D.301 – Quel est Son nom ?

 

Par Joseph Sakala

Dans Exode 3:13-14, Moïse a exprimé à Dieu : « Voici, j’irai vers les enfants d’Israël, et je leur dirai : Le Dieu de vos pères m’a envoyé vers vous ; mais s’ils me disent : Quel est son nom ? que leur dirais-je ? Alors Dieu dit à Moïse : JE SUIS CELUI QUI SUIS. Puis il dit : Tu diras ainsi aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle JE SUIS, m’a envoyé vers vous. » Moïse, qui fut spécialement entraîné pour l’œuvre qu’il devait accomplir, a fait cela. Il fut élevé dans la maison de Pharaon et a été instruit dans la sagesse des Égyptiens. Il était parfaitement au courant de l’exécution de l’autorité, dans son apprentissage comme dans sa soumission.

C’est alors surprenant que, lorsque Dieu lui dit qu’il avait été choisi pour libérer le peuple d’Israël de l’esclavage, il s’est objecté à recevoir un tel rôle et a même questionné l’autorité de Dieu. Même lorsqu’il réalisa que Dieu avait raison, Moïse douta encore que Dieu puisse réaliser un tel projet. Il demanda des preuves à Dieu de Son Autorité sur l’humanité entière et non seulement qu’Il était le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Il a bien enveloppé sa question en disant que c’est le peuple d’Israël qui voudrait le savoir. « Moïse s’en alla donc avec Aaron ; et ils assemblèrent tous les anciens des enfants d’Israël. Et Aaron dit toutes les paroles que l’Éternel avait dites à Moïse, et il fit les prodiges aux yeux du peuple. Et le peuple crut ; et ils apprirent que l’Éternel avait visité les enfants d’Israël, et qu’il avait vu leur affliction ; et ils s’inclinèrent et adorèrent » (Exode 4:29-31).

Dieu avait gracieusement répondu à Moïse, avec sa déclaration « JE SUIS CELUI QUI SUIS ». Il était simplement Celui qui existait sans avoir été créé. Et Il créa tout ce qui existait après Lui, incluant Moïse et les Égyptiens. Cette assurance a ensuite fortifié Moïse pendant quarante ans dans le désert et devrait être suffisante pour nous fortifier. À nous, Il dit simplement : « Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; il n’y a pas d’autre Dieu que moi. Je t’ai ceint, quand tu ne me connaissais pas ; afin qu’on sache, du soleil levant au soleil couchant, qu’il n’y en a point d’autre que moi. Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre » (Esaïe 45:5-6). Avec un tel décret et autant d’autorité, pouvons-nous encore croire à une trinité ?

Dans 2 Pierre 1:1, nous lisons : « Siméon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui ont eu en partage une foi du même prix que la nôtre, dans la justice de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ. La grâce et la paix vous soient multipliées, dans la connaissance de Dieu et de notre Seigneur Jésus. » Trop souvent, dans nos études bibliques, nous sautons par-dessus les versets d’introduction et de salutations. Cependant, ces versets contiennent fréquemment une information remplie de richesse. Tel est le cas dans le passage plus haut. Nous notons d’abord un paradoxe étrange dans l’identification personnelle de Pierre. Il était d’abord l’apôtre en autorité, établi par Jésus en tant que chef des autres apôtres. Il était officiellement chargé ambassadeur de Jésus-Christ. Mais il se déclare également Son serviteur ou esclave.

Historiquement, nous savons que Pierre faisait partie d’un cercle privilégié de disciples en qui Jésus avait placé une grande responsabilité. Malgré cela, nous savons aussi qu’il avait renié son Maître lors de Son procès. Christ l’avait racheté avec Son précieux sang pour qu’il devienne Son serviteur en lui pardonnant beaucoup de transgressions. Ensuite, Jésus l’a envoyé en mission d’évangélisation jusqu’à la fin de sa vie. L’épître de Pierre est adressée à ceux qui ont eu en partage une foi du même prix que les apôtres, dans la justice de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ. Cela impliquait que ces gens avaient les mêmes privilèges devant Dieu, obtenus selon Sa grâce et Sa miséricorde.

Pierre utilise deux noms pour décrire Christ, L’appelant « Dieu et Sauveur Jésus-Christ », se référant ainsi à Sa double nature divine/humaine dans Son rôle parmi nous. Vu que nous possédons la même précieuse foi que lui, la prière de Pierre à notre égard est touchante. « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de Celui qui nous a appelés par Sa gloire et par Sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise. Ainsi, y apportant tout votre zèle, ajoutez à votre foi la vertu, et à la vertu la science ; et à la science la tempérance ; et à la tempérance la patience ; et à la patience la piété ; et à la piété l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel la charité. Car si ces choses sont en vous, et y abondent, elles ne vous laisseront ni oisifs, ni stériles dans la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ » (2 Pierre 1:3-8).

Le désir de Pierre est de nous voir en paix et dans la joie, même dans l’adversité, par la connaissance de Celui qui nous a appelés par Sa gloire et par Sa vertu. Pour y arriver, il faut être attaché au cep. Jésus Lui-même a dit : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Il retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit ; et il émonde tout sarment qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit. Vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15:1-5).

Jésus a mis beaucoup d’emphase sur le fait de porter des fruits. Et il y a, en effet, beaucoup de fruits spirituels mentionnés dans la Bible. Et le fruit le plus important produit par le Saint-Esprit est le caractère même de Christ. Le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance. « Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité. Examinez ce qui est agréable au Seigneur » (Éphésiens 5:8-10).

La sainteté, le sceau d’une vie entièrement dédiée à Dieu, est un autre fruit spirituel. « Mais maintenant affranchis du péché et esclaves de Dieu, vous en retirez pour fruit la sainteté, et pour fin la vie éternelle » (Romains 6:22), étant remplis par Jésus-Christ des fruits de la justice, à la gloire et à la louange de Dieu. Ceci comprend le fruit des bonnes œuvres faites au nom de Christ de sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour Lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres et croissant dans la connaissance de Dieu. L’habitude de Lui dire merci pour toute chose au lieu de se plaindre et critiquer est un autre fruit de grande valeur aux yeux de Dieu. Offrons donc sans cesse à Dieu par Jésus un sacrifice de louange, c’est-à-dire, le fruit de lèvres qui confessent Son nom. Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité ; car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices.

La générosité est un autre fruit très important. Paul l’a expliqué ainsi : « Ce n’est pas que je recherche les dons, mais je cherche à faire abonder le fruit qui doit vous en revenir. Or, j’ai tout reçu, et je suis dans l’abondance ; j’ai été comblé de biens, en recevant par Épaphrodite ce que vous m’avez envoyé, comme un parfum d’agréable odeur, un sacrifice accepté, et agréable à Dieu » (Philippiens 4:17-18). Finalement, un fruit vital chez le chrétien est celui que Paul pouvait porter dans ceux qu’il enseignait. Dans Romains 1:13, il dit ceci : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous ignoriez que j’ai souvent formé le dessein d’aller chez vous, afin de recueillir quelque fruit parmi vous, comme parmi les autres nations ; mais j’en ai été empêché jusqu’à présent. »

Dans Romains 1:9-12, Paul témoigne : « Car Dieu, que je sers en mon esprit dans l’Évangile de son Fils, m’est témoin que je fais sans cesse mention de vous, Lui demandant toujours dans mes prières, de pouvoir, si c’est sa volonté, trouver enfin quelque occasion favorable d’aller vous voir ; car je souhaite fort de vous voir, pour vous faire part de quelque don spirituel, afin que vous soyez affermis, c’est-à-dire afin qu’étant parmi vous, nous nous consolions ensemble par la foi qui nous est commune, à vous et à moi. » Il est évident que Paul ne priait pas afin que son voyage chez les frères soit prospère financièrement, car, au verset 11, il dit « je souhaite fort de vous voir, pour vous faire part de quelque don spirituel, afin que vous soyez affermis. »

Cependant, le mot « prospérité » en est venu à inclure le don financier pour le pasteur, comme dans 1 Corinthiens 16:2-3, lorsque Paul leur dit : « Chaque premier jour de la semaine, que chacun de vous mette à part chez soi, et rassemble ce qu’il pourra, selon sa prospérité, afin qu’on n’attende pas que je sois arrivé pour faire les collectes. Et lorsque je serai arrivé, j’enverrai avec des lettres ceux que vous aurez approuvés, pour porter votre libéralité à Jérusalem. » Mais Paul ne demandait rien pour lui ; ce qu’il demandait, c’était de l’aide pour d’autres chrétiens dans le besoin. Le terme peut également se référer à la santé physique et spirituelle, comme dans 3 Jean 1:2, où nous lisons : « Bien-aimé, je souhaite qu’à tous égards tu prospères et sois en bonne santé, comme ton âme est en prospérité. »

Malheureusement, certains prédicateurs des derniers jours ont pris l’enseignement biblique de la prospérité spirituelle pour vouloir dire « prospérité financière », ce qu’ils prêchent être un droit de tous chrétiens. Cet évangile de prospérité est tellement contre ce que Jésus enseignait qu’il est devenu un témoignage de la cupidité des chrétiens qui y croient. « Mais ceux qui veulent devenir riches, tombent dans la tentation et le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs, » nous dit Paul, dans 1 Timothée 6:9-10). Et là où Dieu nous fait prospérer financièrement, c’est strictement dans le but d’aider d’autres chrétiens. Un Dieu donnant généreusement.

Dans 1 Timothée 6:17-19, Paul dit à son évangéliste : « Recommande aux riches du présent siècle de n’être point orgueilleux ; de ne point mettre leur confiance dans l’incertitude des richesses, mais dans le Dieu vivant, qui nous donne toutes choses abondamment pour en jouir ; de faire le bien, d’être riches en bonnes œuvres, prompts à donner, faisant part de leurs biens ; s’amassant ainsi pour l’avenir un trésor placé sur un bon fonds, afin d’obtenir la vie éternelle. » La prière de Paul à ceux qui possèdent la foi précieuse est vraiment émouvante. Il désire pour nous la grâce sanctifiante de Dieu et la paix de Dieu qui apporte la joie, même dans l’adversité, afin que les deux soient multipliées. Ces traits nous viennent par le moyen de la connaissance de Dieu et de Jésus, notre Seigneur. Le but de tout cela est de faire de nous une pierre précieuse et éprouvée, comme Jésus.

Dans Esaïe 28:16, il est écrit : « C’est pourquoi, ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Voici, j’ai posé en Sion une pierre, une pierre angulaire, éprouvée et précieuse, solidement posée ; celui qui s’y appuiera ne s’enfuira point. » Ce verset fait partie des grandes prophéties messianiques de l’Ancien Testament, nous promettant un Sauveur qui serait sûrement la fondation du Temple éternel de Dieu. Pourtant, cette promesse fut faite 700 ans avant son accomplissement. Sans doute, les Juifs devaient se demander pourquoi cela prenait si longtemps, mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé Son Fils, né d’une femme, né sous la loi. Il est si facile de devancer Dieu au lieu d’attendre que Sa volonté se fasse.

Avec de bonnes intentions et un zèle admirable les chrétiens planifient de grands projets, établissent de nouvelles organisations, font la promotion de nouvelles législations et s’impliquent dans mille et une activités, toutes au nom de Christ et de Son Royaume à venir. Un tel endoctrinement est urgent, croient-ils, car le temps est proche. La guerre nucléaire s’en vient et l’avènement de Christ aussi, et il faut faire vite. « Cependant l’Éternel attend pour vous faire grâce ; il se lèvera pour avoir compassion de vous ; car l’Éternel est un Dieu juste. Heureux tous ceux qui se confient en lui ! » (Ésaïe 30:18). Cependant, lorsqu’Il nous guide par Sa parole, il faut réagir, mais lorsque cela vient des hommes, les résultats tournent à la confusion et à l’échec.

Lorsque l’apôtre Pierre cite le verset en disant : « C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus. Vous en recevrez donc de l’honneur, vous qui croyez ; mais pour les incrédules, la pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue une pierre angulaire, et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale » (1 Pierre 2:6-7). Donc, seuls ceux qui la rejettent sont confus et elle devient pour eux un rocher de scandale. Dieu n’est pas glorifié par les projets des hommes qui tournent à la confusion. Mais : « Attends-toi à l’Éternel, demeure ferme, que ton cœur se fortifie ; oui, attends-toi à l’Éternel ! » (Psaumes 27:14).

Dans la version David Martin de 1744, Malachie 3:15-18 nous certifie : « Et maintenant nous tenons pour heureux les orgueilleux ; et même ceux qui commettent la méchanceté, sont avancés, et s’ils ont tenté Dieu, ils ont été délivrés. Alors ceux qui craignent l’Eternel ont parlé l’un à l’autre, et l’Eternel y a été attentif, et l’a ouï, et on a écrit un livre de mémoires, devant lui ; pour ceux qui craignent l’Eternel, et qui pensent à son Nom. Et ils seront miens, a dit l’Eternel des armées, lorsque je mettrai à part mes plus précieux joyaux, et je leur pardonnerai, ainsi que chacun pardonne à son fils qui le sert. Convertissez-vous donc, et vous verrez la différence qu’il y a entre le juste et le méchant ; entre celui qui sert Dieu et celui qui ne l’a point servi. »

Cette précieuse promesse arrive à la fin de l’Ancien Testament, au moment où l’apostasie faisait partie du peuple d’Israël. Mais il en restait une partie qui craignait l’Eternel. C’est curieux comme l’histoire se répète puisque nous voilà à la fin du Nouveau Testament et la même situation se présente avec la même apostasie et avec le même petit groupe de chrétiens toujours prêts à combattre pour Dieu. La seule différence : ce sont les Élus de Dieu. Pour ceux qui connaissent leur Bible, cela veut dire formés de Juifs et de Gentils. Mais Dieu est toujours le même. Convertissez-vous donc et vous verrez la différence qu’il y a entre le juste et le méchant ; entre celui qui sert Dieu et celui qui, non seulement ne l’a point servi, mais l’a carrément combattu. Notez cependant l’attitude de ceux qui se tournent vers Dieu. Ils craignent Dieu et pensent à Son nom.

Une bonne attitude en marchant avec Dieu a dû créer une bonne fraternisation, car ils se parlaient. Trop souvent, il semblerait que la simple fraternité entre chrétiens remplace la vraie fraternisation, tout comme entretenir des amis remplace la véritable hospitalité. Les relations humaines ne peuvent atteindre leur plénitude que lorsqu’elles sont centrées sur le Seigneur. Notez la réponse de Dieu aux chers saints, dans Malachie 3:16-18 : « Alors ceux qui craignent l’Éternel se sont parlés l’un à l’autre, et l’Éternel fut attentif et il écouta ; et un mémoire fut écrit devant lui, pour ceux qui craignent l’Éternel et qui pensent à son nom. Ils seront à moi, a dit l’Éternel des armées, au jour que je prépare; ils seront ma propriété ; et je les épargnerai, comme un homme épargne son fils qui le sert. Et vous verrez de nouveau la différence qu’il y a entre le juste et le méchant, entre celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas. »

Donc, nous serons assurés du salut et nous serons Sa propriété. Nous serons épargnés alors que les autres seront jugés. Notre Dieu tout-puissant nous garde comme Ses « bijoux » et nous amènera vers une nouvelle naissance. Dans Jacques 1:17-18, nous apprenons que : « Toute grâce excellente et tout don parfait viennent d’en haut, et descendent du Père des lumières, en qui il n’y a ni variation, ni ombre de changement. Il nous a engendrés selon sa volonté, par la parole de la vérité, afin que nous fussions comme les prémices de ses créatures. » Cette expression « engendrés selon Sa volonté » est devenue depuis quelque temps synonyme de « nés de nouveau » dans l’esprit des gens qui ont très peu de compréhension de sa véritable valeur. D’abord, aucun chrétien ne peut accéder au Royaume s’il ne naît de nouveau, car Jésus Lui-même a déclaré à Nicodème : « En vérité, en vérité je te dis que si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le Royaume de Dieu » (Jean 3:3). Avez-vous saisi ?

Combien de « chrétiens » sont nés de nouveau ? Peuvent-ils voir le Royaume de Dieu ? Jésus a ensuite dit ceci, au verset 5 : « En vérité, en vérité je te dis, que si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’esprit est esprit. » Nous sommes tous nés de la chair. Mais il faut être né de l’esprit pour pouvoir entrer dans le Royaume de Dieu, et cela n’arrivera qu’à la Première Résurrection, lorsque nous serons rendus immortels. Alors, Jésus élabore la question pour Nicodème en disant : « Ne t’étonne point de ce que je t’ai dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. Le vent souffle où il veut ; et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais ni d’où il vient, ni où il va. Il en est de même de tout homme qui est né de l’esprit. » (vs 7-8).

Le Créateur de la nouvelle naissance est aussi le Créateur de l’univers. Il nous a engendrés comme les prémices de Ses créatures, les premiers-nés du Royaume qu’Il viendra établir. Naître de nouveau n’est pas seulement tourner la page grâce à une nouvelle moralité, mais devenir littéralement une nouvelle création dans l’immortalité où nous pourrons vraiment nous déplacer comme le vent. Dans Jean 3:5, Jésus répondit : « En vérité, en vérité je te dis, que si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu. » Combien de chrétiens comprennent cela ? Le miracle est accompli au travers de la foi en Christ, dans la croyance véritable d’être sauvé par Son sang versé qui nous assurera l’immortalité lorsqu’Il reviendra dans la gloire. « Quiconque croit que Jésus est le Christ, est engendré de Dieu ; et quiconque aime Dieu qui l’a engendré, aime aussi celui qui est engendré de lui » (1 Jean 5:1). Notez attentivement qu’être engendré n’est pas naître.

Naître de nouveau veut dire de se débarrasser littéralement de notre chair, pour s’engager dans l’immortalité : « Étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement » (1 Pierre 1:23). « Régénérés » signifie que nous recevrons de nouveaux gènes, des gènes incorruptibles, faits d’une matière différente de celle qui compose nos gènes corruptibles actuels. Ceux qui seront nés de nouveau vont inévitablement exhiber les caractéristiques d’une naissance dans l’esprit, tout comme ceux qui naissent physiquement démontrent des signes de naissance physique. Une des caractéristiques de cette nouvelle naissance est : « Quiconque est né de Dieu, ne commet point le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu » (1 Jean 3:9). Non seulement il ne pratique pas le péché, mais il ne peut pas pécher parce qu’il est né de Dieu. Est-ce le cas de ceux qui se disent « nés de nouveaux » aujourd’hui ?

Un autre attribut que les humains savent s’approprier est : « Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car la charité vient de Dieu, et quiconque aime, est né de Dieu, et connaît Dieu » (1 Jean 4:7). « Parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? C’est ce même Jésus, le Christ, qui est venu avec l’eau et le sang ; non seulement avec l’eau, mais avec l’eau et le sang ; et c’est l’Esprit qui en rend témoignage, parce que l’Esprit est la vérité. Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un » (1 Jean 5:4-7). Remarquez bien comment Jean les identifie. Dieu est Saint, Il Parle et Il est Esprit. Et ces trois-là sont UN. Croyez-vous encore à la trinité ? Il se peut fort bien que bon nombre d’entre vous ne trouverez pas le verset 7 dans votre Bible, car beaucoup de versions modernes ont tout simplement arraché cette Parole de Dieu de leur texte. La raison en est simple : il détruit le concept de la trinité !

La nouvelle naissance n’est pas un cliché religieux, mais un véritable miracle qui génère la vie éternelle. L’apôtre Paul nous le confirme lorsqu’il déclare : « Mais lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, Il [Dieu] nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, [naître d’eau et d’esprit], qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance » (Tite 3:4-7). Notez, dans ce même passage, Dieu et Jésus comme Sauveur. Est-ce qu’il y a deux Sauveurs où est-ce que les deux sont une même personne ? Croyez-vous encore à la trinité, c’est-à-dire, à une manifestation de Dieu en trois personnes ? Et Paul termine son témoignage, au verset 8, en déclarant que : « Cette parole est certaine, et je veux que tu établisses fortement ces choses, afin que ceux qui ont cru en Dieu s’appliquent à pratiquer les bonnes œuvres ; voilà les choses qui sont bonnes et utiles aux hommes. »

Dans Genèse 7:15-17, il est écrit : « Ils entrèrent donc vers Noé dans l’arche ; deux par deux, de toute chair qui a souffle de vie. Et ceux qui vinrent, vinrent mâle et femelle de toute chair, comme Dieu le lui avait commandé ; et l’Éternel ferma l’arche sur lui. Et le déluge fut quarante jours sur la terre ; et les eaux crûrent, et soulevèrent l’arche, et elle s’éleva de dessus la terre. » Plusieurs livres émouvants furent écrits sur les différents noms de Dieu. La plupart se limitent à un, deux ou trois noms bien connus. Le premier est Élohim qui veut dire « le Puissant ». C’est un nom de forme plurielle, mais singulier dans son sens et son usage verbal, suggérant une manifestation de nature variée sous le nom de « Dieu ». Il est habituellement utilisé lorsque les événements mondiaux sont abordés, comme la création, le jugement, la souveraineté, la transcendance et le salut.

Le deuxième est Jéhovah qui veut dire « Celui qui existe » le plus souvent utilisé comme « Seigneur ». Il met l’emphase sur Sa Sainteté, disponible à l’homme, spécialement Israël, haïssant le péché, aimant les pécheurs, et Sa nature révélatrice en communication. Le troisième est Adonaï, voulant dire « Maître », et utilisé autant pour Maître des humains que pour Maître Dieu. Il paraît également comme « Seigneur », dans les Écritures. Par exemple, le nom Élohim, Créateur Dieu, est utilisé exclusivement dans Genèse 1:1-4 où nous lisons : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. Or la terre était informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux. Et Dieu dit : Que la lumière soit; et la lumière fut. Et Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres. »

Ici, Dieu et l’Esprit de Dieu sont deux manifestations du même Dieu, une Personne divine unique (Élohim). Et Dieu dit, donc, Il parle. La Parole est alors une troisième manifestation, toujours du même Dieu. La Parole sera manifestée en chair, seulement dans le Nouveau Testament en la Personne de Jésus, mais elle a toujours existé. Melchisédech n’était-il pas une manifestation corporelle de Dieu dans l’Ancien Testament ? Dans Jean 1:1-2, il est écrit : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. » Notez comme la Parole est nommée en premier, néanmoins la Parole était avec Dieu, qui Lui est toujours premier. Notez également que le Saint-Esprit n’est pas mentionné ici. Demandez pourquoi à ceux qui croient en la trinité. Pourtant, au commencement l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux (Genèse 1:2).

Dans Genèse 2, nous découvrons la création selon la perspective de l’homme où le nom combiné Jéhovah-Élohim est utilisé. A ce stade, l’homme était sans péché, complètement en accord avec son Créateur et récoltant la plénitude de Son amour dans Sa communication. La malédiction arrive dans Genèse 3, où tout a changé entre Dieu et l’humanité, parce qu’Adam et Ève ont préféré écouter Satan plutôt que leur Créateur. Et, au chapitre 4, nous voyons le résultat de leur péché chez leur descendance, complètement conscients que leur péché a brisé la relation établie par Dieu, nécessitant un Sauveur pour régler le problème. Dans le texte d’aujourd’hui, nous voyons Noé obéissant aux ordres de Dieu, le souverain Juge, et entrant dans l’Arche, avec son Sauveur aimant le plaçant, lui et sa famille, en sécurité. Voilà ce que je souhaite, cette même sécurité à tous ceux qui liront ce message d’amour de Dieu.




