V.01 – David Cole explose le mensonge de la chambre à gaz à Auschwitz

 

C’est un documentaire qui devrait vous faire tomber à la renverse, c’est limpide, c’est presque beau, ce David Cole démonte méthodiquement cette histoire de chambre à gaz à Auchwitz, vous devez absolument voir ce doc, que vous croyez ou pas à l’extermination massive des juifs par le gaz, cette vidéo est une pépite, elle pose de très sérieuses questions, le » grand professeur » Piper Franciszek est assez mal à l’aise et s’embrouille dans ses explications. Notez que ce professeur admet qu’il y a beaucoup plus de trace de zyklon B dans les baraquements traités pour assainir ces bâtiments que dans les chambres à gaz, il explique cela en disant que le traitement pour assainir les baraquements durait 24H alors que le zyklon B était utilisé pendant 20 mn UNE FOIS par jour pour les gazages d’êtres humains, ce qui est en totale opposition avec les dire des » témoins » et de Hoess (chef du camp)qui affirmaient que les chambres à gaz fonctionnaient toute la journée….. Sachez également que suite aux pressions phénoménales à l’encontre de David Cole et sa famille, il a répudié son travail, mais le bien a été fait, quand vous démontrez que 2+2=4, vous avez beau dire que vous regrettez, c’est trop tard, la démonstration reste la même….




D.325 – Courir vers Christ

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Par Joseph Sakala

Dans Proverbes 18:10, nous découvrons que : « Le nom de l’Éternel est une forte tour ; le juste y court, et il y est dans une haute retraite. » Quand une personne réalise qu’elle est perdue spirituellement et que seul Christ peut la sauver, elle ne devrait pas tarder un seul moment à venir immédiatement vers Christ. Les Saintes Écritures nous dévoilent plusieurs passages dans le Nouveau Testament où des hommes ont littéralement couru vers Jésus. Un beau passage se trouve dans Marc 5:2-6, où nous lisons : « Et aussitôt que Jésus fut descendu de la barque, un homme, possédé d’un esprit immonde, sortit des sépulcres et vint au-devant de lui. Il faisait sa demeure dans les sépulcres, et personne ne pouvait le tenir lié, pas même avec des chaînes. Car souvent, ayant eu les fers aux pieds, et ayant été lié de chaînes, il avait rompu les chaînes et brisé les fers ; et personne ne le pouvait dompter. Et il demeurait continuellement, nuit et jour, sur les montagnes et dans les sépulcres, criant et se meurtrissant avec des pierres. Quand il eut vu Jésus de loin, il accourut et se prosterna devant Lui. »

Notez maintenant ce qui est arrivé dans Marc 5:7-13 : « Et il dit, criant à haute voix : Qu’y a-t-il entre toi et moi, Jésus, Fils du Dieu très-haut ? Je te conjure par le nom de Dieu de ne point me tourmenter. Car Jésus lui disait : esprit immonde, sors de cet homme. Et Jésus lui demanda : Comment t’appelles-tu ? Et il répondit : Je m’appelle Légion ; car nous sommes plusieurs. Et il le priait instamment de ne pas les envoyer hors de cette contrée. Or, il y avait là, vers les montagnes, un grand troupeau de pourceaux qui paissait. Et tous les démons le priaient en disant : Envoie-nous dans ces pourceaux, afin que nous y entrions. Et aussitôt Jésus le leur permit. Alors ces esprits immondes étant sortis, entrèrent dans les pourceaux, et le troupeau se précipita avec impétuosité dans la mer, et ils se noyèrent dans la mer ; or il y en avait environ deux milles. »

Nous voyons clairement une possession démoniaque dans cette histoire. La chose importante, c’est que Jésus S’adresse directement aux démons et non à l’homme possédé. Ensuite, Jésus permet aux démons d’entrer dans les pourceaux qui se précipitent immédiatement dans la mer. Suite à ce grand miracle, les gens qui ont été témoins devaient sûrement se réjouir. Allons voir les versets.16 à 17 : « Et ceux qui avaient vu cela, leur racontèrent ce qui était arrivé au démoniaque et aux pourceaux. Alors ils se mirent à le prier de se retirer de leurs quartiers. » Voir mourir 2 000 pourceaux était une véritable tragédie financière et le miracle de Jésus fut vite oublié.

Allons voir un autre incident où quelqu’un est venu vers Jésus en courant. Jésus prêchait au peuple : « Alors on lui présenta de petits enfants, afin qu’il les touchât ; mais les disciples reprenaient ceux qui les présentaient. Et Jésus ayant vu cela, en fut indigné, et il leur dit : Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez point ; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent » (Marc 10:13-14). Jésus a profité de cette magnifique occasion pour enseigner l’humilité à Ses disciples, en leur déclarant : « Je vous dis en vérité, que quiconque ne recevra pas le Royaume de Dieu comme un petit enfant, n’y entrera point » (v. 15). Et ayant pris les enfants entre ses bras, Il leur imposa les mains et les bénit.

Dans Marc 10:17, nous lisons : « Et comme ils sortaient pour se mettre en chemin, un homme accourut, et, s’étant mis à genoux devant Lui, lui demanda : Bon Maître, que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle ? » Malheureusement, sa sincérité diminua quand il apprit le coût de son zèle, car le zèle sans sacrifice est mort tout comme la foi sans les œuvres. Par contre un autre homme riche était prêt à payer le prix.

Dans Luc 19:1-6, nous lisons que : « Jésus étant entré à Jéricho passait par la ville. Et un homme appelé Zachée, chef des péagers, qui était riche, cherchait à voir qui était Jésus ; mais il ne le pouvait à cause de la foule, parce qu’il était de petite taille. C’est pourquoi il courut devant, et monta sur un sycomore pour le voir, parce qu’il devait passer par là. Jésus étant venu en cet endroit, et levant les yeux, le vit et lui dit : Zachée, hâte-toi de descendre ; car il faut que je loge aujourd’hui dans ta maison. Et il descendit promptement, et le reçut avec joie. » La conversion de Zachée était sincère et il l’a démontré par une vie changée et orientée vers le sacrifice.

Après la sépulture de Jésus, Marie de Magdala est allée voir le tombeau du Seigneur le dimanche matin. Mais elle est revenue en courant vers les disciples, leur annonçant que la tombe était ouverte. « Alors Pierre sortit avec l’autre disciple, et ils allèrent au sépulcre. Et ils couraient tous deux ensemble ; mais cet autre disciple courut plus vite que Pierre, et arriva le premier au sépulcre. Et s’étant baissé, il vit les bandelettes qui étaient à terre ; mais il n’entra point. Mais Simon Pierre, qui le suivait, étant arrivé, entra dans le sépulcre, et vit les bandelettes qui étaient à terre, et le suaire qu’on lui avait mis sur la tête, lequel n’était pas avec les autres linges ; mais plié dans un endroit à part. L’autre disciple, qui était arrivé le premier au sépulcre, entra aussi, et il vit, et il crut » (Jean 20:3-8).

Il y a une grande leçon d’humilité et de respect dans ce beau passage que beaucoup de chrétiens ne saisissent pas, si ce n’est le fait que Pierre et Jean avaient très hâte d’arriver au sépulcre. Notez que les deux disciples courent vers Christ, mais Jean étant plus jeune courait plus vite et arriva le premier. Jean avait déjà compris que Pierre était destiné à devenir le chef des apôtres, alors il demeura près de la porte, attendant que Pierre puisse entrer le premier. Quelle belle marque de respect et d’humilité envers l’autorité. Et étant entré, remarquez que Pierre vit à terre les bandelettes qui enveloppaient Jésus et le suaire qu’on Lui avait mis sur la tête, lequel n’était pas avec les autres linges, mais plié dans un endroit à part. Ce merveilleux verset détruit complètement la « doctrine » catholique du suaire de Turin où, semble-t-il, apparaissent le dos et le devant de Christ, comme s’Il avait été placé dans le sépulcre tout nu avec seulement le suaire pour le couvrir.

