D.322 – Neuf périodes de quarante jours

9periodesde40jours

Par Joseph Sakala

Dans la Bible, le chiffre quarante est associé à l’épreuve. La plus grande de ces épreuves fut le Déluge. Cette catastrophe mondiale fut administrée comme punition à l’humanité entière, à cause de sa rébellion contre Dieu. « Et l’Éternel vit que la malice de l’homme était grande sur la terre, et que toute l’imagination des pensées de son cœur n’était que mauvaise en tout temps. Et l’Éternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et il en fut affligé dans son cœur. Et l’Éternel dit : J’exterminerai de dessus la terre l’homme que j’ai créé ; depuis l’homme jusqu’au bétail, jusqu’au reptile, et jusqu’à l’oiseau des cieux ; car je me repens de les avoir faits. Mais Noé trouva grâce aux yeux de l’Éternel » (Genèse 6:5-8).

Dans Genèse 6:13-14, nous lisons : « Et Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est venue devant moi ; car la terre a été remplie de violence par eux ; et voici, je vais les détruire avec la terre. Fais-toi une arche de bois de gopher ; tu feras l’arche par loges, et tu l’enduiras de bitume par dedans et par dehors. » Après Ses explications sur la façon de bâtir l’arche, nous voyons, dans Genèse 7:12-13 : « Et la pluie tomba sur la terre quarante jours et quarante nuits. En ce même jour-là, Noé, Sem, Cham et Japhet, fils de Noé, et la femme de Noé, et les trois femmes de ses fils avec eux, entrèrent dans l’arche. » Cette partie fut dictée par Dieu à Moïse, avec juste assez de détails. Croyez-vous à Dieu, ici, et que la pluie tomba pendant quarante jours et quarante nuits ? Si oui, continuez à lire, si non, rangez votre Bible parce que vous ne croyez pas en Dieu. Vous croyez peut-être que Dieu existe, mais surtout pas à ce que Dieu dit.

Nous découvrons neuf périodes de quarante jours dans les Écritures, mais dans cinq seulement la notation « et quarante nuits » est ajoutée. Les quatre autres occasions sont les espions à Canaan, les menaces de Goliath, Jonas à Ninive et le ministère de Jésus après Sa résurrection. Dans ces quatre cas, il serait logique d’assumer que l’activité cessait la nuit. Mais, dans les cinq autres périodes, l’activité se poursuivait sans cesse. La première de ces activités fut le Déluge mentionné plus haut. Des pluies torrentielles telles que jamais vues auparavant s’abattirent sur la terre nuit et jour sans relâche. On ne peut que s’imaginer le stress enduré par Noé et sa famille. Sans oublier les cris de panique venant de ceux se noyant à l’extérieur de l’arche. Ajoutez à cela l’absence totale de la lumière du soleil ou de la lune pour percer la noirceur complète qui couvrait la terre. Par contre, la famille de Noé était entièrement en sécurité dans l’arche spécialement conçue par Dieu.

Plusieurs années plus tard, en deux occasions, Moïse a passé quarante jours et quarante nuits avec Dieu sur le mont Sinaï pour recevoir les Dix Commandements et toutes les Lois de Dieu. La montagne tremblait et tout le peuple entendait les tonnerres et le son de la trompette, et voyait les éclairs et la montagne fumante. Le peuple donc, voyant cela, tremblait et se tenait loin. La nuit le spectacle devait être encore plus terrible, mais Dieu était là pour les protéger. La troisième occasion fut lorsqu’Élie passa quarante jours et quarante nuits à voyager entre Beersheba et le Sinaï, même si, normalement, la distance ne prenait pas quarante jours à franchir. Il est évident qu’Élie a dû surmonter de grands obstacles sur son chemin, vivant sûrement plusieurs nuits sans dormir. Mais Dieu l’a rencontré au Sinaï et son épreuve en a valu la peine.

La cinquième occasion fut celle de Jésus-Christ avant de commencer Son Ministère. « Alors Jésus fut emmené par l’Esprit dans le désert pour être tenté par le diable. Et après qu’il eut jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim » (Matthieu 4:1-2). Voyant Jésus affaibli dans Sa chair humaine, sans nourriture et sans repos, le diable s’est acharné sur Lui pour tenter de Lui faire commettre un seul péché. Mais Jésus a complètement triomphé quand : « Le diable le mena encore sur une montagne fort haute, et lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire ; et Lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si, te prosternant, tu m’adores. Alors Jésus lui dit : Arrière, Satan ; car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras Lui seul » (Matthieu 4:8-10). N’ayant aucune réplique possible à faire contre l’ordre de Jésus : « Alors le diable le laissa ; et voici des anges vinrent, et le servirent » (v. 11).

Dans Actes 1:2-4, Jésus vient donner Ses dernières instructions à Ses disciples : « Jusqu’au jour où il fut élevé dans le ciel, après avoir donné ses ordres, par le Saint-Esprit, aux apôtres qu’il avait choisis ; auxquels aussi, après avoir souffert, il se montra encore vivant, et leur en donna plusieurs preuves, leur apparaissant pendant quarante jours, et leur parlant de ce qui regarde le royaume de Dieu. Et les ayant assemblés, il leur commanda de ne point s’éloigner de Jérusalem, mais d’y attendre la promesse du Père, laquelle, dit-il, vous avez entendue de moi. » Il est très intéressant de se rendre compte combien de fois les Écritures mentionnent une période de quarante jours. Il y en a neuf de mentionnées et il est intéressant de noter que quarante jours représentent une neuvième partie de la période lunaire/solaire de l’année prophétique de 360 jours.

Dans Genèse 7:11-12, nous lisons : « En l’an six cent de la vie de Noé, au second mois, au dix-septième jour du mois, en ce jour-là, toutes les sources du grand abîme éclatèrent, et les bondes des cieux s’ouvrirent. Et la pluie tomba sur la terre quarante jours et quarante nuits. » Notez comme Dieu est précis dans Ses détails, lesquels les hommes rejettent comme un mythe. Et dans Genèse 8:3-6, Dieu dit : « Et les eaux se retirèrent de dessus la terre ; elles allèrent se retirant; et les eaux diminuèrent au bout de cent cinquante jours. Et au septième mois, au dix-septième jour du mois, l’arche s’arrêta sur les montagnes d’Ararat. Et les eaux allèrent diminuant, jusqu’au dixième mois. Au dixième mois, au premier jour du mois, apparurent les sommets des montagnes. Et il arriva qu’au bout de quarante jours Noé ouvrit la fenêtre qu’il avait faite à l’arche. » Encore une fois, remarquez la précision de Dieu dans le détail. Et que fait l’homme ? Il se moque à nouveau de Dieu en proclamant que le Déluge n’était qu’un phénomène local et que la terre entière ne fut pas recouverte.

Mais dans Apocalypse 11:2-4, Dieu parle à ces hommes, leur indiquant que le temps est arrivé et que le mythe est disparu. Dieu prend la mesure de Son Église : « Mais laisse le parvis extérieur du temple, et ne le mesure point ; car il a été donné aux Gentils ; et ils fouleront aux pieds la sainte cité, pendant quarante-deux mois. Et je donnerai à mes deux témoins de prophétiser, vêtus de sacs, durant mille deux cent soixante jours. [Notez que le nombre de jours équivaut à 42 mois prophétiques de 30 jours]. Ce sont les deux oliviers, et les deux chandeliers, qui se tiennent en présence du Seigneur de la terre. » Ces neuf périodes de quarante jours sont donc égales à une année prophétique idéale. Et afin de vous aider à les retrouver dans la Bible, les voici :

1- Genèse 7:12-17 « Et la pluie tomba sur la terre quarante jours et quarante nuits. En ce même jour-là, Noé, Sem, Cham et Japhet, fils de Noé, et la femme de Noé, et les trois femmes de ses fils avec eux, entrèrent dans l’arche, eux, et tous les animaux selon leur espèce, et tout le bétail selon son espèce, et tous les reptiles qui rampent sur la terre selon leur espèce, et tous les oiseaux selon leur espèce, tout petit oiseau, tout ce qui a des ailes ; ils entrèrent donc vers Noé dans l’arche ; deux par deux, de toute chair qui a souffle de vie. Et ceux qui vinrent, vinrent mâle et femelle de toute chair, comme Dieu le lui avait commandé ; et l’Éternel ferma l’arche sur lui. Et le déluge fut quarante jours sur la terre ; et les eaux crûrent, et soulevèrent l’arche, et elle s’éleva de dessus la terre. » Remarquez bien que c’est Dieu qui met un point final au sort de tout ce qui devait survivre ou mourir sur la terre pendant cette période.

2- La première fois que la loi fut donnée aux hommes : Exode 24:17-18 « Et l’aspect de la gloire de l’Éternel était comme un feu dévorant, au sommet de la montagne, aux yeux des enfants d’Israël. Et Moïse entra au milieu de la nuée et monta sur la montagne ; et Moïse fut sur la montagne quarante jours et quarante nuits. » Et comme si ce n’était pas assez, Dieu les a répétés une deuxième fois, dans Deutéronome 9:9-11 : « Quand je montai sur la montagne, pour prendre les tables de pierre, les tables de l’alliance que l’Éternel a traitée avec vous, je demeurai sur la montagne quarante jours et quarante nuits, sans manger de pain, ni boire d’eau ; et l’Éternel me donna les deux tables de pierre, écrites du doigt de Dieu, et sur lesquelles étaient toutes les paroles que l’Éternel avait prononcées, lorsqu’il parlait avec vous sur la montagne, du milieu du feu, au jour de l’assemblée. Et il arriva qu’au bout de quarante jours et quarante nuits, l’Éternel me donna les deux tables de pierre, les tables de l’alliance. »

3- La seconde fois que la loi fut donnée dans Exode 34:27-29 où : « L’Éternel dit aussi à Moïse : Écris ces paroles ; car c’est suivant la teneur de ces paroles que j’ai traité alliance avec toi et avec Israël. Et Moïse fut là avec l’Éternel quarante jours et quarante nuits ; il ne mangea point de pain et ne but point d’eau ; et l’Éternel écrivit sur les tables les paroles de l’alliance, les dix paroles. Or, lorsque Moïse descendit de la montagne de Sinaï, les deux tables du Témoignage étant dans la main de Moïse, qui descendait de la montagne, Moïse ne savait point que la peau de son visage était devenue rayonnante, pendant qu’il parlait avec Dieu. » Et il le répéta dans Deutéronome 9:18-19 : « Puis je me prosternai devant l’Éternel comme auparavant, quarante jours et quarante nuits, sans manger de pain ni boire d’eau, à cause de tout le péché que vous aviez commis en faisant ce qui est mal aux yeux de l’Éternel, pour l’irriter ; car je craignais la colère et la fureur dont l’Éternel était enflammé contre vous pour vous détruire ; et l’Éternel m’exauça encore cette fois. »

4- Lorsque les espions sont allés à Canaan, dans Nombres 13:24-26 : « Et ils vinrent jusqu’au torrent d’Eshcol, et y coupèrent un sarment avec une grappe de raisins, et ils la portèrent à deux avec une perche, ainsi que des grenades et des figues. On appela ce lieu Torrent d’Eshcol (Torrent de la grappe), à cause de la grappe que les enfants d’Israël y coupèrent. Or ils revinrent d’explorer le pays au bout de quarante jours. » Et lorsqu’ils n’ont pas cru que c’était un beau pays ou coulent le lait et le miel, Dieu leur a dit, dans Nombres 14:32-34 : « Mais vos cadavres, à vous, tomberont dans ce désert. Et vos enfants iront paissant dans le désert quarante ans, et ils porteront la peine de vos prostitutions, jusqu’à ce que vos cadavres soient consumés dans le désert. D’après le nombre des jours pendant lesquels vous avez exploré le pays, savoir quarante jours, vous porterez la peine de vos iniquités pendant quarante ans, une année pour chaque jour, et vous connaîtrez l’effet de mon éloignement. »

5- Alors que David s’occupait des siens, Goliath lançait des défis à Israël. Dans 1 Samuel 17:15-18, nous lisons : « Et David allait et revenait d’auprès de Saül pour paître les brebis de son père, à Bethléhem. Et le Philistin s’approchait matin et soir, et il se présenta ainsi pendant quarante jours. Et Isaï dit à David, son fils : Prends-donc pour tes frères cet épha de froment rôti et ces dix pains, et porte-les promptement au camp, à tes frères ; tu porteras aussi ces dix fromages de lait au capitaine de leur millier ; et tu visiteras tes frères pour savoir s’ils se portent bien ; et tu m’en apporteras des nouvelles certaines. » Alors que Goliath défiait Israël pendant quarante jours, Dieu préparait David à s’occuper de lui.

6- Le séjour d’Élie à Horeb, comme nous le voyons dans 1 Rois 19:8-10 où : « Il se leva donc, et mangea et but. Et, avec la force que lui donna ce repas, il marcha quarante jours et quarante nuits, jusqu’à Horeb, la montagne de Dieu. Et là, il entra dans la caverne, et il y passa la nuit. Et voici, la parole de l’Éternel lui fut adressée, en ces mots : Que fais-tu ici, Élie ? Et il répondit : J’ai été extrêmement ému de jalousie pour l’Éternel, le Dieu des armées ; car les enfants d’Israël ont abandonné ton alliance ; ils ont démoli tes autels, et ils ont tué tes prophètes par l’épée ; et je suis demeuré, moi seul, et ils cherchent ma vie pour me l’ôter. » Mais le Seigneur devait intervenir dans la vie d’Élie pour lui prouver qui serait le gagnant dans cette épreuve.

