D.238 – La religion séculière de « l’Holocauste » est un produit – frelaté – de la société de consommation

 

Robert FAURISSON

7 août 2008

La religion de « l’Holocauste » est séculière : elle appartient au monde laïque ; elle est profane ; elle dispose, dans les faits, du bras séculier, c’est-à-dire d’une autorité temporelle au pouvoir redouté. Elle a son dogme, ses commandements, ses décrets, ses prophètes et ses grands prêtres. Ainsi que l’a fait remarquer un révisionniste, elle a sa galerie de saints et de saintes dont, par exemple, sainte Anne (Frank), saint Simon (Wiesenthal) et saint Elie (Wiesel). Elle a ses lieux saints, ses rituels et ses pèlerinages. Elle a ses édifices sacrés (macabres) et ses reliques (sous la forme de savonnettes, de chaussures, de brosses à dents, …). Elle a ses martyrs, ses héros, ses miracles et ses miraculés (par millions), sa légende dorée et ses justes. Auschwitz est son Golgotha. Pour elle, Dieu s’appelle Yahweh, protecteur de son peuple élu, qui, comme le précise le psaume 120 de David récemment invoqué par une procureuse, Anne de Fontette, lors d’un procès intenté à un révisionniste français, punit « les lèvres fausses » (soit dit en passant, par l’envoi de « flèches de guerre, barbelées, avec des braises de genêt »). Pour cette religion, Satan se nomme Hitler, condamné, tel Jésus dans le Talmud, à bouillir pour l’éternité dans des excréments. Elle ne connaît ni pitié, ni pardon, ni clémence mais seulement le devoir de vengeance. Elle amasse des fortunes grâce au chantage et à l’extorsion et s’acquiert d’inouïs privilèges. Elle dicte sa loi aux nations. Son cœur bat à Jérusalem, au monument de Yad Vashem, dans un pays conquis sur l’indigène ; à l’abri d’une muraille de 8 mètres de haut destinée à protéger un peuple qui est le sel de la terre, les religionnaires de « l’Holocauste » font régner sur le goy une loi qui est la plus pure expression du militarisme, du racisme et du colonialisme.

Une religion toute récente au développement fulgurant

Même si elle est en grande partie un avatar de la religion hébraïque, la nouvelle religion est toute récente et elle a connu un développement fulgurant. Pour l’historien, le phénomène est exceptionnel. Le plus souvent une religion d’ampleur universelle trouve sa source dans des temps lointains et obscurs, ce qui rend ardue la tâche de l’historien des idées et des institutions religieuses. Or, voici que, par chance pour ce type d’historien, en l’espace d’une cinquantaine d’années (1945-2000), sous nos yeux, une nouvelle religion, celle de « l’Holocauste », a soudainement pris naissance pour se développer avec une étonnante célérité et s’imposer aujourd’hui un peu partout. Elle a conquis l’Occident et entend s’imposer dans le reste du monde. Tout chercheur s’intéressant au phénomène historique que constituent la naissance, la vie et la mort d’une religion devrait donc saisir l’occasion inespérée qui se présente ainsi d’aller étudier de près la naissance et la vie de cette nouvelle religion, puis d’en calculer les chances de survie et les possibilités de disparition. Tout polémologue guettant les signes annonciateurs d’une conflagration se devrait de surveiller les risques de croisade guerrière où peut nous entraîner cette religion conquérante.

Une religion qui épouse la société de consommation

En règle générale, la société de consommation met en difficulté ou en danger les religions et les idéologies. Chaque année, l’accroissement de la production industrielle et de l’activité commerciale crée dans les esprits de nouveaux besoins et désirs, bien concrets, qui éloignent les hommes de la soif d’absolu ou de l’aspiration à l’idéal dont se nourrissent religions et idéologies. Par ailleurs, les progrès de l’esprit scientifique rendent les hommes de plus en plus sceptiques quant à la véracité des récits et des promesses que leur font ces dernières. Paradoxalement, seule prospère la religion de « l’Holocauste », qui règne pour ainsi dire sans partage et obtient qu’on mette au ban de l’humanité les sceptiques agissant à visage découvert qu’elle appelle des « négationnistes » et qui se nomment « révisionnistes ».

De nos jours sont en crise ou parfois même en voie d’extinction les idées aussi bien de patrie, de nationalisme ou de race que de communisme ou même de socialisme. Sont également en crise les religions du monde occidental, y compris la religion juive, et, à leur tour mais de façon moins voyante, les religions non occidentales, confrontées, elles aussi, à la puissance d’attraction de la société de consommation ; quoi qu’on en puisse penser, la religion musulmane ne fait pas exception : le bazar attire les foules plus que la mosquée et, dans certains royaumes pétroliers, la société de consommation, sous ses formes les plus extravagantes, porte un défi de plus en plus insolent aux règles de vie édictées par l’islam.

Le catholicisme romain, quant à lui, est frappé d’anémie ; pour reprendre le mot de Céline, il est devenu « christianémique ». Parmi les catholiques auxquels s’adresse Benoît XVI, combien en reste-t-il pour croire encore à la virginité de Marie, aux miracles de Jésus, à la résurrection physique des morts, à la vie éternelle, au paradis, au purgatoire et à l’enfer ? Le discours des hommes d’Eglise se limite habituellement à ressasser que « Dieu est amour ». Les religions protestantes ou assimilées se diluent, avec leurs doctrines, en une infinité de sectes et variantes. La religion juive voit ses pratiquants de plus en plus rétifs devant l’obligation d’observer tant de prescriptions ou d’interdits biscornus et, pour commencer, de plus en plus, ses adeptes pratiquent le formariage ou désertent la synagogue.

Mais, tandis que les croyances ou les convictions occidentales ont beaucoup perdu de leur substance, la foi en « l’Holocauste », elle, s’est fortifiée ; elle a fini par créer un lien – une religion, du moins selon l’étymologie courante, est un lien (religat religio) – qui permet à des ensembles disparates de communautés et de nations de partager une foi commune. En fin de compte, chrétiens et juifs coopèrent aujourd’hui d’un même cœur à la propagation de la foi holocaustique. On voit même bon nombre d’agnostiques ou d’athées se ranger avec éclat sous la bannière de « l’Holocauste ». « Auschwitz » réalise l’union de tous.

C’est que cette nouvelle religion, née à l’âge où la société de consommation a pris son essor, en porte la marque. Elle en a la vigueur, l’habileté, l’inventivité. Elle exploite toutes les ressources du marketing et de la communication. Les infamies du Shoah Business ne sont que les effets secondaires d’une religion qui n’est elle-même, intrinsèquement, qu’une pure fabrication. A partir de bribes d’une réalité historique, somme toute banale en temps de guerre, comme l’internement d’une bonne partie des juifs européens dans des ghettos ou dans des camps, ses promoteurs ont bâti une gigantesque imposture historique : celle, à la fois, de la prétendue extermination des juifs d’Europe, des prétendus camps dotés de chambres à gaz homicides et, enfin, des prétendues six millions de victimes juives.

Une religion qui paraît avoir trouvé la solution de la question juive

A travers les millénaires, les juifs, d’abord généralement bien reçus dans leurs pays d’accueil, ont fini par susciter un phénomène de rejet qui a conduit à leur expulsion mais, bien souvent, sortis par une porte, ils sont ensuite rentrés par une autre porte. Dans plusieurs nations d’Europe continentale, vers la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, le phénomène est apparu une nouvelle fois. « La question juive » s’est notamment posée en Russie, en Pologne, en Roumanie, en Autriche-Hongrie, en Allemagne et en France. Tout le monde, à commencer par les juifs eux-mêmes, s’est alors mis à chercher « une solution » à cette « question juive ». Pour les sionistes, longtemps en minorité parmi leurs coreligionnaires, la solution ne pouvait être que territoriale. Il convenait de trouver, avec l’accord des nations impériales, un territoire où pourraient s’installer des colons juifs. Cette colonie se situerait, par exemple, en Palestine, à Madagascar, en Ouganda, en Amérique du Sud, en Sibérie,… La Pologne et la France envisageaient la solution de Madagascar tandis que l’Union soviétique créait en Sibérie méridionale le secteur autonome juif de Birobidjan. Quant à l’Allemagne nationale-socialiste, elle allait étudier la possibilité d’une installation des juifs en Palestine mais finit par s’aviser, dès 1937, du caractère irréaliste de cette solution et du grave préjudice qui serait ainsi causé aux Palestiniens. Par la suite, le IIIe Reich a voulu créer une colonie juive dans une partie de la Pologne (le Judenreservat de Nisko, au sud de Lublin), puis, à son tour, en 1940, il a sérieusement envisagé la création d’une colonie à Madagascar (le Madagascar Projekt). Par la suite, en proie aux nécessités d’une guerre à mener sur terre, sur mer, dans les airs et absorbé par les préoccupations de plus en plus angoissantes d’avoir à sauver les villes allemandes d’un déluge de feu, à sauvegarder la vie même de son peuple, à maintenir en activité l’économie de tout un continent si pauvre en matières premières, le Chancelier Hitler, au printemps de 1942, a fait savoir, notamment par l’intermédiaire du ministre du Reich et chef de la Chancellerie du Reich Hans-Heinrich Lammers, qu’il entendait « repousser à l’après-guerre la solution de la question juive ». Constituant en son sein une population nécessairement hostile à l’Allemagne en guerre, les juifs, du moins pour une grande partie d’entre eux, durent être déportés et internés. Ceux qui en étaient capables étaient astreints au travail, les autres étaient confinés dans des camps de concentration ou de transit. Jamais Hitler n’a voulu ou autorisé le massacre des juifs et ses cours martiales sont allées jusqu’à punir de la peine de mort, même en territoire soviétique, ceux qui se rendaient coupables d’excès contre les juifs. Jamais l’Etat allemand n’a envisagé autre chose, pour ce qui est des juifs, qu’ « une solution finale territoriale de la question juive » et il faut toute la malhonnêteté de nos historiens orthodoxes pour évoquer sans cesse « la solution finale de la question juive » et délibérément escamoter l’adjectif, si important, de « territoriale ». Jusqu’à la fin de la guerre, l’Allemagne n’a cessé de proposer aux Alliés occidentaux de leur livrer des juifs internés, mais à la condition que ceux-ci demeurent en Grande-Bretagne, par exemple, et n’aillent pas envahir la Palestine pour y tourmenter « le noble et vaillant peuple arabe ». Le sort des juifs d’Europe, dans la fournaise générale, n’a rien eu d’exceptionnel. Il n’aurait mérité qu’une mention dans le grand livre de l’histoire de la seconde guerre mondiale. On est donc en droit de s’étonner qu’aujourd’hui le sort des juifs passe pour avoir été l’élément essentiel de cette guerre.

Après la guerre, c’est en terre de Palestine et aux dépens des Palestiniens que les tenants de la religion de « l’Holocauste » ont trouvé – ou cru trouver – la solution finale territoriale de la question juive.

Une religion qui tâtonne dans ses méthodes de vente (la palinodie de R. Hilberg)

Je suggère aux sociologues d’entreprendre une histoire de la nouvelle religion en examinant selon quelles techniques de vente, extrêmement variées, ce « produit » a été créé, lancé et vendu au cours des années 1945-2000. Ils mesureront la distance qui sépare les procédés souvent maladroits du début et la sophistication, à la fin, des packagings de nos actuels spin doctors (experts tordus de la « com ») dans leur présentation de « l’Holocauste » désormais transformé en un produit casher de consommation forcée.

En 1961, Raul Hilberg, le premier des historiens de « l’Holocauste », « le pape » de la science exterminationniste, publia la première version de son œuvre majeure, The Destruction of the European Jews. Il y exprima doctoralement la thèse suivante : Hitler avait donné des ordres en vue du massacre organisé des juifs et tout s’expliquait à partir de ces ordres. Cette façon de présenter la marchandise allait faire fiasco. Les révisionnistes demandant à voir ces ordres, Hilberg fut contraint d’admettre que ceux-ci n’avaient jamais existé. De 1982 à 1985, sous la pression des mêmes révisionnistes demandant à voir à quoi avaient bien pu ressembler la technique des magiques chambres à gaz homicides, il fut amené à revoir sa première présentation du produit holocaustique. En 1985, dans l’édition « revue et définitive » du même ouvrage, au lieu de se montrer affirmatif et cassant avec le lecteur ou le client, il chercha à circonvenir ce dernier par toutes sortes de propos alambiqués faisant appel à son goût supposé pour les mystères de la parapsychologie et du paranormal. Il lui exposa l’histoire de la destruction des juifs d’Europe sans faire appel le moins du monde à un ordre quelconque, ni de Hitler ni d’un autre, d’exterminer les juifs. Il expliqua tout par une sorte de mystère diabolique : spontanément les bureaucrates allemands s’étaient donné le mot pour tuer les juifs jusqu’au dernier. « D’innombrables responsables au sein d’une vaste machine administrative » (countless decision makers in a far-flung bureaucratic machine) concoururent à l’entreprise exterminatrice par suite d’un « mécanisme » (mechanism) et cela sans « plan préétabli » (basic plan) (p. 53) ; ces bureaucrates « créèrent ainsi un climat qui leur permit d’écarter progressivement le modus operandi du formalisme écrit » (created an atmosphere in which the formal, written word could gradually be abandoned as a modus operandi) (p. 54) ; il y eut des « accords implicites et généralisés entre fonctionnaires aboutissant à des décisions prises sans ordres précis ni explications » (basic understandings of officials resulting in decisions not requiring orders or explanations) ; « cela avait été une affaire d’état d’esprit, de compréhension tacite, de consonance et de synchronisation » (it was a matter of spirit, of shared comprehension, of consonance and synchronization) ; « il n’y eut pas d’agence unique en charge de toute l’opération » (no one agency was charged with the whole operation) ; il n’y eut « aucun organisme central chargé de diriger et coordonner à lui seul l’ensemble du processus » (no single organization directed or coordinated the entire process) (p. 55). Bref, selon R. Hilberg, cette extermination concertée avait bien eu lieu mais sans qu’il fût possible de vraiment le démontrer avec des documents spécifiques à l’appui. Deux ans auparavant, en février 1983, lors d’une conférence donnée à l’Avery Fischer Hall de New York, il avait présenté cette thèse, étrangement fumeuse, sous la forme suivante : « Ce qui commença en 1941 fut un processus de destruction sans plan préétabli, sans organisation centralisatrice d’une quelconque agence. Il n’y eut pas de schéma directeur et il n’y eut pas de budget pour les mesures de destruction. Ces mesures furent prises pas à pas, un pas à chaque fois. Ainsi se produisit non tant la réalisation d’un plan qu’une incroyable rencontre des esprits, une consensuelle transmission de pensée réalisée par une vaste bureaucratie » (What began in 1941 was a process of destruction not planned in advance, not organized centrally by any agency. There was no blueprint and there was no budget for destructive measures. They were taken step by step, one step at a time. Thus came about not so much a plan being carried out, but an incredible meeting of minds, a consensus-mind reading by a far-flung bureaucracy). Cette vaste entreprise de destruction s’était produite, magiquement, par télépathie et par l’opération diabolique du génie bureaucratique « nazi ». On peut dire qu’avec R. Hilberg, la science historique s’est ainsi faite cabalistique ou religieuse.

Serge et Beate Klarsfeld, de leur côté, ont voulu s’engager dans cette même voie de la fausse science en faisant appel au pharmacien français Jean-Claude Pressac. Pendant plusieurs années le malheureux a cherché à vendre le produit frelaté sous une forme pseudo-scientifique mais, découvrant l’imposture, J.-C. Pressac avait, en 1995, opéré un complet retournement et admis que, tout compte fait, le dossier de « l’Holocauste » était « pourri » et tout juste bon « pour les poubelles de l’histoire » ; tels étaient ses propres mots. La nouvelle allait être tenue cachée pendant cinq ans et ne fut révélée qu’en 2000 à la fin d’un ouvrage de Valérie Igounet, autre vendeuse de Shoah et auteur d’une Histoire du négationnisme en France (Seuil, p. 652).

Une religion qui découvre enfin les techniques de vente up to date

C’est alors que sont entrés en scène les spin doctors. Le produit étant devenu suspect et les clients potentiels commençant à poser des questions, il a fallu virer cap sur cap, renoncer à défendre la marchandise avec des arguments d’apparence scientifique et s’engager dans une voie résolument « moderne ». Les nouveaux religionnaires ont décidé d’accorder la portion congrue à l’argumentation logique et de substituer à la recherche de fond le recours aux sentiments et à l’émotion, c’est-à-dire à l’art, au cinéma, au théâtre, au roman historique, au show, au story telling (art contemporain de trousser un récit ou de cadrer un « témoignage »), au cirque médiatique, à la scénographie de musée, aux cérémonies publiques, aux pèlerinages, à l’adoration des (fausses) reliques et des (faux) symboles (chambres à gaz symboliques, chiffres symboliques, témoins symboliques), à l’incantation, à la musique et même au kitch, le tout accompagné des procédés de la vente forcée assortis de menaces en tous genres. Le cinéaste Steven Spielberg, spécialiste de la fiction échevelée et extraterrestre, est devenu le grand inspirateur aussi bien pour les films holocaustiques que pour le casting de 50 000 témoins. Afin de mieux vendre leur produit frelaté, nos faux historiens et vrais marchands ont obtenu d’en donner le goût dès l’école primaire, car c’est dans le plus jeune âge que se contractent les appétits qui font que, plus tard, le client n’a plus besoin d’être sollicité : il réclamera de lui-même ce qu’il a tant goûté dans son enfance, sucrerie ou poison. C’est ainsi qu’on a fini par se moquer résolument de l’histoire et que l’on s’est mis au seul service d’une certaine Mémoire, c’est-à-dire d’un fatras de ragots, de légendes, de calomnies qui procure le plaisir de se sentir juste et bon (to feel good) et d’aller en chœur chanter les vertus du pauvre juif, de maudire les « nazis » intrinsèquement pervers, d’en appeler à la vengeance et de cracher sur les tombes du vaincu. A la fin, il ne reste plus qu’à collecter un flot d’espèces sonnantes et trébuchantes et de nouveaux privilèges. Pierre Vidal-Naquet n’avait été qu’un amateur : d’abord, en 1979, il s’était montré d’emblée trop élémentaire, trop brutal dans sa promotion de « l’Holocauste ». Par exemple, prié par les révisionnistes d’expliquer comment, diable, après une opération de gazage à l’acide cyanhydrique (composant actif de l’insecticide « Zyklon B »), une équipe de juifs (Sonderkommando) pouvaient impunément pénétrer dans un local encore plein de ce redoutable gaz pour y manipuler et extraire jusqu’à des milliers de cadavres pénétrés de poison, il avait, avec 33 autres universitaires, répondu qu’il n’avait pas à fournir d’explication. Spielberg, lui, plus habile homme, donnera à voir dans un film de fiction une « chambre à gaz » où, pour une fois, « par miracle », les pommes de douches déverseront… de l’eau et non du gaz. Par la suite, en son temps, P. Vidal-Naquet avait, bien maladroitement, tenté de répondre aux révisionnistes sur le plan scientifique et s’était ridiculisé. Claude Lanzmann, de son côté, dans son film Shoah, avait cherché à produire des témoignages ou des aveux mais il était apparu lourd, malhabile et fort peu convaincant ; au moins avait-il compris que le principal était de « faire du cinéma » et d’occuper la place. Aujourd’hui, plus aucun « historien » de « l’Holocauste » ne se mêle d’aller prouver la réalité de « l’Holocauste » et de ses magiques chambres à gaz. Ils agissent tous comme Saul Friedländer dans son dernier ouvrage (L’Allemagne nazie et les juifs / Les années d’extermination, Seuil, 2008) : ils donnent à entendre que tout cela a réellement existé. Avec eux, l’histoire se fait axiomatique encore que leurs axiomes ne soient pas même formulés. Ces nouveaux historiens procèdent avec un tel aplomb que, médusé, le lecteur ne se rend guère compte du tour de passe-passe qu’on lui joue : ces bonimenteurs commentent à perte de souffle un événement dont ils n’ont pas, pour commencer, établi la réalité. Et c’est ainsi que le client, croyant acheter une marchandise, achète en réalité le boniment de celui qui lui a fait l’article. Aujourd’hui, le champion du monde en esbroufe holocaustique est un shabbat goy, le Père Patrick Dubois, qui est un sacré farceur, dont les diverses productions consacrées à « la Shoah par balles », notamment en Ukraine, paraissent atteindre les cimes du battage publicitaire judéo-chrétien.

Une success story des grandes puissances

En véritable success story dans l’art de la vente, l’entreprise holocaustique s’est acquis le statut d’un lobby international. Ce lobby s’est confondu avec le lobby juif américain (dont l’organisation phare est l’AIPAC) qui, lui-même, défend, bec et ongles, l’intérêt de l’Etat d’Israël, dont « l’Holocauste » est l’épée et le bouclier. Les nations les plus puissantes du globe ne peuvent se permettre de contrarier un tel réseau de groupes de pression qui, sous un vernis religieux, a d’abord été commercial pour devenir ensuite militaro-commercial et pousser à toujours plus d’aventures militaires. Il s’ensuit que d’autres nations, dites émergentes, ont intérêt, si elles veulent entrer dans les grâces de plus fort qu’elles, à se plier aux désirs de ce dernier. Sans nécessairement professer leur foi en « l’Holocauste », elles contribueront, s’il le faut, à la propagation de « l’Holocauste » ainsi qu’à la répression de ceux qui en contestent la réalité. Les Chinois, par exemple, qui n’ont pourtant que faire de pareille billevesée, se tiennent à l’écart de toute remise en cause du concept d’« Holocauste juif » ; cela leur permet de se présenter en « juifs » des Japonais pendant la dernière guerre et de faire valoir qu’ils ont, eux aussi, été les victimes d’un génocide, lequel, comme pour les juifs, ouvrira, pensent-ils, la voie à des réparations financières et à des profits politiques.

Une religion particulièrement mortelle

L’ennui pour la religion de « l’Holocauste » réside dans le fait qu’elle est trop séculière. On songe ici à la Papauté, qui, aux siècles passés, a puisé sa force politique et militaire dans un pouvoir temporel, lequel a, pour solde de tout compte, fini par causer son déclin. La nouvelle religion a partie liée avec, à la fois, l’Etat d’Israël, les Etats-Unis, l’Union européenne, l’Otan, la Russie, les grandes banques (qu’elle fait plier quand, à l’exemple des banques suisses, elles renâclent), avec l’affairisme international et avec les lobbies des marchands d’armes. A ce compte, qui peut lui garantir une véritable assise dans l’avenir ? Elle s’est fragilisée en cautionnant, de fait, la politique de nations ou de groupes aux appétits démesurés, dont l’esprit de croisade mondiale, comme on le constate notamment au Proche et au Moyen-Orient, est devenue aventuriste.

Il est arrivé que des religions disparaissent avec les empires où elles régnaient. C’est que les religions, comme les civilisations, sont mortelles. Celle de « l’Holocauste » est doublement mortelle : elle incite à la croisade guerrière et elle court à sa mort. Elle y courra même si, en dernier ressort, l’Etat juif vient à disparaître de la terre de Palestine. Les juifs qui se disperseront alors dans le reste du monde n’auront plus pour ultime ressource que de crier au « Second Holocauste ».




D.237 – Les guillotines et la Loi Martiale aux Etats-Unis

 

Message qui laisse à réfléchir

Arlene Johnson

http://www.truedemocracy.net

Beaucoup de gens avec qui j’ai discuté de camps de concentration, de listes red/blue et de réduction de la population via les chemtrails ont ri de moi, particulièrement en ce qui a trait aux camps de concentration équipés de guillotines ainsi que de chambres à gaz. Voici quelques informations.

Pamela Shuffert, en reportage aux USA

23 juin 2008

Un sergent-chef/guide de l’Armée/SPEC OPS man de fort Lewis, Washington, que je venais tout juste de rencontrer alors que je voyageais du Montana en Caroline du Nord, me révéla ceci :

« Les guillotines sont réelles et j’allais entraîner les hommes de mon peloton la semaine prochaine à savoir comment les employer lors d’opérations classées ultra secrètes, à Fort Lewis (…) jusqu’à ce que vous me disiez qu’elles allaient être utilisées contre nos concitoyens américains sous la prochaine loi martiale ! »

Or maintenant, lui et les hommes à qui il parla de mon reportage sur les guillotines utilisées contre des concitoyens américains sont ramassés et pourchassés comme des chiens, des humvees et des hélicoptères entourent leur maisons et maintenant il est en fuite ! Juste parce qu’ils ont découvert par moi la vérité à propos de la loi martiale et des guillotines, et qu’ils se sont mis d’accord entre eux pour ne jamais suivre le terrible programme du Nouvel Ordre Mondial !

Je me faisais conduire en autobus de Butte, au Montana, vers la Caroline du Nord, quand je rencontrai un jeune homme vêtu de pied en cap d’un uniforme impressionnant de guide de l’armée. Il portait un calibre Magnum 45 et plusieurs couteaux, quelques téléphones et un sac à dos militaire en plus d’autres équipements. Il me confia être sergent-chef à Fort Lewis ! C’est l’endroit où de nombreuses guillotines modernes sont entreposées depuis longtemps, pour utilisation lors de la loi martiale. Je l’allumai d’abord avant de lui dire que je savais tout au sujet des guillotines modernes de Fort Lewis. Il eut un choc ! Il me dit : « Comment savez-vous ça ? C’est de l’information classée top secret ! » Il admit ensuite qu’il était chrétien. Je lui dis que l’Armé américaine ne le disait pas à de jeunes hommes comme lui, mais que ces guillotines allaient être utilisées contre des Américains et des chrétiens dans un avenir rapproché, sous la loi martiale, pour décapiter tous les résistants au Nouvel Ordre Mondial. Plus il écoutait, plus il devenait en colère.

Employant quelques jurons choisis, il me dit : « Ils ne nous ont jamais dit que cela serait utilisé contre des Américains sous la Loi Martiale … pour se débarrasser de tous les chrétiens  et de tous les résistants au Nouvel Ordre Mondial ! Nous pensions qu’elles seraient employées en Irak ou quelque chose du genre ! »

Puis, il me demanda de lui en parler davantage. Il m’a même filmée. Finalement, furieux de ce qu’on leur avait si bien lavé le cerveau et qu’on les avait trompés, il me dit : « Je ne m’associerai jamais  à ce programme du Nouvel Ordre Mondial ! Je suis chrétien ! Je vais contacter les hommes de mon peloton (64) et ceux en qui j’ai confiance et qui sont chrétiens. Je vais leur dire la vérité. J’étais supposé me rendre à Fort Hood, la semaine prochaine, en vue d’un entraînement d’Opérations Spéciales, pour ensuite revenir former mes hommes à savoir comment opérer ces guillotines ! Il y a un centre souterrain spécial où se trouvent les guillotines … On ne nous permet pas d’y apporter des caméras, des téléphones cellulaires, etc., à cause de la haute sécurité et du silence entourant ces guillotines. Elles mesurent six pieds et demi de haut [2 m], avec des entraves pour les mains et un emplacement pour la tête telles qu’elles se présentent. Nous devions utiliser des mannequins pour nous pratiquer … Mais, maintenant, je refuse cette mission et je vais contacter les hommes sous mes ordres et en qui j’ai confiance … qui ne voudrons pas s’associer à ce programme du Nouvel Ordre Mondial et qui vont plutôt sortir de là avec des humvees, des armes et tout ce qui nous tombera sous la main pour combattre ce programme du Nouvel Ordre Mondial ! » Nous nous quittâmes à Indianapolis … Je m’inquiétais des conséquences.

J’allais bientôt les connaître ! Je l’appelai le jour même. Il me dit qu’il avait parlé à sa sœur et à sa famille, et qu’ils étaient tous sous le choc … Ils étaient tous militaires … Ils lui avaient dit : « Comment as-tu appris ce programme de la loi martiale du Nouvel Ordre Mondial ? Tout ça, c’est classifié top secret ! » Lorsqu’il leur parla de moi (je lui avais donné une copie de mon magazine Airman, avec la célèbre caricature des Forces Armées de l’Air Américaines [USAF] de mon père … il en fut fort impressionné et étonné), il me confia que sa tante de la USAF avait soumis mon nom aux ordinateurs de la USAF pour vérifier où je me situais aux yeux des Forces. Il me confia : « Elle a dit que vous êtes sous avertissement (sujette à arrestation et interrogatoire) et que vous êtes classée par la USAF comme une menace à la sécurité nationale ! »

(Moi ?? une menace à la sécurité nationale ??? Juste pour avoir dit la vérité à l’Amérique au sujet de la Loi Martiale à venir !) Ce guide de l’Armée m’a dit que, s’il avait été du côté du Programme du Nouvel Ordre Mondial, il était autorisé, en tant que guide de l’Armée, avec permis de haute sécurité et beaucoup de formation d’opérations spéciales, à me faire sortir de l’autobus et à me tuer pour avoir appris cette information classifiée… ou il aurait pu appeler la base militaire la plus proche et faire venir des véhicules pour m’arrêter immédiatement et m’amener pour interrogatoire et être ensuite liquidée. Voilà à quel point mes enquêtes internes et mes informations sont vraiment classées secrètes !

Et hier, quand je l’ai rappelé, il avait encore plus d’informations scandaleuses à me communiquer. « Je suis en ce moment en fuite … ils essaient de m’attraper … et ma sœur qui est dans la USAF aussi ! Notre paye, nos services militaires et nos comptes de banques ont tous été fermés … aujourd’hui, nous n’avons plus accès à rien ! Ils sont en train d’arrêter la moitié des hommes de mon peloton … des hommes à qui j’ai parlé et qui étaient d’accord pour ne jamais s’associer au programme de la Loi Martiale du Nouvel Ordre Mondial … Tous leurs payes, leurs services et leurs comptes de banque ont été fermés … des hélicoptères militaires et des humvees encerclent leurs maisons … On les surveille et on les cueille un après l’autre … un des hommes de mon peloton s’est défendu lorsqu’ils ont défoncé sa maison, il a tiré sur cinq soldats qui essayaient de le prendre (plusieurs ont été tués) avant qu’ils réussissent à l’arrêter ! Nous sommes maintenant en fuite, ma sœur et moi … ils sont après nous aussi… »

Je suis en ce moment au téléphone avec le sergent-chef Donnie. Sa tante qui a cherché mon nom dans les ordinateurs de la USAF est interrogée par les autorités de la USAF. Je suis sûre qu’ils sont en colère contre moi aussi ! Ils doivent me rechercher également, ces derniers temps … avec ce scandale militaire qui surgit et moi au milieu de tout ça !

Répandez ce message à tout le monde ! Ces militaires paient le gros prix pour avoir dit qu’ils ne s’associeraient jamais au programme militaire du Nouvel Ordre Mondial visant à assassiner d’innocents Américains et à détruire notre Constitution, et notre liberté, et les gens de foi et de caractère de notre pays. Priez pour le sergent-chef Donnie Boysel et sa sœur maintenant, ainsi que pour les hommes que l’on chasse comme des chiens … pour les interroger et les tuer !

Priez également pour moi ! Je peux être prise très bientôt à cause de mon rôle dans ce scandale militaire. Priez pour la miséricorde de Jésus afin qu’Il me préserve dans tout ça ! Faites passer ces nouvelles de violation à toute votre liste d’adresses de courriel ! Et maintenant, vous savez … les guillotines sont réelles ! (Apocalypse 20:4.) Il m’a dit qu’elles sont partoutà Fort Hood, à Fort Bragg, à Fort Lewis, dans toutes les bases militaires américaines, y compris en Allemagne où il fut en poste (oui, les Européens seront aussi décapités à cause de leur foi, lors du Nouvel Ordre Mondial !)

Faites passer et priez pour moi, pour Donnie et les chrétiens qu’ils pourchassent à partir de Fort Lewis ! Pamela Shuffert, reportage en direct de par tout le pays.

***

Note de Ber : Beaucoup de gens considèrent que Mme Shuffert n’est pas une source d’informations crédible. Mais j’ai beaucoup entendu parler de ces guillotines de par de nombreuses autres sources. Pourquoi des guillotines ? Rapide et sans douleur, si vous pouvez passer au travers de la peur psychologique. Ces sont des outils modernes. Ils vous y mettent debout, vous font pencher dessus et vous décapitent ; ils l’ouvrent et votre corps s’affale dans la benne du camion derrière, pour qu’on en dispose. Simple, efficace, effrayant.

Sur une note plus positive. Menez-vous une vie vous donnant droit à la protection de Dieu ?

« Hajin. Les yeux de l’Eternel sont sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leur cri. 16Pe. La face de l’Eternel est contre ceux qui font le mal, pour exterminer de la terre leur mémoire. 17Tsade. Quand les justes crient, l’Eternel les exauce, et il les délivre de toutes leurs détresses. 18Koph. L’Eternel est près de ceux qui ont le coeur déchiré par la douleur, et il délivre ceux qui ont l’esprit abattu. 19Res. Le juste a des maux en grand nombre, mais l’Eternel le délivre de tous » (Psaume 34:15-19).

Le mot « justes » se trouve partout dans cette belle portion des Écritures. Dieu parle de Ses enfants. Il nous a déclarés justes. Sa Parole confirme que nous sommes « justice de Dieu en lui » (2 Corinthiens 5:21). L’apôtre Paul, écrivant à l’Église de Rome, déclare : « Car la promesse d’être héritier du monde, n’a pas été faite à Abraham, ou à sa semence, par la Loi, mais par la justice de la foi » (Romains 4:13).

Comment êtes-vous sauvé(e) ? Vous croyez du fond du cœur que Jésus est mort au Calvaire, il y a 2 000 ans. Vous confessez de la bouche ce que vous croyez dans votre cœur ― que, non seulement est-Il mort, mais Il est aussi ressuscité des morts ― que Jésus est vivant et qu’Il est à la droite de Dieu le Père, là où Il nous représente, vous et moi.

Comment savez-vous que vous êtes sauvé(e) ? Vous savez que vous êtes sauvé(e) parce que Dieu l’a dit dans Sa Parole et que Son Esprit porte témoignage dans votre esprit que vous êtes enfant de Dieu. Ce qui veut dire que vous êtes compté(e) parmi les justes.

Dans la Bible, il y a de nombreuses promesses envers les justes. Dieu sait prendre soin de ceux qui Lui appartiennent. Il entend les cris du juste et Il agit en leur faveur.

[Note de Moisson des Élus : Ce courriel vient encore confirmer que le Moshiach, le messie juif, s’en vient ; que les prophéties de l’Apocalypse sont sur le point d’aboutir. Dans des articles précédents, nous avons parlé de l’installation progressive des Sept Lois de Noé dans les divers systèmes judiciaires du monde. Nous avons expliqué que leur transgression entraînera la peine de mort par décapitation. On va guillotiner les chrétiens ! Nous, les Enfants de Dieu en Jésus-Christ, nous sommes considérés les ennemis publics nº 1 par les dirigeants talmudiques qui ne supportent pas la vérité divine. Il est donc plus que temps que tous les membres du Corps de Christ sortent de leur torpeur, s’ils sont endormis, et qu’ils se mettent à étudier la Parole plus profondément que jamais auparavant, avant qu’elle ne soit interdite de possession, et qu’ils prient avec une ferveur renouvelée. Il nous faut sortir de notre confort spirituel assoupissant et retrouver notre premier amour. C’est ainsi que nous pourrons nous préparer pour la dernière grande évangélisation mondiale. Alors pourra venir la fin au travers de laquelle nous recevrons un sceau spécial (Apocalypse 7:3 ; 9:4), signe de la protection de Dieu sur les justes.]




D.236 – Une chronologie : du jour de la mort de Christ jusqu’au lendemain de Sa résurrection

 

par Daniel Dion

dan-dion@videotron.ca

Des informations inexactes circulent sur Internet et ailleurs concernant les événements reliés à la mort et la résurrection de Jésus. Cette page a été écrite pour rétablir les faits.

Des explications erronées ont été publiées, créant de la confusion en soulevant quil y a des contradictions entre les Évangiles dans la chronologie de la semaine de la Passion. Certains tiennent à décrire les choses selon un ordre pré-établi voulant que Christ soit mort un vendredi et ressuscité un dimanche matin. Nous verrons que ce nest pas du tout ce que les Écritures disent.

Trois choses de base en rapport avec les Écritures doivent être clarifiées au départ : quand commencent et finissent les jours, combien dheures durent le jour et la nuit, et comment nomme-t-on les jours ?

  • En Lév. 23:32, on voit que le sabbat commence le soir, au coucher du soleil. Dans les Écritures, une journée sétend dun coucher de soleil à lautre.
  • En Jean 11:9-10, on voit quune journée compte douze heures. Il sensuit que la nuit dure douze heures aussi.
  • Dans le langage biblique, que ce soit sous lAncienne ou la Nouvelle Alliance, les jours ne sont pas identifiés par un nom, mais par un nombre : premier jour, deuxième jour… ainsi de suite, jusquau septième jour.

La semaine où Christ est mort et ressuscité se présentait comme suit :

1- La Pâque est un Jour Saint, une Fête annuelle, mais pas un sabbat. (Lév. 23:5)

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L’heure de la crucifixion de Jésus

Il semble y avoir un désaccord sur lheure où Jésus fût crucifié, entre lévangile de Jean et les synoptiques (Matthieu, Marc et Luc). Les citations données sont de la version Louis Segond.

Selon Jean, Jésus aurait-il été devant Pilate à midi ? Jean 19:14 Cétait la préparation de la Pâque, et environ la sixième heure. Pilate dit aux Juifs : Voici votre roi.
Selon Matthieu, Jésus est déjà sur la croix à midi. Matt 27:45-46 Depuis la sixième heure jusquà la neuvième, il y eut des ténèbres sur toute la terre. Et vers la neuvième heure, Jésus s’écria dune voix forte : Éli, Éli, lama sabachthani ? cest-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi mas-tu abandonné ?
Selon Marc, Jésus fut crucifié à 9 hrs du matin Marc 15:25 Cétait la troisième heure, quand ils le crucifièrent.
Luc saccorde avec Matthieu sur la chronologie Luc 23:44 Il était déjà environ la sixième heure, et il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusquà la neuvième heure.

Une lecture attentive des Évangiles permettra de comprendre que Jean parle dun événement ayant eu lieu la nuit et que celui dont Matthieu parle a eu lieu durant le jour. En Jean, la « sixième heure » est celle de la nuit et en Matthieu, cest la « sixième heure » du jour.

Ces soi-disant « différences » chronologiques, et d’autres versets, sont utilisées par certains, comme www.bibleblunders.com, pour discréditer les Écritures. Ils disent : « Si la bible est la parole infaillible de Dieu, elle ne peut contenir des contradictions. Deux énoncés contradictoires ne peuvent être tous les deux vrais. »

Remarquons dabord que lattention est attirée sur les choses qui semblent ne pas saccorder plutôt que sur les choses qui saccordent. Cela leur suffit pour rejeter toute la Bible.

Dans l’éuD (église universelle de Dieu), comme ailleurs aussi, on a expliqué ces versets pendant des années en disant que les juifs et les romains ne comptaient pas le temps de la même façon. (Réf : Encyclopedia of Bible Difficulties, by Gleason Archer) Selon certains, comme Joseph Francis Alward (http://sol.sci.uop.edu/~jfalward/Ancient_Rome.htm), cette affirmation est fausse.

Il nest pas difficile de trouver des « spécialistes » qui diront des choses contradictoires. Cela signifie-t-il que tout ce quils disent devrait être rejeté, puisque «Deux énoncés contradictoires ne peuvent être tous les deux vrais. » ? Cela devrait être le cas puisque ces derniers se permettent de rejeter la Bible en entier à cause de ce quils perçoivent comme étant des contradictions.

Un site Internet propose une autre explication qui semble plausible : Jean compterait comme tous les Juifs le faisaient. Les heures du jour seraient comptées à partir du lever du soleil et celles de la nuit à partir du coucher du soleil. Après tout, Jean parle dun événement qui serait arrivé en pleine nuit et nutiliserait donc pas les heures du jour pour en parler.

Réf : http://www.logon.org/french/S/P159.html

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Tableau principal : du repas de la Pâque jusquà le découverte du tombeau vide

Dans le tableau suivant, les jours portent des numéros pour simplifier la compréhension du texte biblique. Si les jours étaient identifiés par les noms actuels (dimanche au samedi), il pourrait y avoir confusion puisque ces derniers commencent au milieu de la nuit, à minuit.

Il est possible que les Évangélistes rapportent les événements dune façon différente sans quil y ait pour autant de contradictions. Par exemple, Matthieu et Marc placent lannonce de la trahison de Judas avant la distribution du pain et du vin, tandis que Luc rapporte ces choses dans lordre inverse. Cela nest pas contradictoire. Une contradiction apparaîtrait si lun disait quune chose est arrivée et quun autre dirait qu’elle nest pas arrivée.

Événement Jour Matthieu Marc Luc Jean
Jésus Se met à table avec les douze. 4 26:20 14:17 22:14-16 13:1-2
Pendant le souper, Jésus lave les pieds des douze. 13:3-20
Jésus annonce quIl sera trahi. 26:21-25 14:18-21 22:21-23 13:21-30
La querelle à savoir qui serait le plus grand. 22:24-30
Pendant le repas, Jésus distribue le pain et le vin aux douze. 26:26-29 14:22-25 22:17-20
Jésus et les douze se rendent au Mont des Oliviers1.   26:30 14:26 22:39
Jésus annonce quIl sera une occasion de chute cette nuit-là, quIl ressuscitera et sera renié par Pierre. 26:31-35   14:27-31 22:31-34 13:31-38
Instruction données aux apôtres. 22:35-38
Les paroles de Jésus pour les apôtres. 14:1 à 17:26
Jésus va à Gethsémané1 avec les douze. 26:36 14:26-29 18:1
Lagonie dans le jardin. 26:37-46 14:32-42 22:40-46
Larrestation de Jésus. 26:47-56 14:43-52 22:47-54 18:2-11
Le procès de Jésus a continué pendant toute la nuit du jour 4. 26:57-27:31 14:53-15:20 22:54-23:25 18:12 à 19:13
À la sixième heure de la nuit du jour 4, Pilate dit : « Contemplez votre roi. » 19:14-15
On mène Jésus pour le crucifier. 27:31-34 15:20-23 23:26-31 19:16-17
Deux brigands sont amenés avec lui. 23:32-33 19:18
La discussion avec Pilate concernant linscription. 19:19-22
La division des vêtements de Jésus. 27:35-37 15:24 23:34 19:23-24
Jésus est crucifié à la troisième heure du jour le jour 4. 15:25-26
Les deux brigands sont crucifiés avec Lui. 27:38 15:27-28
Les insultes des dirigeants, des passants et des deux brigands. 27:39:44 15:29-32 23:35-43
Jésus confie Sa mère à Jean. 19:25-27
Les ténèbres enveloppent la terre à la sixième heure du jour. 27:45-49 15:33 23:44-45
Jésus pousse Son dernier cri à la neuvième heure du jour et meurt. 27:50 15:34-37 23:46 19:28-30
Jésus avait donné le signe du prophète Jonas : Il serait dans le sein de la terre trois jours et trois nuits. (Logiquement, étant mort le jour 4 entre la neuvième et la douzième heure, Il est ressuscité le jour 7 entre la neuvième et la douzième heure, pas le jour 1 avant le lever du soleil.) 12:39-40
Les actes et les événements qui ont eu lieu plus tard. 27:51-56 15:38-41 23:47-49 19:31-37
Jésus est enterré à la hâte avant le coucher du soleil du jour 4, avant que le Premier Jour Saint commence. 27:57-66 15:42-47 23:50-56 19:38-42
Les femmes retournent chez elles tard le jour 4, avant… 16:1 23:56
… le Premier Jour des Pains sans Levain, et se reposent le jour 5. (Le premier Jour des Pains sans Levain est un sabbat selon la loi. Lév. 23.5-7) 5
Le jour suivant la préparation, soit le jour 5, 1er Jour des Pains sans Levain, les sacrificateurs et les pharisiens rencontrent Pilate pour lui demander que le sépulcre soit gardé, afin de prévenir une imposture. 27:62-66
Les femmes achètent, puis préparent des épices et des aromates le jour 6. 6 16:1 23:56
Il y avait cette semaine-là un autre sabbat : le septième jour. Les femmes se reposent durant le sabbat hebdomadaire, le jour 7. 7 23:56 (2ième partie)
Comme le soleil se levait le jour 1, Marie Madeleine et lautre Marie viennent au sépulcre. Elles sinquiètent au sujet de la grande pierre qui les empêcheraient daller oindre le corps de Jésus. 1 28:1 16:2-3 24:1 20:1
Un grand tremblement de terre a lieu pendant quelles sont là et la grande pierre est roulée par un ange. Les gardes tremblent de peur. 28:2 16:4 24:2 20:1 (2ième partie)
Elles entrent dans la sépulcre ouvert, se rendent compte que le corps de Jésus nest pas là et reçoivent des instructions des anges. La résurrection avait déjà eu lieu, environ douze heures auparavant, soit avant le coucher du soleil le jour 7. 28:3-7 16:5-8 24:3-8

1-Gethsémané (en araméen, « le pressoir à huile ») est un lieu désignant une oliveraie au pied du mont des Oliviers.




D.235 – Circoncision noachique

 

Par Roch Richer

« Prenez garde aux Chiens ; prenez garde aux mauvais Ouvriers ; prenez garde à la Circoncision. 3Car c’est nous qui sommes la Circoncision, nous qui servons Dieu en esprit, et qui nous glorifions en Jésus-Christ, et qui n’avons point de confiance en la chair » (Philippiens 3:2-3).

Introduction

Le premier antichrist est venu du Mont du Temple à Jérusalem. Mais qu’est-ce qu’un antichrist ? Jean a fait la description de ce type de personne ou groupe de personnes en disant qu’il s’agissait de celui ou ceux qui nient que Jésus ait été le Messie. De plus, un antichrist est toute personne qui professe que le Messie n’est pas encore venu. Donc, en mettant ces deux items ensemble, quiconque nie que le Messie est venu dans la chair en la personne de Jésus est antichrist (1 Jean 4:2-3).

Il s’agit d’une accusation très sérieuse dont les conséquences peuvent être éternelles. Car un antichrist ne professant pas que Jésus ait été le Messie ne peut être sauvé. Toute personne ayant été sauvée, mais qui abjure Jésus en tant que Messie ne peut plus être ramenée au repentir et au salut ; elle a blasphémé contre le Saint-Esprit (Hébreux 6:4-6 ; 10:26-29).

Ce reniement de Jésus/Messie équivaut à faire brûler de l’encens à César. Les premiers chrétiens savaient que, s’ils avaient brûlé de l’encens à César, ils auraient abjuré publiquement Jésus en tant que Messie, Roi et Seigneur. Mais ils reconnurent qu’Il était le Messie et donc le Roi d’Israël et le Seigneur de Gloire. Ainsi, toute action ou parole visant à renier Jésus comme le Messie, et toute déclaration niant, en partie ou dans sa totalité, Son œuvre achevée au Calvaire, constitue un acte antichristique. C’est la Circoncision dont parlait Paul aux Philippiens.

Si quelque genre d’interprétation quelconque, si quelque doctrine que ce soit, nie l’œuvre de Rédemption de Jésus sur la croix, elle provient d’une personne ou d’un groupe de personnes devenues antichrists. C’est là où la Loi et l’esclavage enclenchent le combat contre la Grâce et la liberté.

Dans le judaïsme, les Juifs déclarent que Jésus était un faux prophète, un menteur, un rebelle, un sorcier, qu’Il est né de la fornication. Par conséquent, à leurs yeux, Son sang ne pouvait Le sauver Lui-même sur la Croix, à plus forte raison d’autres Juifs et Gentils. Ils croient qu’étant bâtard, Il n’avait pas Sa place parmi les justes de la nation d’Israël. Ainsi, ils enseignent que Jésus ne pouvait être le Messie et que ce dernier n’était donc pas encore venu en chair. Voilà qui entre point par point dans l’avertissement fait par Jean de ce que peut être un antichrist. Dans leur Talmud, les Juifs proclament que la crucifixion de Jésus n’était rien d’autre que la mort bien méritée d’un fou se trouvant maintenant en enfer.

« C’était un fou et nous ne portons pas attention à ce que font les fous » (Sanhédrin 67a).

« Il [Jésus] est maintenant en enfer » (Gittin 56b-57a).

Puisque qu’ils Le rejettent comme Messie, ils doivent nécessairement croire et enseigner que la Torah (la Loi de Moïse) est toujours la voie unique de Dieu menant au salut pour le monde.

Ils affirment que l’Évangile de Jésus, en tant que Paroles du Messie, n’est qu’un tissu de mensonges et que cela ne peut sauver personne. Si les Gentils veulent le salut, ils doivent renier Jésus comme étant le Messie et adopter la Torah, en partie ou dans sa totalité, et croire qu’elle est l’Alliance éternelle de Dieu pour toute l’humanité. Par contre, si les Gentils rejettent la Torah en tant qu’Alliance de Dieu, on devra, à l’heure convenue, les détruire de sur la surface de la terre !

Si les Gentils désavouent Jésus comme leur Messie et se convertissent au judaïsme par l’intermédiaire des Sept Lois Noachiques, ils pourront alors avoir part à l’utopie mondiale à venir appelée Millénaire. Pour que les Gentils s’en remettent à ces supposées Sept Lois de Noé, et non pas à l’œuvre achevée de Jésus au Calvaire, ils doivent enseigner et croire que la Nouvelle Alliance n’a pas encore été instituée. Il leur faut enseigner que Jésus n’a pas réussi à apporter la Nouvelle Alliance (la « meilleure alliance » ― Hébreux 8:6) et, donc, que l’Évangile de Jésus et le Nouveau Testament ne sont pas la NOUVELLE ALLIANCE !