Pourtant, la Bible nous indique clairement que le corps de Jésus fut couvert de bandelettes qui l’enveloppaient ; et le suaire qu’on Lui avait mis sur la tête n’était pas avec les autres linges, mais plié dans un endroit à part. Donc, le suaire couvrait seulement le visage de Jésus et, par conséquent, il n’est sûrement pas cette fausse icône que des millions de « chrétiens » ont adoré depuis sa découverte soudaine par l’église catholique à un moment opportun de son histoire.

Mais revenons à ceux qui décident de plein cœur de courir vers le Sauveur de l’humanité ; ceux qui cherchent vraiment le salut en Son nom en voulant Le servir, Lui et nul autre. Ceux qui ont véritablement compris que : « Ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la principale pierre de l’angle. Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:11-12). Désolé de désappointer ceux qui, en toute honnêteté, attendent le salut par Bouddha, Allah, Krishna, l’évolution et tous les autres dieux que les humains se sont inventés tout au long des siècles, et qui utilisent leurs ministres pour répandre leur « vérité ».

Remarquez bien qu’ils ont le droit de le faire. Mais ce qui est important pour le serviteur de Dieu, c’est de s’assurer s’il a aussi le droit de le faire. « Nullement ! [nous dit Paul, dans Romains 3:4] mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge. » Nous croyons que : « Le nom de l’Éternel est une forte tour ; le juste y court, et il y est dans une haute retraite » (Proverbes 18:10).

Nous vivons présentement dans un monde qui est au bord de sa propre destruction. La crise économique touche la planète entière et les nations sont agitées. Même les nations reconnues comme très puissantes et quasi inébranlables sont présentement endettées bien au-delà de leur capacité de rembourser leurs créanciers et les populations s’inquiètent. Le monde entier se demande où cela va aboutir et comment nos dirigeants réussiront à nous en sortir. Mais pour ceux qui ont consenti volontairement à se tourner vers Dieu et mettre leur foi entièrement en Lui savent que l’Éternel des armées est avec nous ; le Dieu de Jacob est notre haute retraite. Nous n’avons qu’à contempler les exploits de l’Éternel, les ravages qu’Il a permis de se faire sur la terre au fil des siècles. Mais, après un temps, Dieu faisait toujours cesser les combats et rompait la puissance de ceux qui voulaient dominer sur les autres.

Comment a-t-Il pu faire cela ? Simplement en semant la confusion chez l’oppresseur et en organisant les opprimés. C’est comme si Dieu leur disait : « Cessez de vous inquiéter inutilement et reconnaissez que Je Suis Dieu. Ainsi Je serai exalté parmi les nations, Je serai exalté par toute la terre. Dites : L’Éternel des armées est avec nous ; le Dieu de Jacob est notre haute retraite. » C’est ce que David a proclamé, il y a 3 000 ans de cela. Dans Psaume 46:2-6, David déclare ceci : « Dieu est notre retraite, notre force, notre secours dans les détresses, et fort aisé à trouver. C’est pourquoi nous ne craindrons point, quand la terre serait bouleversée, quand les montagnes seraient ébranlées au sein de la mer ; quand ses eaux mugiraient en bouillonnant, et que leur furie ferait trembler les montagnes. Sélah (pause). Le fleuve et ses canaux réjouissent la cité de Dieu, le lieu saint des demeures du Très-Haut. Dieu est au milieu d’elle ; elle ne sera point ébranlée. Dieu lui donne secours dès le retour du matin. »

Dans le monde actuel, les gens cherchent à se faire construire des refuges, parce qu’ils n’ont pas confiance en la puissance de Dieu. Si seulement les gens pouvaient mettre leur foi en Dieu, car : « Il jugera le monde avec justice ; il jugera les peuples avec équité. L’Éternel sera le refuge de l’opprimé, son refuge au temps de la détresse. Et ceux qui connaissent ton nom, se confieront en toi ; car tu n’abandonnes pas ceux qui te cherchent, ô Éternel ! » (Psaume 9:9-11). Quel réconfort et quel soulagement pour ceux qui, dans ces jours d’incertitude, se souviennent de cette magnifique promesse de notre Grand Créateur !

Voici maintenant Sa promesse faite aux Élus durant la grande tribulation, et lors de la noce de Jésus avec Son Église (épouse), après Son Avènement dans la gloire. « Car tu as été le refuge du faible, le refuge du pauvre en sa détresse, un abri contre la tempête, un ombrage contre le hâle, quand le souffle des puissants était comme la tempête qui frappe une muraille. Tu abats le tumulte des étrangers, comme tombe le hâle dans une terre aride ; comme le hâle sous l’ombre d’un nuage, le chant des puissants est rabaissé. Et l’Éternel des armées fera pour tous les peuples, sur cette montagne, un banquet de viandes grasses, un banquet de vins conservés, de viandes grasses et mœlleuses, de vins conservés et clarifiés. Et il enlèvera, sur cette montagne, le voile qui couvre la face de tous les peuples, la couverture étendue sur toutes les nations » (Ésaïe 25:4-7).

Notre refuge est puissant et sécurisé. David Lui rend ce témoignage : « Celui qui habite dans la retraite secrète du Très-Haut repose à l’ombre du Tout-Puissant. Je dis à l’Éternel : Mon refuge et ma forteresse ! Mon Dieu en qui je m’assure ! » (Psaume 91:1-2). Et Dieu lui répond ainsi : « Tu ne craindras pas les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la mortalité qui marche dans les ténèbres, ni la destruction qui ravage en plein midi. Qu’il en tombe mille à ton côté et dix mille à ta droite, elle n’approchera point de toi. Seulement tu considéreras de tes yeux et tu verras la punition des méchants. Car tu es mon refuge, ô Éternel ! Tu as pris le Très-Haut pour ton asile. Aucun mal ne t’atteindra, aucune plaie n’approchera de ta tente [maison]. Car il ordonnera à Ses anges de te garder dans toutes tes voies » (Psaume 91:5-11).

Non seulement notre refuge nous procure sécurité et protection, mais aucun autre refuge ne suffira. « C’est pourquoi, ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Voici, j’ai posé en Sion une pierre, une pierre angulaire, éprouvée et précieuse, solidement posée ; celui qui s’y appuiera ne s’enfuira point » (Ésaïe 28:16). Cependant, ceux qui Le refuseront comme refuge devront subir Son Jugement. Au verset 17, Dieu dit : « Je prendrai le droit pour règle et la justice pour niveau ; et la grêle emportera le refuge de tromperie, et les eaux inonderont l’asile de mensonge. Votre alliance avec la mort sera abolie, et votre accord avec le Sépulcre ne tiendra point. Quand le fléau débordé passera, vous serez foulés par lui. » Je crois que Dieu a réservé ce passage pour ceux qui prêchent l’enlèvement au ciel pendant sept ans pour sauver leur peau.

L’apôtre Pierre, ayant été témoin de la résurrection de Jésus, a confronté les dirigeants juifs ainsi que le peuple au sujet de leur erreur monumentale d’avoir rejeté leur Messie. « Sachez, vous tous, et tout le peuple d’Israël, que c’est au nom de Jésus-Christ de Nazareth, que vous avez crucifié et que Dieu a ressuscité des morts ; c’est par lui que cet homme se présente guéri devant vous. Ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la principale pierre de l’angle. Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:10-12).