7- Lorsque : « Jonas se leva donc et alla à Ninive, suivant l’ordre de l’Éternel. Or Ninive était une grande ville devant Dieu, de trois journées de marche. Et Jonas commença de pénétrer dans la ville le chemin d’une journée ; il criait et disait : Encore quarante jours, et Ninive sera détruite ! Et les gens de Ninive crurent à Dieu ; ils publièrent un jeûne et se revêtirent de sacs, depuis les plus grands d’entre eux jusqu’aux plus petits. La chose parvint au roi de Ninive ; il se leva de son trône, ôta de dessus lui son manteau, se couvrit d’un sac, et s’assit sur la cendre. Puis il fit proclamer et dire dans Ninive, par décret du roi et de ses grands : ‟Que les hommes et les bêtes, le gros et le menu bétail, ne goûtent de rien ; qu’ils ne paissent point, et ne boivent point d’eau” » (Jonas 3:3-7). Ce jeûne d’une nation païenne a sauvé la vie de ce peuple, ce qui prouve encore une fois la grande miséricorde de Dieu envers ceux qui sont prêts a Lui obéir.

8- Lors de la tentation de Jésus, dans Matthieu 4:1-11 : « Alors Jésus fut emmené par l’Esprit dans le désert pour être tenté par le diable. Et après qu’il eut jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. Et s’étant approché de lui, le tentateur lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent des pains. Mais Jésus répondit : Il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. Alors le diable le mena dans la ville sainte, et le mit sur le haut du temple ; Et il lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit qu’il ordonnera à ses anges d’avoir soin de toi ; et ils te porteront dans leurs mains, de peur que tu ne heurtes ton pied contre quelque pierre. Jésus lui dit : Il est aussi écrit : Tu ne tenteras point le Seigneur ton Dieu. Le diable le mena encore sur une montagne fort haute, et lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire ; et lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si, te prosternant, tu m’adores. Alors Jésus lui dit : Arrière, Satan ; car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul. Alors le diable le laissa ; et voici des anges vinrent, et le servirent. »

9- Le ministère de Christ après Sa résurrection, dans Actes 1:2-8 : « Jusqu’au jour où il fut élevé dans le ciel, après avoir donné ses ordres, par le Saint-Esprit, aux apôtres qu’il avait choisis ; auxquels aussi, après avoir souffert, il se montra encore vivant, et leur en donna plusieurs preuves, leur apparaissant pendant quarante jours, et leur parlant de ce qui regarde le royaume de Dieu. Et les ayant assemblés, il leur commanda de ne point s’éloigner de Jérusalem, mais d’y attendre la promesse du Père, laquelle, dit-il, vous avez entendue de moi. C’est que Jean a baptisé d’eau, mais que vous, vous serez baptisés du Saint-Esprit dans peu de jours. Eux donc étant assemblés, l’interrogeaient en disant : Seigneur, sera-ce en ce temps que tu rétabliras le royaume d’Israël ? Mais il leur dit : Ce n’est pas à vous de savoir les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. Mais vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » Aujourd’hui, les visionnaires essaient toujours de deviner les temps et les moments, et continuent de s’enrichir en prévoyant ce que Jésus n’a point annoncé aux apôtres.

Chacune de ces périodes en fut une de grand stress et de test intense pour Son peuple, sauf la dernière. Là, durant ces quarante jours, Jésus leur dévoile une période de victoire et de grande bénédiction. Il l’a fait en Se montrant toujours vivant et en leur promettant la même chose avec le Saint-Esprit pour les guider. Après Son ascension, la vie de Ses disciples fut simplement d’annoncer le Royaume à venir. Ce témoignage leur causerait peut-être beaucoup de tribulations, mais quelle joie et quelle bénédiction éternelle les attendaient à la fin de leur vie ! Il n’y avait pas de prix pour cela. Si Dieu a bien voulu nous donner neuf périodes de quarante jours, c’est qu’Il contrôle tous les évènements qui s’y rattachent. Donc, combien cela est-il plus vrai lorsqu’Il nous donne des signes pour les temps à venir.

Dans Matthieu 16:1-3, nous lisons : « Alors des pharisiens et des sadducéens vinrent à lui, et lui demandèrent en le tentant, qu’il leur fît voir quelque miracle du ciel. Mais il leur répondit : Quand le soir est venu, vous dites : Il fera beau temps, car le ciel est rouge. Et le matin : Il y aura aujourd’hui de l’orage, car le ciel est sombre et rouge. Hypocrites ! vous savez bien discerner l’apparence du ciel, et vous ne pouvez pas discerner les signes des temps ! » Cette correction effectuée par Christ fut bien méritée, car Ses critiques Le défiaient ouvertement de faire un miracle, alors qu’ils savaient fort bien qu’Il était leur Messie tant attendu. Pourtant, ils ont été témoins d’une foule de miracles comme preuves, d’abord dans les Écritures anciennes et ensuite par l’enseignement de Jésus, ainsi que de nombreux miracles prouvant sans l’ombre d’un doute qu’Il était bel et bien leur Messie. Ils avaient l’Ancien Testament rempli de prophéties sur Sa venue, jusqu’à la ville où Il devait naître.

Mais non, ils portaient une grande attention au ciel pour déterminer s’il ferait beau le lendemain, tout en rejetant le fait que Dieu Lui-même en la personne de Jésus leur Sauveur était parmi eux. Aujourd’hui, nous sommes encore plus préoccupés par la température avec les différents gadgets des météorologues. Ajoutez à cela l’armée grandissante des prédicateurs de la fin des temps, et surtout de l’avènement d’un hiver nucléaire, de la surpopulation, de la pollution, sans oublier une éventuelle attaque d’extra-terrestres de l’espace. Et nous cherchons encore des « signes des temps ». Oui les hommes continuent à ignorer les preuves de la science et des Écritures qu’un Créateur et Sauveur est toujours en contrôle et que ce sera Lui qui règnera.

Ils ignorent que Jésus-Christ va revenir bientôt pour accomplir Son grand but de la création et de la rédemption. Une liste des signes prendrait plusieurs pages pour tout les noter. Un signe très évident est l’augmentation de la connaissance prédite par le prophète Daniel. L’ange de l’Éternel lui dit : « En ce temps-là, se lèvera Micaël, le grand chef, qui tient ferme pour les enfants de ton peuple ; et ce sera un temps de détresse tel qu’il n’y en a point eu depuis qu’il existe des nations, jusqu’à ce temps-là. En ce temps-là, ton peuple échappera, savoir quiconque sera trouvé inscrit dans le livre. Et plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, les autres pour l’opprobre et une infamie éternelle. Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur de l’étendue, et ceux qui en auront amené plusieurs à la justice brilleront comme des étoiles, à toujours et à perpétuité. Et toi, Daniel, cache ces paroles et scelle ce livre jusqu’au temps de la fin. Plusieurs le parcourront et la connaissance augmentera » (Daniel 12:1-4).

Un autre signe sera la grande apostasie accomplie par les faux prophètes qui fermeront l’oreille à la vérité et se tourneront vers des fables (2 Timothée 4:4). La multitude des gens seront séduits par un enlèvement devant survenir soi-disant sept années avant la grande tribulation et ils se tourneront vers les prédicateurs qui leur vendront les informations pour s’en sortir. Selon eux, ils s’en vont tous au ciel, alors que Jésus avait bien déclaré : « Personne n’est monté au ciel, que Celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13). Pourtant, les humains rejettent les Paroles de Jésus pour s’attacher aux paroles écrites par des hommes se disant des ministres de Christ. Hypocrites, leur dit Jésus, alors qu’ils rejettent les Paroles de Christ tout en croyant être Ses véritables ministres.

Dans Matthieu 16:26, Jésus leur pose la question : « Car que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? Ou que donnerait l’homme en échange de son âme ? » Dans ces temps où le matériel compte pour tout, plusieurs individus sont devenus tellement préoccupés par leurs investissements, leurs gains en capital, leurs états de pertes et profits et leurs entrées de fonds, que ça n’en finit plus. Ce n’est rien de nouveau. La prévalence de convoitise en affaires est tellement mondiale, sous toutes les formes, que Dieu fut obligé d’y placer une prohibition dans les Dix Commandements.

Jésus a posé cette question aux riches, un jour, pour leur démontrer que toute la richesse du monde ne pouvait sauver une seule âme. Pourtant, les hommes sont prêts à sacrifier leurs âmes dans la poursuite de leurs richesses. Est-ce un bon investissement ? Simplement poser la question, c’est lui répondre. Gagner de l’argent est bon, s’il est acquis de façon honorable avec la volonté de Dieu. Mais convoiter des richesses pour en accumuler le plus possible est de la pure folie. Dans Proverbes 13:7, nous apprenons que : « Tel se fait riche qui n’a rien du tout ; et tel se fait pauvre qui a de grands biens. » La véritable mesure du chrétien est gardée au ciel.

Le chrétien doit venir vers Dieu les mains vides et espérer recevoir les dons de Christ, basés sur Ses vrais richesses. « Car vous connaissez la charité de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, étant riche, s’est fait pauvre pour vous, afin que par sa pauvreté vous fussiez rendus riches » (2 Corinthiens 8:9). Il est mort pour nous afin que nous puissions vivre par Lui. Alors, lorsque notre compte d’épargne au ciel sera établi, c’est alors que nous comprendrons Son précieux conseil dans Matthieu 6:19-21 qui dit : « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où les vers et la rouille gâtent tout, et où les larrons percent et dérobent ; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les vers ni la rouille ne gâtent rien, et où les larrons ne percent ni ne dérobent point ; car où est votre trésor, là sera aussi votre cœur. »

Les signes des temps ne nous annoncent rien de bon dans le monde, alors que l’écriture est déjà sur les murs, que tout va s’écrouler soudainement comme dans le temps de Belschatsar. La révolution est partout, les lois des pays ne sont plus respectées. Le terrorisme fait éclater des gouvernements, les préparant à l’avènement de la Bête politique qui aura toutes les « solutions » pour mieux diriger par le moyen d’un seul gouvernement mondial. Mais nous savons que ce système ne marchera pas non plus. Le seul Roi que nous attendons est le Christ, lorsqu’Il reviendra pour S’emparer de tous les gouvernements du monde entier, en nous apportant enfin une paix qui durera mille ans, dans un gouvernement qui sera sans fin.




D.321 – N’allez pas à Guilgal


guilgal

Par Joseph Sakala

Dans Amos 5:5, nous lisons : « …n’allez pas à Guilgal … Car Guilgal s’en ira en exil. » Guilgal était l’endroit des nouveaux débuts. Beaucoup de choses ont eu lieu à cet emplacement. Dans Josué 4:3, Dieu dit à Josué : « Et commandez-leur en disant : Prenez d’ici, du milieu du Jourdain, du lieu où les sacrificateurs se sont arrêtés de pied ferme, douze pierres que vous emporterez avec vous et que vous poserez au lieu où vous passerez cette nuit. » Car tout le peuple qui sortit était circoncis ; mais on n’avait circoncis aucun de ceux qui étaient nés au désert, en chemin, après être sortis d’Égypte. Dans Josué 5:10-12, nous découvrons que : « les enfants d’Israël campèrent à Guilgal, et ils célébrèrent la Pâque le quatorzième jour du mois, sur le soir, dans les campagnes de Jéricho. Et ils mangèrent du blé du pays, le lendemain de la Pâque, des pains sans levain et du grain rôti en ce même jour. Et la manne cessa le lendemain, quand ils mangèrent du blé du pays ; et les enfants d’Israël n’eurent plus de manne, mais ils mangèrent, cette année-là, des produits de la terre de Canaan. »

Et lors de la bataille contre les Amoréens : « les gens de Gabaon envoyèrent dire à Josué, au camp de Guilgal : N’abandonne point tes serviteurs ; monte vers nous promptement ; délivre-nous, et donne-nous du secours ; car tous les rois des Amoréens, qui habitent la montagne, se sont assemblés contre nous. Josué monta donc de Guilgal, et avec lui tout le peuple propre à la guerre, et tous les hommes forts et vaillants. Et l’Éternel dit à Josué : Ne les crains point, car je les ai livrés entre tes mains, et aucun d’eux ne subsistera devant toi » (Josué 10:6-8). Ce fut une bataille étonnante car : « le soleil s’arrêta, et la lune aussi, jusqu’à ce que la nation se fût vengée de ses ennemis. Cela n’est-il pas écrit dans le livre du Juste ? Le soleil s’arrêta au milieu des cieux, et ne se hâta point de se coucher, environ un jour entier. Il n’y a point eu de jour comme celui-là, ni avant ni après, où l’Éternel ait exaucé la voix d’un homme ; car l’Éternel combattait pour Israël. Et Josué, et tout Israël avec lui, retourna au camp, à Guilgal » (Josué 10:13-15).

Lors de la bataille de Mérom : « Tous ces rois se réunirent et vinrent camper ensemble près des eaux de Mérom, pour combattre contre Israël. Mais l’Éternel dit à Josué : Ne les crains point ; car demain, environ ce temps-ci, je les livrerai tous blessés à mort devant Israël ; tu couperas les jarrets à leurs chevaux, et tu brûleras leurs chars au feu. Josué, avec tous ses gens de guerre, vint donc subitement contre eux, près des eaux de Mérom, et ils tombèrent sur eux ; et l’Éternel les livra entre les mains d’Israël ; ils les battirent et les poursuivirent jusqu’à Sidon la grande, et jusqu’à Misrephoth-Maïm, et jusqu’à la vallée de Mitspa, vers l’orient ; ils les battirent au point de n’en laisser échapper aucun » (Josué 11:5-8).

Saül, le premier roi d’Israël, fut couronné à Guilgal. « Et tout le peuple s’en alla à Guilgal ; et là ils établirent Saül pour roi, devant l’Éternel, à Guilgal, et ils y offrirent des sacrifices de prospérités, devant l’Éternel. Et Saül et tous les hommes d’Israël s’y réjouirent beaucoup » (1 Samuel 11:15). Mais avec le temps, les activités à Guilgal ont commencé a obscurcir la Parole de Dieu. Saül a fait un compromis avec le sacrifice à Guilgal pour tenter de se gagner la bénédiction de Dieu. Son désir de recevoir une faveur politique a résulté en désobéissance directe à Dieu. Un zèle pour réaliser une action paraissant juste à ses propres yeux, mais sans obéir à Dieu, peut résulter en échec.