Une fois la Nouvelle Alliance jetée au bas de la Croix et extirpée de l’Évangile de Jésus et de Sa coupe de communion, les convertis au noachisme devront enseigner que l’Évangile de la Grâce est totalement différent de la Nouvelle Alliance. Ils auront alors à démontrer que la Nouvelle Alliance fut reportée au « Millénaire » par ce que la Secte du Temple a réussi à déjouer les plans de Jésus ayant pour but de l’amener avant qu’Il ne soit crucifié. Conséquemment, puisque la Nouvelle Alliance fut contrecarrée, l’Ancienne Alliance demeure en vigueur jusqu’à ce jour.

Les Juifs talmudiques pensent donc que, lorsque viendra leur messie, il détruira en tout premier lieu les chrétiens de la surface de la terre, ce qui sera pour eux le signe qu’il est le messie (le Moshiach). S’il vous plaît, relisez les passages qui suivent en ayant cette optique en vue :

« Et il lui fut donné de faire la guerre aux Saints, et de les vaincre » (Apocalypse 13:7).

« J’avais regardé comment cette corne faisait la guerre contre les Saints, et les surmontait » (Daniel 7:21).

Comparez maintenant avec ce que dit le Talmud :

« Lorsque viendra le Messie, il détruira les chrétiens » (Sanhédrin 99a).

Afin de se préparer pour l’émergence de leur messie, les Juifs impies doivent l’aider en nettoyant d’abord le monde de toute croyance et de toute personne offensantes à leur point de vue. Le christianisme étant la cible officiellement visée, le combat est donc bien engagé, quoique se faisant actuellement encore en sous-main, mais d’une manière de moins en moins cachée.

Les chrétiens se déroberont-ils et abjureront-ils l’œuvre parfaite de Jésus au Calvaire ? Tomberont-ils dans le piège de la perdition d’hommes impies et renieront-ils une partie ou toute l’œuvre achevée sur la Croix ? Renieront-ils Jésus en tant que leur Messie ? Se mettront-ils à professer que la Coupe de la communion ne fut pas un emblème de la Nouvelle Alliance ? Célébreront-ils l’ancienne Pâque et non plus la Pâque du Messie au jour où Il l’a instituée et selon les symboles qu’Il a établis ? Les chrétiens seront-ils nombreux à devenir antichrists dans le but de tenter d’être sauvés par un retour à l’observance de la Loi ? Ne vous y trompez pas, il s’agit bel et bien des blasphèmes sous-jacents de la Circoncision dissimulés derrière le paravent des Sept Lois Noachiques.

L’attaque du mouvement noachique vise à éradiquer la Nouvelle Alliance du sein de l’Église de Christ et à vilipender l’aboutissement et la fin de la Loi sur la Croix du Mont Calvaire par le sacrifice de Jésus ; donc, à renier l’œuvre parfaite de notre Seigneur Jésus en tant que seul et unique moyen de salut, du Juif comme du Gentil.

Le Messie n’est-Il pas venu en chair tel que prédit dans l’annonce des soixante-dix semaines accordées au peuple de Daniel et dans tous les autres prophètes ? Jésus n’a-t-Il pas confirmé l’Alliance que Dieu avait auparavant conclue avec le père de la foi, Abraham, tel que démontré par l’apôtre Paul, dans sa lettre aux Galates ?

« Or les promesses ont été faites à Abraham, et à sa semence ; il n’est pas dit, et aux semences, comme s’il avait parlé de plusieurs, mais comme parlant d’une seule, et à sa semence : qui est Christ. 17Voici donc ce que je dis : c’est que quant à l’alliance qui a été auparavant confirmée par Dieu en Christ, la Loi qui est venue quatre cent-trente ans après, ne peut point l’annuler, pour abolir la promesse » (Galates 3:16-17).

« Et il confirmera l’alliance à plusieurs dans une semaine, et à la moitié de cette semaine il fera cesser le sacrifice, et l’oblation… » (Daniel 9:27).

Jésus n’a-t-Il pas amené cette Nouvelle Alliance par Son sacrifice à la Croix ? N’a-t-Il pas mis fin à la Torah lors de Sa mort afin d’apporter un chemin nouveau et vivifiant ? Les sacrifices d’animaux n’ont-ils pas pris fin au milieu de la semaine de la crucifixion de Jésus, comme Daniel l’avait prophétisé (Daniel 9:27) ? Le sacerdoce de la Loi ne fut-il pas complètement aboli ?

« Or la Sacrificature étant changée, il est nécessaire qu’il y ait aussi un changement de Loi » (Hébreux 7:12).

Le voile du Temple ne s’est-il pas fendu en deux, à partir du haut jusqu’en bas, pour montrer que Dieu S’était écarté du système devenu dès lors apostat ? Jésus n’a-t-Il pas enlevé le Royaume des mains des Juifs impies pour le donner ensuite à l’Église de la Nouvelle Alliance ?

« C’est pourquoi je vous dis, que le Royaume de Dieu vous sera ôté, et il sera donné à une nation qui en rapportera les fruits » (Matthieu 21:43).

Jésus n’a-t-Il pas ôté le trône de David des mains d’Israël pour le placer dans l’Église du Nouveau Testament ? Jésus ne règne-t-Il pas aujourd’hui, ou doit-Il attendre le Millénaire ? La Loi ne s’est-elle pas terminée à la Croix lorsque Jésus S’est écrié : « Tout est accompli ! » ? Jérusalem n’a-t-elle pas été détruite avec la permission de Dieu, en l’an 70, pour signifier clairement que la Loi et les sacrifices d’animaux étaient rejetés et abolis pour toujours ?

Toutes ces questions ont des réponses évidentes pour qui sait lire la Bible dans son entier, Ancien et Nouveau Testaments. Elles découlent de la logique du Plan de Dieu. Mais le judaïsme a une contrepartie fort élaborée et à ce point convaincante qu’une grande partie des « chrétiens » fréquentant les églises se laisseront piéger par les savantes argumentations des rabbins et délaisseront le christianisme pour adopter les Sept Lois Noachiques, persuadés qu’ils ont été bernés par les prêtres, les ministres et les pasteurs chrétiens. Ce sera le début de la grande apostasie annoncée par l’apôtre Paul dans 2 Thessaloniciens 2:3.

Les Sept Lois Noachiques n’ont jamais existé avant qu’elles ne soient fabriquées et insérées dans le Talmud babylonien. Les talmudistes proclament qu’elles proviennent d’Adam, puis de Noé. C’est faux ! Leur doctrine ne se trouve nulle part dans les Saintes Écritures de Dieu. Elle est aussi fausse que le père Noël et le lapin de Pâques. Sous leurs présentes forme et interprétation, elles sont le fruit de l’imagination fertile et sataniquement inspirée de talmudistes impies et intrigants qui les concoctèrent durant la première partie du Moyen Âge, lors de la rédaction écrite du Talmud. Les Lois Noachiques ne sont pas mentionnées une seule fois dans l’histoire de l’Église.

En effet, comment se fait-il que les apôtres n’aient rien su de ces lois censément destinées aux Gentils, quand ils leur donnèrent les premières règles de foi et les pratiques ecclésiastiques, dans Actes 15:20 ? Et même si elles avaient existé réellement, le fait que les apôtres ne les employèrent pas ne prouve-t-il pas que, dans la Nouvelle Alliance, elles auraient été rejetées comme critère de salut ?

Selon la théorie talmudique cachée derrière les fabulations noachiques, si les Juifs talmudistes ne peuvent détruire les chrétiens par l’attaque systématique contre Jésus que l’on traite de bâtard et de faux prophète, ils utiliseront leur deuxième meilleure méthode : tromper les chrétiens en pervertissant les Écritures afin de les amener à croire qu’ils doivent observer la Loi (la Torah) et nier ainsi que Jésus y ait mis fin, ce dans le but que les chrétiens deviennent aussi antichrists qu’eux dans la pratique comme en théorie.

De cette façon, les Gentils se mettent à argumenter les uns contre les autres, discutant à savoir s’ils doivent garder la Loi pour être sauvés, ou si l’œuvre de Jésus sur la Croix mène vraiment à la justice éternelle, ou si la justice ne viendrait pas de l’observance de la Loi plutôt que du sacrifice de Jésus.

« Je n’anéantis point la grâce de Dieu : car si la justice est par la Loi, Christ est donc mort inutilement » (Galates 2:21).

Petit à petit, les chrétiens seront amenés à se joindre à la synagogue, tombant dans le piège juif qui vise à ruiner l’œuvre achevée de Jésus sur la Croix et rayer Son nom de la surface de la terre. Et n’en doutez pas, l’antichrist a probablement déjà fait le vœu de biffer la mémoire de Jésus et Ses œuvres de l’Histoire de l’humanité et ce, de toutes les manières possibles, en faisant appel à la naïveté et à l’ignorance des chrétiens.

Il y a trois niveaux de convertis noachiques

Niveau 1. Il s’agit de la personne, ou du groupe de personnes, qui pense que garder la Loi est une question de choix. Elle croit qu’observer la Loi par choix, c’est inévitablement la garder par la « foi ». Elle réinterprète les écrits de Paul de telle sorte qu’elle lui fait dire que l’on peut garder la Loi par la foi en autant que l’on déclare le salut par Jésus. Elle fait également dire à Paul que, si l’on observe la Loi en vue du salut, mais que l’on ne croit pas en Jésus, la Loi ne peut pas nous sauver par elle-même. Cette personne a donc pour doctrine que, pour être sauvé, il faut et la Loi et Jésus. Elle croit et enseigne aussi que Jésus la sauve et met ensuite la Loi (la Torah) dans son cœur. La Nouvelle Alliance n’est pas alors « nouvelle » dans le sens de différente, remplaçante, mais que ce serait l’Ancienne réécrite dans le cœur. Ainsi, le mot « nouvelle » veut dire, en fait, « ancienne », mais on l’appelle « nouvelle » parce qu’on a un cœur nouveau comme sanctuaire pour l’accueillir. Cette personne croit que la Loi est la Nouvelle Alliance et que l’Évangile doit convertir le monde à la Loi, ou alors il s’agit d’un faux évangile. Elle rejette les sacrifices d’animaux et le sacerdoce de l’Ancien Testament, mais louange les grands rabbins modernes qui ne sont pourtant rien d’autre que des pharisiens sous une nouvelle identité. Le Talmud est la bible de ces rabbins !

Niveau 2. C’est la personne, ou le groupe de personnes, qui croit que l’Alliance de la Loi n’a pas pris fin au Calvaire. Elle croit que la Loi et l’Évangile ont deux desseins différents. Elle pense que la Nouvelle Alliance joint les Gentils à la Loi, mais que les Juifs, quant à eux, n’ont qu’à observer l’Ancienne Alliance, car ils n’ont pas de part à la Nouvelle Alliance. Elle pense que les deux Alliances ont une existence parallèle et se côtoient en même temps. C’est ce que l’on appelle la Théorie de la Dualité d’Alliances. Ce que cette personne croit, c’est que la Loi est pour les Juifs et que la Nouvelle Alliance est pour les Gentils dans le but d’en faire des convertis à la Circoncision, mais elle n’emploiera pas le mot « circoncision » parce que cela identifie la réelle philosophie de cette théorie religieuse.

Elle s’imagine aussi que les sacrifices d’animaux peuvent être offerts à Jésus par les Juifs et les Gentils, à condition qu’ils soient exécutés par la « foi », de manière « volontaire », et pourvu qu’ils ne soient pas offerts en tant qu’expiation ou rémission des péchés. Elle exige à fort cri que la Nouvelle Alliance inclut l’observance de la Loi. Elle croit, et enseigne donc, qu’il faisait partie du plan de Jésus d’amener le monde entier sous la provision de la Loi par l’intermédiaire de la prédication de l’Évangile de la Grâce. Donc, par la Grâce de Dieu, les Gentils sont amenés à garder la Loi par Jésus en tant que Messie. Les Gentils sont, par le fait même, sauvés par la grâce, mais, après coup, ils doivent observer la Loi sinon ils ne peuvent demeurer sauvés et continuer à se déclarer du salut. Cette personne croit que les Juifs actuels ont tout ce qu’il leur faut comme révélation dans leurs Écritures et que les enseignements catholiques et protestants contre l’observance de la Loi sont antisémites. Elle est bien d’accord pour que les Juifs acceptent Jésus en tant que Messie, mais s’ils continuent à garder la Loi par la foi et font des sacrifices d’animaux, sans tenir compte de Jésus, ils seront néanmoins sauvés.

Niveau 3. C’est le genre de personne, ou groupe de personnes, qui nie que Jésus soit le Messie et qui proclame que le monde entier doit être converti aux Sept Lois Noachiques, autrement, non seulement les gens ne seront-ils pas sauvés, mais on devra les exterminer de la surface de la terre, parce qu’ils sont pires que des chiens qui renieraient la noble et excellente vie de l’observance de la Loi ! Cette personne croit que les rabbins pharisiens ― ces talmudistes modernes trempant dans l’ésotérisme le plus halluciné et la kabbale la plus noire ― sont les seuls ministres de Dieu dans le monde et que leurs paroles sont celles de l’Éternel. Elle dit que personne ne peut changer la parole ou la législation d’un rabbin, et qu’un Gentil ne peut rien dire, ni enseigner quoi que ce soit à un rabbin. Or, quand un rabbin dit qu’il peut comprendre le christianisme, ce n’est que pure fausseté de sa part ! Tout ce qu’il veut, c’est l’argent des chrétiens !

Les Gentils convertis au noachisme, foisonnant dans les sociétés secrètes et dans les hautes sphères de la société, endossent tout l’attirail juif dans le culte des synagogues, y compris le port de la kippa pour les hommes. Ils voyagent en Israël et, même s’ils se permettent de visiter les lieux touristiques chrétiens dans le but inavoué de se « rendre plus saints » ou pour améliorer leur vie de salut, ils reviennent en se vantant que la kippa leur a ouvert les portes des synagogues et des endroits saints juifs. Ils en viennent à aimer davantage le mur des lamentations que le Mont du Calvaire. Ils haïssent quiconque enseigne que le Nouveau Testament est la Nouvelle Alliance et que celle-ci a remplacé la Loi.

Maintenant que vous avez été mis au courant des paramètres du combat, la question est de savoir si le fait de livrer cette information aidera à sauver quelques innocentes âmes et cœurs tendres en les empêchant de devenir antichrists par une conversion insensée aux Sept Lois Noachiques. Fournir ces informations fondamentales empêchera-t-il quelqu’un de renier, en partie ou en totalité, l’œuvre exécutée au Calvaire par le vrai Messie, Jésus-Christ ? Nous l’espérons de tout cœur.

Les Sept Lois Noachiques

Bien que nous en ayons établi la liste et des explications dans nos articles précédents, revoyons ce que sont ces fameuses Lois de Noé que les Juifs talmudistes tenteront bientôt de faire rentrer dans la gorge de tout le monde.

  1. Tu ne te compromettras pas dans le culte idolâtre ;
  2. tu ne blasphèmeras pas Dieu ;
  3. tu ne répandras pas le sang innocent d’aucun être humain, ni d’un fœtus, ni d’une personne souffrante qui n’a que peu de temps à vivre ;
  4. tu ne te compromettras pas dans des relations sexuelles bestiales, incestueuses, adultères ou homosexuelles, ni ne commettras de viol ;
  5. tu ne voleras pas ;
  6. tu ne te montreras pas cruel envers les animaux ;
  7. tu établiras une législation et des tribunaux pour administrer ces lois, y compris la gestion de la peine de mort pour ceux qui tuent, en la commandant même s’il n’y a seulement qu’un témoin oculaire.

[Voyez le Talmud babylonien, Sanhédrin 56-60]

À première vue, elles semblent assez anodines, voire innocentes. On y verrait même une apparence de légitimité. Mais elles cachent une interprétation talmudique remplie de venin.

La Loi nº 1, traitant de l’idolâtrie, est à prendre dans son sens talmudique. Elle sous-entend tout emblème qui pourrait identifier Jésus en tant que Messie. Pour les Juifs et les musulmans, Jésus n’est considéré que comme un homme seulement et une idole chrétienne. On L’accepte comme homme, certes, mais si quelqu’un prie Jésus, adore Jésus, ou loue Jésus, les Juifs et les musulmans croient que l’on rend un culte envers une idole, ce qui s’avère une offense passible de la peine de mort. Donc, techniquement, tous les chrétiens de la terre seraient coupables d’idolâtrie et mériteraient la mort.

Vous noterez également, à la fin de la Loi nº 7, qu’il ne faut qu’un seul témoin pour entériner la condamnation. C’est un viol du commandement biblique d’avoir au moins deux témoins. Les pharisiens talmudistes ne purent pas trouver deux témoins dans le procès intenté à Jésus, et leurs descendants modernes ne veulent pas que cette erreur se répète à nouveau. Ils établissent donc la production d’un seul témoin pour obtenir la peine de mort. Ce pourrait être aussi un faux témoin, comme ils en produisirent lors du procès contre Jésus. Dans la Loi talmudique, deux témoins ne sont pas nécessaires pour une condamnation à la peine de mort si un prisonnier est provoqué ou contraint à faire des aveux pouvant être interprétés comme une confession. Parfois, on amenait la victime dans un endroit où on avait préalablement caché des « témoins » derrière un mur. On feignait de traiter la victime avec amitié et affabilité afin de la porter à jaser. Mais aussitôt que l’on obtenait de la victime les paroles qui pouvaient, selon eux, engendrer une offense digne de la peine de mort, les témoins surgissaient de derrière le mur et se révélaient. Si une personne refusait de parler et de répondre aux questions, ou si elle réagissait si on la bousculait ou la maltraitait, une condamnation de peine de mort requérait alors deux témoins oculaires à part de ce qu’ils ne pouvaient extirper de la victime. Jésus nous a dit que, lorsque cela nous arriverait, de ne pas penser à ce que nous dirions, mais d’attendre que l’Esprit nous inspire quoi dire à l’heure même. Jésus savait qu’Il pouvait préserver Ses serviteurs de cette manière parce que, à cette heure-là, l’Esprit leur inspirerait de ne rien dire. Ainsi, ils ne s’incrimineraient pas. Vous vous souviendrez que Jésus ne leur répondit pas, et ils devinrent insolents et irrités. Quand Jésus parla, vous noterez que le souverain sacrificateur se dépêcha de déchirer ses vêtements et se mit à crier qu’ils n’avaient pas besoins d’autres témoins.

« Mais il se tut, et ne répondit rien. Le souverain Sacrificateur l’interrogea encore, et lui dit : es-tu le Christ, le Fils du Dieu béni ? 62Et Jésus lui dit : Je le suis ; et vous verrez le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel. 63Alors le souverain Sacrificateur déchira ses vêtements, et dit : qu’avons-nous encore affaire de témoins ? » (Marc 14:61-63).

Lorsque Jésus a déclaré être le Messie ― ce qu’ils considéraient comme digne de la peine de mort ―, les pharisiens talmudistes arrêtèrent alors le procès et commandèrent immédiatement l’exécution. Dans les « nouvelles » Lois Noachiques, on constate que, si la victime refuse de témoigner ou de dire un mot, cela peut l’incriminer et que, si on peut produire un témoin qui mentira, la victime sera exécutée.

Dans la Loi nº 2, blasphémer Dieu, cela veut également dire parler contre ce que les talmudistes regardent comme « l’Ordre de Dieu ». Cela comprend le fait de dire quoi que ce soit contre le grand prêtre, à n’importe quel moment, n’importe où. « Alors Paul lui dit : Dieu te frappera, paroi blanchie ; puisque étant assis pour me juger selon la Loi, tu commandes, en violant la Loi, que je sois frappé. 4Et ceux qui étaient présents lui dirent : injuries-tu le souverain Sacrificateur de Dieu ? 5Et Paul dit : mes frères, je ne savais pas qu’il fût souverain Sacrificateur : car il est écrit : tu ne médiras point du Prince de ton peuple » (Actes 23:3-5). Si un grand prêtre devient réellement l’antichrist à venir, s’assoyant dans le Temple de Dieu ou en tant que dirigeant terrestre de Dieu, alors parler contre un tel personnage sera considéré comme un blasphème, selon la Loi Noachique, et cela entraînera la peine de mort. De toute manière, ce n’est pas compliqué, toute contravention aux Sept Lois Noachiques mènera automatiquement à la peine de mort.

La Loi nº 7, celle de la cruauté envers les animaux, pourrait être utilisée contre ceux qui tuent un animal pour se nourrir si cet animal a été placé sur une liste d’espèces protégées d’animaux en danger d’extinction. La vie de l’animal prend alors une valeur supérieure à celle de l’être humain. Toute personne, d’après le témoignage d’une seule autre personne l’ayant vu tuer un tel animal, est donc passible de mort. Si vous ne voyez pas comment le grand public a déjà été préparé à donner son « consentement » à pareilles punitions, sous le faux déguisement des mouvements environnementalistes, est-ce que c’est parce que vous êtes déjà devenus aveugles ?

Comment quelque chrétien que ce soit pourrait-il soutenir le complot diabolique caché derrière les préceptes des Lois Noachiques ; avaliser la destruction du Nouveau Testament et de l’Église ; cautionner le meurtre des Saints précieux de Dieu qui sont maintenant Juifs et Gentils ?

Il se peut que vous pensiez que je fais une bien grosse affaire avec pas grand-chose. Mais sachez que les Sept Lois Noachiques ont été adoptées dans la législation américaine sous le nom de Résolution # 104 du Congrès des Etats-Unis, le 20 mars 1991, et sont devenues le Droit public 102-14 (102 P.L. Stat. 44, établissant que le 26 mars 1991 est la Journée de l’Éducation USA). Elles se sont furtivement faufilées en lois sous l’apparence trompeuse du joyeux 89e anniversaire du faux messie décédé, le grand rabbin Manechem Mendel Schneerson, leader du mouvement loubavitch juif (des hassidiques talmudistes et kabbalistes). La loi fut signée par Robert Foley, porte-parole de la Maison Blanche, Robert Byrd, président par intérim du Sénat, et par le Président américain George Bush Sr.

Conclusion

Frères et sœurs en Christ, lorsque vous commencerez à entendre parler des Lois de Noé, présentées comme assises de la société humaine, soyez sur vos gardes ! C’est le début de l’installation du piège que les hommes impies sont en train de poser pour détruire les chrétiens !

Il ne faudra pas vous laisser gagner par l’argumentation trompeuse, en apparence logique et savante, que déploieront les talmudistes et leurs serviteurs noahides pour discréditer notre Sauveur et Seigneur, Jésus-Christ. Lisez votre Bible dans la prière fervente en demandant à Dieu qu’Il vous accorde l’Esprit nécessaire pour être conduits dans toute la vérité (Jean 16:13). Ne vous relâchez point dans la prière (1 Thessaloniciens 5:17). Vérifiez tout ce que vous entendez dire et tout ce que vous lisez (1 Thessaloniciens 5:21 ; Éphésiens 4:14 ; 1 Jean 4:1). Développez votre amour de la vérité afin d’être sauvés (2 Thessaloniciens 2:10).

Et c’est ainsi que vous ne serez pas dans les ténèbres ou surpris quand toutes ces choses arriveront (1 Thessaloniciens 5:5-6).




D.234 – Les Sept Lois Noachiques ? Qu’est-ce que c’est ?

 

Par Roch Richer

Les présidents américains encensent fréquemment les Sept Lois Noachiques[1] dans leur discours, lors de la Journée de l’Éducation ayant lieu chaque année aux Etats-Unis depuis 1991. Il n’est nullement surprenant que la plupart des Nord-américains n’en aient jamais entendu parler : elles proviennent du Talmud babylonien et n’apparaissent nulle part dans l’Ancien ou le Nouveau Testament de la Bible.

La question qui surgit à la mention de ces Lois Noachiques (ou Lois de Noé), c’est pourquoi donc ― puisqu’il se voit contraint de placer une injonction religieuse à la Journée de l’Éducation ― le Président américain ne préfère-t-il pas encourager les Américains à suivre les Dix Commandements, qui sont une version plus récente et plus compréhensive que les Sept Lois dites de Noé et qui ont l’avantage d’être bien plus connus et beaucoup plus accessibles ?

L’explication de ce puzzle est saisissante. En fait, ça ne saurait être plus stupéfiant ! L’explication découle du fait que les Juifs hassidiques du Chabad Loubavitch sont à la poursuite d’un but ; et l’étonnant de toute l’affaire, c’est que nous assistons aux signes de leur progrès en direction de ce but. Le dessein du Chabad Loubavitch hassidique, comme ce mouvement l’annonce lui-même (ce que je vais démontrer ci-après par des citations directes) et comme quiconque possédant l’Internet peut le vérifier lui-même, va comme suit ― et je vous avertis de bien vous asseoir avant de commencer à lire… !

Les hassidiques Chabad Loubavitchers ont un plan qu’ils poursuivent dans le dessein de conquérir le monde et mettre en place la réglementation rabbinique au sein de chaque pays. Cependant, ils se rendent compte que, d’eux-mêmes, ils n’ont pas la main-d’œuvre requise pour exécuter ce plan ; ils sont donc depuis longtemps en processus de recrutement pour former une grande armée de non-Juifs afin de les aider. Les membres de cette armée d’assistants non-juifs s’appellent des « Noahides », parce que les Juifs disent qu’ils sont les Enfants de Noé (B’nai Noah, en hébreu). Ce qui est étrange de leur part, car, si je ne m’abuse, les Juifs aussi sont les Enfants de Noé. Mais avec eux, nous n’en sommes pas à une contradiction près. Donc, cette armée se compose en grande partie de « chrétiens » mécontents et apostats à la recherche d’une orientation religieuse en ces jours de « désintégration » du christianisme. Bien sûr, on parle ici du « christianisme » institutionnalisé du monde, pas celui de Jésus-Christ. Les Lois Noachiques sont ainsi les Lois auxquelles les hassidiques du Chabad Loubavitch demandent à leurs assistants noahides d’obéir. Or, la plus éminente de ces Sept Lois de Noé est la renonciation au christianisme et, en fait, de toute religion autre que le judaïsme orthodoxe. Les activités éducatives des Loubavitchers, et que les Présidents américains commémorent annuellement, consistent principalement à leurrer les non-Juifs en leur faisant jouer le rôle d’assistants noahides, ce qui exige, dès l’étape initiale, la renonciation au christianisme !

Suit ici, et plus en détails, le programme noachique de la bouche même des hassidiques du Chabad Loubavitch.

Les Sept Lois Noachiques sont, en vérité, sept entêtes de sujets

L’on pourrait s’attendre à ce que les Sept Lois Noachiques aillent à peu près dans le sens suivant : « Honore ton père et ta mère ; Tu ne tueras point ; Tu ne commettras point d’adultère ; Tu ne voleras point » et ainsi de suite. Pourtant, il nous est impossible de trouver une telle liste. Tout ce que nous pouvons découvrir, ce sont des listes d’entêtes de sujets sur des questions talmudiques comme, par exemple :

« Lois noachiques, sept lois données à Noé et qui, selon les rabbins, incombent à tous les hommes sans exception : interdiction d’idolâtrie, de blasphème, d’épanchement du sang, de péchés sexuels, de vol, interdiction de manger de la chair arrachée à des animaux vivants, et instructions pour l’établissement de tribunaux. » [Geoffrey Wigoder (Éd.), Dictionnaire encyclopédique du judaïsme, Léon Amiel, New York et Paris, aussi Maison de Publications Keter, Jérusalem, 1974, p.455.]

Toute société établit des limites quant aux activités sexuelles de ses membres et, pour ce faire, fournit sa propre définition des « péchés sexuels » ; donc, savoir simplement que les Lois Noachiques interdisent les péchés sexuels ne nous dit rien en soi. Il y a sans aucun doute des définitions talmudiques approfondies des péchés sexuels dont on parle ici ; voilà pourquoi nous considérons que les deux mots « péchés sexuels » ne sont qu’une entête de sujets et non pas une loi. Il en est de même des « instructions pour l’établissement de tribunaux » ― ces quelques mots ne forment pas une loi que chaque initié noahide se sentira en mesure d’observer ; ils font plutôt référence à des centaines, voire des milliers de pages d’écrits talmudiques quant à la nature des tribunaux devant être établis. Les mêmes observations peuvent être faites en ce qui regarde tous les autres items de la liste de Wigoder mentionnée ci-haut.

Des descriptions alternatives des Sept Lois Noachiques (comme on peut en trouver à www.noahide.com/7laws.htm) nous amènent à la conclusion très claire que l’on ne nous donne que des entêtes de sujets et que toute autre déclaration plus élaborée que l’on pourrait nous suggérer sous chacune de ces entêtes demeure vague et fait allusion à des écrits talmudiques originaux bien concrets, mais qui ne nous sont pas divulgués.

 À l’occasion, les 7 lois se chiffrent à 30, où même à 66

Comme on peut s’y attendre d’entêtes de sujets, on peut subdiviser celles-ci de telle sorte que le nombre de Lois Noachiques ne s’arrête parfois pas à sept, mais monte à trente, et même à soixante-six, comme vous pourrez le constater sur le site noachique à l’adresse suivante : www.noahide.com/lawslist.htm.

En balayant du regard ces listes plus élaborées, le Nord-américain moyen peut être saisi d’un malaise et même parfois franchement d’une vive inquiétude. (Le matériel suivant est tiré de l’original) :

·        Certaines des lois noachiques sont mystérieuses : « Contre la pratique d’Ov », « Contre la pratique de Yiddoni », « Contre la pratique consistant à passer nos enfants au feu dans le culte de Moloch ».
·        Certaines proscrivent les crimes par la pensée : « Contre l’entretien de la pensée qu’il existe une déité autre qu’Hashem », « Contre le désir ».
·        Certaines semblent définir le pouvoir des rabbins plutôt que les lois que les gens doivent suivre, et ces pouvoirs rabbiniques violent la séparation de l’église et de l’état, ce qui, si cela était implanté, transformerait l’Amérique du Nord en théocratie : « Assigner des juges et des officiers dans chaque communauté. »
·        Certaines prescrivent des procédures qui sont étrangères à la culture nord-américaine, comme l’exécution par décapitation, ou la nécessité de sacrifices d’animaux : « Que la cour doit administrer la peine de mort par l’épée (i.e., décapitation) », « Offrir des sacrifices rituels ».
·        Certaines auraient de si rares applications qu’il semble inapproprié de les inclure dans une courte liste des lois les plus importantes : « Contre le fait de manger des membres arrachés d’un animal vivant, d’une bête vivante ou d’une volaille vivante ».
·        Certaines sont détraquées face aux pratiques occidentales profondément enracinées : « Des mariages formels via la dot de la mariée & les dons de mariage ».
·        Certaines feraient reculer l’évolution des animaux de ferme et de compagnie : « Ne pas croiser les animaux ».
·        Certaines produisent des détails excessifs concernant des questions d’une importance insignifiante comme, par exemple, combien de raisins un cueilleur itinérant a-t-il le droit de manger : « Il sera permis à un cultivateur de manger du fruit où il travaille [sous certaines conditions] », « Contre le fait qu’un cultivateur mange de ce fruit [quand certaines conditions ne sont pas rencontrées] », « Contre le fait qu’un cultivateur apporte de ce fruit à la maison ».
·        Certaines seraient difficiles à appliquer en Amérique du Nord : « Contre le fait de s’engager dans un comportement érotique pouvant conduire à une union défendue. [C’est-à-dire, se faire des caresses entre deux personnes dont le mariage serait illicite.] »

En d’autres termes, adopter les Lois Noachiques mène à bien plus que ce à quoi on est en droit de s’attendre d’un exercice visant à prendre les lois religieuses d’un ancien peuple et essayer de les appliquer dans une société moderne ― un gros manque de pertinence et une impraticabilité absolue.

La Lois Noachiques devront être imposées par la force

La seule façon que l’on pourra imposer ce genre de lois au peuple nord-américain, c’est par la force, peut-être le type de force brutale qu’on voit les Israéliens appliquer aujourd’hui aux Palestiniens, perspective que le Rebbe des Loubavitchers, Menachem Schneerson, a déjà anticipé en arrière-pensées, tout en y ajoutant des adoucissements comme ceux qui suivent, dans les versions publiques de cette anticipation, afin de ne pas susciter l’alarme :

« N’avons-nous pas assez à faire avec les Juifs ? Pouvons-nous vraiment nous permettre de dépenser du temps et de l’argent dans la campagne visant à transformer les Gentils ?

« Le Rambam utilise l’expression : “Lakuf (influencer par la force) tous les habitants du monde à accepter les commandements de Noé.” Il est évident que nous devons le faire de manière plaisante, douce et pacifique, mais nous devons nous montrer persistants. Si vous avez déjà essayé à plusieurs reprises, essayez encore. Nous avons souvent constaté que, même si nous le disons cinq fois à certaines personnes, elles ne changent qu’après l’avoir entendu six fois ! » [Pourim, 5747, Sichos in English, vol. 35, p. 4.]

[www.noahide.com/rebbe.htm (le soulignement est dans l’original ; la réponse qui n’a pas de rapport avec la question n’est pas un phénomène atypique des écrits loubavitchers.]

L’idolâtrie est le pire des péchés

Une chose est fort claire en regard des Lois Noachiques : leur emphase sur l’interdiction de l’idolâtrie ― emphase évidente de par le fait que la loi sur l’idolâtrie est placée en première position et qu’elle est reliée à la loi sur le blasphème à laquelle on accorde la seconde position. C’est donc sur la question de l’idolâtrie que les Lois Noachiques sont des plus révélatrices.

Quelle est l’idolâtrie que les Noahides doivent éviter ? On pointe d’abord le christianisme, mais aussi toutes les religions autres que le judaïsme.

« Encouragement à abandonner le christianisme :

« …selon la règle juridique juive bien connue disant que les chrétiens sont des idolâtres. »

[Likutei Sichos 3:198, tirée d’une lettre du Rabbin datée du 26 Iyra, 5726, citée dans Kol Boi HaOlam, p. 389. www.noahide.com/rebbe.htm.]

Voici un autre bel exemple :

« Un guide universel de prière pour les “Enfants de Noé”

« Règles de prière efficace pour les peuples de tous les antécédents ethniques nationaux, fondées sur la Parole de D-(ieu)[2] telles que préservées dans la Tradition juive [lire ici : le Talmud]. Par Boruch Ellison.

« […] Sauf en cas d’impossibilité, la prière devrait se faire à l’intérieur, face à un mur sans miroir, sans illustration ou toute autre image potentiellement idolâtre ; il va sans dire que l’on ne devrait jamais prier devant une statue quelconque (plusieurs statues et figurines apparemment innocentes sont considérées idolâtres par la Torah, et l’on doit apprendre les règles afin d’éviter la possession accidentelle d’idoles ou de leurs équivalents). Les croix chrétiennes sont évidemment hors de question. » [www.noahide.com/prayer.htm]

Constatez ce qu’ils écrivent au sujet de leurs fêtes :

« Les Noahides ne devraient observer aucune autre fête religieuse en dehors des traditions rabbiniques de la Torah ― y compris spécialement les fêtes chrétiennes comme Noël, Pâques, l’Halloween, la Toussaint, le Vendredi Saint, le Mercredi des Cendres et probablement aussi le « nouvel an » (1er janvier). Les fêtes religieuses étrangères sont interdites même dans le minimum du code noachique ; elles sont une violation du commandement contre l’idolâtrie.

« Les Noahides devraient commémorer au moins les fêtes suivantes : Rosh Hashanah, Sukkos, le 19 de Kislev (le « nouvel an » hassidique), Chanukkah, Pourim, Shavuos ― et chaque anniversaire personnel dans le calendrier hébreu. Toutefois, la participation noahide à ces fêtes est différente de plusieurs manières de l’observance juive. » [www.noahide.com/minimum.htm.]

Jésus-Christ est considéré comme un faux prophète dont l’exécution fut justifiée par la loi talmudique pour des raisons comme celles qui suivent :

« 1. Lui et ses disciples pratiquaient la sorcellerie et la magie noire, conduisaient les Juifs à l’idolâtrie et étaient parrainés par des puissances païennes étrangères dans le but de corrompre le culte juif (Sanhédrin 43a).

« 2. Il était sexuellement immoral ; il adorait des statues de pierre (une brique est mentionnée) ; il fut coupé du peuple juif à cause de sa méchanceté et refusa de s’en repentir (Sanhédrin 107b ; Sotah 47a).

« 3. Il apprit la sorcellerie en Égypte et, pour faire des miracles, il utilisait des procédures qui impliquaient de s’inciser la chair ― ce qui est explicitement banni de la Bible (Shabbos 104b). » [www.noahide.com/yeshu.htm].

Donc, lorsque, dans son allocution de 1985, le Président Reagan se référa à « l’année du Seigneur mille neuf cent quatre vingt cinq », il commit un sacrilège ― selon les Lois Noachiques mêmes qu’il venait tout juste de recommander à la nation ― et il se révéla « idolâtre », selon les principes talmudiques. Il a respecté Jésus-Christ qui, s’Il était sur terre aujourd’hui, serait exécuté par les Loubavitchers, s’ils en avaient le pouvoir.

Les Lois de Noé sont formulées pour que les collaborateurs noahides non-juifs les observent

À la fin de l’avant-dernière citation, nous avons eu un premier aperçu que le judaïsme pratiqué par les collaborateurs noahides n’est pas le même que le judaïsme pratiqué par les Juifs, et voici une déclaration encore plus révélatrice à ce sujet :

« La Loi comprend deux chemins parallèles (mais séparés) pour le monde : 613 commandements pour les Juifs et 66 commandements (contenus dans les 7 Lois de Noé) pour les Gentils. Lorsque le Noahide s’engage à garder les 66 mitzvos, il peut (et, en réalité, il doit) prendre la responsabilité de mitzvos additionnels, avec certaines exceptions claires : les non-Juifs ne peuvent pas observer les Shabbos (fêtes) à la manière des Juifs (en évitant les 39 catégories de travaux), ils ne peuvent non plus porter de tefilin ou de tzitzis, mettre un mezuzah, ou être appelés pour une lecture publique de la Torah dans la synagogue. Il y a bien sûr d’autres restrictions, y compris certaines limites à l’étude de la Torah (tout dépendant  des circonstances individuelles. » [www.noahide.com/minimum.htm]

Les preuves que nous avons examinées jusqu’ici nous amènent à la conclusion que les Sept Lois Noachiques sont des commandements auxquels les rabbins hassidiques poussent les non-Juifs à obéir, et que ces Sept Lois de Noé ne sont, en réalité, qu’une collection d’entêtes de sujets cachant toute une série de lois et de commandements qui vont mener les Gentils à l’esclavage envers les Juifs et à l’abandon de leur foi chrétienne (ou autres). Quiconque s’engage à suivre des lois pareilles appose, en fait, sa signature au bas d’un contrat qu’il n’a pas lu ; ou, pour prendre une analogie plus exacte, signe le bas d’une feuille blanche dont l’entête et les termes seront remplis ultérieurement par les rabbins hassidiques. Le collaborateur noahide doit s’attendre à ce que les lois auxquelles on lui demandera d’obéir scrupuleusement seront à forte saveur judaïque mais, en fin de compte, seulement quasi judaïque. Même si l’on attend des collaborateurs noahides qu’ils renoncent complètement au christianisme, on veut en même temps qu’ils n’embrassent que partiellement le judaïsme. On veut qu’ils se satisfassent du statut de « presque Juifs ». On veut qu’ils rendent service en tant qu’auxiliaires pro-juifs manipulés par des presque Juifs et commandés par des Juifs ; on veut qu’ils participent à certains rituels juifs, mais également qu’ils vivent séparément des Juifs et qu’ils ne se marient pas avec eux. Par conséquent, ce que ces collaborateurs noahides doivent raisonnablement escompter, c’est qu’on leur accordera un statut de subordonnés aux Juifs ; qu’ils ne partageront pas tous les droits et privilèges des Juifs ; qu’il leur sera exigé de faire des choses qui ne sont pas demandées aux Juifs eux-mêmes et, sans doute la chose la plus importante, qu’ils puissent être utilisés par les Juifs tout en étant représentés en public comme non-Juifs.

Le plan de conquête du monde

Ayant installé le fond de scène des hassidiques du Chabad Loubavitch, nous sommes maintenant prêts pour le point essentiel ― la partie de la conquête du monde !

Pour bien comprendre l’extrait qui va suivre, il sera utile de vous rappeler : que le Moshiach est le messie des Juifs ; qu’Amalek est la soi-disant nation cachée qui, pendant plus de trente-trois siècles, est supposé avoir conspiré pour débarrasser le monde de l’influence juive et des Juifs. Et cette nation est tellement méchante qu’elle se trouve hors de toute rédemption possible et qu’elle doit donc être détruite ; qu’un code judiciaire conforme à la halacha s’accorde aussi aux écrits talmudiques dans les domaines légaux.

La guerre finale pour Jérusalem

Pourquoi la victoire permanente d’Israël est maintenant toute proche

[Pour le texte complet en anglais, veuillez consulter l’adresse Internet suivante : www.noahide.com/finalwar.htm.]

[…]

Le judaïsme a toujours été une religion conquérante, pas dans le but de convertir les Gentils afin qu’ils deviennent juifs, mais plutôt de par sa mission de ramener le monde vers l’alliance universelle passée entre D-(ieu) et Noé. À cause de raisons halachiques, trop nombreuses et détaillées pour en faire la liste ici, les Gentils qui pratiquent aujourd’hui le christianisme, l’islam ou toute autre religion ne sont pas, pour la plus grande partie, des « Gentils vertueux » devant hériter du Monde à Venir. Ce statut n’appartient qu’aux Gentils qui observent soigneusement les Sept Lois de Noé, ce qui veut également dire de suivre l’autorité halachique de la Torah et des rabbins.

(Pour les personnes qui trouvent le concept confus, nous nous empressons de souligner que cela ne fait pas partie d’une conversion au judaïsme et que ce n’est même pas une étape du processus. Les Enfants de Noé ont leur propre rôle à jouer de manière indépendante en assistant le peuple juif et en réformant le monde. Les individus qui souhaitent se convertir peuvent le faire, mais ce n’est pas une exigence. Dans l’ère messianique, ces Gentils vertueux rendront culte dans le Temple à Jérusalem et célébreront certaines fêtes de la Torah, mais s’en tiendront à des tribunaux séparés et ne se marieront pas avec des Juifs. Aujourd’hui, ces Noahides aident à ramener les Juifs non pratiquants à la Torah, entre autres fonctions.)

À l’époque du premier Temple, le rêve consistant à réformer les Gentils se reflétait dans la présence de dix menoras [chandeliers à sept branches] dans le sanctuaire du Temple ― totalisant soixante-dix flammes ― représentant l’élévation des soixante-dix nations gentilles. Mais quand le Temple fut détruit, les Juifs durent influencer les Gentils d’une manière plus douce, plus graduelle. Même si faire en sorte que les Gentils observent les Sept Lois Noachiques est une des 613 mitzvos [prescriptions] de la Torah, l’exil atteint parfois de tels niveaux de sévérité et d’oppression que les Juifs ne pouvaient tout simplement pas remplir cette mitzvah par crainte de la mort. À ces moments-là, le judaïsme était forcé de se mettre en mode de survie ; la conquête était alors hors de question.

Aujourd’hui, la situation est complètement renversée. Le fait même qu’Amalek puisse engendrer un tel chaos dans le monde est la preuve que la société gentille ne présente plus de véritable opposition face aux enseignements juifs. L’on ne constate maintenant de l’antisémitisme qu’aux endroits où Amalek fomente le trouble, et c’est précisément là où les Gentils ont le plus désespérément besoin de guides. Alors que le christianisme descend en vrille dans la dissension et la confusion théologique, il devient un vacuum incapable de se défendre contre, soit le mensonge d’Amalek, soit la vérité de la Torah. Amalek ne peut exploiter l’effondrement du christianisme que par défaut ― c’est-à-dire, seulement lorsque le peuple juif ne saisit pas cette opportunité sans précédent.

Et, comme l’a expliqué le Rebbe des Loubavitchers, en transformant les Gentils, nous pouvons rapidement créer une armée de supporteurs qui va nous aider à révéler le Moshiach et ramener tous les Juifs à la Torah. D’une façon plus spécifique, le Rebbe a mis l’accent sur le fait que le « processus de paix » en Israël ne sera défait que par notre influence sur les Gentils ― spécialement par la campagne visant à enseigner les Lois Noachiques (voir Sichos in English, vol. 16, [19 kislev 5743]).

En deux mots, notre tâche la plus pressante est de déclencher une révolution internationale noahide sans délai. Le processus est déjà commencé par l’intermédiaire de douzaines de petites communautés noahides apparues un peu partout aux Etats-Unis, généralement composées d’anciens chrétiens ayant abandonné leur religion. La tâche d’organiser la révolution peut se diviser en deux grandes étapes :

1) Nous devons d’abord créer une nouvelle société noahide en tant que réseau international de communautés et d’organisations fonctionnant à l’intérieur de la société environnante, mais séparée d’elle, (fondées sur les exigences et les directives halachiques, les institutions noahides fonctionnent de manière assez différente de leurs contreparties chrétiennes et séculières).

Pour le Juif comme pour le Noahide, cela débute par un agressif programme visant à enseigner aux Gentils leurs responsabilités vis-à-vis la Torah.

Simultanément, nous devons organiser des programmes de fonctionnement et des institutions qui soient préparées à absorber ce grand nombre d’anciens chrétiens et les impliquer immédiatement dans les efforts ayant pour but d’amener le Moshiach. Les communautés noahides ont besoin d’écoles pour leurs enfants, modelées sur les programmes des yeshivahs juives [institutions d’enseignement juives] ; des groupes d’étude de la Torah adaptés à leurs besoins spécifiques ; des célébrations coordonnées et appropriées des fêtes de la Torah ; des services familiaux pour les mariages, du soutien aux personnes âgées et des enterrements ; des tribunaux dirigés par des juges vertueux formés par les rabbins et qui vont fonctionner de manière similaire aux batei dinim juifs [tribunaux juifs] ; et des programmes tzedaka pour venir en aide aux démunis, pour construire de nouvelles écoles noahides et pour soutenir l’établissement des Juifs en Israël ainsi que des synagogues dans toute la diaspora.

2) Dans la seconde étape, le mouvement noahide croissant va s’emparer du pouvoir politique ― en n’utilisant que des moyens pacifiques et légaux ― dans les capitales des nations occidentales. Bien entendu, cela n’arrivera pas avant que la société noahide ait atteint une certaine dimension. Nous ne savons pas jusqu’à quel point, ni quelles nations se joindront tout d’abord à la révolution, quoique les Etats-Unis, nation plutôt religieuse et conservatrice, sont assurément au sommet de la liste de nos futurs espoirs.

Une fois les rênes du gouvernement bien en main, les nouveaux leaders noahides vont rapidement implanter tout un agenda de réformes. Toute aide économique et technologique accordée au Bloc communiste, incluant l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP), va prendre fin immédiatement. Tout le soutien nécessaire sera accordé aux forces israéliennes pour envahir de nouveau les régions contrôlées par l’OLP, avec assistance militaire partout où il le faudra. On donnera aux tribunaux juifs (les batei dinim des rabbins) la souveraineté juridique sur tous les citoyens juifs dans chaque pays, et ils ne seront plus sujets à l’autorité des tribunaux des Gentils. Les juges et les cours noahides ayant préexisté remplaceront les systèmes judiciaires actuels de chaque pays, et les codes juridiques seront radicalement réécrits pour qu’ils se conforment à la halacha ; aux Etats-Unis, on mettra l’emphase sur la restauration de l’autorité de la Constitution et sur l’abolition de toutes les agences et tous les programmes gouvernementaux inconstitutionnels. La dette nationale sera saisie, probablement en remboursant les créditeurs avec les terres agricoles du gouvernement, évitant de ce fait un désastre économique. Et la loi et l’ordre seront pleinement rétablis par l’établissement de mesures internes de sécurité et ce, toujours en accord avec la loi de la Torah.

Presque aussitôt qu’aura cessé l’aide au Bloc communiste, la révolution communiste internationale plongera tête première dans une crise. Les peuples captifs, voyant leur libération toute proche, se soulèveront sincèrement pour jeter leurs brutaux dictateurs hors du pouvoir et les armées de Gog et Magog ― des Communistes soviétiques à l’OLP ― vont s’autodétruire devant les yeux du monde entier.

Naturellement, les agents d’Amalek vont pousser des cris hystériques en vue d’intimider les Juifs afin qu’ils n’entreprennent pas cette campagne, espérant retarder la victoire. Ils ne possèdent aucun pouvoir, toutefois, pour empêcher notre action fructueuse ; ils ne peuvent que tenter de semer des doutes et susciter une hésitation.

Alors que le monde plonge tête baissée vers la révélation du Moshiach, et que les derniers murs de l’exil se désintègrent, le nombre de Gentils confus et prêts à changer grossit de façon exponentielle. Si le peuple juif commence immédiatement à préparer les structures adéquates en vue du mouvement noahide, cette vague mènera directement à la révélation glorieuse de la Vérité. Mais si nous nous permettons d’être pris au dépourvu, cette même force irrésistible de changement social peut, que D-(ieu) nous en préserve, être dérivée pour renforcer l’assaut final d’Amalek contre la sainteté. Il ne s’agit pas de savoir si la société des Gentils va exploser face à la crise croissante ; cet événement est une réalité inévitable qui s’en vient rapidement. Nous ne voulons pas manquer cette opportunité incroyable d’apporter la lumière dans ces derniers moments de noirceur.