Notre véritable refuge, notre fondement inébranlable n’est nul autre que notre Sauveur et Seigneur Jésus, vers qui nous allons pour trouver notre protection, et qui nous rassure sur l’espérance en face de nous. « C’est pourquoi, Dieu voulant montrer encore mieux aux héritiers de la promesse l’immutabilité de sa résolution, intervint par le serment ; afin que par ces deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous ayons une ferme consolation, nous qui cherchons un refuge dans la ferme possession de l’espérance qui nous est proposée. Espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec » (Hébreux 6:17-20).

Dans Deutéronome 31:6-8, Moïse dit au peuple qui devait entrer dans la terre promise : « Fortifiez-vous et prenez courage ; ne craignez point, et ne soyez point effrayés devant eux ; car c’est l’Éternel ton Dieu qui marche avec toi ; il ne te laissera point, et ne t’abandonnera point. Puis Moïse appela Josué, et lui dit, devant tout Israël : Fortifie-toi et prends courage ; car tu entreras avec ce peuple au pays que l’Éternel a juré à leurs pères de leur donner, et c’est toi qui les en mettras en possession. C’est l’Éternel qui marche devant toi ; il sera lui-même avec toi ; il ne te laissera point, et ne t’abandonnera point ; ne crains point, et ne sois point effrayé. » La promesse que Dieu ne laissera ou n’abandonnera point Son peuple paraît plusieurs fois dans les Écritures. Elle est donnée ici au travers de Moïse aux enfants d’Israël, ainsi qu’à Josué afin de les préparer pour entrer dans la terre promise à Abraham par Dieu, plusieurs siècles auparavant. Dieu a toujours été leur refuge quand ils obéissaient à Ses commandements.

Essentiellement, ce fut la même promesse que Dieu fit à Jacob alors qu’il commençait à assumer le rôle que Dieu lui avait préparé. Dans Genèse 28:15, Dieu dit à Jacob : « Et voici, je suis avec toi, et je te garderai partout où tu iras ; et je te ramènerai en ce pays. Car je ne t’abandonnerai point, que je n’aie fait ce que je t’ai dit. » La même promesse fut directement répétée à Josué lorsque Dieu lui dit : « Votre frontière sera depuis ce désert et ce Liban jusqu’au grand fleuve, le fleuve de l’Euphrate, tout le pays des Héthiens, et jusqu’à la grande mer, vers le soleil couchant. Nul ne subsistera devant toi pendant tous les jours de ta vie ; je serai avec toi comme j’ai été avec Moïse ; je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. Fortifie-toi et prends courage ; car c’est toi qui mettras ce peuple en possession du pays que j’ai juré à leurs pères de leur donner » (Josué 1:4-6).

Le roi David a transmis cette promesse à son fils Salomon lorsqu’il lui donna la responsabilité du royaume et de bâtir un temple majestueux. « David dit donc à Salomon, son fils : Fortifie-toi, prends courage et agis ; ne crains point, et ne t’effraye point ; car l’Éternel Dieu, mon Dieu, sera avec toi : il ne te laissera point et ne t’abandonnera point, jusqu’à ce que toute l’œuvre pour le service de la maison de l’Éternel soit achevée. Et voici les classes des sacrificateurs et des Lévites, pour tout le service de la maison de Dieu ; et tu as avec toi, pour toute l’œuvre, tous les hommes de bonne volonté, experts pour toute sorte de service ; et les chefs et tout le peuple sont prêts à exécuter tout ce que tu diras » (1 Chroniques 28:20-21). Nous pouvons nous réjouir pareillement de cette même promesse aujourd’hui.

Dans Hébreux 13:5-7, l’apôtre Paul dit : « Que votre conduite soit exempte d’avarice ! Soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? Souvenez-vous de vos conducteurs, qui vous ont annoncé la parole de Dieu, et considérant l’issue de leur vie, imitez leur foi. » C’est sûrement une éminente assurance pour tous les chrétiens : « Par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:4).

Dans Apocalypse 21:1-5, l’apôtre Jean écrit : « Je vis ensuite un ciel nouveau et une terre nouvelle ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. Et moi Jean je vis la Sainte Cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines. »

Incontestablement, ce que Jean nous déclare ici est une des plus glorieuses promesses de la Bible. Imaginez, fini les souffrances, fini les deuils à cause de la perte d’un être cher, fini les cris d’angoisses de toutes sortes. Dans le monde actuel, chaque individu doit vivre des moments de deuil, de souffrance et d’angoisse à des degrés variés, qui aboutissent à la mort. « Cependant Jésus a porté nos maladies, et il s’est chargé de nos douleurs ; et nous, nous pensions qu’il était frappé de Dieu, battu et affligé. Mais il était meurtri pour nos péchés, et frappé pour nos iniquités. Le châtiment qui nous apporte la paix, est tombé sur Lui, et par Sa meurtrissure nous avons la guérison. Nous étions tous, errants comme des brebis, nous suivions chacun son propre chemin, et l’Éternel a fait venir sur Lui l’iniquité de nous tous. Il est maltraité, il est affligé ; et il n’ouvre point la bouche ; comme un agneau mené à la boucherie, comme une brebis muette devant celui qui la tond, il n’ouvre point la bouche. Il a été retiré de l’angoisse et de la condamnation ; et qui dira sa durée ? Car il a été retranché de la terre des vivants ; il a été frappé pour le péché de mon peuple » (Ésaïe 53:4-8).

Et finalement, Jésus a même enduré l’atroce souffrance de la mort sur la croix à notre place. En mourant, néanmoins, Christ a vaincu la mort par la résurrection afin de vivre éternellement. Dans Apocalypse 1:18, Jésus Lui-même nous rassure en déclarant : « J’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer et de la mort. » Il peut donc promettre à tous ceux qui mettent leur foi en Lui d’avoir un jour un corps glorieux qui ne mourra plus jamais. Mais comment peut-Il faire pareille chose ? « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux, d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:20-21).

Dans 1 Corinthiens 15:51-52, Paul déclare : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. » Voilà le mystère expliqué, et qui n’est plus un mystère. Mais qu’en est-il de ceux que Dieu a appelés à Son service avant la première venue de Jésus pour nous annoncer cette merveilleuse promesse ? Dans Ésaïe 25:8-9, le prophète a écrit ceci : « Dieu détruira la mort pour jamais ; le Seigneur, l’Éternel, essuiera les larmes de tous les visages, et fera disparaître de toute la terre l’opprobre de son peuple ; car l’Éternel a parlé. Et l’on dira, en ce jour-là : Voici, il est notre Dieu ; nous avons espéré en lui, et il nous sauve. C’est l’Éternel ; nous avons espéré en lui : égayons-nous, et nous réjouissons de son salut ! »

Ésaïe fut inspiré d’écrire cela au-delà de 700 années avant la naissance de Jésus. Tout au long de l’histoire, plusieurs millions de personnes ont vécu dans des pays où une religion d’état était imposée. Quelques-unes de ces religions sont passées presque inaperçues dans leur influence sur la population, tandis que d’autres furent très sévères. Même à notre époque, malgré la tendance moderne vers le laïcisme, plusieurs nations maintiennent une religion d’état. Alors, seriez-vous prêts à vivre dans un pays avec une religion d’état qui vous serait imposée ? Les empires anciens — en Égypte, en Perse, en Sumer, en Grèce et à Rome — avaient des religions d’état qui considéraient leurs chefs divins, ayant une autorité absolue sur la vie de leurs citoyens.