Quand une action physique se substitue à la sainteté, l’individu commence à justifier l’occurrence de son activité. Il doit faire preuve de beaucoup d’enthousiasme pour préserver à la dédicace de son activité une cause spirituelle qui semble égale à la sainteté. Dans plusieurs cas, la conservation d’un événement mémorable dépasse même la vérité biblique. Regardons de près comment l’adoration de la Mère de Jésus, dans une grande religion, a complètement fait oublier la naissance d’un Sauveur pour l’humanité. On adore Sa naissance, mais, en quelque part, l’adoration de la mère a remplacé l’adoration du Sauveur.

Nous n’avons pas besoin des activités à Guilgal, autant que nous avons besoin de vivre en Christ, car Jésus Lui-même nous déclare : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Il retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit ; et il émonde tout sarment qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit. Vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15:1-5).

Dans Amos 5:5, nous lisons : « Et ne cherchez pas Béthel, n’allez pas à Guilgal, ne passez pas à Béer-Shéba. Car Guilgal s’en ira en exil, et Béthel sera réduit à rien. » Béer-Shéba est devenue un endroit d’importance dans l’histoire d’Israël. Dans Genèse 21:14-16, nous lisons : « Et Abraham se leva de bon matin, prit du pain et une outre d’eau, et les donna à Agar ; il les mit sur son épaule ; il lui donna aussi l’enfant [Ismaël] et la renvoya. Et elle s’en alla et erra dans le désert de Béer-Shéba. Quand l’eau de l’outre fut épuisée, elle laissa l’enfant sous un des arbrisseaux. Et elle s’en alla, et s’assit vis-à-vis, environ à la distance d’une portée d’arc ; car elle dit : Que je ne voie pas mourir l’enfant. Et elle s’assit vis-à-vis, éleva la voix, et pleura. »

Mais : « Dieu entendit la voix du jeune garçon, et l’ange de Dieu appela des cieux Agar, et lui dit : Qu’as-tu, Agar ? Ne crains point, car Dieu a entendu la voix du jeune garçon, là où il est. Lève-toi, prends le jeune garçon, et tiens-le par la main ; car je ferai de lui une grande nation. Et Dieu lui ouvrit les yeux, et elle vit un puits d’eau, et elle alla et remplit l’outre d’eau, et donna à boire au jeune garçon. Et Dieu fut avec le jeune garçon, qui devint grand, et habita dans le désert ; et il fut tireur d’arc » (vs 17-20). Et Abraham planta un tamarin à Béer-Shéba et il invoqua là le nom de l’Éternel, le Dieu d’éternité. Ce fut à Béer-Shéba que Dieu à éprouvé Abraham.

Dans Genèse 22:1-5, nous lisons : « Il arriva, après ces choses, que Dieu éprouva Abraham, et il lui dit : Abraham ! et il répondit : Me voici. Et il dit : Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac, et va-t’en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste, sur une des montagnes que je te dirai. Et Abraham se leva de bon matin, bâta son âne, prit deux de ses serviteurs avec lui, et Isaac son fils ; il fendit du bois pour l’holocauste ; puis il partit et s’en alla vers le lieu que Dieu lui avait dit. Le troisième jour, Abraham, levant les yeux, vit le lieu de loin. Et Abraham dit à ses serviteurs : Demeurez ici avec l’âne. Moi et l’enfant nous irons jusque-là, et nous adorerons ; puis nous reviendrons vers vous. »

Béer-Shéba est devenue un endroit saillant pour Israël. C’est là qu’Isaac a fait une alliance avec les Philistins, a réparé le puits et a vécu pendant plusieurs années. « Et Isaac creusa de nouveau les puits d’eau qu’on avait creusés du temps d’Abraham, son père, et que les Philistins avaient bouchés après la mort d’Abraham ; et il leur donna les mêmes noms que leur avait donnés son père. Et les serviteurs d’Isaac creusèrent dans la vallée, et y trouvèrent un puits d’eau vive. Mais les bergers de Guérar se querellèrent avec les bergers d’Isaac, en disant : L’eau est à nous ; et il appela le puits : Esek (contestation), parce qu’ils avaient contesté avec lui. Ensuite ils creusèrent un autre puits, pour lequel ils se querellèrent encore; et il l’appela : Sitna (opposition) » (Genèse 26:18-21).

« Alors il partit de là et creusa un autre puits, pour lequel ils ne disputèrent point ; et il l’appela : Rehoboth (largeurs), et dit : C’est que l’Éternel nous a maintenant mis au large, et nous fructifierons dans le pays. Et de là il monta à Béer-Shéba. Et l’Éternel lui apparut cette nuit-là, et lui dit : Je suis le Dieu d’Abraham, ton père ; ne crains point, car je suis avec toi ; et je te bénirai, et je multiplierai ta postérité, à cause d’Abraham, mon serviteur. Alors il bâtit là un autel, et invoqua le nom de l’Éternel, et dressa là sa tente ; et les serviteurs d’Isaac y creusèrent un puits » (Genèse 26:22-25). Historiquement, Béer-Shéba est reconnue pour ses alliances politiques, confirmées entre Israël et les nations des alentours.

À Béer-Shéba, la vérité est devenue synonyme de tradition. On substituait la sagesse de Dieu avec les traditions des hommes. Un peu comme dans Marc 7:3-5 où : « les pharisiens et tous les Juifs ne mangent point sans se laver les mains jusqu’au coude, gardant en cela la tradition des anciens ; et lorsqu’ils reviennent des places publiques, ils ne mangent point non plus sans s’être lavés. Il y a aussi beaucoup d’autres choses qu’ils ont reçues pour les observer, comme de laver les coupes, les pots, les vaisseaux d’airain et les lits. Là-dessus les pharisiens et les scribes lui demandèrent : D’où vient que tes disciples ne suivent pas la tradition des anciens, et qu’ils prennent leur repas sans se laver les mains ? »

C’est alors que Jésus les reprit fortement en disant : « Hypocrites, Ésaïe a bien prophétisé à votre sujet, quand il a dit : Ce peuple m’honore des lèvres ; mais leur cœur est bien éloigné de moi. Mais c’est en vain qu’ils m’honorent, enseignant des doctrines qui sont des commandements d’hommes. Car, en abandonnant le commandement de Dieu, vous observez la tradition des hommes, lavant les pots et les coupes, et faisant beaucoup d’autres choses semblables. Il leur dit aussi : Vous annulez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition ; car Moïse a dit : Honore ton père et ta mère ; et que celui qui maudira son père ou sa mère soit puni de mort ; mais vous, vous ajoutez : A moins qu’il n’ait dit à son père ou à sa mère : Tout ce dont je pourrais t’assister est corban, c’est-à-dire, un don consacré à Dieu. Et vous ne lui permettez plus de rien faire pour son père ou pour sa mère ; anéantissant la parole de Dieu par votre tradition, que vous avez établie ; et vous faites beaucoup d’autres choses semblables » (Marc 7:6-13).

Paul se sert de cette exemple pour nous dire carrément : « Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les rudiments du monde, et non selon Christ. Car en lui toute la plénitude de la divinité habite corporellement. Et vous avez toute plénitude en lui, qui est le chef de toute principauté et puissance » (Colossiens 2:8-10). Car la vérité peut devenir très dangereuse pour ceux qui la méprisent par leurs traditions.

Dieu regarde devant Lui et non derrière. Les endroits historiques pour nous, sont des leçons et non des lois. Dieu exige l’obéissance présente et non des énergies passées. Des victoires passées doivent être des occasions de louange, non des modèles à répéter par tradition. Dieu demande la vérité et refuse les compromis. Des négociations dirigées avec succès doivent nous servir de directives et non de doctrines. Alors, dans Amos 5:14-15, Dieu déclare : « Cherchez le bien et non le mal, afin que vous viviez, et qu’ainsi l’Éternel, le Dieu des armées, soit avec vous, comme vous le dites. Haïssez le mal, et aimez le bien ; maintenez la justice dans le conseil. Peut-être l’Éternel, le Dieu des armées, aura-t-il pitié des restes de Joseph. »

Dieu nous a établis des signes à surveiller, pas des spéculations à imaginer. Certains individus sont tellement certains de pouvoir lire dans la Bible la date exacte du retour de Christ qu’ils oublient carrément où Jésus a déclaré à Ses disciples : « Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, non pas même les anges du ciel, mais mon Père seul. » Mais Dieu nous a laissés des signes pour les saisons, pour les jours et pour les années.

Dans Genèse 1:14-15, nous lisons : « Puis Dieu dit : Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue des cieux, pour séparer le jour d’avec la nuit, et qu’ils servent de signes, et pour les saisons, et pour les jours, et pour les années ; et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et cela fut ainsi. » Le secret du temps est incompréhensible. Tout le monde semble connaître ce que le temps veut dire, mais personne ne peut définir le temps. Nous pouvons nous plaindre parce le temps va trop vite ou trop lentement, mais le temps ne va nulle part. Par contre, le temps ne demeure pas immobile non plus. Au moins, nous pouvons en mesurer les intervalles — secondes, heures, jours, années, siècles etc. Dieu nous l’a accordé à cause de Son gracieux raisonnement pour nous organiser, car, pour Lui, le temps est toujours au présent.

Il n’était pas un horloger aveugle, comme l’accusent certains évolutionnistes. Dieu a vraiment créé le temps, comme nous voyons « au commencement ». Ensuite, Dieu établit le soleil et la lune, et Il a fait la terre ronde, mesurant ainsi la possibilité du temps en « jours ». Dieu a aussi établi le calcul d’une année. Ensuite, Il a placé la terre de façon à pouvoir mesurer les saisons. De cette façon nous, les hommes, avons pu en subdiviser et combiner les données pour établir les minutes, les décennies, l’été, l’hiver etc.

Mais qu’en est-il des signes ? Malgré que ce soit une question controversée, certains anciens érudits juifs croyaient que Dieu avait nommé les étoiles selon leurs groupes, comme pour nous dire : « Levez les yeux en haut, et regardez : qui a créé ces choses ? C’est lui qui fait sortir en ordre leur armée, et qui les appelle toutes par leur nom ; telle est la grandeur de son pouvoir et de sa force puissante, que pas une ne manque à lui obéir » (Esaïe 40:26).

« Peux-tu resserrer les liens des Pléiades, ou détacher les chaînes d’Orion ? Fais-tu sortir en leur temps les signes du zodiaque ? Et conduis-tu la grande Ourse avec ses petits ? Connais-tu les lois du ciel ? Ou disposes-tu de son pouvoir sur la terre ? Élèves-tu ta voix vers la nuée, pour que des eaux abondantes te couvrent ? Envoies-tu les éclairs ? Partent-ils, et te disent-ils : Nous voici ? Qui a mis la sagesse dans les nues, qui a donné au météore l’intelligence ? Qui compte les nuages avec sagesse, qui incline les outres des cieux, quand la poussière se délaie et se met en fusion, et que les mottes s’agglomèrent ? » (Job 38:31-38).

Ensuite, Il aurait révélé leur sens prophétique aux patriarches Seth et Énoch afin d’écrire Son grand Plan de la création d’une façon permanente dans les cieux. Si c’était le cas, ce n’est plus nécessaire de la réécrire, car dans Psaume 119:89-91, nous lisons : « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. Ta fidélité dure d’âge en âge ; tu as fondé la terre, et elle demeure ferme. Tout subsiste aujourd’hui selon tes ordonnances ; car toutes choses te servent. » Maintenant, cette information nous fut transmise, dans Hébreux 1:1-2, par : « Dieu, ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde. »

Et cette Parole ne passera point, comme nous le voyons dans Matthieu 24:35, où Jésus déclare : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. » Mais Jésus a dit à Ses disciples : « Soyez remplis du Saint-Esprit. » Ils devaient regarder en avant sans retourner en arrière dans leur mission. Et Paul aussi leur donne cette instruction, dans Éphésiens 5:17-21 : « C’est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur. Ne vous enivrez point de vin, qui mène au dérèglement ; mais soyez remplis de l’Esprit ; entretenez-vous ensemble par des psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels, chantant et psalmodiant de votre cœur au Seigneur ; rendez grâces toujours pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ. Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Dieu. »

Une personne ne peut pas être remplie du Saint-Esprit, se laisser guider par Lui et vivre dans le dérèglement. Ce serait un non-sens, car être guidé par le Saint-Esprit n’est pas une expérience unique vécue dans un stade olympique. Elle devrait être une expérience continuelle, avec Dieu en contrôle de nos pensées et de nos actions. En pratique, cependant, c’est une expérience répétitive puisque très peu de véritables chrétiens la ressentent d’une façon continuelle. Comment un individu peut-il vivre une telle habitude, et quelle est la preuve que c’est vrai ? Être guidé par le Saint-Esprit veut dire être soumis entièrement à Lui et ne pas se laisser contrôler par aucun autre. Cela veut également dire croire et obéir à la Parole inspirée, se soumettant consciemment, aussi souvent que cela est nécessaire.

Jésus a promis que : « quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par Lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir » (Jean 16:13). Il faut noter ici qu’être rempli du Saint-Esprit ne veut pas dire que la personne est nécessairement marquée par un sentiment d’extase ou par une expérience particulière, comme se rouler par terre dans une assemblée. La véritable preuve est dans sa vie personnelle, manifestée dans les caractéristiques telles que décrites dans le contexte des versets se référant au Saint-Esprit. Dans notre texte, nous découvrons que : « C’est lui qui me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. Tout ce que le Père a, est à moi ; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. Encore un peu de temps et vous ne me verrez plus ; et de nouveau, un peu après, vous me verrez, parce que je m’en vais au Père » (Jean 16:14-16).