D.300 – Des gens séparés et sensuels

bouche

Par Joseph Sakala

L’apôtre Jude avait déjà rencontré l’apôtre Pierre et il était parfaitement au courant de ce que Pierre pensait des moqueurs. Il se souvenait de l’instruction que le chef des apôtres avait écrite aux disciples de Christ, disant : « Bien-aimés, voici déjà la seconde épître que je vous écris. Dans l’une et dans l’autre je réveille par mes avertissements votre saine intelligence ; afin que vous vous souveniez des choses qui ont été prédites par les saints prophètes, et de notre commandement à nous, les apôtres du Seigneur et Sauveur. Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création. Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau. Or, les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies » (2 Pierre 3:1-7).

Pierre nous décrit le comportement des gens de son époque, mais en l’écrivant, cela devenait une prophétie pour la fin des temps. Car ceux qui n’apprennent rien de l’histoire sont condamnés à la répéter. Peu importe la dérision de ces gens, Pierre insiste sur l’avènement de Jésus en exhortant les disciples par ces paroles : « Toutefois, bien-aimés, n’ignorez pas une chose, c’est que pour le Seigneur un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3:8-9). Alors, Jude tient pareillement à encourager les convertis en déclarant : « Mais vous, bien-aimés, souvenez-vous des choses qui ont été prédites par les apôtres de notre Seigneur Jésus-Christ ; qui vous disaient que dans le dernier temps, il y aurait des moqueurs, qui marcheraient suivant leurs convoitises impies. Ce sont des hommes qui se séparent eux-mêmes, gens sensuels, n’ayant pas l’Esprit. »

Jude se concentre sur le caractère charnel de ces gens pour les décrire. Ils se séparent eux-mêmes des gens convertis qui ont le Saint-Esprit, car eux ne l’ont pas reçu. Paul l’explique très bien, dans 1 Corinthiens 2:14-16, lorsqu’il déclare : « Or, l’homme animal ne comprend point les choses de l’Esprit de Dieu ; car elles lui semblent folie, et il ne les peut connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. Mais l’homme spirituel juge de toutes choses, et n’est lui-même jugé par personne. Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ. »

L’apôtre Jacques est encore plus direct et intense dans son évaluation de ces gens, leur disant : « Mais si vous avez un zèle amer, et un esprit de contention dans votre cœur, ne vous glorifiez point et ne mentez point contre la vérité. Ce n’est point là la sagesse qui vient d’en haut, mais elle est terrestre, animale et diabolique. Car partout où sont la jalousie et la chicane, là il y a du trouble, et toute espèce de mal » (Jacques 3:14-16). Ces gens finissent par se séparer volontairement de ceux qui ont l’Esprit en eux. Jean nous explique ce phénomène : « Ils sont sortis d’entre nous, mais ils n’étaient pas des nôtres ; car s’ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous ; mais c’est afin qu’il fût manifesté que tous ne sont pas des nôtres » (1 Jean 2:19).

Jésus Lui-même avait noté cela, dans Jean 3:20 : « Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises. » Jésus a également dit que vous les reconnaîtrez à leurs fruits. C’est ainsi que le véritable converti peut facilement identifier celui qui n’a pas le Saint-Esprit et qui, pour le moment, est spirituellement condamné. Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Donc, l’Esprit de Christ doit vivre en nous afin que nous puissions porter le nom de chrétien. Paul rassure les vrais chrétiens en disant : « Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui » (Romains 8:9).

En parlant de ceux qui viennent brouiller la pureté des réunions de chrétiens, Jude les décrit ainsi : « Ce sont des taches dans vos repas de charité, lorsqu’ils mangent avec vous, sans aucune retenue, se repaissant eux-mêmes ; ce sont des nuées sans eau, emportées çà et là par les vents ; des arbres au déclin de l’automne, sans fruits, deux fois morts et déracinés » (Jude 1:12). Le mot « taches » utilisé par les traducteurs a plutôt le sens de « pierres cachées » à quelques centimètres de la surface de l’eau d’un lac et pouvant causer du trouble aux bateaux de plaisances. Le mot grec est spillas, utilisé une seule fois dans le Nouveau Testament. Les repas de « charité » dont Jude parle sont bibliquement difficiles à comprendre puisque c’est le seul endroit où agape est utilisé au pluriel.

Il est envisageable que Jude fasse référence à la mauvais façon de prendre le repas du Seigneur, comme Paul en fait mention dans 1 Corinthiens 11:20-22 : « Lors donc que vous vous assemblez dans un même lieu, ce n’est pas pour manger la Cène du Seigneur ; car au repas, chacun se hâte de prendre son souper particulier ; en sorte que l’un a faim, et l’autre est repu. N’avez-vous pas des maisons pour manger et pour boire ? Ou méprisez-vous l’Église de Dieu, et faites-vous honte à ceux qui n’ont rien ? Que vous dirai-je ? Vous louerai-je ? Je ne vous loue point de cela. » Ces nouveaux convertis n’avaient pas encore appris à partager avec les autres.

Ou bien, Jude faisait peut-être allusion à ceux qui prenaient mal la Pâque, comme le déclare Paul, dans 1 Corinthiens 11:27-31, lorsqu’il dit : « C’est pourquoi, quiconque mangera de ce pain, ou boira de la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange de ce pain et boive de cette coupe ; car celui qui en mange et qui en boit indignement, mange et boit sa condamnation, ne discernant point le corps du Seigneur. C’est pour cela qu’il y a parmi vous beaucoup d’infirmes et de malades, et qu’un grand nombre sont morts. Car si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions point jugés. »

Par contre, cette référence aux taches dans les assemblées se trouvait là pour décrire les gens qui s’infiltraient chez les véritables convertis dans le but d’embrouiller l’ambiance et la foi des gens heureux de l’assistance. Jude nous donne plusieurs traits de caractère pour mieux les identifier. Ils mangent avec vous, sans aucune retenue, se repaissant eux-mêmes au lieu de penser aux autres. Ils s’imposent au lieu de servir, cherchant toujours les postes d’honneur, ce qui n’est pas bien dans aucune assemblée de chrétiens. Ces dominateurs sont tellement imbus d’eux-mêmes qu’ils s’établissent en clans, sans aucune crainte de résistance. Jésus corrige sévèrement les églises qui permettent l’établissement d’une prédication saupoudrée d’erreurs bibliques par ceux qui s’établissent comme enseignants et chefs, indifférents aux besoins réels du peuple de Dieu.

L’apôtre Pierre décrit ces « prédicateurs » ainsi, dans 2 Pierre 2:13-14 : « Ils aiment à être tous les jours dans les délices ; ce sont des taches et des souillures ; ils prennent plaisir dans leurs tromperies, lorsqu’ils mangent avec vous ; ils ont les yeux pleins d’adultère, et qui ne cessent de pécher ; ils amorcent les âmes mal affermies ; ils ont le cœur exercé à l’avarice ; ce sont des enfants de malédiction. » Vraiment pas un beau portrait. Dieu ne tolère pas un comportement semblable de la part de ceux qui osent se prétendre ministres de Christ et les véritables convertis ne devraient pas les tolérer non plus.

Chaque personne est victime, à certains moments, de la stratégie de « diviser pour régner ». Trop souvent, nous ne réalisons pas l’impact de cette stratégie parce que nous sommes trop près des émotions créées par les accusations et les contre-accusations, les arguments et les attaques personnelles. Cette situation peut se présenter au foyer, au travail, dans les activités sociales ou au niveau national ou international. Alors, que pouvons-nous faire ? L’unité est une chose merveilleuse, avec laquelle viennent le bonheur et la paix, simplement parce que tous les gens impliqués travaillent vers un but unique. Dans le foyer, le mari et l’épouse fonctionnent ensemble dans l’amour et l’harmonie pour bâtir leur mariage et leur famille.

Au niveau des activités sociales, les membres travaillent ensemble vers un but commun. Au travail, les patrons et les employés agissent ensemble pour le succès de l’entreprise. Au niveau national, quoique plus difficile, les intérêts de chacun doivent devenir les intérêts de la nation. Ce qui est triste, c’est qu’il n’y a pas toujours l’unité dans le groupe. Les différences d’opinions sur les sujets nombreux causent souvent la division. Parfois, les différences se règlent par le dialogue et l’unité est rétablie. Mais parfois les opposants sont tellement campés sur leurs positions que le compromis devient quasi impossible. Donc, l’unité disparaît, la division règne et la séparation suit de près. Le mariage et le foyer sont divisés. L’entreprise financière se dirige vers la faillite et la nation entière souffre.

Abraham Lincoln a prononcé un discours, en 1858, qui est devenu populaire. Il était le candidat républicain au Sénat américain pour l’État de l’Illinois. Il provoqua Stephen Douglas, son adversaire démocrate, dans une série de débats sur l’esclavage et si on devait admettre l’État du Kansas dans l’union comme état esclavagiste. M. Lincoln a dit : « Selon mon opinion, l’agitation esclavagiste ne cessera pas tant qu’une crise n’arrivera pas et que le problème ne s’élucidera pas. ‟ Une maison divisée contre elle-même ne peut pas subsister”. Je crois que notre pays ne peut subsister continuellement en tant que semi esclavagiste et semi pro-liberté. Je ne crois pas que l’Union se dissoudra, je ne m’attends pas à ce que la maison tombe, mais je m’attends à ce qu’elle cesse d’être divisée. Elle sera tout un ou tout l’autre. »

M. Lincoln avait cité Matthieu 12:25 : « Tout royaume divisé contre lui-même sera réduit en désert ; et toute ville ou toute maison divisée contre elle-même ne subsistera point. » M. Lincoln ne croyait pas que l’Union serait dissoute par la question de l’esclavage, elle fut éventuellement divisée, menant à la guerre entre le nord et le sud, quand il est devenu Président. Souvent, la division n’est pas simplement une occurrence accidentelle, mais plutôt le résultat d’une tactique délibérée de « diviser pour régner ». C’est devenu une stratégie bien connue en politique, en affaires et en guerre. Diviser l’ennemi afin de le vaincre, que se soit un compétiteur en affaires ou contre une autre nation.

L’objectif est de démolir, blesser, vaincre et finalement détruire. Cela produit le fruit négatif et amer de la mauvaise voie. Un véritable disciple de Christ ne s’engage jamais dans la destruction personnelle d’un individu, geste typique des politiciens en campagne électorale. Au lieu de chercher à démolir ou à nuire à quelqu’un, le chrétien cherche à construire. Le véritable converti se sert de douceur, d’humilité, de justice et de patience, dans la coopération et dans le pardon. S’il a une plainte contre un autre, il suit l’instruction de Colossiens 3:12-13 : « Revêtez-vous donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience ; vous supportant les uns les autres, et vous pardonnant les uns aux autres, si l’un a quelque sujet de plainte contre l’autre. Comme Christ vous a pardonné, vous aussi, faites de même. »

L’unité véritable n’est possible seulement que lorsque tous agissent comme un seul corps, ayant le même esprit, ne se laissant pas facilement provoquer, ne pensant pas uniquement à soi-même, animé par les mauvaises pensées. Voilà la seule façon de vaincre la stratégie de diviser pour régner, en agissant comme un véritable chrétien ayant toujours Christ comme exemple. Une bonne façon d’accomplir cela, c’est de ne pas tomber victime du favoritisme. Dans Jacques 2:1, l’apôtre nous déclare : « Mes frères, que la foi que vous avez en notre Seigneur Jésus-Christ glorifié, soit exempte d’acception de personnes. » Cette exhortation de Jacques semble nous indiquer que, parmi les premiers convertis, quelques-uns avaient cette tendance, tout comme cela se fait dans les églises d’aujourd’hui, à honorer et à favoriser les gens riches des congrégations. Jacques leur commande de rejeter une telle acception et nous en donne les raisons.

La première est que la perspective de Dieu est complètement à l’opposé. Il favorise ceux qui sont pauvres. Non pas qu’Il favorise la pauvreté, mais Il équilibre les choses en appelant principalement ceux qui sont défavorisés par l’existence. « Écoutez, mes frères bien-aimés ; Dieu n’a-t-il pas choisi les pauvres de ce monde pour qu’ils soient riches en la foi et héritiers du royaume qu’il a promis à ceux qui l’aiment ? » (Jacques 2:5). Ensuite, nous percevons que le favoritisme n’impressionne jamais les riches puisque : « Vous, au contraire, vous méprisez le pauvre. Ne sont-ce pas les riches qui vous oppriment et qui vous traînent devant les tribunaux ? Ne sont-ce pas eux qui blasphèment le beau nom qui a été invoqué sur vous ? » (Jacques 2:6-7). Le favoritisme n’est pas pratique.

Puis, notez que les favoris sont probablement les moins méritants, car ils blasphèment le beau nom qui a été invoqué sur vous. En faisant cela, ils déshonorent le Seigneur au nom duquel nous nous réunissons. Finalement, le favoritisme est une violation de la Loi Royale. « Si vous accomplissez la loi royale, selon l’Écriture : Tu aimeras ton prochain comme toi-même, vous faites bien. Mais si vous faites acception de personnes, vous commettez un péché, étant convaincus par la loi d’être des transgresseurs. Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous » (Jacques 2:8-10).

Pierre aussi faisait du favoritisme, mais il a appris sa leçon, premièrement dans une vision et ensuite dans son ministère miraculeux envers les Gentils. Dans Actes 10:32-35, nous lisons : « Envoie donc à Joppe, et fais venir Simon, surnommé Pierre ; il est logé dans la maison de Simon, corroyeur, près de la mer ; quand il sera venu, il te parlera. C’est pourquoi j’ai aussitôt envoyé vers toi, et tu as bien fait de venir. Nous voici donc tous maintenant présents devant Dieu, pour entendre tout ce que Dieu t’a commandé. Alors Pierre, prenant la parole, dit : En vérité, je reconnais que Dieu n’a point égard à l’apparence des personnes ; mais qu’en toute nation, celui qui le craint et qui s’adonne à la justice, lui est agréable. »

Donc, comme le texte nous le révèle, la foi dans le Seigneur et une démonstration de favoritisme ne sont pas compatibles, que ce soit envers les riches, contre les gens de couleur, contre ceux qui sont moins instruits, ou contre les ethnies. Alors, résistez au diable et il fuira loin de vous. Dans 1 Pierre 5:8-10, le chef des apôtres nous dit : « Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions. Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables. » Le diable est plus puissant et plus intelligent que toute combinaison d’ennemis mortels que nous puissions rencontrer. Il est subtil et séducteur dans ses projets malins et, avec nos ressources humaines, il nous serait impossible de le vaincre.

Pourtant, la Parole de Dieu nous dit clairement de ne pas fuir ou de ne pas se soumettre à lui. Au contraire : « Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous » (Jacques 4:7). Mais comment résister à un ennemi si puissant ? Pierre nous dit d’être sobres et de veiller, étant toujours vigilants contre ses manipulations, étant fermes dans la foi et notre Dieu nous rendra parfaits, fermes, forts et inébranlables. Autrement, le pseudo-intellectualisme social et la pression à laquelle nous sommes quotidiennement assujettis agiront éventuellement pour nous persuader de faire des compromis avec notre foi et même de l’abandonner, un jour. Il nous est commandé de ne pas nous soumettre aux compromis. « Revêtez-vous [plutôt] de toute l’armure de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable » (Éphésiens 6:11). « Prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu » (vs 16-17).

Cette épée puissante par laquelle nous pourrons faire fuir Satan est la Parole de Dieu. « Car la parole de Dieu est vivante, et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des mœlles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur » (Hébreux 4:12). C’était l’instrument avec lequel Jésus a résisté a Satan lorsque le diable L’a tenté dans le désert. Jésus a paré ses attaques en lui citant la Parole de Dieu : « Et le diable ayant achevé toute la tentation, se retira de lui pour un temps » (Luc 4:13).

Donc, le diable se retire, mais il revient à l’attaque. Paul nous exhorte, dans Éphésiens 6:11-18 : « Revêtez-vous de toute l’armure de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable. Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes. [Nous avons parfois tendance à oublier cela.] C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes. Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, Les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix ; prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu ; priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints. »

Dans ce monde rempli de terrorisme, de drogues, de débauche sexuelle, de crimes crapuleux et d’incrédulité mondiale, nous vivons sûrement des temps mauvais. Donc, chaque chrétien a vraiment besoin de toute l’armure de Dieu afin de pouvoir tenir ferme contre les artifices du diable. Satan à réussi à semer la confusion dans l’esprit des enseignants religieux dans le passé, mais il semble que Satan ait réussi à semer la confusion dans l’esprit des enseignants religieux de nos jours aussi. Ils parlent d’avoir les reins ceints de la vérité, mais de quelle « vérité » s’agi-il ? La Parole de Dieu ou la vérité des hommes ? Au lieu d’être revêtus de la cuirasse de la justice, on prêche une cuirasse émotive sans justice. Au lieu d’avoir les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix, ils prêchent un évangile de tolérance académique. Au lieu du bouclier de la foi pour éteindre tous les traits enflammés du diable, on nous parle d’accréditation et de protection légale.

Et finalement, au lieu de prendre aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu, ils prêchent le casque de la sécurité économique et l’épée de la pensée évolutionniste, priant toujours pour le département de l’éducation, afin de l’accommoder. Un tel compromis n’est pas une armure du tout, vaut mieux être muni de la vérité révélée par la Bible, fondée sur une création biblique, plutôt qu’une « recherche » humaine de la vérité. La cuirasse véritable de la justice se pratique dans la paix de Dieu au travers de Christ ; et la vraie paix de Dieu au travers Christ chez les beaux pieds de ceux qui portent l’Évangile.

La Bible nous dit : « Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (Hébreux 11:3). Dieu, en effet, ne nous a point appelés à la souillure, mais à la sainteté. C’est pourquoi, celui qui rejette cela ne rejette pas un homme, mais Dieu qui nous a aussi donné son Saint-Esprit.

Dans 1 Thessaloniciens 5:8-10, nous lisons : « Mais nous qui sommes du jour, soyons sobres, étant revêtus de la cuirasse de la foi, et de la charité, et du casque de l’espérance du salut. Car Dieu ne nous a point destinés à la colère, mais à la possession du salut par notre Seigneur Jésus-Christ, qui est mort pour nous, afin que, soit que nous veillions, soit que nous dormions, nous vivions ensemble avec lui. » « En effet, nos armes ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu, pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ ; et nous sommes prêts à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète, » nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 10:4.

Pourriez-vous être séduits ? Plusieurs se souviennent de la fameuse citation qui dit : « Vous pouvez tromper tout le monde une partie du temps, et quelques personnes tout le temps, mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps. » C’est vrai, mais effrayant aussi de croire que vous pourriez être séduits alors que vous ne voulez pas être séduits. Nous avons un point aveugle dans nos yeux, là où la fibre du nerf optique se relie à l’arrière de l’œil. En théorie, nous ne le voyons pas parce que notre cerveau réussit à compenser la vision manquante. Mais nous avons également des points aveugles psychologiques et spirituels. Nous ne savons pas tout et nous croyons aux experts parce que, après tout, ils sont des experts. Donc, nous sommes limités dans notre perspective, car nous ignorons certains faits qui vont à l’encontre de notre notion préconçue ou de ce que nous voulons croire.

Nous pouvons nous trouver trop près du problème pour voir tout le portrait d’ensemble. On appelle cela nous limiter au familier. Ce sont des exemples de nos points aveugles psychologiques et même spirituels. Mais comment contourner ces points sombres afin de voir ce qui nous manque ? Une bonne façon est de ne pas accepter aveuglément ce que nous pensons être vrai, spécialement lorsque nous sommes devant l’évidence du contraire. La Bible nous dit : « Éprouvez toutes choses ; retenez ce qui est bon. Abstenez-vous de toute apparence de mal » dans Thessaloniciens 5:21-22. Une autre façon d’exposer un point aveugle est tout simplement d’avouer avoir été trompé. Il est possible que nous voulions tellement que ce qui est dans notre esprit soit vrai, parce que nous sommes confortables avec cela, que nous rejetons toute vérité qui nous rend inconfortables.

Car, si nous nous efforcions d’examiner ce que nous croyons être vrai, nous pourrions alors changer notre croyance première. Nous pourrions nous voir obligés de changer aussi notre comportement ou d’abandonner quelque chose. Nous pourrions faire face à des pressions de la part d’amis qui refuseraient d’accepter nos changements. Mais qu’en est-il de nos notions préconçues ? Si on croyait mordicus qu’il est possible d’aller au ciel, simplement parce qu’un milliard de catholiques le croient aussi ? Et si les différentes dénominations « chrétiennes » le croyaient aussi et le prêchaient dans leurs grandes salles et à la télévision ? Et ajoutons à cela au-delà d’un milliard de musulmans qui croient aussi aller au ciel. Maintenant, à toute cette masse humaine, supposons qu’une seule personne disait que c’est impossible. La croirait-on sur parole ? Je ne pense pas !

Mais si cette seule personne était Jésus qui dirait : « Personne n’est monté au ciel, que Celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13), serions-nous prêt à le croire ? Si nous avions le choix de choisir entre Jésus et au-delà de deux milliards et demi de personnes, irions-nous avec les plus nombreux ? « Nullement ! [nous dit Paul] Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur » (Romains 3:4). Maintenant, allons-nous croire Jésus ? Alors, pourquoi toutes ces églises prêchent-elles encore que l’on peut aller au ciel ? « Oui mais, s’il y en avait d’autres pour appuyer Jésus dans la Bible, peut-être que nous croirions ! »

Le jour de la Pentecôte, Pierre, le chef des apôtres, fait une déclaration fracassante, alors qu’il essaie de convertir des nouveaux à sa cause, en déclarant : « Hommes frères, il est permis de vous dire avec assurance, quant au patriarche David, qu’il est mort, et qu’il a été enseveli, et que son sépulcre est encore aujourd’hui parmi nous » (Actes 2:29). Et, au verset 34, Pierre ajoute : « Car David n’est point monté au ciel. » Pourtant, si les humains pouvaient aller au ciel, David, un homme selon le cœur de Dieu, aurait été choisi le premier. Est-ce assez clair pour convaincre tout ce monde ? Pas du tout, parce qu’on prêche toujours la possibilité d’aller au ciel.

D’accord, mais si on avait un troisième témoignage contre le fait de pouvoir s’y rendre ? Cette fois, allons voir Paul qui instruit Timothée : « De garder le commandement, sans tache et sans reproche, jusqu’à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ; que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen » (1 Timothée 6:14-16). Je suggère fortement à tous ceux qui seront enlevés, sept ans avant la tribulation, de lire scrupuleusement et honnêtement ceci, car le ciel ne sera pas accessible pour eux.

Le point que je veux souligner, c’est que l’individu qui a cru à cela comme étant vrai risque de se décourager et de blâmer Dieu, alors que la vérité le regardait dans les yeux. Ce que nous pensions être vrai ne l’était pas. Est-ce qu’il y a d’autres « vérités » que vous croyez vraies et qui ne le sont pas ? Avez-vous déjà été séduits ? La plupart du monde croit aujourd’hui que la vérité absolue n’existe pas. Pourquoi ? Parce qu’ils ont aveuglément accepté ce que leur pasteur leur a enseigné. Si vous êtes prêts à accepter qu’il est possible que vous ayez été séduits, que ce que vous croyiez être vrai ne l’était pas, alors vous avez fait les premiers pas vers la correction des points aveugles spirituels en vérifiant tout dans la Bible. Cherchez la vérité et vous la trouverez.

