D.248 – Malheur à ceux qui tordent la vérité

 

Par Joseph Sakala

Durant Son ministère, Jésus a souvent été confronté aux critiques des scribes et des pharisiens qui fonctionnaient selon le Talmud, sorte de collection des traditions établies par l’élite qui dirigeait Israël, tout en mettant de côté la Torah, donnée par Dieu Lui-même à Moïse. Dans Matthieu 23:27-28, Jésus ne Se gêne pas pour leur dire carrément : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux par dehors, mais qui au-dedans sont pleins d’ossements de morts et de toute sorte de pourriture. Vous de même, au-dehors vous paraissez justes aux hommes, mais au-dedans vous êtes remplis d’hypocrisie et d’injustice ». L’équivalent en terme moderne du malheur accolé à ces enseignants, c’est qu’ils affichaient une belle façade mais, intérieurement, leur véritable comportement laissait à désirer.

Selon l’Ancien Testament, Jésus aurait pu les comparer à : « Une belle femme, qui se détourne de la raison, [et qui] est comme une bague d’or au groin (mufle ou truffe) d’un pourceau » (Proverbes 11:22). Ce principe est demeuré véritable durant des siècles, car il est facilement identifiable dans toutes les cultures. L’évaluation des scribes et des pharisiens par Jésus était juste quand Il leur dit : « Vous de même, au-dehors vous paraissez justes aux hommes, mais au-dedans vous êtes remplis d’hypocrisie et d’injustice » (Matthieu 23:28). Dieu n’est pas impressionné par les belles façades, mais plutôt par ce qui existe dans le cœur de la personne. Dans le choix du roi David : « l’Éternel dit à Samuel : Ne prends point garde à son visage, ni à la grandeur de sa taille … L’Éternel ne regarde point à ce que l’homme regarde ; l’homme regarde à ce qui paraît aux yeux ; mais l’Éternel regarde au cœur » (1 Samuel 16:7).

L’iniquité et l’hypocrisie sont deux attributs qui souillent l’individu. Car le but de l’hypocrisie et de l’iniquité est de séduire les autres, soit en paroles ou en actions. Alors que le but de l’enseignement biblique est de dévoiler la tromperie du faux pasteur ou du faux prophète. Dans Matthieu 7:15, Jésus nous dit clairement : « Gardez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous en habits de brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravissants ». Le terme iniquité, dans la Bible, veut dire « sans loi ». Un tel individu n’a aucune aspiration à se soumettre à l’autorité et, de ce fait, il consent à faire le mal. Ce trait de caractère date de loin et l’apôtre Jean l’utilise pour nous exhorter ainsi : « Ne faisons point comme Caïn, qui était du malin, et qui tua son frère. Et pourquoi le tua-t-il ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises, et que celles de son frère étaient justes » (1 Jean 3:12).

L’iniquité ne devrait jamais faire partie du comportement d’un chrétien, car Jésus : « …s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres » (Tite 2:14). Tandis que ceux qui pratiquent la ruse et la tricherie : « …ne connaissent ni n’entendent rien ; ils marchent dans les ténèbres ; [où] tous les fondements de la terre sont ébranlés » (Psaume 82:5). Les véritables convertis voudraient parfois faire appel à Dieu pour qu’Il détruise ces travailleurs iniques, surtout ceux qui dirigent des pays. Dans toutes les civilisations, tout au long de l’histoire, les humains furent opprimés par des chefs méchants ou envahis de l’extérieur par ceux qui voulaient tout simplement agrandir leur propre royaume en ébranlant les fondements de la terre.

Au fil des siècles, les chrétiens ont reçu plus que leur part de persécutions par ces despotes, mais nous sommes soulagés de voir qu’il existe un précédent où des saints ont crié vers Dieu pour être consolés. Les juges étaient souvent injustes envers les pauvres de la société, Alors, par la bouche de David, Dieu leur dit carrément : « Faites droit au faible et à l’orphelin ; rendez justice au misérable et au pauvre. Délivrez le faible et l’indigent ; sauvez-le de la main des méchants » (Psaume 82:3-4). Voilà pourquoi la Bible nous dit que ces mauvais dirigeants ne connaissent ni n’entendent rien ; ils marchent dans les ténèbres et, par leur comportement, tous les fondements de la terre sont ébranlés. Donc, ils tordent la vérité, croyant que, parce que Dieu permet qu’ils occupent leurs fonctions, Il approuve également leur façon de diriger.

De nos jours, ceux qui paradent pour protéger les droits des animaux sont souvent les mêmes qui paradent pour le droit à l’avortement des enfants. Plusieurs crient pour « protéger la vie du meurtrier » tout en ignorant la victime innocente de leur crime. Et, au niveau de l’éducation, les adhérents à la liberté académique nous confirment que seule l’évolution est science et que la création ne doit pas être enseignée dans les écoles. Leur prétention est que nous devons être tolérants envers tous les points de vue, sauf celui qui nous est donné dans la Bible. C’est ainsi que les homosexuels peuvent réclamer un statut privilégié, appelant ainsi « bien » ce qui est bibliquement « mal » et « mal » ce que la Bible déclare. Or, notre entière confiance doit reposer sur Celui qui : « …se tient dans l’assemblée de Dieu ; il juge au milieu des dieux » (Psaume 82:1). Le Tout Puissant voit toutes ces injustices et agira un jour selon Son bon jugement.

À plusieurs endroits dans la Bible, nous voyons que Dieu n’agit pas selon notre volonté, mais nous avons toujours l’assurance qu’Il agira au bon moment et d’une façon adéquate pour notre plus grand bien. Cependant, notre devoir est d’implorer Jésus en disant : « Lève-toi, ô Dieu, juge la terre ! Car tu posséderas en héritage toutes les nations » (Psaume 82:8). En attendant ce merveilleux jour, le roi David nous dit : « Remets ta voie à l’Éternel et te confie en lui, et il agira. Il fera ressortir ta justice comme la lumière, et ton droit comme le plein midi » (Psaume 37:5-6). Dès la création, Dieu fonctionne par alliance avec les humains. Malheureusement, nos premiers parents ont brisé la première alliance consistant à se faire instruire par leur Créateur, en choisissant plutôt de se faire instruire par le « dieu de ce siècle ». Le résultat fut désastreux, au point que Dieu a fait venir un déluge pour détruire toute l’humanité, sauf Noé et sa famille.

Après le déluge, Dieu leur dit : « J’établis donc mon alliance avec vous [huit personnes seulement], et nulle chair ne sera plus exterminée par les eaux du déluge, et il n’y aura plus de déluge pour détruire la terre » (Genèse 9:11). Dieu fit cela car, après cette catastrophe épouvantable, tous craignaient une répétition éventuelle de la même chose. Néanmoins, la promesse faite, non seulement à Noé et à sa famille, mais également aux animaux, fut confirmée par Dieu par ces paroles : « Quant à moi, voici, j’établis mon alliance avec vous, et avec votre postérité après vous ; et avec tous les êtres vivants qui sont avec vous, tant les oiseaux que le bétail, et tous les animaux de la terre avec vous, tous ceux qui sont sortis de l’arche jusqu’à tous les animaux de la terre » (Genèse 9:9-10). Et Dieu a maintenu cette promesse durant plus de 4 000 années.

À un moment donné, Dieu mentionna cette promesse à Job, lui disant qu’Il : « …renferma la mer dans des portes, quand elle sortit en s’élançant du sein de la terre … Et que je lui dis : Tu viendras jusqu’ici, et tu n’iras pas plus loin ; ici s’arrêtera l’orgueil de tes flots » (Job 38:8,11). Le roi David fut également inspiré de dire ceci à Dieu au sujet du déluge dans sa louange : « Tu l’avais couverte [la terre] de l’abîme comme d’un vêtement ; les eaux se tenaient sur les montagnes. A ta menace, elles se retirèrent ; au bruit de ton tonnerre, elles s’enfuirent. Les montagnes s’élevèrent, les vallées s’abaissèrent au lieu que tu leur avais assigné. Tu as fixé pour les eaux une borne qu’elles ne passeront pas ; elles ne reviendront pas couvrir la terre » (Psaume 104:6-9). Pourtant, plusieurs se moquent aujourd’hui de la Bible en faisant passer le récit du déluge pour un mythe.

Dieu a maintenu Sa promesse et il n’y a jamais eu un autre déluge au niveau mondial. Ce qui est toutefois triste, c’est de voir des théologiens et des scientifiques, se disant chrétiens, qui déclarent que le déluge fut local ou régional, dans l’espoir d’apaiser les évolutionnistes qui prétendent que la terre existe depuis au-delà de 4 milliards d’années, sans jamais avoir passé par un déluge global. Si c’était vrai, il faudrait donc aussi admettre que Dieu a brisé Sa promesse, car la terre a connu plusieurs déluges locaux et régionaux depuis Noé, et qui ont fait périr des centaines de milliers de personnes. Néanmoins, Dieu a tenu Sa promesse et le déluge mondial fut un cataclysme unique : « Et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:6).

Dieu dit aux incrédules, par la bouche de Moïse : « Est-ce ainsi que vous récompensez l’Éternel, peuple insensé et sans sagesse ? N’est-il pas ton père, qui t’a formé, qui t’a fait et t’a affermi ? Souviens-toi des jours d’autrefois ; considère les années, d’âge en âge ; interroge ton père, et il te l’apprendra, tes vieillards, et ils te le diront » (Deutéronome 32:6-7). Cette remarque faite par l’intermédiaire de Moïse fut donnée au peuple, juste avant son entrée en Terre Promise, et contient pour la première fois le mot hébreu nabal qui veut dire « insensé ». Pourtant, Dieu le prononce contre Son peuple après l’avoir sorti de l’esclavage égyptien. Cela implique que les plus insensés de tous les peuples sont ceux qui ont vu et connu la puissance de Dieu et qui, malgré cette rédemption, se sont détournés de Sa Parole.

L’apôtre Paul abonde dans le même sens contre ceux qui connaissaient la délivrance de leurs pères de l’esclavage et qui se sont pourtant tournés vers l’idolâtrie, quand il a déclaré : « Parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous » (Romains 1:21-22). David utilise le même langage pour nous décrire ceux qui décident pouvoir expliquer les choses sans l’aide de Dieu, comme certains intellectuels modernes. Dans Psaume 53:2-4, David dit : « L’insensé dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. Ils se sont corrompus, ils ont commis des iniquités abominables ; il n’y a personne qui fasse le bien. Dieu, du haut des cieux, jette ses regards sur les fils des hommes, pour voir s’il en est un qui ait de l’intelligence, qui recherche Dieu. Ils se sont tous égarés, ils sont corrompus tous ensemble ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul. »

Même les prophètes et les prédicateurs peuvent devenir insensés s’ils ne se fient qu’à leur propre sagesse au lieu de la Parole de Dieu. « Ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Malheur aux prophètes insensés qui suivent leur propre esprit, et qui n’ont point eu de vision » (Ézéchiel 13:3). Les disciples que Jésus aimait tant, furent surpris et découragés quand Il fut crucifié : « Alors il leur dit : O gens sans intelligence et d’un cœur tardif à croire tout ce que les prophètes ont dit ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît ces choses, et qu’il entrât dans sa gloire ? » (Luc 24:25-26). La Parole de Dieu doit être prise au sérieux et acceptée sans critique par des arguments humains.

Prenons le mariage comme exemple. La Bible nous déclare, dans Hébreux 13:4 : « Que le mariage soit honorable en toutes choses, et le lit sans souillure ; or, Dieu jugera les fornicateurs et les adultères ». Depuis sa création dans l’union d’Adam et Ève, le mariage fut destiné à un homme avec une femme afin de promouvoir le Plan divin de former une immense famille. Cependant, le lit conjugal fut souvent souillé par toutes sortes de perversions sexuelles. Le comportement homosexuel est même devenu acceptable au fil des siècles, sous prétexte que certains humains naissent homosexuels. Pourtant, la Parole de Dieu est explicite : « Tu ne coucheras point avec un homme, comme on couche avec une femme ; c’est une abomination » (Lévitique 18:22).

Est-il concevable que Dieu ait permis volontairement à certains humains de naître dans la condition homosexuelle pour S’amuser subséquemment à désigner leur comportement d’abomination ? « Que personne ne dise, lorsqu’il est tenté : C’est Dieu qui me tente ; car Dieu ne peut être tenté par le mal, et lui-même ne tente personne. Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise » (Jacques 1:13-14). L’adultère, la fornication, l’inceste, la bestialité et toutes formes de pratiques sexuelles hors d’un mariage hétérosexuel sont aussi condamnés. Dans Lévitique 18:23, on voit : « Tu n’auras commerce avec aucune bête pour te souiller avec elle ; une femme ne se prostituera point à une bête ; c’est une abomination ». Le roi Salomon a déclaré ceci, dans Ecclésiastes 7:29 : « Seulement voici ce que j’ai trouvé : c’est que Dieu a fait l’homme droit ; mais ils ont cherché beaucoup de discours ». Certains diront : « Oui, mais les temps ont changé », un argument utilisé de plus en plus. L’homme a beaucoup évolué et Dieu doit sûrement comprendre que d’être « gai » est une option normale, affirment d’autres, et même le mariage gai est devenu acceptable.

La promiscuité et l’adultère sont devenus chose commune dans le monde, infectant les principes fondamentaux des foyers chrétiens, et même des églises se disant chrétiennes. En effet, le monde a vraiment « évolué » et changé ! Un tout petit hic seulement : Dieu n’a pas changé et Ses commandements et Ses autres instructions non plus. « Car je suis l’Éternel, je ne change pas » (Malachie 3:6). Mais Dieu est venu vivre en chair humaine et doit sûrement comprendre comment un humain se sent. « Jésus-Christ est le même, hier et aujourd’hui, et pour l’éternité. Ne vous laissez point entraîner par des doctrines diverses et étrangères ; car il est bon que le cœur soit affermi par la grâce et non par des préceptes sur les viandes, qui n’ont servi de rien à ceux qui les ont suivis » (Hébreux 13:8-9).

Mais nous voyons que Jésus parle de viandes, ici. D’accord, mais Il parle également de ne pas vous laisser entraîner par toutes sortes de doctrines diverses et étrangères, inventées par la sagesse humaine, où Jésus ne change pas également. Sinon, pourquoi Jésus aurait-Il fortement déclaré ceci, dans Apocalypse 21:8 : « Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort ». Nous venons de voir que toutes les déviations sexuelles, hors du contexte d’un mariage entre un homme et une femme, sont toutes identifiées comme une abomination. Donc, les abominables sont tous ceux qui pratiquent et/ou font la promotion de ces déviations.

Dieu ne change pas, Il a toujours condamné et condamnera toujours le péché. Par contre, Dieu est aussi amour et Il Se dit prêt à pardonner tous ceux qui décident d’abandonner volontairement ces pratiques, en effaçant leurs péchés quand ils acceptent le sacrifice de Jésus comme Sauveur, les réconciliant ainsi à Lui. S’ils continuent de faire Sa volonté en persévérant dans la foi jusqu’à la fin de leur vie, ils ont la promesse de la vie éternelle.

Alors, il incombe à chacun de bien diriger sa propre maison car : « Celui qui ne gouverne pas sa maison avec ordre, aura le vent pour héritage ; et le fou sera le serviteur de celui qui a le cœur sage » (Proverbes 11:29). Il est donc question ici de faire partie de ceux qui seront les Élus du Royaume de Dieu, ou ceux qui formeront les nations dirigées par ces Élus. Ce verset fut choisi pour produire, en 1960, le film Inherit the Wind, où un avocat athée, dans le Tennessee de 1925, a plaidé la cause de l’évolution, en tentant de faire passer les chrétiens, croyant dans la création telle qu’expliquée dans la Bible, pour un troupeau de bouffons. Ce film a été montré plusieurs fois à la télévision et, malgré aucune déposition scientifique valable et évidente prouvant leur théorie, les évolutionnistes continuent dans leur zèle effréné à détruire la vérité biblique de la création.

C’est sûrement aux évolutionnistes que Paul faisait allusion lorsqu’il dit à son jeune évangéliste : « O Timothée ! garde le dépôt, fuyant les discours vains et profanes, et les disputes d’une science faussement ainsi nommée ; dont quelques-uns ayant fait profession, se sont détournés de la foi » (1 Timothée 6:20-21). Ce verset devrait servir d’avertissement à ceux qui troublent les foyers de nos nations, ainsi que de nos écoles et de nos congrégations religieuses avec cette fausse doctrine satanique de l’évolution. Ces gens ne sèment pas la vérité, mais le vent, et ils n’auront aucun espoir de récompense dans le Royaume car : « Il n’en sera pas ainsi des méchants ; mais ils seront comme la paille que le vent chasse au loin. C’est pourquoi les méchants ne subsisteront pas dans le jugement, ni les pécheurs dans l’assemblée des justes. Car l’Éternel connaît la voie des justes, mais la voie des méchants périra » (Psaume 1:4-6).

Ce sont ces mêmes individus qui, selon Paul : « Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous » (Romains 1:22). Ce sont : « Eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement » (Romains 1:25). Car : « L’insensé dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. Ils se sont corrompus, ils ont commis des iniquités abominables ; il n’y a personne qui fasse le bien » (Psaume 53:2). Les évolutionnistes, les humanistes, les athées et tous les autres qui rejettent la Bible sont ces gens que Dieu appelle des fous qui hériteront le vent. Toutefois, Dieu nous assure que : « Les sages hériteront la gloire ; mais l’ignominie accablera les insensés » (Proverbes 3:35).

Voilà pourquoi Paul exhortait Timothée à garder précieusement le dépôt de vérité qu’il avait reçu en fuyant les discours vains et profanes, et les disputes sur l’évolution, une science faussement ainsi baptisée et dont plusieurs, de nos jours, font profession pour se détourner de la foi. Paul exhortait résolument Timothée à s’en tenir, sans broncher, littéralement et exclusivement, à l’enseignement pur de la Parole de Dieu qu’il lui avait communiquée. L’exhortation de Paul sur son ministère était très claire. Timothée devait même fuir les réunions où les gens tentaient de l’impliquer dans tout ce qui n’était pas prouvable par la Bible. Non seulement Timothée devait préserver la vérité, mais il devait pareillement éviter l’erreur. Nous voyons qu’au premier siècle, des systèmes de pensée se dissimulant sous le couvert de « science » étaient déjà disponibles comme connaissance pour s’opposer à la vérité.

Il n’y a aucun doute que la fausse justification scientifique cachée sous l’évolution fut, tout au long des siècles, responsable de la perte de foi chez bon nombre de chrétiens étant curieux de sonder des choses nouvelles. Beaucoup de ce qui est enseigné comme science dans les universités de nos jours pourrait sûrement être décrit comme des « discours vains et profanes ». Les étudiants universitaires d’aujourd’hui ne sont pas les seuls dans l’erreur. Dans les années 1800, l’uniformité, devenue plus tard évolution, fut d’abord le discours exclusif d’un petit groupe de scientifiques se faisant passer pour des théologiens, afin d’être ensuite acceptés par la majorité. Ayant embrassé le principe de Lyell sur le concept d’un déluge régional suivi d’autres déluges locaux, ces « théologiens » ont proposé une évolution théiste dans laquelle les jours de la recréation de la terre sont répartis sur plusieurs millions d’années, pour accommoder les séminaires évangéliques de notre époque.

Il est grand temps que les véritables chrétiens, et surtout ceux qui prêchent du haut de leur chaire, reconnaissent ce qui leur fut confié comme mission afin d’éviter cette science faussement ainsi nommée, dont bon nombre ayant fait profession, se sont détournés de la foi. Dans 2 Corinthiens 9:8, on peut lire : « Et Dieu est puissant pour vous combler de toutes sortes de grâces, afin qu’ayant toujours tout ce qui vous est nécessaire, vous abondiez en toutes sortes de bonnes œuvres ». Néanmoins, dans la parabole du semeur, Jésus nous a aussi dit : « Et ceux qui reçoivent la semence parmi les épines, ce sont ceux qui écoutent la Parole ; mais les soucis de ce monde, la séduction des richesses et les passions pour les autres choses survenant, étouffent la Parole, et elle devient infructueuse » (Marc 4:18-19).

Il existe présentement un enseignement chez plusieurs évangélistes préconisant que la prospérité matérielle est un droit acquis au chrétien qui paie fidèlement ses dîmes et fait beaucoup d’offrandes à sa congrégation. Cet « évangile de prospérité » n’est qu’une fausse façade du vieux péché de convoitise qui est aussi une idolâtrie. Alors : « Faites donc mourir ce qui dans vos membres tient à la terre, la fornication, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et l’avarice, qui est une idolâtrie, » nous dit Paul, dans Colossiens 3:5. Dans la parabole du semeur, Jésus nous met en garde contre cette « séduction pour les richesses » ainsi que « les soucis de ce monde, » car « les passions pour les autres choses » finissent par « étouffer la Parole, et elle devient infructueuse ».

Jésus n’a jamais promis des richesses matérielles au chrétien, mais la convoitise chez certains chrétiens voulant devenir riche a sûrement écrasé la vie spirituelle de plusieurs selon les témoignages étalés par la multitude qui assiste aux grandes réunions. Pourtant, Paul nous déclare ceci, dans 1 Timothée 6:9-10 : « Mais ceux qui veulent devenir riches, tombent dans la tentation et le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs ».

Si, par Sa grâce, le Seigneur permet a un chrétien de devenir riche, cela devrait être accepté humblement comme une opportunité de se servir de cette richesse pour accomplir un ministère afin d’aider les moins fortunés. Paul, qui est mort financièrement pauvre, avait accumulé des trésors au ciel. Il l’explique ainsi à son jeune évangéliste Timothée : « Recommande aux riches du présent siècle de n’être point orgueilleux ; de ne point mettre leur confiance dans l’incertitude des richesses, mais dans le Dieu vivant, qui nous donne toutes choses abondamment pour en jouir ; de faire le bien, d’être riches en bonnes œuvres, prompts à donner, faisant part de leurs biens ; s’amassant ainsi pour l’avenir un trésor placé sur un bon fonds, afin d’obtenir la vie éternelle » (1 Timothée 6:17-19).

Ce qui est malheureux, c’est que bon nombre de pasteurs, sous le voile du christianisme, ont adopté ces versets pour enseigner à leurs brebis que Dieu promet à chaque chrétien une grande prospérité matérielle s’ils paient leurs dîmes fidèlement, sans oublier les généreuses offrandes à leur église. Alors, c’est la prospérité ou l’apostasie, disent-ils, selon que les brebis suivent le pasteur à la lettre. Au risque de désappointer ces individus, la Sainte Bible n’enseigne aucunement une pareille bénédiction. D’ailleurs les versets utilisés ne le disent pas non plus, mais ces gens les emploient en les associant faussement à l’apostasie. Nulle part dans la Nouvelle Alliance verrez-vous que votre salut passe par votre fidèle paiement des dîmes et vos offrandes à votre congrégation religieuse. Cependant, faire des dons ou des offrandes librement n’est pas défendu non plus.

Prenons comme exemple les chapitres 17 et 18 du Livre des Juges où nous découvrons une période épouvantable d’apostasie et de confusion au sein d’Israël. Nous y voyons un Lévite itinérant, la tribu de Dan et un homme dont le nom était Mica. Cet homme de la tribu d’Éphraïm dérobe onze cents pièces d’argent à sa mère, qui jette un mauvais sort sur le voleur inconnu de sa mère. Dans sa crainte, Mica confesse son crime et lui remet l’argent. Pour diminuer l’effet du mauvais sort : « Sa mère dit : Je consacre de ma main cet argent à l’Éternel pour mon fils » (Juges 17:3). Mais elle retient : « deux cents pièces, et les donna au fondeur, qui en fit une image taillée et une image de fonte » (v. 4), que Mica place parmi ses autres idoles. Au v. 5, nous lisons : « Ainsi ce Mica eut une maison de dieux ; il fit un éphod et des théraphim, et consacra l’un de ses fils, qui lui servit de sacrificateur, » alors qu’il était de la tribu d’Éphraïm et que seuls les membres de la tribu de Lévi pouvaient devenir sacrificateurs. Ensuite, il embauche un vrai Lévite pour lui servir de sacrificateur. « Et Mica consacra le Lévite, et le jeune homme lui servit de sacrificateur, et demeura dans sa maison. Alors Mica dit : Maintenant je sais que l’Éternel me fera du bien, parce que j’ai ce Lévite pour sacrificateur » (vs 12-13).

Dans le chapitre 18, nous voyons des espions de la tribu de Dan venant vers le Lévite cherchant la bénédiction de Dieu pour conquérir du territoire, puisque : « En ce temps-là il n’y avait point de roi en Israël ; et la tribu de Dan cherchait en ce temps-là un domaine pour elle, afin d’y habiter ; car jusqu’alors il ne lui était point échu d’héritage parmi les tribus d’Israël » (Juges 18:1). Quand ces maraudeurs retournèrent chez eux, ils recrutèrent le Lévite, lui offrant un poste plus prospère. Le Lévite accepta et, ayant dérobé les idoles de Mica, il établit son sacerdoce parmi les Danites. Dans cette histoire, chacun croyait recevoir la bénédiction matérielle de Dieu à cause de sa façade religieuse, alors que le dénominateur commun aux trois était la convoitise. Leur désir de prospérer les amena à une fausse adoration de Dieu.

Quand la religion est utilisée pour justifier l’amour de l’argent, elle souffre inévitablement de dégradation, puisque : « Nul ne peut servir deux maîtres ; car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon » (Matthieu 6:24). Un jour, l’œuvre de ces pasteurs sera exposée à nu par Jésus. Dans Matthieu 7:21, Jésus a dit : « Ce n’est pas tout homme qui me dit : Seigneur ! Seigneur ! qui entrera dans le royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux ». Et, même si : « Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? » (v. 22), Jésus les exposera pour ce qu’ils ont réellement été : des faux ministres se cachant derrière une façade spirituelle pour satisfaire leur cupidité. Jésus nous déclare, au verset 23 : « Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité ».

Par contre, à Ses véritables serviteurs, Jésus dit clairement, dans Matthieu 7:20 : « Vous les connaîtrez donc à leurs fruits ». Celui qui fait la volonté de Dieu le fait en toute chose. Regardons ensemble l’exemple frappant du serviteur qu’Abraham envoya chez Béthuël pour trouver une épouse pour Isaac. Il rencontre Rébecca, fille de Béthuël. Dans Genèse 24:16, nous lisons : « Et la jeune fille était très belle ; elle était vierge, et nul homme ne l’avait connue. Elle descendit à la source, remplit sa cruche et remonta ». Observons ce beau témoignage du serviteur, dans Genèse 24:27. « Et il dit : Béni soit l’Éternel, le Dieu d’Abraham, mon maître, qui n’a pas cessé d’être miséricordieux et fidèle envers mon seigneur ! Quand j’étais en chemin, l’Éternel m’a conduit dans la maison des frères de mon seigneur ».

Quel beau témoignage lorsqu’il reconnut que c’était Dieu qui l’avait guidé vers cette maison où la future épouse d’Isaac demeurait. Notez la fidélité et la bonté de Dieu, même dans le choix de cette épouse pour Isaac. Dieu est également fidèle dans la vérité, de laquelle Il ne déroge jamais. Et dire que les savants cherchent de nos jours la vérité ailleurs, professant de pouvoir la trouver dans la philosophie et les nombreuses religions, alors que la vérité vient de Dieu. Jésus Lui-même nous l’a confirmé lorsqu’en priant le Père pour Ses disciples, Il a dit : « Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité » (Jean 17:17). Quel contraste avec les hommes rebelles à Dieu : « Qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité » (2 Timothée 3:7).

Nous voyons subséquemment la première mention de la « vérité » dans le Nouveau Testament venant de la bouche des disciples de Christ : « Alors ceux qui étaient dans la barque vinrent, et l’adorèrent, en disant : Tu es véritablement le Fils de Dieu » (Matthieu 14:33). En parlant du Saint-Esprit, Jésus a déclaré ceci, dans Jean 16:13 : « Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir ». Les Saintes Écritures sont un recueil de la vérité. Le roi David fut inspiré d’écrire ceci, dans Psaume 119:142 : « Ta justice est une justice éternelle, et ta loi n’est que vérité ».

Par contre, tout ce qui est faux prend sa source chez l’ennemi de la vérité et de Dieu. Donc, le faux vient exclusivement de Satan, « celui qui séduit tout le monde » (Apocalypse 12:9), « parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge » (Jean 8:44). Tandis que la miséricorde de Dieu est éternelle : « Car l’Éternel est bon ; sa bonté demeure à toujours, et sa fidélité d’âge en âge » (Psaume 100:5). Voilà pourquoi toute décision de transgression dans l’enseignement de cette vérité comportera aussi des conséquences. « Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort » (Apocalypse 21:8). De ce fait, malheur à ceux qui prêchent volontairement un évangile falsifié.

Dès le premier siècle, Paul faisait déjà face à de faux prédicateurs qui prêchaient un salut facile pour s’attirer des disciples de Christ. Alors, dans 2 Corinthiens 11:4, Paul met en garde ces nouveaux convertis en disant : « Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien ». Cela alarmait Paul ; alors, il décida de mettre cette congrégation en garde contre ces faux enseignants. On ne devrait jamais suivre un prédicateur charismatique simplement parce qu’il prêche au sujet de Jésus ou qu’il pousse son auditoire à « recevoir l’Esprit ».

Jésus est populaire parmi les gens du monde de nos jours, mais pas le vrai Jésus et pas de la bonne façon. Le Jésus populaire est constamment présenté comme un petit bébé dans un berceau durant la période de Noël. Ou bien comme le « copain » Jésus dans la musique gospel de Nashville. Ou encore comme le Jésus qui enrichit ceux qui ont la « pensée positive ». Il devient également le Jésus romantique des « crooners » chrétiens, le Jésus rythmique des chrétiens du « rock » et même un Jésus réformateur des libéraux. Mais ce n’est pas le Jésus que Paul enseignait, le Dieu qui avait consenti à venir vivre dans la chair, le seul Rédempteur et Sauveur des hommes et des femmes de leurs péchés.

Le véritable Jésus est le Seigneur Créateur : « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par Lui et pour Lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par Lui » (Colossiens 1:16-17). C’est Lui que tous les humains ont offensé et : « En qui nous avons la rédemption par Son sang, la rémission des péchés » C’est par Lui que nous sommes réconciliés au Père : « Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en Lui ; et de réconcilier par Lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de Sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:19-20).

C’est par Jésus, en qui nous croyons, que Dieu a manifesté l’infinie grandeur de Sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de Sa force, et : « Qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à Sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir. Et il a mis toutes choses sous ses pieds, et l’a donné pour chef suprême de l’Église, qui est Son corps, et la plénitude de Celui qui remplit tout en tous » (Éphésiens 1:20-23). Et finalement, c’est Celui de qui Paul parle à Timothée quand il lui dit : « Je t’en conjure donc devant Dieu et devant le Seigneur Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, lors de Son apparition et de Son règne » (2 Timothée 4:1).

Dans la réalité, le Seigneur Jésus n’était pas le Jésus populaire que nous voyons sur les T-shirts, et les autocollants sur les pare-chocs des chanteurs et des politiciens ou encore dans les diaporamas sur Internet. Le véritable Jésus était rejeté : « Méprisé, délaissé des hommes, homme de douleurs et connaissant la souffrance ; comme un homme devant qui on se couvre le visage ; si méprisé que nous n’en faisions aucun cas » (Ésaïe 53:3). Jésus était Celui qui possédait une sagesse : « …qu’aucun des princes de ce monde n’a connue ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire » (1 Corinthiens 2:8). Le vrai Jésus était l’homme parfait, le seul Sauveur, le Dieu Puissant, le Roi éternel et le Roi des rois. Les véritables ministres de Christ ne prêchent pas un Jésus imaginaire qui plaît aux hommes, mais plutôt le Christ de la création et du salut.

Néanmoins, Satan, tout au long des siècles, a amené l’humanité à une époque prédite par Paul où : « …les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là » (2 Timothée 3:2-5). Le grand danger dans l’enseignement du Nouvel Âge est cette notion de s’adorer soi-même. Cette croyance, un peu modifiée, s’est déversée d’ailleurs dans la prédication de plusieurs évangélistes modernes. Plusieurs psychologues attribuent les maux de la société, surtout chez les jeunes, à un manque d’estime de soi-même chez ceux qui manifestent un comportement antisocial. Ce que ces gens ont besoin, selon ces experts, c’est d’apprendre à s’aimer davantage afin d’apprécier leur véritable valeur.

Le problème avec cette idée, c’est qu’elle n’est pas biblique, ni réaliste. Les gens ne s’haïssent pas. « Car personne n’a jamais haï sa propre chair, mais il la nourrit et l’entretient, » nous dit Paul, dans Éphésiens 5:29. Au lieu de s’élever, Paul nous dit : « Ne faites rien par contestation, ni par vaine gloire ; mais que chacun de vous regarde les autres, par humilité, comme plus excellents que lui-même. Ne regardez pas chacun à votre intérêt particulier, mais aussi à celui des autres » (Philippiens 2:3-4). Même après plusieurs années de prédication, Paul nous dit : « Cette parole est certaine et digne de toute confiance ; c’est que Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. Mais c’est pour cela que j’ai obtenu miséricorde, afin que Jésus-Christ fît voir, en moi le premier, une parfaite clémence, pour servir d’exemple à ceux qui croiront en lui, pour la vie éternelle » (1 Timothée 1:15-16).

Certains prédicateurs enseignent que la mesure de notre grande valeur aux yeux de Dieu réside dans le fait que Christ a payé le grand prix par Sa propre mort pour notre rédemption. Le fait demeure toutefois que Sa mort n’est pas une attestation de notre grande valeur, mais plutôt de notre état pitoyable : « Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ est mort en son temps, pour [nous] des impies » (Romains 5:6). Alors, cette idée de glorification du soi est en elle-même plutôt un signe des derniers temps, où les hommes seront épris d’eux-mêmes. C’est la caractéristique principale du mouvement Nouvel Age où l’homme se croit déjà dieu et sa religion est devenue l’évolution.

Pierre a démontré clairement, le Jour de la Pentecôte, que Christ est mort pour nos péchés parce qu’Il nous aimait, et non parce qu’Il avait besoin de nous. Notre responsabilité devient alors de vivre pour Lui avec une grande reconnaissance d’être sous la grâce et avoir accès au salut par Son sacrifice pour nous. Il existe cette tendance parmi plusieurs pasteurs à diluer la doctrine de l’inspiration de certains versets bibliques, prétextant que c’est la pensée qui compte et non les mots précis. Pourtant, Pierre nous dit : « Bien-aimés, voici déjà la seconde épître que je vous écris. Dans l’une et dans l’autre je réveille par mes avertissements votre saine intelligence ; afin que vous vous souveniez des choses qui ont été prédites par les saints prophètes, et de notre commandement à nous, les apôtres du Seigneur et Sauveur » (2 Pierre 3:1-2).

Les pasteurs qui apposent leur propre interprétation sur ce que la Parole de Dieu dit commettent une grave erreur qui pourrait brouiller, dans l’esprit de leurs brebis, le véritable sens de ce qui est écrit dans la Bible. Dans 2 Pierre 3:15-16, l’apôtre déclare : « Et croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition ». Paul nous déclare carrément, dans 2 Timothée 3:16-17, que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre ».

Donc, ce qui est écrit vient directement de la pensée de Dieu et est donné à Son serviteur afin d’être écrit avec la même précision. La Bible n’est pas une accumulation de concepts humains, comme certains voudraient nous le faire croire. Pour Dieu, la chose est tellement sérieuse que Jean fut inspiré d’écrire ceci, dans Apocalypse 22:18-19 : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre ». En réalité, Jean n’était pas le seul à témoigner de ces choses : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin … Celui qui rend témoignage de ces choses, dit : Oui, je viens, bientôt. Amen ! » (Apocalypse 22:16, 20).

Jésus a fréquemment cité des passages de l’Ancien Testament, en mettant quelquefois l’emphase sur un seul mot, comme dans Jean 10:34 où Jésus déclare : « N’est-il pas écrit dans votre loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux ». Jésus citait le Psaume 82:6 où Dieu déclare : « J’ai dit : Vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils du Très-Haut ». Ces mots s’adressaient aux juges corrompus assis sur les chaires d’Israël et à qui Dieu dit : « Jusques à quand serez-vous des juges pervers, et aurez-vous égard à la personne des méchants ? Faites droit au faible et à l’orphelin ; rendez justice au misérable et au pauvre. Délivrez le faible et l’indigent ; sauvez-le de la main des méchants » (Psaume 82:2-4). Bien que Dieu déclare : « J’ai dit : Vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils du Très-Haut ; toutefois vous mourrez comme des hommes, et vous tomberez comme l’un des princes » (Psaume 82:6-7).

Un jour, : « Comme Jésus se promenait dans le temple, au portique de Salomon, les Juifs s’assemblèrent donc autour de lui, et lui dirent : Jusqu’à quand nous tiendras-tu l’esprit en suspens ? Si tu es le Christ, dis-le-nous franchement. Jésus leur répondit : Je vous l’ai dit, et vous ne le croyez pas ; les œuvres que je fais au nom de mon Père rendent témoignage de moi. Mais vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes point de mes brebis, comme je vous l’ai dit » (Jean 10:23-26). Un peu plus loin, dans Jean 10:34-38, Jésus faisait carrément référence aux paroles écrites par Moïse et les prophètes en disant : « N’est-il pas écrit dans votre loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux. Que si elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu était adressée (et l’Écriture ne peut être rejetée), [pourquoi] dites-vous que je blasphème, moi que le Père a sanctifié et qu’il a envoyé dans le monde, parce que j’ai dit : Je suis le Fils de Dieu ? Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez point. Mais si je les fais, et quand même vous ne me croiriez point, croyez à mes œuvres, afin que vous connaissiez, et que vous croyiez que le Père est en moi, et que je suis en lui ».

Jésus a mis beaucoup d’importance sur le fait que « l’Écriture ne peut être rejetée ». Vers la fin de Son ministère terrestre, Jésus à fait cette promesse extraordinaire à Ses disciples : « Le ciel et la terre passeront ; mais mes paroles ne passeront point » (Marc 13:31). Donc, les paroles du Texte Reçu du Canon de la Bible sont les véritables Paroles de Dieu. Le chrétien se doit alors de les apprendre correctement afin qu’elles fassent partie de sa vie : « Car nous ne falsifions point la Parole de Dieu, comme beaucoup le font ; mais nous parlons avec sincérité, comme de la part de Dieu, devant Dieu, en Christ » (2 Corinthiens 2:17).

Voilà pourquoi, aux enseignants de Son temps, Jésus a dit : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous bâtissez des tombeaux aux prophètes, et vous ornez les sépulcres des justes ; et vous dites : Si nous eussions été au temps de nos pères, nous n’aurions pas été leurs complices pour répandre le sang des prophètes. Ainsi vous êtes témoins contre vous-mêmes, que vous êtes les enfants de ceux qui ont tué les prophètes. Et vous comblez la mesure de vos pères » (Matthieu 23:29-32). Et Jésus a terminé en leur disant : « Serpents, race de vipères, comment éviterez-vous le châtiment de la géhenne ? C’est pourquoi, voici, je vous envoie des prophètes, des sages et des scribes ; vous ferez mourir et vous crucifierez les uns ; vous fouetterez dans vos synagogues et vous persécuterez de ville en ville les autres » (Matthieu 23:33-34). Le principe était très simple : « Car tu seras justifié par tes paroles, et par tes paroles tu seras condamné » (Matthieu 12:37).

Il y a une grande leçon pour le chrétien dans cette parole de Jésus. Nos paroles dévoilent ce qui est important pour nous. Quels sont nos sujets de conversation durant la journée ? Est-ce les sports, les films au cinéma, les spéciaux en vente, le commérage, où les médisances et les calomnies ? Serions-nous parfois : « Le faux témoin qui prononce des mensonges, et celui qui sème des querelles entre les frères » ? (Proverbes 6:19). Il vaut mieux être plutôt parmi ceux de qui Paul dit : « Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées » (Philippiens 4:8).

Nos esprits sont directement liés à nos cœurs. Voilà pourquoi Jésus a déclaré ceci, dans Matthieu 15:18 : « Mais ce qui sort de la bouche vient du cœur ; c’est là ce qui souille l’homme ». Nos sujets de conversation sont un bon indicateur de ce qui se passe dans nos cœurs. Il serait sage d’écouter l’apôtre Jacques qui nous encourage en déclarant : « Vous aussi, attendez patiemment, affermissez vos cœurs, car l’avènement du Seigneur est proche. Frères, ne vous plaignez point les uns des autres, de peur que vous ne soyez condamnés. Voici, le juge est à la porte » (Jacques 5:8-9).

Dès les débuts de l’Église, Pierre exhortait les chrétiens en disant : « Or, comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une perdition soudaine. Et plusieurs suivront leurs doctrines de perdition, et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d’eux. Et par cupidité ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses ; mais depuis longtemps leur condamnation ne s’arrête point, et leur perdition ne sommeille point » (2 Pierre 2:1-3). Jérémie a dit ceci, au sujet des faux prophètes : « Les prophètes prophétisent le mensonge, et les sacrificateurs dominent par leur moyen, et mon peuple a pris plaisir à cela ! Que ferez-vous donc quand viendra la fin ? » (Jérémie 5:31).

Notez que, malgré les mensonges des prophètes et des sacrificateurs, Jérémie nous déclare que le peuple a pris plaisir à cela. Aujourd’hui, c’est pareil ; le peuple aime entendre les fables et déteste la vérité. Ésaïe a frappé en plein dans le mille quand il a écrit : « Car c’est ici un peuple rebelle, ce sont des enfants menteurs, des enfants qui ne veulent point écouter la loi de l’Éternel ; qui disent aux voyants : Ne voyez point ! et aux prophètes : Ne nous prophétisez pas la vérité ! Dites-nous des choses flatteuses ; voyez des illusions ! » (Ésaïe 30:9-10). Des milliers de pasteurs ont signé une « Lettre Ouverte Concernant la Religion et la Science ». Le dimanche le plus près de l’anniversaire de naissance de Charles Darwin, ces « pasteurs » font l’éloge de cet homme en endossant la science évolutionnaire comme étant compatible avec la Bible.

Voici pourquoi cette attitude est grossièrement fausse :

D’abord, la Bible n’indique aucunement une succession de périodes de développements évolutionaires. Ces gens prêchent que les « jours » de Genèse 1 sont, en réalité, des « âges ». Toutefois, la Bible ne supporte pas un tel argument. Dans Psaume 33:6-9, nous lisons : « Les cieux ont été faits par la parole de l’Éternel, et toute leur armée par le souffle de sa bouche. Il amasse les eaux de la mer comme en un monceau ; il met les flots dans des réservoirs. Que toute la terre craigne l’Éternel ; que tous les habitants du monde le redoutent ! Car il parle, et la chose existe ; il commande, et elle paraît. » Tout se fait de manière subite avec Dieu.

Dans Jean 1:1-3, nous lisons : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle ». Colossiens 1:16-17 nous dit : « Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il [Dieu] est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui ».

Dans Hébreux 1:3, Dieu nous parle de Jésus : « …qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante ». Et, dans Apocalypse 4:11, les vingt-quatre Anciens se prosternaient devant celui qui était assis sur le trône, disant : « Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par Ta volonté qu’elles existent, et ont été créées ». Aucun de ces passages nous indique le moindre soupçon d’une évolution échelonnée sur de grandes périodes de temps. Au contraire, tout a été créé selon la volonté du Créateur et selon Son plan, de façon quasi instantanée !

Même les hommes de science fondent leurs conclusions sur la vérification et l’observation et non sur une évolution d’une bactérie devenant humaine par une évolution éventuelle. Même les fossiles ne démontrent pas de formes transitionnelles, car elles paraîtraient dans les couches des rochers de la terre. Donc, ces fameux liens manquants qui prouveraient leur théorie manquent toujours dans leurs découvertes. Le caractère même de Dieu nous démontre clairement Son refus d’utiliser des méthodes évolutionnaires. Car Sa sainteté exige la vérité et Son omniscience exige la perfection. Il serait donc impensable que Dieu puisse créer une chose inférieure pour la laisser se développer avec le temps. Dans Exode 20:11, nous lisons : « Car l’Éternel a fait en six jours les cieux et la terre, la mer et tout ce qui est en eux ». Et Dieu ne ment point !

Le véritable but de Dieu pour Sa création exclut toute évolution, car la création nous révèle le Créateur. « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables ». David nous dit : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue fait connaître l’œuvre de ses mains. Le jour parle au jour, et la nuit enseigne la nuit. Ce n’est pas un langage, ce ne sont pas des paroles dont la voix ne s’entende pas. Leur voix se répand par toute la terre, et leurs paroles jusqu’aux extrémités du monde » (Psaume 19:2-5).

Ces versets donnent pleine autorité au message sur Jésus-Christ qui : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue. Il y eut un homme, appelé Jean, qui fut envoyé de Dieu. Il vint pour être témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui. Il [Jean le Baptiste] n’était pas la lumière, mais il était envoyé pour rendre témoignage à la lumière. La véritable lumière [Jésus] qui éclaire tout homme était venue dans le monde. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui [Jésus], le monde ne l’a pas connu. Il est venu chez les siens ; et les siens [Israël] ne l’ont point reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu, [devenus Israël de Dieu]. Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:1-14).

Paul nous déclare ceci, dans Colossiens 1:16-18 : « Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est Lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses ». Jésus est la fondation même de toute adoration. Dans une vision sur l’île de Patmos, Jean nous déclare ceci, dans Apocalypse 14:6-7 : « Et je vis un autre ange qui volait au milieu du ciel, portant l’Évangile éternel, pour l’annoncer à ceux qui habitent sur la terre, à toute nation, et tribu, et langue, et peuple, en disant d’une voix forte : Craignez Dieu, et lui donnez gloire, car l’heure de son jugement est venue ; et adorez Celui qui a fait le ciel, la terre, la mer, et les sources des eaux ».

Créer, c’est ce que Dieu fait dès les débuts et surtout avec les humains qui se convertissent dans un renouvellement de vie qui, d’un état physique, nous amènera par le persévérance au salut dans un corps glorieux et immortel. « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:8-10). Aucune suggestion d’une évolution ici. Alors, recherchons toujours : « Celui qui a fait les Pléiades et l’Orion, qui change en lumière du matin l’obscurité de la mort, et le jour en nuit ténébreuse ; celui qui appelle les eaux de la mer, et les répand sur la surface de la terre — l’Éternel est son nom » (Amos 5:8).

Cette exhortation du prophète Amos nous est donnée durant une époque où Israël sombrait très rapidement dans l’idolâtrie païenne et le prophète essayait de les ramener vers Dieu. Son exhortation d’il y a environ 3 800 années de cela est encore plus pertinente aujourd’hui que jamais auparavant. Car les hommes de science, athées, ont développé une théorie impossible selon laquelle l’origine de l’univers tirerait son existence à partir de rien, et que l’évolution des étoiles, des planètes et même des humains proviendrait d’hydrogène primordial.

Avec ses magistrales galaxies d’étoiles, et les constellations comme les Pléiades et l’Orion, le cosmos nous indique néanmoins qu’une telle création requiert un Créateur et que même notre système solaire fut créé par un Créateur Tout-Puissant ayant un but glorieux pour tout cela. La preuve même que l’eau a déjà couvert les montagnes de toute la terre par la découverte des fossiles marins dans les sommets ne peut pas être expliquée. Les géologues évolutionnaires tentent toujours de le faire par un processus s’échelonnant sur des milliards d’années. Pourtant, la Bible nous dit clairement que Dieu l’a accompli par un déluge mondial où les eaux ont recouvert la terre entière pour punir un monde rebelle. Et quand les eaux se sont retirées, les fossiles y sont demeurés.

Toutes ces choses témoignent qu’il y a eu une création et un jugement, et non une personnification des forces naturelles de « dieux » créés par ces athées. Avec tous les bouleversements qui se produisent un peu partout, les humains ont la nécessité de rechercher le véritable Créateur avec Sa promesse de salut avant qu’un autre jugement frappe les rebelles car : « C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hébreux 10:31). Mais d’où venait toute cette eau qui a recouvert la terre entière durant le déluge ? La Bible nous le dit bien dans Genèse 7:19-20 : « Et les eaux grossirent prodigieusement sur la terre ; et toutes les hautes montagnes qui sont sous tous les cieux, furent couvertes. Les eaux s’élevèrent de quinze coudées au-dessus ; et les montagnes furent couvertes ».

N’ayant aucune réponse à cette énigme, plusieurs théologiens, au début du 19e siècle, ont abandonné la doctrine biblique d’un déluge mondial pour accepter les conclusions des hommes de science du temps, qui prêchaient le concept que, puisque les montagnes existaient avant même Noé, elles ne pouvaient pas toutes être recouvertes par les eaux du Déluge. Il n’y avait tout simplement pas, selon eux, assez d’eau pour les recouvrir, car ces mêmes montagnes existent encore aujourd’hui. Alors, les théologiens ont opté pour un déluge local. Même de nos jours, la plupart des théologiens évangéliques dans les dénominations variées et les séminaires enseignent ce compromis.

La pure vérité est que le monde avant le déluge était bien différent de celui d’aujourd’hui. Dans Genèse 2:4-6, nous lisons : « Telles sont les origines des cieux et de la terre, quand ils furent créés, lorsque l’Éternel Dieu fit la terre et les cieux. Or aucun arbrisseau des champs n’était encore sur la terre, et aucune herbe des champs ne germait encore ; car l’Éternel Dieu n’avait point fait pleuvoir sur la terre, et il n’y avait point d’homme pour cultiver le sol ; mais une vapeur montait de la terre, et arrosait toute la surface du sol ». Même la topographie devait être moins prononcée puisque les montagnes actuelles sont composées de roches sédimentaires et de volcans suite au Déluge. Si la vapeur de la terre arrosait toute la surface du sol, les nappes d’eau souterraines devaient être immenses. Néanmoins, dans Genèse 1:6-8, nous lisons : « Puis Dieu dit : Qu’il y ait une étendue entre les eaux ; et qu’elle sépare les eaux d’avec les eaux. Et Dieu fit l’étendue, et sépara les eaux qui sont au-dessous de l’étendue, d’avec les eaux qui sont au-dessus de l’étendue ; et cela fut ainsi. Et Dieu nomma l’étendue, cieux. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le second jour ».

Au moment du Déluge : « En l’an six cent de la vie de Noé, au second mois, au dix-septième jour du mois, en ce jour-là, toutes les sources du grand abîme éclatèrent, et les bondes des cieux s’ouvrirent. Et la pluie tomba sur la terre quarante jours et quarante nuits » (Genèse 7:11-12). Tout le contenu de ces nappes souterraines est venu s’ajouter à l’eau de surface, provoquant des tsunamis énormes, élevant l’eau de surface à la hauteur indiquée dans la Bible. Et, malgré que seulement huit personnes ont été sauvées pour témoigner de ce grand miracle, les Saintes Écritures nous démontrent clairement que, tout au long des siècles, la rébellion des humains contre leur Créateur a repris de plus belle, car les humains, inspirés par Satan, ont refusé de mettre cette connaissance en pratique dans leur vie. « Et, comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à un esprit dépravé, en sorte qu’ils commettent des choses indignes » (Romains 1:28).

Ces gens auraient dû savoir mieux, mais, malgré cela : « Ils sont remplis de toute injustice, d’impureté, de méchanceté, d’avarice, de malice ; pleins d’envie, de meurtres, de querelles, de tromperies, et de malignité ; rapporteurs, médisants, ennemis de Dieu, outrageux, orgueilleux, vains, inventeurs de méchancetés, désobéissants à pères et à mères ; sans intelligence, sans loyauté, sans affection naturelle, implacables, sans compassion ; qui, connaissant le décret de Dieu, savoir : que ceux qui commettent de telles choses sont dignes de mort, non seulement les pratiquent, mais encore approuvent ceux qui les commettent » (Romains 1:29-32). Une rébellion mondiale contre le Créateur. Ce passage brûlant nous indique la colère de Dieu contre ceux qui, en toute connaissance de cause, retiennent ou suppriment la vérité.

Suite à la méchanceté de ces gens : « C’est pourquoi aussi, Dieu les a livrés, dans les convoitises de leurs cœurs, à une impureté telle qu’ils ont déshonoré eux-mêmes leurs propres corps » (Romains 1:24). Et dans Romains 1:26-27, nous lisons : « C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions honteuses ; car les femmes parmi eux ont changé l’usage naturel en un autre qui est contre nature [lesbianisme et pratiques sados-masochistes]. De même aussi, les hommes, laissant l’usage naturel de la femme, ont été embrasés dans leur convoitise les uns pour les autres [homosexualité], commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes [les MTS], la récompense qui était due à leur égarement ». Pour cacher leurs péchés, ils font croire aux gens naïfs qu’on naît homosexuel ou lesbienne.

Aussi terribles que ces jugements puissent paraître, ce sont les humains qui ont provoqué ce qui leur arrive. Car ces gens : « ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles [en se créant des idoles] » (Romains 1:23). Ce sont : « Eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! » (Romains 1:25). Ces gens se sont permis de mettre en doute tout ce que Dieu nous dit et ont plutôt opté pour la critique envers Dieu par leur philosophie : « Et, comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à un esprit dépravé, en sorte qu’ils commettent des choses indignes » (Romains 1:28). Alors, c’est à cause de leur comportement dissipé que le Dieu de grâce les a livrés à leurs mauvais penchants.

Mais la chose effroyable dans ce portrait obscur, c’est qu’elle décrit plus qu’un paganisme ancien. Chaque verset nous parle précisément de ce qui se passe présentement dans le monde contemporain. C’est comme si Paul nous décrivait un documentaire du siècle dans lequel nous vivons, dans lequel il nous expose un humanisme évolutionnaire en pleine pratique. Pourtant, Paul se préparait à aller à Rome afin d’évangéliser pour Christ, puisque, comme il le dit si bien dans Romains 1:16 : « Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite ». Le véritable évangile était, et demeure toujours, la puissance de Dieu pour amener au salut tous ceux qui croient.

Regardons ensemble une histoire biblique qui nous décrit l’amour de David et Jonathan. Le prophète Samuel a écrit ceci, dans 1 Samuel 18:3 : « Alors Jonathan fit alliance avec David, parce qu’il l’aimait comme son âme ». Ce qui existait entre ces deux hommes n’était pas un amour homosexuel, comme certains le prétendent dans notre culture moderne de plus en plus dégénérée, mais plutôt un sentiment fondé sur l’amitié et l’admiration. Ces deux amis possédaient un courage et une force de caractère exemplaires. Alors, nous lisons, aux versets 4-5 : « Et Jonathan se dépouilla du manteau qu’il portait, et le donna à David, avec ses habits, et jusqu’à son épée, son arc et sa ceinture. Et David allait en campagne ; il réussissait partout où Saül l’envoyait, et Saül l’établit sur les gens de guerre ; et il fut agréable à tout le peuple, et même aux serviteurs de Saül ».

Jonathan savait que Dieu avait choisi David comme roi et non lui, et il était soumis à ce choix. Jonathan avait sa propre famille et David a eu plusieurs femmes et enfants. Néanmoins, même si à notre époque le mouvement gai est devenu très populaire et politiquement correct, il ne le sera jamais bibliquement, car l’Ancien comme le Nouveau Testament sont explicites quant à la condamnation de l’homosexualité. Le fait que les appellations religieuses libérales aient approuvées les mariages entre homosexuels ou lesbiennes, ou aient ordonné des prêtres, des ministres et des pasteurs « gais » ne change absolument rien à la Parole de Dieu. Un péché demeure toujours un péché et requiert le repentir afin de recevoir le pardon de Dieu.

David, que la Bible décrit comme un homme selon le cœur de Dieu, avait un jour convoité et commis l’adultère avec Bath-Schéba l’épouse d’Urie, son fidèle serviteur, et il a même planifié l’assassinat de ce dernier pour cacher son péché. Toutefois, David a payé chèrement avant de se repentir et confesser ouvertement son péché dans le Psaume 51. Mais Dieu, dans Sa bonté et Sa miséricorde, lui a pardonné et l’a rétabli dans Sa faveur. David n’a jamais douté ou n’est jamais devenu incrédule face aux lois révélées par Dieu. Cela était sûrement vrai pour Jonathan aussi. C’est avec cette assurance que David a écrit : « La loi de l’Éternel est parfaite, elle restaure l’âme ; le témoignage de l’Éternel est sûr, il donne de la sagesse aux simples. Les ordonnances de l’Éternel sont droites, elles réjouissent le cœur ; le commandement de l’Éternel est pur, il éclaire les yeux. La crainte de l’Éternel est pure, elle subsiste à perpétuité ; les jugements de l’Éternel ne sont que vérité, ils sont tous également justes » (Psaume 19:8-10).

David n’aurait jamais questionné ou ignoré les lois mosaïques contre la sodomie ou les autres sur le comportement sexuel. Notons en particulier Lévitique 20:13-15 où il est écrit : « Si un homme couche avec un homme, comme on couche avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable ; ils seront punis de mort ; leur sang sera sur eux. Si un homme prend une femme et sa mère, c’est un crime ; on les brûlera au feu, lui et elles, afin que ce crime n’existe pas parmi vous. Si un homme a commerce avec une bête, il sera puni de mort ; et vous tuerez la bête ». Deutéronome 23:17 nous dit : « Qu’il n’y ait point de prostituée entre les filles d’Israël, et qu’aucun des fils d’Israël ne se prostitue à l’infamie ».

Les chrétiens de la Nouvelle Alliance ont des bases aussi fondamentales, sinon plus, dans Romans 1:26-29, où, en parlant de ces mêmes actions, Paul nous dit : « C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions honteuses ; car les femmes parmi eux ont changé l’usage naturel en un autre qui est contre nature. De même aussi, les hommes, laissant l’usage naturel de la femme, ont été embrasés dans leur convoitise les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes la récompense qui était due à leur égarement. Et, comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à un esprit dépravé, en sorte qu’ils commettent des choses indignes. Ils sont remplis de toute injustice, d’impureté, de méchanceté, d’avarice, de malice ; pleins d’envie, de meurtres, de querelles, de tromperies, et de malignité ».

Dans 1 Corinthiens 6:9-10, Paul déclare : « Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu ? Ne vous abusez point ; ni les impurs, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les larrons, ni les avares, ni les ivrognes, ni les médisants, ni les ravisseurs n’hériteront le royaume de Dieu ». Tout comme dans l’Ancienne Alliance où il est écrit : « Tu ne coucheras point avec un homme, comme on couche avec une femme, c’est une abomination » (Lévitique 18:22), les chrétiens de la Nouvelle Alliance ne peuvent pas approuver ces actes. Et, dans 1 Corinthiens 6:11, Paul déclare : « Or c’est là ce qu’étaient quelques-uns de vous ; mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus, et par l’Esprit de notre Dieu ». Donc, tous ces péchés sont effacés par Dieu lors de la conversion.

Toutefois, le converti ne doit plus jamais retourner dans ces pratiques suite à sa conversion, ni les approuver, ni les tolérer. À l’Église de Laodicée, Jésus a déclaré : « Car tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien ; et tu ne connais pas que tu es malheureux, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nu » (Apocalypse 3:17). C’était le reproche principal de Jésus à cette congrégation devenue tiède et qui représente l’Église des derniers jours. « Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche, » leur dit Jésus, au verset 16. Pourtant, cette congrégation appartenait à Christ, car son chandelier est toujours en place. Mais à l’époque où nous vivons, plusieurs chrétiens sont devenus tièdes, ni bouillants ni froids. Voilà ce qui arrive souvent chez ceux qui vivent dans le confort et l’opulence, car la richesse matérielle accompagnée de biens tend à rendre certains très confortables face à ce qui se mascarade dans leur entourage. Et dans notre culture contemporaine, cette prospérité amène ces individus à croire que : grande prospérité égale faveur de Dieu.

Ces groupes religieux possèdent peut-être de grands bâtiments de toute beauté, pourvus de grands musiciens et artistes dans leurs rencontres hebdomadaires, ayant même acquis une incontestable puissance politique. Or, Jésus les qualifie d’aveugles et nus. Heureusement que les grandes assemblées ne sont pas toutes devenues ainsi, mais le danger demeure toujours présent. Le prophète Amos nous dit ceci : « Malheur à ceux qui vivent tranquilles dans Sion, et à ceux qui sont en sécurité sur la montagne de Samarie ! Aux principaux de la première des nations, et vers lesquels va la maison d’Israël ! » (Amos 6:1). Revenons à la lettre que Jésus adresse aux Laodicéens et dans laquelle Christ S’identifie ainsi, dans Apocalypse 3:14 : « Écris aussi à l’ange de l’Église de LAODICÉE : Voici ce que dit l’Amen, le Témoin fidèle et véritable, le Principe de la création de Dieu ».

Ceci nous suggère fortement que la plus grande raison de la tiédeur d’une congrégation, qu’elle soit grande ou petite, est la négligence de ces trois doctrines : la soumission totale à Christ, à l’autorité absolue de la Parole de Dieu et la croyance inébranlable en la Création de toutes choses par Dieu. Pourtant, cette lettre se termine là où, au verset 20, Jésus déclare : « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe ; si quelqu’un entend ma voix et m’ouvre la porte, j’entrerai chez lui, et je souperai avec lui, et lui avec moi ». Donc, Jésus attend toujours que ces gens deviennent bouillants comme ceux de Philadelphie. Alors, aux versets 21 et 22, Jésus leur fait cette belle et merveilleuse promesse à chacun individuellement : « Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et suis assis avec mon Père sur son trône. Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Églises ».

La miséricorde de Dieu est sans limite pour ceux qui sont prêts à quitter leurs mauvais penchants pour retourner à Lui. Mais la patience de Dieu a cependant ses limites. En tant que chrétiens, notre travail est de dénoncer ceux qui prêchent le contraire de la Parole de Dieu. Ceci ne nous donne toutefois pas la permission de commencer à tuer les homosexuels, les lesbiennes, les prostituées, etc., mais nous avons entièrement le droit de leur annoncer que, dans cet état, il leur est impossible d’accéder au Royaume. C’est la même chose pour les athées, les évolutionnistes, les adeptes de la sorcellerie et toutes autres pratiques « spirituelles » qui ne correspondent pas à l’adoration du seul et unique Dieu Créateur à Qui tout l’honneur et toute la gloire sont dus. Souvenons-nous toutefois que le jugement final appartient à Dieu et non aux hommes.

Alors, tant et aussi longtemps que le Livre de Vie est ouvert, il y a de la place pour inscrire tous ceux qui décideront de venir à Dieu et d’accepter Son don gratuit de l’immortalité en faisant Sa volonté. Mais viendra un temps où la patience de Dieu prendra fin face aux rebelles : « Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:15). Pourtant, Dieu offre la récompense de devenir un héritier de l’univers à chaque enfant de Sa Famille Divine, car : « Celui qui vaincra, héritera toutes choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils » (Apocalypse 21:7). Par contre, au verset 8, Dieu confirme : « Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort », de laquelle il n’y a aucune possibilité de revenir à la vie.

Si certains individus veulent croire que la destruction éventuelle et finale de tous les rebelles depuis Adam et Ève n’est qu’un mythe, libre à eux, mais la Bible est très claire sur le sujet. Relisez encore ce verset 8 pour découvrir que Dieu est très sérieux en ce qui concerne les rebelles. Jésus a souvent mentionné ce feu destiné aux adversaires de Dieu persistant à demeurer récalcitrants jusqu’à la toute fin. Dans Matthieu 25:41, Jésus nous confirme qu’ : « Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits, et allez au feu éternel, préparé au diable et à ses anges ». Ce feu de la géhenne sera le même feu qui purifiera la terre et détruira toutes les mauvaises œuvres des hommes exécutées depuis des siècles. Paul nous parle également de la destruction des rebelles : « Dans un feu flamboyant, pour exercer la vengeance contre ceux qui ne connaissent point Dieu, et qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ. Ils subiront leur peine, une perdition éternelle, par la présence du Seigneur, et par sa puissance glorieuse, » nous dit Paul, dans 2 Thessaloniciens 1:8-9.

Plutôt que de passer un temps fou à questionner la réalité du feu de la géhenne, ne serait-il pas préférable d’étudier la possibilité du salut offert gratuitement par Dieu, lors de Sa présence sur terre dans un corps humain, dans la personne de Jésus, qui S’est donné en sacrifice en versant Son précieux sang pour tous les péchés du monde ? Afin que : « Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie » (Romains 5:9-10).

David a été inspiré d’écrire ceci, dans Psaume 30:5-6 : « Chantez à l’Éternel, vous, ses bien-aimés, et célébrez la mémoire de sa sainteté ! Car il n’y a qu’un moment dans sa colère, mais une vie dans sa faveur ; les pleurs logent le soir, et le chant de triomphe revient le matin ». La colère de Dieu devra se manifester un jour, car Dieu est Saint et ne peut pas ignorer le péché. Néanmoins, Il est davantage un Dieu d’amour, Son but principal concernant la création étant de manifester Son amour aux hommes et aux femmes créés à Son image. Cependant, à cause du péché, la souffrance et la mort sont aussi entrées dans le monde. Mais : « L’Éternel est compatissant et miséricordieux ; lent à la colère et abondant en grâce ». Il a mis en place un merveilleux moyen de pardon et de salut à tous ceux qui accepteraient ce salut, en y pourvoyant par la mort de Son Fils unique.

Jésus est passé par la plus cruelle des morts possible, mais les pleurs du soir sont devenus le chant de triomphe du matin : « Regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu » (Hébreux 12:2). Pareillement, dans la vie de chaque croyant, il existe des moments de douleur et des pleurs, mais en comparaison avec l’éternité, elles ne durent qu’une courte nuit, et un bon matin la nuit disparaîtra pour toujours. Car : « Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées » (Apocalypse 21:4). Dans la Jérusalem céleste qui descendra du ciel sur la terre : « Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit » (Apocalypse 21:25). Parce que, au verset 26 : « On y apportera la gloire et l’honneur des nations ». La Bible Martin dit : « Et on y apportera ce que les Gentils ont de plus magnifique et de plus précieux, » après leur conversion.

Paul nous rassure, dans 2 Corinthiens 4:17-18, en déclarant : « Car notre légère affliction du temps présent produit en nous le poids éternel d’une gloire souverainement excellente ; puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles ». Nous joignons notre accord à Paul quand, dans Romains 8:18-19, il déclare : « Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous. En effet, la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés ». Nous serons toujours avec Christ, à Son service, accomplissant Ses bonnes œuvres. Et tout comme David, nous Lui dirons : « Tu me feras connaître le chemin de la vie ; il y a un rassasiement de joie devant Ta face, et des délices à Ta droite pour jamais » (Psaume 16:11).

Voilà la merveilleuse promesse qui attend chaque rebelle qui se détournera de ses fausses croyances pour se tourner vers la bonté et la miséricorde de Dieu. C’est ce que je souhaite de tout cœur à chaque humain qui ait jamais vécu sur cette terre. Que chacun des Gentils après sa conversion y apporte ce qu’il aura de plus magnifique et de plus précieux.




D.247 – Dieu vient S’impliquer dans le Monde

 

Par Joseph Sakala

Peu importe le domaine de nos activités, il est tout à fait normal de recevoir un salaire ou au moins une appréciation pour le travail accompli. Il ne faut pas être surpris d’avoir cette attitude, car elle nous vient de Dieu qui nous a créés. Quand Jésus envoya Ses disciples pour prêcher la bonne nouvelle du Royaume, Il leur dit : « Et demeurez dans cette maison, mangeant et buvant de ce qu’on vous donnera ; car l’ouvrier est digne de son salaire. Ne passez point d’une maison à une autre maison » (Luc 10:7). Dieu Lui-même nous demande de manifester de la reconnaissance pour toutes les bénédictions qu’Il nous accorde. Comment alors ne pas être reconnaissant quand nous étudions Sa Parole pour découvrir toutes les merveilleuses promesses que notre grand Dieu d’amour a déjà préparées pour ceux qui veulent faire Sa volonté ! Parmi ces promesses, nous en voyons une spéciale qui nous est dévoilée par celui que Jésus avait nommé chef des apôtres.

Regardons ensemble cette belle salutation de Pierre dans sa deuxième épître aux convertis dans la dispersion. « Siméon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui ont eu en partage une foi du même prix que la nôtre, dans la justice de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ. La grâce et la paix vous soient multipliées, dans la connaissance de Dieu et de notre Seigneur Jésus. Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:1-4). Qui aurait pu nous faire une plus belle promesse sinon notre Créateur ?

Les Saintes Écritures sont pleines de promesses. Au-delà de 2 800 dans l’Ancien Testament et plus de 1 000 dans le Nouveau. La première de ces promesses précieuses nous est donnée immédiatement après la chute d’Adam et Ève, suite à leur séduction par Satan, le serpent ancien. Dieu nous a promis un descendant de la femme en tant que Sauveur. Dans Genèse 3:15, Dieu dit à Satan : « Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci [la postérité, non pas Ève] t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon ». Dans le Nouveau Testament, nous voyons l’accomplissement de cette prophétie lorsque l’archange Gabriel annonça ceci à Joseph au sujet de Marie : « Et elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de JÉSUS (Sauveur)  ; car c’est lui qui sauvera son peuple de leurs péchés » Matthieu 1:21).

La dernière promesse de l’Ancien Testament se trouve dans Malachie 4:5-6 où nous lisons : « Voici, je vais vous envoyer Élie, le prophète, avant que le jour grand et redoutable de l’Éternel vienne. Il ramènera le cœur des pères vers les enfants, et le cœur des enfants vers leurs pères, de peur que je ne vienne et que je ne frappe la terre d’interdit. » La dernière promesse du Nouveau Testament vient nous annoncer l’accomplissement de cette prophétie avec l’assurance de la seconde venue de Christ dans toute Sa gloire. Jésus Lui-même nous dit ceci, dans Apocalypse 22:20 : « Celui qui rend témoignage de ces choses, dit : Oui, je viens, bientôt. Amen ! » Entre ces précieuses et grandes promesses, Dieu nous en dévoile au-delà de 3 800 autres. Quelques-unes sont données en tant qu’avertissements aux pécheurs, mais ce sont des promesses quand même.

La plupart sont néanmoins dirigées vers ceux qui veulent faire la volonté de Dieu et nous : « Retenons sans fléchir la profession de notre espérance ; car celui qui a fait la promesse est fidèle » (Hébreux 10:23). « Car autant il y a de promesses en Dieu, toutes sont oui en lui, et Amen en lui, à la gloire de Dieu par nous » (2 Corinthiens 1:20). Le roi David invoque Dieu de lui venir en aide, dans Psaume 119:153-154, quand il Lui dit : « Regarde mon affliction, et me délivre, car je n’ai pas oublié ta loi. Défends ma cause et me rachète ; fais-moi revivre selon ta parole ! » Une grande partie de l’Ancien Testament nous dévoile l’intervention de Dieu dans les affaires des hommes, souvent par des victoires sur un champ de bataille. Le roi David a fréquemment décrit sa délivrance dans des situations qui auraient pu être catastrophiques pour lui.

Cependant, la clé de la raison de sa prière se trouve dans Psaume 119:158 quand il dit : « J’ai vu les infidèles et j’en ai horreur ; ils n’observent pas ta parole ». Malgré toutes les persécutions contre sa personne, le roi David fixait toujours les yeux sur la fidélité de Dieu dans la délivrance. Dieu Lui-même reproche à Son peuple la véritable raison de leurs problèmes. Dans Osée 4:6, Dieu leur dit : « Mon peuple est détruit, faute de connaissance. Puisque toi tu as rejeté la connaissance, je te rejetterai, afin que tu n’exerces plus devant moi le sacerdoce ; puisque tu as oublié la loi de ton Dieu, moi aussi j’oublierai tes enfants ». Jésus avait ressenti cette même émotion lorsqu’Il était parmi les Juifs de Son temps, mais ça ne L’a pas empêché de faire du bien. Dans Marc 3:5, nous lisons : « Alors, les regardant avec indignation, et étant affligé de l’endurcissement de leur cœur, il dit à cet homme : Étends ta main. Et il l’étendit, et sa main devint saine comme l’autre ».

Le fait que nos bonnes œuvres se semblent pas toucher le cœur de ceux qui nous entourent ne devrait jamais nous faire dévier de notre but premier en tant que disciples de Christ. Alors, dans 2 Pierre 1:10-11, l’apôtre de Christ nous dit : « C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée ». Ceux qui aiment Dieu se font un devoir de garder perpétuellement Sa Parole. Dans l’Ancien Testament, les dispositions saintes étaient représentées par des objets physiques, comme le lieu très-saint, l’autel, les sacrifices, les vêtements du sacrificateur, l’huile d’onction sacrée et les ustensiles consacrés à Dieu. Mais : « C’était l’ombre des choses qui devaient venir, mais le corps [la réalité de tout cela] en est en Christ » (Colossiens 2:17).

Dans le Nouveau Testament par contre, toute la réalité est orientée sur la sainteté spirituelle et éternelle de Jésus, C’est Lui qui est devenu la réalité et dont l’Ancien n’était que l’ombre des choses à venir. Car c’est Dieu : « Qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles » (2 Timothée 1:9). Le monde non converti marche selon l’inspiration du « dieu de ce siècle ». « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière » (1 Pierre 2:9). Pendant que nous servons notre Seigneur sur cette terre, nous avons un statut spécial à Ses yeux. Car : « En lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’il s’est acquis, à la louange de sa gloire » (Éphésiens 1:13-14).

Nous devenons de ce fait des ambassadeurs ou porte-parole de l’Évangile du salut pour d’autres si nous faisons fidèlement les œuvres que Dieu a préparées pour nous. Si vous lisez bien et comparez avec d’autres versions (Martin et King James) vous verrez que ce n’est pas nous qui devenons Évangile, mais que c’est la parole de la vérité qui est l’Évangile. En français moderne, nous aurions commencé le verset en disant : « Vous êtes aussi en Lui… » Si Paul avait voulu dire que nous devenons évangile, il n’aurait pas écrit, par après, « et avoir cru en lui » qui est évidemment la suite de « après avoir entendu la parole de la vérité ». Il devient donc clair que « l’Évangile de votre salut » se rapporte à la parole de la vérité et non pas à nous. La Bible Martin dit : « En qui vous êtes aussi, ayant ouï la parole de la vérité, qui est l’Évangile de votre salut, et auquel ayant cru vous avez été scellés du Saint-Esprit de la promesse… »

Voilà pourquoi Paul nous exhorte à toujours continuer en ce sens : « Et que le Seigneur vous fasse croître et abonder en charité les uns envers les autres, et envers tous, comme il en est de nous envers vous ; et qu’il affermisse vos cœurs pour qu’ils soient irrépréhensibles dans la sainteté devant Dieu notre Père, à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ avec tous ses saints » (1 Thessaloniciens 3:12-13). La ville de Jérusalem, qui fut détruite et rebâtie tout au long de l’histoire, est un prototype de : « …la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendra du ciel [un jour] d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux ». Jean ajoute : « Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu » (Apocalypse 21:2-3).

En attendant ce merveilleux moment, continuons à méditer sur cette belle prière de Moïse. « Et Moïse dit au peuple : Ne craignez point ; tenez-vous là, et voyez la délivrance de l’Éternel, qu’il vous accordera aujourd’hui ; car les Égyptiens que vous avez vus aujourd’hui, vous ne les reverrez jamais plus. L’Éternel combattra pour vous, et vous, vous resterez tranquilles » (Exode 14:13-14). Cette prière devrait nous aider à garder et à maintenir nos pensées sur Jésus et Sa protection. Quand Dieu veut S’impliquer dans les affaires de Son peuple, Sa toute puissance est telle que personne ne peut L’empêcher de terminer ce qu’Il a résolu d’accomplir. La sortie de l’Égypte fut un exemple parfait parmi tant d’autres pour nous le prouver.

Quand un converti décide de s’engager à évangéliser pour Christ, les obstacles qui se présentent sur son chemin sont sans importance, car nous avons déjà le privilège de savoir que la victoire ultime appartient à Jésus. Notre travail consiste à faire notre part et ensuite à contempler Sa grande puissance dans l’exécution de Son œuvre de salut. Nous savons que nous sommes seulement de passage sur cette terre, pendant une période infime si nous la comparons à l’éternité de la récompense finale. Car : « Sachant que celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus, nous ressuscitera aussi par Jésus, et nous fera comparaître avec vous. Car toutes ces choses sont pour vous, afin que cette grâce se multipliant, abonde en actions de grâces d’un grand nombre pour la gloire de Dieu. C’est pourquoi nous ne perdons point courage, et si notre homme extérieur se détruit, l’intérieur se renouvelle de jour en jour ; car notre légère affliction du temps présent produit en nous le poids éternel d’une gloire souverainement excellente ; puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens 4:14-18).

Mais quelles sont ces récompenses éternelles ? En voici une, dans Apocalypse 2:11 : « Celui qui vaincra, ne recevra aucun dommage de la seconde mort ». L’immortalité fera en sorte que la seconde mort n’aura aucun pouvoir sur nous. Et lors de l’établissement de la Jérusalem céleste sur cette terre : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles » (Apocalypse 22:3-5). Quelles adorables bénédictions attendent ceux qui cèdent leur vie à Christ !

Au sujet d’un autre événement — le déluge — le roi David a écrit ceci, dans Psaume 29:10-11 : « L’Éternel régnait au déluge ; l’Éternel siégera en roi éternellement. L’Éternel donnera force à son peuple ; l’Éternel bénira son peuple par la paix. » Le mot hébreu pour « déluge », dans ce passage, est mabbul et se réfère exclusivement au déluge du temps de Noé. Il n’y a pas eu un autre temps identique dans toute l’histoire de l’humanité où : « …la malice de l’homme était grande sur la terre, et que toute l’imagination des pensées de son cœur n’était que mauvaise en tout temps » (Genèse 6:5). C’est alors que : « Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est venue devant moi ; car la terre a été remplie de violence par eux ; et voici, je vais les détruire avec la terre » (verset 13). La Bible ne le dit pas, mais il est fort possible que plusieurs millions de personnes antipathiques ont perdu la vie dans cet énorme et catastrophique mabbul.