Pour annoncer cette vérité, Jésus ne S’est pas roulé par terre. Néanmoins : « quelques-uns de ses disciples se dirent les uns aux autres : Qu’est-ce qu’il nous dit : Dans peu de temps vous ne me verrez plus, et : De nouveau, un peu après, vous me verrez ; et : Parce que je m’en vais au Père ? Ils disaient donc : Qu’est-ce qu’il dit : Dans peu de temps ? Nous ne savons ce qu’il dit. Jésus donc, connaissant qu’ils voulaient l’interroger, leur dit : Vous vous interrogez les uns les autres sur ce que j’ai dit : Dans peu de temps vous ne me verrez plus ; et de nouveau, un peu après, vous me verrez. En vérité, en vérité je vous dis, que vous pleurerez, et vous vous lamenterez, et le monde se réjouira ; vous serez dans la tristesse ; mais votre tristesse sera changée en joie » (Jean 16:17-20). Parce que le Saint-Esprit règlera tout cela.

C’est pourtant ce qui est arrivé après le Jour de la Pentecôte, lorsque les disciples ont vraiment compris en voyant le Saint-Esprit agissant en eux, comme nous pouvons le constater dans les témoignages rendus par les disciples pour Dieu. Dans Actes 4:29-31, nous lisons : « Et maintenant, Seigneur, considère leurs menaces, et donne à tes serviteurs d’annoncer Ta Parole avec une pleine hardiesse ; en étendant ta main, afin qu’il se fasse des guérisons, des miracles et des merveilles par le nom de ton saint Fils Jésus. Lorsqu’ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla ; et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient la Parole de Dieu avec hardiesse. »

Lors d’une autre occasion, Élymas, le magicien, voulait empêcher Paul de prêcher. « Mais Saul, qui est aussi appelé Paul, rempli du Saint-Esprit, et ayant les yeux fixés sur lui, dit : O toi, qui es plein de toute fraude et de toute méchanceté, fils du diable, ennemi de toute justice, ne cesseras-tu point de pervertir les voies droites du Seigneur ? Et voici, dès maintenant la main du Seigneur est sur toi, et tu seras aveugle, et tu ne verras point le soleil, pour un temps. Et à l’instant, l’obscurité et les ténèbres tombèrent sur lui ; et tournant çà et là, il cherchait un guide » (Actes 13:9-11).

La Parole de Dieu subsiste à jamais. Dans Psaume 119:88-91, il est écrit : « Fais-moi revivre selon ta bonté, et je garderai la loi de ta bouche. O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. Ta fidélité dure d’âge en âge ; tu as fondé la terre, et elle demeure ferme. Tout subsiste aujourd’hui selon tes ordonnances ; car toutes choses te servent. » Ceci est le verset central du plus long chapitre du plus long livre de la Bible, et il est sûrement un des plus grands versets des Écritures. Il nous annonce la merveilleuse nouvelle que la Parole de Dieu a existé depuis l’éternité et continuera de toujours exister dans l’avenir. C’était éternellement fixé dans l’Esprit de Dieu, avant même de créer le monde et dévoilé graduellement par Dieu, ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes.

D’autres versets du Psaume 119 nous dévoilent l’éternelle conformité de Sa Parole. Dans Psaume 119:144, nous lisons : « Tes témoignages ne sont que justice à toujours ; donne-m’en l’intelligence, afin que je vive ! » Et, au verset 152 : « Dès longtemps je sais par tes témoignages, que tu les as établis pour toujours. » Et, aux versets.159 et 160, le roi David Lui témoigne : « Considère que j’aime tes commandements ; Éternel, fais-moi revivre selon ta bonté ! Le fondement de ta parole est la vérité, et toutes les lois de ta justice sont éternelles. » Et, dans Esaïe 40:8, nous voyons cette magnifique constatation : « L’herbe sèche, la fleur tombe, mais la Parole de notre Dieu demeure éternellement ! »

Ce contraste est amplifié par l’apôtre Pierre, lorsqu’il nous déclare : « Étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la Parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement. Car toute chair est comme l’herbe, et toute la gloire de l’homme comme la fleur de l’herbe ; l’herbe sèche, et sa fleur tombe ; mais la parole du Seigneur demeure éternellement ; et c’est cette parole dont la bonne nouvelle vous a été annoncée » (1 Pierre 1:23-25). Pour garantir cette grande vérité, au-delà de tout questionnement, Jésus Lui-même a fait ce constat merveilleux : « Le ciel et la terre passeront, mais Mes paroles ne passeront point » (Matthieu 24:35). Et, dans Matthieu 5:18 : « Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli. »

L’univers entier est littéralement en dégradation, se dirigeant vers une mort certaine, avec une seule exception. « Je vis ensuite un ciel nouveau et une terre nouvelle ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront Son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines » (Apocalypse 21:1-5). Laissons ceux qui sont attachés à leurs traditions. Nous sommes attachés à La Parole de Dieu et à Ses promesses, car elles sont éternelles, immuables et certaines.




D.320 – Le seul fondement, c’est Christ

 –

fondation

Par Joseph Sakala

Chez les milliers de religions dans le monde, chacune a son fondement. La plupart d’entre elles, même si elles se cachent derrière une façade louant Dieu comme Fondateur, finissent par dévoiler leur véritable appartenance par les fruits qu’elles produisent. Paul va cependant directement au cœur du problème en nous dévoilant ceci : « Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ » (1 Corinthiens 3:11). Le seul vrai et durable fondement, que ce soit dans une institution chrétienne ou dans une vie individuelle chrétienne, se trouve en Jésus-Christ.

Parce que : « si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses ou du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée ; car le jour la fera connaître, parce qu’elle sera révélée par le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun. Si l’œuvre que quelqu’un a bâtie subsiste, il en recevra la récompense » (1 Corinthiens 3:12-14). Il est vital alors pour le chrétien de bâtir sur la fondation que Jésus Lui-même a posée, car elle devient essentielle pour sa permanence. Premièrement, il faut reconnaître que : « C’est toi, Seigneur, qui as fondé la terre dès le commencement, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains » (Hébreux 1:10). Il est le Créateur de toutes choses, alors Il est Seigneur sur tout.

En second lieu, il nous faut reconnaître que nous avons été rachetés par le sacrifice de notre Sauveur. Pierre nous dit : « Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous » (1 Pierre 1:18-20). Notez que le sacrifice de rédemption pour nos péchés avait déjà été prédestiné avant la création du monde.

Finalement, en troisième lieu, il y a la Parole de Dieu qui demeure comme la fondation de toute chose depuis la création et la rédemption. Beaucoup de gens croyaient en Jésus le Seigneur, mais refusaient d’agir selon Ses instructions. Alors, Jésus leur dit : « Pourquoi donc m’appelez-vous Seigneur, Seigneur, tandis que vous ne faites pas ce que je dis ? Je vous montrerai à qui ressemble tout homme qui vient à moi et qui écoute mes paroles, et qui les met en pratique. ll est semblable à un homme qui bâtit une maison, et qui ayant foui et creusé profondément, en a posé le fondement sur le roc ; et l’inondation est venue, le torrent a donné avec violence contre cette maison, mais il n’a pu l’ébranler, parce qu’elle était fondée sur le roc » (Luc 6:46-48).

Le Seigneur Jésus est la véritable fondation, car Lui seul a posé cette fondation. Il a créé toutes choses, Il a versé Son sang pour payer la rançon de la rédemption et Sa Parole écrite, par Son Saint-Esprit, nous révèle tout ce que nous avons besoin pour bâtir une belle vie chrétienne dans Son ministère. Aucune autre fondation ne peut durer puisque : « Quand les fondements sont renversés, le juste, que fera-t-il ? L’Éternel est dans le temple de sa sainteté ; l’Éternel a son trône dans les cieux. Ses yeux contemplent, ses paupières sondent les fils des hommes. L’Éternel sonde le juste ; mais son âme hait le méchant et celui qui aime la violence. Il fera pleuvoir sur les méchants des filets, du feu et du soufre, et le vent embrasé sera leur partage. Car l’Éternel juste aime la justice ; les hommes droits contempleront sa face » (Psaume 11:3-7). Il faut comprendre ces choses pour ne pas souffrir d’entropie spirituelle.

Si votre fondement n’est pas Christ, où allez-vous vous tourner pour avoir une réponse ? Vers le monde ? Paul dit aux Corinthiens : « Je le dis à votre honte. N’y a-t-il donc point de sages parmi vous, pas même un seul, qui puisse juger entre ses frères ? Mais un frère a un procès avec un autre, et cela devant les infidèles ! C’est déjà un défaut parmi vous, d’avoir des procès les uns avec les autres. Pourquoi ne souffrez-vous pas plutôt qu’on vous fasse tort ? Pourquoi ne supportez-vous pas plutôt du dommage ? Mais c’est vous-mêmes qui faites du tort, et vous causez du dommage, et même à vos frères ! Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu ? » (1 Corinthiens 6:5-9). Le mot honte vient du grec entropê qui veut aussi dire « inversion » ou « se tourner vers l’intérieur ».

Le seul autre endroit où ce mot est utilisé se trouve dans 1 Corinthiens 15:34 où Paul leur dit : « Sortez de votre ivresse, pour vivre justement, et ne péchez point ; car quelques-uns sont sans la connaissance de Dieu ; je le dis à votre honte. » Cette situation de honte est associée aux chrétiens qui provoquaient des controverses entre eux et allaient vers des juges païens. Dans l’Église, certains se disputaient même sur la résurrection et avec quel corps on ressusciterait. Alors, dans 1 Corinthiens 15:35-38, Paul déclare : « Mais quelqu’un dira : Comment les morts ressuscitent-ils ? Avec quel corps viennent-ils ? Insensé, ce que tu sèmes ne prend point vie, s’il ne meurt auparavant. Et quant à ce que tu sèmes, tu ne sèmes pas le même corps qui doit naître, mais le grain nu, comme il se rencontre, de blé, ou de quelque autre semence. Mais Dieu lui donne un corps comme il veut, et à chaque semence le corps qui lui est propre. » Au lieu de se tourner vers la sagesse de Dieu, ces chrétiens peut-être désordonnés se tournaient vers la sagesse du monde pour régler leurs problèmes spirituels, et ce comportement inversé n’amenait rien d’autre que la confusion spirituelle.

Le mot « entropie », dans son sens scientifique moderne, vient essentiellement du même mot grec. En science, « entropie » est une mesure de désordre dans un système quelconque. La loi universelle de l’entropie veut que tout système a tendance à se désagréger en désordre ou confusion, s’il est laissé à lui-même. Cette tendance ne pourrait être renversée que par une puissance hors du système, qui en prendrait la commande en ajoutant de l’énergie. Cette loi universelle scientifique a un parallèle étonnant avec le domaine spirituel. Cela veut dire qu’une personne qui se tourne vers l’intérieur, vers sa propre puissance, cherchant une source inefficace, finira inévitablement par se détériorer dans une confusion spirituelle. Mais lorsque Christ entre dans sa vie, cet individu devient une nouvelle création en Christ.

C’est ce que Paul nous explique quand il dit : « C’est pourquoi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair ; si même nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus ainsi. Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5:16-17). Par l’intermédiaire de Son Saint-Esprit et au travers des Saintes Écritures : « sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:3-4). La loi de l’entropie spirituelle se transforme alors en vie : « Parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort, » nous dit Paul, dans Romains 8:2.

C’est ainsi que Jésus a appelé Simon Pierre par la pêche : « Car la frayeur l’avait saisi, et tous ceux qui étaient avec lui, à cause de la pêche des poissons qu’ils avaient faite ; de même que Jacques et Jean, fils de Zébédée, qui étaient compagnons de Simon. Et Jésus dit à Simon : N’aie point de peur ; désormais tu seras pêcheur d’hommes vivants. Et ayant ramené leurs barques à bord, ils abandonnèrent tout et le suivirent » (Luc 5:9-11). Peut-être que nous ne saisissons pas entièrement que les disciples ont tout abandonné pour suivre Jésus. Cette action implique deux aspects : ils ont laissé derrière eux leur vie passée en se séparant d’elle et ont placé toute leur loyauté ailleurs, en Jésus.

L’apôtre Paul utilise le mot « séparer » dans un contexte différent, mais qui veut dire la même chose, en parlant du mariage. Regardons ensemble ses paroles : « Quant à ceux qui sont mariés, je leur prescris (non pas moi toutefois, mais le Seigneur) que la femme ne se sépare pas de son mari ; (et si elle se sépare, qu’elle demeure sans se remarier, ou qu’elle se réconcilie avec son mari) et que le mari ne quitte point sa femme. Mais je dis aux autres (moi et non le Seigneur): Si quelque frère a une femme incrédule, et qui consente à demeurer avec lui, qu’il ne la quitte point ; et si quelque femme a un mari incrédule, et qui consente à demeurer avec elle, qu’elle ne le quitte point » (1 Corinthiens 7:10-13). Même dans le mariage, la loyauté envers Jésus nous fait réagir et tout tenter pour sauver un mariage.

Alors, les disciples ont tout abandonné afin de suivre Jésus. Pour Pierre, Jacques, Jean et André, ils ont laissé derrière eux leur pêche prospère et, pour Matthieu, une position prestigieuse de collecteur de taxes. Ils ont sûrement délaissé leur position de sécurité, leurs possessions, leurs amis, tout. Jésus pouvait bien dire : « Ainsi quiconque parmi vous ne renonce pas à tout ce qu’il a, ne peut être mon disciple » (Luc 14:33). Ensuite, les disciples devaient restructurer leur vie et leur loyauté sur celles de Christ. Le mot « suivre » implique une unité de but et de direction. Au jeune homme riche, dans Marc 10:21 : « Jésus, jetant les yeux sur lui, l’aima et lui dit : Il te manque une chose : Va, vends tout ce que tu as, et le donne aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel ; après cela viens, suis-moi, en te chargeant de la croix. » Son problème était qu’il convoitait l’argent.