 




D.299 – Roi de toute la terre

 

Par Joseph Sakala

Dans Psaumes 47:8-10, il est écrit : « Car Dieu est roi de toute la terre ; chantez le cantique ! Dieu règne sur les nations ; Dieu siège sur son trône saint. Les princes des peuples se rassemblent avec le peuple du Dieu d’Abraham ; car à Dieu sont les boucliers de la terre ; il est souverainement élevé. » Ce Psaume émouvant rend hommage au règne de Christ sur toute la terre et trouve son accomplissement lors de Son Second Avènement avec Ses Élus. Ceci nous est démontré dans Psaume 47:4-5, où nous lisons : « Il range les peuples sous nous, et les nations sous nos pieds. Il nous choisit notre héritage, la gloire de Jacob qu’il aime. » Oui, le règne de Christ est enfin arrivé et : « Peuples, battez tous des mains ; poussez des cris de joie à Dieu avec une voix de triomphe ! Car l’Éternel est le Très-Haut, le terrible, le grand Roi, régnant sur toute la terre. »

Qu’est-il arrivé, pour faire de ce Royaume une telle cause de célébrations ? Après tout : c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par Lui et pour Lui. Il est avant toutes choses et toutes choses subsistent par Lui. Et c’est Lui qui est la tête du corps de l’Église ; Il est le commencement, le Premier-né d’entre les morts, afin qu’Il tienne le premier rang en toutes choses. Il domine sur Son trône, alors nous devrions Le trouver là. Il est venu pour détruire le règne de Satan sur la terre et l’enchaîner dans l’abîme avec ses démons pendant 1 000 années.

Il est venu effacer la peine que nous avions, car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps. Il est venu défaire le concept de l’évolution dans l’esprit du monde en reconnaissant enfin qu’Il est le Rédempteur du monde, au lieu de l’évolution qui prétend être capable de se sauver toute seule. Mais plus que cela, Jésus vient réclamer Son Royaume. « Il range les peuples sous nous, et les nations sous nos pieds » (Psaume 47:4). Car Dieu est Roi de toute la terre ; chantez le cantique !

Christ, le Créateur, le Rédempteur, l’Héritier, a vaincu l’ennemi et mérite de régner sur les nations. Oui, Dieu siège sur Son trône saint. Et nous, Ses Élus, battons tous des mains ; poussons des cris de joie à Dieu avec une voix de triomphe ! Dans Psaume 110:1-2, le roi David a écrit : « L’Éternel a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds. L’Éternel étendra de Sion ton sceptre puissant : Domine, dira-t-il, au milieu de tes ennemis ! » Ce Psaume est parmi les plus significatifs annonçant la venue de Christ 1 000 ans avant Son arrivée.

Dès le premier verset, Dieu règle la question à savoir comment le Père prendra la forme d’un homme pour venir établir le fondement dans lequel Il viendra donner Sa vie en versant Son sang pour effacer les péchés de l’humanité. Mais ce n’était que la première étape de Son Plan. La deuxième se fera quelques 2 000 ans plus tard, alors que ce même Christ, qui a payé la rançon de tous les péchés, reviendra dans le but de dominer au milieu de Ses ennemis pour finalement les anéantir entièrement en faisant de Ses ennemis le marchepied de Ses pieds.

Jésus Lui-même S’est servi de ce Psaume 110 pour prouver Sa divinité aux pharisiens de Son temps. « Et les pharisiens étant assemblés, Jésus les interrogea, et leur dit : Que vous semble-t-il du Christ ? De qui est-il fils ? Ils lui répondirent : De David. Et il leur dit : Comment donc David l’appelle-t-il par l’Esprit son Seigneur, en disant : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Si donc David l’appelle son Seigneur, comment est-il son fils ? Et personne ne put lui répondre un mot ; et depuis ce jour-là personne n’osa plus l’interroger » (Matthieu 22:41-46).

Revenons cependant au Psaume 110 où Jésus (Adonaï), revient en puissance pour détruire les armées de la terre et établir le Royaume de Dieu. Au verset 2, nous voyons que : « L’Éternel étendra de Sion ton sceptre puissant : Domine, dira-t-il, au milieu de tes ennemis ! » Notez maintenant que Ses Élus seront à Ses côtés, au verset 3 : « Ton peuple sera un peuple de franche volonté, au jour où Ton armée sortira dans une sainte pompe ; ta jeune milice sera devant toi comme la rosée naissant du sein de l’aurore. » Les armées de la terre éliminées et la paix mondiale enfin établie, au verset 4, nous voyons David prédire le rôle éternel de Jésus en tant que notre Grand Prêtre. « L’Éternel l’a juré, et il ne s’en repentira point : Tu es sacrificateur à toujours, selon l’ordre de Melchisédech. »

Et, finalement, au verset 5 : « Le Seigneur est à ta droite ; il écrasera les rois au jour de sa colère. » Nous voyons cette scène lorsque Jésus revient sur Son cheval blanc avec Son armée d’Élus, en tant que le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs. Dans le verset 6, il explique comment : « Il exercera la justice parmi les nations ; il remplira tout de morts ; il écrasera le chef qui domine sur un grand pays. » Il écrasera la Bête politique qui dominera sur la terre avec son Nouvel Ordre Mondial et ce royaume humain sera anéanti aussi, sans laisser de trace. Cette prophétie se réalisera complètement lorsqu’Israël verra et reconnaîtra enfin son Messie, et se convertira au Christ.

Néanmoins, il existe une application de cette prophétie maintenant, chez le peuple que Jésus est en train de Se former. Dans Romains 12:1-2, Paul nous dit : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. » Et, dans Colossiens 3:1, Paul ajoute : « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. » Mais il faut se préparer pour ce grand événement et le moment est dès maintenant.

Dans Hébreux 13:18, Paul demande à la congrégation : « Priez pour nous, car nous sommes persuadés d’avoir une bonne conscience, désirant de nous bien conduire en toutes choses. » Il va sans dire que le chrétien doit toujours vivre honnêtement en toute chose. Apparemment, on doit le répéter puisque les Écritures en parlent à plusieurs endroits. Par exemple, dans Romains 12:17, il est écrit : « Ne rendez à personne le mal pour le mal ; attachez-vous à ce qui est bien devant tous les hommes. » Pour notre témoignage devant les hommes, il est important que nous agissions bien. Même si les hommes ne voient pas nos petites erreurs, Dieu les voit : « Ayant soin de faire ce qui est bien, non seulement devant le Seigneur, mais aussi devant les hommes » (2 Corinthiens 8:21).

Nous vivons dans une société corrompue et cynique où l’honnêteté réelle est rare. Tous veulent être honnêtes, mais… des petits vols au bureau, tricher sur les impôts, flâner au travail, bourrer les comptes de dépenses, couper les coins ronds sur leurs engagements, briser les promesses… la liste est longue des accrocs à l’honnêté, sans oublier les infractions aux dommages considérables si évidents dans la société aujourd’hui. « Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées » (Philippiens 4:8).

Dans un environnement dominé et conditionné par un système d’éducation humaniste, les non convertis s’adaptent assez bien dans de tels conditions où : « Tout est pur, il est vrai, pour ceux qui sont purs ; mais rien n’est pur pour les impurs et les infidèles ; au contraire, et leur esprit et leur conscience sont souillés. Ils font profession de connaître Dieu, mais ils le renient par leurs œuvres, étant abominables, rebelles, et incapables d’aucune bonne œuvre » (Tite 1:15-16). Mais lorsque les chrétiens font de telles choses, ces gens les trouvent scandaleux. Il est donc vital pour le chrétien d’être sensible et même scrupuleux dans les plus petites choses. Il faut alors prier là-dessus à tous les jours.

Dans le cas de Paul, il prêchait : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20). Il n’y a pas de condamnation pour celui qui vit en Jésus. Regardez ce que Paul nous dit là-dessus : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit ; parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. » Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie. Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus Il est ressuscité, Il est même assis à la droite de Dieu et Il intercède aussi pour nous. Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce l’affliction, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ?

Car en Lui toute la plénitude de la divinité habite corporellement. Et vous avez toute plénitude en lui, qui est le chef de toute principauté et puissance. Il est la tête vivante. Pierre l’appelle la pierre vivante : « En vous approchant de lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus. Vous en recevrez donc de l’honneur, vous qui croyez ; mais pour les incrédules, la pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue une pierre angulaire, et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale ; en désobéissant à la parole, ils se heurtent contre elle, et c’est à cela qu’ils ont été destinés » (1 Pierre 2:4-8).

Mais vous, en réponse à Son amour vous avez obéi, prêts : « A vous dépouiller, pour ce qui est de votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises trompeuses ; à vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:22-24). Donc, puisque nous avons un grand souverain Sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités ; au contraire, Il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce pour être secourus dans le temps convenable.

Voilà pourquoi Paul pouvait dire à Timothée, son jeune évangéliste : « Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement » (2 Timothée 4:8). Paul vivait vraiment en Jésus et il avait donc hâte que Jésus soit proclamé Roi de toute la terre. Dans 2 Corinthiens 5:14-15, nous lisons : « Car la charité de Christ nous presse, étant persuadés que si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts ; et il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent, ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour Celui qui est mort et ressuscité pour eux. » Il y a plusieurs raisons motivantes pour servir le Seigneur. Une d’elles est sans doute Ses bénédictions envers nous.

Alors, dans Romains 12:1, nous pouvons lire : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. » Ensuite, nous attendons Ses promesses : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été » (Apocalypse 22:12). Il y a également les promesses dans cette vie même pour notre fidèle service. La piété est utile à toutes choses, ayant la promesse de la vie présente et de celle qui est à venir. « Car, quoique je sois libre à l’égard de tous, je me suis assujetti à tous, afin d’en gagner un plus grand nombre. J’ai été comme Juif avec les Juifs, afin de gagner les Juifs ; comme sous la loi avec ceux qui sont sous la loi, afin de gagner ceux qui sont sous la loi ; comme sans loi, avec ceux qui sont sans loi (quoique je ne sois point sans loi à l’égard de Dieu, puisque je suis sous la loi de Christ), afin de gagner ceux qui sont sans loi. J’ai été comme faible avec les faibles, afin de gagner les faibles ; je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns. Et je fais cela à cause de l’Évangile, afin d’y avoir part » (1 Corinthiens 9:19-23).

Mais notre meilleure motivation, c’est de reconnaître l’amour de Christ envers nous. Pas notre amour pour Lui qui est plutôt faible, mais Son amour pour nous. C’est cet amour qui nous motive à témoigner pour Lui. Il nous a tellement aimés que nous ne vivons pas pour nous, mais pour Celui qui a donné Sa vie pour nous. Comme le dit si bien Paul : « vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens 6:20). « Car, pour moi, Christ est ma vie et la mort m’est un gain. Or, s’il est utile pour mon œuvre de vivre dans la chair, et ce que je dois souhaiter, je ne le sais. Car je suis pressé des deux côtés, ayant le désir de déloger et d’être avec Christ, ce qui me serait beaucoup meilleur ; mais il est plus nécessaire pour vous, que je demeure en la chair, » nous dit Paul, dans Philippiens 1:21-24.

Alors, il est important que vous abondiez en toute bonne chose. Dans 2 Corinthiens 9:8, il est écrit : « Et Dieu est puissant pour vous combler de toutes sortes de grâces, afin qu’ayant toujours tout ce qui vous est nécessaire, vous abondiez en toutes sortes de bonnes œuvres. » Jésus a déclaré, dans Jean 10:10-11 : « Le larron ne vient que pour dérober, tuer et détruire ; mais moi, je suis venu, pour que mes brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis. » Cette promesse bien connue est souvent mal appropriée ou interprétée par certains télévangélistes ou pasteurs qui veulent dire que la vie chrétienne serait remplie de prospérité matérielle, de popularité et de bonheur.

Le mot « abondance » veut vraiment dire abondance de tout ce que Dieu veut nous donner. Mais il peut également vouloir dire abondance de peine tout comme de bonheur. Parfois, le Seigneur peut nous éprouver, pas longtemps, en refusant une promesse afin de tester notre patience à attendre ce que nous Lui avons demandé. La vie chrétienne, selon le texte, veut dire une abondance d’œuvres préparées d’avance par Dieu dans lesquelles Il veut que nous marchions, enracinés et fondés en Lui, et affermis dans la foi, selon que nous avons été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces. Les chrétiens doivent aussi abonder en amour les uns pour les autres. « Et que le Seigneur vous fasse croître et abonder en charité les uns envers les autres, et envers tous, comme il en est de nous envers vous ; et qu’il affermisse vos cœurs pour qu’ils soient irrépréhensibles dans la sainteté devant Dieu notre Père, à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ avec tous ses saints » (1 Thessaloniciens 3:12-13).

Mais le chrétien pourrait expérimenter beaucoup de peines et de difficultés dans sa vie. Paul nous est cité en exemple, dans 2 Corinthiens 11:23-28, lorsqu’il déclare : « Sont-ils ministres de Christ ? (je parle en imprudent,) je le suis plus encore ; plus je le suis par les travaux, infiniment plus par les blessures, plus par les prisons ; souvent en danger de mort ; cinq fois j’ai reçu des Juifs quarante coups moins un ; trois fois j’ai été battu de verges ; une fois j’ai été lapidé ; trois fois j’ai fait naufrage ; j’ai passé un jour et une nuit dans la mer profonde ; j’ai été souvent en voyage ; en danger sur les fleuves, en danger de la part des voleurs, en danger parmi ceux de ma nation, en danger parmi les Gentils, en danger dans les villes, en danger dans les déserts, en danger sur la mer, en danger parmi les faux frères ; dans les peines, dans les travaux, dans de fréquentes veilles, dans la faim, dans la soif, souvent dans les jeûnes, dans le froid et dans la nudité. Et chaque jour, sans parler des autres choses, je suis assiégé par les soucis de toutes les Églises. »

Parfois, les chrétiens abondent dans la pauvreté. Pour les chrétiens à Philippe, par exemple : « nous vous faisons connaître, frères, la grâce que Dieu a faite aux Églises de Macédoine ; c’est qu’ayant été éprouvés par plusieurs afflictions, ils ont été remplis de joie, et dans leur profonde pauvreté, ils ont répandu avec abondance les richesses de leur libéralité. Car, je l’atteste, ils ont donné de leur propre mouvement, selon leur pouvoir, et même au-delà de leur pouvoir ; nous priant très instamment de recevoir cette aumône et leur contribution pour l’assistance des saints » (2 Corinthiens 8:1-4). Mais l’abondance de souffrance des chrétiens apporte aussi la consolation : « Car, comme les souffrances de Christ abondent en nous, ainsi notre consolation abonde par Christ. Et, soit que nous soyons affligés, c’est pour votre consolation et votre salut, qui s’opère dans la patience avec laquelle vous endurez les mêmes maux que nous souffrons aussi ; soit que nous soyons consolés, c’est pour votre consolation et votre salut ; (et l’espérance que nous avons de vous est ferme ; ) sachant que comme vous avez part aux souffrances, vous aurez aussi part à la consolation » (2 Corinthiens 1:5-7).

Éphésiens 3:20-21 : « Or, à Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons ; à Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles ! Amen. » À ceux qui endurent ces épreuves s’attache une grande récompense. Dans Apocalypse 21:2-3, nous lisons : « Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. » Le soir de la dernière cène, Jésus a fait une promesse merveilleuse à Ses disciples : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi » (Jean 14:2).

Éventuellement, lors de Son retour, ceux qui Lui appartiennent seront avec Lui. Cette promesse s’applique, non seulement aux onze apôtres de la chambre haute, mais à tous ceux qu’Il a préparés depuis 2 000 ans. « Or, je ne prie pas seulement pour eux ; mais aussi pour ceux qui croiront en moi par leur parole ; afin que tous soient un, comme toi, ô Père, tu es en moi, et moi en toi ; afin qu’ils soient aussi un en nous ; pour que le monde croie que c’est toi qui m’as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un, comme nous sommes un, (Moi en eux, et Toi en Moi), afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé, et que tu les aimes, comme tu m’as aimé. Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde » (Jean 17:20-24).

Lorsqu’Il reviendra : « nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:17). L’endroit où nous serons toujours avec Lui et qu’Il nous prépare est la Ville Sainte, la Nouvelle Jérusalem qui descendra du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et Jean entendit une grande voix du ciel, qui disait : « Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et Il habitera avec eux ; ils seront Son peuple, et Dieu sera Lui-même avec eux, Il sera leur Dieu. » Les deux derniers chapitres nous donnent une belle description du tabernacle de Dieu où tous ceux qui appartiennent à Christ auront leur demeure dans le palais du Père.

Cette Ville magnifique n’est pas le ciel où certaines religions pensent aller, car Jean l’a vu descendre du ciel vers la terre. Elle est présentement dans le ciel, où est Jésus : « Mais nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps, et demeurer auprès du Seigneur. C’est pourquoi, nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous délogions » (2 Corinthiens 5:8-9). Là, dans la Ville Sainte : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et Son nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles. Il me dit ensuite : Ces paroles sont certaines et véritables, et le Seigneur, le Dieu des saints prophètes, a envoyé son ange, pour déclarer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt » (Apocalypse 22:3-6).

Dans Psaumes 102:17-19, on peut lire : « Quand l’Éternel aura rebâti Sion, qu’il aura paru dans sa gloire, qu’il aura écouté la requête des désolés, et n’aura pas dédaigné leur supplication. Cela sera écrit pour la génération à venir ; et le peuple qui sera créé, louera l’Éternel. » Seul Dieu peut créer et, partout dans la Bible, le sujet du verbe bara est utilisé de façon explicite pour identifier Dieu. Cependant, certains « créationnistes progressifs » expliquent que la création ne doit pas être instantanée, mais doit plutôt se faire par un lent processus évolutif. Le verset plus haut est utilisé comme preuve de cette position, l’idée étant que le peuple juif est en train d’être moulé (créé) en un nation qui rendra éventuellement gloire à Dieu.

Ce type de distorsion scripturale illustre très bien jusqu’à quels extrêmes les évolutionnistes théistes et les créationnistes progressifs peuvent aller pour prouver leur évolution dans et par les Écritures. Mais, dans le contexte, l’auteur du Psaume ne parle pas d’un long processus, mais plutôt d’un événement futur. Relisez ce Psaume avec en tête les Élus de Dieu : « Car tes serviteurs sont affectionnés à ses pierres, et ils ont pitié de sa poussière. Alors les peuples craindront le nom de l’Éternel, et tous les rois de la terre, [Ses Élus] ta gloire ; quand l’Éternel aura rebâti Sion, qu’il aura paru dans sa gloire. » (Psaumes 102:15-17). C’est pour un temps futur, lorsque : « Cela sera écrit pour la génération à venir ; et le peuple qui sera créé, [les Élus], louera l’Éternel » (v. 19).

Car : « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec Lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation » (2 Corinthiens 5:17). Lorsque quelqu’un reçoit le Seigneur par le baptême, il est créé par Dieu pour devenir une nouvelle créature et le miracle de la régénération commence instantanément par Dieu qui en est le Créateur, dans l’esprit et le cœur du converti, lors de sa conversion. Pour ce qui est des Juifs encore vivants, lorsque Jésus reviendra : « En ce jour-là, il y aura une source ouverte à la maison de David et aux habitants de Jérusalem, pour le péché et pour la souillure » (Zacharie 13:1). Des multitudes de gens comprendront et deviendront, à ce moment-là, de nouvelles créatures en Jésus Christ.




D.298 – Bonne odeur de Christ devant Dieu

 

Par Joseph Sakala

Je ne connais personne qui, lorsqu’il veut bien manger au restaurant, n’est pas attiré par la bonne odeur de ce qui apparaît au menu, en entrant dans l’établissement. C’est très bien pour la nourriture, mais saviez-vous que celui qui se dit chrétien doit aussi dégager la bonne odeur que Jésus a laissée dans notre vie lorsqu’Il est monté au ciel ? Regardons ensemble ce que Paul nous dit, dans 2 Corinthiens 2:14-17, sur le sujet : « Grâces soient rendues à Dieu, qui nous fait toujours triompher en Christ, et qui répand par nous en tout lieu l’odeur de sa connaissance ! Car nous sommes la bonne odeur de Christ devant Dieu, pour ceux qui sont sauvés et pour ceux qui périssent : à ceux-ci [qui périssent], une odeur mortelle, donnant la mort ; et à ceux-là [les sauvés], une odeur vivifiante, donnant la vie. Et qui est suffisant pour ces choses ? Car nous ne falsifions point la parole de Dieu, comme beaucoup le font ; mais nous parlons avec sincérité, comme de la part de Dieu, devant Dieu en Christ. »

Beaucoup trop de télévangélistes se glorifient par leur évangile de salut qui est loin de ce que Jésus est venu nous apporter, lequel sera prêché dans Son Royaume par Ses Élus lors de Son avènement glorieux. Nombreux sont les « apôtres » autodidactes, devenus multimillionnaires à proclamer leur salut facile, en autant que vous achetiez leur documentation clamant comment parvenir au ciel en demeurant fidèles à leur congrégation. Mais soyez prêts à vous nourrir également de leurs « doctrines » qui ne correspondent pas aux instructions de la Parole de Dieu. Parce que ces enseignants ont reçu l’esprit du monde dispensé gratuitement : « Pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:4).

Jésus, qui est l’image de Dieu, recherche des disciples instruits par le Saint-Esprit, à Son image. Donc, l’apôtre Paul déclare : « Or nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les choses que Dieu nous a données par sa grâce. Nous en parlons, non avec des discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne l’Esprit, employant un langage spirituel pour les choses spirituelles. Mais l’homme animal ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. L’homme spirituel, au contraire, juge de tout, et il n’est lui-même jugé par personne. Car qui a connu la pensée du Seigneur, pour l’instruire ? Or nous, nous avons la pensée de Christ. »

Le mot « spirituel » utilisé ici est le mot grec pneumatikos duquel les théologiens ont formé le mot « pneumatologie »[1] ou la doctrine du Saint-Esprit. Ainsi, une personne « spirituelle » est, non seulement née spirituellement par sa foi en Christ dans une vie renouvelée par la puissance du Saint Esprit, mais elle s’efforce aussi avec application de se laisser guider par lEsprit en elle, afin de comprendre et d’obéir aux enseignements bibliques qui lui sont inspirés. Donc, en tant que personne spirituelle, nous avons la pensée de Christ et sommes capables de juger toutes choses selon les standards spirituels révélés dans la Bible.

« Et cela afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit. Ceux, en effet, qui vivent selon la chair, s’affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l’esprit s’affectionnent aux choses de l’esprit. Et l’affection de la chair, c’est la mort, tandis que l’affection de l’esprit, c’est la vie et la paix ; car l’affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu’elle ne le peut [même pas]. Or ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu » (Romains 8:4-8).

Subséquemment, le véritable converti prie afin de prendre des décisions selon la volonté du Père : « car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu » (Romains 8:14). Soyons alors remplis de l’Esprit ; chantant et célébrant de tout notre cœur les louanges du Seigneur. Dans Éphésiens 5:20-21, Paul nous déclare : « Rendez continuellement grâces pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, vous soumettant les uns aux autres dans la crainte de Christ. » Ce qui est bien remarquable chez ce chrétien, c’est la manifestation du fruit de l’Esprit. Car : « le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance ; la loi n’est pas contre ces choses » (Galates 5:22-23). La nature humaine est incompétente quant à produire ce fruit, car l’affection de la chair est inimitié contre Dieu.

Toutefois, la personne spirituelle est capable de discerner et d’évaluer toutes choses selon les standards divins, mais, malencontreusement, cet individu sera fréquemment ignoré par les gens non convertis de son entourage, simplement parce que : « l’homme animal ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge » (1 Corinthiens 2:14). Alors, ne nous préoccupons pas de ces choses, car : « Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption ; mais celui qui sème pour l’Esprit moissonnera de l’Esprit la vie éternelle » (Galates 6:8).

