D.372 – Satan sera lié pendant mille ans

chaine

Par Joseph Sakala

Plusieurs chrétiens observent encore le Jour des Expiations (Yom Kippur), comme un rappel annuel que Satan sera bientôt lié pendant mille ans et emprisonné dans l’abîme. Dans Apocalypse 20:1-3, l’apôtre Jean nous déclare : « Je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef de l’abîme, et une grande chaîne en sa main. Et il saisit le dragon, l’ancien serpent, qui est le diable et Satan, et le lia pour mille ans. Et il le jeta dans l’abîme, il l’y enferma, et mit un sceau sur lui, afin qu’il ne séduisît plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis. » Mais ce Jour des Expiations représente beaucoup plus que cela.

Bien que très peu de gens le réalisent, Satan demeure le dieu de ce siècle. Car : « Si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:3-4). Et même si Lucifer fut banni du ciel après sa rébellion contre Dieu, il demeure toutefois : « Le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde » (Apocalypse 12:9). Satan le fait en séduisant des hommes assoiffés de pouvoir, cupides et prêts à prêcher des mensonges pour s’enrichir.

Paul dit : « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:13-15). N’oublions jamais qu’avant de devenir Satan (adversaire), il s’appelait Lucifer (porteur de lumière). Et même s’il est présentement banni du ciel, il se déguise toujours en ange de lumière pour séduire le monde entier. En tant que chrétiens convertis, nous ne devrions jamais associer le nom de Lucifer à Satan. Lucifer était le plus beau des archanges qui devait porter la lumière de la vérité aux humains lorsque Dieu a décidé de les créer à Son Image et Sa Ressemblance.

Dans Ézéchiel 28, Dieu nous donne une belle description de ce qu’Il avait créé. Au verset 12, nous lisons : « Ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Tu étais le couronnement de l’édifice, plein de sagesse, parfait en beauté ; tu te trouvais dans l’Éden, le jardin de Dieu ; tu étais couvert de pierres précieuses de toutes sortes, la sardoine, la topaze, la calcédoine, le chrysolithe, l’onyx, le jaspe, le saphir, l’escarboucle, l’émeraude et l’or. Les tambours et les flûtes étaient à ton service, préparés pour le jour où tu fus créé. Je t’avais établi comme chérubin protecteur, aux ailes déployées ; tu étais sur la sainte montagne [gouvernement] de Dieu ; tu marchais au milieu des pierres de feu. Tu fus intègre dans tes voies depuis le jour où tu fus créé, jusqu’à ce que l’iniquité ait été trouvée en toi. [Ainsi, Lucifer n’existe plus, car] au milieu de ton riche commerce, ton cœur s’est rempli de violence, et tu devins coupable ; je te précipiterai de la montagne de Dieu ; je te détruirai, ô chérubin protecteur, du milieu des pierres de feu ! Ton cœur s’est élevé à cause de ta beauté, et tu as corrompu ta sagesse par ton éclat ; je te jetterai par terre, je te donnerai en spectacle aux rois, pour qu’ils te regardent » (Ézéchiel 28:12-17).

Dès cet instant, Lucifer a commencé à comploté sur le moyen de détrôner Dieu. Regardons comment Dieu le questionne sur son geste : « Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut ! » (Esaïe 14:12-14). Lucifer, qui avait le tiers des anges sous sa charge, s’est mis à les détourner contre Dieu par la séduction qui lui était si bien fidèle. Combien de temps a-t-il pris pour les séduire, nous ne le savons pas, mais ce que nous savons c’est qu’il les a séduit à croire que le Créateur Dieu pouvait être renversé.

« Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui, » nous dit Apocalypse 12:7-9. Après sa rébellion, il est devenu Satan le diable, adversaire de Dieu, et ses anges sont devenus des démons. Depuis ce temps, leur unique but est de détruire la race humaine, croyant empêcher ainsi Dieu de Se former une très grande famille divine pour partager Sa création.

Aux chefs religieux qui le harcelaient continuellement, Jésus a déclaré : « Pourquoi ne comprenez-vous point mon langage ? C’est parce que vous ne pouvez écouter ma parole. Le père dont vous êtes issus, c’est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge » (Jean 8:43-44).