En dépit de cela, toutes les différentes cultures du monde sont néanmoins les descendantes directes des huit survivants du déluge. Pourtant, la simple mention du mot péché est devenue tellement offensante à l’esprit humain, que les intellectuels du monde renient le fait que le déluge ait eu lieu. Mais le compte-rendu de cet événement tragique est écrit dans la pierre, dans les roches sédimentaires et les fossiles trouvés dans le monde entier. La plus grande rébellion des créatures contre leur Créateur, tant du côté des humains que des anges déchus, fut écrasée par une simple parole de Sa voix. « La voix de l’Éternel retentit sur les eaux ; le Dieu de gloire, l’Éternel, fait tonner sur les grandes eaux » (Psaume 29:3). Au sein de toute cette destruction mondiale, un reste de l’humanité fut cependant gardé en sécurité. Parce que : « L’Éternel régnait au déluge ; l’Éternel siégera en roi éternellement. L’Éternel donnera force à son peuple ; l’Éternel bénira son peuple par la paix » (vs 10-11). Une preuve incontestable de la Toute-Puissance de Dieu.

Regardons un autre événement majeur de l’histoire démontrant une implication directe de l’Éternel dans le monde. Dieu : « Qui dis de Cyrus : Il est mon pasteur, il accomplira toute ma volonté, en disant à Jérusalem : Sois rebâtie, et au temple : Tu seras fondé ! » (Ésaïe 44:28). C’est une prophétie remarquable, car bien avant que Jérusalem soit envahie par les armées de Babylone et son temple détruit, Ésaïe prophétisait déjà sa reconstruction. En plus de cela, Cyrus, le grand empereur de Perse qui devait éventuellement conquérir Babylone, fut nommé par Dieu environ 150 ans avant sa naissance et environ 175 ans avant qu’il accomplisse cette prophétie. Dans Esdras 1:1-2, nous lisons : « La première année du règne de Cyrus, roi de Perse, afin que la parole de l’Éternel, prononcée par Jérémie, fût accomplie, l’Éternel réveilla l’esprit de Cyrus, roi de Perse, qui fit publier par tout son royaume, et même par écrit, un édit portant : Ainsi a dit Cyrus, roi de Perse : L’Éternel, le Dieu des cieux, m’a donné tous les royaumes de la terre, et lui-même m’a ordonné de Lui bâtir une maison à Jérusalem, qui est en Juda ».

Certains érudits bibliques libéraux refusent de croire aux miracles et aux prophéties accomplies. Alors, ils ont simplement décidé que cette prophétie ne pouvait pas avoir été prononcée par l’Ésaïe original, mais fut ajoutée plutôt par un autre scribe ayant vécu après Cyrus. Cette façon de réfléchir est un affront direct envers Dieu et Son pouvoir de prophétiser. Ces gens devront apprendre un jour que Dieu contrôle l’avenir et peut révéler n’importe quel événement futur en utilisant son accomplissement comme une preuve irréfutable qu’Il gardera également Ses autres promesses.

Dieu nous a même prédit la façon dont Cyrus devait pénétrer dans la ville de Babylone pour s’emparer des lieux : « Ainsi a dit l’Éternel à son oint, à Cyrus, que j’ai pris par la main droite, pour terrasser devant lui les nations et délier les ceintures des rois, pour ouvrir les portes devant lui, tellement qu’elles ne soient plus fermées. J’irai devant toi, et j’aplanirai les chemins raboteux ; je romprai les portes d’airain, et je briserai les barres de fer ; Je te donnerai les trésors cachés et les richesses les plus secrètes ; afin que tu saches que je suis l’Éternel, qui t’appelle par ton nom, le Dieu d’Israël » (Ésaïe 45:1-3). Parfois, la prophétie peut prendre plusieurs années et même des siècles avant son accomplissement, mais celui-ci se produira sûrement comme Dieu l’avait prédit. Voilà pourquoi Dieu nous déclare : « Rappelez-vous les premières choses, celles des temps anciens ; car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre ; je suis Dieu, et il n’y en a point comme moi ; J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas fait encore ; je dis : Mon dessein tiendra, et j’exécuterai toute ma volonté » (Ésaïe 46:9-10).

Regardons maintenant l’histoire de Gédéon. « Et l’ange de l’Éternel lui apparut, et lui dit : Vaillant guerrier, l’Éternel est avec toi ! » (Juges 6:12). Selon les apparences, Gédéon ne donnait pas l’impression d’être un grand leader. Néanmoins, l’Éternel l’appela : « Et il lui répondit : Hélas ! Mon Seigneur, avec quoi délivrerai-je Israël ? Voici, mon millier est le plus pauvre en Manassé ; et je suis le plus petit dans la maison de mon père » (Juges 6:15). Mais c’est exactement le genre d’homme que Dieu voulait utiliser. « Et l’Éternel lui dit : Parce que Je serai avec toi, tu battras les Madianites comme un seul homme » (Juges 6:16). Paul a sûrement dû avoir ce passage en tête quand il a déclaré ceci, dans 1 Corinthiens 1:27 : « Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes. »

Toutefois, Gédéon avait de belles qualités. Alors que Gédéon et son fils battaient du froment dans le pressoir, pour le soustraire aux Madianites, Gédéon avait son peuple à cœur et voulait cacher autant de nourriture que possible. « Et l’ange de l’Éternel lui apparut, et lui dit : Vaillant guerrier, l’Éternel est avec toi ! Et Gédéon lui répondit : Hélas ! Mon Seigneur, si l’Éternel est avec nous, pourquoi donc toutes ces choses nous sont-elles arrivées ? Et où sont toutes ces merveilles que nos pères nous ont racontées, en disant : L’Éternel ne nous a-t-il pas fait monter hors d’Égypte ? Car maintenant l’Éternel nous a abandonnés et nous a livrés entre les mains des Madianites » (Juges 6:12-13). Alors : « l’Éternel tourna sa face vers lui et lui dit : Va avec cette force que tu as, et délivre Israël de la main des Madianites. N’est-ce pas moi qui t’envoie ? » (verset 14).

Gédéon avait quelque chose à faire avant que Dieu l’utilise, car son père avait bâti un autel pour Baal. « Or, dans cette même nuit, l’Éternel lui dit : Prends le jeune taureau de ton père, et un second taureau de sept ans, et démolis l’autel de Baal qui est à ton père, et coupe l’emblème d’Ashéra qui est au-dessus. Et bâtis un autel à l’Éternel ton Dieu, sur le haut de ce lieu fort, dans l’enceinte ; tu prendras le second taureau, et tu l’offriras en holocauste, avec le bois de l’emblème d’Ashéra que tu auras coupé. Et Gédéon prit dix hommes parmi ses serviteurs et fit comme l’Éternel lui avait dit ; et comme il craignait la maison de son père et les gens de la ville, il le fit de nuit et non de jour » (Juges 6:25-27). Ensuite, Dieu a utilisé Gédéon pour sauver Son peuple. Il y a une grande leçon ici pour les convertis à Christ.

Dieu veut nous percevoir humble comme Gédéon, et entièrement fidèle et soumis à Sa vérité, faisant continuellement notre possible pour nous éloigner de toute influence satanique, en reconnaissant constamment le sacrifice de Christ pour nous en tant que Sauveur. « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui » (Colossiens 1:16). Avant de vraiment reconnaître Jésus comme Sauveur, il faut absolument admettre le fait que le Christ a d’abord été rejeté par nous en tant que Créateur avant notre conversion. Cette doctrine du Nouveau Testament est si importante qu’il est remarquable que l’on en parle rarement dans l’évangélisation moderne.

La Création par Jésus-Christ est la doctrine fondamentale par laquelle l’apôtre Jean débute son évangile du salut. Jean 1:1 : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu ». Verset 3 : « Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle ». Verset 10 : « Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui le monde ne l’a pas connu ». C’est également le message d’ouverture du livre aux Hébreux. « Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ». L’apôtre Paul nous dit : « C’est à moi, le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer, parmi les Gentils, les richesses incompréhensibles de Christ, et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ » (Éphésiens 3:8-9).

Lorsqu’un individu devient croyant en Jésus, il reçoit la vie de Christ en lui dans une nouvelle naissance. Pas dans le sens de « naître de nouveau », mais plutôt que le dépôt de l’Esprit de Dieu s’unit à son esprit, créant en lui une nouveauté de vie. Il reçoit pareillement la connaissance qui le renouvelle : « Et ayant revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de celui qui l’a créé » (Colossiens 3:10). Dans le dernier livre de la Bible, Jésus S’identifie ainsi : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin, dit le Seigneur, Celui QUI EST, et QUI ÉTAIT, et QUI SERA, le Tout-Puissant ». Jésus est aussi : « l’Amen, le Témoin fidèle et véritable, le Principe de la création de Dieu » (Apocalypse 3:14). Par contre, le plus beau témoignage sur Jésus nous provient de Paul qui déclare, dans Romains 11:36 : « Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui : A lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen ! »

Néanmoins, gardons toujours à l’esprit que : « La Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14). C’est le majestueux verset de l’incarnation, nous déclarant que le Créateur de toutes choses, l’éternelle Parole de Dieu, est réellement devenu un homme, vivant dans une chair humaine. Ce témoignage de Jean nous réfère directement à Jésus. « Car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ. Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître » (Jean 1:17-18). Même si plusieurs tentent de nier ce fait, il est évident, sans l’ombre d’un doute, que l’homme appelé Jésus de Nazareth était le Grand Dieu et Créateur, l’homme parfait et le Sauveur Rédempteur de l’humanité. Il a gardé cette manifestation humaine pour l’éternité dans un corps glorifié et immortel tout en demeurant pleinement Dieu. Jésus est : « EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS » (Matthieu 1:23).

Il n’est pas en partie Dieu et en partie homme ou occasionnellement Dieu et parfois homme. Il est simultanément le Dieu-Homme, précisément et éternellement, le Véritable Dieu et l’Homme parfait. C’était Son intention première en créant l’homme à Son image et à Sa ressemblance. Avec ceci en tête, la déclaration de Paul, dans Philippiens 2:5-8, devient énormément profonde quand il nous dit : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix ». À cela, Jean ajoute : « Reconnaissez l’Esprit de Dieu à ceci : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair, est de Dieu ; et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu » (1 Jean 4:2-3).

Christ a vécu parmi nous en tant qu’homme pendant un temps. Dans Jean 1:14, nous lisons : « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père ». Le mot « habité », dans le grec, vient « d’habitation » qui veut dire « tabernacle ». Un peu comme la demeure que Moïse a dressée dans Exode 40:33-34 où nous lisons : « Il dressa aussi le parvis tout autour de la Demeure et de l’autel, et il mit la tapisserie à la porte du parvis. Ainsi Moïse acheva l’ouvrage. Et la nuée couvrit le tabernacle d’assignation, et la gloire de l’Éternel remplit la Demeure ». La gloire de Dieu habita pareillement en Jésus pendant Son séjour de 33 ans et demi parmi nous. Dans Hébreux 10:5, il est écrit : « C’est pourquoi, Christ entrant dans le monde, dit : Tu n’as point voulu de sacrifice ni d’offrande, mais tu m’as formé un corps ».

Dieu S’était formé un tabernacle dans lequel Il a consenti à vivre afin d’être vu et entendu par ceux qu’Il voulait instruire. Un jour, quand la Cité Sainte descendra du ciel sur une nouvelle terre purifiée par le feu, le tabernacle de Dieu sera établi éternellement parmi les humains. Jean nous l’explique si bien dans Apocalypse 21:3 « Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu ». Toutefois, notre Créateur S’est engagé dans Ses rapports avec les humains dès la création de nos premiers parents. Et cela même après leur péché de désobéissance. Néanmoins, le Plan de Se former une famille divine était déjà entamé et Dieu n’a pas dérogé de ce Plan.

Alors, dans Genèse 4:1, nous lisons : « Or, Adam connut Ève sa femme, et elle conçut, et enfanta Caïn (acquisition), et elle dit : J’ai acquis un homme avec l’aide de l’Éternel ». Malgré son péché, notre Dieu d’amour l’a aidée à concevoir un enfant, car Il aurait pu facilement la rendre stérile et tout recommencer à neuf. Mais Ève rend témoignage à Son Créateur que son acquisition fut le résultat direct de « l’aide de l’Éternel ». Pour mieux comprendre cela, il faut se reporter à la promesse de Dieu faite à Satan lorsque Dieu lui déclara : « Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon » (Genèse 3:15).

Ces paroles adressées au Serpent promettaient que la postérité de la femme détruirait Satan. Donc, cette postérité devait prendre la forme d’un homme puisque le seul qui puisse détruire Satan est Dieu Lui-même. Si  Dieu seul peut vaincre Satan et que la postérité d’Ève doit vaincre Satan, la postérité ne peut être qu’un homme avec la puissance de Dieu. Donc, Dieu fait homme. Jean le dit si bien : « Et la Parole [de Dieu] a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle [sous forme) du Fils unique venu du Père ». D’autre part, il est à remarquer que la « postérité » ne peut être la femme (Ève), ni Marie, une vierge choisie par Dieu pour devenir « la servante du Seigneur », et non la mère de Dieu, comme le voudrait le dogme catholique. Le « celle-ci » se réfère à la postérité (Jésus-Christ), et non à la femme.

Ève a indûment cru que Caïn serait celui qui accomplirait cette promesse lors de sa naissance. Voilà pourquoi elle a dit : « J’ai acquis un homme avec l’aide de l’Éternel ». Au-delà de trois mille années plus tard, cette même promesse fut renouvelée par le prophète Ésaïe. « Alors Ésaïe dit : Écoutez, ô maison de David ! Est-ce trop peu pour vous de lasser les hommes, que vous lassiez aussi mon Dieu ? C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici, la vierge sera enceinte ; elle enfantera un fils, et lui donnera le nom d’Emmanuel (Dieu avec nous) » (Ésaïe. 7:13). Vous noterez dans cette prophétie que ce FILS devait naître d’une vierge, donc le Sauveur en chair humaine serait uniquement de la postérité de la femme et non le résultat d’une relation sexuelle entre un homme et une femme comme toutes les autres postérités.

Son nom, Emmanuel, nous indique clairement qu’Il allait être « Dieu avec nous ». Jean nous confirme cette prophétie dans Jean 1:14 « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père ». Alors que plusieurs « érudits » ont semé le doute sur la définition exacte du mot hébreu almah traduit par « vierge », il n’y a aucun doute dans le Nouveau Testament. « Voici, la vierge [parthenos] sera enceinte, et elle enfantera un fils » (Matthieu 1:23). Dans le grec, parthenos veut dire « vierge » et rien d’autre. Paul rend ce témoignage dans Galates 4:4-5 : « Mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé Son Fils, né d’une femme, né sous la loi, afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l’adoption ». Cette adoption se fera selon l’Esprit, dans la Famille Divine par l’immortalité.

Regardons ce beau témoignage au sujet de Christ, dans Hébreux 2:14-15 : « Puis donc que les enfants participent de la chair et du sang, il en a aussi de même participé, afin que par la mort il [Jésus] détruisît celui qui avait l’empire de la mort, c’est-à-dire, le diable ; et qu’il délivrât tous ceux qui, par la crainte de la mort, étaient toute leur vie assujettis à la servitude ». Jésus devait donc vivre dans la chair pour détruire la mort, cette servitude à laquelle tout humain est assujetti. Plusieurs théologiens libéraux spéculent sur la véracité de la résurrection de Jésus, affirmant que les disciples ont vu une sorte d’apparition ou même ont eu une hallucination dans laquelle ils croyaient avoir vu Jésus vivant après Sa mort.

Jésus avait cependant décidé de couper court à ce comportement. « Et il leur dit : Pourquoi êtes-vous troublés, et pourquoi s’élève-t-il des pensées contraires dans vos cœurs ? Voyez mes mains et mes pieds, car c’est moi-même. Touchez-moi et regardez-moi ; car un esprit n’a ni chair ni os, comme vous voyez que j’ai. En disant cela, il leur montra ses mains et ses pieds » (Luc 24:38-40). Jésus leur demanda : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? » Dans les versets 42 à 43, nous lisons : « Et ils lui présentèrent un morceau de poisson rôti et du miel en rayon. Et l’ayant pris il en mangea en leur présence ». Enfin, pour ce qui touche aux hallucinations, elles ne se manifestent jamais à un groupe entier de personnes et en même temps. Pourtant, Jésus S’est montré devant plusieurs groupes pendant les 40 jours qui ont suivi Sa résurrection.

Il est intéressant de noter que, pour convaincre Ses disciples, Jésus leur a demandé de regarder les trous dans Ses mains et Ses pieds, ainsi que de Le toucher. Cela nous indique que les cicatrices infligées par les humains seront toujours visibles, même sur Son corps glorifié. Dieu nous dit, dans Zacharie 12:10 : « Et je répandrai sur la maison de David, et sur les habitants de Jérusalem, l’Esprit de grâce et de supplications : ils regarderont vers moi, celui qu’ils ont percé ; ils en feront le deuil comme on fait le deuil d’un fils unique, et ils pleureront amèrement sur lui, comme on pleure sur un premier-né. » Ceux qui Lui ont percé les mains et les pieds, ainsi que son côté, sur la croix, se souviendront également de Lui. « Voici, il vient sur les nuées, et tout œil le verra, ceux même qui l’ont percé ; et toutes les tribus de la terre se frapperont la poitrine devant lui. Oui, Amen ! » (Apocalypse 1:7).

Quand Jésus S’est adressé à Ses disciples après Sa résurrection, Il a dit : « Touchez-moi et regardez-moi ; car un esprit n’a ni chair ni os ». Notez que Christ n’a pas utilisé l’expression commune « chair et sang ». Dans 1 Corinthiens 15:50, Paul a écrit : « Or, je dis ceci, frères ; c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite point l’incorruptibilité ». Tandis que Pierre nous déclare : « Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache » (1 Pierre 1:18-19). Lorsqu’on crucifiait les brigands, les soldats avaient l’habitude de leur briser les jambes pour s’assurer qu’ils étaient morts.

Les soldats vinrent donc et rompirent les jambes au premier, puis à l’autre qui était crucifié avec lui. « Mais lorsqu’ils vinrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui rompirent point les jambes. Toutefois un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il en sortit du sang et de l’eau » (Jean 19:33-34). Le sang de Jésus fut alors versé jusqu’à la dernière goutte sur la croix en tant que rançon de notre rédemption. Donc, le corps glorifié de Jésus ne contenait plus de sang. Puisque la chair et le sang ne peuvent pas hériter le Royaume, nous dit Paul, un jour nos corps seront également ressuscités comme celui de Jésus.

L’apôtre Jean nous dit ceci : « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2). Nous avons besoin de sang présentement. « Car l’âme [la vie] de la chair est dans le sang ; je vous l’ai donné sur l’autel, pour faire l’expiation pour vos âmes ; car c’est pour l’âme que le sang fait l’expiation » (Lévitique 17:11). À l’état immortel, le sang coulant dans nos corps ne sera plus nécessaire. Tout comme celui de Jésus, notre corps aura des os, mais notre chair sera glorifiée, rendue incorruptible et immortelle. Car : « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses ».

Dieu nous rappelle qu’il Lui reste une autre nouvelle chose à créer. Puisque Dieu seul peut créer, une nouvelle création doit venir directement de Lui. Bien sûr, nous voyons comment Dieu a créé la vie physique et le merveilleux système de reproduction chez toutes les espèces. Dieu S’est néanmoins réservé une nouvelle création chez les êtres humains crées exclusivement à Son Image et à Sa Ressemblance. Après et à cause du péché de nos premiers parents, Dieu déclencha un plan qu’Il avait déjà préparé pour Se réconcilier l’humanité. Puisque, dans une reproduction normale, il faut un homme et une femme, Dieu a dû former un homme parfait sans l’aide d’une femme. Alors, l’Éternel S’est formé un corps afin de le placer dans le sein d’une vierge qui enfanterait un Fils et lui donnerait le nom d’Emmanuel (Dieu avec nous). (Voir Ésaïe 7:14).

Cette vierge s’appelait Marie, à qui l’ange dit : « Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre ; c’est pourquoi aussi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé le Fils de Dieu » (Luc 1:35). « Et tu lui donneras le nom de JÉSUS (Sauveur) ; car c’est lui qui sauvera son peuple de leurs péchés » (Matthieu 1:21). Toute cette instruction fut transmise à la nation d’Israël. Mais ont-ils saisi la profondeur de cet enseignement ? Pas du tout, puisque Dieu leur dit : « Aussi la parole de l’Éternel sera pour eux loi sur loi, loi sur loi, règle sur règle, règle sur règle, un peu ici, un peu là ; afin qu’en marchant ils tombent à la renverse, qu’ils soient brisés, qu’ils tombent dans le piège, et qu’ils soient pris » (Ésaïe 28:13).

Cette correction fut adressée aux prêtres et aux prophètes qui devaient enseigner la connaissance de Dieu au peuple, mais qui plutôt s’enivraient et s’enflaient d’orgueil laissant le peuple dans l’ignorance et la confusion spirituelle. Ésaïe les corrige sévèrement quand il leur déclare : « A qui veut-il enseigner la sagesse, et à qui faire entendre l’instruction ? Est-ce à des enfants sevrés, arrachés à la mamelle ? Car il donne loi sur loi, loi sur loi, règle sur règle, règle sur règle, un peu ici, un peu là » (Ésaïe 28:9-10). Avant d’instruire le peuple, ils devaient eux-mêmes apprendre comme des enfants à la mamelle comment s’instruire dans les choses spirituelles. Au lieu de cela, ils se sont construit tout un système complexe de règlements destinés à éviter les règles de Dieu. C’est ce que Jésus a appelé « leurs Traditions » et qu’ils appellent, eux aujourd’hui, le Talmud et la Kabbale.

Nous voyons une correction semblable adressée par Paul à des convertis qui paraissaient faire du surplace dans leur cheminement spirituel. « En effet, tandis que vous devriez être maîtres depuis longtemps, vous avez encore besoin d’apprendre les premiers éléments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal » (Hébreux 5:12-14). Une telle correction est encore plus nécessaire, de nos jours, quand nous voyons la sorte de nourriture spirituelle offerte dans bon nombre de congrégations. Il est grand temps que la Parole de Dieu revienne en puissance dans la prédication chrétienne. Sinon, plusieurs « docteurs » risqueront de tomber à la renverse, étant piégés par des doctrines remplies de fables.

Dans Ésaïe 50:4, nous lisons : « Le Seigneur, l’Éternel m’a donné une langue exercée, pour soutenir par la parole celui qui est abattu ; il éveille, chaque matin, il éveille mon oreille pour écouter, comme écoutent les disciples ». Ces paroles prophétiques furent prononcées pareillement par Jésus dans le contexte de Son enseignement et Ses souffrances. « Le Seigneur, l’Éternel m’a ouvert l’oreille, et je n’ai point résisté, je ne me suis point retiré en arrière. J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe ; je n’ai pas dérobé mon visage aux outrages ni aux crachats » (Ésaïe 50:5-6). L’amour extraordinaire de Jésus était toujours visible, même dans Ses propres souffrances. Pendu à la croix, Jésus pouvait réconforter les autres, tel que Marie Sa mère, le larron à qui Il a parlé de salut, et en pardonnant à ceux qui L’avaient cloué sur cette croix. L’apôtre Pierre nous exhorte à en faire autant : « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces » (1 Pierre 2:21.

Comme il est facile et naturel de nous plaindre quand nous souffrons ! Nous recherchons pourtant la consolation et les conseils des autres, alors que c’est Dieu : « qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés de Dieu, nous puissions [nous aussi] consoler tous ceux qui sont dans quelque affliction » (2 Corinthiens 1:4). Même si nous ne saisissons pas totalement le grand mystère divin de l’Incarnation, nous devons incontestablement croire que Dieu S’est fait homme en la personne de Christ et : « Bien qu’étant Fils, [Jésus] a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes » (Hébreux 5:8).

Notre Sauveur était omniscient ; pourtant : « Jésus croissait en sagesse, en stature et en grâce, devant Dieu et devant les hommes » (Luc 2:52). Lorsque Jésus ouvrait la bouche, c’est la Parole de Dieu qui sortait et : « Tous lui rendaient témoignage, et admiraient les paroles de grâce qui sortaient de sa bouche » (Luc 4:22). Demandons au Seigneur d’accorder à tous Ses frères et sœurs ce merveilleux don gracieux d’utiliser Sa parole d’instruction à chaque occasion où elle peut glorifier Dieu. « Ayant une conduite honnête parmi les Gentils, afin qu’au lieu qu’ils médisent de vous, comme si vous étiez des malfaiteurs, ils glorifient Dieu au jour de la visitation, en voyant vos bonnes œuvres » (1 Pierre 2:12).

Cette expression « jour de la visitation » paraît une autre fois dans le Nouveau Testament quand Jésus entra dans la ville de Jérusalem et déclara : « Oh ! si tu avais connu toi aussi, du moins en ce jour qui t’est donné, les choses qui regardent ta paix ! Mais maintenant elles sont cachées à tes yeux. Car des jours viendront sur toi, où tes ennemis t’environneront de tranchées, et t’entoureront et te serreront de toutes parts ; et ils te détruiront toi et tes enfants au milieu de toi, et ils ne laisseront chez toi pierre sur pierre, parce que tu n’as point connu le temps où tu as été visitée » (Luc 19:42-44). Cette prophétie de Jésus fut accomplie lorsque les armées de Titus ont envahi Jérusalem, en l’an 70, et ont complètement détruit le temple.

L’expression « visitation » ou « visitée » utilisée ici dans le grec est episkope et est aussi associée au mot « évêque » ou « évêché ». Son sens réel est de veiller sur quelqu’un ou quelque chose. L’apôtre Pierre nous le rend très bien lorsqu’il nous dit : « Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:25). Jésus continue ce travail par Ses disciples parmi toutes les nations, dans tous les aspects de la vie quotidienne. Jésus l’a fait d’une façon plus impliquée au moment de Sa première venue. Malheureusement, Son peuple à Jérusalem n’a point connu le temps où il a été visité lorsque ce jour lui fut accordé, sur les choses qui regardaient sa paix. C’est pourquoi Jésus a prophétisé : « Car des jours viendront sur toi, où tes ennemis t’environneront de tranchées, et t’entoureront et te serreront de toutes parts ; et ils te détruiront toi et tes enfants au milieu de toi, et ils ne laisseront chez toi pierre sur pierre ».

Présentement, il est essentiel que nous, qui avons connu le salut, glorifiions Dieu parmi les païens dans nos bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance pour nous. Cela doit cependant se faire en douceur, dans nos conversations et notre comportement, en toute honnêteté parmi eux lors de notre jour de visitation. Le monde en général est loin de réaliser ce que Jésus a fait lors de Sa première venue. Les humains devront un jour accepter le fait que, sans l’intervention de Dieu dans nos affaires, l’humanité serait perdue, car elle n’a pas de solutions à ses problèmes. Dieu devra secouer la terre entière pour faire comprendre cette vérité aux rebelles. « Et l’arrogance des hommes sera humiliée, et la fierté des grands sera abaissée ; et l’Éternel sera seul élevé en ce jour-là, et toutes les idoles disparaîtront. Et l’on entrera dans les cavernes des rochers et dans les trous de la terre, pour fuir la frayeur de l’Éternel et la gloire de sa majesté, quand il se lèvera pour frapper la terre » (Ésaïe 2:17-19).

Depuis le déluge, la croûte terrestre existe dans un état d’instabilité, causant occasionnellement des tremblements de terre partout dans le monde. Mais il y a des tremblements qui sont aussi prophétisés atteignant au-delà de tout ce que le monde a connu depuis que la terre existe. Nous les voyons surtout dans le livre de l’Apocalypse. Dans Apocalypse 6:12-17, Jean dit : « Et je regardai, lorsque l’Agneau eut ouvert le sixième sceau, et voici, il se fit un grand tremblement de terre, et le soleil devint noir comme un sac de crin, et la lune devint comme du sang. Et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme un figuier, agité par un grand vent, jette ses figues vertes. Et le ciel se retira comme un livre qu’on roule ; et toutes les montagnes et les îles furent ôtées de leurs places ; et les rois de la terre, les grands, les riches, les capitaines et les puissants, tout esclave et tout homme libre, se cachèrent dans les cavernes, et dans les rochers des montagnes ; et ils disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous, et cachez-nous de devant la face de celui qui est assis sur le trône, et de devant la colère de l’Agneau ; car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ? »

Malgré l’intensité de ce tremblement de terre, au lieu de se repentir, les rebelles tenteront plutôt de se cacher dans les cavernes pour fuir devant la colère de Dieu. La longanimité de Dieu est très grande, mais un jour, Sa patience aura atteint la limite, car le grand jour de Sa colère viendra, et qui pourra subsister ? Dieu nous parle d’un moment précis dans l’histoire où la puissance de Satan et de ses démons sera anéantie. Dans Ésaïe 24:20-22, il est écrit : « La terre chancelle comme un homme ivre ; elle vacille comme une cabane ; son péché pèse sur elle ; elle tombe, et ne se relèvera plus ! En ce jour-là, l’Éternel châtiera, en haut, l’armée d’en haut, et sur la terre, les rois de la terre. Et ils seront rassemblés captifs dans un cachot, et enfermés dans la prison ; et après un grand nombre de jours ils seront châtiés ». L’abîme réservé à Satan et à ses démons pendant le millénium est clairement identifié ici. Au verset 23, nous lisons : « La lune rougira, et le soleil sera honteux, quand l’Éternel des armées régnera sur la montagne de Sion, à Jérusalem ; et devant ses anciens resplendira la gloire ».

Toutefois, avant ce grand fait, Dieu nous réserve un autre tremblement de terre. Dans Apocalypse 16:18-20, il est écrit : « Et il y eut des voix, des tonnerres, des éclairs, et un grand tremblement de terre ; un si grand tremblement, qu’il n’y en avait jamais eu de pareil depuis qu’il y a des hommes sur la terre. Et la grande cité fut divisée en trois parties ; les villes des nations furent renversées, et Dieu se souvint de la grande Babylone, pour lui donner la coupe du vin de la fureur de sa colère. Et toute île s’enfuit, et les montagnes ne furent plus trouvées ». Un aplanissement total de la surface terrestre pour accueillir les milliards d’humains après le millénium lors de la Deuxième Résurrection. Une résurrection dans laquelle la miséricorde de Dieu sera déployée pour enseigner enfin la voie de Dieu à ceux qui n’ont jamais vraiment connu Jésus. Mais surtout la récompense qui sera attachée à ceux qui en toute liberté se convertiront à Christ.

Lors du deuxième avènement de Jésus, l’authentique enseignement de la Parole de Dieu s’étendra aux survivants de la Grande Tribulation, lorsque Satan sera enchaîné et jeté dans l’abîme pendant mille années. Jésus rendra ce travail réalisable par Ses Élus : « Car la terre sera remplie de la connaissance de la gloire de l’Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent » (Habakuk 2:14). Le jour approche rapidement où tous les gouvernements des hommes seront anéantis et disparaîtront, et seront remplacés par le gouvernement de Dieu. C’est ainsi que le prophète Daniel l’a explique au roi Nébuchadnetsar : « Alors le fer, l’argile, l’airain, l’argent et l’or furent brisés ensemble, et devinrent comme la balle de l’aire en été ; et le vent les emporta, et il ne s’en trouva plus de vestige ; mais la pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne et remplit toute la terre » (Daniel 2:35). Ainsi s’accomplira la prière de David que l’on trouve dans Psaume 72:19, lorsqu’il dit : « Béni soit à jamais Son nom glorieux, et que toute la terre soit remplie de Sa gloire ! Amen, amen ! »

Le millénium sera une période de paix comme seul Dieu peut en créer. Un temps où : « On ne fera point de mal, et on ne détruira point, sur toute Ma montagne sainte ; car la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent. En ce jour-là, le rejeton d’Isaï sera comme un étendard dressé pour les peuples ; les nations se tourneront vers Lui, et Sa demeure sera glorieuse » (Ésaïe 11:9-10). N’oublions cependant jamais que, pour préparer cette période de paix, un sacrifice extraordinaire fut nécessaire par nul autre que Dieu Lui-même venu vivre dans la chair humaine. Il n’a pas été choyé par ceux qu’Il avait créés : « Mais il était meurtri pour nos péchés, et frappé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur Lui, et par Sa meurtrissure nous avons la guérison » (Ésaïe 53:5).

Au lieu d’être choyé par Son peuple d’Israël, le prophète avait même prédit que notre Sauveur serait : « Méprisé, délaissé des hommes, homme de douleurs et connaissant la souffrance ; comme un homme devant qui on se couvre le visage ; si méprisé que nous n’en faisions aucun cas. Cependant il a porté nos maladies, et il s’est chargé de nos douleurs ; et nous, nous pensions qu’il était frappé de Dieu, battu et affligé » (Ésaïe 53:3-4). Peu importe, Dieu a quand même consenti à toutes ces choses pour nous accorder le Salut. L’unique exigence, c’est que nous acceptions Son sang versé pour nous comme le seul sacrifice disponible pour payer la rançon de nos péchés afin d’hériter l’immortalité dans la famille divine. C’est par ce même sacrifice que nous avons déjà la paix intérieure à cause de Son amour pour nous.

Le roi David a rendu cet hommage à Son Dieu, dans Psaume 147:5-6 : « Notre Seigneur est grand, et d’une grande puissance ; son intelligence est infinie. L’Éternel soutient les humbles, et il abaisse les méchants jusqu’à terre ». Considérez maintenant ces grandes questions posées par Paul dans Romains 11:34-36 : « Car qui a connu la pensée du Seigneur ou, qui a été son conseiller ? Ou, qui lui a donné le premier, et en sera payé de retour ? Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui : A lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen ! » Les grands érudits de tous les siècles ne sont que des enfants en connaissance comparés à Dieu. « Ne le sais-tu pas, ne l’as-tu pas entendu, que l’Éternel est le Dieu d’éternité, qui a créé les extrémités de la terre ? Il ne se lasse point, il ne se fatigue point, et on ne peut sonder son intelligence, » nous dit le prophète, dans Ésaïe 40:28.

Tous ceux qui croient véritablement en Dieu acceptent volontiers que Celui-ci, par définition, soit omniscient. Il a tout créé, connaît tout et soutient toute Sa création par Sa Parole Puissante. « Car ainsi a dit le Très-Haut, qui habite une demeure éternelle, et dont le nom est saint : J’habite dans le lieu haut et saint, et avec l’homme abattu et humble d’esprit, pour ranimer l’esprit des humbles, pour ranimer le cœur de ceux qui sont abattus » (Ésaïe 57:15). Dans Sa toute puissance, Dieu S’occupe aussi de Ses futurs Élus quand ils ont le cœur et l’esprit abattu. Quoique nous acceptions la réalité de Son infinie puissance, nous agissons parfois comme si nous avions de la difficulté à le croire. La plupart du temps, nous vivons et nous parlons comme si Dieu n’était pas au courant de nos actions. Dieu est au courant !

David Lui a rendu ce témoignage-ci, dans Psaume 139:2-4 : « Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève ; tu découvres de loin ma pensée. Tu vois quand je marche et quand je me couche ; tu connais parfaitement toutes mes voies. Même avant que la parole soit sur ma langue, voici, ô Éternel, tu la connais tout entière ». Le prophète nous dit : « Levez les yeux en haut, et regardez : qui a créé ces choses ? C’est lui qui fait sortir en ordre leur armée, et qui les appelle toutes par leur nom ; telle est la grandeur de son pouvoir et de sa force puissante, que pas une ne manque à lui obéir » (Ésaïe 40:26).  Dieu S’occupe également de nous : « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10).

Ce verset définit une grande variété d’œuvres que le chrétien doit accomplir dans son propre cheminement vers le Royaume. La plus grande de ces œuvres demeure toujours d’être un exemple parmi les autres humains afin de propager ce que Jésus a enseigné. Les premiers chrétiens devaient continuer à en instruire d’autres dans la vérité. Avant de monter au ciel, Jésus leur dit : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » Le plan de Dieu de Se former une famille existe dès la création des humains conçus à Son image et à Sa ressemblance. En prenant une chair humaine, Dieu, en la personne de Jésus, est alors venu nous enseigner comment naître dans cette famille divine.

Il Se réservait néanmoins le droit de décider quand appeler ceux qui devaient continuer Son œuvre. Jésus Lui-même nous a dit : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:44). Ceux qui, par le passé, ont été attiré, ont été instruits par Jésus, Dieu dans la chair. C’est la même chose jusqu’à ce jour pour ceux qui acceptent l’appel de Dieu. Alors, au verset 45, nous lisons : « Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous enseignés de Dieu. Quiconque a écouté le Père et a été instruit par lui, vient à moi. » Cela avait été prophétisé par Ésaïe au sujet des futurs Élus de Dieu, dans Ésaïe 43:6-7 : « Je dirai à l’Aquilon : Donne ! et au Midi : Ne retiens pas ! Amène mes fils des pays éloignés, mes filles du bout de la terre ; tous ceux qui sont appelés de Mon nom, que j’ai créés pour ma gloire, que j’ai formés et que j’ai faits ! »

Il devient donc évident que, pour créer Sa Famille Divine, un endroit spécial devait exister afin d’accomplir Son Plan. Dans Ésaïe 45:18, nous lisons : « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte, mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! » Dieu a donc fondé la terre comme lieu où Sa Famille serait formée. Pour quelle raison ? Dieu répond à cette question : « Je les ai créés, Je les ai formés à Mon Image, pour Ma Gloire ! » Cette déclaration nous fournit le plus grand incitatif à vouloir poursuivre une vie salutaire et orientée continuellement sur notre Créateur. Nous avons, de ce fait, été engendrés pour glorifier Dieu !

Dans Sa bonté infinie, Sa miséricorde et Son amour pour Sa Famille Divine et immortelle, Dieu nous a préparé un univers sans bornes et sans limites pour l’entretenir et l’embellir durant l’éternité. Alors, le roi David Lui rend cet hommage : « Rois de la terre, et tous les peuples ; princes, et tous les juges de la terre ; jeunes hommes et vous aussi, vierges ; vieillards avec les enfants ! Qu’ils louent le nom de l’Éternel, car son nom seul est élevé ; sa majesté est au-dessus de la terre et des cieux ! Il a élevé la force de Son peuple, sujet de louange pour tous ses fidèles, pour les enfants d’Israël, peuple qui est près de lui. Louez l’Éternel ! » (Psaume 148:11-14). Cette louange se poursuivra éternellement dans le bonheur et la joie.

Imaginez la terre purifiée par le feu et la Jérusalem céleste descendre ici-bas pour former le quartier-général de l’univers. Une ambiance dans laquelle : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles » (Apocalypse 22:3-5). Voir cette Famille Divine à Son service sera une gloire éternelle pour notre Créateur. Et à tous ces faux prophètes qui ne cessent de prédire que la terre explosera un jour, le roi Salomon répond : « J’ai reconnu que tout ce que Dieu fait, subsiste à toujours ; il n’y a rien à y ajouter, ni rien à en retrancher ; et Dieu le fait afin qu’on le craigne » (Ecclésiastes 3:14).

Gardez toujours à l’esprit que : « Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur de l’étendue, et ceux qui en auront amené plusieurs à la justice brilleront comme des étoiles, à toujours et à perpétuité » (Daniel 12:3). Dans l’attente de ce merveilleux moment, rappelons-nous que la vie éternelle nous vient par l’intermédiaire de Jésus et personne d’autre. Cette vérité souveraine nous est transmise par l’apôtre Jean. « Et voici le témoignage, c’est que Dieu nous a donné la vie éternelle ; et cette vie est dans son Fils. Qui a le Fils, a la vie ; qui n’a point le Fils de Dieu, n’a point la vie » (1 Jean 5:11-12). Voilà ce qui doit établir notre persévérance vers le salut dans notre cheminement en direction du Royaume. « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé, » nous dit Jésus, dans Matthieu 24:13. Le converti doit tenir bon jusqu’au bout.

Notre salut est un don de Dieu : « Non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain [baptême] de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance » (Tite 3:5-7). L’apôtre Jean abonde dans le même sens quand il dit : « Et voici le témoignage, c’est que Dieu nous a donné la vie éternelle ; et cette vie est dans son Fils » (1 Jean 5:11). Ces déclarations contiennent des vérités nous apportant un grand réconfort dans notre cheminement. Jésus était le Fils unique engendré par Dieu, alors que nous sommes Ses fils et filles adoptifs ! Le sacrifice de Jésus, en mourant sur la croix, était suffisant pour procurer à l’humanité entière la possibilité de devenir membre éternel de la Famille Divine.

Nous apprenons que l’immortalité qui nous est disponible vient de Dieu et non par les œuvres que nous aurions accomplies. Lors de notre conversion, cette immortalité nous était déjà réservée à la condition que nous soyons prêts à persévérer jusqu’à la fin. Notons principalement que c’est un don accordé à des individus et non à des congrégations entières. L’immortalité qui y est attachée durera éternellement et ne pourra pas être enlevée. Il serait inconcevable et illogique de croire qu’un Dieu omnipotent accorde une immortalité temporaire à quelqu’un. Ayant déjà le Saint-Esprit en nous, notre vie trouve sa vitalité en Jésus qui nous assure que nous naîtrons littéralement de nouveau dans la Famille permanente de Dieu.

Cela nous amène à un moment que nous attendons tous avec beaucoup d’anticipation. Un temps où : « Le loup habitera avec l’agneau, et le léopard gîtera avec le chevreau ; le veau, le lion et le bétail qu’on engraisse, seront ensemble, et un enfant les conduira. La génisse paîtra avec l’ourse ; leurs petits gîteront ensemble, et le lion mangera du fourrage comme le bœuf. L’enfant qu’on allaite s’ébattra près du trou de l’aspic, et l’enfant sevré étendra la main sur le trou de la vipère. On ne fera point de mal, et on ne détruira point, sur toute ma montagne sainte ; car la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent. En ce jour-là, le rejeton d’Isaï sera comme un étendard dressé pour les peuples ; les nations se tourneront vers lui, et sa demeure sera glorieuse » (Ésaïe 11:6-10).

Cette situation que Jésus établira durant le Millenium est complètement irréalisable dans la condition actuelle que nous vivons. Serait-ce alors simplement une représentation ? Dans Ésaïe 65:25, le prophète redit que : « Le loup et l’agneau paîtront ensemble ; le lion mangera de la paille comme le bœuf ; et le serpent aura la poussière pour sa nourriture. On ne fera plus de mal, et on ne détruira plus sur toute ma montagne sainte, a dit l’Éternel ». Cela nous décrit ce que Dieu considère comme l’état normal et naturel qui subsistera sur cette terre. La Bible semble nous indiquer qu’au début, tous les animaux étaient herbivores. Dans Genèse 1:30, nous lisons : « Et à tous les animaux des champs, et à tous les oiseaux des cieux, et à tout ce qui se meut sur la terre, qui a en soi une âme vivante, j’ai donné toute herbe verte pour nourriture ; et cela fut ainsi ».

Au début, même les êtres humains n’étaient pas omnivores. Dans Genèse 1:29, nous lisons : « Et Dieu dit : Voici je vous ai donné toute herbe portant semence, qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre qui a en soi du fruit d’arbre portant semence ; ce sera votre nourriture ». À partir du péché de nos premiers parents, la terre fut maudite et l’état idéal de la terre s’est détérioré, tant chez les humains que chez les animaux. Les dents et les griffes des animaux qui devaient les aider à déterrer leur nourriture se sont mises à déchirer la chair des autres animaux. Après le déluge, les humains ont aussi été autorisés à manger de la viande. À Noé, Dieu dit : « Tout ce qui se meut et qui a vie, vous servira de nourriture ; Je vous donne tout cela comme l’herbe verte. Seulement, vous ne mangerez point de chair avec son âme, c’est à dire son sang » (Genèse 9:3-4).

Revenons toutefois au merveilleux moment où Jésus viendra établir le Royaume de Dieu ici bas. Il réunira les Élus de Son Royaume lors d’un fabuleux festin de noces. Pour ceux qui croient que ce sont des fables inventées de toutes pièces, voici ce que l’apôtre Jean nous déclare dans Apocalypse 19:9 : « Alors l’ange me dit : Écris : Heureux ceux qui sont appelés au banquet des noces de l’Agneau ! Il me dit aussi : Ce sont là les véritables paroles de Dieu ». Ces élus font partie de la parabole de Luc 19:13 où Jésus nous dit : « Et ayant appelé dix de ses serviteurs, il leur donna dix marcs d’argent, et leur dit : Faites-les valoir jusqu’à ce que je revienne ». Paul nous exhorte à faire la même chose, dans Colossiens 3:23-24, lorsqu’il nous dit : « Et quoi que vous fassiez, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur, et non pour les hommes ; sachant que vous recevrez du Seigneur la récompense de l’héritage, car vous servez Christ le Seigneur ».

Cela nous dévoile clairement qu’un converti pourrait et devrait accomplir beaucoup plus dans son travail régulier qu’un non converti. Donc : « Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le selon ton pouvoir, » nous dit Salomon, dans Ecclésiastes 9:10. En effet, un très grand festin est présentement en préparation pour accueillir les Élus du Royaume afin d’assigner à chacun sa responsabilité méritée pour l’éternité. Le prophète Ésaïe fut inspiré de dire : « Et l’Éternel des armées fera pour tous les peuples, sur cette montagne, un banquet de viandes grasses, un banquet de vins conservés, de viandes grasses et mœlleuses, de vins conservés et clarifiés » (Ésaïe 25:6). La ville de Jérusalem est la cité de Dieu où régnera un jour la paix. C’est sur cette ville que Dieu porte Son regard depuis des siècles.

Pourtant, aucun des grands patriarches, tels qu’Abraham, Isaac, Jacob, Moïse et Josué, ne fut déjà citoyen de la Jérusalem terrestre. Chacun « …attendait la cité qui a des fondements, dont Dieu est l’architecte et le fondateur » (Hébreux 11:10). « Mais maintenant ils en désirent une meilleure, c’est-à-dire une céleste ; c’est pourquoi Dieu ne dédaigne pas d’être appelé leur Dieu ; car il leur a préparé une cité » (Hébreux 11:16). « Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges, de l’assemblée et de l’Église des premiers-nés, inscrits dans les cieux, d’un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection » (Hébreux 12:22-23).

Nous savons cependant que Jésus a dit : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi » (Jean 14:2-3). Ce jour viendra lors de la dernière trompette. « Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui seront restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:15-17). Voilà le véritable moment de l’enlèvement des Élus vers Christ.

La Jérusalem terrestre est présentement l’esclave de luxuriants groupes qui voudraient s’approprier d’elle. Et elle le sera jusqu’à l’avènement de Jésus. « Mais la Jérusalem d’en haut est libre, et c’est elle qui est la mère de nous tous. Car il est écrit : Réjouis-toi, stérile, toi qui n’enfantais point, éclate et pousse des cris, toi qui n’as pas été en travail d’enfant ; car les enfants de la délaissée seront plus nombreux que ceux de la femme qui avait l’époux » (Galates 4:26-27). Imaginez maintenant cette scène que Jean a contemplée dans sa vision. « Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu » (Apocalypse 21:2-3).

Ensuite, dans les versets 10 et 11, l’ange lui fait voir une scène magnifique. « Et il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne, et il me montra la grande cité, la sainte Jérusalem qui descendait du ciel venant de Dieu, avec la gloire de Dieu. Et son éclat était semblable à celui d’une pierre très précieuse, telle qu’une pierre de jaspe cristallin ». Quelle étonnante récompense attend tous ceux qui ont librement et volontairement accepté l’appel de Dieu et ont persévéré jusqu’à la fin ! « L’Éternel est grand et très digne de louanges, dans la cité de notre Dieu, sur sa montagne sainte. Elle s’élève avec grâce, la montagne de Sion, joie de toute la terre ; du côté du septentrion est la ville du grand Roi. Dieu, dans ses palais, est connu pour une haute retraite » (Psaume 48:2-4). Voilà la demeure permanente dans laquelle je désire vous voir vivre éternellement.




D.246 – Chrétiens guidés selon l’Esprit

 

Par Joseph Sakala

Nous vivons à une époque où les humains refusent tout conseil, car ils se croient parfaitement capables de diriger leur propre destinée sans aucune intervention extérieure. Cette mentalité perdure depuis les années 1960 avec, comme slogan « I’m number one ». Sans le réaliser, ceux qui ont adopté cette attitude mettaient de côté toute aide divine au sein de leur vie, sous prétexte que Dieu n’était plus nécessaire pour guider les humains, car ils pouvaient prendre leurs propres décisions tout seuls. En réalité, cette mentalité date de plus loin, au temps de la création des humains, lorsque Dieu leur a offert de les guider pour qu’ils mangent de l’arbre de vie au milieu du jardin. Mais la femme fut séduite par Satan à préférer l’arbre de la connaissance du bien et du mal afin de prendre sa propre décision sans l’aide de Dieu. Aujourd’hui, nous voyons les conséquences de cette attitude dans toutes les sphères de l’activité humaine.

Au temps de Paul, des Galates avaient accepté de tenter une autre expérience, celle de se faire diriger par l’Esprit de Dieu. Paul avait fondé plusieurs congrégations en Galatie pour amener bon nombre de gentils vers Christ. Mais, avec le temps, Paul s’est aperçu que ses enseignements commençaient à être minés par des convertis juifs qui insistaient sur la circoncision devant être exécutée avant que l’on ne baptise les païens au christianisme. Paul s’est donc vu dans l’obligation de les ramener à l’ordre en leur disant : « Avez-vous tellement perdu le sens, qu’après avoir commencé par l’Esprit, vous finissiez maintenant par la chair ? Avez-vous tant souffert en vain ? si toutefois ce n’est qu’en vain ! Celui donc qui vous communique l’Esprit, et qui fait des miracles parmi vous, le fait-il par les œuvres de la loi ou par la prédication de la foi ? » (Galates 3:3-5). Paul leur rappelle d’une manière directe qu’ils avaient reçu le Saint-Esprit afin de les  guider lorsqu’ils eurent accepté le sacrifice de Jésus, et cela devait être suffisant pour les diriger vers le salut.

Les croyants d’aujourd’hui ont également reçu le Saint-Esprit ainsi que la rédemption. Ayant donc l’Esprit pour nous guider, pourquoi alors retourner aux rudiments de la chair pour être sauvés ? Pourquoi insister sur ce que nous pensions être la vérité dans le monde, où notre décision paraissait supérieure à celle venant de Dieu ? Les bonnes œuvres sont louables, mais elles doivent être une conséquence de notre conversion au salut et non un prérequis pour y arriver. Alors : « Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit, » leur déclare Paul, dans Galates 5:25. Et, dans Galates 5:16-17, il ajoute : « Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, et n’accomplissez point les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à la chair, et ces deux choses sont opposées l’une à l’autre ; de telle sorte que vous ne faites point les choses que vous voudriez ».

Le chrétien doit réaliser quel merveilleux privilège il possède d’avoir en lui la présence du Saint-Esprit dès sa conversion à Christ. Après Sa résurrection, Jésus est monté au ciel, mais Il nous a envoyé le Saint-Esprit afin que celui-ci vive en nous dans le but de nous guider. C’est ainsi que Dieu peut entendre la moindre de nos prières et, comme Paul nous le dit : « Priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints » (Éphésiens 6:18). Donc, en plus de prier pour nos besoins, il faut aussi prier pour ceux des autres. Subséquemment, Paul ajoute, dans Éphésiens 6:19-20 : « Et pour moi aussi, afin qu’il me soit donné de parler librement, avec hardiesse, pour faire connaître le mystère de l’Évangile, pour lequel je suis ambassadeur dans les chaînes, en sorte que j’en parle avec hardiesse, comme je dois en parler ».

Par Jésus, nous avons tous accès au Père, au moyen du même Esprit. Paul nous dit, dans Philippiens 3:3 : « Car c’est nous qui sommes la vraie circoncision, nous qui servons Dieu en esprit, qui nous glorifions en Jésus-Christ, et qui ne mettons point notre confiance en la chair ». Donc, le chrétien n’est plus le numéro un dans sa vie, c’est Dieu qui nous a donné Son Esprit afin de marcher assurément dans la vérité, selon Son dessein pour nous. Il faut ainsi nous souvenir des paroles de Paul qui nous a dit : « Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui. Mais si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l’esprit est vivant à cause de la justice » (Romains 8:9-10). Voilà notre assurance dans notre cheminement vers le Royaume.

Dans Jean 10:14, Jésus a dit : « Je suis le bon berger, et je connais mes brebis, et je suis connu d’elles ». Le mot grec utilisé ici pour « berger » est synonyme de « pasteur ». Jésus disait donc : « Je suis le bon pasteur et le bon pasteur est prêt à sacrifier sa vie pour son troupeau ». Un bon pasteur est, en effet, celui qui dirige son troupeau vers un bon pâturage, parce qu’il connaît bien son troupeau et son troupeau le connaît bien également. Toutefois, ce terme ne s’applique pas uniquement à un responsable de congrégation religieuse. Le terme pourrait facilement s’appliquer à tous les individus, tels les Enseignants, les Officiers militaires, les Parents, etc., qui ont reçu des responsabilités de leadership. Dans tous ces cas, notre exemple et notre guide est notre bon Berger, notre bon Pasteur, notre bon Leader et Seigneur Jésus-Christ.

Avec cela à l’esprit, considérons maintenant d’autres belles références bibliques pour décrire notre bon Berger. Dans 1 Pierre 5:1-4, le chef des apôtres a dit : « Je prie les anciens qui sont parmi vous, moi qui suis ancien avec eux, témoin des souffrances de Christ, et participant de la gloire qui doit être manifestée : Paissez le troupeau de Dieu qui est au milieu de vous, veillant sur lui, non par contrainte, mais volontairement ; non pour un gain honteux, mais par affection ; non comme ayant la domination sur les héritages du Seigneur, mais en étant les modèles du troupeau. Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire ».

Notons également ceci, dans Hébreux 13:20-21 : « Or, que le Dieu de paix, qui a ramené d’entre les morts le souverain Pasteur des brebis, notre Seigneur Jésus, par le sang d’une alliance éternelle, vous rende accomplis en toute bonne œuvre, afin que vous fassiez sa volonté, faisant lui-même en vous ce qui est agréable devant lui, par Jésus-Christ, à qui soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen ». Tout converti doit quelquefois être prêt à assumer la fonction de berger spirituel pour répondre à ceux qui cherchent à faire la volonté de Dieu. Le Seigneur Jésus est notre bon Berger et nous devons être Ses imitateurs en toutes choses. Mais pour accomplir cela, soyons des imitateurs de David qui se tournait toujours vers Dieu, comme dans le Psaume 119:33-34, pour Lui demander : « Éternel, enseigne-moi la voie de tes statuts, et je la garderai jusqu’à la fin. Donne-moi l’intelligence, et je garderai ta loi ; je l’observerai de tout mon cœur ».

Le roi Salomon a pareillement dit à son fils : « Mon fils, si tu reçois mes paroles, et si tu conserves avec toi mes commandements, tellement que tu rendes ton oreille attentive à la sagesse, et que tu inclines ton cœur à l’intelligence ; si tu appelles à toi la prudence, et si tu adresses ta voix à l’intelligence ; si tu la cherches comme de l’argent, et si tu la recherches soigneusement comme un trésor ; alors tu comprendras la crainte de l’Éternel, et tu trouveras la connaissance de Dieu. Car l’Éternel donne la sagesse ; de sa bouche procèdent la connaissance et l’intelligence. Il réserve le salut à ceux qui sont droits, et il est le bouclier de ceux qui marchent en intégrité » (Proverbe 2:1-7). Il est intéressant de noter que Salomon, tout comme David, insiste sur le mot « commandements ».

Dans tous les versets qui suivent, tirés du Psaume 119, David demande à Dieu de vérifier constamment son cheminement. Vous noterez également que, dans chaque cas, la requête de David est dirigée vers l’aide de Dieu sans aucune indication que David ait eu la capacité de découvrir ces vérités par lui-même. Alors, au verset 33, nous lisons : « Éternel, enseigne-moi la voie de tes statuts, et je la garderai jusqu’à la fin ». Au verset 34 : « Donne-moi l’intelligence, et je garderai ta loi ; je l’observerai de tout mon cœur ». Au verset 35 : « Fais-moi marcher dans le sentier de tes commandements ; car j’y prends plaisir ». Au verset 37 : « Détourne mes yeux de regarder à la vanité ; fais-moi revivre dans tes voies ! » Au verset 36 : « Incline mon cœur vers tes témoignages, et non vers le gain ». Au verset 40 : « Voici, je soupire après tes commandements ; fais-moi revivre par ta justice ! ». Au verset 38 : « Ratifie à ton serviteur ta parole, laquelle est pour ceux qui te craignent ». Et au verset 39 : « Détourne de moi l’opprobre que je crains ; car tes ordonnances sont bonnes ».

Néanmoins, ayant prié pour obtenir l’intervention de Dieu, le roi David promettait d’agir selon ces instructions pour éclairer sa propre vie. Il avouait sa joie de suivre ces enseignements tout comme le roi Salomon disait à son fils : « Alors tu comprendras la crainte de l’Éternel, et tu trouveras la connaissance de Dieu » (Proverbes 2:5). Que chacune de nos prières soit pareillement faite avec cette même humilité, en Lui demandant : « Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur ; éprouve-moi, et connais mes pensées. Vois si je suis dans une voie d’injustice, et conduis-moi dans la voie de l’éternité ! » (Psaume 139:23-24).

L’apôtre Jean nous dit ceci au sujet de Jean le Baptiste : « Il n’était pas la lumière, mais il était envoyé pour rendre témoignage à la lumière » (Jean 1:8). Jean le Baptiste était possiblement l’homme le moins accepté de la Bible, mais il était néanmoins le premier chrétien, missionnaire, martyre, disciple et pasteur à conduire les premiers disciples vers Jésus le Christ. Dans son ministère, Jean reconnaissait la divinité de Jésus en baptisant des convertis pour le Christ, ayant même été emprisonné et martyrisé pour sa foi envers le Messie. Malachie fut le dernier prophète de l’Ancien Testament et il avait prédit, 400 ans auparavant, que Jean serait celui qui précéderait la venue de Jésus qui : « ramènera le cœur des pères vers les enfants, et le cœur des enfants vers leurs pères » (Malachie 4:6).

Il est important de reconnaître que tous ceux que Dieu appelait pour une œuvre spéciale dans l’Ancienne Alliance, tel Abel, Abraham, Isaac, Jacob, David, les prophètes etc., ont tous reçus le Saint-Esprit et de ce fait seront de la Première Résurrection. Mais l’expression « chrétien » apparaît pour la première fois dans la Nouvelle Alliance lorsque les nouveaux convertis furent associés à Christ à Antioche. Donc, en réalité, Jean fut destiné à être le premier chrétien dans le Nouveau Testament : « Car il sera grand devant le Seigneur ; il ne boira ni vin, ni boisson forte, et il sera rempli du Saint-Esprit dès le sein de sa mère ; il convertira plusieurs des enfants d’Israël au Seigneur leur Dieu » (Luc 1:15-16).

Lors de la visite de Marie, dès qu’Élisabeth eut entendu sa salutation, celle-ci déclara, dans Luc 1:44 : « Car la voix de ta salutation n’a pas plutôt frappé mes oreilles, que le petit enfant a tressailli de joie dans mon sein ». Cet homme était en effet tellement près de Dieu que plusieurs personnes croyaient qu’il était le Christ. Alors, l’apôtre Jean a jugé bon de le clarifier, dans Jean 1:6-8 : « Il y eut un homme, appelé Jean, qui fut envoyé de Dieu. Il vint pour être témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui. Il n’était pas la lumière, mais il était envoyé pour rendre témoignage à la lumière ».

Même Jésus lui a rendu cette attestation : « Qu’êtes-vous donc allés voir ? Un prophète ? Oui, vous dis-je, et plus qu’un prophète. Car c’est celui de qui il est écrit : Voici, j’envoie mon messager devant ta face, qui préparera ton chemin devant toi. Je vous dis en vérité qu’entre ceux qui sont nés de femme, il n’en a pas été suscité de plus grand que Jean-Baptiste » (Matthieu 11:9-11). Parce que le message de Jean Baptiste annonçait la Divinité de Jésus. « Jean rendit encore ce témoignage, disant : J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe, et il s’est arrêté sur lui. Pour moi, je ne le connaissais pas ; mais celui qui m’a envoyé baptiser d’eau, m’a dit : Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et s’arrêter, c’est celui qui baptise du Saint-Esprit. Et j’ai vu, et j’ai rendu témoignage que c’est Lui qui est le Fils de Dieu » (Jean 1:32-34).

Les baptêmes de Jean étaient vraiment chrétiens. D’ailleurs, Jésus l’avait également choisi lors de Son baptême. Dans Marc 1:1-4, nous lisons : « Commencement de l’Évangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu. Conformément à ce qui avait été écrit dans les prophètes : Voici, j’envoie mon messager devant ta face, qui préparera le chemin devant toi : Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur ; aplanissez ses sentiers. Jean baptisait dans le désert, et prêchait le baptême de repentance, pour la rémission des péchés ». Luc 1:17 : « Et il marchera devant Lui dans l’esprit et avec la vertu d’Élie, pour tourner les cœurs des pères vers les enfants, et les rebelles à la sagesse des justes, afin de préparer au Seigneur un peuple bien disposé ». Cela : « Afin de donner la connaissance du salut à son peuple, dans la rémission de leurs péchés » (Luc 1:77).

Quand Jésus a déclaré à Ses disciples : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:19-20), chacun devenait un ministre de Christ. Chacun avait donc la mission d’en instruire d’autres en se servant du don que l’Esprit leur donnerait dès le Jour de la Pentecôte. Et c’est d’ailleurs ce qui est arrivé quand les premiers 120 se sont mis à prêcher par le biais de discours que les spectateurs pouvaient comprendre dans leur langue maternelle. C’est avec cela en tête que Paul exhortait les premiers chrétiens en leur disant : « Que le Dieu d’espérance vous remplisse donc de toute sorte de joie et de paix, dans la foi, afin que vous abondiez en espérance, par la puissance du Saint-Esprit » (Romains 15:13).

Donc, plus que de pourvoir à nos besoins physiques, Dieu supplée surtout à tous nos besoins spirituels tout au long de notre cheminement vers ce magnifique Royaume qu’Il nous promet. Dans le Nouveau Testament, ces besoins spirituels nous sont dévoilés dans les attributs mêmes de Dieu que voici : Dieu est amour. Le chrétien doit être rempli d’amour parce que : « Celui qui n’aime point, n’a point connu Dieu, car Dieu est amour » (1 Jean 4:8). Ensuite, le converti doit vivre en paix. Alors, Paul nous dit : « Au reste, frères, réjouissez-vous ; tendez à la perfection ; consolez-vous ; ayez un même sentiment ; vivez en paix ; et le Dieu de charité et de paix sera avec vous » ((2 Corinthiens 13:11).

Nous sommes sauvés par la grâce de Dieu, dans laquelle nous devons grandir. Il ne faut jamais négliger cet aspect de notre cheminement : « Mais croissez dans la grâce [nous dit Pierre] et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:18). Voilà pourquoi, dans 1 Pierre 5:10, le chef des apôtres nous exhorte ainsi : « Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables ».

Mais Dieu est également un Dieu de Paix. En s’adressant aux chrétiens qu’il avait instruit sur la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, et qui garde nos cœurs et nos pensées en Jésus-Christ, Paul déclare ceci aux Philippiens : « Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées ! Vous les avez aussi apprises, reçues et entendues de moi, et vous les avez vues en moi. Faites-les, et le Dieu de Paix sera avec vous ». (Philippiens 4:8-9). Car : « Le Dieu de paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds. La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous ! Amen » (Romains 16:20).

Dieu est pareillement un Dieu de consolation. Dans 2 Corinthiens 1:3-5, Paul affirme : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes, et le Dieu de toute consolation, qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés de Dieu, nous puissions consoler tous ceux qui sont dans quelque affliction. Car, comme les souffrances de Christ abondent en nous, ainsi notre consolation abonde par Christ ». Dieu est autant un Dieu de Patience. « Car vous avez besoin de patience, afin qu’après avoir fait la volonté de Dieu, vous remportiez l’effet de la promesse, » nous dit Paul, dans Hébreux 10:36. Par conséquent, dans Romains 15:5, il ajoute : « Et que le Dieu de patience et de consolation vous donne d’avoir les mêmes sentiments entre vous selon Jésus-Christ ».

Dieu est également un Dieu de gloire. Dans Actes 7:2, nous lisons : « Hommes frères et pères, écoutez. Le Dieu de gloire apparut à notre père Abraham, lorsqu’il était en Mésopotamie, avant qu’il demeurât à Carran ». Donc : « Ainsi nous tous qui, le visage découvert, contemplons, comme dans un miroir, la gloire du Seigneur, nous sommes transformés à son image, de gloire en gloire, comme par l’Esprit du Seigneur, » nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 3:18. Et finalement, dans Éphésiens 1:3-5, Paul nous dit : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ».

Tout comme le soleil donne sa lumière pour éclairer la terre, c’est ainsi que Jésus est notre lumière spirituelle. Dans Jean 8:12 : « Jésus parla encore au peuple, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie ». Dans le Psaume 119:105, le roi David fut inspiré d’écrire : « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier ». Cependant, nous ne pouvons voir Sa lumière avec clarté qu’au travers de Sa Parole écrite. Sa Parole est alors véritablement une lampe, puisqu’elle contient et révèle une lumière qui en elle-même est une lumière. Sans les Saintes Écritures, ce monde serait toujours dans les ténèbres profondes, mais : « la révélation de Tes paroles éclaire ; elle donne de l’intelligence aux simples » (Psaume 119:130).

C’est dans ce sens que Jésus est la Parole vivante et « toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue » (Jean 1:3-5). Nonobstant,  Jésus était « la véritable lumière qui éclaire tout homme, [et] était venue dans le monde, elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui le monde ne l’a pas connu. Il [Jésus] est venu chez les siens ; et les siens [Israël] ne l’ont point reçu » (vs 9-11). C’est pour cette raison que « Celui qui croit en lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises » (Jean 3:18-20).

C’est de la sorte que la Parole écrite est dans le monde depuis des siècles, et la multitude des gens refusent de la suivre, ridiculisent sa véracité, et demeurent perpétuellement dans les ténèbres. « Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il [Jésus] leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1:12-13). Dans Jean 12:35-36, Jésus dit à ces croyants : « La lumière est encore avec vous pour un peu de temps ; marchez pendant que vous avez la lumière, de peur que les ténèbres ne vous surprennent ; car celui qui marche dans les ténèbres ne sait où il va. Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière, afin que vous soyez des enfants de lumière. Jésus dit ces choses, puis il s’en alla et se cacha d’eux. »

La Parole de Dieu nous apporte continuellement Sa lumière pour une bien meilleure compréhension de Son plan envers l’humanité. Dès la semaine de la recréation de la terre, nous lisons, dans Genèse 1:3-4 : « Et Dieu dit : Que la lumière soit et la lumière fut ! Et Dieu vit que la lumière était bonne et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres. » Ce témoignage de la part de Dieu a fortement inspiré David d’écrire ceci, dans Psaume 119:138-140 : « Tu as prescrit tes témoignages avec justice, et avec une grande fidélité. Mon zèle m’a miné, parce que mes ennemis ont oublié tes paroles. Ta parole est parfaitement pure ; c’est pourquoi ton serviteur l’aime. » Pour une meilleure compréhension, Hébreux 5:12-14 nous affirme : « En effet, tandis que vous devriez être maîtres depuis longtemps, vous avez encore besoin d’apprendre les premiers éléments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal. » C’est-à-dire, faire la différenciation entre la lumière et les ténèbres.

Dans Néhémie 9:7-8, nous lisons : « Tu es l’Éternel Dieu, qui choisis Abram, et qui le fis sortir d’Ur des Caldéens, et qui lui donnas le nom d’Abraham. Tu trouvas son cœur fidèle devant toi, et tu traitas une alliance avec lui, pour donner à sa postérité le pays des Cananéens, des Héthiens, des Amoréens, des Phéréziens, des Jébusiens et des Guirgasiens ; et tu as accompli ta parole, car tu es juste. » David confirme cela dans Psaume 33:4-5, en disant : « Car la parole de l’Éternel est droite, et toute son œuvre est faite avec fidélité. Il aime la justice et l’équité ; la terre est pleine de la bonté de l’Éternel. » Subséquemment, nous voyons dans Psaume 25:8-9 que : « L’Éternel est bon et droit ; c’est pourquoi il enseignera aux pécheurs le chemin qu’ils doivent suivre. Il fera marcher les humbles dans la justice ; il enseignera sa voie aux humbles. »

Dans Psaume 119:140, David déclare ceci à son Dieu : « Ta parole est parfaitement pure ; c’est pourquoi ton serviteur l’aime. » Et, dans Psaume 12:7, il ajoute : « Les paroles de l’Éternel sont des paroles pures ; c’est un argent affiné au creuset, en terre, fondu sept fois. » Dans sa soumission à l’Éternel, David lui dit : « Ta justice est une justice éternelle, et ta loi n’est que vérité » (Psaume 119:142). Et, au verset 144 : « Tes témoignages ne sont que justice à toujours ; donne-m’en l’intelligence, afin que je vive ! » Parce que David avait donné sa vie à Dieu, il avoue également que : « Mon zèle m’a miné, parce que mes ennemis ont oublié tes paroles » (Psaume 119:139). Et, au verset 141, il souffre en disant : « Je suis petit et méprisé ; mais je n’oublie point tes commandements. » Ainsi : « La détresse et l’angoisse m’ont atteint ; mais tes commandements sont mes plaisirs » (v. 143).

Ces beaux témoignages ont sûrement inspiré l’apôtre Jacques de nous dire : « Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l’écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. Car, si quelqu’un écoute la parole, et ne la met point en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel ; et qui, dès qu’il s’est regardé, s’en va, et oublie aussitôt quel il était. Mais celui qui aura plongé ses regards dans la loi parfaite, celle de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais pratiquant les œuvres, celui-là sera heureux dans ce qu’il aura fait » (Jacques 1:22-25). Toutefois, nous ne devons jamais nous en glorifier, car la gloire appartient toujours à Dieu.

Paul abonde dans cette même émotion en déclarant : « Quant à moi, qu’il ne m’arrive pas de me glorifier en autre chose qu’en la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par laquelle le monde est crucifié pour moi, et moi pour le monde » (Galates 6:14). Même les gens du monde, quand ils utilisent des expressions comme « le point crucial dans cette affaire », admettent par inadvertance que tout revient à la croix de Christ, car le mot « crucial » vient du latin crux qui veut dire « croix ». La croix de notre Seigneur se situe au cœur de la chrétienté et également des opposants de celle-ci. « Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est la puissance de Dieu » (1 Corinthiens 1:18).

C’est sur cette croix que Jésus a vaincu Satan, car : « Il a effacé ce qui était contre nous, l’obligation des ordonnances qui s’élevait contre nous ; et il l’a entièrement annulée, en l’attachant à la croix ; ayant dépouillé [Satan], les principautés et les puissances, qu’il a publiquement exposées en spectacle, en triomphant d’elles sur cette croix » (Colossiens 2:14-15). Et c’est au pied de cette même croix, disait Paul, que : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20). Pareillement, en tant que chrétiens, nous sommes spirituellement crucifiés afin que Satan soit vaincu dans nos vies. « Or, ceux qui appartiennent à Christ, ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises » nous dit Paul, dans Galates 5:24.

Cela devient éminemment rassurant pour nous : « Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché. Car celui qui est mort, est affranchi du péché » (Romains 6:6-7). Plusieurs chrétiens semblent pourtant résister aux exigences de la vie ainsi qu’aux pensées de celui qui est totalement identifié au Christ, car l’attrait consistant à se glorifier dans les choses terrestres demeure toujours présent. Néanmoins, comme disait Paul,  il vaut beaucoup mieux se glorifier dans la croix et demeurer crucifié avec Christ. Car Jésus Lui-même nous assure que : « Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi. Car je suis descendu du ciel, pour faire, non ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé. Or c’est ici la volonté du Père qui m’a envoyé, que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour » (Jean 6:37-39).

Cette promesse de Jésus illustre la merveilleuse beauté de l’Évangile. Notre Seigneur Jésus reçoit volontiers tous ceux qui viennent vers Lui. Il ne cesse de dire : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai. Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger » (Matthieu 11:28-30). Est-ce une contradiction ? Pas du tout, car les deux déclarations viennent de Jésus. Plusieurs Écritures nous enseignent que les véritables croyants sont choisis par Dieu et ensuite donnés à Jésus. Par contre, plusieurs autres Écritures nous indiquent qu’un individu peut librement accepter ou rejeter Christ, et il devient ainsi responsable de sa propre décision. Alors, pour certains individus, ça semble poser un problème.

Le Jour de la Pentecôte, Pierre a déclaré ceci, dans Actes 2:23 : « Ce Jésus livré par la volonté déterminée et selon la prescience de Dieu, vous l’avez pris, et, l’ayant attaché à la croix par les mains des iniques, vous l’avez fait mourir ». Et, un peu plus loin, dans Actes 4:26, 28, Pierre a également dit ceci : « Les rois de la terre se sont levés, et les princes se sont assemblés contre le Seigneur et contre son Oint … Pour faire toutes les choses que ta main et ton conseil avaient décidé d’avance devoir être faites ». C’est Dieu Lui-même qui avait prédestiné ces deux choses. Dans ces passages, la prédestination divine est entremêlée avec des décisions humaines, sans le moindre soupçon que ces concepts soient en conflit un avec l’autre.

Encore une fois, nous voyons que les pensées de Dieu sont plus élevées que nos pensées. Un peu comme avec une pièce de monnaie dont on ne peut voir qu’un seul côté à la fois. Dans la pensée du Seigneur, elles sont en harmonie, mais leur pleine compréhension est difficile, voire impossible à saisir par la pensée humaine. Nous devons donc rendre gloire à Dieu : « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6). Le salut nous est donné gratuitement, sachant fort bien avec assurance que c’est Dieu Lui-même qui nous a choisis.

Voilà une bonne raison pour chaque chrétien de défendre l’Évangile avec conviction contre toute opposition. Comme Paul le disait si bien, dans Philippiens 1:16-17 : « Les uns annoncent Christ dans un esprit de dispute, et non pas purement, croyant ajouter de l’affliction à mes liens ; mais les autres le font par affection, sachant que je suis établi pour la défense de l’Évangile ». Aujourd’hui, bon nombre de « chrétiens » se sentent mal à l’aise de défendre l’Évangile avec conviction de peur d’offenser leurs amis non convertis, en honorant Jésus ou les Saintes Écritures. Mais Paul est complètement en désaccord avec une telle attitude. Car l’Évangile ne change pas. Alors, il faut tenir bon et corriger les attaques des adversaires. Voilà pourquoi, dans Philippiens 1:7, Paul déclare : « Et il est juste que tels soient mes sentiments pour vous tous, car, dans mes liens, et dans la défense et la confirmation de l’Évangile, je vous porte dans mon cœur, vous tous qui partagez avec moi la grâce qui m’est faite ».

Dans le grec, le mot utilisé par Paul est apologia, terme légal utilisé par les avocats de la défense en faveur d’un accusé attaqué par l’avocat de la couronne. Ainsi, Paul nous dit qu’il est toujours prêt à se défendre d’une façon systématique, et scientifique si nécessaire, face à toute attaque contre l’Évangile et venant de ses adversaires. Puisque nous sommes co-ouvriers avec Paul dans ce travail, nous devons être constamment prêts à avoir une bonne réponse à toute question qui nous est posée. Comme disait Pierre : « Mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous » (1 Pierre 3:15). Tout chrétien qui veut partager sa foi avec des non convertis a sûrement rencontré des gens qui ne croiront tout simplement pas au plan de salut sans avoir au préalable reçu des réponses satisfaisantes à certaines de leurs questions.

Nous devons donc nous familiariser avec les preuves, comme Jésus, après Sa résurrection, l’a fait avec Ses disciples : « Auxquels aussi, après avoir souffert, il se montra encore vivant, et leur en donna plusieurs preuves, leur apparaissant pendant quarante jours, et leur parlant de ce qui regarde le royaume de Dieu » (Actes 1:3). Pendant ces quarante jours, Jésus devait sûrement leur parler de Sa divinité, de Son pouvoir de sauver en tant que Créateur omnipotent, Celui qui a porté leurs péchés pour leur salut. Nous devons alors faire régulièrement nos recherches, comme les Béréens d’Actes 17:11-12, car : « Ceux-ci eurent des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique, et ils reçurent la Parole avec beaucoup de promptitude, examinant tous les jours les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact. Plusieurs donc d’entre eux crurent, ainsi que des femmes grecques de qualité, et des hommes en assez grand nombre ».

Les apôtres Barnabas et Paul n’avaient pas peur de témoigner en se jetant au milieu d’une foule : « Et disant : O hommes, pourquoi faites-vous cela ? Nous ne sommes que des hommes, sujets aux mêmes infirmités que vous. Nous vous annonçons une bonne nouvelle pour que vous vous détourniez de ces vanités, et que vous vous convertissiez au Dieu vivant, qui a fait le ciel, la terre et la mer, et toutes les choses qui y sont ; qui dans les temps passés a laissé marcher toutes les nations dans leurs voies, quoiqu’il n’ait point cessé de donner des témoignages de ce qu’il est, en faisant du bien, en nous envoyant du ciel les pluies, et les saisons fertiles, et en remplissant nos cœurs de biens et de joie. Et à peine, en disant cela, purent-ils empêcher le peuple de leur offrir un sacrifice » (Actes 14:15-18).