Dans notre ère de vidéos et de cellulaires, où tout se fait vite, les chrétiens sont en danger d’oublier et de négliger l’importance primordiale de la lecture. Dans les nombreuses instructions de Paul à son jeune évangéliste Timothée, l’apôtre l’exhorte ainsi : « Que personne ne méprise ta jeunesse ; mais sois le modèle des fidèles par la parole, par la conduite, par la charité, par l’esprit, par la foi, par la pureté. Applique-toi à la lecture, à l’exhortation, à l’instruction, jusqu’à ce que je vienne. Ne néglige point le don qui est en toi, qui t’a été donné par prophétie, par l’imposition des mains du conseil des anciens. Médite ces choses, sois-en toujours occupé, afin que tes progrès soient évidents en toutes choses. Prends garde à toi-même et à la doctrine : persévère dans ces choses ; car en les faisant, tu te sauveras toi-même, et ceux qui t’écoutent » (1 Timothée 4:12-16).

Le mot lecture utilisé par Paul est anagnosis, un mot composé qui veut dire « connaissance renouvelée ». Un sermon ou une conférence fournie est une connaissance entendue. Un film ou une vidéo éducationnels sont une connaissance visuelle. Ils sont rapidement assimilés et ne laissent pas beaucoup de temps à la réflexion. Tandis que la lecture nous fournit une connaissance que nous pouvons lire, méditer, vérifier et revérifier encore et encore, jusqu’au moment où la connaissance est imprégnée en toute sécurité dans notre esprit. En effet, il est nécessaire pour les étudiants de prendre des notes lorsqu’ils entendent un sermon ou une conférence et même quand ils visionnent un film, s’ils veulent retenir quelque connaissance utile pour leurs besoins.

L’importance d’une lecture ou d’une instruction verbale sérieuse suppose une attention appuyée d’une concentration profonde dans la persévérance, si le résultat désiré doit être atteint. Le Jour de la Pentecôte, nous apprenons que ceux qui reçurent de bon cœur la parole de Pierre furent baptisés ; et ce jour-là, environ trois mille âmes furent ajoutées aux disciples. Notez bien le résultat, maintenant : « Or, ils persévéraient dans la doctrine des apôtres, dans la communion, dans la fraction du pain et dans les prières » (Actes 2:42). Lire et étudier les Écritures est primordial dans un ministère chrétien qui doit porter des fruits.

Mais même cela ne suffit pas, car la Bible nous commande d’être prêts à répondre aux questions de ceux qui chercheraient à dénigrer la connaissance que nous devons partager. Alors, voici ce que le chef des apôtres nous dit, dans 1 Pierre 3:15-17 : « Mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs. Car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu’en faisant le mal. »

Pour accomplir cela, une étude régulière de la Bible est primordiale, mais également des articles inspirés par d’autres que Dieu éclaire, afin d’être toujours sur la même longueur d’onde que le Saint-Esprit. Les vérités venant de l’Esprit doivent être partagées et non gardées pour soi. Ce genre de partage n’est pas du plagiat, car c’est ce que l’Esprit nous commande. Les enseignants qui refusent de faire cela finissent par se créer des doctrines personnelles dans un esprit fermé, doctrines que tout serviteur de Dieu vraiment converti reconnaît comme fausses, à l’inverse de ceux qui continuent à les prêcher. Un ministre de Dieu efficace est un chrétien bien informé, armé de faits bibliques, conseillé par la Parole de Dieu et préparé afin d’être capable de pratiquer fidèlement le service spirituel, comme témoin véritable de Christ.

Il est vraiment intéressant d’apprendre que Paul, à la veille d’être martyrisé, alors qu’il fut enfermé dans une prison froide et insalubre à Rome, désirait encore lire ses livres. Voici l’instruction qu’il donna au jeune Timothée : « Quand tu viendras, apporte le manteau que j’ai laissé à Troas chez Carpus, et les livres, principalement les parchemins » (2 Timothée 4:13). Le chrétien consciencieux ne devrait jamais cesser d’étudier afin d’être fermement attaché à cette instruction de Pierre qui a dit : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:17-18).

Dans ses instructions à Timothée, Paul lui dit : « repousse les questions folles, et qui sont sans instruction, sachant qu’elles produisent des contestations. Or, il ne faut pas que le serviteur du Seigneur aime à contester ; mais il doit être doux envers tous, propre à enseigner, patient ; redressant avec douceur les adversaires, attendant que Dieu leur donne la repentance, et leur fasse connaître la vérité, et qu’ils sortent de l’ivresse des pièges du diable, qui les tient captifs et soumis à sa volonté » (2 Timothée 2:23-26). La douceur et la patience sont des vertus chrétiennes puissantes dans n’importe quelle occupation. Cependant, enseigner requiert également d’autres attributs qui sont efficacement expliqués par Paul ici. Considérons seulement quatre de ces exhortations aux enseignants que Dieu appelle.

Dans 2 Timothée 1:13-14, Paul lui déclare : « Retiens dans la foi, et dans la charité qui est en Jésus-Christ, le modèle des saines instructions que tu as entendues de moi. Garde le bon dépôt, par le Saint-Esprit qui habite en nous. » Dans 2 Timothée 2:16-17, Paul l’exhorte ainsi : « Mais évite les discours profanes et vains ; car ceux qui les tiennent tombent toujours plus dans l’impiété ; et leur parole rongera comme la gangrène. » Dans 2 Timothée 4:2-3, Paul insiste : « Prêche la parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs selon leurs convoitises. » Notez que les télévangélistes ont tous des « doctorats » associés à leur nom. La saine doctrine est le fondement de tout.

Et finalement, dans 2 Timothée 2:1, Paul souligne : « Toi donc, mon fils, fortifie-toi, dans la grâce qui est en Jésus-Christ. » Cela nous indique clairement qu’il est possible d’être fort et doux en même temps. Un ministre qui se prétend enseignant du Christ et qui prêche autre chose que Sa volonté est une disgrâce envers Son appel. Dans 2 Timothée 1:7, Paul lui dit : « Car Dieu ne nous a point donné un esprit de timidité, mais de force, de charité et de prudence. N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu. » Et, au verset 14, Paul insiste : « Garde le bon dépôt, par le Saint-Esprit qui habite en nous. »

Jésus attend de nous que nous soyons diligents dans l’utilité des dons qu’Il nous a donnés. À son jeune évangéliste, Paul dit : « Efforce-toi de te montrer éprouvé devant Dieu, comme un ouvrier irréprochable, dispensant avec droiture la parole de la vérité » (2 Timothée 2:15). Cela requiert des études de la Parole de Dieu. Dans 2 Timothée 3:14, prévoyant des temps durs pour la spiritualité et la moralité, Paul déclare : « Pour toi, demeure ferme dans les choses que tu as apprises, et dont tu as été assuré, sachant de qui tu les as apprises. » Cette exhortation de Paul le préparait, et nous aussi en tant que Ses serviteurs, à recevoir cette inspiration divine pleine d’autorité, pour les derniers jours.

Alors, dans 2 Timothée 4:1-8, Paul déclare : « Je t’en conjure donc devant Dieu et devant le Seigneur Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, lors de son apparition et de son règne, prêche la Parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs selon leurs convoitises, et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables. Mais toi, sois vigilant en toutes choses, endure les afflictions, fais l’œuvre d’un évangéliste ; remplis complètement ton ministère. Car pour moi, je vais être immolé, et le temps de mon départ approche. J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement. »

En tant que véritable chrétien, ouvrez grand les yeux et croyez à cette Parole. Les faux docteurs et les faux ministres ont également été prophétisés ! Vous savez que, plus les derniers temps arrivent, pire est la situation spirituelle du monde. Alors, quand vous écoutez un prêcheur à la télévision ou ailleurs, soyez d’autant plus sur vos gardes, car vous devez soupçonner qu’il s’agit peut-être d’un de ces faux ministres qui prêchent Christ sans la force de Sa saine doctrine.

Peu importe les circonstances, le vrai enseignant chrétien doit maintenir la saine doctrine dans son enseignement. Il doit être également doux et fort, sachant comment choisir les Écritures pertinentes pour son message, et vivre simplement et continuellement selon la Parole de Dieu. « C’est pourquoi, nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous délogions. Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps. Sachant donc la crainte qu’on doit au Seigneur, nous persuadons les hommes ; et Dieu nous connaît, et j’espère que dans vos consciences vous nous connaissez aussi » (2 Corinthiens 5:9-11).

Le désir de chaque enseignant devrait se résumer à vouloir faire la volonté de Dieu dans la propagation de Son Évangile. Cette attitude déterminera ce qu’il fera, peu importe les circonstances, car plaire à Dieu deviendra son ambition et fera toute la différence dans l’exécution de son ministère. Les Écritures nous indiquent plusieurs façons par lesquelles notre confiance au service du Seigneur croîtra. Par exemple : « Nous devons donc, nous qui sommes forts, supporter les infirmités des faibles, et ne pas nous complaire en nous-mêmes. Que chacun de nous complaise plutôt à son prochain, dans le bien, pour l’édification » (Romains 15:1-2). Ceci pourrait même devenir notre critère de base. Beaucoup trop de prédicateurs, dans leur façon de prêcher, nous indiquent clairement que la convoitise des richesses et du pouvoir les stimule plus dans leur mission que de plaire à Dieu.

Mais la Parole de Dieu nous commande que nos pensées ou actions ne devraient jamais être gouvernées par de telles considérations. « Parce que l’affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu ; et en effet, elle ne le peut [même pas]. Or, ceux qui sont dans la chair, ne peuvent plaire à Dieu, » nous dit Paul, dans Romains 8:7-8. Par contre, au verset 9, il ajoute ceci : « Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui. » Paul nous rassure, non seulement dans notre mission, si l’Esprit de Dieu habite en nous, mais nous dévoile que les gens qui n’ont pas l’Esprit de Christ ne peuvent même pas se déclarer chrétiens.

Si nous sommes prêts à souffrir volontairement tout en faisant le bien, nous sommes plaisants aux yeux de Dieu. Car : « Quelle gloire, en effet, vous reviendrait-il, si vous supportez patiemment d’être battus pour avoir mal fait ? Mais si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir. Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces. Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris » (1 Pierre 2:20-24).

Il faut se rendre à l’évidence qu’avant de connaître Christ nous étions tous comme des brebis errantes ; mais, grâce au miracle de la conversion par la foi, nous sommes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de nos âmes. Parce qu’il : « est impossible de lui être agréable sans la foi, car il faut que celui qui s’approche de Dieu, croie que Dieu est, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent » (Hébreux 11:6). Donc, nous devons également marcher par la foi si nous voulons plaire à Dieu. Ceci n’est pas quelque chose d’abstrait, mais une vérité spécifique, car elle implique la volonté de croire en Sa Parole révélée et d’agir ensuite par la foi selon Sa révélation. La générosité plaît aussi à Dieu, alors : « n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité ; car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices » (Hébreux 13:16).

La générosité inclut plusieurs choses, parmi lesquelles prime le partage de la bonne nouvelle de l’avènement du Royaume de Dieu sous la gouverne de Christ et de Ses Élus. « Mais, comme Dieu nous a jugés dignes de nous confier l’Évangile, aussi parlons-nous, non pour plaire aux hommes, mais à Dieu, qui éprouve nos cœurs. Car nous n’avons jamais employé de paroles flatteuses, comme vous le savez, ni agi par aucun motif intéressé ; Dieu en est témoin. Et nous n’avons point recherché la gloire qui vient des hommes, ni parmi vous, ni parmi les autres ; quoique nous pussions, comme apôtres de Jésus-Christ, peser avec autorité, » dit Paul dans 1 Thessaloniciens 2:4-6.

Finalement, quand notre comportement plaît à notre Créateur, nous sommes la bonne odeur de Christ devant Dieu. « Et quoi que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui lui est agréable. Et c’est ici son commandement : que nous croyions au nom de Son Fils Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, comme il nous l’a commandé. Celui qui garde ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné » (1 Jean 3:22-24). Et c’est cet Esprit que je souhaite à vous tous.

[1] Pneumatologie : Traité des substances spirituelles [Dictionnaire de la langue française Littré, 1987].




D.297 – Hâter le Jour de Dieu

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Par Joseph Sakala

Dans 2 Pierre 3:11-12, l’apôtre nous dit : « Puis donc que toutes ces choses doivent se dissoudre, quels ne devez-vous pas être par la sainteté de votre conduite et votre piété, attendant, et hâtant la venue du jour de Dieu, dans lequel les cieux enflammés seront dissous, et les éléments embrasés se fondront ? » Comment pourrions-nous hâter la venue du jour de Dieu ? Malgré le fait que les Écritures nous donnent plusieurs signes annonçant le retour de Christ, Jésus a également dit que personne ne pouvait déterminer le temps exact, pas même Lui. « Pour ce qui est de ce jour et de l’heure, personne ne les connaît, ni les anges qui sont dans le ciel, ni le Fils ; mais seulement le Père » (Marc 13:32).

Dans Son état de dépouillement de Sa toute Puissance et limité seulement à Sa nature humaine, Jésus ne le savait pas, et c’est tant mieux. Ses disciples se seraient sûrement découragés 2 000 années plus tard. D’ailleurs, l’apôtre Pierre l’avait très bien prédit lorsqu’il déclara : « Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création, » dans 2 Pierre 3:3-4.

Lorsqu’Il les a laissés, Jésus leur a dit, dans Actes 1:8 : « …vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » C’était un ordre, mais également une prophétie : « Vous serez mes témoins jusqu’à ce que la dernière tribu de la terre reçoive votre témoignage. » Dans Son discours sur le Mont des Oliviers, Jésus a aussi prédit : « Et cet évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera » (Matthieu 24:14).

Donc, à un moment donné, chaque tribu sera rejointe, parce que Jean, dans sa vision, voit une grande multitude que personne ne peut compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple et de toute langue ; ils se tiennent devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de robes blanches et des palmes à la main : « Et ils criaient à grande voix, disant : Le salut vient de notre Dieu, qui est assis sur le trône, et de l’Agneau. Et tous les anges se tenaient autour du trône, et des Anciens, et des quatre animaux ; et ils se prosternèrent sur leur face devant le trône, et ils adorèrent Dieu, en disant : Amen ! La louange, la gloire, la sagesse, la grâce, l’honneur, la puissance et la force soient à notre Dieu, aux siècles des siècles ! Amen. Puis un des Anciens prit la parole, et me dit : Ceux qui sont vêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d’où sont-ils venus ? Et je lui dis : Seigneur, tu le sais. Et il me dit : Ce sont ceux qui sont venus de la grande tribulation, et qui ont lavé leurs robes, et ont blanchi leurs robes dans le sang de l’Agneau » (Apocalypse 7:10-14).

Non, « Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3:9). Mais n’oublions pas que : « le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée. Puis donc que toutes ces choses doivent se dissoudre, quels ne devez-vous pas être par la sainteté de votre conduite et votre piété, attendant, et hâtant la venue du jour de Dieu, dans lequel les cieux enflammés seront dissous, et les éléments embrasés se fondront ? Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite » (2 Pierre 3:10-14).

Oui, les œuvres des hommes seront entièrement brûlées, mais pas la terre, car elle subsistera à tout jamais comme le centre de l’univers. La terre sera purifiée pour recevoir Dieu et Son trône, ainsi que la ville Sainte et Glorieuse. « Et croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition » (2 Pierre 3:15-16).

Personne, sauf le Père, ne sait le moment précis où le dernier converti de la dernière tribu sera gagné au Christ, car les Élus seront alors définis pour la première résurrection. Paul nous parle ainsi de cette résurrection : « Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement » dit Paul, dans 2 Timothée 4:8. Donc, hâtons le témoignage de la Parole de Dieu jusqu’aux extrémités de la terre, et attendons avec patience que le Seigneur agisse. Devenons saints pour Dieu.

L’Église catholique déborde de saints. Il en existe un pour chaque jour de la semaine. Saint Nicolas, saint Valentin, saint Patrick ? Mais qui sont ces saints de l’Église catholique ? Nous avons l’impression que les saints sont des personnages très religieux et liés d’une façon unique au Dieu de la Bible. Mais est-ce vrai ? Absolument, car la Bible parle continuellement de saints, de sainteté et de la manière d’y parvenir. Mais savons-nous vraiment d’où viennent ces saints, bien connus du monde, et de quelle façon ils ont été établis saints ? Aux alentours du dixième siècle après Jésus-Christ, l’Église catholique a décidé d’établir un processus de « canonisation » pour avouer ceux qu’elle appelle « saints ».

Même les papes devaient passer par ce processus. C’est une chose difficile à comprendre, puisque de leur vivant ils se font appeler Saint Père, un titre réservé seulement au Père Éternel. Ensuite, ils sont infaillibles, une autre qualité réservée exclusivement à Dieu. Mais lorsqu’ils meurent, ils perdent tous ces honneurs antérieurs pour redevenir de simples citoyens qui doivent passer par le processus qui consiste à faire des miracles après leur mort pour être déclarés « Saints ».

Au début, seuls les martyrs furent reconnus et acclamés. Le processus a pris de l’expansion au fil des siècles et, en 1983, le Pape Jean Paul ll a établi un changement majeur dans la sélection qui inclue normalement une enquête sur la vie de la personne, les écrits sur ses vertus héroïques, ainsi que l’orthodoxie de la doctrine. Et, en plus, s’ajoute la preuve d’au moins un miracle. Saint Nicolas, selon l’histoire, était un ministre généreux qui aurait aidé à restaurer la foi dans beaucoup de familles. Après sa mort, le monde fut mis au courant de ses nombreux actes de générosité. Plusieurs légendes sur « Santa Claus » ont pris naissance avec des contes sur ce ministre, maintenant directement liés aux histoires non chrétiennes et même préchrétiennes.

Saint Valentin, tout dépendant de votre source d’information, aurait pu être un, deux et même trois hommes différents. Le compte-rendu officiel de l’Église catholique nous dirige vers un homme mort en 270 apr. J.-C. qui était un prêtre du temple, décapité par Claudius ll, empereur de Rome, pour avoir aidé les couples chrétiens à se marier. Le 14 février serait la commémoration de la mort de ce saint martyr, donc la Saint-Valentin, fête des amoureux. Qu’en est-il de Saint Patrick, dont la fête chez les Irlandais est rendue maintenant internationale. Selon l’histoire, cet homme serait né de riches parents britanniques, vers la fin du quatrième siècle. Il fut prisonnier d’une bande d’Irlandais qui ont envahi le domaine de ses parents. Après plus de quinze années d’études en théologie, dans la Gaule, Patrick fut ordonné dans l’Église catholique et envoyé en Irlande.

Cherchant à s’établir solidement en Irlande pour son église, Patrick tenta d’unir les traditions irlandaises avec son idée de culte chrétien. Il prit les feux que les Irlandais utilisaient pour honorer leurs dieux et commença à les employer pour célébrer les Pâques. Il prit ensuite le puissant symbole du soleil et l’a superposé à la croix romaine, créant ainsi ce qui est aujourd’hui appelé la « Croix Celte ». Il utilisa le trèfle d’Irlande pour expliquer la trinité au peuple. Le 17 mars, que les Irlandais croient être le jour de sa mort, est maintenant célébré par Rome comme le jour de sa fête. Il est très intéressant de noter qu’aucun pape n’a officiellement canonisé Patrick ; pourtant l’Église romaine et plusieurs autres déclarent cet homme saint. Patrick et beaucoup d’autres saints ont des histoires colorées, intéressantes et souvent embellies, présentées dans l’histoire comme faisant partie de leur cheminement vers la sainteté.

Mais qu’en est-il de vous et moi ? Y a-t-il une possibilité pour une personne normale et sans histoire d’atteindre un tel statut ? Devrions-nous tenter l’effort ? La Bible aurait-elle quelque chose à nous dire sur le sujet ? Oui ! La Bible est très claire dans son explication, ou sa description des saints. Paul, dans son épître aux Éphésiens, leur déclare : « Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire » (Éphésiens 2:19-20). Donc, les saints de la Bible le sont de leur vivant, contrairement à ceux de l’Église catholique. Plus loin dans l’Apocalypse, l’apôtre Jean dit : « C’est ici la patience des saints, ce sont ici ceux qui gardent les commandements de Dieu, et la foi de Jésus » (Apocalypse 14:12).

Les saints de la Bible sont les appelés de Dieu qui sont soumis à toute Sa Parole. Ils ne sont pas reconnus par les cellules qui surveillent les miracles. Ils sont plutôt reconnus pour leur fidèle obéissance à la Parole de Dieu. Selon ce standard, Patrick et peut-être la majorité des soi-disant « saints » ne se qualifieraient pas. Mais si vous êtes un chrétien fidèle à Jésus-Christ, vous êtes déjà reconnu comme étant un saint de Dieu ! En effet, devenir un saint n’est pas aussi mystique que bon nombre l’assume. Si ce sujet vous intéresse, prenez régulièrement le temps d’étudier le Nouveau Testament pour découvrir le critère de Dieu, afin de devenir un chrétien, un saint et un Élu de Dieu, pour régner dans Son Royaume lorsque Jésus viendra l’établir ici-bas, lors de Son Second Avènement. En réalité, c’est cela devenir un saint de Dieu. On appelle cela « passer des ténèbres à la lumière ».

Dans Timothée 2:20-21, Paul dit ceci à son jeune évangéliste : « Dans une grande maison il y a non seulement des vases d’or et d’argent, mais encore de bois et de terre ; les uns pour un usage honorable, et les autres pour un usage vulgaire. Si donc quelqu’un se conserve pur de ces choses, il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, et préparé pour toute bonne œuvre. » La maison à laquelle Paul fait référence est la Maison de Dieu, qui est présentement Son Église. « Et afin que tu saches, si je tarde, comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l’Église du Dieu vivant, la colonne et la base de la vérité » (1 Timothée 3:15).

Dans l’Ancien Testament, le tabernacle et le temple étaient la demeure de Dieu et le centre d’adoration dirigé par le grand prêtre de la tribu de Lévi. Maintenant, c’est : « Christ, comme Fils, [qui] est établi sur Sa maison ; nous sommes Sa maison, pourvu que nous conservions jusqu’à la fin la ferme confiance et l’espérance dont nous nous glorifions » (Hébreux 3:6). Alors : « En vous approchant de lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ » (1 Pierre 2:4-5). Jésus est notre grand Sacrificateur établi sur la maison de Dieu.

Sa grande maison contient plusieurs « vases » de valeurs différentes. Certains sont considérés honorables, de grande valeur, comme les vases en or et en argent qui servaient jadis dans les cérémonies d’adoration : « De sorte que la loi a été notre conducteur pour nous mener à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi. Or, la foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce conducteur. Car vous êtes tous enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ. Car vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ » (Galates 3:24-27). Dans les sacrifices antérieurs, les vases de grande valeur étaient placés le plus près du Saint des saints.

Mais il y a aussi les vaisseaux de déshonneur. Le tabernacle et le temple avaient des vaisseaux de « terre » pour certaines fonctions, comme on peut voir dans Lévitique 14. Ces vaisseaux étaient nécessaires à court terme, mais pas de grande valeur. Dans sa deuxième épître à Timothée, Paul compare les chrétiens à des vases en or, en argent, de bois et même de terre, selon leur usage. Dans 2 Timothée 2:20-22, Paul écrit : « Dans une grande maison il y a non seulement des vases d’or et d’argent, mais encore de bois et de terre ; les uns pour un usage honorable, et les autres pour un usage vulgaire. Si donc quelqu’un se conserve pur de ces choses, [expliquées auparavant], il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, et préparé pour toute bonne œuvre. Fuis aussi les désirs de la jeunesse, et recherche la justice, la foi, la charité et la paix avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur. »

Dans l’Ancien Testament, il était assez facile d’identifier les vases en or et en argent, et même les vases de terre, selon l’usage. Mais qui sont ces « vases de terre » dans l’Église ? Sont-ils vraiment chrétiens où se font-ils passer pour chrétiens, pour apprendre un jour qu’il leur manque quelque chose pour faire le poids devant Dieu ? La Bible nous donne-t-elle la réponse ? Je ne veux pas m’aventurer en affirmant catégoriquement que ceci est la réponse, mais elle pourrait bien l’être. Allons voir Apocalypse 7:13-15 : « Puis un des Anciens prit la parole, et me dit ; Ceux qui sont vêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d’où sont-ils venus. Et je lui dis : Seigneur, tu le sais. Et il me dit : Ce sont ceux qui sont venus de la grande tribulation, et qui ont lavé leurs robes, et ont blanchi leurs robes dans le sang de l’Agneau. C’est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu, et ils le servent jour et nuit dans son temple ; et celui qui est assis sur le trône, étendra sur eux son pavillon. » Nous les voyons changés au travers de la tribulation pour devenir enfin des « vases d’or et d’argent ».