Le monde a atteint son point ultime de décision, et le pouvoir de la réussite repose entièrement entre les mains du peuple juif. Nous pouvons attendre que le Moshiach vienne de lui-même, à la suite d’une guerre mondiale, ou nous pouvons l’amener par nos propres actions, mission que le Rebbe des Loubavitchers nous a dit être la nôtre. La chose nous appartient.

Il n’y a pas une minute à perdre. Juifs de partout, unissons-nous !

Le Comité pour la victoire d’Israël

 

Eh bien ! Tout un programme que les Juifs préparent pour les chrétiens, ne trouvez-vous pas ? Commencez-vous à comprendre de quoi sera faite la grande apostasie dont l’apôtre Paul nous a parlée ? Commencez-vous à voir pourquoi la Bête (le Moschiach) sera tellement enragée contre les véritables enfants de Dieu, les adorateurs du Seigneur Jésus-Christ, le vrai Messie ?

Les talmudistes semblent avoir concocté ces fameuses « Lois de Noé » depuis des siècles en préparation du moment où ils vont forcer les gens du monde entier, et les chrétiens en particulier, à abandonner toute forme de foi religieuse autre que leur mouture adaptée de judaïsme. Dans l’extrait d’article que nous venons de lire, l’affaire est présentée comme un immense service que les Juifs ont le devoir divin de rendre aux Gentils, comme des aînés qui doivent prendre soin de leurs benjamins. Mais la réalité est tout autre ! Ces belles paroles mielleuses cachent des desseins épouvantables inspirés directement de Satan. Les prophéties de la Bible (la Bible complète, incluant le Nouveau Testament, évidemment) en font une description sans fard et véridique.

Examinons un peu ce que cachent ces Loubavitchers dans leurs discours, en reprenant certains éléments de l’extrait d’article que nous avons tiré de leur site.

« Mais quand le Temple fut détruit, les Juifs durent influencer les Gentils d’une manière plus douce, plus graduelle. » Voyons quel genre de douce influence les Juifs ont exercé sur le monde. Prenant la parole lors d’un Congrès sioniste, Berl Locker a dit :

« Nous avons le droit de nous présenter devant le monde et dire “Voici le problème juif, réglez-le à notre satisfaction, ou il n’y aura pas de repos dans le monde !” »

Le Dr B. Messinsohn, dirigeant juif, ayant pris la parole à Cape Town, en Afrique du Sud :

« J’avertis le monde que, s’il ne tient pas ses promesses envers nous (les Juifs), il y aura 16 millions de Juifs à nouveau remplis de la haine qui a déclenché tant de destruction contre le monde chrétien. »

Marcus Eli Ravage a écrit dans le Century Magazine de janvier 1928 :

« Nous, les Juifs, sommes à la base de presque toutes vos guerres, non seulement de la Révolution bolchevique, mais de toutes les autres révolutions majeures de votre histoire […] Nous l’avons fait grâce à l’irrésistible puissance de notre esprit, avec des idées et de la propagande. »

Oscar Levy, dans The World Significance of the Russian Revolution (La signification mondiale de la Révolution bolchevique) :

« Il n’y a pour ainsi dire aucun événement en Europe moderne qui ne soit imputable aux Juifs. Aujourd’hui, nous, les Juifs, ne sommes rien de moins que les séducteurs du monde, ses destructeurs, ses boutefeux, ses bourreaux. »

Pourquoi les Juifs agissent-ils ainsi ? Le professeur Goldwin Smith, de la Faculté d’Histoire moderne de l’Université d’Oxford, en octobre 1881 :

« Nous, les Juifs, nous considérons comme la race supérieure de l’humanité, et nous ne projetons pas son union avec les autres races, mais son triomphe sur elles. »

Le Comte Mensdorf, ambassadeur d’Autriche, à la Grande-Bretagne, en 1918 :

« Israël (les Juifs) a remporté la Première Guerre Mondiale ; nous l’avons fabriquée, nous avons prospéré grâce à elle et en avons profité. Ce fut notre (aux Juifs) vengeance suprême contre le christianisme. »

Benjamin Disraeli, Premier Ministre de la Grande-Bretagne du 19e siècle, lui-même juif d’origine, a eu ces propos révélateurs :

« On retrace l’influence des Juifs à l’origine de la dernière éruption de principes destructeurs en Europe. Une insurrection a lieu contre la tradition, contre la religion et contre la propriété … on retrouve toujours des hommes de race juive à la tête de chacune d’elles. Ils coopèrent avec des athées : les plus habiles accumulateurs de propriétés ; ils coopèrent avec des communistes ; cette race bizarre (les Juifs) … s’allie à tous les rebuts et les parias d’Europe ; et tout cela parce qu’ils souhaitent détruire le christianisme ingrat. »

Ce jeu macabre dure depuis de longs siècles. Un autre dirigeant juif, Samuel Roth, a dit :

« Nous (les Juifs) venons devant les nations en prétendant vouloir échapper à la persécution, et nous sommes les persécuteurs les plus mortels des annales malheureuses de l’humanité. »

Tirons une autre phrase de l’extrait que nous avons vu auparavant : « Toute aide économique et technologique accordée au Bloc communiste, incluant l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP), va prendre fin immédiatement. » Qui les Juifs veulent-ils tromper ? Cette phrase est un exemple d’intoxication, car le communisme est une créature juive ! Le Maccabean de novembre 1905, publication de l’Organisation sioniste de New York, afficha l’entête suivante concernant le bolchevisme en Russie : « Il s’agit d’une révolution juive ! »

The American Hebrew, principal journal juif des Etats-Unis, dans son numéro du 10 septembre 1920 :

« La Révolution bolchevique de Russie fut l’œuvre des cerveaux juifs, de l’insatisfaction juive, de la planification juive dont le but était de créer un Nouvel Ordre Mondial. Ce qui est arrivé en Russie deviendra également, par les mêmes forces mentales et physiques juives, une réalité partout dans le monde. »

Citons à nouveau un extrait de l’article précédent : « Dans la seconde étape, le mouvement noahide croissant va s’emparer du pouvoir politique ― en n’utilisant que des moyens pacifiques et légaux ― dans les capitales des nations occidentales. » Les Juifs prônent-ils le pacifisme ? Leur prise du pouvoir se fait-t-elle réellement en douceur ? The Jewish World de Londres, le 16 janvier 1918 :

« Le judaïsme international a poussé de force l’Europe à la guerre, non seulement afin de se saisir d’une grande partie de l’or du monde, mais également pour démarrer une nouvelle guerre juive (la Deuxième Guerre Mondiale), grâce à cet or. »

Le Yiddish Bulletin du 19 mai 1950, citant le rabbin Philip Bernstein du Mouvement sioniste :

« En pressant l’exode des Juifs d’Europe, en insistant pour que les Juifs ne veuillent pas aller dans un autre pays qu’Israël, ils (les sionistes) ont sacrifié l’intérêt de gens vivants à la politique de leur propre mouvement. »

L’exode des Juifs d’Europe fut la raison principale de la création de la Deuxième Guerre Mondiale ! Est-ce là un moyen pacifique de se faire donner un pays, en massacrant des millions de gens dont ceux de sa propre race ? Évidemment pas. Les puissances sionistes ont usé d’artifices, de tromperie, d’escroquerie et de la force de leurs moyens financiers incommensurables. Asher Ginsberg, écrivain juif moderne, à la page 42 de Waters Flowing Eastward :

« Notre (les Juifs) mot d’ordre est la force et l’illusion. Seule la force conquiert dans les affaires politiques, particulièrement si elle est cachée derrière les talents essentiels de la diplomatie. La violence doit être le Principe, et la fourberie et l’illusion la Règle des gouvernements qui ne veulent pas laisser tomber leurs couronnes aux pieds des agents d’un quelconque nouveau pouvoir. Par conséquent, nous (les Juifs) ne devons pas arrêter la corruption, la séduction et la tricherie quand celles-ci nous servent à atteindre nos fins. En politique, l’on doit savoir saisir la propriété des autres sans hésitation si, par cela, nous nous assurons la soumission et la souveraineté. Les sentences de mort sont nécessaires pour maintenir la terreur qui produit la soumission aveugle. »

Pris du Talmud, Choschen ha-Mischpat, 348,1 : « Un Juif peut voler un Gentil, c’est-à-dire qu’il peut le duper s’il est peu probable qu’il se fasse détecter. »

Voici un texte communiste tiré de Psychopolitics :

« L’obéissance est le résultat de la force. Avec la force vient la brutalité. L’utilisation de la force la plus barbare, la plus effrénée, la plus brutale, si elle est amenée assez loin, invoque l’obéissance. Toute organisation qui a l’esprit et le courage de faire étalage d’inhumanité, de sauvagerie, de brutalité et un manque d’humanité sans compromis se verra obéie […] Si vous voulez l’obéissance, vous ne devez pas faire de compromis avec l’humanité. Si vous voulez l’obéissance, vous devez faire comprendre clairement que vous serez sans merci. L’homme est un animal et, en dernière analyse, il ne comprend que ce que comprend la brute. »

Le christianisme a toujours été l’ennemi numéro un du judaïsme, malgré l’invention du concept « judéo-chrétien » contradictoire. Lorsque Jésus institua l’Église chrétienne, le judaïsme se soulevait déjà contre le Christ et Ses enseignements. Dans le Jewish Chronicle de Londres, le 1er décembre 1921 :

« …il est pratiquement impossible d’enseigner le Nouveau Testament d’un point de vue autre que celui du chrétien, car les Évangiles sont le message du christianisme. Nous devrions éduquer les jeunes Juifs avec de la littérature juive, pas avec de la littérature profane qui peut s’avérer nuisible et qui est littéralement destinée à la propagation d’une doctrine fondamentalement subversive envers le judaïsme. »

Voici quelques perles noires tirées du Talmud babylonien. Elles donnent une idée véritable de l’esprit qui anime le judaïsme :

« Ceux qui lisent les livres non canoniques [le Nouveau Testament] n’auront pas de part dans le monde à venir » (Sanhédrin 90a).

« Les Juifs doivent détruire les livres des [chrétiens] » (Shabbath 116a).

Vous croyez que les Juifs sont là pour aider les non-Juifs à parvenir au Royaume ? Si oui, c’est que vous ne connaissez pas l’opinion que se sont faite les rabbins rédacteurs du Talmud.

« Vous [les Juifs] êtes des êtres humains, mais les nations du monde ne sont pas des êtres humains, mais des bêtes » (Baba Mecia 114, 6).

« On regarde la maison du goï (non Juif) comme un parc de bétail » (Tosefta, Erubin VIII).

« Du Talmud (une prière dite à la veille de la Pâque, au jour présent) : “Nous Te supplions, O Seigneur, porte Ta colère sur les nations qui ne croient pas en Toi, et qui n’invoquent pas Ton nom. Laisse tomber sur elles Ta colère et inflige leur Ta colère. Chasse-les dans Ta colère et brise-les en morceaux. Soustrais-leur tous leurs os, O Seigneur. En un moment, mets en examen tous les incroyants. Détruis en un instant tous les ennemis de Ta nation. Arraches les nations indignes avec leurs racines, disperse-les et ruine-les. Détruis-les ! Détruis-les immédiatement, à l’instant même !” » ― (Pranajtis : Christianus in Talmuda e judeorum, citation tirée de la Synagoga judaica, p. 212. Minhagin, p. 23. Crach Chaim 480 Hagah).

« Ceux qui ne possèdent pas la Torah et les prophètes doivent être exterminés. Celui qui a le pouvoir de les tuer, qu’il le fasse ouvertement avec l’épée, sinon, qu’il use d’artifices jusqu’à ce qu’ils soient supprimés » (Schulchan Aruch : Choszen Hamiszpat, 425, 50).

Vous pensez que les Juifs ont un don pour les affaires ? Est-ce que vous savez que bon nombre mènent leur business avec un esprit tordu et sans scrupule pour les biens d’autrui ? Sachant ce que les Juifs pensent des goyim, croyez-vous qu’ils se montrent honnêtes dans leurs transactions avec eux ?

« Les biens des goyim sont comme le désert, celui qui s’y installe le premier y a droit » (Baba Batra, 14b).

« La propriété des goyim est comme une chose sans maître » (Schulchan Aruch : Choszen Hamiszpat, 116, 5).

« Si un Juif a planté son épée dans le sol d’un goï, il en est devenu entièrement le maître » (Baba Batra, 55a).

À ceux qui croient que l’orgueil peut avoir des limites, lisez ceci :

« Il est pire de protester contre les paroles des rabbins que contre la Torah » (Miszna, Sanhédryn XI, 3).

« Ceux qui changent les paroles des rabbins doivent mourir » (Erubim, 21b).

Ces rabbins ne craignent-ils donc pas Dieu ? Voyez-les se comparer avantageusement à leur Créateur :

« Les décisions du Talmud sont paroles du Dieu vivant. Jéhovah lui-même demande l’opinion des rabbins terrestres lorsqu’il y a des affaires difficiles au ciel » (Rabbin Menachem, Commentaires pour le Livre Cinq).

« Au ciel, Jéhovah lui-même étudie debout le Talmud : car il a trop de respect pour ce livre » (Tr. Mechilla).

Faut le faire, non ?! C’est d’une impudence phénoménale ! Dieu prenant conseil des rabbins concernant les problèmes célestes qui Lui sont trop difficiles ? Cette race tordue enseignerait le Dieu Tout-Puissant ?! Il y en a qui auront certainement des comptes à rendre à un moment donné !

S’ils n’ont que si peu de respect envers Dieu, peut-on en attendre davantage d’eux envers les Noahides ?

« Le fils de Noé qui vole un sans-le-sou doit être mis à mort, mais un Israélite peut faire du mal à un goï, car, là où il est écrit “Tu ne feras pas de mal à ton prochain”, il n’est pas dit “Tu ne feras pas de mal à un goï” » (Miszna , Sanhedryn, 57).

Quel contraste avec notre Seigneur Jésus-Christ qui a dit : « …tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée. 38Celui-ci est le premier et le grand commandement. 39Et le second semblable à celui-là, est : tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Matthieu 22:37-39). Mais les rabbins, grâce à leur tradition, avaient déjà changé les commandements de Dieu, se passant de génération en génération des instructions orales carrément démoniaques. Voilà pourquoi Jésus n’a pas été tendre envers eux et les a vertement admonestés. (Lisez le chapitre 23 de Matthieu.) Depuis ce temps, les rabbins Lui en veulent et désirent détruire Son œuvre. Efforts inutiles, bien sûr, car les portes de l’enfer ne prévaudront point contre l’Église de Christ. Mais nous constatons aujourd’hui qu’ils essaient de toutes leurs forces…

À la lumière de tout cela, nous vous recommandons de lire ou de relire les Protocoles des Sages de Sion. Vous verrez que ces écrits collent étrangement à la réalité moderne. Avant de croire ceux qui veulent vous faire avaler qu’il s’agit d’un faux document inventé pour discréditer la race juive, prenez le temps de faire la part des choses, de les examiner vous-même et de vous faire votre propre opinion en en comparant les idées aux résultats qui vous entourent dans notre société moderne. Après cela, que croyez-vous pouvoir espérer des dirigeants juifs de la conspiration mondiale ? La toile est tissée et vous êtes les mouches qui allez vous faire prendre par ces araignées venimeuses, si Dieu ne vous montre pas le chemin étroit pour y échapper.

Aux véritables chrétiens qui persévèrent dans la foi, Dieu a promis de les conduire dans toute la vérité par le moyen de Son Esprit qui sonde même les profondeurs de Dieu. À tous ceux qui lisent ces lignes, je souhaite que notre Père au ciel vous éclaire et vous guide afin que vous ne soyez pas emportés à tout vent de doctrine et que vous ne soyez pas tentés de suivre le grand courant d’apostasie qui a déjà débuté dans bon nombre de congrégation où l’on commence à renier le sacrifice de Christ et Sa divinité. Ne soyez pas dans les ténèbres, aimez la vérité et persévérez jusqu’à la fin. C’est ainsi que vous recevrez la couronne et les récompenses que notre Seigneur et Sauveur vous réserve à chacun personnellement.

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[1] Noachiques : de Noé (comme « abrahamiques » qui se réfère à ce qui se rapporte à Abraham, ou « mosaïques » pour Moïse.

[2] Dans le judaïsme, il est interdit d’écrire le nom de Dieu ; c’est ainsi qu’en anglais, les Juifs écrivent G-d au lieu de God, imitant l’hébreu qui n’a pas de voyelles. En français, on ne peut écrire seulement D, alors le tiret et les voyelles viennent rappeler que, dans le judaïsme, l’on ne peut utiliser le nom de Dieu tel qu’il est. Un autre exemple de traditions juives étranges.




D.233 – La Simplicité du Salut

 

Par : Joseph Sakala

Peu importe la dénomination religieuse dont vous êtes membre, chacune possède un certain nombre de critères dans son enseignement en regard du salut. Que ce soit les catholiques, les baptistes, les pentecôtistes, les calvinistes, les méthodistes, les témoins de Jéhovah, les luthériens, les presbytériens, les musulmans, les bouddhistes, les mormons, et j’en passe… Nous sommes alors tout à fait en droit de nous poser la question suivante : « Si Dieu veut sauver le monde entier, pourquoi aurait-Il créé autant de critères si laborieux, jusqu’à rendre ce salut presque inaccessible ? » En effet, pourquoi la religion est-elle devenue si difficile que la majorité des gens en soit venue à se décourager au point de tout abandonner ? Afin de rendre le salut plus accessible, certains individus ont même créé des religions où les adeptes peuvent se former leurs propres critères pour parvenir au salut.

Dans Son Plan pour l’humanité, Dieu n’avait jamais prédestiné le chemin du Salut à devenir difficile et rempli d’embûches pour y parvenir. Alors, pour quelle raison l’humanité est-elle rendue si confuse dans sa spiritualité sur la question du salut ? Il faut absolument reculer au commencement pour découvrir d’abord ce que Dieu avait établi comme Plan pour les humains et ce que l’adversaire a réalisé tout au long des siècles pour nous amener dans le marasme et la confusion présente.

Dans le tout premier verset de Genèse, nous lisons : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre » (Genèse 1:1). Donc, Dieu avait tout créé pour une raison spécifique. Et comme Dieu n’est pas un Dieu de confusion, Sa création initiale a certainement dû en être une de toute beauté. Lors d’un dialogue avec Son serviteur Job, Dieu le questionna ainsi sur la création de la terre : « Où étais-tu quand je jetais les fondations de la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence. Qui en a réglé les mesures, si tu le sais, ou qui a étendu le niveau sur elle ? Sur quoi en a-t-on fait plonger les bases, ou qui en a posé la pierre angulaire, quand les étoiles du matin poussaient ensemble des cris de joie, et les fils de Dieu, des acclamations ? » (Job 38:4-7).

Il devient alors évident que la terre fut créée pour une raison distincte. Dans Esaïe 45:18, nous lisons ceci : « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte, mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! » Pourtant, dès le verset 2 de Genèse 1, nous voyons ceci : « Or la terre était informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux. » Mais qu’a-t-il bien pu arriver pour que la terre soit devenue soudainement informe et vide ? Le prophète Ésaïe nous confirme pourtant que Dieu ne l’avait pas planifiée ainsi. Il ne la créa pas pour être déserte, mais la forma pour être habitée.

Donc, nous découvrons ici le résultat d’une catastrophe épouvantable suite à laquelle la terre était subitement devenue informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux. Il doit certainement y avoir un éclaircissement dans la Bible pour expliquer cela. La réponse divine ne nous est pas donnée dans la Genèse, mais plus loin afin d’instruire Ses enfants. Allons voir les détails de ce qui s’est passé. Nous avons vu dans le récit de Job que les anges furent créés avant même l’univers, car ils étaient là pour chanter Sa gloire quand Dieu eut fondé la terre. Un de ces anges, l’archange Lucifer, devait sûrement être parmi ces anges en délire, car son nom identifie aussi la fonction qu’il devait accomplir sur cette terre dans ce plan divin.

Lucifer veut dire « porte-lumière ». Il avait donc reçu comme fonction d’apporter aux humains la lumière sur la vérité divine, afin de les préparer pour faire éventuellement partie de la grande famille divine. Dieu utilisa le prophète Ézéchiel pour nous donner une description de cet archange Lucifer. « Ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Tu étais le couronnement de l’édifice, plein de sagesse, parfait en beauté ; tu te trouvais dans l’Éden, le jardin de Dieu ; tu étais couvert de pierres précieuses de toutes sortes, la sardoine, la topaze, la calcédoine, le chrysolithe, l’onyx, le jaspe, le saphir, l’escarboucle, l’émeraude et l’or. Les tambours et les flûtes étaient à ton service, préparés pour le jour où tu fus créé. Je t’avais établi comme chérubin protecteur, aux ailes déployées ; tu étais sur la sainte montagne de Dieu ; tu marchais au milieu des pierres de feu » (Ézéchiel 28:12-14). En plus d’apporter la vérité aux humains, Lucifer devait aussi être leur chérubin protecteur.

Mais, au sein de toute cette splendeur qui lui fut octroyée, Lucifer apprit une vérité qui le bouleversa complètement. Se croyant de beaucoup supérieur à ceux à qui il devait être le porteur de la lumière divine, il a aussi appris ce que Paul nous confirme dans Hébreux 1:13-14 : « Et auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » Cette vérité l’a assurément blessé au point que la tâche de conduire simplement les humains vers la famille de Dieu ne lui suffisait plus. Profondément insulté, l’orgueil s’est installé dans son esprit et il a décidé de s’accaparer du trône même de l’Éternel. C’est ce que nous lisons dans Esaïe 14:13-14 : « Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles [anges] de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut. »

Dès ce moment, Lucifer s’est mis à comploter contre Dieu et à détourner le tiers des anges mis sous sa charge dans le but d’envahir le ciel et de détrôner le Tout-Puissant. Nous voyons le compte-rendu de cette agression contre son Créateur dans Apocalypse 12:7-9 : « Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. » Suite à cette guerre, nous voyons cet archange déchu identifié dorénavant comme étant le diable et Satan. Inutile d’ajouter que sa place et celle de ses anges (devenus démons) ne se retrouva plus dans le ciel.

Satan veut dire « adversaire ». Ainsi, celui que Dieu avait créé comme porteur de la lumière de Dieu est devenu Son adversaire et, au lieu d’instruire les humains, il séduit tout le monde depuis ce temps, dans le seul but de tenter de détruire le majestueux Plan de Dieu pour Ses enfants. Au lieu d’être un ange de lumière, il est devenu le prince des ténèbres. Le prophète Ézéchiel nous raconte comment Lucifer est devenu Satan. Ézéchiel 28:15-17 « Tu fus intègre dans tes voies depuis le jour où tu fus créé, jusqu’à ce que l’iniquité ait été trouvée en toi. Au milieu de ton riche commerce, ton cœur s’est rempli de violence, et tu devins coupable ; je te précipiterai de la montagne de Dieu ; je te détruirai, ô chérubin protecteur, du milieu des pierres de feu ! Ton cœur s’est élevé à cause de ta beauté, et tu as corrompu ta sagesse par ton éclat ; je te jetterai par terre, je te donnerai en spectacle aux rois, pour qu’ils te regardent. » L’orgueil s’est emparé de lui au point où il a tout perdu ce que Dieu lui avait confié. Donc, Lucifer (porteur de lumière) est devenu Satan (adversaire de Dieu et prince des ténèbres).

À ceux qui croient à tort que Dieu a créé Satan pécheur, sous-entendant que le mal fut créé par Dieu Lui-même, nous ferons remarquer que Dieu a bien dit : « Tu fus intègre dans tes voies depuis le jour où tu fus créé, jusqu’à ce que l’iniquité ait été trouvée en toi. » Dans les concepts de la Religion babylonienne, dont beaucoup de religions et de théories métaphysiques mondiales sont porteuses, il existe l’idée que le bien et le mal doivent coexister pour apporter un équilibre, ou que dans tout bien, il doit y avoir un minimum de mal et dans tout mal, il y a un minimum de bien (le yin et le yang). Il n’est pas étonnant de voir Satan adoré sous diverses formes, alors qu’il se fait passer pour un dieu bon et que Dieu est le malin ! Ce sacrilège infeste les croyances de beaucoup de gens aujourd’hui et il n’est pas surprenant qu’ils aient tant de difficulté à distinguer le bien du mal !

Pour revenir à notre sujet, nous pouvons à peine imaginer les résultats du dégât et de la destruction physique causée dans l’univers lors de cette guerre. La Bible ne nous donne qu’un petit aperçu en déclarant que la terre était devenue informe et vide (tohu et bohu). Néanmoins, l’Esprit de Dieu planait au-dessus de cet abîme et, à un moment donné dans l’histoire, Dieu a résolu de re-créer la terre pour la rendre de nouveau habitable. C’est ce que nous voyons dans les cinq  premiers jours où Dieu met de l’ordre sur la terre et son entourage afin d’accueillir les premiers humains, le sixième jour. Dieu avait tout accompli pour recevoir les humains dans six jours, car chaque jour est identifié comme étant d’une durée d’un coucher du soleil (nuit) et d’un lever du soleil (jour), 24 heures, exactement comme aujourd’hui.

Ayant terminé tout ce travail pour l’homme, Dieu S’est reposé de toute Son oeuvre. Il venait alors de créer un septième jour pour que l’homme fasse pareil, afin de former une unité spirituelle parfaite avec son Créateur. Vous noterez qu’il n’y a aucune indication de temps pour ce septième jour, car celui-ci devait être éternel, si toutefois l’homme avait accepté de se reposer dans le Seigneur, c’est à dire, d’octroyer sa vie entière à Dieu afin d’être en unité parfaite avec Lui. C’est Dieu qui Se serait chargé de guider ses pas en l’instruisant sur la manière de parvenir au Royaume. C’est ce que l’arbre de vie représentait, le fruit qu’il avait la permission de manger librement afin de vivre éternellement. Dieu voulait partager l’univers entier avec Sa création. Donc, on parle ici d’une condition spirituelle et non physique. Voilà ce que l’arbre de vie représentait au milieu du jardin d’Éden. C’est à cet arbre que Dieu voulait que l’homme et sa femme s’alimentent.

Mais il y avait pareillement un autre arbre tout près nommé l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Mais pourquoi avoir créé cet arbre ? Voilà la démonstration de la plus belle preuve d’amour de Dieu envers Sa création. Dieu aurait pu créer les humains comme des robots, accomplissant toutes les tâches qui leur seraient assignées sans jamais les questionner. Mais, tout en nous créant à Son image et à Sa ressemblance, Dieu voulait nous créer libres de penser et de prendre volontairement la décision de Lui obéir ou de Lui désobéir. Ce qui fait que l’homme avait aussi le droit de décider de prendre sur lui-même la responsabilité de pouvoir cheminer sans Dieu, s’il le désirait. Cette décision comportait toutefois une conséquence grave, comme nous allons le découvrir. « Alors l’Éternel Dieu prit donc l’homme et le plaça dans le jardin d’Éden, pour le cultiver et pour le garder » (Genèse 2:15). Tout était déjà prêt pour lui, et tout ce que l’homme avait à faire était de prendre soin de ce que Dieu lui avait déjà créé et demeurer spirituellement uni avec son Créateur.

Et pour éviter tout malentendu, Dieu mit Adam en garde en l’instruisant ainsi, dans Genèse 2:16-17 : « Et l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras. » Ayant donné cette instruction claire et précise à Adam, nous voyons la deuxième étape de Son instruction. Dans Genèse 2:19-20, nous lisons : « Et l’Éternel Dieu forma de la terre tous les animaux des champs, et tous les oiseaux des cieux ; et il les fit venir vers Adam, pour voir comment il les nommerait, et que tout nom qu’Adam donnerait à chacun des êtres vivants, fût son nom. Et Adam donna des noms à toutes les bêtes, et aux oiseaux des cieux, et à tous les animaux des champs ; mais, pour l’homme, il ne trouva point d’aide semblable à lui. » Jusqu’ici, nous voyons qu’Adam s’est très bien acquitté de cette première tâche et Dieu accepta que tout nom qu’Adam donnerait à chacun des êtres vivants fût son nom.

Dieu n’avait aucune intention de lui confier cette responsabilité de cultiver et de garder ce merveilleux jardin tout seul. Alors, dans Genèse 2:18, nous lisons : « Et l’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui. » Notez que Dieu n’a pas dit : « Je lui ferai une esclave qu’il pourra manipuler comme bon lui semble ». Non, Dieu lui donnerait une aide semblable à lui afin qu’ils  cheminent ensemble, main dans la main, vers ce Royaume où Dieu voulait les voir. Alors, avant même de créer cette aide pour Adam, Dieu commença à l’instruire sur la façon de prendre soin de ce beau jardin d’Éden. Nous lisons ensuite, dans Genèse 2:21-22 : « Et l’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur Adam, qui s’endormit ; et il prit une de ses côtes, et resserra la chair à sa place. Et l’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise d’Adam, et la fit venir vers Adam. »

Avez-vous déjà remarqué comment les évolutionnistes refusent d’accepter que Dieu ait pu accomplir cela, mais ces mêmes intellectuels n’ont aucune difficulté à croire et à accepter que l’homme et la femme aient évolué à partir d’un singe ? Pourtant, l’histoire nous prouve sans aucun doute que, jusqu’à ce jour, le singe demeure toujours un singe. Cependant, on pourrait leur demander qui a créé le singe… Et là, on recevrait immédiatement une autre réponse disant que le singe aurait évolué à partir d’un autre animal et ainsi de suite. Puis, finalement, nous arriverions au tout premier animal duquel tous les autres animaux seraient une évolution. Toutefois, j’ai encore une question pour eux. D’où vient la vie ? Elle ne peut venir que d’un être vivant. Seule la vie peut transmettre la vie. Alors, d’où est venu le tout premier animal, et de qui a-t-il « évolué » ? Voyez-vous jusqu’où l’être humain peut sombrer spirituellement quand il refuse avec entêtement de croire en Dieu, tout en désirant être lui-même dieu ?

Prétendre que l’homme et la femme, ou toute autre créature ou création, seraient le résultat éventuel d’une espèce d’évolution est un affront direct au Dieu Créateur par Qui tout existe. Poursuivons maintenant notre lecture. Dans Genèse 2:31, il est écrit : « Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le sixième jour. » Ce qu’il faut absolument retenir de ce passage biblique, c’est que tous les animaux, les poissons, les oiseaux furent créés selon leur espèce, tandis que l’homme fut créé à l’image de Dieu. Selon Son espèce ! Voilà la vraie doctrine ! Jusqu’ici, tout ce que Dieu avait fait était très bon et subsistait à l’état parfait.

La Bible nous dit qu’Adam fut très impressionné par cette beauté que Dieu fit venir vers lui. Donc, au verset 23, nous lisons : « Et Adam dit : Celle-ci enfin est os de mes os, et chair de ma chair. Celle-ci sera nommée femme (en hébreu Isha), car elle a été prise de l’homme (en hébreu Ish). » Regardez la simplicité avec laquelle Dieu identifie cette belle aide qu’Il venait de former de la côte de l’homme. « Homme » en hébreu est Ish et le féminin de ce qui est sorti de Ish devient Isha. Et là, Dieu ramène les deux parties temporairement séparées, et leur déclare, ainsi qu’aux enfants qui naîtront de leur union : « C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair » (Genèse 2:24). Rien de compliqué.

Devenus adultes, les humains devaient quitter la demeure familiale, s’unir et emménager en tant que couple, s’aimer et engendrer des enfants selon leurs moyens financiers, et continuer le processus visant à former le nombre de personnes que Dieu avait déjà prédestiné comme suffisant pour diriger et administrer Son univers sous Sa charge. Dieu Se permet même de nous annoncer que nos premiers parents étaient libres comme l’air. Dans Genèse 2:25, nous lisons : « Or Adam et sa femme étaient tous deux nus, et ils n’en avaient point honte. » Si seulement ils avaient choisi de continuer à vivre ainsi. Malheureusement, l’histoire ne se termine pas là, car, dans le verset suivant, nous voyons l’entrée en scène de celui qui voulait détrôner Dieu, mais sans succès. Lucifer, devenu Satan, s’implique immédiatement à vouloir détruire le plan que Dieu avait préparé pour sauver les humains. Pour ce faire, il inventa une contrefaçon de chaque élément du Plan de Dieu, en séduisant les humains à faire exactement le contraire de ce que Dieu leur disait, tout en croyant qu’ils plaisaient toujours à Dieu. Nous ne savons pas au juste pourquoi, mais Satan s’attaqua d’abord à la femme.

Genèse 3:1 : « Or, le serpent était le plus fin de tous les animaux des champs, que l’Éternel Dieu avait faits ; et il dit à la femme : Quoi ! Dieu aurait dit : Vous ne mangerez point de tout arbre du jardin ! » Ici, on pourrait supposer que c’est parce qu’Adam n’avait pas bien renseigné son épouse au sujet des instructions pourtant très claires de Dieu concernant cet arbre en particulier. Regardons néanmoins la réponse d’Ève : « Et la femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin ; mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point, et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez » (Genèse 3:2-3). Non seulement avait-elle été bien renseignée, mais Ève en a même rajouté, disant qu’il ne leur fallait pas y toucher, alors que Dieu avait simplement dit à Adam de ne pas en manger du fruit.

Ceci n’a toutefois pas découragé le diable : « Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Genèse 3:4-5). Satan utilise carrément le mensonge pour lui faire croire que Dieu est devenu menteur en lui cachant la possibilité de pouvoir devenir dieu si elle en mangeait. Alors, Ève s’est mise à analyser les alternatives qui se présentaient à elle avant de songer à prendre une décision. Genèse 3:6 « Et la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, et qu’il était agréable à la vue, et que l’arbre était désirable pour devenir intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari auprès d’elle, et il en mangea. »

J’ai souvent entendu l’argumentation stipulant que, si Adam avait été présent, les choses se seraient peut-être déroulées différemment. Je regrette, mais notre cher Adam n’était pas parti à la pêche ou à la chasse. Le récit biblique est clair. Ève « prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari auprès d’elle, et il en mangea. » Leur problème fut de ne pas avoir consulté Dieu au lieu de convoiter ce que Dieu ne leur avait pas promis. Dès le moment où les deux ont mangé de ce fruit défendu, ils ont aussi avoué à Dieu, par leur propre comportement, qu’ils préféraient la solution de Satan à celle de Dieu. Mettons-nous à la place de Dieu, ici. Il aurait pu facilement les anéantir et mettre fin à cette entreprise, mais parce que Dieu est amour, Il décida de les laisser apprendre par l’expérience ce que la désobéissance produit comme conséquence. Il y avait donc un prix à payer pour leur rébellion contre leur Créateur. Ce prix était de fermer temporairement la porte de l’accès à la connaissance venant de l’arbre de vie, qui était pourtant celui auquel Dieu voulait qu’ils se nourrissent.

Avez-vous déjà remarqué la honte que nous ressentons quand nous commettons un péché ? Cette sensation n’est pas une invention humaine, elle est le résultat d’une expression de la conscience innée dans chaque individu. Les animaux n’ont pas honte puisqu’ils ne sont pas doués d’une conscience que seuls les humains possèdent. Or, la conscience est étroitement liée à la connaissance et l’intelligence. Cette intelligence n’est pas le fruit d’une évolution quelconque, elle nous vient du Créateur. Job fut inspiré de nous déclarer ceci : « Mais c’est l’esprit qui est dans les hommes, c’est le souffle du Tout-Puissant qui les rend intelligents » (Job 32:8). Alors, c’est la crainte d’avoir transgressé cette expression d’amour que Dieu leur avait manifesté gratuitement qui a causé un changement radical dans le comportement de nos premiers parents. Regardons ce qui est arrivé dans le jardin d’Éden.

Genèse 3:9-11 : « Et l’Éternel Dieu appela Adam, et lui dit : Où es-tu ? Et il répondit : J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai craint, parce que je suis nu ; et je me suis caché. Et Dieu dit : Qui t’a montré que tu es nu ? As-tu mangé de l’arbre dont je t’avais ordonné de ne pas manger ? » Pourtant, nous avons vu qu’avant de pécher, ils étaient nus et n’en avaient point honte. Il est intéressant de noter comment cette réaction de honte est devenue innée chez l’humain jusqu’à ce jour. La première réaction de celui qui commet un crime est de se cacher et quand il se fait prendre et son geste est mis à nu il a honte et craint les conséquences de son acte. Si les humains, au fil des siècles, avaient pris le temps de réfléchir à leurs actions avant de les commettre, il n’y aurait pas de prisons aujourd’hui. Voilà ce que la contrefaçon de Satan accomplit continuellement dans son ambition de vouloir détruire ceux que Dieu a créés à Son image et à Sa ressemblance.

Revenons cependant à notre cheminement vers le salut. Est-ce que Dieu, suite à la transgression de nos premiers parents, décida d’éliminer toute possibilité de salut aux humains ? Pas du tout, mais le salut ne peut pas être accordé en obéissant à Satan. Le salut est un don gratuit pour l’obéissance à Dieu. Et Dieu l’accorde à Ses enfants, avec la promesse de partager toute Sa création avec eux durant l’éternité. Mais comment régler cet obstacle du péché commis par Adam et Ève ? Ce Dieu d’amour avait la solution déjà toute prête advenant une telle situation. Il devait y avoir un sacrifice majestueux, capable de payer la rançon pour tous les péchés commis par la progéniture entière de nos premiers parents. Pouvait-elle s’accomplir par le sang d’un simple humain ? Absolument pas ! « Mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par Lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu » (1 Pierre 1:19-21).

Donc, dès la transgression de nos premiers parents, la porte de l’accès à l’arbre de vie fut fermée, et Dieu seul pouvait l’ouvrir en versant Son sang précieux ayant plus de valeur que tout le sang des humains combinés pour effacer la transgression. Donc, Dieu S’est réservé d’être la seule porte au salut, en prenant la forme de l’homme créé à Son image et qui devait être la personnification de l’image même de Dieu. Et qui était cette porte et cette image ? Laissons le Christ Lui-même S’identifier. Jean 10:7-9 : « En vérité, en vérité je vous dis, que je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des larrons et des brigands, mais les [véritables] brebis ne les ont point écoutés. Je suis la porte ; si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et sortira, et trouvera de la pâture. »

À Thomas qui lui demandait le chemin pour parvenir au Royaume : « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu » (Jean 14:6-7). C’est alors que : « Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? » (vs 8-9). Ce que Jésus lui déclarait ici, c’était qu’Il était la personnification de l’image même de Dieu dans la chair. C’est incroyable que ces disciples, étroitement liés à Jésus durant Son Ministère de trois ans et demi, ne réalisaient pas complètement que Jésus était la Parole du Père vivant en chair humaine. Ils l’ont réellement compris quand le Saint-Esprit est entré en eux le Jour de la Pentecôte.

Avec le sacrifice extraordinaire de Jésus, la possibilité de parvenir au salut devenait dorénavant disponible à l’humanité entière. Mais comment arriver au Père ? De la même façon qu’Il l’offrit à Thomas, un de Ses disciples. Jean 14:6 : « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. » Alors on ne peut venir au Père qu’en passant par Jésus. Mais peut-on venir à Jésus tout seul, par soi-même ? Impossible ! Jésus avait entièrement raison de dire, dans Jean 6:44-45 : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et Je le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous enseignés de Dieu. Quiconque a écouté le Père et a été instruit par lui, vient à moi. » Et Jésus prend le temps d’ajouter ceci : « Ce n’est pas que personne ait vu le Père, si ce n’est celui qui vient de Dieu ; Celui-là a vu le Père. En vérité, en vérité je vous le dis : Celui qui croit en moi a la vie éternelle » (vs 46-47). Nos premiers parents avaient la chance inouïe de le faire, mais ils ont plutôt choisi Satan pour les instruire et les guider.

Notez l’utilisation du temps présent par Jésus quand Il dit : Celui qui croit en moi a la vie éternelle. C’est une affirmation nous donnant l’assurance que quiconque appartient à Christ et persévère dans la foi jusqu’à la fin, aura la vie éternelle parce que le processus est déjà entamé. Et cette vie éternelle n’est disponible par personne d’autre que Jésus ! Nous vivons dans un monde confus où nous misons sur la foi en soi pour réussir. Le véritable chrétien découvre que c’est la foi en Dieu qui devient le véritable point de départ de sa vie éternelle. Mais sa foi doit être fondée sur une vérité inébranlable sur laquelle il ne peut y avoir aucun doute. Alors, il doit s’appuyer sur la déclaration de notre Sauveur qui a affirmé que : « Celui qui croit en moi a la vie éternelle. » Si quelqu’un veut croire que le salut est disponible par un autre que Jésus, c’est son choix. Il se doit cependant, en toute honnêteté, de prouver d’abord que sa source de « vérité » est bien fondée.

Si elle vient simplement d’un homme, elle vaut ce qu’elle vaut. Ma source de vérité est la Bible et seulement la Bible, car je l’ai acceptée librement comme étant la seule et véritable Parole de Dieu. Cette Parole m’instruit en me disant que si je dois choisir entre la Parole de Dieu et la parole d’un homme : « Que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge » (Romains 3:4). Pierre avait donc parfaitement raison de déclarer, en parlant de Jésus, dans Actes 4:12 : « Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés. » Je répète alors, si quelqu’un croit pouvoir parvenir au salut par un autre que Jésus, il est entièrement libre de le faire, mais sa décision volontaire aura ses propres conséquences.

Alors, pour se déclarer chrétien ou appartenant à Christ, il faut aussi croire ce que Christ a dit. La majorité des gens qui se déclarent chrétiens disent qu’ils croient en Jésus. S’ils croient que Jésus existe, c’est déjà un début. Mais croire en Jésus veut aussi dire croire ce que Jésus a enseigné. Combien sont prêts à vivre selon Ses instructions ? Devenir disciple de Christ veut dire devenir imitateur de Christ. Juste avant de monter au ciel, Jésus à rassemblé Ses disciples sur le Mont des Oliviers et leur a donné les instructions suivantes : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:19-20).

Il y a donc un élément essentiel attaché à cette appartenance à Jésus. Il faut absolument que l’Esprit de Dieu vive dans le converti. Sachant cela, Paul pouvait alors nous déclarer, dans Romains 8:9 : « Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui. » Vous avez ici l’Esprit de Dieu et l’Esprit de Christ mentionnés dans la même phrase. Est-il question de deux Esprits ou du même Esprit ? Il faut absolument que ce soit le même, car si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui. Donc, cette personne ne peut même pas se déclarer chrétienne. Mais si l’Esprit de Dieu habite en vous, c’est-à-dire, l’Esprit de Christ, voici votre assurance : « Mais si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l’esprit est vivant à cause de la justice. Et si l’Esprit de Celui qui a ressuscité Jésus des morts, habite en vous, Celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels, par Son Esprit qui habite en vous » (Romains 8:10-11).

Le véritable disciple de Christ a l’assurance de ressusciter immortel par la puissance de l’Esprit de Dieu qui a aussi ressuscité Jésus des morts. C’est une promesse de Dieu. Quel homme oserait faire une déclaration pareille ? Par contre, avant de pouvoir bénéficier de cette promesse, Jésus fut obligé de payer la rançon de nos péchés en versant Son précieux sang à notre place : « Comme un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de nous » (1 Pierre 1:20). Donc, Jésus devenait, par Son sacrifice extraordinaire, la seule porte d’accès au salut pour l’humanité entière. Mais, même si le salut est offert gratuitement, Dieu exige un engagement de fidélité envers Lui seul, car personne ne peut servir deux maîtres. Cet engagement doit se faire avec le libre arbitre reçu par Dieu lors de la création.

D’après un certain courant important dans le protestantisme, une fois qu’une personne est convertie, le Saint-Esprit ne permettrait plus à cette personne de perdre le salut, car « personne ne peut plus le ravir des mains du Seigneur ». Cette théorie est proche du calvinisme, mais elle est plus nuancée. Elle ne nie pas ouvertement le libre arbitre, mais, comme bien des fausses doctrines, elle l’interprète à sa manière. Les gens qui adhèrent à cette croyance ne comprennent pas les deux passages spécifiques du livre aux Hébreux qui nous expliquent clairement le libre arbitre, afin de nous éclaircir encore davantage au sujet du salut que nous pouvons perdre. Hébreux 6:4-6 « Car ceux qui ont été une fois illuminés, qui ont goûté le don céleste, qui sont devenus participants du Saint-Esprit, et qui ont goûté la bonne parole de Dieu, et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, il est impossible de les renouveler encore pour la repentance, puisqu’ils crucifient pour eux-mêmes le Fils de Dieu, et l’exposent à l’ignominie. »

 Il est évident, ici, que Paul s’adresse à des convertis ayant reçu le Saint-Esprit, qui ont goûté la bonne parole de Dieu et qui, malgré cela, sont tombés. Paul dit qu’il est impossible de les renouveler encore une autre fois pour la repentance, puisqu’ils crucifient pour eux-mêmes le Fils de Dieu, et l’exposent à l’ignominie. C’est comme s’ils crucifiaient Jésus une deuxième fois pour expier leurs péchés dont ils n’ont aucune intention de se repentir. C’est le pire affront qu’un chrétien puisse faire à Celui qui est mort une fois pour tous, et qui a versé particulièrement Son précieux sang pour lui. Cet individu s’engage volontairement  sur la pente savonneuse qui le conduira vers le péché impardonnable, car il pèche contre l’Esprit de Dieu qui seul peut le ressusciter, en rejetant le sacrifice de Christ qui est venu nous apporter ce magnifique message de salut. En rejetant ainsi le seul sacrifice qui pouvait le sauver, et à cause de son libre choix lui permettant d’agir ainsi, Dieu Se retire, efface son nom du Livre de Vie et le laisse aller tout simplement vers sa sentence finale.

Il y a néanmoins un prix à payer pour un tel comportement. Voici ce que Paul ajoute : « Car si nous péchons volontairement, après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifices pour les péchés, mais une terrible attente du jugement et un feu ardent, qui doit dévorer les adversaires. Quelqu’un a-t-il violé la loi de Moïse, il meurt sans miséricorde, sur le témoignage de deux ou trois personnes ; de quel plus grand supplice pensez-vous que sera jugé digne celui qui foulera aux pieds le Fils de Dieu, et qui tiendra pour profane le sang de l’alliance, par lequel il avait été sanctifié, et qui outragera l’Esprit de la grâce ? Car nous connaissons celui qui a dit : A moi appartient la vengeance ; je rendrai la pareille, dit le Seigneur. Et ailleurs : Le Seigneur jugera son peuple. C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hébreux 10:26-31).

Ceci dit, revenons à la raison primordiale de la venue de Jésus pour nous apporter cette Nouvelle Alliance spirituelle afin de nous instruire sur la façon de nous reposer en Dieu, tout comme Dieu Se reposa au moment de la création de l’homme. Cette Alliance devient encore plus importante dans notre société qui court rapidement à sa perte, mais dans laquelle le vrai chrétien se doit à tout prix de cheminer vers le Royaume. « Jésus est ainsi devenu garant d’une alliance d’autant plus excellente. Puis, quant aux sacrificateurs, il y en a eu un grand nombre, parce que la mort les empêchait de subsister toujours. Mais Lui, parce qu’il subsiste pour l’éternité, il possède un sacerdoce qui ne passe point. C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux ; [ce Jésus] qui n’eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, puis pour ceux du peuple ; car il a fait cela une fois, en s’offrant lui-même. Car [selon l’Ancienne Alliance] la loi institue souverains sacrificateurs des hommes soumis à l’infirmité ; mais la parole du serment qui a suivi la loi, institue le Fils, qui a été rendu parfait pour l’éternité » (Hébreux 7:22-28).

Il est évident que, sous cette Nouvelle Alliance, les choisis de Dieu peuvent encore pécher. Pas volontairement, mais par faiblesse, car nous sommes encore dans la chair. Cependant, Dieu nous dit que, dans ces moments de faiblesse, il faut venir vers Christ : « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:15-16). Le chrétien qui prend plaisir à s’approcher ainsi du trône de la grâce dans ses moments de détresse ne commettra jamais le péché impardonnable.

Pour ce qui est des mouvements de protestantisme qui prétendent qu’une fois que la personne est convertie, le Saint-Esprit ne permet plus à cette personne de perdre le salut, car « personne ne peut plus la ravir des mains du Seigneur », Jésus a sûrement déclaré cela, mais Il l’a fait dans le contexte que tant et aussi longtemps que le converti reste attaché à son Seigneur, Satan lui-même ne pourrait pas le ravir de Sa main. Toutefois, si un converti décidait d’abandonner Christ, peu importe son raisonnement, pour retourner là où Dieu est allé le chercher pour le donner à Christ, le Saint-Esprit ne le forcera pas à revenir. Dieu ne force personne à se convertir ! Il ne l’a pas fait avec nos premiers parents et vous ne trouverez nulle part dans la Bible où Dieu a converti quelqu’un de force. Dieu est amour et Il nous laisse toujours le libre choix de Lui obéir volontairement et en toute liberté.

Dans Son grand amour pour nous, Dieu tient à nous rappeler que, malgré nos meilleurs efforts, nous sommes encore susceptibles de commettre le péché à l’occasion. Mais Dieu ne nous laisse pas impuissants, puisque nous pouvons à tout moment nous approcher du trône de la miséricorde pour recevoir miséricorde. Le problème chez certains, c’est que le « dieu de ce siècle » a créé une contrefaçon aux instructions de Dieu pour faire croire à ces gens qu’étant sous la grâce, ils ne pouvaient plus pécher. Paul avait ce même problème à Rome dès les débuts de l’Église où certains individus avaient commencé à répandre cette « bonne nouvelle » du moindre effort et le salut dans le péché. Paul avait rapidement réagi pour remettre les pendules à l’heure dans cette congrégation en leur déclarant : « Que dirons-nous donc ? Demeurerons-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Nullement ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore en lui ? » (Romains 6:1-2).