Jésus a déclaré ceci à Ses disciples, dans Jean 15:16-17 : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres ». Ne soyons pas comme cette semence, dans la parabole de Jésus, qui tomba sur un endroit pierreux où elle avait peu de terre ; et aussitôt elle leva parce qu’elle n’entrait pas profondément dans la terre ; mais quand le soleil fut levé, elle fut brûlée et, parce qu’elle n’avait pas de racine, elle sécha. L’Évangile est vigoureusement attaqué de nos jours ; alors, que Dieu nous donne inlassablement le courage nécessaire d’être parmi ses défenseurs victorieux !

Regardons ensemble la belle salutation de la première épître de l’apôtre Pierre aux convertis dans la dispersion. 1 Pierre 1:1-2 : « Pierre, apôtre de Jésus-Christ, aux élus étrangers dispersés dans le Pont, la Galatie, la Cappadoce, l’Asie et la Bithynie, Élus selon la prescience de Dieu le Père, pour être sanctifiés par l’Esprit, pour obéir à Jésus-Christ, et pour avoir part à l’aspersion de son sang. Que la grâce et la paix vous soient multipliées ! » Les « étrangers », auxquels Pierre adressait cette épître, étaient vraiment des « pèlerins ». Il utilise le même mot grec, parepidernos, dans 1 Pierre 2:11-12, quand il leur dit : « Bien-aimés, je vous exhorte, comme des étrangers et des voyageurs, à vous abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme ; ayant une conduite honnête parmi les Gentils, afin qu’au lieu qu’ils médisent de vous, comme si vous étiez des malfaiteurs, ils glorifient Dieu au jour de la visitation, en voyant vos bonnes œuvres ».

Le mot veut simplement dire « un résident qui demeure à l’étranger », et le seul autre endroit où il est utilisé dans le Nouveau Testament, c’est dans Hébreux 11:12-13 où nous lisons : « C’est pourquoi d’un seul homme, et qui était déjà affaibli, il est né une multitude aussi nombreuse que les étoiles du ciel, et que le sable du bord de la mer, qui ne se peut compter. Tous ceux-là sont morts dans la foi, sans avoir reçu les choses promises, mais les ayant vues de loin, crues, et embrassées, et ayant fait profession d’être étrangers et voyageurs sur la terre ». Nous honorons nos ancêtres qui ont jadis quitté leurs pays pour venir s’établir dans le Nouveau Monde afin de nous créer des foyers où il y avait de la prospérité, pour exprimer leur foi en toute liberté. « Ceux donc qui avaient été dispersés, allaient de lieu en lieu, annonçant la bonne nouvelle de la Parole » (Actes 8:4).

Chaque croyant en Jésus-Christ est, en réalité, un pèlerin sur la terre, un ambassadeur pour Christ sur un sol étranger. Car : « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:20-21). Nous formons alors une communauté de citoyens déjà inscrite au ciel, vivant sur la terre pour faire l’œuvre de Dieu jusqu’au moment où le Seigneur nous ramènera dans la demeure qu’Il prépare pour nous. Tant que nous sommes ici, nous sommes exposés aux douleurs et aux souffrances que Jésus a aussi endurées, mais Il pourvoit à tous nos besoins ; et nous devons Lui rendre gloire et actions de grâce comme les premiers pèlerins en terre nouvelle.

C’est ainsi que les chrétiens de la terre entière Lui doivent chaque jour des remerciements : « Afin que vous soyez enrichis en toute manière, pour accomplir toutes sortes de libéralités, qui fassent rendre à Dieu par nous des actions de grâces » (2 Corinthiens 9:11). « Enracinés et fondés en lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces » (Colossiens 2:7). C’est ainsi que Paul, dans 1 Corinthiens 4:2, nous exhorte par ces paroles : « Mais au reste, ce qu’on demande des dispensateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle ». La Parole de Dieu nous rappelle que : « C’est pourquoi, chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même. Ne nous jugeons donc plus les uns les autres ; mais jugez plutôt qu’il ne faut donner aucune occasion de chute, ni aucun scandale à son frère » (Romains 14:12-13).

Chaque véritable converti devient ainsi un dispensateur de la Parole : « Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps » (2 Corinthiens 5:10). Ces versets sont là afin de nous rappeler constamment que la Parole de Dieu nous a été confiée afin de la partager, non pour notre propre salut, mais plutôt en tant que bon serviteur au service de notre Maître. « Car le jour la fera connaître, parce qu’elle sera révélée par le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun. Si l’œuvre que quelqu’un a bâtie subsiste, il en recevra la récompense » (1 Corinthiens 3:13-14). Le test de notre œuvre ne sera pas fondé sur la quantité, mais sur la qualité de notre travail. Que tous les prédicateurs notent bien ces versets !

En tant que serviteurs de Christ, Dieu nous a pareillement confié certains biens matériels. Mais avec ces biens, nous avons également reçu des talents accompagnés de dons pour propager Son Évangile glorieux. Nous sommes en effet des ministres de Christ, comme Paul nous le déclare, dans 1 Corinthiens 4:1. Alors : « Que chacun donc nous regarde comme des serviteurs de Christ et des dispensateurs des mystères de Dieu ». Jésus Lui-même a fait allusion à notre ministère : « Et le Seigneur dit : Quel est donc le dispensateur fidèle et prudent, que le maître a établi sur ses domestiques, pour leur donner au temps marqué la mesure ordinaire de blé ? Heureux ce serviteur que son maître trouvera faisant ainsi, quand il arrivera ! Je vous dis en vérité, qu’il l’établira sur tout ce qu’il a » (Luc 12:42-44). Toutefois, Jésus nous met en garde en déclarant ceci, dans Luc 16:12 : « Et si vous n’avez pas été fidèles dans ce qui est à autrui, qui vous donnera ce qui est à vous ? ».

Le sens du mot grec « fidèles » veut dire « crédibles ». Jésus nous met au test à savoir si notre profession de chrétien est crédible. Sommes-nous vraiment fidèles dans l’enseignement de Sa Parole ? Voilà ce qui comptait pour Jésus quand Il a déclaré ceci, dans Apocalypse 22:12 : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été ». La plus grande récompense pour nous sera de l’entendre dire : « Cela est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur » (Matthieu 25:21). Pour en arriver là, considérons ce que Paul a dit à son jeune ministre, dans 2 Timothée 3:14-15 : « Pour toi, demeure ferme dans les choses que tu as apprises, et dont tu as été assuré, sachant de qui tu les as apprises, et que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ ». Car : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (vs 16-17).

Quand Paul a écrit ces mots à Timothée, il faisant prophétiquement allusion à la grande apostasie qui précéderait l’immense tribulation et la persécution des derniers jours. Subséquemment, Paul savait que sa propre mort par exécution était proche, et que ces paroles pouvaient bien être ses dernières instructions à son jeune disciple, ainsi qu’à nous tous, fidèles serviteurs de Christ. Ce qui est remarquable, c’est que l’Esprit de Dieu lui fit utiliser l’exemple de sa propre vie pour témoigner de son grand ministère. « Car pour moi, je vais être immolé, et le temps de mon départ approche. J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement » (vs 6-8). Quelle remarquable conclusion à une vie chrétienne bien accomplie !

Paul résumait sa vie de la manière qui suit. Dans le domaine doctrinal : « J’ai enseigné selon la véritable Parole de Dieu ». Dans sa façon de vivre : « Soyez mes imitateurs comme je le suis de Christ ». Son but : « Honorer Dieu en ne faisant que Sa volonté ». Pour la foi : « Ma fidélité à Sa Parole et ce qu’Elle me demandait d’enseigner ». Pour la charité : « En démontrant l’amour qu’un véritable chrétien doit dégager ». Dans la patience : « Mes efforts de toujours endurer mes tribulations dans la joie ». Dans la persécution : « Combattre contre les injustices qu’on me faisait endurer ». Dans les afflictions : « Les souffrances et les tortures que j’ai endurées sans me plaindre ». Paul a manifesté ce témoignage chrétien pendant au-delà de 30 ans après sa conversion et pouvait donc, en toute humilité, citer sa propre vie en exemple pour enseigner la façon de vivre aux autres convertis.

Que le modèle de Paul soit pareillement le nôtre, afin que nos propres vies deviennent un bon exemple à suivre pour ceux qui nous observent. Les chrétiens qui sont remplis du Saint-Esprit annoncent la Parole de Dieu avec hardiesse. Ce fut le cas dès les débuts de l’Église, comme on peut lire ce qui arriva à Iconium, dans Actes 14:3, où : « Paul et Barnabas demeurèrent là assez longtemps, parlant hardiment, à cause du Seigneur, qui rendait témoignage à la parole de sa grâce, en faisant par leurs mains des prodiges et des miracles ». Mais d’où leur venait cette hardiesse ? Grâce à la présence du Saint-Esprit, comme on peut également le lire, dans Actes 4:13, où : « Voyant la hardiesse de Pierre et de Jean, et sachant que c’étaient des hommes sans lettres et du commun peuple, ils [les gens) étaient dans l’étonnement, et ils reconnaissaient qu’ils avaient été avec Jésus ». Quand nous parlons avec l’autorité de Dieu, nous parlons toujours avec hardiesse.

Dans les débuts de l’Église, les nouveaux convertis priaient constamment afin de pouvoir proclamer la Parole de Dieu avec hardiesse. Nous en voyons un exemple parfait dans le cas de Pierre et de Jean, même lorsqu’ils étaient menacés. Dans Actes 4:29-31, nous lisons cette prière de Pierre : « Et maintenant, Seigneur, considère leurs menaces, et donne à tes serviteurs d’annoncer ta parole avec une pleine hardiesse ; en étendant ta main, afin qu’il se fasse des guérisons, des miracles et des merveilles par le nom de ton saint Fils Jésus. Lorsqu’ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla ; et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient la Parole de Dieu avec hardiesse ».

Lorsque Paul a fondé la congrégation à Éphèse, il parla avec assurance. « Puis entrant dans la synagogue, il y parla avec hardiesse pendant trois mois, discourant avec persuasion sur les choses du royaume de Dieu » (Actes 19:8). Paul exhortait les chrétiens à faire la même chose : « Priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints, et pour moi aussi, afin qu’il me soit donné de parler librement, avec hardiesse, pour faire connaître le mystère de l’Évangile, pour lequel je suis ambassadeur dans les chaînes, en sorte que j’en parle avec hardiesse, comme je dois en parler » (Éphésiens 6:18-20). Notez que Paul était en prison lorsqu’il a écrit cette lettre aux Éphésiens.

Paul était tellement zélé pour prêcher le message de Christ que même la prison et la mort ne pouvaient le faire dévier de son but. Dans Philippiens 1:20-21, Paul nous déclare que : « Selon ma ferme attente, et mon espoir que je ne recevrai aucune confusion en rien, mais qu’en toute assurance, Christ, qui a toujours été glorifié dans mon corps, le sera encore à présent, soit par ma vie, soit par ma mort. Car pour moi Christ est ma vie, et la mort m’est un gain ». Dans le livre aux Hébreux, nous voyons plusieurs traits de caractère de gens cités en exemple. Alors, nous aussi nous pouvons déclarer : « De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » Voilà d’où notre zèle devrait toujours provenir.

Regardons ensemble une belle histoire où Dieu nous montre comment il bénit ceux qui s’approchent de Lui. Dans 1 Chroniques 4:9-10, nous lisons : « Jaebets était plus honoré que ses frères ; sa mère l’avait nommé Jaebets (douleur), en disant : C’est avec douleur que je l’ai enfanté. Jaebets invoqua le Dieu d’Israël, en disant : Si tu me bénis et que tu étendes mes limites ; si ta main est avec moi, et si tu me préserves du malheur, en sorte que je ne sois pas dans la souffrance ! Et Dieu accorda ce qu’il avait demandé ». La Bible ne parle pas de ses parents ni de ses descendants. Seul Jaebets est inclus dans la liste des généalogies à cause de sa prière. Même si sa prière semble être centrée sur lui, Dieu l’a exaucée parce qu’il a invoqué le Dieu d’Israël. Son nom était bien choisi, car sa mère l’a enfanté dans la douleur. Même si sa demande fut accordée, il est douteux que sa prière serve de modèle au chrétien sur la façon de prier Dieu.

La prière que Jésus a donnée à Ses disciples comme modèle nous fournit un guide plus exact. « Et il leur dit : Quand vous priez, dites : Notre Père qui es aux cieux ; Ton nom soit sanctifié ; Ton règne vienne ; Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ; donne-nous chaque jour notre pain quotidien ; pardonne-nous nos péchés ; car nous pardonnons aussi à tous ceux qui nous ont offensés ; et ne nous induis point en tentation ; mais délivre-nous du malin » (Luc 11:2-4). Dans cette prière, nous ne disons pas « bénis moi », mais plutôt « que Ton règne vienne », suivi de « que Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ». Puisque notre prière est personnelle, Jésus ne nous demande pas de prier pour un grand territoire, mais nous dit simplement « donne-nous chaque jour notre pain quotidien ». Notons au passage que le « Notre Père » constituait un plan, une sorte de canevas, une liste d’éléments à élaborer, un résumé que Jésus donna comme exemple à Ses disciples qui Lui avaient demandé comment prier (v. 1). Il ne s’agissait pas d’une litanie à répéter mot à mot en finissant par ne plus penser à ce qu’on dit à force de répétition !

Néanmoins, Dieu bénit parfois une prière centrée exclusivement sur nous-mêmes, mais elle doit également être centrée sur Dieu dans notre intention. Jaebets avait sûrement cette intention lorsqu’il a demandé d’être béni, car il désirait marcher avec Dieu. L’apôtre Jacques nous donne alors cette instruction : « Hommes et femmes adultères, ne savez-vous pas que l’amour du monde est une inimitié contre Dieu ? Qui voudra donc être ami du monde, se rendra ennemi de Dieu. Pensez-vous que l’Écriture parle en vain ? L’Esprit qui habite en nous, a-t-il des désirs qui portent à l’envie ? Au contraire, il accorde une grâce plus grande. C’est pourquoi, l’Écriture dit : Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous. Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. Pécheurs, nettoyez vos mains ; et vous qui avez le cœur partagé, purifiez vos cœurs » (Jacques 4:4-8).

Nous reconnaissons un humain par les amis qu’il fréquente. Ceci n’est pas simplement biblique, mais facilement observable dans le comportement quotidien des gens. Les amis s’ajustent quotidiennement. « Comme le fer aiguise le fer, ainsi un homme en aiguise un autre. Celui qui garde le figuier, mangera de son fruit ; ainsi celui qui garde son maître sera honoré. Comme dans l’eau le visage répond au visage, ainsi le cœur d’un homme répond à celui d’un autre homme » (Proverbes 27:17-19). L’exhortation de Jacques nous indique le grand contraste entre l’amour de Dieu et l’amitié que le monde produit. L’apôtre Jean nous explique pourquoi : « Car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde. Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement » (1 Jean 2:16-17).

Les véritables amis s’aiment. À Ses disciples, Jésus a dit : « Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres » (Jean 15:14-17). C’est simple. Si j’aime Jésus et que vous aimez Jésus, nous devrions nous aimer pareillement puisque nous  aimons Jésus.

Les véritables amis se soutiennent et nous : « N’abandonnons point notre assemblée [les uns avec les autres], comme quelques-uns ont coutume de faire, mais exhortons-nous les uns les autres, et cela d’autant plus que vous voyez approcher le Jour » (Hébreux 10:25). Jésus Lui-même nous dit : « Car où il y a deux ou trois personnes assemblées en Mon nom, je suis là au milieu d’elles » (Matthieu 18:20). Le véritable converti ne marche pas selon le conseil des méchants, et ne se tient pas dans la voie des pécheurs, et ne s’assied pas au banc avec des moqueurs. Paul nous dit clairement, dans 2 Corinthiens 6:14-15 : « Ne vous mettez pas sous un même joug avec les infidèles ; car qu’y a-t-il de commun entre la justice et l’iniquité ? et quelle union y a-t-il entre la lumière et les ténèbres ? Quel accord [peut-il y avoir]  entre Christ et Bélial ? ou quelle part a le fidèle avec l’infidèle ? » Les convertis à Christ doivent rechercher d’autres convertis à Christ pour fraterniser.

Tenez-vous loin des manipulateurs qui vous font une belle façon pour mieux vous exploiter. Dans Luc 16:8, nous lisons : « Et le maître loua cet économe infidèle de ce qu’il avait agi avec habileté ; car les enfants de ce siècle sont plus prudents dans leur génération, que les enfants de lumière ». Ce verset semble indiquer que Jésus était d’accord avec le serviteur injuste qui manipule les gens honnêtes et naïfs afin de s’enrichir à leurs dépens. Le Seigneur n’approuve pas cette façon d’agir, pas plus que la convoitise du monde. Jésus nous exhorte simplement à être prudents avec notre argent tout comme le manipulateur qui tente de nous l’enlever. Par contre, Jésus nous dit : « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où les vers et la rouille gâtent tout, et où les larrons percent et dérobent ; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les vers ni la rouille ne gâtent rien, et où les larrons ne percent ni ne dérobent point ; car où est votre trésor, là sera aussi votre cœur » (Matthieu 6:19-21).

Le manipulateur n’a comme but que de s’enrichir pour assurer son avenir financier. Ce qui est malheureux, c’est que plusieurs de ces manipulateurs se sont formé des congrégations religieuses qu’ils conduisent en tant que pasteurs et même comme apôtres. Il serait beaucoup plus sage d’utiliser l’argent que Dieu nous donne dans le but de faire du bien à ceux qui sont vraiment dans le besoin, ce qui pourrait les rapprocher de Dieu dans la foi. En faisant ainsi, nous nous amassons une richesse au ciel qui durera éternellement. Paul dénonçait les manipulateurs, dans 1 Corinthiens 6:5 : « Je le dis à votre honte. N’y a-t-il donc point de sages parmi vous, pas même un seul, qui puisse juger entre ses frères ? » Ce mot « honte » vient du grec entrope, au sens de « se tourner vers l’intérieur de soi-même » ou « égoïsme » par la manipulation des autres. Paul l’utilise une seule autre fois, dans 1 Corinthiens 15:34, où il leur dit : « Sortez de votre ivresse, pour vivre justement, et ne péchez point ; car quelques-uns sont sans la connaissance de Dieu ; je le dis à votre honte. »

La manipulation est un outil très dangereux, surtout quand il est utilisé pour se cacher derrière une façade où l’on use du nom de Dieu pour arracher la nourriture aux pauvres de la congrégation afin d’enrichir celui qui utilise la sagesse du monde en tordant des versets bibliques dans ses instructions. Cela devient tout simplement de la confusion spirituelle. Certains utilisent la science pour dénoncer la création par Dieu au profit de l’évolution, ce qui a mené le monde entier au désordre et à la confusion actuelle dans le domaine de la spiritualité. Les mouvements Nouvel Age ont énormément de succès à prêcher qu’une personne peut se tourner vers l’intérieur de soi pour puiser la force nécessaire afin de tout régler. Bien différent de ce que Paul nous enseigne dans 2 Corinthiens 5:17-18, où il nous déclare : « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation ». Cela est d’autant plus vrai que Jésus nous a dit : « Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15:5).

Le ministère de la réconciliation nous pousse vers l’extérieur dans le but d’aider les autres. L’apôtre Pierre nous dit : « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:3-4). La loi de l’inversion spirituelle des hommes est transformée, nous dit Paul dans Romains 8:2 : « Parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort ». En aidant les autres, vous grandissez pour renouveler votre vie : « Et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:19).

Une des grandes doctrines du christianisme est de savoir que le Saint-Esprit vit en nous. « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes point à vous-mêmes ? Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens 6:19-20). Dieu est Esprit et peut littéralement vivre en nous. Voilà pourquoi Paul nous dit : « C’est pour ce sujet que je fléchis les genoux devant le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, de qui toute famille, dans les cieux et sur la terre, tire son nom ; afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être puissamment fortifiés par son Esprit, dans l’homme intérieur, afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:14-19).

C’est avec cette connaissance que Jésus pouvait rassurer Ses disciples en leur disant : « Et je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. Je ne vous laisserai point orphelins ; je viens à vous » (Jean 14:16-18). Ce que Jésus leur annonçait, c’est que, malgré Son ascension au ciel, Son Esprit vivrait en nous pour nous guider. Voilà pourquoi, dans Galates 2:20, Paul nous dit : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi ».

Paul rassurait également les Colossiens en leur disant : « [Chers frères et sœurs] à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les Gentils ; savoir : Christ en vous, l’espérance de la gloire. C’est lui que nous annonçons, exhortant tout homme et enseignant tout homme en toute sagesse, afin de rendre tout homme parfait en Jésus-Christ » (Colossiens 1:27-28). Aux Éphésiens, il les exhorte à rendre gloire à Dieu : « Et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:19). Ces exhortations nous sont également destinées, car à celui qui avait interrogé le Christ sur ce sujet : « Jésus lui répondit : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera, et nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui » (Jean 14:23). Quel beau privilège, et quelle belle responsabilité que Jésus nous concède !

Chaque chrétien doit s’analyser lui-même pour découvrir son rôle dans cette évangélisation personnelle. Puisque : « C’est aussi lui qui a établi les uns apôtres, les autres prophètes, les autres évangélistes, et les autres pasteurs et docteurs ; pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ ; jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ » (Éphésiens 4:11-13). Notez que Paul spécifie clairement que ces dons nous sont donnés pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère et pour l’édification du corps de Christ.

Le but ultime derrière tout cela, c’est : « Pour que nous ne soyons plus des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement ; mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ ; de qui tout le corps, bien coordonné et étroitement uni, par le concours de toutes les jointures, tire son accroissement, selon la force assignée à chaque membre, afin qu’il soit édifié lui-même dans la charité » (vs 14-16). Que voulait dire Paul par « à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes » ? La compréhension de la Bible devrait pourtant nous raffermir dans la vérité divine au point de permettre plus aisément au converti de reconnaître ceux qui pratiquent la séduction afin de s’attirer des brebis par leur adresse et leur charisme.

Les chrétiens d’aujourd’hui sont tous menés par le Saint-Esprit au travers de toute la saine doctrine. Mais dans bon nombre d‘églises, des doctrines trompeuses sont véhiculées provenant des raisonnements humains et qui réduisent éventuellement les chrétiens modernes au niveau du petit enfant spirituel à qui il apparaît qu’il reste tout à apprendre. La seule façon de combattre ce fléau spirituel est de vérifier toute chose. L’honnêteté apparente du pasteur n’est pas une assurance de la véracité de ce qu’il prêche dans ses sermons. Cette mise en garde de Paul nous indique très clairement que cette pratique visant à séduire artificieusement existait déjà au premier siècle.

Le don d’enseigner est d’une importance particulière pour atteindre le but que nous fixe Paul ici. Au départ, ce don fut accordé aux premiers apôtres et quelques autres appelés par Dieu, comme Paul, Barnabas, Jude, Marc, Luc et Timothée qui ont vraiment reconnu le Christ ressuscité. Pierre avait insisté là-dessus lorsque le temps fut venu de trouver un remplaçant à Judas. « Il faut donc que, des hommes qui ont été avec nous pendant tout le temps que le Seigneur Jésus a vécu parmi nous, depuis le baptême de Jean, jusqu’au jour où le Seigneur a été enlevé d’avec nous, il y en ait un qui soit témoin avec nous de sa résurrection » (Actes 1:21-22). Mais éventuellement, Paul fut ajouté pour porter l’évangile aux païens. Aux nouveaux convertis à Corinthe, il dit : « Ne suis-je pas apôtre ? Ne suis-je pas libre ? N’ai-je pas vu Jésus-Christ notre Seigneur ? N’êtes-vous pas mon œuvre dans le Seigneur ? Si je ne suis pas apôtre pour les autres, je le suis au moins pour vous ; car vous êtes le sceau de mon apostolat dans le Seigneur. C’est là ma défense contre ceux qui m’accusent » (1 Corinthiens 9:1-3).

Le dernier des apôtres originaux fut Jean qui eut le bonheur de recevoir la Révélation de Jésus, vers la fin du premier siècle, à propos des évènements des temps de la fin et du second avènement de Jésus pour fonder le Royaume de Dieu sur la terre. Le Nouveau Testament fut aussi écrit durant ce premier siècle pour nous servir de témoignage direct sur la façon de parvenir au salut. Dans 1 Corinthiens 13:8, Paul nous déclare que : « La charité ne périt jamais. Quant aux prophéties, elles seront [éventuellement] abolies, et les langues cesseront, et la science sera abolie ». Mais avant d’y arriver, Jésus Lui-même nous a avertis, dans Matthieu 24:11-13 : « Et plusieurs faux prophètes s’élèveront, et séduiront beaucoup de gens. Et parce que l’iniquité sera multipliée, la charité de plusieurs se refroidira. Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé ».

Donc, le don d’évangéliser continuera d’être offert jusqu’au retour glorieux de Christ afin de toucher le cœur de ceux qui cherchent Dieu. Paul nous explique que cela se fait par : « Soit le ministère, pour s’attacher au ministère ; soit l’enseignement, pour s’appliquer à l’enseignement ; soit l’exhortation, pour exhorter. Celui qui distribue les aumônes, qu’il le fasse avec simplicité ; celui qui préside, qu’il préside avec soin ; celui qui exerce les œuvres de miséricorde, qu’il le fasse avec joie » (Romains 12:7-8). Aux Corinthiens, Paul l’éclaircit de la sorte : « Et Dieu a établi dans l’Église, premièrement les apôtres, secondement les prophètes, en troisième lieu les docteurs, ensuite ceux qui opèrent des miracles, puis ceux qui ont les dons de guérir, de secourir, de gouverner, de parler diverses langues » (1 Corinthiens 12:28).

En plus de la direction du troupeau, plusieurs pasteurs ont également reçu le don d’enseigner, don qu’ils doivent utiliser avec sagesse et fidélité. Tout cela revient à ce que Jésus nous a commandé dans la grande mission dévolue aux premiers apôtres : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:19-20). Puisque c’est Jésus qui a créé toutes choses au début, tout doit se faire selon le Plan Divin : « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; Il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1:16-18).

Dans son épître aux Hébreux, Paul leur rappelle cette toute puissance de Jésus : « Et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur » (Hébreux 1:3-4). Ce don d’enseigner devrait subséquemment être utilisé dans tout enseignement, peu importe la matière. Il serait souhaitable pour chaque chrétien de prendre cette habitude de méditer régulièrement à ce sujet. David le faisait quand il priait à l’Éternel et fut inspiré de nous le dire ainsi : « Fais-moi connaître la voie de tes commandements, et je parlerai de tes merveilles » (Psaumes 119:27). Ce Psaume remarquable contient 176 témoignages ou prières concernant la Parole de Dieu. Nous voyons les mots « méditer » ou « méditation » utilisés huit fois, nous indiquant l’importance de cette pratique avant de s’engager à l’enseigner aux autres.

La méditation concernant la Parole de Dieu devient alors essentielle, car elle est plus facile à enseigner quand nous saisissons la profondeur de Ses préceptes. Voici quelques exemples. Au verset 15, David nous dit : « Je méditerai tes ordonnances, et je regarderai à tes sentiers ». Au verset 23, David déclare : « Les puissants mêmes se sont assis et ont parlé contre moi ; mais ton serviteur médite tes statuts ». Et, au verset 48 : « J’élèverai mes mains vers tes commandements que j’aime, et je m’entretiendrai de tes statuts ». Dans le verset 78, David prie ainsi : « Que les orgueilleux soient confus, qui m’oppriment sans sujet ! Moi, je méditerai sur tes commandements ». Dans le verset 97, il déclare son amour envers Dieu : « Oh ! combien j’aime ta loi ! C’est ce dont je m’entretiens tout le jour ». Et finalement, aux versets 99 et 100 : « J’ai passé en prudence tous ceux qui m’avaient enseigné, parce que tes témoignages sont mon entretien. Je suis plus entendu que les anciens, parce que j’ai gardé tes commandements ».

Il existe cependant une contrefaçon de la véritable méditation : la soi-disant méditation transcendantale ou les autres conformations de mysticismes. Ces autres configurations encouragent les adeptes à se nettoyer l’esprit complètement afin de leur permettre de « voyager ». Tandis que la méditation au sens biblique nous exhorte à nous concentrer sur la magnifique grandeur de la création divine dans l’anticipation d’y participer un jour éternellement. Une telle méditation nous prépare à faire partie du grand et merveilleux plan de Dieu et de l’énorme récompense qui nous est destinée. Et cela plait à Dieu. Car : « Vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ » (1 Pierre 2:5).

Dans l’Ancien Testament, Israël avait la tribu de Lévi — que Dieu avait désignée spécifiquement — pour offrir quotidiennement les multiples sacrifices afin de couvrir les péchés du  peuple. Ceci a été pratiqué jusqu’à l’avènement de Christ. « Mais lui, ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu, attendant désormais que ses ennemis deviennent le marchepied de ses pieds. Car, par une seule oblation il a rendu parfaits pour toujours ceux qui sont sanctifiés. Et le Saint-Esprit nous le témoigne aussi ; car, après avoir dit d’abord : Voici l’alliance que je traiterai avec eux après ces jours-là, dit le Seigneur : je mettrai mes lois dans leurs cœurs, et je les écrirai dans leurs entendements ; il ajoute : Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités » (Hébreux 10:12-17). L’ancien sacerdoce est donc terminé. Seul le sacrifice de Christ demeure éternellement afin de nous identifier à Lui par la foi comme étant acceptable à Dieu pour notre salut.

Néanmoins, il existe un nouveau sacerdoce, un sacerdoce spirituel offrant des sacrifices spirituels, et il est vital que nous, qui sommes maintenant Ses ministres, offrions des sacrifices qui soient acceptables et qui plaisent à Dieu. Le premier de ces sacrifices nous est donné par Paul, dans Romains 12:1 : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable ». Trois autres sacrifices acceptables nous sont indiqués dans le dernier chapitre du livre aux Hébreux : « Offrons donc sans cesse à Dieu par Jésus un sacrifice de louange, c’est-à-dire, le fruit de lèvres qui confessent son nom. Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité ; car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices » (Hébreux 13:15-16).

Notre offrande continuelle de louange à Dieu, en toute circonstance, est également notre reconnaissance de Sa sagesse et de Sa bonté, comme  étant des sacrifices acceptables. De faire les bonnes œuvres que Dieu a préparées pour chacun de nous, pas pour gagner notre salut, mais plutôt par reconnaissance d’un salut reçu gratuitement, est acceptable aux yeux de Dieu. Finalement, la communication, c’est à dire le partage de ce que nous avons reçu, avec les autres, est également un sacrifice acceptable et saint. C’est notre plus grand privilège en tant que Son sacerdoce, de Lui offrir ces sacrifices d’une manière continuelle. Que Dieu vous bénisse tous, chacun individuellement dans l’accomplissement de vos œuvres dans la fidélité et dans votre cheminement vers Son Royaume à venir bientôt.




D.245 – Des bijoux pour Dieu

 

Par Joseph Sakala 

De tout temps, les riches de ce monde se sont accumulé de grandes quantités de bijoux, soit pour se glorifier auprès de leurs compères ou simplement pour les utiliser en tant que monnaie quand celle-ci perdait sa valeur. Mais saviez-vous que Dieu aussi est en train de Se ramasser des bijoux pour un usage futur ? Ces bijoux ne seront cependant pas périssables, car ils seront composés de gens ayant formé le caractère même de Dieu. Dans le dernier livre de l’Ancien Testament, nous lisons : « Alors ceux qui craignent l’Éternel ont parlé l’un à l’autre, et l’Éternel y a été attentif, et l’a ouï, et on a écrit un livre de mémoires, devant lui ; pour ceux qui craignent l’Éternel, et qui pensent à son Nom. Et ils seront miens, a dit l’Éternel des armées, lorsque je mettrai à part mes plus précieux joyaux, et je leur pardonnerai, ainsi que chacun pardonne à son fils qui le sert. Convertissez-vous donc, et vous verrez la différence qu’il y a entre le juste et le méchant ; entre celui qui sert Dieu et celui qui ne l’a point servi » (Malachie 3:16-18, Bible David Martin).

Cette magnifique promesse nous est révélée à la fin de l’Ancien Testament, à un moment de grande apostasie du peuple d’Israël envers son Dieu. Mais, malgré cela, il y avait un petit groupe de croyants. Aujourd’hui, les véritables chrétiens se situent encore dans la minorité du peuple, et il devient de plus en plus important pour eux d’étudier sérieusement les situations antérieures qui amenèrent l’apostasie chez le peuple de Dieu. Toutefois, il est encore plus important pour nous de prendre exemple sur ces croyants ainsi que sur la merveilleuse promesse de Dieu à leur égard. Notons l’attitude de ces croyants : « ceux qui craignent l’Éternel, » et qui pensaient à Son nom. Notez également qu’ils craignaient Dieu quand ils pensaient à Son nom. Quel véritable converti pourrait faire autrement quand il médite sur l’ouvrage de Dieu dans sa propre vie ? Quand une bonne attitude s’installe dans le cheminement du chrétien, marcher avec Dieu devient une fraternisation divine. Ensuite, nous voyons que « ceux qui craignent l’Éternel se sont parlés l’un à l’autre ». Dans le contexte familial de ce que Dieu nous prépare, le contact verbal sera bien développé chez Ses enfants quand il sera centré sur le Seigneur.

Notons maintenant la réaction de Dieu face aux saints, dans ce verset. « l’Éternel y a été attentif, et l’a ouï », portant une grande attention à l’attitude de ceux qui se parlaient. Puis, « un mémoire fut écrit devant lui, pour ceux qui craignent l’Éternel ». Lors du retour de Christ, Ses Élus paraîtront tous devant Lui avec l’assurance que les justes seront reconnus par Lui, ayant été inscrits dans Son livre spécial de souvenir. Les membres de ce groupe seront pareillement assurés du salut, ayant persévéré dans la foi jusqu’à la fin. Alors, Dieu dira : « Ils seront miens, » nous indiquant clairement que nous sommes déjà sauvés alors que les autres commenceront simplement à être jugés. C’est ainsi que « l’Éternel des armées » nous démontrera que, pour Lui, nous serons Ses précieux bijoux, les Élus de Son Royaume.

Le premier de ces magnifiques bijoux fut nul autre que Jésus lors de Sa naissance et que Dieu voulait présenter aux bergers. Dans Luc 2:8-14, nous lisons : « Or, il y avait dans la même contrée des bergers qui couchaient aux champs, et qui gardaient leurs troupeaux pendant les veilles de la nuit. Et voici un ange du Seigneur se présenta à eux, et la gloire du Seigneur resplendit autour d’eux, et ils furent saisis d’une grande peur. Alors l’ange leur dit : N’ayez point de peur ; car je vous annonce une grande joie, qui sera pour tout le peuple ; c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur, vous est né. Et ceci vous servira de signe : Vous trouverez le petit enfant emmailloté et couché dans une crèche. Et au même instant il y eut avec l’ange une multitude de l’armée céleste, louant Dieu et disant : Gloire à Dieu, dans les lieux très hauts ; paix sur la terre, bonne volonté envers les hommes ! » (version d’Ostervald, comme pour les citations suivantes, sauf si spécifié.)

Essayez d’imaginer la scène et la beauté de la louange de ces anges lors de la présentation de ce merveilleux Bijou de Dieu à l’humanité. Quand Dieu S’est fait homme dans la personne de Jésus, lors de Sa naissance, une véritable joie entra dans ce monde de péché et de tristesse. Les Rois mages, qui anticipaient depuis longtemps la venue du Sauveur : « Eux donc, ayant entendu le roi [Hérode], s’en allèrent ; et voici, l’étoile qu’ils avaient vue en Orient allait devant eux, jusqu’à ce qu’étant arrivée sur le lieu où était le petit enfant, elle s’y arrêta. Or à la vue de l’étoile ils furent remplis d’une très grande joie » (Matthieu 2:9-10). C’est le premier endroit dans le Nouveau Testament où le mot « joie » est mentionné. Fait à noter ici, c’est que l’annonce de la naissance du Messie fut donnée à des bergers, et non à l’élite de la société du temps.

Dieu a toujours travaillé ainsi. À l’annonce de cette bonne nouvelle, les anges ont éclaté d’une louange de joie afin de partager cette nouvelle avec ces bergers à Bethléem. L’Évangile que les chrétiens doivent prêcher est véritablement un message plein de joie, car il concerne le Sauveur du monde, Jésus notre Seigneur. Malgré qu’Il ait été un homme de douleurs, Il demeure notre exemple parfait en : « Regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu » (Hébreux 12:2). Jésus avait bien préparé Ses disciples à Sa mort éventuelle ainsi qu’aux souffrances qu’eux-mêmes auraient à endurer à cause de Son nom, en leur inculquant Sa propre joie. « Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie » (Jean 15:11).

Jésus priait pareillement au Père pour eux en Lui disant : « Et maintenant je vais à toi, et je dis ces choses dans le monde, afin qu’ils aient ma joie accomplie en eux » (Jean 17:13). Il leur a même offert de demander des choses au Père quand Jésus leur dit : « Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom ; demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit accomplie » (Jean 16:24). C’est ainsi que tous les chrétiens qui croient véritablement en Jésus doivent, avec Pierre, confirmer leur amour pour Jésus. « que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse » (1 Pierre 1:8). Même dans leurs souffrances pour Lui, Ses disciples savent qu’il y aura beaucoup de bonheur qui en sortira un jour. Dans 1 Pierre 4:13, l’apôtre nous exhorte ainsi : « Mais réjouissez-vous de ce que vous participez aux souffrances de Christ, afin que lorsque sa gloire sera manifestée, vous soyez aussi comblés de joie ».

De la même manière, l’apôtre Jude rend ce beau témoignage à Jésus : « Or, à celui qui peut vous préserver de toute chute, et vous faire comparaître sans tache et dans la joie en sa glorieuse présence, à Dieu, seul sage, notre Sauveur, soient gloire et magnificence, force et puissance, et maintenant et dans tous les siècles ! Amen » (Jude 1:24-25). Jude identifie clairement Jésus comme étant Dieu ! Aussitôt que Jésus a vaincu Satan, lors et après Son séjour de quarante jours de tentations dans le désert, notre Seigneur a commencé à évangéliser. Les premiers bijoux qui suivirent le Christ furent deux frères. « André, frère de Simon Pierre, était l’un des deux qui avaient entendu ce que Jean [le baptiste] disait, et qui avaient suivi Jésus. André trouva le premier Simon son frère, et il lui dit : Nous avons trouvé le Messie (c’est-à-dire, le Christ, l’Oint). Et il l’amena à Jésus. Jésus, l’ayant regardé, lui dit [en toute simplicité] : « Tu es Simon, fils de Jona ; tu seras appelé Céphas (c’est-à-dire, Pierre) » (Jean 1:40-42).

Jésus l’a vu et Il a agi ! Dans l’Évangile de Jean, nous découvrons à sept reprises que Jésus « voyait » quelque chose et fut porté à agir. Lors de Sa rencontre avec André et Simon, Jésus les invita à Le suivre et leur vie fut changée pour l’éternité. Le lendemain, Jésus vit venir à lui Nathanaël, « et Il dit de lui : Voici un véritable Israélite, en qui il n’y a point de fraude » (Jean 1:47). Tout émerveillé Nathanaël lui dit : « D’où me connais-tu ? Jésus lui répondit : Avant que Philippe t’appelât, quand tu étais sous le figuier, je te voyais. Nathanaël lui répondit : Maître, tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d’Israël » (vs 48-49).

À Jérusalem, il y avait un réservoir, appelé en hébreu Béthesda, où étaient couchés un grand nombre de malades, d’aveugles, de boiteux et de paralytiques qui attendaient la guérison dans son eau. Or, il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans. « Jésus le voyant couché, et sachant qu’il était déjà malade depuis longtemps, lui dit : Veux-tu être guéri ? » (Jean 5:6). Le malade lui répondit : « Seigneur, je n’ai personne pour me jeter dans le réservoir quand l’eau est troublée, et, pendant que j’y vais, un autre y descend avant moi » (v. 7). Au verset 8, « Jésus lui dit : Lève-toi, emporte ton lit, et marche ». Et aussitôt, l’homme fut guéri, sans avoir eu à descendre dans l’eau ; et il prit son lit, et marcha.

Alors que Jésus enseignait Ses disciples : « Jésus donc ayant levé les yeux, et voyant une grande foule qui venait à lui, dit à Philippe : Où achèterons-nous des pains, afin que ces gens-ci aient à manger ? Or, il disait cela pour l’éprouver, car il savait ce qu’il devait faire. Philippe lui répondit : Deux cents deniers de pain ne leur suffiraient pas pour que chacun en prît un peu. L’un de ses disciples, André, frère de Simon Pierre, lui dit : Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons ; mais qu’est-ce que cela pour tant de gens ? Cependant Jésus dit : Faites asseoir ces gens. Or il y avait beaucoup d’herbe dans ce lieu. Les hommes donc s’assirent, au nombre d’environ cinq mille. Et Jésus prit les pains, et ayant rendu grâces, il les distribua aux disciples, et les disciples à ceux qui étaient assis ; et de même pour les poissons, autant qu’ils en voulurent » (Jean 6:5-11).

Un autre grand miracle cité dans l’évangile de Jean se trouve dans Jean 9:1-3 : « Comme Jésus passait, il vit un homme aveugle dès sa naissance. Et ses disciples lui demandèrent : Maître, qui a péché, celui-ci ou ses parents, qu’il soit né aveugle ? Jésus répondit : Ce n’est pas que celui-ci ou ses parents aient péché ; mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui ». Notez que Jésus ne leur explique pas pourquoi cet homme est né aveugle. Ce qui importait ici, c’est l’occasion offerte à Jésus de guérir cet homme afin de manifester la puissance de Dieu en ouvrant ses yeux. Dans un petit village de Béthanie, un ami intime de Jésus, nommé Lazare, se trouvait dans une situation pire que l’aveugle. Il était mort ! Ses deux sœurs, Marie et Marthe, pleuraient à chaudes larmes quand Jésus S’est présenté chez eux. « Quand Jésus vit qu’elle [Marie] pleurait, et que les Juifs venus avec elle pleuraient aussi, il frémit en son esprit, et fut ému ; et il dit : Où l’avez-vous mis ? Ils lui répondirent : Seigneur, viens et vois. Et Jésus pleura » (Jean 11:33-35). Sa première réaction fut de pleurer avec eux et Il a ensuite appelé Lazare, mort depuis quatre jours, de sortir de son sépulcre, et Lazare sortit !

À la croix, alors que Jésus était crucifié, Sa mère était là avec Son disciple Jean. Malgré que Ses propres souffrances étaient atroces : « Jésus donc, voyant sa mère et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta mère. Et dès cette heure, le disciple la prit chez lui » (Jean 19:26-27). Sa première pensée fut dirigée vers la sécurité de Sa mère et Il a commissionné Jean de s’occuper d’elle. Notre Seigneur nous voit et voit nos besoins, et Il S’occupe continuellement de nous. Un jour, bientôt, tel que promis, Jésus reviendra et essuiera toute larme de nos yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail parmi Ses Élus, car les premières choses seront passées. Jésus sera entouré de tous ces bijoux qu’Il a préparés pendant des siècles afin qu’ils règnent avec Lui, durant le millénium d’abord et ensuite durant l’éternité.

Cependant, dans son cheminement vers le royaume, chaque converti ne doit pas mesurer ses attributs comme le monde le fait. Notre véritable force n’est ni militaire, ni athlétique, ni financière. « Considérez, frères, que parmi vous, qui avez été appelés, il n’y a pas beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes, » nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 1:26-27. Notre instruction ressemble beaucoup plus à celle de Paul à Timothée : « Toi donc, mon fils, fortifie-toi, dans la grâce qui est en Jésus-Christ » (2 Timothée 2:1). C’est dans cette merveilleuse grâce que nous trouverons toujours la force de continuer même dans les plus grandes de nos tribulations.

Le(la) chrétien(ne) est fort(e) quand il ou elle manifeste le caractère gracieux de Jésus en paroles et en actions. Dieu nous dit : « Ma grâce te suffit ; car ma force s’accomplit dans la faiblesse. [Alors] je me glorifierai donc plus volontiers dans mes infirmités, afin que la force de Christ habite en moi » (2 Corinthiens 12:9). Prions plutôt Dieu d’être : « fortifiés en toute manière selon Sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie » (Colossiens 1:11). Mais comment acquérir une telle force dans la grâce ? Cela s’accomplit d’abord par la puissance du Saint-Esprit qui agit en vous : « Afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être puissamment fortifiés par son Esprit, dans l’homme intérieur » (Éphésiens 3:16). Ensuite, en utilisant notre temps libre à méditer, prier et étudier la Parole de Dieu.

Les efforts purement humains pour atteindre un noble but deviennent futiles, en bout de ligne. « Mais ceux qui s’attendent à l’Éternel reprennent de nouvelles forces. Les ailes leur reviennent comme aux aigles. Ils courront, et ne se fatigueront point ; ils marcheront, et ne se lasseront point » (Ésaïe 40:31). Prenons l’exemple des enfants du peuple de Juda qui passèrent la journée devant Dieu à écouter Sa Parole. Néhémie les rassura en leur disant : « Allez, mangez des viandes grasses, et buvez du vin doux, et envoyez des portions à ceux qui n’ont rien d’apprêté, car ce jour est consacré à notre Seigneur ; ne soyez donc point affligés, car la joie de l’Éternel est votre force » (Néhémie 8:10). Le roi David abonde dans le même sens quand il nous dit : « Heureux l’homme dont la force est en Toi, ceux qui aiment les chemins de Ta maison ! » (Psaume 84:6).

Dieu nous a tous créés à Son image afin de faire de nous des bijoux dans Sa famille divine. Pourtant, sous l’influence de Satan, l’humanité entière, à partir de nos premiers parents, a choisi d’ignorer ce merveilleux dessein. « N’avons-nous pas tous un même père ? Un même Dieu ne nous a-t-il pas créés ? Pourquoi donc sommes-nous perfides l’un envers l’autre, en profanant l’alliance de nos pères ? » (Malachie 2:10). Ce message de Malachie s’adressait aux Juifs suite à leur restauration dans leur pays après leur captivité à Babylone, car déjà ils revenaient aux mêmes péchés qui étaient pourtant la raison originelle de leur captivité. Leur correction avait comme but de leur rappeler qu’ils étaient des frères ayant tous le même Père. Ceci ne faisait pas référence à la possibilité de naître de nouveau et devenir des enfants spirituels de Dieu, mais c’était plutôt un rappel qu’ils avaient été en premier lieu tous créés par Lui.

Il y a une bonne leçon, ici, pour les bijoux que Dieu est en train de Se former : demeurer unis dans cet appel à notre salut. La manifestation de notre unité doit se refléter dans le message que nous projetons au monde entier. Donc, ce message de Malachie aux Juifs s’applique également à tous les humains. « Car, depuis le soleil levant jusqu’au soleil couchant, mon nom est grand parmi les nations, et en tout lieu on brûle de l’encens, et une offrande pure est offerte à mon nom. Car mon nom est grand parmi les nations, a dit l’Éternel des armées » (Malachie 1:11). Car avant l’Alliance mosaïque et lévitique, Dieu avait fait une Alliance avec Noé qui ne fut jamais abolie après le déluge et dans laquelle Dieu voulait impliquer tous les humains. Cette Alliance nous rappelle que tous les hommes sont frères, crées par le même Créateur, et responsables envers Dieu de chacun de leurs actes vis-à-vis l’entretien de la terre que Dieu leur a confiée. Donc, le travail des Élus consiste à faire comprendre au monde entier que la seule façon de régler les problèmes parmi les nations, c’est de les convaincre que tous ont été créés par le véritable Seigneur à qui tous devront rendre compte un jour. Mais qui, par contre, les aime tous comme un père qui aime ses enfants.

Notre appel à suivre Christ n’est pas une décision humaine, et il n’est sûrement pas fondé sur nos œuvres, mais il fut engendré en Christ avant que nous fussions créés. Il nous vient directement de Dieu : « Qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles, et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile » (2 Timothée 1:9-10). Dès les débuts, nous faisions partie du plan de Dieu dans Son dessein éternel pour nous. C’est par Sa grâce que nous sommes choisis : « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté » (Éphésiens 1:4-5).

Notre appel est alors saint et sacré, consacré à Dieu. C’est un appel céleste, prenant son origine au ciel, auprès de notre Père céleste, centré sur Sa volonté et son but. « C’est pourquoi, frères saints, qui avez pris part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain Sacrificateur de la foi que nous professons, Jésus-Christ, Qui a été fidèle à Celui qui l’a établi, comme Moïse aussi le fut dans toute sa maison » (Hébreux 3:1-2). Nous devrions alors nous unir à Paul en disant : « Mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ » (Philippiens 3:14). Cette vocation céleste est la même que celle indiquée par Paul dans 1 Thessaloniciens 4:17-18 où il nous dévoile l’accomplissement de cette vocation par Jésus, quand Paul nous déclare : « Ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles ».

C’est le prix pour lequel tout converti doit travailler. Notre promesse est que les morts, tout comme les vivants en Jésus-Christ, soient un jour enlevés ensemble dans les nuées à Sa rencontre afin de demeurer toujours avec Lui. Cet appel fut établi avant que le monde fut et se poursuit jusqu’à ce jour pour rassembler Ses bijoux avec Lui pour l’éternité. Voici comment Saul, persécuteur des chrétiens, est devenu un bijou pour le Seigneur. Sur le chemin de Damas, alors qu’il poursuivait les chrétiens, Paul fut frappé par une lumière venant du ciel. Il en est devenu aveugle. Mais Dieu avait une mission spéciale pour cet homme. Néanmoins, cette mission ne devait pas se terminer sans les multiples tribulations que Paul devait endurer afin de l’accomplir.

Dans Actes 9:10-16, nous lisons : « Or il y avait à Damas un disciple, nommé Ananias. Le Seigneur lui dit dans une vision : Ananias ! Et il répondit : Me voici, Seigneur. Et le Seigneur lui dit : Lève-toi, et va dans la rue qu’on appelle la Droite, et demande dans la maison de Judas un nommé Saul, de Tarse ; car voici il prie. Et dans une vision il [Saul) a vu un homme, nommé Ananias, qui est entré, et qui lui a imposé les mains, afin qu’il recouvre la vue. Mais Ananias répondit : Seigneur, j’ai appris de plusieurs combien cet homme a fait de mal à tes Saints à Jérusalem. Et il a ici le pouvoir, de la part des principaux sacrificateurs, de lier tous ceux qui invoquent ton nom. Mais le Seigneur lui dit : Va ; car cet homme est un instrument que j’ai choisi, pour porter mon nom devant les Gentils, devant les rois, et devant les enfants d’Israël ; et je lui montrerai combien il doit souffrir pour mon nom ».

Notez comment Jésus appelle Paul un « instrument », choisi par Lui « pour porter Son nom devant les Gentils, devant les rois, et devant les enfants d’Israël ». C’était toute une mission ! Notre appel n’est peut-être pas aussi formidable que celui de Paul, mais nous sommes tous un instrument de Dieu pour porter Son message à quelqu’un. Mais Dieu, en tant que le Potier par excellence, devait auparavant nous former : « Afin de manifester aussi la richesse de sa gloire sur les vases de miséricorde, qu’il a préparés pour la gloire, envers nous qu’il a aussi appelés, non seulement d’entre les Juifs, mais aussi d’entre les Gentils. Selon qu’il le dit en Osée : J’appellerai mon peuple, celui qui n’était pas mon peuple, et la bien-aimée, celle qui n’était pas la bien-aimée » (Romains 9:23-25).

Malgré que nous ne soyons pour le moment que des vases terrestres, Dieu nous appelle afin de porter l’Évangile, chacun selon le plan de Dieu : « Pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu. Car nous ne nous prêchons pas nous-mêmes, [nous dit Paul], mais nous prêchons Jésus-Christ le Seigneur ; et pour nous, nous sommes vos serviteurs, à cause de Jésus. Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est Celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ. Or, nous avons ce trésor dans des vases de terre, afin que l’excellence de la puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous » (2 Corinthiens 4:4-7).

Si nous demeurons fidèles dans les petites choses, Dieu nous confiera des trésors énormes un jour. « Dans une grande maison, il y a non seulement des vases d’or et d’argent, mais encore de bois et de terre ; les uns pour un usage honorable, et les autres pour un usage vulgaire. Si donc quelqu’un se conserve pur de ces choses, il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, et préparé pour toute bonne œuvre » (2 Timothée 2:20-21). Les trésors pour lesquels Dieu nous prépare sont inimaginables, car chacun de nous est un vase dans les mains du Maître Potier, afin de devenir un vase de grande valeur, sanctifié pour l’usage du Maître dans le but d’accomplir toute bonne œuvre. Que notre Dieu nous guide uniquement vers cette grande mission !

Ne vous inquiétez surtout pas de votre âge. L’apôtre Paul nous dit : « Que personne ne méprise ta jeunesse ; mais sois le modèle des fidèles par la parole, par la conduite, par la charité, par l’esprit, par la foi, par la pureté » (1 Timothée 4:12). L’histoire nous révèle comment des jeunes pleins d’énergie ont pu servir le Seigneur dans des pays fermés aux missionnaires professionnels. Ces jeunes hommes et femmes ont tenu des études bibliques dans les maisons, où ils ont pu distribuer des Bibles et d’autres littératures tout en aidant les gens de façons différentes. Ils font exactement ce que Jésus a déclaré dans Matthieu 10:42 : « Et quiconque aura donné à boire seulement un verre d’eau froide à un de ces petits, parce qu’il est mon disciple, je vous dis en vérité qu’il ne perdra point sa récompense ». Toute action qui apporte du bien à ceux qui veulent devenir disciples de Christ aura pareillement sa récompense.

L’avertissement de Paul au jeune Timothée s’applique également à tous ceux qui veulent servir dans l’armée de Christ ; non pas à détruire des gens comme dans les armées du monde, mais plutôt à gagner des disciples pour Christ. Soyons versés dans la Parole de Dieu afin : « Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, et assaisonnée de sel, de manière que vous sachiez répondre à chacun comme il faut » (Colossiens 4:6). Sans ouvrir la Bible eux-mêmes, certains individus manifestent beaucoup de joie à entendre simplement citer des versets bibliques qui pourraient les aider à régler leurs propres épreuves.

Pour ce qui a trait à notre conduite : « Abstenez-vous de toute apparence de mal » (1 Thessaloniciens 5:22). Au niveau de l’amour, prenons exemple sur Jésus Lui-même qui nous a déclaré ceci, dans Jean 15:12-14 : « Mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés. Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis. Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande ». Au niveau de l’Esprit : « En ceci nous connaissons que nous demeurons en lui et lui en nous, c’est qu’il nous a donné de Son Esprit. Et nous avons vu, et nous rendons témoignage que le Père a envoyé le Fils, le Sauveur du monde. Quiconque confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu » (1 Jean 4:13-15).

En ce qui concerne la foi : « …si elle n’a pas les œuvres, elle est morte en elle-même. Mais quelqu’un dira : Tu as la foi, et moi, j’ai les œuvres. Montre-moi ta foi par tes œuvres, et moi, je te montrerai ma foi par mes œuvres » (Jacques 2:17-18). Une déclaration vocale de la foi n’a pas beaucoup de valeur si elle ne se remarque pas au travers des œuvres que la véritable foi produit. Au sujet de la purification, l’apôtre Jacques nous exhorte : « Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. Pécheurs, nettoyez vos mains ; et vous qui avez le cœur partagé, purifiez vos cœurs » (Jacques 4:8). Si nous extériorisons de la maturité spirituelle dans toutes Ses voies, Dieu nous accordera un cheminement qui maintiendra des fruits dignes de Lui dans notre ministère. Car le Saint Esprit est toujours là pour nous guider.

Dieu permet parfois que Ses enfants passent par des moments de difficulté, mais Jacques nous dit : « Mes frères, prenez pour modèle de souffrance et de patience les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur. Voici, nous regardons comme heureux ceux qui ont souffert avec constance ; vous avez entendu parler de la constance de Job, et vous connaissez la fin que le Seigneur lui accorda ; car le Seigneur est plein de miséricorde et de compassion » (Jacques 5:10-11). Jésus Lui-même nous a déclaré ceci, dans Matthieu 5:10-12 : « Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice ; car le royaume des cieux est à eux. Vous serez heureux lorsqu’à cause de moi on vous dira des injures, qu’on vous persécutera, et qu’on dira faussement contre vous toute sorte de mal. Réjouissez-vous et tressaillez de joie, parce que votre récompense sera grande dans les cieux ; car on a ainsi persécuté les prophètes qui ont été avant vous ».

Le patriarche Job est un exemple classique pour nous. C’était un homme juste au degré le plus dominant, selon le témoignage de Dieu Lui-même lorsque : « l’Éternel dit à Satan : As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y en a pas comme lui sur la terre, intègre, droit, craignant Dieu, et se détournant du mal » (Job 1:8). Pourtant, Dieu a permis à Satan de le dépouiller de toutes ses richesses, de sa santé et même de ses enfants. Toutefois, Job demeura fidèle en déclarant : « Pour moi, je sais que mon Rédempteur est vivant, qu’à la fin il se lèvera sur la terre, et qu’après cette peau qui se détruit, et hors de ma chair, je verrai Dieu » (Job 19:25-26). Job croyait fermement en l’immortalité que Dieu lui accorderait un jour.

Les corrections que Dieu permet dans nos vies semblent parfois pénibles, surtout quand elles ne sont pas une punition reliée au péché, mais plutôt pour développer le caractère de Jésus en nous. Car le but ultime de Dieu est de former le caractère divin dans Ses enfants en manifestant Son amour et Sa miséricorde envers nous. Dans le cas de Job, lorsque la période de test fut terminée, Dieu lui accorda le double de ce qu’il avait perdu. Dans Job 42:10-12, nous lisons : « Et l’Éternel rétablit Job dans ses biens, quand il eut prié pour ses amis ; et il lui rendit au double tout ce qu’il avait eu. Tous ses frères, et toutes ses sœurs, tous ceux qui l’avaient connu auparavant vinrent vers lui, et mangèrent avec lui dans sa maison. Ils lui firent leurs condoléances, et le consolèrent au sujet de tout le mal que l’Éternel avait [permis à Satan, et qu’il a) fait venir sur lui, et chacun lui donna une késita et un anneau d’or. Ainsi l’Éternel bénit le dernier état de Job plus que le premier ; il eut quatorze mille brebis, six mille chameaux, et mille couples de bœufs, et mille ânesses ». Un archimillionnaire selon les standards de notre époque.

Mais, dans Job 42:13, nous découvrons également ceci : « Il eut sept fils et trois filles ». C’est exactement le même nombre d’enfants que Job avait lorsqu’un grand vent est venu de l’autre côté du désert, et a donné contre les quatre coins de sa maison, et elle est tombée sur les jeunes gens, et ils sont tous morts. Malgré cela, Job savait qu‘il verrait ses premiers enfants de nouveau, car ils seront ressuscités comme tous les humains qui sont morts. Donc, la fin du plan de Dieu est de nous révéler Sa tendresse et Sa grande miséricorde envers ceux qui veulent Lui obéir. Jésus a dit : « Je suis le pain de vie ; celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. Mais je vous l’ai dit, vous m’avez vu, et vous ne croyez point. Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi » (Jean 6:35-37).

Mais Jésus a également déclaré : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:44). Donc, Dieu Se réserve le droit de choisir le moment précis où Il attire ceux qu’Il veut donner à Jésus. Voilà pourquoi, dans Jean 6:38-40, Jésus nous confirme : « Car je suis descendu du ciel, pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Or c’est ici la volonté du Père qui m’a envoyé, que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. C’est ici la volonté de celui qui m’a envoyé, que quiconque contemple le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour ». Il devient alors impératif que celui que Dieu appelle pour donner à Jésus soit prêt à se soumettre à plusieurs changements dans sa vie.

Faisant allusion à ces changements, Paul exhorte tous les convertis : « à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Ephésiens 4:24). Lorsque Jésus parla avec Nicodème, Il insista sur le fait que personne ne peut voir le Royaume s’il ne naît de nouveau (Jean 3:3). Le terme grec utilisé par Jésus est gennethe anothen, qui veut littéralement dire « naître d’en haut ». L’apôtre Pierre a utilisé le mot anagennao, un mot très différent mettant l’emphase sur une véritable seconde naissance : « Étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement » (1 Pierre 1:23). Un corps glorifié comme celui de Jésus lors de Sa résurrection.

Jésus a déclaré ceci, dans Jean 5:24-25 : « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. En vérité, en vérité je vous le dis, le temps vient, et il est déjà venu, que les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et que ceux qui l’auront entendue vivront ». Donc, le converti à Christ devient une nouvelle créature en qui s’accomplit une transformation surnaturelle qui changera un jour de la mort en vie éternelle chez ce converti. Cette transformation ne produit pas un nouveau corps maintenant, mais contient un dépôt du Saint-Esprit capable d’accomplir ce miracle. « Car nous qui sommes dans cette tente, nous gémissons sous le poids, parce que nous souhaitons, non d’être dépouillés, mais d’être revêtus, afin que ce qui est mortel soit absorbé par la vie. Et celui qui nous a formés pour cela, c’est Dieu qui nous a aussi donné les arrhes [dépôt] de son Esprit » (2 Corinthiens 5:4-5).

Paul nous dit ce qui suit, dans Romains 8:10-11 : « Mais si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l’esprit est vivant à cause de la justice. Et si l’Esprit de Celui qui a ressuscité Jésus des morts, habite en vous, Celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels, par Son Esprit qui habite en vous ». Nous ne pourrions jamais entrer dans le Royaume avec notre corps physique. Paul nous le confirme en disant : « Or, je dis ceci, frères ; c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le Royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite point l’incorruptibilité » (1 Corinthiens 15:50).

Alors, comment pourrons-nous y parvenir ? C’est encore Paul qui nous donne la solution, dans les versets 51 à 53 : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité ». Mais cet événement est pour le futur. Qu’en est-il du présent ? Nous sommes déjà fortifiés par le Saint-Esprit, ainsi que par les instructions de notre Sauveur : « Par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:4).

En conséquence, aujourd’hui, dans cette vie : « nous sommes plus que vainqueurs, par celui qui nous a aimés » (Romains 8:37). « Car ceux que Dieu a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:29-30). Nous sommes présentement le temple du Saint-Esprit : « Qu’il a déployé en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes » (Ephésiens 1:20). Alors, réjouissons-nous : « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de Celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu » (2 Pierre 1:3). Oui, Dieu nous a déjà équipés avec toutes les ressources surnaturelles pour vaincre tout ce qui a trait aux choses à éviter dans notre cheminement divin vers l’immortalité.

Le but du chrétien est de faire la volonté de Dieu afin de hâter l’avènement de Jésus et d’être toujours avec Lui. Alors, que pouvons-nous faire pour hâter ce moment ? Malgré que les Écritures nous donnent plusieurs signes de Son retour, elles ne nous fixent aucune date. Jésus Lui-même nous a dit, dans Marc 13:32 : « Pour ce qui est de ce jour et de l’heure, personne ne les connaît, ni les anges qui sont dans le ciel, ni le Fils ; mais seulement le Père ». Dans Son état physique, Jésus non plus ne le savait pas. Par contre, Ses disciples Lui ont demandé de déterminer le moment de Son retour juste avant Son ascension au ciel. Au moment de les quitter Jésus leur dit : « Mais vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1:8). Et après qu’Il eut dit ces paroles, il fut élevé pendant qu’ils Le regardaient, et une nuée Le déroba à leurs yeux.

Cela était pour eux un commandement, mais également une prophétie que le témoignage devait atteindre jusqu’aux extrémités de la terre. Donc, pour hâter Son retour : « cet évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera, » leur dit Jésus, dans Matthieu 24:14. En conséquence, peu importe la façon, chaque tribu de la terre devra recevoir la bonne nouvelle de Son avènement. Ceci ne voulait pas insinuer que chaque individu se repentirait et se convertirait à Christ lors de la réception de cet Évangile du Royaume, mais aucun ne pourra dire qu’il ne l’a pas reçu. Ce travail s’est poursuivi par les disciples de Jésus depuis vingt siècles et se poursuivra encore jusqu’au moment où tous les habitants de la terre auront au moins entendu l’Évangile de Jésus. Quand cet événement surviendra, c’est alors que la fin promise par Jésus arrivera aussi.

Pour ceux qui croient que rien ne change parce que Jésus tarde toujours à venir, sachez que : « Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3:9). Pierre continue en déclarant : « Et croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition » (2 Pierre 3:15-16).

Les pasteurs qui se permettent de tordre la Parole de Dieu pour leur propre gain auront résolument des comptes à rendre à Jésus un jour. Pourtant, cette instruction de Jacques 3:1 s’adresse à eux lorsque Jacques nous dit : « Mes frères, qu’il n’y en ait pas parmi vous beaucoup qui enseignent, car nous encourrons un jugement plus sévère ». La Parole de Dieu est passée au creuset et Elle est précise. Toute déviation pour fins personnelles leur occasionnera des conséquences selon leurs œuvres. Bon nombre de « spécialistes en prophéties » ― et qui se drapent pompeusement du titre « d’eschatologistes » ― ont fixé des dates pour leurs brebis et se sont enrichis dans le processus, mais tous se sont trompés jusqu’ici. Aucun homme ne possède cette connaissance.

Seul le Père sait quand le dernier individu sera touché par l’Évangile, mais nous pouvons hâter ce bienheureux moment en évangélisant, chacun selon le don reçu du Saint-Esprit, pour transmettre ce merveilleux message dans tous les endroits destinés de la terre. Notre fonction est de servir d’intermédiaires pour Dieu dans notre entourage dans l’évangélisation du monde. Ce principe divin vient de loin lorsque Dieu a dit ceci à Moïse, dans Exode 28:1 : « Fais aussi approcher de toi, d’entre les enfants d’Israël, Aaron ton frère, avec ses fils, pour exercer devant moi la sacrificature : Aaron, Nadab et Abihu, Éléazar et Ithamar, fils d’Aaron ». Dieu venait d’accorder à ces hommes de servir d’intermédiaires entre Dieu et les hommes.

Ces prêtres n’avaient pas reçu l’autorité de pardonner les péchés, car le véritable pardon ne vient que de Dieu. Par contre, ils ont reçu l’autorité de veiller sur le processus sacrificiel qui couvrait le péché par le sang des animaux. Seul le grand prêtre avait l’autorité d’offrir une expiation pour le peuple une fois par année. Dans Lévitique 16:33-34, nous lisons : « Et il fera l’expiation pour le saint sanctuaire, il fera l’expiation pour le tabernacle d’assignation, et pour l’autel ; il fera l’expiation pour les sacrificateurs, et pour tout le peuple de l’assemblée. Ceci sera donc pour vous une ordonnance perpétuelle, afin qu’une fois l’an il soit fait, pour les enfants d’Israël, l’expiation à cause de tous leurs péchés. Et l’on fit comme l’Éternel l’avait commandé à Moïse ».

La Bible nous indique, dans Hébreux 9:22 que : « Selon la loi, presque toutes choses sont purifiées par le sang, et sans effusion de sang il n’y a point de pardon ». Par contre, dans Hébreux 10:4-7, nous lisons aussi : « Car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés. C’est pourquoi, Christ entrant dans le monde, dit : Tu n’as point voulu de sacrifice ni d’offrande, mais tu m’as formé un corps. Tu n’as point pris plaisir aux holocaustes, ni aux sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit : Voici, je viens, ô Dieu ! pour faire ta volonté, comme cela est écrit de moi dans le rouleau du livre ». Le véritable pardon est fondé sur la repentance, en reconnaissant que Jésus est venu pour mourir à la place de tous les humains en versant Son précieux sang comme rançon de tous nos péchés.

Le geste de Jésus fut d’accomplir la loi afin d’éliminer le système sacrificiel des animaux en se donnant Lui-même en sacrifice final. Donc : « C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’oblation faite une seule fois du corps de Jésus-Christ » (Hébreux 10:10). Paul termine en nous disant : « Or, où la rémission des péchés est faite, il n’y a plus d’oblation pour le péché » (Hébreux 10:18). Jésus, par Son sacrifice, saisit ainsi la fonction de Grand Sacrificateur dans l’administration du sacrifice final, formant ainsi des prêtres de tous Ses disciples. Tout comme les prêtres de l’Ancien Testament, Paul nous confirme : « Ayant donc, frères, la liberté d’entrer dans le sanctuaire, par le sang de Jésus » (Hébreux 10:19).

Nous n’avons plus à passer par des intermédiaires humains pour aller vers Dieu, car nous sommes devenus des sacrificateurs fidèles avec un Grand Sacrificateur qui nous a rendu possible notre accès direct au Père par Ses accomplissements. Tout comme Dieu a accordé une certaine autorité aux prêtres de l’Ancien Testament, Jésus nous a accordé cette même autorité. Il nous faut donc suivre le sentier des justes dans notre cheminement vers le merveilleux Royaume, car : « Le sentier des justes est comme la lumière resplendissante, dont l’éclat augmente jusques à ce que le jour soit dans sa perfection » (Proverbes 4:18). Cette formidable promesse fut donnée dans le contexte d’un avertissement à ceux qui décideraient d’emprunter la voie large souvent choisie par ceux qui rejettent Dieu. Proverbes 4:14-15 nous dit : « N’entre point dans le sentier des méchants, et ne pose pas ton pied dans le chemin des pervers. Détourne-t’en, ne passe point par là ; écarte-toi, et passe outre ». Et, au verset 19, nous lisons : « La voie des méchants est comme l’obscurité ; ils ne voient point ce qui les fera tomber ».

Par contre, il existe un sentier des justes qui les mènera vers un jour parfait où : « Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles » (Apocalypse 22:5). Mais quelle est cette lumière qui éclaire ce sentier ? Le roi David fut inspiré d’écrire ceci, dans Psaume 119:105 : « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier ». Dans Psaume 27:1, David déclare : « L’Éternel est ma lumière et ma délivrance ; de qui aurais-je peur ? L’Éternel est le rempart de ma vie ; de qui aurais-je de la crainte ? » Et, au verset 11, il ajoute : « Éternel, enseigne-moi ta voie, et me conduis dans le droit chemin, à cause de mes ennemis ».

C’est une expérience effroyable que de conduire sur un chemin noir ou de marcher sur un sentier non éclairé lors d’un retour au foyer. Néanmoins, c’est en plein le péril vers lequel les gens se dirigent sans le Christ. « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7). Dès le péché de nos premiers parents, le monde avait décidé de cheminer dans les ténèbres tout en croyant trouver la lumière en tâtonnant dans l’obscurité. Pourtant, en parlant au peuple, Jésus dit : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12). Plus nous cheminons dans la lumière selon Sa parole, plus celle-ci devient vivante dans notre vie. « Car le commandement est une lampe, l’enseignement est une lumière, et les corrections propres à instruire sont le chemin de la vie » (Proverbes 6:23).

Rappelons-nous toujours de cette vérité : « Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est Celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ. Or, nous avons ce trésor dans des vases de terre, afin que l’excellence de la puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous » (2 Corinthiens 4:6-7). Voilà pourquoi l’apôtre Jean a exprimé ceci : « Je n’ai point de plus grande joie que d’apprendre que mes enfants marchent dans la vérité » (3 Jean 1:4).

La locution « marche devant moi » est citée six fois par Dieu dans l’Ancien Testament et cette exhortation définit le standard de sanctification établi par Dieu pour Ses futurs enfants immortels, afin qu’ils ne bronchent pas. Alors Pierre nous cite ce standard en disant : « En effet il est écrit : Soyez saints, car Je suis saint » (1 Pierre 1:16). L’apôtre Pierre citait Lévitique 11:44 où Dieu dit à Israël : « Car je suis l’Éternel, votre Dieu ; vous vous sanctifierez, et vous serez saints ; car je suis saint ». Notez que Dieu ne leur dit pas « vous êtes saints » mais plutôt visez vers la sainteté et vous serez saints (futur). Cette exhortation fut donnée à un peuple qui n’avait pas encore reçu le Saint-Esprit. À Ses disciples par contre, qui devaient recevoir le Saint-Esprit le Jour de la Pentecôte, Jésus à élevé ce standard à « Soyez donc parfaits, comme votre Père qui est dans les cieux est parfait » (Matthieu 5:48). Visez vers cette perfection de Dieu.

Le grand prêtre Héli fut confronté par le prophète Samuel parce qu’Héli ne marchait plus selon l’instruction de Dieu. Le prophète lui dit alors : « C’est pourquoi, l’Éternel, le Dieu d’Israël, dit : J’avais dit que ta maison et la maison de ton père marcheraient devant moi à jamais ; mais maintenant, l’Éternel dit : Loin de moi cette pensée ! car j’honorerai ceux qui m’honorent, mais ceux qui me méprisent seront méprisés » (1 Samuel 2:30). Dieu désire ardemment que ceux qui Lui appartiennent voient la sainteté comme une forme de vie à adopter. Le roi David a reçu cette belle promesse de Dieu, dans 1 Rois 2:4 : « Si tes fils prennent garde à leur voie, pour marcher devant moi dans la vérité, de tout leur cœur et de toute leur âme, alors ta descendance ne sera jamais retranchée du trône d’Israël ». Notez que Dieu a mis une condition à cette promesse en disant : « Si tes fils prennent garde à leur voie ».

Ceci est une exhortation directe que si nous marchons dans la vérité, cela devra se refléter dans notre style de vie et ne pas être seulement qu’une façade. Salomon a donné cette belle instruction à son fils, dans Proverbes 4:23-27 : « Garde ton cœur plus que toute autre chose qu’on garde ; car c’est de lui que procèdent les sources de la vie. Éloigne de toi la perversité de la bouche, et la fausseté des lèvres. Que tes yeux regardent droit, et que tes paupières se dirigent devant toi. Balance le chemin de tes pieds, afin que toutes tes voies soient affermies. Ne te détourne ni à droite ni à gauche ; retire ton pied du mal ». Le chrétien ne peut pas jouer double vie, une devant ses amis et l’autre dans l’intimité. La franchise doit toujours demeurer l’atout principal par lequel on reconnaît un véritable converti.

L’apôtre Jean fut inspiré d’écrire ceci, dans 1 Jean 1:6 : « Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous n’agissons pas selon la vérité ». Une simple façade chrétienne n’est pas une preuve de conversion. Le véritable converti ne craint pas d’avouer qu’il est faible et susceptible de pécher, et surtout d’avoir le courage de demander pardon à celui ou celle qu’il a offensé. Alors, Jean nous dit : « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7).

Jean lui-même nous souligne le contraste dans le comportement de deux hommes se disant convertis. D’une part, il nous dit, dans 3 Jean 1:9-10 : « J’ai écrit à l’Église ; mais Diotrèphe, qui aime à être le premier parmi eux, ne nous reçoit point. C’est pourquoi, si je viens, je lui rappellerai les œuvres qu’il fait, en tenant des discours malins contre nous, et que, ne se contentant pas de cela, il ne reçoit pas lui-même les frères, mais empêche ceux qui veulent le faire, et les chasse de l’Église ». Sûrement pas un comportement inspiré du Saint-Esprit, et Jean ne se gênait pas de l’écrire pour l’instruction à toute l’Église. Par contre, voici ce que Jean déclare au sujet de l’autre homme, au verset 12 : « Tous et la vérité elle-même rendent un bon témoignage à Démétrius ; nous aussi, nous le lui rendons, et vous savez que notre témoignage est véritable ». Moise également nous résume distinctement ce beau concept d’agir en chrétien, dans Deutéronome 30:16 : « Car je te commande aujourd’hui d’aimer l’Éternel ton Dieu, de marcher dans ses voies, et d’observer ses commandements, ses statuts et ses ordonnances, afin que tu vives, et que tu multiplies, et que l’Éternel ton Dieu te bénisse, au pays où tu vas pour le posséder ». Ce commandement se résume à nous aimer les uns les autres afin de posséder un jour cette terre sous le règne de Jésus.

Dieu nous décrit pareillement et en toute simplicité comment Il a créé la terre et l’univers d’une façon instantanée. « Ma main aussi a fondé la terre, et ma droite a étendu les cieux ; je les appelle, et les voici tous ensemble » (Ésaïe 48:13). Mais le cheminement de Ses enfants ne fut pas instantané. Il est fondé sur un processus continuel d’instruction et de répétition tout au long de notre vie afin que le message y prenne racine pour l’éternité. Ce verset nous donne cependant une confirmation que Dieu a créé l’univers d’une manière instantanée et non par un processus d’évolution étendu sur des millions d’années, comme le prêchent beaucoup « d’érudits », de nos jours. La création fut un événement miraculeux où Dieu, d’un simple geste, a dit : « Que l’univers soit, avec la terre et toutes les galaxies, et les voici tous apparus ensemble. »

Nous voyons la même affirmation dans Genèse 1:1 où Moïse, instruit par Dieu, nous déclare en toute aisance : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre ». Moïse ne dit pas que « dès le commencement, Dieu est continuellement en train de façonner les cieux et la terre, » comme les évolutionnistes athées tentent de nous convaincre concernant les origines de l’univers. La création de toute chose par Dieu est un événement passé entièrement complété. Le roi David fut inspiré d’écrire que : « Les cieux ont été faits par la parole de l’Éternel, et toute leur armée par le souffle de sa bouche » (Psaume 33:6). Et, au verset 9, il ajoute : « Car il parle, et la chose existe ; il commande, et elle paraît ». Et pour ceux qui prétendent que cette création est temporaire et cessera un jour, David leur dit : « Qu’ils louent le nom de l’Éternel ; car il a commandé, et ils ont été créés. Il les a affermis pour toujours, à perpétuité ; il y a mis un ordre qui ne changera point ».