Nous découvrons plusieurs métaphores dans le Nouveau Testament, utilisées pour nous faire comprendre les aspects du Royaume de Dieu. Le premier pas pour devenir un vaisseau honorable est de se purger de tout ce qui est déshonorable. Le terme grec ekkathairo et ses dérivés sont tous reliés à un nettoyage actif des mauvais enseignements, aussi bien que l’inimitié. « Nettoyez donc le vieux levain, afin que vous deveniez une nouvelle pâte, comme vous êtes sans levain ; car Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous, » dit Paul, dans 1 Corinthiens 5:7. Dans 1 Thessaloniciens 4:4-5, Paul exhorte les chrétiens : « Que chacun de vous sache posséder son corps dans la sainteté et dans l’honnêteté, sans vous livrer à des passions déréglées, comme les Gentils, qui ne connaissent point Dieu. »

Dans le cas de Paul, lorsque Jésus envoya Ananias pour le baptiser, Il avait déjà un plan spécial pour lui : « Mais le Seigneur lui dit : Va ; car cet homme est un instrument que j’ai choisi, pour porter mon nom devant les Gentils, devant les rois, et devant les enfants d’Israël ; et je lui montrerai combien il doit souffrir pour mon nom » (Actes 9:15-16). Paul fut donc choisi comme un vaisseau honorable. Subséquemment : « Ayant donc, bien-aimés, de telles promesses, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu » (2 Corinthiens 7:1).

La parole de Dieu doit être prêchée à 100 %, sans ajouter ni enlever quoique ce soit. Donc, « Ne vous mettez pas sous un même joug avec les infidèles ; car qu’y a-t-il de commun entre la justice et l’iniquité ? et quelle union y a-t-il entre la lumière et les ténèbres ? Quel accord entre Christ et Bélial ? ou quelle part a le fidèle avec l’infidèle ? Et quel rapport entre le temple de Dieu et les idoles ? Car vous êtes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : J’habiterai au milieu d’eux et j’y marcherai ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et vous séparez, dit le Seigneur, et ne touchez point à ce qui est impur, et je vous recevrai ; et je serai votre Père, et vous serez mes fils et mes filles, dit le Seigneur tout-puissant, » nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 6:14-18.

Un service honorable dans la Maison de Dieu requiert que ces vaisseaux soient prêts à sanctifier dans leurs cœurs le Seigneur Dieu en prêchant Sa Parole. « Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs. Car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu’en faisant le mal, » nous dit Pierre 3:15-17. Il n’y a pas de plus grand honneur que d’être apprécié parmi les sanctifiés au service de notre Maître.

Dans 1 Timothée 6:11-12, Paul lui dit : « Mais toi, ô homme de Dieu ! fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur. Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence de plusieurs témoins. » Dans la Bible, il y a plusieurs références à la vie du chrétien en termes de combat. Toute chose considérée, la raison engage le chrétien à entrer dans le combat. « Ainsi donc, nous aussi, étant environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetant tout fardeau et le péché qui nous enveloppe aisément, courons avec constance dans l’arène qui nous est ouverte, regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu » (Hébreux 12:1-2).

En deuxième lieu, nous sommes bien armés et protégés. « C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes. Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix ; prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu » (Éphésiens 6:13-17). La bouche du guerrier remplie de prières, prie en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; elle veille à cela en toute persévérance, et prie pour tous les Saints, car la retraite lui est impensable.

Le but de notre combat nous pousse à miner le royaume des ténèbres, afin de le remplir de lumière. Chaque chrétien doit combattre afin d’exalter notre Chef et prêcher Sa Parole. C’est pourquoi, considérez Celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes. Sachez, chers amis, qu’au vainqueur appartient la récompense. Car : « Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et suis assis avec mon Père sur son trône » (Apocalypse 3:21).

Dans le Royaume, nous ne serons plus les soldats de Christ, mais des rois, échangeant notre armure pour des robes, lavées et blanchies dans le sang de l’Agneau. Notre casque sera remplacé par une couronne incorruptible de gloire. Comme disait si bien Paul : « Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement » (2 Timothée 4:8). Ce sont toutes des choses pour hâter Son avènement et c’est le bonheur que je vous souhaite à tous.




D.296 – Le pouvoir d’édifier

edifier

Par Joseph Sakala

Dans 2 Corinthiens 13:9-10, il est écrit : « Et nous avons de la joie, lorsque nous sommes faibles, pourvu que vous soyez forts ; et ce que nous demandons à Dieu, c’est votre perfectionnement. C’est pourquoi j’écris ces choses étant absent, afin que lorsque je serai présent, je n’aie pas à user de sévérité, selon l’autorité que le Seigneur m’a donnée pour édifier, et non pour détruire. » Le mot grec oikodomos, traduit ici par « édifier », représente la construction d’un bâtiment, d’où le mot « édifice », synonyme de « construction ». Nous utilisons toujours ce mot pour décrire une construction quelconque. Paul utilisa ce terme spécifiquement parce qu’il avait le pouvoir d’édifier. Dans 1 Corinthiens 3:10, Paul confirme que : « Selon la grâce de Dieu qui m’a été donnée, j’ai posé le fondement, comme un sage architecte, et un autre bâtit dessus ; mais que chacun prenne garde comment il bâtit dessus. »

Lorsque Jésus a utilisé oikodomos, Il faisait allusion à ceux qui bâtiraient leur maison sur le roc (Sa Parole) où sur le sable (les idées des hommes), Il nous illustrait la façon de nous édifier les uns les autres. Luc 6:47-48 nous dit : « Je vous montrerai à qui ressemble tout homme qui vient à moi et qui écoute mes paroles, et qui les met en pratique. Il est semblable à un homme qui bâtit une maison, et qui ayant foui et creusé profondément, en a posé le fondement sur le roc ; et l’inondation est venue, le torrent a donné avec violence contre cette maison, mais il n’a pu l’ébranler, parce qu’elle était fondée sur le roc. »

Les dons variés au sein du leadership seront utilisés afin de perfectionner les saints dans le travail du ministère. Car : « C’est aussi lui qui a établi les uns apôtres, les autres prophètes, les autres évangélistes, et les autres pasteurs et docteurs ; pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ » (Éphésiens 4:11-12). Dieu saura utiliser Ses pierres vivantes pour bâtir Sa maison spirituelle. Dans 1 Pierre 2:5, nous pouvons lire : « Vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. » Et comme un bon constructeur, le charpentier chrétien a les outils adéquats pour aider au processus.

« Celui qui sert Christ de cette manière est agréable à Dieu, et approuvé des hommes. Recherchons donc les choses qui tendent à la paix, et à l’édification mutuelle » (Romains 14:18-19). Un autre bon outil sera la charité : « Et si quelqu’un croit savoir quelque chose, il ne sait encore rien comme il faut savoir. Mais si quelqu’un aime Dieu, Dieu est connu de lui » (1 Corinthiens 8:2-3). Avec de bonnes communications qui ne tendent pas à corrompre la construction : « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune mauvaise parole ; mais que vos paroles soient propres à édifier utilement, et qu’elles fassent du bien à ceux qui les entendent. Et ne contristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption » (Éphésiens 4:29-30).

Voici comment les réunions devraient se faire, puisque toutes choses doivent être faites afin que l’Église soit édifiée : « Que faut-il donc, frères ? Lorsque vous vous assemblez, chacun a-t-il un cantique, ou une instruction, une langue étrangère, une révélation, une interprétation ? Que tout se fasse pour l’édification » (1 Corinthiens 14:26). « Et de ne pas s’attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui engendrent des disputes, plutôt que l’édification en Dieu, par la foi, je t’y exhorte encore » (1 Timothée 1:4). Ce ne sont point des choses utiles pour l’édification de l’Église. Une communication efficace demande qu’on parle une langue connue afin de comprendre ce qui se dit, donc, une langue mystérieuse ne peut pas édifier publiquement. « Car celui qui parle une langue inconnue, ne parle pas aux hommes, mais à Dieu, puisque personne ne l’entend, et qu’il prononce des mystères en son esprit. Mais celui qui prophétise, édifie, exhorte et console les hommes par ses paroles. Celui qui parle une langue, s’édifie lui-même; mais celui qui prophétise, édifie l’Église » (1 Corinthiens 14:2-4).

Une Église édifiée marche dans la crainte de Dieu et dans le confort du Saint-Esprit. Regardons comment Jésus S’y est pris pour la conversion de Paul. « Or il y avait à Damas un disciple, nommé Ananias. Le Seigneur lui dit dans une vision : Ananias ! Et il répondit : Me voici, Seigneur. Et le Seigneur lui dit : Lève-toi, et va dans la rue qu’on appelle la Droite, et demande dans la maison de Judas un nommé Saul, de Tarse ; car voici il prie » (Actes 9:10-11). Une Église doit être édifiée sur la Foi en Dieu. Dans Jude 1:20-21, nous pouvons lire : « Mais vous, bien-aimés, vous édifiant vous-mêmes sur votre très sainte foi, priant par le Saint-Esprit, conservez-vous dans l’amour de Dieu, en attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ pour la vie éternelle. »

Voici ce que Dieu dit, dans le Nouveau Testament, en ce qui a trait à la relation avec les personnes converties : « Étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit » (Éphésiens 2:20-22). C’est une Église faite de pierres vivantes dans laquelle vous êtes édifiés pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. Alors, il y a une exhortation pour nous à bâtir une association entre frères et sœurs. « Recherchons donc les choses qui tendent à la paix, et à l’édification mutuelle » (Romains 14:19).

Il faut construire une assemblée forte, alors que nous travaillons ensemble. Car : « Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous êtes appelés à une seule espérance, par votre vocation. Un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême ; un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et par tous, et en vous tous » (Éphésiens 4:4-6). Afin que tout le corps, bien coordonné et étroitement uni par le concours de toutes les jointures, tire son accroissement selon la force assignée à chaque membre, afin qu’il soit édifié lui-même dans la charité. Relisez ce passage, et ne laissez personne vous convaincre qu’il y a un autre Sauveur que Christ.

Chacune des références fait allusion à une construction bien érigée et l’application générale prend pour acquis que, puisque nous serons unis pour l’éternité, nous devons tenter de construire une maison semblable, alors que nous sommes toujours sur terre. Les disputes entre religions ne peuvent faire cela. Même ceux qui sont en autorité dans la maison de Dieu doivent agir ainsi : « …afin que tu saches, si je tarde, comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l’Église du Dieu vivant, la colonne et la base de la vérité. Et, de l’aveu de tous, le mystère de piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, et élevé dans la gloire » (1 Timothée 3:15-16).

Dans Éphésiens 4:10-13, nous recevons la révélation que : « Celui qui est descendu, c’est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin qu’il remplît toutes choses. C’est aussi lui qui a établi les uns apôtres, les autres prophètes, les autres évangélistes, et les autres pasteurs et docteurs ; pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ ; jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ. »

L’apôtre Jude s’adresse à l’individu. Il présume que nous sommes tous au courant que vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens du dehors, mais concitoyens des Saints et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit. « Selon la grâce de Dieu qui m’a été donnée, j’ai posé le fondement, comme un sage architecte, [nous dit Paul] et un autre bâtit dessus ; mais que chacun prenne garde comment il bâtit dessus. Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ » (1 Corinthiens 3:10-11).

Nous devons donc être très attentif concernant la façon dont nous bâtissons sur le fondement que Christ a établi pour nous. « Que si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, ou du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée ; car le jour la fera connaître, parce qu’elle sera révélée par le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun. Si l’œuvre que quelqu’un a bâtie subsiste, il en recevra la récompense. Si l’œuvre de quelqu’un brûle, il en fera la perte ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu. Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira; car le temple de Dieu est saint, et vous êtes ce temple » (1 Corinthiens 3:12-17).

C’est un passage merveilleux contre ceux qui prêchent le contraire de la Parole de Dieu — comme sur la possibilité d’aller au ciel — et qui brouillent l’espérance de millions de fidèles dans toutes leurs congrégations. Ainsi que pour ceux qui enseignent un « lieu de refuge » dans le but de sauver leur peau en quelque part, sept ans avant la grande tribulation. Quelle découragement pour les gens qui croient à ces mensonges et qui contribueront à la grande Apostasie des derniers jours, alors qu’ils enrichissent les télévangélistes qui vendent à ces gens des Bibles modifiées, des livres contenant leur version des évènements, où des flasques d’eau bénite qui guérit tout mal. Le feu éprouvera l’œuvre de chacun de ces individus. « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:13-15).

La construction de la maison, c’est-à-dire, le temple et les pierres vivantes individuelles qui la composent, devra être assise sur la foi sainte érigée lorsque la fondation a été posée par Jésus : « Enracinés et fondés en lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces » (Colossiens 2:7). Ce serait une grave erreur que de tenter d’ajouter une nouvelle révélation à la Parole déjà écrite, comme plusieurs enseignants le font avec succès, et comme de fausses religions tentent de le faire depuis quelques années.

Moïse a lancé cet avertissement à Israël, dans Deutéronome 4:2, lorsqu’il leur a dit : « Vous n’ajouterez rien à la parole que je vous prescris, et vous n’en diminuerez rien ; afin d’observer les commandements de l’Éternel, votre Dieu, que je vous prescris. » Et, dans Proverbes 30:5-6, nous lisons : « Toute la parole de Dieu est épurée ; il est un bouclier pour ceux qui ont en lui leur refuge. N’ajoute rien à Ses paroles, de peur qu’il ne te reprenne, et que tu ne sois trouvé menteur. » Cependant, il est encore plus grave d’enlever ou de diluer la Parole de Dieu pour sa prédication personnelle.

À la fin de la Bible, Jésus Lui-même déclare : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre. Et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre » (Apocalypse 22:18-19). On ne joue pas avec la Parole de Dieu, parce que toute la parole de Dieu est épurée. Notez comme l’emphase est mise sur les mots et non sur les pensées seulement. Ce qui est malheureux, c’est que bon nombre de théologiens libéraux, spécialement dans les cent dernières années, l’ont justement fait, croyant, en faisant cela, la rendre plus compatible avec la science moderne et la philosophie.

Ces gens jouent littéralement avec le feu, car ce même livre leur dit : « Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:15). Sérieusement, plusieurs des sections qu’ils tentent d’enlever font référence au feu de la géhenne. Dieu a promis de garder Sa Parole contre de telles dilutions. « A cause de l’oppression des misérables, à cause du gémissement des pauvres, maintenant, dit l’Éternel, je me lèverai; je mettrai en sûreté celui qu’on insulte. Les paroles de l’Éternel sont des paroles pures ; c’est un argent affiné au creuset, en terre, fondu sept fois » (Psaume 12:6-7).

Il y en a d’autres qui n’enlèvent aucun mot de la Parole de Dieu, mais qui se plaisent à tordre le sens de la vraie intention pour s’attirer des intellectuels non croyants. Ceci est très dangereux aussi. Pierre nous instruit de croire au Saint-Esprit : « Et croyez que notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition » (2 Pierre 3:15-16).

N’oublions jamais que les paroles de la Bible ont été épurées sept fois et veulent dire carrément ce qu’elles disent. Et que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Ce sont des esprits aveuglés qui ne réalisent pas : « Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:3).

Le dieu de ce monde n’est nul autre que Satan, aussi appelé le prince de ce monde. Néanmoins, dans Jean 12:31, nous lisons : « Maintenant se fait le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors. » Il est très bien identifié comme : « le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde » (Apocalypse 12:9). C’est une idée très profonde de réaliser que le Dieu créateur permet présentement aux non convertis de ne pas comprendre même les plus simples éléments de l’Évangile du salut de notre Seigneur Jésus-Christ. Pourtant, Christ a ouvert les yeux d’un véritable aveugle, nous prouvant qu’il n’y a personne de plus aveugle que quelqu’un qui refuse de voir.

Dans le cas de l’aveugle-né, en réponse à une prière dans la foi : « Afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance, qu’il éclaire les yeux de votre entendement ; afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints ; et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force » (Éphésiens 1:17-19). Le désir de Dieu est que tous passent par Jésus, en donnant ainsi à Sa Puissance même le pouvoir d’ouvrir les yeux à ceux qui sont spirituellement aveugles.

Alors : « Revêtez-vous de toute l’armure de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable. Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes. C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes. Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix ; prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu ; priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints » (Éphésiens 6:11-18).

Paul se vantait de ne prêcher que la vérité. « Car nous ne nous prêchons pas nous-mêmes, mais nous prêchons Jésus-Christ le Seigneur ; et pour nous, nous sommes vos serviteurs, à cause de Jésus. Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ » (2 Corinthiens 4:5). Même si Satan est plus intelligent et plus puissant que nous, ainsi que ceux que nous tentons d’éveiller à la conversion, Dieu nous permet de capter leur esprit et de les amener à Christ, alors que nous proclamons Sa vérité en Son nom et par Sa grâce.

En instruisant son évangéliste Timothée, Paul lui déclare que : « L’Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons ; par l’hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée » (1 Timothée 4:1-2). Ces derniers jours sont sûrement caractérisés par le délaissement de la vérité divine par plusieurs. Mêmes nos églises dites « chrétiennes » se sont laissées séduire par les esprits séducteurs en embrassant les mensonges enseignés sous la puissance de Satan. Tous prêchent la possibilité d’aller au ciel. Pourtant, Jésus n’a-t-Il pas dit que : « personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13) ? Et l’Écriture ne peut être anéantie (Jean 10:35) ainsi qu’il est impossible que Dieu mente (Hébreux 6:18). Il est incroyable de constater combien de prédicateurs et de télévangélistes prêchent fortement cette « vérité ». Qui les inspire ?

Voici une liste de faux enseignements pratiqués dans les assemblées et qui pourraient en toucher plusieurs. Regardons les exemples que Paul donne. Dans Timothée 4:1 : « L’Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons ; par l’hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée. » Ensuite, il nous donne un exemple de leur hérésie : « Défendant de se marier, commandant de s’abstenir d’aliments que Dieu a créés, afin que les fidèles et ceux qui ont connu la vérité, en usent avec actions de grâces » (1 Timothée 4:3). Plusieurs cultes et groupes pseudo-chrétiens sont tombés dans ces trappes où l’on empêchait aux officiants, ou prêtres de se marier et/ou de manger certaines viandes spécifiquement créées par Dieu pour être prises avec action de grâce.

Dans 1 Timothée 4:4 : « Car tout ce que Dieu a créé, est bon, et rien n’est à rejeter, quand on en use avec actions de grâces ; parce que cela est sanctifié par la parole de Dieu et la prière. » Et dans Genèse 9:3-4 : « Tout ce qui se meut et qui a vie, vous servira de nourriture ; je vous donne tout cela comme l’herbe verte. Seulement, vous ne mangerez point de chair avec son âme, c’est à dire son sang. » Toutes ces choses ont été créées par Dieu et c’était très bon (Genèse 1:31) lorsque utilisé avec action de grâces. Le point majeur de ce passage est que nous devons nous garder de la pratique des faux maîtres, qui imposent leur piété aux autres, et nous en tenir à la vérité biblique en nous fiant à Dieu, parce qu’il y a une pénalité à l’incrédulité.

Dans Jude 1:5-6, l’apôtre nous dit : « Or, je veux vous rappeler, à vous qui l’avez su une fois, que le Seigneur ayant délivré le peuple du pays d’Égypte, détruisit ensuite ceux qui ne crurent pas. » Ce beau passage nous indique clairement ce qui est arrivé à ceux qui refusèrent de réagir positivement aux bénédictions providentielles. La nation d’Israël fut continuellement témoin de fabuleux miracles et de jugements public très précis, avant que Dieu envoyât les douze espions pour rendre un témoignage de la Terre Promise qu’Il leur donnerait par la suite.

Autre exemple, l’institution de la Pâque était un merveilleux événement où Dieu démontra le plan de salut à ceux qui obéiraient et un jugement sévère à ceux qui refuseraient. L’exode d’Égypte était unique pour Israël. Non seulement Dieu a enrichi le peuple, mais Il a également fait montre de Sa grande puissance en séparant la Mer Rouge et en provoquant la destruction de l’armée de Pharaon. Tous en Israël l’ont vu et ont fait l’expérience de la puissance de Dieu. Sur le chemin menant au Mont Sinaï, l’eau amère de Mériba fut rendue potable malgré leurs plaintes. Le miracle de la manne leur fut donné pendant quarante ans dans le désert et l’eau du rocher leur fut donnée à boire. La grâce et la miséricorde de Dieu étaient partout. Même lorsque la nation arriva à la montagne sainte pour recevoir la Loi, que fit la nation lorsque Moise fut parti ? Ils se sont fait un veau d’or. Des milliers ont péri à cause de leur incrédulité.

Apparemment, la nation n’avait pas appris sa leçon, même après avoir donné, construit et dédié le tabernacle à l’adoration. Après tout cela, Moise avait envoyé douze espions pour observer le pays que Dieu voulait leur donner. Lorsque dix des espions ont rendu une piètre évaluation du pays, Dieu les a condamnés à mourir dans le désert au fil des quarante ans suivants, alors qu’ils étaient à peine à quelques semaines de sa frontière. Dans Nombres 14:29-31, nous lisons : « Vos cadavres tomberont dans ce désert ; et tous ceux d’entre vous qui ont été dénombrés, selon tout votre nombre, depuis l’âge de vingt ans et au-dessus, vous tous qui avez murmuré contre moi, vous n’entrerez pas au pays au sujet duquel j’ai levé ma main, jurant de vous y faire habiter ; excepté Caleb, fils de Jephunné, et Josué, fils de Nun. Mais j’y ferai entrer vos petits enfants, dont vous avez dit qu’ils y seraient une proie ; et ils connaîtront le pays que vous avez méprisé. » Oui : « C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hébreux 10:31).

 




D.295 – Le souffle du Tout-Puissant

vent

Par Joseph Sakala

Si vous croyez que le monde est à l’envers et complètement parti en cabrioles, vous n’êtes pas seuls. Il existe un livre qui décrit les effets des changements rapides de la société et du comportement humain. Le livre propose qu’un changement accéléré dans les domaines de la technologie et du comportement social rend le monde déconnecté, stressé et désorienté. Mais est-ce la seule raison ? Il est vrai que tous n’acceptent pas les changements trop rapides de la technologie parce que nous sommes très confortables dans ce qui nous est familier. Mais comme dit le dicton : la nécessité est la mère des inventions. Alors, on finit toujours par s’adapter. Néanmoins, il y a plus que la simple augmentation rapide de la technologie qui cause le malaise psychologique des gens.

Les sentiments de désorientation et de décrochage augmentent avec plus de sévérité au fur et à mesure que la société se distance des principes fondamentaux de la moralité. Les psychologues définissent la maladie mentale comme un manque de reconnaissance entre le bien et le mal. Cependant, la société actuelle ne se fie plus sur les standards du bien et du mal établis depuis de nombreuses générations. Et, plus la société s’éloigne de ces standards, plus elle perd son sens du bien-être. Nous voyons une grande augmentation des forums où les arguments philosophiques, politiques et religieux sont débattus pesant les pours et les contres, à savoir quelle démarche doit être prise pour solutionner tel ou tel problème. Mais comment faire pour mettre de l’ordre dans tout cela ?