Dans l’Empire romain, la peine capitale était imposée à tout citoyen qui refusait d’adorer l’empereur en tant que dieu. Du premier au troisième siècle apr. J.-C., dans l’Empire romain, ceux qui s’appelaient chrétiens furent persécutés par l’état. La persécution débuta par l’empereur Néron en 64 apr. J.-C. Elle fut poursuivie avec violence sous Domitien de 90 à 96 apr. J.-C. et par la suite sous Decius et Valérien. Elle a atteint son summum sous les empereurs Dioclétien et Galérius. Durant la période entre 303 et 313 apr. J.-C., elle fut connue comme la Grande Persécution, où plusieurs chrétiens furent martyrisés. Puis, soudainement, l’empereur Constantin a mis fin au martyr vers l’an 322, alors qu’il s’est « converti » au christianisme lors d’une guerre où il a vu une croix dans le ciel et entendu une voix qui disait : « Par cette croix tu vaincras. »

Après sa victoire, Constantin cessa de persécuter les chrétiens et, suite à cette décision, la religion a pris une grande ampleur dans le royaume. Et vers 380 apr. J.-C. cette religion diluée et infestée de plusieurs doctrines païennes a donné comme résultat que les anciens persécutés sont subitement devenus les persécuteurs. L’empereur romain Théodosius qui régna de 379 à 395 apr. J.-C. a émis un édit appelé « Cunctos Populos », connu aussi sous le nom de « l’Édit de Thessalonique ». Cet édit proclama le christianisme comme la religion officielle de l’Empire romain. Des missions furent organisées pour convertir le royaume au nouveau christianisme, et ceux qui refusaient étaient exécutés sur place sans aucun recours aux tribunaux. Les pratiques « païennes » et les endroits de réunions étaient interdits par l’état.

Les véritables convertis qui refusaient de suivre l’orthodoxie du traité de Nicée furent sévèrement poursuivis et persécutés. Durant une bonne partie du deuxième millénaire, l’Église catholique romaine a pratiqué plusieurs inquisitions pendant lesquelles les rebelles qui pratiquaient d’autres cultes furent confiés aux autorités et sommairement accusés d’être hérétiques à cette version catholique du christianisme. Au seizième siècle, le roi Henri VIII sépara l’Église anglaise de l’Église catholique romaine et se proclama chef suprême de l’Église anglicane.

Il avait le pouvoir absolu, supprimant toute dissension au niveau religieux, exécutant tous ceux qui lui résistaient. Son « Acte de Succession » exigeait que tout adulte dans le royaume reconnaisse que son premier mariage à Catherine d’Aragon était illégitime, ainsi que son second mariage à Anne Boleyn. L’emprisonnement était la pénalité pour ceux qui refusaient de reconnaître cette loi. Un des pouvoirs du roi était de contrôler ou de restreindre les activités de la religion selon ses propres idées et de transférer les avoirs de plusieurs églises dans les coffrets du roi. Au vingtième siècle, le Shinto était la religion nationale du Japon où son empereur Hirohito était adoré comme un dieu, pourtant il est mort. Dans d’autres pays, l’islam étant la religion nationale, on est devenu très intolérant envers les autres religions.

Dans les nations occidentales, les générations ont grandi durant une période libre laïcisée, pensant qu’une religion d’état n’est pas possible. Seulement penser cela montre que les gens ignorent des milliers d’années d’histoire, ainsi que des prophéties bibliques sur les temps de la fin. Penser ainsi est naïf. La prophétie nous met en garde contre la persécution par un état très puissant appuyé par une grande religion. Jésus Lui-même nous a dit, dans Matthieu 24:9-13 : « Alors ils vous livreront pour être tourmentés, et ils vous feront mourir ; et vous serez haïs de toutes les nations à cause de Mon nom. Alors plusieurs se scandaliseront et se trahiront les uns les autres, et se haïront les uns les autres. Et plusieurs faux prophètes s’élèveront, et séduiront beaucoup de gens. Et parce que l’iniquité sera multipliée, la charité de plusieurs se refroidira. Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé. »

Avez-vous remarqué le futur dans cette expression ? Tout comme par les siècles passés, la Bible prédit l’émergence d’un empire très puissant appuyé par une religion qui voudra dominer sur le monde entier. C’est à ce moment que le Dieu des cieux établira Son Royaume qui sera dirigé par Christ et Ses Élus pendant 1 000 ans. Oui, Jésus viendra établir Son Royaume de Paix prédit depuis des millénaires, et qui ne sera jamais renversé.




D.324 – Nous ne fêtons pas les Pâques

non-paques

Par Joseph Sakala

Nous croyons à la résurrection de Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu et le Sauveur de l’humanité. Nous croyons qu’après Sa crucifixion, le jour de la Pâque, il passa trois jours et trois nuits dans un sépulcre, comme Il l’a Lui-même prédit. Nous croyons que Son Père L’a ressuscité au bout de ces 72 heures afin de Le restaurer à la gloire qu’Il avait avec Son Père avant que le monde fut. Il était l’Agneau parfait de la Pâque, mort en rançon pour payer le prix de nos péchés, alors que Lui-même n’avait jamais péché. Il était l’offrande parfaite qui fut agréée par Son Père comme le premier-né parmi les morts.

En Sa résurrection, nous voyons la confirmation évidente de la promesse, faite par Jésus à tous ceux qui sont devenus Ses véritables disciples, qu’eux aussi seront ressuscités à l’immortalité pour vivre éternellement, comme Lui présentement. Par conséquent, nous ne célébrons pas les Pâques. Or, comment pouvons-nous faire une telle déclaration ? Cela n’a aucun sens pour ceux qui célèbrent les Pâques, prenant pour acquis qu’ils fêtent la résurrection de Jésus le dimanche des Pâques. Cependant une simple étude historique non biaisée de la fête des Pâques et des coutumes qui y sont attachées nous indique clairement que l’observation des Pâques est d’origine païenne. Cette tradition païenne fut introduite, il y a des siècles, dans l’adoration « chrétienne » quand les nouveaux « convertis » insistèrent pour garder leurs vieilles traditions.

Le problème a débuté dès le premier siècle, alors que Satan tentait déjà de détruire l’Église que Jésus avait fondée en y faisant pénétrer ses disciples pour qu’ils séduisent les véritables chrétiens. Dans Jude 1:3-4, l’apôtre met les convertis en garde contre cette situation en déclarant : « Bien-aimés, plein de zèle pour vous écrire touchant notre salut commun, j’ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur. »

Saviez-vous que la plupart des gens qui se disent « chrétiens » ne sont pas du tout au courant de « l’évolution » du christianisme tout au long des siècles, même dans ses débuts au premier siècle, comme nous venons de voir dans l’épître de Jude ? Comme exemple, nous pourrions parler du comportement de Polycarpe, de Polycrate et de Victor, parmi les premiers convertis, et comment les Congrégations de l’orient insistaient sur le maintien de la pratique des apôtres à observer la Pâque telle que Jésus l’avait établie avec Ses disciples avant Sa mort sur la croix pour nous.

Les pharisiens demandaient un miracle à Jésus pour leur prouver qu’Il était le Messie. La seule preuve que Jésus leur donna était qu’Il passerait trois jours et trois nuits dans le tombeau, tout comme Jonas avait passé trois jours et trois nuits dans le ventre d’un gros poisson. Consultez votre congrégation et demandez à votre curé ou à votre pasteur ou encore au ministre de votre église comment on peut calculer trois jours et trois nuits ou soixante-douze heures entre vendredi après-midi, vers trois heures et dimanche matin au lever du soleil. Or, Jésus avait bien spécifiquement prédit trois jours et trois nuits pleins. Soit que nous acceptions cela comme vérité, soit nous faisons de Jésus un menteur. Un jour, tous ces enseignants devront s’expliquer devant Jésus lors de Son Avènement pour établir Son Royaume ici-bas.