Croire une telle doctrine simpliste et naïve, ce serait aller à l’encontre du plan divin pour chaque humain en qui Dieu veut développer Son caractère pour l’éternité. Si cela pouvait se faire sans effort, pourquoi Paul aurait-il été inspiré d’écrire : « Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ; car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son plaisir » (Philippiens 2:12-13). Paul nous donne-t-il l’impression ici que le salut ne requiert aucun effort de la part du converti ? Je crois que certains ministres devraient plutôt se préoccuper de prêcher la Parole de Dieu au lieu de se concentrer à accumuler des dîmes et des offrandes aux assemblées.

N’oublions jamais que Dieu avait résolu dès la fondation du monde de se former une grande famille, à laquelle il confierait l’administration de l’univers entier durant l’éternité sous la gouverne de Jésus, le premier ressuscité immortel et premier-né dans cette famille. Jésus est venu nous annoncer cette magnifique nouvelle de l’avènement du Royaume de Dieu sur cette terre. Ce gouvernement devait remplacer tous les gouvernements que les hommes ont formés et qui ont tous échoué dans leur tentative d’apporter la paix et le bonheur aux citoyens sous leur charge. On aurait cru que l’exemple apporté par Jésus, il y a 2 000 ans, aurait stimulé les chefs de ce monde à suivre Ses instructions. Pourtant, c’est exactement le contraire qui s’est produit et nous voilà sur le bord de la destruction de l’humanité entière. Est-ce une pure coïncidence ? Que nous dit la Parole de Dieu ?

Nous avons appris : « Mais c’est l’esprit qui est dans les hommes, c’est le souffle du Tout-Puissant qui les rend intelligents » (Job 32:8). Que fait cet esprit dans les hommes (femmes) ? Paul nous l’explique ainsi : « Car qui est-ce qui connaît ce qui est en l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui ? » (1 Corinthiens 2:11). Cet esprit nous est venu par le souffle du Tout-Puissant et nous rend intelligents. Cette intelligence avait pour but de nous inciter à connaître Celui qui nous l’a donnée et d’apprendre qui est Dieu. Alors, Paul nous déclare, dans la deuxième partie de ce même verset : « De même aussi, personne ne connaît ce qui est en Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. » Donc, pour connaître Dieu, il faut absolument l’Esprit de Dieu pour nous le révéler. En conséquence, l’homme ne pourrait jamais y parvenir de lui-même. Mais quand cette connaissance nous vient de Dieu, en acceptant cette compréhension, elle commence à créer en nous la foi en Celui qui nous instruit.

La véritable foi peut-elle être fondée sur la sagesse humaine ? Non, il fallait qu’elle vienne de Dieu. « Afin que votre foi fût fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu » (1 Corinthiens 2:5). Alors Paul, s’adressant à des convertis, leur dit : « Or, nous prêchons la sagesse parmi les parfaits, une sagesse, non de ce monde, ni des princes de ce monde, qui sont impuissants ; mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire, et qu’aucun des princes de ce monde n’a connue ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire. Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (vs 6-10).

Notre comportement humain est alors la conséquence de ce qui se passe dans notre esprit. Depuis la création des humains, seules deux choses peuvent agir sur notre esprit. L’Esprit de Dieu, qui nous dirige dans la vérité et cette vérité nous rend libre. Mais il y a aussi l’esprit de Satan : « Pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:4). Satan est aussi : « le prince de la puissance de l’air, cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion » (Éphésiens 2:2). Satan est menteur et le père du mensonge, car il n’y a pas de vérité en lui. Il devient de toute évidence extrêmement important pour le converti à Christ d’apprendre à sonder les esprits afin de ne pas se laisser séduire.

L’apôtre Jean nous en parle dans le contexte de pouvoir reconnaître lequel est de Christ et qui est de l’Antichrist. Dans sa deuxième lettre à l’Église, Jean la salue ainsi : « L’Ancien, à la dame élue et à ses enfants, que j’aime dans la vérité, et non pas moi seul, mais encore tous ceux qui ont connu la vérité » (2 Jean 1:1). Jean aimait beaucoup cette petite Église fondée par Jésus et ne tarde pas à la mettre en garde contre ceux qui viendraient s’y infiltrer pour semer le trouble et la confusion. Alors, au verset 7, Jean leur dit : « Car plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus-Christ est venu en chair. Un tel homme est le séducteur et l’antichrist. »

De quoi Jean parle-t-il ici ? À qui fait-il référence quand il parle de ceux : « qui ne confessent point que Jésus-Christ est venu en chair » ? Jean veut défendre la base même sur laquelle Jésus a fondé Son Église. Le nom « Jésus » veut dire Sauveur. Le titre de « Christ » veut dire le Messie, le Oint de Dieu. Donc, le nom de Jésus-Christ identifiait le Sauveur-Messie que Dieu avait promis à la nation d’Israël. Satan, cependant, avait déjà planté ses faux prophètes dans les petites assemblées pour séduire les nouveaux convertis en prétendant que Jésus n’était pas réellement Dieu venu du ciel pour vivre dans la chair humaine. Or, Jean déclare : « Un tel homme est le séducteur et l’antichrist. » Cette instruction de Jean est tellement simple qu’elle passe complètement par-dessus la tête de bon nombre de supposés chrétiens. Ce que Jean veut nous faire comprendre, c’est que, si nous acceptons que Jésus est la Parole de Dieu vivant en chair, et que nous confessons cette vérité, nous sommes de Christ, chrétiens. Par contre, celui qui rejette cette vérité et se met à enseigner le contraire, agit en disciple de l’adversaire et, étant inspiré par lui, c’est un antichrist. Être un antichrist ne veut pas dire qu’il est automatiquement destiné au feu de la géhenne. Un antichrist pourrait se convertir et, par conséquent, devenir un disciple de Christ.

Tout le monde paraît avoir les yeux fixés sur l’apparition soudaine d’un antichrist de nos jours. Il est prophétisé que, dans les derniers temps, un Antichrist très puissant fera surface. Il tentera de séduire toute la population terrestre à le suivre en tant que messie et sauveur. Jean avait prévu cela et parle comme si cette époque était déjà commencée de son vivant. Dans 1 Jean 2:18-19, l’apôtre nous déclare : « Petits enfants, c’est ici la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’antichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antichrists ; par où nous connaissons que c’est la dernière heure. Ils sont sortis d’entre nous, mais ils n’étaient pas [vraiment] des nôtres ; car s’ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous ; mais c’est afin qu’il fût manifesté que tous ne sont pas des nôtres. » Jean avait sûrement connaissance de l’enseignement de la Tradition juive qui voulait qu’un messie sorti de leurs rangs se manifeste un jour. Cela est inscrit dans le Talmud. Les Juifs attendent toujours ce messie aujourd’hui.

Ce verset a été exploité par toutes les dénominations religieuses pour médire de ceux qui osaient quitter leur congrégation, où simplement pour effaroucher les brebis qui exprimaient leur désaccord avec certains enseignements du ministre. Mais Jean rassure les véritables convertis en leur disant ceci, au versets 20 à 23 : « Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses. Je vous ai écrit, non que vous ne connaissiez pas la vérité, mais parce que vous la connaissez, et parce que nul mensonge ne vient de la vérité. Qui est menteur, si ce n’est celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l’antichrist, qui nie le Père et le Fils. » (Notez qu’en niant Christ comme Messie, ces gens nient le Père et le Fils car les deux sont UN). « Quiconque nie le Fils, n’a pas non plus le Père ; celui qui confesse le Fils, a aussi le Père. »

Demandez aux Juifs, aux Musulmans, aux Hindous, aux Bouddhistes et aux Témoins de Jéhovah s’ils acceptent la divinité de Jésus ? Si c’est oui, il n’y a pas de problème. Par contre, Jean nous dit que si c’est non, ils n’ont pas reçu l’onction de la part du Saint. C’est ce que l’apôtre nous déclare en toute simplicité. Mais aux convertis à Christ, Jean nous déclare : « Prenez garde à vous, afin que nous ne perdions pas le fruit de notre travail, mais que nous en recevions une pleine récompense. Quiconque est transgresseur et ne demeure pas dans la doctrine de Christ, n’a point Dieu. Celui qui demeure dans la doctrine de Christ, a et le Père et le Fils. Si quelqu’un vient à vous, et n’apporte point cette doctrine, ne le recevez point dans votre maison, et ne le saluez point. Car celui qui le salue, participe à ses mauvaises œuvres » (2 Jean 1:8-11).

Il devient alors très périlleux pour un chrétien de s’associer avec des gens qui n’acceptent pas la doctrine de Christ et Son Évangile. Se promener dans plusieurs églises ne peut que confondre même l’individu avec les plus nobles intentions. Jésus n’est pas venu pour fonder une multitude d’églises toutes en contradiction les une avec les autres, tout en affichant le nom de Dieu. Dieu n’est pas un Dieu de confusion, mais de paix. La confusion vient de l’adversaire qui semble s’être parfaitement introduit dans toutes les activités sociales ainsi que dans toutes les religions sans exception. Son but, souvenons-nous toujours, est de diviser pour vaincre et détruire la race humaine, et on pourrait dire qu’il réussit magistralement pour le moment.

Notons particulièrement, les œuvres pour lesquelles Satan est populaire. Paul les identifie comme étant : « L’idolâtrie, les enchantements, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, les envies, les meurtres, les ivrogneries, les débauches, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je vous l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses, n’hériteront point le royaume de Dieu » (Galates 5:20-21). Ça vous dit quelque chose ? Connaissez-vous des gens qui sont confortables dans plusieurs de ces oeuvres ? Laissez-moi vous assurer que nous l’étions tous avant notre conversion. Pourtant, Dieu nous a appelés alors que nous étions dans cette condition pitoyable, mais pas pour continuer à y demeurer.

Le seul et véritable but du chrétien est de développer le caractère divin afin d’être parmi les Élus du Gouvernement de Dieu. Dès le retour de Jésus, ces Élus recevront leur première récompense : l’immortalité dans la première résurrection. « Et tu [Jésus] nous as faits Rois et Sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:10). « Bienheureux et saint est celui qui a part à la première résurrection ; la mort seconde n’a point de puissance sur eux, mais ils seront Sacrificateurs de Dieu, et de Christ, et ils régneront avec lui mille ans » (Apocalypse 20:6). Cependant, avant d’en arriver là, le processus de la conversion doit produire son fruit. Et Paul nous l’identifie ainsi, dans Galates 5:22 : « Mais le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance. » Au verset 23, il ajoute : « La loi n’est point contre ces choses. » Ce fruit de l’Esprit est un processus qui se met en branle progressivement dès la conversion de l’individu et se poursuit dans la persévérance jusqu’à sa mort. Cette croissance spirituelle n’est pas une pure coïncidence. Paul nous dit : « Or, ceux qui appartiennent à Christ, ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises. Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit » (vs 24-25).

Alors, en tant que convertis à Christ, ne recherchons point la vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, et en nous portant envie les uns aux autres. Aimons-nous plutôt en nous supportant les uns les autres, car tout nous vient de Dieu. « Car qui est-ce qui connaît ce qui est en l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même aussi, personne ne connaît ce qui est en Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. Pour nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, pour connaître les choses qui nous ont été données de Dieu ; et nous les annonçons, non avec les discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne le Saint-Esprit, expliquant les choses spirituelles aux spirituels » (1 Corinthiens 2:11-13).

Alors, si vous entreprenez d’expliquer certaines vérités bibliques à un non converti et qu’il s’irrite contre vous ou bien qu’il vous accuse de vous élever au-dessus des autres, ne vous sentez pas froissé ou vexé, mais soyez patient et agissez plutôt avec douceur envers ces gens. « Or, l’homme animal ne comprend point les choses de l’Esprit de Dieu ; car elles lui semblent folie, et il ne les peut connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. Mais l’homme spirituel juge de toutes choses, et n’est lui-même jugé par personne. Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ » (vs 14-16). Jésus n’a jamais imposé Son enseignement à personne. Ce sont les gens qui venaient vers Lui pour se faire instruire. Quand une personne veut se faire instruire, c’est à ce moment que l’esprit de l’individu s’ouvre pour écouter afin d’apprendre, et c’est ainsi que le Père attire quelqu’un vers Christ.

Pour résumer le but de ce message, il devient assez évident que, lorsqu’une personne décide librement et volontairement d’obéir à Dieu, le salut est simple. Mais n’allez pas croire que simplicité veut dire facilité. Ceux qui prêchent un salut facile ne sont pas inspirés de Dieu. Il est vrai que l’homme ne peut pas se sauver lui-même. Comme Paul nous dit si bien dans Éphésiens 2:8-9 « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » Mais le converti ne peut pas s’asseoir sur ses lauriers en attendant de recevoir l’immortalité. Nous avons été appelés par Dieu pour une raison spécifique : « Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions. »

En tant qu’élus de Christ, nous devons utiliser le don que nous avons reçu à notre baptême pour évangéliser selon les instructions de Jésus. Nulle part, durant Son ministère, Jésus a-t-Il prêché « une fois sauvées toujours sauvées », peu importe votre comportement. Au contraire, Jésus à dit : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:19-20). Si nous suivons ces instructions et orientons nos vies à garder tout ce qu’il nous a commandé, Jésus nous promet d’être avec nous tous les jours jusqu’à la fin du monde. C’est ce que je souhaite à tous ceux qui lisent ce message et décident de garder tout ce que Jésus nous a commandé. Car la récompense qui nous attend est indescriptible.

 




D.232 – Sous la Loi de Noé

 

par Roch Richer

INTRODUCTION

Il s’est passé un événement dont très peu de gens se sont rendu compte et encore moins compris le sens à la lumière des prophéties bibliques. Un important virage du système judiciaire mondial a eu lieu, nous dirigeant tout droit vers un Nouvel Ordre Mondial dominé par le judaïsme comme religion unique. Les chrétiens qui croient encore que les Juifs constituent toujours le Peuple Élu de Dieu devront se retourner vite afin de ne pas se faire leurrer par la Bête et le Faux Prophète des temps de la fin. Nous aurons alors affaire à un royaume mondial qui n’est pas conventionnel, qui n’est pas comme les autres royaumes ayant existé auparavant.

« Après celle-là je regardais dans les visions de la nuit, et voici la quatrième bête, qui était épouvantable, affreuse, et très forte, elle avait de grandes dents de fer, elle mangeait, et brisait, et elle foulait à ses pieds ce qui restait, elle était différente de toutes les bêtes qui avaient été avant elle, et avait dix cornes … Alors je voulus savoir la vérité touchant la quatrième bête, qui était différente de toutes les autres, et fort terrible, de laquelle les dents étaient de fer, et les ongles d’airain, qui mangeait, et brisait, et foulait à ses pieds ce qui restait … Il me parla donc ainsi : La quatrième bête sera un quatrième Royaume sur la terre, lequel sera différent de tous les Royaumes, et dévorera toute la terre, et la foulera, et la brisera » (Daniel 7:7, 19 et 23).

Le caractère différent de ce futur royaume mondial tient à plusieurs choses. Sa distinction vient tout d’abord de ce que ses dirigeants sont dispersés sur toute la terre. Il ne se trouve pas de région centrale officielle d’où parte le pouvoir de manière ouverte. Certes, les tenants de ce pouvoir résident dans des points cruciaux (les trois principaux étant New York, Londres et Moscou). Mais ce n’est que tout dernièrement qu’ils se sont dotés d’un pays conventionnel, avec des frontières qu’ils redéfinissent continuellement afin de rencontrer des critères qu’ils se sont fixés en interprétant faussement les Écritures. Le Sionisme international est devenu une puissance incontournable dont l’influence se fait sentir dans la vie de tous les jours de tous les peuples du monde !

De Grandes Guerres Mondiales ont éclaté à cause de leur influence néfaste et qui visaient des buts inavoués et contraires à la Parole de Dieu. Il y a même jusqu’à notre nourriture, nos produits sanitaires et autres effets de consommation qui sont sous le coup de taxes cachées que les gens ignorent payer aux organisations orthodoxes juives depuis 1919.

Ici, nous allons nous concentrer sur le système judiciaire qui a subi une transformation risquant de nous affecter dans nos croyances, mêmes les plus profondes. Et ce sont les chrétiens qui sont les premiers visés par l’installation de ce système d’interdiction et de répression qui permettra aux pouvoirs juifs d’exterminer le christianisme, tel que nous en avertit la Prophétie.

Le Tribunal Criminel International

Le 25 mai 1993, le Conseil de Sécurité des Nations Unies adopta une résolution mettant sur pied le Tribunal Criminel International (TCI). Tout en déclarant agir « sous le Chapitre VII de la Charte des Nations Unies », le Conseil de Sécurité, en créant le TCI, violait la Charte de l’ONU qui stipule que le Conseil n’a aucune compétence en matière judiciaire. Selon le président de l’Organisation du Progrès International, organisation non gouvernementale (ONG) ayant œuvré au sein de diverses associations avec l’ONU pendant près de trente ans : « Les clauses du Chapitre VII déterminent la compétence du Conseil en matière de sécurité internationale, mais pas en matière de justice criminelle ou quelque autre domaine judiciaire. Seule la Cour de Justice Internationale possède autorité en matière de justice internationale. »

Dans la ratification du traité exigé pour établir une Cour Criminelle Internationale, l’ONU présenta les paramètres généraux suivants dans un communiqué daté du 26 juin 2000 :

« Les Règles de la Procédure et de la Preuve couvrent des points tels que la composition de l’administration de la Cour, les pénalités pour crimes, les obligations de coopération et d’assistance internationale, ainsi que le renforcement des sentences. En ce qui a trait aux crimes étant initialement de la juridiction de la Cour ― génocides, crimes de guerre et crimes contre l’humanité ― la Commission œuvre à identifier quels sont les éléments qui constituent ces crimes et ce qu’on doit prouver afin d’obtenir des accusations. Dans la catégorie des crimes contre l’humanité, on parle de crimes tels que le meurtre, l’esclavagisme, l’extermination, la persécution, la disparition et les crimes sexuels. »

Par conséquent, lors du procès pour crime de guerre de Slobodan Milosevic et d’autres leaders du gouvernement serbe, le TCI a commencé à exercer sa juridiction globale sur les individus sans rencontrer le handicap d’une Constitution, d’une Déclaration des Droits ou d’une quelconque tradition de lois communes. Jared Israël écrit, dans Back to the Dark Ages?, au sujet des méthodes utilisées ici par la Chambre Star :

« Chambre de l’Étoile [définition]

« Chambre de l’Étoile (stär) nom

« 1. Cour anglaise du 15e au 17e siècle constituée de juges assignés par la Couronne et qui s’assemblaient en sessions fermées pour les cas impliquant la sécurité de l’État.

« 2. La Chambre de l’Étoile (stär chAm’ber). Cour ou groupe qui s’engage dans des procédures secrètes, sévères ou arbitraires.

« [Ainsi appelée parce que le plafond de la salle d’audience originale était décorée d’étoiles.]

« Dans l’Introduction de Scandale de La Haye, je fis remarquer que la perversion de la justice telle qu’exprimée au Tribunal des Crimes de Guerre est une tentative pour ruiner politiquement et diaboliser les Serbes bosniaques. Après réflexion, c’est bien plus que ça ! En endossant les méthodes de la Chambre de l’Étoile, y compris l’utilisation de témoins secrets, le déni du droit de la partie défenderesse à un contre-interrogatoire, la détention des accusés pour une période indéfinie et sans recours, ainsi que le fait de proclamer que ces méthodes sont une percée de la loi internationale, je crois que le Tribunal présage des desseins judiciaires de l’élite occidentale pour le 21e siècle.

« Est-ce que nous allons ignorer la chose ? Disons-le franchement : Rome brûle ! Allons-nous nous perdre en futilités ? Allons-nous permettre à la puissante élite des Etats-Unis, de la Grande Bretagne et de quelques autres pays occidentaux de reculer le temps et de refaire un Âge des Ténèbres vêtu à la moderne ?

« Les standards appliqués au Tribunal des Crimes de Guerre, décrits par Christopher Black dans An Impartial Tribunal? Really? et par le professeur Cavoski dans Learning From the Inquisition, ont été importés au Kosovo où les cours sont ouvertement modelées selon ce Tribunal. Si cela vaut pour le Kosovo, pourquoi pas pour toute la Serbie ? Pourquoi pas pour tout le reste du monde ? »

Prenant la parole le 11 août 2000 à la session du Comité Préparatoire de l’ICC, la juge Gabrielle Kirk MacDonald, présidente du Tribunal de La Haye, recommanda que le statut d’autorité de l’ICC en soit un de principe et non de fait […] Ce devrait être un statut flexible fondé sur des principes pouvant être développés par la Cour comme l’exigent les circonstances tout en fournissant les indications suffisantes pour établir une structure internationale au sein de laquelle pourra œuvrer la Cour. » [The Winds.org]

La formulation d’un corps de principes moraux pour la gouverne de l’humanité est l’objectif actuel d’un réseau mondial, multiculturel et politico-religieux qui travaille avec diligence à hâter le retour de l’humanité à la Loi naturelle. Ce mouvement à multiples facettes exige que toutes les nations se soumettent à une série de principes variablement appelés Lois de Noé, Lois Noachiques, Lois Morales, Lois Naturelles, Lois Universelles, etc. Ce genre de mouvement ne devrait normalement pas inquiéter les chrétiens de qui l’on exige, dans la plupart des circonstances, obéissance aux lois de ceux qui détiennent l’autorité pour gouverner. Toutefois, ce mouvement n’œuvre pas en marge des limites du christianisme ; il s’est infiltré à l’intérieur de l’Église chrétienne institutionnalisée et l’utilise pour installer son appareil gouvernemental global.

Le 4 mars, des stations radiophoniques dites chrétiennes diffusèrent partout aux Etats-Unis une allocution de James Dobson, président de Focus on the Family, adressée au Conseil de la Politique Nationale. Exprimant sa détermination à faire tout en son pouvoir pour restaurer l’observance de la « loi morale », le Dr Dobson fit le raisonnement qu’étant donné que Dieu avait créé la Sagesse avant toutes choses, la Loi Morale est donc la loi de l’univers. Un appel identique et adressé aux nations pour qu’elles se fassent gouverner par la « loi naturelle » et la « loi morale » fut lancé, au fil de l’histoire, par les Ordres de la Franc-maçonnerie. Commentant l’allocution de Dobson adressée au CPN, Chey Simonton a noté avec perspicacité son attribut maçonnique.

« Dans l’ensemble, on ne trouve guère de preuve dans son discours pour nous convaincre qu’il est “chrétien”. Au contraire, il y a de nombreuses preuves tendant à nous démontrer qu’il est “franc-maçon” […]

« Ses références à la “loi morale de l’univers” ou à la “loi morale” tout court se chiffrent à 11 dans le discours. Aucune mention du mot “péché” […]

« Il s’adresse à l’auditoire en disant : “J’ai l’impression que la plupart d’entre vous êtes des chrétiens profondément engagés ; mais probablement pas tous.” Or, il est bien connu que le CPN a parmi ses membres des maçons du 33e degré (Helms, Kemp et sans doute William Garvey) et de nombreux “chrétiens” qui travaillent pour et/ou avec les organisations de Sun Myung Moon (Gary Jarmin, Howard Phillips, Robert Grant, Richard Viguerie, Paul Weyrich, Ron Goldwin, les LaHaye, Gary Bauer, etc.). Ajoutez à cela que Phyllis Schlafly et David Balsiger (éditeurs du Christian Scorecard) ont eu, dans le passé, des relations avec les leaders de l’Église Universelle et Triomphante d’Élizabeth Clare Prophet.

« Donc, une allocution très maçonnique qui met l’emphase sur la “loi morale de l’univers” et la “sagesse”. Aucune référence directe à Jésus-Christ. Sa seule référence à Jésus est indirecte, “l’Unique Saint d’Israël” [et pourrait tout aussi bien se rapporter au futur Moshiach, le messie attendu par les Juifs !]. Ses références à des “gens de foi” peuvent s’appliquer aux membres de n’importe quelle religion, y compris l’Unificationisme, l’Islam, le Bouddhisme, etc. »

L’exigence de l’implantation d’une loi universelle émane également du mouvement juif hassidique Chabad Loubavitch, de l’Église de l’Unification de Sun Myung Moon (qui possède des liens étroits avec le Conseil de la Politique Nationale) et des nombreux groupements représentés au sein du CPN, comme les Chrétiens Reconstructionistes, le Réarmement Moral, les Chevaliers de Malte, l’Opus Dei, etc. Le kabbalisme et le légalisme insidieux du mouvement Chabad Loubavitch a aussi filtré dans l’Église en se déguisant sous les traits du Mouvement des Racines Hébraïques, mouvement juif messianique disant croire à Jésus-Christ et au Nouveau Testament.

Bien que les chrétiens doivent obéir aux autorités séculières lorsque celles-ci n’exigent pas de désobéissance à Dieu, ils ne sont quand même pas appelés à rétablir l’Ancienne Alliance ou tout autre forme de lois morales pour gouverner l’humanité. L’Église de Jésus-Christ n’est pas sous la Loi de l’Ancien Testament, elle est sous la grâce de la Nouvelle Alliance (Romains 6:14).

Les Pharisiens et leur Tradition

Les Pharisiens étaient un parti religieux juif s’étant épanouis en Palestine pendant la dernière partie de la période du Second Temple (515 av. J.-C. ― 70 apr. J.-C.). Leur persistance à imposer la Tradition orale (la Torah non écrite) demeure encore un des principes fondamentaux de la pensée théologique juive. Lorsque la Mishna (première partie constituante du Talmud) fut compilée aux environs de l’an 200 apr. J.-C., elle rassembla les enseignements des Pharisiens concernant la Loi juive.

Les Pharisiens (en hébreu : perushim) ont émergé en tant que groupement distinct peu après la révolte des Macchabées, autour de 165-160 av. J.-C.. On croit en général qu’ils sont les descendants des Hassidéens (en hébreu ; hassidim). Les Pharisiens étaient un parti d’hommes de lois et de scribes en contraste avec les Sadducéens, c’est-à-dire, le parti du grand sacerdoce qui assurait traditionnellement le seul leadership du peuple juif. La différence fondamentale ayant amené à la séparation entre les Pharisiens et les Sadducéens reposait dans leur attitude respective en regard de la Torah (les cinq premiers livres de l’Ancien Testament) et leur problème à y trouver les réponses aux questions et à y établir leurs bases de décision concernant les affaires légales et religieuses contemporaines survenant sous des circonstances fort différentes de celles de l’époque de Moïse. En réaction à ce problème, les Sadducéens refusaient, de leur côté, d’accepter tout précepte comme obligatoire s’il n’était pas fondé directement sur la Torah, c’est-à-dire, la Loi écrite. Les Pharisiens, quant à eux, croyaient que la Loi que Dieu avait donnée à Moïse comportait deux volets consistant en une Loi écrite et une Loi orale, c’est-à-dire, l’enseignement des prophètes et les traditions orales du peuple juif. Alors que les Sadducéens enseignaient que la Torah écrite était la seule source de révélation, les Pharisiens adoptèrent le principe de l’évolution de la Loi ; pour eux, les hommes devaient user de leur raison pour interpréter la Torah et l’appliquer aux problèmes contemporains. Plutôt que de suivre aveuglément la lettre de la Loi, même si cela entrait en conflit avec la raison et la conscience humaines, croyaient-ils, les Pharisiens se mirent à harmoniser les enseignements de la Torah avec leurs propres idées ou trouvaient dans la Torah leurs propres idées apparemment suggérées ou insinuées. Ils pensaient ainsi interpréter la Loi selon son esprit ; au fil du temps, lorsqu’une loi avait pris de l’âge et était devenue périmée à cause des changements de conditions, ils lui donnaient une signification nouvelle qui leur semblait plus acceptable, en cherchant le support scripturaire venant appuyer leur action par le moyen d’un système ramifié d’une herméneutique parfois très complexe. C’est grâce à cette tendance progressive des Pharisiens que leur interprétation de la Torah a continué à se développer et est demeurée jusqu’à aujourd’hui une force motrice du judaïsme.

À prime abord, les Pharisiens ne formaient pas un parti politique, mais une société d’érudits et de piétistes. Ils jouirent d’une grande foule de disciples populaires. Dans le Nouveau Testament, ils se posèrent en porte-parole de la majorité juive. Aux alentours de l’an 100 av. J.-C., une longue lutte éclata alors que les Pharisiens tentaient de démocratiser la religion juive et la soustraire au contrôle des prêtres du Temple. Les Pharisiens affirmèrent que Dieu pouvait et devait être adoré même loin du Temple et en dehors de Jérusalem. Pour les Pharisiens, le culte ne se limitait pas aux sacrifices sanglants ― pratique des prêtres du Temple ― mais résidait également dans la prière et dans l’étude de la Loi de Dieu. C’est ainsi que les Pharisiens adoptèrent la synagogue en tant qu’institution de culte religieux en dehors du Temple et séparée de lui. La synagogue peut donc être considérée comme une institution pharisaïque puisque les Pharisiens l’ont développée, l’ont amené à un statut élevé et lui ont donné une place centrale dans la vie religieuse juive.

La période active du pharisaïsme, mouvement le plus influent dans le développement du judaïsme orthodoxe, s’étend jusqu’à au-delà des 2e et 3e siècles apr. J.-C.. Les Pharisiens persévérèrent à transmettre le judaïsme au moyen de la flexibilité qu’ils donnèrent à l’interprétation scripturaire juive face aux changements de circonstances historiques. Les efforts qu’ils vouèrent à l’éducation s’avérèrent d’une importance cruciale dans l’histoire juive subséquente ; après la destruction du second Temple et la chute de Jérusalem en l’an 70 apr. J.-C., ce sont les synagogues et les écoles des Pharisiens qui continuèrent à fonctionner et à promouvoir le judaïsme pendant les longs siècles suivant la Diaspora. Aujourd’hui, ce sont les haredim qui forment la faction ultra orthodoxe de la religion juive. Les hassidim sont une autre branche de l’orthodoxie judaïque.

Le Chabad Loubavitch

Sur le site Internet de l’Université de Calgary, dans la page du professeur associé en théologie, le Dr Eliezer Segal présente une foison d’informations au sujet du judaïsme ancien et moderne. Une des écoles modernes de la philosophie judaïque est le Chabad Loubavitch que le Dr Segal décrit comme étant un mouvement kabbalistique :

« Le nom de “Chabad” est l’acronyme hébraïque de l’expression “Chokmah”, “Binah” et “Da’at” ― Sagesse, Intelligence et Connaissance. Ces termes kabbalistiques sont au cœur de la théologie intellectuelle distinctive du mouvement […] Le nom de Loubavitch se réfère à une ville de la Lituanie ayant été le centre du mouvement pendant une période brève durant le dix-neuvième siècle […] L’hassidisme du Chabad a été une force majeure chez les Juifs de Russie et de Lituanie dès ses débuts…

« En 1940, le chef du mouvement, le rabbin Joseph Isaac Schneersohn, déménagea de Russie en Amérique. Dès les débuts, il exprima sa détermination à faire du mouvement loubavitch un mouvement religieux américain (par exemple, en abandonnant les longs frocs européens traditionnels en faveur de vêtements de style américain). »

Le Chabad Loubavitch est aujourd’hui un mouvement international dont le quartier général se situe à New York. Les Amis Américains du Chabad Loubavitch à Washington, DC, coordonnent les activités du Chabad sur la Colline du Capitole, les lobbies pour les causes du Chabad et dirigent les groupes d’étude et les programmes sociaux conçus pour les membres du Congrès. En 1991, le Chabad Loubavitch, en collaboration avec le Président Bush, a établi l’observance de la Journée de l’Éducation aux Etats-Unis « pour que le monde revienne aux valeurs morales et éthiques contenues dans les Sept Lois Noachiques ».

Droit public 102-14 (H. J. Res. 104) : 20 mars 1991

Journée de l’Éducation, Proclamation des Etats-Unis

Résolution commune visant à désigner le 26 mars 1991 Journée de l’Éducation aux Etats-Unis

« Attendu que le Congrès reconnaît la tradition historique des valeurs et des principes éthiques qui sont le fondement de la société civilisée et sur lesquels notre grande Nation fut érigée ;

« Attendu que ces valeurs et ces principes éthiques sont la base de la société depuis l’aube de la civilisation, alors qu’on les nommait les Sept Lois Noachiques ;

« Attendu que, sans ces valeurs et ces principes éthiques, l’édifice de la civilisation est en sérieux péril de retourner au chaos ;

« Attendu que la société est profondément préoccupée par le récent affaiblissement de ces principes, ce qui a provoqué des crises ayant assiégé et menacé le tissu de la société civilisée ;

« Attendu que la préoccupation justifiée occasionnée par ces crises ne doit pas permettre aux citoyens de la Nation de perdre de vue leur responsabilité de transmettre ces valeurs éthiques provenant de notre distingué passé à la génération future ;

« Attendu que le mouvement Loubavitch a encouragé et promu ces valeurs et ces principes éthiques partout dans le monde ;

« Attendu que le rabbin Menachem Mendel Schneerson, leader du mouvement Loubavitch, est universellement respecté et révéré et que son quatre-vingt-neuvième anniversaire tombe le 26 mars 1991 ;

« Attendu qu’en hommage à ce grand leader spirituel, le “rebbe”, sa quatre-vingt-dixième année sera considérée comme une année “d’éducation et de don”, l’année dans laquelle nous retournerons à l’éducation et à la charité pour ramener le monde vers les valeurs morales et éthiques contenues dans les Sept Lois Noachiques ; et

« Attendu que le tout sera reflété dans un manuscrit honorifique international signé par le Président des Etats-Unis et d’autres chefs d’état : qu’il soit maintenant

« Résolu par le Sénat et les Représentants de la Chambre des Etats-Unis d’Amérique en assemblée du Congrès, Que le 26 mars 1991, le début de la quatre-vingt-dixième année du rabbin Menachem Schneerson, leader du mouvement mondial Loubavitch, soit désigné “Journée de l’Éducation aux Etats-Unis”. Le Président est prié d’émettre une proclamation appelant le peuple des Etats-Unis à observer ce jour selon les activités et les cérémonies appropriées.

« Approuvé le 20 mars 1991. »

Enseignement kabbalistique

Les doctrines du Mouvement Loubavitch sont imprégnées de la kabbale, recueil à la source du mysticisme et du gnosticisme juifs. L’Encyclopédie des Religions déclare que l’interprétation hassidique loubavitch du système lurianique de la kabbale fait partie de ce qu’on enseigne dans les institutions juives internationales.

« La branche dominante de la Cabale dans les yeshivot cabalistiques modernes (académies juives traditionnelles) est le système lurianique. On l’étudie d’après l’interprétation offerte par Mosheh Hayyim Luzzatto, par Eliyyahu ben Shelomoh Aalman, par le Habad, mouvement loubavitch hassidique et par les cabalistes sépharades de l’Académie Beit El de Jérusalem. »[1]

Le système lurianique de la kabbale a été développé par le rabbin Luria (Ari). L’Encyclopédie des Religions dit du rabbin Luria qu’il fut le plus influent des théosophes kabbalistes : « Le succès de la pensée de Luria fut instantané : sa théosophie fut acceptée à l’unanimité […] et sa kabbale fut considérée comme supérieure au système cordovérien [la kabbale du rabbin Moshe Cordovero]. »[2]

Helena Petrovna Blavatsky, célèbre théosophe, fait remonter la kabbale jusqu’aux anciens mystères de Babylone et de l’Égypte : « C’est bien connu, la kabbale ne tient pas ses origines des Juifs qui en tirèrent l’idée des Chaldéens et des Égyptiens. »[3] Blavatsky déclare, dans son Theosophical Glossary : « Le kabbaliste est un étudiant de la “science secrète” […] Cette doctrine secrète est identique à celle des Chaldéens et elle comprend en même temps beaucoup de “magie” et de sagesse perses […] La kabbale découle directement de la Doctrine Secrète primitive de l’Orient ; au travers des Védas, des Upanisads, d’Orphée et Thalès, de Pythagore et des Égyptiens. Quelle qu’en soit la source, son substrat est en tout identique à ceux des autres systèmes, du Livre des Morts jusqu’aux derniers Gnostiques. »

Le Livre secret des gnostiques égyptiens affirme que le Livre de la caverne aux trésors doit contenir les enseignements secrets écrits par Adam qui, avant son enterrement en Perse, les transmit à Noé. Selon la tradition gnostique, le « christianisme naissant » s’entremêla avec le zoroastrisme et les commandements d’Adam à Noé furent préservés en Perse pour les générations futures.

[NOTE : Un simple calcul au sein de la généalogie d’Adam jusqu’au déluge nous dévoile une période de 1 656 ans que je n’ai jamais vue contestée. Genèse 7:6 nous dit ceci : « Or, Noé était âgé de six cents ans, quand le déluge eut lieu, et que les eaux vinrent sur la terre ». Noé est donc né 1 056 ans après la création d’Adam. Dans Genèse 5:5 nous lisons : « Tout le temps qu’Adam vécut, fut donc de neuf cent trente ans ; puis il mourut. » Adam est mort 126 ans avant la naissance de Noé. Il était alors impossible à Adam de transmettre le Livre de la caverne aux trésors à Noé avant son enterrement en Perse. Le Livre secret des gnostiques égyptiens affirme donc un mensonge. Pour ce qui est de la tradition gnostique, elle vaut alors ce qu’elle vaut…]

« L’œuvre principale dans laquelle […] toutes ces traditions se sont synchronisées est le Livre de la caverne aux trésors […] Il fait sortir toutes ces révélations de la bouche d’Adam en tant que premier d’une longue série de prophètes qui ont prédit de quelle manière les Mages devaient attendre l’annonce du Sauveur, près de cette caverne dans laquelle Adam devait lui-même être enterré et où les Trésors sont cachés et que les Mages devaient amener à Bethléem…

« Du Livre de la caverne aux trésors […] citons quelques lignes, censément prononcées par les Mages : Adam communiqua des révélations à son fils Seth […] il recommanda à son fils Seth de ne pas faillir dans la justice comme lui, Adam, l’avait fait. Seth accueillit les enseignements de son père d’un cœur pur et il lui fut donné d’inscrire cette sagesse dans un livre et de l’enseigner […] Et, grâce à lui, pour la première fois dans le monde, on vit un livre écrit au nom du Très-Haut. Seth légua le livre ainsi rédigé à ses descendants et ce livre fut transmis jusqu’à Noé […] qui amena avec lui dans l’Arche les livres de ces enseignements […] les mystères inscrits dans les livres de Seth […] Ces mystères et cette narration ont été transmis à nos pères […] qui nous les ont remis. »[4]

L’Encyclopédie du judaïsme situe les Lois de Noé dans le Talmud Bavli, c’est-à-dire, le Talmud babylonien.

[NOTE : Au sujet du Talmud babylonien (TB), la déclaration suivante est bien représentative du « savoir » juif : « Il y a deux éditions du Talmud : le Talmud de Jérusalem et le Talmud babylonien. Des deux, c’est le Talmud babylonien qui fait autorité dans le judaïsme orthodoxe qui le considère divinement inspiré […] La supériorité du Talmud babylonien est si grande que, lorsque les gens parlent aujourd’hui du Talmud, ils sous-entendent toujours le Talmud babylonien. L’autorité du Talmud babylonien est également plus grande que le Talmud de Jérusalem. En cas de doute, le premier est décisif. »][5]

Les Lois Noachiques ― d’après l’Encyclopédie du Judaïsme

(1)    Justice civile [le devoir d’établir des tribunaux] ;

(2)    Prohibition de blasphème [ce qui comprend le rapport de faux témoins] ;

(3)    Abandon de l’idolâtrie ;

(4)    Prohibition de l’inceste [incluant l’adultère et autres offenses sexuelles] ;

(5)    Prohibition du meurtre ;

(6)    Prohibition du vol ;

(7)    Loi défendant de manger de la chair [un membre] arrachée d’un animal vivant [i.e., la cruauté sous toutes ses formes] (TB, Sanh. 56A)

Le Talmud établit également la punition pour désobéissance : « Un élément additionnel de la plus grande sévérité veut que la violation de n’importe quelle des sept lois assujettisse les Noahides [6] à la peine capitale par décapitation (Sanh. 57A). »

La seconde Loi de Noé prohibant le blasphème interdit le culte fait à Jésus-Christ, ce dernier ayant été jadis accusé de ce même « crime » par le sanhédrin. Moïse Maimonide (rabbin Moshe ben Maimon ― 1138-1204), mieux connu sous le nom de Rambam, est reconnu universellement pour sa prééminence comme penseur et philosophe juif. Son influence est toujours aussi forte aujourd’hui. L’œuvre classique de Maimonide, la Mishnah Torah, s’ouvre par une section sur la théologie philosophique systématique, en grande partie produite de la science et de la métaphysique aristotélicienne (ou d’Aristote).

La Mishnah Torah de Maimonide, au chapitre 10 de la traduction anglaise, déclare ce qui suit à propos de Jésus-Christ :

« Il s’agit d’une mitzvah (devoir religieux), cependant, que d’éradiquer les traîtres juifs, les minnim et les apikorsim, et de les faire descendre dans l’abîme de la destruction, puisqu’ils causent des difficultés aux Juifs et éloignent le peuple de Dieu, comme l’a fait Jésus de Nazareth et ses disciples, ainsi que Tzadok, Baïthos et leurs disciples. Puisse le nom du mécréant pourrir. »[7]

La Mishnah est le premier Talmud, ou l’ancêtre du Talmud. À la Mishnah, les rabbins ajoutèrent plus tard la Gemara (commentaires rabbiniques). Depuis, ils composent le Talmud. Les érudits clament que le Talmud est en partie une collection de traditions orales données à Moïse et qui n’avaient pas encore été mises par écrits du temps de Jésus. Cependant, Christ condamna les traditions de la Mishnah (premier Talmud) ainsi que les Scribes et les Pharisiens qui les enseignaient parce que le Talmud annule l’enseignement des Écritures. L’avertissement de Jésus-Christ concernant les traditions des hommes rendant nulle et non avenue la Parole de Dieu (Marc 7:1-13) fait directement référence à la Mishnah.

En outre, les commandements que nous trouvons dans Genèse 9 et Actes 15 ne sont pas les Sept Lois Noachiques des kabbalistes loubavitch et le contexte dans lequel apparaissent ces commandements n’a aucune corrélation avec l’agenda radical des mouvements promouvant les dites Lois Noachiques. Les informations que nous publions en ligne à propos des mouvements kabbalistiques mettent en lumière le véritable judaïsme orthodoxe en tant que composante principale de la future religion de la Bête et du Faux Prophète. Mystère Babylone d’Apocalypse 17 consistera en un vaste réseau de la Religion à Mystères couvrant le monde et que plusieurs individus cherchent à n’identifier qu’avec un christianisme apostat moderne afin de couvrir leurs propres péchés.

Les églises chrétiennes ont été infiltrées par les judaïsants modernes qui veulent pousser les croyants à s’engager dans les diverses obligations de leur système particulier de légalisme outrancier. Pour ceux qui allaient être Ses disciples, cependant, Jésus-Christ a énoncé les deux plus grands commandements qui comprennent toute la Loi et les Prophètes : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée … Et le second semblable à celui-là, est : tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Matthieu 22:37, 39).

Les Lois Noachiques : chemin du Gentil vertueux ?

Parmi ceux qui mettent les Lois de Noé de l’avant, le B’nai Noach définit le terme « Noahide » comme étant un Gentil :

« Une bat Noach (fille de Noé), ou un b’nai Noach (fils/enfant de Noé) est un non-Juif (Noahide) qui suit les lois juives lui ayant été spécialement données par Dieu. »

Le Chabad Loubavitch, le B’nai Noach et même quelques organisations messianiques identifient les Lois Noachiques au commandement donné à Noé dans Genèse 9 et/ou au Concile de Jérusalem dans Actes 15. Toutefois, aucun de ces passages ne contient la moindre trace de ces 7 Lois en tant que code universel ; de même, les desseins de Dieu, lorsqu’Il parla à Noé, ou lors du Concile de Jérusalem, n’ont qu’un lien fort lointain avec l’agenda politique du Mouvement Loubavitch.

Le Chabad Loubavitch in Cyberspace déclare plus loin que Dieu a donné les Sept Lois Noachiques sur le Mont Sinaï avec l’intention que les enfants d’Israël les conservent et les enseignent aux Gentils.

« […] les Sept Lois Noachiques furent données sur le Mont Sinaï à la même époque où la Torah fut donnée au peuple juif […] Par le don de la Torah, le Dieu d’Israël choisit les enfants d’Abraham, Isaac et Jacob en tant que Son Peuple Élu, lui commandant d’accomplir les 613 préceptes de la Torah. Il ordonna aussi aux justes des autres nations du monde de garder les Sept Commandements des Enfants de Noé et Il ordonna à Moïse et à son peuple de le leur enseigner.

« Pourquoi les Gentils doivent-ils se laisser enseigner par les Juifs ?

« Les Écritures prédisent que les Gentils iront vers les Juifs et leur demanderont de les enseigner. Il y a de nombreuses choses dans les Écritures hébraïques que l’on ne peut comprendre sans apprendre leur contexte juif. »

Le B’nai Noach cite Zacharie 8:22-23 et d’autres rapports scripturaires se référant à la période messianique où les nations gentilles se rendront à Jérusalem. Toutefois, lorsque compris dans leur contexte propre grâce à la révélation du Nouveau Testament, ces passages montrent qu’ils appartiennent au règne millénaire de Jésus-Christ sur terre, après Sa seconde venue.

« Ainsi plusieurs peuples, et de puissantes nations viendront rechercher l’Eternel des armées à Jérusalem, et y supplier l’Eternel. 23Ainsi a dit l’Eternel des armées : Il arrivera en ces jours-là que dix hommes de toutes les langues des nations empoigneront et tiendront ferme le pan de la robe d’un Juif, en disant : Nous irons avec vous ; car nous avons entendu que Dieu est avec vous. » (Zacharie 8:22-23).

« Or il arrivera aux derniers jours que la montagne de la maison de l’Eternel sera affermie au sommet des montagnes, et qu’elle sera élevée par-dessus les coteaux, et toutes les nations y aborderont. 3Et plusieurs peuples iront, et diront : venez, et montons à la montagne de l’Eternel, à la maison du Dieu de Jacob ; et il nous instruira de ses voies, et nous marcherons dans ses sentiers ; car la Loi sortira de Sion, et la parole de l’Eternel sortira de Jérusalem. » (Ésaïe 2:2-3).

« Lève-toi, sois illuminée ; car ta lumière est venue, et la gloire de l’Eternel s’est levée sur toi. 2Car voici, les ténèbres couvriront la terre, et l’obscurité couvrira les peuples ; mais l’Eternel se lèvera sur toi, et sa gloire paraîtra sur toi. 3Et les nations marcheront à ta lumière, et les Rois à la splendeur qui se lèvera sur toi. 4Elève tes yeux à l’environ, et regarde ; tous ceux-ci se sont assemblés, ils sont venus vers toi ; tes fils viendront de loin, et tes filles seront nourries par des nourriciers, étant portées sur les côtés. 5Alors tu verras, et tu seras éclairée, et ton coeur s’étonnera, et s’épanouira de joie, quand l’abondance de la mer se sera tournée vers toi, et que la puissance des nations sera venue chez toi. » (Ésaïe 60:1-5).

Les prophéties loubavitchs attendent qu’un messie surgisse d’au milieu de leur propre leadership :

« Les premiers leaders de la secte prophétisèrent que seuls sept rabbins les dirigeraient et qu’avant la mort du septième, le Messie viendrait […] Le principal candidat des Loubavitchers pour devenir le Messie, le rabbin Schneerson, est décédé en juin 1994. La puissante secte orthodoxe juive fut prise dans un dilemme, puisque l’on avait déclaré que le Messie apparaîtrait à Jérusalem avant la mort de Schneerson. Pendant que quelques Loubavitchers attendant encore actuellement que Schneerson ressuscite bientôt afin de prouver qu’il est le Messie, la plupart des autres cherchent ailleurs leur libérateur attendu. »

Dans le site du B’nai Noach, Lumière aux nations, on ne croit pas que Jésus ait rempli les critères requis du Messie. Encore là, aucune référence aux Écritures n’est fournie concernant la mission du messie anticipé :

« Selon les prophètes de la Bible, on retrouve parmi les missions les plus fondamentales du messie :

  • faire en sorte que le monde entier retourne vers Dieu et Ses enseignements ;
  • restaurer la dynastie royale des descendants de David ;
  • superviser la reconstruction de Jérusalem, y compris son Temple, dans l’éventualité qu’il n’ait pas déjà été reconstruit ;
  • rassembler le peuple juif de par toutes les parties du monde et le ramener chez lui, en Terre d’Israël ;
  • rétablir le Sanhédrin ;
  • restaurer le système sacrificiel ;
  • restaurer l’année sabbatique et le jubilée.

Le site de The Inner Dimension illustre des tableaux démontrant la correspondance entre les Lois Noachiques et les Sephirot, c’est-à-dire, le chemin initiatique enseigné par la Kabbale, livre du mysticisme juif. En d’autres termes, par l’observance des Lois de Noé, le Gentil vertueux accèderait au chemin initiatique menant à la perfection.