Les « experts » émettent des déterminations fondées sur des comparaisons. Ils évaluent constamment les choix possibles en les comparant à une espèce de standard ou une valeur établie. Par exemple, quand nous achetons une paire de souliers, le standard devient la pointure de notre pied. Quand nous cherchons à pousser notre éducation, nous choisissons un cours qui correspond à notre objectif de carrière. Donc, cet objectif devient la valeur que nous recherchons. Quoique chaque individu ait un objectif différent, c’est la même chose dans les groupes différents pour trouver une solution à un problème. Voilà où se situe la véritable difficulté, car il n’existe pas de standards reconnus et acceptables pour déterminer les valeurs.

Donc, l’objectivité devient un tabou, une chose du passé. La subjectivité par contre, ce qui est acceptable dans chaque groupe individuel, devient alors le standard. Le résultat d’une telle décision, c’est que beaucoup de gens se mettent à faire ce qui est bien à leurs propres yeux, tandis que d’autres en arrivent au point où ils ne sont sûrs de rien et ne croient en rien. Pour ces gens, la fin justifie les moyens, et il n’existe pas un vrai critère du bien ou du mal. Alors, la justice se situe pour eux dans leur façon de faire les choses. Les prophètes des temps anciens ont décrit un temps où les principes de Dieu sur la façon de vivre allaient être rejetés, causant une croissance des mauvais jugements. En parlant de ces individus, le roi David a écrit ceci, dans Psaume 82:5 : « Ils ne connaissent ni n’entendent rien ; ils marchent dans les ténèbres ; tous les fondements de la terre sont ébranlés. »

Il n’y a pas d’entente possible, même parmi des gens qui devraient en savoir plus, et la conséquence évidente, c’est que la société souffre. Les paroles du prophète Ésaïe sont devenues véritables lorsqu’il a déclaré : « Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal ; qui font des ténèbres la lumière, et de la lumière les ténèbres ; qui font l’amer doux, et le doux amer ! Malheur à ceux qui sont sages à leurs yeux et intelligents à leur propre jugement ! Malheur à ceux qui sont forts pour boire le vin, et vaillants pour mêler la boisson forte ! Qui justifient le coupable pour un présent [pot de vin], et ravissent aux justes leur droit ! » (Ésaïe 5:20-23). Notre société s’est éloignée des valeurs fondamentales établies par Dieu et universelles dans leurs applications et leurs effets, que nous l’admettions ou non.

Ces valeurs sont incorporées dans la Loi spirituelle de Dieu, mise en place pour notre enrichissement. Il faut apprendre à vivre dans l’encadrement de la vie de Jésus qui fournit la consistance et l’uniformité nécessaire à la stabilité requise dans toute communauté formée d’individus.

Ceci nous est révélé par le Dieu qui connaît le chemin vers la paix de l’esprit ainsi que dans l’équilibre psychologique des participants. Pourtant l’ancien Israël a reçu la Loi pour se guider et n’a jamais été capable d’atteindre la paix d’esprit ni l’équilibre psychologique. De plus, les vrais enfants de Dieu de l’Ancien Testament, comme Abraham, Isaac, Jacob, etc., l’ont été, non pas parce qu’ils observaient scrupuleusement la loi, mais parce qu’ils démontraient leur foi véritable en Dieu. Parce que Dieu est consistant dans tout ce qu’Il établit et qu’Il ne change pas. La Bible nous offre un moyen de vivre menant à la stabilité et la fraternisation. Mais on dira : « La Bible fut écrite par des hommes. » Bien sûr, mais sous l’inspiration divine, et c’est ce qui fait toute la différence. La Bible s’explique et se confirme, afin de nous indiquer clairement qu’elle n’est pas l’œuvre des hommes, mais de Dieu.

Voilà pourquoi Dieu a inspiré Son serviteur Paul d’écrire : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Élihu, l’ami de Job, a déclaré ceci, sous l’inspiration divine : « Je me disais : Les jours parleront, et le grand nombre des années fera connaître la sagesse. Mais c’est l’esprit qui est dans les hommes, c’est le souffle du Tout Puissant qui les rend intelligents. Ce ne sont pas les aînés qui sont sages ; ce ne sont pas les vieillards qui comprennent ce qui est juste » (Job 32:7-9). N’en déplaise aux intellectuels athées qui prétendent que tout s’est formé par une évolution : c’est la Parole même de Dieu qui nous confirme que c’est le souffle du Tout Puissant qui nous rend intelligents.

Alors, si nous voulons comprendre ce qui se passe présentement dans notre génération et quelle est la destination vers laquelle nous nous dirigeons, il nous faut consulter le Livre des livres, la Sainte Bible. Nous pouvons avoir confiance dans l’inspiration divine offerte dans ce merveilleux Livre. C’est à force d’étudier tout ce que la Bible contient que nous pouvons découvrir que ce livre est véritable et non de la fiction. Et cette vérité ne vous coûtera rien pour apprendre, car son instruction est gratuite. Donc, n’ayez aucune crainte de prêcher contre les faux ministres qui sont prêts à raconter des fables pour s’enrichir au sein de leurs « ministères » et non dans celui où Dieu nous dirige.

Dans Matthieu 18:6-7, Jésus a dit : « Mais si quelqu’un scandalise un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on lui attachât une meule au cou, et qu’on le jetât au fond de la mer. Malheur au monde à cause des scandales ; il est nécessaire, il est vrai, qu’il arrive des scandales, mais malheur à l’homme par qui le scandale arrive ! » Soit dit en passant, s’il fallait prendre ici Jésus au mot, les quincailleries feraient des affaires d’or, aujourd’hui, même en réduisant le prix des meules, étant donné le tas d’âneries qui se dit dans les canaux télévisés « évangélistes ». Jude, un des frères de Jésus, était devenu un dirigeant dans l’Église primitive au moment d’écrire son épître. Dans Jude 1:3, l’apôtre déclare : « Bien-aimés, plein de zèle pour vous écrire touchant notre salut commun, j’ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. » Il voulait simplement leur parler de leur salut commun et, soudainement, il fut poussé par l’Esprit de Dieu à les mettre en garde afin de combattre pour la foi qui a été donnée une fois pour toutes aux saints.

Jude continue au verset 4 : « Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur. » Lorsque Marie, une vierge, donna naissance à Jésus selon le Plan de Dieu, elle n’est pas demeurée vierge. Quand Jésus S’est mis à prêcher officiellement : « étant venu en sa patrie, il les enseignait dans leur synagogue ; de sorte qu’ils étaient étonnés, et qu’ils disaient : D’où viennent à cet homme cette sagesse et ces miracles ? N’est-ce pas le fils du charpentier [Joseph] ? Sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie ? Et ses frères, Jacques, Joses, Simon et Jude ? Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes parmi nous ? D’où lui viennent donc toutes ces choses ? De sorte qu’ils se scandalisaient de lui. Mais Jésus leur dit : Un prophète n’est méprisé que dans son pays et dans sa maison. Et il ne fit là que peu de miracles, à cause de leur incrédulité » (Matthieu 13:54-58).

Je crois que les églises qui prêchent que Marie est demeurée vierge après la naissance de Christ auraient intérêt à lire ce passage biblique plus souvent. L’Église catholique a inventé un argument disant qu’il s’agirait d’une « tante » de Jésus qui s’appelait aussi Marie et de ses cousins et cousines, et que, du temps de la Judée, il aurait été courant de confondre mère et tante, cousins et frères… Faut vouloir changer la Parole à tout prix, quand on est mal pris… !

Donc, nous apprenons que Jude était un frère de Jésus par Marie, alors que c’est Dieu Lui-même qui engendra le Christ, Son Fils unique. Jude est devenu un leader dans l’Église primitive au moment où il écrivit son épître. Notez bien ce que Jude nous dit, dans Jude 1:3 : « Bien-aimés, plein de zèle pour vous écrire touchant notre salut commun, j’ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. » Son intention première était de parler de notre salut commun, mais l’Esprit de Dieu a jugé nécessaire de nous exhorter à combattre pour la foi. Car il s’était déjà glissé parmi les chrétiens certains hommes, ministres de Satan, dont la condamnation était écrite depuis longtemps; des impies qui changeaient la grâce de notre Dieu en dissolution et qui reniaient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur. Alors, ce qui se passe de nos jours pour diminuer Jésus n’est pas une attaque nouvelle.

Toutefois, Jude rappelle aux convertis que, dans les temps anciens : « Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades pour exercer un jugement contre tous, et convaincre tous les impies, de toutes les œuvres d’impiété qu’ils ont commises, et de toutes les choses injurieuses que les pécheurs impies ont proférées contre Lui. Ce sont des gens qui murmurent, qui se plaignent toujours, qui marchent suivant leurs convoitises, dont la bouche profère des paroles d’orgueil, et qui, par intérêt, admirent les personnes d’apparence » (Jude 1:15-16). Dans les Écritures, très peu de gens sont aussi catégoriquement dénoncés que les faux enseignants qui enseignent des erreurs provenant de leur cœur. Chaque serviteur de Dieu fut inspiré de trompeter la colère de Dieu contre eux et leurs œuvres.

Ici, Jude fut inspiré de faire référence aux enseignements d’Énoch afin de démontrer le fait que Dieu à toujours haï les faux pasteurs, faux ministres ou faux apôtres, en les mettant en garde de ce qui les attend lorsqu’Il établira Son Gouvernement Mondial sur cette terre. Ce qui est malheureux, c’est que trop de télévangélistes, pour plaire à ceux qui veulent entendre de belles choses, prêchent des faussetés et gardent « leurs brebis » loin de Dieu. Il y a une grande leçon ici pour ceux qui seraient tentés de suivre ces faux enseignants, car l’appât de Satan est tentant. Et pour impressionner leurs victimes, ils se donnent des « doctorats ». Surveillez le grand nombre de « docteurs » qui prêchent leur « vérité » du haut de la chaire, dans des salles d’hôtels, dans les stades sportifs, ou à la télévision.

Même Paul a dit à Timothée : « Comme je t’exhortai, lorsque je partis pour la Macédoine, à demeurer à Éphèse, pour recommander à certaines personnes de ne pas enseigner une doctrine étrangère, et de ne pas s’attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui engendrent des disputes, plutôt que l’édification en Dieu, par la foi, je t’y exhorte encore. Le but du commandement, c’est la charité, qui procède d’un cœur pur, et d’une bonne conscience, et d’une foi sincère. Quelques-uns s’en étant détournés, se sont égarés dans de vains discours ; prétendant être docteurs de la loi, quoiqu’ils n’entendent ni ce qu’ils disent, ni ce qu’ils donnent comme certain » (1 Timothée 1:3-7). Prêcher l’erreur est chose très sérieuse aux yeux de Dieu et un prédicateur de la Bible doit continuellement se soumettre à la Parole de Dieu et à Son Esprit, afin de ne discerner et de n’enseigner que la vérité.

Croyez-vous que ce soit dans les grands séminaires de théologie du monde que règne le Saint-Esprit donné aux humbles ? Ces institutions bâties par les hommes respirent l’orgueil et la suffisance. On y enseigne des doctrines inspirées de Satan grâce à l’influence du Talmud juif de plus en plus étendue aux congrégations dites chrétiennes qui finiront toutes par renier Jésus en tant que Christ et Messie, d’où la grande Apostasie. Ces institutions sont en vérité des éléments importants de la Grande Babylone, la Religion moderne à Mystères. Et vous pensez encore que Dieu travaille à travers cela ?

Évidemment, selon les Écritures, il vaudrait mieux qu’il n’y ait pas de faux prédicateurs. Mais malheur au monde à cause des scandales causés par des séminaristes qui décident par vote de ce qui devrait se prêcher de la Bible et ce qui devrait être rejeté. Malheur à ceux qui rejettent la Parole de Dieu pour prêcher l’évolution sans un Créateur, l’humanisme où l’homme est devenu son propre dieu, n’ayant plus besoin de Jésus comme Sauveur, sans parler des autres faux concepts où l’homme n’a pas besoin de Dieu pour connaître la différence entre le bien et le mal. Nos premiers parents ont laissé Satan les convaincre que Dieu leur avait menti en disant : « Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point, et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez » (Genèse 3:3).

Poursuivons cette histoire : « Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (vs 4-5). Malheur au monde à cause des scandales ; il est inévitable, il est vrai, qu’il arrive des scandales ; mais malheur à l’homme par qui le scandale arrive ! Ceux qui prêchent des faussetés scandalisent souvent des gens convertis à Christ pour toutes sortes de raisons. Peu importe leur but, Jésus leur dit carrément : « Mais si quelqu’un scandalise un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on lui attachât une meule au cou, et qu’on le jetât au fond de la mer » (Matthieu 18:6). Alors, les faux « docteurs de la loi » sont avertis. Dans 2 Corinthiens 11:13-15, Paul dit : « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres. »

Dans Marc 13:1-2, nous lisons : « Comme Jésus sortait du temple, un de Ses disciples lui dit : Maître, regarde quelles pierres et quels bâtiments ! Et Jésus, répondant, lui dit : Tu vois ces grands bâtiments ; il n’y restera pas pierre sur pierre qui ne soit renversée. » Continuons dans Marc 13:3-6 : « Et comme il [Jésus] était assis sur le mont des Oliviers, vis-à-vis du temple, Pierre, Jacques, Jean et André lui demandèrent en particulier : Dis-nous quand ces choses arriveront, et quel sera le signe de leur prochain accomplissement ? Alors Jésus, répondant, se mit à dire : Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront en mon nom, et diront : Je suis le Christ ; et ils en séduiront plusieurs. » Dans ce discours prophétique sur le Mont des Oliviers, Jésus met Ses disciples en garde au moins quatre fois en leur disant « prenez garde » c’est-à-dire, « soyez aux aguets », « écoutez attentivement », « surveillez ce qui se passe autour de vous ». Ces quatre avertissements du Seigneur sont très importants et doivent attirer toute notre attention.

D’abord, dans Marc 13:5, Jésus nous prévient de ne pas nous laisser séduire par une autorité religieuse qui déclare carrément que Jésus est le Christ et qui parle au nom de Jésus. Donc, des autorités dites « chrétiennes ». Car, malgré ces déclarations, ces gens en séduiront plusieurs. D’autres allaient venir en leur propre nom, se disant être eux-mêmes le Christ et les gens les écouteront aussi. Par contre, quand Christ reviendra, les véritables convertis ne seront pas séduits. « Car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:16-17).

Ces « nous les vivants » (c’est peut-être déjà vous et moi !) sont ceux qui verront les gens apostasier juste avant la venue de l’Antichrist, celui qui dit être le Christ. Et le reste des habitants de la terre, quel sera leur sort ? Ils seront toujours vivants, eux aussi, et formeront les nations sur lesquelles régneront les Élus de la Première Résurrection. Lors de l’avènement de Jésus, toutes les religions de la terre seront abolies. Seule la Parole de Dieu existera et sera enseignée par les Élus de Christ. Fini les fausses religions et leurs faux prophètes avec leurs fausses promesses d’aller au ciel après la mort, alors que Jésus sera déjà parmi eux sur cette terre. Mais qu’adviendra-t-il de tout ceux qui se sont fait enseigner ces erreurs et qui sont morts depuis Adam et Ève ? Ils reviendront à la vie au bout de 1 000 ans, comme promis. Les livres de la Bible seront ouverts et ils seront jugés selon ces livres. Et notez bien que le livre de Vie sera également ouvert pour accueillir le nom de ceux qui se convertiront enfin à Christ.

C’est pourquoi, en tant que chrétiens, consolez-vous les uns les autres par ces paroles. Le second avertissement de Jésus est de nous préparer pour la persécution à cause de Lui, par des gens que nous croyions être des amis. « Mais prenez garde à vous-mêmes ; car ils vous traduiront devant les tribunaux et les synagogues ; vous serez fouettés, et vous comparaîtrez devant les gouverneurs et les rois, à cause de moi, pour me rendre témoignage devant eux » (Marc 13:9). Jésus déclare : « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi ; vous aurez des afflictions dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde » (Jean 16:33). À son jeune évangéliste Timothée, Paul a dit ceci : « Or, tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés. Mais les hommes méchants et les imposteurs iront en empirant, séduisant et étant séduits. Pour toi, demeure ferme dans les choses que tu as apprises, et dont tu as été assuré, sachant de qui tu les as apprises » (2 Timothée 3:12-14).

Le troisième avertissement de Jésus est de prendre garde aux faussaires : « Car de faux Christs et de faux prophètes s’élèveront, et accompliront des signes et des prodiges pour séduire même les élus, si c’était possible. Mais prenez-y garde ; voici, je vous ai tout prédit » (Marc 13:22-23). Donc, plusieurs seront séduits, à moins de se souvenir que ni les faux prophètes, ni les exorcistes, ni ceux qui font des miracles ou des prodiges n’apaiseront le Christ, si ceux qui font ces choses le font par cupidité pour leur propre ventre. Voilà pourquoi Jésus a déclaré : « Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité » (Matthieu 7:22-23). Vous les connaîtrez donc à leurs fruits !

Le quatrième avertissement consiste à nous mettre en garde contre ceux qui passent leur temps à prédire la date du retour de Christ. Pourtant, Jésus S’est fait très clair là-dessus. « Pour ce qui est de ce jour et de l’heure, personne ne les connaît, ni les anges qui sont dans le ciel, ni le Fils ; mais seulement le Père. [Peut-on être plus clair ?] Prenez garde, veillez et priez ; car vous ne savez quand ce temps viendra » (Marc 13: 32-33). Dieu nous a donné des signes et non des dates. Le danger ici, c’est que plusieurs suivent tellement les signes, en négligeant leur croissance spirituelle, qu’ils croient pouvoir se rétablir juste à temps pour le retour de Christ dans la gloire. Mais Jésus nous dit : « Prenez donc garde à vous-mêmes, de peur que vos cœurs ne soient appesantis par la débauche, par l’ivrognerie et par les inquiétudes de cette vie ; et que ce jour-là ne vous surprenne subitement. Car il surprendra comme un filet tous ceux qui habitent sur la face de la terre » (Luc 21:34-35). N’oubliez jamais la parabole des vierges sages et des vierges folles.

Demeurez près de Dieu et surveillez les grands événements des temps, de véritables signes donnés par Dieu. Quand vous verrez l’établissement sur terre d’un gouvernement du style Nouvel Ordre Mondial, dirigé par des hommes au lieu de Jésus-Christ, préparez-vous. Quand vous verrez un faux prophète vous garantir que les hommes ont trouvé les solutions pour avoir une paix mondiale, méfiez-vous. Quand vous verrez deux témoins à Jérusalem prêcher contre la Bête politique et son faux prophète, en vous instruisant sur les bienfaits du Royaume de Dieu et de ses Élus, dites-vous qu’il reste à peine trois ans et demi de tribulation. Et quand vous verrez les deux témoins tués sur la place publique, après avoir dénoncé ces deux sbires, sachez qu’il reste très peu de temps pour votre délivrance. Voilà ce que le chrétien converti doit surveiller.

 




D.294 – Les apparitions de Christ

Par Joseph Sakala

Dans Colossiens 3:4, Paul nous fait cette merveilleuse promesse : « Mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire. » Cette belle promesse fait référence à la troisième apparition de Christ. Mais le Nouveau Testament nous décrit également Son apparition antérieure, Son apparition présente ainsi que cette apparition future. Ces trois apparitions nous sont présentées dans un fantastique passage des Saintes Écritures.

Allons voir cette formidable description, dans Hébreux 9:24-28 : « Car Christ n’est point entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, image du véritable, mais dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu. Non pour s’offrir lui-même plusieurs fois, comme chaque année le souverain sacrificateur entre dans le Saint des saints avec un sang autre que le sien propre, Puisqu’il aurait fallu qu’il souffrît plusieurs fois depuis la création du monde ; mais à présent, à la consommation des siècles, il a paru une seule fois pour abolir le péché, en se sacrifiant lui-même. Et comme il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela vient le jugement ; de même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut. »

Dans Hébreux 9:24, nous lisons : « Car Christ n’est point entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, image du véritable, mais dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu. » Malgré que nous croyons normalement dans les deux apparitions de Christ, la première il y a de ça environ 2 000 ans, et l’autre lorsqu’Il reviendra dans la gloire éternelle, le chapitre neuf d’Hébreux parle spécifiquement de trois apparitions. Avec référence à la première, Hébreux 9:26 nous dévoile : « Puisqu’il aurait fallu qu’il souffrît plusieurs fois depuis la création du monde ; mais à présent, à la consommation des siècles, il a paru une seule fois pour abolir le péché, en se sacrifiant lui-même. »

Trois mots grecs sont utilisés en référence à ces trois apparitions. D’abord, au sujet de Son apparition passée, nous lisons ceci, dans Hébreux 9:26 : « Puisqu’il aurait fallu qu’il souffrît plusieurs fois depuis la création du monde ; mais à présent, à la consommation des siècles, il a paru une seule fois pour abolir le péché, en se sacrifiant lui-même. » Le mot grec pour « paru » est phaneroo, voulant dire « devenu apparent après avoir été caché ».

Sa première apparition avait été prophétisée depuis longtemps. Regardons la prophétie de Zacharie, père de Jean le Baptiste, dans Luc 1:67-70 : « Alors Zacharie son père fut rempli du Saint-Esprit, et il prophétisa, en disant : Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, de ce qu’il a visité et racheté son peuple, et de ce qu’il nous a suscité un puissant Sauveur, dans la maison de David son serviteur ; comme il en avait parlé par la bouche de ses saints prophètes, depuis longtemps. » Le mot grec, traduit « paru » ici, veut dire « se manifester ». C’est le même mot que nous voyons dans 1 Jean 3:5, où il est écrit : « Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en lui. » Donc, Dieu Lui-même S’est manifesté en chair humaine pour ôter nos péchés. Ce que Zacharie, le père de Jean le Baptiste, a prophétisé est en effet arrivé et, quelques mois plus tard, Jésus est enfin né.

Nous voyons Son apparition présente décrite dans Hébreux 9:24 : « Car Christ n’est point entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, image du véritable, mais dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu. » Le mot grec pour « comparaître » est emphanizo qui veut dire « manifesté ou déclaré ouvertement ». L’apôtre Jean nous dit : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste » (1 Jean 2:1).

Nous avons présentement un avocat pour plaider notre cause auprès du Père. Paul nous assure que : « Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous » (Romains 8:34). Pour ceux qui étudient vraiment la Bible, cette expression, « assis à la droite du Père », est impossible, car il n’y a qu’un seul trône au ciel et c’est le Père qui est assis dessus. Alors, pour être assis à la droite du Père, il faudrait un autre trône. Alors, que veut dire « assis à la droite de Dieu » ? Cela veut simplement dire assis en autorité, avec la même autorité que Dieu. Vous souvenez-vous lorsque Jésus, avant de montez au ciel vers Son Père, a déclaré ceci à Ses disciples, dans Matthieu 28:18 : « Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre. » Ceci veut dire toute autorité avec Dieu.

Mais il y a également une deuxième apparition mentionnée dans Hébreux 9. Cette fois « dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu. » Le mot grec utilisé ici veut littéralement dire « pour informer », faisant référence à la présence perpétuelle de Jésus au ciel depuis Son ascension, en tant que notre avocat, qui est la propitiation pour nos péchés devant Dieu le Père. Alors, non seulement Jésus S’est-Il  manifesté en chair afin de verser Son sang pour ôter nos péchés, mais Il reviendra aussi pour nous prendre avec Lui dans Son Royaume. Pas au ciel, comme plusieurs évangélistes proclament ouvertement, mais plutôt dans Son Royaume ici-bas sur cette terre.