Or, regardez la réaction du jeune homme : « Mais affligé de cette parole, il s’en alla tout triste, car il avait de grands biens. Alors Jésus, regardant autour de lui, dit à ses disciples : Qu’il est difficile que ceux qui ont des richesses entrent dans le royaume de Dieu ! Et ses disciples furent étonnés de ce discours. Mais Jésus, reprenant la parole, leur dit : Mes enfants, qu’il est difficile à ceux qui se confient dans les richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! » (Marc 10:22-24). Ce fut le contraire avec le choix de Ses disciples : « Alors Pierre, prenant la parole, lui dit : Voici, nous avons tout quitté, et nous t’avons suivi ; que nous arrivera-t-il donc ? Et Jésus leur dit : Je vous dis en vérité, à vous qui m’avez suivi, que lorsque le Fils de l’homme sera assis sur le trône de sa gloire, dans le renouvellement qui doit arriver, vous aussi serez assis sur douze trônes, jugeant les douze tribus d’Israël. Et quiconque aura quitté des maisons, ou des frères, ou des sœurs, ou père, ou mère, ou femme, ou enfants, ou des champs, à cause de mon nom, en recevra cent fois autant, et héritera la vie éternelle. Mais plusieurs des premiers seront les derniers ; et plusieurs des derniers seront les premiers » (Matthieu 19:27-30). Voilà la récompense qui attend ceux qui abandonnent leur vie passée afin de suivre Christ.

Néanmoins, avant de suivre Jésus, Dieu a tout d’abord annoncé la rédemption à ceux qu’Il appellerait. Cette rédemption fut annoncée depuis très longtemps : « Alors l’Éternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre toutes les bêtes et entre tous les animaux des champs ; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie. Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon » (Genèse 3:14-15). Lorsqu’Adam et Ève se sont rebellés contre Dieu, c’est alors que Dieu a prononcé une malédiction sur la terre entière : « Il dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi. Et il dit à Adam : Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie. Et il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras l’herbe des champs. Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière » (Genèse 3:16-19).

À partir de cet instant-là, tout a commencé à mourir, mais au même moment, Dieu a promis un Rédempteur qui mettrait de l’ordre dans tout cela. L’humanité fut donc soumise à la mort et à l’humiliation. Mais Dieu a promis un Rédempteur qui descendrait du ciel. Et lorsqu’Il mourrait dans un jugement, Il vaincrait la mort et nous apporterait le repos et la paix éternels. Comment ? « Ayant donc, frères, la liberté d’entrer dans le sanctuaire, par le sang de Jésus » (Hébreux 10:19). Dans l’ancien tabernacle, seul le souverain sacrificateur avait le droit d’entrer dans le Saint des saints, une fois par année, pour couvrir les péchés du peuple. Ce lieu saint était séparé du reste par un gros voile. Quand Christ est mort par Son parfait Sacrifice : « En même temps, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent, les sépulcres s’ouvrirent, et plusieurs corps de saints qui étaient morts, ressuscitèrent » (Matthieu 27:51-52).

Cet événement miraculeux du voile du temple qui se déchira en deux du haut jusqu’en bas nous annonçait la merveilleuse nouvelle que nous avons depuis ce temps un accès direct à Dieu : « Ayant donc, frères, la liberté d’entrer dans le sanctuaire, par le sang de Jésus, chemin nouveau et vivant, qu’il nous a frayé à travers le voile, c’est-à-dire à travers sa chair ; et ayant un grand Sacrificateur établi sur la maison de Dieu » (Hébreux 10:19-21). Ainsi, nous n’avons plus besoin de passer par les prêtres, les ministres et les sacrifices d’animaux pour venir à Dieu. Nous pouvons entrer directement dans le Saint des saints par le sang de Christ. « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:15-16).

Nous pouvons en toute confiance témoigner pour Christ. « Et les apôtres rendaient témoignage, avec beaucoup de force, de la résurrection du Seigneur Jésus; et une grande grâce était sur eux tous. » (Actes 4:33). Tout comme les apôtres, nous aussi devons témoigner : « Selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui » (Éphésiens 3:11-12). Cependant, il faut un changement du comportement et de l’attitude du chrétien. Un nouveau converti, étant baptisé et croissant dans une nouvelle vie, se doit de faire un changement et surmonter son comportement antérieur.

Le problème, c’est que la religion signifie différentes choses pour différentes personnes. Pour la plupart, c’est un nouveau nom sur la liste de membres de l’église, une association religieuse superficielle nécessaire au maintien de liens sociaux et d’une certaine tranquillité d’esprit. Les membres ne se rencontrent pas régulièrement ; pour certains, juste une fois ou deux par mois leur donne un sentiment de sécurité. Pourtant, c’est un faux sentiment d’appartenance. À l’autre extrême se trouvent les « amateurs religieux » qui se déplacent d’église en église en permanence pour étudier et apprendre des choses nouvelles, et toujours dans l’espérance de rencontrer une église qui a des croyances plus proches des leurs.

« Étudiant » toujours en fonction de leurs intérêts, ils s’opposent à l’idée d’être « enseignés » par une église qui pourrait comprendre plus de vérités que ce qu’ils ont maintenant. Alors, ils ne sont pas gênés de prêcher aux prédicateurs et sentent qu’ils sont liés au ciel pour leurs efforts. D’autres familles ont pour règle stricte que la religion et la politique ne doivent jamais être discutées lors des réunions de famille. Cela dans le but d’empêcher les réunions de famille agréables de se transformer en argumentations excitées où un membre essaierait de « convertir » les autres à sa façon de penser. Mais où est la vérité dans tout cela ? Considérez Jean 17:17 : « Ta parole est vérité. » Il n’est pas surprenant, que beaucoup aiment utiliser la Bible, pour tenter de prouver leurs points.

Il est fréquent de voir des gens « choisir » les parties de la Bible qui semblent soutenir leurs idées, tout en ignorant d’autres parties qui, si honnêtement examinées, sauraient prouver qu’ils ont tort. Toutefois, nous voyons que certains sont prêts à trafiquer même la Bible pour répondre à leurs idées préconçues. Du « nivellement par le bas » ! Mais au lieu de changer de Bible pour répondre à nos attentes, nous devrions être prêts à nous changer nous-mêmes pour nous conformer à la Parole de Dieu, lorsque nous sommes prêts à accepter que Dieu a un plan pour tout être humain, qui consiste à la fois à le changer et à lui amener les preuves pour l’aider dans ce changement.

L’apôtre Paul se retrouva face à un besoin de changement. Il avait reconnu la nécessité de lutter contre sa nature humaine. « En effet, nous savons que la loi est spirituelle ; mais moi je suis charnel, vendu au péché. Car je n’approuve point ce que je fais, je ne fais point ce que je veux, mais je fais ce que je hais. Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne. Et maintenant ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi. Car je sais que le bien n’habite point en moi, c’est-à-dire, dans ma chair, parce que j’ai la volonté de faire le bien ; mais je ne parviens pas à l’accomplir. Car je ne fais pas le bien que je veux ; mais je fais le mal que je ne veux pas faire. Que si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi. Je trouve donc cette loi en moi ; c’est que quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur ; mais je vois une autre loi dans mes membres, qui combat contre la loi de mon esprit et qui me rend captif sous la loi du péché, qui est dans mes membres » (Romains 7:14-23).

Finalement, Paul déclare : « Misérable homme que je suis ! qui me délivrera de ce fardeau de mort ? » (Romains 7:24). Seul, il ne pouvait pas le faire. Mais il s’est retrouvé immédiatement, au verset 25, lorsqu’il a saisi sa réponse et dit : « Je rends grâces à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! Je suis donc assujetti moi-même, par l’esprit, à la loi de Dieu, mais par la chair, à la loi du péché. » Paul avait compris, comme tous ceux qui veulent mettre en valeur la Bible qui est une source inépuisable de bons arguments.

Le monde actuel croit de moins en moins au véritable Dieu, Créateur de toutes choses. L’esprit des gens est envahi par toutes sortes d’activités, sauf par la splendeur et la magnificence de ce Dieu d’amour. Mais comme les humains ne peuvent vivre sans un dieu, ils se sont créés des dieux à leur image et à leur ressemblance. Nous n’avons qu’à observer ce qui se passe dans le monde pour constater quelle grande confusion ces dieux populaires ont réalisée pour l’humanité. Cependant, le temps approche où tous les humains diront : « Racontez Sa gloire parmi les nations, Ses merveilles parmi tous les peuples. Car l’Éternel est grand et digne de grandes louanges ; il est redoutable par-dessus tous les dieux. Car tous les dieux des peuples sont des idoles ; mais l’Éternel a fait les cieux. La splendeur et la majesté sont devant lui ; la force et la beauté sont dans Son sanctuaire » (Psaume 96:3-6).

Dans Habakuk 2:18-20, le prophète dit : « A quoi sert l’image taillée, pour que le sculpteur la taille ? A quoi sert l’image de fonte, docteur de mensonge, pour que l’ouvrier qui l’a faite place en elle sa confiance, en fabriquant des idoles muettes ? Malheur à celui qui dit au bois : Réveille-toi ! et à la pierre muette : Lève-toi ! Enseignera-t-elle ? Voici, elle est couverte d’or et d’argent, et il n’y a aucun esprit au-dedans d’elle ! Mais l’Éternel est dans le temple de sa sainteté. Que toute la terre se taise en sa présence ! » Quelle folie chez ceux qui adorent des idoles de bois et de pierre sans vie en elles, même si on les recouvre d’or et d’argent ! Peuvent-elles vivre pour devenir des enseignants ? Même un enfant ne croirait pas cela.

Néanmoins, tel n’est pas le cas chez les professeurs d’université. Dans tous les pays, ces fiers pourvoyeurs de fausse science endoctrinent l’esprit des jeunes avec la croyance absurde que des substances inorganiques peuvent de quelque façon devenir des substances vivantes simples et, éventuellement, s’organiser par une évolution progressive pour finalement devenir sans cesse plus complexes et aboutir enfin aux humains. Ces érudits ne suggèrent aucunement que le bois et la pierre pourraient soudainement devenir humains. Même les anciens idolâtres ne l’ont pas prétendu. Ces érudits croient uniquement que le temps, beaucoup de temps, peut créer la possibilité de développer ces humains à partir de substances simples que même les anciens philosophes ne pouvaient imaginer. Leur notion arrogante débute comme ceci : « Au commencement, il y avait l’hydrogène… »

Mais ils ne se moqueront pas toujours de Dieu. La vie ne peut venir que de ce qui est déjà vivant, Dieu, le Créateur de tout ce qui existe. L’idole en bois du païen est aussi « scientifique » que les modèles évolutionnaires de nos érudits intellectuels modernes. Aucun des deux n’a la prédisposition ni le pouvoir de créer la vie. « Leurs idoles sont de l’argent et de l’or, un ouvrage de mains d’homme. Elles ont une bouche et ne parlent pas ; elles ont des yeux, et ne voient pas. Elles ont des oreilles, et n’entendent pas ; elles ont un nez et ne sentent pas ; des mains, et ne touchent pas ; des pieds, et ne marchent pas ; elles ne rendent aucun son de leur gosier » (Psaume 115:4-7). Et Dieu termine en disant : « Ceux qui les font, et tous ceux qui s’y confient, leur deviendront semblables » (v. 8).

Dieu seul peut créer la vie et peut même faire enseigner les pierres. Job 12:7-9 dit : « Mais interroge donc les bêtes, et elles t’instruiront ; ou les oiseaux des cieux, et ils te l’annonceront ; ou parle à la terre, et elle t’instruira ; et les poissons de la mer te le raconteront. Qui ne sait, parmi tous ces êtres, que la main de Dieu a fait cet univers ? »

À un moment donné, l’apôtre Paul fut obligé de rappeler cela aux chrétiens à Corinthe : « Car, quoiqu’il y en ait, soit dans le ciel, soit sur la terre, qui sont appelés dieux (comme, en effet, il y a plusieurs dieux et plusieurs seigneurs), toutefois, nous n’avons qu’un seul Dieu, le Père, duquel procèdent toutes choses, et nous sommes pour lui ; et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par lequel sont toutes choses, et nous sommes par lui » (1 Corinthiens 8:5-6). Chaque individu a son propre « dieu », même les athées qui façonnent leurs vies selon des principes de leur choix qui, en effet, deviennent leurs « dieux ». Des milliards de personnes adorent d’autres dieux que l’Éternel. Par exemple, les hindous ont d’innombrables dieux à leur portée. Les musulmans, par contre, adorent un seul dieu qu’ils appellent Allah, et qui « a fait les cieux ». La vérité révélée dans la Bible nous indique que c’est par le Fils bien-aimé de Dieu que tout fut créé dans les cieux et sur la terre.

Paul nous déclare ouvertement que c’est Jésus : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le Royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est Lui qui est l’image [visible] du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. [EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS]. Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par Lui et pour Lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui » (Colossiens 1:13-17). Tandis qu’Allah dément avoir un fils et appelle ceux qui croient autre chose, c’est-à-dire, les chrétiens, des infidèles. Le Coran prétend aussi contenir les paroles inspirées d’Allah. Il révoque également la mort et la résurrection de Christ, et renie que le Fils de Dieu puisse offrir le salut à tous ceux qui croient en Lui. Ces déclarations suffisent amplement à prouver qu’Allah n’est pas le Dieu de la Bible.

Quant à ce qui en est du judaïsme, il y a trop de dieux pour parler de chacun. Quand on pense que cette religion se proclame monothéiste et fait croire à la face du monde qu’elle adore le Dieu de l’Ancien Testament ! Cette religion secrète, qui perpétue carrément la Religion à Mystères de Babylone, rejette ouvertement Jésus-Christ comme étant le Messie attendu et avoue avec réticence qu’elle adore un dieu qui se nomme Lucifer ! Si son dieu n’est pas de bois ou de pierre, c’est tout de même le plus grand ennemi du seul vrai Dieu !

Dans le texte biblique utilisé plus haut, le mot « idoles » veut simplement dire « vanités ». Donc, c’est de la pure vanité de mettre sa foi pour l’éternité dans un faux dieu. Seul le Seigneur Jésus, ayant créé toutes choses et ayant également payé la rançon du péché pour la rédemption du pécheur, peut aussi offrir le salut éternel. « Ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la principale pierre de l’angle. Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:11-12). Si les non-chrétiens croient qu’il existe un salut dans un autre nom que celui de Jésus, montrez vos preuves. Les opinions personnelles ne suffisent pas.