« Chaque âme humaine possède dix (10) sefirot ou pouvoirs spirituels. Les trois premiers sont intellectuels, alors que les sept autres ont rapport aux émotions […] les sept commandements de Noé correspondent aux sept pouvoirs émotifs de l’âme. Ceux-ci, en retour, correspondent aux sept parties majeures du corps […] ces sept commandements sont arrangés dans la structure sefirotique d’une manière familière aux étudiants de la Kabbale… »

Nous tenons à vous faire remarquer que l’administration des Lois Noachiques sera tenue par un sanhédrin restauré, corps dirigeant des Juifs qui avait jadis supposé Jésus-Christ coupable de blasphème sous les accusations de deux faux témoins. Dans la section de la Cour de Justice des Lois Noachiques, il est stipulé : « Une personne peut être déclarée coupable [sic] dans une cour noahide sur l’accusation d’un seul témoin, mais seulement si le dit témoin est reconnu comme une personne vertueux. »

Les Lois Noachiques sont définies comme Le chemin du Gentil vertueux. Mais qui sont ces Gentils vertueux ? Le Psaume 14 déclare sentencieusement qu’ils n’existent PAS !

« Ils se sont corrompus, ils se sont rendus abominables en leurs actions ; il n’y a personne qui fasse le bien. 2L’Eternel a regardé des cieux sur les fils des hommes, pour voir s’il y en a quelqu’un qui soit intelligent, et qui cherche Dieu. 3Ils se sont tous égarés, ils se sont tous ensemble rendus odieux, il n’y a personne qui fasse le bien, non pas même un seul (Psaume 14 : 1-3).

Cela vaut pour les Juifs comme pour les Gentils ! Paul a répété la même chose dans Romains 3:9-18 : « Et quoi ? Sommes-nous donc plus excellents ? Nullement ; car nous avons déjà fait voir que tous, Juifs et Grecs, sont assujettis au péché, 10Selon qu’il est écrit : Il n’y a point de juste, non pas même un seul. 11Il n’y a personne qui ait de l’intelligence ; il n’y en a point qui cherche Dieu.12Tous se sont égarés, et se sont tous ensemble corrompus ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul. 13Leur gosier est un sépulcre ouvert ; ils se sont servis de leurs langues pour tromper ; il y a un venin d’aspic sous leurs lèvres. 14Leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume. 15Ils ont les pieds légers pour répandre le sang. 16La désolation et la ruine sont dans leurs voies. 17Ils n’ont point connu le chemin de la paix. 18La crainte de Dieu n’est point devant leurs yeux. »

Parce que les Juifs se considéraient justes, le Seigneur Jésus-Christ a dit : « …je ne suis point venu appeler à la repentance les justes, mais les pécheurs » (Marc 2:17). Et à ceux qui luttaient pour alléger leur fardeau de péchés par le moyen de l’obéissance à la Loi, Il déploya Son invitation à venir à Lui pour se libérer du joug de leurs péchés :

« Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai. 29Chargez mon joug sur vous, et apprenez de moi parce que je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez le repos de vos âmes. 30Car mon joug est aisé, et mon fardeau est léger (Matthieu 11:28-30).

La fausse doctrine préconisant qu’il faille mériter la justice par l’observance des Lois Noachiques est un affront direct à la grâce de Dieu qui impute la justice de Christ aux hommes pécheurs sur l’unique base de la foi. Éphésiens 2:1-10 décrit le salut véritable par lequel Dieu unit le croyant à Jésus-Christ et qui lui permet de vaincre la puissance du péché. « Et lorsque vous étiez morts en vos fautes et en vos péchés, 2Dans lesquels vous avez marché autrefois, suivant le train de ce monde, selon le Prince de la puissance de l’air, qui est l’esprit qui agit maintenant avec efficace dans les enfants rebelles à Dieu. 3Entre lesquels aussi nous avons tous conversé autrefois dans les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions de notre nature des enfants de colère, comme les autres. 4(Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, par sa grande charité de laquelle il nous a aimés ; ) 5Lors, dis-je, que nous étions morts en nos fautes, il nous a vivifiés ensemble avec Christ, par la grâce duquel vous êtes sauvés. 6Et il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes en Jésus-Christ ; 7Afin qu’il montrât dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce par sa bonté envers nous par Jésus-Christ. 8Car vous êtes sauvés par la grâce, par la foi ; et cela ne vient point de vous, c’est le don de Dieu. 9Non point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie. 10Car nous sommes son ouvrage, étant créés en Jésus-Christ pour les bonnes oeuvres, que Dieu a préparées afin que nous marchions en elles » (Éphésiens 2:1-10).

Voici comment Matthew Henry illustre le merveilleux salut que Dieu a offert aux pécheurs ― Juifs comme Gentils :

« Notre Seigneur Jésus est notre Rédempteur, notre Rédempteur éternel ; Il jette un regard de compassion sur l’état déplorable de l’humanité déchue […] à un coût très élevé, Il a racheté pour nous l’héritage céleste qui, à cause de nos péchés, était confisqué aux mains de la justice divine, et que nous n’aurions jamais été en mesure de racheter. Il S’acheta un peuple particulier qu’Il épousera, même s’il s’agit d’étrangers et d’inconnus […]

« Bien qu’Il ait été riche, Il S’est pourtant fait pauvre pour nous, mais Il a été abondamment récompensé par Son Père qui, parce qu’Il S’est humilié, L’a exalté au plus haut niveau et Lui a donné un nom plus grand que tous les noms. À cette union, Christ invite le pécheur périssant. Cette relation avec le pauvre croyant méprisé, Il la déclare et la glorifie. Acceptons donc avec joie Son salut, cherchant en Lui notre bonheur et nous vouant à Son service. »

L’aube de la civilisation

Si le Code de Loi Universel de Noé est contraire à la Parole de Dieu, quelle en est donc la source ?

Les deux premières clauses de la Résolution adoptée le 26 mars 1991 sous l’appellation de Journée de l’Éducation aux Etats-Unis déclarent que les USA ont été fondés sur les « Sept Lois Noachiques » ayant servi de fondement de la société dès l’aube de la civilisation.

« Attendu que le Congrès reconnaît la tradition historique des valeurs et des principes éthiques qui sont le fondement de la société civilisée et sur lesquels notre grande Nation fut érigée ;

« Attendu que ces valeurs et ces principes éthiques sont la base de la société depuis l’aube de la civilisation, alors qu’on les nommait les Sept Lois Noachiques ;

Dans le cyberespace, le Chabad Loubavitch présente une Histoire des Lois Noachiques entièrement fabriquée et où on prétend que ces Lois proviennent en droite ligne d’Adam qui les a transmises à Noé et qui furent ensuite données à Moïse ; et l’on cite le Talmud et un « sage » juif, un dénommé Rashi, comme source d’information de ce mythe. Vous noterez dans le passage suivant du Chabad Loubavitch une extrapolation talmudique des Écritures en ce qui regarde le sabbat ― pratique courante des Pharisiens que ne manqua pas de souligner notre Seigneur à leur endroit.

« Lorsque Dieu ordonna à Adam : “Puis l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu mangeras librement de tout arbre du jardin. 17Mais quant à l’arbre de la science du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car dès le jour où tu en mangeras, tu mourras de mort” (Genèse 2:16-17). Ce simple commandement renferme la source des Sept Commandements de Noé. En outre, Adam fut chargé par Dieu de la responsabilité d’enseigner les dites lois aux générations futures […]

« Il est de principe d’analyse biblique que, lorsqu’un verset déclare “Et l’Éternel parla à Moïse, disant…”, cela signifie que Dieu enseigna quelque chose à Moïse et qu’Il S’attendait à ce que celui-ci l’enseigne au peuple juif, ou, dans le cas des Sept Commandements des Enfants de Noé, à toute l’humanité. Et ainsi, Adam enseigna à ses enfants les Sept Lois Universelles […]

« La preuve évidente que les descendants d’Adam connaissaient ces lois et que le Juge et Père divin S’attendait à ce qu’ils y obéissent se voit en ce que, quelques 1 557 ans plus tard, Il suscita le Grand Déluge pour punir l’échec de l’humanité en regard de l’observance aux commandements. “Dieu donc regarda la terre, et voici elle était corrompue ; car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre” (Genèse 6:12).

« C’est ainsi qu’avec un monde nouveau et un nouveau départ dans le but de l’ériger dans la sainteté, Dieu réaffirma les sept commandements originaux qu’Il avait enseignés à Adam. Dieu bénit Noé, ses fils et leurs épouses, et Il leur promit qu’Il ne détruirait plus jamais le monde comme Il l’avait fait, scellant Sa promesse pour toujours en passant une alliance avec Noé en tant que père de l’humanité. L’arc-en-ciel, avec ses sept couleurs reflète la beauté et la divinité des Sept Commandements des Enfants de Noé […]

« Selon une certaine opinion, le Talmud déclare que le fruit de l’arbre de la connaissance était le raisin. Le mal qu’Adam avait fait était d’avoir bu du vin d’une manière profane. Dieu avait l’intention qu’Adam attende au sabbat qui devait arriver quelques heures plus tard, et alors le fruit de l’arbre, le raisin, aurait été employé à sanctifier le sabbat et porter témoignage du fait que Dieu avait créé le monde en six jours et S’était reposé le septième. On argumente que Noé savait la profonde signification de la transgression d’Adam et qu’en plantant une vigne et en utilisant le vin pour un but saint, il pouvait achever la rectification complète du péché. Mais Noé échoua. Il s’intoxiqua et fut découvert, nu, par son plus jeune fils, Cham, qui lui fit honte en appelant les deux autres fils de Noé, Sem et Japhet, pour qu’ils voient leur père nu et ivre.

« À propos de ce verset (Genèse 9:22), Rashi observe que Cham a, soit castré son père, soit qu’il a eu des relations homosexuelles avec lui, ou encore les deux. Sem et Japhet recouvrirent leur père respectueusement avec un vêtement, mais le dommage était fait. Noé se réveilla et maudit Cham et ses descendants, et la Présence divine regarda avec pitié, maintenant du haut du cinquième ciel.

[NOTE : Même ce passage est mal interprété par le rabbin Rashi. Voici ce que nous lisons  dans Genèse 9:20 « Or, Noé commença à cultiver la terre et planta de la vigne. 21Et il but du vin, et s’enivra, et se découvrit au milieu de sa tente. 22Et Cham, père de Canaan, ayant vu la nudité de son père, le rapporta dehors à ses deux frères. 23Mais Sem et Japhet prirent le manteau, le mirent tous deux sur leurs épaules, et marchant en arrière, ils couvrirent la nudité de leur père ; et comme leurs visages étaient tournés, ils ne virent point la nudité de leur père. 24Et Noé, réveillé de son vin, apprit ce que son fils cadet lui avait fait. 25Et il dit : Maudit soit Canaan ! il sera serviteur des serviteurs de ses frères. [Noé a maudit le fils de Cham et non Cham lui-même. C’est Canaan qui a déshonoré Noé.] 26Puis il dit : Béni soit l’Éternel, Dieu de Sem, et que Canaan soit leur serviteur ! 27Que Dieu étende Japhet et qu’il habite dans les tentes de Sem ; et que Canaan soit leur serviteur » ! Terminons l’extrait de l’article Histoire des Lois Noachiques.]

« Les Sept Commandements des Enfants de Noé demeurèrent, comme avant le Déluge, ignorés de tous, sauf de quelques-uns, en particulier Sem et son petit-fils Héber qui établit des Maisons d’études dans le but de comprendre et d’accomplir les Lois Noachiques. »

Il est inutile, pensons-nous, de faire remarquer au lecteur véritablement chrétien le caractère mensonger de ces propos talmudiques. L’évidence parle par elle-même. On voit à l’œuvre ici la manière très cavalière que les « sages » ont toujours entrepris d’interpréter les Écritures selon leur convenance, en faisant dire à Dieu ce que Dieu n’a point dit.

La Maison de l’esclavage

Sous couvert d’un judaïsme prétendument fondé sur la Torah (la Loi de Moïse ― le Pentateuque), les kabbalistes ramènent les Juifs et les Gentils en Égypte, l’ancienne maison de l’esclavage ― un fait confirmé par la théosophiste H. P. Blavatsky qui retrace l’origine de la kabbale aux religions à mystères de Babylone et de l’Égypte : « C’est bien connu, la kabbale ne tient pas ses origines des Juifs qui en tirèrent l’idée des Chaldéens et des Égyptiens. »[8]

Le Livre secret des gnostiques égyptiens présente un récit concernant Adam et Noé qui ressemble à s’y méprendre à celui du Chabad Loubavitch. L’auteure Jeanne Doresse a révélé l’existence du Livre de la caverne aux trésors sacré qui fusionne les traditions du « christianisme naissant » avec les mythes iraniens et juifs (Zoroastre), y incluant la « sagesse » ou les « mystères » qui auraient censément été transmis d’Adam à Seth, puis à Noé.

« Du Livre de la caverne aux trésors […] citons quelques lignes, censément prononcées par les Mages : Adam communiqua des révélations à son fils Seth […] il recommanda à son fils Seth de ne pas faillir dans la justice comme lui, Adam, l’avait fait. Seth accueillit les enseignements de son père d’un cœur pur et il lui fut donné d’inscrire cette sagesse dans un livre et de l’enseigner […] Et, grâce à lui, pour la première fois dans le monde, on vit un livre écrit au nom du Très-Haut. Seth légua le livre ainsi rédigé à ses descendants et ce livre fut transmis jusqu’à Noé […] qui amena avec lui dans l’Arche les livres de ces enseignements […] les mystères inscrits dans les livres de Seth […] Ces mystères et cette narration ont été transmis à nos pères […] qui nous les ont remis. »[9]

Les Francs-maçons : les vrais Noahides

Dans L’histoire de la franc-maçonnerie, le grand adepte et prince de la maçonnerie, Albert Mackey, raconte la suite des récits égypto-kabbalisitiques concernant Noé :

« Après que Noé fut sorti de l’Arche, l’on dit qu’il aurait promulgué sept préceptes en vue du gouvernement de la nouvelle race d’hommes dont il serait l’ancêtre […] (1) Accomplir la justice ; (2) adorer Dieu ; (3) s’abstenir de l’idolâtrie ; (4) préserver la chasteté ; (5) ne pas commettre de meurtre ; (6) ne pas voler ; (7) ne pas manger de sang. »[10]

Plus loin, Mackey prétend que Noé serait à la source d’une religion à mystères connue en tant que « culte arkite » [ou arkien] :

« L’influence de Noé sur la doctrine maçonnique se retrouve dans la croyance quasi universelle des hommes aux événements du déluge et l’établissement subséquent, au sein de nombreuses nations, d’un système religieux que les ethnologues connaissent sous le nom de “Culte Arkien” […] D’où est venu ce système que les érudits modernes nomment “culte arkien” et dans lequel se trouvent les rites et les mystères ayant éventuellement été communiqués aux autres religions anciennes ? Il y a toujours eu une certaine allusion aux événements du déluge de Noé ― à l’Arche comme étant la MATRICE DE L’HUMANITÉ, aux huit personnes sauvées en son sein comme étant l’Ogdoad ou le nombre sacré ― et à la rénovation du monde, comme symbole du passage de la mort à la vie éternelle. »[11]

En ce qui regarde le Culte Arkien, le rapport de Watch Unto Prayer, A Sacred Assembly, explique la doctrine kabbalistique blasphématoire disant que le Saint des Saints à l’intérieur du Temple de Jérusalem était la « matrice de la nature » (Hat-hor) ou la déesse Isis. C’est de cette interprétation kabbalistique des Écritures que la Franc-maçonnerie soutire son rite initiatique du troisième degré dans lequel le Maître Maçon est baptisé en la mort d’Osiris et ressuscité à l’immortalité.

Le prince adepte Albert Mackey écrit que les Anciennes Charges exigent des Maçons qu’ils obéissent aux préceptes de Noé en tant que « Loi Morale », c’est-à-dire, « cette religion sur laquelle tous les hommes tombent d’accord. »

« […] Une révision des Anciennes Charges […] contient ce passage : “Un maçon est obligé, de par sa tenure, d’obéir à la Loi Morale.” Dans l’édition de 1738, le Dr Anderson a, sans en avoir l’autorité, complété la phrase en ajoutant les mots : “en tant que vrai Noahide” […] Les seules lois religieuses qu’on oblige un franc-maçon à obéir sont celles contenues dans le code qu’on a attribué à Noé. Ce sentiment est encore exprimé vers la fin des “Anciennes Charges” où l’on dit que le maçon n’est obligé qu’envers “la religion sur laquelle tous les hommes tombent d’accord”, ce qui exclut dès lors l’athéisme et exige l’observance de ces lois toutes simples et cette moralité telles qu’imposées par les préceptes de Noé. »[12]

Le site Internet de History of English Freemasonry définit les Anciennes Charges de la Franc-maçonnerie comme les « devoirs » moraux du maçon : « Ce sont des rouleaux de parchemin atteignant jusqu’à neuf pieds de long ou des feuilles de papier assemblées en cahiers contenant une histoire légendaire du Commerce et des Charges du maçon et récitant les devoirs de celui-ci envers son Dieu, son maître, sa profession et ses compagnons. »

Le Chabad Loubavitch explique que les enfants de Noé sont les Gentils :

« Relativement aux commandements de Dieu, l’humanité entière est divisée en deux classifications générales ― les Enfants d’Israël et les Enfants de Noé. Les Enfants d’Israël sont les Juifs, les descendants du Patriarche Jacob. Ils ont ordre d’accomplir les 613 commandements de la Torah. Les Enfants de Noé sont les Gentils, compris dans les soixante-dix nations du monde. Ils sont obligés envers les Sept Lois Universelles, aussi connues comme les Sept Lois des Enfants de Noé ou Sept Lois Noachiques. »

D’après la doctrine maçonnique, un Noahide fait partie de la moyenne des Gentils, alors qu’un « vrai Noahide » serait un « Gentil vertueux » (c’est-à-dire, un Maçon) qui poursuit l’étude des Sept Lois et les garde, atteignant de ce fait un degré avancé de spiritualité.

« Quand un Enfant de Noé s’engage dans l’étude des Sept Lois Universelles, il est capable d’atteindre un niveau de spiritualité plus élevé que le Grand Prêtre des Juifs qui possède seul la sanctification pour entrer dans le Saint des Saints à l’intérieur du Temple de Jérusalem. »

Albert Mackey soutient la nature obligatoire des Lois de Noé pour le salut : « Ces sept obligations […] le sont pour tous les hommes, vu que tous les hommes sont descendants de Noé, et les Rabbins soutiennent que celui qui les observe, même s’il n’est pas Israélite, aura sa part dans la vie future, et il est du devoir de chaque Juif d’imposer leur pleine observance partout où il en a le pouvoir. »[13]

Mise à jour concernant les Lois Noachiques

« Les Noahides et le rabbin en chef de Rome, Riccardo Di Segni.

« À Rome, le 17 janvier 2002, Dans l’amphithéâtre du Principal Séminaire Pontifical Romain, une réunion fut organisée par le Diocèse de Rome, faisant partie de la Journée de Dialogue Judéo-chrétien.  Du côté catholique, étaient présents le cardinal Jorge Maria Mejia et monseigneur Rino Fisichella, et, du côté juif, le rabbin Riccardo Di Segni qui remplaçait le rabbin Elio Toaff en tant que Rabbin en chef de Rome […]

« Le rabbin expliqua les sept préceptes que tous les Noahides doivent respecter :

« Ces règles sont : l’interdiction de tout culte rendu en dehors du monothéisme ; l’interdiction du blasphème ; l’obligation de former des tribunaux ; l’interdiction d’homicide, de vol, d’adultère et d’inceste ; et l’interdiction de consommer de la nourriture arrachée d’animaux vivants.

« […] Le rabbin fixa entièrement son attention sur le premier précepte, celui concernant le monothéisme : “En ce qui a trait au culte monothéiste, cela ne soulève apparemment aucun doute quant aux religions majeures.” Le judaïsme, le christianisme et l’islam ne sont-ils pas définis, dans le langage post-conciliaire nous étant devenu aujourd’hui familier, comme les “trois religions monothéistes majeures” ? En fait, Di Segni ne voit aucune difficulté à définir les musulmans comme des monothéistes stricts et même circoncis. Mais quant aux chrétiens, il y a des doutes […]

« Les chrétiens : monothéistes ou idolâtres ?

« C’est là où Di Segni ― auteur de la republication de Toledoths Jehsu, sous le titre nouveau de Il Vangelo del Ghetto [L’Évangile du Ghetto], alors que le Toledoths Jehsu est un recueil de légendes juives des plus enflammées concernant Jésus ― parle sans ambages aux prélats qui l’écoutent :

« “Au point où nous en sommes, il est nécessaire d’apporter une clarification concernant la théologie juive qui, sur le sujet du monothéisme et sur la manière dont il est vécu par le christianisme, soulève un débat qui s’avère avant tout un dilemme. Le point en question est de savoir si l’établissement de la divinité de Jésus peut être compatible avec le concept monothéiste pour un non-Juif (parce qu’il ne l’est absolument pas pour un Juif).”

« En d’autres termes : le Juif qui deviendrait chrétien, croyant ainsi en la divinité de Jésus, cesserait d’être monothéiste pour devenir idolâtre. Peut-on dire la même chose d’un non-Juif ? Est-ce que croire en la divinité de Jésus est un péché d’idolâtrie, une violation du premier précepte de la Loi de Noé ? Le rabbin Di Segni recommande ceci :

« “Comme on peut s’y attendre au sein de la théologie juive, la réponse à cette question ne fait pas l’unanimité : certains la nient fermement alors que d’autres y placent certaines conditions. Selon l’opinion littérale, il en découle que le chrétien ne serait pas sur le chemin du Salut puisqu’il est coupable d’idolâtrie” […]

[NOTE : La philosophie est fondée sur la capacité d’utiliser la logique pour prouver une idée ou un argument. Si l’idée est fausse, le philosophe utilise son intellect pour la faire passer et, s’il réussit, il devient vainqueur. C’est l’astuce que l’on voit utilisée dans cet argument. Subséquemment, une telle philosophie peut apporter la conclusion qu’on veut bien lui donner. Pouvez-vous maintenant percevoir pourquoi le concept de la trinité a été inséré dans le christianisme par l’Église catholique, église elle-même créée par les Juifs pour l’insérer à la tête du « christianisme » ? Bibliquement indéfendable, parce qu’il s’agit d’une fausse doctrine, la trinité est le meilleur prétexte pour les Juifs de « convertir » les chrétiens aux Lois Noachiques en faisant croire que le judaïsme est la tête de pont du salut ! Le plan est machiavélique ! La Parole de Dieu EST monothéiste, mais la vaste majorité des églises dites « chrétiennes » ont adopté une doctrine idolâtre en provenance directe des Mystères de Babylone. Cela donne le prétexte idéal aux judaïsants pour tenter de détourner les chrétiens du christianisme, faisant croire que les Évangiles sont une idolâtrie. Chers lecteurs, la Bible dit qu’il n’y a qu’un seul Dieu, le Père, Sa Parole et Son Esprit ne formant qu’une seule et même Personne divine. Jésus est Son image physique, venue sur terre pour que les hommes puissent voir Dieu. Son Esprit est la puissance par laquelle Il agit. Ce concept est fort simple. Et il est biblique !]

« Di Segni conclut : “si l’on doit appliquer le système de Lois Noachiques de manière littérale, elle [la peine de mort] devrait s’appliquer à tous pour que les Noahides puissent l’observer. En outre, la peine de mort s’appliquerait à tout ce qui traite de l’interdiction du culte aux dieux étrangers”, en regard du monothéisme. »

Source : « Les Noahides et le Rabbin en chef de Rome, Riccardo Di Segni », père Francesco Ricossa, Soladitium, édition française, No. 53, juillet 2002, originalement traduit en anglais par Suzanne M. Rini, Trans Et Alia, Vol. 3, No. 3, septembre 2002, retraduit en français à partir de ce texte anglais par l’auteur.

Le Sanhédrin lancé à Tibériade

Arutz Sheva Israel National News.com

14 octobre 2004

« Une cérémonie exceptionnelle ― sans doute la deuxième du genre depuis 1 600 ans ― a eu lieu à Tibériade aujourd’hui : le lancement d’un sanhédrin, plus haut tribunal judiciaire juif dans le pays d’Israël.

« Le Sanhédrin, assemblée religieuse qui se réunissait dans une des chambres du Saint Temple à Jérusalem, comprenait 71 sages et existait pendant la période tannaïtique, de quelques siècles avant l’ère chrétienne jusqu’à environ l’an 425 apr. J.-C.. Les détails de la cérémonie d’aujourd’hui sont encore incomplets, mais les organisateurs ont annoncé leur intention de réunir 71 rabbins qui ont reçu une ordination rabbinique spéciale telle que spécifiée par Maimonide […]

« Le rabbin Yisraël Ariel, qui dirige l’Institut du Temple à Jérusalem, est un des rabbins participants. Il a confié à Arutz-7 aujourd’hui : “Ce n’est qu’une question de temps avant que nous sachions s’il s’agit du Sanhédrin réel que nous attendons ― comme de l’établissement de l’État, nous nous en réjouissons, mais nous attendons quelque chose d’encore plus idéal. Il s’agit d’un processus. La cérémonie d’aujourd’hui est la continuation du renouveau du processus d’Ordination en Israël que nous avons souligné il y a quelques mois. Nos sages talmudiques font la description des dix étapes de l’exil du Sanhédrin de Jérusalem vers d’autres endroits jusqu’à ce jour-ci où il se termine à Tibériade ― et c’est l’endroit où il avait été prédit que le Sanhédrin serait renouvelé et, d’ici, serait restitué à Jérusalem.”

« Le rabbin Ariel a dit que les rabbins présents incluaient un large éventail de tout le spectre : “Des haredis, des sionistes religieux, des sépharades, des ashkénazes, des hassidiques et bien d’autres ― comme le rabbin Yoël Schwartz, le rabbin Adin Shteinzaltz et de nombreux autres […] Nous ne pouvons espérer un grand consensus ; ce n’est pas de cette façon que ça fonctionne ici. Mais parfois, le processus marche ainsi, du bas jusqu’en haut.” »

Un grand Sanhédrin est donc mis en place. S’agit-il du Grand Sanhédrin d’où sortira le Moshiach, ce faux messie antichrist qui se présentera comme le sauveur d’un monde que les Juifs ont grandement contribué à mettre par terre et s’apprêtent à faire glisser dans le chaos le plus total de manière à ce que tous, petits et grands, veuillent adhérer aux soi-disant Sept Lois Noachiques sous la férule du judaïsme, mouture  moderne de la Religion à Mystères de Babylone ?

En saisissant les rênes du pouvoir gouvernemental dans la plupart des pays du monde, les nouveaux leaders noahides maçonniques vont se grouiller le derrière pour implanter rapidement tout un agenda de réformes. Un support total ; va être accordé aux forces armées israéliennes pour s’emparer de tout le territoire palestinien désiré par les sionistes depuis plus d’un siècle. Toute l’assistance nécessaire des Noahides leur sera offerte. Les tribunaux juifs vont se voir donner pleine juridiction sur les citoyens juifs dans chaque pays et ceux-ci ne seront plus soumis aux autorités judiciaires gentilles.

« Les juges et les tribunaux noahides de jadis vont remplacer le système judiciaire actuel. Le code judiciaire sera radicalement réécrit pour se conformer à la halacha [loi juive]. Ainsi, la Loi et l’Ordre seront pleinement restaurés par l’établissement de mesures de sécurité intérieure, tout cela en accord avec la Torah. » [Comité pour la Victoire d’Israël.]

Conclusion

Lorsque les autorités religieuses ou autres vont commencer à diffuser l’argumentation visant à déplacer Jésus-Christ d’à la droite de Son Père, à « prouver » que Jésus n’était pas le Messie, mais que des Juifs sortira bientôt un messie que l’on appellera Moshiach, serez-vous tenté de vous laisser gagner par ces belles paroles ?

Vous savez, le processus est entamé depuis un certain temps et s’accélère sans cesse. Avec des productions cinématographiques comme Da Vinci Code, on est en train de promouvoir un Jésus-Christ qui n’est pas mort sur la croix, qui a épousé Marie-Madeleine et qui s’est installé en Europe pour y élever une descendance. Pensez-vous que les Sionistes vont s’arrêter là ?

Comprenez bien que le but visé par les Juifs sionistes, qu’ils soient athées ou judaïques orthodoxes, est de détruire le christianisme, afin d’éliminer les vrais chrétiens, car les premiers croient que ces derniers constituent une menace pour eux. En vérité, ils sont une menace pour Satan, chef de sa synagogue sioniste. Car les vrais chrétiens sont affranchis par la vérité et ont pour tâche de la répandre de par le monde. Et cela déplaît à Satan !

Ne soyez donc pas dans les ténèbres comme une multitude de faux chrétiens qui peuplent les églises et qui ne savent différencier leur droite de leur gauche, au point de vue biblique. Ceux-ci sont vendus aux idées judaïques et ne verront pas venir la Bête et le Faux Prophète, croyant, entre autres choses, qu’ils seront miraculeusement « enlevés » avant la période des tribulations.

Soyez sur vos gardes et lisez votre Bible en vous fiant au Saint-Esprit qui guide une attentive lecture faite dans l’humilité et la véritable ferveur pour notre grand Dieu.

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[1] Encyclopédie des Religions, « Cabale ».

[2] Ibidem.

[3] H. P. Blavatsky, The Secret Doctrine, Vol. II, Theosophical Pub. House, 1888, p. 240.

[4] Jeanne Doresse, The Secret Book Of The Egyptian Gnostics, 1986, pp. 198, 184.

[5] R. C. Musaph-Andriesse, De la Torah à la Kabbale, New York, Oxford University Press, 1982, p. 40.

[6] Noahides : nom donné par les autorités juives aux Gentils qui observent les Lois Noachiques qui leur sont censément destinées. De l’hébreu Noa’h ou  Noach (Noé).

[7] Mishnah Torah de Maimonides, chapitre 10, Traduction anglaise, p. 184.

[8] The Secret Doctrine, Vol. II, p. 240.

[9] Jeanne Doresse, 1986, pp. 198, 184.

[10] Albert Mackey, The History of Freemasonry.

[11] Ibidem, pp. 406-7.

[12] Ibidem, pp. 408-11.

[13] Ibidem, p. 409.




D.231 – Historique et dessein occulte du Dispensationalisme – Partie 2

 

Par Roch Richer

Les années 1870 ― Selon toute apparence, il semble qu’il fut temps, à l’époque, de lâcher au maximum dans le monde protestant sans méfiance les fameux manuscrits corrompus. À ce moment-là, Darby traduisit sa propre version de la Bible en se fondant sur les manuscrits d’Alexandrie. Satan utilisa également à cette même période de temps deux de ses agents d’infiltration déjà introduits dans l’Église anglicane : Fenton John Antony Hort et Brooke Foss Westcott. Ces deux hommes furent fondateurs et/ou membres de plusieurs clubs occultes, dont le Club d’Hermès, la Guilde des esprits, la Société de Recherches Psychiques, etc. Ils s’intéressaient aussi à l’écriture automatique, la voyance, la médiumnité, les personnalités multiples, la nécromancie, la lévitation et ils côtoyaient des personnalités telles qu’Helena Petrovna Blavatsky, fondatrice de la Société Théosophique. Et dire qu’ils étaient également… prêtres anglicans ! Dans ses écrits, Westcott donna des indices très nets de ses véritables dispositions, faisant mention de « l’initiation aux mystères […] profondément dans les rites mystiques […] purifié dans la plus pure des eaux ».

Puisque Westcott et Hort menaient des doubles vies faites de contrastes flagrants entre le christianisme et l’occultisme, pas étonnant qu’ils aient été intéressés au phénomène des personnalités multiples qui, selon ce que nous en savons, est passé d’une génération à l’autre au sein des grandes familles satanistes pratiquant la provocation de traumatismes systématiques et les rituels sataniques sur leurs victimes afin de diviser leur esprit et créer ainsi de nombreuses personnalités intégrées dans un même individu.

Dans l’Église anglicane, jusqu’où doit-on aller pour être considéré apostat ? Vous ne laisseriez certainement pas traduire votre Bible par ce genre de personnages, n’est-ce pas ? Eh bien, en vérité, il y a de fortes chances pour que la bible que vous lisez maintenant soit une version ayant été fondée sur les manuscrits que ces deux phénomènes ont concoctés à partir des originaux corrompus d’Alexandrie. En effet, pratiquement toutes les versions modernes sont basées sur les textes grecs Westcott/Hort qui proviennent du Sinaïticus, du Vaticanus et de la traduction grecque de la Septante de l’Ancien Testament. Ce sont tous des manuscrits de la Religion à Mystères de Babylone. Alors que les versions de David Martin et de J. F. Ostervald, entre autres, car il y en a de rares autres, proviennent, au contraire, des Textes Massorétiques Hébreux (pour l’Ancien Testament) et des Textes Reçus (Textus Receptus, pour le Nouveau Testament) qui constituent la Parole véritable de Dieu préservée à travers les siècles.

1881 ― Les « frères Grimm » de la religion (Westcott & Hort) lancèrent leur collection de contes de fée (textes grecs Westcott/Hort) ayant eu comme résultat la Revised Version de la Bible, présent du Vatican au monde protestant. Nous disons : non merci… retour à l’envoyeur !

Un peu plus tard, il en ressortira la tristement célèbre Bible à Références Scofield dont les révisions successives empoisonnent toujours et sans discontinuer le christianisme moderne jusqu’à nos jours.

Cyrus Ingerson Scofield

La Bible à Références Scofield est considérée largement comme l’instrument biblique ayant validé et promu le Dispensationalisme au rang infâme dont il jouit aujourd’hui au sein des églises protestantes confessionnelles. Que ce soit sciemment ou inconsciemment, des millions de chrétiens développent leur eschatologie personnelle en se basant sur l’étude des notes de références de Scofield. Le successeur de ce dernier, Lewis Sperry Chafer, fonda le Séminaire Théologique de Dallas qui, à son tour, a formé des milliers de ministres dans la fausse doctrine du Dispensationalisme et les a lâchés, telle une meute de loups, au sein des congrégations sans méfiance.

Qui fut exactement C. I. Scofield ? Comment sa vie se compare-t-elle avec celle d’un Joseph Smith ou d’autres hommes qui ont déclaré avoir reçu une « gnose » douteuse venant de la part de Dieu ?

Cyrus Ingerson Scofield (1843-1921) était doué d’un esprit analytique et mordant, et d’une intelligence au-dessus de la moyenne. Selon ce que nous avons comme information, c’était un individu à la personnalité fort charismatique et d’une grande prestance se faisant aisément des amis, particulièrement dans les hautes sphères de la société. Cela explique pourquoi il put être admis dans le Lotus Club de New York, cercle sélect réservé aux rencontres sociales entre journalistes, artistes, musiciens, férus de littérature, de science, des beaux-arts, etc.

Il fut introduit dans ce club grâce à l’intermédiaire du criminaliste notoire Samuel Untermeyer, bien que Scofield ne possédait aucune lettre de créance lui permettant d’être recruté. Ce qui explique également comment il a pu être élu deux fois à la législature du Kansas (1871 et 1872) grâce à l’aide de plusieurs hommes puissants, membres du groupe des Secret Six du Texas[1]. Le président Grant le nomma procureur de la république des Etats-Unis au Kansas, le 9 juin 1873. Dans son assermentation d’office, Scofield affirma qu’il n’avait jamais porté volontairement les armes contre les Etats-Unis, alors qu’il avait pourtant combattu au sein de l’armée confédérée. Il démissionna six mois plus tard, le 20 décembre 1873, sous accusations de corruption politique. Lui et un de ses amis, un dénommé John J. Ingalls, furent accusés d’avoir tenté d’exercer du chantage envers les compagnies de chemin de fer pour en extorquer d’importantes sommes d’argent. C’est sur cette note malheureuse que prit fin la carrière politique de Scofield. Mais il devait sévir ensuite dans un autre domaine.

Turnbull, biographe de Scofield, saute la période allant de 1873 à 1879, époque dans laquelle Scofield fut impliqué dans la pire de ses manigances, et il ne fait rien de plus qu’une référence à une habitude occasionnelle de consommation d’alcool de Scofield. Toutefois, si Joseph Canfield est exact dans ses informations, Scofield semble n’avoir été, au mieux, qu’un escroc très habile ayant censément fraudé un certain nombre de ses amis et coreligionnaires chrétiens, sans mentionner sa belle-mère à qui il aurait soutiré les épargnes de toute une vie, soit 1 300 $, une grosse somme à l’époque. Une de ses arnaques fut d’ailleurs si grave qu’on le déclara coupable de falsification et on le condamna à six mois de prison au centre de détention de Saint-Louis, au Missouri. En plus de ça, il abandonna sa femme, Leonteen Cary Scofield et ses deux filles, Aigail et Helen. Par la suite, même après être devenu fort riche, il ne leur offrit jamais de soutien financier. Elles n’obtinrent pas un seul sou de lui. Or, en 1880, les femmes ne retiraient pas de sécurité sociale du gouvernement et les emplois bien rémunérés n’étaient pas facilement accessibles, à l’époque. Il traita sa femme et ses filles comme si elles n’existaient pas.

Pendant la même période de temps, il entretint également des relations non dissimulées avec des femmes alors qu’il était toujours marié avec sa première épouse. Scofield était en amour, ou plutôt « en luxure », avec deux autres femmes, les fréquentant toutes les deux en même temps. L’une d’elles était une jeune femme de la Flower Mission, de Saint-Louis. Lorsque son épouse exigea finalement le divorce, à cause de son style de vie dissolu, il maria l’autre femme du nom d’Helen Van Wark, avec qui il commettait déjà l’adultère. Il mena une vie extrémiste qui portait gravement atteinte au nom de Christ qu’il proclamait servir, selon ce que rapporte Joseph Canfield dans son livre The Incredible Scofield.[2] Nous ne sommes certes pas les seuls à considérer que le livre de Canfield est une biographie fort exacte de Scofield.

Scofield présuma toutes sortes de lettres de créance bidon, que ce soit pour se donner titre de ministre ou d’érudit biblique, ou même d’avocat. En effet, il s’affichait avocat sans avoir jamais été admis au barreau, jusqu’au moment où, longtemps après, certains de ses amis du Kansas, les Secret Six, eurent usé de leur influence pour lui obtenir cette admission. Il s’accorda de la même façon un doctorat en théologie, même s’il n’avait jamais fréquenté aucune école et ne possédait aucune formation théologique comme telle. Il est étonnant de constater qu’il y a encore des chrétiens pour l’appeler « Docteur Scofield », sachant pourtant qu’il ne fréquenta ni collège, ni université. Malgré ces faits, aucun supporteur inconditionnel de Scofield n’admet le fait qu’il se conféra un doctorat à lui-même. Il y a de ces étroitesses d’esprit qui confinent à l’absurde et à la mauvaise grâce. Il s’agit d’un genre d’entêtement borné en vue de s’accrocher désespérément à une théologie qui plaît à l’oreille.

Scofield aurait affirmé s’être converti en septembre 1879, même s’il s’était déclaré chrétien bien avant cette date. Ce deuxième acte de conversion visait, semble-t-il, à laver tous ses écarts passés dans l’éventualité où ils seraient devenus un embarras public. Il fut pasteur de plusieurs églises, dont une église missionnaire congrégationaliste, à Northfield, au Massachusetts, l’église mère de D. L. Moody. Il passa un an à faire des recherches en Suisse, mais fut de retour à Dallas en 1903. Scofield fut un pasteur absent, continuant ses recherches sur la bible lors d’un second voyage en Europe.[3] Il grimpa dans les échelons du succès religieux de la même façon et à la même vitesse qu’il grimpa les échelons du succès séculier, c’est-à-dire, en sautant toutes les étapes nécessaires.

Grâce aux Secret Six, les choses devaient ensuite changer pour Scofield et certains de ses associés, tels que Dight L. Moody. En 1901, Scofield assista à l’une des Conférences Bibliques de Niagara Falls. Bien que ces conférences aient débuté sous le couvert de bonnes intentions, s’appelant alors Réunions d’Études Bibliques à l’Intention des Croyants, et sous la direction d’hommes comme le Dr James Brooks, elles dégénérèrent bien vite pour devenir des instruments d’étude et de dissémination des théories dispensationalistes de J. N. Darby. La structure complexe du Dispensationalisme donna l’idée à Scofield de constituer une bible à références qui aiderait les gens à mieux la saisir. En d’autres mots, peu de gens seraient parvenus à démêler la doctrine du Dispensationalisme n’eut été de la foisonnante quantité de références et de notes incitatives ajoutées aux Écritures clés. Il en est de même pour le Dispensationalisme d’aujourd’hui. Dans une publicité lancée pour mousser son livre, le célèbre adepte dispensationaliste Tim LaHaye écrit ceci :

« L’enlèvement est la première phase du retour de Christ. Comme l’a dit l’apôtre Paul, il s’agit du moment où « le Seigneur lui-même avec un cri d’exhortation … et ceux qui sont morts en Christ ressusciteront premièrement ; 17Puis nous qui vivrons et qui resterons, serons enlevés ensemble avec eux dans les nuées, au-devant du Seigneur, en l’air et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:16-17). Il s’agit de la même expérience que celle qu’il décrit dans 1 Corinthiens 15:51 comme étant le moment où les chrétiens sont « changés » de « mortels » à « immortels ». C’est ce à quoi s’attendaient la majorité des chrétiens avant les sept ans de Tribulations révélés dans Apocalypse, chapitres 6 à 19. Pour plus d’informations à ce sujet, il existe un grand nombre de livres que vous pouvez consulter et qui vous aideront à comprendre ce sujet difficile. »[4] (l’emphase est la nôtre)

Le Dr LaHaye a écrit cela en y mettant passablement de désinvolture, comme si l’Écriture qu’il cite soutenait réellement son interprétation. Il est tellement hypnotisé par l’Enlèvement Pré-tribulationiste qu’il ne semble même pas reconnaître qu’il n’y a pas le moindre indice d’un enlèvement pré-tribulationiste dans l’Écriture à laquelle il se réfère. Il va même jusqu’à oblitérer une partie essentielle du verset 16 : « …et une voix d’Archange, et avec la trompette de Dieu descendra du Ciel… » qui démontre qu’il s’agit bien du retour en gloire de Christ, à la fin des tribulations ! Toutefois, LaHaye est prêt à admettre la difficulté que l’on peut avoir à comprendre sa doctrine et le besoin obligatoire de nombreux livres extrabibliques afin de la saisir (lire : de devenir endoctriné !). En passant, tous les livres auxquels le cher Dr LaHaye a contribué dans la série Left Behind sont fictifs !

Cela dit, ce fut donc aux Conférences bibliques de Niagara Falls de 1901 que Scofield confia à ses amis qu’il avait l’intention de développer une bible à références qui amènerait « …ce nouveau commencement et ce nouveau témoignage ». Cependant, Scofield nota que le soutien financier était l’inconvénient principal. L’année suivante, l’un des amis à qui il se confia, A. C. Gaebelein, l’aida à trouver le soutien financier qu’il requérait. En 1904, Scofield et son épouse se rendirent à l’étranger pour travailler sur les notes de sa bible. En Angleterre, il fut en mesure de faire des recherches et des études de première main sur la doctrine de la venue imminente et de l’enlèvement secret de J. N. Darby dans le foyer même de ses débuts.

I. Scofield acquit une forte compétence dans tous les aspects du darbysme. C’est à cause de l’influence de la théorie dispensationaliste de J. N. Darby, de l’enlèvement secret et du demi retour imminent, que Scofield décida de colliger une bible à références qui allait propager le Dispensationalisme darbyste en Amérique en brouillant l’esprit des nouveaux convertis sans méfiance. À notre avis, Darby n’aurait pas fait long feu dans le monde avec ses croyances n’eut été de l’ouvrage de Scofield. De même, les notes de Scofield n’auraient pas été aussi acclamées si elles avaient été compilées sous forme de commentaires séparés de la Bible. Or, Scofield publia d’abord sa bible à références et ensuite, plus tard, ses notes de références dans des livres séparés. C’est sa bible à références qui lui valut des acclamations, pas son ouvrage séparé. Cela se vérifie par le fait que sa bible à références est toujours en demande aujourd’hui, et non pas son matériel séparé. Scofield a joui de la célébrité et de la fortune sur le dos de la Sainte Bible dont le véritable Auteur est Dieu qui inspira de saints hommes.

Si Darby est appelé le « père du Dispensationalisme », Scofield en fut certainement « la mère », puisqu’il donna vraiment naissance au Dispensationalisme et à l’Enlèvement Pré-tribulationiste en Amérique, grâce évidemment à sa bible à références. Grâce à Scofield, les enseignements de Darby concernant l’enlèvement pré-tribulationiste sont maintenant la doctrine eschatologique la plus réputée, si non la plus répandue dans le christianisme protestant et évangélique en ce qui regarde le retour de notre Seigneur Jésus-Christ. Pourtant, la plupart des adeptes du pré-tribulationisme n’ont jamais entendu parler du sieur Darby.

À n’en pas douter, Scofield a conçu sa bible à références dans le seul but de répandre la doctrine de Darby. Son endoctrinement au Dispensationalisme de Darby par le Dr James Brooks et son implication dans les Conférences Bibliques de Niagara Falls le remplirent au fil des ans de fascination pour la tournure unique que Darby donnait aux Écritures. Toute autre raison pour avoir colligé la Bible à Références Scofield semble illogique, à moins qu’un sombre dessein caché eût présidé secrètement à sa confection. Sandeen a écrit ceci :

« Dans tous les cas, il est clair que la Bible à Références Scofield reposait, sans le moindre compromis, sur la doctrine dispensationaliste et qu’elle enseignait le retour imminent et l’enlèvement secret de l’Église. Quoi qu’il ait consulté des érudits post-tribulationistes, son ouvrage ne reflétait pas la vision que ceux-ci avaient à cette époque.

« Dans la préface de la Bible à Références, Scofield écrivit : « L’éditeur en dénonce l’originalité. » Cette excuse était également à l’image de sa vantardise. Être original n’était pas un gage de bonne exégèse millénariste. Scofield reconnut également qu’il n’avait rien fait de plus que de mettre l’œuvre de son prédécesseur sous une forme des plus ingénieuses et des plus assimilables. Scofield n’a jamais démontré de grandes aptitudes d’érudit biblique, d’apologiste ou d’organisateur, mais dans le calendrier des saints fondamentalistes, aucun autre nom n’est plus connu ni plus révéré. »[5]

La Bible à Références Scofield

En 1901, le premier jet des notes de références de Scofield (qui ne furent pas entièrement rédigées par lui, soit dit en passant) fut présenté au Lotus Club de New York, au plus grand embarras de ses amis soi-disant chrétiens. À cet époque, Scofield n’était rien d’autre qu’un petit escroc du Kansas, sans antécédents dans les domaines du droit ou de la religion, mais possédant des amis très haut placés. Comme nous l’avons déjà mentionné, le membre du comité de ce Club de littérature qui y introduisit le « Dr Scofield » fut nul autre que Samuel Untermeyer, le criminaliste réputé qui devint par la suite président du Comité Juif Américain, président de la Ligue Américaine des Patriotes Juifs et président de la Ligue non Sectaire Anti-nazie. Comme son nom le suggère, Untermeyer était digne descendant de la lignée des Khazars de l’ouest de l’Asie et de l’est de l’Europe, peuple judaïsé qui, depuis plus de 1 300 ans, se fait passer pour les descendants directs de la tribu israélite de Juda, sans en avoir la légitimité. Le nom d’Untermeyer prend deux colonnes dans le Who’s Who d’Amérique, grâce à ses multiples accomplissements au nom des communistes socialistes d’Amérique. Comme on peut facilement s’en douter, la pensée théologique d’Untermeyer fut très éloignée de celle d’un croyant fondamentaliste de la Bible.

Non que je veuille dire, toutefois, que l’ami Scofield fut un chrétien fondamentaliste. C’était un hypocrite ayant visage à deux faces. Dans une lettre de 1921 adressée à sa fille Abigail, qui avait des besoins financiers alors qu’elle demeurait à Saint-Louis-Obispo, en Californie, il lui recommanda de prier un saint catholique : « …pourquoi ne rechercherais-tu pas l’intercession spéciale de Saint Louis de qui la ville où tu demeures porte le nom ? » (La lettre entière se trouve dans l’œuvre classique de Joseph Canfield, The Incredible Scofield and His Book, publié chez Ross House Books.) Mais, une douzaine d’années plus tôt, dans sa Bible Scofield (p. 1346), il avait déjà commencé à prédire le règne futur « d’un christianisme apostat dirigé par la papauté » ! Et on reprochait au pape le culte des saints ! Plutôt contradictoire…

Scofield accepta volontiers les directives et les dons financiers des Secret Six, du Lotus Club et de leur associé Samuel Untermeyer. Ils affirmaient que Scofield n’était qu’un membre occasionnel du Lotus Club, ce qui ne l’empêcha pourtant pas d’y élire résidence pendant vingt ans alors que son épouse se languissait au Kansas sans soutien financier.

Le dessein d’Untermeyer et de ses associés consistait à trouver un moyen de pousser les fondamentalistes chrétiens à démontrer de l’intérêt pour la cause du sionisme international et de la soutenir. C’était un projet à long terme d’Untermeyer. Celui-ci mourut en 1941, ayant toute sa vie durant travaillé à la cause des communistes et des sionistes. Membre du Lotus Club pendant plus de vingt ans, Scofield établit une longue association avec Untermeyer. Il ne peut qu’avoir pris connaissance des activités anti-américaines de ce puissant Juif de la synagogue de Satan.