Mais en attendant, Jésus est aussi notre avocat pour intercéder auprès du Père, lorsque nous péchons et nous nous repentons de nos péchés. Ce travail de Christ en notre faveur est d’une importance vitale, même si nous n’y attachons pas autant d’importance que les deux autres apparitions. N’oublions jamais que cette apparition en tant que notre Avocat au ciel nous touche maintenant, chaque jour, et comporte une valeur inestimable. Parce que les péchés que nous commettons par faiblesse ne sont pas automatiquement tous effacés après notre conversion, comme certaines dénominations le prêchent. Pourtant, il est bien écrit : « si quelqu’un a péché, nous avons un Avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est Lui qui est la propitiation pour nos péchés » (1 Jean 2:1-2).

« C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Hébreux 7:25). Le sang de Christ doit être appliqué par notre Avocat sur chaque nouveau péché afin de l’effacer. Il est vrai que, depuis notre conversion, nous sommes sous la grâce de Dieu à cause du sang de Christ qui a effacé tous nos péchés passés. Mais la grâce ne nous donne pas le droit de pécher. Dans la congrégation de Rome, Paul a eu un problème avec certains ministres de Satan, qui tentaient de séduire les nouveaux convertis en leur faisant croire que, sous la grâce, il est impossible de pécher.

Paul a immédiatement attaqué ce problème dans sa lettre aux Romains, en leur disant : « Que dirons-nous donc ? Demeurerons-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Nullement ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore en lui ? Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, nous avons été baptisés en sa mort ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle. Car si, lui devenant semblables dans sa mort, nous avons été faits une même plante avec lui, nous le serons aussi à Sa résurrection » (Romains 6:1-6).

Sa troisième apparition est le thème d’Hébreux 9:28, où nous découvrons que : « De même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut. » Ici, le mot grec traduit par « apparaitra » veut littéralement dire « se montrer visiblement », comme Dieu, sans péché, pour le salut des Élus, et non pour enlever les péchés. Pour ce qui touche Son apparition future, nous lisons dans Hébreux 9:28 : « De même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut. » Le mot grec pour « apparaîtra » est optomai qui veut dire « contempler face à face ».

Dans Colossiens 3:4, Paul dit : « Mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire. » Ce verset parle d’une apparition future lors de Son second avènement. Cependant, le mot grec pour « paraîtra » est encore phaneroo, le même que lors de son apparition passée dans Hébreux 9:26. L’usage de ce mot nous rassure quant au fait que Son apparition future sera aussi réelle pour nous que Son apparition passée le fut pour Ses premiers disciples. Et quand Il paraîtra, nous serons aussi manifestés avec Lui dans la gloire, tous en même temps.

C’est cette troisième apparition qui nous intéresse le plus et il serait bon de ne vérifier que les versets bibliques seulement pour reconnaître les signes qui nous dévoilerons Son deuxième avènement, ainsi que l’établissement du Royaume de Dieu sur cette terre. D’abord, pour ceux qui sont familiers avec les Saintes Écritures, Jésus revient à la fin de la grande tribulation et non avant cette tribulation. Apocalypse 11:15 nous dit clairement : « Or, le septième ange sonna de la trompette, et de grandes voix se firent entendre dans le ciel, qui disaient : Les royaumes du monde sont soumis à notre Seigneur et à son Christ, et il régnera aux siècles des siècles. » Nous voyons explicitement que Jésus viendra S’emparer de tous les royaumes du monde lors de cette septième et dernière trompette.

Regardons ensemble ce que l’apôtre Paul nous déclare dans 1 Corinthiens 15:51-52 : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. » Nous ne connaissons pas la date de l’avènement de Jésus, mais voilà le signe vivant. La dernière trompette sonnera et des morts ressusciteront immortels ou incorruptibles. Est-ce vraiment possible ? Allons voir une description détaillée de cet événement extraordinaire qui demeure toujours un mystère pour ceux qui n’acceptent pas la Parole de Dieu dans le but de prêcher leur propre « vérité ».

Voici ce que Paul nous déclare, dans 1 Thessaloniciens 4:15-17 : « Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui seront restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement. [Notez que ce ne sont pas tous les morts, mais seulement ceux qui sont morts dans le Seigneur.] Ensuite, nous les vivants qui seront restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. » Remarquez que ceux qui font partie de cette première résurrection ne montent pas au ciel, ils montent dans les nuages, à la rencontre de Jésus qui descend du ciel !

Allons voir le reste de cette prophétie fantastique, dans 1 Corinthiens 15:51-55, où Paul déclare : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. [Comment ?] Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire. O mort ! Où est ton aiguillon ? O enfer ! Où est ta victoire ? »

Mais où seront ceux qui seront encore vivants lors de la venue de Christ ? Cachés dans un lieu de refuge, comme certains veulent nous faire croire ? « Et alors ils verront venir le Fils de l’homme sur une nuée, avec une grande puissance et une grande gloire. Or quand ces choses commenceront d’arriver, regardez en haut, et levez la tête [vers le ciel], parce que votre délivrance approche » (Luc 21:27-28). Le Seigneur : « enverra Ses anges avec un grand éclat de trompette, et ils rassembleront Ses élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout » (Matthieu 24:31). Les élus seront un peu partout dans le monde en train d’évangéliser pour Christ, sous Sa protection directe. Voilà ce que nous lisons dans Matthieu 24:40-41 : « Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l’un sera pris et l’autre laissé ; de deux femmes qui moudront au moulin, l’une sera prise et l’autre laissée. » Veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur viendra.

Lors de la consécration du temple, Salomon a déclaré dans sa prière : « Et maintenant, ô Dieu d’Israël, je t’en prie, que la parole que tu as adressée à ton serviteur David, mon père, soit ratifiée. Mais serait-il vrai que Dieu habitât sur la terre ? Voici, les cieux, même les cieux des cieux, ne peuvent te contenir ; combien moins cette maison que j’ai bâtie ! » (1 Rois 8:26-27). Dans les Saintes Écritures, le premier ciel, où les oiseaux volent et où nous voyons les nuages qui arrosent la terre, nous est bien connu. Au-delà de notre hémisphère se trouve toutefois un deuxième ciel où nous voyons le reste de l’univers avec ses étoiles et ses galaxies. C’est de ce ciel dont il est question, dans Genèse 1:14, lorsque Dieu dit : « Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue des cieux, pour séparer le jour d’avec la nuit, et qu’ils servent de signes, et pour les saisons, et pour les jours, et pour les années ; et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et cela fut ainsi. »

Mais Salomon parle d’un troisième ciel où le trône même de Dieu se situe, et d’où : « doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, Qui seul possède l’immortalité, [et] qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen » (1 Timothée 6:15-16). C’est également dans ce ciel, où Paul, dans une vision : « …fut ravi dans le paradis, et y entendit des paroles ineffables, qu’il n’est pas possible à l’homme d’exprimer » (2 Corinthiens 12:4). Des prophéties ahurissantes et étonnantes qu’il nous a dévoilées seulement à la fin de son ministère, avant de mourir décapité. Donc, Paul avait reçu de Jésus certaines prophéties que nous découvrons dans l’Apocalypse, avant même que Jean les ait reçues sur l’île de Patmos.

Voilà pourquoi le mot « ciel » en hébreu est shamayim, un mot indiquant le singulier ou le pluriel, souvent traduit, selon le contexte, « ciel » aussi bien que « cieux ». Le concept du « premier ciel », du « deuxième ciel » et du « troisième ciel » pourrait également signifier autre chose, dépendant du contexte dans lequel il est utilisé. Par exemple, dans 2 Pierre 3:5-7, le chef des apôtres déclare : « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau. Or, les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies. » Mais, au verset 13, Pierre ajoute : « Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite. » Donc, des cieux à trois époques différentes.

Tout laisse présumer que le troisième ciel est l’endroit où se situe le trône de Dieu depuis toujours, étant officiellement le premier. C’est de ce ciel dont discourt Paul en parlant de Jésus, lorsqu’il déclare : « C’est pourquoi, il est dit : Étant monté en haut, il a emmené captive une multitude de captifs, et il a distribué des dons aux hommes. Or, que signifie : Il est monté, si ce n’est qu’auparavant il était descendu dans les parties basses de la terre ? Celui qui est descendu, c’est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin qu’il remplît toutes choses » (Éphésiens 4:8-10). Ce ciel est au-delà de toutes les étoiles et des galaxies, une lumière inaccessible et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir.

Un jour cependant, un phénomène extraordinaire va se produire sur cette terre, car, dans Apocalypse 21:2-3, nous lisons : « Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront Son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. » Puis : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront Sa face, et Son nom sera sur leurs fronts » (Apocalypse 22:3-4). Le trône de Dieu Lui-même sera établi sur cette terre purifiée par le feu et nous serons éternellement avec Lui. Alors : « Royaumes de la terre, chantez à Dieu ! Psalmodiez au Seigneur (Sélah), à Celui qui s’avance porté sur les cieux des cieux, les cieux éternels ! Voici, il fait retentir sa voix, sa puissante voix. Rendez la force à Dieu ! Sa majesté est sur Israël, sa force est dans les nues. De tes sanctuaires, ô Dieu, tu te montres redoutable. C’est lui, le Dieu d’Israël, qui donne force et puissance au peuple. Béni soit Dieu ! » (Psaume 68:33-36).




D.293 – Diluer la Parole de Dieu

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Par Joseph Sakala

C’est une grave erreur de tenter d’ajouter une nouvelle révélation à la Parole déjà écrite, comme plusieurs cultes et fausses religions essaient de le faire depuis quelques années. Moïse a lancé cet avertissement à Israël, dans Deutéronome 4:2, lorsqu’il a dit : « Vous n’ajouterez rien à la parole que je vous prescris, et vous n’en diminuerez rien ; afin d’observer les commandements de l’Éternel, votre Dieu, que je vous prescris. » Et, dans Proverbes 30:5-6, nous lisons : « Toute la parole de Dieu est épurée ; il est un bouclier pour ceux qui ont en lui leur refuge. N’ajoute rien à Ses paroles, de peur qu’il ne te reprenne, et que tu ne sois trouvé menteur. » Néanmoins, il est encore plus grave d’enlever ou de diluer la Parole de Dieu pour sa prédication personnelle.

Car, à la toute fin de la Bible, Jésus Lui-même déclare : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre. Et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre » (Apocalypse 22:18-19). On ne joue pas avec la Parole de Dieu, parce que toute la Parole de Dieu est épurée. Et l’avertissement s’applique aussi bien dans les mots que dans les pensées. Pourtant, un grand nombre de théologiens libéraux, spécialement depuis les cent dernières années, ont fait justement cela, croyant rendre les chrétiens plus acceptables à la science et à la philosophie moderne. Mais ils jouent littéralement avec le feu, car ce même livre les avertit que : « quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:15).

Et, tragiquement, plusieurs passages qu’ils tentent d’enlever font référence à l’enfer. Dieu avait promis de garder Sa Parole contre de telles hommes. « Les paroles de l’Éternel sont des paroles pures ; c’est un argent affiné au creuset, en terre, fondu sept fois. Toi, ô Éternel, tu les garderas, tu nous préserveras de cette race à jamais ! » (Psaume 12:7-8). Ensuite, vous avez ceux qui n’enlèvent pas les mots du texte, mais qui tentent de diluer leurs sens afin de s’attirer des intellectuels non croyants. Ce qui est également dangereux. Pierre nous met en garde contre ces gens qui tordent les Paroles de Paul, notre frère bien-aimé qui vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition.

N’oublions jamais que les paroles de la Bible sont pures, et que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Donc, il faut faire bien attention quand nous prêchons l’Évangile, parce : « Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:3-4).

Le dieu de ce siècle n’est nul autre que Satan, aussi appelé « le prince de ce monde » dans Jean 12:31. Satan connaît très bien la Bible, mais il tord son sens et Dieu ne cesse de nous rappeler que Satan est continuellement celui qui « séduit le monde entier », dans Apocalypse 12:9. Ainsi, il est tout à fait injuste qu’avec sa cohorte démoniaque, Satan ait le pouvoir d’aveugler l’esprit des non croyants, les empêchant de comprendre les plus simples éléments du salut. Néanmoins, Dieu a le pouvoir d’enlever le voile des aveugles : « Afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance ; qu’il éclaire les yeux de votre entendement ; afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints » (Éphésiens 1:17-18).

Le Seigneur désire ardemment que le peuple vienne à Jésus. Alors, Il donne à Ses auditeurs les outils nécessaires pour vaincre Satan et ouvrir les yeux de ceux qui étaient spirituellement aveugles. Et ces outils spirituels sont la vérité et la droiture, la paix et la foi, la Parole et la prière. « Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix ; prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu ; priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints » (Éphésiens 6:14-18).

« En effet, nos armes de guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu, pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ ; et nous sommes prêts à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète » (2 Corinthiens 10:4-6). Nonobstant le fait que Satan soit plus intelligent et plus puissant que nous, Dieu nous aide malgré tout à capter l’esprit des futurs appelés et à les amener à Christ alors que nous proclamons Sa Vérité, en Son Nom et par Sa Grâce. En instruisant son évangéliste Timothée, Paul lui dit que : « L’Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons ; par l’hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée » (1 Timothée 4:1-2).

Ces derniers jours sont sûrement caractérisés par le rejet tragique de la foi et malheureusement, plusieurs personnes au sein de nos églises ont suivi ce qui aurait dû être dénoncé comme venant d’un esprit séducteur. Satan a réussi malgré cela à les séduire par son influence en tordant la vérité. Une série de mauvais enseignements, comme le fait de pouvoir aller au ciel, injectés dans les vérités, influencerait bon nombre de fidèles. Regardons seulement quelques exemples que Paul nous donne dans divers versets. Premièrement, Paul identifie les dirigeants qui se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons. Et notez comment cela se fera, dans l Timothée 4:2 : « Par l’hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée. »

Voici maintenant quelques exemples, dans 1 Timothée 4:3 : « Défendant de se marier, commandant de s’abstenir d’aliments que Dieu a créés, afin que les fidèles et ceux qui ont connu la vérité, en usent avec actions de grâces. Car tout ce que Dieu a créé, est bon, et rien n’est à rejeter, quand on en use avec actions de grâces ; parce que cela est sanctifié par la parole de Dieu et la prière. » Un groupe pseudo-chrétien est tombé dans cette égarement. Prenons le mariage, par exemple, alors que Dieu l’a créé pour le plaisir des humains, tout en Se formant une Famille divine. Une religion formée de « pères » a décidé subtilement de l’interdire, tout en insistant pour qu’on les appelle « pères » sans pouvoir jamais le devenir.

Dans Genèse 1:28, nous lisons : « Et Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. » Dans Genèse 2:18, nous découvrons ceci : « Et l’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui. » Ainsi, Dieu créa Ève, puis : « Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon » (Genèse 1:31). Et finalement, dans Genèse 2:24 : « C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair, » nous dit Dieu. Cependant, en tordant d’autres versets, cette église a réussi à endormir au-delà d’un milliard de fidèles à croire sa « vérité ».

Pour ce qui est de la nourriture, Genèse 1:29 nous dit : « Et Dieu dit : Voici je vous ai donné toute herbe portant semence, qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre qui a en soi du fruit d’arbre portant semence ; ce sera votre nourriture. » Et, dans Genèse 9:3, Dieu ajoute : « Tout ce qui se meut et qui a vie, vous servira de nourriture ; je vous donne tout cela comme l’herbe verte. » Sans distinction de nourriture. Les viandes pures et impures ont été établies ultérieurement par Dieu afin de séparer Son peuple d’Israël d’avec les païens, alors que Dieu l’avait établi ainsi, et non parce que les viandes étaient physiquement impures. Les gens font tout pour offenser leur Créateur et ensuite ils blâment ce même Créateur, parce qu’Il décide de les séparer quand ils imitent les païens. La loi des viandes pures et impures n’était destinée qu’à Israël seulement, et non aux païens qui en mangeaient sans en mourir pour autant. « Car tout ce que Dieu a créé, est bon, et rien n’est à rejeter, quand on en use avec actions de grâces ; parce que cela est sanctifié par la parole de Dieu et la prière » (1 Timothée 4:4-5).

Ces deux choses furent créés par Dieu. « Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon » (Genèse 1:31). Le point majeur de ce passage est de nous garder contre l’hérésie de faux enseignants, ou d’imposer, sur nous et sur les chrétiens, une fausse piété. Soyons plutôt parmi ceux qui croient à la vérité divine sur l’enseignement, et non ceux : « Défendant de se marier, [et] commandant de s’abstenir d’aliments que Dieu a créés, afin que les fidèles et ceux qui ont connu la vérité, en usent avec actions de grâces. Car tout ce que Dieu a créé, est bon, et rien n’est à rejeter, quand on en use avec actions de grâces ; parce que cela est sanctifié par la parole de Dieu et la prière » (1 Timothée 4:3-5). Cette vérité fait partie du Nouveau Testament.

N’oublions jamais qu’il y a eu une déchéance de l’homme lors de la création de nos premiers parents. Dieu les avait placés dans un Jardin merveilleux où tout ce qu’il leur fallait leur était disponible. Ils n’avaient qu’à s’en occuper et à l’entretenir. Lorsqu’ils ont préféré écouter Satan au lieu de Dieu, en mangeant du seul arbre qui leur était défendu, Dieu dit à l’homme : « Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. Or, Adam appela sa femme, Ève (vie), parce qu’elle fut la mère de tous les vivants. Et l’Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des robes de peau, et les en revêtit. Et l’Éternel Dieu dit : Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Et maintenant prenons garde qu’il n’avance sa main, et ne prenne aussi de l’arbre de vie, et qu’il n’en mange, et ne vive à toujours. Et l’Éternel Dieu le fit sortir du jardin d’Éden, pour cultiver la terre d’où il avait été pris. Il chassa donc l’homme ; et il plaça à l’orient du jardin d’Éden les chérubins et la lame d’épée flamboyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie » (Genèse 3:19-24).

Qu’est ce que Dieu fit durant cette déchéance ? La réponse vous surprendra. Dieu Se reposa. Après la création de l’univers, Il cessa de créer. Dans Genèse 2:2-3, nous lisons : « Et Dieu eut achevé au septième jour son œuvre qu’il avait faite ; et il se reposa au septième jour de toute son œuvre qu’il avait faite. Et Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé. » Ce repos continua durant toute l’histoire jusqu’au jour décrit dans Hébreux 4:3-4 : « Pour nous qui avons cru, nous entrons dans le repos, suivant ce qu’il a dit : C’est pourquoi j’ai juré dans ma colère, qu’ils n’entreront point dans mon repos ! Cependant ses œuvres étaient accomplies depuis la création du monde ; car l’Écriture a parlé ainsi quelque part, du septième jour : Dieu se reposa le septième jour de tous ses ouvrages. »

Ainsi, quand l’humanité est tombée dans le péché, Dieu n’a pas recommencé Sa création, comme s’il y avait eu un défaut dans Sa création originale. Au contraire, Il savait que la Chute aurait lieu et correspondait à la cessation de Sa création, avec la pleine connaissance que ce qui se produisait était pleinement en contrôle. Ensuite, Dieu exerça une justice parfaite. La punition était parfaitement reliée aux péchés commis. Par exemple, le serpent s’est élevé au-dessus de sa position dans la création. Et Dieu l’a abaissé plus bas que tous les animaux de la terre. Dans Genèse 3:14, nous lisons : « Alors l’Éternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre toutes les bêtes et entre tous les animaux des champs ; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie. »

Le serpent a tenté de détruire l’humanité, donc, Dieu a ordonné que sa destruction lui vienne de sa victime : « Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon » (v. 15). Ève s’est exaltée au-dessus de sa place dans la création, alors Dieu l’a punie en disant à la femme : « J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi. »

Finalement, Adam s’est hissé au-dessus de Dieu, alors Dieu a abaissé son rôle par une malédiction infligée à la terre entière sur laquelle Adam devait dominer. « Et il dit à Adam : Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie. Et il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras l’herbe des champs. Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. »

Seul Dieu n’a pas reçu justice. Pourquoi ces trois actes de déshonneur envers Son caractère n’ont-ils pas reçus une rétribution rapide ? Parce qu’à travers tout cela, Dieu a exercé Sa miséricorde. En jugeant le serpent, Dieu a établi le véhicule de l’Évangile par Sa Postérité, qui est le Christ. Dieu ne S’est pas refusé justice ! Au contraire, Dieu l’a simplement retardée : « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par Sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître Sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus » (Romains 3:23-26).

Il l’a transvasée sur Christ, pour ceux qui croiraient en Lui. Quel Dieu autre que le nôtre pouvait régner si parfaitement sur les péchés de Sa création ? Mais dans Sa justice, il y aurait une pénalité pour l’incrédulité. Dans Jude 1:5-6, l’apôtre nous dit : « Or, je veux vous rappeler, à vous qui l’avez su une fois, que le Seigneur ayant délivré le peuple du pays d’Égypte, détruisit ensuite ceux qui ne crurent pas. » Ce beau passage nous indique clairement ce qui est arrivé à ceux qui refusèrent de réagir positivement aux bénédictions providentielles. La nation d’Israël fut continuellement témoin des fabuleux miracles et des jugements publics très précis, avant que Dieu n’envoie les douze espions pour rendre un témoignage de la Terre Promise qu’Il leur donnerait bientôt.

Le premier témoignage était l’institution de la Pâque qui fut un événement merveilleux. Dieu démontra Sa main puissante dans le salut pour ceux qui obéiraient, mais aussi un jugement rapide pour ceux qui refuseraient. L’exode de la Nation d’Israël de l’Égypte fut unique. Non seulement Dieu a enrichi la nation dans une seule journée, mais Il a démontré Son extraordinaire puissance en ouvrant la Mer Rouge pour Israël et en détruisant l’armée de Pharaon. Tout le monde en Israël a vu la puissance de Dieu en action. Sur le chemin du Mont Sinaï, l’eau amère de Meribah fut changée en eau potable, même si le peuple se plaignait amèrement. La manne lui fut donnée jour après jour, pendant quarante ans, ainsi que l’eau du rocher pour boire. La grâce et la miséricorde de Dieu étaient imaginables partout.

Même après que la nation eut reçu la Loi à la Sainte Montagne, Israël s’est rebellé par la célébration du veau d’or. Le jugement de Dieu fut rapide et des milliers de gens sont morts. Apparemment, la nation n’avait pas appris sa leçon, même après qu’elle eut bâti et dédié un tabernacle qui se déplaçait aux endroits où l’on s’arrêtait pour adorer. Et lorsque Moïse envoya douze hommes pour espionner la Terre promise et qu’ils ont refusé de Lui faire confiance, Dieu a condamné tout ceux de vingt ans et plus à mourir dans le désert, sauf Caleb et Josué. « Dis-leur : Aussi vrai que je suis vivant, dit l’Éternel, je vous ferai ce que j’ai entendu que vous avez dit ; vos cadavres tomberont dans ce désert ; et tous ceux d’entre vous qui ont été dénombrés, selon tout votre nombre, depuis l’âge de vingt ans et au-dessus, vous tous qui avez murmuré contre moi, vous n’entrerez pas au pays au sujet duquel j’ai levé ma main, jurant de vous y faire habiter ; excepté Caleb, fils de Jephunné, et Josué, fils de Nun » (Nombres 14:28-30).

Oui : « C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hébreux 10:31). La plupart d’entre nous avons été enseignés dans notre jeunesse par le moyen de contes de fées, tels que le Père Noël, le lapin de pâques, la fée des dents et, dans notre innocence, nous y avons cru de tout notre cœur. C’est ainsi que nous avons tous été séduits en diluant la Parole de Dieu. N’est-il pas temps que nous commencions à enseigner la Bible aux enfants ? Nos parents ont rempli nos esprits avec ces fêtes et nous avons été encouragés à faire comme nos parents qui nous aimaient pourtant et voulaient nous rendre heureux. Plus tard, après des années, nous avons appris avec désappointement la vérité à propos de ces fêtes païennes, qu’elles n’étaient pas vraies, mais seulement des fables. Malgré que nous ayons appris que ce n’était pas vrai, elles apportaient une certaine douceur dans notre cœur d’adulte. Alors, nous avons raconté ces histoires à nos enfants. J’ai été coupable de cela aussi.