Jésus venait d’annoncer à Ses disciples qu’après Sa résurrection Il partirait au ciel vers Son Père, mais pas sans leur faire cette belle promesse, dans  Jean 14:2-4 : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai [futur], vous y soyez aussi. Et vous savez où je vais, et vous en savez le chemin. »

Dans 2 Corinthiens 13:12-13, l’apôtre Paul termine sa seconde épître de la façon suivante : « Saluez-vous les uns les autres par un saint baiser. Tous les Saints vous saluent. La grâce du Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu, et la communication du Saint-Esprit soient avec vous tous ! Amen ! » Cette salutation est unique au christianisme. Et, malgré que bon nombre de groupes prétendent qu’elle nous prouve que Dieu est une trinité, cette salutation n’indique aucunement trois personnes distinctes formant un seul Dieu, mais carrément un seul Dieu Se manifestant de trois façons différentes. D’abord, aucun vrai chrétien ne tenterait de nier que Dieu est le Créateur Suprême de tout ce qui existe, également connu comme étant le Père.

Mais aucun humain n’a jamais vu le Père ! Pourquoi ? Simplement parce que : « Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité, » nous dit Jésus Lui-même, dans Jean 4:24. Dans Lévitique 19:1-2 : « L’Éternel parla aussi à Moïse, en disant : Parle à toute l’assemblée des enfants d’Israël, et dis-leur : Soyez saints, car Je suis Saint, moi, l’Éternel, votre Dieu. » Donc, si Dieu est Esprit et qu’Il est Saint, n’est-il pas logique de conclure que Dieu est aussi le Saint-Esprit ? Pas deux personnes distinctes, mais un Seul Dieu pouvant Se manifester de deux manières différentes. Et notez bien qu’Il dit « Je suis Saint » et non « Nous sommes Saints ». Mais où est Jésus dans tout cela ?

Toutefois : « Thomas lui dit : Seigneur, nous ne savons où tu vas ; et comment pouvons-nous en savoir le chemin ? Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu. Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? » (vs 5-9). Jésus venait de lui confirmer qu’Il était la manifestation physique et visible du Père qui est Esprit et invisible. Donc, simplement dit : celui qui a vu Jésus, a automatiquement vu le Père. Jésus n’était pas une deuxième personne dans une trinité de trois personnes distinctes et séparées, mais bel et bien la manifestation de Dieu Lui-même dans une chair humaine.

C’était la seule façon par laquelle Dieu pouvait verser Son Sang pur et sans tache pour effacer les péchés du monde entier. La trinité est une invention de Satan afin de limiter la famille de Dieu à trois personnes. Tandis que Dieu nous annonce qu’Il est en train de Se former une famille de milliards d’enfants immortels pour hériter de Son univers sous Jésus et l’administrer pendant l’éternité. Dans Hébreux 9:14-17, nous lisons : « Combien plus le sang de Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert à Dieu, lui-même, sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! C’est pourquoi il est Médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort intervenant pour l’expiation des péchés commis sous la première alliance, ceux qui sont appelés, reçoivent la promesse de l’héritage éternel. Car où il y a un testament, il est nécessaire que la mort du testateur soit constatée ; car c’est en cas de mort qu’un testament devient valable, puisqu’il n’a aucune force tant que le testateur est en vie. »

Notez maintenant, dans Galates 4:6 : « Et, parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans vos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie : Abba, ô Père ! » Si le Saint-Esprit est une personne distincte, alors l’Esprit de Jésus forme une quatrième personne ! Si le salut est confirmé par le baptême, il manque une personne dans Matthieu 28:19 où Jésus a dit : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. » Où est l’Esprit de Jésus dans tout cela ?! Le Jour de la Pentecôte, plusieurs furent touchés par le sermon de Pierre. Alors, dans Actes 2:38 : « Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour la rémission de ses péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. » C’est curieux qu’on ne se pose pas la question ici à savoir où est le Père. Tous furent baptisés au nom de Jésus-Christ seulement.

Est-ce que Dieu Se manifeste en trois personnes, selon le besoin, tout en demeurant UN, et où le fondement n’est plus Christ ? Pourtant, le seul fondement est Christ, car Jésus : « en détruisant lui-même l’inimitié, il réconciliât avec Dieu, par la croix, les uns et les autres en un seul corps. Et il est venu annoncer la paix, à vous qui étiez loin, et à ceux qui étaient près ; car par lui [Jésus] nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père, dans un même Esprit. » Assez clair merci ! « Mais le Consolateur, le Saint-Esprit que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites » (Jean 14:26).

En fin de compte, quel est le rôle du Saint-Esprit ? « Lorsque sera venu le Consolateur, que Je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui procède du Père, il rendra témoignage de moi. Et vous aussi, vous rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi [Jésus] dès le commencement » (Jean 15:26-27). Il n’y a qu’un seul Dieu de qui est sorti Jésus (Sauveur) Christ (l’Oint), afin de nous apporter le salut par Son sang versé, et Jésus était l’image du Père sur la terre. Alors, la grâce nous vient du Père par l’amour qu’Il a mis en Christ et le tout est gardé dans une communion du Saint-Esprit. Mais quel est la voie du juste ? Quel est le chemin qui mène à la vie éternelle ? C’est encore Jésus qui nous donne la réponse, dans Jean 14:6, où Jésus dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. » Ceux qui vivaient selon l’Ancienne Alliance avaient le même conseil, dans Ésaïe 30:21 : « Et quand vous irez à droite, ou quand vous irez à gauche, vos oreilles entendront derrière vous la voix qui dira : C’est ici le chemin, marchez-y. »

 




D.319 – Le trône de la grâce

 –trone

Par Joseph Sakala

Dans Hébreux 4:14-16, nous découvrons : « Puis donc que nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable. » Notre Seigneur Jésus peut amplement nous aider dans n’importe quelle situation, pour deux raisons. D’abord, en tant que la Parole qui a tout créé, Il peut tout faire. Ensuite, il a solutionné une fois pour toutes le dilemme du péché qui nous séparait de la sainteté de Dieu, en payant Lui-même la rançon pour notre salut.

Pour accomplir cela, Dieu fut obligé de Se faire homme afin, premièrement, qu’Il puisse vaincre les mêmes tentations auxquelles nous succombons. Dieu ne pouvait pas payer le prix pour nos péchés sans qu’Il devienne d’abord un homme. Ensuite, Jésus ne pouvait pas payer la rançon pour nos péchés s’Il avait Lui-même péché. Donc, Il devait être un homme, mais sans péché. Un critère qu’aucun homme ne pouvait satisfaire, car tous ont péché. Alors, Jésus fut tenté en tous points, comme nous. Cela ne voulait pas dire qu’à l’occasion Il avait le goût de succomber au péché. Ceci veut dire que Jésus fut tenté dans des circonstances les plus extrêmes, mais Il n’a jamais eu le goût de pécher. Il fut quand même tenté en toutes choses comme nous le sommes.

Jésus fut testé dans des circonstances extrêmes où les humains ne pouvaient être soumis, mais Il a toujours passé le test. Jésus ne pouvait pas flancher, parce qu’Il était Dieu et ne pouvait pas être tenté par le péché. Jésus n’était pas affligé de notre nature charnelle. Cela est maintenant connu des anges, des démons, et de Satan lui-même. Mais ça n’a pas empêché Satan d’essayer de le tenter. Néanmoins, Christ comprend chacun de nos besoins et Il est toujours capable de nous aider. Donc, allons avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce pour être secourus dans le temps convenable. « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous » (1 Jean 1:9-10).

Ainsi, n’ayons pas peur de Lui demander Son aide en toute chose. « Car, ayant été tenté dans ce qu’il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés » (Hébreux 2:18). Il est notre Souverain Sacrificateur : « C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par Lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux » (Hébreux 7:25-26). Et ce d’autant plus que nous vivons dans le monde, dans la chair et avec le diable pour nous tenter.

L’apôtre Jacques nous demande : « Y a-t-il parmi vous quelque homme sage et intelligent ? Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse ; mais si vous avez un zèle amer, et un esprit de contention dans votre cœur, ne vous glorifiez point et ne mentez point contre la vérité. Ce n’est point là la sagesse qui vient d’en haut, mais elle est terrestre, animale et diabolique » (Jacques 3:13-15). La véritable sagesse vient d’en haut. Elle est d’abord pure, puis paisible, modérée, traitable, pleine de miséricorde et de bons fruits, impartiale et sans dissimulation. La fausse sagesse, par contre, est terrestre, car elle vient du monde et non de Dieu. Elle est animale, parce qu’elle est dirigée par les sens. Elle est aussi  diabolique, car elle nous vient des puissances des ténèbres pour nous tenter. Alors, partout où sont la jalousie et la chicane, là il y a du trouble et toute espèce de mal venant de cette fausse sagesse.

Quant à la sagesse d’en haut, elle porte en elle le fruit de la justice et elle se sème dans la paix pour ceux qui s’adonnent à la paix. La bonne nouvelle est que Dieu Se trouve de notre côté et S’oppose à la fausse sagesse. Donc, Il peut facilement nous mener vers la victoire sur le monde. L’apôtre Jean abonde dans le même sens lorsqu’il nous dit : « N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde. Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement » (1 Jean 2:15-17). Ainsi, pour vaincre le monde, nous devons continuellement cultiver l’amour de Dieu dans nos cœurs et dans nos vies.

De la même façon, pour vaincre les désirs de la chair, il faut laisser le Saint-Esprit nous guider : « Car la chair a des désirs contraires à l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à la chair, et ces deux choses sont opposées l’une à l’autre ; de telle sorte que vous ne faites point les choses que vous voudriez, » nous dit Paul, dans Galates 5:17. Et, au verset 16, Paul ajoute : « Marchez selon l’Esprit, et n’accomplissez point les désirs de la chair. » Nous savons que le but de Satan et de ses démons est de détruire le peuple de Dieu ; alors : « Celui qui commet le péché, est du diable ; car le diable pèche dès le commencement. Or, le Fils de Dieu a paru pour détruire les œuvres du diable » (1 Jean 3:8).

Jésus a assuré la défaite de Satan en payant la rançon du péché pour nous : « Ayant dépouillé les principautés et les puissances, qu’il a publiquement exposées en spectacle, en triomphant d’elles sur cette croix » (Colossiens 2:15). Donc, ne nous inquiétons de rien. « Ainsi, pourvu que nous ayons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. Mais ceux qui veulent devenir riches, tombent dans la tentation et le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs » (1 Timothée 6:8-18).

Alors, le dernier des dix Commandements est possiblement le plus difficile à obéir, puisqu’il nous dit de ne pas convoiter tout ce qui appartient au voisin. « Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui soit à ton prochain » (Exode 20:17). Même Jésus a mis Ses disciples en garde contre la convoitise. « Puis il leur dit : Gardez-vous avec soin de l’avarice ; car quoique les biens abondent à quelqu’un, il n’a pas la vie par ses biens » (Luc 12:15).

Puis, Il dit à Ses disciples : « C’est pourquoi, je vous dis, ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie est plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement » (Luc 12:22-23). C’est la même chose pour celui qui convoite ce qui appartient à son prochain. Car cela commence par sa maison parce que la sienne n’est pas aussi belle, ensuite cela progresse vers sa femme, son serviteur et sa servante. « Pourquoi mon voisin a-t-il tant de choses alors que moi je dois me débrouiller avec si peu ? » Souvent, c’est que ses biens lui procurent une satisfaction temporaire, mais ne peuvent lui donner la vie éternelle. Il en est ainsi de celui qui amasse des biens pour lui-même, et qui n’est point riche en Dieu.

Mais comment devenir riche en Dieu ? Dans Matthieu 6:20-21, Jésus nous dit : « Mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les vers ni la rouille ne gâtent rien, et où les larrons ne percent ni ne dérobent point ; car où est votre trésor, là sera aussi votre cœur. » Et, au verset 25, Jésus poursuit en disant : « C’est pourquoi je vous dis : Ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez, et de ce que vous boirez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? » Finalement, Jésus arrive à la véritable solution. « Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6:33-34). Combien de fois avons-nous lu ces instructions ? Pourtant, croyons-nous vraiment que Jésus puisse nous exaucer ?

Nous, chrétiens, spécialement nous qui vivons dans une société comme la nôtre, pouvons facilement tomber dans le piège d’être possédés par nos possessions, croyant parfois qu’elles nous sont données par Dieu comme récompense de notre bonne attitude. Alors, on se met à raisonner à propos des « vaines discussions de gens qui ont l’esprit corrompu, qui sont privés de la vérité, et qui regardent la piété comme une source de gain. Sépare-toi de ces gens-là. Or, c’est un grand gain que la piété avec le contentement d’esprit. Car nous n’avons rien apporté dans ce monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter » (1 Timothée 6:5-7). Paul n’était pas vraiment impressionné par ceux qui étalaient leurs biens, comme le font certaines religions de nos jours.

Au contraire, car, dans Philippiens 4:11-13, Paul nous déclare : « Je ne dis pas cela par rapport à mon indigence ; car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais être dans l’abaissement, je sais aussi être dans l’abondance ; en tout et partout, j’ai appris à être rassasié et à avoir faim ; à être dans l’abondance, et à être dans la disette. Je puis tout par Christ, qui me fortifie, » nous dévoile Paul. Dieu a promis de combler tous nos besoins. « Et mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ » (Philippiens 4:19). Si nous sommes de fidèles dispensateurs de ce qu’Il nous a accordé, alors Dieu nous dit : « Que votre conduite soit exempte d’avarice ; soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » (Hébreux 13:5-6).