Les sionistes juifs poursuivirent le mouvement. En fin de compte, la Bible à Références Scofield fut publiée par la Presse de l’Université d’Oxford, bras prestigieux de l’élite financière britannique, sous l’aval de la Maison Rothschild. Samuel Untermeyer présenta Scofield à de nombreux leaders sionistes et socialistes, dont Samuel Gompers, Fiorello LaGuardia, Abraham Strauss, Bernard Baruch et Jacob Schiff. Ce dernier était les yeux et les oreilles de la Maison Rothschild en Amérique, bien installé à la tête de la Banque Kuhn & Loeb de New York, ce qui contribua à en faire l’homme le plus puissant d’Amérique et d’où il donnait ses instructions au Congrès américain et au Président. Le même principe est d’ailleurs toujours valable aujourd’hui. Par ailleurs, Untermeyer fut en mesure de faire chanter le président des Etats-Unis, Harry Truman, afin de l’amener à assigner le juge sioniste Brandeis à la Cour Suprême.

À la fin du compte, la Bible à Références Scofield fut publiée en 1909. Dans les années 1920 et 1930, de nombreux ministres et pasteurs commencèrent à prêcher le Dispensationalisme de Darby ; pourtant, ces hommes ne pouvaient avoir reçu leurs informations de Darby même. Selon l’expression de Scofield, un « nouveau témoignage » s’était réellement répandu en Amérique, mais il ne s’agissait pas d’un témoignage de vérité. Bien que le Dispensationalisme et l’Enlèvement Pré-tribulationiste soient devenus communément acceptés en tant que doctrine véritable, ils furent absolument inconnus dans l’Église pendant près de 1 900 ans avant l’arrivée sur scène de John Nelson Darby et, en Amérique, jusqu’à ce que Cyrus Ingerson Scofield ne publie sa bible à références.

Quarante ans après la publication de la Bible à Références Scofield, la nouvelle édition améliorée de cette bible à références entra sur le marché. Un des hommes qui s’assirent à la table de révision était nul autre que John F. Walvoord. On le surnomme aujourd’hui « le doyen du mouvement de l’Enlèvement pré-tribulationiste ». Pour nous résumer, voici donc une chronologie de ce mouvement agité : de Irving à Darby ; de Darby à Scofield ; de Scofield à Chafer ; de Chafer au Séminaire Théologique de Dallas (STD) ; du STD à Walvoord ; de Walvoord à tous les adeptes américains de l’enlèvement pré-tribulationiste.

À cause de Scofield, l’idée que se fit Darby de deux destins séparés pour Israël et l’Église au cours de l’histoire a atteint un niveau d’acceptation commune dans le mouvement de croyance biblique en Amérique (centré dans le fondamentalisme) et ce, en moins d’un siècle après sa conception. On déclare que la Bible à Références Scofield a été la cause maîtresse de la chute de la civilisation américaine parce que cette bible présentait un antinomisme[6] qui rejetait la loi morale de Dieu comme standard de vie pour aujourd’hui. D’autres proclament que l’Église est faible, inefficace et défaillante à cause de l’espérance dans le retour de Christ pour Lui-même et non pas au sein d’une église déjà triomphante et victorieuse. Nous n’y voyons que la continuation de l’hérésie de Darby et sa tournure nouvelle de la Persévérance des saints de Calvin. Il y en a d’autres qui voient en Scofield un fieffé ivrogne, un menteur impénitent, un adultère et un parjure qui emprunta le chemin de la prédication pour arriver à une fortune facile et à la célébrité mondaine. Cette perspective est peut-être un peu expéditive, à notre avis.

Nous pourrions tout simplement diaboliser l’homme et nous ficher de lui et de sa doctrine. Cependant, qu’il ait été réellement sauvé ou non, là n’est pas la question. Sa doctrine demeure toujours fausse dans les deux cas. Nous voyons simplement en Scofield un homme qui avait ses propres motifs pour ce qu’il a fait et, personnellement, nous ne pensons pas que ces motifs étaient inspirés de Dieu. Il se pourrait fort bien qu’il ait été motivé par un besoin irrépressible d’être « quelqu’un », et il a peut-être vu l’opportunité d’apporter quelque chose de neuf dans l’Église tout en se faisant un nom par ce moyen. Il semble avoir eu soif d’attention et d’honneur, ce qui tend à se prouver par le geste de se conférer un doctorat à soi-même alors qu’il n’avait aucune formation théologique officielle.

Quoi qu’il en soit, la Bible à Références Scofield fut beaucoup plus nuisible que l’auteur de ce mauvais fruit. Si vous lisez attentivement les notes de Scofield, les références dont il se sert sont très faibles, et même parfois carrément fausses. La Bible de Références Scofield revêt un mépris et un manque de compréhension de l’herméneutique biblique. L’hypothèse la plus sérieuse, c’est que Scofield ne tenait pas du Saint-Esprit le Dispensationalisme et son fruit infecté, i.e., l’enlèvement pré-tribulationiste, suite à une étude approfondie de la Parole de Dieu. Il le tenait plutôt des hommes. Or, l’Enlèvement Pré-tribulationiste est maintenant enseigné par la majorité des fondamentalistes comme étant une vérité biblique clairement soutenue par les Écritures, même s’il n’existait pas dans l’Église en près de 1 900 ans. Quel contraste avec la parole de Paul qui a dit :

« Or mes frères, je vous déclare que l’Evangile que j’ai annoncé, n’est point selon l’homme. 12Parce que je ne l’ai point reçu ni appris d’aucun homme, mais par la révélation de Jésus-Christ » (Galates 1:11-12).

1909 ― Cyrus Ingerson Scofield, ayant été frappé d’illumination par la nouvelle révélation de MacDonald/Irving et grâce à l’aide financière mentionnée précédemment, lança donc sa Bible à Références Scofield sur le marché lucratif de la littérature ecclésistique. Pour son projet, l’ami Cyrus avait l’intention d’utiliser la bible de ses héros, Westcott & Hort. Toutefois, Scofield savait qu’à cause de la prédominance de la King James Version (KJV) et des maigres résultats de vente de la Revised Version (RV), ses enseignements dispensationalistes n’iraient nulle part s’il les accouplait à la RV. Il employa donc la KJV tout en démontrant subtilement son mépris envers elle ainsi que sa vénération pour la RV. Voici comment il procéda. Partout où la KJV était en désaccord avec la RV, sur un sujet doctrinal d’importance, Cyrus inséra une note de marge ou de bas de page déclarant que la KJV était inexacte et offrait ensuite un compte rendu « plus exact », presque toujours identique à la Revised Version.

Voici quelques exemples de ces notes de bas de page trouvées dans la Bible à Références Scofield, édition anglaise (on trouve l’équivalent dans la version Louis Segond avec Commentaires Scofield) :

Page 1022, (Matthieu 16:20) : (note « c » en marge) « Jésus » omit.

Page 1023, (Matthieu 17:21) : (note « j » en marge) D’anciens mss omettent le verset 21.

Page 1031, (Matthieu 23:14) : (note « s » en marge) Les meilleurs mss omettent le verset 14.

Page 1057, (Marc 9:29) : (note « u » en marge) Les deux meilleurs mss omettent « et par le jeûne ».

Page 1061, (Marc 11:26) : (note « i » en marge) Le verset 26 est omit des meilleurs mss.

Page 1325, (1 Jean 5:7) : (note « o » en marge) On s’accorde généralement à dire que le verset 7 n’a pas de réelle autorité et qu’il a été inséré.

Page 1069, (Marc 16:9-20) : (note « 1 » en bas de page) Le passage du verset 9 à la fin ne se trouve pas dans les deux plus anciens manuscrits, le Sinaïticus et le Vaticanus, et d’autres les mentionnent avec des omissions partielles ou des variantes.

Page 1201, (Romains 8:1) : (note « b » en marge) La déclaration se termine avec « Jésus-Christ » ; les derniers dix mots sont interpolés. [Il s’agit de : « … lesquels ne marchent point selon la chair, mais selon l’Esprit. »]

Page 1212, (1 Corinthiens 1:8) : (note « 2 » en bas de page) La AKJV écrit incorrectement « jour de Christ » dans 2 Thessaloniciens 2:2, au lieu de « jour du Seigneur ».

Page 1216, (1 Corinthiens 5:5) : (note « d » en marge) D’anciens mss omettent le nom Jésus.

Page 1271, (2 Thessaloniciens) : (Introduction) Le thème de Second Thessaloniciens est, malheureusement, obscurci par une mauvaise traduction de 2:2 dans la AKJV« day of Christ is at hand » (« comme si le jour de Christ était proche ») devrait être traduit « day of the Lord is now present » (« comme si le jour du Seigneur était déjà là ») (Voir [Ésaïe 2:12], réf.).

Il nous semble que ce que nous venons de lire se passe de commentaire. Avant son décès, C. I. Scofield eut le temps de passer le flambeau à son fidèle disciple, Lewis Sperry Chafer.

Lewis Sperry Chafer

Sur les talons de Scofield vint Lewis Sperry Chafer (1871-1952), également théologien sans crédit et autoproclamé. Chafer aurait dit :

« Le fait même que je n’aie pas étudié dans un cours prescrit en théologie me permet d’approcher le sujet avec un esprit sans préjudice, en ne me souciant que de ce que la Bible enseigne réellement. »[7]

Lewis Sperry Chafer fut étudiant et fervent admirateur de Scofield jusqu’à la fin de sa vie. En 1924, Chafer fonda le Séminaire Théologique de Dallas, constituant en quelque sorte la première déclaration de validité du Dispensationalisme. Des vestiges du flambeau qu’il reçut de Scofield se retrouvent dans le logo du Séminaire en tant que Flamme éternelle maçonnique, bien installée au-dessus des Écritures. Cette institution est sans doute la plus grande responsable de la dissémination des enseignements hérétiques du Dispensationalisme et de l’enlèvement pré-tribulationiste. Nous espérons que le lecteur ou la lectrice sera maintenant en mesure de voir les liens formant une chaîne visant à créer, à délimiter et à diriger le mouvement dispensationaliste depuis ses débuts. Des millions de gens adoptent les enseignements de ce mouvement, croyant qu’ils proviennent du trône de Dieu. D’autres qui les ont promus étaient au courant de leur véritable origine et de leurs desseins clandestins. Et ils ont pourtant conspiré contre le Corps de Christ. Ce sont ces derniers que nous tentons de dénoncer et d’exposer.

Lewis Sperry Chafer exprima son dédain et son mépris envers la théologie orthodoxe établie et consacrée. Pourtant, il procéda à l’établissement d’une école théologique, ce qui est en parfait contraste avec ses propres déclarations concernant l’éducation théologique. Il produisit également la Théologie Systématique en huit volumes où il avait inséré le Dispensationalisme de Darby grâce aux notes de références de C. I. Scofield.

Chafer passa trois ans au Collège Oberlin et le quitta ensuite pour enseigner à l’école de garçons que D. L. Moody avait fondée. Voilà qui constituait la somme totale de l’éducation officielle de Chafer.

N’ayant aucune éducation théologique officielle, Chafer n’avait pas non plus de formation linguistique. C’est ce qui ressort de sa Théologie Systématique où il ne travailla qu’avec des sources secondaires, que ce soit dans les langues bibliques ou la littérature théologique.

En lisant la théologie de Chafer, il est apparent qu’il n’était pas du tout à son aise en philosophie. Il ne faisait que de rares références aux philosophes et, dans la plupart des cas, Chafer les cita par des sources intermédiaires et non pas directement.

Il a donc utilisé les ouvrages de personnes formées en théologie pour compiler son œuvre, Théologie Systématique. Il appert qu’il avait suffisamment de respect pour les hommes formés en théologie pour employer leurs travaux. De plus, la véritable intention de Chafer semble avoir été de s’efforcer de disqualifier de manière préventive ceux qui étaient justement plus qualifiés pour dénoncer les erreurs de sa doctrine avant qu’ils n’aient l’opportunité de capter l’attention du public. Sa seule défense était que l’ignorance égale la spiritualité et, par conséquent, la perfection herméneutique. Chafer se mit à élaborer un système théologique nouveau qui était coupé d’avec les racines de la théologie originale qui nous avait été léguée par l’Église primitive.

Le Dispensationalisme totalise aujourd’hui la somme des efforts monumentaux d’un groupe d’hommes pseudo-spirituels affublés d’un ego colossal, assimilant l’ignorance à la perfection spirituelle, dans le but de se faire un nom. Ce faisant, ils ont créé un cancer doctrinal qui a sapé les poutrelles internes de la foi et des principes chrétiens. Ils ont momentanément joui de la notoriété et de la célébrité durant leur vie, mais au prix de la séduction de millions de personnes. Ils ne semblèrent pas s’inquiéter du fait qu’ils avaient construit leurs royaumes personnels aux frais de la vérité et de la continuité divine. De nos jours, leurs successeurs pillent la masse des gens de la même façon, sans égard au bien-être spirituel de ceux qu’ils séduisent. C’est pour cela qu’il faut que des hommes et des femmes se tiennent debout avec courage et déclarent la vérité concernant le Dispensationalisme et sa doctrine fantaisiste, l’Enlèvement pré-tribulationiste.

Un grand plan ?

Cette histoire ― la création d’une nouvelle religion influente, malfaisante au point de vue politique, théologiquement frauduleuse et pourtant extrêmement populaire ― a toutes les apparences d’une vaste conspiration opérant sur tous les continents et sur une période de temps s’étendant sur plus d’un siècle et demi.

Bien qu’il soit tentant d’arguer que le sionisme chrétien ne soit qu’un essai (réussi !) de la part des sionistes juifs pour récupérer le protestantisme américain à leurs propres causes politiques, cette théorie n’explique pas la complicité de nombreux autres facteurs. Il est plus que probable que, si cela représente une conspiration coordonnée, les sionistes ont dû assigner un rôle à jouer à l’élite anglo-américaine, représentée, dans cette histoire, par des contributeurs comme la Presse Universitaire d’Oxford et la fortune de la Union Oil.

Par ce mécanisme, la piété naïve et humble du citoyen moyen est exploitée à des fins à tendance psychopathe et mégalomaniaque des classes élitistes.

Que vous en soyez conscient ou non, cette doctrine du Dispensationalisme pave la voie au dernier Antichrist ! Elle prépare la « chrétienté » à recevoir la Bête et le Faux Prophète à bras ouverts. Comprenez bien ceci. Les églises chrétiennes d’aujourd’hui ont une interprétation des prophéties, surtout de l’Apocalypse, qui donne peu de chance à la Bête et au Faux Prophète d’être pris au sérieux. N’oubliez pas que c’est la terre entière qui sera remplie de ravissement devant l’émergence de la Bête. De plus, avant l’apparition de l’Homme de Péché, il y aura une grande apostasie où la majorité des personnes qui fréquentent les églises chrétiennes se détourneront de Dieu ! Plus précisément de cette vérité incontournable que Jésus est le Christ et qu’Il est Dieu avec nous !

Dans beaucoup d’églises, on a résolu que la Bête était le Vatican et que le Faux Prophète était le pape. Pensez-vous réellement que les catholiques croient à cela ? Croyez-vous vraiment que la vaste majorité des protestants vont se rallier au pape s’ils voient que celui-ci les amène à l’apostasie ? Il ne faudrait pas croire que les croyants sont imbéciles. Pour que la Bête et le Faux Prophète rallient la vaste majorité des gens, il faudra une approche bien plus crédible et des moyens beaucoup plus puissants !

L’interprétation que donnent les églises du livre de l’Apocalypse est truffée de faussetés, dans certaines confessions plus que dans d’autres. C’est malheureux en soi, mais c’est dans la logique même du Plan de Dieu et de Sa prophétie. Remarquez bien ceci : la prophétie des temps de la fin est, en grande partie, le dévoilement du plan de Satan vu dans son ensemble par une Personne pour qui tout est au présent ! Dieu nous fait simplement la description de ce que Satan a planifié. Or, il ne faudrait pas penser que, si Satan est méchant, voire fou, qu’il est également naïf. Il connaît très bien le comportement humain et agit en conséquence. Cependant, ce qui est très heureux pour nous, c’est que Satan ne pourra jamais dépasser les limites que lui impose l’Éternel Dieu.

La fameuse dichotomie d’Israël d’avec l’Église a pour but l’installation de la dernière religion humaine qui régnera sur terre avant la Seconde Venue de Jésus-Christ. Non, il ne s’agit pas d’un vaste conglomérat d’églises chrétiennes sous l’égide de l’Église catholique. Il s’agit du judaïsme moderne (qui n’a rien à voir avec la religion de l’Ancien Testament). Il est aux antipodes du vrai christianisme ! C’est la version moderne de la Religion à Mystères de Babylone. Aujourd’hui, on lui donne plutôt le nom de sionisme international. Il est habité d’un racisme exacerbé par ses écrits sacrés : le Talmud, la Kabbale, etc. Dans ces livres, il est affirmé des choses que les chrétiens ignorent et qui leur apporteront de grands malheurs. Le Talmud décrit notre Seigneur Jésus-Christ dans les termes les plus diffamatoires et appelle à la destruction des chrétiens. Voilà pourquoi la Bête et le Faux Prophète massacreront les saints de la Grande Tribulation.

Le judaïsme moderne colporte un racisme d’un niveau qui n’a jamais été atteint dans toute l’histoire de l’humanité. On y fait nettement la distinction entre les Juifs et les non-Juifs. Les Juifs sont considérés comme une race supérieure empreinte de l’étincelle divine et qui doit commander au reste du monde. Ce concept est ancré dans le cerveau des Juifs depuis leur tout jeune âge et il est la cause de beaucoup de malheurs survenus au cours de l’histoire. Cette notion a été infiltrée dans les églises chrétiennes afin de faire croire aux membres de ces églises que les Juifs sont toujours le « Peuple Élu ». Et c’est grâce au Dispensationalisme que les sionistes y sont arrivés. En suscitant et en finançant des hommes comme John Nelson Darby et Cyrus Ingerson Scofield, les sionistes internationaux ont faussé la compréhension de la Bible que les chrétiens partageaient depuis des siècles.

Le but visé est très simple. Les sionistes veulent amener les citoyens du monde sous l’égide d’un Gouvernement Unique qui sera dirigé par leur Messie (le Mochiash). Pour qu’il soit accepté des chrétiens, il leur fallait préparer le terrain au point de vue doctrinal afin que les chrétiens hésitent à rejeter ce futur dirigeant. Donc, si leur attention est suffisamment détournée des Juifs et concentrée sur des éléments religieux autres que le leur ― comme le Vatican et le pape, par exemple ―, ils pourront installer leur faux messie à un moment où il sera devenu trop tard pour le contrer.

Dans l’Apocalypse, il est écrit ceci :

« Je connais tes oeuvres, ton affliction et ta pauvreté (mais tu es riche), et le blasphème de ceux qui se disent être Juifs, et qui ne le sont point, mais qui sont la Synagogue de Satan » (Apocalypse 2:9).

« Voici, je ferai venir ceux de la Synagogue de Satan qui se disent Juifs, et ne le sont point, mais mentent ; voici, dis-je, je les ferai venir et se prosterner à tes pieds, et ils connaîtront que je t’aime » (Apocalypse 3:9).

Voilà un avertissement pour la fin des temps : la synagogue de Satan, c’est la religion que le Diable a mise sur pied depuis des millénaires et qui atteindra un point culminant à la toute fin du temps alloué aux gouvernements humains. Ceux qui dirigent cette synagogue se disent Juifs, mais ne le sont pas. Ils ne le sont effectivement pas et ce, de deux façons. Tout d’abord, au point de vue spirituel, parce qu’ils ne sont pas circoncis de cœur. Car, voici ce que l’apôtre Paul dit du vrai Juif aux yeux de Dieu : « Car celui-là n’est point Juif, qui ne l’est qu’au-dehors, et celle-là n’est point la véritable Circoncision, qui est faite par dehors en la chair. Mais celui-là est Juif, qui l’est au-dedans ; et la véritable Circoncision est celle qui est du coeur en esprit, et non pas dans la lettre ; et la louange de ce Juif n’est point des hommes, mais de Dieu » (Romains 2:29).

Deuxièmement, 92 % des Juifs modernes sont les descendants du peuple des Khazars d’origine turco-finnoise et descendants de la tribu d’Ashkénaze (Genèse 10:3). Ceux-ci se sont convertis au judaïsme autour de l’an 700 apr. J.-C., puis ont été dispersés dans diverses parties de l’Europe et de l’Asie après que leur royaume de Khazarie eût été conquis par les Russes blancs, vers l’an 1000. Aujourd’hui, ils parlent le yiddish, ancienne langue des Khazars s’écrivant avec l’alphabet hébreu, mais n’ayant rien à voir avec l’hébreu. N’eût été des Khazars, la population des fils de la Judée aurait été considérablement plus modeste, voire éteinte. On peut donc en conclure, comme l’a dit notre Seigneur Jésus-Christ, que les Khazars se disent Juifs, mais ne sont pas des Juifs, ou plutôt, pour être plus précis, des Judéens.

Pour une étude plus approfondie au sujet des Khazars, nous vous référons à notre série d’articles compilant le livre de Benjamin Freedman, L’Histoire occultée des faux Hébreux.

Afin de cacher leur plan, les Juifs sionistes ont créé un phénomène qui leur permet de jouer sur tous les tableaux et ce, dans la plus grande paix. L’antisémitisme ! Ce concept est le fondement de leur système de protection. Il est basé, et ceci est une donnée fondamentale à bien saisir, sur le racisme culturel que le judaïsme essaime depuis plus de vingt siècles. En effet, ce qui précède l’antisémitisme, c’est le fait que le Talmud et la loi rabbinique, en fondant la « judéité » sur le critère de l’hérédité par le sang, conditionnent les Juifs à se voir Juifs parmi les non-Juifs. Le Juif, qui a reçu un dépôt « d’orgueil de la différence », se voit d’abord différent du non-Juif avant que celui-ci, à son contact, le perçoive différent. Avant de devenir le Juif du non-Juif, et la cible de l’antisémitisme, le Juif est d’abord la représentation du Juif conscient de sa différence indélébile, croit-il, et de son altérité. L’appartenance juive du Juif ne naît nullement en premier lieu du regard d’autrui sur lui, mais de son regard sur lui-même : se penser Juif est d’abord une prescription essentielle du judaïsme avant d’être une contrainte venue de l’extérieur.

En définitive, ce que les populations du monde n’ont pas compris, et cela nous est surtout évident chez les « chrétiens sionistes », c’est que les écrits sacrés du judaïsme (le Talmud babylonien, le Talmud de Jérusalem, la Kabbale et les autres écrits rabbiniques) établissent depuis des siècles une différence fondamentale entre les Juifs et les non-Juifs, au point de qualifier les non-Juifs (les Gentils, les goyim) d’animaux à forme humaine ! Ne pouvant évidemment pas étaler ce « principe » au grand jour, à la face du monde, c’est d’une manière très subtile que les Juifs sionistes font pénétrer cette idée rocambolesque dans la culture des goyim.

Et voilà pourquoi des Untermeyer et autres Juifs sionistes se sont infiltrés dans le monde chrétien par le truchement d’individus qui, consciemment ou pas, on changé la doctrine de Christ et les prophéties bibliques pour faire croire que les Juifs sont encore et toujours le Peuple Élu.

Voici ce que dit un spécialiste, André Gaillard, de la question à propos de cette infiltration chez les chrétiens :

« Le nombre des chrétiens : Évangélistes, Mormons, Baptistes, Pentecôtistes… “compagnons de route” du sionisme particulièrement puissants et actifs, est de l’ordre de 70 à 80 millions, aux Etats-Unis, mais ils sont également présents  et en constante progression en Amérique latine, en Afrique, en Asie, en Belgique… Une structure d’encadrement, mise au point fin 2005 conjointement entre le Pentagone et l’armée d’Israël, la CUFI (Christians United for Israel) a pour but de propager la théologie sioniste dans les Églises évangéliques pour que le soutien aux actions de guerre israéliennes soit perçu comme un devoir religieux par une majorité d’États. Pour les chrétiens sionistes, en référence à l’Apocalypse, le retour de Christ ne surviendra pas avant que les Juifs se soient regroupés en Palestine. Le fait que les Juifs, selon la même prophétie, doivent se convertir au christianisme, est mis sous le boisseau compte tenu des conjonctures d’intérêt à court terme. Rappelant certains “compagnons de route” du communisme vus par Lénine comme des “imbéciles utiles”, ces chrétiens sont tout à la fois méprisés secrètement pour leur croyance et flattés habilement pour leur formidable appui matériel et moral à Israël. » [http://andre-gaillard.fr/Conclusion.htm, note numéro 6. L’emphase est la nôtre.]

Le Dispensationalisme est l’outil principal dont se sont servis les « compagnons de route » des sionistes pour amener le monde chrétien à soutenir une nation qui porte le nom de Synagogue de Satan dans la Bible. Les mêmes chrétiens qui affirment qu’ils ne seront jamais influencés par l’Antichrist financent allègrement ceux qui travaillent à l’amener sur la scène mondiale. Voilà une triste aberration. Nous avons personnellement lu des articles, dans des sites « chrétiens » pré-tribulationistes, qui soutenaient l’État d’Israël au point de souhaiter l’extermination des Palestiniens, la faisant passer pour un acte de Dieu ! Lire de pareilles bêtises est choquant et humiliant pour le nom de « chrétien » !

Il est grand temps que les vrais chrétiens puissent discerner l’interprétation biblique des prophéties et s’attachent à l’Esprit de prophétie de Christ pour comprendre que le véritable Peuple Élu de Dieu est aujourd’hui l’Église, le Corps de Christ. Jésus-Christ n’a pas deux épouses ! Dieu n’est pas bigame ! Dieu n’a pas deux Plans séparés, un spirituel et un physique ! Dieu a un seul Plan où tout est inclus !

Que ceux qui ont des oreilles pour entendre écoutent ce que l’Esprit dit aux Églises d’Apocalypse 2 et 3. Puisse le Seigneur vous accorder Son discernement afin que vous deveniez rusés comme des serpents et obéissants à Dieu comme des brebis.

ööö

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[1] Le Secret Six ou Comité des Six étaient six hommes instruits et riches qui financèrent secrètement l’abolitionniste américain John Brown. Il s’agissait de Thomas Wentworth Higginson (ministre unitarien), le Dr Samuel Gridley Howe (physicien), Theodore Parker (ministre transcendentaliste libéral), Gerrit Smith (philanthrope anti-esclavagiste), Franklin Sandborn (intellectuel de Harvard) et George Luther Stearns.

[2] Joseph M. Canfield, The Incredible Scofield, Ross House Books.

[3] Glenn R. Goss, docteur en théologie et professeur de bible au Collège biblique de Philadelphie, article The Scofield Bible and C. I. Scofield.

[4] Tim LaHaye, What is the Rapture?, article.

[5] Earnest Sandeen, The Roots of Fundamentalism : 1800-1920, (Chicago : Presse de l’Université de Chicago, 1970), p. 224.

[6] Antinomisme : doctrine qui soutient que les chrétiens qui sont sauvés par leur foi seule ne sont tenus à aucune obligation envers la loi de Dieu. [Encyclopédie Grolier, éd. 1952, p. 370.]

[7] Lewis Sperry Chafer, Systematic Theology, vol. 8 (Dallas : Presse du Séminaire de Dallas, 1948), pp. 5-6.




D.230 – Historique et dessein occulte du Dispensationalisme – Partie 1

 

Par Roch Richer

Introduction

Tous ceux et celles qui étudient minutieusement et dans leur entier les arguments dispensationalistes des pré-tribulationistes (ainsi que ceux de leurs contradicteurs) et ce, à la lumière des Écritures, en viendront immanquablement à discerner le vrai du faux et ils laisseront tomber le système dispensationaliste pour s’attacher à la saine doctrine de Christ. Comme nous l’avons vu dans un article précédent (D.226 Le dispensationalisme : retour à la théorie biblique ou secte pseudo-chrétienne), et si vous lisez les autres documents qui se trouvent dans notre section Post/pré-tribulationisme, les accusations portées contre le Dispensationalisme et son enlèvement pré-tribulationiste sont véritables et bien fondées. Ce système doctrinal n’est tout simplement pas biblique.

Il est invraisemblable de croire que les propagateurs du Dispensationalisme n’aient pas eu accès à toutes ces informations et n’aient pas vu l’errance du système qu’ils mettent de l’avant avec tant d’énergie et de zèle. Il y en a sans doute qui, après avoir pris connaissance de toutes ces données, ont changé radicalement de perspective et se sont attachés à l’enseignement biblique limpide du christianisme apostolique. Rendons-en grâce à Dieu qui les a éclairés. Mais que pouvons-nous dire de ceux qui, face à l’évidence de la faiblesse de leurs arguments eschatologiques, continuent à enseigner leurs faussetés et persistent à faire la sourde oreille et à fermer les yeux devant la masse de preuves scripturaires et historiques leur étant pourtant disponible ? Ce sont des gens intelligents. Ils disent même avoir le Saint-Esprit pour les guider. Mais si Celui-ci les habitait, ne leur montrerait-Il pas la clarté des vérités bibliques ? Et s’ils voient qu’ils enseignent des faussetés, pourquoi donc s’acharnent-ils à prêcher leurs errements aux chrétiens ? Pourrions-nous soupçonner des motifs occultes derrière leur étrange agissement ?

Il y a de plus en plus d’information qui nous donne les indices de ce qui se trame derrière les portes closes des puissants de ce monde où se concoctent grande quantité d’artifices et de mensonges. Une fois ces informations dévoilées, vous vous apercevez rapidement que le pilier central sur lequel repose le système doctrinal du Dispensationalisme, c’est la supposée dichotomie exercée entre Israël et l’Église. Tout le reste n’est qu’agrémentation argumentaire artificielle visant à rendre cette distinction crédible aux yeux des nombreux chrétiens qui n’étudient leur Bible que de façon superficielle.

En enseignant volontairement, et contre toute logique biblique, la séparation d’Israël et de l’Église, que visent les eschatologistes dispensationalistes ? Quelle est leur motivation profonde ? Pourquoi veulent-ils faire croire à une future « septième dispensation » d’un royaume terrestre dominé par la nation physique des Juifs ?

Afin de mieux comprendre ce qui se joue derrière les décors politiques et religieux du monde, examinons ensemble un historique du Dispensationalisme et de son enlèvement pré-tribulationiste.

Les racines d’un mouvement ou d’un enseignement sont aussi importantes que les fruits que porte ce mouvement ou cet enseignement. L’analyse des racines d’une chose donnée nous permet de déterminer quel chemin elle prendra avant que les fruits deviennent apparents. Dans le cas du Dispensationalisme, nous pouvons maintenant constater la nature anti-biblique de ses racines et, par conséquent, de ses fruits.

Origine de l’enlèvement pré-tribulationiste

Il s’est forgé diverses opinions quant aux origines du pré-tribulationisme. Certaines personnes soutiennent que c’est notre Seigneur Jésus-Christ Lui-même qui en est l’instigateur ; d’autres pensent plutôt qu’il nous provient des apôtres ; d’autres encore affirment que c’est immédiatement après les apôtres que les pères de l’Église primitive en ont parlé ; et, enfin, il y a ceux qui déclarent que la doctrine n’est vieille que de moins de deux siècles et fut proclamée par des gens dont les fruits laissent planer un doute quant à leur participation au Corps de Christ.

Jésus-Christ

Notre Seigneur Jésus-Christ a-t-Il parlé d’un enlèvement pré-tribulationiste avant de monter au ciel ? Examinons une des déclarations finales de Jésus avant Son ascension, juste après Sa résurrection :

« Allez donc, et enseignez toutes les nations, les baptisant au Nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit ; 20Et les enseignant de garder tout ce que je vous ai commandé. Et voici, je suis toujours avec vous jusques à la fin du monde. Amen » (Matthieu 28:19-20).

Jésus avait préalablement signalé à Ses disciples qu’ils verraient l’abomination de la désolation quand l’Antichrist établirait son image dans le temple, en proclamant être Dieu. Dans Matthieu 24:21, Il a dit : « Car alors il y aura une grande affliction, telle qu’il n’y en a point eu de semblable depuis le commencement du monde jusques à maintenant, ni il n’y en aura plus de telle. » Il leur a également dit de ne pas croire aux rapports affirmant qu’Il serait ici, ou là (v. 23). Et c’est ce qu’Il commanda à Ses disciples d’enseigner à observer aux autres disciples au sein des nations. C’est contraire à la croyance d’un enlèvement pré-tribulationiste stipulant que nous serons partis avant que l’homme d’iniquité n’occupe la scène.

Nous n’avons pas besoin d’aller plus loin dans notre discussion à savoir si Jésus a présenté ou non un enlèvement pré-tribulationiste, parce qu’Il n’a rien dit qui vienne contredire Sa Parole. Pourtant, il y en a pour défendre leur croyance pré-tribulationiste plutôt que d’examiner avec diligence les Écritures et voir si leur affirmation est exacte ou erronée.

Plusieurs utilisent le verset suivant pour « justifier » leur croyance : « Or quant à ce jour et à cette heure, personne ne le sait, non pas même les Anges qui sont au ciel, ni même le Fils, mais mon Père seul » (Marc 13:32, en parallèle avec Matthieu 24:36). Ils déclarent que Jésus reviendra après les tribulations, mais, puisqu’Il ne connaissait pas le jour, ni l’heure, il doit donc être question d’un retour « pré-tribulationiste », même si Jésus n’a rien dit de tel (à vrai dire, nulle part dans les Écritures est-il dit qu’il y aura un retour secret avant les tribulations). Ce qui ne mène qu’à une seule conclusion : si Jésus a dit à Ses disciples qu’ils verraient la révélation de l’Antichrist, il est donc impossible d’être enlevés dans les nuées avant cela. Rappelez-vous que Jésus a dit que Son retour s’effectuerait après les tribulations, mais qu’Il ne connaissait pas le jour, ni l’heure de Son retour après les dites tribulations.

Les apôtres

Certains pré-tribulationistes reconnaissent, sans doute à contrecœur, que Jésus n’a jamais rien enseigné à propos d’un enlèvement pré-tribulationiste. Ils soutiennent que Jésus-Christ n’en savait pas assez concernant la prophétie des temps de la fin. Par conséquent, la prophétie relative aux tribulations ne fut révélée que subséquemment aux apôtres. Cela soulève une question très intéressante. Puisque Jésus n’est pas d’accord avec les pré-tribulationistes, ceux-ci doivent se fabriquer une porte de sortie d’urgence et ainsi discréditer le Seigneur Jésus-Christ ! Retournons aux Écritures où Jean a dit, relativement à Christ :

« Personne ne vit jamais Dieu ; le Fils unique qui est au sein du Père, est celui qui nous l’a révélé » (Jean 1:18).

Tout ce qui a été fait a été révélé par Jésus-Christ. Lorsque les écrivains anciens ont reçu l’ordre de rédiger les Écritures, ils furent inspirés par la Parole, le Messie pré incarné, Jésus Lui-même, par la puissance de Son Esprit. Quand ils rencontrèrent Dieu, c’était Jésus. Donc, le Christ fut parfaitement qualifié pour instruire les disciples en ce qui a trait à l’époque de la grande tribulation. S’il ne l’avait pas été, Il n’aurait pas dit ce qui suit :

« Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point » (Matthieu 24:35).

Jésus a énoncé cette parole durant cette réunion précise avec Ses disciples. Elle résume l’essentiel ! Si Jésus n’avait pas eu les qualificatifs pour parler des tribulations, nous devrions alors rayer ce verset. Il y a donc une chose dont nous pouvons être sûrs, c’est qu’en dépit du fait que les cieux et la terre vont un jour passer, et qu’ils feront place à un nouveau ciel et à une nouvelle terre, les Paroles de Jésus-Christ, le Messie, ne passeront point ! Dans Malachie, Dieu a dit :

« Car je suis l’Éternel, je ne change pas… » (Malachie 3:6).

Par conséquent, si Jésus a dit à Ses disciples qu’ils allaient voir l’Antichrist, c’est bien ce qu’Il entendait et Dieu ne S’est pas servi des apôtres pour changer cela !

Plusieurs personnes utilisent le « symbolisme » pour justifier le pré-tribulationisme. Ils affirment que, dans Sa discussion, Jésus Se référait aux « saints des tribulations ». Mais Jésus fut des plus clairs. Il parlait à Ses disciples en privé. Et ils devaient enseigner ce message dans son intégralité à d’autres disciples habitant dans toutes les nations !

Est-ce que les apôtres enseignèrent l’enlèvement pré-tribulationiste ou confirmèrent-ils ce que Jésus avait Lui-même enseigné ? Supposons qu’ils aient enseigné l’enlèvement pré-tribulationiste. Auraient-ils alors ajouté aux Écritures ? Que dit la Parole de Dieu dans les Proverbes ?

« N’ajoute rien à Ses paroles, de peur qu’Il ne te reprenne, et que tu ne sois trouvé menteur » (Proverbe 30:6).

Il est évident que quiconque ajoutera à la Parole de Dieu sera trouvé menteur, ce qui inclut l’approche « littérale » pré-tribulationiste de Matthieu, au chapitre 24 afin de lui donner une tournure différente. Dans une autre déclaration de l’Ancien Testament, Dieu dit :

« Vous n’ajouterez rien à la parole que je vous commande, et vous n’en diminuerez rien, afin de garder les commandements de l’Eternel votre Dieu lesquels je vous commande de garder » (Deutéronome 4:2).

Voilà qui est fort clair ! Non seulement devons-nous nous abstenir d’ajouter à la Parole de Dieu, mais nous ne devons pas non plus en enlever. Dieu a aussi dit :

« Vous prendrez garde de faire tout ce que je vous commande. Tu n’y ajouteras rien, et tu n’en diminueras rien » (Deutéronome 12:32).

Ainsi donc, les apôtres ont-ils ajouté ou retranché des Paroles de Jésus, se soustrayant à Son commandement de grande mission en introduisant un enlèvement pré-tribulationiste ? Ou, au contraire, ne firent-ils que confirmer ce que Jésus leur a toujours dit ? Regardons la lettre de Paul aux Thessaloniciens. Paul a dit, concernant l’enlèvement :

« Car le Seigneur lui-même avec un cri d’exhortation, et une voix d’Archange, et avec la trompette de Dieu descendra du Ciel ; et ceux qui sont morts en Christ ressusciteront premièrement ; 17Puis nous qui vivrons et qui resterons, serons enlevés ensemble avec eux dans les nuées, au-devant du Seigneur, en l’air et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:16-17).

Paul a dit que les morts ressusciteront premièrement. Ensuite, ceux qui seront encore vivants seront enlevés ensemble avec eux pour rencontrer le Seigneur dans les nuées. Paul n’a pas dit que cela arriverait avant les tribulations, ni que cela se ferait en secret, mais il a dit que les morts allaient ressusciter en premier. Or, concernant les morts, Jésus a déclaré, dans l’Évangile de Jean :

« Et c’est ici la volonté de celui qui m’a envoyé, que quiconque contemple le Fils, et croit en lui, ait la vie éternelle ; c’est pourquoi je le ressusciterai au dernier jour … Nul ne peut venir à moi, si le Père, qui m’a envoyé, ne le tire ; et moi, je le ressusciterai au dernier jourCelui qui mange ma chair, et qui boit mon sang a la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:40, 44, 54).

Jésus a dit que quiconque croit en Lui, mange Sa chair et boit Son sang, Il le ressuscitera au dernier jour ! Puisqu’il y aura des saints qui croiront en Jésus et qui mourront pendant les tribulations, Il les ressuscitera aussi. Vous ne trouverez jamais de référence biblique à un dernier jour « en deux phases » dans les Écritures. Et, puisque les saints décédés pendant les tribulations ne peuvent être ressuscités avant les tribulations pour des raisons évidentes, et que les saints vivants lors de la venue de Christ ne précéderont pas les morts en Christ (1 Thessaloniciens 4:15), il s’en suit donc que tous ceux qui croient en Jésus, peu importe l’époque de leur conversion, seront ressuscités au dernier jour, c’est-à-dire, après les tribulations ! Jean confirme plus loin ce que Jésus et Paul ont dit :

« Et je vis des trônes, sur lesquels des gens s’assirent, et l’autorité de juger leur fut donnée, et je vis les âmes de ceux qui avaient été décapités pour le témoignage de Jésus, et pour la Parole de Dieu, qui n’avaient point adoré la bête ni son image, et qui n’avaient point pris sa marque en leurs fronts, ou en leurs mains, lesquels devaient vivre et régner avec Christ mille ans. 5Mais le reste des morts ne doit point ressusciter jusqu’à ce que les mille ans soient accomplis ; c’est la première résurrection. 6Bienheureux et saint est celui qui a part à la première résurrection ; la mort seconde n’a point de puissance sur eux, mais ils seront Sacrificateurs de Dieu, et de Christ, et ils régneront avec lui mille ans » (Apocalypse 20:4-6).

Jean, décrivant les morts, y inclut :

  • Les âmes qui furent décapitées pour le témoignage de Jésus et pour la Parole de Dieu ;
  • et ceux qui n’avaient pas adoré la bête.

Ils revinrent à la vie après les tribulations, a dit Dieu à Jean. « C’est la première résurrection, » spécifie-t-Il. Il n’a pas dit : « C’est la troisième ou la quatrième phase » de la première résurrection, comme le suppose Hal Lindsey, un des grands prêtres du pré-tribulationisme ! Il est donc alors très clair que la première résurrection aura lieu après les tribulations. Et, comme nous l’avons dit précédemment, puisque les morts doivent ressusciter d’abord, avant l’enlèvement, celui-ci arrive donc après les tribulations. Nous devons ainsi en conclure que les apôtres n’enseignèrent rien de contraire aux Paroles de Jésus prononcées sur le Mont des Oliviers ! Comme l’a dit Jésus, les disciples verront l’abomination de la désolation. Paul écrivit aux Thessaloniciens :

« Que personne donc ne vous séduise en quelque manière que ce soit ; car ce jour-là [le jour de Christ] ne viendra point que la révolte ne soit arrivée auparavant, et que l’homme de péché, le fils de perdition, ne soit révélé » (2 Thessaloniciens 2:3).

Paul a dit que le jour de Christ (le jour de Son retour en gloire et de notre résurrection) ne viendra pas avant que l’apostasie ne soit survenue et que l’homme de péché ne soit révélé (c’est-à-dire, l’Antichrist) et que le Seigneur…

« …détruira par l’Esprit de sa bouche, et l’anéantira par son illustre avènement » (2 Thessaloniciens 2:8).

Étant donné qu’il est parfaitement clair que ni Jésus, ni Ses apôtres n’enseignèrent un enlèvement pré-tribulationiste, cela règle le problème ! Toutefois, les pré-tribulationistes tentent tout de même de justifier leur position en affirmant que certaines figures de proue de l’histoire de l’Église parlèrent d’un enlèvement pré-tribulationiste. Par exemple, Grant Jeffrey, éminent pré-tribulationiste, « cite » des leaders de l’Église primitive de manière à faire croire qu’ils prônaient un enlèvement avant les tribulations. Ceux qu’il cite sont cependant peu nombreux et, de plus, il les cite de manière tronquée en leur faisant dire ce qu’ils ne disent pas. D’autres propagandistes pré-tribulationistes donnent une explication extra biblique au pré-tribulationisme, pigeant dans les « codes bibliques », les coutumes de mariage juif ou même des lois humaines. Mais tout cela provient de l’extérieur des Écritures et contrevient aux Paroles de Jésus.

Quelques pré-tribeurs, comme John Walvoord, s’accordent pour dire que cet enseignement est relativement récent au sein de l’Église. Évidemment, les post-tribulationistes sont en harmonie avec cela. Walter Martin, dans Original Bible Answer Man, fondateur de l’Institut chrétien de recherches, a répondu à des appels dans le cadre de son émission radiophonique touchant divers sujets. À une certaine époque, des gens l’appelaient en lui posant des questions concernant l’enlèvement. Il répondit que cet enseignement d’un enlèvement pré-tribulationiste vit le jour au début du dix-neuvième siècle. Dans un enregistrement audio, The Tribulation and the Church, il avance ce qui suit :

« Les chrétiens y crurent [à l’enseignement post-tribulationiste] pendant dix-neuf siècles. Les pères de l’Église, les réformateurs et tous les grands théologiens dans toute l’histoire de l’Église, jusqu’à il y a environ 140 ans, crurent que nous allons voir l’Antichrist, que nous serons persécutés par lui et que nous serons délivrés de ses mains lors du second Avènement de Jésus-Christ […] Vous ne trouverez pas mention que nous allons échapper à l’Antichrist avant 140 ans passés, quand une jeune fille de quinze ans eut une révélation. Et John N. Darby, fondateur des Frères de Plymouth, s’appropria cette révélation pour la développer au sein d’une forme théologique connue sous le nom de Théologie Dispensationaliste. Pendant dix-neuf siècles, l’Église n’entendit pas parler de cette doctrine, n’y crut pas et ne l’a jamais prêchée. »[1]

Ce qu’a dit Martin en ce qui a trait à la jeune fille de quinze ans est parfaitement vrai. Elle eut une « révélation ». Toutefois, cette vision, qu’elle eut en 1827, faisait allusion à un enlèvement pré-tribulationiste partiel. Dans cette vision, les chrétiens « remplis de l’Esprit » étaient enlevés et le reste de l’Église demeurait sur terre pour faire face à l’Antichrist. Néanmoins, c’était la première mention formelle d’un enlèvement survenant avant l’apparition de l’Antichrist. Nous aurons l’occasion de revenir sur cette « révélation » un peu plus loin.

Continuons maintenant à suivre le cours de l’histoire afin de comprendre comment Satan a pu installer progressivement cette fausse doctrine qui s’avérera mortelle dans un avenir rapproché, justement avant la grande apostasie prophétisée par l’apôtre Paul et l’apparition de l’homme de péché.

La semence de l’apostasie est plantée

3e siècle av. J.-C. ― Autour de l’an 250 av. J.-C., la Septante (ou LXX) fut rédigée à Alexandrie, importante ville intellectuelle d’Égypte. Cette traduction en grec des Écritures hébraïques, influencée par l’hellénisme (paganisme grec) fut commandée par l’empereur hellène Ptolémée II. Certains des changements apportés dans la Septante au texte originel massorétique hébraïque ressortent dans les versions modernes de la Bible. Nous devons souligner que ces manuscrits corrompus s’avèrent fort possiblement le début de la préparation aux enseignements dispensationalistes, de là leur rédaction pour une occasion encore future. Ces déviations des Écritures véritables sont couvertes dans Le dispensationalisme et le Texte Reçu.

2e siècle apr. J.-C.― Les membres de la véritable Église de Dieu à Antioche, en Syrie (où ils furent appelés pour la première fois par le nom de chrétiens, Actes 11:26), reproduisirent fidèlement les manuscrits originaux des Saintes Écritures, avec crainte et tremblement. En effet, ils n’osèrent changer, ne serait-ce qu’un seul mot ou une seule ponctuation, car ils connaissaient les avertissements du Seigneur dans Deutéronome 4:2 et Apocalypse 22:18. Par le truchement d’œuvres missionnaires, ces manuscrits se rendirent en peu de temps jusqu’à l’École à Mystères de Philon[2], sise à Alexandrie, en Égypte. C’est encore là, au quartier général des Religions à Mystères, que les gnostiques commencèrent à produire des versions corrompues des manuscrits originaux du Nouveau Testament, allant de paire avec la Septante déjà rédigée. Sous la direction d’individus comme Origène et Clément, leur École à Mystères changea les Écritures dans le but de refléter leurs croyances gnostiques par opposition au vrai christianisme. Vous pouvez comparer cette action avec celle du Séminaire de Jésus d’aujourd’hui qui s’arroge le droit de décider de ce qui appartient ou pas à la Bible. Satan leur a mis dans le cœur d’apporter des changements à certains versets (juste assez) de manière à ce que, le moment venu, ils puissent être utilisés pour appuyer une doctrine qu’il allait introduire plus tard sous le nom de Dispensationalisme.

312 apr. J.-C. ― L’empereur Constantin proclama publiquement qu’il s’était converti au christianisme (lire évidemment : catholicisme). Cependant, il continua quand même à adorer ouvertement les dieux païens, y compris Sol, le dieu soleil. Il se donna plus tard le titre de premier pape (Summus Pontifex, ou Maximus Pontifex, i.e., souverain pontife). C’est d’ailleurs du cloaque païen de Rome que naquit l’Église catholique romaine. Constantin ordonna par la suite à son bras droit, l’évêque Eusèbe, de superviser la production de cinquante nouvelles bibles. Devinez quels manuscrits il choisit pour cette entreprise ? Quiconque prend le temps de faire des recherches un tant soit peu sérieuses sait que le catholicisme romain n’est rien d’autre qu’une mouture « christianisée » des Religions à Mystères de Babylone sous déguisement. Le choix était donc évident pour notre cher Eusèbe. Il devait demeurer fidèle à sa religion païenne. Conséquemment, il choisit d’utiliser les textes d’Alexandrie. Ces bibles devaient être ensuite employées par Jérôme pour concocter sa Vulgate latine. Et depuis, les manuscrits corrompus de Satan sont protégés au fond des voûtes du Vatican jusqu’à aujourd’hui. Ils ont été utilisés plus tard dans la traduction d’à peu près toutes les versions modernes de la Bible. Voyez-vous, c’est qu’on a besoin de ces anciens manuscrits d’Alexandrie et de leurs équivalents modernes pour établir la défense des enseignements dispensationalistes.