Mais à un moment donné, Dieu a ouvert nos esprits pour nous faire comprendre qu’Il était réel. Alors, au lieu de raconter des mythes et des contes de fées à nos enfants, nous avons commencé à leur relater des récits de la Bible. Nous avons raconté ces histoires avec enthousiasme. Les histoires de la Bible étaient excitantes et rassurantes ; elles étaient vraies,  absolument véritables, pas simplement des contes de fées ou de la science-fiction. A force d’insister là-dessus, les histoires de la Bible peuvent devenir intéressantes par les questions que posent les enfants. C’est un temps pour découvrir des choses stimulantes et leur faire découvrir la vérité sur la Bible qui est également prouvable.

Une des histoires favorites est celle de Samuel avec qui Dieu commença à agir dès sa jeunesse. Dans 1 Samuel 3:8-12, nous pouvons lire : « Et l’Éternel appela encore Samuel pour la troisième fois ; et il se leva, et s’en alla vers Héli, et dit : Me voici, car tu m’as appelé. Et Héli comprit que l’Éternel appelait cet enfant. Alors Héli dit à Samuel : Va, et couche-toi ; et si l’on t’appelle, tu diras : Parle, Éternel ; car ton serviteur écoute. Samuel s’en alla donc, et se coucha en son lieu. Et l’Éternel vint, et se tint là, et appela, comme les autres fois, Samuel, Samuel ! Et Samuel dit : Parle ; car ton serviteur écoute. Alors l’Éternel dit à Samuel : Voici, je vais faire en Israël une chose que nul ne pourra entendre sans que ses deux oreilles lui tintent ; ce jour-là, j’exécuterai contre Héli tout ce que j’ai dit contre sa maison ; je commencerai et j’achèverai. »

« Et Samuel devenait grand, et l’Éternel était avec lui, et il ne laissa tomber à terre aucune de ses paroles. Et tout Israël, depuis Dan jusqu’à Béer-Shéba, connut que Samuel était établi prophète de l’Éternel. Et l’Éternel continua d’apparaître à Silo ; car l’Éternel se manifestait à Samuel, à Silo, par la parole de l’Éternel » (1 Samuel 3:19-21). Non seulement la Bible contient de belles histoires comme celle-ci, mais elle nous commande aussi de les enseigner à nos enfants. « Seulement prends garde à toi, et garde avec soin ton âme, de peur que tu n’oublies les choses que tes yeux ont vues, et qu’elles ne sortent de ton cœur, aucun des jours de ta vie ; mais tu les enseigneras à tes enfants, et aux enfants de tes enfants. N’oublie point le jour où tu te présentas devant l’Éternel, ton Dieu, en Horeb, lorsque l’Éternel me dit : Assemble-moi le peuple, que je leur fasse entendre mes paroles, afin qu’ils apprennent à me craindre tout le temps qu’ils vivront sur la terre, et qu’ils l’enseignent à leurs enfants » (Deutéronome 4:9-10).

Ces histoires peuvent avoir un effet profond sur nos enfants, établissant une fondation qui va les modeler pour leur bien. En enseignant nos enfants dans la vérité et en leur montrant comment la trouver dans la Bible, nous produisons une génération qui ne se laissera jamais séduire par des erreurs ou diluer la vérité pour accommoder les faussetés que Satan voudra leur inculquer. Ils seront plutôt des enfants près de Dieu. Nous pouvons les préparer maintenant pour la grande protection à laquelle ils pourront s’attendre dans les promesses de notre Grand Protecteur durant la grande tribulation.

Et, alors que les enfants du monde s’inquièteront pour leurs vies : « Je dis à l’Éternel : Mon refuge et ma forteresse ! mon Dieu en qui je m’assure ! Certes, il te sauvera du filet de l’oiseleur et de la mortalité funeste. Il te couvrira de ses plumes, et tu auras retraite sous ses ailes ; sa vérité sera ton bouclier et ton écu. Tu ne craindras pas les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la mortalité qui marche dans les ténèbres, ni la destruction qui ravage en plein midi. Qu’il en tombe mille à ton côté et dix mille à ta droite, elle n’approchera point de toi. Seulement tu considéreras de tes yeux et tu verras la punition des méchants » (Psaumes 91:2-8).

Et un peu plus loin : « Car tu es mon refuge, ô Éternel ! Tu as pris le Très-Haut pour ton asile. Aucun mal ne t’atteindra, aucune plaie n’approchera de ta tente. Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies. Ils te porteront dans leurs mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre. Tu marcheras sur le lion et sur l’aspic ; tu fouleras le lionceau et le dragon. Puisqu’il m’aime avec affection, dit le Seigneur, je le délivrerai ; je le mettrai en sûreté, car il connaît mon nom. Il m’invoquera et Je l’exaucerai ; je serai avec lui dans la détresse ; je l’en retirerai et le glorifierai. Je le rassasierai de longs jours, et je lui ferai voir ma délivrance » dans Psaumes 91:9-16.

Alors que les faux prophètes enseignent leur propre vision de la protection en vous enlevant au ciel, ce qui n’est pas biblique, car : « personne n’est monté au ciel, que Celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13), voilà ce que Dieu Lui-même accordera comme promesse sur cette terre à ceux qui croiront en Sa Puissance. Donc, qui voudriez-vous croire ? Un homme ou le Créateur de l’univers entier ? Romains 3:4 nous dit clairement : « Nullement ! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur. »




D.292 – À la rencontre de Dieu

rencontre

Par Joseph Sakala

Saviez-vous qu’il n’y a qu’une chose d’absolue ? Même la mort et les taxes ne le sont pas, car, un jour, certains individus ne mourront jamais parce que la mort n’existera plus. Pour ce qui est des taxes, elles passeront également avant le Royaume. Mais chacun rendra compte à Dieu pour lui-même, un jour, même ceux qui ne croient pas en Dieu, qui ridiculisent Sa Parole, qui désobéissent à Ses lois et qui adorent les dieux païens. Tous devront rendre compte à Dieu pour leurs actions. Tous seront traités pareillement. On ne peut que leur donner ce conseil du prophète Amos : « C’est pourquoi je te traiterai de la même manière, Israël ; et puisque je te traiterai ainsi, prépare-toi à la rencontre de ton Dieu, ô Israël ! » (Amos 4:12).

Et si quelqu’un demandait de quel Dieu il s’agit, la réponse demeure : le véritable Dieu, le Créateur de tout ce qui existe. Pas les faux dieux du panthéisme païen, pas les systèmes naturels de l’évolutionnisme, mais plutôt le seul Dieu Créateur. « Celui qui a formé les montagnes, et créé le vent, et qui révèle à l’homme quelle est Sa pensée ; qui fait l’aube et l’obscurité, et qui marche sur les hauteurs de la terre ; Son nom est l’Éternel, le Dieu des armées » (Amos 4:13). Le mot « obscurité » est utilisé une seule fois dans les Écritures. Un synonyme pour enfer : « Terre obscure comme la nuit, où règnent l’ombre de la mort et le chaos, où la lumière est comme la nuit ! » (Job 10:22).

Dans le jugement dernier : « Les méchants reculeront jusqu’aux enfers, et toutes les nations qui oublient Dieu » (Psaume 9:18). Le message d’Amos devrait être proclamé à chaque génération. « C’est pourquoi les méchants ne subsisteront pas dans le jugement, ni les pécheurs dans l’assemblée des justes. Car l’Éternel connaît la voie des justes, mais la voie des méchants périra » (Psaume 1:5-6). Et ce jugement est sûr et certain, car : « il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela vient le jugement » (Hébreux 9:27). Donc, pour ceux qui persistent à se buter à Dieu dans leur rébellion, il serait bon qu’ils sachent que : « C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hébreux 10:31).

La seule façon de se présenter devant Dieu bien préparé, c’est en Jésus-Christ, notre Sauveur, notre Rédempteur et notre Avocat au ciel, donc, avec beaucoup de préparation. Dans Genèse 49:18, Jacob, devenu Israël, déclare : « J’ai attendu ton salut, ô Éternel ! » Ce cri venant du patriarche mourant, Israël, exprime son désir de voir venir son Sauveur promis par Dieu à toute sa descendance. Quoique ce désir de Jacob demeure toujours une promesse non accomplie pour lui, c’est la première fois dans l’Ancien Testament que le mot « salut » est utilisé, mot analogue en hébreu à ceux de « sauveur » et Jésus. Jacob attendait de voir son Sauveur et son attitude est partagée aussi par tous les Élus tout au long des siècles, jusqu’à ce jour. Jésus est déjà venu en chair pour payer la rançon du péché, mais il est question ici de Son Second avènement en puissance pour établir Son Royaume dans lequel Jacob sera également un des Élus.

Le premier endroit, dans le Nouveau Testament, où l’équivalent du même désir fut exprimé au sujet du « salut », se trouve dans Matthieu 11:3, où les disciples de Jean le Baptiste demandent à Jésus : « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? » Donc, malgré que Jésus soit déjà venu pour accomplir tout ce qu’il fallait pour le salut de l’humanité, nous devons tous patienter, même aujourd’hui, jusqu’au retour de Christ, pour voir l’accomplissement de Sa promesse. C’était également la prière de Paul, lorsqu’il a dit : « Que le Seigneur conduise vos cœurs à l’amour de Dieu et à l’attente patiente du Christ, » dans 2 Thessaloniciens 3:5.

Ce ne sont pas seulement les Élus de Dieu qui attendent la rédemption de nos corps physiques à l’immortalité. Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps. Car nous sommes sauvés en espérance. Or, l’espérance que l’on voit n’est plus espérance ; en effet, comment espérerait-on ce que l’on voit ? Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, c’est que nous l’attendons avec patience.

Il nous est très particulier de réaliser que la dernière référence de la Bible où il est question d’attendre encore quelque chose nous ramène à la même promesse où Jude déclare : « Conservez-vous dans l’amour de Dieu, en attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ pour la vie éternelle » (Jude 1:21). Parfois, cette attente peut paraître longue et ardue, mais la promesse est sûre pour Ses Élus. Car : « De même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut » (Hébreux 9:28).

Après avoir transformé la terre qui était informe et vide, Dieu l’a préparée pour recevoir l’ornement de Sa création. Alors, dans Genèse 1:27-31, nous voyons que : « Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. Et Dieu dit : Voici je vous ai donné toute herbe portant semence, qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre qui a en soi du fruit d’arbre portant semence ; ce sera votre nourriture. Et à tous les animaux des champs, et à tous les oiseaux des cieux, et à tout ce qui se meut sur la terre, qui a en soi une âme vivante, j’ai donné toute herbe verte pour nourriture ; et cela fut ainsi. Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le sixième jour. »

Après chaque jour de cette recréation, Dieu observa ce qu’Il avait fait et le trouva bon. Finalement, quand tout fut terminé, Dieu regarda et vit tout ce qu’Il avait fait, et voici, notre Créateur décida que c’était très bon. C’est ainsi avec Dieu. S’Il peut créer un univers très bon, Il peut sûrement nous créer parfait : « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10). Ce que Dieu fait doit, par définition, être bien fait ! Nous pouvons sûrement affirmer avec confiance : « que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein » (Romains 8:28).

Il y a également un principe scientifique établi par ce verset : lorsque nous voyons dans le monde n’importe quoi qui n’est pas bien, exemple le péché, la souffrance et la mort, nous pouvons conclure que ces choses constituent une intrusion dans le Plan parfait de Dieu. Ces choses n’ont pas été crées en tant que création première et Dieu ne permettra pas qu’elles continuent à exister éternellement. Elles seront éventuellement éliminées lorsque Dieu fera « une Nouvelle Terre ». Dans l’attente de ce merveilleux moment, tout doit rester intact jusqu’au moment où Dieu viendra essuyer toute larme du visage de tout ceux qui souffrent. « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:6).

À cause du péché : « nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romains 8:22-23), mais rappelons-nous que le monde au début était très bon. Dans Ésaïe 61:1-2, le Prophète fut inspiré d’écrire : « L’Esprit du Seigneur, de l’Éternel, est sur moi ; car l’Éternel m’a oint, pour annoncer la bonne nouvelle aux affligés. Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers l’ouverture de la prison ; pour proclamer l’année de la bienveillance de l’Éternel et le jour de la vengeance de notre Dieu ; pour consoler tous ceux qui sont dans le deuil. »

Notez la conception de l’indépendance du Créateur. Le texte d’Ésaïe 61 est celui que cita Jésus dans la synagogue à Nazareth lorsqu’Il a assumé Son Ministère public. « Et ayant replié le livre, et l’ayant rendu au ministre, il s’assit ; et les yeux de tous, dans la synagogue, étaient arrêtés sur Lui. Alors il commença à leur dire : Cette parole de l’Écriture est accomplie aujourd’hui, et vous l’entendez » (Luc 4:20-21). La plus grande liberté de Dieu est celle de l’esprit, et non celle d’un pays ou d’une population. L’indépendance de Christ va guérir les cœurs brisés. Elle accordera la délivrance aux captifs et une nouvelle vision aux aveugles. La liberté du Roi des rois et Créateur de tous rendra la liberté aux affligés. Célébrez la merveilleuse liberté que Dieu vous a accordée. Mais priez afin que : Sa volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Et ne nous induis point en tentation, mais délivre-nous du Malin ; car à Toi appartiennent le règne, la puissance, et la gloire à jamais. Amen ! Oui, Dieu écoute nos prières.

Dans Psaume 65:2-6, on peut lire : « O Dieu, la louange t’attend dans Sion ; là seront rendus les vœux qu’on t’a faits. O toi qui entends la prière, toute créature viendra jusqu’à toi. Les iniquités avaient prévalu sur moi ; mais toi, tu expieras nos transgressions. Heureux celui que tu choisis, et que tu fais habiter dans tes parvis ! Nous serons rassasiés des biens de ta maison, de la sainteté de ton palais. Tu nous répondras par des œuvres redoutables, selon ta justice, ô Dieu de notre salut, l’espoir des extrémités lointaines de la terre et de la mer ! » Dans notre vie, la solitude nous envahit comme un nuage et personne n’est là pour nous porter conseil. Ou bien, il y a un problème si personnel et intime qu’il semble trop embarrassant pour le partager avec un autre.

Mais Dieu va écouter ! Aucun besoin n’est trop petit, aucun endroit trop restreint, aucun fardeau trop lourd : « que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables » (1 Pierre 5:10). Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés de Dieu, nous puissions consoler tous ceux qui sont dans quelque affliction. Car, comme les souffrances de Christ abondent en nous, ainsi notre consolation abonde par Christ. Oui Père, quand je crie, réponds-moi, ô Dieu de ma justice !

Les jeunes gens se plaignent parfois que leurs parents refusent de les écouter ; les épouses diront que leurs époux n’écoutent pas ; parfois il semble que personne ne veuille écouter nos pensées ou répondre à nos questions. Mais notre Dieu est près de tous ceux qui L’invoquent, de tous ceux qui L’invoquent en vérité. Il accomplit le souhait de ceux qui Le craignent ; Il entend leur cri et les délivre. Alors : « Mon âme, repose-toi sur Dieu seul, car mon attente est en lui. Lui seul est mon rocher, ma délivrance et ma haute retraite ; je ne serai point ébranlé. En Dieu est mon salut et ma gloire ; mon fort rocher, mon refuge est en Dieu » (Psaumes 62:6-8). Mais comment Dieu peut-Il entendre ? Après tout, Dieu est si loin sur Son trône. Notre Seigneur ressuscité est monté au-delà des cieux pour S’asseoir à Sa droite. Comment a-t-Il pu L’exaucer ? Comment le Père peut-Il entendre quand nous prions tout bas dans nos cœurs une prière qu’aucune autre personne ne peut entendre ?

Dieu est vraiment là-haut, mais Il est également ici-bas ! Jésus Lui-même a dit, dans Jean 16:7-11 : « Je vous dis la vérité, il vous est avantageux que je m’en aille ; car si je ne m’en vais, le Consolateur ne viendra point à vous ; et si je m’en vais, je vous l’enverrai. Et quand il sera venu, il convaincra le monde de péché, de justice et de jugement : de péché, parce qu’ils ne croient point en moi ; de justice, parce que je m’en vais à mon Père, et que vous ne me verrez plus ; de jugement, parce que le prince de ce monde est déjà jugé. » Notre Dieu est partout et voit tout.

Il peut être au ciel, dans l’intimité de notre chambre à coucher et même dans nos cœurs via le Saint-Esprit. Bien sûr, si j’eusse pensé quelque iniquité dans mon cœur, le Seigneur ne m’eût point écouté. Mais si j’invoque le Seigneur, certainement Dieu m’écoute ; Il a prêté l’oreille à la voix de ma prière. « Car les yeux du Seigneur sont sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leur prière ; mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal » (1 Pierre 3:12). Donc, rendons-Lui de belles paroles de louanges pour tout ce qu’Il fait continuellement pour nous.

Dans Psaume 119:128-133, nous lisons : « C’est pourquoi j’estime droits tous tes commandements, et je hais toute voie de mensonge. Tes témoignages sont admirables ; c’est pourquoi mon âme les a gardés. La révélation de tes paroles éclaire ; elle donne de l’intelligence aux simples. J’ai ouvert la bouche et j’ai soupiré ; car j’ai désiré tes commandements. Regarde-moi et prends pitié de moi, comme tu as accoutumé de faire à l’égard de ceux qui aiment ton nom. Affermis mes pas dans ta parole, et ne laisse aucune iniquité dominer sur moi ! » Les libéraux modernes peuvent bien ridiculiser les chrétiens qui lisent la Bible, mais le fait demeure qu’on ne pourra jamais placer la Bible sur un piédestal trop élevé.

Tes témoignages sont merveilleux, nous dit David, car Tu est venu : « Pour accroître l’empire, pour donner une prospérité sans fin au trône de David et à son royaume ; pour l’établir et l’affermir dans l’équité et dans la justice, dès maintenant et à toujours. La jalousie de l’Éternel des armées fera cela » (Esaïe 9:6). De qui parlent ces témoignages ? « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l’empire est mis sur son épaule : on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix. » Considérez comment ces Écritures sont merveilleuses, puisqu’elles furent écrites dans le cœur de Dieu avant même la création. Alors, David lui dit : « Fais-moi revivre selon ta bonté, et je garderai la loi de ta bouche. O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. Ta fidélité dure d’âge en âge ; tu as fondé la terre, et elle demeure ferme. Tout subsiste aujourd’hui selon tes ordonnances ; car toutes choses te servent. Si ta loi n’eût été mon plaisir, j’eusse alors péri dans mon affliction. Je n’oublierai jamais tes commandements, car par eux tu m’as fait revivre » (Psaumes 119:88-93).

Ensuite, de diverses manières, cette Parole éternelle fut transmise aux hommes alors que : « Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur » (Hébreux 1:1-4). Finalement, le Livre fut complété et, comme les derniers prophètes mettaient le sceau à son Écriture, Jésus est venu terminer le Livre en y ajoutant : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre » (Apocalypse 22:18-19).

Ah, si seulement les télévangélistes se rappelaient de ces Paroles prononcées par Jésus, ils cesseraient de proclamer la possibilité d’aller au ciel lors de leur Parousie, alors que Jésus a Lui-même proclamé que : « personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. » Ces individus s’embarquent sur une pente savonneuse en faisant de Jésus un menteur. Le roi David le confirme en proclamant, dans Psaume 119:160 : « Le fondement de ta parole est la vérité, et toutes les lois de ta justice sont éternelles. » Et Jésus Lui-même a ajouté ceci, dans Matthieu 24:35 : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. »

Et pour ceux qui prétendent prophétiser au sujet de l’avènement de Jésus où à propos de la date exacte de Son Avènement, qu’ils se rappellent des paroles de Jésus, dans  Matthieu 24:36, lorsqu’Il a proclamé : « Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, non pas même les anges du ciel, mais mon Père seul. » Éternel dans le passé, intouchable dans le présent et perpétuel dans l’avenir ! Ce dont nous avons besoin pour nous guider se trouve dans le témoignage suivant : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16). Les évangélistes ont-ils oublié ces vérités, ou préfèrent-ils toujours faire passer Jésus pour menteur ?

La Bible est complète et les évangélistes devraient s’en rappeler afin de ne rien ajouter. Il est impossible que l’on puisse avoir une éminente opinion sur ses propres prophéties. « Je me prosternerai dans le palais de ta sainteté, et je célébrerai Ton nom, à cause de Ta bonté et de Ta vérité ; car Tu as magnifiquement accompli Ta parole, au-delà de toute Ta renommée, » dit le roi David, dans Psaume 138:2.

L’apôtre Pierre nous déclare : « C’est de ce salut que se sont informés et enquis les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui est en vous ; recherchant, pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies. Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards. C’est pourquoi, ayant ceint les reins de votre entendement, et étant sobres, attendez avec une parfaite espérance la grâce qui vous sera apportée à la manifestation de Jésus-Christ ; comme des enfants obéissants, ne vous conformez point aux convoitises de votre ignorance d’autrefois » (1 Pierre 1:10-14).

Dans les versets plus hauts, cinq commandements sont donnés au croyant désirant vivre une vie selon Dieu. Prenons le temps d’étudier chacun :

Ayant ceint les reins de votre entendement : Chez les Grecs, on portait de grandes robes dans les activités sociales dans le but d’impressionner. Pierre utilise cet exemple des Grecs pour nous enjoindre à ceindre notre entendement en préparation du dynamisme nécessaire pour discipliner notre esprit.

Soyez sobres : Une personne ivre est désorientée et risque de ne pas être alerte dans son enseignement. Il nous est commandé de maintenir un esprit calme et en plein contrôle de nos actions.

Attendre avec une parfaite espérance la grâce : Nous devons reconnaître que Dieu est complètement en charge et attendre patiemment qu’Il réagisse. Le point focal de notre attente est Sa grâce que nous ressentons déjà, mais qui nous sera pleinement accordée à Son retour.

Ne vous conformez point aux convoitises de votre ignorance d’autrefois : Ceci veut simplement dire d’enseigner la Parole de Dieu sans ajouter ou retrancher quoi que ce soit et de ne pas juger le monde, comme nous dit si bien Paul, dans Romains 2:1-2 : « Toi donc, ô homme, qui que tu sois, qui juges, tu es inexcusable ; car en jugeant les autres, tu te condamnes toi-même, puisque, toi qui juges, tu fais les mêmes choses. Car nous savons que le jugement de Dieu contre ceux qui commettent de telles choses, est selon la vérité. » Ce sont ces choses qui nous rendaient esclaves avant notre conversion.

Soumettez-vous à la volonté de Celui qui vous a appelé à la sainteté : Dieu est d’abord un Dieu Saint et nous sommes appelés à façonner nos vies d’après Lui. La sainteté parfaite est hors de notre portée, mais devrait quand même demeurer notre but dans tout ce que nous accomplissons. C’est seulement en plaçant notre espérance en Lui et en Sa grâce que nous pourrons atteindre Sa sainteté. Donc, lorsque nous prêchons la Vérité, tenons-nous-en à la Parole de Dieu et seulement à la Parole de Dieu et, de cette façon, nous éviterons de recevoir de mauvaises surprises lorsque Jésus répondra à ceux qui Lui diront : « Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prêché en Ton Nom et n’avons-nous pas fait des miracles en Ton Nom ? » Pourtant, Il dira à ces gens-là : « Je ne vous ai jamais connu, éloignez-vous de moi, vous qui faites iniquité. »