Alors que Paul s’adressait au peuple, « il y avait à Lystra un homme impotent de ses jambes qui était assis ; il était invalide dès sa naissance et n’avait jamais marché. Il écoutait parler Paul qui, ayant arrêté les yeux sur lui et voyant qu’il avait la foi pour être guéri, dit d’une voix forte : Lève-toi droit sur tes pieds. Aussitôt, il sauta et marcha. Et le peuple, ayant vu ce que Paul venait de faire, s’écria et dit en langue lycaonienne : ‟Des dieux sous une forme humaine sont descendus vers nous.” Et ils appelaient Barnabas, Jupiter, et Paul, Mercure, parce que c’était lui qui portait la parole. Et même le prêtre de Jupiter, qui était à l’entrée de leur ville, vint devant le porche avec des taureaux et des bandelettes et voulait leur sacrifier avec la multitude » (Actes 14:8-13).

« Mais les apôtres Barnabas et Paul l’ayant appris, déchirèrent leurs vêtements, et se jetèrent au milieu de la foule, en s’écriant, et disant : O hommes, pourquoi faites-vous cela ? Nous ne sommes que des hommes, sujets aux mêmes infirmités que vous. Nous vous annonçons une bonne nouvelle pour que vous vous détourniez de ces vanités, et que vous vous convertissiez au Dieu vivant, qui a fait le ciel, la terre et la mer, et toutes les choses qui y sont ; qui dans les temps passés a laissé marcher toutes les nations dans leurs voies, quoiqu’il n’ait point cessé de donner des témoignages de ce qu’il est, en faisant du bien, en nous envoyant du ciel les pluies, et les saisons fertiles, et en remplissant nos cœurs de biens et de joie » (vs 14-17). Paul et Barnabas avait bien compris qu’il ne fallait jamais prendre le crédit pour rien, mais de toujours rendre gloire à Dieu.

Il y a une vaste abondance de preuves de l’énorme puissance et de la sagesse divine dans le cosmos comme dans la complexité de ce monde. « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages » (Romains 1:20). De sorte que ceux qui rejettent Dieu comme Créateur sont carrément inexcusables. Pour s’ajouter à toutes ces preuves de Sa sagesse et de Son pouvoir, il existe la magnifique évidence de la grâce de Dieu dans la nature. « Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romains 8:22-23).

Tout est sous la malédiction du péché imposée par Dieu lorsqu’Il dit à Adam : « Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie » (Genèse 3:17). Car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. « Car nous sommes sauvés en espérance. Or, l’espérance que l’on voit n’est plus espérance ; en effet, comment espérerait-on ce que l’on voit ? Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, c’est que nous l’attendons avec patience » (Romains 8:24-25).

Cette bonté de Dieu est évidente dans chaque victoire de la lumière sur les ténèbres, c’est-à-dire, du retour du printemps après l’hiver, ainsi que le triomphe de la vie sur la mort dans les arbres et dans l’herbe de la nature. Certains individus meurent et de nouvelles âmes naissent, et maintiennent   l’espérance. L’homme doit manger son pain à la sueur de son front, mais Dieu envoie quand même la pluie en son temps et la nourriture pousse. Malgré que l’homme doit manger les fruits avec peine tous les jours de sa vie, Dieu remplit son cœur de joie. Et Dieu fait tout cela afin que l’homme revienne vers son Créateur pour le salut.

Mais, pour le moment, l’homme agit comme s’il ne recevait rien et continue de tout juger, même Son Créateur. « Et penses-tu, ô homme, qui juges ceux qui commettent de telles choses, et qui les commets, que tu échapperas au jugement de Dieu ? Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de son long support, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te convie à la repentance ? Mais par ton endurcissement et ton cœur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu, qui rendra à chacun selon ses œuvres » (Romains 2:3-6).

Dans son épître aux Philippiens, Paul finit sa lettre en les saluant ainsi : que « La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous ! Amen » (Philippiens 4:23). Cette forme de salutation paraît treize fois dans le Nouveau Testament. Ceux qui étudient régulièrement la Bible savent que, dans les Saintes Écritures, la répétition est une façon intentionnelle du Saint-Esprit de mettre l’emphase sur quelque chose. L’apôtre Pierre nous dit que Dieu répand Sa grâce sur la création entière, simplement en gardant l’univers ensemble. « Or, les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même Parole [de Dieu], et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies » (2 Pierre 3:7).

Dans Psaume 19:2-4, le roi David a écrit : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue fait connaître l’œuvre de ses mains. Le jour parle au jour, et la nuit enseigne la nuit. Ce n’est pas un langage, ce ne sont pas des paroles dont la voix ne s’entende pas. » La toute puissance du Créateur se voit partout, n’en déplaise aux athées et aux évolutionnistes en général : « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous » (Romains 1:20-22).

Dans sept des treize fois, cette grâce de notre Seigneur Jésus-Christ est dirigée vers vous. La grâce de Dieu est très personnelle. Car tout ce que Dieu a fait, c’était parce que Dieu nous aime au-delà de tout ce que l’imagination humaine peut saisir. Personne n’est au-delà du déversement de la grâce de Dieu. « Car la grâce de Dieu, pour le salut de tous les hommes, a été manifestée ; et elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre, en ce présent siècle, dans la tempérance, dans la justice, et dans la piété ; en attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ, qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres » (Tite 2:11-14). Et si vous aimez Dieu, sachez que : « Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier » (1 Jean 4:19).

Malgré cela, Dieu nous dit, par la bouche de Jude, que plusieurs viendront pour changer la grâce en dissolution. « Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur » (Jude 1:4). Il ne faut pas être étonné lorsque Paul parle ainsi de ces individus : « Ils font profession de connaître Dieu, mais ils le renient par leurs œuvres, étant abominables, rebelles, et incapables d’aucune bonne œuvre » (Tite 1:16). Par deux fois, Dieu focalise Sa grâce sur nos esprits : « Et même aussi l’Esprit nous soulage dans nos faiblesses ; car nous ne savons ce que nous devons demander pour prier comme il faut ; mais l’Esprit lui-même intercède pour nous par des soupirs qui ne se peuvent exprimer. Toutefois celui qui sonde les cœurs, connaît quelle est l’affection de l’Esprit, qui prie selon Dieu pour les saints » (Romains 8:26-27).

Paul avait noté que : « la grâce de notre Seigneur a surabondé en moi, avec la foi et la charité qui est en Jésus-Christ. Cette parole est certaine et digne de toute confiance ; c’est que Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier » (1 Timothée 1:14). Mais il insistait en disant que Sa grâce était destinée à être glorifiée en nous, « Afin que le nom de notre Seigneur Jésus-Christ soit glorifié en vous, et vous en lui, selon la grâce de notre Dieu et de notre Seigneur Jésus-Christ » (2 Thessaloniciens 1:12). Vous noterez que la plupart des prières que nous faisons se terminent par « amen ». Et c’est ainsi que ce doit être.

Dans Actes 20:32, regardons ce que Paul fait : « Et maintenant, frères, je vous recommande à Dieu et à la parole de sa grâce, lui qui peut vous édifier et vous donner l’héritage avec tous les saints. » Plusieurs belles descriptions sont utilisées dans le Nouveau Testament pour illustrer la puissance de la Parole de Dieu, soit parlée ou écrite. Par exemple, le Seigneur Jésus est appelé Parole de Vie. « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la Parole de Vie » (1 Jean 1:1). Et même Paul, parlant des Écritures, a rappelé aux Philippiens : « Afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la Parole de Vie » (Philippiens 2:15).

Même Jésus appelait les Écritures, qui devaient être répandues dans le monde, la Parole du Royaume (Matthieu 13:19). L’apôtre Paul l’appelait : « la Parole de la Foi que nous prêchons » (Romains 10:8). En tant que Ses témoins et ambassadeurs, les Écritures, selon les Paroles de Paul, sont des Paroles de réconciliation. « Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation » (2 Corinthiens 5:19). En Lui, vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et après avoir cru en Lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; lequel est un gage de notre héritage pour la rédemption de ceux qu’Il S’est acquis, à la louange de Sa gloire.

En écrivant aux Hébreux, Paul leur dit : « Frères, je vous prie de supporter cette parole d’exhortation ; car je vous ai écrit en peu de mots » (Hébreux 13:22). Dans Sa lettre à l’Église de Philadelphie, Jésus leur dit : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre » (Apocalypse 3:10). Cependant, sans aucun doute, la plus belle manifestation de la Parole de Dieu se trouve dans Actes 14:3 : « Cependant Paul et Barnabas demeurèrent là assez longtemps, parlant hardiment, à cause du Seigneur, qui rendait témoignage à la parole de sa grâce, en faisant par leurs mains des prodiges et des miracles. »

Il n’y a pas de thème plus grand dans la Bible que l’immérité, abondant et inépuisable salut par la grâce de Dieu en Christ. Et il est donc tout à fait correct que la Parole éternelle de Dieu soit reconnue comme la parole de sa grâce. Aucune autre religion ne peut promettre pareil don à ses fidèles. D’ailleurs le tout dernier verset de Sa Révélation se termine par ces mots : « La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous ! Amen » (Apocalypse 22:21). C’est le seul nom sous le ciel par lequel vous pouvez être sauvés.




D.318 – Jésus et Jonas


baleine

Par Joseph Sakala

Dans Jonas 2:1, il est écrit : « Et l’Éternel prépara un grand poisson pour engloutir Jonas, et Jonas fut dans le ventre du poisson trois jours et trois nuits. » Cette histoire de pêche fit les délices de plusieurs sceptiques pendant bon nombre d’années, mais elle fut confirmée par nul autre que Celui qui avait préparé le poisson. Jésus S’est servi de cet incident pour prouver aux leaders religieux de Son temps qu’Il était le Messie tant attendu. « Car comme Jonas fut dans le ventre d’un grand poisson trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l’homme sera dans le sein de la terre trois jours et trois nuits » (Matthieu 12:40). Imaginez mettre toute votre croyance en Jésus comme Messie, fondé sur une histoire de pêche à laquelle très peu de personnes croient.

Nous savons qu’au début, Jonas a refusé d’aller à Ninive où Dieu voulait qu’il prophétise. Jonas est-il mort suite à sa désobéissance à Dieu ? « Or, Jonas fit sa prière à l’Éternel son Dieu, dans le ventre du poisson. Et il dit : Dans ma détresse j’ai invoqué l’Éternel, et il m’a répondu ; du sein du Sépulcre j’ai crié, et tu as entendu ma voix. Tu m’as jeté dans l’abîme, au cœur de la mer, et le courant m’a environné. Toutes tes vagues et tous tes flots ont passé sur moi. Et moi je disais : Je suis rejeté de devant tes yeux ! Cependant je verrai encore le temple de ta sainteté ! » (Jonas 2:2-5). Non, malgré sa désobéissance, il avait saisi la puissance de Dieu et il a prié fort afin de voir un jour le temple de Sa Sainteté.

Un autre qui a prié fort, c’est David. Dans Actes 2:25-30, nous lisons : « Car David dit de Lui : Je voyais toujours le Seigneur devant moi, parce qu’il est à ma droite, afin que je ne sois point ébranlé. C’est pourquoi mon cœur s’est réjoui, et ma langue a fait éclater sa joie, et ma chair aussi reposera en espérance ; parce que tu ne laisseras point mon âme dans le sépulcre, et que tu ne permettras point que ton Saint voie la corruption. Tu m’as fait connaître le chemin de la vie ; tu me rempliras de joie devant ta face. Hommes frères, il est permis de vous dire avec assurance, quant au patriarche David, qu’il est mort, et qu’il a été enseveli, et que son sépulcre est encore aujourd’hui parmi nous. Mais étant prophète, et sachant que Dieu lui avait promis avec serment qu’il ferait naître le Christ de sa postérité selon la chair, pour le faire asseoir sur son trône. »

Mais retournons à Jonas qui finit sa prière avec : « Ceux qui s’attachent à des vanités trompeuses abandonnent Celui qui leur fait miséricorde ; mais moi, je t’offrirai des sacrifices avec chant de louange, j’accomplirai les vœux que j’ai faits. Le salut est de l’Éternel ! Alors l’Éternel commanda au poisson, et le poisson vomit Jonas sur la terre » (Jonas 2:9-11). « Sauveur » est le véritable nom de Jésus qui est mort environ 900 ans plus tard, ce qui fut prophétisé par Jonas. Donc dans ce poisson, Jonas est un type de Jésus, en prophétisant Sa mort et Sa résurrection qui accomplissent ainsi le salut de l’humanité. Seule la grande puissance de Dieu pouvait préparer ce poisson, le diriger vers Jonas et, trois jours et trois nuits plus tard, lui permettre de prêcher la repentance aux âmes perdues de Ninive.

Ensuite, 900 années plus tard, Dieu Lui-même, en Jésus, est mort sur la croix pour les péchés du monde, fut enterré pendant trois jours et trois nuits et est ressuscité tel qu’Il l’avait prédit aux leaders religieux de Son temps. Cette fois, il fallut l’infinie puissance qui a créé l’univers pour ramener Jésus à la vie. « Et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir, » déclare Paul, dans Éphésiens 1:19-21. « Les Ninivites s’élèveront au jour du jugement contre cette nation, et la condamneront, parce qu’ils se repentirent à la prédication de Jonas ; et il y a ici plus que Jonas, » a déclaré Jésus, dans Matthieu 12:41.

Jésus a dit plusieurs choses que les gens de Son temps ne croyaient pas, ce qui nous fait penser aux individus de notre époque. Dans Matthieu 24:37-39, Jésus a déclaré : « Mais comme il en était aux jours de Noé, il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme ; car de même qu’aux jours d’avant le déluge les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et donnaient en mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; et qu’ils ne connurent rien jusqu’à ce que le déluge vint et les emporta tous ; il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme. » Jésus a, non seulement prêché sur la création de toute chose, mais Il leur a fait part d’une autre vérité  qu’ils prenaient tous pour acquis, comme le mariage, lorsqu’Il leur déclara : « au commencement de la création, Dieu ne fit qu’un homme et qu’une femme. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme ; et les deux seront une seule chair ; ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Que l’homme ne sépare donc point ce que Dieu a joint » (Marc 10:6-9). Le mariage fut créé par Dieu et non par l’homme.