La semence est arrosée

1791 ― Un prêtre jésuite espagnol, Manuel de Lacunza, et plusieurs autres Jésuites furent bannis du Chili en 1767, Peu après, de Lacunza se prit pour un converti juif et changea son nom en celui de Juan Josaphat Ben-Ezra. Aux alentours de 1791, de Lacunza termina la rédaction d’un livre intitulé Le Retour du Messie en Gloire et en Majesté sous le pseudonyme de Ben-Ezra. Dans son livre, de Lacunza insinua nébuleusement que Jésus allait revenir deux fois pour emporter Son Église. Son premier retour servirait à sortir l’Église du monde afin que Dieu le Père puisse répandre Sa colère. Voilà peut-être la partie d’où a surgi l’idée d’un enlèvement pré-tribulationiste.

Le livre n’atteignit pas la popularité escomptée. En fait, il serait probablement tombé dans l’oubli comme d’autres livres impopulaires l’ont été au fil des ans. Pourtant, le livre de de Lacunza s’est frayé un chemin, d’une façon ou d’une autre, jusqu’en Angleterre où un prêcheur londonien réputé, Edward Irving ― dont nous parlerons plus loin ― le trouva dans la bibliothèque de l’archevêque de Canterbury, à Londres. Irving traduisit le livre de de Lacunza en anglais et tomba en amour avec quelques-unes des doctrines qu’il y trouva. Toutefois, il est plus que probable qu’Irving n’y pigea pas l’enlèvement pré-tribulationiste.

Néanmoins, il y a fort à parier qu’Irving glana quelques informations de de Lacunza qui l’aidèrent à formuler sa doctrine. Il y avait dans le livre de de Lacunza certaines théories qui n’étaient pas traditionnelles. Irving pigea ici et là afin de nourrir son imaginaire débordant. Et de Lacunza lui en donna l’opportunité.

Edward Irving

Edward Irving (1792-1834) fut un dynamique prédicateur charismatique prêchant à la Chapelle calédonienne de Londres. La modeste chapelle était toujours pleine à craquer de gens dont faisait partie l’élite de la société. La plus grande faiblesse d’Irving, cependant, c’est qu’il était « un navire sans quille, ballotté selon les caprices de chaque nouvelle brise jusqu’à ce qu’il soit renversé ».[3] Dans la citation suivante, Sandeen décrit l’impétueuse disposition d’esprit d’Irving :

« Irving aimait le mystère ― il aimait voir une idée surgir du milieu de la brume. Et, une fois amorcé par une telle idée, une fois saisi par son mystère, il en devenait esclave, ne se demandant pas quelles contradictions ou quelles complications il s’en suivrait. »[4]

Je réfère le lecteur à un article écrit par George T. Stokes dans Littell’s Living Age pour une évaluation très utile du caractère d’Edward Irving :

« Prenons d’abord Edward Irving. Les gens de notre génération n’ont qu’une idée vague de la grande influence exercée par le célèbre prêcheur écossais grâce à son éloquence étrangement majestueuse, sa formulation quasi prophétique et sa colossale personnalité. Des ministres d’état, la noblesse, des théologiens, des hommes littéraires de tout rang et de toutes les conditions de la société en étaient captivés. Son enseignement, étroitement modelé [sic] sur le style des anciens prophètes hébreux, traitait en grande partie du sujet des prophéties inaccomplies et de l’approche rapide des manifestations du Second Avènement du Christ. Irving infectait ses auditeurs par ses visions et ses prévisions. Ses rencontres d’étude de la prophétie devinrent très à la mode. »[5]

Irving était friand d’études prophétiques et commença à se réunir avec James Hatley Frere chaque semaine pour discuter prophétie. Peu après cela, Irving devint l’un des plus charismatiques porte-parole du millénarisme. C’est alors qu’Irving lut le livre de de Lacunza et se fascina pour la doctrine de l’enlèvement secret et imminent. Il traduisit le livre en anglais et, jadis destiné à l’extinction, le bouquin du Jésuite fut à nouveau publié à Londres en 1827.

Peu après avoir lu le livre de de Lacunza, Irving commença à prêcher l’enlèvement secret des saints, prétendant avoir entendu une voix venue du ciel lui ordonnant de le faire. C’est peut-être pour cela que plusieurs personnes attribuent l’origine de l’enlèvement pré-tribulationiste à de Lacunza. Dans l’année 1828, certaines des réunions d’Irving en Écosse suscitaient des foules de plus de 10 000 personnes. L’église d’Irving à Londres était reconnue pour ses déclarations prophétiques qui attiraient des gens influents et célèbres de la société. Le bâtiment accueillait mille personnes et il était rempli à pleine capacité toutes les semaines.

Les nombreuses déclarations annonçant que Jésus devait revenir bientôt provoquaient une grande excitation. On peut facilement y voir un parallèle avec les églises exultantes charismatiques et pentecôtistes d’aujourd’hui qui se délectent de prophéties et de sensationnalisme tout en attirant d’énormes foules.

Pendant cette même période, Irving se mit à diriger des conférences et des études bibliques dans toute l’Écosse à propos d’un enlèvement secret et imminent. C’est à cette même époque que John Nelson Darby et Irving prirent contact ensemble. Même si la doctrine de Darby sur le Dispensationalisme allait éventuellement inclure l’idée d’un enlèvement secret pré-tribulationiste, elle ne l’avait pas au début. Il est vraisemblable de croire que Darby tira d’Irving la notion d’enlèvement pré-tribulationiste.

1827 ― Tournons-nous maintenant vers la source de la doctrine d’Irving. Quoiqu’il ait proclamé à maintes reprises qu’il s’agissait d’une révélation divine, fut-elle adressée à lui ou à quelqu’un d’autre ? Dans son livre, The Rapture Plot, Dave McPherson, expert en la matière, déclare qu’Irving reçut son information d’une jeune fille nommée Margaret MacDonald qui aurait, selon elle, reçu des révélations de Dieu en 1827, à propos de l’enlèvement de l’Église. Elle et une de ses amies entretenaient des liens ésotériques et faisaient dans les pouvoirs occultes et dans l’écriture automatique ; elles pouvaient se figer comme des statues de manière quasi surnaturelle, touchant à peine le sol, en lévitant presque (la lévitation était reconnue comme un « enlèvement » dans les milieux ésotériques). Les Jésuites déclaraient être capables aussi de léviter pendant leurs méditations, alors que les dirigeants de l’Église catholique condamnaient souvent de telles pratiques chez les roturiers. Un événement tout nouveau était donc présenté et on lui accola le nom « d’enlèvement »

À l’époque où Margaret McDonald formula sa révélation d’un enlèvement, elle fit également une fausse prédiction au sujet de l’antichrist : d’après elle, il s’agissait du socialiste du 19e siècle, Robert Owen. Voilà tout ce que valait son « écoute exacte » du Seigneur !

Cela dit, Irving a pu aussi être influencé par l’amie de Margaret MacDonald une femme du nom de Mary Campbell, qui recherchait le don du Saint-Esprit et se mit à parler en langues dans le mois de mars de 1830. Plus tard, elle « reçut le don de l’écriture automatique », c’est-à-dire que l’on écrit sous l’effet d’une transe. Les lettres étaient souvent illisibles, mais, bon, si les langues inconnues pouvaient être interprétées, on suppose qu’on pouvait également interpréter l’écriture automatique. Campbell et son époux, un pasteur écossais, visitèrent Irving chez lui. On rapporte qu’ils furent ses hôtes pendant une période de temps considérable. Durant cette visite, Mary Campbell donna à Irving des messages fréquents qui, supposait-on, provenaient du Saint-Esprit. Bien que Campbell énonçait des prophéties dans les réunions de l’église, elle en énonçait aussi dans ces réunions privées chez Irving.

Margaret MacDonald

Examinons plus attentivement l’amie de Mary Campbell, Margaret MacDonald. Ce qu’on sait depuis relativement peu de temps, c’est que les Irvingites avaient été influencés par une jeune Écossaise qui, aux environs de 1830, avait dit privément à Irving, John Darby et quelques autres pasteurs que le Seigneur lui avait révélé qu’une partie de l’Église chrétienne serait enlevée avant la révélation de l’Antichrist durant les tribulations, alors que le reste de « l’Église » endurerait cette période. Cependant, la première diffusion publique de l’enlèvement pré-tribulationiste ne survint qu’en septembre 1830, dans un article du journal britannique d’Irving, The Morning Watch, article intitulé « Commentaires sur les sept Églises de l’Apocalypse ». Les sceptiques doivent apprendre qu’il en existe des preuves dans les archives des principales bibliothèques britanniques, ainsi que des copies originales au Collège de la Divinité de Colgate-Rochester, au Séminaire Théologique Fuller, à l’Université Oral Roberts, au Séminaire Théologique de Princeton, au Séminaire Théologique Baptiste du Sud et au collège de la Divinité Évangélique de la Trinité.

Après qu’Irving eût reçu le récit manuscrit de Margaret MacDonald concernant cette révélation, le Morning Watch fit écho à cette nouvelle vision. L’article déclare clairement qu’une partie de l’Église chrétienne (décrite comme étant celle de « Philadelphie » de l’Apocalypse) serait enlevée pour rencontrer Christ dans les airs avant la « grande tribulation », en ajoutant que « Laodicée » (décrite comme étant « l’Église » qui fera face à l’Antichrist) serait laissée derrière afin de passer au travers de la tribulation dans un but de « purification », ce qui ressemble au concept du « purgatoire » de l’Église catholique.

Dans le passage suivant du Dictionnaire Holman de la Bible, l’idée d’un enlèvement secret est attribuée à Margaret MacDonald. Toutefois, l’article émet une erreur en déclarant que MacDonald faisait partie de la congrégation de Darby et que celui-ci reçut la doctrine directement d’elle.

« Le rôle de John Darby :

« Le concept d’un retour du Seigneur se faisant en deux étapes, inconnu avant 1830, fournit la plateforme du mouvement appelé “dispensationalisme”. Le pasteur de Mlle MacDonald, J. N. Darby, reprit son idée et commença à l’utiliser dans ses sermons. Darby fut responsable d’avoir développé le retour de Christ en deux étapes pour en faire une eschatologie ou théologie complètes. Il fut pasteur anglican jusqu’en 1827 lorsqu’il quitta l’église pour se joindre aux Frères de Plymouth. »[6]

Bien que l’on puisse se questionner à savoir si la vision de MacDonald contenait réellement des références à un enlèvement pré-tribulationiste, il est tout de même assuré que la jeune fille faisait partie du même milieu que Darby. Nous n’avons toutefois rien découvert qui indiquât que MacDonald ait jamais fréquenté la congrégation de Darby. De même avons-nous lu la vision de MacDonald et n’y avons pas vu un enlèvement pré-tribulationiste explicitement décrit. Cependant, si les pré-tribulationistes se disent en mesure de trouver cette doctrine dans la Bible, nous supposons que nous pouvons faire de même avec la vision de MacDonald puisqu’elle contient quelques références que l’on pourrait interpréter comme étant un enlèvement pré-tribulationiste. S’il y a eu une autre vision, nous n’en sommes pas au courant. Voici donc la vision de MacDonald dans sa totalité et mise en circulation comme étant celle de laquelle Irving tira sa théorie d’un enlèvement secret.

« Ce fut, en tout premier lieu, l’affreux état de la terre qui me pesa. Je vis l’aveuglement et l’engouement des gens devenus très grands. Je sentis le cri de la Liberté, comme un sifflement du serpent, les amener à la perdition. Ce n’était que des “pas de Dieu”. Je me répétai : “Maintenant, il y a la détresse des nations, et la perplexité, les mers et les vagues qui rugissent, le cœur des hommes qui lâche par l’effet de la peur. Or, prend garde au signe du Fils de l’Homme. Ici, on m’arrêta pour que je crie ; O, on ne sait pas ce qu’est le signe du Fils de l’Homme ; le peuple de Dieu pense qu’il attend, mais il ne sait pas quoi. »

(Puisqu’à l’époque, tous les chrétiens croyaient à l’enlèvement post-tribulationiste, il semble que MacDonald s’apprêtait à présenter quelque chose de différent, ici.)

« J’eus le sentiment qu’il fallait que ce soit révélé ; et qu’il régnait une grande noirceur et une grande errance ; mais soudainement, cela me sauta aux yeux avec une lumière glorieuse. Je vis tout simplement le Seigneur Lui-même descendre des cieux avec un cri, tout simplement l’Homme glorifié, Jésus Lui-même ; mais, comme le fut Étienne, tous doivent être remplis du Saint-Esprit, afin de lever les yeux et voir la brillance de la gloire du Père. Je constatai ce qu’était l’erreur, c’est-à-dire que les hommes pensent qu’il s’agit de quelque chose que voit l’œil physique ; mais l’on a besoin du discernement spirituel, l’œil de Dieu dans Son peuple. »

(Dans cette section, il semble que MacDonald veuille soumettre l’idée que seuls les saints vont pouvoir voir un enlèvement secret, par la vertu d’un miracle de Dieu. Cela contredit le retour scripturaire de Christ où tous les yeux Le verront ! Par ailleurs, veuillez remarquer l’expression « l’œil de Dieu dans Son peuple ». Cela ne vous rappelle-t-il pas « l’œil-qui-voit-tout », ou « l’œil d’Horus » qu’affectionnent particulièrement les Sociétés secrètes ?)

« Beaucoup de passages furent révélés dans une lumière qui ne m’était pas apparue auparavant. Je répétai, “Voici, maintenant, le Royaume des cieux est comme dix vierges qui vinrent pour rencontrer l’Époux, cinq sages et cinq folles ; celles qui étaient folles prirent leurs lampes, mais ne prirent pas d’huile avec elles ; mais celles qui étaient sages prirent de l’huile dans leurs vaisseaux avec leurs lampes.” »

« “Mais ne soyez point insensés et comprenez la volonté du Seigneur ; ne vous enivrez point de vin à l’excès, mais soyez remplis du Saint-Esprit.” Ce fut l’huile que les vierges sages prirent dans leurs vaisseaux ― c’est la lumière que l’on doit garder allumée ― la lumière de Dieu ― que nous puissions discerner ce qui ne vient pas à l’œil physique par l’observation. Seuls ceux qui possèdent la lumière de Dieu en eux verront le signe de Son avènement. »

(Le « troisième œil », en quelque sorte. Encore ici, MacDonald présente l’idée que seuls les rachetés Le verront apparaître. Les Écritures contredisent catégoriquement sa déclaration.)

« Pas besoin de suivre ceux qui disent “voyez ici, ou regardez là”, car ce jour sera comme l’éclair pour ceux en qui demeure le Christ vivant. C’est le Christ en nous qui nous enlèvera ― Il est la lumière ― seuls ceux qui sont vivants en Lui seront enlevés pour aller Le rencontrer dans les nuées. J’ai vu que nous devons être dans l’Esprit afin de pouvoir voir les choses spirituelles. Jean fut dans l’Esprit quand il vit un trône dans le ciel. Mais j’ai constaté que la gloire du ministère de l’Esprit n’avait pas été connue. Je répétai fréquemment “mais le temple spirituel doit être et sera élevé, et la plénitude de Christ doit être versée dans Son corps et c’est alors que nous serons enlevés à sa rencontre.” Oh, personne ne sera compté digne de cet appel si ce n’est Son corps, qui est l’Église, et qui doit être un chandelier fait entièrement d’or. Je dis souvent, “Oh, la glorieuse obéissance à Dieu qui va bientôt éclore sur terre, Oh, le glorieux temple qui est maintenant sur le point d’être érigé, la mariée parée pour son époux ; et Oh, quelle sainte, sainte mariée elle doit être pour se voir préparée pour un fiancé aussi glorieux. Je dis, “Il est temps que le peuple de Dieu affronte la réalité en face ― il est temps que le mystère glorieux de Dieu en notre nature soit connu ― il est temps que l’on sache ce que c’est pour l’homme d’être glorifié”. Je sentis que la révélation de Jésus-Christ restait encore à faire ― ce n’est pas une connaissance concernant Dieu qu’elle contient, mais à savoir comment entrer en Dieu ― je vis qu’il y avait une glorieuse interruption de Dieu à venir. Je me sentis comme Élie, entourée de chariots de feu. Je constatai jusqu’à quel point Il était le temple spirituel érigé et la Pierre d’Angle apportée avec grands cris de grâce, de grâce, dis-je, en elle. C’était une lumière glorieuse, plus forte que l’éclat du soleil qui brillait autour de moi. J’eus le sentiment que ceux qui étaient remplis de l’Esprit pouvaient voir les choses spirituelles, et je me sentis marcher au milieu d’eux, alors que ceux qui n’avaient pas l’Esprit ne pouvaient rien voir ― donc, deux seront dans un même lit, celui pris et celui laissé, parce que l’un a la lumière de Dieu en dedans de lui et l’autre ne peut voir le Royaume des cieux. Je vis le peuple de Dieu dans une situation extrêmement dangereuse, entouré de filets et d’enchevêtrements, sur le point d’être mis à l’épreuve et plusieurs se faire séduire et ainsi chuter. Alors, LE MÉCHANT sera révélé, avec tous les pouvoirs et les signes et les prodiges mensongers, de telle sorte que, s’il était possible, même l’élu serait séduit. ― C’est l’épreuve ardente qui doit nous éprouver. ― Elle aura lieu afin de purger et purifier les véritables membres du corps de Jésus ; mais, Oh, comme ce sera une épreuve ardente ! Chaque âme sera secouée jusqu’en son centre. L’ennemi tentera de nous secouer dans tout ce que nous avons cru ― mais l’épreuve de la foi réelle se trouvera dans l’honneur et la louange et la gloire. Rien ne tiendra sauf ce qui est de Dieu. Les auditeurs glaciaux seront manifestés ― l’amour d’un grand nombre se refroidira. J’ai fréquemment dit, ce soir-là, et souvent depuis lors, que le terrible spectacle d’un faux antichrist se verra sur terre et que rien d’autre que le Christ vivant en nous pourra détecter cette effroyable tentative de l’ennemi de séduire ― car il oeuvrera par toutes sortes de séductions et d’injustices ― il aura une contrefaçon pour toute vérité de Dieu et une imitation de chaque œuvre de l’Esprit. L’Esprit doit être et sera répandu sur l’Église pour qu’elle soit purifiée et remplie de Dieu ― et, en proportion de ce que l’Esprit de Dieu opérera, ainsi le sera-t-il ― quand le Seigneur oint les hommes de pouvoirs, ainsi le sera-t-il. C’est la nature particulière de l’épreuve par laquelle doivent passer ceux qui seront comptés dignes de se tenir debout devant le Fils de l’Homme. Il y aura une épreuve extérieure aussi, mais il s’agit principalement d’une tentation. Elle est amenée par l’épanchement de l’Esprit et grandira en proportion de ce que l’Esprit est répandu. L’épreuve de l’Église vient de l’Antichrist. C’est en étant remplis de l’Esprit que nous serons gardés. Je dis fréquemment, “Oh, soyez remplis de l’Esprit ! ― ayez la lumière de Dieu en vous pour que vous puissiez détecter Satan ― soyez pleins d’yeux en vous ― soyez la glaise dans les mains du potier ― soumettez-vous pour être remplis, remplis, dis-je, de Dieu.” Cela construira le temple. Ce n’est ni par la puissance, ni par le pouvoir, mais par mon Esprit, dit le Seigneur. Cela nous préparera à entrer dans les noces de l’Agneau. J’ai vu que c’était la volonté de Dieu que tous soient remplis. Mais ce qui empêchait la vie réelle d’être reçue par Son peuple, c’est son détournement de Jésus qui est le chemin menant au Père. Le peuple n’entrait pas par la porte. Car Il est fidèle Celui qui a dit : “par moi, si un homme entre par Lui, il trouvera du pâturage.” Il contournait la croix par laquelle chaque goutte de l’Esprit de Dieu coule sur nous. Tout pouvoir qui ne provient pas du sang de Christ n’est pas de Dieu. Quand je dis. “il détourne ses regards de la croix”, je sens que cela veut dire beaucoup ― il se détourne du sang de l’Agneau par lequel nous vainquons et dans lequel nos robes sont lavées et blanchies. On a la vue bien basse face à la sainteté de Dieu, puis l’on cesse de condamner le péché dans la chair et l’on détourne ses regards de Lui qui S’est humilié et S’est fait sans réputation. Oh ! On en a besoin aujourd’hui, tellement besoin, de ce retour à la croix. J’ai vu, ce soir-là, et souvent depuis, que l’Esprit sera répandu sur le Corps, comme jamais, un baptême de feu, pour que tous les scories soient enlevés. Oh, il doit y avoir et il y aura pareille habitation intérieure du Dieu vivant comme jamais ― les serviteurs de Dieu scellés au front ― une grande conformité à Jésus ― Sa sainte image vue en Son Peuple ― simplement Sa fiancée rendue belle par Sa beauté répandue sur elle. C’est ce pour quoi nous devons tant prier à présent, que nous soyons apprêtés rapidement à rencontrer notre Seigneur dans les nuées ― et c’est ce qui va arriver. Jésus veut Son épouse. Son désir se tourne vers nous. Celui qui doit venir viendra et Il ne tardera pas. Amen et amen, vient Seigneur Jésus. »

Bien que l’on pourrait facilement conclure que Margaret MacDonald ne parle pas expressément de l’enlèvement pré-tribulationiste dans sa révélation, il est sûr qu’elle introduit l’idée d’un enlèvement secret. Il est clair aussi que c’est ce qu’entendait Irving de sa part. Il est évident qu’elle y accordait beaucoup d’importance puisqu’elle a envoyé des copies écrites à divers pasteurs et dirigeants chrétiens. Peu après avoir reçu sa copie écrite, Irving publia sa révélation dans le Morning Watch. (Elle fut également publiée en 1840 dans les Mémoires de James et George MacDonald, de Robert Norton. Elle fut aussi diffusée, en 1861, par Norton, dans The Restoration of Apostles and Prophets, dans l’Église catholique apostolique.) Après avoir publié la révélation de MacDonald, Irving commença à enseigner publiquement l’idée d’une apparition secrète et invisible de Christ pour rassembler Ses saints suivie d’une autre apparition quand Il apportera le jugement sur terre.

John Nelson Darby : père du Dispensationalisme

De nombreux eschatologistes sont embarrassés par les humbles origines de l’enlèvement pré-tribulationiste provenant d’une jeune Écossaise illuminée et veulent lui octroyer des commencements plus prestigieux. Ou alors, ils brouillent l’eau de manière intentionnelle afin que nous ne puissions pas remonter au début clandestin de cet enseignement. C’est pourquoi ils cherchent à l’attribuer à un dénommé John Darby, parce qu’il s’agissait d’un homme très éduqué et auteur de nombreux livres. Ce crédit donné à Darby est inexact et sans fondement. Mais qui était donc ce John Darby ?

John Nelson Darby (1800-1882) naquit dans une famille irlandaise prospère et reçut une brève éducation d’avocat. Darby gradua au Collège Trinité de Dublin, en 1819, à l’âge de dix-huit ans. En 1825, il fut ordonné diacre dans l’Église d’Angleterre. Peu de temps après, il accepta une paroisse dans le comté de Wicklow. On lui reconnut des capacités de leader, puis d’enseignant, lors des débuts du mouvement des Frères, et ensuite pendant tout son ministère. Bien qu’Irving ait été le premier à enseigner et à prêcher l’enlèvement, c’est Darby qui développa l’Enlèvement Pré-tribulationiste en l’intégrant dans son enseignement prophétique du Dispensationalisme. Alors qu’Irving inclinait davantage vers l’historicisme, Darby enseigna une interprétation futuriste de l’eschatologie. Cependant, il est clair, partant du matériel écrit pendant cette période, que la doctrine d’Irving affecta Darby à un fort degré.

Darby a développé sa théorie dispensationaliste en une esquisse très élaborée, à tel point que, jusqu’à aujourd’hui, elle ne se comprend pas facilement et on a de la difficulté à l’enseigner clairement. Darby commença à diffuser sa théorie dans toute la Grande-Bretagne.

Irving dirigeait en ce temps-là une série de réunions dans le château de Lady Powerscourt visant à étudier la prophétie ayant trait principalement à l’enlèvement secret et imminent. Plusieurs des disciples d’Irving y assistaient, ainsi que les ministres d’autres organismes religieux. J. N. Darby et les autres dirigeants des Frères y furent aussi invités et assistèrent à ces réunions. C’est sans aucun doute à cette série de réunions que Darby prit connaissance de l’enseignement d’Irving sur l’enlèvement et l’interprétation prophétique qu’il en faisait. En 1833, il entendit parler pour la première fois en public de la doctrine de l’enlèvement secret à Powerscourt. Bien que nous n’ayons pas découvert si Darby a déjà lu le livre de de Lacunza ou s’il fut d’accord avec lui, il était certainement au courant de la documentation et il étudiait avec Irving et les Irvingites.

L’extrait suivant de l’article de Stokes est fort révélateur à ce sujet :

« Ces événements ne furent pas sans exercer une grande influence sur Darby. Il était depuis un certains temps vicaire de Calary, paroisse voisine de Powerscourt d’où il s’imbiba des théories prophétiques irvingites, ce qui coïncidait avec sa tournure naturelle d’esprit. Il devint extrêmement ascète. L’attente surexploitée de l’avènement personnel et rapide de Christ opéra, en 1830, les mêmes résultats pratiques que le Montanisme au second siècle et à nouveau autour de l’an 1000 apr. J.-C., alors que les hommes crurent que la fin du monde était assurément tout proche. Quelle était, dirent-ils tout naturellement, l’utilité du labeur, ou du confort, ou du plaisir terrestre, si ce monde devait bientôt s’évanouir comme un rêve et que le monde du domaine éternel devait bientôt être révélé ?

« Donc, Darby tira d’Irving son système prophétique qui devint une des figures de proue de son système et, en même temps, l’un des écueils sur lesquels ce système allait se briser. »[7]

John Darby n’était pas satisfait de l’idée plutôt simpliste d’une période de tribulations de 45 jours, telle que prônée par le tandem de Lacunza/Irving. Il conçut donc un schéma plus complexe. Il imagina que la dernière des soixante-dix semaines de Daniel (Dan. 9:24-27) n’était pas encore accomplie ― reprenant l’idée déjà lancée par un Jésuite du nom de Ribera, autour du 16e siècle ― et il théorisa donc que la soixante-dixième semaine pouvait être, en réalité, une tribulation de sept ans qui aurait lieu à la fin de l’ère chrétienne. Pour ajuster son idée à l’histoire du monde, il décréta également un trou de 2 000 ans entre la soixante-neuvième semaine et la soixante-dixième semaine de Daniel. Il ne s’agissait là que d’une théologie à devinettes, mais, sur ce fondement plus que douteux, Darby et ses associés ajoutèrent quelques combines à la Ribera :

  1. qu’un temple juif devait être reconstruit et les sacrifices d’animaux rétablis ;
  2. que l’antichrist devait apparaître et régner sur le monde pendant sept ans ;
  3. qu’après trois ans et demi de bon gouvernement, ce supposé antichrist se retournerait contre les Juifs, stopperait les sacrifices et entamerait la guerre à Armageddon.

Les promoteurs qui ont déclaré que John Darby fut pré-tribulationiste dès 1827 n’admettront jamais qu’il ne promouvait alors que son thème de « l’Église céleste » ; qu’il était toujours clairement post-tribulationiste, au moins jusqu’à la publication d’un article de décembre 1830 (il attendait de « Le [Christ] rencontrer dans les airs afin qu’Il juge les nations », ce qui est nettement une allusion au retour en gloire de Jésus-Christ à la fin des tribulations) ; qu’il ne se montra pas distinctement pré-tribulationiste avant 1839 et qu’à ce moment-là, la seule base pré-tribulationiste de Darby était le symbole de « l’homme-enfant » d’Apocalypse 12 (lequel symbole était le fondement pré-trib d’Edward Irving depuis 1831) ; que, dans son livre de 1991 [p. 100], R. A. Huebner admit que la source de sa déclaration concernant l’année 1827 accolée à Darby pouvait tout aussi bien se référer à quelque chose de tout autre que l’enlèvement ; et que Ice, depuis 1991, a caché ce fait et continue de déclarer, par un endurcissement obtus de conscience, que Huebner a la documentation voulue pour établir que Darby était pré-tribulationiste dès 1827.

Toutes les supposées « réflexions » de Darby, que des générations de ses disciples affirment l’avoir conduit au pré-tribulationisme (réflexions comme « la Parenthèse des Gentils », la « dichotomie Église/Israël » et la « méthode littérale »), étaient déjà enseignées par d’autres personnes avant lui et il les a subtilement plagiées ! Les érudits du Dispensationalisme savaient sans aucun doute que le fait de diffuser, ne serait-ce qu’une fraction de tout cela allait porter un coup de mort à leur système eschatologique.

Tout au long des années 1800, les principaux historiens ecclésiastiques ― Irvingites ou Frères de Plymouth ― attribuèrent en très forte majorité le pré-tribulationisme au tandem MacDonald/Irving et non pas à Darby !

Après la mort de Darby, en 1882, l’éditeur de ses nombreux livres, William Kelly, complota afin d’enlever tout le crédit de la création du concept pré-tribulationiste au duo MacDonald/Irving et de le donner de manière posthume à Darby. Il y parvint entre 1889 et 1903 en changeant et en cachant certaines portions des premiers documents sur les Irvingites et les Frères ; les éditeurs britanniques et américains du 20e siècle ont de même conspiré pour perpétuer ce révisionnisme historique de façon à pouvoir jouir des ventes phénoménales du matériel promouvant l’enlèvement pré-tribulationiste.

Maintenant, examinons la contribution de J. N. Darby à savoir comment il en est venu à formuler la doctrine du Dispensationalisme, doctrine qui devait éventuellement s’enrichir de l’idée d’un enlèvement pré-tribulationiste. Comme nous venons de le voir, on qualifie généralement Darby de « père de la théologie dispensationaliste moderne ». John Walvoord, ancien président du Séminaire Théologique de Dallas, a dit : « une grande partie de la Vérité promulguée par les chrétiens fondamentalistes d’aujourd’hui est née dans le mouvement connu sous le nom de Frères de Plymouth. »[8] L’extrait suivant provient du Dictionnaire Holman de la Bible :

« Darby a exposé l’idée que Dieu avait établi sept périodes de temps, appelées dispensations, en vue de Son œuvre parmi les êtres humains. La septième, ou dernière dispensation, serait le règne millénaire de Christ (Apocalypse 20). Dans chaque dispensation, les gens sont mis au test quant à leur obéissance envers la volonté de Dieu en rapport avec une révélation spécifique de cette volonté. Darby a visité les Etats-Unis à plusieurs reprises et a gagné de nombreux adeptes à sa théologie. Toutefois, c’est C. I. Scofield qui popularisa le système dispensationaliste dans sa bible d’étude de 1909. Il exposa sept dispensations dans les relations de Dieu avec les êtres humains.

« 1. L’innocence (Gen. 1:28) ― la période de temps couvrant le Jardin d’Éden.

« 2. La conscience (Gen. 3:23) ― le réveil de la conscience humaine et l’expulsion du Jardin.

« 3. Le gouvernement humain (Gen. 8:20) ― la nouvelle alliance passée avec Noé, entraînant le gouvernement humain.

« 4. La promesse (Gen. 12:1) ― la nouvelle alliance faite avec Abraham.

« 5. La loi (Ex. 19:8) ― la période d’acceptation de la loi juive.

« 6. La grâce (Jean 1:17) ― commence avec la mort et la résurrection de Jésus.

« 7. Le royaume (Éph. 1:10) ― constitue le règne final de Christ.

« Programme d’eschatologie

« Au-delà des sept dispensations, le mouvement de Darby eut un programme d’eschatologie en cinq étapes.

« 1. Un retour de Christ en deux phases : l’enlèvement et la parousie.

« 2. Sept ans de tribulations sur terre pour ceux qui ne seront pas enlevés : les derniers trois ans et demi seront le temps de l’Antichrist. Cent quarante-quatre mille Juifs accepteront le Christ et deviendront des évangélistes.

« 3. Le retour de Christ avec l’Église, la conclusion de la bataille d’Armaggedon et le règne de Christ et de Son Église pendant mille ans.

« 4. Croyance en une alliance inconditionnelle avec Israël. Donc, Dieu œuvre par Israël et l’Église. Dans le Millénium, la nation d’Israël sera restaurée.

« 5. L’accomplissement littéral de la prophétie de l’Ancien Testament.

« Voici certains des défenseurs les plus populaires du dispensationalisme : C. H. MacKintosh, W. E. Blackstone, H. A. Ironside et A. C. Gaebelein. Plus récemment, Hal Lindsey a fait, par son livre The Late Great Planet Earth, un best-seller du système dispensationaliste. Le livre de l’Apocalypse est devenu un livre clé dans l’approche dispensationaliste. Les dispensationalistes considèrent que l’enlèvement a lieu dans Apocalypse 4:1, le reste du livre (les chapitres 4 à 18) ne traitant que des sept ans de tribulations. Le livre n’a donc que peu de signification aux yeux des chrétiens, car ils ne seront pas sur terre durant cette période. »[9]

Le mouvement des Frères débuta à Dublin, vers 1825. Un petit groupe de gens se montrait insatisfait face à ce que l’on considérait comme des conditions apostates dans les églises établies. Ils commencèrent à s’assembler pour prier et fraterniser, et, bientôt, d’autres gens se joignirent à leur fraternité, de telle sorte que des groupements leur étant associés surgirent un peu partout. Quoique le mouvement eut débuté à Dublin, c’est la ville de Plymouth, en Angleterre, qui devint le centre de distribution de leur vaste littérature. Le nom des Frères de Plymouth devait par la suite devenir celui du mouvement dans son entier. Les premiers leaders du mouvement des Frères affichaient de nombreuses différences et il y avait beaucoup de divisions entre eux dès les débuts et depuis lors.

Des hommes, tels que Larry Crutchfield, représentent John N. Darby comme un individu doux et gentil, incroyablement spirituel et voué aux Écritures :

« Darby était de nature gentille et humble, et sa compassion et sa générosité envers les autres était sans bornes. »[10]

Cela ne semble toutefois pas être exactement la vérité. En fait, une grande part des commentaires de Crutchfield à propos de la nature de Darby ne s’accorde pas avec les faits historiques. Crutchfield cite Earnest Sandeen, mais semble cependant ignorer ce que Sandeen a écrit concernant la nature de Darby. Il n’est pas dans notre intention de diaboliser Darby, ni Scofield, mais nous tenons à laisser les faits parler par eux-mêmes. Sandeen écrivit ce qui suit :

« Peut-être devrait-on le décrire comme un tyran insignifiant, car il se montrait des plus tyranniques concernant les choses insignifiantes. Contrairement à Wesley, il démontra autant de zèle à détruire l’œuvre de son propre bâtiment qu’il en avait déployé à l’ériger au début de sa construction. »[11]

Bien que nous soyons convaincus que Darby était parfois gentil, peut-être même la majorité du temps, nous croyons qu’il y eût bien des fois où il ne fut pas si gentil. Quelqu’un a dit un jour : « La mesure de votre chrétienté ne se juge pas par votre attitude lorsque vous êtes d’accord, mais par votre comportement quand vous êtes en désaccord. Ceux qui étaient en désaccord avec Darby, spécialement ceux qui contestaient sa doctrine en voie de développement concernant le Dispensationalisme, étaient traités avec la plus grande rudesse, même jusqu’à la brutalité. Darby régnait sur les Frères de Plymouth avec la ferme volonté d’un grand patron. »[12]

Crutchfield a écrit ceci :

« Bien que Darby ait été de bienveillante disposition et humble d’esprit, sa dévotion absolue dans la Parole de Dieu [s’entend, les manuscrits corrompus d’Alexandrie dont il tira sa version darbyste] et son exigence d’une fidélité indéfectible envers sa vérité, telle qu’il la comprenait, faisaient de lui une proie facile de la controverse. Sa patience sans bornes face à l’ignorance honnête des pauvres et des illettrés était légendaire. Mais telle était aussi sa colère contre les plus éduqués qui prenaient la vérité de l’Évangile de Christ à la légère. »[13]

Encore une fois, ce n’est pas tout à fait exact en ce qui a trait à la disposition de Darby, à moins que l’on croie qu’un homme tel que George Müller[14] « prenait la vérité de l’Évangile de Christ à la légère ». À un moment donné, le tempérament de Darby s’enflamma à tel point qu’il excommunia le célèbre George Müller et toute la congrégation des Frères de Bristol. Apparemment, il qualifia Müller de menteur et l’aliéna sur une différence d’opinion.[15] Qu’est-ce qui provoqua l’accès de colère de Darby contre Müller ? Peut-être des déclarations comme celle-ci :

« Mon frère, je lis constamment ma Bible et j’en suis rapidement venu à trouver que ce qu’on m’avait enseigné à croire [la Doctrine de Darby] n’est pas toujours en accord avec ce que dit la Bible. J’en suis donc venu à conclure que je dois, soit fausser compagnie à John Darby, soit délaisser ma précieuse Bible ; et j’ai choisi de m’accrocher à ma Bible et de me séparer de M. Darby. »[16]

Selon les paroles de Henry Craik et James C. Carson, deux hommes ayant observé toute l’affaire, Darby essayait d’imposer le Dispensationalisme aux Frères de Plymouth, se répandant en invectives et se mettant dans des colères venimeuses contre quiconque se montrait en désaccord avec lui.

« Oh, quelle terrible chose que l’esprit de parti ! Ne suis-je pas justifié de l’écarter et de l’éviter ? La vérité, c’est que les Frères, en tant que tels, sont mis en pièces. En prétendant être plus sages, plus saints, plus spirituels, plus éclairés que les autres chrétiens ; en s’introduisant de manière imprudente et stérile dans des domaines non révélés ; en faisant du mysticisme et de l’excentricité le test de la vie et de la profondeur spirituels ; […] en parlant de manière familière et grossièrement offensante des choses sacrées telles que la présence de l’enseignement du Saint-Esprit ; et par un sectarisme des plus inexcusables, car c’est dans le soin mis à éviter le sectarisme qu’est né le mouvement des Frères ; par tout cela et d’autres erreurs similaires, le grand principe scripturaire de la communion de l’Église a été gâché et défiguré. »[17]

Les leaders de Bristol ne partagèrent ni l’anti-cléricalisme militant de Darby, ni ses attentes dramatiques concernant le Second Avènement. Au contraire, ils furent heureux de reconnaître les dons de Dieu démontrés par des hommes avec qui ils étaient d’accord en ce qui regarde l’ordre et la position de l’église. Sur la deuxième question, malgré leurs attentes quant au Second Avènement, l’intense accent apocalyptique était presque entièrement absent de leur enseignement. Ils soutenaient assurément la probabilité du prochain retour de Christ, mais ils n’en firent définitivement pas un fondement de leur enseignement.[18]

Darby s’empoigna souvent avec les membres des Frères de Plymouth, dont une fois avec son ami Benjamin Wills Newton, qu’il accusa de tenter de contrôler le mouvement débutant. Veuillez prendre le récit suivant de Sandeen en considération :

« Bien qu’il y ait eu une bonne partie de vérité dans ces accusations, la manière vindicative et violente par laquelle elles furent menées et la persistance avec laquelle elles furent poursuivies (Newton en subit le harcèlement jusqu’à sa mort survenue en 1899) créent l’impression que Darby était incapable de tolérer des rivaux face à son leadership. L’explosion à Plymouth sembla avoir été inévitable une fois que Darby eût découvert qu’il ne pouvait dominer Newton ou le convertir à sa propre théologie. »[19]

Sandeen a aussi écrit :

« ― le trouble qui s’en suivit détruisit presque la jeune secte combattante et laissa un héritage d’amertume qui devait durer jusqu’à gâcher l’expérience des Frères de Plymouth pour des générations. »[20]

L’article de George T. Stokes, déjà mentionné auparavant et paru dans le journal Littell’s Living Age, présente un des exposés les plus révélateurs sur la nature de Darby. L’article de Stokes décrit l’histoire du mouvement des Frères de Plymouth et raconte une capsule de la biographie de Darby. Stokes rapporte que, durant le conflit avec Newton, Darby voulut que tous les membres des Frères se joignent à lui pour livrer Newton à Satan. Müller, étant d’une disposition plus compatissante et plus calme, refusa de se joindre à cette lutte. Au lieu de cela, Müller permit à Newton de partager la Communion, ce pour quoi Darby se sépara promptement de lui. Le mouvement des Frères ne guérit jamais de cette division. La raison en a sans doute été que Darby refusa de tolérer quelque désaccord que ce soit de la part de quiconque. Ce qui suit est un extrait de l’article de Stokes :

« Quant à Darby, il poursuivit le cours régulier de son chemin jusqu’à ce que la fin vienne ; développant, toutefois assez étrangement, des déclarations de plus en plus grossières pour son propre parti. Ceux qui se montraient en accord avec lui étaient l’Église de Dieu sur terre. Ceux qui étaient en désaccord avec lui sur quelque point de doctrine ou de discipline, il les excommuniait sur le champ et il considérait comme extérieures les miséricordes engagées par Dieu. Pendant les dernières années de sa vie, il vécut au Prieuré d’Islington qui, durant la décennie de 1870 à 1880, était considéré par ses disciples comme une sorte de Vatican local d’où émanaient les décrets au sujet de toutes les questions, exigeant une obéissance instantanée et sans le moindre murmure. Même le changement d’une réunion d’une localité vers une autre sans permission était regardé comme un acte d’auto complaisance et de rébellion, et il était puni comme tel. La fin d’un mouvement prônant l’indépendance spirituelle et la défense des droits de la conscience individuelle chrétienne fut décevante, car elle ne se termina que dans l’établissement d’une tyrannie spirituelle écrasante et intrusive, embrassant toutes les prétentions, mais n’amenant avec elle ni l’antiquité, ni la gloire historique qui jeta un halo autour de la suprématie papale. »[21]

Écrit seulement trois ans après la mort de Darby, l’article de George Stokes est une clé pour comprendre le personnage et l’origine de son système de croyances eschatologiques. À notre avis, le mépris intense de Darby pour toute forme d’église traditionnelle, pour les ministres, les credo, les doctrines orthodoxes et l’organisation en général était pour le moins empreinte d’hypocrisie. Car il reproduisit éventuellement le même type d’organisation religieuse qu’il déclarait mépriser, mais avec lui seul à la tête.

Ce n’est qu’en compulsant la quantité d’information ayant trait à cette époque que l’on peut comprendre pleinement l’étendue de la haine de Darby envers l’église organisée, sous quelque forme que ce soit, sauf la sienne. C’est sans doute pour cette raison qu’il récompensa les « bons » chrétiens au sein de sa doctrine en leur promettant de sauter par-dessus la persécution et les tribulations de la période dite de « sept ans ». Évidemment, il expédia en enfer toutes les personnes assez rebelles pour rejeter sa doctrine, comme George Müller, par exemple. Ces individus doivent censément souffrir une horreur indescriptible durant sept ans, accepter la séduction ultime et ensuite être éventuellement jetés dans le feu de l’enfer où ils brûleront éternellement, sans se consumer, juste parce qu’ils ont rejeté sa doctrine. Il n’y avait pas de place, dans la doctrine de Darby, pour une seconde chance si quelqu’un devait rater l’enlèvement pré-tribulationiste. L’idée d’une seconde opportunité de se repentir et de servir Dieu vient des promoteurs non ascètes de la dite doctrine.

Nous devons mentionner ici que, s’il y a un esprit qui se transmet de manière caractéristique dans une doctrine, nous voyons dans celle-ci le transfert du mauvais tempérament de Darby et de sa poigne de fer contre ceux qui ne s’accordaient pas avec lui. Il semble y avoir peu de question susceptible d’échauffer les esprits plus rapidement que celle de l’avènement de l’enlèvement. Les pré-tribulationistes ont souvent recours à des actes réservés habituellement aux gens méchants ou à ceux qui commettent de viles hérésies contre le Corps de Christ. Beaucoup de souffrances ont été infligées aux personnes qui se montraient en désaccord avec la position de l’Enlèvement pré-tribulationiste, et ce phénomène se perpétue encore aujourd’hui. Les écrits pompeux ne nous embêtent pas, mais c’est une tout autre affaire en ce qui a trait aux atteintes envers les réputations des gens et des ministères lorsqu’ils sont attaqués au moyen d’activités et de propos malicieux. Les plus coupables sont souvent des dirigeants de confessions ou même des rédacteurs d’articles prônant l’enlèvement pré-tribulationiste.

Il n’est pas dans notre intention de rejeter ici Darby comme homme de Dieu ou n’ayant pas comporté de valeur significative. Nous voulons simplement signaler qu’il existe toujours un côté sombre au fait de se dédier à une théologie au point de devenir ascète. Il y a alors danger de développer une forte et incontestable tendance à se griser de la spiritualité de quelqu’un d’autre. Ainsi grisé, on perd le sens du danger et on perd de vue les signaux d’avertissement subséquents qui nous auraient empêchés de nous égarer vers l’extrémisme ou d’adhérer carrément à une fausse doctrine.

Cependant, le plus grand danger se révèle lorsque l’on commence à dégriser. L’ivresse spirituelle est un état difficile à maintenir. Éventuellement, la vérité se fait jour et vient défier les bases de l’intoxication spirituelle. Darby a réagi de façon typique à ces intrusions de la vérité en écrasant les gens qui, du moins dans son esprit, osaient réprimer son « ivresse » spirituelle.

La doctrine de l’Enlèvement Pré-tribulationiste produit une énorme sensation spirituelle qui rend ses adeptes complètement accros. Afin de maintenir l’effet de cette drogue spirituelle, ils doivent se nourrir continuellement des bouchées solides du sensationnalisme qui émane de l’enlèvement pré-tribulationiste. Il était donc prévisible que les pré-tribulationistes deviennent passablement chahuteurs lorsque les faits et la vérité scripturaire leur sont soulignés. En fait, quelques notables pré-tribulationistes rivalisent avec Darby dans leurs efforts de crier à la condamnation éternelle de leurs opposants. C’est une triste et tragique répétition de l’histoire ― la passation et la perpétuation du paradigme darbyste en esprit et en doctrine.

Le Dispensationalisme darbyste envahit l’Amérique

Au moment où le millénarisme envahissait l’Amérique avec une ferveur toute apocalyptique, William Miller et Alexander Campbell en étaient au premier rang. Le millénarisme était le mouvement le plus grand et le plus influent. Toutefois, Miller et Campbell commirent l’erreur d’apposer une date au Second Avènement, ce qui fit se détourner d’eux de nombreux millénaristes. L’Amérique était donc mûre pour une vision nouvelle. Entre 1859 et 1874, Darby se rendit aux Etats-Unis pas moins de sept fois pour y enseigner et y prêcher sa doctrine du Dispensationalisme.

Lors de ses visites, Darby amena ses points de vue aux Américains et il suscita des réactions de la part des protestants conservateurs qui ne soupçonnaient pas que ces interprétations tiraient en partie leurs origines des Jésuites (principalement de Ribera et de de Lacunza). Il attira aussi quelques théologiens instruits qui, bien que n’acceptant pas nécessairement sa théologie sur l’enlèvement, étaient tout excités par ses enseignements. Cet intérêt mena à des conférences, la première ayant été tenue à l’Église presbytérienne, et suivie de congrès menés à Chicago (1886), à Niagara (annuellement entre 1883 et 1897) et à Long Island (1901), donc après le décès de Darby. Mais son système eschatologique ne trouvait pas encore grand écho.

D’après ce que Darby crut constater lors de ses visites en Amérique, la condition de l’église se trouvait dans un état déplorable et il tint plusieurs petites réunions pour discuter et enseigner le Dispensationalisme aux dirigeants d’églises. Darby insista pour que ceux qui croyaient à sa vision abandonnent leurs églises respectives et se joignent aux Frères de Plymouth. La majorité des convertis à Darby provenaient des églises baptistes et presbytériennes, ce qui provoqua la critique suivante parue dans le Princeton Review contre les Frères de Plymouth :

« Le but des Frères est de “se faire des églises à partir des églises” : de désintégrer toutes les confessions existantes en ouvrant une porte au sein de chacune, non pas pour en faire sortir les infidèles et les faux frères, mais les pieux et les bons ; en conséquence, ils rôdent sans cesse dans toutes les églises, cherchant à moissonner là où ils n’ont pas semé et laissant aux dénominations en général le privilège exclusif d’évangéliser les masses. »[22]

La critique semblait tout à fait fondée quand nous lisons ces paroles d’Earnest Sandeen citant The Letters of J. N. Darby :

« Pendant tout le ministère de Darby aux Etats-Unis, il a été frustré par son incapacité à soulever plus d’insatisfaction chez les Américains à l’encontre de leurs dénominations et, durant ses quelques années en Amérique, il se lamenta comme Jérémie : “D’éminents ministres prêchent le retour du Seigneur, la ruine de l’Église, la liberté du ministère et, de leur propre aveu, le livre des frères, et ils demeurent où ils sont, et il y a un abrutissement général de la conscience.” »

Voilà plus de preuves que veulent bien l’admettre les leaders du dispensationalisme en prétendant qu’elles n’existent pas. Leur Darby apprécia tellement la « révélation » de MacDonald qu’il en prit tout le crédit, ou plutôt qu’il permit à d’autres, comme son ami et biographe Hugh Kelly, de le lui attribuer sans que Darby ne fasse jamais de correctif. En outre, Darby écrivit, quelques vingt ans après les faits, de vagues déclarations dans ses mémoires que l’on pourrait interpréter comme des affirmations que l’enlèvement pré-tribulationiste venait de lui. Est-ce bien ce à quoi l’on peut s’attendre d’un berger du troupeau ? Il alla pourtant de l’avant, promouvant, improvisant et ajoutant à la nouvelle doctrine, voyageant dans tout le Royaume Uni, en Europe, dont à Genève, en 1840, en Nouvelle-Angleterre, en Ontario, au Canada, et dans la région des Grands Lacs. Il partit même une fois de Toronto à Sidney, en Australie, en passant par San Francisco, Hawaï et la Nouvelle Zélande.