Ces passages nous indiquent clairement que tout fut créé ensemble. Dieu n’a pas créé les cieux depuis 15 milliards d’années, pour y ajouter la terre depuis 5 milliards d’années, selon certains « spécialistes » ! Il est quand même important de comprendre qu’à cause de certains événements, que l’on n’élaborera pas ici : « La terre était [devenue] informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux » (Genèse 1:2). Alors, en six jours de vingt-quatre heures, Dieu a refait ce que Satan avait tenté de détruire. « Car l’Éternel a fait en six jours les cieux et la terre, la mer et tout ce qui est en eux, et il s’est reposé le septième jour ; c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié ». La tactique utilisée par les évolutionnistes visant à étaler la création sur des milliards d’années est simplement leur façon sournoise de se débarrasser de Dieu en l’envoyant aussi loin que possible dans l’histoire. Le véritable disciple de Christ ne devrait jamais faire de compromis avec un tel système fondé sur la « vérité » des hommes.

Le plan de Dieu fut de créer l’univers dans le but spécifique de le partager avec Ses enfants durant l’éternité. À ceux qui auront accepté Son invitation à faire Sa volonté : « Le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, vous qui êtes bénis de mon Père, possédez en héritage le royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde ». Jésus avait fait cette belle promesse à Ses disciples avant de mourir : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi » (Jean 14:2-3). Jésus parlait évidemment de la Jérusalem céleste dans laquelle tous les enfants de Dieu auront leur poste déterminé pour l’éternité dans un bonheur parfait avec Jésus.

Depuis Son ascension au ciel, Jésus continue soigneusement de nous préparer ces postes. Un jour, quand tout sera aménagé, la Jérusalem céleste descendra du ciel pour être l’habitation de Dieu avec Ses enfants. L’apôtre Jean a eu le privilège extraordinaire de voir cela dans une vision qu’il nous a décrite ainsi : « Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera Lui-même avec eux, il sera leur Dieu » (Apocalypse 21:2-3).

Ce sera une cité magnifique constituée de plusieurs palais et Jean nous en donne la description dans l’Apocalypse. « Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment » (1 Corinthiens 2:9). Nous sommes entièrement d’accord avec Paul quand il nous dit : « Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous. En effet, la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés » (Romains 8:18-19). En effet, le monde entier sera agréablement surpris lorsque Dieu lui présentera les bijoux qu’Il leur a préparés pour diriger Son Royaume.

Paul avait toujours cette vision devant les yeux quand il exhorta le jeune Timothée ainsi : « Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence de plusieurs témoins » (1 Timothée 6:12). Les Écritures utilisent ce terme de combativité pour décrire notre progression vers le salut, car, pour y parvenir, le chrétien se voit souvent dans des situations de luttes et de combats. Notre Commandant en chef a toujours conduit Ses troupes dans la bataille. « Ainsi donc, nous aussi, étant environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetant tout fardeau et le péché qui nous enveloppe aisément, courons avec constance dans l’arène qui nous est ouverte, regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu » (Hébreux 12:1-2).

En tant que combattants, Paul nous explique l’importance de notre armure de soldat. « C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes. Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, Les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix ; prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu » (Éphésiens 6:13-17). Le guerrier de Dieu est complètement engagé : « Priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints » (Éphésiens 6:18), Car le décrochement est impensable.

Le but de notre combat nous encourage à dévoiler au monde le royaume des ténèbres, en le remplaçant par la lumière de la vérité. Chaque chrétien se doit de combattre avec force pour exalter son Chef par la prédication de Sa Parole. « C’est pourquoi, considérez celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes » (Hébreux 12:3). Puisqu’au vainqueur revient la gloire. Dans Apocalypse 3:21, nous lisons : « Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur Mon trône, comme Moi j’ai vaincu et suis assis avec Mon Père sur Son trône ».

Les vainqueurs ne seront plus de simples soldats, mais des rois ayant lavé leurs robes et les ayant blanchies dans le précieux sang de l’Agneau. « C’est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu, et ils le servent jour et nuit dans son temple ; et celui qui est assis sur le trône, étendra sur eux son pavillon » (Apocalypse 7:15). Notre casque de combattant sera remplacé par une couronne incorruptible. Paul la décrit parfaitement en déclarant : « Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement » (2 Timothée 4:8). Paul avait déterminé de sacrifier sa vie au service de Jésus.

Un sacrifice est une chose de grande valeur pour Dieu. Mais les sacrifices que Dieu désire ne sont plus ceux des animaux sur l’autel, les prémices des récoltes ou des dons d’argent. « Le sacrifice agréable à Dieu, c’est un esprit brisé ; ô Dieu, tu ne méprises pas le cœur contrit et brisé » (Psaume 51:19). « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable » (Romans 12:1). Voilà le sacrifice qui plait à Dieu. Comment pourrions-nous rendre gloire à Dieu, tout en considérant notre geste en tant que sacrifice ? Simplement par le fruit que nos lèvres produisent, lorsque nous ensemençons Sa Parole à d’autres, car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. Alors : « Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, et assaisonnée de sel, de manière que vous sachiez répondre à chacun comme il faut » (Colossiens 4:6).

On entend souvent dire que seules les taxes et la mort sont certaines. C’est faux ! Il n’y a qu’une chose qui soit certaine, nous dit Paul : « C’est pourquoi, chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même » (Romains 14:12). Même les athées, ceux qui ridiculisent la Parole de Dieu, ceux qui transgressent impunément Ses commandements et qui adorent de faux dieux, chacun devra un jour rencontrer son Créateur. Alors, le seul conseil que je puisse leur offrir, c’est : Préparez-vous à rencontrer Dieu ! Si quelqu’un vous dit : « Quel Dieu ? » La réponse est « le vrai Dieu, le Créateur ! » Pas les faux dieux que les hommes se sont créés tout au long des siècles, pas les systèmes naturels de l’évolution, mais le véritable Créateur de toutes choses. « Car voici Celui qui a formé les montagnes, et créé le vent, et qui révèle à l’homme quelle est Sa pensée ; qui fait l’aube et l’obscurité, et qui marche sur les hauteurs de la terre ; son nom est l’Éternel, le Dieu des armées » (Amos 4:13). Le mot « obscurité » utilisé ici est décrit ainsi par Job : « Terre obscure comme la nuit, où règnent l’ombre de la mort et le chaos, où la lumière est comme la nuit ! » (Job 10:12).

Dans le jugement futur : « Les méchants reculeront jusqu’aux enfers, et [aussi] toutes les nations qui oublient Dieu » (Psaume 9:18). Ce message doit être proclamé à toutes les nations. « C’est pourquoi les méchants ne subsisteront pas dans le jugement, ni les pécheurs dans l’assemblée des justes. Car l’Éternel connaît la voie des justes, mais la voie des méchants périra » (Psaume 1:5-6). Le jugement est certain, car : « ..il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela vient le jugement » (Hébreux 9:27). La seule solution pour l’humanité est de se tourner vers Dieu. Les rebelles sont destinés à la destruction totale. Je suis entièrement d’accord avec Paul au sujet des rebelles, que : « C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hébreux 10:31).

L’unique façon de se préparer adéquatement à paraître en présence de Dieu, c’est par une réconciliation au travers de Jésus, notre Seigneur. Dans Jean 14:6, Jésus nous dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi ». Mais Jésus Lui-même a déclaré ceci, dans Jean 6:44 : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour. » Donc : « C’est à cause de cela que je vous ai dit, que personne ne peut venir à moi, si cela ne lui a été donné par mon Père », a déclaré Jésus, dans Jean 6:65. Le processus du salut vient de Dieu et non des hommes !

Un phénomène intéressant nous est dévoilé dans plusieurs épîtres de Paul. L’apôtre nommait plusieurs individus faisant partie des congrégations à qui il écrivait. Dans Romains 16:14-15, nous lisons : « Saluez Asyncrite, Phlégon, Hermas, Patrobas, Hermès, et les frères qui sont avec eux. Saluez Philologue et Julie, Néréa et sa sœur, et Olympe, et tous les Saints qui sont avec eux ». Nous ne savons rien de la plupart de ces gens, sauf que leurs noms sont mentionnés. Dans la deuxième épître à Timothée, après avoir écrit que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17), Paul nomme seize personnes à la fin de son épître. Et dans le dernier chapitre aux Romains, Paul nous donne trente-cinq noms.

Pourquoi le Saint-Esprit a-t-Il inspiré Paul à faire cela ? C’étaient pourtant des gens bien ordinaires, comme vous et moi, connus seulement dans les réunions locales et, malgré cela, leurs noms sont inscrits pour la postérité dans la Bible, comme un beau témoignage et ce, depuis près de 2 000 ans. Ils sont là pour être utilisés comme référence par tous les chrétiens depuis le premier siècle. Tout semble nous indiquer qu’ils sont inscrits de cette façon afin de nous illustrer clairement que Dieu est parfaitement au courant de tous Ses futurs élus. Nous savons que nos noms sont également consignés dans le Livre de Vie de l’Agneau pour l’éternité, si du moins nous persévérons fidèlement dans la foi jusqu’à la fin de notre vie.

Le prophète Malachie nous donne une petite indication sur la manière que Dieu S’implique Lui-même dans la vie des Siens quand il déclare : « Alors ceux qui craignent l’Éternel se sont parlés l’un à l’autre, et l’Éternel fut attentif et il écouta ; et un mémoire fut écrit devant lui, pour ceux qui craignent l’Éternel et qui pensent à son nom. Ils seront à moi, a dit l’Éternel des armées, au jour que je prépare ; ils seront ma propriété ; et je les épargnerai, comme un homme épargne son fils qui le sert » (Malachie 3:16-17). Cela nous indique clairement de quelle façon Dieu nous confirme Sa protection personnelle quand celle-ci est vraiment indispensable.

Dieu S’est depuis toujours engagé à protéger les Siens, tout comme un bon père protégerait son fils qui lui est fidèle. C’est ainsi que Dieu prouvera au monde entier qui sont Ses Élus, car : « …vous verrez de nouveau la différence qu’il y a entre le juste et le méchant, entre celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas » (v. 18). Alors, Dieu nous donne un échantillon, par la plume de Paul, de certains noms de ceux qui ont déjà persévéré jusqu’à la fin, afin de nous encourager à faire pareillement. Nous avons alors des noms de chrétiens qui nous ont précédé et que nous aurons sûrement le privilège de rencontrer un jour si nous demeurons fidèles à Dieu comme eux. Paul ajoute ceci pour notre exhortation : « Et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu » (Éphésiens 2:6-8).

Les incrédules peuvent ridiculiser les chrétiens pour leur foi, leur espérance et leur persévérance dans les moments difficiles, mais la pure vérité est : « qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous » (Romains 8:18). Pourquoi serions-nous impressionnés par les projets et les philosophies du monde présent quand nous savons que : « la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu ; aussi est-il écrit : Il surprend les sages dans leurs ruses » (1 Corinthiens 3:19). Et, dans 1 Corinthiens 2:6-7, Paul ajoute : « Or, nous prêchons la sagesse parmi les parfaits, une sagesse, non de ce monde, ni des princes de ce monde, qui sont impuissants ; mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire ». Une sagesse hors de la portée des intellectuels de ce monde, pour le moment.

Nous avons subséquemment tout intérêt à suivre l’instruction de Jésus qui nous dit, dans Matthieu 6:20-21 : « Mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les vers ni la rouille ne gâtent rien, et où les larrons ne percent ni ne dérobent point ; car où est votre trésor, là sera aussi votre cœur ». Nous devons également fuir : « les vaines discussions des gens qui ont l’esprit corrompu, qui sont privés de la vérité, et qui regardent la piété comme une source de gain. Séparez-vous de ces gens-là », nous dit Paul (1 Timothée 6:5). Rappelons-nous toujours que Christ : « s’est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous retirer de ce siècle corrompu, selon la volonté de Dieu notre Père » (Galates 1:4), et non pour devenir confortables dans ce monde. « Car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde. Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement » (1 Jean 2:16-17).

En tant que serviteurs de Jésus, Dieu ne nous a pas promis une vie facile et sans épreuves, mais plutôt la richesse de Sa grâce : « Selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui » (Éphésiens 3:11-12). Gardez vos yeux fixés sur le fait que : « vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière » (1 Pierre 2:9). Nous ne réalisons pas combien nous sommes précieux aux yeux de Dieu. L’apôtre Pierre nous confirme que : « Vous en recevrez donc de l’honneur, vous qui croyez ; mais pour les incrédules, la pierre [Jésus] que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue une pierre angulaire, et une pierre d’achoppement [pour eux] et un rocher de scandale » (1 Pierre 2:7).

N’ayez aucune crainte des épreuves que vous endurez pour votre foi car :  « l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ, que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes » (1 Pierre 1:7-9). À ceux qui sont mariés, Pierre ajoute : « Maris, de même, conduisez-vous avec sagesse envers vos femmes, comme envers un être plus faible, en lui rendant honneur, puisqu’elles hériteront avec vous de la grâce de la vie ; afin que vos prières ne soient point entravées » (1 Pierre 3:7). Nos femmes ne sont pas nos servantes, mais plutôt nos aides pour cheminer main dans la main vers le Royaume.

Nous sommes des pierres précieuses aux yeux de Dieu tout comme Jésus, notre Sauveur, de qui le Père a dit : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir » (Matthieu 3:17). Oui, Jésus est très précieux à cause de Sa pureté, Son amour et Son désir continuel de faire la volonté de Son Père comme jamais nous ne pourrions le faire. Notre foi doit être bien ancrée sur Jésus. Et si nous mettons notre certitude en Christ, Sa grande valeur précieuse est transférée sur nous. Alors, quand le Père jette Son regard sur un véritable converti, Il voit un futur héritier de Son Royaume. Jésus Lui-même nous dit, dans Matthieu 5:5 : « Heureux les débonnaires ; car ils hériteront de la terre », là où Son Royaume sera établi.

Notez cette imploration de douceur et d’humilité indispensable chez ceux qui hériteront la terre. Ceux qui mènent le monde sont loin de posséder ces qualificatifs. Au contraire, ces gens sont plutôt les forts, les agressifs dans l’industrie, les géants dans les affaires et l’économie qui mènent ce monde. Pourtant, Jésus a cité Ses propres paroles données à David dans Psaume 37:11 : « Mais les débonnaires posséderont la terre, et jouiront d’une paix abondante ». C’est agréablement fabuleux de trouver quatre autres belles promesses dans ce Psaume décrivant ceux qui doivent hériter la terre. Les voici. Verset 9 : « ceux qui s’attendent à l’Éternel posséderont la terre ». Verset 22 : « Car ceux que Dieu bénit hériteront la terre ». Verset, 34 : « Attends-toi à l’Éternel, et observe sa voie ; il t’élèvera pour posséder la terre ». Et le verset 29 : « Les justes posséderont la terre, et y demeureront à perpétuité ». Alors, croyez-vous toujours que les Saints vont au ciel après leur mort ?

Il est tout à fait naturel que Jésus soit le premier héritier de toutes choses. David nous déclare ceci, dans Psaume 2:7-8 : « Je publierai le décret de l’Éternel ; il m’a dit : Tu es mon fils ; aujourd’hui je t’ai engendré. Demande-moi, et je te donnerai les nations pour héritage, et pour possession les bouts de la terre ». Mais Paul nous ajoute ceci, dans Romains 8:17 : « Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui ». Alors, comment cette qualité d’humilité peut-elle équiper les convertis afin qu’ils en viennent à être exaltés autant ? Dans la Bible, il ne faut pas confondre humilité avec faiblesse, ni doux avec mou, car ces deux vertus ne sont pas des traits naturels de la chair.

Ces traits doivent être développés puisqu’ils nous viennent du Saint-Esprit. Car : « le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance » (Galates 5:22). La douceur, tout comme les autres attributs de l’Esprit, reflète le véritable caractère de Jésus qui nous a dit : « Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger » (Matthieu 11:29-30). Paul s’appropriait une partie du caractère de Christ quand il nous déclare, dans 2 Corinthiens 10:1 : « Au reste, moi Paul, je vous prie, par la douceur et la bonté de Christ, moi qui suis humble en votre présence, mais qui suis plein de hardiesse envers vous, quand je suis absent ».

Ce message est directement relié à la parabole de Jésus, dans Matthieu 13:45-46, où Jésus nous dit que : « Le royaume des cieux est encore semblable à un marchand qui cherche de belles perles, et qui, ayant trouvé une perle de grand prix, s’en est allé et a vendu tout ce qu’il avait, et l’a achetée ». Christ est venu à la recherche d’Élus pour former une Église dans laquelle l’Esprit les préparerait pour devenir des enfants de Dieu. Ayant trouvé les prémices de cette Église, Jésus S’est sacrifié en versant Son précieux sang pour elle. Il S’est dépouillé temporairement de Sa toute Puissance pour payer la rançon de nos péchés. Le processus étant en marche, Jésus continue de former Ses élus jusqu’au moment où Il reviendra pour établir Son Gouvernement en permanence, où Ses Élus dirigeront les nations pour parachever tout le reste de la famille de Dieu.

Beaucoup ont été appelés, mais peu ont réellement répondu à l’appel. Peu importe, un jour ceux-là comprendront par l’enseignement qu’ils recevront des Élus et feront ainsi partie de la grande récolte. Mais à ceux qui ont décidé de tout miser sur l’appel du Seigneur, David nous dit simplement : « Attends-toi à l’Éternel, et observe sa voie ; il t’élèvera pour posséder la terre ; les méchants seront retranchés à tes yeux » (Psaume 37:34). C’est ce que je souhaite de tout cœur à ceux qui décideront de se joindre aux gens que Dieu a déjà appelés, pour diriger dans le Royaume de Dieu que Jésus viendra établir bientôt ici-bas lors de Son retour imminent.




D.244 – À Dieu la Gloire

 

Par Joseph Sakala

Un vocable très souvent cité dans les Écritures est le mot « gloire ». Dans le monde actuel, beaucoup de gloire est accordée aux hommes dans toutes sortes d’activités, car la société se cherche des idoles. Mais pour le chrétien, le mot gloire doit toujours décrire un attribut de Dieu et non de l’homme. David avait compris cela et, en parlant de gloire, dans le Psaume 115:1, il déclare : « Non point à nous, Éternel, non point à nous, mais à Ton nom donne gloire, à cause de ta bonté, à cause de ta vérité. » En effet, « les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue fait connaître l’œuvre de ses mains, » nous dit David, dans Psaume 19:2. Non seulement les cieux racontent-ils Sa gloire, mais « Sa gloire est au-dessus des cieux [dans l’univers entier]. Qui est semblable à l’Éternel notre Dieu, qui habite dans les lieux très hauts ? » (Psaume 113:4-5).

Reconnaissons que la gloire de l’Éternel dure à toujours, alors : « Rendez à l’Éternel l’honneur dû à Son nom ; prosternez-vous devant l’Éternel dans une sainte magnificence ! » (Psaume 29:2). Sachant cela, il serait tout à fait inapproprié de la part d’un chrétien de rechercher sa propre gloire. Dieu nous met pareillement en garde contre de telles pensées, car : « Ainsi a dit l’Éternel : Que le sage ne se glorifie pas de sa sagesse ; que le fort ne se glorifie pas de sa force, et que le riche ne se glorifie pas de sa richesse. Mais que celui qui se glorifie, se glorifie de ce qu’il a de l’intelligence, et qu’il me connaît, et qu’il sait que je suis l’Éternel qui exerce la miséricorde, le droit et la justice sur la terre ; car c’est en ces choses que je prends plaisir, dit l’Éternel » (Jérémie 9:23-24).

Cette belle exhortation de l’Ancien Testament se reflète également dans le Nouveau où Paul fut inspiré d’écrire : « Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes, et Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant lui. Or, c’est par Lui que vous êtes en Jésus-Christ, qui nous a été fait de la part de Dieu, sagesse, justice, sanctification et rédemption ; afin que, comme il est écrit, celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur » (1 Corinthiens 1:27-31).

Tout cela pour nous faire comprendre que Dieu manifeste Sa gloire au travers de Ses serviteurs. Il l’a fait dans le passé et le fait aujourd’hui dans la miséricorde et la vérité. Dans la miséricorde en nous sauvant par Christ, qui est Lui-même la vérité de Dieu. C’est Jésus qui nous l’a confirmé quand Il a prononcé ces paroles, dans Jean 14:6 : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. » Ainsi, en Christ : « Son salut est près de ceux qui le craignent, afin que la gloire habite dans notre terre » (Psaume 85:10). Alors, tout comme le roi David, nous devrions dire : « Je me prosternerai dans le palais de ta sainteté, et je célébrerai ton nom, à cause de ta bonté et de ta vérité ; car tu as magnifiquement accompli ta parole, au-delà de toute ta renommée » (Psaume 138:2).

Notons maintenant comment Dieu nous instruit par la bouche de Salomon, qui nous déclare : « Il [Dieu] a fait toute chose belle en son temps ; même il a mis l’éternité [l’immortalité] dans leur cœur, sans que l’homme puisse toutefois comprendre, depuis le commencement jusques à la fin, l’œuvre que Dieu fait » (Ecclésiaste 3:11). L’homme avait déjà cette espérance et ce désir de vivre éternellement avant même de comprendre comment Dieu S’y prendrait pour lui révéler le processus qui mène à l’immortalité.

Mais Dieu nous révèle le processus dans une liste remarquable de 28 « temps » déployés en 14 paires d’évènements opposés et expérimentés dans la vie de chaque individu. La voici :

  1. Il y a un temps pour naître, et un temps pour mourir.
  2. Un temps pour planter, et un temps pour arracher ce qui est planté.
  3. Un temps pour tuer, et un temps pour guérir.
  4. Un temps pour démolir, et un temps pour bâtir.
  5. Un temps pour pleurer, et un temps pour rire.
  6. Un temps pour se lamenter, et un temps pour sauter de joie.
  7. Un temps pour jeter des pierres, et un temps pour les ramasser.
  8. Un temps pour embrasser, et un temps pour s’éloigner des embrassements.
  9. Un temps pour chercher, et un temps pour laisser perdre.
  10. Un temps pour conserver, et un temps pour jeter.
  11. Un temps pour déchirer, et un temps pour coudre
  12. Un temps pour se taire, et un temps pour parler.
  13. Un temps pour aimer, et un temps pour haïr.
  14. Un temps pour la guerre, et un temps pour la paix.

Sans qu’on le réalise, toutes ces expériences arrivent à chaque individu dès sa naissance et tout au long de son cheminement dans la vie jusqu’à sa mort. Cette section entière nous est présentée par Dieu avec la déclaration suivante, en toute simplicité : « A toute chose sa saison, et à toute affaire sous les cieux, son temps » (Ecclésiaste 3:1). Elle nous démontre que chaque aspect négatif de notre vie a également un élément positif que nous devons ambitionner. Alors, à nous de tirer de bonnes leçons au sein de nos épreuves, afin d’atteindre le but de Dieu pour Ses enfants. C’est à nous de comprendre finalement que Dieu a fait toute chose belle en son temps. Notre attitude dans nos épreuves doit ressembler à celle de David qui a dit : « Mais moi, Éternel, je me confie en toi ; j’ai dit : Tu es mon Dieu. Mes temps sont en ta main ; délivre-moi de la main de mes ennemis et de mes persécuteurs. Fais luire ta face sur ton serviteur ; délivre-moi par ta bonté » (Psaume 31:15-17).

Ainsi, tout ce qui nous arrive est voulu par Dieu afin d’accomplir Son but dans notre vie. Nous ne saisissons pas toujours pourquoi certaines astuces arrivent dans notre temps, mais Dieu les permet « sans que l’homme puisse toutefois comprendre, depuis le commencement jusques à la fin, l’œuvre que Dieu fait » en qui que ce soit. Néanmoins, dès notre naissance, Dieu a mis dans nos cœurs ce désir de participer un jour à l’immortalité. C’est d’ailleurs ce que Jésus est venu nous annoncer par Son Évangile. Donc : « A Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles ! Amen » (Éphésiens 3:21). Ainsi, peu importe ce qui nous arrive, si nous l’acceptons et l’appliquons dans notre vie selon la Parole de Dieu, tout devient beau, car : « nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon Son dessein » (Romains 8:28).

Allons voir un incident pour illustrer le point de Dieu. Dans Jean 9:1, nous lisons : « Comme Jésus passait, il vit un homme aveugle dès sa naissance. Et ses disciples lui demandèrent : Maître, qui a péché, celui-ci ou ses parents, qu’il soit né aveugle ? Jésus répondit : Ce n’est pas que celui-ci ou ses parents aient péché ; mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui » (Jean 9:2-3). Les humains ont toujours eu cette facilité de tomber dans le piège qui associe la souffrance de quelqu’un à un péché qu’il aurait commis. En effet, parfois la souffrance est directement liée à un péché commis et, même après la repentance et le pardon, certaines séquelles peuvent persister pendant longtemps.

Le malheur nous entoure, car plusieurs fléaux de notre civilisation sont le résultat direct du péché, et même les gens convertis en sont parfois les victimes. « Or nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps, » nous dit Paul, dans Romains 8:22-23. S’il n’y avait pas de péché, la souffrance n’existerait pas. Mais doit-on conclure que toute souffrance personnelle est le résultat direct d’un péché ? L’homme aveugle, selon Jésus, était sur Son chemin afin que la gloire de Dieu soit manifestée. Malgré que plusieurs personnes n’aient pas réussi à voir l’œuvre de Dieu dans la guérison de cet homme, des millions d’individus ont rendu gloire à Dieu au fil des siècles pour ce merveilleux geste de bonté de la part de Jésus.

Mais comment Dieu pouvait-Il être glorifié dans la cécité de cet homme avant sa guérison ? En réalité, toute vie est un miracle, peu importe sa forme. Rien de vivant n’est apparu soudainement par accident, car la vie ne peut venir que par Celui qui est vivant et qui a le pouvoir de la créer. C’est un témoignage de l’œuvre magnifique de Dieu. Dans cet exemple, notre intérêt est porté vers cet homme complètement fonctionnel. Même s’il ne voyait pas, il pouvait sentir, goûter, entendre, parler, toucher, marcher, manger, respirer, digérer et penser. Cela ne pouvait pas être le résultat d’une évolution ! Tout être vivant nous indique alors la préexistence d’un Créateur plein d’amour pour transmettre cette vie.

Mais les évolutionnistes persistent à croire que tout a évolué. Et ce qui est sans vie peut former et entretenir la vie. Les athées préfèrent demeurer ignorants en ce qui a trait à l’existence d’un Créateur et Sauveur qui nous a même promis de revenir un jour pour régler tous les problèmes que les humains ont engendrés. Mais les évolutionnistes rejettent carrément cette vérité, croyant pouvoir tout régler par la puissance humaine. L’apôtre Pierre fut inspiré dès le début de l’Église de nous mettre en garde contre cette orgueilleuse élite intellectuelle : « Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création. Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau » (2 Pierre 3:3-5).

Ces gens ressemblent aux pharisiens du temps de Jésus qui connaissaient les Écritures, mais refusaient d’accepter le Messie qui est venu les instruire. Le roi David fut inspiré d’écrire ceci aux évolutionnistes : « Prenez garde, vous les plus stupides du peuple ! Insensés, quand serez-vous intelligents ? Celui qui plante l’oreille n’entendra-t-il pas ? Celui qui forme l’œil ne verra-t-il pas ? Celui qui châtie les nations, ne punira-t-il pas, lui qui enseigne aux hommes la science ? L’Éternel connaît que les pensées de l’homme ne sont que vanité » (Psaume 94:8-11). Le concept de l’évolution, selon ce passage, n’est rien d’autre que de la pure folie. Si une automobile présuppose un fabriquant d’autos et une horloge un horloger, alors la complexité des yeux et des oreilles chez les êtres vivants présuppose sûrement un être puissant capable de les créer. « L’oreille qui entend, et l’œil qui voit, sont deux choses que l’Éternel a faites », nous dit Salomon, dans Proverbes 20:12.

Le principe de base de toute loi scientifique de cause à effet exige qu’aucun effet ne soit plus grand que sa cause. Alors, il est impensable que le cosmos soit la conséquence d’un chaos et que l’univers ait évolué par pure chance. Le roi David a écrit ceci : « L’insensé a dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. [Ensuite) ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables, il n’y a personne qui fasse le bien » (Psaume 14:1). Chaque créature vivante, en partant de l’amibe unicellulaire jusqu’à la complexité du corps humain, est empreinte d’une planification supérieure. La notion que de telles structures complexes puissent évoluer au moyen de mutations dues au hasard et par des sélections naturelles nous indique l’audace de la rébellion humaine et l’absurdité du raisonnement de l’homme.

Pourtant, ces choses n’arrivent jamais dans le monde réel et aucune preuve scientifique n’existe présentement où une chose inférieure aurait évoluée en une espèce supérieure, et ce sans aucune intervention. Néanmoins, ces gens poussent leur confusion au point de déclarer que l’homme descend du singe, comme si l’humain lui était inférieur. La seule « preuve » de l’évolution réside uniquement en ce que ces intellectuels évolutionnistes le présument, et la seule démonstration de leur croyance réside dans leur ambition à nier l’existence de Dieu. Alors : « Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous, » nous dit Paul, dans Romains 1:22.

Plus le temps avance, plus nous voyons cette théorie de l’évolution prendre de l’ampleur, au point où les gens écoutent ces savants  et s’imaginent que tout cela est véritable et vérifiable. Incidemment, un sondage Angus Reid, publié dans le quotidien Le Devoir de Montréal daté du 16 juillet 2010, indique que 61 % des Canadiens et 68 % des Britanniques croient à la théorie de l’évolution alors que 35 % des Américains y croient. Seulement 24 % des Canadiens et à peine 16 % des Britanniques disent croire au créationnisme contre 47 % des Américains.

L’oreille n’a pas évolué pour accommoder l’humain qui voulait entendre. C’est Dieu qui l’a créée et l’a plantée sur le côté de la tête selon Son Plan. L’œil n’a pas évolué non plus pour faire plaisir à l’humain qui voulait voir son entourage. C’est Dieu qui l’a créé et l’a placé dans la tête selon Son plan. Alors, nous nous unissons à David pour glorifier Dieu ainsi : « Je te loue de ce que j’ai été fait d’une étrange et merveilleuse manière ; tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien. Mes os ne t’étaient point cachés, lorsque j’étais formé dans le secret, ouvré comme un tissu dans les lieux bas de la terre. Tes yeux m’ont vu, lorsque j’étais comme une masse informe, et sur ton livre étaient inscrits tous les jours qui m’étaient réservés, quand aucun d’eux n’existait » (Psaume 139:14-16).

David continue sa louange, dans Psaume 74:16-17 : « A toi est le jour, à toi aussi est la nuit ; tu as créé la lumière et le soleil. C’est toi qui as posé toutes les limites de la terre ; l’été et l’hiver, c’est toi qui les as formés. » Dans ce psaume, nous voyons une lamentation de David à propos de la victoire apparente des ennemis de Dieu, mais David se ressaisit au verset 12 par un très beau témoignage de foi : « Mais Dieu est mon Roi de tout temps, lui qui opère des délivrances au milieu de la terre. » David se souvient de la puissance créatrice de Dieu dans les temps anciens, lui fournissant ainsi l’assurance que Dieu pouvait sûrement soutenir Son salut en tout temps. Et ceux qui croient que l’homme est autosuffisant ignorent carrément, pour le moment, que les humains sont continuellement dépendants de ce que Dieu nous accorde.

La terre avec son cycle de jour et de nuit, établit ainsi par Dieu possède un rythme fondamental pour assurer la croissance biologique de toute notre nourriture, avec la pluie en son temps afin de faire croître tout cela. Dans Genèse 1:4, nous lisons : « Et Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres. Et Dieu nomma la lumière, jour ; et il nomma les ténèbres, nuit. » C’est Dieu et non l’homme qui avait pensé à tout cela. Il y a également ce témoignage dans la Genèse que Dieu avait créé la lumière avant même de placer le soleil et la lune de façon à éclairer la terre. Genèse 1:3 : « Et Dieu dit : Que la lumière soit ; et la lumière fut. » Ce n’est qu’aux versets 14 et 15 que nous lisons : « Puis Dieu dit : Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue des cieux, pour séparer le jour d’avec la nuit, et qu’ils servent de signes, et pour les saisons, et pour les jours, et pour les années ; et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et cela fut ainsi. »

Ce témoignage vient condamner ceux qui adorent le soleil comme source de vie sur la terre. La vie fut créée par Dieu et le soleil fait simplement sa part pour la maintenir. « Et il [Dieu] a fait d’un seul sang toutes les races des hommes, pour habiter sur toute la face de la terre, ayant déterminé la durée précise et les bornes de leur habitation » (Actes 17:26). La référence ici s’applique autant aux bornes terrestres des continents après le déluge qu’à la dispersion éventuelle des peuples de Babel sur toute la terre. Dieu a également établi les saisons, été comme hiver, ainsi que le jour et la nuit. « Tant que la terre durera, les semailles et la moisson, le froid et le chaud, l’été et l’hiver, et le jour et la nuit, ne cesseront point » (Genèse 8:22).

Tout a été soigneusement préparé par Dieu et, une fois mises en place, Dieu soutient maintenant toutes ces choses par la puissance de Sa parole. C’est Dieu qui a tout créé et non l’homme ! L’humanisme évolutionaire est un pur déséquilibre humain empreint de futilité et, un jour, Dieu répondra bientôt au cri de David qui L’implorait : « Lève-toi, ô Dieu, défends ta cause ! Souviens-toi de l’opprobre qui t’est fait tous les jours par l’insensé. N’oublie pas les cris de tes adversaires, le bruit toujours grandissant de ceux qui s’élèvent contre toi ! » (Psaume 74:22-23). Oui, la gloire de Dieu éclatera bientôt sur la terre entière pour confondre totalement Ses antagonistes.

Considérons une autre circonstance où le roi David a rendu un éminent témoignage à Dieu lorsque l’Arche de l’alliance de l’Éternel fut ramenée à Jérusalem. Dans 1 Chroniques 16:25-28, nous lisons : « Car l’Éternel est grand, et digne de grandes louanges ; il est redoutable par-dessus tous les dieux. Car tous les dieux des peuples sont des idoles ! mais l’Éternel a fait les cieux. La splendeur et la majesté sont devant lui ; la force et la joie sont dans Sa Demeure. Rendez à l’Éternel, familles des peuples, rendez à l’Éternel la gloire et la force ! » Lisez vous-mêmes les versets 7 à 36 pour voir ce témoignage provenant du cœur de David, à propos de la puissance unique de Dieu, par des louanges de gratitude envers Sa délivrance et Ses bénédictions. Le Dieu d’Israël n’était aucunement comme les dieux des païens, comme Dagon, le dieu poisson des Philistins, des mains duquel l’Arche avait été délivrée.

Tous ces dieux que les païens adorent, soit par des images faites de bois, des signes astrologiques dans les cieux ou des images évolutionnaires issues des philosophes, ne sont que des idoles, des objets de vanité, n’ayant aucune valeur. Notre Dieu est grand : « Tremblez devant lui, vous, toute la terre. Le monde est ferme et ne chancelle point. Que les cieux se réjouissent, et que la terre tressaille de joie ; qu’on dise parmi les nations : L’Éternel règne ! Que la mer retentisse, avec tout ce qu’elle contient ; que les campagnes s’égaient, avec tout ce qui est en elles ! Que les arbres des forêts chantent de joie devant l’Éternel ! Car il vient pour juger la terre. Célébrez l’Éternel, car il est bon, car sa miséricorde demeure à toujours ! » (1 Chroniques 16:30-34).

Le Créateur et Sauveur de l’humanité mérite ces louanges régulièrement. Si les convertis Lui rendent cette louange et cette gloire, notre société axée sur la science-fiction aura sûrement avantage à mieux connaître ce Dieu de miséricorde encore davantage. Les Saintes Écritures abondent d’exemples concernant la puissance et la bonté de Dieu. Un évènement historique mérite d’être souligné ici. C’est arrivé lorsque Dieu combattait pour Israël afin de leur permettre de conquérir et d’occuper la terre promise. « Alors Josué parla à l’Éternel, le jour où l’Éternel livra l’Amoréen aux enfants d’Israël, et il dit, en présence d’Israël : Soleil, arrête-toi sur Gabaon, et toi lune, sur la vallée d’Ajalon ! Et le soleil s’arrêta, et la lune aussi, jusqu’à ce que la nation se fût vengée de ses ennemis. Cela n’est-il pas écrit dans le livre du Juste ? Le soleil s’arrêta au milieu des cieux, et ne se hâta point de se coucher, environ un jour entier. Il n’y a point eu de jour comme celui-là, ni avant ni après, où l’Éternel ait exaucé la voix d’un homme ; car l’Éternel combattait pour Israël » (Josué 10:12-14). Et dire que certains chrétiens se posent des questions à savoir si Dieu pourra protéger Son peuple durant la grande tribulation.

Plusieurs érudits bibliques ont fait l’étude de ce « long jour » au temps de Josué. Selon les historiens, cet événement est bien supporté et accepté comme ayant véritablement eu lieu. Il y eut réellement un long jour dans l’histoire documentée, un tel incident ayant requis une intervention directe du Créateur Lui-même ! Celui qui, au début, avait séparé le jour et la nuit, ainsi que la longueur de la journée, a simplement arrêté le processus du déplacement du soleil afin que le jour persista jusqu’au moment où Josué vainquit les Amoréens. Dieu n’exauce pas toujours les prières de Ses enfants de cette façon miraculeuse, mais quand Il promet quelque chose de grandiose et extraordinaire comme ce long jour, Dieu nous prouve qu’Il garde Sa promesse. « Le soleil, la lune s’arrêtent dans leur demeure, à la lueur de tes flèches qui volent, à l’éclat de ta lance étincelante. Tu parcours la terre avec indignation, tu foules les nations dans ta colère. Tu sors pour la délivrance de ton peuple, pour la délivrance de ton oint. Tu brises le faîte de la maison de l’impie, tu la ruines de fond en comble » (Habakuk 3:11-13).

Allons voir un autre homme qui reçut un avantage spécial de la part de l’Éternel. Moïse était un homme de Dieu et sûrement un des plus grands de l’histoire. Dieu l’avait choisi pour sortir Son peuple d’Israël de l’Égypte. Moïse avait reçu les dix commandements directement de l’Éternel sur deux tables de pierre. Il a été utilisé pour écrire le Pentateuque. « Et il ne s’est plus levé en Israël de prophète tel que Moïse, que l’Éternel connut face à face » (Deutéronome 34:10). La Bible nous dit également que : « Moïse était un homme fort doux, plus qu’aucun homme qui soit sur la terre » (Nombres 12:3). Cela prenait un tel homme pour faire deux requêtes remarquables auprès de son Dieu. La première se trouve dans Exode 33:13, où Moïse Lui dit : « Maintenant donc, je te prie, si j’ai trouvé grâce à tes yeux, fais-moi connaître tes voies ; que je te connaisse, afin que je trouve grâce à tes yeux ; considère aussi que cette nation est ton peuple ». La deuxième, juste quelques instants plus tard, dans Exode 33:18, où Moïse Lui dit : « Je te prie, fais-moi voir ta gloire ! »

C’étaient de bonnes requêtes, car Moïse désirait la voie du Seigneur pour Son peuple. Pour ce qui est de la première : « L’Éternel dit à Moïse : Je ferai aussi ce que tu dis ; car tu as trouvé grâce à mes yeux, et je te connais par ton nom » (Exode 33:17), « et je te donnerai du repos » (verset 14). Mais Moïse avait aussi demandé de voir la gloire de Dieu. « Et l’Éternel répondit : Je ferai passer toute ma bonté devant ta face ; et je crierai devant toi le nom de l’Éternel ; je ferai grâce à qui je ferai grâce, et j’aurai compassion de qui j’aurai compassion » (Exode 33:19). Néanmoins : « Dieu lui dit : Tu ne pourras pas voir ma face ; car l’homme ne peut me voir, et vivre. L’Éternel dit aussi : Voici un lieu près de moi ; tu te tiendras sur le rocher ; et il arrivera que quand ma gloire passera, je te mettrai dans le creux du rocher, et je te couvrirai de ma main jusqu’à ce que j’aie passé ; et je retirerai ma main, et tu me verras par-derrière ; mais ma face ne se voit point » (versets 20-23).

Avec une telle vision, Moïse fut motivé par Dieu à diriger cette multitude dans le désert pendant 40 ans, transportant progressivement ce peuple choisi vers la terre promise. Et plusieurs années plus tard, à transmettre la Parole de Dieu dans le monde entier en nous envoyant Son Fils unique. Jésus nous a fait voir Sa gloire et le chemin qu’Il est venu nous tracer. « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi, » nous dit Jésus, dans Jean 14:6. Il a également prié pour nous, dans Jean 17:24 : « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde ». Soyez assurés que cette gloire sera manifestée sur la terre entière lors du retour de Jésus.

Le prophète Jérémie a identiquement proclamé ceci : « Donnez gloire à l’Éternel, votre Dieu, avant qu’il fasse venir les ténèbres, avant que vos pieds heurtent contre les montagnes obscures ; vous attendrez la lumière, et il la changera en ombre de la mort, il la réduira en obscurité profonde » (Jérémie 13:16). C’était une préfigure de Christ en tant que pierre angulaire dans la grande maison spirituelle de Dieu. Jésus Lui-même nous rend ce témoignage en disant ceci à Pierre, dans Matthieu 16:18 : « Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle ». Jésus faisait clairement allusion à Lui-même comme étant la pierre de fondation de Son Église. Dans Éphésiens 2:20-22, Paul nous rassure à propos de ce que nous sommes : « Étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit ».

L’apôtre Pierre abonde dans le même sens en nous déclarant ceci, dans 1 Pierre 2:6 : « C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus ». Paul nous rappelle également cette vérité : « Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, et qu’ils ont tous passé au travers de la mer ; et qu’ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer ; et qu’ils ont tous mangé de la même nourriture spirituelle ; et qu’ils ont tous bu du même breuvage spirituel ; car ils buvaient de l’eau du rocher spirituel qui les suivait ; et ce rocher était Christ » (1 Corinthiens 10:1-4).

Mais pour ceux qui rejettent Jésus : « Il sera un sanctuaire, mais aussi une pierre d’achoppement et une pierre de chute pour les deux maisons d’Israël ; un piège et un filet pour les habitants de Jérusalem. Plusieurs y trébucheront et tomberont ; ils se briseront ; ils seront enlacés et pris » (Ésaïe 8:14-15). Non seulement cette pierre sera une cause de chute pour plusieurs, mais : « Celui qui tombera sur cette pierre sera brisé ; et celui sur qui elle tombera, elle l’écrasera, » nous dit Jésus, dans Matthieu 21:44. Ce symbolisme nous ramène directement dans Daniel 2:34-35, où Daniel avait déclaré ceci au roi Nébucadnetsar : « Tu regardais, jusqu’à ce qu’une pierre fut détachée sans le secours d’aucune main et frappa la statue dans ses pieds, qui étaient de fer et d’argile, et les brisa. Alors le fer, l’argile, l’airain, l’argent et l’or furent brisés ensemble, et devinrent comme la balle de l’aire en été ; et le vent les emporta, et il ne s’en trouva plus de vestige ».

Tous les grands royaumes du monde sont représentés dans cette statue : « mais la pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne et remplit toute la terre » (fin du verset 35). Voilà la preuve biblique que tous les gouvernements du monde seront sous la royauté de Jésus lors de Son retour en puissance. Aux Élus de Dieu, Pierre fait ce témoignage contre les incrédules : « Vous en recevrez donc de l’honneur, vous qui croyez ; mais pour les incrédules, la pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue une pierre angulaire, et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale ; en désobéissant à la parole, ils se heurtent contre elle, et c’est à cela qu’ils ont été destinés » (1 Pierre 2:7-8).

Regardons cependant ce qu’il ajoute aux Élus, dans les versets 9-10 : « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde ». Donc, cette pierre qui est Christ, est aussi la Parole, et il devient primordial de rendre gloire à Dieu pour les Saintes Écritures qui nous sont encore rendues disponibles avant que les ténèbres paraissent et que le monde ait faim de la Parole de Dieu, alors qu’ils seront sous l’ombre de la mort.

Une des plus grandes vérités doctrinales de la Bible est celle de la victoire du converti à Christ sur la mort. Dans Galates 2:19-20, Paul nous dit : « Car je suis mort à la loi par la loi même, afin de vivre pour Dieu. Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi ». Avant notre conversion, la loi de Dieu nous condamnait. « Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous » (Jacques 2:10). Mais Christ est mort pour nos péchés. « Ainsi donc, vous aussi, mes frères, vous êtes morts à la loi, par le corps de Christ, pour être à un autre, savoir, à Celui qui est ressuscité des morts, afin que nous portions des fruits pour Dieu » (Romains 7:4).

Nous devrions vivre par la foi en tant que vainqueurs sur le péché, mais en nous rappelant qu’à l’occasion nous péchons encore. Inutile de nier cette vérité, car : « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous » (1 Jean 1:8). Par contre : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (verset 9). Gardons toujours la facilité de confesser nos péchés quand nous transgressons la loi de Dieu par faiblesse, car nous avons toujours l’assurance que Dieu est juste pour nous purifier de notre iniquité. Ne laissons jamais notre propre justification nous éloigner de cette belle promesse. Car : « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous » (verset 10). C’est cette attitude que Satan voudrait bien créer en nous.

Néanmoins, si Christ vit réellement en nous par Son Esprit, nous vivons dans un renouvellement de vie qui nous dirige vers une nouvelle naissance absolument nécessaire pour voir le Royaume de Dieu et y entrer. À Nicodème : « Jésus lui répondit : “En vérité, en vérité je te dis que si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu” » (Jean 3:3). Paul nous le confirme dans 1 Corinthiens 15:50 : « Or, je dis ceci, frères ; c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite point l’incorruptibilité ». À l’état physique, il est impossible pour une personne d’entrer dans le Royaume de Dieu. Voilà la raison pour laquelle, en parlant à Nicodème : « Jésus répondit : En vérité, en vérité je te dis, que si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’esprit est esprit » (Jean 3:5-6).

Ayant l’Esprit de Dieu en nous, pourrions-nous continuer à vivre dans le péché ? « Nullement ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore en lui ? » nous dit Paul, dans Romains 6:2. Ainsi : « Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec Lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché. Car celui qui est mort, est affranchi du péché, » ajoute Paul, dans Romans 6:6-7. L’orientation pour le chrétien qui veut continuer de faire de cette doctrine une réalité praticable dans sa vie, c’est de garder simplement sa motivation de gratitude axée sur Dieu. Chacun de nous pourrions alors citer ces paroles de Paul : « Car je suis mort à la loi par la loi même, afin de vivre pour Dieu. Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:19-20).

Nous avons déjà les ressources nécessaires disponibles pour accomplir cette déclaration de Paul, par le pardon, la libération de notre culpabilité, la promesse d’une vie éternelle et par l’Esprit de Christ demeurant en nous. Nous devons cependant profiter de Son pouvoir, car Dieu nous a aimés et sauvés. Alors : « Vous aussi, considérez-vous comme morts au péché, mais vivants à Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:11). Or, tout comme David, nous pourrions crier notre réjouissance ainsi : « Mon cœur est disposé, ô Dieu ! je chanterai, je psalmodierai ; c’est ma gloire » (Psaume 108:2). Puisque, en réalité, notre gloire nous vient de Lui.

Même si cette expression paraît étrange, nous avons cependant au moins deux autres endroits dans les Saintes Écritures pour nous exprimer ainsi. Dans Psaume 30:12-14, David dit : « Tu as changé mon deuil en allégresse, tu as délié le sac dont j’étais couvert, tu m’as ceint de joie, afin que ma gloire chante ta louange, et ne se taise point. Éternel, mon Dieu, je te célébrerai à toujours. » Notons également Psaume 57:9-11 : « Éveille-toi, ma gloire ; éveillez-vous, mon luth et ma harpe ! Je préviendrai l’aurore. Seigneur, je te louerai parmi les peuples ; je te célébrerai parmi les nations. Car ta bonté atteint jusqu’aux cieux, et ta fidélité jusqu’aux nues ». Nous pouvons donc nous glorifier dans Sa bonté envers nous.

Le mot « gloire » est assurément digne pour exprimer une louange au Créateur de toute chose. Par exemple, dans Psaume 19:2, nous lisons : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue fait connaître l’œuvre de Ses mains ». Ce sont des éclats d’émotions qui nous font dire : C’est pourquoi mon cœur se réjouit, et mon âme chante de joie ; et mon corps même se reposera en assurance. Dans Actes 2:26-28, nous voyons cette adorable louange qui s’applique à Jésus : « C’est pourquoi mon cœur s’est réjoui, et ma langue a fait éclater sa joie, et ma chair aussi reposera en espérance ; parce que tu ne laisseras point mon âme dans le sépulcre, et que tu ne permettras point que ton Saint voie la corruption. Tu m’as fait connaître le chemin de la vie ; tu me rempliras de joie devant ta face ».

Il devient donc clair que, dans de tels passages, « ma gloire » veut tout simplement dire « ma langue » qui rend gloire à Dieu. Mais pourquoi utiliser l’expression ma gloire au lieu de ma langue ? C’est probablement parce que, lorsque notre langue proclame la gloire de Dieu, elle devient vraiment notre gloire aussi. Fait intéressant à noter ici, c’est que, ce faisant, l’être humain se distingue de l’animal. Les animaux font des bruits propres à eux, mais ils ne peuvent pas parler une langue intelligible. C’est un abîme continuellement infranchissable que les évolutionnistes ne peuvent pas traverser avec leur fameuse théorie, car seuls les humains furent crées à l’image de Dieu, capables de communiquer avec leur Créateur. Nous pouvons alors nous exprimer par la parole, car c’est ainsi que Dieu l’a voulu pour transmettre nos sentiments vers Lui. C’est également ainsi que nous pouvons, à notre tour, Lui répondre en Lui rendant gloire et honneur. Voilà où se situe notre gloire !

Regardons ensemble cette admirable louange, dans Psaume 89:1-3, par Maskil d’Éthan, l’Ezrachite : « Je chanterai à jamais les bontés de l’Éternel ; ma bouche publiera ta fidélité d’âge en âge. Car j’ai dit : Ta bonté subsiste à jamais ; tu établis ta fidélité dans les cieux ». A cela, l’apôtre Paul vient ajouter : « Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous a donné la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ. C’est pourquoi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas vain dans le Seigneur » (1 Corinthiens 15:57-58). Il existe des circonstances illimitées où nous pourrions rendre gloire à Dieu. Mais il y a trois dons notables mentionnés par Paul dans ses épîtres aux Corinthiens où il fut particulièrement inspiré de remercier Dieu. Prenons le temps de regarder ces grandes bénédictions et, comme Paul, prendre pareillement le temps de remercier Dieu pour eux.

Le premier don se trouve dans 1 Corinthiens 15:54 où Paul déclare : « Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire ». La mort, ennemi terrible de tout être humain, a perdu toute sa puissance chez le converti, ayant été vaincue par Jésus qui est mort pour nous et qui est ressuscité. Le deuxième don lui est semblable, mais va au-delà du premier. « Or, grâces soient rendues à Dieu qui nous fait toujours triompher en Christ, et qui répand par nous l’odeur de sa connaissance en tous lieux, » nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 2:14. Donc, en plus de posséder la victoire sur la mort, nous bénéficions de cette victoire pendant notre vie, en répandant Sa connaissance chez les autres, à chaque occasion qui nous est donnée en tous lieux. La résurrection est la seule voie vers l’immortalité pour les humains, et elle est disponible par Christ seulement.

Par l’Esprit de Christ qui vit en nous, Pierre nous dit : « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui [jadis] n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde » (1 Pierre 2:9-10). Donc, le troisième et le plus grand don est Christ Lui-même ! Alors, nous nous joignons à Paul pour déclarer : « Or, grâces soient rendues à Dieu de Son don ineffable ! » (2 Corinthiens 9:15). « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné Son Fils unique [Son don ineffable], afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:16). Ainsi, tant et aussi longtemps que nous persévérons dans la foi jusqu’à la fin de notre vie, personne ne pourra nous enlever cette victoire sur la mort.

La valeur de ce don est indescriptible, car celui-ci nous vient de Jésus que nous aimons, sans L’avoir connu, en qui nous croyons, sans Le voir encore, et en qui nous nous réjouissons d’une joie ineffable et glorieuse. Notre Seigneur Jésus est, non seulement notre Créateur, mais également notre Sauveur, nous accordant la joie et la paix durant notre vie d’abord, avec l’assurance, un jour, de la victoire éternelle sur la mort. Alors, louange et gloire à Dieu pour tout ! C’est sûrement cette connaissance qui a poussé Paul à déclarer : « Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés, est fidèle, et il le fera » (1 Thessaloniciens 5:23-24).

Nous observons dans cette épître qu’elle contient des références directes au second avènement de Christ. Chaque chapitre se termine par une mention au retour de Jésus par rapport à Son salut tel qu’appliqué à nos vies personnelles. Dans le premier chapitre, il l’applique au service envers Dieu par les convertis : « Car ils racontent eux-mêmes quel accès nous avons eu auprès de vous, et comment vous vous êtes convertis des idoles à Dieu, pour servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre des cieux son Fils, qu’il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous délivre de la colère à venir » (1 Thessaloniciens 1:9-10). Au deuxième chapitre, Paul nous dit : « Car quelle est notre espérance, ou notre joie, ou notre couronne de gloire ? N’est-ce pas vous aussi, en la présence de notre Seigneur Jésus-Christ, à son avènement ? Oui, vous êtes notre gloire et notre joie » (1 Thessaloniciens 2:19-20).

Au troisième chapitre, Paul met l’emphase sur la stabilité, demandant à Dieu : « qu’il affermisse vos cœurs pour qu’ils soient irrépréhensibles dans la sainteté devant Dieu notre Père, à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ avec tous ses saints » (1 Thessaloniciens 3:13). Le quatrième chapitre se termine avec le plus merveilleux passage sur l’avènement de Jésus. Dans 1 Thessaloniciens 4:13-17, Paul nous explique clairement : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur ».

Paul nous explique cela afin de nous fortifier les uns les autres. Alors, au verset 18, il déclare : « C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles ». Finalement, le cinquième chapitre se termine par un rappel à la sanctification. « Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés, est fidèle, et il le fera » (1 Thessaloniciens 5:23-24). Donc, le second avènement devient d’une importance primordiale pour le converti. C’est le couronnement final de l’initiative que nous avons prise de suivre fidèlement Christ jusqu’à la fin. C’est également notre force pour vivre en chrétiens, d’être au service des autres selon leurs besoins. C’est notre stabilité à n’enseigner que la vérité biblique en nous fortifiant et en nous sanctifiant vers la culmination éventuelle d’un salut éternel dans la famille divine.

Après Sa résurrection, Jésus a reconnu que Ses disciples allaient avoir besoin de preuves irréfutables afin de poursuivre Son œuvre. Il a donc honoré le vœu de Thomas de constater par lui-même les preuves évidentes de Sa résurrection. Néanmoins, Thomas aurait dû croire le témoignage des autres disciples affirmant que le tombeau était vide et que Jésus leur était apparu. Toutefois, Jésus a consenti à la demande de Thomas, mais : « Jésus lui dit : Parce que tu m’as vu, Thomas, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru ! » (Jean 20:29). Nous voyons par contre Pierre féliciter de nouveaux convertis qui ont cru sans avoir vu Jésus : « Que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse » (1 Pierre 1:8).

Dieu ne nous a jamais demandé de croire aveuglément. Aujourd’hui, nous avons une abondance de preuves, encore plus que les disciples, du ministère de Jésus et de Sa promesse de salut. Le Nouveau Testament est rempli de témoignages rendus par Ses apôtres. Alors, notre devoir est de croire : « Car nous sommes sauvés en espérance. Or, l’espérance que l’on voit n’est plus espérance ; en effet, comment espérerait-on ce que l’on voit ? Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, c’est que nous l’attendons avec patience » (Romans 8:24-25). Nous ne pouvons pas Le voir présentement comme Thomas L’a vu, mais nous Le voyons avec nos cœurs convertis et, pour le moment, cela suffit. Dans nos méditations, nous Le voyons sur la croix : « Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris » (1 Pierre 2:24).

Nous lisons le compte rendu Le concernant, en parlant du sépulcre dans lequel on L’avait placé, soudainement vide, et cela nous rassure quant à Sa résurrection. Et, tout comme Pierre et Jean, nous croyons. Nous croyons le témoignage de Jean qui nous dit : « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2). Alors : « Chantez à l’Éternel, vous, Ses bien-aimés, et célébrez la mémoire de Sa sainteté ! »

Quand nous méditons sur la Sainteté de Dieu, nos souvenirs se portent sur les séraphins devant le trône de Dieu et comment : « Ils criaient l’un à l’autre, et disaient : Saint, saint, saint est l’Éternel des armées ! Toute la terre est pleine de sa gloire ! » (Ésaïe 6:3). Nous nous souvenons également de cette prière du prophète Habakuk : « Tu as les yeux trop purs pour voir le mal, et tu ne peux pas regarder l’iniquité. Pourquoi regarderais-tu les perfides, et te tairais-tu, quand le méchant dévore celui qui est plus juste que lui ? » (Habakuk 1:13). Et encore, quand Paul déclare : « Car je sais que le bien n’habite point en moi, c’est-à-dire, dans ma chair, parce que j’ai la volonté de faire le bien ; mais je ne parviens pas à l’accomplir » (Romains 7:18). Nous sommes donc émerveillés par la grande miséricorde, la bonté extraordinaire et la grâce infinie de Dieu.

Non seulement Dieu nous a-t-Il pardonné nos péchés, mais Il nous a également accordé Son salut. Il nous a même promis la vie éternelle, et : « …chaque jour, quand on nous accable, Dieu est notre délivrance. Dieu est pour nous le Dieu des délivrances ; c’est l’Éternel notre Dieu qui retire de la mort » (Psaume 68:20-21). Comment est-il alors possible qu’un Dieu, si pur qu’Il ne peut regarder l’iniquité, puisse promettre autant aux créatures indignes que nous sommes ? Il a pourtant inspiré David d’écrire : « Oui, les biens et la miséricorde m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de l’Éternel pour l’éternité » (Psaume 23:6). Comment est-ce possible ?

Cela ne serait pas envisageable si ce n’était de l’amour incroyable de Dieu en Christ. « Car Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu ; ayant été mis à mort selon la chair, mais vivifié par l’Esprit » (1 Pierre 3:18). Jésus n’était pas obligé de mourir pour nos transgressions : « Mais il était meurtri pour nos péchés, et frappé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur Lui, et par Sa meurtrissure nous avons la guérison » (Ésaïe 53:5). Dans Romains 5:8, Paul ajoute : « Mais Dieu fait éclater Son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous ». C’est ainsi que l’amour infini de notre Sauveur s’est continuellement manifesté envers nous, et il se poursuit jusqu’à ce jour.

Donc, soyons en paix tout en glorifiant Dieu dans nos cœurs. « Et que la paix de Christ, à laquelle vous avez été appelés en un seul corps, règne dans vos cœurs ; et soyez reconnaissants. Que la parole de Christ habite abondamment en vous, en toute sagesse. Instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres, par des psaumes, et des hymnes et des cantiques spirituels, chantant dans vos cœurs au Seigneur, avec reconnaissance. Et quoi que vous fassiez, en paroles, ou en œuvres, faites tout au nom du Seigneur Jésus, rendant grâces par lui à Dieu le Père » (Colossiens 3:15-17). C’est quand nous faisons des efforts pour vivre selon ces instructions que nous confirmons la raison pour laquelle Dieu nous a tant aimé qu’Il fut prêt à sacrifier Son Fils unique pour notre salut.

Il est facile d’être joyeux et heureux dans les temps de prospérité, quand tout le confort de la vie nous est disponible et que tout va bien. Le vrai test du chrétien se trouve quand tout ce confort matériel disparaît soudainement et que l’on se sent abattu et seul. Pourtant, le prophète fut inspiré d’écrire ceci : « Car le figuier ne fleurira pas, et il n’y aura point de produit dans les vignes ; le fruit de l’olivier fera défaut, et les champs ne donneront point de nourriture ; la brebis manquera au parc, et il n’y aura plus de bœufs dans l’étable. Mais moi je me réjouirai en l’Éternel, je tressaillirai de joie dans le Dieu de ma délivrance. L’Éternel, le Seigneur, est ma force ; il rend mes pieds semblables à ceux des biches, et me fait tenir sur mes hauteurs » (Habakuk 3:17-19).

Même dans nos moments de chagrin, Dieu est toujours disponible, alors : « …soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même [nous] a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point » (Hébreux 13:5). Puisque Dieu est sans cesse notre rocher et notre soutien, alors : Chantez à l’Éternel, vous, ses bien-aimés, et célébrez la mémoire de sa sainteté ! Le patriarche Job avait complètement perdu ses possessions, ses enfants, Satan lui ayant infligé des plaies épouvantables, et même sa femme s’est tournée contre lui. Mais regardons cette attitude merveilleuse de Job quand il dit : « Nu je suis sorti du ventre de ma mère, et nu j’y retournerai ; l’Éternel a donné, l’Éternel a ôté, que le nom de l’Éternel soit béni ! En tout cela, Job ne pécha point, et n’attribua rien de mauvais à Dieu » (Job 1:21-22). Dieu nous commande : « Rendez grâces en toutes choses ; car telle est la volonté de Dieu en Jésus-Christ à votre égard » (1 Thessaloniciens 5:18).

Mais notez bien que Dieu nous dit de rendre grâce en toute chose et non pour toute chose ! Les évènements malheureux ne sont pas des sujets de réjouissance. Cela a été le merveilleux et perpétuel témoignage du vrai converti envers le non converti. La capacité de pouvoir se réjouir de son salut précisément pendant les moments de tribulations. C’est Christ Lui-même qui nous a donné l’exemple, alors : « Regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu » (Hébreux 12:2). Car notre légère affliction du temps présent produit en nous le poids éternel d’une gloire souverainement excellente. Elle nous dirige vers une couronne de gloire pour l’éternité.

Dans Proverbes 4:7-9, nous lisons : « Le commencement de la sagesse, c’est d’acquérir la sagesse ; acquiers la prudence au prix de tout ton avoir. Estime-la, et elle t’élèvera ; elle fera ta gloire quand tu l’auras embrassée. Elle posera sur ta tête une couronne de grâces, et te donnera un diadème de gloire ». Dans le Nouveau Testament, nous découvrons cinq couronnes mentionnées spécifiquement comme récompense pour le service fidèle du chrétien. Paul nous dit : « Si l’œuvre que quelqu’un a bâtie subsiste, il en recevra la récompense » (1 Corinthiens 3:14). Ces belles couronnes seront distribuées par nul autre que Christ lors de Son avènement.

En premier lieu, il y a la couronne incorruptible. Dans 1 Corinthiens 9:25, Paul nous dit : « Tout homme qui combat, s’abstient de tout ; et ces gens-là le font pour avoir une couronne corruptible, mais nous pour une [couronne] incorruptible ». Ensuite, nous voyons la couronne de justice. C’est encore Paul qui nous déclare : « Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement » (2 Timothée 4:8). Vient ensuite la couronne de réjouissance. « Car quelle est notre espérance, ou notre joie, ou notre couronne de gloire ? N’est-ce pas vous aussi, en la présence de notre Seigneur Jésus-Christ, à son avènement ? Oui, vous êtes notre gloire et notre joie » (1 Thessaloniciens 2:19-20).

La quatrième est la couronne de vie. L’apôtre Jacques nous dit : « Heureux est l’homme qui endure la tentation ; car après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment » (Jacques 1:12). Et dans Apocalypse 2:10, Jésus nous dit : « Ne crains rien des choses que tu auras à souffrir ; voici, le diable va jeter en prison quelques-uns de vous, afin que vous soyez éprouvés ; et vous aurez une affliction de dix jours. Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai la couronne de vie ». Finalement, la cinquième, c’est la couronne de gloire. C’est Pierre qui nous exhorte à tenir ferme dans la foi jusqu’à la fin de notre vie. « Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire » (1 Pierre 5:4).

Pierre devait sans doute penser à la belle promesse que Jésus réservait à Ses disciples quand Il leur a dit ceci, dans Luc 12:32 : « Ne crains point, petit troupeau ; car il a plu à votre Père de vous donner le royaume ». Nous ne savons pas de quoi ces couronnes seront composées, mais quand nous les apercevrons et que nous les recevrons, nous les déposerons sûrement devant Son trône glorieux tout comme : « Les vingt-quatre Anciens [qui] se prosternaient devant celui qui était assis sur le trône, et ils adoraient celui qui vit aux siècles des siècles et jetaient leurs couronnes devant le trône, en disant : Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent, et ont été créées » (Apocalypse 4:10-11).

Les astronomes et les géologues sont très inquiets de voir un jour la terre éclater suite à une collision avec plusieurs astéroïdes. Ils prétendent que le soleil finira par s’éteindre ou même exploser, ce qui mettrait fin â la terre. Ou encore qu’une future guerre nucléaire pourrait déclencher une réaction en chaîne causant la désintégration de la terre. Il est dommage que ces hommes de science n’aient pas appris à se tourner vers Dieu, car : « Il a posé la terre sur ses bases ; elle est inébranlable à jamais » (Psaume 104:5). Cette connaissance pourrait à elle seule dissiper toutes leurs craintes. Nous pouvons également témoigner à notre tour pour apaiser leurs inquiétudes, car, Dieu ayant parlé, Il nous assure que le ciel et la terre passeront, mais Sa Parole demeurera à jamais. Il est le Créateur et, étant omniscient, Dieu ne fait pas d’erreurs.

Voici quelques autres versets pour rassurer ces intellectuels. Le roi David fut inspiré d’écrire : « Ta fidélité dure d’âge en âge ; tu as fondé la terre, et elle demeure ferme. Tout subsiste aujourd’hui selon tes ordonnances ; car toutes choses te servent » (Psaume 119:90-91). Dans Psaume 148:3-6, nous lisons : « Louez-le, soleil et lune ; louez-le toutes, étoiles brillantes ! Louez-le, cieux des cieux, et vous, eaux qui êtes au-dessus des cieux ! Qu’ils louent le nom de l’Éternel ; car il a commandé, et ils ont été créés. Il les a affermis pour toujours, à perpétuité ; il y a mis un ordre qui ne changera point ». Tout fonctionne dans un ordre impeccable. Et, dans Psaume 89:36-38, Dieu dit : « J’ai une fois juré par ma sainteté ; je ne mentirai point à David. Sa postérité subsistera toujours, et son trône aussi longtemps que le soleil devant moi. Comme la lune, il durera à jamais ; et il y en a dans les cieux un témoin fidèle ».

Il est vrai que la terre ne restera pas toujours dans sa forme présente, car elle est toujours sous la malédiction à cause du péché. Mais la terre sera un jour complètement purifiée : « Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée » (2 Pierre 3:10). Voilà pourquoi : « nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite » (verset 13). « Car, comme les cieux nouveaux et la terre nouvelle que je vais créer [futur], subsisteront devant moi, dit l’Éternel, ainsi subsisteront votre race et votre nom » (Ésaïe 66:22).

Le prophète Ésaïe nous dévoile cette vision : « L’année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur assis sur un trône haut et élevé, et les pans de son vêtement remplissaient le temple. Des séraphins se tenaient au-dessus de lui, et chacun d’eux avait six ailes : de deux ils couvraient leur face ; de deux ils couvraient leurs pieds ; et de deux ils volaient. Ils criaient l’un à l’autre, et disaient : Saint, saint, saint est l’Éternel des armées ! Toute la terre est pleine de sa gloire ! » (Ésaïe 6:1-3). Nous reconnaissons dans ce passage la majesté et la splendeur de notre Grand Dieu, au point que même les séraphins doivent se cacher les yeux devant la brillance qui entoure Son trône. Et pourtant ces anges le font alors qu’ils adorent la pureté de Dieu. Toute vie, toute lumière et toutes bonnes choses nous viennent de Son amour.

L’apôtre Jacques nous dit si bien que : « Toute grâce excellente et tout don parfait viennent d’en haut, et descendent du Père des lumières, en qui il n’y a ni variation, ni ombre de changement. Il nous a engendrés selon sa volonté, par la parole de la vérité, afin que nous fussions comme les prémices de ses créatures » (Jacques 1:17-18). Paul à également prié pour nous : « Afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance ; qu’il éclaire les yeux de votre entendement ; afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints » (Éphésiens 1:17-18).

Donc, la Bible nous rappelle constamment que Dieu est rempli de sagesse, plein de lumière, glorieux, saint, immortel, invisible, c’est l’Ancien des Jours, l’Éternel, le Tout Puissant ; Il est patient, juste, invariable, le Père de Gloire, le Père de lumière et Il est adoré par les anges. Il vit dans la splendeur, Il est digne de notre louange, Il règne avec puissance, Il est dispensateur de Sa bonté et de Son amour. Dieu est Celui qui donne la vie et qui ouvre notre connaissance à Sa Parole. Il est la pureté et la perfection vers qui toute personne doit se tourner pour régler tous ses problèmes et à qui nous devrions tous rendre gloire ! Finalement, Dieu est Celui par qui la véritable paix sera établie sur cette terre. Ceux qui sont prêts à Lui offrir leur vie n’ont aucune idée de la bénédiction grandiose et extraordinaire qui les attend durant l’éternité. Donc, à Dieu la gloire !




D.243 – Dieu est-Il une trinité ?

 

Par Joseph Sakala

Dieu serait-Il une trinité ou une famille ? C’est ce que nous essayerons de déterminer dans ce message. La croyance populaire affirmant que Dieu serait une substance spirituelle existant sous forme de trois personnes distinctes est devenue la doctrine primordiale de nombreuses religions chrétiennes. Le concept apprécié de la trinité fait partie intégrante des croyances de la plupart des chrétiens, catholiques ou protestants, et ce depuis des siècles. Par conséquent, au 21ème siècle, près de 90 % des gens qui disent croire en Dieu conçoivent pareillement que Dieu est une trinité. Malgré cette croyance, injectée dans leur esprit dès leur jeunesse, la majorité de ces individus ne semblent pas comprendre, ni trop se soucier de souhaiter prouver si, en effet, ce que leurs églises leur prêchent est une vérité vérifiable dans les Saintes Écritures. Ils tiennent plutôt cette « doctrine » pour acquise, laissant gentiment aux théologiens le soin de s’occuper de l’aspect mystérieux d’avoir à expliquer cette doctrine.

Toutefois, ceux qui tentent de prouver que la doctrine de la trinité est juste se butent également à des maîtres qui leur disent : « L’esprit de l’homme ne pourra jamais saisir le mystère de la trinité. Il risquerait même de devenir fou pendant ses recherches. Par contre, celui qui renie la trinité risquerait de perdre son âme ».[1] Un tel paradoxe laisse l’individu sans aucun choix, sauf d’accepter aveuglément le concept de la trinité. Mais d’accepter une telle doctrine sans pouvoir la prouver est totalement contraire à l’instruction de la Bible qui nous dit, dans 1 Thessaloniciens 5:21 : « Éprouvez toutes choses ; retenez ce qui est bon. » L’apôtre Pierre aussi nous exhorte ainsi : « Mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous » (1 Pierre 3:15). Si nous devions simplement croire aveuglément et sans vérifier, comment saurions-nous, dans une ignorance totale, défendre nos croyances auprès de ceux qui questionnent l’espérance qui est en nous ? Cela n’a aucun sens et est dépourvu de logique.

Il devient alors impératif pour tout chrétien de démontrer si la trinité est une véritable doctrine biblique ou carrément celle des hommes. À parcourir la littérature religieuse destinée aux laïques, on serait porté à croire que la trinité est très bien expliquée dans la Bible. Mais, en questionnant ces prétentions et en exécutant une véritable recherche biblique approfondie, nous découvrons assez rapidement que leur trinité est plutôt conçue sur une fondation scripturaire très instable. Pourquoi la doctrine centrale de la foi chrétienne serait-elle si difficile à comprendre ? N’y aurait-il pas une révélation biblique éclatante sur la doctrine de la trinité ? Jésus et Ses apôtres ne l’ont-ils pas prêchée ? Sûrement que la Bible devrait être truffée de passages clairs au sujet d’une doctrine aussi importante. Je vais peut-être en surprendre plusieurs en vous déclarant que, non seulement le mot trinité n’apparaît nulle part dans la Bible, mais il n’existe aucune preuve biblique qu’une telle hypothèse serait indiquée ou même suggérée dans la Parole de Dieu.

Un bon nombre de théologiens admettent avec une certaine réticence que les Saintes Écritures ne sont pas explicites sur la doctrine « éminente » de la trinité. D’autres érudits concèdent que le premier chapitre de l’Évangile de Jean démontre clairement la préexistence et la divinité de Jésus, mais cela n’enseigne pas pour autant une doctrine trinitaire. Elle nous enseigne plutôt que Dieu S’est manifesté dans la chair humaine en tant que le Fils unique de Dieu, engendré par Son Esprit, pour apporter l’Alliance du Salut à Sa création. Jean nous déclare, dans Jean 1:1-4 : « Au commencement était la Parole [de Dieu et] la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. » Déclaré plus simplement, ce verset nous dit que la Parole de Dieu ne pouvait pas être avec une autre personne que Dieu. Tout comme ma parole n’est pas avec mon voisin, mais avec moi puisqu’elle fait partie de moi. Donc, si Dieu le Père est Dieu, Sa Parole est aussi Dieu puisqu’elle fait partie de Lui.

Ce passage nous confirme clairement que Jésus, la Parole de Dieu dans la chair, était Dieu. Elle nous déclare simplement que, puisque Dieu a toujours existé, Sa Parole était aussi en Lui depuis le commencement. C’est si clair et tellement logique qu’un enfant de dix ans pourrait facilement le comprendre. Il devient donc évident que toutes choses ont été faites par la Parole de Dieu puisque le roi David fut divinement inspiré d’écrire ceci, dans Psaume 148:5 : « Qu’ils louent le nom de l’Éternel ; car il a commandé [parlé], et ils ont été créés. » Il serait tout à fait raisonnable de conclure que : « Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle ». Si tout ceci est vrai au sujet de Sa Parole, il fut tout à fait logique de couronner ce passage par ces mots : « En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. » Mais nulle part est-il question ou fait allusion à une trinité dans ce chapitre.

Le passage très fréquemment utilisé dans le passé pour « prouver » une trinité était 1 Jean 5:7 : « Car il y en a trois dans le Ciel qui rendent témoignage, le Père, la Parole, et le Saint Esprit ; et ces trois-là ne sont qu’un » (version David Martin). Est-il question d’une trinité ici ? Bien sûr que non ! Notez bien les mots utilisés dans ce verset. Il est bien écrit : « qu’il y en a trois dans le Ciel qui rendent témoignage ». Il ne dit pas « trois personnes », mais simplement « trois » : le Père, la Parole, et le Saint Esprit. Notez également qu’il n’est pas écrit le Père, le Fils, et le Saint-Esprit, mais bel et bien le Père, la Parole et le Saint-Esprit. Les trois se rapportent exclusivement à un seul Dieu. Pour mieux comprendre de Qui il est question dans ce verset, laissons Jésus Lui-même nous instruire. Il nous dit que « Dieu est esprit » (Jean 4:24). Dans Lévitique 11:44, Dieu S’identifie en disant à Israël : « Car je suis l’Éternel votre Dieu ; vous vous sanctifierez, et vous serez saints ; car je suis Saint ». Nous voyons donc que l’Éternel, tout en étant Esprit, est aussi Saint. S’Il est Esprit et qu’il est Saint, Il est alors le Saint-Esprit, tout en étant Dieu ! C’est simple ! Continuons.

Consultons un étonnant passage dans la Genèse afin de poursuivre notre étude. Regardons avec quelle simplicité Dieu S’identifie dès le début de la Bible : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre » (Genèse 1:1). Donc, Dieu S’identifie comme l’Être suprême, Créateur de toutes choses, mieux connu comme le Père. Au verset 2, Dieu décrit une situation où la terre était devenue informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme : « …et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux. » Dieu n’avait pas créé la terre dans cette condition (tohu et bohu), mais nous voyons ici le Saint-Esprit, ou l’Esprit de ce même Dieu en action sur les eaux. Au verset 3, il est écrit : « Et Dieu dit : Que la lumière soit, et la lumière fut. » C’était un ordre ! Dieu parle, et quand Il parle, quelque chose arrive. Il a dit : « Que la lumière soit » et, par l’Esprit de Dieu, pour obéir à la Parole de Dieu, « …la lumière fut. »

Nous avons subséquemment un Dieu qui est Saint, qui est Esprit et qui Parle. Combien de Dieux voyez-vous ? Moi, je n’en vois qu’un seul. Donc, si Dieu est Dieu, tout ce qui sort de Lui est également Dieu. Ainsi, Dieu est Dieu, Son Esprit-Saint est Dieu, et Sa Parole est Dieu. Toujours le même Dieu qui S’exprime envers nous de trois façons différentes. Voilà ce que la Bible nous enseigne d’un couvert à l’autre. En conséquence, le verset de 1 Jean 5:7, qui déclare : « Car il y en a trois dans le Ciel qui rendent témoignage, le Père, la Parole, et le Saint Esprit ; et ces trois-là ne sont qu’un », n’apparaît plus dans la majorité des versions bibliques, principalement les modernes. La raison en est simple : il vient détruire deux fausses doctrines contraires ; celle de la trinité et celle prônant que Jésus n’est pas Dieu. Il n’est donc pas étonnant que la plupart des versions bibliques l’aient épongé, prétextant qu’il avait été ajouté au 8ème siècle par un scribe et ne fait pas partie du Texte Reçu. Cette allégation est donc fausse car elle détruit toute prétention à leur trinité prêchée depuis des siècles. Nonobstant, ce verset fait intégralement partie du Texte Reçu et malheur à ceux qui ont donné l’ordre de l’enlever de la Parole de Dieu.