Le « christianisme institutionnalisé » de nos jours contient un grand nombre de doctrines pleines de traditions païennes alors que les différents groupes ont injecté dans les doctrines chrétiennes des pratiques purement païennes. L’histoire de toutes ces corruptions peut produire une lecture assez intéressante. Mais l’histoire n’est pas l’Écriture. Alors, c’est la Bible et la Parole de Jésus qui nous incitent et nous encouragent à ne pas observer les Pâques. L’esprit humain peut inventer toutes sortes de raisons pour ignorer la Bible et rejeter simplement les Écritures. Mais Dieu nous dit ceci, dans Jérémie 17:9-10 : « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin ; qui le connaîtra ? Moi, l’Éternel, je sonde le cœur, et j’éprouve les reins ; et cela pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses actions. »

Pourtant, chaque argument que nous écoutons de la part des « érudits » est fondamentalement enraciné dans un raisonnement humain fautif qui voudrait contredire la Parole de Dieu. Alors, doit-on rejeter la Parole de Dieu et accepter comme vérité la parole d’un homme ? « Nullement ! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge » (Romains 3:4). Il est impossible d’honorer Christ en Lui désobéissant. Le comportement du véritable converti doit toujours être axé sur l’évangélisation de la vérité dans un but unique. C’est : « Pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ ; et nous sommes prêts à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète » (2 Corinthiens 10:5-6).

Ce passage biblique nous rappelle que les armes de notre guerre ne sont pas charnelles, mais ancrées en Dieu qui peut détruire toute forteresse et ses arguments contre la vérité divine. Les lapins de Pâques qui pondent des œufs n’ont absolument aucun sens et n’ont rien à voir avec la mort et la résurrection de notre Sauveur Jésus. Les poulets en chocolat non plus ! Cependant, ils ont tout à voir avec d’anciens cultes remontant à la Religion à Mystères de Babylone ; ce qui fait que les pâques sont clairement d’origine païenne. Selon la perspective biblique, notre choix est simple. Jésus a dit de ne jamais profaner les lois et les commandements en préférant les traditions humaines, peu importe la sincérité avec laquelle les gens « religieux » tentent de nous les faire accepter. Tout chrétien comprend que le pratiquant hindouiste peut être sincère dans son culte au panthéon de l’hindouisme, mais le chrétien sait que ce culte est païen. Il en est de même avec le paganisme au sein même de la chrétienté, ce qui est toutefois plus difficile à avaler pour le « chrétien ».

Aux pharisiens et aux scribes qui tentaient continuellement de prendre Jésus en défaut : « Il leur répondit : Hypocrites, Ésaïe a bien prophétisé à votre sujet, quand il a dit : Ce peuple m’honore des lèvres ; mais leur cœur est bien éloigné de moi. Mais c’est en vain qu’ils m’honorent, enseignant des doctrines qui sont des commandements d’hommes. Car, en abandonnant le commandement de Dieu, vous observez la tradition des hommes, lavant les pots et les coupes, et faisant beaucoup d’autres choses semblables. Il leur dit aussi : Vous annulez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition » (Marc 7:6-9). Voilà ce que ces Rabbins enseignaient au peuple : leur Talmud au lieu de la Torah ! Dieu ne veut pas voir Son peuple L’adorer en utilisant des coutumes païennes pour le faire.

À l’époque d’Ésaïe, le prophète s’adressait à un peuple qui possédait la religion de Dieu et qui croyait adorer Dieu. Pensez-vous que l’histoire ne peut se répéter ? Aujourd’hui, la chrétienté est remplie de gens qui possèdent la Parole de Dieu, disent adorer le Dieu de la Bible et qui, pourtant, ne le font que des lèvres en abandonnant le commandement de Dieu !

Avant que le peuple d’Israël n’entre dans la terre promise, Dieu lui dit : « Garde et écoute toutes ces choses que Je te commande, afin que tu sois heureux, toi et tes enfants après toi, à jamais, parce que tu feras ce qui est bon et droit aux yeux de l’Éternel ton Dieu. Quand l’Éternel ton Dieu aura exterminé de devant toi les nations, vers lesquelles tu vas pour les déposséder, et que tu les auras dépossédées, et que tu habiteras dans leur pays, prends garde à toi, de peur que tu ne tombes dans le piège en les suivant, quand elles auront été détruites de devant toi, et que tu ne recherches leurs dieux, en disant : Comment ces nations servaient-elles leurs dieux ? que je fasse de même, moi aussi. Tu n’agiras point ainsi à l’égard de l’Éternel ton Dieu ; car elles ont fait à leurs dieux tout ce qui est en abomination à l’Éternel, et qu’il déteste ; et même elles ont brûlé au feu leurs fils et leurs filles en l’honneur de leurs dieux. Vous aurez soin de faire tout ce que je vous commande : Tu n’y ajouteras rien, et tu n’en retrancheras rien » (Deutéronome 12:28-32).

Pourquoi le peuple d’Israël semblait-il si fasciné par les dieux païens ? Pourquoi n’arrivait-il pas à demeurer fidèle au seul véritable Dieu ? Se pourrait-il que c’était parce que les hommes peuvent façonner les dieux à leur guise, mais qu’ils ne peuvent façonner Dieu selon leur volonté ? Quand les « pères de l’église » (catholique) ont introduit des rites païens dans le christianisme, n’était-ce pas une tentative de refaçonner la religion de Dieu à leur guise ?

Dans Jérémie 10:1-2, le prophète leur déclare : « Écoutez la parole que l’Éternel a prononcée pour vous, maison d’Israël. Ainsi a dit l’Éternel : N’apprenez pas les façons de faire des nations ; et ne craignez pas les signes des cieux, parce que les nations les craignent. » Alors, il semblerait contradictoire de prêcher cela à une société « chrétienne » (en culture et en pratique), mais je n’ai aucune alternative. Je crois au Christ ressuscité et en la puissance de la vérité dans Sa résurrection. Et, afin de croire au Christ et à Ses enseignements, et désirer de le suivre en toute vérité, je ne garderai jamais les Pâques (Easter).




D.323 – Nous servons l’Éternel

serviteur

Par Joseph Sakala

Dans Josué 24:14-15, nous pouvons lire : « Maintenant donc, craignez l’Éternel, et servez-le avec intégrité et fidélité ; éloignez les dieux que vos pères ont servis au delà du fleuve et en Égypte, et servez l’Éternel. Que s’il ne vous plaît pas de servir l’Éternel, choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir, ou les dieux que servaient vos pères au delà du fleuve, ou les dieux des Amoréens, dans le pays desquels vous habitez ; mais pour moi et ma maison, nous servirons l’Éternel. » À l’approche de sa mort, Josué rassembla le peuple autour de lui pour lui adresser une dernière parole. Craignez l’Éternel, leur dit-il en toute sincérité, et éloignez-vous des dieux de vos pères. Son exhortation prévoyait la provision divine pour Israël. En effet, Dieu méritait leur adoration pour toutes les fois qu’Il est venu à leur aide dans un témoignage majestueux, étalant tous les travaux du Seigneur.

Il semble y avoir une ironie dans les mots de Josué. Malgré que le peuple maintenait que : « l’Éternel a chassé devant nous tous les peuples et les Amoréens qui habitaient le pays. Nous aussi, nous servirons l’Éternel ; car il est notre Dieu » (v. 18), Josué savait fort bien que le peuple avait décidé de ne pas suivre Dieu. Il ne leur offrit pas le choix entre le vrai Dieu et les faux dieux ; il leur offrit le choix entre les faux dieux, entre les dieux que servaient leurs pères au-delà du fleuve, ou les dieux des Amoréens, dans le pays desquels ils habitaient. Aucun de ces dieux ne pouvait se comparer au véritable Seigneur.