Heureusement que les Écritures nous rassurent quant au fait, que ce pouvoir de séduire le monde entier lui sera enlevé bientôt. Mais la table est mise pour que l’humanité attaque Christ lors de Sa venue sur terre ! C’est plus que certain ! Voici jusqu’où sa séduction sera complète. Ceci fut prédit dans les Écritures dès le premier siècle et nous n’attendons que le moment précis où tout arrivera, tel que prophétisé par Jésus-Christ. Dans Apocalypse 17:14, il est écrit : « Ils [toutes les armées de la terre] combattront contre l’Agneau, mais l’Agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs, et le Roi des rois ; et ceux qui sont avec Lui sont les appelés, les Élus et les fidèles. »

Pendant des millénaires, le Jour des Expiations fut l’ombre d’un événement futur où Satan sera lié et ne pourra plus séduire qui que ce soit pendant mille années. C’était une fête annuelle qui rappelait au peuple que le sacrifice de Christ, leur Messie, expierait leurs péchés. C’était un jour de jeûne complet par le peuple pour l’expiation des péchés. Dans Lévitique 23:27-29, nous lisons : « Le dixième jour de ce septième mois sera le jour des expiations ; vous aurez une sainte convocation, vous humilierez vos âmes, et vous offrirez à l’Éternel des sacrifices faits par le feu. Vous ne ferez aucune œuvre ce jour-là ; car c’est le jour des expiations, où doit être faite pour vous l’expiation devant l’Éternel votre Dieu. Car toute personne qui ne s’humiliera pas ce jour-là, sera retranchée du milieu de son peuple. »

Mais il y a une fête des expiations qui se fêtait ainsi. Dans Lévitique 16:7-10 : « Aaron prendra deux boucs, et les placera devant l’Éternel, à l’entrée du tabernacle d’assignation. Puis Aaron jettera le sort sur les deux boucs ; un sort pour l’Éternel, et un sort pour Azazel [Satan]. Et Aaron fera approcher le bouc sur lequel le sort sera tombé pour l’Éternel, et l’offrira en sacrifice pour le péché. [Ce bouc représenterait le sacrifice de Christ le Messie, comme sacrifice expiatoire pour les péchés de l’humanité]. Mais le bouc sur lequel le sort sera tombé pour Azazel, sera placé vivant devant l’Éternel, afin de faire sur lui l’expiation, et de l’envoyer au désert pour Azazel. » Ensuite : « Aaron appuiera ses deux mains sur la tête du bouc vivant, et confessera sur lui toutes les iniquités des enfants d’Israël, et toutes leurs rébellions en tous leurs péchés ; il les mettra sur la tête du bouc, et l’enverra au désert par un homme exprès. Et le bouc emportera sur lui toutes leurs iniquités dans une terre déserte, et l’homme lâchera le bouc dans le désert » (Lévitique 16:21-22).

À cause de la signification du Jour des Expiations, les Saints de Dieu ont les regards fixés vers le Jour où : « En ce temps-là, se lèvera Micaël, le grand chef, qui tient ferme pour les enfants de ton peuple ; et ce sera un temps de détresse tel qu’il n’y en a point eu depuis qu’il existe des nations, jusqu’à ce temps-là. En ce temps-là, ton peuple échappera, savoir quiconque sera trouvé inscrit dans le livre. Et plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, les autres pour l’opprobre et une infamie éternelle. Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur de l’étendue, et ceux qui en auront amené plusieurs à la justice brilleront comme des étoiles, à toujours et à perpétuité » (Daniel 12:1-3).

C’est alors qu’on verra l’accomplissement de la prophétie de Jésus dans  Matthieu 5:5-10 : « Heureux les débonnaires ; car ils hériteront de la terre. Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice ; car ils seront rassasiés. Heureux les miséricordieux ; car ils obtiendront miséricorde. Heureux ceux qui ont le cœur pur ; car ils verront Dieu. Heureux les pacifiques ; car ils seront appelés enfants de Dieu. Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice ; car le royaume des cieux est à eux. » Car cette attitude sera récompensée par ces paroles : « Tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:10).