La trinité est une doctrine humaine empruntée aux religions païennes. Les Écritures nous disent carrément que Dieu est un, le Père, la Parole, et le Saint Esprit ; et ces trois-là ne sont qu’un, pas « trois ». En définitive, la doctrine de la trinité cherche à limiter notre Père céleste à seulement un tiers de la Divinité. Les trinitaires préconisent que malgré que Dieu est omnipotent, omniscient et tout-puissant, il Lui faut deux autres personnes pour accomplir ce rôle. Ne serait-il pas plus facile d’accepter simplement les Écritures au mot ? Nous n’avons qu’un seul Dieu qui peut Se manifester de toutes les manières qu’Il veut sans avoir besoin de Se voir divisé pour satisfaire à une doctrine d’homme.

Après tout, pour satisfaire une situation de condescendance, Dieu a jadis pris une forme humaine pour souper avec Abraham (Genèse 18) et Il a lutté avec Jacob (Genèse 32) alors qu’Il avait également forme humaine. Dieu est de plus apparu à Abram sous la forme de Melchisédec, roi de Salem (Genèse 14:18). Notre Dieu tout-puissant peut Se manifester sous suffisamment de formes ; pas besoin de ces doctrines médiocres qui essaient de subdiviser la Divinité dans le but d’expliquer « comment » Il S’y prend. Les trinitaires commencent par diviser la Divinité pour que le Père soit une personne, le Fils Jésus une seconde personne et ensuite que l’Esprit en soit une troisième. Les Écritures n’ont jamais dit que Dieu est divisé en trois personnes. D’ailleurs, comment trois personnes pourraient-elles toujours exister sans qu’une parmi elles ne soit la première ? Sans réponse, les trinitaires en ont inventé une : « C’est un mystère auquel il faut croire sans le comprendre ». Quel Dieu d’amour pourrait nous imposer une telle foi aveugle et illogique ?

Que Dieu ait décidé de prendre forme humaine en tant que Messie terrestre n’est pas difficile à accepter si nous acceptons de croire ce que les Saintes Écritures nous enseignent. Regardons dans la Parole de Dieu en partant des prophéties messianiques les plus célèbres. « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l’empire est mis sur son épaule : on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix » (Ésaïe 9:5). Où se trouve la trinité dans ce verset ? Dieu avait-Il oublié que Jésus ne devait être que le Fils et non le Père ? Pourtant, cette prophétie attribue le titre de Père d’éternité à Jésus. Donc, si Jésus était la personnification même du Père dans une chair humaine, Il n’était pas alors qu’une deuxième personne dans la Divinité, mais clairement un accomplissement de Dieu Lui-même dans le plan divin pour le salut de Sa création.

Reformulons certains passages bibliques en soulignant de quelle manière la doctrine trinitaire en affecte la lecture. Dans Ésaïe 45:18 nous lisons : « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte, mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! » Ce verset détruit la possibilité d’une trinité, car Dieu Se déclare, non seulement comme étant l’Éternel le Créateur, mais confirme aussi qu’il n’y en a point d’autre. Jésus avait dit : « Moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10:30). Cela met carrément à plat les disputes intellectuelles concernant le concept affirmant que Jésus serait la « seconde personne de la trinité » puisqu’Il S’identifie Lui-même ici comme étant un avec le Père. La même personne !

Selon la doctrine de la trinité, Jésus aurait dû plutôt dire : « Moi et le Père sommes deux et composons les deux-tiers d’une Divinité en trois personnes ». Or, Jésus a catégoriquement confirmé que : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point ». Donc, « Moi et le Père, nous sommes un » demeure toujours en vigueur. Un jour, Philippe Lui demanda : « Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit ». Jésus a répondu : « …celui qui m’a vu, a vu le Père » (Jean 14:9). En permettant l’infiltration de la doctrine de la trinité, on devrait lire : « Celui qui m’a vu a vu un tiers de la Divinité » Ce qui revient un peu à déclarer le Père comme étant seulement un tiers distinct de la Divinité. On voit bien que cela ne marche pas. Jésus est autant Père que Fils. Il n’est fait mention d’aucune séparation ou division et, donc, d’aucune trinité ! Dieu est un et seulement un. Il n’est pas une collection de personnages. Il peut Se manifester sous de nombreuses formes tout en demeurant toujours un.

Alors, pour appuyer leur doctrine, les trinitaires utilisent le verset suivant : « Il y en a aussi trois qui rendent témoignage sur la terre ; l’Esprit, l’eau, et le sang ; et ces trois-là se rapportent à une seule chose » (1 Jean 5:8). Ces trois choses se rapportant à une seule chose, sont-elles un témoignage de trinité ? Le Saint-Esprit devient-il maintenant une chose au lieu d’une personne ? Poursuivons ! C’est Jean lui-même qui nous fournit l’explication. « Et voici le témoignage, c’est que Dieu nous a donné la vie éternelle ; et cette vie est dans son Fils. Qui a le Fils, a la vie ; qui n’a point le Fils de Dieu, n’a point la vie » (1 Jean 5:11-12). Jean nous dit formellement que le salut et l’immortalité passent par Jésus et personne d’autre. Jean ne fait que confirmer les paroles de Pierre qui a dit : « Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Alors, oublions le salut par Bouddha, Hare Krishna, Mahomet et tous les autres « sauveurs » du monde.

Dans l’Ancien Testament, Dieu S’identifie comme le Rédempteur. « Ainsi dit l’Éternel, ton Rédempteur, qui t’a formé dès le sein maternel : C’est moi, l’Éternel, qui ai fait toutes choses, qui seul ai déployé les cieux et qui, par moi-même, étendis la terre » (Ésaïe 44:24). Comparez ce passage avec Colossiens 1:15-18 à propos de Jésus : « C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. 16Car c’est en lui [Jésus] qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. 17Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. 18Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. »

Or, le Père, l’Éternel dans Ésaïe 44:24, a créé toutes choses par Lui-même et pourtant, Colossiens attribue ces mêmes actions au Fils, Jésus. Il est donc clair, selon les Écritures, que Jésus n’est pas relégué à la seule position de Fils, seconde personne de la Divinité, mais Jésus en chair humaine était aussi la personnification même du Père ! Comment pouvons-nous savoir que Yahvé était le Père et non une pré-incarnation du Messie ? Facile, lisons : « Car c’est toi qui es notre père ! Quand Abraham ne nous connaîtrait pas, quand Israël ne nous avouerait pas, toi, Éternel, tu es notre père ; notre Rédempteur, voilà ton nom de tout temps ! » (Ésaïe 63:16). L’Éternel est irrévocablement le Père. Il est également le Rédempteur !

Continuons : « C’est moi, c’est moi qui suis l’Éternel, et il n’y a point de Sauveur que moi » (Ésaïe 43:11). Voilà qui démontre clairement que l’Éternel est tout aussi bien notre Père que notre Rédempteur et notre Sauveur. Pourtant, la doctrine de la trinité essaie de séparer Dieu en divisions, en assignant un rôle au Père et un rôle différent au Fils comme Sauveur/Rédempteur. Cela ne fonctionne pas ainsi ! Ces problèmes disparaissent si nous reconnaissons que Yahvé est Dieu, que le Messie est Yahvé et que, par conséquent, Yahvé et le Messie sont une seule et même personne. Les distinctions trinitaires entre le Père, le Fils et le Saint-Esprit entrent en conflit avec les Écritures, lesquelles ne font aucune subdivision au sein de la Divinité. Il n’y a qu’un seul Dieu, Yahvé, point ! Qui fut le Messie pré-incarné ? Le même que le Messie incarné ― c’est Yahvé, ou seul Père, Créateur, Seigneur et Dieu.

Revenons cependant à ces trois éléments dans 1 Jean 5:8, et comment l’Esprit, l’eau et le sang appuient le témoignage de cette vérité biblique. Dans Romains 8:16, nous lisons : « Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. » L’eau, par contre, représente le baptême. « Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, nous avons été baptisés en sa mort ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle. Car si, lui devenant semblables dans sa mort, nous avons été faits une même plante avec lui, nous le serons aussi à sa résurrection ; sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché » (Romains 6:3-6).

Finalement, le sang représente notre justification devant Dieu par la mort et la crucifixion de Jésus qui payait ainsi la rançon de tous nos péchés, nous réconciliant avec le Père. « Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par Sa vie » (Romains 5:9-10). Voilà pourquoi : « nous nous glorifions même en Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, par lequel nous avons maintenant obtenu la réconciliation » (v. 11). Est-ce que nous comprenons vraiment la profondeur des paroles de Jésus, quand Il a dit à Ses disciples : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:19-20) ? Ce n’était sûrement pas parce que Dieu est une trinité. La Bible ne nous donne aucune indication de la sorte. Les éléments de ce verset nous indiquent plutôt le processus établi par Dieu sur la terre pour parvenir au salut. La mort de Jésus pour nos péchés, Sa résurrection et notre baptême pour assurer notre résurrection à l’immortalité, si nous Lui demeurons fidèles jusqu’à la fin.

Alors, pourquoi baptiser dans ces trois noms ? D’abord, au nom du Père à cause de Sa bonté pour nous avoir amenés à la repentance. « Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de son long support, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te convie à la repentance ? » (Romains 2:4). Parce que c’est du Père : « De qui toute famille, dans les cieux et sur la terre, tire son nom » (Éphésiens 3:15). Ensuite, au nom du Fils, car c’est Lui qui est mort en versant Son sang pour nos péchés afin de nous réconcilier avec le Père. Et finalement au nom du Saint-Esprit : « Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu » (Romains 8:16). Plusieurs théologiens ne semblent pas réaliser comment l’unicité du Père, du Fils et du Saint-Esprit se manifeste dans le miracle du salut de chaque converti. C’est ainsi que la trinité est le résultat direct de cette incompréhension.

Nous savons que chaque individu est prédestiné au salut depuis la création du monde. Cependant, le Père est Celui qui Se réserve le droit exclusif de déterminer le moment précis pour attirer cet individu et le donner à Christ. Dans Jean 6:44, Jésus Lui-même a déclaré ceci : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour. » Quand la personne accepte cet appel au point de désirer le baptême comme signe externe de son engagement, Dieu lui donne Son Esprit pour le guider, et donne ensuite ce converti à Christ qui Se charge personnellement de ce futur Élu dans son cheminement vers le Royaume à venir. Donc, la manifestation de Dieu se fait de trois façons chez cette personne. Il n’y a aucune trinité impliquée ici, mais le Seul et unique Dieu nous dévoilant de quelle façon le véritable salut parvient à Son enfant, futur membre de Sa Famille.

Donc, la trinité n’est pas biblique et n’a aucun fondement dans les Saintes Écritures. Alors, comment est-elle parvenue à s’infiltrer dans les différentes églises ? Voici un début de réponse. L’ancienne idée monothéiste a volé en éclats lors de la première venue de Jésus sur cette terre. Voilà un homme qui Se disait Fils de Dieu, et cela avait totalement bouleversé les Juifs de Son temps. Pendant des siècles, ces Juifs croyaient en un seul Dieu (nous parlons ici de la grande majorité des Juifs et non pas des « initiés » de la Kabbale dont il sera question plus loin). Donc, s’ils acceptaient les prétentions de ce Jésus, ils craignaient de devenir comme les nations païennes des alentours qui avaient plusieurs dieux. Alors, ils voulurent lapider Jésus qui leur demanda pourquoi. « Les Juifs lui répondirent : Ce n’est point pour une bonne œuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème, et parce qu’étant homme, tu te fais Dieu » (Jean 10:33). C’était une question légitime pour eux, n’ayant pas compris que Jésus était en réalité leur Dieu manifesté en chair humaine, descendu du ciel pour leur parler du salut.

Alors, Jésus les questionna ainsi : « Dites-vous que je blasphème, moi que le Père a sanctifié et qu’il a envoyé dans le monde, parce que j’ai dit : Je suis le Fils de Dieu ? Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez point. Mais si je les fais, et quand même vous ne me croiriez point, croyez à mes œuvres, afin que vous connaissiez, et que vous croyiez que le Père est en moi, et que je suis en lui » (Jean 10:36-38). N’ayant rien saisi de ce que Jésus leur annonçait, la communauté juive a carrément rejeté son Messie. Et, jusqu’à ce jour, les Juifs orthodoxes n’ont jamais accepté Jésus en tant que Messie. Néanmoins, les Juifs libéraux admettent que Christ était un grand homme, peut-être même un prophète. Mais pas les étudiants du Talmud et de la Kabbale qui Le considèrent toujours comme un « bâtard », fils d’une prostituée (Marie) ayant couché avec un soldat romain… ! C’est écrit noir sur blanc dans le Talmud !

Marie enceinte d’un soldat romain ? Et c’est écrit noir sur blanc dans le Talmud ! Quel sacrilège venant d’un peuple que Dieu a sorti d’Égypte pour Se faire une nation ! Regardons ce que la Parole de Dieu nous donne comme document officiel : « Or, la naissance de Jésus-Christ arriva ainsi : Marie, sa mère, ayant été fiancée à Joseph, se trouva enceinte par la vertu du Saint-Esprit, avant qu’ils eussent été ensemble. Alors Joseph, son époux, étant un homme de bien, et ne voulant pas la diffamer, voulut la renvoyer secrètement. Mais comme il y pensait, voici, un ange du Seigneur lui apparut en songe, et lui dit : Joseph, fils de David, ne crains point de prendre Marie pour ta femme ; car ce qui a été conçu en elle est du Saint-Esprit ; et elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de JÉSUS (Sauveur) ; car c’est lui qui sauvera son peuple de leurs péchés » (Matthieu 1:18-21). Et, au verset 23, nous lisons : « Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS. » Ces étudiants du Talmud et de la Kabbale qui considèrent toujours Jésus comme un « bâtard », fils d’une prostituée (Marie) ayant couché avec un soldat romain, devront un jour se repentir de cette attitude satanique !

Les apôtres de Jésus avaient très bien compris la divinité de Jésus quand ils ont découvert ― par le même Saint-Esprit qui avait engendré le Christ ― qui était vraiment Jésus. Ils ont admis volontiers que la divinité de notre Seigneur ne nécessitait pas une autre doctrine pour expliquer qu’il n’y avait qu’un seul Dieu et non deux. Alors, qui était donc Jésus de Nazareth ? Nous découvrons jusqu’ici que la Bible n’enseigne pas la doctrine de la trinité. Mais nous sommes confrontés à une question importante : Qui est Jésus ? Était-Il simplement un homme qui a vécu une vie si parfaite que Dieu a décidé de l’appeler « Fils de Dieu » ? Ou était-Il vraiment Dieu ayant volontairement décidé de Se faire un corps d’homme pour venir payer la rançon du péché en offrant Son sang pur et sans tache et mourir à la place de tous les humains ? Dans certains milieux théologiques, le fait de rejeter la trinité impliquerait également de rejeter la divinité de Jésus. Heureusement que des hommes inspirés ont compris que la doctrine de l’incarnation de Dieu en homme ne forme pas une autre doctrine appuyant la trinité.

De nos jours, certains aspects du christianisme demeurent confus sur la véritable identité de Jésus. La majorité croient dans une trinité mystérieuse, alors qu’une minorité professent que Jésus fut crée par Dieu pour réaliser une œuvre étonnante. Désolé, mais les deux groupes sont dans l’erreur. Alors, pourquoi toute cette confusion ? L’identité de Jésus est clairement dévoilée dans la Bible depuis des siècles. Tandis qu’un bon nombre de « chrétiens » s’employèrent à s’excommunier et à se tuer les uns les autres à propos de la question concernant Jésus, la réponse était enregistrée dans la Bible de façon nette et précise, et cette explication n’est pas du tout en harmonie avec ce qui est enseigné dans les églises, même présentement. Christ n’est pas une deuxième Personne dans la trinité, et Jésus ne fut pas créé par Dieu : Il est le Créateur Dieu !!

Pour découvrir qui est Jésus, allons au commencement. Le commencement est mentionné à au moins deux endroits dans la Bible. Le premier se trouve au début de la Genèse et l’autre dans l’Évangile de Jean. L’apôtre Jean nous décrit qui fut Jésus avant de venir sur terre en tant que Sauveur de l’humanité. Dans Jean 1:1-3, nous lisons : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. » Donc, si la Parole de Dieu était avec Dieu dès le commencement, elle ne pouvait pas avoir été créée par Dieu. La Parole était la manifestation de l’expression du désir de Dieu. Dieu parla et la chose FUT. De cette façon : « Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle ». Au verset 14, nous lisons : « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. » Ainsi donc, la Parole de Dieu fut incarnée dans un corps humain afin de nous annoncer la formidable possibilité du salut.

Même si nous arrêtions notre étude du Nouveau Testament ici, nous aurions déjà une connaissance au delà de tout doute que Jésus était Dieu et qu’Il était Celui qui a créé Adam (Genèse 2:7). Car Jean déclare carrément que la Parole, Celui qui est devenu le Christ, avait créé toutes choses. Si les chrétiens avaient continué à croire ce qui est cité dans ces versets, la doctrine de la trinité ne se serait jamais infiltrée dans l’Église. Néanmoins, Jean n’est pas le seul dans le Nouveau Testament à nous dévoiler la préexistence de Christ. Regardons ce que Paul a écrit aux Corinthiens : « Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, et qu’ils ont tous passé au travers de la mer ; et qu’ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer ; et qu’ils ont tous mangé de la même nourriture spirituelle ; et qu’ils ont tous bu du même breuvage spirituel ; car ils buvaient de l’eau du rocher spirituel qui les suivait ; et ce rocher était Christ » (1 Corinthiens 10:1-4).

Paul nous confirme clairement que Jésus-Christ était la Parole de l’Ancien Testament, Celui qui parla à Moïse et qui dirigea Israël hors de l’esclavage en Égypte. Il agissait déjà comme la Parole puissante qui, non seulement a créé toute chose, mais aussi Celui qui maintient toute Sa création par Sa Parole puissante. Regardons ensemble ce que Paul nous dévoile dans Hébreux 1:1-3 : « Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts. »

Les trinitaires citent souvent Genèse 1:26-27 pour tenter de prouver la trinité de Dieu : « Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. 27Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. »

Comme par hasard, les trinitaires oublient qu’avant le Concile de Nicée, l’on comprenait déjà que « faisons » et « notre » signifiaient que Dieu parlait avec Ses anges conseillers. Dans sa vision apocalyptique sur l’île de Patmos, l’apôtre Jean entend une voix qui lui dit : « Monte ici, et je te ferai voir les choses qui doivent arriver après celles-ci. » Jean poursuit, dans Apocalypse 4:2-4 : « Et aussitôt je fus ravi en esprit ; et voici, un trône était dressé dans le ciel, et quelqu’un était assis sur ce trône. Et celui qui était assis, paraissait semblable à une pierre de jaspe et de sardoine ; et le trône était entouré d’un arc-en-ciel, qui paraissait comme une émeraude. Autour du trône il y avait vingt-quatre autres trônes ; et je vis sur ces trônes vingt-quatre Anciens assis, vêtus de vêtements blancs, et ayant sur leurs têtes des couronnes d’or. » Ces Anciens assis sur des trônes nous indiquent que Dieu utilise des anges puissants pour Le conseiller sur plusieurs choses, quoique la décision finale dans l’exécution du projet soit toujours prise par Dieu.

Les trinitaires tentent d’imposer l’argument que, puisque les anges ne peuvent créer, la pluralité de « faisons » et « notre », au verset 26, ne doit indiquer que Dieu seulement. Mais, si Dieu est le seul objet de la pluralité du verset 26, on devrait donc lire, au verset 27 : « Et Ils créèrent l’homme à leur image ». Mais ce n’est pas le cas. Au lieu de cela, le verset 27 est bel et bien au singulier : « Et Dieu créa [le mot hébreu bara (« créa ») est au singulier et son action ne peut pas indiquer un réalisateur pluriel (i.e., « il » bara et non « ils » bara)] ». Ainsi, dans le verset 26, la pluralité indique Dieu parlant à Ses anges conseillers, alors que l’acte même de la  création de l’homme au verset 27, nous indique le Dieu unique agissant seul. Donc, la pluralité du verset 26 ne peut tout simplement pas être utilisée pour tenter de prouver que Dieu est une trinité.

Si nous étudions la Genèse plus attentivement, nous y découvrons des preuves supplémentaires montrant que Dieu emploie le « nous » pour Se référer à Lui-même et à Ses anges conseillers : « Et l’Éternel Dieu dit : Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Et maintenant prenons garde qu’il n’avance sa main, et ne prenne aussi de l’arbre de vie, et qu’il n’en mange, et ne vive à toujours. 23Et l’Éternel Dieu le fit sortir du jardin d’Éden, pour cultiver la terre d’où il avait été pris. 24Il chassa donc l’homme ; et il plaça à l’orient du jardin d’Éden les chérubins et la lame d’épée flamboyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie. » (Genèse 3:22-24).

Le « nous », ici, indique encore Dieu S’adressant à Ses anges. Ils discutent du fait que l’homme avait décidé de s’approprier lui-même la connaissance du bien et du mal qui n’appartenaient auparavant qu’à Dieu et à Ses anges. Donc, Dieu, ayant examiné ce problème avec Ses anges conseillers, en envoya quelques-uns, nommés chérubins, pour garder l’entrée du jardin d’Éden. Il existe plusieurs endroits dans les Saintes Écritures expliquant les fonctions concernant les anges, afin de mieux illustrer leur rôle dans les cieux et sur la terre. Paul nous les décrit ainsi dans Hébreux 1:14 : « Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » Dieu envoie souvent des anges pour aider les humains, parfois pour leur révéler un message important.

Regardons ensemble un autre incident où des anges sont impliqués, cette fois avec Jacob. Dans Genèse 28:10-12, nous lisons : « Mais Jacob partit de Béer-Shéba, et s’en alla à Charan. Et il arriva en un lieu où il passa la nuit, parce que le soleil était couché. Il prit donc une des pierres du lieu, en fit son chevet, et se coucha en ce lieu-là. Alors il eut un songe ; et voici, une échelle était dressée sur la terre, et son sommet touchait aux cieux ; et voici les anges de Dieu montaient et descendaient par elle. » Cela nous indique que les anges surveillent la création et rapportent tout à Dieu. Cette échelle fut utilisée comme un symbole dans le songe de Jacob où les anges montaient et descendaient pour accomplir ce travail. Les anges étant des esprits se déplacent à la vitesse de la pensée et n’ont vraiment pas besoin d’une échelle pour se déplacer entre le ciel et la terre. Mais dans cette activité, les anges apprennent aussi des choses nouvelles sur les humains et transmettent cette information à Dieu dans ces divers rôles qu’Il leur assigne.

Jésus Lui-même nous a confirmé l’unicité éternelle existant entre le Père et Lui en déclarant en toute simplicité : « Le Père et Moi nous sommes UN ». La doctrine de la trinité est fondée sur la présomption que Dieu Se manifestait en tant que Père dans l’Ancien Testament et en tant que Jésus-Christ dans le Nouveau, avec le Saint-Esprit qui venait compléter le trio. Six cents années avant la naissance officielle de Jésus en chair et en os, le prophète Daniel a vu ceci dans une vision : « Je regardais, dans ces visions de la nuit, et je vis comme le Fils de l’homme qui venait sur les nuées des cieux, et il vint jusqu’à l’Ancien des jours, et on le fit approcher de lui. Et on lui donna la domination, la gloire et le règne, et tous les peuples, nations et langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera point détruit » (Daniel 7:13-14).

Le Fils de l’homme décrit par Daniel est nul autre que Celui qui est venu évangéliser Son peuple dans la personne de Jésus-Christ. Mais, dans cette vision, Daniel va au-delà, au temps futur de Son retour en puissance pour régner sur le monde entier dans « une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera point détruit ». Ce Fils de l’homme ne pouvait donc pas être un simple homme créé par Dieu, selon les Témoins de Jéhovah, pour venir accomplir une œuvre spéciale. L’Ancien des jours, dans ce passage, est nul autre que l’Être Divin appelé « Père » dans le Nouveau Testament. Jésus a également fait référence à cette vision dans la parabole suivante : « Il dit donc : Un homme de grande naissance s’en alla dans un pays éloigné pour prendre possession d’un royaume, et s’en revenir ensuite » (Luc 19:12). Il faut faire attention de ne pas se laisser leurrer par la possibilité que le Père et Jésus soient deux Personnes dans la même divinité. Rien n’est plus loin de la vérité. À chaque endroit où le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont mentionnés, ce n’est jamais pour nous indiquer une pluralité en Dieu, mais plutôt une unicité dans laquelle Dieu Se manifeste selon Son bon plaisir pour nous expliquer comment Il agit dans les différentes circonstances qu’Il veut rendre claires à notre compréhension.

Jésus Lui-même nous a dit : « Toutes choses m’ont été données par mon Père ; et nul ne connaît qui est le Fils, que le Père, ni qui est le Père, que le Fils, et celui à qui le Fils le voudra révéler » (Luc 10:22). Notez que cette révélation à savoir qui est le Père et qui est le Fils est donnée en exclusivité à ceux « à qui le Fils le voudra révéler ». Il ne faut donc pas s’étonner de constater que très peu de personnes détiennent vraiment, avec conviction, la connaissance démontrant que la trinité n’est pas biblique, sauf ceux « à qui le Fils le voudra révéler ». Le révélateur de toute connaissance divine est Jésus. Car :« Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître » (Jean 1:18).

Dans Jean 16:28, Jésus a déclaré : « Je suis issu du Père, et je suis venu dans le monde ; je laisse de nouveau le monde, et je vais au Père. » Jésus venait de dire clairement qu’Il était littéralement sorti du Père, comme un enfant sort du sein de sa mère, et Il est venu nous faire connaître le Père pour ensuite retourner vers Lui. Jésus est venu sur terre et une de Ses fonctions était de nous révéler par la manifestation du Père dans le Fils, que le but principal de la création des humains était, pour Dieu, de Se former une famille avec qui Il partagerait l’univers créé expressément pour eux. Donc, en tant qu’élus futurs du Royaume, nous sommes à présent dans le sein du Père, avec cette connaissance extraordinaire que Jésus nous a révélée, attendant patiemment la manifestation soudaine d’une partie de Sa Famille Divine et immortelle lors du retour de Jésus. Les Élus de la Première Résurrection ! « Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et régneront avec lui mille ans » (Apocalypse 20:6).

Si Jésus n’avait pas révélé cette vérité, il n’y aurait aucun moyen pour nous de connaître le Père, ni Son désir pour Sa création. Dans Matthieu 11:27, Jésus nous dit : « Toutes choses m’ont été données par mon Père ; et nul ne connaît le Fils que le Père ; et nul ne connaît le Père que le Fils, et celui à qui le Fils aura voulu le faire connaître. » Avec tout ce pouvoir venant directement du Père, Jésus pouvait alors déclarer : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai. Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger » (vs 28-30). Jésus n’était pas une autre Personne à qui le Père a tout donné. Jésus était la personnification même du Père vivant dans la chair humaine, venant nous offrir le soulagement de nos peines tout comme un bon père le fait pour ses enfants.

Dieu est éternel ! Il a toujours été et vit toujours dans le présent, car le temps fut créé pour les humains. Dans Malachie 3:6, nous lisons : « Car je suis l’Éternel, je ne change pas. » Dieu n’a jamais été jeune pour devenir vieux. Il a toujours été et ne change pas ! Aux Hébreux, Paul dit : « Jésus-Christ est le même, hier et aujourd’hui, et pour l’éternité » (Hébreux 13:8). Et, finalement, Jésus Lui-même nous révèle ceci : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin, dit le Seigneur, Celui QUI EST, et QUI ÉTAIT, et QUI SERA, le Tout-Puissant » (Apocalypse 1:8). Nous avons dans ces trois passages une preuve irréfutable que le Dieu de l’Ancien et du Nouveau Testament est le même.

Dans Ésaïe 8:13-14, nous découvrons une prophétie très intéressante : « Sanctifiez l’Éternel des armées ; que lui soit votre crainte et votre frayeur. Il sera un sanctuaire, mais aussi une pierre d’achoppement et une pierre de chute pour les deux maisons d’Israël ; un piège et un filet pour les habitants de Jérusalem. » Certains érudits bibliques proclament que ce verset ne colle uniquement qu’à Celui qui devait venir sous le nom de Jésus-Christ. Mais regardons ce que Pierre nous dit, dans 1 Pierre 2:6-8 : « C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus. Vous en recevrez donc de l’honneur, vous qui croyez ; mais pour les incrédules, la pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue une pierre angulaire, et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale ; en désobéissant à la parole, ils se heurtent contre elle, et c’est à cela qu’ils ont été destinés. »

Cette même prophétie fut le sujet de la bénédiction de Siméon sur Jésus. « Et Siméon les bénit, et dit à Marie sa mère : Voici, cet enfant est mis pour la chute et le relèvement de plusieurs en Israël, et pour être en butte à la contradiction » (Luc 2:34). Personne ne peut alors nier que Jésus était en effet l’Éternel des armées de l’Ancien Testament, la pierre d’achoppement et un rocher de scandale pour les incrédules, mais d’honneur pour ceux qui croiraient en Lui. Les chefs religieux du temps de Jésus ne pouvaient pas concevoir que Jésus était vraiment Dieu ; pourtant, l’Ancien Testament qu’ils transcrivaient depuis des siècles était plein de prophéties sur Lui. Alors que Jésus était sur la terre, même s’Il était la Parole vivant dans une chair humaine, il faut toujours se rappeler que Jésus : « Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir [une chose à laquelle on s’accroche] d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:6-8).

Trop de ministres croient que Jésus, dans Son acte d’humilité, S’est Lui-même dépouillé de Sa divinité. C’est faux, puisque dans la chair humaine, Jésus était toujours Dieu, mais dans Son humilité Il S’est dépouillé de Sa toute-puissance afin de vivre comme un serviteur, Se rendant obéissant jusqu’à la mort sur la croix. Mais lorsque le temps fut venu de S’offrir en sacrifice pour tous les péchés du monde, regardons ensemble la dernière prière qu’Il a adressée au Père : « Et maintenant, glorifie-moi, Père, auprès de toi, de la gloire que j’avais auprès de toi, avant que le monde fût » (Jean 17:5). L’embarras était que les Juifs ne pouvaient pas concevoir que Dieu S’abaissât au point de devenir un homme. Pourtant, c’est exactement ce qui est survenu : Dieu a consenti à Se faire homme afin que nous puissions un jour devenir à notre tour des Enfants de Dieu. Et, au lieu de le faire par une manifestation de super puissance, Dieu a consenti à le faire par un acte d’humilité. « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:16). Donc, l’impact et l’importance de ce verset devient encore plus clair. C’est par l’humilité de notre Créateur que nous serons glorifiés un jour dans Sa Famille.

Reste maintenant à déterminer si le Saint-Esprit est une autre personne pour compléter cette fameuse trinité si longtemps enseignée par beaucoup de religions. Je regrette, mais vous pouvez scruter la Bible de la Genèse jusqu’à l’Apocalypse et vous ne trouverez aucune référence au Saint-Esprit comme étant le troisième membre d’une trinité. La Bible nous instruit à savoir que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice » (2 Timothée 3:16). Il faut alors prouver, par les Saintes Écritures seulement, si, en effet, une trinité divine existe. L’Ancien Testament n’envisage aucune  possibilité du Saint-Esprit comme étant une personne, mais plutôt comme la puissance de Dieu. Nous avons vu au début de ce message que Jésus nous a dévoilé que « Dieu est Esprit » (Jean 4:24). Dans Lévitique 19:2, Dieu dit à Israël : « Soyez saints, car je suis saint, moi, l’Éternel, votre Dieu ». Si Dieu est Esprit et qu’Il est Saint, Il est donc le Saint-Esprit, et non une autre Personne dans une trinité.

Mais n’est-il pas écrit dans Matthieu 28:19 que Jésus a dit à Ses disciples : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » ? Les trinitaires marquent ce verset pour montrer que Dieu était une tri-unité. Néanmoins, aucun des autres évangiles ou épîtres n’emploie cette expression, et la pratique courante des apôtres était de garantir le baptême par le nom de Jésus seulement. Incidemment, en dépit du fait que les trinitaires se cramponnent à ce verset, le passage ne prouve en rien une trinité. Le texte ne va jamais jusqu’à dire que les trois mentionnés composent une tri-unité divine. Puisque Jésus EST Dieu, quiconque est baptisé au nom de Jésus-Christ est déjà baptisé au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et au nom du Créateur, du Rédempteur, du Maître, du Juge Suprême, etc. Vous saisissez ? Un Dieu très VASTE !

Dans l’Ancien Testament, toute référence au Saint-Esprit témoigne de la puissance de Dieu en action et non d’une troisième Personne. Un exemple se trouve dès le début de la création où nous lisons : « Or la terre était informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux. Et Dieu dit : Que la lumière soit ; et la lumière fut » (Genèse 1:2-3). Dieu parla et Son Esprit agit et la lumière fut. Le Nouveau Testament nous révèle une continuité du même concept que dans l’Ancien, avec la révélation que l’Esprit de Dieu peut habiter une personne. Alors, nous voyons des passages où la puissance de Dieu dirige si bien un converti qu’il entend Sa voix. « Alors l’Esprit dit à Philippe : Approche-toi, et rejoins ce chariot » (Actes 8:29). Ainsi, Philippe obéit et se dirigea vers le chariot de l’eunuque. Dans les voyages de Paul et de ses amis : « Étant venus en Mysie, ils se disposaient à aller en Bithynie ; mais l’Esprit ne le leur permit pas. » Même Simon le magicien avait compris que le Saint-Esprit était une puissance venant de Dieu. « Mais Simon voyant que le Saint-Esprit était donné par l’imposition des mains des apôtres, leur offrit de l’argent, en disant : Donnez-moi aussi ce pouvoir, afin que tous ceux à qui j’imposerai les mains reçoivent le Saint-Esprit » (Actes 8:18-19). C’est ce même pouvoir qui a poussé Philippe à aller vers l’eunuque et qui a fait comprendre à Paul d’aller évangéliser ailleurs.

Le véritable travail de l’Esprit de Dieu nous est dévoilé par Paul en ces mots : « Et si l’Esprit de Celui [Dieu] qui a ressuscité Jésus des morts, habite en vous, Celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels, par Son Esprit qui habite en vous » (Romains 8:11). On ne se moque pas de l’Esprit de Dieu nous dit Jésus ! « C’est pourquoi je vous dis que tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes ; mais le blasphème contre l’Esprit ne leur sera point pardonné. Et si quelqu’un a parlé contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné ; mais celui qui aura parlé contre le Saint-Esprit n’en obtiendra le pardon, ni dans ce siècle, ni dans celui qui est à venir » (Matthieu 12:31-32). Même aux pharisiens, Jésus a dit : « Mais si je chasse les démons par l’Esprit de Dieu, le règne de Dieu est donc venu vers vous » (Matthieu 12:28). Jésus leur annonçait que le Roi du Royaume à venir était également Celui qui chassait les démons en leur présence par le Saint-Esprit.

Nous avons ici une preuve évidente que le Saint-Esprit est la puissance de Dieu en action et non une personne. Si le Saint-Esprit était une personne à part égale dans une trinité, il aurait lui-même chassé les démons au lieu que ce soit Jésus qui l’utilise pour accomplir ce travail. Donc, le blasphème contre le Saint-Esprit est un sacrilège contre la puissance même de Dieu par laquelle Il a tout créé, et maintient continuellement toute cette création par Sa Puissante Parole. Quel est le témoignage des Saintes Écritures sur le Saint-Esprit ? Dans Zacharie 4:6, nous lisons : « Alors il reprit et me dit : C’est ici la parole de l’Éternel, qu’il adresse à Zorobabel, disant : Ce n’est point par [ta] puissance, ni par [ta] force, mais par mon Esprit, a dit l’Éternel des armées. » Le prophète Michée a déclaré : « Mais moi, je suis rempli de force, de l’Esprit de l’Éternel, de jugement et de courage, pour déclarer à Jacob son crime et à Israël son péché » (Michée 3:8). L’Esprit est la puissance créatrice de Dieu agissant également dans Ses serviteurs.

En prophétisant sur la venue future du Messie, Ésaïe a écrit : « Mais il sortira un rejeton du tronc d’Isaï, et un surgeon naîtra de ses racines. Et l’Esprit de l’Éternel reposera sur lui, l’Esprit de sagesse et d’intelligence, l’Esprit de conseil et de force, l’Esprit de science et de crainte de l’Éternel » (Ésaïe 11:1-2). L’Esprit est la puissance qui nous donne aussi la sagesse, l’intelligence, le conseil, la force. la science et la crainte respectueuse de Dieu. L’Esprit est également un don. Le jour de la Pentecôte, Pierre a dit ceci, dans Actes 2:38 : « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour la rémission de ses péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. » Dans Actes 2:17, nous lisons : « Il arrivera dans les derniers jours, dit Dieu, que je répandrai de mon Esprit sur toute chair, vos fils et vos filles prophétiseront ; vos jeunes gens auront des visions, et vos vieillards auront des songes. » Le Saint-Esprit peut donc être répandu sur nous.

Ce phénomène n’était pas destiné exclusivement aux Juifs. « Et tous les fidèles circoncis, qui étaient venus avec Pierre, furent étonnés de ce que le don du Saint-Esprit était aussi répandu sur les Gentils » (Actes 10:45). Au jeune Timothée, Paul a dit : « C’est pourquoi je te rappelle de rallumer le don de Dieu qui t’a été communiqué par l’imposition de mes mains » (2 Timothée 1:6). Il est donc possible pour le chrétien d’éteindre l’Esprit en lui, car, dans 1 Thessaloniciens 5:19, Paul nous exhorte : « N’éteignez point l’Esprit. » L’Esprit est actif et doit être constamment utilisé par celui qui le reçoit. Dans Matthieu 1:18, il est écrit : « Or, la naissance de Jésus-Christ arriva ainsi : Marie, sa mère, ayant été fiancée à Joseph, se trouva enceinte par la vertu du Saint-Esprit, avant qu’ils eussent été ensemble. » L’Esprit est ce qui a engendré Jésus en chair humaine, ainsi que le chrétien qui doit devenir un enfant de Dieu.

Et, dans Romains 8:9, Paul déclare : « Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui. » Si le Saint-Esprit est une personne, vous avez également dans ce verset l’Esprit de Dieu et l’Esprit de Christ, donc trois Esprits et deux Dieux. Alors, la trinité en serait-elle rendue à cinq personnes ? Je plaisante ; néanmoins, nous découvrons jusqu’où on peut pousser un mensonge si on décide de tordre la Parole de Dieu pour lui faire dire ce qu’on veut. Poursuivons notre étude. Dans la parabole des dix vierges l’Esprit est comparé à l’huile, qui éclaire un individu pour sortir des ténèbres, et non à une personne. L’Esprit est aussi notre garantie que Dieu accomplira Sa promesse envers nous lors de notre baptême.

Dans Éphésiens 1:14, Paul nous certifie ceci, au sujet du Saint-Esprit : « Lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’Il S’est acquis, à la louange de Sa gloire. » L’Esprit est notre espérance. « Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs, par l’Esprit-Saint qui nous a été donné » (Romains 5:5). Il répand l’amour de Dieu dans nos cœurs. L’épître à Tite nous dit : « Mais lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur » (Tite 3:4-6). L’Esprit nous renouvelle constamment depuis qu’il a été répandu avec richesse sur nous, dans notre cheminement vers le Royaume.

Vous noterez que, dans aucun de ces passages, il est le moindrement question que le Saint-Esprit soit une personne. Est-ce qu’une personne peut être « répandue », « rallumée », « éteinte », ou puisse « vivre dans un autre » ou encore « vivre dans le cœur d’un autre » ? Nous avons clairement vu l’ange dire à Joseph, dans Matthieu 1:20 : « car ce qui a été conçu en elle est du Saint-Esprit. » Pourtant, à Ses disciples, Jésus a clairement dit : « Et je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous » (Jean 14:16). Jésus appelle Dieu Son Père et non le Saint-Esprit. Si le Saint-Esprit était une personne, il serait le Père de Christ, puisque Jésus a été conçu en Marie par le Saint-Esprit. Ce qui veut dire que, lorsque Jésus priait au Père, Il ne S’adressait pas à la bonne personne. Voilà une preuve additionnelle que le Saint-Esprit n’est pas une personne, mais bien la puissance même du Père en action. Il est malheureux que toute cette vérité soit polluée par plusieurs et orientée vers « …les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:4). Mais la bonté de Dieu fera en sorte que les yeux des voilés soient ouverts un jour, et ils comprendront.

Voici comment l’apôtre Matthieu nous raconte la naissance de notre Messie. « Or, la naissance de Jésus-Christ arriva ainsi : Marie, sa mère, ayant été fiancée à Joseph, se trouva enceinte par la vertu du Saint-Esprit, avant qu’ils eussent été ensemble. Alors Joseph, son époux, étant un homme de bien, et ne voulant pas la diffamer, voulut [rompre ses fiançailles et] la renvoyer secrètement. Mais comme il y pensait, voici, un ange du Seigneur lui apparut en songe, et lui dit : Joseph, fils de David, ne crains point de prendre Marie pour ta femme ; car ce qui a été conçu en elle est du Saint-Esprit ; et elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de JÉSUS (Sauveur) ; car c’est lui qui sauvera son peuple de leurs péchés » (Matthieu 1:18-21). Jésus fut littéralement conçu dans le sein de Marie par l’Esprit de Dieu, devenant ainsi Son Fils Unique. Jésus Lui-même nous le confirme ainsi : « Je suis issu du Père, et je suis venu dans le monde ; je laisse de nouveau le monde, et je vais au Père » (Jean 16:28).

En s’adressant aux Romains convertis, Paul leur explique ainsi ce qu’est un véritable chrétien : « Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui » (Romains 8:9). Notez que le vrai chrétien est habité, et par l’Esprit de Dieu et par l’Esprit de Christ. Et, aux versets 16-17, on peut lire : « Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui. » Tout cela nous indique clairement que Dieu n’est pas une trinité exclusive et impénétrable, mais plutôt une famille en formation dans laquelle Dieu le Père est en train de Se former une immense Famille avec qui Il veut partager Son univers en héritage.

Dans Genèse 1:26, Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance », et, aux versets 27-28 : « Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre. » Le plan divin était alors entamé afin de créer une abondance d’héritiers dans cette Famille divine, et non des descendants du singe en évolution. Chaque fois que Dieu fait quelque chose, laquelle est inévitablement bonne, Satan invente une contrefaçon, inévitablement mauvaise et mensongère, pour tenter de discréditer Son œuvre. C’est ainsi que Satan a inspiré l’idée de l’évolution pour détourner l’humanité de Son Créateur. Et donc, aujourd’hui, le véritable problème n’est plus une trinité pour les humains, mais plutôt le fait d’adorer plusieurs dieux. C’est la mission du Nouvel Age et d’autres qui prêchent ouvertement que l’homme n’a pas besoin de Dieu, car il possède déjà tous les ingrédients en lui pour être dieu.

Pourtant, il n’y a qu’une seule famille divine en préparation. « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:29-30). Le mot « Dieu » inscrit dans Genèse 1:1 est Élohim dont la forme est plurielle, indiquant dès le début de la Bible que Dieu avait pour but initial de Se former une Famille divine avec plusieurs Enfants. Et tous ceux qui persisteront à prêcher que l’homme n’a pas besoin de Dieu, car ils possèdent déjà tous les ingrédients en eux pour être des dieux, seront exclus de cette Famille divine parce qu’il n’y aura aucune place pour les rebelles. Apocalypse 22:18-19 nous déclare : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre. » Tordre volontairement la Parole de Dieu comporte des conséquences terribles.

Les trinitaires aiment souligner que le mot « Dieu » devrait être traduit par « dieux » puisqu’il vient du mot hébreu Elohim qui est pluriel. On avait jadis compris l’utilisation d’elohim pour démontrer jusqu’à quel point le Dieu hébreu était unique, complet et parfait en comparaison des autres dieux. La forme plurielle prouve l’immensité de Dieu, et non une trinité ! Seul Yahvé était un Dieu comprenant tout : un pouvoir complet et la souveraineté sur toute Sa création. Et vous noterez que, malgré qu’elohim soit au pluriel, il est employé dans un contexte comme s’il était au singulier (c’est-à-dire, elohim est utilisé dans « Moi, l’Éternel ton Dieu », et jamais « Nous, l’Éternel tes Dieux »). Voici quelques exemples parmi tant d’autres :

« Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car je suis l’Éternel ton Dieu [Elohim], un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants, jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent » (Exode 20:5).

« Parle à toute l’assemblée des enfants d’Israël, et dis-leur : Soyez saints, car je suis saint, moi, l’Éternel, votre Dieu [Elohim» (Lévitique 19:2).

 « Car c’est moi, l’Éternel ton Dieu [Elohim], qui te prends par la main et qui te dis : Ne crains point, je suis ton aide ! » (Ésaïe 41:13).

Paul nous explique le processus familial de Dieu dans 1 Corinthiens 12:20, où, en parlant de l’Église, il dit : « Mais maintenant il y a plusieurs membres, et un seul corps [famille]. » La trinité est une création d’homme inspirée par Satan pour brouiller la véritable intention de Dieu de former une Famille éternelle. Vous noterez que les oiseaux, les poissons, les reptiles et les animaux ont tous été créés selon leur espèce, mais seuls les humains furent créés selon l’image de Dieu et à Sa ressemblance. Dans Actes 17:29, Paul nous dit : « Étant donc de la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l’or, ou à de l’argent, ou à de la pierre taillée par l’art et l’industrie des hommes. » Étant de la race divine, nos yeux doivent être portés sur les choses spirituelles et non matérielles.

L’apôtre Jean avait très bien compris le plan de Dieu quand il nous dit : « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point [encore], parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:1-2). Avec le Saint-Esprit en nous, nous sommes déjà engendrés en tant qu’enfants de Dieu, mais nous naîtrons de nouveau par la résurrection en tant que véritables Fils et Filles de Dieu. « Et je serai votre Père, et vous serez mes fils et mes filles, dit le Seigneur tout-puissant » (2 Corinthiens 6:18).

Plus nous étudions ces merveilleux versets, plus nous saisissons la profondeur de leur sens quand Paul nous déclare : « En effet, il était convenable que Celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances. Car tous, et Celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, relèvent d’un seul ; c’est pourquoi il n’a point honte de les appeler frères » (Hébreux 2:10-11). Les pages de la Bible sont remplies d’instructions sur le plan de Dieu pour tous les humains. Pourtant, la majorité des humains sont toujours aveugles à cette vérité primordiale. Cependant, le plan de Dieu est très clair. Pour amener à la gloire plusieurs enfants, Dieu commença par rendre parfait Jésus, le Prince de leur salut, par les souffrances. Subséquemment, Celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés relèvent tous de Jésus, le premier-né d’entre les morts. Étant ainsi descendu à notre niveau, Jésus n’a point honte de nous appeler frères.

Mais pour quelle raison la majorité des humains demeurent-ils toujours aveugles à cette vérité essentielle ? Simplement parce que : « le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, [est] celui qui séduit tout le monde » (Apocalypse 12:9). C’est Satan qui a inspiré la doctrine de la trinité au monde afin de l’aveugler face à la possibilité de pouvoir régner avec Dieu, ce qui était impossible à Lucifer et à ses anges. « Car auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit : Tu es mon Fils, je t’ai engendré aujourd’hui ? Et encore : Je serai son Père, et il sera mon Fils ? » (Hébreux 1:5). Il déplut à Lucifer d’apprendre cette vérité, et il décida donc d’attaquer le Trône de Dieu. « Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel » (Apocalypse 12:7-8). Étant ainsi précipités sur la terre, Lucifer est devenu Satan (adversaire), et ses anges, devenus démons, continuent jusqu’à ce jour à séduire le monde entier, sauf ceux que Dieu appelle individuellement comme Élus dans Son gouvernement à venir.

En raison de la connaissance qu’ils n’ont aucune place dans le gouvernement de Dieu, ils cachent depuis 6 000 ans la vérité extraordinaire aux humains sur leur potentiel de devenir les héritiers de Dieu. En créant la trinité dans l’esprit des humains, ils séduisent les gens à croire que Dieu est une trinité exclusive de trois personnes seulement, non accessible aux humains. C’est ainsi que la grande majorité des gens n’ont aucune conception qu’ils furent créés pour naître dans la Famille Divine. Satan par contre, veut convaincre le monde que Dieu est limité à trois personnes seulement, et non destiné à devenir une merveilleuse famille pour former un Royaume universel. Voilà la vérité biblique sur la trinité.

Introduction de la doctrine de la trinité dans le christianisme

Les « pères de l’Église » (catholique) qui ont statué sur la doctrine de la trinité se sont exécutés principalement lors du Concile de Nicée, premier concile œcuménique, convoqué par l’empereur Constantin en l’an 325 apr. J.-C. Il n’existe nulle trace antérieure de la doctrine de la trinité, ni dans la Bible, ni dans les écrits des premiers chrétiens, ce concept étant véhiculé uniquement par les religions à mystères du paganisme babylonien et platonicien. On peut donc dire que le début de l’Église catholique remonte à ce concile tenu à Nicée où la doctrine biblique commença à être écartée en faveur des concepts païens. L’empereur Constantin visait alors à établir un consensus doctrinal en rassemblant les religions sous une même bannière. Ce faisant, il put introduire le mithraïsme et le babylonisme au sein de la nouvelle mouture dite chrétienne et universelle (catholique). Parmi les grands acteurs de ce concile sournois, nous retrouvons des noms célèbres, comme Athanase d’Alexandrie et Eusèbe de Césarée, deux apostats qui renversèrent la foi en lui donnant une signification différente en prétendant vouloir défendre la divinité de Jésus-Christ contre l’arianisme[2]. « Pour Athanase, Christ devint un homme afin que l’homme devienne Dieu … Il s’opposa à la doctrine de l’Arianisme sur cette base. Ce concept d’Athanase fut une déviation de la foi extrêmement dangereuse, car elle ouvrit la porte au paganisme. » [Rousas John Rushdoony, The One and the Many, cité dans :

http://godieu.com/doc/jeanleduc/defaite_trinite.html.]

De ce premier concile œcuménique sortit deux crédos, l’un nommé Credo de Nicée, rédigé par Athanase, et le Credo d’Athanase qui porte son nom, mais qui fut écrit par un des disciples d’Augustin. La forme des trinités présentée dans ces crédos se compose de deux dieux et une déesse que l’on déguisa sous des noms chrétiens et bibliques. Ces concepts de la trinité sont devenus les doctrines pivots du catholicisme et, jusqu’à un certain degré, du protestantisme. En réalité, elles proviennent directement du néo-platonisme et des religions à mystères de Babylone et d’Égypte, du Druidisme et du Mithraïsme.

The New Encyclopaedia Britannica (1976), Micropaedia, tome X, p. 126, dit ceci : « Le mot Trinité ne figure pas dans le Nouveau Testament. La doctrine qu’il désigne n’y est jamais énoncée explicitement. Jésus et ses disciples n’ont certainement pas voulu renier le Shema de l’Ancien Testament, savoir : “ Ecoute, Israël, l’Eternel notre Dieu est le seul Eternel ” (Deutéronome 6:4). Cette doctrine a pris forme progressivement, sur plusieurs siècles et à travers bien des controverses … Vers la fin du IVe siècle … la doctrine de la Trinité avait reçu en grande partie la forme qu’elle a toujours gardée depuis. »

La nation d’Israël, comme le démontre l’histoire du peuple de Dieu à ses débuts, ne croyait pas à la trinité, mais au Shema que nous venons de lire. Par contre, les Babyloniens et les Égyptiens adoraient des triades de divinités. Les nations païennes avaient-elles donc acquis une connaissance de la nature de Dieu plus précise que celle d’Abraham et de Moïse avec qui l’Éternel avait passé des alliances ? Il me semble que poser la question, c’est y répondre.

Dans The Encyclopedia Americana (1956), tome XXVII, p. 194L, nous pouvons lire : « De Jérusalem à Nicée, on est loin d’avoir cheminé en ligne droite. La doctrine trinitaire du IVe siècle ne donnait pas une idée exacte des croyances des premiers chrétiens sur la nature de Dieu ; elle en constituait au contraire une déviation. »

Après la mort des apôtres, et au fil des siècles qui suivirent, il y eut des divisions dans le christianisme naissant. Des sectes surgirent, résultats de divers schismes de « chrétiens » qui n’étaient pas en accord avec la saine doctrine et qui se séparèrent des congrégations enseignant l’héritage reçu de Christ et de Ses apôtres. De toutes ces nouvelles sectes, une domina particulièrement sur les autres : l’Église catholique romaine. Cette église fit sentir son influence dans tous les coins de l’Empire romain. Cependant, ce n’est qu’en son sein que l’on enseignait la doctrine trinitaire. En dehors, il n’en était pas question et on ne s’accordait pas avec elle. Seules les Églises catholique et orthodoxe enseignèrent le concept de la trinité dans le monde de la chrétienté et ce, jusqu’à l’époque de la Réforme, en 1517. Les Réformateurs, dont la grande majorité émergea des milieux catholiques, récupérèrent la doctrine trinitaire et l’amenèrent avec eux dans les églises protestantes.

Origine véritable de la doctrine de la trinité :

la Kabbale et les mystères de Babylone

Ainsi, ce n’est pas par une étude poussée des Écritures que les « pères de l’Église » catholique ont « découvert » le concept de la trinité. Se sont-ils sincèrement trompés ou avaient-ils plutôt un motif caché ? Pourquoi ont-ils inséré la trinité dans leurs divers crédos ? Ces fameux « pères de l’Église » ― à ne jamais confondre avec les apôtres et les disciples de Christ de l’Église du premier siècle ― étaient imbibés d’ésotérisme et de gnosticisme. Ils baignaient déjà dans la kabbale et ils croyaient à ses dogmes tordus. Ils faisaient carrément partie de ce que Christ appelle la Synagogue de Satan dans Apocalypse 3:9, descendants de ceux qui ont tué Jésus-Christ. Ils adoraient donc de faux dieux et tenaient à les faire entrer dans le christianisme naissant. C’est ainsi qu’ils ont introduit peu à peu, concile après concile, les multiples fausses doctrines ésotériques de la Religion à Mystères et les fêtes du paganisme babylonien. Donc, ils ont fini par insérer le concept d’un Dieu en trois personnes au sein même du christianisme officiel du temps de Constantin.

À partir d’ici, je vais tirer des extraits d’un livre qui enseigne la Kabbale. Le texte est parfois ardu à comprendre et étrange dans sa description des concepts babyloniens, mais il démontre que l’enseignement de la trinité n’a rien de chrétien et remonte en des temps bien antérieurs à l’époque de Jésus. Constatons d’abord une connexion étroite entre la pensée kabbalistique et la pensée catholique :

« La science de la Kabbale rend impossible le doute en matière de religion, parce que seule elle concilie la raison avec la foi en montrant que le dogme universel diversement formulé, mais au fond toujours et partout le même, est l’expression la plus pure des aspirations de l’esprit humain éclairé par une foi nécessaire. Elle fait comprendre l’utilité des pratiques religieuses qui, en fixant l’attention, fortifient la volonté, et jette une lumière supérieure également sur tous les cultes. Elle prouve que le plus efficace de tous les cultes est celui qui par des signes efficaces rapproche en quelque sorte la divinité de l’homme, la lui fait voir, toucher et en quelque sorte se l’incorporer. C’est assez dire qu’il s’agit de la religion catholique. Cette religion, telle qu’elle apparaît au vulgaire, est la plus absurde de toutes parce qu’elle est de toutes la mieux révélée ; j’emploie ce mot dans son véritable sens, revelare, revoiler, voiler de nouveau. Vous savez que, dans l’Évangile, il est dit qu’à la mort du Christ, le voile du temple se déchira tout entier et tout le travail dogmatique de l’Église à travers les âges a été de tisser et de broder un nouveau voile. » [Papus (Dr Gérard Encausse), La Cabbale – tradition secrète de l’occident, Éd. Dangles, Paris, p. 48.]

C’est un outrage de dire que l’Église aurait servi à revoiler la vérité ! Mais il faut comprendre que l’auteur kabbalistique parle de l’Église catholique. Or, refermer le voile du Temple, c’est refuser de reconnaître le Sacerdoce royal et éternel de Christ en Melchisédec. Mais, dans la kabbale, Jésus n’est pas reconnu comme le Christ.

« J’ai établi dans mes ouvrages que le culte chrétien-catholique est la haute magie organisée et régularisée par le symbolisme et la hiérarchie … Si le dogme chrétien-catholique est entièrement kabbalistique, il en faut dire autant de ceux des grands sanctuaires de l’ancien monde. » [p. 49.]

Les deux derniers paragraphes en disent long sur l’influence des kabbalistes sur la création du catholicisme. Dès ses débuts, l’Église du Vatican fut un nid truffé de kabbalistes et de sorciers. Il n’est donc pas étonnant de voir qu’elle adopta la doctrine de la trinité, doctrine qui remonte au temps de Nemrod.

La Kabbale est le livre sacré de la magie juive à travers les siècles par laquelle passe aujourd’hui l’enseignement de tous les préceptes de la Religion à Mystères de Babylone la Grande. Voici ce que raconte encore le kabbaliste Gérard Encausse dans son livre :

« La Cabbale rabbinique, relativement récente comme rédaction, était connue de fond en comble dans ses sources écrites ou orales par les adeptes juifs du premier siècle de notre ère. Elle n’avait certainement pas de secret pour un homme de la valeur et de la science de Gamaliel … Avant tout, précisons le sens du mot Cabbale [ou Kabbale] … Ce mot a deux sens, selon qu’on l’écrit, comme les Juifs, avec le Q [Qabalah], c’est-à-dire avec la vingtième lettre de l’alphabet assyrien, celle qui porte le nombre 100, ou avec le C, la onzième lettre du même alphabet, celle qui porte le nombre 20. Dans le premier cas, le nom signifie Transmission, Tradition, et la chose reste ainsi indécise ; car tant vaut le transmetteur, tant vaut la chose transmise ; tant vaut le traditeur, tant vaut la tradition.. » [p. 8.]

« Nous croyons que les Juifs ont transmis assez fidèlement ce qu’ils ont reçu des savants Kaldéens, avec leur écriture et la refonte des livres antérieures par Esdras, guidé lui-même par le grand Maître de l’Université des Mages de Kaldée, Daniel. » [p. 9.]

Comme nous le verrons plus loin, on prête ici des intentions aux patriarches et aux prophètes de Dieu qui sont impossibles à concilier avec ce que nous lisons dans la Bible. Cependant, on concède que les rabbins rédacteurs de la Kabbale ont reçu leur Tradition « des savants Kaldéens » ou Chaldéens, c’est-à-dire, les prêtres de l’ancienne Babylone.

« La Kabbale est une des plus célèbres parmi les doctrines de l’Occultisme traditionnel ; elle est l’expression de la philosophie ésotérique des Hébreux. Son père ou mieux son fondateur est le patriarche Abraham, d’après les rabbins … Il paraît, au dire des plus fameux rabbins, que Moyse [Moïse] lui-même, prévoyant le sort que son livre devait subir et les fausses interprétations qu’on devait lui donner par la suite des temps, eut recours à une loi orale, qu’il donna de vive voie à des hommes sûrs dont il avait éprouvé la fidélité, et qu’il chargea de transmettre dans le secret du sanctuaire à d’autres hommes qui, la transmettant à leur tour d’âge en âge, la fissent ainsi parvenir à la postérité la plus reculée. Cette Loi orale que les Juifs modernes se flattent encore de posséder se nomme Kabbale, d’un mot hébreu qui signifie ce qui est reçu, ce qui vient d’ailleurs, ce qui se passe de mains en mains … Comme Moyse était un initié égyptien, la kabbale doit offrir un exposé complet des mystères de Mizraïm ; mais il ne faut pas oublier non plus qu’Abraham fut pour beaucoup dans la constitution de cette science ; et comme le nom de ce personnage symbolique et sa légende indiquent qu’il représentait un collège de prêtres chaldéens, on peut dire que la kabbale renferme aussi les mystères de Mithras. Je ne puis donner ici les preuves de tout ce que j’avance… » [pp. 52-53.]

J’attire votre attention sur ce flagrant anachronisme. Les rabbins veulent nous faire croire que Moïse aurait reçu de Dieu une Loi orale (la Kabbale) en même temps que la Loi écrite (la Torah), deux systèmes légaux ou doctrinaux se contredisant en tout point. Comme si Dieu avait dit à Moïse : « Écris ceci et donne-le au peuple pour qu’il le suive. » Puis, Dieu aurait dit à Son patriarche : « Maintenant, écoute cette autre loi que tu transmettras oralement et qui viendra détruire ce que je te prescris par écrit. » Ces rabbins adorent-ils un Dieu incohérent ? Oui, en vérité ! Mais il ne s’agit pas du seul vrai Dieu. Ils ont pour dieux le diable et eux-mêmes ! Vous noterez ensuite que l’auteur de ce livre affirme que Moïse n’aurait pas reçu cette loi orale de Dieu, mais qu’il l’aurait apportée avec lui d’Égypte. Puis, l’auteur arrive avec Abraham en disant que c’est plutôt lui qui aurait hérité de cette Kabbale des Chaldéens, en supposant qu’il faisait partie d’un collège de prêtres païens ! Faut quand même le faire ! Un paragraphe rempli de contradictions et d’incohérence. Mais également révélateur sur l’origine de la Kabbale. L’auteur peut bien dire qu’il n’a pas trouvé de preuves à tout cela !

« La théorie de la Kabbale pratique se rattache à la théorie générale de la magie. » [p. 33.]

« L’explication mystique de ce Tarot formait la base de l’enseignement oral de la magie pratique qui conduisait le kabbaliste initié jusqu’à la prophétie. » [p. 36.]

La Kabbale, c’est la magie dont l’Éternel a dit qu’Il ne voulait pas que nous la pratiquions sous quelque forme que ce soit. De plus, c’est cette Kabbale, ou Tradition que Jésus condamna en termes sans équivoque quand Il S’adressa aux pharisiens qui la pratiquaient. Il devient évident que les kabbalistes n’adorent pas le Dieu de la Bible. Maintenant, passons à ce qui nous intéresse plus particulièrement : la doctrine de la trinité. Dans les passages qui vont suivre, il n’est pas nécessaire de tout comprendre le charabia complexe de l’ésotérisme kabbalistique. L’essentiel est de bien saisir que le concept de la trinité tire son origine l’origine du culte ésotérique.

« 1) Depuis la lettre aleph ) jusqu’à la lettre w iod le monde invisible, c’est-à-dire, le monde angélique, (intelligence souveraine recevant les influences de la première lumière éternelle attribuée au Père de qui tout émane). 2) Depuis la lettre n caph jusqu’à celle nommée tsadé c différents ordres d’anges qui habitent le monde visible, c’est-à-dire le monde astrologique attribué à Dieu le Fils, qui signifie la divine sagesse qui a créé cette infinité de globes circulant dans l’immensité de l’espace dont chacun est sous la sauvegarde d’une intelligence spécialement chargée par le créateur de les conserver et les maintenir dans leurs orbes, afin qu’aucun astre ne puisse troubler l’ordre et l’harmonie qu’il a établis. 3) À partir de la lettre tsadé c jusqu’à la dernière nommée t thau, l’on désigne le monde élémentaire attribué par les philosophes au Saint-Esprit. C’est le souverain Être des êtres qui donne l’âme et la vie à toutes les créatures. » [pp. 76-77.]

La Kabbale divise l’alphabet hébreu en trois sections qui rejoignent ainsi la trinité que l’on retrouve dans la Religion à Mystères de Babylone et par suite dans tous ses ersatz.

« Si l’on en croit l’antique tradition orale des Hébreux ou Kabbale, il existe un mot sacré qui donne, au mortel qui en découvre la véritable prononciation, la clé de toutes les sciences divines et humaines. Ce mot que les Israélites ne prononcent jamais et que le grand prêtre disait une fois l’an au milieu des cris du peuple profane est celui qu’on trouve au sommet de toutes les initiations, celui qui rayonne au centre du triangle flamboyant au 33e degré franc-maçonnique de l’Écossisme, celui qui s’étale au-dessus du portail de nos vieilles cathédrales, il est formé de quatre lettres hébraïques et se lit iod-hé-vau-hé tNtw. » [p. 90.]

L’adoration du Tétragramme (la gématrie ou l’évocation d’une formule magique) s’est donc répandu partout dans les diverses religions et dans les sociétés secrètes.

« Au-delà de la Trinité considérée comme loi, rien n’existe plus. La Trinité est la formule synthétique et absolue à laquelle aboutissent toutes les sciences, et cette formule, oubliée quant à sa valeur scientifique, nous a été intégralement transmise par toutes les religions, dépositaires inconscients de la Science Sagesse des primitives civilisations. » [p. 93.]

Voilà ! Est-ce assez clair ?

« La Kabbale établit d’abord une loi générale, dont la création entière ne sera qu’une application. Cette loi, c’est la trinité, dérivée d’une unité primordiale, si l’on étudie les origines, aspirant à la fusion en l’Unité si l’on étudie les fins, ou se développant en un cycle si l’on étudie la vie ou la période d’état. » [p. 103.]

Et ne pas croire à cette trinité nous fait porter l’anathème des « initiés » de la kabbale !

« La première manifestation Divine, celle par laquelle Dieu créant le principe de la Réalité crée par là même éternellement sa propre immortalité : c’est la Trinité. Cette Trinité première, prototype de toutes les lois naturelles, formule scientifique absolue autant que principe religieux fondamental, se retrouve chez tous les peuples et dans tous les cultes plus ou moins altérée. Que ce soit le Soleil, la Lune et la Terre ; Brahma, Vichnou, Siva ; Osiris-Isis, Horus ou Osiris, Ammon, Phta ; Jupiter, Junon, Vulcain ; le Père, le Fils, le Saint-Esprit ; toujours elle apparaît identiquement constituée. La Kabbale la désigne par les trois noms suivants : Chocmah, Binah, Kether. » [pp. 151-152.]

En faisant un survol des systèmes doctrinaux des innombrables religions qui pullulent dans le monde, on se rend compte qu’il y a une multitude de trinités groupant les faux dieux. Toutefois, elles proviennent toutes de la même souche : Nemrod (le Père), Sémiramis (la Mère ou le Saint-Esprit) et Thammuz (le Fils). Et l’on ose associer le seul vrai Dieu unique à tous ces faux dieux païens et ce, au sein même des églises se disant « chrétiennes » et proclamant croire à la Bible !

« La philosophie panthéiste étudie la vie de Dieu ou cet être collectif appelé par la Kabbale Adam-Ève (tNtw). C’est l’humanité qui s’adore elle-même dans un de ses membres constituants. Les théistes et les religions étudient surtout l’Esprit de Dieu. De là leurs discussions subtiles sur les trois personnes et leurs manifestations. Mais la Kabbale est au-dessus de chacune de ces croyances philosophiques ou religieuses. Elle synthétise le Matérialisme, le Panthéisme et le Théisme dans un même total dont elle analyse les parties sans cependant pouvoir définir cet ensemble autrement que par la formation mystérieuse de Wronski : X. » [p. 156.]

« Cette idée de Trinité se retrouve partout dans le Sepher … Considérons chaque Trinité comme une seule personne et nous allons voir apparaître une Trinité positive, une Trinité négative et l’Unité qui les accorde dans le Septénaire. » [p. 200.]

Le concept de triades de divinités existe depuis des siècles avant la première venue de Jésus-Christ. Elle est au centre de la théologie ésotérique que fonda Nemrod à Babel et elle se perpétua ensuite parmi les sectes d’initiés et les sociétés secrètes qui se succédèrent. La trinité, c’est du polythéisme, c’est-à-dire, l’adoration d’une multitude de dieux groupés en triades plus ou moins fermées. C’est également la négation du seul vrai Dieu unique !

Les trinitaires ne trouveront donc aucune Écriture qui déclare : « Il n’y a qu’un Dieu consistant en trois personnes » dans la Bible. C’est plutôt dans les anciens écrits ésotériques inspirés par Satan qu’ils retrouveront ce concept étrange de trois personnes n’en formant pourtant qu’une seule, ceci défiant toute logique. La conclusion de ce débat est subséquemment très simple : Dieu est un et la doctrine de la trinité est et sera toujours en conflit perpétuel avec les Écritures. La Famille de Dieu n’est pas fermée aux humains comme Satan nous le laisse croire depuis Adam et Ève. Au contraire, cette famille est accessible à tous ceux qui veulent faire la volonté de Dieu pour y parvenir. Cette famille divine vous est également ouverte ainsi qu’à votre famille et à vos amis.

Vous pouvez ainsi naître immortel un jour, avec un corps glorieux comme celui de Jésus lors de Sa résurrection, et vivre éternellement à l’image de Dieu lors du retour de Jésus. La clé est d’accepter Jésus et Son sacrifice ultime comme étant le seul par lequel il vous est possible d’atteindre l’immortalité. Ayant alors accepté ce défi, il vous faut demeurer fidèle au cheminement déjà tracé par votre Sauveur durant la balance de votre vie. La route sera parfois difficile et remplie d’épreuves : « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé », Jésus Lui-même vous le confirme dans Matthieu 24:13. C’est ce que je souhaite de tout cœur à tous ceux qui seront touchés par ce message au point de vouloir donner leur vie à Dieu et cheminer ainsi vers le majestueux Royaume qu’Il viendra établir bientôt sur cette terre.

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[1] « La révélation chrétienne de Dieu comporte un paradoxe. Il n’y a qu’un seul Dieu et le monothéisme de l’Ancien Testament est fidèlement maintenu. Ce Dieu se manifeste comme Père qui a un Fils, avec lequel il est en relation dans l’unité d’un même Esprit. Non pas trois dieux, mais un seul Dieu en trois personnes, auxquels l’Écriture donne trois noms divins, en les distinguant avec précision : Père, Fils et Saint-Esprit, qui accomplissent, dans cette communion divine, un même salut pour les hommes. » [Catéchisme pour adultes, par Les évêques de France, Association épiscopale catéchistique, 1991, p. 148.]

« Quand nous considérons l’œuvre de notre rédemption, nous reconnaissons ce que le Père, le Fils et le Saint-Esprit ont fait pour nous. Nous pouvons jeter un regard sur le plus profond mystère de notre Foi, le mystère d’un seul Dieu en trois personnes […] La vérité d’un seul Dieu en trois Personnes est le plus grand mystère de notre Foi. Nous ne pouvons pas le comprendre. Il nous faudrait l’intelligence de Dieu. » [Catéchisme biblique, Éditions Fides, 1962, Imprimatur 1957, pp. 110-111.] (Les mots mis en gras le sont par nous.)

[2] Arianisme : Doctrine d’Arius, qui enseignait que, dans la Trinité, le Fils n’est pas égal au Père, qu’il n’est pas de même nature et ne participe pas à son éternité. La divinité du Christ n’était donc que secondaire et subordonnée. (L’arianisme, qui causa des troubles graves sur les plans religieux et politique, fut condamné par le concile de Nicée [325] et par celui de Constantinople [381].) [Petit Larousse Illustré, 1988.]




D.242 – Jésus-Christ – notre exemple

 

Par Joseph Sakala

Dans le monde actuel, devenu de plus en plus virtuel, vous remarquerez que les gens ont spontanément tendance à se choisir des héros pour les émuler et les copier. Ces héros sont habituellement choisis à cause d’une qualité exceptionnelle que l’on voudrait imiter en tant que modèle de comportement. Jésus enseignait avec tellement d’autorité que plusieurs gens ont rapidement pris la décision de l’imiter en marchant dans Ses pas selon Ses instructions. Paul était un de ceux-là. Il voulait tellement imiter Jésus qu’il s’est fait une gloire de pouvoir l’enseigner et de se citer en exemple. Aux Corinthiens, il a dit : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis aussi de Christ » (1 Corinthiens 11:1). De nos jours, combien de télévangélistes pourraient honnêtement déclarer cela à leur congrégation sans risquer de se parjurer ?

Jésus prêchait le salut et la vie éternelle, et bon nombre ont accepté de Le suivre au risque de leur vie, pour parvenir à l’immortalité. L’apôtre Pierre l’explique aux chrétiens de son temps en leur disant : « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à Celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:21-25).

Depuis des siècles, plusieurs convertis se sont fixé l’exemple de Christ comme modèle dans leur propre vie, en se demandant simplement, dans chaque situation où une décision était imminente : « Que ferait Jésus dans ma situation ? » Le texte de la citation de Pierre suggère fortement que nous devrions être prêts à aller jusqu’à sacrifier notre vie pour Lui. Car, dans le texte, Pierre déclare que : « Christ aussi a souffert pour nous, nous laissant un exemple, afin que nous suivions Ses traces, car c’est à cela que nous sommes appelés. » Dans 1 Pierre 2:19-20, l’apôtre nous affirme : « Car c’est une chose agréable à Dieu, que quelqu’un, par un motif de conscience, endure des afflictions en souffrant injustement. Quelle gloire, en effet, vous reviendrait-il, si vous supportez patiemment d’être battus pour avoir mal fait ? Mais si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir. »

Pour suivre l’exemple de Christ alors, le converti doit consentir à endurer des souffrances injustes comme la diffamation et la persécution avec grâce et patience. Mais, plus que cela, nous devrions être prêts à endurer ces choses en silence. Tout comme Jésus : « Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement » (1 Pierre 2:23). Le prophète Ésaïe Lui a rendu le même hommage en prédisant que : « Il est maltraité, il est affligé ; et il n’ouvre point la bouche ; comme un agneau mené à la boucherie, comme une brebis muette devant celui qui la tond, il n’ouvre point la bouche » (Ésaïe 53:7). C’est une réaction tout à fait naturelle de vouloir répliquer à quiconque nous injure, nous ridiculise ou nous calomnie, surtout si cela se passe suite à un geste de gentillesse de notre part.

Mais notez bien que telle ne fut pas la réaction de Jésus lors de Son arrestation. Quand les soldats sont venus se saisir de Jésus : « voici, un de ceux qui étaient avec Jésus, portant la main à l’épée, la tira et en frappa un serviteur du souverain sacrificateur, et lui emporta l’oreille. Alors Jésus lui dit : Remets ton épée dans le fourreau ; car tous ceux qui prendront l’épée périront par l’épée » (Matthieu 26:51-52). C’était une réaction spontanée de Pierre pour venir en aide à notre Seigneur. Mais Jésus lui dit : « Penses-tu que je ne puisse pas maintenant prier mon Père, qui me donnerait plus de douze légions d’anges ? Comment donc s’accompliraient les Écritures qui disent qu’il en doit être ainsi ? » (vs 53-54). Pour Jésus, l’important n’était pas de Se protéger, mais plutôt de parachever la mission pour laquelle le Père L’avait envoyé sur terre. Alors, notre Seigneur a décidé de souffrir en silence.

Pourquoi Jésus en a-t-Il décidé ainsi ? Premièrement, s’Il avait invoqué les douze légions d’anges pour Le défendre, nous aurions été perdus dans nos péchés à tout jamais. Cependant, c’est : « Lui qui a porté nos péchés en Son corps sur le bois, afin qu’étant [maintenant] morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris » (1 Pierre 2:24). Deuxièmement, Jésus nous a laissé un exemple afin que nous marchions dans Ses pas. Christ est, non seulement demeuré silencieux dans Sa souffrance, mais Il a souffert pour nous. Si nous voulons Lui ressembler, nous devrions également être prêts à endurer en silence les offenses de la part des autres, même si ce sont eux qui mériteraient de souffrir. Cette attitude est très convenable aux yeux de Dieu.

Les Saintes Écritures nous enseignent ce que Jésus a déclaré aux Juifs : « Vous sondez les Écritures, parce qu’en elles vous croyez avoir la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi » (Jean 5:39). Ce défi avait été lancé par Jésus aux chefs juifs qui s’objectaient fortement à ce que Jésus ait guéri un homme infirme le jour du sabbat. Plutôt que de justifier ce miracle, Jésus a réalisé que leur objection avait un fondement beaucoup plus sérieux. Alors, Il en a profité pour leur prêcher un message leur assurant que, non seulement Il faisait la volonté de Son Père céleste, mais également qu’eux n’avaient pas le droit de Le juger. Au contraire, Jésus serait leur juge un jour car : « Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement. Afin que tous honorent le Fils, comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé » (Jean 5:22-23).

En conséquence, cette capacité de faire des miracles Lui accordait aussi le pouvoir de ressusciter à la vie éternelle tous ceux qui croiraient que Jésus était le Fils de Dieu. « Car, comme le Père a la vie en lui-même, il a aussi donné au Fils d’avoir la vie en lui-même » (Jean 5:26). Les Juifs, autant les pharisiens que les sadducéens, prétendaient placer beaucoup d’emphase sur les cinq livres de Moïse comme source principale pour les guider vers le salut et la vie éternelle, alors que c’était le Talmud, sous forme de traditions orales accumulées au fil des siècles, qu’ils enseignaient au peuple. Le Pentateuque était pourtant les Saintes Écritures données à Moïse et sur lesquelles reposait l’autorité absolue. Paul abondait également en ce sens quand il a dit à Timothée : « que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ. Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:15-17).

Pour ceux qui ont des yeux spirituels pour voir et des esprits pour croire, les Écritures de l’Ancien Testament parlent clairement de la venue d’un Messie Sauveur, non seulement aux Juifs du temps de Jésus, mais aussi à ceux qui ont le cœur disposé à l’accepter de nos jours. Il est le Créateur, le Sauveur et le Rédempteur, mais également le Souverain Juge de tous les juges et le Roi Suprême de tous les rois. Pour ceux qui veulent prendre le temps de scruter honnêtement les Saintes Écritures de l’Ancien Testament, vous trouverez une preuve abondante sur la venue éventuelle de Dieu dans la chair humaine dans la Personne de Jésus-Christ.