À une occasion, il se rendit à Saint-Louis, dans le Missouri, et y rencontra le ministre presbytérien James H. Brooks, qui était alors le mentor de C.I. Scofield. Dave McPherson, qui a fait plus de quarante ans de recherches l’ayant amené à dénoncer le Dispensationalisme et le pré-tribulationisme, déclare que c’est là que Darby fit la rencontre de Scofield et qu’il ne s’agissait pas d’une coïncidence. Cette rencontre était préparée.

L’auteur Joseph Canfield en souligne la signification. Il écrit que « Scofield le converti se trouva être dans la seule ville en Amérique du Nord qui avait été choisie par John Nelson Darby pour la “plantation de semence concentrée” de sa branche particulière d’enseignement biblique ». John Darby n’était qu’une des têtes d’affiche sélectionnées par les contrôleurs postés en arrière-scène et il devait passer le flambeau de leur fausse doctrine à son successeur, en l’occurrence, Scofield. Il aurait été difficile à Darby et à Scofield de cacher le fait qu’ils n’eurent jamais de problèmes d’argent pour promouvoir leur enseignement pré-tribulationiste. Comme par hasard, il semble toujours y avoir eu quelque riche bienfaiteur dans les alentours. On y comptait des hommes comme l’excentrique banquier Henry Drummond, impliqué dès les débuts et rendant ses ressources disponibles à l’église d’Irving, à Londres, et continuant par la suite à soutenir le mouvement. Le chercheur Robert I. Pierce fit remarquer « …l’étonnante mobilité de Darby, pour l’époque, et son apparent manque de problèmes financiers… » Scofield était pour sa part parrainé, entre autres, par le baron Lyman Stewart, de l’Union Oil, Arno C. Gaebelein et certains autres amis riches qui préféraient demeurer le plus possible dans l’anonymat. On comprend pourquoi.

Le Dr James Brooks et les Conférences de Niagara Falls

Autour de 1864-65, Darby visita à deux reprises l’Église presbytérienne sise au coin de la 16e rue et de l’Avenue Walnut, à Saint-Louis, au Missouri. Cette église devint le centre principal du Dispensationalisme en Amérique. Son pasteur, le Dr James H. Brooks, devint l’un des plus chauds partisans de Darby, au point qu’on l’appela le « père du Dispensationalisme en Amérique ».

Le Dr Brooks dirigea de nombreuses études bibliques dont l’étudiant devenu le plus célèbre fut un jeune homme portant le nom de Cyrus Ingerson Scofield. L’implication de celui-ci dans les Conférences de Niagara Falls fut d’une importance capitale pour la diffusion du Dispensationalisme en Amérique. C. I. Scofield serait par la suite la tête dirigeante des Conférences et c’est au sein de celles-ci que naquit l’idée d’une Bible à Références qui allait répandre le Dispensationalisme darbyste.

Les Conférences de Niagara Falls débutèrent sous l’appellation de Réunions d’Études Bibliques pour le Croyant, mais elles allaient ensuite se transformer bientôt pour devenir la source principale d’où jaillirait le Dispensationalisme darbyste. La plupart des dirigeants d’églises d’Amérique et de nombreux ministres des Frères assistèrent aux conférences. D. L. Moody se trouvait aussi parmi eux et le style de prêche des Frères l’influença grandement. Brooks se mit en tête de faire des Conférences bibliques de Niagara Falls le quartier général du Dispensationalisme darbyste en s’assurant que les orateurs favorisent la théorie. Si l’on excepte l’Institut Biblique Moody et, plus tard, le Séminaire Théologique de Dallas de Lewis Chafer, les Conférences Bibliques de Niagara Falls s’avérèrent la force conductrice faisant de l’Enlèvement pré-tribulationiste la doctrine qu’elle est devenue aujourd’hui.

De hautes personnalités imprégnèrent à l’atmosphère des Conférences bibliques de Niagara Falls une fièvre apocalyptique en se servant des visions sensationnalistes de Darby. Ce qui contribua à éroder encore davantage les bases théologiques de l’eschatologie chrétienne et servit à les remplacer par de fausses révélations et diverses spéculations. Les facteurs d’une probable suffisance et d’une excitante visibilité ne servirent qu’à donner aux participants le faux sentiment d’être des pionniers au cœur d’une œuvre nouvelle de Dieu ou, comme le dit le sieur Scofield : « …ce nouveau commencement et ce nouveau témoignage ». C’est sous ces feux de rampe séduisants que Scofield gravit le plus rapidement les échelons vers la prééminence. Il se mit à envisager une bible avec son nom inscrit dessus et qui allait comprendre ses notes de références ayant trait à la pseudo-eschatologie de Darby. Il allait devoir alors enfreindre une politique consacrée par l’usage de toutes les sociétés bibliques populaires, politique dont la règle cardinale avait toujours été : « sans note ni commentaire ». Mais briser les règles afin de monter en grade n’était pas chose nouvelle pour Scofield, comme nous allons le voir dans une section suivante. Avec une effronterie sans équivoque, il se mit à corrompre la Bible, ombrageant la signification intrinsèque des Écritures, allant même jusqu’à en défier quelques-unes et ignorant les malédictions promises à ceux qui commettent des actes aussi maudits.

« Or je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce Livre, que si quelqu’un ajoute à ces choses, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce Livre. 19Et si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du Livre de cette prophétie, Dieu lui enlèvera la part qu’il a dans le Livre de vie, dans la sainte Cité, et dans les choses qui sont écrites dans ce Livre »

(Apocalypse 22:18-19).

(Suite dans D.231)

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[1] Dr Walter Martin, The Tribulation and the Church, Cet enregistrement est disponible sur le site Internet Walter Martin Religious Infonet (http://www.waltermartin.org).

[2] Philon le Juif : philosophe grec d’origine juive, né à Alexandrie (v. 13 av. J.-C.–v.54 apr. J.-C.). Son inspiration néoplatonicienne et son interprétation allégorique de la Bible n’ont pas été sans influence sur la littérature patristique. [Petit Larousse illustré, 1988.]

[3] Earnest Sandeen, The Roots of Fundamentalism : 1800-1920 (Chicago : Presses de l’Université de Chicago, 1970) p.15.

[4] Ibidem, p. 16.

[5] George T. Stokes, John Nelson Darby, Revue Contemporaine, Littell’s Living Age (7 nov. 1885) Vol. 2159, p. 348.

[6] James L. Blevins, Dispensations, Dictionnaire Holman de la Bible.

[7] George T. Stokes, John Nelson Darby, Revue Contemporaine, Littell’s Living Age (7 nov. 1885) Vol. 2159, p. 349.

[8] John F. Walvoord, revue de An Historical Sketch of the Brethren Movement, par H. A. Ironside, in Bibliotheca Sacra, 1942, p. 378.

[9] James L. Blevins, Dispensations, dictionnaire Holman de la Bible.

[10] John Nelson Darby : Fender of the Faith, article de Larry V. Crutchfield.

[11] Earnest Sandeen, The Roots of Fundamentalism : 1800-1920 (Chicago : Presse de l’Université de Chicago, 1970) p. 31, para. 1.

[12] Napoléon Noël et W. F. Knapp, The History of the Brethren.

[13] John Nelson Darby : Fender of the Faith, article de Larry V. Crutchfield.

[14] George Müller : (1805-1898) Originaire de Prusse est un évangéliste chrétien et un coordinateur des orphelinats de Bristol en Angleterre. Il s’est occupé de plus de 100 000 orphelins dans sa vie. Il était connu pour sa foi constante en Dieu et pour donner un bon enseignement scolaire aux enfants qui étaient sous ses soins, au point qu’il était accusé d’élever les pauvres au-dessus de leur rang naturel. [Wikipédia, l’Encyclopédie libre.]

[15] William Read, Plymouth Brethrenism Unveiled and Refuted, William Oliphant and Company.

[16] Robert Cameron, Scriptural Truth About the Lord’s Return, pp. 146-7.

[17] Ibidem, Henry Craik.

[18] James C. L. (Crawford Ledlie) Carson, The Heresies of the Plymouth Brethren, Londres : Houlston, 1870.

[19] Earnest Sandeen, The Roots of Fundamentalism : 1800-1920, (Chicago : Presse de l’Université de Chicago, 1970), pp. 62-3.

[20] Ibidem.

[21] George T. Stokes, John Nelson Darby, Revue contemporaine, Littell’s Living Age (7 nov. 1885) vol. 2159, p. 354.

[22] Earnest Sandeen, The Roots of Fundamentalism : 1800-1920, (Chicago : Presses de l’Université de Chicago, 1970) pp. 73-74, citant Thomas Croskery, The Plymouth Brethren, Princeton Review 1 (1872), 48.




D.229 – L’ennemi qui voudrait détruire votre foi

 

Par Joseph Sakala

Nous voyons de plus en plus, dans les nouvelles à la télévision, ou dans les journaux quotidiens, des reportages concernant des personnes qui, soudainement, quittent le foyer familial pour aller joindre un culte religieux, comme les Hare Krishna, le Nouvel Âge ou l’Église de Scientologie, pour n’en nommer que trois. Ils laissent leurs parents et amis qui, en état de détresse et même de panique, tentent de les retrouver alors qu’ils s’inquiètent pour la sécurité de la personne. Mais voilà qu’au bout de nombreuses recherches, souvent effectuées avec l’assistance d’un enquêteur privé, les parents découvrent que leur enfant fait partie d’une de ces innombrables sectes et qu’il semble extrêmement heureux d’y appartenir. L’enfant est entouré d’amis, porte un nouveau nom et s’habille avec des vêtements différents. Il jette sur ses parents un regard clair et tente jovialement de leur expliquer la merveilleuse nouvelle expérience qu’il vit présentement depuis son entrée dans ce groupe.

Pourtant, ces organisations sont très exigeantes pour leurs membres et demandent une loyauté quasi dictatoriale envers le chef, tout en ordonnant une discipline très stricte dans tous leurs agissements. En retour, le groupe leur promet l’accès à une quantité de perceptions secrètes disponibles exclusivement à ceux qui leur sont fidèles. Nous avons le penchant occasionnel de croire que de tels comportements parmi les membres de ces groupements religieux sont relativement récents. Détrompez-vous, car voici un incident survenu dans la vieille ville de Colosse, il y a presque deux mille ans de cela. Il s’agit ici d’une attaque faite par des Juifs convertis tentant de forcer de nouveaux chrétiens, auparavant païens, à continuer d’observer certains rituels que ces Juifs devaient avoir pratiqué avant leur conversion. Ces Juifs nouvellement convertis avaient jugé bon de continuer à observer toutes les fêtes religieuses et les ordonnances selon l’Ancienne Alliance. Alors, ils accusaient les nouveaux convertis colossiens d’être de mauvais chrétiens s’ils ne les observaient pas, eux aussi.

Nous voyons aujourd’hui ce même phénomène trop souvent imposé à de vrais chrétiens, au travers d’accusations portées contre eux par d’autres groupes religieux se disant aussi chrétiens. Pourtant, ces accusés sont des gens qui s’engagent honnêtement sur la voie du salut en désirant simplement avoir une relation particulière avec Dieu. Nous apprenons donc ici qu’il n’existe pas de nouvelles hérésies en circulation, car il est au-delà de l’esprit humain d’en concevoir des neuves. Toutefois, nous découvrons que ce sont les mêmes hérésies d’antan, renouvelées pendant des siècles et qui ont comme but perpétuel de faire dérailler le chrétien de la voie spirituelle sur laquelle il s’était gentiment engagé.

Retournons alors à Colosse où les nouveaux chrétiens furent confrontés à une philosophie que ces Juifs alimentaient de pensées inaccoutumées pour ces Grecs. Notez également que ce sont des convertis Juifs qui s’en prennent à d’autres convertis. Les nouveaux croyants peuvent facilement être blessés par ce genre d’opinions d’orientation personnelle : se voir soudainement critiqués et découragés par des gens se disant aussi frères et sœurs en Christ. C’est ainsi que la faction grecque de la congrégation communiqua avec l’apôtre Paul afin de recevoir des instructions claires qui dissiperaient tout doute dans leur esprit. Paul leur répond par une épître qui attaque directement le nœud du problème, en leur déclarant : « Que personne donc ne vous condamne au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’un jour de fête, ou de nouvelle lune, ou de sabbats ; c’était l’ombre des choses qui devaient venir, mais le corps en est en Christ » (Colossiens 2:16-17).

Ce que Paul leur explique en toute simplicité, c’est que les fêtes que le peuple d’Israël observait dataient de l’Ancienne Alliance. Les différentes fêtes, ainsi que les sabbats hebdomadaires et annuels lui furent donnés pour le préparer à l’avènement du Messie promis. Toutes ces observances lui servirent de préambule afin de le préparer au salut que le Messie devait lui apporter par la grâce. Chacune de ces fêtes annuelles représentait une étape dans le Plan magistral de Dieu pour le salut de l’humanité tout entière. Et elles furent données d’abord à la nation d’Israël à cause de l’Alliance de Dieu avec Abraham. Cette Alliance s’est poursuivie avec Isaac et ensuite avec Jacob, dont le nom fut changé en celui d’Israël. Donc, Paul avait parfaitement raison de leur dire que toutes ces observances n’étaient que l’ombre d’une réalité qui s’accomplirait par la suite en Christ.

Rappelons-nous toujours que la nation d’Israël n’était pas convertie et agissait trop souvent en rébellion quasi-totale contre Dieu. Ils venaient à peine de recevoir les dix commandements et avaient promis d’obéir à tout ce que Dieu leur révélerait. Mais, lorsque Moïse monta sur le mont Sinaï pendant une période de quarante jours afin d’y recevoir les tablettes contenant les dix commandements, le peuple s’était déjà fabriqué un veau d’or pour l’adorer. Alors, durant les quarante ans qu’ils ont passé dans le désert, Dieu leur a donné des fêtes à observer ainsi que le commandement de se nourrir de viandes exclusivement identifiées comme pures. Dieu avait mis ce peuple complètement à part des autres nations païennes environnantes pour qu’il leur serve d’exemple leur démontrant que l’Éternel pouvait bénir ceux qui Lui obéissaient. En les sortant d’Égypte, le but premier de Dieu était de les amener dans la terre promise à Abraham, de qui ils étaient tous les descendants. Nous voyons toutes ces fêtes données à la nation d’Israël décrites dans Lévitique 23.

Lorsque Jésus est venu leur apporter une Nouvelle Alliance spirituelle pour remplacer l’Ancienne, fondée sur des exigences physiques, cette ancienne alliance devait donc prendre fin. Ce qui est malheureux, c’est que trop de religions ont entremêlé les deux Alliances afin de choisir ce qui leur convenait pour le succès de leur dénomination. La Bible parle assurément des méfaits de l’ivrognerie. Alors, une église a choisi les excès d’alcool comme doctrine centrale. Elle défend à ses membres toute consommation de boissons alcoolisées. Mais, pour appuyer sa doctrine fondamentale, elle a aussi pris soin d’ajouter les boissons douces, comme le thé, le café et certains jus. Cette église des Mormons, fondée par Joseph Smith, est en désaccord avec le tiers de la Bible, ce qui a incité son fondateur à traduire le Livre de Mormon pour « corriger » les « erreurs » supposées se trouver dans la Parole de Dieu.

Le livre de Mormon est prétendu un récit écrit de la main du « prophète » Mormon sur des Plaques d’or ― les plaques de Néphi ― et traduit en anglais par Joseph Smith en 1830. Plus nous étudions la Parole de Dieu plus nous découvrons avec quelle astuce l’adversaire crée toujours une contrefaçon pour contrecarrer les instructions de Dieu. Lorsque Dieu donna les dix commandements à Moise, ils furent donnés à la nation d’Israël sur des tablettes de pierre. Chose curieuse, les instructions du  « prophète » Mormon, incluant un supplément qui est l’œuvre de Moroni, fils de Mormon sont inscrits sur des Plaques d’or. Ceci semble donner l’impression que la Bible ne serait pas complète et que Dieu se devait d’ajouter à Sa Parole au travers de ce prophète Mormon.

Pourtant la Bible nous dit ceci comme instruction aux Hébreux : « Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur » (Hébreux 1:1-4). En conséquence, la dernière instruction de Dieu à l’humanité nous est venue en ces derniers temps par nul autre que Jésus, Son Fils, qu’Il a établi héritier de toutes choses. La Parole de Dieu est alors complète et tout ajout depuis Jésus vient des hommes.

Aujourd’hui, cette église des Mormons porte le nom de « l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours ». De ce fait, pour empêcher l’excès en ce qui touche l’alcool, on plonge dans un autre excès, mais il est permissible dans ce groupe parce que son fondateur en a décidé ainsi. Cette pratique leur a causé plusieurs problèmes suite aux enquêtes du gouvernement américain au sujet de la polygamie que le groupement exerce ouvertement. Alors, depuis quelques années, cette église a « officiellement » modifié son statut en défendant la polygamie. Les hommes peuvent toutefois se permettre de s’approprier plusieurs femmes préparées pour eux dès leur bas âge.

Vous remarquerez qu’ils utilisent constamment certains passages bien choisis de l’Ancien Testament pour justifier un comportement qui n’est pourtant nullement prêché dans la Nouvelle Alliance. Lorsque Jésus a fait allusion au mariage, Il cita ce qui avait été établi par Dieu dès la création de l’homme. Dans Matthieu 19:3 : « Des pharisiens y vinrent aussi pour le tenter, et ils lui dirent : Est-il permis à un homme de répudier sa femme pour quelque sujet que ce soit? » C’était leur manière détournée de tenter de se débarrasser d’une épouse pour s’en trouver une autre selon leur désir. Jésus sauta sur cette occasion : « Et il leur répondit : N’avez-vous pas lu que Celui qui créa, au commencement, fit un homme et une femme ; et qu’il dit : À cause de cela l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux seront une seule chair ? Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Ce que Dieu a joint, que l’homme ne le sépare donc pas » (vs 4-6). Il faut vraiment torde ces versets pour justifier le droit d’avoir plusieurs épouses.

Une autre dénomination a décidé de se servir du Jour de la Pentecôte comme doctrine fondamentale. Encore une fois, on utilise un événement unique et très spécial, que Jésus-Christ avait prédit pour fonder Son Église, afin de se créer une église où les gens se roulent par terre et s’expriment dans un jargon que seuls leurs oints disent comprendre pour interpréter habilement. Exactement le contraire de ce qui est réellement arrivé et où personne ne s’est roulé par terre. Regardons le récit biblique de cet événement. Actes 2:1-4 : « Le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils étaient tous d’un accord dans un même lieu. Alors il vint tout à coup du ciel un bruit comme celui d’un vent qui souffle avec impétuosité ; et il remplit toute la maison où ils étaient. Et il leur apparut des langues séparées, comme de feu, et qui se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils commencèrent à parler des langues étrangères, selon que l’Esprit les faisait parler. »

Notez que les disciples se mettent à prêcher dans des langues étrangères et non dans un jargon que l’on devait interpréter. Mais pour quelle raison ? Actes 2:5-6 : « Or, il y avait en séjour à Jérusalem des Juifs, hommes pieux, de toutes les nations qui sont sous le ciel. Et ce bruit ayant eu lieu, il s’assembla une multitude, qui fut confondue de ce que chacun les entendait parler dans sa propre langue. » Notez bien la réaction de ces individus qui écoutaient la prédication des disciples : « Comment donc les entendons-nous chacun dans la propre langue du pays où nous sommes nés ? Parthes, Mèdes, Élamites, et ceux qui habitent la Mésopotamie, la Judée, la Cappadoce, le Pont et l’Asie, la Phrygie, la Pamphylie, l’Égypte, les quartiers de la Lybie qui est près de Cyrène, et les étrangers romains, Juifs et Prosélytes, Crétois et Arabes, nous les entendons parler en nos langues des merveilles de Dieu » (Actes 2:8-11). Ceux qui prêchaient parlaient afin que tous les spectateurs présents les entendent dans leur propre langue maternelle.

Il est incroyable que l’on puisse prendre un passage biblique aussi clair et qu’on en déforme le sens au point d’établir une religion où la prédication met l’accent sur la confusion. Une religion qui réussit, malgré tout, à attirer des gens honnêtes ne demandant pas mieux que de recevoir de véritables enseignements divins afin de cheminer vers le Royaume. Satan a accompli un travail gigantesque au fil des siècles pour tenter de contrer le Plan de Dieu. Rappelons-nous que, le Jour de la Pentecôte, les premiers convertis à Christ, au nombre d’environ cent vingt personnes, étaient tous des Juifs. La conversion des premiers païens survint plus tard, en commençant par la maison de Corneille. À la femme cananéenne, Jésus répondit : « Je ne suis envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël » (Matthieu 15:24). Jésus avait commencé Son ministère seulement avec les descendants d’Abraham, et Son Église se devait d’annoncer Son Évangile aux païens par la suite.

De nos jours, le Nouvel Âge recrute des millions de nouveaux adeptes sur la seule promesse que chaque individu possède déjà en lui les qualificatifs pour être un dieu. Cette doctrine est complètement antichrist, car elle élimine la nécessité de Jésus pour être sauvé. Pourtant, la Bible est parfaitement claire sur ce point. Sans le sacrifice de Jésus, il n’y a pas de salut possible. L’apôtre Pierre fut divinement inspiré de déclarer ceci : « Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Cela ne semble pas nuire au Nouvel Âge dans son recrutement d’adeptes. Curieusement, cette église évoque la même doctrine que Satan avait utilisée pour séduire nos premiers parents en leur disant : « Mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez [du fruit défendu], vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Genèse 3:5). Le Nouvel Age ne fait que promouvoir ce même mensonge.

Mais certains diront : « N’y a-t-il pas du bon dans les diverses observances de toutes ces religions ? Elles permettent quand même à l’assemblée d’exercer certaines disciplines authentiques qui sont sûrement d’un avantage positif pour les fidèles ? » C’est justement là-dessus que mise Satan au travers de ses contrefaçons de la vérité. Il consent volontiers à la prédication d’une bonne quantité de vérité dans les sermons, mais il se permet toujours d’y injecter la portion de venin nécessaire pour séduire les membres qui ne prennent pas le temps de vérifier toutes choses. Cependant, qui a le temps de vérifier si les « pasteurs » disent vrai ? Ma seule réponse demeure inchangée : « Si vous ne prenez pas le temps de le faire, qui pourrez-vous alors accuser si l’on réussit à vous séduire ? » Dire simplement « je pourrai toujours mettre le blâme sur Satan » n’a aucune espèce de valeur, car Satan se moque éperdument de se faire blâmer.

Pourtant, la majorité des gens admettront qu’ils ne croient pas avoir assez de connaissance pour s’instruire seuls avec la Bible. Alors, prenez le temps de vous trouver une congrégation où le pasteur ne s’objecte pas à répondre honnêtement à toutes vos interrogations sur certaines proclamations faites dans ses sermons. S’il a des réticences à acquiescer, éloignez-vous vite, car ses motifs ne sont pas divins. Si ce dernier accepte néanmoins, vous avez des chances élevées de recevoir une bonne quantité de vérité. Cette façon de procéder vous donnera l’opportunité d’apprendre comment utiliser la Parole de Dieu. Avec le temps, il n’en tiendra qu’à vous de décider si vous désirez continuer à fraterniser avec ce groupe. N’oublions pas que le but, ici, est de trouver Christ, le seul par qui le salut est disponible.

Jésus Lui-même nous a donné cette instruction : « Demandez, et on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; heurtez, et on vous ouvrira. Car quiconque demande, reçoit ; et qui cherche, trouve ; et l’on ouvre à celui qui heurte » (Matthieu 7: 7-8). Cette instruction de Christ s’applique à toutes les périodes de notre vie, mais combien davantage pour la personne qui recherche la vérité sur la disponibilité du salut. Donc, pour être efficace, chercher et demander sont des attributs que nous devons utiliser avec un esprit ouvert et orienté sur Dieu. Sinon, peu importe votre zèle, l’adversaire trouvera constamment le moyen de percer votre armure dans le but de vous séduire. C’est d’ailleurs le point qu’amena Paul en parlant des fêtes et toutes les autres observances du peuple. Tous ces éléments physiques furent donnés à la nation d’Israël afin de la préparer à la venue de Christ. Nonobstant, Jésus est la figure fondamentale sur laquelle repose le salut. Alors, pourquoi continuer à observer ces fêtes physiques qui n’étaient que l’ombre de la réalité qui fut entièrement accomplie en Jésus ?

Jésus est le lieu de refuge vers lequel tout converti doit s’orienter dans les moments de détresse et de tentation. Jésus est celui qui vit en nous pour nous guider et nous fortifier dans notre vie vers le Royaume. Voilà le danger qu’il y a à se brancher encore sur des ombres, car le fait de perdre Jésus de vue nous enlève l’enthousiasme à travailler avec la réalité. C’est pourquoi Paul commence son instruction vis-à-vis des Colossiens en déclarant : « Que personne donc ne vous condamne », car, ayant présentement Jésus, ne laissez personne vous enlever cette réalité en substituant à sa place un retour aux comportements machinaux qui a pour but d’annuler la réalité. Alors, les gens qui s’associent à des sectes où les rituels automatiques prennent le dessus sur l’adoration de Dieu en esprit ne réalisent vraiment pas jusqu’à quel point ils sont séduits. Ces individus peuvent donc participer aux réunions, chanter des cantiques, dire « amen » aux prières et avoir l’esprit complètement ailleurs. La véritable adoration de Dieu en esprit n’a rien à voir avec l’endroit où nous sommes. Ce qui importe, toutefois, c’est d’avoir notre esprit conduit intégralement vers Lui pendant ces moments précieux.

Certains individus s’imaginent qu’en affichant une façade de religiosité, Dieu pourrait être séduit et trompé par notre performance. Dieu n’est pas impressionné par des façades. Il nous juge au cœur, car Lui seul peut scruter nos pensées afin de découvrir notre valeur réelle. Imaginez un instant : Dieu, qui avait commandé les fêtes hebdomadaires et annuelles aux Israélites, leur a dit ultérieurement : « Quand vous venez vous présenter devant ma face, qui vous demande de fouler mes parvis ? Ne continuez plus d’apporter des offrandes vaines ; j’ai en horreur le parfum, la nouvelle lune, le sabbat et l’assemblée ; je ne puis souffrir ensemble le crime et les solennités. Mon âme hait vos nouvelles lunes et vos fêtes ; elles me sont à charge ; je suis las de les supporter. Quand vous étendez vos mains, je cache mes yeux de vous ; quand vous multipliez les prières, je n’écoute point. Vos mains sont pleines de sang. Lavez-vous, nettoyez-vous ! Ôtez de devant mes yeux la malice de vos actions. Cessez de mal faire ; apprenez à bien faire ; recherchez la droiture ; protégez l’opprimé, faites droit à l’orphelin, défendez la veuve » (Esaïe 1:12-17).

Ce que Dieu voulait voir dans leur comportement était simple : « Apprenez à bien faire ; recherchez la droiture ; protégez l’opprimé, faites droit à l’orphelin, défendez la veuve ». Les personnes qui ne sont qu’une façade dans ces domaines se voient vite repérées et dévoilées, tandis que la sincérité du cœur est profonde et elle dure longtemps. Où peut-on repérer l’honnêteté chez ceux qui exécutent des gestes en public, superficiels et sans implication sincère ? À entendre parler certains chrétiens, on peut se demander pourquoi ils assistent à leurs réunions, si ce n’est que pour faire acte de présence, tellement ils les trouvent vides et ennuyantes. Mais ils y demeurent par respect pour leurs amis, principalement pour ne pas se bâtir une réputation de manque de piété au sein de leur communauté. Ce genre de conduite pourrait éventuellement éloigner l’individu de son Sauveur.

Un autre ennemi du chrétien est la recherche d’un peu de mysticisme pour épicer sa vie. Ce qui caractérise ces gens, c’est leur fausse humilité visant à mieux impressionner leur entourage. Vous remarquerez que ces individus rendent un culte aux anges. Au premier siècle, il y avait à Colosse des gnostiques prétendant qu’il existe toute une hiérarchie d’anges entre Dieu et les hommes. En reconnaissant cette « vérité », une personne acceptait la présomption que l’ignorance de l’être humain puisse se transformer doucement en prescience, et cette connaissance augmentait dans la mesure où on se laissait instruire par ces anges, le but principal étant d’entrer dans la plénitude de la compréhension de l’unité entière de toutes choses. Cette hérésie ancienne a refait surface et porte aujourd’hui le nom de Mouvement Nouvel Âge.

Il y a une abondante littérature nouvel-âgiste qu’on retrouve dans un grand nombre de magasins d’aliments naturels où tout un département est réservé aux bouquins sur les anges, à l’ésotérisme, à l’occultisme, au chamanisme et toutes les idées à la mode. Satan s’est arrangé pour faire croire aux gens que le retour à une vie saine et naturelle passe par ses voies. Il n’y a sûrement rien de mal à vouloir bien s’alimenter afin de vivre en bonne santé, mais faut-il utiliser la méditation transcendantale ou l’ésotérisme afin d’y arriver ? Malgré cela, ces méthodes deviennent de plus en plus populaires pour contenter et apaiser les pseudo-intellectuels dans l’alimentation personnelle et qui recherchent une vie meilleure en gobant ces pseudo-vérités comme du bonbon (sans sucre).

Les créatrices de la Théosophie et du mouvement Nouvel Âge, Helena Petrovna Blavatsky et Alice Bailey, prétendaient avoir eu affaire avec un « ange de lumière » du nom de Maître DK. Il s’agissait du démon Djwal Khul. Blavatsky et Bailey étaient deux sorcières reconnues très puissantes. Donc, nous voyons clairement qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil, sauf des noms différents donnés à la même hérésie. De plus, nous retrouvons cette angélologie dans le Zohar, livre principal de la Kabbale, ce recueil de soi-disant connaissances ésotériques que trimbalent les Juifs depuis des siècles.

Le culte des anges remonte donc à la religion à mystères de Babylone. Il est fort possible que quelques-uns de ces gnostiques du premier siècle se soient infiltrés dans la congrégation à Colosse. Cependant, Paul ne perd pas de temps à exhorter ces nouveaux convertis en leur disant : « Que personne ne vous ravisse le prix par une humilité affectée, et par le culte des anges, s’ingérant dans des choses qu’il n’a point vues, étant témérairement enflé de son sens charnel, et ne s’attachant pas au chef, duquel tout le corps, joint et étroitement uni au moyen des jointures et des liens, s’accroît d’un accroissement selon Dieu » (Colossiens 2:18-19).

Au cœur de cette hérésie se cache la nécessité de proclamer l’unité en toute chose. L’enseignement se résume à déclarer que nous faisons tous partie d’un univers de matière créée, ce qui nous unit à Dieu. Alors l’individu doit s’évader afin de découvrir la connaissance de la plénitude de l’univers. Voilà pourquoi Paul nous dit qu’il s’agit d’une fausse humilité, car si nous prenons le temps d’examiner un tel enseignement, nous découvrons rapidement que ce processus nous mène à mettre notre concentration sur le soi en développant tous nos « pouvoirs divins intrinsèques ». Ils prêchent avec force le potentiel humain, ayant déjà en nous tout ce qu’il nous faut pour devenir un dieu. Avant de se lancer dans une telle aventure, il serait bon pour le chrétien de connaître quelques-unes de leurs doctrines principales. En voici sept :

Pour les adeptes du Nouvel Âge, Dieu est nettement une énergie impersonnelle qui remplit l’univers. Tout ce qui existe fait partie de cette énergie universelle. Tout est un ! Jusque-là, ça va. Suite à cette philosophie qui a la disposition de plaire à tous ses adeptes, découvrons maintenant leur raisonnement. Comme nous faisons partie de cette unité merveilleuse, nous sommes alors aussi divins. Dieu est tout, et tout est Dieu, disent-ils. Chaque membre du Nouvel Âge est, par conséquent, son propre dieu. Mais qu’en est-il de Jésus ?

Selon eux, Jésus était un grand maître spirituel, inspiré par cette énergie divine, qui nous est aussi disponible à tous. Conclusion : vous êtes donc Christ, je suis Christ, nous sommes tous Christ dans notre for intérieur. C’est ce qu’ils appellent gentiment « l’état christique ». Ce raisonnement satanique enlève à Jésus tout statut de Sauveur. Cette hérésie contredit carrément l’instruction biblique d’Actes 4:12 où Pierre, sous l’inspiration divine, nous dévoile ceci : « Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés ». Dans le Nouvel Âge, où chacun est dieu, Jésus est réduit à rien, car un dieu n’a pas besoin d’un sauveur.

Pour ce qui est de la Bible, elle n’est pas fiable. Les apôtres, disent-ils, ont mal compris le message de Jésus et ont rajouté des enseignements qui ne sont pas endossés par Dieu. Oh… bizarre ! Nous avons vu plus haut que ce même Dieu n’était pourtant qu’une énergie impersonnelle… Soudainement, ils l’appellent Dieu, mais un Dieu qui n’endosse aucune des déclarations de Ses apôtres. Ils prétendent que la Bible a été manipulée pendant plusieurs siècles durant lesquels elle a été victime d’innombrables additions et de suppressions de passages. Dans un sens, cela n’est pas faux, si l’on considère les manuscrits corrompus d’Alexandrie desquels les éditeurs tirent la majorité de leurs versions bibliques. Donc, la Bible tirée de ces versions corrompues ne serait pas totalement crédible. Et les fervents disciples du Nouvel Âge absorbent cela sans rien vérifier.

Qu’en est-il, cependant, de la possibilité de pécher ? Dans le Nouvel Âge, il n’y a pas de place pour le concept de l’existence du péché. Il ne peut pas y avoir de péché, affirment-ils, car, si nous sommes Dieu, il n’y a donc pas de transgression possible contre Dieu. Dieu ne peut pas pécher contre Lui-même. S’il est biblique que Dieu ne peut pas pécher, alors le péché n’existe pas et nous n’avons pas à nous en repentir. En conclusion Jésus n’est donc pas mort pour nos péchés. Comme c’est simple, n’est-ce pas ?

Qu’en est-il du salut ? Pour eux, le salut n’est même pas un sujet de discussion. Pourquoi ? Simplement parce que l’âme, faisant partie de l’univers, ne meurt jamais. À la mort de l’individu, elle renaît et se réincarne dans une succession de corps physiques différents. Plusieurs autres religions ont également adopté cette « doctrine ». Le bien ou le mal que vous faites détermineront votre prochaine réincarnation. Comme le péché n’existe pas, c’est donc l’humain qui doit déterminer son propre cheminement. Car, d’après eux, il n’y a pas qu’une seule voie qui soit bien ou mal pour tous. Ainsi, à vous de décider. Ne vous posez plus de questions à savoir pourquoi autant de gens ont adopté cette orientation.

Pour ce qui regarde la croissance spirituelle, chacun a le pouvoir intérieur de se transformer, soit par la méditation transcendantale, l’hypnotisme, le yoga, la régression vers une vie antérieure ou par une discipline spirituelle ! On est très ouvert sur le choix qui fait votre affaire. Que ce soit un ange ou un médium, car pour eux, cela revient au même.

Finalement, le salut du monde dépend entièrement des humains. Considérez bien leur raisonnement. Quand il y aura assez de personnes branchées sur cette énergie positive universelle et qu’elles tourneront leurs pensées vers la paix ― comme si cela pouvait être possible, le monde sera alors nettoyé de tous ses éléments négatifs. Ils appellent cela la « pensée collective » ou la « conscience universelle ». Voilà subséquemment ce qui nous amènera hypothétiquement dans l’ère merveilleuse de la lumière. Notez combien d’émissions télévisées, de nos jours, insistent sur la possibilité d’entrer dans la lumière lorsqu’une personne décède. Comment ne pas aimer pareille religion où tout est admirable et merveilleux !

Mes amis, c’est grâce à de tels enseignements qu’ils se font des millions de nouveaux adeptes chaque année. Mais le fait de rendre culte aux anges ouvre un tout autre monde de manifestations occultes. Les gens se mettent à invoquer les anges afin que ceux-ci les guident au travers de l’astrologie, le ouija, le tarot, vers les swamis, les yogis et les gurus. Toutes ces choses se soutiennent par la méditation transcendantale qui paraît offrir à leurs fidèles la capacité de réaliser personnellement tout leur potentiel humain. Il y a cependant un grand danger dans tout cela et c’est la possibilité de s’approprier des honneurs divins. On réduit Dieu à un simple symbole de ce que l’être humain peut déjà accomplir. Leur doctrine principale se réduit à ceci : « Nous sommes des dieux dans notre propre univers ayant ainsi le contrôle absolu sur notre destin. Nous sommes donc Dieu ! »

Paul nous met en garde contre une telle attitude qui pourrait nous ravir notre couronne, le prix auquel chaque chrétien doit aspirer. Il nous dit clairement, dans Colossiens 2:18-19 : « Que personne ne vous ravisse le prix par une humilité affectée, et par le culte des anges, s’ingérant dans des choses qu’il n’a point vues, étant témérairement enflé de son sens charnel, et ne s’attachant pas au chef, duquel tout le corps, joint et étroitement uni au moyen des jointures et des liens, s’accroît d’un accroissement selon Dieu. » Notez les mots de Paul, comme « humilité affectée » ou cérémonieuse, « témérairement enflé de son sens charnel ». Comment un tel individu pourrait-il s’attacher au Chef, Jésus, s’il se croit déjà supérieur à Lui ? Heureusement, il y a encore un petit troupeau qui croit encore que la Bible est la Parole de Dieu. Un petit troupeau engagé à faire la volonté de Dieu, coûte que coûte, et à qui Jésus déclare que sa récompense sera grande, dans le Royaume qui s’en vient.

Il existe aussi un troisième danger pouvant détruire notre foi. Paul nous le décrit très bien dans cette déclaration : « Si donc vous êtes morts avec Christ, quant aux rudiments du monde, pourquoi vous charge-t-on de ces préceptes, comme si vous viviez encore au monde ? En vous disant : Ne mange pas, ne goûte pas, ne touche pas ; (Préceptes qui sont tous pernicieux par leurs abus) suivant les ordonnances et les doctrines des hommes, lesquelles ont, à la vérité, quelque apparence de sagesse dans un culte volontaire, et dans une certaine humilité, et dans une austérité du corps, qui n’a aucun égard à ce qui peut satisfaire la chair » (Colossiens 2:20-23). Paul est en train de nous décrire un zèle qui va bien au-delà d’un comportement chrétien qui cherche à plaire à Dieu en s’imposant une privation totale de certaines choses que Dieu ne défend pas.

La fidélité à Dieu requiert sûrement une certaine discipline dans la vie du chrétien. Il est alors tout à fait normal pour un converti de vouloir faire des œuvres par amour pour Christ, car Dieu est parfaitement d’accord avec une telle motivation. Paul avait fait l’éloge des Colossiens envers leur vie disciplinée et bien ordonnée. Mais l’équilibre doit régner dans toutes nos actions, car il est possible de faire de la discipline un dieu en prenant plaisir à exécuter des œuvres qui impressionnent les autres. Au monastère, Martin Luther demeurait nu au grand froid toute la nuit dans sa cellule, croyant que, de cette façon, il trouverait la paix d’esprit. Paul qualifie cela de préceptes pernicieux par leurs abus. Il nous décrit leur attitude négative en utilisant des termes comme « ne mange pas, ne goûte pas, ne touche pas ».

Il existe des religions qui interdisent carrément les boissons alcoolisées ou douces, le thé, le café et même les jus de raisin. La danse, le cinéma et les jeux de cartes sont aussi proscrits sous peine de péché. Il est vraiment intéressant de découvrir qu’il y a près de deux mille ans de cela, Paul fut inspiré de prophétiser l’implantation de ces doctrines d’hommes dans plusieurs églises aujourd’hui. Si le chrétien décide de se priver volontairement de certaines de ces pratiques, cela demeure assurément bien, mais il est incorrect de les défendre catégoriquement aux membres de la congrégation sous peine de vexer Dieu. Le christianisme est fondé sur une foi positive. Le véritable chrétien doit posséder une attitude si positive que le commun des mortels ne pourra pas l’imiter s’il n’a que sa nature humaine pour le diriger. Alors, défendre quelque chose au chrétien lui enlève sa liberté de vouloir de bon gré plaire à Dieu sans aucune restriction du pasteur.

Selon Paul, voici ce qui plaît à Dieu : « Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur, attachez-vous fortement au bien. Quant à l’amour fraternel, soyez pleins de tendresse les uns pour les autres. Quant à l’honneur, prévenez-vous les uns les autres. Quant au zèle, ne soyez point paresseux. Soyez fervents d’esprit ; servez le Seigneur. Soyez joyeux dans l’espérance, patients dans l’affliction, persévérants dans la prière. Prenez part aux nécessités des saints ; empressez-vous à exercer l’hospitalité. Bénissez ceux qui vous persécutent ; bénissez, et ne maudissez point. Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent, et pleurez avec ceux qui pleurent. Ayez les mêmes sentiments entre vous ; n’aspirez point aux grandeurs, mais accommodez-vous aux choses humbles ; ne soyez pas sages à vos propres yeux. Ne rendez à personne le mal pour le mal ; attachez-vous à ce qui est bien devant tous les hommes. S’il se peut faire, et autant qu’il dépend de vous, ayez la paix avec tous les hommes. Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez faire la colère divine ; car il est écrit : A moi la vengeance ; c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. Si donc ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en faisant cela, tu lui amasseras des charbons de feu sur la tête. Ne te laisse point surmonter par le mal ; mais surmonte le mal par le bien » (Romains 12:9-21).

Mais que peut-il y avoir de mal à jeûner jusqu’à s’amener au bord de la mort, ou ne manger que des légumes, ou refuser de se marier, ou prier à des heures fixes, ou porter un vêtement en crin, ou de se mutiler le corps ? Ces œuvres peuvent-elles nous procurer un meilleur salut ? Ceux qui agissent ainsi glissent dans un légalisme qui, d’après eux, leur permettrait de se sauver par les œuvres. Ces individus agissent comme si tout était mal, sauf si l’on peut prouver par la Bible qu’une chose est bien. Or, la Bible nous enseigne justement le contraire. Le véritable converti doit regarder la vie en disant merci à Dieu de nous donner un monde où il fait bon vivre et où la joie doit régner.

Les religions qui empêchent leurs officiants de se marier ou qui prêchent sur la restriction de manger certaines nourritures selon la Nouvelle Alliance auraient avantage à relire cette instruction de Paul à leur hiérarchie qui : « Défendant de se marier, commandant de s’abstenir d’aliments que Dieu a créés, afin que les fidèles et ceux qui ont connu la vérité, en usent avec actions de grâces. Car tout ce que Dieu a créé, est bon, et rien n’est à rejeter, quand on en use avec actions de grâces ; parce que cela est sanctifié par la parole de Dieu et la prière » (1 Timothée 4:3-5). Nonobstant, la Bible nous décrit très bien ce qui est mal et dangereux pour le cheminement du chrétien. Les choses comme l’adultère, la fornication, le mensonge et le vol ne sont jamais bien. Et même le peu de plaisir que ces astuces peuvent procurer ne sont que temporaires, mais elles sont toutes soulignées comme menant à la mort s’il n’y a pas de repentance.

Les scribes et les pharisiens se donnaient également nombre de permissions non disponibles au commun des Juifs. Donc, dans Matthieu 23:27-28, Jésus leur témoigne : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux par dehors, mais qui au-dedans sont pleins d’ossements de morts et de toute sorte de pourriture. Vous de même, au-dehors vous paraissez justes aux hommes, mais au-dedans vous êtes remplis d’hypocrisie et d’injustice. » Leur statut, en tant que chefs spirituels, avec tous les privilèges s’y rattachant, s’avérera finalement inutile. Certains individus donnent l’apparence d’être justes et disciplinés, mais Dieu les juge au cœur, là où le péché habite réellement. La façade qu’ils présentent leur semble plus importante que le fait de marcher en renouveau de vie avec Jésus. Ils se privent ainsi de découvrir la véritable pureté que Lui seul peut nous procurer.

Pour ceux qui étudient régulièrement la Parole de Dieu, il devient évident que l’ennemi dont nous parlons ici n’est nul autre que Satan lui-même. Depuis la création du monde, il est l’instigateur de toutes contrefaçons ayant pour but de détruire l’œuvre de Dieu. Son plan a toujours été, et sera toujours, de s’approprier des ouvriers orgueilleux et cupides pour en faire ses ministres ; des gens qui se spécialisent dans la séduction pour piéger des personnes honnêtes qui cherchent la vérité. Ces ouvriers se cachent toujours derrière une façade portant le nom de Dieu, mais qui est inspirée par Satan. En parlant d’eux, Paul nous affirme clairement : « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:13-15).

Leur besogne consiste à rendre leurs fidèles confortables avec le peu de vérité qu’ils leurs sermonnent. Mais, à la longue, le danger imminent pour le chrétien, c’est de se séparer de Christ. Ceux qui tombent dans ce panneau perdent la vitalité et le zèle qui les avaient amenés auparavant à Jésus. Petit à petit, leur vie spirituelle devient monotone et, sans même le réaliser, vidée de cette énergie qu’ils possédaient jadis. Une seule solution est possible : celle de se mettre en contact avec Jésus par la prière et la méditation sur la véritable Parole de Dieu. Cela ne peut pas s’accomplir par le moyen d’un événement hebdomadaire où les gens s’assemblent une heure ou deux, en croyant qu’ils sont maintenant ressourcés pour le reste de la semaine.

Le contact du véritable converti avec son Sauveur est un événement quotidien où, peu importe la situation, nous avons cette assurance d’être branchés continuellement sur Lui. Que ce soit tout naturellement, afin de Le remercier pour tout ce qu’il fait régulièrement pour nous, ou dans nos moments de détresse afin de pouvoir entrer rapidement en contact avec Lui pour être secourus. C’est ainsi que nous pouvons restaurer notre facilité d’accès vers notre Sauveur, même quand nous péchons. C’est en Lui demeurant soumis que nous pourrons poursuivre efficacement notre chemin vers le Royaume en toute liberté.

De nos jours, le plus grand obstacle pour reconnaître l’ennemi qui veut résolument détruire votre foi a été soigneusement érigé par Satan lui-même qui est parvenu à inculquer dans l’esprit des gens qu’il n’existe pas. Il a tellement bien fait son travail que bon nombre de personnes ne croient pas en Dieu non plus. De cette façon, les gens négligent de rendre gloire à Dieu pour les bonnes choses qui leur arrivent. Ils sont néanmoins disposés à l’accuser promptement quand les choses vont mal. Au milieu de cette condition spirituelle chaotique, il est devenu normal d’accepter les éclatements de guerre par les humains où les soldats s’entretuent sans aucune émotion. Et le coupable, c’est toujours l’homme lui-même, pourtant créé à l’image de Dieu. La séduction du monde est donc totale. À une personne qui prétend que Satan n’existe pas et n’est qu’un mythe de l’imagination humaine, essayez donc de faire comprendre que ce même Satan est aussi le dieu de ce monde… !

Il n’existe qu’une seule conclusion pour supprimer le pouvoir de cet ennemi, et c’est le retour de Jésus en puissance pour anéantir la confusion créée par le Diable au fil des siècles. C’est Jésus Lui-même qui nous l’a annoncé dans une merveilleuse vision donnée à Son apôtre Jean sur l’île de Patmos. Jean nous dit ceci : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. Les armées qui sont dans le ciel, vêtues de fin lin blanc et pur, le suivaient sur des chevaux blancs. Il sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations, car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout-Puissant. Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS » (Apocalypse 19:11-16).

La période du règne de Satan en tant que « dieu de ce monde » prendra fin à ce moment précis, car voici ce que Jean a vu : « Après cela, je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef de l’abîme, et une grande chaîne en sa main ; et il saisit le dragon, l’ancien serpent, qui est le diable et Satan, et le lia pour mille ans. Et il le jeta dans l’abîme, il l’y enferma, et mit un sceau sur lui, afin qu’il ne séduisît plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis » (Apocalypse 20:1-3). Le gouvernement de Dieu sera alors établi sur la terre pour remplacer tous les autres gouvernements qui existaient auparavant. Mais, cette fois, Jésus Lui-même Se chargera de mettre en place Ses Élus pour administrer ce gouvernement. C’est la Première Résurrection !

Regardons ensemble ce qui attend ces Élus de la Première Résurrection. « Et je vis des trônes, sur lesquels s’assirent des personnes, et il leur fut donné de juger. Je vis aussi les âmes de ceux qui avaient été décapités pour le témoignage de Jésus, et pour la parole de Dieu, et ceux qui n’avaient point adoré la bête, ni son image, et qui n’avaient point pris sa marque sur leurs fronts ou à leurs mains. Et ils vécurent et régnèrent avec Christ mille ans » (Apocalypse 20:4). Voici la louange de Jésus à Ses Élus du Royaume : « Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et régneront avec lui mille ans » (Apocalypse 20:6). Ils vont ressusciter immortels ! La seconde mort ne pourra plus les toucher et ils régneront avec Jésus durant le millénium à venir. Voilà ce que Dieu promet à tous eux qui sont prêts à s’engager et à persévérer jusqu’à la fin de leur vie contre l’ennemi qui voudrait détruire votre foi.