Remarquez ce que cette ancienne fête du Jour des Expiations présageait : le bannissement de Satan. Cela se faisait par deux boucs dont un représentait Satan, l’adversaire et le père des mensonges. Tous les péchés furent placés sur sa tête et il fut mené par un homme fort (l’archange Micaël) dans le désert (Lévitique 16:21). Nous le voyons encore dans Apocalypse 20:1 : « Après cela, je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef de l’abîme, et une grande chaîne en sa main ; et il saisit le dragon, l’ancien serpent, qui est le diable et Satan, et le lia pour mille ans. Et il le jeta dans l’abîme, il l’y enferma, et mit un sceau sur lui, afin qu’il ne séduisît plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis ; après quoi il faut qu’il soit délié pour un peu de temps. »

Mais n’oublions jamais qu’il y avait un autre bouc. Celui qui fut sacrifié pour l’expiation des péchés. Ce bouc représentait Christ, le Fils de Dieu, et notre grand Prêtre plein de compassion. « De même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut » (Hébreux 9:28). Dans Hébreux 10:1-4, nous voyons : « Or, la loi, ayant l’ombre des biens à venir, non l’image même des choses, ne peut jamais, par les mêmes sacrifices qu’on offre continuellement chaque année, rendre parfaits ceux qui s’approchent de ces sacrifices. Autrement on aurait cessé de les offrir, puisque ceux qui faisaient ce service, une fois purifiés, n’auraient plus eu conscience de leurs péchés. Mais dans ces sacrifices, on rappelle chaque année le souvenir des péchés ; car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés. »

« C’est pourquoi, Christ entrant dans le monde, dit : Tu n’as point voulu de sacrifice ni d’offrande, mais Tu m’as formé un corps. Tu n’as point pris plaisir aux holocaustes, ni aux sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit : Voici, je viens, ô Dieu ! pour faire ta volonté, comme cela est écrit de moi dans le rouleau du livre. Ayant dit plus haut : Tu n’as point voulu de victime, ni d’offrande, ni d’holocaustes, ni de sacrifices pour le péché, (choses qui sont offertes selon la loi) et tu n’y as point pris plaisir ; il ajoute ensuite : Voici, je viens, ô Dieu, pour faire ta volonté. Il abolit le premier sacrifice, afin d’établir le second. C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’oblation faite une seule fois du corps de Jésus-Christ » (Hébreux 10:5-10).

Ensuite, il décrit comment la loi sera écrite dans le cœur des fidèles, dans Hébreux 10:11-18 : « De plus, tout sacrificateur se présente chaque jour, faisant le service, et offrant plusieurs fois les mêmes sacrifices, qui ne peuvent jamais ôter les péchés ; mais Lui, [Jésus] ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu, attendant désormais que ses ennemis deviennent le marchepied de ses pieds. Car, par une seule oblation il a rendu parfaits pour toujours ceux qui sont sanctifiés. Et le Saint-Esprit nous le témoigne aussi ; car, après avoir dit d’abord : Voici l’alliance que je traiterai avec eux après ces jours-là, dit le Seigneur : je mettrai mes lois dans leurs cœurs, et je les écrirai dans leurs entendements ; il ajoute : Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités. Or, où la rémission des péchés est faite, il n’y a plus d’oblation pour le péché. »

Ils seront écrits dans le cœur du monde entier, pendant le Millénium, et enseigné par Ses Élus. Voilà une partie du travail des Saints de Dieu, pour instruire ceux que Satan a séduit par ses mensonges et ses fausses religions. Satan n’est pas lié présentement et continue de dominer dans ce monde séduit.  Aujourd’hui, la violence, la faim, la confusion religieuse, la cupidité, les fraudes et j’en passe mènent sur cette terre. Cependant, Satan sait très bien que son temps achève. Dans Apocalypse 12:12, nous lisons : « C’est pourquoi réjouissez-vous, cieux, et vous qui y habitez. Malheur à vous, habitants de la terre et de la mer ; car le diable est descendu vers vous en grande fureur, sachant qu’il n’a que peu de temps. »