L’apôtre Jean nous dit ceci : « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3:14-17). En étudiant les Écritures, nous découvrons que le peuple d’Israël a souvent rejeté le Plan de Dieu pour lui. Un jour, alors que les fils de Jacob se plaignaient selon leur coutume, Dieu a permis que son camp soit envahi par des serpents venimeux.

Allons voir le récit dans Nombres 21:5-6, où nous lisons : « Le peuple parla donc contre Dieu et contre Moïse, et dit : Pourquoi nous avez-vous fait monter hors d’Égypte, pour mourir dans le désert ? car il n’y a point de pain, ni d’eau, et notre âme est dégoûtée de ce pain misérable [la manne]. Et l’Éternel envoya parmi le peuple des serpents brûlants, qui mordirent le peuple, en sorte qu’un grand nombre d’Israélites moururent. » Suite à cette catastrophe, ils ont compris que leur attitude n’était pas correcte. « Alors le peuple vint vers Moïse, et ils dirent : Nous avons péché, car nous avons parlé contre l’Éternel et contre toi. Prie l’Éternel, pour qu’il éloigne de nous les serpents. Et Moïse pria pour le peuple. Et l’Éternel dit à Moïse : Fais-toi un serpent brûlant, et mets-le sur une perche ; et il arrivera que quiconque sera mordu et le regardera, sera guéri. Moïse fit donc un serpent d’airain, et il le mit sur une perche ; et il arriva que quand le serpent avait mordu un homme, il regardait le serpent d’airain, et il était guéri » (vs 7-9).

Cet épisode illustre clairement notre nature pécheresse, mais aussi la solution divine. Ceux qui ont réussi à développer la capacité spontanée de toujours se tourner vers la croix de Christ, avec des yeux pleins de foi, croyant que Sa mort nous fournit le remède ultime pour la guérison de notre âme, savent aussi que la vie éternelle les attend un jour, s’ils persévèrent ainsi jusqu’à la fin. Car nous savons que : « C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements » (1 Jean 2:2-3). Donc, nous voyons que ce processus de rédemption fut initié pour nous lorsque le péché est entré dans le monde, comme nous pouvons lire dans Genèse 3. Et alors que Jésus parachevait Son sacrifice : « Jésus s’écriant d’une voix forte, dit : Mon Père, je remets mon esprit entre tes mains. Et ayant dit cela, il expira » (Luc 23:46). Tout était accompli ! Et ayant baissé la tête, Il rendit l’esprit.

Mais Sa mort n’était pas la fin de cette l’histoire. Car le séjour des morts ne pouvait pas retenir le Créateur de la vie. Alors, Jésus ressuscita, victorieux sur la mort et sur le tombeau qui ne pouvait non plus le contenir. Il a vaincu le péché, son pouvoir sur les humains ainsi que sa pénalité, qui est la mort éternelle. Quel merveilleux Sauveur dont nous disposons : « qui, étant la splendeur de Sa gloire [celle du Père] et l’empreinte de Sa personne, et soutenant toutes choses par Sa parole puissante, ayant opéré par Lui-même la purification de nos péchés, S’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts » (Hébreux 1:3).

Mais avant d’en arriver là, Jésus a dû passer par beaucoup de moqueries de la part des Siens alors qu’Il était pendu sur la croix. « De même aussi les principaux sacrificateurs, avec les scribes et les anciens, disaient en se moquant : Il a sauvé les autres, et il ne peut se sauver lui-même. S’il est le roi d’Israël, qu’il descende maintenant de la croix et nous croirons en lui. Il s’est confié en Dieu ; que Dieu le délivre maintenant, s’il lui est agréable ; car il a dit : Je suis le Fils de Dieu » (Matthieu 27:41-43). Tout au long de Son procès, Il a été battu et humilié. « Alors ils lui crachèrent au visage, et lui donnèrent des coups de poing, et les autres le frappaient avec leurs bâtons » (Matthieu 26:67).

Ils Lui ont tissé une couronne d’épines et l’ont enfoncé sur Sa tête. « Puis, ayant fait une couronne d’épines, ils la lui mirent sur la tête, avec un roseau dans la main droite, et s’agenouillant devant lui, ils se moquaient de lui, en lui disant : Je te salue, roi des Juifs. Et crachant contre lui, ils prenaient le roseau et lui en frappaient la tête » (Matthieu 27:29-30). Et après qu’ils aient fait fouetter Jésus, Celui-ci fut livré pour être crucifié. « Et après l’avoir crucifié, ils se partagèrent ses habits, en les tirant au sort ; afin que ce qui a été dit par le prophète s’accomplît : Ils se sont partagé mes habits, et ils ont tiré ma robe au sort. Et s’étant assis, ils le gardaient là. Ils mirent aussi au-dessus de sa tête la cause de sa condamnation, ainsi écrite : CELUI-CI EST JÉSUS LE ROI DES JUIFS » (Matthieu 27:35-37).

Pour ajouter à Son humiliation, même : « ceux qui passaient lui disaient des outrages, branlant la tête, et disant : Toi qui détruis le temple, et qui le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même ; si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix. De même aussi les principaux sacrificateurs, avec les scribes et les anciens, disaient en se moquant : Il a sauvé les autres, et il ne peut se sauver lui-même. S’il est le roi d’Israël, qu’il descende maintenant de la croix et nous croirons en lui » (Matthieu 27:39-42). Un tel traitement aurait été normalement réservé aux pires pécheurs ; pourtant, même Pilate ne pouvait le condamner et a finalement déclaré : « Je suis innocent du sang de ce juste » (v. 24). Jésus ne méritait sûrement pas d’être emprisonné, ni exécuté ; pourtant, tous le condamnèrent comme étant digne de mort.

Jésus n’était pas coupable, mais nous l’étions tous : « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3:23). Donc, à cause du péché, nous étions tous sans salut : « Car le salaire du péché, c’est la mort [éternelle] ; mais le don [gratuit] de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23). Le Christ avait choisi la condamnation à notre place : « Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui » (2 Corinthiens 5:21). Nous avons ainsi hérité d’un pardon complet. Alors, Paul nous déclare : « Et ne contristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption » (Éphésiens 4:30).

Porter le nom de « chrétien » implique aussi certaines responsabilités, car Satan est loin de nous aimer. « Mais s’il souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, mais qu’il glorifie Dieu à cet égard » (1 Pierre 4:16). Le mot « chrétien » n’apparaît que trois fois dans les Saintes Écritures, mais son sens semble avoir changé de la première annotation à la troisième. La première fois que nous le voyons, c’est dans Actes 11:25-26 où : « Barnabas s’en alla ensuite à Tarse, pour chercher Saul ; et l’ayant trouvé, il l’amena à Antioche ; et pendant toute une année, ils s’assemblèrent avec l’Église, et instruisirent un grand peuple, et ce fut à Antioche que pour la première fois les disciples furent nommés Chrétiens. » Ce nom les identifiait simplement comme des disciples de Christ, sans contenir aucun reproche.

La deuxième fois que nous trouvons son usage, c’est quelques années plus tard alors que le mot « chrétien » était déjà bien connu, même parmi les non convertis. Dans Actes 26:28, Paul avait tenu un beau témoignage devant le roi Agrippa. « Et Agrippa dit à Paul : Tu me persuades presque d’être chrétien. Paul lui dit : Plût à Dieu que non seulement toi, mais encore tous ceux qui m’écoutent aujourd’hui, vous fussiez et presque et tout à fait comme moi, à la réserve de ces liens ! » La remarque du roi « Tu me persuades presque d’être chrétien » nous indique un certain air de supériorité et même d’incrédulité de sa part, à savoir que cela prendrait beaucoup plus qu’un témoignage de Paul pour le convertir. Comme les années passent ensuite, nous découvrons l’Église harcelée de tout bord par la persécution.

La troisième fois, le mot « chrétien » est utilisé dans un contexte de reproche et de dédain (Actes 11:26). Mais l’apôtre Pierre nous dit qu’il ne doit pas y avoir aucune honte à suivre Christ et à porter le nom de chrétien. Pierre s’est sans doute souvenu qu’il avait nié connaître Jésus la veille de Sa mort, mais il se souvenait également de la joie qu’il avait ressentie devant le conseil des Juifs dans le fait de témoigner pour Jésus. « Et ils furent de son avis, et après avoir appelé les apôtres, et après les avoir fait fouetter, ils leur défendirent de parler au nom de Jésus ; et ils les laissèrent aller. Eux donc se retirèrent de devant le Sanhédrin, remplis de joie d’avoir été jugés dignes de souffrir des opprobres pour le nom de Jésus. Et ils ne cessaient tous les jours d’enseigner et d’annoncer Jésus-Christ, dans le temple et de maison en maison » (Actes 5:40-42). Donc, glorifier Dieu implique beaucoup plus que de simplement rendre gloire au nom de Jésus. Nous devons glorifier Jésus dans la manière dont nous portons Son nom, et dans notre façon de nous comporter en tant que chrétiens, car nous pourrions déshonorer Son nom par nos actions. Nous avons donc une implication magnifique à rendre honneur et gloire à Dieu, par notre comportement, tout au long de notre vie.

Pierre, à qui Jésus avait confié la responsabilité de diriger les apôtres, nous dit ceci, dans 2 Pierre 3:13-15 : « Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite. C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, efforcez-vous d’être trouvés sans tache et sans reproche devant lui dans la paix. Et croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée. » Pendant des millénaires, les disciples de Christ ont combattu les esprits impurs. « Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes », nous dit Paul, dans Éphésiens 6:12. Ces esprits sont dirigés par Satan, le serpent ancien, le grand accusateur des saints de Dieu.

Néanmoins, malgré notre assurance du triomphe ultime par notre Seigneur Jésus, nous, chrétiens, avons fréquemment souffert atrocement dans les griffes de Satan et de ses disciples. En tant que chrétiens, notre unique espérance de justice et de vivre en paix nous est accordée par nul autre que le Saint-Esprit créant en nous la nature divine, afin de nous libérer entièrement, un jour, de notre nature charnelle. Pour nous qui aspirons à ces choses, Jésus nous dit ceci, dans Matthieu 5:6 : « Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice ; car ils seront rassasiés. » Il est tout à fait naturel de parler ainsi de la part de Celui qui a déjà ressuscité notre Sauveur et l’a assis à Sa droite, car, dans le Plan éventuel du Père : « Il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:6).

En tant qu’êtres charnels, nous sommes encore faibles et susceptibles de pécher. Subséquemment, tout comme Paul, nous pouvons également dire : « Misérable homme que je suis ! qui me délivrera de ce fardeau de mort ? » (Romains 7:24). Mais Paul connaissait aussi la réponse à sa requête, car, au verset 25, il témoigne ainsi : « Je rends grâces à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! Je suis donc assujetti moi-même, par l’esprit, à la loi de Dieu, mais par la chair, à la loi du péché. » Voilà pourquoi Paul nous exhorte à marcher dans la vérité : « Et à vous revêtir du nouvel homme [en Jésus-Christ], créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:24) sachant fort bien que, présentement : « Tous ceux-là sont morts dans la foi, sans avoir reçu les choses promises, mais les ayant vues de loin, crues, et embrassées, et ayant fait profession d’être étrangers et voyageurs sur la terre » (Hébreux 11:13). Donc, dans la société actuelle, le converti devient vraiment un étranger et un voyageur dans sa marche vers l’immortalité.

Une telle connaissance nous ravitaille dans notre cheminement vers une autre patrie. Paul dit : « Mais maintenant ils en désirent une meilleure, c’est-à-dire une céleste ; c’est pourquoi Dieu ne dédaigne pas d’être appelé leur Dieu ; car il leur a préparé une cité » (v. 16). Relisez cela, si jamais vous avez des doutes sur les efforts de Christ à nous préparer notre avenir. Mais si nous reconnaissons le trésor attaché à cette vérité, c’est-à-dire que nous passerons l’éternité avec Dieu dans de nouveaux cieux et une nouvelle terre purifiée où la justice régnera, nous serons réconfortés et encouragés, à savoir que le péché et ses conséquences seront totalement anéantis et absents.

Néanmoins, avant d’être rendus à cet état de perfection, soyons toujours aux aguets face aux ruses utilisées par Satan pour nous séduire. Paul nous dit ceci, dans Colossiens 2:8 : « Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les rudiments du monde, et non selon Christ. » Il est significatif pour nous de noter qu’au seul endroit où la Bible mentionne le mot philosophie, nous sommes mis en garde de ne pas être séduit par elle. Les philosophes, dont Paul fait mention, s’amusaient à se moquer de lui par leurs railleries afin de le faire passer pour un déficient mental. En effet, dans Actes 17:18, nous lisons : « Et quelques philosophes épicuriens et stoïciens conféraient avec lui ; et les uns disaient : Que veut dire ce discoureur ? Et les autres : Il semble qu’il annonce des divinités étrangères. Car il leur annonçait la bonne nouvelle de Jésus et de la résurrection. »

On accusait Paul de balbutier parce qu’il prêchait l’Évangile sur Jésus et la résurrection. Il est intéressant de noter que le mot « philosophie » veut dire « ami de la science ». Et toute philosophie, ancienne ou contemporaine, est essentiellement humaniste et vouée exclusivement à la sagesse ou science de l’homme pour sa propre gloire. Mais une telle sagesse est une fausse sagesse. Elle est un dérivé de « l’arbre de la connaissance », utilisant la tromperie de Satan qui tente de nous persuader que manger de cet arbre donne la sagesse, ouvre nos yeux à la connaissance par la science, faisant ainsi de nous des dieux. Cette pensée perdure dans la société depuis nos premiers parents. Aujourd’hui, elle est devenue une religion omnisciente majeure portant plusieurs noms.

Cette philosophie injectée dans la religion donne un semblant de sagesse : « En vous disant : Ne mange pas, ne goûte pas, ne touche pas ; (Préceptes qui sont tous pernicieux par leurs abus) suivant les ordonnances et les doctrines des hommes, lesquelles ont, à la vérité, quelque apparence de sagesse dans un culte volontaire, et dans une certaine humilité, et dans une austérité du corps, qui n’a aucun égard à ce qui peut satisfaire la chair » (Colossiens 2:21-23). Méfiez-vous de ces gens : « Car la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu ; aussi est-il écrit : Il surprend les sages dans leurs ruses. Et encore : Le Seigneur connaît que les pensées des sages sont vaines » (1 Corinthiens 3:19-20).

Éventuellement, toute la sagesse de ce monde échouera en futilité. Tandis que Paul nous exprime ceci, dans 1 Corinthiens 2:6-7 : « Or, nous prêchons la sagesse parmi les parfaits, une sagesse, non de ce monde, ni des princes de ce monde, qui sont impuissants ; mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire. » La véritable sagesse nous mène inévitablement à Christ : « Car en lui toute la plénitude de la divinité habite corporellement. Et vous avez toute plénitude en Lui, qui est le chef de toute principauté et puissance » (Colossiens 2:9-10). Notre seule et authentique source devrait toujours être Jésus : « En qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science » (Colossiens 2:3).

Quand un ministre, qui se dit de Dieu, prêche autre chose que ce qui se trouve dans la Bible, il s’embarque sur une pente savonneuse. Et quand il prétend pouvoir trouver la vérité ailleurs que dans les Saintes Écritures, il commence déjà à glisser sur cette pente vers sa propre catastrophe. Un jour, Thomas a dit à Jésus : « Seigneur, nous ne savons où tu vas ; et comment pouvons-nous en savoir le chemin ? » À cette question : « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6). Jésus ne lui a pas dit d’aller quérir la vérité ailleurs, mais plutôt qu’il n’y a pas d’autre vérité ni d’autre chemin que Christ. « Mais pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs, le Christ est la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu » (1 Corinthiens 1:24) qui nous mène à la vie éternelle. Toutefois, ceux qui ne sont pas appelés cherchent toujours leur vérité ailleurs.

Pourtant, cette vraie sagesse est disponible gratuitement à tous ceux qui la désirent. « Et si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reproche, et elle lui sera donnée. Mais qu’il demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute, est semblable au flot de la mer qui est agité par le vent et ballotté çà et là. Qu’un tel homme, en effet, ne s’attende pas à recevoir quelque chose du Seigneur » (Jacques 1:5-7). L’homme dont le cœur est partagé entre Christ et le monde n’est pas un disciple fidèle, car, pour Jésus, il est inconstant dans ses voies. Tandis que le frère d’humble condition, branché sur Christ, sera glorifié dans son élévation par Jésus lors de Son avènement. Donc, ne perdons pas le temps que Dieu nous accorde en le gaspillant sur la philosophie humaine qui est vaine et sans valeur aux yeux de Dieu.

Ce qui devrait plutôt préoccuper le chrétien, c’est de faire l’œuvre de Dieu dans la prière et la méditation. Le roi David criait souvent vers Dieu quand son problème dépassait sa solution. Mais il était continuellement prêt à remercier Dieu quand il était exaucé, comme dans le Psaume 138:3 où David se réjouit en disant : « Le jour que je t’ai invoqué, tu m’as exaucé ; tu m’as délivré, tu as fortifié mon âme. » Dieu Se fait une allégresse d’exaucer nos prières pour affermir notre foi : « Afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être puissamment fortifiés par son Esprit, dans l’homme intérieur, afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi » (Éphésiens 3:16-17). Trop souvent, nous sommes tellement concentrés sur la bénédiction physique pour laquelle nous avons prié que, lorsque la réponse arrive, nous échouons à saisir la profondeur spirituelle de la bénédiction qui la rend encore plus complète.

Notre Père céleste S’engage à nous fournir tout ce dont nous avons besoin. Notre responsabilité est de prier, nous disait Paul, dans Philippiens 4:19 : « Et mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ. » Mais ceci est d’une infime importance si nous le comparons à ce que Dieu souhaite nous accorder durant l’éternité. « Car je sais les pensées que je forme pour vous, dit l’Éternel, pensées de paix et non d’adversité, pour vous donner un avenir et une espérance » (Jérémie 29:11). Sans compter que : « Si donc, vous, qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent ? » (Luc 11:13).

Ces choses nous sont données par le Père dans un but précis. « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères » (Romains 8:29). Nous avons ici une preuve irréfutable que Dieu avait, dès le début, le désir de Se former une famille avec qui Il partagerait toute Sa création. Dans ce plan majestueux, Dieu devait également nous donner l’exemple à savoir comment parvenir dans cette famille, en Se faisant Lui-même homme pour mourir pour nos péchés et devenir ainsi le premier-né parmi les morts, par une résurrection, nous indiquant le processus par lequel nous devrions aussi passer pour être conformes à l’image de son Fils bien-aimé Jésus.

Pendant que Dieu répond à nos besoins physiques, Son cœur et Son plan premier est de nous remplir de toute Sa plénitude. Car, comme nous le dit si bien Paul : « En lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis » (Éphésiens 1:13). C’est ainsi que le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, nous bénit de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ, selon qu’Il nous a élus en Lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant Lui par la charité. La Parole de Dieu nous est donnée afin que nous puissions y puiser les instructions : « Par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:4).

Dieu Se fait un plaisir de répondre à nos prières tout comme un bon père qui veut bénir l’enfant qui lui est obéissant. « C’est pourquoi, » nous dit Paul, « depuis le jour où nous l’avons appris, nous n’avons cessé de prier pour vous, et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle ; de telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu ; fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière » (Colossiens 1:9-12). Cette connaissance ne doit pas demeurer secrète et retenue à l’intérieur, mais doit plutôt déborder dans la joie que nous exprimons à accomplir l’œuvre de Dieu dans notre vie. « Y a-t-il parmi vous quelque homme sage et intelligent ? Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse » (Jacques 3:13). Et tout cela pour Jésus : « Que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse » (1 Pierre 1:8).

En agissant ainsi, le but de Dieu est de nous amener vers la perfection. « Afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:17). Le mot « propre » utilisé ici par Paul a comme assise le sens d’être fraîchement disposé et bien entraîné pour toute bonne œuvre. Si nous mettons tous ces concepts de Paul ensemble, il devient évident que « l’homme de Dieu » n’est pas nécessairement un homme sans péché ou déjà parfait, mais carrément disposé et bien entraîné à rencontrer les problèmes réels et, malgré cela, accomplir l’œuvre que Dieu veut produire au travers de lui. Et de toute évidence, ce qu’un homme de Dieu doit être confirme le témoignage de Paul sur la puissance des Saintes Écritures qui peuvent nous instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ.

Subséquemment : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). L’aboutissement final du bon enseignement selon la Parole de Dieu, de la conviction des autres dans la vérité, de la correction de tout écart vers l’égarement que Satan veut créer, produit chez l’homme et la femme de Dieu cette capacité de rencontrer toute critique de la part des non croyants dans la société confuse où nous vivons présentement. En contrepartie, le grand nombre de chrétiens institutionnalisés, qui n’étudient pas les Écritures avec diligence afin de les appliquer dans leur propre cheminement, ont souvent d’énormes difficultés à faire face aux épreuves de ces derniers temps.

Mais, pour ceux qui marchent selon l’Esprit, Paul nous déclare ceci, dans Romains 8:1-2 : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit ; parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. » Cette déclaration de Paul suit ce qu’il avait écrit aux Galates. « Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, et n’accomplissez point les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à la chair, et ces deux choses sont opposées l’une à l’autre ; de telle sorte que vous ne faites point les choses que vous voudriez. Que si vous êtes conduits par l’Esprit, vous n’êtes point sous la loi » (Galates 5:16-18). Et, au verset 25, Paul conclut : « Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit. »

Le message que Paul veut nous livrer, en disant de marcher par l’Esprit, est simple. Le chrétien ne doit pas se sentir constamment angoissé, mais être plutôt en pleine liberté d’action pendant que nous marchons selon l’Esprit. Le contexte dans le livre aux Galates met l’emphase sur le choix entre un comportement basé sur notre nature humaine ou un cheminement dirigé par le Saint-Esprit. Les fruits de l’Esprit et ceux de la chair sont diamétralement opposés et ne peuvent absolument pas exister en harmonie. « Car ceux qui vivent selon la chair, s’affectionnent aux choses de la chair ; mais ceux qui vivent selon l’esprit, s’affectionnent aux choses de l’esprit. Car l’affection de la chair c’est la mort ; mais l’affection de l’esprit c’est la vie et la paix ; parce que l’affection de la chair est inimitié [en rébellion] contre Dieu ; car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu ; et en effet, elle ne le peut [même pas]. Or, ceux qui sont dans la chair, ne peuvent plaire à Dieu » (Romains 8:5-8).

Le cheminement du chrétien comporte alors beaucoup de liberté, mais se fait : « Dans l’espérance qu’elle [la création entière] sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu » (Romains 8:21). Marchons honnêtement dans la lumière, dans les bonnes œuvres et dans la vérité, comme la Bible nous l’enseigne. Car nous marchons par la foi et non par la vue. « Mais nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps, et demeurer auprès du Seigneur. C’est pourquoi, nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous délogions » nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 5:8-9. « Car quoique nous marchions dans la chair, nous ne combattons point selon la chair. En effet, nos armes de guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu, pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ » (2 Corinthiens 10:3-5).

Nous n’avons pas à nous poser des questions à savoir si nous pouvons vaincre ce monde dans notre cheminement vers le royaume, car nos armes de guerre ne sont pas charnelles ; c’est plutôt la puissance de Dieu qui agit en nous. Paul avait parfaitement compris cela et, dans 2 Corinthiens 12:10, il nous dit : « C’est pourquoi je me complais dans les infirmités, dans les opprobres, dans les misères, dans les persécutions, dans les angoisses pour le Christ ; car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort. » Voilà un des grands paradoxes de la vie d’un chrétien. Comment Paul pouvait-il prendre plaisir à être persécuté et éprouvé, à être souvent placé dans des conditions désastreuses et finalement à endurer dans un corps affaibli autant de souffrances corporelles ? Il est impossible qu’il puisse y avoir du plaisir dans toutes ces choses, si ce n’est qu’elles sont endurées pour l’amour de Christ.

Paul était un homme de foi et de prière, faisant bien attention de ne pas s’élever ou se glorifier dans sa mission. Il le faisait par amour pour Jésus. « Et de peur que je ne m’élevasse trop, à cause de l’excellence de mes révélations, il m’a été mis dans la chair une écharde, un ange de Satan, pour me souffleter, afin que je ne m’élève point. Trois fois j’ai prié le Seigneur de m’en délivrer, mais il m’a dit : Ma grâce te suffit ; car ma force s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc plus volontiers dans mes infirmités, afin que la force de Christ habite en moi » (2 Corinthiens 12:7-9). Les plus grands témoignages pour la vérité, tout au long des siècles, furent donnés par les chrétiens, alors que dans la patience, la joie et la souffrance, ils ont pu endurer la persécution ou des conditions qui auraient été inexécutables sans la puissance de Christ en eux.

La grâce de Dieu nous soutient constamment pour accomplir des miracles incroyables qui seraient irréalisables sans Son aide. Même le roi David fut inspiré de dire à Dieu : « Il m’est bon d’avoir été affligé, afin que j’apprenne tes statuts » (Psaume 119:71). Souvenez-vous de l’Église de Philadelphie qui, malgré sa faiblesse, gardait la Parole de Dieu et ne reniait pas le nom de Jésus. Pourtant, le Seigneur lui dit : « Je connais tes œuvres ; voici, j’ai ouvert une porte devant toi, et personne ne peut la fermer ; parce que tu as peu de force, que tu as gardé ma parole, et que tu n’as point renié mon nom » (Apocalypse 3:8). Malgré sa faiblesse, Jésus lui fait cette promesse fabuleuse, au verset 10 : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. » Dieu ne veut pas savoir si nous sommes forts, Il veut seulement savoir si nous sommes disponibles, afin de nous rendre forts.

La plupart des chrétiens modernes ne prennent pas le temps d’étudier la Parole de Dieu et c’est quasiment tragique. Pourtant, c’est l’endroit idéal pour nous familiariser avec la loi de Dieu et ce qu’elle attend de nous. Car : « La loi de l’Éternel est parfaite, elle restaure l’âme ; le témoignage de l’Éternel est sûr, il donne de la sagesse aux simples. Les ordonnances de l’Éternel sont droites, elles réjouissent le cœur ; le commandement de l’Éternel est pur, il éclaire les yeux. La crainte de l’Éternel est pure, elle subsiste à perpétuité ; les jugements de l’Éternel ne sont que vérité, ils sont tous également justes » (Psaume 19:8-10). La loi de l’Éternel contient la joie et la nourriture nécessaire pour notre santé spirituelle. L’apôtre Pierre exhortait les nouveaux convertis en leur disant : « Désirez avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait spirituel et pur, afin que vous croissiez par son moyen » (1 Pierre 2:2).

Mais il ne faut pas rester à ce stade ; il faut croître dans la connaissance de la Parole, car Dieu veut nous préparer pour de grandes choses. Donc, Paul aussi a été obligé de secouer ceux qui se consolaient de demeurer sur le statu quo après leur conversion. Pour stimuler ces chrétiens, Paul déclare : « En effet, tandis que vous devriez être maîtres depuis longtemps, vous avez encore besoin d’apprendre les premiers éléments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal » (Hébreux 5:12-14). Non seulement les Écritures nous fournissent-elles les éléments du salut, mais elles nous purifient en nous lavant par l’eau de la Parole, car « ta parole est douce à mon palais ! Plus douce que le miel à ma bouche, » nous dit David, dans Psaume 119:103.

Les Israélites avaient vu beaucoup de miracles en sortant d’Égypte et, pourtant, ce peuple ne cessait de se rebeller contre son Sauveur. « Il t’a donc humilié et t’a laissé avoir faim ; mais il t’a fait manger la manne, que tu ne connaissais pas et que n’avaient pas connue tes pères ; afin de te faire connaître que l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais que l’homme vivra de tout ce qui sort de la bouche de l’Éternel » (Deutéronome 8:3). Cette manne représentait la Parole qui devait, non seulement les nourrir physiquement, mais spirituellement aussi. Elle était le pain descendu du ciel sous l’éventuelle forme de Jésus qui leur disait de manger sa chair, car Sa chair était vraiment une nourriture. Ceux qui avaient compris ont grandi en Jésus : « Étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la Parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement » (1 Pierre 1:23).

Les Écritures nous servent également de guide, pour ceux qui veulent suivre leurs instructions. David a déclaré : « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier » (Psaume 119:105). Chaque chrétien doit imiter son Sauveur en plantant la semence pour Christ, et : « La semence, c’est la Parole de Dieu » (Luc 8:12). Dans l’armure du chrétien, la seule arme offensive, c’est : « l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu » (Éphésiens 6:17). Ceci nous indique que le chrétien qui l’utilise aura une vie victorieuse dans son témoignage. Donc, le témoignage de David, dans Psaume 19:8-10, équivaut à la grande déclaration de Paul dans 2 Timothée 3:16 que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice. »

Les évènements actuels nous indiquent que nos Bibles seront peut être un jour confisquées et même brûlées, comme on a déjà vu dans le passé. La mémorisation de la Parole de Dieu est presque devenue un art perdu parmi les chrétiens d’aujourd’hui et c’est vraiment dommage. Dans une de ses prières, le roi David a dit : « J’ai serré ta parole dans mon cœur, afin de ne pas pécher contre toi » (Psaume 119:11). Mémoriser certains passages de la Bible nous sert à répondre aux questions qui nous sont posées par ceux qui cherchent le salut et devient ainsi une grande bénédiction dans notre témoignage. Les exemples qui nous sont donnés par Pierre, Etienne et Paul sont clairs.

L’apôtre Pierre se souvenait sûrement de la prophétie de Joël pour avoir déclaré ce qui suit, le Jour de la Pentecôte : « Mais c’est ici ce qui a été prédit par le prophète Joël : Il arrivera dans les derniers jours, dit Dieu, que je répandrai de mon Esprit sur toute chair, vos fils et vos filles prophétiseront ; vos jeunes gens auront des visions, et vos vieillards auront des songes. Et certes, dans ces jours-là, je répandrai de mon Esprit sur mes serviteurs et sur mes servantes, et ils prophétiseront ; et je ferai des prodiges en haut dans le ciel, et des signes en bas sur la terre, du sang et du feu, et une vapeur de fumée ; le soleil sera changé en ténèbres, et la lune en sang, avant que la grande et éclatante journée du Seigneur vienne ; et il arrivera que quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé » (Actes 2:16-21). Il en fut ainsi chez la plupart de ceux qui ont prêché la Parole au fil des siècles.

Il y a une multitude de situations où il est d’une grande aide de pouvoir citer des versets bibliques de mémoire, sans toujours recourir à la Bible, afin de donner des réponses appropriées aux questions qui nous sont posées. De nos jours, plusieurs groupes encouragent fortement les chrétiens à mémoriser des passages de la Bible, ce qui leur a apporté de grandes bénédictions. Tout chrétien se doit de le faire et découvrira que sa propre vie en sera grandement fortifiée dans le processus. Mais la raison principale pour laquelle on doit mémoriser les Saintes Écritures, c’est que la Bible elle-même nous le commande : « Que la parole de Christ habite abondamment en vous, en toute sagesse. Instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres, par des psaumes, et des hymnes et des cantiques spirituels, chantant dans vos cœurs au Seigneur, avec reconnaissance » (Colossiens 3:16).

Jésus Lui-même recevait continuellement Sa connaissance directement du Père, et ce dès Son enfance. « Et tous ceux qui l’entendaient, étaient ravis de sa sagesse et de ses réponses » (Luc 2:47). Mais le Père Lui donnait toutes ces instructions d’une manière progressive. « Et Jésus croissait en sagesse, en stature et en grâce, devant Dieu et devant les hommes » (v. 52). C’est ainsi que Jésus citait assidûment les Écritures dans Son enseignement, nous laissant un exemple, afin que nous suivions Ses traces. Jésus nous a parfaitement illustré la validité de mémoriser les Écritures en anéantissant les trois tentations de Satan, citant simplement trois versets de la Bible qu’Il avait préparés depuis longtemps dans Son cœur. (Voir Matthieu 4 et Luc 4.) Car, si la Parole doit véritablement faire partie de notre vie, elle doit être ancrée dans notre cœur.

Dieu a vraiment un cœur de mère poule quand Il S’engage envers Ses enfants. Sinon, pourquoi Jésus aurait-Il déclaré : « Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes, et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes ; et vous ne l’avez pas voulu ! » (Matthieu 23:37). Le genre éminent utilisé dans les Écritures pour décrire Dieu est le masculin et cela ne devrait pas nous surprendre, car Dieu en a voulu ainsi. Il existe cependant des versets comme celui cité plus haut qui nous indiquent carrément que Dieu a aussi un cœur de mère. Ce qui est encore plus surprenant, c’est ce que Dieu Lui-même nous dit au sujet de Sa création, dans  Genèse 1:27 : « Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. » Il a de ce fait créé toutes les mères aussi à Son image !

Donc, Dieu ne fait acception de personne entre l’homme et la femme quand il s’agit de répandre Sa divine puissance. C’est ce que Pierre nous confirme quand il déclare : « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous [hommes et femmes] soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:3-4). Ceci se produit au baptême quand l’homme et la femme entrent dans le processus visant à naître de nouveau un jour, en cheminant dès leur baptême dans un renouvellement de vie, même dans cette chair. Il devient alors évident que celle que Dieu a choisi pour devenir la mère de l’humanité possèderait aussi un cœur de mère.

Il est intéressant de noter que le mot « sagesse », dans les quatre premiers chapitres de Proverbes, est personnifié au féminin. Toute sagesse prend sa source en Dieu le Père et en Christ : « En qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science » (Colossiens 2:3). Un de ces trésors cachés fut dévoilé dans la déclaration de Christ pour Jérusalem et comment Il aurait voulu, comme une bonne mère, rassembler Ses enfants, tout comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes. Il y a également la femme vertueuse de Proverbes 31. Plusieurs érudits de la Bible ont suggéré que cette femme vertueuse et idéale est nulle autre qu’une représentation de ce que Jésus aurait été, s’Il avait pris une forme de femme lors de Son premier avènement.

La vertu de cette femme n’est pas ce que nous voyons normalement, mais nous devons admettre que cette beauté de femme excellait au-dessus de toutes les autres. Proverbes 31:29 nous dit : « Plusieurs filles ont une conduite vertueuse ; mais toi, tu les surpasses toutes. » Nous voyons néanmoins qu’il est question ici d’une femme convertie à Christ. Car : « La grâce est trompeuse, et la beauté s’évanouit ; mais la femme qui craint l’Éternel est celle qui sera louée. Donnez-lui le fruit de ses mains, et qu’aux portes ses œuvres la louent » (Proverbes 31:30-31). Cette femme est un magnifique reflet de la mère et épouse dont le prix dépasse celui de toute pierre précieuse. Tout comme nous honorons nos mères physiques, nous devons aussi rendre gloire à Dieu qui leur a donné cette nature unique qui reflète l’amour pur et entier de Dieu pour Ses enfants. Jean nous déclare simplement : « Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier » (1 Jean 4:19). Vive le jour où tous les enfants de la terre aimeront leurs mères de tout cœur parce qu’elles les ont aimés en premier !

Une excellente raison pour le chrétien de vouloir devenir un imitateur de Christ, c’est que Dieu nous a créés à Son image. Le converti doit le prendre en modèle. « Et ayant revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, [il devient] à l’image de celui qui l’a créé. » (Colossiens 3:10). L’être humain est vraiment spécial, car Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance. » Dieu avait donc un but extraordinaire pour l’homme : « Et l’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, et souffla dans ses narines une respiration de vie ; et l’homme devint [soudainement] une âme vivante » (Genèse 2:7). Aucun animal, reptile, poisson ou oiseau n’a été créé à l’image de Dieu, sauf les êtres humains. Malheureusement, depuis le péché de nos premiers parents, tous leurs descendants sont nés avec ce trait inné de rébellion en eux. Alors, dans Éphésiens 2:1, Paul nous dit : « Et vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés. »

Cependant, la Bible nous rappelle que l’image de Dieu dans l’homme peut être renouvelée par le grand miracle d’une nouvelle création. Et ce grand miracle se trouve en Christ, le seul nom sous les cieux par lequel nous puissions être sauvés. Alors, Paul nous dit : « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5:17). Cela va au-delà de notre simple nature physique, puisque nous avons Sa promesse que notre résurrection sera également glorieuse, et : « transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21). Ce merveilleux miracle s’accomplira lors de Son retour.

Évidemment, notre Grand Créateur avait déjà ceci à l’Esprit dès le commencement quand Dieu créa l’homme, car Il le fit à Sa ressemblance. Alors, dès le début, Dieu savait qu’Il prendrait un jour la forme physique d’un homme dans la personne de Jésus. Subséquemment, Il créa l’homme sous une forme corps/âme/esprit qu’Il viendrait ravitailler. Donc, Jésus Lui-même, dans Son corps éternel glorifié, est déjà l’image du Dieu invisible, le premier-né par une résurrection de toutes les créatures qui un jour Lui ressembleront. Chose extraordinaire, Dieu qui nous avait connu d’avance nous a aussi prédestinés à être conformes à l’image de Son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères (Romains 8:29).

Si nous suivons fidèlement Son exemple : « …nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2). Donc, réjouissons-nous grandement dans la résurrection de Christ : « Lequel a été livré pour nos offenses, et qui est ressuscité pour notre justification » (Romains 4:25). Car nous savons très bien qu’Il nous a promis ceci : « Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus, mais vous me verrez ; parce que je vis, et que vous vivrez » (Jean 14:19). Sa propre résurrection devient alors notre garantie que nous aussi nous vivrons par le moyen d’une résurrection.

Il est très important pour le converti de réaliser clairement que si Jésus n’était pas ressuscité, nous serions perpétuellement dans nos péchés et séparés éternellement de Dieu. Mais Paul nous rappelle que Jésus : « est ressuscité pour notre justification. » L’immensité du fardeau des péchés que Jésus a portés sur la croix est au-delà de toute compréhension. Même si nous Le voyons couronné de gloire et d’honneur, ce Jésus qui, par la mort qu’Il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges, afin que, par la grâce de Dieu, Il souffrît la mort pour tous. Malgré qu’Il était Dieu, Il a consenti à venir vivre dans la chair humaine en Se détachant de Sa toute puissance. Dans cet état d’humilité, c’est Lui qui est devenu la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. Puisque le salaire du péché est la mort, un tel fardeau était impossible à surmonter pour l’homme. Mais, par Sa puissance et Son amour infini, Christ est venu mourir à notre place afin de nous offrir le don de Dieu, qui est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur.

Comment aurions-nous pu savoir que nous sommes pardonnés et que Jésus a payé la rançon pour assurer notre salut ? Comment aurions-nous pu être acquittés et déclarés justes devant Dieu ? C’est précisément ce que la résurrection de Jésus est venu nous confirmer. « Ainsi donc, comme un seul péché a valu la condamnation à tous les hommes, de même par une seule justice tous les hommes recevront la justification qui donne la vie. Car, comme par la désobéissance d’un seul homme plusieurs ont été rendus pécheurs, ainsi par l’obéissance d’un seul plusieurs seront rendus justes » (Romains 5:18-19). La justice infinie de Dieu nous a donné l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. « Et il n’en est pas de ce don, comme de ce qui est arrivé par un seul qui a péché, car le jugement de condamnation vient d’un seul péché ; mais le don gratuit, de plusieurs péchés, a tiré la justification » (Romains 5:16).

Le don d’une justification éternelle est gratuit à cause de Son amour, mais même un don gratuit doit être accepté avant qu’on en prenne possession. Ceci ne peut pas arriver sans accepter le sacrifice de Christ par la foi, pour être justifié. Mais pour ceux qui s’engagent : « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, qui, par la foi, nous a aussi fait avoir accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu » (Romains 5:1-2). Le grand miracle de la conversion fait que nous appartenons à Christ. « Or, ceux qui appartiennent à Christ, ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises » (Galates 5:24).

La mort par crucifixion est sûrement la plus cruelle que l’homme ait inventée. Pourtant, Jésus, le chef et le consommateur de la foi, méprisant l’ignominie de la crucifixion, à cause de la joie qui Lui était proposée, a souffert la croix, et S’est assis à la droite du trône de Dieu. « C’est pourquoi, » nous dit Paul, « considérez celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes » (Hébreux 12:3). Suivons l’exemple que nous a laissé notre grand Sauveur : « Car Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu ; ayant été mis à mort selon la chair, mais vivifié par l’Esprit » (1 Pierre 3:18).

Tout comme Jésus S’est sacrifié pour nous, nous sommes présentement privilégiés de pouvoir Lui présenter nos corps en sacrifices vivants, saints et agréables à Dieu. Ce sacrifice spirituel est comparé à une crucifixion : « Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché » (Romains 6:6). La crucifixion ne produit pas une mort instantanée, mais plutôt une mort lente et douloureuse. Ainsi, la mort d’un converti chrétien au péché n’arrive pas au moment de son baptême, mais tout comme dans une crucifixion, le processus est lent et parfois douloureux. Néanmoins, c’est ce que le disciple de Christ doit accepter dans son cheminement avec Christ.

Dans l’épître aux Galates, Paul nous rappelle à trois occasions que le croyant doit suivre Christ dans Sa crucifixion. D’abord, dans Galates 2:20, Paul déclare : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi. » En deuxième lieu : « ceux qui appartiennent à Christ, ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises » (Galates 5:24). Et finalement, nous devons être crucifiés aux attraits du monde. Dans Galates 6:14, Paul nous dit : « Quant à moi, qu’il ne m’arrive pas de me glorifier en autre chose qu’en la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par laquelle le monde est crucifié pour moi, et moi pour le monde. »

Afin d’être un imitateur de Christ, Son disciple ne doit pas s’en glorifier, mais plutôt être prêt à servir. « Le disciple n’est pas plus que son maître, ni le serviteur plus que son seigneur », nous dit Jésus, dans Matthieu 10:24. Ce verset nous indique nettement notre relation avec Jésus. Nous sommes Ses disciples et serviteurs, alors que Lui est notre Seigneur et Maître. Il est essentiel pour le disciple de comprendre cela, car le mot disciple veut dire « élève », tandis que le mot maître veut dire « enseignant ». Jésus est donc notre Maître qui nous enseigne par Sa Parole ― les Saintes Écritures. Notre fonction est d’apprendre Ses instructions et de croire sans contester. Notre relation avec Christ en est une de maître/esclave. L’esclave dépendait de son maître qui était son chef suprême. Ce titre est d’ailleurs attribué à Dieu Lui-même dans le Nouveau Testament.

Alors, si le disciple de Jésus croit la Parole de son Maître sans hésitation, en tant que serviteur, il doit également obéir à cette parole. « Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli. Celui donc qui aura violé l’un de ces plus petits commandements, et qui aura ainsi enseigné les hommes, sera estimé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura observés et enseignés, celui-là sera estimé grand dans le royaume des cieux » (Matthieu 5:18-19). Le véritable chrétien n’a aucun droit de questionner ni rejeter l’enseignement de cette Parole, car s’il le faisait, il serait susceptible de devenir le plus petit dans le Royaume des cieux. Pourtant, le monde se permet de ridiculiser la Parole de Dieu ouvertement et de persécuter ceux qui veulent faire Sa volonté.

Nous ne devrions pas être surpris de ce comportement, car les religieux du temps de Jésus ont agi de la même façon. Non seulement ont-ils ridiculisé Jésus, ils L’ont également torturé, flagellé et battu pour finalement Le crucifier afin de Le laisser mourir sur la croix. Pourtant, nous sommes appelés à aller vers ce même monde avec les mêmes enseignements. « Comme mon Père m’a envoyé, je vous envoie aussi » nous dit Jésus, dans Jean 20:21. Et, dans Sa prière au Père, Jésus Lui dit : « Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde » (Jean 17:18). Jésus nous avertit néanmoins en déclarant : « Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont observé ma parole, ils observeront aussi la vôtre » (Jean 15:20).

Dans la propagation de l’Évangile, Dieu nous met pareillement en garde contre les faux ministres. Voici ce que Pierre, le chef des apôtres, nous dit, dans 2 Pierre 3:17 : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. » Dans cette dernière épître de Pierre se trouve le passage classique sur les faux enseignants des derniers temps. « Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » (2 Pierre 3:3-4).

Les siècles passent, mais rien ne change, nous dit Pierre. « Or, comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une perdition soudaine. Et plusieurs suivront leurs doctrines de perdition, et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d’eux. Et par cupidité ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses ; mais depuis longtemps leur condamnation ne s’arrête point, et leur perdition ne sommeille point » (2 Pierre 2:1-3). Cette prophétie de Pierre se concrétise de plus en plus de nos jours par les faux ministres ainsi que les membres actuels de la Synagogue de Satan et leurs enseignements hérétiques qui renient l’œuvre rédemptrice de Jésus. Ils le font par cupidité pour satisfaire ceux qui les enrichissent.

Éloignez-vous de ces prédicateurs : « Et croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition » (2 Pierre 3:15-16). Ces gens tordent les Écritures pour les rendre conformes à leur préférence philosophique utilisant des paroles trompeuses dont le sens finit par transmettre la pensée de leur propre conviction. « Car en tenant des discours enflés de vanité, ils amorcent, par les convoitises de la chair et les impudicités, les personnes qui s’étaient véritablement éloignées de ceux qui vivent dans l’égarement » (2 Pierre 2:18).

Nous les voyons déjà prêcher que le Déluge est un des « mythes ou une des allégories de la Bible », incluant la séparation de la mer Rouge lors de la sortie d’Israël de l’Égypte. Ils sèment le doute sur la recréation de la terre en sept jours, alors qu’elle était devenue tohu et bohu. On prêche plutôt des étapes d’évolution de plusieurs milliers ou millions d’années. Ils se moquent de l’avènement de Christ en disant : « Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » (2 Pierre 3:4). Ce sont des individus qui s’opposent à toute forme de gouvernement, méprisants et très arrogants. « Principalement ceux qui suivent la chair, dans la convoitise de l’impureté, et qui méprisent la domination, audacieux, arrogants, et qui ne craignent point d’injurier les dignités » (2 Pierre 2:10).

Pierre nous dit que, non seulement ils pratiquent, mais ils justifient aussi leur comportement immoral. « Ils ont les yeux pleins d’adultère, et qui ne cessent de pécher ; ils amorcent les âmes mal affermies ; ils ont le cœur exercé à l’avarice ; ce sont des enfants de malédiction » (2 Pierre 2:14). Pourtant, ils maintiennent leurs liens religieux, car leur cœur est exercé à l’avarice, ne voyant aucun mal à s’enrichir avec l’argent dépouillé à leurs brebis assidues. Cette description de Pierre est fidèle à ce que font bon nombre de théologiens. Des religieux libéraux modernes qui dirigent de grandes dénominations, des prédicateurs « Nouvel Age », des enseignants universitaires de religion, etc. Malgré que ce ne soit pas un sujet plaisant, les chrétiens doivent néanmoins exercer une grande surveillance afin de se protéger contre ces individus.

Heureusement que Jésus reviendra pour rectifier toutes ces absurdités. Paul, dans sa lettre aux Hébreux, écrit : « C’est pourquoi, Christ entrant dans le monde, dit : Tu n’as point voulu de sacrifice ni d’offrande, mais tu m’as formé un corps. Tu n’as point pris plaisir aux holocaustes, ni aux sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit : Voici, je viens, ô Dieu ! pour faire ta volonté, comme cela est écrit de moi dans le rouleau du livre » (Hébreux 10:5-7). Ce merveilleux passage messianique fut cité par Paul à partir du Psaume 40, aux versets 7 à 9, de David : « Tu ne prends plaisir ni au sacrifice, ni à l’offrande ; tu m’as percé les oreilles ; tu ne demandes point d’holocauste, ni de sacrifice pour le péché. Alors j’ai dit : Voici, je viens ; il est écrit de moi dans le rouleau de ton livre. Mon Dieu, j’ai pris plaisir à faire ta volonté, et ta loi est au-dedans de mes entrailles. »

Ce Psaume messianique était un témoignage prophétique sur le Fils unique de Dieu qui était dans le sein du Père et qui Se préparait à quitter éventuellement le ciel, car personne n’avait jamais vu Dieu, et Jésus serait Celui qui nous le ferait connaître (Jean 1:18). Alors, Dieu Lui ayant formé un corps, il descendrait sur la terre pour devenir le Fils de l’homme qui, à l’occasion, n’avait pas un endroit où reposer Sa tête (Matthieu 8:20). Sa première résidence fut dans le sein de Marie, ensuite dans une mangeoire pour les animaux. Ensuite, Il vécut un peu de temps dans une maison à Bethléem, mais devait la quitter en trombe pour Se déplacer en quelque part en Égypte jusqu’à la mort du roi Hérode qui voulait Le faire tuer. Il revint ensuite pour vivre dans la maison de son père adoptif, dans la petite ville méprisée de Nazareth. Éventuellement, Jésus fut crucifié pendant environ six heures et, finalement, Se reposa dans un tombeau emprunté pendant trois jours et trois nuits.

Notre Seigneur a librement consenti à faire cela afin d’exécuter la volonté de Son Père au ciel alors qu’Il savait fort bien que tout se terminerait par une mort terrible sur la croix. Pourtant, c’est avec joie que Jésus a dit : « Voici pourquoi mon Père m’aime ; c’est que je donne ma vie, pour la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la quitter, et le pouvoir de la reprendre ; j’ai reçu cet ordre de mon Père » (Jean 10:17-18). Il est impossible pour nous de comprendre la véritable profondeur d’un tel amour. La seule chose est de l’accepter et de croire ces paroles extraordinaires de Jean : « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:16). Avec cette assurance, nous pouvons également témoigner avec Paul qui dit : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20).

Quiconque n’a pas la foi et ignore cet amour de Dieu pour nous devrait néanmoins noter cette vérité : « Celui qui croit en lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu » (Jean 3:18). Cela présuppose que cette personne persistera jusqu’à la fin à rejeter le seul nom par qui le salut lui est rendu disponible. Peu importe les raisonnements que cette personne utilisera pour ne pas croire, il demeure condamné : « Car Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu ; ayant été mis à mort selon la chair, mais vivifié par l’Esprit » (1 Pierre 3:18). Il n’y a qu’un seul accès au salut pour l’humanité. Les humains doivent ressusciter ! Ceci n’est pas une simple proposition religieuse venant d’une philosophie intellectuelle. C’est un fait inéluctable du Plan grandiose et irrésistible de Dieu.

La Bible nous indique clairement : « S’il n’y a point de résurrection des morts, Christ aussi n’est point ressuscité. Et si Christ n’est point ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine » (1 Corinthiens 15:13-14). La résurrection est absolument indispensable au converti afin de pouvoir entrer dans l’immortalité. Paul nous le dévoile carrément par ces paroles : « Or, je dis ceci, frères ; c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite point l’incorruptibilité » (1 Corinthiens 15:50). Alors, puisque le salut nous vient par Jésus et qu’Il ne serait pas ressuscité, comment pourrait-Il demeurer le seul nom sous le ciel par lequel nous devions être sauvés (Actes 4:12) ? Ceux qui renient la résurrection de Jésus prêchent une hérésie qui viendra les frapper durement un jour.

Puisque la chair ne peut hériter le Royaume, il faut que le converti naisse de nouveau, d’une forme physique à une forme spirituelle et du temporel à l’éternel. La mort physique est une véritable intrusion dans l’ordre parfait de la création originale. L’homme était destiné à vivre éternellement dès sa création s’il avait consenti à se nourrir de l’arbre de vie qui lui était pourtant disponible. Cependant, à cause du péché, Adam et Ève furent condamnés à mourir. Dans Genèse 3:19, Dieu leur déclara : « Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. » Mais grâce à la résurrection de Jésus : « L’ennemi qui sera détruit le dernier, c’est la mort » (1 Corinthiens 15:26). Ce grand ennemi sera détruit afin de ne plus avoir aucun pouvoir sur les enfants de Dieu.

La résurrection devient primordiale pour corriger la distorsion entre le « très bon » que Dieu avait créé et l’opposé absolu dans la mort physique que le péché a créé. Donc, la corruption doit devenir bonté et le déshonneur doit devenir gloire. La faiblesse deviendra puissance et le naturel deviendra spirituel. Jésus a magistralement rendu tout cela possible car : « Dieu, ayant laissé passer ces temps d’ignorance, annonce maintenant aux hommes, que tous, en tous lieux, se convertissent ; parce qu’il a fixé un jour, où il doit juger le monde avec justice, par l’Homme qu’il a établi, ce dont il a donné à tous une preuve certaine, en le ressuscitant des morts » (Actes 17:30-31). Voilà pourquoi Jésus, en parlant à Nicodème, lui répondit : « En vérité, en vérité je te dis que si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu » (Jean 3:3).

En effet, naître de nouveau accomplit le transfert de la mort à la vie. Jésus nous le confirme par ces paroles : « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5:24). « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5:17). Le résultat suprême de tout ce processus sera que toutes les choses deviendront nouvelles. « Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines » (Apocalypse 21:5). Nous attendons dans la foi l’accomplissement de cette merveilleuse promesse qui nous libérera éternellement de la malédiction de la mort.

Soyons continuellement les imitateurs de Jésus en le fixant toujours comme notre unique exemple à suivre, car en Lui nous recueillons de perpétuelles bénédictions. « Nous savons, en effet, que si cette tente, notre demeure terrestre, est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle, qui n’est point faite de main d’homme » (2 Corinthiens 5:1). Les bénédictions que nous avons en Christ sont trop abondantes à compter ; pourtant, c’est quand même très consolant pour nous de les découvrir dans les Saintes Écritures. En Jésus : « nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés selon les richesses de sa grâce » (Éphésiens 1:7). Dans Romains 5:1, Paul nous dit que : « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ. »

En conséquence, avec de telles promesses, nous avons aussi l’assurance du salut. C’est l’apôtre Jean qui nous le confirme, dans 1 Jean 5:13 : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. » Une assurance additionnelle s’ajoute par le Saint Esprit en nous quand nous croyons en Jésus. Dans Romains 8:15-16, Paul nous dit : « Car vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père. Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. »

Plusieurs autres bénédictions nous sont disponibles en Christ. Comme exemple : « C’est en Lui aussi que nous sommes devenus héritiers, ayant été prédestinés, d’après le décret de Celui qui opère toutes choses selon le dessein de sa volonté ; afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui avons les premiers espéré en Christ » (Éphésiens 1:11-12). « C’est pourquoi, Dieu voulant montrer encore mieux aux héritiers de la promesse l’immutabilité de sa résolution, intervint par le serment ; afin que par ces deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous ayons une ferme consolation, nous qui cherchons un refuge dans la ferme possession de l’espérance qui nous est proposée, espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec » (Hébreux 6:17-20). Donc, Dieu Lui-même nous confirme Ses promesses et Dieu ne ment point.

En effet, puisque : « nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché » (Hébreux 4:14-15). Jésus demeure toujours disponible pour intercéder en notre faveur auprès du Père. Nous savons également que si nous persévérons jusqu’à la fin, nous avons une résidence éternelle qui nous attend, qui n’a pas été faite de mains d’homme, même si nous ne pouvons l’habiter dans la chair présentement. « Mais nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps, et demeurer auprès du Seigneur » (2 Corinthiens 5:8). Cette résidence nous est déjà réservée pour y vivre avec Dieu aux siècles des siècles.

Les gens non convertis se choisissent des humains comme idoles pour leur servir d’exemples, mais ils sont incontestablement déçus de leurs choix après un temps, car ils découvrent continuellement que Dieu seul doit être reconnu véritable, et que tout homme est menteur (Romains 3:4). Tandis qu’avec Jésus comme exemple, il est impossible de nous tromper, car Jésus-Christ est le fidèle témoin, le premier-né d’entre les morts, et le Prince des rois de la terre. Il est Celui qui nous a aimés et qui nous a lavés de nos péchés par Son sang, et qui nous a faits rois et sacrificateurs de Dieu Son Père. Donc, à Lui soient la gloire et la force aux siècles des siècles. Amen (Apocalypse 1:5-6).




D.241 – Avec Dieu, la crainte disparaît

 

Par Joseph Sakala

Nous vivons présentement dans une société qui devient de plus en plus violente et où les gens vivent constamment dans la crainte. Certains craignent la perte de leur emploi, de leurs possessions acquises à la sueur de leur front et craignent même pour leur vie. Il y a pourtant un livre dans lequel Jésus nous déclare de ne pas craindre ces choses-là. « C’est pourquoi je vous dis : Ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez, et de ce que vous boirez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement [et les autres possessions] ? » (Matthieu 6:25). « Car ce sont les païens qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses-là. Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces [autres] choses vous seront données par-dessus » (Matthieu 6:32-33).

Le véritable converti à Christ n’a pas à craindre les désastres que nous voyons déjà poindre de manière évidente dans le monde et qui ne cesseront pas d’augmenter. Car l’Éternel rassure ceux qui décident de cheminer vers le Royaume en se donnant entièrement à Lui, comme on le lit dans Ésaïe 41:10 : « Ne crains point, car je suis avec toi ; ne sois point éperdu, car je suis ton Dieu ! Je te fortifie, je t’aide, et je te maintiens par la droite de ma justice ». Le chrétien ne devrait dorénavant avoir aucune illusion au sujet des circonstances par lesquelles il devra passer durant son cheminement. Notre Seigneur ne nous garantit pas une vie baignant dans le luxe extrême et dans la prospérité matérielle des milliardaires de ce monde. Toutefois, ce que Dieu nous promet, c’est d’être toujours disponible pour nous, peu importe les circonstances, parce qu’Il est juste et puissant, capable de nous faire traverser quelque difficulté que ce soit afin qu’avec Son aide, nous en sortions victorieux. « Car c’est moi, l’Éternel ton Dieu, qui te prends par la main et qui te dis : Ne crains point, je suis ton aide ! » (v. 13).

Ce thème admirable est repris à plusieurs reprises par les rédacteurs du Nouveau Testament. Paul priait pour les Colossiens afin qu’ils soient : « fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière » (Colossiens 1:11-12). En instruisant Ses disciples, Jésus leur dit : « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi ; vous aurez des afflictions dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde » (Jean 16:33). Le chrétien n’a aucune raison d’avoir peur quand il considère jusqu’à quel point Jésus S’est laissé indisposer par des difficultés de loin supérieures aux nôtres. Donc, Paul nous déclare : « C’est pourquoi, considérez Celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes » (Hébreux 12:3).

En mettant notre foi en Christ, nous avons une assurance incontestable de succès : « Regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu » (Hébreux 12:2). Sa victoire fut pour nous complète et, tel que promis, Il vit en nous pour apaiser toute crainte dans notre esprit. La crainte, comme telle, n’est pas une mauvaise chose, en autant qu’elle soit orientée dans la bonne direction. Dans Actes 9:31, nous lisons : « Cependant, les Églises étaient en paix dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie, étant édifiées et marchant dans la crainte du Seigneur ; et elles se multipliaient par le secours du Saint-Esprit. » Cette sorte de crainte ou de respect profond envers Dieu nous procure une paix intérieure qui abolit la crainte des tribulations venant du monde.

Il semble parfois y avoir un paradoxe dans ce cheminement dans la crainte du Seigneur. Parce que, d’un côté, Paul nous dit ceci, dans Romans 8:15 : « Car vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père. » Et, de l’autre côté, Paul nous déclare, dans 2 Corinthiens 7:1 : « Ayant donc, bien-aimés, de telles promesses, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu. » L’instruction biblique insiste sur le fait de marcher dans la crainte du Seigneur. Il devient évident qu’il est question ici de vivre notre vie par un comportement qui tend à former le caractère divin en nous et non de développer l’appréhension d’être continuellement punis.

Nous ne sommes pas le résultat d’une évolution créée par les hommes, théorie toujours sans réponses définitives. C’est Dieu qui nous a créés à Son image et c’est Lui qui maintient notre vie par la puissance de Sa Parole. Alors, le roi David nous dit : « Prosternez-vous devant l’Éternel avec des ornements sacrés ; tremblez devant lui, vous toute la terre ! » (Psaumes 96:9). Il est vrai que le début de la connaissance et de la sagesse est fondé sur la crainte attentionnée de Dieu. Mais ce respect voué à notre Créateur produit en nous un effet positif qui a pour but ultime de changer complètement notre comportement de tous les jours. Car : « La crainte de l’Éternel, c’est la haine du mal ; je hais l’orgueil et l’arrogance, la voie du mal et la bouche perverse » (Proverbes 8:13). L’orgueil, l’arrogance, la voie du mal et la bouche perverse sont des choses que Dieu hait et qui ne devraient jamais avoir de place dans la vie de Ses enfants.

Par contre, le chrétien qui pratique une crainte respectueuse envers Dieu réalise éventuellement ceci : « Il y a une ferme assurance dans la crainte de l’Éternel ; et il y aura une sûre retraite pour les enfants de celui qui le craint » (Proverbes 14:26). Même les enfants de celui qui craint Dieu se voient promettre une sûre retraite dans les moments de crise. Cette sorte de crainte nous amène aussi inévitablement à la vie éternelle, car avec le temps nous apprenons également que : « La crainte de l’Éternel conduit à la vie ; et celui qui l’a sera rassasié, et passera la nuit sans être visité d’aucun mal » (Proverbes 19:23). Ce respect profond envers notre Sauveur enlève notre stress et peut facilement contribuer à ajouter des années à notre vie. « La crainte de l’Éternel multiplie les jours » (Proverbes 10:27).

Quelle belle promesse divine que de posséder la connaissance à savoir que nos jours sur cette terre seront prolongés, parce que : « La crainte de l’Éternel est une source de vie, pour détourner des pièges de la mort » (Proverbes 14:27). Cette crainte divine devrait être continuellement la principale motivation au cœur de notre cheminement vers le Royaume, où Jésus fera de nous Ses bienheureux élus pour l’éternité. « C’est pourquoi, saisissant le royaume inébranlable, conservons la grâce, afin que par elle nous rendions notre culte à Dieu d’une manière qui lui soit agréable, avec respect et crainte » (Hébreux 12:28).

Nous devons servir Dieu dans l’appréciation de Sa puissance, de Sa sainteté et de Son omniscience, tout en nous reposant dans la conscience qu’Il nous protège : « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10). Pour le converti, ce cheminement doit se faire avec conviction : « Car Dieu ne nous a point donné un esprit de timidité, mais de force, de charité et de prudence » (2 Timothée 1:7). Tant et aussi longtemps que nous gardons cette attitude envers Dieu, la timidité devient force au service du Seigneur, mais tout doit se manifester avec amour et avec prudence, car Satan aussi fait son œuvre pour tenter de nous détourner de notre but et nous faire flancher. Et il le fait en injectant de faux enseignements dans la société par l’intermédiaire de ses ministres.

Déjà, au début de l’Église, Pierre est obligé de mettre les nouveaux chrétiens en garde contre un phénomène qui datait de plusieurs siècles. « Or, comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une perdition soudaine » (2 Pierre 2:1). En 2009, des milliers de pasteurs ont signé un document concernant la Religion vs la Science. Ceci se passa le dimanche précédant l’anniversaire de naissance de Charles Darwin. Ces « pasteurs » lui on rendu hommage en endossant l’évolution comme étant compatible avec l’enseignement biblique. Voici quelques raisons pour lesquelles cette idée est fausse et n’a aucune valeur spirituelle.

La Bible ne suggère aucune période de temps évolutionniste aboutissant à ce qui existe présentement. Ces pasteurs ont beau prétendre que le mot « jour », dans Genèse 1, pourrait signifier « des siècles » ou « des millénaires », la Bible ne confirme nullement une telle présomption. « Les cieux ont été faits par la parole de l’Éternel, et toute leur armée par le souffle de sa bouche. Il amasse les eaux de la mer comme en un monceau ; il met les flots dans des réservoirs. Que toute la terre craigne l’Éternel ; que tous les habitants du monde le redoutent ! Car il parle, et la chose existe ; il commande, et elle paraît » (Psaumes 33:6-9). Aucune suggestion de siècles d’évolution ! Au contraire : Dieu commande et la chose paraît ! C’est instantané ! Dans Psaumes 148:5-6, nous lisons : « Qu’ils louent le nom de l’Éternel ; car il a commandé, et ils ont été créés. Il les a affermis pour toujours, à perpétuité ; il y a mis un ordre qui ne changera point. »

Ce que Dieu a créé, Il l’a fait selon Son ordre qui ne change point, et cet ordre n’a pas évolué. « Au commencement était la Parole [de Dieu], la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle [la Parole] était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle » (Jean 1:1-3). Tout a été créé, rien n’a évolué. En parlant de Jésus, qui était la Parole de Dieu vivant en chair humaine, Paul affirme ceci, dans Colossiens 1:16 : « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. » Nous ne voyons aucune mention possible ici d’évolution.

Parlant toujours de Jésus en rapport avec le Père, Paul déclare ceci aux Hébreux : « Et qui, étant la splendeur de Sa gloire et l’empreinte de Sa personne, et soutenant toutes choses par Sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts » (Hébreux 1:3). Tout ce qui existe est soutenu par la Parole puissante de Dieu et sûrement pas par l’évolution. Et, finalement, Jésus Lui-même nous cite la louange des vingt-quatre Anciens qui se prosternèrent devant Celui qui était assis sur le trône, et ils adorèrent Celui qui vit aux siècles des siècles et jetèrent leurs couronnes devant le trône, en disant : « Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent, et ont été créées » (Apocalypse 4:11).

C’est curieux qu’un enfant de dix ans puisse facilement comprendre cela, mais que ce sont des diplômés en science qui n’arrivent pas à saisir cette réalité concernant un Créateur. La science pure est fondée sur l’observation et la vérification pour arriver à une conclusion documentée. Et comme ces gens n’ont pas de preuves bien documentées, ils persistent dans la croyance que l’on est continuellement en état d’évolution vers un ordre supérieur, les bactéries comme les êtres humains. Si une évolution avait eu lieu, elle serait sûrement visible chez les fossiles sous différentes formes transitionnelles dans la composition rocheuse de la terre. Ces fameux « liens manquants » demeurent toujours manquants à l’intérieur de cette théorie que beaucoup ont malheureusement adoptée comme doctrine.

Le caractère même de Dieu, tel que dévoilé dans Sa Parole, défend toute spéculation sur l’évolution. La sainteté de Dieu commande la vérité et Son omniscience exige la perfection. Dieu, qui sait d’avance ce qui est supérieur, ne peut pas, en toute logique, créer une chose inférieure devant par la suite évoluer vers cette perfection. C’est comme un horloger qui fabriquerait tous les morceaux d’une horloge et les placerait ensuite soigneusement au centre d’une belle nappe pour voir si les dits morceaux évolueront au point de s’assembler tous seuls avec le temps et former d’eux-mêmes une horloge. Dieu nous dévoile qu’Il a pris six jours pour recréer la terre qui était devenue informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme (Genèse 1:2). Mais Dieu ne l’a pas originalement créée ainsi. « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour qu’elle soit déserte [informe et vide], mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! » (Ésaïe 45:18). Alors, « l’Éternel a fait en six jours les cieux et la terre, la mer et tout ce qui est en eux, et il s’est reposé le septième jour ; c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié » (Exode 20:11). Il n’y a aucune mention de siècles, ou d’époques, ou de millénaires. Dieu a dit avoir refait tout cela en six jours et Il S’est reposé le septième jour.

Les hommes mentent, mais pas Dieu, car : « il est impossible que Dieu mente » (Hébreux 6:18). Notez également que le récit ne dit pas que Dieu a créé en six jours les cieux et la terre. Dieu a fait ou refait un système qui était devenu tohu et bohu (informe et vide), suite à la rébellion de Lucifer et de ses anges contre le trône de Dieu. Et Dieu nous confirme qu’Il a fait cela dans six couchers et six levers de soleil, donc six périodes de vingt-quatre heures, telles que nous les connaissons encore jusqu’à ce jour. Ceux qui prêchent le contraire mentent et Dieu ne donnera pas l’immortalité aux menteurs et aux incrédules. Dieu a déjà déterminé leur sort s’ils ne se repentent pas de ces péchés. « Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort » (Apocalypse 21:8).

Le but principal de Dieu en créant toute chose était justement d’exclure toute possibilité d’une évolution. La création nous révèle le Créateur. « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages » (Romains 1:20). Le roi David nous déclare ceci, dans Psaume 19:2 : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue fait connaître l’œuvre de ses mains. » Ces versets confirment l’autorité de Jésus : « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui » (Colossiens 1:16-19).

Dieu a créé les êtres humains pour Se former une famille divine, avec qui Il pourrait partager l’univers entier créé expressément pour eux. Cette offre fut proposée à nos premiers parents qui l’ont refusée pour obéir à Satan, le menteur et le séducteur par excellence. Mais l’amour de Dieu a permis que Sa Parole vienne vivre dans une chair humaine afin de payer la rançon du péché et nous offrir gratuitement le salut par la grâce. « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:8-10).

L’apôtre Jean a écrit une prophétie extraordinaire dans laquelle il décrit le retour de Jésus en grande puissance pour écraser toute opposition contre Lui, afin d’établir le Royaume sur la terre. « Et je regardai, lorsque l’Agneau eut ouvert le sixième sceau, et voici, il se fit un grand tremblement de terre, et le soleil devint noir comme un sac de crin, et la lune devint comme du sang. Et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme un figuier, agité par un grand vent, jette ses figues vertes. Et le ciel se retira comme un livre qu’on roule ; et toutes les montagnes et les îles furent ôtées de leurs places ; et les rois de la terre, les grands, les riches, les capitaines et les puissants, tout esclave et tout homme libre, se cachèrent dans les cavernes, et dans les rochers des montagnes ; et ils disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous, et cachez-nous de devant la face de celui qui est assis sur le trône, et de devant la colère de l’Agneau ; car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ? » (Apocalypse 6:12-17).

Ce passage nous indique clairement qu’au moment de cet événement, la Théorie de l’Évolution ne primera plus dans leur esprit. Un jour, bientôt, les incrédules qui préfèrent croire une « théorie » qui affirme une évolution à l’encontre d’une création incontestable seront les témoins d’un événement qui viendra démentir leur fausse croyance. Jésus a donné une Révélation à Son apôtre Jean qui nous décrit ceci : « Et je vis un autre ange qui volait au milieu du ciel, portant l’Évangile éternel, pour l’annoncer à ceux qui habitent sur la terre, à toute nation, et tribu, et langue, et peuple, en disant d’une voix forte : Craignez Dieu, et lui donnez gloire, car l’heure de son jugement est venue ; et adorez Celui qui a fait le ciel, la terre, la mer, et les sources des eaux » (Apocalypse 14:6-7). Un jour, l’humanité reconnaîtra finalement son seul et véritable Dieu comme Créateur et rejettera complètement la théorie des hommes qui n’a jamais fourni aucune preuve.

Néanmoins, nous vivons dans le monde, comme Jésus l’a dit au Père dans Sa dernière prière, et la nature humaine vit souvent des moments de crainte. Dans une circonstance de détresse, le roi David s’est écrié : « La crainte et le tremblement viennent sur moi ; l’effroi m’enveloppe. Et j’ai dit : Oh ! qui me donnera les ailes de la colombe ? Je m’envolerais, et j’irais me poser ailleurs » (Psaume 55:6-7). Ce psaume nous décrit la complainte du roi et nous dévoile parfaitement sa pensée alors qu’il était assailli par les multiples problèmes et fardeaux qui l’écrasaient. Son instinct naturel était simplement de fuir au loin comme une colombe. Le prophète Jonas (dont le nom signifie « colombe ») a tenté la même stratégie quelques siècles plus tard, pour finalement faire face à des problèmes plus grandioses.

Dieu dit à Jonas : « Lève-toi, va à Ninive, la grande ville, et crie contre elle ; car leur méchanceté est montée jusqu’à moi. Mais Jonas se leva pour s’enfuir à Tarsis, de devant la face de l’Éternel. Il descendit à Japho, et il trouva un navire qui allait à Tarsis ; il paya son passage, et y entra pour aller avec eux à Tarsis, de devant la face de l’Éternel. Mais l’Éternel souleva un grand vent sur la mer, et il y eut une grande tempête sur la mer, et le navire était sur le point de se briser » (Jonas 1:2-4). Et, au verset 15, nous lisons : « Puis ils prirent Jonas, et le jetèrent dans la mer, et la fureur de la mer s’arrêta. » Jonas a de la sorte découvert à ses dépens qu’il n’y a aucune bénédiction attachée à la désobéissance à Dieu, et que l’on ne règle pas nos problèmes en fuyant loin d’eux.

Parfois, le roi David se mettait à accuser ses ennemis, cause de ses problèmes, et s’en plaignait à Dieu. Dans Psaume 55:17-19, nous lisons : « Mais moi, je crierai à Dieu, et l’Éternel me sauvera. Le soir, et le matin, et à midi, je crierai et je gémirai, et il entendra ma voix. Il mettra mon âme en paix, la délivrant de la guerre qu’on lui fait, car j’ai affaire à beaucoup de gens. » Au verset 10, il demande : « Anéantis-les, Seigneur ; confonds leurs langues ; car je ne vois que violence et querelles dans la ville. » Et, au verset 16 : « Que la mort les surprenne ! Qu’ils descendent vivants au Sépulcre ! Car la malice est dans leurs demeures, dans leurs cœurs. » Son cœur était d’autant plus brisé, dit-il : « Car ce n’est pas un ennemi qui m’outrage, je pourrais le supporter ; mon adversaire n’est pas celui qui me haïssait, je me cacherais loin de lui. Mais c’est toi, un homme traité comme mon égal, mon compagnon et mon ami ! Nous prenions plaisir à nous entretenir ensemble, nous allions à la maison de Dieu avec la foule » (vs 13-15).

Cette injustice de la part de celui qui se faisait passer pour son ami était alors plus douloureuse et plus difficile à endurer. Mais David agissait selon la volonté de Dieu qui lui disait : « Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez faire la colère divine ; car il est écrit : A moi la vengeance ; c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. Si donc ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en faisant cela, tu lui amasseras des charbons de feu sur la tête. Ne te laisse point surmonter par le mal ; mais surmonte le mal par le bien » (Romains 12:19-21). Mais, en bout de ligne, le Seigneur lui donna constamment une réponse, et David trouva le repos qu’il cherchait. La voici : « Décharge-toi de ton fardeau sur l’Éternel, et il te soutiendra ; il ne permettra jamais que le juste soit ébranlé » (Psaume 55:23).

Pierre aussi nous partage la façon d’agir avec nos problèmes, laquelle façon n’est pas de fuir loin d’eux, ou de s’en préoccuper au point de nous rendre malade, mais plutôt de les confier à Dieu : « Vous déchargeant sur Lui de tous vos soucis, parce qu’il a soin de vous » (1 Pierre 5:7). Les chrétiens qui ont appris à faire cela passent habituellement au travers des difficultés plus aisément que ceux qui tentent de tout régler eux-mêmes sans l’aide de Dieu. Cette sorte d’attitude développe une foi ferme en nous qui nous permet de surmonter des montagnes. En tant que chrétiens, nous sommes appelés à démontrer cette foi régulièrement dans notre comportement afin de mieux accomplir les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance pour nous, afin que nous y marchions.

Regardons l’exhortation de Paul au jeune évangéliste Timothée : « N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu, qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon Son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles » (2 Timothée 1:8-9). Paul avait une foi ferme et déterminée, et il s’en servait pour encourager tous les saints en leur exprimant ceci : « Retenons sans fléchir la profession de notre espérance ; car celui qui a fait la promesse est fidèle » (Hébreux 10:23). Il nous exhorte aujourd’hui, tout comme il encourageait Timothée à exprimer sa foi dans toutes les occasions qui se présentaient, même celles qui lui étaient dangereuses. Le converti ne devrait jamais avoir honte de professer sa foi en Dieu dans toutes les occasions qui se dévoilent à lui.

Le message de la Bible est complètement différent de la pensée sociale de notre époque. C’est ainsi que les individus non convertis réagissent à Son message en ridiculisant et en intimidant ceux qui le sont. Il devient de plus en plus malaisé de demeurer ferme devant un telle vague d’insultes et la réaction d’embarras chez le croyant se manifeste souvent dans le silence. Il était sûrement difficile pour Timothée de proclamer qu’il était chrétien, tout comme c’est malheureusement devenu le cas présentement à plusieurs endroits dans le monde. Mais l’exhortation de Paul inclut de ne pas avoir honte de témoigner pour la Parole que le Seigneur est venu nous apporter. Chaque jour dans les écoles, à la télé ou ailleurs, la Bible et ceux qui y croient sont ridiculisés. Ces agressions peuvent devenir tellement cruelles et virulentes que même ceux qui enseignent trouvent leur travail de plus en plus laborieux.

Ensuite, Paul s’ajoute à cette liste à Timothée en lui disant « ni de moi son prisonnier ». Les croyants qui proclament fidèlement la Parole de Dieu ont besoin de savoir qu’ils sont supportés par d’autres croyants quand ils vivent les assauts de la résistance par ceux qui voudraient les embarrasser. Paul est en train d’exhorter Timothée d’aller encore plus loin en lui disant : « mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu, qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel ». Paul savait que Timothée ressentirait de la honte s’il se retirait de la prédication pour sombrer discrètement dans la sécurité et le silence. Surtout en en voyant d’autres s’engager dans la fermeté à proclamer l’Évangile au sein d’une société de plus en plus hostile au message de Dieu.