Le point de vue de Josué s’applique encore plus aujourd’hui. L’homme doit adorer et il lui faut un dieu. Il a le choix de reconnaître son Dieu comme véritable ou, comme nous voyons trop souvent aujourd’hui, un dieu fondé sur la raison humaine, un dieu de la science, de l’évolution, de l’humanisme, et l’adoration se fait volontairement. Notre témoignage doit pousser les sans salut à faire un choix selon la connaissance, en leur témoignant les conséquences de leur choix de dieux. Une telle comparaison devrait amener une personne a prendre la même décision que Josué : « mais pour moi et ma maison, nous servirons l’Éternel. »

Ce devrait être le choix de tous ceux qui se disent de Christ. Dans 1 Pierre 4:16-17, le chef des apôtres déclare : « Mais s’il souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, mais qu’il glorifie Dieu à cet égard. Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison de Dieu ; et s’il commence par nous, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ? » Le mot « chrétien » ne paraît seulement que trois fois dans les Écritures et semble changer de sens. Dans le premier cas, il est utilisé dans Actes 11:25-26 où nous lisons : « Barnabas s’en alla ensuite à Tarse, pour chercher Saul ; et l’ayant trouvé, il l’amena à Antioche ; et pendant toute une année, ils s’assemblèrent avec l’Église, et instruisirent un grand peuple, et ce fut à Antioche que pour la première fois les disciples furent nommés Chrétiens. »

Le terme identifie les disciples de Christ, tout simplement. Le second usage eut lieu quelques années plus tard à un moment où le mot fut bien connu même parmi les non croyants. Lorsque Paul témoignait à Agrippa, dans Actes 26:28 : « Et Agrippa dit à Paul : Tu me persuades presque d’être chrétien. » Une traduction littérale de ce verset nous indique Agrippa d’un ton supérieur et incrédule qui dit à Paul : « Tu essaie, en si peu de temps, de faire un chrétien de moi ». Mais comme les années avançaient, l’Église commença à être persécutée de plus en plus. Notre texte du début nous indique que même le nom de chrétien était utilisé avec mépris. Mais Pierre nous dit qu’il n’y a aucune honte d’être appelé chrétien en suivant Christ.

Pierre se rappelait sans doute d’avoir renié Christ, mais également ce qui est écrit dans Actes 5:38-42, lorsque Gamaliel déclara : « Je vous dis donc maintenant : Ne poursuivez point ces gens-là, et laissez-les aller ; car si cette entreprise ou cette œuvre vient des hommes, elle sera détruite ; mais si elle vient de Dieu, vous ne pouvez la détruire ; et prenez garde qu’il ne se trouve que vous ayez fait la guerre à Dieu. Et ils furent de son avis, et après avoir appelé les apôtres, et après les avoir fait fouetter, ils leur défendirent de parler au nom de Jésus ; et ils les laissèrent aller. Eux donc se retirèrent de devant le Sanhédrin, remplis de joie d’avoir été jugés dignes de souffrir des opprobres pour le nom de Jésus. Et ils ne cessaient tous les jours d’enseigner et d’annoncer Jésus-Christ, dans le temple et de maison en maison. »

Aujourd’hui, nous pouvons glorifier Dieu en Son nom. Cela implique beaucoup plus qu’une louange en Son nom : nous pouvons glorifier Dieu dans ce que nous faisons. Nous pouvons également déshonorer le nom de chrétien par nos actions. La responsabilité solennelle repose maintenant sur nous de porter honneur et gloire à Dieu dans nos vies. Parce que nous préparons un monde sans fin dans lequel la joie de vivre ne sera pas enlevée par un individu ayant la rage au volant.

Dans Esaïe 64:4-5, nous lisons : « Car on n’a jamais entendu, jamais oreille n’a perçu, jamais œil n’a vu, qu’un autre Dieu que toi fît de telles choses, pour celui qui s’attend à lui. Tu viens au-devant de celui qui se réjouit en pratiquant la justice, de ceux qui marchent dans tes voies et qui se souviennent de toi. Voici, tu t’es irrité, et nous avions péché ; tu t’es irrité longtemps, et cependant nous serons sauvés. » Paul s’est approprié cette belle promesse de l’Ancien Testament et l’a appliquée au croyant du Nouveau Testament qui est guidé par le Saint-Esprit lorsqu’il dit : « Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2:9-10).

C’est une promesse pour les âges à venir quand toutes ces promesses que Dieu a préparées pour ceux qui L’aiment leur seront données dans toute leur plénitude. Il est bien de noter que le commencement de ce monde et le monde sans fin, dans Ésaïe 45:17 : « Israël est sauvé par l’Éternel, d’un salut éternel ; vous ne serez ni honteux, ni confus, aux siècles des siècles, » sont des traductions de olam en hébreu. Ce mot veut dire essentiellement « indéfiniment loin arrière » où même « éternité ». Ainsi, le merveilleux plan de Dieu fut préparé pour Son peuple, afin qu’on s’y introduise dans la réjouissance pour l’éternité future, ayant déjà été formulé par Lui depuis l’éternité passée.

Paul nous dit : « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6). Dieu avait même planifié notre rédemption du péché par Son Fils : « par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous » (1 Pierre 1:19-20).

Nous ne pouvons pas, dans cette vie, vraiment comprendre par notre esprit ces choses merveilleuses, mais nous, qui attendons sa venue, pouvons y croire avec la joie dans nos cœurs, car : « Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2:10). Alors, nous pouvons également nous unir à Paul avec un gros merci dans le cœur pour sa louange, dans Éphésiens 3:21, afin de témoigner : « A Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles ! Amen. »

Dans Michée 7:18-20, nous lisons : « Qui est le Dieu semblable à toi, qui pardonne l’iniquité, et qui passe par-dessus le péché du reste de son héritage ? Il ne garde pas à toujours sa colère, car il se plaît à faire miséricorde. Il aura encore compassion de nous, il mettra sous ses pieds nos iniquités. Tu jetteras tous leurs péchés au fond de la mer. Tu feras voir à Jacob ta fidélité, et à Abraham ta miséricorde, comme tu l’as juré à nos pères, dès les temps anciens. » Ce passage nous prépare à une double prophétie. D’abord sur le jugement imminent de la nation rebelle et pécheresse de Juda, puis l’avènement glorieux du règne de Jésus. Il résume la grâce de Dieu dans l’iniquité de Son peuple. Quelle grâce !

D’abord, Dieu pardonne l’iniquité. Nous sommes pécheurs, mais nous avons l’assurance de Sa miséricorde, au lieu de Son jugement seulement. Dieu pardonne notre iniquité, passe par-dessus nos transgressions et retient Sa colère. Pourquoi ? Parce que Dieu Se plaît à exercer la miséricorde. Ensuite, Il aura encore compassion de nous et mettra nos iniquités sous Ses pieds. Et finalement, lorsque nous nous repentons, Dieu jette tous nos péchés au fond de la mer pour nous prouver Sa fidélité et Sa miséricorde. En tant que pécheurs pardonnés, nous avons tous goûté à Sa grâce et Sa miséricorde. Nous avons également l’assurance de la délivrance dans nos tribulations à cause de Sa compassion pour nous. Dieu accomplit toujours Ses promesses.

Lorsque des circonstances négatives nous poussent au découragement, nous avons confiance en les promesses de Son Alliance avec Jacob et Abraham. Parce que Dieu l’a juré à nos pères, dès les temps anciens, et la réputation de notre Créateur n’est jamais en jeu. Néanmoins, Israël a refusé de prendre garde aux avertissements des prophètes de se détourner de sa conduite rebelle. En faisant ainsi, Israël s’est privé de grandes bénédictions pour récolter plutôt Sa colère. Que Dieu nous accorde la sagesse et la conviction d’accepter Sa miséricorde et Sa compassion ! Mais surtout de croire en Sa fidélité au sujet de Ses promesses.