Avant de prêcher sur le déluge, Dieu a tout d’abord planifié de sauver la race humaine au moyen de l’Arche qu’Il a fait construire par Noé pour sa famille. Le déluge sur lequel Jésus a prêché n’était pas « local », comme les moqueurs de notre époque le prétendent, mais Jésus l’a comparé à un événement mondial, tout comme Sa Deuxième venue. Ce n’était pas un petit déluge tranquille ou sélectif. « On mangeait, on buvait, on prenait et on donnait en mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; et le déluge vint qui les fit tous périr » (Luc 17:27). Il est évident qu’Il fait ici référence au grand Déluge ! Là, nous lisons que la terre était remplie de violence : « Et Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est venue devant moi ; car la terre a été remplie de violence par eux ; et voici, je vais les détruire avec la terre » (Genèse 6:13). Mais dans tout cela le mariage devait subsister.

La terre était remplie de monde et le déluge fut si cataclysmique que : « Tous les êtres qui étaient sur la face de la terre furent exterminés, depuis les hommes jusqu’aux bêtes, jusqu’aux reptiles, et jusqu’aux oiseaux des cieux, et ils furent exterminés de dessus la terre. Il ne resta que Noé, et ce qui était avec lui dans l’arche. Et les eaux furent grosses sur la terre pendant cent cinquante jours » (Genèse 7:23-24). Voilà ce que Jésus prêchait et croyait, sur le mariage pour la propagation de Sa famille divine, et ceux qui sont véritablement Ses disciples sont tenus de le prêcher également. Les effets destructeurs du déluge peuvent être vérifiés encore de nos jours, non seulement dans les récits bibliques, mais par les preuves abondantes dans les rochers et les fossiles sur toute la terre d’aujourd’hui.

Refuser toute cette évidence. comme le font nos intellectuels modernes, n’est que pure folie. C’est ce que Pierre nous déclare dans 2 Pierre 3:5-6 : « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau. » Nous avons le témoignage de Jésus, le divin devenu humain, mais cette chose n’est pas plus acceptée du monde en général, à cause de son aveuglement volontaire.

Dans Hébreux 1:1-4, il est écrit que : « Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de Sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur. » Le titre de « Parole de Dieu » est donné à Jésus-Christ en tant que la « Parole Vivante », lorsqu’Il est venu nous la donner, mais également aux Saintes Écritures en tant que la « Parole Écrite ».

Analysons la dualité de ce titre de Jésus. Dans Jean 1:1-3, nous lisons : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. » Lors de Son retour en puissance, Jésus est décrit ainsi par l’apôtre Jean : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU » (Apocalypse 19:11-13). Voilà Jésus décrit en tant que « Parole Vivante », Fidèle et Véritable.

Regardons maintenant Jésus décrit en tant que « Parole Écrite ». Dans Éphésiens 6:17, Paul déclare : « Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu. » Et dans Hébreux 4:12, nous lisons ceci : « Car la parole de Dieu est vivante, et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des mœlles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur. » Dans ces deux références, comme dans toutes les autres de la Bible, les allusions à Christ comme Parole vivante ou Parole écrite, sont tellement bien synchronisées que les deux sont interchangeables. Jésus était humain et divin. « Et, de l’aveu de tous, le mystère de piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, et élevé dans la gloire » (1 Timothée 3:16).

Avez-vous noté qui a été manifesté en chair ? Dieu dans la personne de Jésus et personne d’autres. Pas une seconde personne. L’apôtre Pierre nous dit que la véritable prophétie ne peut venir que de Dieu. « Sachez tout d’abord ceci, que nulle prophétie de l’Écriture ne vient d’une interprétation particulière. Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint Esprit, ont parlé » (2 Pierre 1:20-21). Si Dieu est Esprit (Jean 4:24), il convient que le Saint-Esprit est également Dieu, sans pour autant être une autre personne distincte dans une trinité. Alors, quelle doit être notre comportement envers celui qui se surnomme « prophète » et qui affirme exactement l’opposé de ce que la Bible enseigne ? Devrions-nous le croire ? « Nullement ! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge » (Romains 3:4).

Tout ce que Jésus disait venait directement du Père, donc Jésus était la Parole de Dieu dans une chair humaine. Dans 1 Jean 3:5, l’apôtre dit : « Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en lui. » Jésus était humain et divin en même temps. Et l’Écriture ne peut pas être rejetée (Jean 10:35). Subséquemment : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice » (2 Timothée 3:16). Aussi difficile que cela puisse paraître, Dieu et Jésus ne sont pas deux, mais la même Personne éternelle. « Jésus-Christ est le même, hier et aujourd’hui, et pour l’éternité » (Hébreux 13:8).

Regardons ensemble ce que le prophète Ésaïe fut inspiré d’écrire au sujet de la naissance de Jésus : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l’empire [le Gouvernement de Dieu] est mis sur Son épaule : on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix » (Ésaïe 9:5). On parle de Jésus ici : EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS (Matthieu 1:23). Avez-vous encore des doutes à savoir qui était Jésus ? Jésus-Christ était le Créateur de tout ce qui existe.

Rendons grâce à notre Dieu : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est Lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1:13-18).

L’Ancien Testament utilise plusieurs noms pour identifier le Créateur. Ésaïe L’identifie ainsi : « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte, mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! » (Ésaïe 45:18). Ce seul verset nie toute possibilité que Dieu puisse être une trinité, avec trois personnes distinctes mais ne formant qu’un seul Dieu. Malgré cela, la généralité des réunions religieuses se disant « chrétiennes », croit et enseigne cette fausse doctrine. Pourtant, le Nouveau Testament ne laisse aucun doute à savoir qui est le Créateur. Le passage cité plus haut identifie Dieu : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé » (Colossiens 1:13). Poursuivons au verset 14 sur Jésus : « En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. »

Si, dans l’Ancien Testament, Dieu est Sauveur, Dieu n’est-Il pas le même qui a versé Son sang pour la rémission des péchés ? Regardons maintenant le passage favori où Jean identifie Jésus comme Créateur en disant : « Toutes choses ont été faites par elle [la Parole de Dieu], et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle » (Jean 1:3). Mais afin de pouvoir verser Son sang pour nos péchés, Dieu S’est formé un corps humain dans lequel Il a placé Sa Parole et l’a mise dans le sein d’une vierge appelée Marie. Et Marie enfanta un fils nommé EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS (Matthieu 1:23). Alors, dans Jean 1:10-11, nous voyons clairement que la Parole de Dieu : « était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui [Jésus], le monde ne l’a pas connu. Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu. » C’est donc ainsi que : « la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire manifestée dans un Fils unique venu du Père » (v. 14).

Aucun membre de la race humaine ne peut s’approprier cette description, sauf Dieu, qui S’est fait homme en la personne de Jésus-Christ. Voici le couronnement de cette gloire unique expliquée en toute simplicité quand l’auteur du livre aux Hébreux nous déclare : « Dieu [en forme d’Esprit] ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses. Par lequel aussi il a fait le monde ! Et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa Parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts » (Hébreux 1:1-3).

Jésus-Christ est donc le Créateur et, ayant revêtu une forme humaine, Il a mis en application plusieurs de Ses talents créatifs. Beaucoup de Ses miracles impliquaient une création à partir de rien. Regardons ensemble comment, dans Jean 6:10-13, Jésus a accompli ce qui est impossible pour un simple humain. « Cependant Jésus dit : Faites asseoir ces gens. Or il y avait beaucoup d’herbe dans ce lieu. Les hommes donc s’assirent, au nombre d’environ cinq mille. Et Jésus prit les pains et, ayant rendu grâces, il les distribua aux disciples, et les disciples à ceux qui étaient assis ; et de même pour les poissons, autant qu’ils en voulurent. Après qu’ils furent rassasiés, il dit à ses disciples : Ramassez les morceaux qui sont restés, afin que rien ne se perde. Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers des morceaux des cinq pains d’orge, qui étaient restés de trop à ceux qui en avaient mangé. » Connaissez-vous un simple humain qui en ait fait autant ?

Lors d’une autre occasion, on faisait des noces à Cana en Galilée et la mère de Jésus y participait. « Et Jésus fut aussi convié aux noces avec ses disciples. Le vin ayant manqué, la mère de Jésus lui dit : Ils n’ont plus de vin » (Jean 2:2-3). Situation qui pourrait facilement arriver, mais que fait Jésus ? « Or, il y avait là six vaisseaux de pierre, placés pour la purification des Juifs, et contenant chacun deux ou trois mesures. Jésus leur dit : Remplissez d’eau ces vaisseaux ; et ils les remplirent jusqu’au haut. Et il leur dit : Puisez-en maintenant, et portez-en au chef du festin. Et ils le firent. Quand le chef du festin eut goûté l’eau changée en vin (or, il ne savait pas d’où venait ce vin, mais les serviteurs qui avaient puisé l’eau le savaient), il appela l’époux, et lui dit : Tout homme sert d’abord le bon vin, et ensuite le moins bon, après qu’on a beaucoup bu ; mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent » (vs 6-10). Avez-vous déjà vu quelqu’un changer de l’eau en vin sans même toucher aux urnes ? Seul le Créateur peut accomplir pareil exploit.

Lazare était mort et sa sœur Marie pleurait amèrement. Jésus S’y est rendu afin de la consoler. « Et il dit  Où l’avez-vous mis ? Ils lui répondirent : Seigneur, viens et vois. Et Jésus pleura. Sur cela les Juifs disaient : Voyez comme il l’aimait. Mais quelques-uns d’entre eux disaient : Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas faire non plus que cet homme ne mourût pas ? Alors Jésus, frémissant de nouveau en lui-même, vint au sépulcre ; c’était une grotte, et on avait mis une pierre dessus. Jésus dit : Ôtez la pierre. Marthe, sœur du mort, lui dit : Seigneur, il sent déjà mauvais, car il est là depuis quatre jours. Jésus lui répondit : Ne t’ai-je pas dit, que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? Ils ôtèrent donc la pierre du lieu où le mort était couché. Et Jésus, élevant les yeux au ciel, dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Je savais que tu m’exauces toujours, mais je l’ai dit à cause de ce peuple, qui est autour de moi, afin qu’il croie que Tu m’as envoyé. Quand il eut dit cela, il cria à haute voix : Lazare, viens dehors ! Et le mort sortit, les mains et les pieds liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et le laissez aller » (Jean 11:34-44).

Mais l’acte de création le plus important de Christ, c’est celui qu’Il accomplit chaque jour lorsqu’un pécheur se repent. « C’est pourquoi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair ; si même nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus ainsi. Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui, » nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 5:16-21.

Dans Jean 7:14-15, il est écrit que : « Vers le milieu de la fête, Jésus monta au temple, et il enseignait. Et les Juifs étaient étonnés, et disaient : Comment cet homme connaît-il les Écritures, ne les ayant point apprises. » Ceci se passa vers le milieu de la Fête des Tabernacles et le calibre unique de Son enseignement doctrinal avait vraiment étonné les Juifs. Ils se posaient la question à savoir comment cet homme, qui n’avait jamais été enseigné par les scribes et les rabbins, pouvait avoir une connaissance aussi remarquable des Écritures. « Car Jésus les enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes » (Matthieu 7:29).

Regardons Sa réponse frappante aux scribes, dans Jean 7:16-18, alors que : « Jésus leur répondit : Ma doctrine n’est pas de moi, mais de Celui qui m’a envoyé. Si quelqu’un veut faire la volonté de Dieu, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de Mon chef. Celui qui parle de son chef cherche sa propre gloire ; mais celui qui cherche la gloire de Celui qui l’a envoyé, est digne de foi, et il n’y a point d’injustice en lui. » Jésus venait de leur annoncer qu’Il était le Porte-Parole de Dieu qui L’avait envoyé. Alors, quand Il parlait, Jésus ne parlait pas de Son propre chef. C’est Dieu le Père qui parlait par Sa bouche, donc Jésus n’était pas une deuxième personne dans une espèce de trinité, mais bel et bien « Emmanuel » Dieu Lui-même dans la chair humaine, qui parlait en Son propre nom.

Il y a deux facteurs à l’œuvre ici. D’abord, Sa compréhension le l’Ancien Testament fut encyclopédique, acquise de la même manière que tout autre étudiant de la Parole, par la prière et l’étude. Jésus avait fait cela dès Sa jeunesse. Vous souvenez-vous comment Ses parents Le cherchaient après la Fête des Tabernacles ? « Et ne le trouvant point, ils retournèrent à Jérusalem pour le chercher. Et au bout de trois jours ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et leur faisant des questions. Et tous ceux qui l’entendaient, étaient ravis de sa sagesse et de ses réponses. Quand ses parents le virent, ils furent étonnés ; et sa mère lui dit : Mon enfant, pourquoi as-tu ainsi agi avec nous ? Voici ton père et moi, nous te cherchions, étant fort en peine. Et il leur dit : Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être occupé aux affaires de mon Père ? Mais ils ne comprirent point ce qu’il leur disait. Il s’en alla ensuite avec eux, et vint à Nazareth, et il leur était soumis. Et sa mère conservait toutes ces choses dans son cœur. Et Jésus croissait en sagesse, en stature et en grâce, devant Dieu et devant les hommes » (Luc 2:45-52).

Mais au-delà de sa compréhension humaine de la Parole, Jésus avait Sa sagesse divine et Son autorité innée. Il était Dieu éternel dans la chair ainsi qu’un homme parfait dans Sa manifestation. Donc, non seulement pouvait-Il authentifier les Écritures anciennes lorsqu’Il enseignait, mais Jésus nous a également parfaitement transmis, au travers de Ses apôtres et des prophètes, les Écritures de la Nouvelle Alliance. Alors, dans Jean 20:30-31, nous apprenons que : « Jésus fit encore en présence de ses disciples plusieurs autres miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre. Et ces choses ont été écrites, afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie par son nom. »