Alors, Paul rassure Timothée en déclarant : « Car Dieu ne nous a point donné un esprit de timidité, mais de force, de charité et de prudence » (2 Timothée 1:7). Même si les esprits brillants de ce monde méprisent l’intellect chrétien, le fait demeure que le chrétien engagé dans un renouveau de vie peut réellement comprendre la vérité spirituelle car : « Pour les incrédules, le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:4). Par le miracle de la conversion reçue au travers de la foi dans le sacrifice de Jésus, Paul nous exhorte, dans Romains 12:2 : « Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. » Ceci veut simplement dire que : « …nous avons la pensée de Christ » (1 Corinthiens 2:16).

Le potentiel spirituel d’un converti soumis à la Parole de Dieu est étonnant. Jésus peut lui dire : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée » (Matthieu 22:37). Et, avec sa pensée renouvelée, il peut le faire, alors que ceci est virtuellement irréalisable pour le non converti. La conversion nous donne une foi inébranlable dans la Parole de Dieu quand Jésus nous déclare : « Et ne vous mettez point en peine de ce que vous mangerez, ou de ce que vous boirez, et n’ayez point l’esprit inquiet » (Luc 12:29). Le converti a également le potentiel de mettre en pratique cette exhortation de Paul : « Revêtez-vous donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience ; vous supportant les uns les autres, et vous pardonnant les uns aux autres, si l’un a quelque sujet de plainte contre l’autre. Comme Christ vous a pardonné, vous aussi, faites de même » (Colossiens 3:12-13). La capacité d’accomplir cela est quasiment impossible chez le non converti encore voilé par le « dieu de ce siècle ».

Son potentiel inclut également la patience de croire dans les promesses de Jésus lors de Son retour. « C’est pourquoi, ayant ceint les reins de votre entendement, et étant sobres, attendez avec une parfaite espérance la grâce qui vous sera apportée à la manifestation de Jésus-Christ » (1 Pierre 1:13). Avec la pensée de Christ en nous, nous recevons la capacité de développer un jugement réfléchi. Nous comprenons finalement le pouvoir de Jésus : « En qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science ». Voilà pourquoi, par la méditation, nous devrions déployer notre pensée : « Pour détruire les raisonnements et toute hauteur [intellectuelle] qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ » (2 Corinthiens 10:5).

Pour avoir cette paix intérieure que le monde ne peut comprendre, le chrétien doit constamment faire un délice des lois de Dieu et non pas agir comme ceux qui rejettent Ses lois et se disent sages. « Parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous » (Romains 1:21-22). Voilà ce que la sagesse du monde accomplit. « Or, nous prêchons la sagesse parmi les parfaits, une sagesse, non de ce monde, ni des princes de ce monde, qui sont impuissants ; mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire » (1 Corinthiens 2:6-7). Donc, c’est à nous et non à eux que Dieu a donné un esprit de sagesse. Pour eux, c’est toujours un mystère.

Le roi David abondait dans le même sens lorsqu’il nous dit que : « La loi de l’Éternel est parfaite, elle restaure l’âme ; le témoignage de l’Éternel est sûr, il donne de la sagesse aux simples » (Psaume 19:8). Le merveilleux Psaume 119 contient au moins 25 témoignages sur les bienfaits de la Loi. Par exemple, dans Psaume 119:1, nous lisons : « Heureux ceux qui sont intègres dans leur voie, qui marchent selon la loi de l’Éternel ! » Il y a une grand consolation pour le chrétien à lire ceci : « Il y a une grande paix pour ceux qui aiment ta loi, et rien ne peut les renverser » (Psaume 119:165). Le converti doit constamment demander à Dieu : « Dessille mes yeux, afin que je voie les merveilles de ta loi » (Psaume 119:18). Oui, Seigneur : « Que tes compassions viennent sur moi, et je vivrai ; car ta loi fait mon plaisir » (v. 77).

Ceux qui prêchent que la Loi de Dieu a été abolie par le sacrifice de Jésus sont vraiment confondus, car Jésus Lui-même a déclaré : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la loi ou les prophètes ; je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli » (Matthieu 5:17-18). Pour ceux qui croient que la Loi était exclusivement destinée aux Juifs, et non à l’étranger, Dieu nous déclare : « Il y aura une même loi pour celui qui est né dans le pays et pour l’étranger séjournant au milieu de vous » (Exode 12:49). Toute personne, le Juif comme le Gentil, qui veut suivre Christ est susceptible d’observer les Lois de Dieu. Cette observance apporte avec elle de grandes bénédictions ainsi qu’une paix qui fait disparaître la crainte que portent trop souvent ceux qui refusent d’obéir à Dieu.

Pourtant, l’observance de la Loi n’apporte pas le salut : « Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous » (Jacques 2:10). Ce ne sont pas les œuvres qui nous  assurent le salut ! Le salut est un don gratuit de Dieu ! Ce sont plutôt des œuvres servant à témoigner notre reconnaissance pour le salut déjà prévu par Dieu. Pas du tout la même chose. Car : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand il a été fait malédiction pour nous ; (car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois) ; afin que la bénédiction d’Abraham se répandît sur les Gentils par Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis » (Galates 3:13-14). Quand Jésus est mort pour nos péchés, Sa loi, qui englobe la Bible entière, n’est plus un fardeau pour Ses disciples, mais devient plutôt un délice qui fortifie l’âme et apporte une paix profonde à ceux qui choisissent d’aimer Sa loi.

Cette paix et cette joie se manifestent dans nos agissements, dans notre travail et surtout dans notre mariage. Regardons ensemble le merveilleux vœu de Salomon aux jeunes mariés, dans Proverbes 5:18-19 : « Que ta source soit bénie ; et réjouis-toi de la femme de ta jeunesse, comme d’une biche aimable et d’une chèvre gracieuse ; que ses caresses te réjouissent en tout temps, et sois continuellement épris de son amour. » C’est ce que Salomon voulait nous confier quand il a dit : « Vis joyeusement, tous les jours de la vie de ta vanité, avec la femme que tu aimes, qui t’a été donnée sous le soleil, pour tous les jours de ta vanité ; car c’est là ton partage dans la vie, et au milieu de ton travail, que tu fais sous le soleil » (Ecclésiastes 9:9).

Ces mots de sagesse furent écrits par Salomon après beaucoup de recherches pour découvrir le bonheur dans sa propre vie. Lui qui, étant jeune, croyait que le bonheur résidait dans le plaisir, la richesse, le pouvoir et l’intellect, a découvert que toutes ces choses n’étaient que vanité. Il n’est donc pas surprenant que, dans Ecclésiastes 1:14, Salomon ait déclaré : « J’ai vu tout ce qui se fait sous le soleil, et voilà, tout est vanité et tourment d’esprit. » Quand la Bible parle d’amour, il est presque toujours question d’un amour inconditionnel et spirituel « agape ». Mais, exceptionnellement, ce passage est utilisé pour décrire un amour romantique dans une situation maritale entre un nouveau marié et son épouse. Alors, l’expression de se réjouir avec la femme de sa jeunesse fait référence au fait de maintenir cet amour de lune de miel vivant pour le restant de la vie du couple.

Pour réussir à entretenir une telle relation, il faut développer beaucoup de vision dans la façon de rendre le mariage captivant et plein de charme. Ceci ne doit pas se résumer à un simple but noble fixé dans l’esprit du couple, mais devient une révélation littérale quand le couple décide d’engager Dieu dans son mariage. Une telle association à trois est destinée à la réussite. Et même quand les épreuves surviennent, le couple qui se soumet à la Loi de Dieu s’habitue au dialogue, sachant fort bien que Dieu est toujours là pour résoudre ce qui est au-delà de la puissance des conjoints.

Dieu a agi ainsi avec Israël pendant que la nation était soumise à Sa Loi. Mais, avec le temps, le peuple voulut un roi humain pour le diriger et la vision de peuple s’est détériorée au point que la nation se mit à agir comme les païens qui les côtoyaient. Salomon lui-même le reprocha à son peuple. Dans Proverbes 29:18, Salomon nous dit : « Lorsqu’il n’y a point de vision, le peuple est sans frein ; mais heureux est celui qui garde la loi ! » Le peuple n’acceptait plus les révélations que Dieu lui donnait par la bouche de Ses prophètes. L’expression « sans frein » est utilisée dans le sens de « sans vigueur » et « exposé au malheur ».

La nation américaine fut très bénie à ses débuts lorsque les instructions de la Bible étaient respectées dans les foyers, dans les églises et dans les écoles. À cette époque-là, le peuple avait une vision. Mais, au fil des ans, la Parole de Dieu est disparue des écoles, des autres institutions publiques et même de la vie quotidienne du peuple. Nous voyons ce même peuple soudainement exposé aux attaques du diable par les ennemis qu’il séduit et instruit. Les États-Unis feraient bien de méditer sur l’avertissement qui pèse sur eux. Car : « L’Éternel s’est fait connaître, il a exercé le jugement ; le méchant s’est enlacé dans l’ouvrage de ses mains … Les méchants reculeront jusqu’aux enfers, et toutes les nations qui oublient Dieu » (Psaume 9:17-18).

Il y a cependant une exhortation encourageante pour le converti, même s’il vit dans une nation apostate, car : « …heureux est celui qui garde la loi ! » Cela veut simplement dire que : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre » (Apocalypse 3:10). Ces paroles nous viennent directement de la bouche de Jésus. Donc, si ceux que nous côtoyons tentent de détruire les Écritures, le travail du chrétien est de défendre sa foi et de proclamer la vérité avec autorité, peu importe si cela risque de nous encourir de l’opposition et même de la persécution. Jésus nous assure qu’Il est la Voie qui mène au bonheur en nous disant : « Voici, je viens bientôt ; heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre ! » (Apocalypse 22:7). Donc, même si les rebelles à la Parole de Dieu doivent souffrir, le chrétien ne doit jamais oser dévier de la voie divine : « Heureux le peuple duquel il en est ainsi ! Heureux le peuple dont l’Éternel est le Dieu ! » (Psaume 144:15).

Nous vivons présentement dans un monde débordé par le péché et sous la malédiction, où même le plus converti est sujet aux ravages des épidémies, des accidents, de la vieillesse, de la famine, de la sécheresse, de la peste et des conséquences des choix néfastes des autres. Il est vrai que notre souffrance est parfois méritée comme étant le résultat direct de notre comportement et de nos propres péchés, mais nous avons la consolation de savoir que nous pouvons en tout temps nous approcher du trône de Dieu pour obtenir guérison. Et si nous avons l’impression de sombrer dans l’eau profonde de la vie, Dieu nous dit : « Quand tu traverseras les eaux, je serai avec toi ; et les fleuves, ils ne te submergeront point. Quand tu passeras par le feu, tu n’en seras pas brûlé, et la flamme ne te consumera pas. Car je suis l’Éternel ton Dieu, le Saint d’Israël, ton Sauveur … Parce que tu es précieux à mes yeux, que tu es honoré et que je t’aime, je donne des hommes à ta place et des nations en échange de ta vie » (Ésaïe 43:2-4). Nous n’avons alors rien à craindre, car nous ne sommes jamais seul pour traverser ces épreuves.

L’apôtre Jacques nous décrit les bienfaits que les épreuves de notre foi nous apportent. « Sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience » (Jacques 1:3). Et, au verset 12, il dit : « Heureux est l’homme qui endure la tentation ; car après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment. » L’apôtre Pierre abonde dans le même sens en nous disant d’accepter les épreuves : « Afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ » (1 Pierre 1:7). Et Paul confirme le tout en déclarant qu’avec Dieu la crainte n’a pas de place chez le chrétien : « Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous. En effet, la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés » (Romains 8:18-19). Ces paroles ont fortifié plusieurs saints tout au long des siècles.

Dieu ne nous a jamais promis que nous allions vivre sans aucun moment de détresse, mais Il nous dit de ne pas vivre dans la crainte, car Il a promis d’être avec nous dans ces moments de difficultés et de S’en servir pour notre sanctification ultime. L’important est de passer par ces moments sans avoir la pensée de nous en exalter quand Dieu nous en sort, car nous risquerions d’être corrigés. « Car quiconque s’élèvera sera abaissé ; et quiconque s’abaissera sera élevé », nous dit Jésus dans Matthieu 23:12. Le principe exprimé ici par Jésus apparaît plusieurs fois dans les Écritures, presque toujours associé à l’orgueil. Alors, c’est l’humilité qui doit être d’une extrême importance chez le converti. Le plus grand exemple d’humilité nous a été donné par nul autre que Jésus.

Voici ce que Paul nous dit au sujet de Jésus, dans 2 Corinthiens 8:9 : « Car vous connaissez la charité de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, étant riche, s’est fait pauvre pour vous, afin que par sa pauvreté vous fussiez rendus riches. » Jésus, avant de devenir un homme, était extrêmement riche et pourtant : « Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir [quelque chose à laquelle on s’accroche] d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même [de Sa toute-puissance], ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:6-8). Mais Son geste céleste ne fut pas en vain. Au contraire : « C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (vs 9-11).

Les versets que nous venons de lire sont là pour nous divulguer l’attitude des scribes et des pharisiens, étant très religieux et orgueilleux de l’être. Mais Jésus ne S’est pas gêné pour leur dire : « Vous de même, au-dehors vous paraissez justes aux hommes, mais au-dedans vous êtes remplis d’hypocrisie et d’injustice » (Matthieu 23:28). Ses propres disciples ont aussi eu besoin de se faire corriger lorsqu’ils voulaient que Jésus leur dévoile qui, parmi eux, serait le plus grand dans le Royaume. « Et Jésus, les ayant appelés, leur dit : Vous savez que les princes des nations les dominent, et que les grands leur commandent avec autorité. Mais il n’en doit pas être ainsi parmi vous ; au contraire, quiconque voudra être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur. Et quiconque voudra être le premier entre vous, qu’il soit votre esclave » (Matthieu 20:25-27).

La nature humaine sans retenue a ordinairement tendance à rechercher la gloire. Alors, Paul a également senti le besoin de faire venir vers lui les anciens de l’Église : « Et lorsqu’ils furent venus vers lui, il leur dit : Vous savez de quelle manière je me suis toujours conduit avec vous, depuis le premier jour que je suis entré en Asie ; servant le Seigneur en toute humilité, avec beaucoup de larmes et au milieu des épreuves qui me sont survenues par les embûches des Juifs ; et que je n’ai rien caché des choses qui vous étaient utiles, et n’ai pas manqué de vous les annoncer et de vous instruire en public, et de maison en maison » (Actes 20:18-20). Il voulait se citer en exemple afin que les disciples servent le Seigneur de cette même façon.

Finalement, l’admonition de Pierre mérite d’être citée aussi. Aux jeunes de son époque, Pierre déclare : « De même, jeunes gens, soyez soumis aux anciens, et vous soumettant tous les uns aux autres, revêtez-vous d’humilité ; car Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève quand il en sera temps » (1 Pierre 5:5-6). Nous n’avons pas à craindre quoi que ce soit, car, en nous soumettant entièrement à Lui, Pierre nous assure que Dieu sera toujours là pour venir à notre secours. Faites-le en « …vous déchargeant sur lui de tous vos soucis, parce qu’il a soin de vous. Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions » (vs 7-9).

Au travers de nos détresses normales, viennent parfois des persécutions par les ennemis de ceux qui ont foi en Dieu. Tout au long des siècles, des millions de chrétiens ont même souffert le martyre à cause de leur témoignage, et plusieurs en souffrent même de nos jours. Mais l’apôtre Pierre nous exhorte en nous disant : « Bien-aimés, ne soyez point surpris de la fournaise qui est au milieu de vous, pour vous éprouver, comme s’il vous arrivait quelque chose d’étrange. Mais réjouissez-vous de ce que vous participez aux souffrances de Christ, afin que lorsque sa gloire sera manifestée, vous soyez aussi comblés de joie. Si l’on vous dit des injures pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux ; car l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Il est blasphémé par eux, mais il est glorifié par vous » (1 Pierre 4:12-14).

Christ a également prédit que nous serions détestés pour notre foi. « Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, mais que je vous ai choisis dans le monde, c’est pour cela que le monde vous hait. Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont observé ma parole, ils observeront aussi la vôtre. Mais ils vous feront tout cela à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent point celui qui m’a envoyé » (Jean 15:18-21). Alors, si vous êtes détestés dans votre milieu de travail à cause de vos convictions sur l’honnêteté et sur votre fidélité envers votre employeur, ce n’est pas une coïncidence. Satan déteste ces deux qualités chrétiennes.

Le monde entier est sous l’emprise du « dieu de ce siècle », et la fidélité et l’honnêteté ne font pas partie de son plan. Satan veut semer la discorde et la compétition partout dans son plan suprême visant à détruire l’humanité. Mais Dieu permet ces choses afin de nous sanctifier et de nous sortir victorieux de ces épreuves. Dans Sa prière, peu de temps avant de mourir, Jésus a déclaré ceci à Son Père : « Je leur ai donné ta parole, et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du malin. Ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité » (Jean 17:14-17).

Dans Sa sagesse infinie, Dieu permettra que la persécution vienne nuire à votre cheminement vers le Royaume, mais n’ayez crainte, car Dieu ne vous laissera pas combattre seul. Sa grâce sera toujours là pour combler tous vos besoins. Cette fournaise qui est au milieu de nous pour nous éprouver, Dieu S’en sert pour nous purifier, un peu comme le feu fait fondre l’or brut pour en extraire les impuretés. Il fait la même chose avec nous afin de nous amener à ressembler à Christ : « Qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres » (Tite 2:14). Ces bonnes œuvres, déjà débutées, deviendront notre travail normal durant l’éternité dans l’accomplissement de ce que Dieu a déjà préparé d’avance pour l’administration et l’embellissement de l’univers qui, présentement, attend la manifestation des enfants de Dieu.

Dans le Psaume 139, des versets 1 à 4, David parle ainsi à l’Éternel : « Tu m’as sondé, et tu m’as connu. Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève ; tu découvres de loin ma pensée. Tu vois quand je marche et quand je me couche ; tu connais parfaitement toutes mes voies. Même avant que la parole soit sur ma langue, voici, ô Éternel, tu la connais tout entière. » Ce qui nous fait craindre le plus, c’est que Dieu sait tout de nous et que nous ne pouvons rien Lui cacher. Puisque Dieu est omnipotent et omniscient, il devient alors évident que rien n’échappe à Sa connaissance à notre sujet, concernant nos moindres actions et même nos pensées. Avant que nous puissions dire ce que nous pensons, Dieu voit déjà formulés sur notre langue les mots de notre pensée. A Ses yeux, nous sommes complètement transparents. Nous ne pouvons donc pas le décevoir, car Il connaît tout de nous, même les choses que nous ne sommes pas prêts à nous admettre à nous-mêmes.

L’apôtre Paul nous dit : « Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être ; comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : Car de Lui nous sommes aussi la race » (Actes 17:28). Cette connaissance intime que nous sommes destinés à être la race divine rend le salut de Dieu encore plus merveilleux. « Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ est mort en son temps, pour des impies. Car, à peine mourrait-on pour un juste ; peut-être se résoudrait-on à mourir pour un homme de bien. Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5:6-8). Jésus n’est pas mort pour des hommes de bien, mais pour des pécheurs, sans Se préoccuper de ce que nous étions, mais plutôt parce qu’Il savait ce que nous pourrions devenir. C’est à cause de cela que Dieu nous a offert gratuitement la vie éternelle, afin que nous puissions réaliser un jour ce que Dieu connaissait déjà de notre potentiel éventuel.

La merveilleuse promesse de la protection divine devrait nous fortifier continuellement quand nous faisons face à toute opposition extérieure contre notre foi. Dans Hébreux 13:5-6, nous lisons : « Que votre conduite soit exempte d’avarice ; soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » Notre confiance se trouve dans les promesses du Seigneur, étant comblés de ce que Dieu nous donne. Un esprit de convoitise est la dernière chose qui devrait animer un converti, car il viendrait en contradiction directe avec le dixième commandement qui nous dit : « Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui soit à ton prochain » (Exode 20:17).

Une telle attitude pourrait affliger l’esprit du converti au point qu’il devienne mécontent de ce que Dieu lui accorde. La présence de Dieu dans notre vie doit surpasser toute possession matérielle que nous pourrions accumuler de nous-mêmes. Car la promesse de Dieu est de nous soutenir en toute chose selon nos besoins sans jamais nous abandonner. Cela fut également une promesse de Jésus pendant Son ministère sur la terre. « De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » (Hébreux 13:6). Dieu a inspiré Salomon d’écrire ceci, dans Proverbes 4:23 : « Garde ton cœur plus que toute autre chose qu’on garde ; car c’est de lui que procèdent les sources de la vie. » Le mot hébreu nasar, traduit ici par « garder », porte en lui une connotation de « protection ». Il est utilisé plusieurs fois dans le Psaume 119 pour mettre de l’emphase sur la nécessité pour nous de protéger les différentes instructions de Dieu, comme Ses témoignages, Ses préceptes, Ses lois, Ses commandements et Ses statuts. Donc, tout ce qui nous est donné par Dieu est digne d’être gardé et protégé.

Dans ce contexte, l’importance de garder notre cœur est amplifié, car il dirige les comportements de notre vie. Dans Luc 6:45, Jésus nous dit : « L’homme de bien tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur, et l’homme méchant tire de mauvaises choses du mauvais trésor de son cœur ; car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. » Notre cœur est alors, en effet, la clé de notre comportement. Il n’est donc pas surprenant que le premier grand commandement exprimé par Dieu aux humains soit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. C’est là le premier commandement » (Marc 12:30). Voilà quelques principes que nous devons garder ou protéger dans notre cœur afin de produire de bonnes choses dans notre vie.

Dans Deutéronome 4:29-30, nous lisons : « Mais si de là tu cherches l’Éternel ton Dieu, tu le trouveras, quand tu le chercheras de tout ton cœur et de toute ton âme. Quand tu seras dans l’affliction et que toutes ces choses te seront arrivées, alors, dans les jours à venir, tu retourneras à l’Éternel ton Dieu, et tu obéiras à sa voix. » L’instruction, ici, nous dévoile que ceux qui sont près de Dieu, même s’ils S’en éloignent à l’occasion, peuvent éviter la crainte que certaines afflictions pourraient nous apporter en revenant rapidement à notre source principale de protection. Paul nous dit ceci : « Voilà la parole de la foi que nous prêchons. Elle dit que si tu confesses de ta bouche que Jésus est le Seigneur, et que tu croies dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé » (Romains 10:8-9). Et dans Hébreux 11:6, il ajoute : « Or, il est impossible de lui être agréable sans la foi, car il faut que celui qui s’approche de Dieu, croie que Dieu est, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. »

Le roi David a aussi déclaré : « Si j’eusse pensé quelque iniquité dans mon cœur, le Seigneur ne m’eût point écouté. Mais certainement Dieu m’a écouté ; il a prêté l’oreille à la voix de ma prière. Béni soit Dieu qui n’a point rejeté ma prière, ni retiré de moi sa bonté ! » La bonté de l’Éternel rayonne très bien dans cette déclaration du prophète Ésaïe : « Voici, la main de l’Éternel n’est pas trop courte pour délivrer ; ni son oreille trop pesante pour entendre ; mais ce sont vos iniquités qui ont fait la séparation entre vous et votre Dieu, et ce sont vos péchés qui lui font cacher sa face, pour ne plus vous entendre » (Ésaïe 59:1-2). Nous sommes toujours les fautifs, mais Dieu est prêt à nous accueillir continuellement lorsque nous nous repentons de nos fautes et notre condamnation disparaît. Regardons ce que l’apôtre Jean nous dit : « Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne point, nous avons de l’assurance devant Dieu » (1 Jean 3:21). Tous ces passages sont là pour nous faire réaliser que la crainte vient du fait que nous nous éloignons de Dieu, mais quand nous revenons vers Lui, la crainte disparaît soudainement.

Le roi David met le sceau sur toute cette vérité en nous disant : « C’est celui qui marche dans l’intégrité, et qui pratique la justice ; qui dit la vérité telle qu’elle est en son cœur ; qui n’emploie pas sa langue à médire, qui ne fait point de mal à son prochain, et ne jette point l’opprobre sur son voisin ; qui regarde avec dédain l’homme méprisable, et honore ceux qui craignent l’Éternel ; et s’il a juré, fût-ce à son dommage, il n’y change rien. Il ne donne point son argent à usure et ne prend point de présent contre l’innocent. Celui qui fait ces choses ne sera jamais ébranlé » (Psaume 15:2-5). Un tel individu vivra sans crainte et cheminera éternellement avec Dieu. Jésus a aussi poursuivi cette ligne d’instruction en disant : « Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. [Car] Moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10:28-30).

Quelles belles bénédictions attendent ceux qui écoutent Sa voix et suivent le Seigneur avec un cœur d’enfant, honnête et fidèle. Le fait de comprendre que Dieu est omnipotent et nous réserve la vie éternelle, devrait également nous assurer qu’Il est assez puissant pour nous faire réaliser que notre vie n’est pas en danger malgré notre faiblesse, et qu’Il est également capable d’éloigner les ennemis qui cherchent à nous faire souffrir. Il est vrai que cette vie physique est temporaire, mais l’immortalité que Jésus nous promet durera pendant l’éternité. En réalité, la promesse contenue dans l’expression « elles ne périront jamais » est très puissante dans le grec original. Le sens du mot « jamais » est « sans fin » ou « éternel ». Alors, le sens véritable de la promesse de Jésus serait : « Je leur donne la vie éternelle, elles auront une vie sans fin pour l’éternité ».

Quand Jésus a dit « nul ne les ravira de ma main », Il ne parlait pas uniquement des hommes, mais incluait Satan qui tente continuellement d’éloigner les chrétiens de leur but qui est de participer au Royaume. Quand il se bute à Dieu, le pouvoir de Satan est vraiment sans puissance. Comment pourrions-nous alors être davantage en sécurité ? Gardons toujours à l’esprit que, lorsque nous avons accepté l’invitation du Père, nous avons été donnés à Son Fils bien-aimé comme un cadeau de Son amour. En retour, Jésus met tellement d’emphase sur ces dons précieux, et Il nous retient si fortement en sécurité dans Ses mains, que personne, pas même Satan, ne pourra nous arracher à Lui. Et Jésus nous confirme que cette protection est double en déclarant : « Moi et le Père, nous sommes un ». Pas deux, mais le même Dieu manifesté de deux manières différentes.

Si nous demeurons fidèles à Dieu dans notre engagement, nous deviendrons récipiendaires d’une promesse extraordinaire. Voici ce que Dieu nous dit, dans Exode 15:18 : « L’Éternel régnera éternellement et à toujours. » La Bible est un livre qui nous instruit sur l’éternité. Le roi David fut inspiré d’écrire ceci, dans Psaume 119:89 : « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. » L‘éternité est une chose établie dans les Saintes Écritures, et les mots comme « toujours », « éternellement », « à tout jamais », « aux siècles des siècles » et « d’éternité en éternité » sont cités au delà de 600 fois. Dans Apocalypse 22:5, nous en voyons un bel exemple concernant l’éternité où Jésus déclare ceci au sujet des Élus : « Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles. »

Notons quelques autres vérités qui dureront pour toujours. En parlant du Créateur, David déclare : « Louez-le, soleil et lune ; louez-le toutes, étoiles brillantes ! Louez-le, cieux des cieux, et vous, eaux qui êtes au-dessus des cieux ! Qu’ils louent le nom de l’Éternel ; car il a commandé, et ils ont été créés. Il les a affermis pour toujours, à perpétuité ; il y a mis un ordre qui ne changera point » (Psaume 148:3-6). Cette perpétuité s’applique également à la Parole de Dieu et à Ses commandements. « Les œuvres de Ses mains ne sont que justice et vérité, et tous Ses commandements sont véritables. Ils sont stables à jamais, à perpétuité, étant faits avec vérité et droiture » (Psaume 111:7-8). Et dans Psaume 119:44, David Lui dit : « Et je garderai ta loi constamment, à toujours et à perpétuité. »

Par contre, le roi David confirme que ceux qui rejettent Dieu et Sa Parole seront aussi oubliés à tout jamais. « Tu as châtié les nations, tu as fait périr le méchant, tu as effacé leur nom pour toujours, à perpétuité » (Psaume 9:6). On ne se souviendra même pas qu’ils ont déjà existé. « Mais la bonté de l’Éternel est de tout temps et à toujours sur ceux qui le craignent, et sa justice pour les enfants de leurs enfants, pour ceux qui gardent son alliance et se souviennent de ses commandements pour les accomplir » (Psaume 103:17-18). Le prophète Daniel les appelle les intelligents : « Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur de l’étendue, et ceux qui en auront amené plusieurs à la justice brilleront comme des étoiles, à toujours et à perpétuité » (Daniel 12:3). La foi crée une véritable fraternité entre ceux qui gardent Son alliance.

Paul en a fait mention à Philémon en lui déclarant : « Je rends grâces à mon Dieu, faisant toujours mention de toi dans mes prières ; en apprenant la foi que tu as au Seigneur Jésus, et ta charité envers tous les Saints ; afin que la communication de la foi soit efficace, par la connaissance de tout le bien qui se fait parmi vous, pour Jésus-Christ » (Philémon 1:4-6). Voilà ce que la véritable fraternité produit entre les convertis à Christ. Cette épître est une exhortation faite aux chrétiens de toujours pardonner et d’être prêts à reprendre contact avec ceux qui nous blessent et viennent nous demander pardon pour leurs offenses. Paul félicite les Colossiens d’avoir appris à pardonner en leur disant : « C’est pourquoi depuis le jour où nous l’avons appris, nous n’avons cessé de prier pour vous, et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle ; de telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant [constamment] dans la connaissance de Dieu » (Colossiens 1:9-10).

Ce devrait être la conduite de tout chrétien qui a à cœur le bien-être d’un autre converti et sa compréhension de notre responsabilité à nous montrer habiles dans le maintien d’une bonne fraternisation. Dans 2 Pierre 1:1, « Siméon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus-Christ, [s’adresse] à ceux qui ont eu en partage une foi du même prix que la nôtre, dans la justice de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ. » Cette harmonie devient pleine de puissance quand nous reconnaissons toutes les bénédictions que nous avons reçues au travers de Christ. Dans le cas de Philémon, Paul voulait se faire partenaire de ce riche Colossien dont le serviteur Onésime s’était sauvé en dérobant son maître. Paul lui demande de pardonner à Onésime et : « Si donc tu me regardes comme uni à toi reçois-le comme moi-même. S’il t’a fait quelque tort, ou s’il te doit quelque chose, mets-le sur mon compte » (Philémon 1:17-18).

La leçon pour le chrétien est de ne jamais garder en esclavage un autre chrétien qui est repentant de sa faute. Car la capacité de pardonner ouvre notre cœur à faire des choses que l’on n’aurait pas souhaité faire sans le pardon. Dieu est notre meilleur exemple quand il s’agit de pardonner, car Il ne tient jamais rancune envers celui qui se repent et qui vient vers Lui, peu importe la grandeur de son péché. Le prophète Ésaïe nous dit ceci : « Car on n’a jamais entendu, jamais oreille n’a perçu, jamais œil n’a vu, qu’un autre Dieu que toi fît de telles choses, pour celui qui s’attend à lui » (Ésaïe 64:4). L’apôtre Paul a utilisé ce merveilleux passage pour l’appliquer au croyant du Nouveau Testament qui est guidé par l’Esprit de Dieu.

Dans 1 Corinthiens 2:9-10, Paul déclare : « Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait [déjà] préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu. » Cela pointe une époque lointaine où tout ce que Dieu a préparé pour ceux qui allaient L’aimer les amènerait à devenir Ses enfants éternels. Des élus qui recevront pleinement toutes ces promesses. Il est essentiel de noter que l’expression « au commencement du monde » et « un monde sans fin » viennent du même mot hébreu, « olam », qui peut également signifier « éternité ». Donc, le plan majestueux que Dieu a préparé dans Son Esprit afin qu’il se réalise, un jour, en pleine action dans l’éternité future, a réellement été formulé par notre Créateur dans l’éternité passée. Comprenons toutefois que Dieu vit toujours dans le présent et que, pour Lui, l’éternité n’est ni le passé, ni le présent, ni le futur, ces trois termes étant intrinsèquement reliés au temps qui s’écoule et qui fut spécifiquement créé pour l’homme.

Nous avons donc reçu cette promesse en Lui avant la fondation du monde. C’est exactement ce que Paul nous dit dans Éphésiens 1:4-6 : « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé. » Dieu avait même préparé notre rédemption du péché au travers de Son Fils. « Mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous » (1 Pierre 1:19-20).

Pour le commun des mortels, il est difficile de comprendre, naturellement et simplement par son esprit humain, des choses si merveilleuses. Mais pour nous qui attendons le retour de Christ en puissance, nous pouvons nous réjouir dans nos cœurs de ce que Dieu nous les a révélées d’avance. Paul nous dit que : « Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2:10). Alors, nous dit Paul, dans Éphésiens 3:21, « à Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles ! Amen. » Mais avant toute cette réjouissance, Paul nous prépare également à des temps difficiles, même pour le chrétien, en exhortant Timothée ainsi : « Or, sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles » (2 Timothée 3:1). Paul a exprimé cette vérité peu de temps avant son propre martyr.

Contrairement à ce que bon nombre de congrégations prêchent, le monde n’est pas en train de devenir meilleur afin de hâter le retour de Christ. Au lieu d’être plus convertis à Christ en s’améliorant ainsi spirituellement pendant que l’évangile est partiellement prêché dans le monde, Paul nous annonce plutôt que : « les hommes méchants et les imposteurs iront en empirant, séduisant et étant [eux-mêmes] séduits » (2 Timothée 3:13). Sans une intervention divine, la nature humaine ne peut pas s’améliorer, car : « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin ; qui le connaîtra ? », nous dit l’Éternel, dans Jérémie 17:9. Mais, au verset 10, Dieu nous déclare : « Moi, l’Éternel, je sonde le cœur, et j’éprouve les reins ; et cela pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses actions. »

Non, les humains n’iront pas en s’améliorant dans les derniers jours ; leur conduite ira en empirant : « Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là » (2 Timothée 3:2-5). Les caractéristiques énumérées par Paul constituent une très bonne définition démontrant où en sera rendue la nature humaine dans les derniers temps. Et l’hypocrisie ambiante sera parfaitement révélée selon l’évaluation de Paul sur ces personnes : « …ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force ». Paul ne nous dit pas de montrer beaucoup d’amour chrétien envers de telles personnes en les invitant chez soi. Au contraire, Paul nous dit de nous éloigner de ces gens-là, parce qu’ils seront un véritable danger pour notre cheminement vers le Royaume durant cette période difficile.

Ce qui est désolant dans cette évaluation de Paul, c’est qu’elle nous décrit des gens vivant dans une société se déclarant chrétienne et qui n’auront que l’apparence extérieure de la piété, mais qui, intimement, auront entièrement apostasié. Une société reniant la création divine pour s’attacher plutôt à l’évolution naturelle, rejetant ainsi les aspects miraculeux de la véritable chrétienté biblique. « Or, tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés » (2 Timothée 3:12). Sans la protection divine, il sera très difficile pour les convertis de vivre dans une telle société. Alors, pour le chrétien, la seule solution pour éviter de vivre dans la crainte sera d’obéir à Dieu dans la soumission profonde et respectueuse, avec la certitude que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Voilà notre seule et véritable source de connaissance.

Paul avait très bien compris ce principe afin d’avoir la force d’accepter toute éventualité tout au long de son ministère : « Et non seulement en cela, mais nous nous glorifions [disait-t-il] même dans les afflictions, sachant que l’affliction produit la patience, et la patience la vertu éprouvée, et la vertu éprouvée l’espérance. Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs, par l’Esprit-Saint qui nous a été donné » (Romains 5:3-5). Cette capacité remarquable de pouvoir se réjouir même dans la tribulation est la preuve de la puissance de Dieu en action chez le chrétien, lui donnant la force intérieure de se réjouir même dans la souffrance. Cette qualité spéciale consistant à pouvoir se réjouir dans les épreuves et les tribulations n’a pas été l’attribut de Paul exclusivement, mais de tous les chrétiens qui ont mis leur confiance en Dieu.

Quand les premiers chrétiens eurent perdu toutes leurs possessions aux mains de ceux qui les persécutaient, Paul continua de les encourager. « Quand, d’un côté, vous avez été exposés publiquement à des opprobres et des persécutions, et que, de l’autre, vous avez pris part aux maux de ceux qui étaient ainsi traités. Car vous avez aussi compati à mes liens, et vous avez accueilli avec joie l’enlèvement de vos biens, sachant que vous avez pour vous dans les cieux des biens plus excellents, et qui sont permanents. N’abandonnez donc pas votre confiance, qui aura une grande rémunération » (Hébreux 10:33-35). Ces croyants, comme tous ceux qui les ont suivis au fil des siècles, ont servi de modèles pour les convertis d’aujourd’hui, qui ont également réagi de la même façon. Alors, Paul leur déclare : « Et vous avez été nos imitateurs et ceux du Seigneur, ayant reçu la parole avec la joie du Saint-Esprit, au milieu de beaucoup d’afflictions ; de sorte que vous avez été des modèles pour tous ceux qui ont cru, dans la Macédoine et dans l’Achaïe » (1 Thessaloniciens 1:6-7).

Il existe un très bon raisonnement à savoir pourquoi les chrétiens peuvent endurer des épreuves et des tribulations dans la joie, en autant qu’ils mettent en pratique cette belle exhortation de Pierre : « Mais réjouissez-vous de ce que vous participez aux souffrances de Christ, afin que lorsque sa gloire sera manifestée, vous soyez aussi comblés de joie. Si l’on vous dit des injures pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux ; car l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Il est blasphémé par eux, mais il est glorifié par vous » (1 Pierre 4:13-14). Nous avons perpétuellement à notre disposition l’exemple de Christ pour nous motiver. « Regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. C’est pourquoi, considérez celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes » (Hébreux 12:2-3).

Nous pouvons donc endurer la souffrance dans la joie : « Comme affligés, mais toujours joyeux ; comme pauvres, mais enrichissant plusieurs ; comme n’ayant rien, quoique possédant toutes choses » (2 Corinthiens 6:10). Car nous savons que la joie de Dieu est notre force et Jésus nous a également promis que : « De même, vous êtes maintenant dans la tristesse ; mais je vous verrai de nouveau, et votre cœur se réjouira, et personne ne vous ravira votre joie » (Jean 16:22). Il existe alors un cheminement différent pour chaque converti, mais la puissance du Saint Esprit est toujours à notre disposition pour nous fortifier. À ceux qui s’engagent volontairement dans cet appel de Dieu et qui se donnent comme but d’obéir à Dieu, la crainte que vivra le monde bientôt ne devra pas se trouver chez les Élus.

Nous avons cette promesse formelle de Jésus qui nous dit : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. Je viens bientôt ; tiens ferme ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne » (Apocalypse 3:10-11). Mais comment Jésus S’y prendra-t-Il pour accomplir Sa promesse durant la grande tribulation ? C’est encore Jésus qui nous rassure, dans Psaume 91:5-7 : « Tu ne craindras pas les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la mortalité qui marche dans les ténèbres, ni la destruction qui ravage en plein midi. Qu’il en tombe mille à ton côté et dix mille à ta droite, elle n’approchera point de toi. » Et dans les versets 10 à 12, Il confirme que ; « Aucun mal ne t’atteindra, aucune plaie [virus] n’approchera de ta tente [maison]. Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies. Ils te porteront dans leurs mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre. »

Être porté dans les mains d’un ange puissant confirme littéralement que ni un démon, ni un humain, ne pourra déverser son mal sur nous. Il est vrai que ceux qui suivront Satan durant la tribulation souffriront beaucoup et vivront continuellement dans la crainte, mais les Élus en seront délivrés et seront toujours vainqueurs au travers de tout cela. Et comme bénédiction venant directement de Jésus, voici ce qui nous attend : « Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en sortira plus ; et j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la cité de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem, qui descend du ciel, d’auprès de mon Dieu, et mon nouveau nom » (Apocalypse 3:12).

Jésus nous assure une place éternelle dans cette Jérusalem céleste de laquelle nous ne serons jamais expulsés en tant qu’héritiers permanents. Ces promesses sont toujours là, à l’heure actuelle, pour tous ceux et celles qui veulent vivre selon les lois de Dieu en s’engageant volontairement dans ce majestueux projet que Dieu a préparé depuis la fondation du monde pour Sa création. Voilà la bénédiction que je vous souhaite à tous, dans la certitude qu’avec Dieu la crainte disparaît vraiment.




D.240 – Les 70 Semaines de Daniel 9

 

Par Joseph Sakala

Le Livre de Daniel est une histoire vraiment unique. C’est le récit vécu d’un jeune homme amené avec ses trois amis à Babylone dans une captivité qui devait durer 70 ans. Cette captivité de la maison de Juda avait été prédite par le prophète Jérémie afin de la punir de sa méchanceté envers son Dieu. Le livre nous décrit également d’abondantes scènes où Dieu nous dévoile de nombreuses grandes prophéties débutant avec Nébucadnetsar, roi de Babylone, et qui s’échelonnent sur plusieurs siècles nous amenant jusqu’à l’établissement du Royaume de Dieu sur la terre. Au travers de cette captivité, nous découvrons Daniel engagé dans plusieurs incidents où Dieu est intervenu directement pour sauver sa vie ainsi que celle de ses trois compagnons.

Dans le livre de Daniel, une des grandes scènes demeure celle où Daniel fut lancé dans la fosse aux lions pour en sortir intact et sans égratignure. Son courage était évident, surtout lorsqu’il osait répondre au roi sans crainte, sachant fort bien que Dieu était toujours avec lui et le protégeait constamment. Mais pour découvrir qui était vraiment Daniel, nous devons nous référer au chapitre 9 de son livre. Dans Daniel 9:1-3 nous lisons ceci : « La première année de Darius, fils d’Assuérus, de la race des Mèdes, qui avait été établi sur le royaume des Chaldéens ; la première année de son règne, moi, Daniel, je compris par les livres, que le nombre des années dont l’Éternel avait parlé au prophète Jérémie, pour finir les désolations de Jérusalem, était de soixante et dix ans. Je tournai ma face vers le Seigneur Dieu, pour lui présenter des requêtes et des supplications, avec jeûne, et en prenant le sac et la cendre. »

À plusieurs endroits, Dieu lui avait offert des visions telles que des bêtes sauvages sortant de la mer, ou la main qui apparaît soudainement et dont le doigt commence à écrire un message sur le mur. C’était des scènes puissantes où Dieu lui annonçait Sa présence par une explication de ce qui se passerait, soit bientôt ou dans un avenir plus éloigné. Mais la scène du chapitre 9 est complètement différente. Nous voyons Daniel, seul, étudiant les Saintes Écritures. C’est une exceptionnelle occasion où nous voyons un portrait de quelqu’un en train de lire la Bible. Daniel se met à plaider avec Dieu en prière, suite à ce qu’il venait de lire. Afin de mieux nous situer dans le contexte des évènements, nous apercevons le déroulement réel d’une chronologie préalablement établie. Cette histoire a eu lieu dans la première année du règne de Darius. Nous savons que les Mèdes et les Perses avaient envahi Babylone pour s’emparer de ce royaume afin de l’annexer aux territoires qu’ils possédaient déjà. Tout semble indiquer que ce Darius, roi des Mèdes, servait sous Cyrus, le roi des Perses, dans l’établissement du royaume médo-perse en tant que royaume mondial du temps.

À cause de ses talents administratifs, Darius aurait reçu le pouvoir sur la ville de Babylone et ses environs. Nous sommes donc dans la première année de son règne en 539 av. J-C. Daniel nous réfère à une prophétie de Jérémie dans laquelle le prophète avait déclaré que Juda serait exilé vers Babylone pendant 70 ans à cause de ses péchés. Jérémie 25:11 : « Et tout ce pays sera une ruine, un désert ; et ces nations seront asservies au roi de Babylone pendant soixante et dix ans. » Jérémie 29:10 : « Car ainsi a dit l’Éternel : Dès que soixante et dix ans seront accomplis pour Babylone, je vous visiterai, et j’accomplirai ma bonne parole à votre égard, pour vous faire retourner en ce lieu. ». Daniel et quelques amis avaient été déportés parmi les premiers captifs à Babylone, en 605 av. J-C. Étant maintenant en 539, ou peut-être même dans les débuts de 538, Daniel réalise que la période de 70 ans s’achèvera bientôt. C’est avec ceci à l’esprit que Daniel s’est mis à prier, car il savait fort bien que Dieu avait fait la promesse de ramener les Juifs de leur captivité vers Jérusalem, et que Dieu garde toujours Ses promesses. Motivé par sa croyance et sa foi en l’Éternel, et de ce qu’il venait de lire dans Jérémie, Daniel a commencé à vider son cœur dans une prière passionnée pour les péchés de son peuple.

Daniel nous dit : « Et je priai l’Éternel mon Dieu, je lui fis ma confession, et je dis : Ah ! Seigneur, Dieu grand et redoutable, qui gardes l’alliance et la miséricorde à ceux qui t’aiment et qui observent tes commandements ! Nous avons péché, nous avons commis l’iniquité, nous avons agi méchamment, nous avons été rebelles et nous nous sommes détournés de tes commandements et de tes ordonnances. Et nous n’avons pas écouté tes serviteurs les prophètes, qui ont parlé en ton nom à nos rois, à nos chefs, à nos pères et à tout le peuple du pays. A toi, Seigneur, est la justice et à nous la confusion de face, comme elle est aujourd’hui aux hommes de Juda, aux habitants de Jérusalem et à tout Israël, à ceux qui sont près et à ceux qui sont loin, dans tous les pays où tu les as chassés, à cause des iniquités qu’ils ont commises contre toi. Seigneur, à nous la confusion de face, à nos rois, à nos chefs et à nos pères, parce que nous avons péché contre toi. Les compassions et les pardons sont au Seigneur notre Dieu, car nous nous sommes rebellés contre lui. Nous n’avons point écouté la voix de l’Éternel notre Dieu pour marcher suivant ses lois, qu’il avait mises devant nous par le moyen de ses serviteurs les prophètes. Tout Israël a transgressé ta loi et s’est détourné pour ne point écouter ta voix. Et la malédiction et les serments, qui sont écrits dans la loi de Moïse, serviteur de Dieu, ont fondu sur nous, parce que nous avons péché contre lui. Il a accompli les paroles qu’il avait prononcées contre nous et contre les chefs qui nous ont gouvernés ; il a fait venir sur nous un grand mal, tel qu’il n’en est point arrivé sous les cieux, de semblable à celui qui est arrivé à Jérusalem » (Daniel 9:4-12).

Ici, j’aimerais faire une pause afin de noter certaines choses. La maison d’Israël s’était scindée en deux après la mort de Salomon. Il y avait le Royaume du Nord composé de 10 tribus avec sa capitale sise à Samarie. Elle avait gardé le nom de Royaume d’Israël, tandis que les deux autres tribus de Juda et de Benjamin étaient connues sous le nom de Royaume de Juda. Le Royaume du Nord avait été amené en captivité par les Assyriens, quelques 130 années auparavant, et n’est jamais revenu en totalité dans la Samarie après sa captivité. Un bon nombre de membres des dix tribus sont en effet revenus à Jérusalem pendant les siècles suivants, mais pas tous.

Lors de la première venue de Jésus, la Judée était un amas hétéroclite de gens venus de toutes sortes d’endroits. La confusion vient du vocable « Juif » que l’on accole d’instinct à la Maison de Juda seulement. Or, tous ceux qui demeuraient en Judée étaient des « Judéens », mais pas tous des Juifs. C’est ce que précisent les manuscrits grecs originaux. Vous remarquerez que l’emploi du mot « Juifs » dans le Nouveau Testament se rapporte en grande majorité aux chefs du judaïsme. On voit souvent que les Juifs étaient contre Jésus, ou contre les apôtres. La majorité néanmoins demeure toujours dans la dispersion parmi les païens qu’ils ont bien voulu suivre après leur captivité. Vous remarquerez cependant que Daniel adresse sa prière directement à Dieu « pour tout Israël, à ceux qui sont près [le royaume de Juda] et à ceux qui sont loin [le royaume d’Israël], dans tous les pays où tu les as chassés, à cause des iniquités qu’ils ont commises contre toi. »

Quand les disciples ont demandé à Jésus de leur montrer comment prier, Il a débuté ainsi : « Vous donc priez ainsi : Notre Père qui es aux cieux, ton nom soit sanctifié » (Matthieu 6:9). Le chrétien doit toujours commencer ses prières en rendant gloire à Dieu, avant de Lui dévoiler ses tracas, ses peines et ses besoins. Mais, dans le cas de Daniel, sa prière en était une pour confesser les péchés de tous ceux qui portaient Son nom et qui formaient jadis la nation d’Israël. Il y avait beaucoup de réflexion dans sa prière. Il dévoilait les problèmes du peuple par des termes comme : « Nous avons péché », « nous avons commis l’iniquité » et, avec beaucoup d’humilité, que « nous avons agi méchamment. » Avant la captivité du royaume d’Israël, le peuple avait abandonné Son Dieu pour se tourner vers les dieux païens. Dans cet esclavage imposé par les Assyriens, l’adoration de l’Éternel était complètement défendue. Pourtant, Dieu les avait parfaitement prévenu, dans Deutéronome 28:48, que si le peuple continuait d’agir ainsi : « Tu serviras, dans la faim, dans la soif, dans la nudité et dans la disette de toutes choses, ton ennemi que Dieu enverra contre toi ; et il mettra un joug de fer sur ton cou, jusqu’à ce qu’il t’ait exterminé. »

En se détachant des dix tribus, le royaume de Juda resta quelque peu fidèle à Dieu, mais avec le temps, au lieu d’avoir appris la leçon, la royaume de Juda, par cupidité, s’est également lié aux païens et abandonna aussi l’Éternel. Donc, dans un sens, ces Judaïtes ont fait pire que les dix tribus. Le peuple agissait mal, faisait des choses pernicieuses, choisissant volontairement de faire le mal au lieu du bien. Ce n’est pas par une simple mésaventure que nous agissons de cette façon, car ces problèmes sont depuis longtemps encastrés profondément dans notre nature humaine. Daniel fait pareillement référence à son peuple qui choisissait également de faire le mal par un comportement tordu et perverti. Nous avons été rebelles, dit Daniel, et nous nous sommes détournés de tous Tes commandements et de toutes Tes ordonnances. Il continue en exprimant ceci : « Nous n’avons pas écouté tes serviteurs les prophètes, qui ont parlé en Ton nom à nos rois, à nos chefs, à nos pères et à tout le peuple du pays ».

Donc, à son tour, la maison de Juda devait aller en captivité à Babylone, ce que Moise leur avait jadis décrit ainsi : « L’Éternel fera lever contre toi, de loin, du bout de la terre, une nation qui volera comme l’aigle, une nation dont tu n’entendras point la langue, une nation au visage farouche, qui n’aura ni égard pour le vieillard, ni pitié pour l’enfant ; qui mangera le fruit de ton bétail, et le fruit de ton sol, jusqu’à ce que tu sois exterminé ; qui ne te laissera de reste ni froment, ni vin, ni huile, ni portée de tes vaches et de tes brebis, jusqu’à ce qu’elle t’ait détruit. Et elle t’assiégera dans toutes tes portes, jusqu’à ce que tes murailles hautes et fortes sur lesquelles tu te fiais, tombent dans tout ton pays ; elle t’assiégera dans toutes tes portes, dans tout le pays que l’Éternel ton Dieu t’aura donné. Et tu mangeras, durant le siège et dans l’extrémité où ton ennemi te réduira, le fruit de tes entrailles, la chair de tes fils et de tes filles, que l’Éternel ton Dieu t’aura donnés » (Deutéronome 28:49-53). Cela est sûrement arrivé à la maison de Juda durant sa captivité de 70 ans.

Daniel continue en priant : « Nous avons abandonné Ta voie pour nous diriger dans la mauvaise direction. Nous savions que ce n’était pas Ta volonté, mais nous l’avons fait quand même. Éternel, Tu as fait plusieurs tentatives pour nous ramener vers Toi, mais nous avons refusé d’écouter. » La prière de Daniel étalait tous les problèmes du peuple et devrait être prise avec énormément de sérieux par chaque chrétien aujourd’hui. Daniel était sincère et honnête dans ses déclarations, et s’incluait dans la liste de ceux qui avaient péché.

Vous noterez que Daniel ne prie pas seulement pour la tribu de Juda, mais aussi pour la maison d’Israël, les dix tribus qui avaient été prises en captivité par les Assyriens, près de 130 ans auparavant. Il prie pour les rois, les princes et les pères de familles. Bref, il inclut tout le peuple. Juda était tout près de la fin de sa captivité et Daniel savait que Dieu devait intervenir pour les libérer, mais il n’y avait pas de joie triomphale dans sa prière, ni aucune demande de rétribution contre ceux qui les avaient amenés en captivité. Ses observations se réfèrent plutôt au passé, à la destruction de Jérusalem par les armées de Nébucadnetsar, au temple qui fut rasé par le feu et entièrement détruit. Nous arrivons maintenant au cœur de la prière de Daniel.

Le prophète fait préférablement appel à la grande miséricorde de Dieu en disant : « Selon ce qui est écrit dans la loi de Moïse, tout ce mal est venu sur nous ; et nous n’avons pas supplié l’Éternel notre Dieu, pour nous détourner de nos iniquités et nous rendre attentifs à ta vérité. Et l’Éternel a veillé sur le mal, et l’a fait venir sur nous, car l’Éternel notre Dieu est juste dans toutes les œuvres qu’il a faites, mais nous n’avons point écouté sa voix » (Daniel 9:13-14). Daniel réalise que la période de leur captivité se parachève, mais son peuple n’a vraiment rien appris, et son comportement demeure inchangé. Ceux qui craignaient Dieu étaient toujours en minorité. C’est comme s’il demandait à Dieu : « Tu nous a promis de nous ramener à Jérusalem, mais qui parmi nous voudras-tu ramener ? Le même genre de peuple que Tu as exilé ? »

Daniel exprimait les mêmes sentiments que toute personne qui vénère Dieu avec un profond respect. Alors, il est tout à fait normal qu’il se pose des questions, à savoir : « Comment un Dieu d’amour et de justice pourrait-Il bénir un peuple têtu et pécheur ? Ai-je encore raison d’espérer que Dieu puisse nous être miséricordieux ? » Poursuivons néanmoins avec sa prière dans les versets 15 à 19 : « Et maintenant, Seigneur notre Dieu, qui as tiré ton peuple du pays d’Égypte par ta main puissante, et qui t’es acquis un nom tel qu’il est aujourd’hui, nous avons péché, nous avons agi méchamment ! Seigneur, que selon toutes tes justices, ta colère et ton indignation se détournent de ta ville de Jérusalem, de ta montagne sainte ; car, à cause de nos péchés et à cause des iniquités de nos pères, Jérusalem et ton peuple sont en opprobre à tous ceux qui nous entourent. Et maintenant écoute, ô notre Dieu ! la requête de ton serviteur et ses supplications ; et pour l’amour du Seigneur, fais luire ta face sur ton sanctuaire désolé. Mon Dieu ! prête l’oreille, et écoute ; ouvre les yeux et regarde nos désolations, et la ville sur laquelle ton nom est invoqué ; car ce n’est pas à cause de nos justices que nous présentons nos supplications devant ta face, mais à cause de tes grandes compassions. Seigneur ! exauce. Seigneur ! pardonne. Seigneur ! sois attentif et agis, à cause de toi-même ; ô mon Dieu ! ne tarde point, car ton nom est invoqué sur ta ville et sur ton peuple. »

Daniel observe que la réputation de Dieu est liée au « peuple qui porte Son nom ». Il est possible de faire appel à la miséricorde de Dieu sur l’Alliance qu’il a conclue avec Israël par Abraham en tant que Son peuple. Ayant ceci à l’esprit, nous allons tenter de reconsidérer ce que nous avons vu dans la prière de Daniel, un individu lui-même devenu héritier des promesses de Dieu aux patriarches. D’abord, nous savons, en lisant le livre de Daniel, qu’il priait Dieu régulièrement, trois fois par jour, dans la foi d’être exaucé. Son exemple en est sûrement un que tous les chrétiens devraient adopter. Prier dans l’obéissance de notre engagement envers Lui, peu importe nos sentiments ou les circonstances dans lesquelles nous sommes.

Une autre chose à noter, c’est que Daniel priait avec les Saintes Écritures ouvertes devant lui. Il croyait fermement ce que Dieu lui disait dans Sa Parole. Quand il était assailli par une condition embarrassante, et avait besoin de comprendre ce qui était au delà de sa compréhension, ou qu’il avait besoin d’encouragement, il se tournait continuellement vers Dieu dans la prière. Daniel a également appris que Dieu peut hâtivement exaucer une prière d’une manière saisissante. Regardons ensemble ce qui est arrivé dans les versets 20 à 23 : « Et je parlais encore, je priais, je confessais mon péché et le péché de mon peuple d’Israël, et je présentais ma supplication à l’Éternel mon Dieu, pour la sainte montagne de mon Dieu ; je parlais encore dans ma prière, quand cet homme, Gabriel, que j’avais vu en vision auparavant, vint à moi d’un vol rapide, vers le temps de l’oblation du soir. Et il m’instruisit, me parla et me dit : Maintenant je suis venu pour te rendre sage et intelligent. Daniel ! lorsque tu commençais à prier, la parole est sortie et je suis venu te l’annoncer, parce que tu es un bien-aimé ; fais donc attention à la parole, et comprends la vision. »

Daniel était un bien-aimé très privilégié, car l’ange Gabriel lui avait annoncé plusieurs choses auparavant. Alors, il n’avait aucune raison de douter de la véracité de ce que Gabriel devait lui annoncer maintenant. Voici son message : « Soixante-dix semaines sont déterminées sur ton peuple et sur ta ville sainte, pour enfermer la rébellion, pour sceller les péchés, pour expier l’iniquité, pour amener la justice éternelle, pour sceller la vision et le prophète, et pour oindre le Saint des saints. Sache-le donc et comprends : depuis l’émission de la parole ordonnant de retourner et de rebâtir Jérusalem, jusqu’au Christ, le Conducteur, il y a sept semaines et soixante-deux semaines : les places et les fossés seront rétablis, mais en un temps fâcheux. Et après les soixante-deux semaines, le Christ sera retranché, et non pour lui. Et le peuple d’un conducteur qui viendra, détruira la ville et le sanctuaire, et sa fin sera dans ce débordement ; les désolations sont déterminées jusqu’au terme de la guerre. Il confirmera l’alliance avec plusieurs pendant une semaine ; et à la moitié de la semaine, il fera cesser le sacrifice et l’oblation ; et sur l’aile des abominations viendra le désolateur, jusqu’à ce que la ruine qui a été déterminée fonde sur le désolé » (Daniel 9:24-27).

Pour ceux qui connaissent les prophéties, nous savons que 70 semaines ou 490 jours peuvent aussi représenter 490 années prophétiques. Quand Israël était dans le désert, après leur sortie d’Égypte, Dieu avait envoyé un membre de chaque tribu pour explorer la terre promise qu’Il voulait leur donner. Sur les 12 qui y passèrent 40 jours, 10 sont revenus avec un rapport négatif. Deux seulement ont dit à Moïse que le pays en était un où coulaient le lait et le miel. Suite à cette mauvaise attitude de la majorité, Dieu leur a dit : « D’après le nombre des jours pendant lesquels vous avez exploré le pays, savoir quarante jours, vous porterez la peine de vos iniquités pendant quarante ans, une année pour chaque jour, et vous connaîtrez l’effet de mon éloignement » (Nombres 14:34).

L’histoire même nous indique que toute interprétation basée sur 490 jours serait vaine, car rien de ce qui fut donné à Daniel par l’archange Gabriel ne fut accompli pendant cette courte période. Subséquemment, tous les commentateurs bibliques sont d’accord pour dire que cette période représente 490 années prophétiques. La prophétie elle-même est une déclaration quasi mystérieuse des évènements à venir. Notons d’abord que les 490 ans sont divisés en trois parties. Ensuite, la prédiction elle-même concerne une réponse directe à la prière de Daniel, dans le verset 24. Le temps était ordonné sur le peuple juif et sur la ville sainte, pour enfermer la rébellion, pour sceller les péchés, pour expier l’iniquité, pour amener la justice éternelle, pour sceller la vision et le prophète, et pour oindre le Saint des saints.

Donc, cette prophétie avait pour but de terminer la transgression du peuple, de mettre fin au péché, de faire l’expiation pour la méchanceté, d’amener une justice éternelle sur la terre, d’amener au terme la vision prophétique et l’implication du prophète, et finalement pour oindre le Saint des saints. La prière de Daniel déplorait l’insuccès des exilés à apprendre des leçons de leurs fautes. Il se demandait si les pécheurs pouvaient éventuellement être sauvés. La réponse de l’archange Gabriel nous dirige vers un temps où l’Oint de Dieu souffrirait à la place des pécheurs afin d’accomplir la victoire finale en détruisant le règne du péché. Essayons de placer cette prophétie dans son véritable contexte. Quand la Maison de Juda fut prise en captivité, Daniel et ses trois amis étaient de jeunes garçons dans l’adolescence. Soixante-dix ans plus tard, devenu lui-même vieillard, Daniel voyait venir la fin de la punition de 70 ans infligée aux Juifs par Dieu.

Selon le prophète Jérémie, au cœur des raisons de cette punition, il y avait l’échec d’Israël à donner un sabbat à la terre promise. Moise les avait instruits à savoir que, pour chaque période de sept ans, à la sixième année, la récolte serait double de façon à ne pas être obligé de planter des récoltes la septième année, donnant ainsi un sabbat à la terre. Mais les Israélites vendaient ces surplus et dépensaient cet argent pour leur propre plaisir. Ensuite, à l’encontre de l’instruction reçue de Moïse, ils plantaient aussi des récoltes la septième année, tout comme les six années précédentes. Ils ont fait cela pendant soixante-dix cycles de sept ans ou 490 ans. Ils refusèrent donc d’obéir à Dieu. Cette conduite rebelle, qui niait le repos au sol, s’est répandue à tout leur comportement devenu problématique et qui visait à ne faire que ce que bon leur semblait. Cela déplut à Dieu qui les a envoyés en captivité chez les Babyloniens pendant soixante dix ans, laissant ainsi à la terre le temps de se régénérer.

Daniel méditait sur ces 490 ans d’histoire, mais surtout sur la fin de cette période où Dieu viendrait inévitablement agir avec miséricorde dans Son jugement. Néanmoins, Daniel craignait que le peuple serait restauré dans son pays et recommencerait à agir selon les mêmes habitudes qui les avaient préalablement amenés en captivité. Il se disait : « Nous serons sauvés, mais nous échouerons de nouveau. Et ce cycle de méchanceté se poursuivra toujours ». Alors, la parole apportée par Gabriel était un baume sur son désespoir. Cette prophétie des soixante-dix semaines était carrément axée sur l’avènement futur du Sauveur pour réaliser tout ce que le peuple ne pourrait jamais réussir de lui-même. Il y a néanmoins quelque chose de mystérieux caché dans la façon que devaient se dérouler les soixante-dix semaines.

Cette période est prophétique et, malgré qu’une partie des 490 ans se sont écoulées d’une manière chronologique, nous allons également découvrir que Dieu Se réserve constamment le plein droit d’arrêter sa poursuite prophétique tout en laissant les années historiques se dérouler, malgré la pause prophétique, jusqu’au moment où la prophétie reprend de nouveau son exécution. Avec ceci en mémoire, regardons ce que Gabriel dévoile à  Daniel : « Sache-le donc et comprends : depuis l’émission de la parole ordonnant de retourner et de rebâtir Jérusalem, jusqu’au Christ, le Conducteur, il y a sept semaines et soixante-deux semaines : les places et les fossés seront rétablis, mais en un temps fâcheux » (Daniel 9:25). Depuis le moment où un bon contingent de Juifs a pu réintégrer la ville de Jérusalem pour rebâtir la ville et le temple jusqu’à la fin de la construction, il devait se passer sept semaines ou quarante neuf années.

Nous voyons dans le livre de Néhémie comment ces premiers travailleurs ont eu la permission de retourner à Jérusalem. « Et il arriva au mois de Nisan, la vingtième année du roi Artaxerxès, comme le vin était devant lui, que je pris le vin et le présentai au roi. Or, devant lui, je n’étais jamais triste. Mais le roi me dit : Pourquoi as-tu mauvais visage, puisque tu n’es point malade ? Cela ne vient que de quelque tristesse de cœur. Alors je craignis fort ; et je répondis au roi : Que le roi vive à jamais ! Comment n’aurais-je pas mauvais visage, quand la ville, lieu des tombeaux de mes pères, demeure désolée, et que ses portes ont été consumées par le feu ? Et le roi me dit : Que me demandes-tu ? Alors je priai le Dieu des cieux ; puis je dis au roi : Si le roi le trouve bon, et si ton serviteur t’est agréable, envoie-moi en Juda, vers la ville des tombeaux de mes pères, pour la rebâtir. Et le roi, ainsi que sa femme qui était assise auprès de lui, me dit : Combien durerait ton voyage, et quand reviendrais-tu ? Je lui précisai le temps, et le roi trouva bon de m’envoyer. Et je dis au roi : Si le roi le trouve bon, qu’on me donne des lettres pour les gouverneurs d’au delà du fleuve, afin qu’ils me laissent passer jusqu’à ce que j’arrive en Juda ; et des lettres pour Asaph, le garde du parc du roi, afin qu’il me donne du bois pour la charpente des portes de la forteresse, attenant à la maison de Dieu, pour les murailles de la ville, et pour la maison dans laquelle j’entrerai. Et le roi me l’accorda selon que la bonne main de mon Dieu était sur moi » (Néhémie 2:1-8).

Les murailles furent rebâties ou réparées durant cette période de 49 ans ainsi que la construction de la maison de Dieu, qui a pris quarante-six ans. Aux Juifs qui le questionnaient : « Jésus répondit et leur dit : Abattez ce temple, et je le relèverai dans trois jours. Les Juifs lui dirent : On a été quarante-six ans à bâtir ce temple, et tu le relèveras dans trois jours ? Mais il parlait du temple de son corps » (Jean 2:19-21). Dans Daniel 9:26, nous lisons : « Et après les soixante-deux semaines, le Christ sera retranché, et non pour lui. » Plusieurs érudits prétendent qu’il s’est passé exactement 483 années (69 semaines bibliques) entre le décret d’Artaxerxés de laisser les captifs de Juda retourner dans leur pays et la crucifixion de Jésus. Ce n’est pas ce que le verset 26 dit. Le Christ serait retranché après les sept semaines et les soixante deux semaines. Il est extrêmement important de saisir cette nuance, sinon la soixante-dixième semaine deviendra confuse, et pourtant elle est la semaine clé de toute cette prophétie. La mission de salut apportée par le Messie à la nation d’Israël est entièrement englobée dans cette 70ème semaine prophétique.

Alors, on doit se poser la question suivante : Quand la 70ème semaine de cette prophétie a-t-elle réellement débuté ? Lors de la naissance de Christ ? Le verset 25 nous dit que : « …jusqu’au Christ, le Conducteur, il y a sept semaines et soixante-deux semaines » (69 semaines ou 483 années). À Sa naissance, Jésus était loin d’être le Conducteur de Son peuple. Il a Lui-même eu besoin de soins de la part de Sa mère et de Joseph. Jésus fut baptisé vers l’âge de trente ans par Jean dans le Jourdain. « Et quand Jésus eut été baptisé, il sortit aussitôt de l’eau ; et à l’instant les cieux s’ouvrirent à lui, et il vit l’Esprit de Dieu descendant comme une colombe et venant sur lui. Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est Mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir » (Matthieu 3:16-17). Voilà le moment précis où Christ a été officiellement oint dans Son ministère de salut. Donc, les trente premières années de la vie de Jésus sont incluses dans les 69 semaines ou 483 ans, et Son œuvre de salut est actuellement englobée exclusivement dans la 70ème semaine.

À partir de ce moment, Sa première tâche fut de vaincre Satan, qui serait Son adversaire redoutable dès le début de Sa mission. « Alors Jésus fut emmené par l’Esprit dans le désert pour être tenté par le diable. Et après qu’il eut jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. Et s’étant approché de lui, le tentateur lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent des pains. Mais Jésus répondit : Il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. Alors le diable le mena dans la ville sainte, et le mit sur le haut du temple ; et il lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit qu’il ordonnera à ses anges d’avoir soin de toi ; et ils te porteront dans leurs mains, de peur que tu ne heurtes ton pied contre quelque pierre. Jésus lui dit : Il est aussi écrit : Tu ne tenteras point le Seigneur ton Dieu. Le diable le mena encore sur une montagne fort haute, et lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire ; et lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si, te prosternant, tu m’adores. Alors Jésus lui dit : Arrière, Satan ; car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul. Alors le diable le laissa ; et voici des anges vinrent, et le servirent » (Matthieu 4:1-11).

Je n’irai pas dans beaucoup de détails, ici, mais si vous lisez le contexte de cette bataille monumentale, vous noterez que Satan a essayé de faire pécher Jésus en tentant de Lui faire douter de Sa divinité. « Si tu es le Fils de Dieu » et par orgueil par-dessus le marché, le même péché qui avait causé sa propre chute de la grâce divine. Ensuite, le diable « Lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire ; et Lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si, te prosternant, tu m’adores ». Satan a tenté Jésus par la même convoitise avec laquelle il contrôle présentement le monde et qui était également son péché quand il a voulu détrôner Dieu et s’emparer du trône de l’univers. Dieu déclare à Satan : « Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut » (Ésaïe 14:13-14).

Malgré cela, dans toute Sa faiblesse physique, Jésus a nettement confirmé Sa supériorité absolue sur l’adversaire, ainsi que sur les péchés que Satan fait perpétrer par les humains que Dieu a créés pour devenir un jour Sa famille. Subséquemment, dans Matthieu 4:17, nous lisons : « Dès lors Jésus commença à prêcher et à dire : Repentez-vous ; car le royaume des cieux est proche. » Notre Messie a poursuivi cette merveilleuse prédication au peuple de Dieu, mais en vain, car ils L’ont rejeté. Pourtant, Jésus était la manifestation, dans la chair, de la Parole de Dieu. « En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue » (Jean 1:4-5). Quoique « Elle [la Parole] était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui le monde ne l’a pas connu. Il [Jésus] est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu » (Jean 1:10-11).

Nonobstant, le verset 27 de Daniel 9 nous dévoile que Jésus allait venir confirmer l’Alliance avec plusieurs pendant une semaine. Cela est d’ailleurs parfaitement corroboré par l’apôtre Paul dans Galates 3:17 : « Voici donc ce que je dis : c’est que quant à l’alliance qui a été auparavant confirmée par Dieu en Christ, la Loi qui est venue quatre cent-trente ans après, ne peut point l’annuler, pour abolir la promesse. » C’est écrit dans le Texte Reçu et non dans les versions des manuscrits d’Alexandrie ! Mais qui sont ces « plusieurs » de qui la prophétie parle ? Si nous prenons ce verset d’une façon littérale, Jésus aurait terminé Son œuvre de salut dans sept courtes années. Cette approche n’a pas beaucoup de sens car : « …à la moitié de la semaine le Christ sera retranché, et non pour lui ». Jésus a évangélisé pendant trois années et demi (42 mois, 1 260 jours), et fut soudainement tué, retranché de Sa mission, mais pas pour Lui, car Jésus n’avait jamais péché et ne méritait pas la mort.

Alors, pour qui a-t-Il été retranché ? Pour ceux qui ont accepté la confirmation de cette Alliance de Dieu avec Abraham et qui ont écouté Son message. Ceux que le Père a appelés et qui ont répondu à l’appel. « Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1:12-13). Des individus qui seront un jour littéralement nés de nouveau dans une résurrection avec un corps glorieux et immortel pour devenir des Élus dans le Gouvernement de Dieu.

La poursuite de la 70ème semaine prophétique cessa alors brusquement par la mort de Christ trois ans et demi après son début. Il reste ultérieurement l’autre moitié de cette semaine prophétique à accomplir. Mais Jésus ne l’a pas fait. Il fut ressuscité par le Père au bout de trois jours et Il continua à instruire uniquement Ses disciples : « Auxquels aussi, après avoir souffert, il se montra encore vivant, et leur en donna plusieurs preuves, leur apparaissant pendant quarante jours, et leur parlant de ce qui regarde le royaume de Dieu » (Actes 1:3 ). Après Sa résurrection, Sa responsabilité était alors devenue d’enseigner Ses disciples intensivement dans le travail auquel Jésus les avait préparés pendant trois ans et demi. N’oublions jamais que la véritable mission de Jésus devait enfermer la rébellion, sceller les péchés, expier l’iniquité, amener la justice éternelle, sceller la vision et le prophète, et oindre le Saint des saints.

Voilà ce que Jésus devait accomplir dans cette 70ème semaine. Donc, cette semaine prophétique n’a absolument rien à voir avec un enlèvement des chrétiens sept années avant la tribulation, comme le prêchent bon nombre de groupes religieux. Elle concerne plutôt la mission de notre Messie Jésus visant à confirmer l’Alliance originelle passée avec Abraham, et d’offrir le salut par l’immortalité à tous ceux qui accepteraient Son Évangile sur cette première Alliance, mais dans un format amélioré. « Car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés. C’est pourquoi, Christ entrant dans le monde, dit : Tu n’as point voulu de sacrifice ni d’offrande, mais Tu m’as formé un corps. Tu n’as point pris plaisir aux holocaustes, ni aux sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit : Voici, je viens, ô Dieu ! pour faire Ta volonté, comme cela est écrit de moi dans le rouleau du livre » (Hébreux 10:4-7). En effet, Christ est venu dans le monde pour offrir Son corps une fois pour toutes à la place des animaux qu’on sacrifiait jusque là.

Conséquemment, nous lisons : « Il [Jésus] abolit le premier sacrifice [des animaux], afin d’établir le second. C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’oblation faite une seule fois du corps de Jésus-Christ » (Hébreux 10:9-10). Ensuite, Paul continue en nous déclarant : « Car, par une seule oblation il [Jésus] a rendu parfaits pour toujours ceux qui sont sanctifiés. Et le Saint-Esprit nous le témoigne aussi ; car, après avoir dit d’abord : Voici l’alliance que je traiterai avec eux après ces jours-là, dit le Seigneur : je mettrai mes lois dans leurs cœurs, et je les écrirai dans leurs entendements ; il ajoute : Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités. Or, où la rémission des péchés est faite, il n’y a plus d’oblation pour le péché. Ayant donc, frères, la liberté d’entrer dans le sanctuaire, par le sang de Jésus… » (Hébreux 10:14-19).

Alors, après une courte période prophétique de trois ans et demi, Christ, l’Oint, est mort. Néanmoins, Jésus est ressuscité au bout de trois jours et trois nuits, précisément comme Il l’avait Lui-même prédit, mais Il n’a pas personnellement poursuivi Son évangélisation pendant un autre 1 260 jours pour terminer cette semaine prophétique. Il est malheureux que bien peu de gens comprennent cette éventualité que Dieu Se laisse le droit et le soin de fixer — s’Il le souhaite — l’interruption temporaire d’un « ministère » selon Son bon désir. Voilà le hic chez plusieurs érudits de la Bible. N’oublions jamais qu’il s’agit d’une prophétie établie par DIEU, et elle prendra une semaine prophétique (ou 7 ans) à s’accomplir. Nulle part est-il écrit que ces sept années devaient se suivre chronologiquement. Au contraire, nous voyons que la semaine fut littéralement coupée en deux lors de la mort et du sacrifice de Jésus. Comme le voile du temple qui s’est déchiré en deux au moment où Jésus rendit l’esprit sur la croix.

Cependant, Dieu nous prédit que le règne de l’Antichrist des temps de la fin ne sera que de trois ans et demi, et il sera suivi d’un Millénium de paix sous le règne de CHRIST. L’Antichrist militaire et l’Antichrist religieux seront donc en place pendant la Grande Tribulation durant la dernière moitié de cette semaine. Pendant cette même période, les serviteurs de Dieu évangéliseront pour Jésus avec cette promesse : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre » (Apocalypse 3:10). Voilà le moment où Jésus sera directement impliqué pour terminer les derniers trois ans et demi de cette 70ème semaine prophétisée. Dieu a donc décidé d’engager directement Ses enfants dans ce merveilleux travail d’évangélisation du monde, œuvre commencée par Jésus, alors que l’antichrist s’acharnera à séduire le monde pendant la tribulation.

Revenons toutefois à Jésus afin de voir ce qui arriva quarante jours après Sa résurrection. Au bout de ce temps, Il a réuni Ses futurs apôtres sur le Mont des Oliviers. « Et Jésus, s’approchant, leur parla et leur dit : Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre ; allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:18-20). Jésus a de ce fait confié le travail à Son Église qu’Il a fondée officiellement dix jours plus tard, le Jour de la Pentecôte. C’est alors que le Saint-Esprit est littéralement entré dans les 120 personnes qui étaient présentes et fidèles au poste lors de Son arrivée. Donc, Jésus ne nous a pas laissés orphelins, Il nous a envoyé le Consolateur afin de nous guider dans notre cheminement personnel vers Son Royaume.