La liberté que nous avons doit passer le test. Dans 1 Corinthiens 6:9-12, Paul déclare : « Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu ? Ne vous abusez point ; ni les impurs, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les larrons, ni les avares, ni les ivrognes, ni les médisants, ni les ravisseurs n’hériteront le royaume de Dieu. Or c’est là ce qu’étaient quelques-uns de vous ; mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus, et par l’Esprit de notre Dieu. Toutes choses me sont permises, mais toutes ne sont pas profitables ; toutes choses me sont permises, mais je ne me rendrai esclave d’aucune. » Nous savons que le chrétien est sauvé par la grâce et non par les œuvres pour se justifier.

Dans un certain sens, les chrétiens sont libres de faire ce qui leur plaît. Tout est permis aux humains. Cependant, les humains ont également créé des lois qui leurs imposent des restrictions sur certains comportements. Le converti à Christ est néanmoins soumis à une loi supérieure à la loi des hommes. Une loi d’amour envers tous, dans le but ultime de plaire et honorer Son Sauveur et Seigneur. Alors, quand il est question de décider si un comportement est bon ou mauvais, la décision doit toujours être fondée sur les intention de Christ. Est-ce que la décision soutient ou offense pour gagner ceux qui étaient perdus, ou sert-elle à l’édification du croyant ? Est-ce que le Seigneur et Sa Parole sont honorés ? Ou bien est-ce que notre comportement provoque des reproches contre Sa vérité ?

Par exemple, Paul avait conclu que, même si toutes choses lui étaient permises, toutes ne sont pas profitables ; et si toutes choses lui étaient permises, il ne deviendrait esclave d’aucune. Au sujet des aliments, Paul avait conclu que les aliments sont pour le ventre et le ventre pour les aliments ; mais Dieu détruira et ceux-ci et celui-là. Et le corps n’est point pour l’impudicité, mais pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps. De nos jours, un ministre de Christ doit décider pareillement de ne jamais devenir esclave de l’alcool, de la cigarette et des casinos, car ces choses pourraient facilement limiter la puissance de Dieu dans ses actions et ses décisions.

Un autre passage semblable se trouve dans 1 Corinthiens 10:23-28 où Paul dit : « Tout m’est permis, mais tout n’est pas utile ; tout m’est permis, mais tout n’édifie pas. Que personne ne cherche son avantage particulier, mais que chacun cherche celui d’autrui. Mangez de tout ce qui se vend à la boucherie, sans vous enquérir de rien, à cause de la conscience ; car : La terre est au Seigneur, et tout ce qu’elle contient. Si un infidèle vous convie, et que vous vouliez aller chez lui, mangez de tout ce qu’on vous présentera, sans vous enquérir de rien pour la conscience. Mais si quelqu’un vous dit : Ceci a été sacrifié aux idoles ; n’en mangez point, à cause de celui qui vous a avertis, et à cause de la conscience ; car : Au Seigneur appartient la terre, et tout ce qu’elle contient. »

Donc, tout est permis au converti, mais dans la mesure où cela en édifie un autre, spirituellement parlant, ainsi que le converti lui-même. Au sujet de la nourriture, Paul a également dit ceci, dans Romans 14:14-16 : « Je sais, et je suis persuadé par le Seigneur Jésus, qu’il n’y a rien de souillé en soi ; néanmoins celui qui croit qu’une chose est souillée, elle est souillée pour lui. Mais si ton frère est affligé au sujet d’un aliment, tu ne te conduis plus selon la charité. Ne fais pas périr, par ton aliment, celui pour lequel Christ est mort. Que votre privilège ne soit donc point calomnié. » Car le Royaume de Dieu ne consiste ni dans le manger, ni dans le boire, mais dans la justice, la paix et la joie par le Saint-Esprit. Celui qui sert Christ de cette manière est agréable à Dieu et approuvé des hommes. Il faut donc respecter le choix de celui qui veut s’abstenir des viandes impures selon l’Ancienne Alliance, même si nous savons que le Royaume de Dieu ne consiste pas dans le manger ou le boire. Recherchons donc les choses qui tendent à la paix et à l’édification mutuelle.

Donc, ce test de la liberté du chrétien, s’il est appliqué dans le but de faire avancer l’Évangile de Christ, sert également aux disciples de Jésus pour prendre de bonnes décisions dans les situations douteuses. Comme disait Paul, dans Romains 14:20-23 : « Ne détruis point l’œuvre de Dieu pour un aliment. Il est vrai que toutes choses sont pures, mais il y a du péché pour celui qui donne du scandale en mangeant. Il est convenable de ne point manger de chair, de ne point boire de vin, et de s’abstenir de tout ce qui peut faire broncher ton frère ou le scandaliser ou l’affaiblir. Toi, as-tu cette foi ? Garde-la en toi-même devant Dieu. Heureux celui qui ne se condamne point lui-même dans ce qu’il approuve. Mais celui qui doute au sujet d’un aliment, est condamné s’il en mange, parce qu’il n’agit pas avec foi ; or tout ce que l’on ne fait pas avec foi, est un péché. »

Voilà pourquoi, dans 2 Corinthiens 13:5, Paul nous dit : « Examinez-vous vous-mêmes, pour voir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes ; ne reconnaissez-vous point vous-mêmes que Jésus-Christ est en vous ? » Cependant, Paul déclare avec jubilation : « Je rends grâces continuellement à mon Dieu pour vous, à cause de la grâce que Dieu vous a donnée en Jésus-Christ, savoir : De ce que vous avez été enrichis en Lui de toute manière, en toute parole et en toute connaissance ; selon que le témoignage de Christ a été confirmé en vous ! De sorte qu’il ne vous manque aucun don, à vous qui attendez la manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ » (1 Corinthiens 1:4-7).

Dans Philippiens 4:5-7, Paul nous dit : « Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. Ne vous inquiétez de rien, mais en toute occasion exposez vos demandes devant Dieu, par des prières et des supplications, avec des actions de grâces, et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. » Il y a trois aspects liés à cette instruction. D’abord, il faut être modérés dans nos actions. « Point adonné au vin, ni violent, ni porté au gain déshonnête, mais doux, éloigné des querelles, exempt d’avarice, gouvernant bien sa propre maison, tenant ses enfants dans la soumission, en toute honnêteté. Car si quelqu’un ne sait pas conduire sa propre maison, comment gouvernera-t-il l’Église de Dieu ? » (1 Timothée 3:3-5).

Une autre qualité très essentielle est : « De ne médire de personne, de n’être point querelleurs, d’être modérés, et de montrer une parfaite douceur envers tous les hommes » (Tite 3:2). Dans les deux cas, l’emphase est placée sur l’aspect douceur du terme. Dans Jacques 3:17-18, nous le voyons utilisé dans un éventail d’adjectifs désignant la sagesse d’en haut. « Quant à la sagesse d’en haut, elle est d’abord pure, puis paisible, modérée, traitable, pleine de miséricorde et de bons fruits, impartiale et sans dissimulation. Or, le fruit de la justice se sème dans la paix, pour ceux qui s’adonnent à la paix. »

En deuxième lieu, Paul nous demande de faire en sorte que notre modération soit connue de tous les hommes. Cela est difficile à accomplir puisqu’il est plus ardu d’appliquer cela envers tous les hommes plutôt que d’être doux et gentil avec certains individus dans nos contacts. Sûrement, le Saint-Esprit insiste pour que notre caractère intérieur soit modéré, afin que les actions qui découlent de notre caractéristique soient spontanées et non visibles seulement dans certaines circonstances. « Car il est évident que vous êtes une lettre de Christ, due à notre ministère, écrite non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant ; non sur des tables de pierre, mais sur les tables de chair, celles du cœur. Or, c’est par Christ que nous avons une telle confiance devant Dieu » (2 Corinthiens 3:3-4).