Nous avons immédiatement vu la puissance du Saint-Esprit, car ce même jour, Pierre a fait un vigoureux sermon qui a ému complètement la foule venue des alentours à cette fête annuelle. « Ayant entendu ces choses, ils furent touchés de componction en leur cœur, et dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes frères, que ferons-nous ? Et Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour la rémission de ses péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse a été faite à vous et à vos enfants, et à tous ceux qui sont éloignés, autant que le Seigneur notre Dieu en appellera » (Actes 2:37-39). Notez que les disciples étaient environ 120 lors de la descente du Saint-Esprit. Mais un grand miracle est survenu ce jour, car, au verset 41, nous lisons que : « Ceux donc qui reçurent de bon cœur sa parole, furent baptisés ; et ce jour-là environ trois mille âmes furent ajoutées aux disciples. »

Ainsi a commencé à s’accomplir cette prophétie de Jésus : « En vérité, en vérité je vous le dis : Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes que celles-ci, parce que je vais vers mon Père » (Jean 14:12). Ceci ne fut pas un événement unique, car, dans Actes 2:47, nous lisons que ces nouveaux convertis étaient très près de Jésus : « Louant Dieu, et étant agréables à tout le peuple ; et le Seigneur ajoutait tous les jours à l’Église des gens qui étaient sauvés ». Mais l’Église fut vite persécutée par les disciples de Satan qui voulaient la détruire dès ses débuts, même si Jésus avait déclaré à Pierre : « …je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle » (Matthieu 16:18). Durant cette persécution contre les chrétiens, il y eut également une révolte des Juifs contre l’Empire romain. Alors, dans Daniel 9:26 (deuxième partie), nous lisons : « Et le peuple d’un conducteur qui viendra, détruira la ville et le sanctuaire, et sa fin sera dans ce débordement ; les désolations sont déterminées jusqu’au terme de la guerre. »

C’est en effet arrivé en l’an 70, quand Titus est venu envahir Jérusalem avec son armée. La ville fut saccagée et le temple complètement détruit. Dans Matthieu 24:1-2 nous lisons : « Comme Jésus sortait du temple et qu’il s’en allait, ses disciples vinrent pour lui faire considérer les bâtiments du temple. Et Jésus leur dit : Ne voyez-vous pas tout cela ? Je vous dis en vérité qu’il ne restera ici pierre sur pierre qui ne soit renversée. » Donc, cette partie de la prophétie est également accomplie.

Ceux qui étudient la Parole de Dieu et qui sont familiers avec les prophéties savent que Dieu cache parfois des vérités en annonçant des évènements prophétiques qui doivent arriver deux fois. La première fois sous forme de préambule d’une faible intensité afin d’amener Son peuple à la repentance. Mais ce préambule est aussi l’avertissement d’un accomplissement futur de la prophétie où son intensité sera au paroxysme. Pour préparer Ses disciples aux évènements des temps de la fin, Il leur a dit : « Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront en mon nom, disant : Je suis le Christ, et ils séduiront beaucoup de gens. Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres ; prenez garde de ne pas vous troubler, car il faut que toutes ces choses arrivent ; mais ce ne sera pas encore la fin. Car une nation s’élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un autre royaume ; et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux » (Matthieu 24:4-7).

La séduction religieuse existe depuis les débuts de l’Église. Les guerres, les famines et les pestes se sont succédées durant les siècles. Mais dans l’Apocalypse, Jésus dévoile à Jean ces mêmes quatre éléments en pleine intensité et en même temps, sous forme de quatre chevaliers destructeurs, durant une période de trois ans et demi avant Son retour pour établir le Gouvernement de Dieu sur la terre.

Revenons au Messie qui devait venir afin d’annoncer que le Royaume de Dieu était proche en confirmant l’Alliance spirituelle du salut entre Dieu et Abraham à qui, au début, Il promettait un héritage seulement physique. Alors, dans Daniel 9:27, nous lisons : « Il [Christ] confirmera l’alliance avec plusieurs pendant une semaine ; et à la moitié de la semaine, il fera cesser le sacrifice et l’oblation. » La version de David Martin est encore plus précise : « Et il confirmera l’alliance à plusieurs dans une semaine, et à la moitié de cette semaine il fera cesser le sacrifice, et l’oblation. » Cette confirmation se poursuit et arrivera à son apogée lors de la Première Résurrection, quand la pleine manifestation de l’Alliance de Dieu faite avec Son peuple arrivera à son aboutissement. Cela toutefois fut rendu possible par Son sacrifice exécuté au milieu de la semaine avec la crucifixion de Jésus. Ce sacrifice majestueux a eu pour effet de réconcilier au Père tous ceux qui allaient accepter Son sacrifice en rançon pour leurs péchés.

Nous savons que, depuis Son ascension au ciel, Jésus veille sur ceux qui poursuivent le travail qu’Il avait débuté. Et ce travail se continue par les Siens jusqu’à ce jour. Alors, quand viendra-t-Il terminer la deuxième moitié de cette semaine prophétique ? Il devient de plus en plus évident que ce sera à un moment dans l’histoire où, à cause de la faiblesse de Son peuple, Jésus devra Lui-même S’impliquer pour terminer la prophétie de cette 70ème semaine. En conséquence, il apparaît nettement que ce sera durant la grande tribulation des temps de la fin où nous voyons, pendant une période de trois ans et demi, Satan complètement déchaîné dans un dernier effort herculéen pour essayer de détruire l’œuvre de Dieu. Il dominera sur deux bêtes, une politique et l’autre religieuse, leur inspirant d’établir un Nouvel Ordre Mondial de tyrannie absolue sur l’humanité. Cette dictature sera hypocritement voilée derrière la promesse d’amener la paix mondiale et la prospérité pour tous les habitants de la terre.

Mais, dans Daniel 9:27 (deuxième partie), nous découvrons une description du véritable Antichrist qui possèdera littéralement ces deux bêtes, militaire et religieuse, dans leur tentative démoniaque de dominer sur la terre entière. Ce que nous avons ici, c’est l’apparition de la puissance de Satan complètement déchaînée durant la grande tribulation. Alors, Daniel nous déclare : « …et sur l’aile des abominations viendra le désolateur, jusqu’à ce que la ruine qui a été déterminée fonde sur le désolé. » Ce sera le conflit final entre le Messie (Christ) et le Désolateur (Satan), pendant trois ans et demi. Ceci mettra définitivement fin à cette 70ème semaine prophétique par une victoire incontestable de notre Christ sur l’Antichrist (Satan), du Roi des rois sur l’impie des impies.

Le travail vers le salut s’est poursuivi par l’intermédiaire des serviteurs de Jésus depuis Son ascension au ciel, et fut fidèlement enseigné par tous les véritables ministres de Christ, et cette œuvre continue son cheminement. Mais, tout comme Jésus fut persécuté, Il a dit que Ses disciples le seraient aussi. Nous n’avons qu’à consulter l’histoire pour découvrir jusqu’à quel point les chrétiens ont dû souffrir durant tous les siècles en voulant demeurer fidèles à leur Sauveur. Le livre de l’Apocalypse nous prédit une dernière persécution des disciples de Christ qui sera tellement épouvantable que Jésus Lui-même sera impliqué pendant une période de trois ans et demi pour faire trois choses. D’abord pour utiliser Ses serviteurs, pendant la grande tribulation, afin de dénoncer cet antichrist religieux et menteur, tout en protégeant Ses serviteurs alors qu’ils prêcheront l’établissement imminent du Royaume de Dieu sur cette terre. Lisez notre message « Les Saints Martyrs et les 144 000 » pour de plus amples détails.

Deuxièmement, en détruisant complètement le pouvoir des deux bêtes, religieuse et militaire, ainsi que le pouvoir de Satan qui les dirigera, et ce pendant mille ans. Et finalement, en établissant le Royaume de Dieu sur la terre tel que prédit par Daniel à Nébucadnetsar. Au sujet de la grande statue dans le songe du roi, Daniel lui a déclaré : « Et dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit ; et ce royaume ne passera point à un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement. Comme tu as vu que de la montagne une pierre s’est détachée sans le secours d’aucune main, et qu’elle a brisé le fer, l’airain, l’argent et l’or. Le grand Dieu a fait connaître au roi ce qui arrivera ci-après. Le songe est véritable, et l’interprétation en est certaine » (Daniel 2:44-45).

Donc, le tout se terminera lorsque Jésus reviendra dans Sa toute puissance. Jean nous décrit la scène ainsi : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU » (Apocalypse 19:11-13). C’est Jésus qui revient en guerrier pour établir Son Gouvernement Mondial. Et la première chose qu’Il fera sera de détruire toute possibilité de guerre future en détruisant les armées réunies pour Lui faire la guerre lors de Son retour, et en offrant leur chair comme nourriture aux oiseaux du ciel.

Viendra ensuite le tour du véritable antichrist, qui a semé la confusion parmi tous les humains depuis leur création. « Après cela, je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef de l’abîme, et une grande chaîne en sa main ; et il saisit le dragon, l’ancien serpent, qui est le diable et Satan, et le lia pour mille ans. Et il le jeta dans l’abîme, il l’y enferma, et mit un sceau sur lui, afin qu’il ne séduisît plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis » (Apocalypse 20:1-3). Ceci est une description symbolique de l’anéantissement total du pouvoir que Satan a exercé sur l’humanité depuis la création d’Adam et Eve. Durant l’histoire, les chaînes ont toujours été utilisées pour anéantir la puissance de ceux qui causaient le désordre dans la société. Ensuite, on les mettait en prison afin de les empêcher de continuer à faire le mal. Nous savons que Satan est un esprit et ne peut être retenu par de simples chaînes ou une prison. Alors, l’abîme avec un sceau placé dessus devient le symbole d’un endroit de restriction ou de réclusion totale contre toutes ses activités de séduction sur les humains pendant mille ans.

Retenons continuellement le fait qu’une prophétie vient de Dieu et devient Sa prédiction d’un événement certain, mais dans les périmètres déjà établis par Dieu. Toute spéculation humaine sur la date à laquelle elle deviendra réalité est vaine, car elle appartient à Dieu seul. Mais Dieu nous assure de toujours nous dévoiler les signes précurseurs. « Car le Seigneur, l’Éternel, ne fait rien, qu’il n’ait révélé Son secret à Ses serviteurs les prophètes » (Amos 3:7). Sachez que prophétiser, bibliquement parlant, signifie simplement annoncer la Parole de Dieu et non sa propre parole. C’est d’ailleurs ce que tous les prophètes de Dieu ont fait. Donc, que Dieu soit toujours reconnu véritable et tout homme menteur. Alors, quand Dieu nous instruit à reconnaître les signes d’un événement futur, il devient également évident que Son authentique serviteur pourra prophétiser sur l’accomplissement de ce que Dieu a déjà conclu depuis des siècles.

Daniel était un véritable serviteur de Dieu, et l’Éternel a jugé bon de lui dévoiler beaucoup de détails sur plusieurs prophéties reliées aux temps de la fin. En lisant ce livre il devient incontestable que Daniel était aussi une préfiguration véritable de ce que peut devenir la protection divine pour un serviteur de Dieu dans des moments extrêmes, où la gloire de Dieu doit briller. Pensons simplement à son séjour dans la fosse aux lions. Dans Daniel 6:20-23 nous lisons : « Et comme il [Darius] approchait de la fosse, il appela Daniel d’une voix triste. Le roi prit la parole, et dit à Daniel : Daniel, serviteur du Dieu vivant, ton Dieu, que tu sers sans cesse, a-t-il pu te délivrer des lions ? Alors Daniel dit au roi : O roi, vis éternellement ! Mon Dieu a envoyé son ange, il a fermé la gueule des lions, et ils ne m’ont fait aucun mal, parce que j’ai été trouvé innocent devant lui ; et devant toi aussi, ô roi, je n’ai commis aucun mal. Alors le roi fut extrêmement réjoui, et il commanda qu’on retirât Daniel de la fosse. Daniel fut retiré de la fosse, et on ne trouva sur lui aucune blessure, parce qu’il avait cru en son Dieu. »

Mais il y a toujours ces moqueurs qui prétendent que les lions avaient été gavés de nourriture, et c’est ainsi qu’on a pu fermer la gueule des lions. Toutefois la Parole de Dieu nous dit autre chose : « Et sur l’ordre du roi, ces hommes qui avaient accusé Daniel furent amenés et jetés dans la fosse aux lions, eux, leurs enfants et leurs femmes ; mais avant qu’ils eussent atteint le sol de la fosse, les lions les saisirent et brisèrent tous leurs os » (Daniel 6:24). Des lions gavés de nourriture n’agissent habituellement pas de cette façon.

Et que dire de ses trois compagnons qui furent jetés dans une fournaise ardente. Nous voyons un autre exemple parfait d’une identique protection divine alors que les trois compagnons de Daniel sont jetés vivants dans une fournaise ardente. « Alors le roi Nébucadnetsar fut tout stupéfait, et il se leva précipitamment. Il prit la parole et dit à ses conseillers : N’avons-nous pas jeté au milieu du feu trois hommes liés ? Ils répondirent et dirent au roi : Certainement, ô roi ! Il reprit et dit : Voici, je vois quatre hommes sans liens, qui marchent au milieu du feu, sans éprouver de dommage ; et l’aspect du quatrième [l’ange du Seigneur] est semblable à un fils des dieux. Alors Nébucadnetsar s’approcha de l’entrée de la fournaise de feu ardent. Il prit la parole et dit : Shadrac, Méshac et Abed-Négo, serviteurs du Dieu souverain, sortez et venez ! Alors Shadrac, Méshac et Abed-Négo sortirent du milieu du feu. Puis les satrapes, les préfets, les gouverneurs et les conseillers du roi s’assemblèrent ; ils virent que le feu n’avait eu aucun pouvoir sur le corps de ces hommes, de sorte qu’aucun cheveu de leur tête n’était brûlé, que leurs tuniques n’avaient point changé, et que l’odeur du feu n’avait point passé sur eux » (Daniel 3:24-27).

Encore une fois, vous avez des moqueurs pour postuler toutes sortes de « réponses logiques » afin d’expliquer comment cela a pu se produire. Néanmoins, dans Daniel 3:28-30, nous lisons ceci : « Nébucadnetsar prit la parole et dit : Béni soit le Dieu de Shadrac, de Méshac et d’Abed-Négo, lequel a envoyé son ange et délivré ses serviteurs qui se sont confiés en lui, et qui ont violé l’édit du roi, et ont livré leurs corps, afin de ne servir et de n’adorer aucun autre dieu que leur Dieu ! De ma part ordre est donc donné que tout homme, de quelque peuple, nation ou langue qu’il soit, qui parlera mal du Dieu de Shadrac, de Méshac et d’Abed-Négo, soit mis en pièces, et que sa maison soit réduite en voirie, parce qu’il n’y a aucun dieu qui puisse délivrer comme lui. Alors le roi fit prospérer Shadrac, Méshac et Abed-Négo dans la province de Babylone. » Trouvez-vous vraiment que voilà le comportement normal d’un roi païen ?

Daniel et ses trois compagnons deviennent alors, pour le serviteur de Christ, une préfigure prometteuse de l’Église de Philadelphie, à qui Jésus a promis cette loyauté : « Je connais tes œuvres ; voici, j’ai ouvert une porte devant toi, et personne ne peut la fermer ; parce que tu as peu de force, que tu as gardé ma parole, et que tu n’as point renié mon nom » (Apocalypse 3:8). Cette porte fut ouverte à la prédication de l’Évangile dès l’ascension de Jésus au ciel et elle s’est poursuivie depuis près de 2 000 années. Mais elle sera encore plus en évidence dans le travail de Ses 144 000 serviteurs durant la grande tribulation pour contrer les mensonges qui seront prêchés par le faux prophète, cet antichrist religieux, dans les derniers trois ans et demi de cette 70ème semaine dévoilée à Daniel.

Une période où Jésus Lui-même sera impliqué avec Son peuple, Israël de Dieu (Galates 6:16), à proclamer l’avènement de Son gouvernement qui anéantira tous les gouvernements des hommes. Voilà pourquoi Christ nous dit : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre » (Apocalypse 3:10). Notez bien que la promesse ne s’applique seulement qu’aux serviteurs de Dieu, alors que la misère épouvantable de la grande tribulation est destinée aux habitants de la terre. Cette expression paraît seulement six fois dans l’Apocalypse et se réfère toujours aux non convertis et rebelles à Dieu. Durant cette crise abominable qui se prépare présentement, la protection viendra de Jésus Lui-même qui sera personnellement impliqué pour mettre enfin un terme à tout ce carnage causé à Ses serviteurs.

Au fil des siècles, tous ceux qui ont refusé d’obéir à Dieu se sont toujours moqué des prophéties au point de les ridiculiser. Ce sera pareil dans les derniers jours, car les temps changent, mais la mentalité de ceux qui sont branchés sur Satan demeure continuellement identique. L’apôtre Pierre, dans les années soixante, voyait déjà cette tendance et il nous donna cette instruction afin de nous mettre en garde : « Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » (2 Pierre 3:3-4). Plus ça change, plus c’est pareil, disent-ils en se moquant.

Regardons toutefois l’attitude de Daniel, un véritable serviteur de Dieu, et qui se pose quand même des questions sur toutes ces prophéties qu’il a écrites et dont il ne comprenait pas grand chose. « Et moi j’entendis, mais je ne compris pas. Et je dis : Mon seigneur, quelle sera l’issue de ces choses ? Et il [l’ange Gabriel] dit : Va, Daniel, car ces paroles sont cachées et scellées jusqu’au temps de la fin. Plusieurs seront purifiés, blanchis et éprouvés, mais les méchants agiront avec méchanceté, et aucun des méchants ne comprendra, mais les intelligents comprendront » (Daniel 12:8-10). Nous savons, selon les Écritures, que deux témoins seront placés par Christ à Jérusalem pour dénoncer le Faux Prophète et ses mensonges. Jésus nous dit : « Et je donnerai à mes deux témoins de prophétiser, vêtus de sacs, durant mille deux cent soixante jours » (Apocalypse 11:3). Le témoignage de ces deux témoins sera donc de trois ans et demi, tout comme le témoignage des 144 000 serviteurs marqués par Dieu.

Daniel s’est fait dire par l’ange : « Mais toi, va à ta fin. Tu reposeras, et tu seras debout pour ton lot, à la fin des jours » (Daniel 12:13). Nous avons été bénis de recevoir la connaissance pour identifier ce qui déclenchera certains évènements dans cette horloge prophétique. Nous recevons cette vérité future afin de nous libérer des séductions du monde, et surtout afin de proclamer avec foi la vérité afin de fortifier ceux qui vivent dans plusieurs épreuves sans savoir où se tourner. Notre travail demeure de sensibiliser ceux qui nous questionnent, sans mépriser les prophéties. Il serait toutefois insensé de notre part de donner l’impression que nous sommes en quelque sorte supérieurs à ces gens qui n’ont pas encore cette connaissance de la Parole de Dieu, et que cela nous donnerait un certain contrôle sur les évènements futurs en citant les versets bibliques appropriés.

Revenons néanmoins à la mission de Jésus pendant cette 70ème semaine prophétique. Où sommes-nous rendus dans l’accomplissement de cette mission de Jésus : « pour (1) enfermer la rébellion, pour (2) sceller les péchés, pour (3) expier l’iniquité, pour (4) amener la justice éternelle, pour (5) sceller la vision et le prophète, et pour (6) oindre le Saint des saints ». Analysons chaque item pour voir son accomplissement en 2009 :

(1)Enfermer la rébellion. En observant le comportement des Juifs, que ce soit en Israël ou dans la diaspora, avons-nous réellement l’impression qu’ils ont cessé d’être rebelle à Dieu ou sont-ils toujours fidèles aux dieux païens dans les pays qu’ils habitent ? Donc, c’est un événement à venir lorsque le Messie Jésus reviendra. « Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où je susciterai à David un germe juste [Jésus]. Il régnera en roi ; il prospérera, et il exercera le droit et la justice sur la terre. En ses jours Juda sera sauvé, et Israël habitera en assurance ; et voici le nom dont on l’appellera : l’Éternel notre justice. C’est pourquoi voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où l’on ne dira plus : L’Éternel est vivant, lui qui a fait monter les enfants d’Israël du pays d’Égypte ; mais : L’Éternel est vivant, lui qui a fait monter et qui a ramené la postérité de la maison d’Israël du pays du Nord, et de tous les pays où je les aurai chassés ; et ils habiteront dans leur pays » (Jérémie 23:5-8).

(2) Sceller les péchés. Jésus a vaincu le péché par Sa mort en payant sa rançon par Son sang versé sur la croix. Le mot sceller veut dire « mettre un terme à ». Le sacrifice de Christ a-t-il mis fin au péché ? Est-ce que le péché existe encore ? Non, mais il cessera néanmoins d’exister quand le Saint-Esprit sera répandu sur toute la terre comme l’eau qui remplit les océans et que le cœur des humains sera changé d’un cœur de pierre en cœur de chair, obéissant à Dieu. Ceci arrivera seulement quand Satan ne sera plus là pour séduire les nations.

(3) Expier l’iniquité. Qu’en est-il de faire l’expiation pour la méchanceté du peuple ? Le sacrifice de Jésus a assurément expié l’iniquité en payant la rançon des péchés qui en résultent. Le chemin est donc ouvert à chaque individu pour se convertir à Christ de manière à effacer son iniquité personnelle en suivant la voie qui mène au salut. Ce processus de conversion se poursuit continûment, et se prolongera durant le Millenium. Son apogée sera atteinte lors de la Deuxième Résurrection, où tous les morts non convertis auront accès à la vérité ainsi qu’à l’inscription de leur nom dans le Livre de Vie, qui sera ouvert pour les accueillir. Apocalypse 20:12 « Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient devant Dieu ; et les livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres. »

(4) Amener la justice éternelle. Chose impossible dans l’état dégradant de la société actuelle, mais qui deviendra réalité quand Jésus aura écrasé toute rébellion contre les lois de Dieu. « Car il doit régner jusqu’à ce qu’il ait mis tous ses ennemis sous ses pieds » (1 Corinthiens 15:25). C’est alors que la volonté de Dieu et Sa justice éternelle régneront sur toute la terre.

(5) Sceller la vision et le prophète. Qu’en est-il d’amener au terme la vision prophétique et l’implication du prophète ? La vision prophétique sera terminée ou scellée lors de l’avènement de Jésus. C’est à ce même moment que sera scellé le prophète Daniel aussi. Dans Daniel 12:13, l’ange Gabriel lui dit : « Mais toi, va à ta fin. Tu reposeras, et tu seras debout pour ton lot, à la fin des jours ». Ceci coïncidera également avec l’avènement de Jésus alors que Daniel recevra son lot, comme tous les Élus du Royaume.

(6) Oindre le Saint des saints. Ceci est mentionné en dernier et pourtant cette onction du Messie est la première chose qui a déclenché la mission de salut de Jésus. « Et quand Jésus eut été baptisé, il sortit aussitôt de l’eau ; et à l’instant les cieux s’ouvrirent à lui, et il vit l’Esprit de Dieu descendant comme une colombe et venant sur lui. Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir » (Matthieu 3:16-17). Pour ce qui est des saints, plusieurs ont déjà été oints, mais d’autres seront oints et continueront à s’ajouter aux Élus jusqu’au retour de Jésus. Cela nous indique clairement que le travail de Jésus pour l’accomplissement du salut du monde entier fut accompli sur la croix par Son sang versé. Et rien ni personne ne pourra empêcher cette prophétie de parvenir maintenant à son terme.

Ce qui devrait étonner chaque converti à Christ, c’est la façon remarquable par laquelle Dieu S’y est pris pour nous dévoiler Sa prophétie. Ce chapitre 9 de Daniel est un exemple parfait montrant que la prière fervente de Daniel a été à l’origine du dévoilement de cette belle prophétie, nous amenant jusqu’au retour de Jésus et Son Royaume. Daniel fut également béni de recevoir cette promesse de Dieu de restaurer Son peuple en captivité à Jérusalem. Non pas que le peuple avait compris la leçon que devait produire cette captivité, mais plutôt à cause de la fidélité de Dieu de cesser cette captivité qui ne devait durer que 70 ans seulement. Daniel et ses trois amis étaient donc la personnification physique de ce que Dieu peut faire pour protéger Ses serviteurs dans une situation critique où les humains voudraient leur faire du mal. Daniel avait reçu, suite à sa prière, une vision de l’avènement du Oint de Dieu, notre Seigneur Jésus, en tant que Vainqueur sur le péché, en Se faisant péché pour nous, afin d’en payer la rançon pour nous réconcilier au Père.

En conclusion, nous découvrons que cette 70ème semaine de Daniel nous annonçait le ministère de salut que Jésus le Messie devait apporter d’abord  à la maison d’Israël, mais aussi à l’humanité entière. Ceci n’a absolument rien à voir avec un enlèvement de sept ans des chrétiens dans les nuages avant la grande tribulation. Ce message a pour but principal de vous inciter à retourner dans vos Bibles au lieu d’accepter aveuglément une doctrine populaire parce qu’elle fait votre affaire ! Bien sûr que j’aimerais être enlevé avant de voir les évènements apocalyptiques, une détresse qui sera si grande que l’humanité entière n’en a jamais connue de pareille, mais ma volonté se résume à faire celle du Père. Dieu a toujours promis de veiller sur Ses enfants et de les protéger. Durant la grande tribulation nous avons plusieurs preuves où Dieu nous assure que 1 000 tombent à notre côté et 10 000 à notre droite, et qu’aucun mal ne peut nous arriver, si tel est Sa volonté.

Je demande humblement à tous les pasteurs et enseignants qui tiennent mordicus à prêcher un enlèvement sept années avant la tribulation d’être très prudents dans l’enseignement de cette doctrine sans aucune preuve biblique, puisqu’elle peut facilement devenir un sujet de chute, une pierre d’achoppement, de perte de la foi et surtout de la perdition possible des âmes que vous dirigez. Si l’enlèvement n’a pas lieu au moment où vous vous y attendez, et que vous êtes toujours sur la terre lorsque l’antichrist agira comme une bête, et que vous prenez part aux souffrances et aux afflictions décrites dans l’Apocalypse, qu’allez-vous donc pouvoir dire à vos « fidèles » pour les rassurer, pour les consoler et pour les garder en état de combat ?

L’apôtre Jacques vous exhorte pendant qu’il est encore temps : « Mes frères, qu’il n’y en ait pas parmi vous beaucoup qui enseignent, car nous encourrons un jugement plus sévère » (Jacques 3:1). Beaucoup trop de gens enseignent ce que leurs « fidèles » veulent entendre au lieu de la Parole de Dieu. « Nul ne connaît ni l’heure ni le jour », et le commandement ici est de VEILLER, D’ÊTRE SUR NOS GARDES. Comment pouvez-vous veiller et être sur vos gardes si vous êtes assurés de partir à un temps précis sans aucune assurance de la part du Seigneur ?

Apprenons plutôt à prier comme Daniel, afin d’être exaucés de la même façon lorsque les temps seront tellement difficiles que notre seul espoir de survie sera entièrement fondé sur la puissance de notre Sauveur qui nous promet : « Tu ne craindras pas les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la mortalité qui marche dans les ténèbres, ni la destruction qui ravage en plein midi. Qu’il en tombe mille à ton côté et dix mille à ta droite, elle n’approchera point de toi » (Psaumes 91:5-7). Seul Dieu peut fournir une telle protection. Et aux versets 10 et 11, nous lisons : « Aucun mal ne t’atteindra, aucune plaie n’approchera de ta tente. Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies. » Voilà la véritable fonction des anges de Dieu. D’abord adorer Dieu, puis protéger Son peuple. « Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » (Hébreux 1:14)

Cette protection n’est pas une chose acquise, elle est commandée par Dieu particulièrement pour Ses serviteurs. En effet, dans Psaumes 91:14-16 nous lisons : « Puisqu’il m’aime avec affection, dit le Seigneur, je le délivrerai  je le mettrai en sûreté, car il connaît Mon nom. Il m’invoquera et je l’exaucerai ; je serai avec lui dans la détresse ; je l’en retirerai et le glorifierai. Je le rassasierai de longs jours, et je lui ferai voir ma délivrance. » Dans Luc 21:26-28, nous voyons que pendant que : « Les hommes seront comme rendant l’âme de frayeur, dans l’attente des choses qui surviendront dans le monde ; car les puissances des cieux seront ébranlées. Et alors ils verront venir le Fils de l’homme sur une nuée, avec une grande puissance et une grande gloire. Or quand ces choses commenceront d’arriver, regardez en haut [Mes Élus], et levez la tête, parce que votre délivrance approche. »

C’est en nous faisant de telles promesses que Dieu passe également notre foi au creuset. Car cela étant Son but ultime pour nous, les promesses de la Parole de Dieu ne peuvent faillir. Sommes-nous toujours confiants de croire que : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point », nous dit Jésus, dans Matthieu 24:35 ? À Pierre, Jésus a déclaré : « Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle » (Matthieu 16:18). Satan ne pourra jamais détruire ce que Jésus a bâti.

Celui qui décide de persévérer fidèlement dans la foi de cette promesse divine jusqu’à sa mort est assuré d’être de la Première Résurrection. Car lors du retour de Jésus en gloire et en puissance : « Il enverra ses anges avec un grand éclat de trompette, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout » (Matthieu 24:31). C’est une résurrection à l’immortalité où nous serons libérés de toute souffrance et de toute infirmité physique, de toute maladie contagieuse, et où la mort n’aura plus aucun pouvoir sur nous. C’est une promesse directe de notre Seigneur qui nous dit : « Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et régneront avec lui mille ans » (Apocalypse 20:6). C’est ce que je souhaite sincèrement à tous ceux qui lisent ce message.




D.239 – La Coupe de la Nouvelle Alliance

 

Par Joseph Sakala

Le roi David était un homme selon le cœur de Dieu et l’Éternel le destina éventuellement à remplacer le roi Saül sur le trône d’Israël. Dans un des nombreux psaumes qu’il a rédigés, David fut inspiré d’écrire ceci : « Que rendrai-je à l’Éternel ? Tous ses bienfaits sont sur moi. Je prendrai la coupe des délivrances, et j’invoquerai le nom de l’Éternel » (Psaumes 116:12-13). Voilà une question remarquable, mais qui contient aussi une réponse. Dieu a aussi comblé de bienfaits chaque individu né dans ce monde. Et « Dieu n’est point servi par les mains des hommes, comme s’il avait besoin de quelque chose, Lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses » (Actes 17:25). Il est évident que certains individus en reçoivent plus que d’autres, mais tous reçoivent de Dieu selon Son bon plaisir. La question que chaque chrétien devrait se poser, c’est : que dois-je maintenant faire afin de mieux utiliser ce que Dieu me donne pour Le glorifier ?

La réponse est simplement de rechercher et de recevoir le plus grand cadeau envisageable, celui de l’immortalité au travers d’un salut éternel. Durant le ministère de Jésus, les foules Le suivaient afin de recevoir Son instruction. Plusieurs se rendirent à Capernaüm pour rechercher Jésus. « Et l’ayant trouvé de l’autre côté de la mer, ils lui dirent : Maître, quand es-tu arrivé ici ? Jésus leur répondit : En vérité, en vérité je vous le dis, vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains, et que vous avez été rassasiés. Travaillez, non point pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui demeure jusqu’à la vie éternelle, et que le Fils de l’homme vous donnera ; car le Père, Dieu, l’a marqué de son sceau. Ils lui dirent donc : Que ferons-nous pour travailler aux œuvres de Dieu ? Jésus leur répondit : C’est ici l’œuvre de Dieu, que vous croyiez en celui qu’il a envoyé » (Jean 6:25-29).

Ces gens croyaient pouvoir faire une œuvre physique pour satisfaire Dieu. La réponse de Jésus les a complètement étonnés et il en est ainsi pour ceux qui croient pouvoir gagner leur salut par leurs bonnes œuvres. Mais Jésus leur dit catégoriquement que « C’est ici l’œuvre de Dieu ». C’est en Jésus que se manifestait toute l’œuvre de Dieu pour les humains. La seule participation humaine se résume « à croire en celui que Dieu a envoyé » pour rendre ce salut possible. La simple vérité que Jésus exposait à ces gens, c’est que nous ne pouvons jamais payer la rançon de nos péchés en produisant de bonnes œuvres. Et même si on tentait de se faire passer pour meilleur qu’un autre, Jésus n’est pas du tout impressionné. « Car [pour Jésus], il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3:23).

Mais Paul poursuit en disant : « Et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu » (Romans 3:24-25). Dans le plan de Dieu, le seul destiné à devenir la victime propitiatoire pour sauver les humains était le Dieu qui les a créés, en prenant la forme humaine de Jésus (Sauveur), et en versant Son sang pour nous réconcilier avec le Père. Il est donc impossible pour nous de parvenir au salut par nos œuvres. Pour arriver au salut, il faut absolument y accéder par la foi dans le sacrifice unique de Jésus qui a accompli ce miracle. « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23).

Paul nous explique comment ce miracle a pu se faire. « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5:8). Par ce geste tout à fait extraordinaire de la part de Christ, le don de la grâce nous fut rendu réalisable. « Mais il n’en est pas du don gratuit comme du péché. Car, si par le péché d’un seul [Adam] plusieurs sont morts, à plus forte raison la grâce de Dieu, et le don de la grâce qui vient d’un seul homme, savoir Jésus-Christ, s’est répandu abondamment sur plusieurs ! » (Romains 5:15).

Le véritable converti doit subséquemment vivre le restant de sa vie physique en invoquant régulièrement Celui par qui ce don lui fut accordé. « Car quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé » (Romains 10:13). Donc, le salut n’est pas quelque chose que nous recevons sous le coup de l’émotion et que l’on peut ranger dans un tiroir jusqu’au retour de Jésus. C’est une question de persévérance dans cette foi sans relâche. « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé » (Matthieu 24:13). Voilà la récompense FUTURE de celui qui agit ainsi.

Alors, quand un pécheur repentant invoque, dans la foi, le merveilleux nom de notre Seigneur, il boit la guérison de ses nouveaux péchés dans cette coupe du salut, et demeure continuellement sur la voie qui mène à la vie éternelle. Car Jésus a payé la rançon de nos péchés et a subi pour nous la mort qui nous était due pour nos transgressions, en Se faisant péché à notre place. C’est ainsi que nous pouvons boire l’eau vive qui jaillit en nous par le Saint-Esprit pour notre vie éternelle. À la femme samaritaine, dans Jean 4:10-14 : « Jésus lui dit : Si tu connaissais le don de Dieu, et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire, tu lui demanderais toi-même, et il te donnerait de l’eau vive. La femme lui dit : Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; d’où aurais-tu donc cette eau vive ? Es-tu plus grand que Jacob notre père, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ? Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura plus jamais soif, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle. »

David avait très bien compris cette promesse, car, s’adressant à Dieu, il lui dit : « Tu dresses la table devant moi, à la vue de ceux qui me persécutent ; tu oins ma tête d’huile [réception du Saint-Esprit] ; ma coupe déborde. Oui, les biens et la miséricorde m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de l’Éternel pour l’éternité » (Psaume 23:5-6). Sans avoir vu Jésus, David avait déjà la foi de vivre éternellement dans le Royaume de Dieu. Tout au long du ministère de Jésus, nous Le voyons insister sur la guérison du péché en utilisant le côté physique pour enseigner le côté spirituel. Dans Matthieu 8:16-17, on peut lire : « Sur le soir, on lui présenta plusieurs démoniaques, dont il chassa les mauvais esprits par sa parole ; il guérit aussi tous ceux qui étaient malades ; afin que s’accomplît ce qui avait été dit par Ésaïe le prophète en ces termes : Il a pris nos langueurs, et s’est chargé de nos maladies. »

Son ministère de guérison, cité par Matthieu, avait accompli la prophétie d’Ésaïe 53:5-6, où nous pouvons lire : « Mais il était meurtri pour nos péchés, et frappé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur lui, et par sa meurtrissure nous avons la guérison. Nous étions tous errants comme des brebis, nous suivions chacun son propre chemin, et l’Éternel a fait venir sur lui l’iniquité de nous tous. » Pour accomplir cette merveilleuse guérison qui nous apporte la paix, Jésus a dû Se substituer à notre place et souffrir pour nous. Voilà ce que nous voyons à la fin du verset 6, où Dieu a fait venir sur Jésus l’iniquité de nous tous. Notez comme l’ordre des évènements est important. Son ministère de guérison a précédé le sacrifice de Christ. De même, la prophétie de la guérison physique par Jésus devait précéder Son œuvre d’expiation. Ceci nous prouve qu’une guérison particulière ne peut pas faire partie de l’expiation. Jésus a utilisé la guérison pour nous prouver autre chose. Jésus l’a fait : « afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a l’autorité sur la terre de pardonner les péchés » (Matthieu 9:6). Seul Dieu a ce pouvoir.

L’œuvre de salut de Christ inclut donc la délivrance de la pénalité de la mort que le péché faisait peser sur nous dans le passé. Et cette délivrance est venue au moment de notre baptême et notre réconciliation avec Dieu par le sacrifice de Jésus. Le baptême d’eau n’est pas nécessairement le moment précis de la réception du Saint-Esprit, mais il est le signe que nous avons accepté le sacrifice de Jésus pour nos péchés. Dieu seul détermine le moment exact où nous sommes baptisé de l’Esprit. Cette extraordinaire délivrance s’étend aussi sur nos péchés commis après notre conversion. Il devient évident que le chrétien doit donc s’efforcer de ne pas pécher. Mais qu’arrive-t-il si, dans un moment de faiblesse, il commet un péché ? L’apôtre Jean nous dit ceci : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est Lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jean 2:1-2).

Ce qui importe pour Dieu, c’est l’honnêteté et la franchise du converti qui veut aller vers Lui et qui admet ses transgressions. « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:9). La personne qui persévère dans la foi de cette promesse divine jusqu’à sa mort est assurée d’être de la Première Résurrection lors du retour de Jésus en gloire et en puissance, pour venir chercher Ses élus. C’est une résurrection à l’immortalité où nous sommes libérés de toute souffrance et de toute infirmité physique, de toute maladie contagieuse, et où la mort n’aura plus aucun pouvoir sur nous. C’est une promesse directe de notre Seigneur qui nous dit : « Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et régneront avec lui mille ans » (Apocalypse 20:6).

Est-ce que cela veut dire que le véritable converti sera en parfaite santé pour le reste de sa vie physique ? Nous avons vu que Jésus guérissait plusieurs de ceux qui venaient vers Lui. Est-ce que tous ces gens se sont convertis après leur guérison ? Pas du tout, car, le jour de la Pentecôte, à peine 120 personnes ont reçu le Saint-Esprit. Jésus Lui-même avait dissocié la guérison physique de la guérison spirituelle. La première accordait à peine quelques années supplémentaires à la vie, tandis que la deuxième nous  promet l’immortalité.

L’apôtre Paul était extrêmement dévoué à Christ et ne comprenait pas, au début de son ministère, pourquoi Dieu le laissait souffrir dans son corps alors qu’il aurait voulu se déplacer davantage pour évangéliser. Paul avait reçu beaucoup de connaissance prophétique, alors que Jésus Lui-même l’avait instruit durant son séjour en Arabie. Étant humain, toute cette connaissance a certainement dû agir sur son orgueil. Il a lui-même déclaré que la connaissance enfle l’esprit de celui qui la possède. Et, dans cet état, Dieu ne pouvait plus l’utiliser pleinement dans son évangélisation. Alors un jour, Dieu lui a clairement fait comprendre pourquoi.

C’est ainsi qu’il nous dit : « Et de peur que je ne m’élevasse trop, à cause de l’excellence de mes révélations, il m’a été mis dans la chair [par Dieu] une écharde, un ange de Satan [pour me tenter], pour me souffleter, afin que je ne m’élève point. Trois fois j’ai prié le Seigneur de m’en délivrer, mais il m’a dit : Ma grâce te suffit ; car ma force s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc plus volontiers dans mes infirmités, afin que la force de Christ habite en moi. C’est pourquoi je me complais dans les infirmités, dans les opprobres, dans les misères, dans les persécutions, dans les angoisses pour le Christ ; car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort » (2 Corinthiens 12:7-10). Peu importe l’état présent de notre santé, ce qui compte pour Dieu, c’est le zèle que nous manifestons en toute humilité pour faire la partie de Son œuvre qu’Il nous a confiée. C’est alors que, même dans la faiblesse, nous sommes forts.

Pour réaliser ce travail, le chrétien se doit d’étudier la Bible afin de saisir profondément ce qu’il doit enseigner quand les occasions se présentent. Le cas de Jésus était vraiment spécial. Les érudits de Son temps étaient tout émerveillés de Son savoir. Le calibre unique de Son instruction doctrinale épatait complètement les Juifs lorsque : « Vers le milieu de la fête, Jésus monta au temple, et il enseignait. Et les Juifs étaient étonnés, et disaient : Comment cet homme connaît-il les Écritures, ne les ayant point apprises » (Jean 7:14-15). La question qu’ils se posaient était : « Comment cet homme sans instruction, qui n’a jamais été enseigné par les scribes et les rabbins, a-t-il pu acquérir autant de remarquable compréhension des Saintes Écritures ? » Et pourtant, quand Jésus enseignait le peuple : « …il les enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes » (Matthieu 7:29). Sa réponse à leur question fut donc étonnante. « Jésus leur répondit : Ma doctrine n’est pas de moi, mais de Celui qui m’a envoyé » (Jean 7:16).

Deux facteurs entrent en jeu ici. En tant qu’homme, Jésus S’est laissé enseigner afin de recevoir la connaissance inscrite dans l’Ancien Testament. Un peu comme les étudiants qui recevaient les instructions des plus vieux afin de continuer le processus d’apprentissage. Cela se faisait par l’étude des Écritures accompagnée de prières et de méditation personnelle. Jésus fit cela dès Son enfance. Souvenez-vous des questions qu’Il posait aux docteurs de la loi au temple quand Ses parents l’eurent retrouvé après une fête des tabernacles. Dans Luc 2:46, nous lisons : « Et au bout de trois jours, ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et leur faisant des questions. » Notons également qu’après cette session avec les docteurs : « Il s’en alla ensuite avec eux, et vint à Nazareth, et il leur était soumis. Et sa mère conservait toutes ces choses dans son cœur. Et Jésus croissait en sagesse, en stature et en grâce, devant Dieu et devant les hommes » (Luc 2:51-52). Alors, dès Sa jeunesse Jésus fut un exemple humain parfait pour nous, car, étant appelés nous aussi, recherchons la connaissance des Écritures afin de grandir en sagesse à la faveur de Dieu.

Mais au-delà de cette connaissance humaine de la Parole, Jésus possédait également une sagesse naturelle venant d’une autorité divine. Étant la Parole même de Dieu vivant en chair, Jésus était simultanément Dieu ainsi qu’un homme parfait. Donc, en plus d’avoir jadis inspiré ceux qui ont écrit les livres de l’Ancien Testament, Il nous a également montré comment en faire l’étude. Ensuite, en utilisant Ses apôtres et Ses prophètes, Jésus nous a aussi fourni les Écritures sur la Nouvelle Alliance. David fut inspiré d’écrire ceci, dans Psaumes 34:10-11 : « Craignez l’Éternel, vous ses saints, car rien ne manque à ceux qui le craignent ! Les lionceaux ont disette et ont faim ; mais ceux qui cherchent l’Éternel n’auront faute d’aucun bien. » Bon nombre de personnes ont malheureusement tendance à repousser la Bible en l’accusant d’être un livre plein de prohibitions, de « tu ne feras pas ceci » et « tu ne feras pas cela », comme les dix commandements.

Le fait demeure néanmoins que plusieurs des plus belles promesses de Dieu contiennent la phrase « n’aurai point », pas comme des prohibitions, mais plutôt comme des promesses de provisions. Un bel exemple est démontré dans un Psaume de David où il déclare : « L’Éternel est mon berger ; je n’aurai point de disette » (Psaume 23:1). Jésus nous fait une promesse extraordinaire de salut quand il nous déclare : « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à Celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5:24). Toutefois, tout ne se termine pas ici, car, après le salut, nous avons la promesse d’être guidés par Lui. « Jésus parla encore au peuple, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12).

Avec de telles assurances, nous pouvons nous réjouir comme David qui a dit : « J’ai eu l’Éternel constamment présent devant moi ; puisqu’il est à ma droite, je ne serai point ébranlé. C’est pourquoi mon cœur se réjouit, et mon âme chante de joie ; et ma chair même reposera en assurance » (Psaume 16:8-9). Peu importe l’épreuve par laquelle nous passons, Dieu ne nous laissera pas seul. « Quand tu traverseras les eaux, je serai avec toi ; et les fleuves, ils ne te submergeront point. Quand tu passeras par le feu, tu n’en seras pas brûlé, et la flamme ne te consumera pas » (Ésaïe 43:2). Dans le livre de Daniel nous voyons un exemple parfait d’une telle promesse alors que les trois compagnons de Daniel sont jetés dans la fournaise ardente sans qu’ils soient consumés. « Alors le roi Nébucadnetsar fut tout stupéfait, et il se leva précipitamment. Il prit la parole et dit à ses conseillers : N’avons-nous pas jeté au milieu du feu trois hommes liés ? Ils répondirent et dirent au roi : Certainement, ô roi ! Il reprit et dit : Voici, je vois quatre hommes sans liens, qui marchent au milieu du feu, sans éprouver de dommage ; et l’aspect du quatrième [l’ange du Seigneur] est semblable à un fils des dieux. Alors Nébucadnetsar s’approcha de l’entrée de la fournaise de feu ardent. Il prit la parole et dit : Shadrac, Méshac et Abed-Négo, serviteurs du Dieu souverain, sortez et venez ! Alors Shadrac, Méshac et Abed-Négo sortirent du milieu du feu. Puis les satrapes, les préfets, les gouverneurs et les conseillers du roi s’assemblèrent ; ils virent que le feu n’avait eu aucun pouvoir sur le corps de ces hommes, de sorte qu’aucun cheveu de leur tête n’était brûlé, que leurs tuniques n’avaient point changé, et que l’odeur du feu n’avait point passé sur eux » (Daniel 3:24-27).

C’est en nous faisant de telles promesses que Dieu passe également notre foi au creuset. Car cela étant Son but ultime pour nous, les promesses de la Parole de Dieu ne peuvent faillir. « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point », nous dit Jésus, dans Matthieu 24:35. À Pierre, Jésus a déclaré : « Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle » (Matthieu 16:18).

Nous devons apprécier toutes ces promesses à connotation apparemment négative puisque Ses promesses positives sont énormément plus grandes. Quand Dieu nous appelle et que nous acceptons, Il nous enlève de sous l’esclavage du péché et nous place sous la grâce. Paul nous le confirme en nous disant : « Car le péché ne dominera pas sur vous, parce que vous n’êtes point sous la loi, mais sous la grâce » (Romans 6:14). Alors, quand nous appartenons à Christ, nous devons courir vers Sa protection. Dans Proverbes 18:10, nous lisons ceci : « Le nom de l’Éternel est une forte tour ; le juste y court, et il y est dans une haute retraite. » Quand un individu réalise que, sans Christ, il est perdu, il doit alors se tourner immédiatement vers Lui pour tout ce qui concerne son salut. Dans le Nouveau Testament, plusieurs ont en effet couru vers Jésus.

Il y avait cet homme qui était possédé par une légion de démons. « Quand il eut vu Jésus de loin, il accourut et se prosterna devant lui » (Marc 5:6). Et Jésus chassa les démons. Il y avait également un jeune homme qui voulut se faire instruire par Jésus alors qu’il était avec Ses disciples. « Et comme ils sortaient pour se mettre en chemin, un homme accourut, et, s’étant mis à genoux devant lui, lui demanda : Bon Maître, que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle ? » (Marc 10:17). Malheureusement, il a manqué de zèle quand il réalisa le coût de son engagement, car il était riche. Par contre, il y avait un autre homme appelé Zachée, chef des péagers, qui était riche, et il cherchait à voir qui était Jésus ; mais il ne le pouvait à cause de la foule, parce qu’il était de petite taille. « C’est pourquoi il courut devant, et monta sur un sycomore pour le voir, parce qu’il devait passer par là. Jésus étant venu en cet endroit, et levant les yeux, le vit et lui dit : Zachée, hâte-toi de descendre ; car il faut que je loge aujourd’hui dans ta maison. Et il descendit promptement, et le reçut avec joie » (Luc 19:4-6).

Trois jours après la mort de Jésus, le dimanche matin, Marie de Magdala vint au sépulcre, comme il faisait encore obscur ; et elle vit la pierre ôtée du sépulcre. Elle s’est dépêchée de venir l’annoncer à Pierre. Alors, Pierre sortit avec le disciple Jean et ils se rendirent en toute hâte au sépulcre. « Et ils couraient tous deux ensemble ; mais cet autre disciple courut plus vite que Pierre, et arriva le premier au sépulcre. Et s’étant baissé, il vit les bandelettes qui étaient à terre ; mais il n’entra point. Mais Simon Pierre, qui le suivait, étant arrivé, entra dans le sépulcre, et vit les bandelettes qui étaient à terre, et le suaire qu’on lui avait mis sur la tête, lequel n’était pas avec les autres linges ; mais plié dans un endroit à part. L’autre disciple, qui était arrivé le premier au sépulcre, entra aussi, et il vit, et il crut » (Jean 20:4-8).

Tous ceux qui viennent à Christ de plein cœur, librement et volontairement, cherchant sincèrement à devenir Ses serviteurs, trouveront le salut en Jésus car : « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Dès ce moment-là, nous sommes réconciliés au Père et : « Dieu est notre retraite, notre force, notre secours dans les détresses, et fort aisé à trouver. C’est pourquoi nous ne craindrons point, quand la terre serait bouleversée, quand les montagnes seraient ébranlées au sein de la mer » (Psaume 46:2-3). Dieu devient intensivement présent dans notre vie, lors de nos moments de détresse. Il nous procure une grande paix d’esprit, laquelle s’avère inexplicable à ceux qui ne la vivent pas dans leur propre cœur.

Jésus Lui-même nous a donné cette assurance avant de nous quitter pour le ciel. « Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne craigne point » (Jean 14:27). Nous entendons souvent les évolutionnistes dire que Dieu, après avoir tout créé, il y a des milliards d’années, Se tient maintenant à l’écart de nos problèmes, nous laissant nous en sortir seuls, comme s’il y avait une espèce d’évolution, même dans notre salut. Mais ces gens se trompent carrément, parce que Dieu demeure continuellement présent pour les Siens. Pour ceux qui douteraient, Dieu leur déclare ce qui suit, dans Psaumes 46:11 « Cessez, dit-il, et reconnaissez que je suis Dieu ; je serai exalté parmi les nations, je serai exalté par toute la terre. »

Il y a eu en effet une période de temps où Dieu avait, pour un temps, retiré Sa présence à cause de l’extrême méchanceté qui existait sur la terre. En parlant des gens méchants, l’apôtre Pierre a également dit : « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:5-6). Pierre fait évidemment allusion au déluge du temps de Noé. Mais, malgré la méchanceté qui existait dans le monde, Dieu était là afin de fournir un refuge à Son peuple dans l’arche qu’Il instruisit Noé de construire. Et quand le déluge vint, Dieu veilla sur Noé et sa famille ainsi que sur les animaux qui se trouvaient à l’intérieur de l’arche. « Tous les êtres qui étaient sur la face de la terre furent exterminés, depuis les hommes jusqu’aux bêtes, jusqu’aux reptiles, et jusqu’aux oiseaux des cieux, et ils furent exterminés de dessus la terre. Il ne resta que Noé, et ce qui était avec lui dans l’arche » (Genèse 7:23).

Il est vrai que les eaux furent grosses sur la terre pendant cent cinquante jours, mais Dieu n’a pas laissé Noé et sa famille se débrouiller seuls. Au contraire, après cette période de cataclysme épouvantable : « Dieu se souvint de Noé, et de tous les animaux et de tout le bétail qui étaient avec lui dans l’arche. Et Dieu fit passer un vent sur la terre, et les eaux s’arrêtèrent » (Genèse 8:1). Il y a d’autres jugements qui sont réservés pour la terre dans les jours à venir, mais Dieu assure Son Église de Sa présence continuelle dans les moments de calamités. « Dieu est au milieu d’elle ; elle ne sera point ébranlée. Dieu lui donne secours dès le retour du matin. Les nations s’agitent, les royaumes s’ébranlent ; il fait entendre sa voix, la terre se fond. L’Éternel des armées est avec nous ; le Dieu de Jacob est notre haute retraite [refuge]. (Sélah.) Venez, contemplez les exploits de l’Éternel, les ravages qu’il a faits sur la terre » (Psaumes 46:6-9).

Dès le début de la création des humains et jusqu’à la fin des temps, Dieu demeure toujours présent pour aider et secourir Son peuple. Le prophète Ésaïe a déclaré ceci : « Je me réjouirai en l’Éternel, et mon âme s’égaiera en mon Dieu ; car il m’a revêtu des vêtements du salut, et m’a couvert du manteau de la justice, comme un époux se pare d’un diadème et comme une épouse s’orne de ses joyaux » (Ésaïe 61:10). Nous avons ici une description fantastique du vêtement approprié pour nous présenter devant Dieu. Ce ne sont pas des vêtements que nous pouvons nous acheter ou nous procurer dans une boutique quelconque. Nous devons en être revêtu directement par Dieu.

Après leur transgression : « …les yeux d’Adam et Ève s’ouvrirent ; et ils connurent qu’ils étaient nus ; et ils cousirent des feuilles de figuier, et se firent des ceintures » (Genèse 3:7). Ils ont donc tenté de se parer eux-mêmes avec des feuilles de figuiers pour cacher leur honte, mais sans succès. Néanmoins, malgré leur péché : « L’Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des robes de peau, et les en revêtit » (v. 21). Leur Créateur a dû tuer deux animaux innocents afin de couvrir leur honte. Il en est ainsi de nos jours. Si nous tentons de venir à Dieu parés de nos bonnes œuvres et notre propre justice, nous n’y parviendrons jamais. Car : « Tous, nous sommes devenus comme un homme souillé, et toutes nos justices comme un vêtement impur ; nous nous sommes tous flétris comme le feuillage, et nos iniquités nous emportent comme le vent » (Ésaïe 64:6).

Donc, Dieu seul peut nous vêtir de nos vêtements du salut, comme l’a si bien déclaré le prophète, dans Ésaïe 61:10. Dans la parabole de Jésus sur la noce du fils du roi, un homme a tenté de participer à la noce, mais il était paré de son propre vêtement, se dissociant du vêtement réservé aux invités et fourni par le roi. Alors, le roi s’approcha : « Et il lui dit : Mon ami, comment es-tu entré ici sans avoir un habit de noces ? Et il eut la bouche fermée » (Matthieu 22:12). Cet homme a dû s’apercevoir lui-même qu’il n’était pas au bon endroit. « Alors le roi dit aux serviteurs : Liez-le pieds et mains, emportez-le, et le jetez dans les ténèbres de dehors ; là seront les pleurs et les grincements de dents » (v. 13). Seuls les véritables Élus auront donc le droit de participer à cette noce de l’Agneau, car, parés de ce fin lin exclusivement fourni par Dieu, ils se reconnaîtront tous.

Un jour, lors de la noce de l’Agneau, il y aura beaucoup de joie à cette cérémonie grandiose. Et les Élus entendront ceci : « Réjouissons-nous, et faisons éclater notre joie, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’Agneau sont venues, et son épouse s’est parée. Et il lui a été donné d’être vêtue d’un fin lin, pur et éclatant, car le fin lin, ce sont les justices des saints » (Apocalypse 19:7-8). Voilà le vêtement qui nous sera fourni lors de cette fête extraordinaire. Mais cette justice viendra de Dieu : « Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10). Nous sommes donc exhortés à nous revêtir de ce fin lin, ayant été lavés dans le sang pur et parfait de l’Agneau. Nous devons tous être prêts dans l’attente d’entendre ces belles paroles : « Réveille-toi, réveille-toi, revêts ta gloire, ô Sion ! Revêts ton vêtement de parure, Jérusalem, ville sainte ! Car il n’entrera plus chez toi d’incirconcis ni d’impur » (Ésaïe 52:1). C’est alors que nous rencontrerons notre Roi Suprême venant vivre avec Sa Famille dans cette ville Sainte qui descendra des cieux sur cette terre.

Après sa conversion, une des facettes primordiales du cheminement du chrétien doit se refléter dans sa façon de s’exprimer. Paul fut inspiré de nous dire ceci : « Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, et assaisonnée de sel, de manière que vous sachiez répondre à chacun comme il faut » (Colossiens 4:6). Nos paroles pour répondre aux questions qui nous sont posées portent un fardeau, car Jésus nous dit : « Or, je vous dis que les hommes rendront compte, au jour du jugement, de toute parole vaine qu’ils auront dite ; car tu seras justifié par tes paroles, et par tes paroles tu seras condamné » (Matthieu 12:36-37). Le mot répondre veut dire davantage que de simplement répondre à une question. Il implique aussi notre façon concise de répondre dans une simple conversation avec quelqu’un. Ceci nous indique que les paroles utilisées par le converti doivent toujours être parsemées de grâce et de bon goût, et non blessantes, dures et insultantes.

Les Écritures nous indiquent plusieurs spécifications sur l’emploi de la parole par le chrétien. La connaissance que Dieu nous accorde ne nous donne pas nécessairement le droit de dicter aux autres leur manière d’agir. Paul nous dit d’être doux : « Et à vous étudier à vivre paisiblement, à vous occuper de vos propres affaires, et à travailler de vos propres mains, comme nous vous l’avons recommandé » (1 Thessaloniciens 4:11). Nos paroles doivent donc être bien choisies et pleines de substance. « Une parole saine, irréprochable, afin que les adversaires soient confondus, n’ayant aucun mal à dire de vous » (Tite 2:8). Les gens que nous conseillons devraient pouvoir se fier sur la véracité de ce que nous déclarons et nous devrions dégager de la fidélité envers ceux qui nous questionnent. « C’est pourquoi, ayant dépouillé le mensonge, que chacun parle selon la vérité à son prochain, car nous sommes membres les uns des autres » (Éphésiens 4:25).

Subséquemment, nous dit Paul : « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune mauvaise parole ; mais que vos paroles soient propres à édifier utilement, et qu’elles fassent du bien à ceux qui les entendent » (Éphésiens 4:29). Nos paroles doivent édifier et aider les autres au lieu de les irriter. « Mais maintenant vous aussi renoncez à toutes [ces choses] : à la colère, à l’animosité, à la méchanceté, à la médisance, aux paroles déshonnêtes ; qu’il n’en sorte pas de votre bouche » (Colossiens 3:8). Mais plusieurs diront que cela est humainement impossible, puisque nous sommes constamment sous les attaques de l’adversaire. Rappelons-nous cependant que, même dans de telles circonstances, Dieu peut apaiser notre langue, même si nous y arrivons difficilement. La clé réside dans la prière, pas seulement celle où l’on accumule des mots, mais une prière fervente venant du cœur. Ce désir de communiquer régulièrement avec notre Créateur doit refléter la grâce qui nous a été gratuitement accordée lors de notre engagement avec notre Seigneur Jésus.

Le chrétien doit donc porter des fruits dignes de son appel. Ces fruits doivent alors se manifester, soit physiquement, soit spirituellement. Paul avait félicité les chrétiens, car une Église en particulier fut la seule à lui envoyer des offrandes pour défrayer les coûts de ses voyages missionnaires. « Ce n’est pas que je recherche les dons [leur dit Paul], mais je cherche à faire abonder le fruit qui doit vous en revenir. Or, j’ai tout reçu, et je suis dans l’abondance ; j’ai été comblé de biens, en recevant par Épaphrodite ce que vous m’avez envoyé, comme un parfum d’agréable odeur, un sacrifice accepté, et agréable à Dieu » (Philippiens 4:17-18). Notez que Paul qualifie ce don de fruit qui abonderait en leur faveur, à cause de leur témoignage d’amour envers lui. Donc, dans de tels cas, Dieu considère ces dons en argent qui alimentent un ministère de vérité comme un fruit de vie.

Il existe d’autres fruits que la vie chrétienne peut produire. Paul considérait ceux qu’il avait guidés vers Christ comme des fruits. Aux Romains, Paul a écrit : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous ignoriez que j’ai souvent formé le dessein d’aller chez vous, afin de recueillir quelque fruit parmi vous, comme parmi les autres nations ; mais j’en ai été empêché jusqu’à présent » (Romains 1:13). Les traits de caractère divin sont aussi appelés fruits. « Car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité » (Éphésiens 5:9). Le passage classique nous décrivant le fruit ultime du Saint-Esprit vivant dans le chrétien entièrement soumis à Dieu se trouve dans Galates 5:22. « Mais le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance. » Il est très important de noter que l’ensemble de tous ces attributs de l’Esprit ne forme qu’un seul fruit, à l’image de Dieu.

L’étendue des fruits à porter par le chrétien est admirablement décrite par Jésus Lui-même de cette façon :

Jean 15 :

1              « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron.

2              Il retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit ; et il émonde tout sarment qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit.

3              Vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai annoncée.

4              Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi.

5              Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire.

6              Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment et il sèche ; puis on ramasse les sarments et on les jette au feu, et ils brûlent.

7              Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez.

8              Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples.

9              Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour.

10          Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour.

11          Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie.

12          Mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés.

13          Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis.

14          Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande.

15          Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père.

16          Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. »

Il est important de noter ce que Jésus nous déclare au verset 2 : « Il [Dieu le Père] retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit. » Si le sarment ne porte aucun fruit ou s’il devient corrompu, son assurance de vie éternelle est compromise, s’il ne change pas son comportement. Voilà pourquoi, au verset 8, Jésus nous dit : « Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples. » Donc, pour demeurer en Christ et porter beaucoup de fruits, il faut absolument reconnaître que le cep, c’est Jésus et nul autre. « Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire » (v. 5). À partir du moment où nous appartenons à Christ, nous devenons le temple de Dieu où Son Esprit vit. Ce temple est en parallèle avec le temple physique que Salomon, roi d’Israël, avait construit.

Regardons ensemble de quelle façon ce temple fut construit. « Or, en bâtissant la maison, on la bâtit de pierres toutes préparées dans la carrière ; de sorte que ni marteau, ni hache, ni aucun outil de fer ne furent entendus dans la maison quand on la bâtissait » (1 Rois 6:7). Voilà un témoignage remarquable des talents de ces bâtisseurs anciens. Afin d’ériger ce magnifique temple, chaque portion devait être fabriquée avec une précision telle que, lors de l’assemblage, tout s’est fait dans un silence glorifiant. Les pierres étaient volumineuses. « Et le roi commanda d’extraire de grandes pierres, des pierres de prix, pour faire de pierres de taille les fondements de la maison » (1 Rois 5:17). Donc, les pierres devaient être taillées avec une grande précision, à la carrière même, avant d’être éventuellement transportées sur le site du temple. « Et les ouvriers de Salomon, et les ouvriers de Hiram, et les Guibliens taillèrent et préparèrent le bois et les pierres pour bâtir la maison » (v. 18).

D’abord dans sa beauté unique, ainsi que dans son assemblage tout en silence, ce temple était un précurseur du temple spirituel présentement en construction par la puissance du Saint-Esprit. Voilà pourquoi Paul nous déclare : « Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit » (Éphésiens 2:19-22).

Dans ce temple spirituel, chaque nouveau converti devient une pierre de grand prix sortie des ténèbres du monde, puis silencieusement placée dans ce bâtiment du Saint-Esprit sur la fondation de Jésus-Christ, « en vous approchant de lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ » (1 Pierre 2:4-5). Paul nous dit : « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et vous êtes ce temple » (1 Corinthiens 3:16-17).

La Parole de Dieu ne doit jamais être prise à la légère. Quand Dieu parle, chaque mot est soigneusement choisi et ne peut être aboli, modifié ou révoqué. Jésus nous a déclaré ceci : « Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli » (Matthieu 5:18). Jésus parlait ici de l’inspiration divine dans toute doctrine biblique. Non seulement les mots de la Bible furent divinement inspirés, mais également chaque iota et trait de lettre. Cela nous indique l’importance aux yeux de Dieu de tout ce qui est sorti de Sa bouche pour notre instruction. Alors, malheur à ceux qui tordent la Parole de Dieu pour leur propre avantage. « Celui donc qui aura violé l’un de ces plus petits commandements, et qui aura ainsi enseigné les hommes, sera estimé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura observés et enseignés, celui-là sera estimé grand dans le royaume des cieux » (Matthieu 5:19).

Alors, rien ne peut être changé dans la Bible, car tout ce qui y est inscrit devra s’accomplir. Ce verset cité par Jésus s’adresse directement à Lui qui est venu pour accomplir toute la loi avant de mourir pour nous. Donc, quand il a dit qu’il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli, cela incluait les livres du Pentateuque et surtout les passages dans les premiers chapitres de la Genèse, souvent ridiculisés de nos jours comme étant un mythe et non la réalité. Jésus a appliqué ce même principe à d’autres parties des Saintes Écritures. Dans Jean 10:35, Jésus a dit : « …elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu était adressée (et l’Écriture ne peut être rejetée). » Jésus citait ici le verset suivant se trouvant dans Psaumes 82:6 : « J’ai dit : Vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils du Très-Haut », en parlant du pouvoir que Dieu accordait aux juges quoique carrément des hommes mortels. Mais, par ce passage, Jésus confirmait également la doctrine vitale de Sa propre divinité.

Dans cette circonstance comme dans toutes les autres qui s’offraient à Lui, Jésus enseignait la pleine doctrine selon les Saintes Écritures, en prenant bien soin de l’appliquer dans Sa mission. Dans Jean 10:36-38, Jésus a dit : « Dites-vous que je blasphème, moi que le Père a sanctifié et qu’il a envoyé dans le monde, parce que j’ai dit : Je suis le Fils de Dieu ? Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez point. Mais si je les fais, et quand même vous ne me croiriez point, croyez à mes œuvres, afin que vous connaissiez, et que vous croyiez que le Père est en moi, et que je suis en lui. »

Il est triste et inexcusable de voir autant de personnes, se disant aujourd’hui chrétiennes, répudier l’enseignement de Jésus en diluant Ses paroles ou en interprétant la Parole de Dieu à leur guise. Plusieurs prétendent que tous les écrits originaux se sont perdus, et qu’il n’est vraiment pas possible de pouvoir savoir, selon les transcriptions modernes, ce que ces écrits originaux contenaient. Mais Jésus est venu, il y a deux mille ans, pour nous instruire dans la Parole de Dieu, nous faisant cette promesse catégorique : « Le ciel et la terre passeront, mais Mes paroles ne passeront point » (Matthieu 24:35). Dieu aurait-Il manqué de puissance au point d’être incapable de préserver Sa propre Parole ? Non ! Jésus est venu pour confirmer le pouvoir de Dieu de préserver Sa Parole.

La Parole de Dieu est établie pour l’éternité. Le roi David fut inspiré d’écrire ceci dans Psaumes 119:89 : « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. » C’est le verset central du plus long chapitre du plus long livre de la Bible, et il constitue un des plus majestueux versets de la Bible. Il nous dévoile la nouvelle merveilleuse que la Parole de Dieu, qui est le thème de ce chapitre 119, existe depuis l’éternité lointaine, existe présentement et se poursuivra éternellement dans l’avenir. Il était éternellement établi dans l’Esprit de Dieu, même avant la création du monde, que l’Éternel nous accorderait également ce récit disant que : « Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par Son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde » (Hébreux 1:1-2). Donc, le monde a été fait pour Jésus, qui est venu nous donner la Parole originale de Dieu, et qui en sera l’héritier ultime éternellement.

Le prophète Ésaïe a fait cette belle déclaration : « L’herbe sèche, la fleur tombe, mais la parole de notre Dieu demeure éternellement ! » (Ésaïe 40:8). Cette distinction est amplifiée par l’apôtre Pierre qui dit ceci aux convertis : « Étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement » (1 Pierre 1:23). Ces paroles viennent appuyer et garantir sans l’ombre d’un doute cette déclaration de Jésus : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point » (Matthieu 24:35). L’univers physique se dirige inexorablement vers sa mort ultime, mais avec une exception néanmoins. Jésus a permis que Jean voie quelque chose de merveilleux dans sa vision sur l’avenir. « Je vis ensuite un ciel nouveau et une terre nouvelle ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus » (Apocalypse 21:1). Cette glorieuse promesse est éternelle et immuable.

Voilà la récompense sans fin que le salut nous promet. Bien avant la venue de Jésus sur la terre, le patriarche Israël a dit : « J’ai attendu ton salut, ô Éternel ! » (Genèse 49:18). Ce cri du cœur du patriarche mourant exprimait son désir de voir l’avènement promis de notre Sauveur. Ceci est le premier endroit dans la Bible où le mot salut apparaît, essentiellement le même mot en hébreu que « Jésus ». Donc, sans l’avoir vu, Jacob, devenu Israël, attendait déjà patiemment son Sauveur. Cette belle attitude de Jacob fut partagée par tous les hommes de Dieu jusqu’à ce jour. Dans le Nouveau Testament, le premier endroit où un homme exprima ce même désir fut lorsque Jean le Baptiste envoya deux de ses disciples vers Jésus pour Lui demander : « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? » (Matthieu 11:3).

Même si Jésus est vraiment venu pour nous apporter le salut, nous devrons quand même patienter jusqu’à Son retour pour voir l’accomplissement de cette promesse. En attendant, Il nous a laissé cette belle assurance : « Que votre cœur ne se trouble point ; croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi » (Jean 14:1-3). Ce fut également la prière constante de Paul : « Que le Seigneur conduise vos cœurs à l’amour de Dieu et à l’attente patiente du Christ » (2 Thessaloniciens 3:5).

Ce sont les convertis qui attendent patiemment cette rédemption par Christ. « …nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romans 8:23). Les références au salut abondent tout au long du Nouveau Testament. Au dernier livre de la Bible avant l’Apocalypse on peut lire cette magnifique exhortation de Jude en rapport avec la même promesse. « Conservez-vous dans l’amour de Dieu, en attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ pour la vie éternelle » (Jude 21). Parfois, cette attente peut paraître longue et ardue, mais Paul ne cesse de nous exhorter en nous disant ceci, dans Hébreux 9:28 : « De même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut. »

Voici ce que Paul a écrit à Timothée, peu de temps avant d’être décapité. « Hâte-toi de venir avant l’hiver. Eubulus, Pudens, Linus, Claudia et tous les frères te saluent. Le Seigneur Jésus-Christ soit avec ton esprit ! La grâce soit avec vous ! Amen » (2 Timothée 4:21-22). En dépit de sa fidélité et de son efficacité au service de Christ, il était maintenant pauvre, seul et sans abri. Malgré sa solitude il ne se plaignait pas. Au contraire, il était prêt à mourir et il le dit à son enfant dans la foi : « Car pour moi, je vais être immolé, et le temps de mon départ approche. J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi » (2 Timothée 4:6-7). Il désirait vivement voir Timothée avant de mourir, alors, au verset 9, il lui dit : « Tâche de venir bientôt vers moi. » Il lui rappela également des moments de tendresse où il lui écrivit : « Je rends grâces à Dieu que je sers avec une conscience pure, comme mes ancêtres, car, nuit et jour, je ne cesse de faire mention de toi dans mes prières, me souvenant de tes larmes, désirant fort de te voir, afin d’être rempli de joie » (2 Timothée 1:3-4).

Paul lui fit également cette demande touchante en lui disant de venir le voir : « Quand tu viendras, apporte le manteau que j’ai laissé à Troas chez Carpus, et les livres, principalement les parchemins » (2 Timothée 4:13). Dans la prison où il se trouvait, il faisait froid et Paul n’avait même pas un manteau pour se couvrir alors que l’hiver approchait. Mais, malgré ces conditions dures et misérables, Paul voulait lire et étudier davantage afin d’être encore mieux préparé à tout service futur que Dieu lui demanderait. Quel contraste entre ce que cet apôtre de Christ endurait, étant même abandonné par plusieurs de ceux qui se disaient ses amis, et la future réception glorieuse qui l’attend lors du retour de son Sauveur. Paul pouvait en toute assurance déclarer : « Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement » (v. 8).

Paul nous a laissé un exemple frappant de ce que la vraie foi devrait être. Dans Philippiens 3:8-9, il nous dit : « Bien plus, je regarde toutes choses comme une perte, en comparaison de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui j’ai perdu toutes choses, et je les regarde comme des ordures, afin que je gagne Christ, et que je sois trouvé en lui, ayant, non point ma justice, celle qui vient de la loi, mais celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice de Dieu par la foi. » Et, comme nous venons de voir, Paul continuait d’étudier, d’enseigner, de témoigner pour Christ, d’encourager et d’exhorter jusqu’au jour de sa mort. Malgré qu’il portait encore l’image du terrestre, il envisageait déjà le jour où il porterait l’image du céleste.

C’est d’ailleurs ce que Paul nous dit clairement, dans 1 Corinthiens 15:49 : « Et comme nous portons l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste. » Dans la Parole de Dieu, une des plus fascinantes promesses pour le chrétien demeure que ceux qui aiment Dieu et sont appelés selon Son dessein sont également prédestinés à Son Royaume à venir. « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:28-30).

Rappelons-nous toujours que nos premiers parents furent créés à l’image de Dieu. Ceci nous indique que, dès leur création, Adam et Ève portaient un corps physique semblable à celui que Dieu Lui-même assumerait lorsque Sa Parole allait utiliser cette même forme, en tant que Dieu fait homme, dans la personne de Son Fils unique, Jésus. Cette image fut sûrement ternie quand nos premiers parents ont péché (et en eux tous les humains). Néanmoins, cette image était destinée à être spirituellement restaurée lorsque nous recevrions Christ comme Sauveur. Nous naissons ainsi en nouveauté de vie : « ayant revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de Celui qui l’a créé » (Colossiens 3:10).

Mais tout ne se termine pas ici. Nous qui avons été physiquement créés à Son image, nous sommes aussi destinés à être transformés dans Son image céleste, ce qui arrivera lors du retour de Christ. Paul nous le confirme ainsi : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts [en Christ] ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité » (1 Corinthiens 15:51-53). Mais de quelle façon serons-nous changés ? C’est Jésus Lui-même : « Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21).

Après Sa résurrection, Jésus avait quand même gardé Sa forme physique. Mais ce corps devenu glorifié n’était plus assujetti à la souffrance, ni la à douleur, ni à la mort. Il pouvait Se déplacer au travers des murs de pierre, et voyager de la terre au ciel pour Se présenter au Père à la vitesse de la pensée. Voilà ce que veut dire l’image du céleste, à laquelle nous aurons le bonheur d’être nous aussi conformés. Jean nous l’explique en toute simplicité quand il nous dit : « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2).

Donc, le but unique du converti, c’est d’avoir les yeux fixés sur l’héritage ultime que le salut produit. « Et vous puiserez des eaux avec joie aux sources du salut. Et vous direz en ce jour-là : Louez l’Éternel, invoquez son nom, publiez parmi les peuples ses hauts faits ! Célébrez la gloire de son nom ! Chantez à l’Éternel, car il a fait des choses magnifiques ; qu’elles soient connues par toute la terre ! » (Ésaïe 12:3-5). Ce merveilleux passage rend hommage au Seigneur qui viendra un jour délivrer la terre entière de l’esclavage sous le règne de Satan afin d’établir Son règne au milieu de Ses créatures. Pour le converti sous la Nouvelle Alliance, les eaux aux sources du salut représentent le Saint Esprit qui vit déjà en nous. Alors, nous pouvons dès à présent nous approprier les bénédictions spirituelles associées à cette promesse.

Un jour, une autre source de salut fut ouverte. Alors que Jésus était pendu sur la croix et tout près de mourir : « …un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il en sortit du sang et de l’eau » (Jean 19:34). Cet incident devrait nous rappeler ce que Jésus fit lors d’une Fête des Tabernacles. « Le dernier et le grand jour de la fête, Jésus se trouvait là, et s’écriait : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. (Or, il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car le Saint-Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’était pas encore glorifié) » (Jean 7:37-39).

Pourquoi est-il écrit que le Saint-Esprit n’avait pas encore été donné ? Les prophètes et les patriarches de l’Ancien Testament n’ont-ils pourtant pas eu le Saint-Esprit les habitant ? Absolument ! Mais regardons le contexte dans lequel ces paroles ont été écrites. Avant la venue de Jésus, seuls ceux que Dieu Se choisissait individuellement pour une œuvre spéciale recevaient le Saint-Esprit afin d’accomplir ce que Dieu leur commandait. La venue de Jésus était destinée à ouvrir la voie au Saint-Esprit à tous ceux qui croiraient en Lui. Donc, à partir du Jour de la Pentecôte le Saint-Esprit fut rendu disponible au monde entier. À chacun maintenant de rechercher cette voie qui mène au salut ainsi que dans la famille divine.  

L’eau et le sang coulèrent ensemble du côté percé de Jésus, ouvrant ainsi le chemin du salut selon la Nouvelle Alliance. Le sang, pour payer la rançon de tous les péchés du monde, et l’eau, pour l’Esprit que devait recevoir chaque converti à Christ. C’est ainsi que fut ouvert l’accès à l’arbre de vie que nos premiers parents avaient malheureusement négligé. Mais, dès la mort de notre Seigneur, la fontaine d’eau vive fut ouverte pour alimenter tous ceux qui avaient soif de la vérité et qui viendraient s’abreuver à cette eau jusqu’à la fin des temps. Alors, Jean nous dit : « Après cela, l’ange me fit voir un fleuve d’eau vive, clair comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’Agneau. Et au milieu de la place de la ville, et sur les deux bords du fleuve, était un arbre de vie, portant douze fruits, rendant son fruit chaque mois : et les feuilles de l’arbre étaient pour la guérison des Gentils. » (Apocalypse 22:2).

L’Apocalypse se termine sur cette scène magnifique illustrant comment les feuilles de l’arbre de vie seront un jour disponibles pour la guérison de tous les gentils. La voie qui mène à la Famille de Dieu passe par une seule porte. Et cette porte est Jésus, car aucun autre nom fut donné sous le ciel par qui on devait être sauvé. Oui, le chemin au salut est ouvert et sera toujours ouvert à tous ceux qui voudront s’approcher du trône de Dieu pour être accueillis dans Sa Famille. Donc, nul individu ne pourra accuser Dieu d’avoir fait acception de personne, car le chemin du salut est ouvert à tous ceux qui le cherchent maintenant, et qui deviendront les Élus de Son Royaume à venir. Mais le chemin du salut sera également ouvert à tous ceux qui, un jour, le chercheront avec un cœur pur et contrit, et en toute soumission pour obéir à leur Créateur.