Nous sommes jugés par tous ceux qui viennent en contact avec nous. Donc, notre caractère doit inclure une bonne réputation ainsi qu’un comportement doux et juste. Finalement, la raison de cette conduite, c’est que le Seigneur est proche et Sa venue doit se faire sentir. David nous le dit si bien, dans Psaume 139:2-5, lorsqu’il déclare : « Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève ; tu découvres de loin ma pensée. Tu vois quand je marche et quand je me couche ; tu connais parfaitement toutes mes voies. Même avant que la parole soit sur ma langue, voici, ô Éternel, tu la connais tout entière. Tu me tiens serré par-derrière et par-devant, et tu as mis ta main sur moi. » Que votre douceur soit connue de tous les hommes. L’avènement du Seigneur est proche. Ne vous inquiétez de rien, mais en toute occasion exposez vos demandes devant Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ.

Plusieurs parmi nous connaissons ce type de gens précieux qui se plaisent à rendre chaque détail correct. Ils s’occupent de nous, assurent notre sécurité, nous offrent des conseils pour nous aider dans nos projets. Jésus nous donne un exemple de ce genre de comportement dans Luc 10:40-41, en parlant de : « Marthe [qui] était distraite par divers soins du ménage. Étant survenue, elle dit : Seigneur, ne considères-tu point que ma sœur me laisse servir toute seule ? Dis-lui donc qu’elle m’aide. Et Jésus lui répondit : Marthe, Marthe, tu te mets en peine et tu t’agites pour beaucoup de choses ; mais une seule est nécessaire ; et Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée. » Marthe, Marie et leur frère Lazare connaissaient Jésus dès les débuts de Sa mission. Il avait passé plusieurs heures dans leur maison et les aimaient beaucoup. Sans aucun doute, Marthe pensait souvent aux visites de Jésus et s’occupait de garder la maison propre pour le Seigneur.

Mais Jésus voyait les circonstances qui contrôlaient Marthe et Jésus lui a alors doucement indiqué de ne pas perdre un objet d’une plus grande valeur en s’occupant des choses inférieures. Voilà la réprimande dans notre texte. Rien ne devrait nous absorber tellement que l’on veuille le résoudre seul, sans au préalable le soumettre au Seigneur. « C’est pourquoi je vous dis : Ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez, et de ce que vous boirez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? Regardez les oiseaux de l’air ; car ils ne sèment, ni ne moissonnent, ni n’amassent dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. N’êtes-vous pas beaucoup plus qu’eux ? Et qui est-ce d’entre vous qui, par son souci, puisse ajouter une coudée à sa taille ? », nous dit Jésus dans Matthieu 6:25-27.

C’est vrai, regardez autour de vous ! Est-ce qu’on pourrait, par nos pensées, changer le comportement des oiseaux, à savoir, vers qui ils devraient se diriger pour manger ? Après tous les bons conseils que les amis de Job lui ont donnés pour « l’encourager », c’est notre grand Créateur qui lui a rappelé les merveilles qu’il aurait pu voir si seulement il avait porté attention. Rien n’est au-dessus du Seigneur et, quelques fois, nous aussi avons besoin de nous le faire rappeler aussi. L’apôtre Jean se réjouissait de voir son enfant marcher dans la vérité. « Car j’ai eu bien de la joie du témoignage que des frères, arrivés ici, ont rendu à ta fidélité, et à la manière dont tu marches dans la vérité. Je n’ai point de plus grande joie que d’apprendre que mes enfants marchent dans la vérité. Bien-aimé, tu agis fidèlement dans ce que tu fais pour les frères et pour les étrangers ; ils ont rendu témoignage à ta charité en présence de l’Église. Tu feras bien de pourvoir à leur voyage, d’une manière digne de Dieu » (3 Jean 1:3-6). Le mot « vérité » est un mot clé dans le vocabulaire de Jean. Il apparaît plus souvent dans ses écrits que chez tout autre auteur du Nouveau Testament.

Dans cette épître d’un seul chapitre, le mot « vérité » apparaît six fois. Il adresse son épître à : « L’ancien, à Gaïus, le bien-aimé, que j’aime en vérité » (3 Jean 1:1). Jean s’est réjoui : « Car j’ai eu bien de la joie du témoignage que des frères, arrivés ici, ont rendu à ta fidélité, et à la manière dont tu marches dans la vérité » (3 Jean 1:3). Il encourageait ses lecteurs à : « recevoir de telles personnes, afin de devenir ouvriers avec eux pour la vérité » (v. 8). « Tous et la vérité elle-même rendent un bon témoignage à Démétrius ; nous aussi, nous le lui rendons, et vous savez que notre témoignage est véritable » (v. 12). Mais Jean fut agréablement surpris d’entendre que son bien-aimé Gaius était obéissant. « Car j’ai eu bien de la joie du témoignage que des frères, arrivés ici, ont rendu à ta fidélité, et à la manière dont tu marches dans la vérité » (v. 3).

Chaque parent, pasteur et enseignant chrétien sait exactement comment Jean se sentait. Il n’y a pas de plus grande joie pour ces croyants matures que de savoir que leurs enfants, soit physiques ou spirituels, grandissent et prospèrent et sont en bonne santé dans la foi chrétienne. Qu’ils comprennent et croient la vérité divine, obéissent à Sa vérité et vivent et marchent dans cette vérité. Mais ils ressentent beaucoup de peine lorsqu’ils ferment l’oreille à la vérité, se tournent vers des fables et se mettent à y marcher. Puisque : « le message que nous avons reçu de lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’en lui il n’y a point de ténèbres. Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous n’agissons pas selon la vérité » (1 Jean 1:5-6).

Cette attitude amène la douleur et la tristesse dans le cœur de ceux qui les ont aimés et qui ont tenté de les conduire vers la lumière de la vérité de Dieu. Et c’est quoi, la vérité ? La première mention de Jean de la vérité fut en relation avec Jésus-Christ dont la gloire fut manifestée par Son incarnation, lorsque Jean nous déclare : « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14). En effet, Jésus Lui-même a dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6). Mais d’où Lui venait cette sagesse ? Lorsque Jésus priait pour Ses disciples, Il a carrément avoué, dans Jean 17:16-19 : « Ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité. Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde. Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité. »

« C’est ce même Jésus, le Christ, qui est venu avec l’eau et le sang ; non seulement avec l’eau, mais avec l’eau et le sang ; et c’est l’Esprit qui en rend témoignage, parce que l’Esprit est la vérité. Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un » (1 Jean 5:6-7). Wow ! Avez-vous remarqué que c’est la Parole du Père qui est la vérité et Jésus, le Christ, est appelé la Parole, et c’est l’Esprit qui en rend témoignage, parce que l’Esprit est la vérité. Plus haut, nous avons vu que la Parole du Père est la vérité, et nous apprenons maintenant que l’Esprit est la vérité. Quoi, la Bible est-elle en train de se contredire ? Pas du tout, elle s’explique plutôt en déclarant carrément que ces trois-là sont un.

Ceux qui veulent lire ces trois-là sont trois personnes distinctes, sont en contradiction avec la Parole de Dieu qui insiste en déclarant que ces trois-là sont un. Depuis que Satan fut expulsé du ciel dans la grande rébellion contre son créateur, Dieu nous dit : « Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:7-9). Satan continue de séduire tout le monde à croire que Dieu est une trinité et non une Famille de milliards de sauvés. Dieu n’est pas une trinité, mais les membres de Sa famille ne seront pas Dieu, non. Nous serons Ses enfants pour l’éternité, mais nous ne serons jamais Dieu. Et le monde séduit croit ces mensonges jusqu’à ce jour. Mais nous ne le croyons pas, parce que nous préférons servir l’Éternel dans la vérité. Et le voir un jour tel qu’il est vraiment.