Lors de l’avènement de Jésus, Satan sera enlevé et ne pourra plus séduire le monde entier comme présentement. Tout comme Azazel, il sera enchaîné par un « homme fort » (Micaël). Dans Apocalypse 19:19-21, nous voyons : « Et je vis la bête, et les rois de la terre et leurs armées, assemblées pour faire la guerre à celui qui était monté sur le cheval, et à son armée. Mais la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui devant elle avait fait des prodiges, par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête, et qui avaient adoré son image ; tous deux furent jetés vifs dans l’étang de feu brûlant, dans le soufre. Et tout le reste fut tué par l’épée qui sortait de la bouche de Celui qui était monté sur le cheval ; et tous les oiseaux furent rassasiés de leur chair. »

Vous êtes-vous déjà demandé comment ces armées seraient tuées par l’épée qui sortait de la bouche de Christ ? Et comment tous ces oiseaux seront rassasiés de leur chair ? Ces deux évènements furent préparés longtemps d’avance dans les Écritures. Allons voir dans Zacharie 14:12 où nous pouvons lire : « Et voici quelle sera la plaie dont l’Éternel frappera tous les peuples qui auront combattu contre Jérusalem : il fera tomber leur chair en pourriture pendant qu’ils seront debout sur leurs pieds, leurs yeux se fondront dans leur orbite, et leur langue se fondra dans leur bouche. » Le cancer le plus virulent et le plus instantané de l’histoire ! Christ n’aura qu’à prononcer le mot et tout cela arrivera, les armées vont pourrir sur place et les charognards seront nourris. En très peu de temps, les armées de la terre seront détruites. Fini la guerre et les coûts dévorants des armements.

Donc, tout au long de la Bible, nous remarquons que Satan complote, mais c’est Dieu qui est Lauréat. Dans Luc 22:2-5, nous constatons que : « Les principaux sacrificateurs et les scribes cherchaient comment ils pourraient faire mourir Jésus ; car ils craignaient le peuple. Or Satan entra dans Judas, surnommé l’Iscariote, qui était au nombre des douze ; et il s’en alla, et parla avec les principaux sacrificateurs et les chefs des gardes, sur la manière dont il le leur livrerait. Ils en eurent de la joie, et ils convinrent de lui donner de l’argent. »

Dès le Jardin à Éden, Dieu avait prédit qu’il y aurait une guerre continuelle entre la postérité de Satan et la postérité de la femme avec une victoire de sa postérité sur Satan. Dans Genèse 3:14-15, nous lisons : « Alors l’Éternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre toutes les bêtes et entre tous les animaux des champs ; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie. Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon. »

Dans les premières 2 000 années de l’histoire humaine, la Bible nous dévoile les assauts continus de Satan sur la descendance d’Ève. Après la chute de nos premiers parents, Caïn, leur premier né, assassina son frère Abel. Cet acte criminel n’était pas une pure coïncidence. « C’est en cela que se révèlent les enfants de Dieu, et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice et n’aime pas son frère, n’est point de Dieu. Car le message que vous avez entendu dès le commencement, c’est que nous nous aimions les uns les autres. Ne faisons point comme Caïn, qui était du malin, et qui tua son frère. Et pourquoi le tua-t-il ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises, et que celles de son frère étaient justes » (1 Jean 3:10-12).

Après la mort d’Abel le juste, Dieu accorda un autre fils à Adam et Ève, Seth, dont la descendance nous amène jusqu’à Noé, considéré Noé le juste. Cela n’a pas empêché le monde entier de plonger dans la corruption. « Or, quand les hommes eurent commencé à se multiplier sur la face de la terre et que des filles leur furent nées, les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et ils prirent des femmes d’entre toutes celles qui leur plurent. Et l’Éternel dit : Mon esprit ne contestera point dans l’homme à toujours ; dans son égarement il n’est que chair ; ses jours seront de cent vingt ans. Les géants étaient sur la terre, en ce temps-là, et aussi dans la suite, parce que les fils de Dieu venaient vers les filles des hommes, et elles leur donnaient des enfants : ce sont ces hommes puissants qui, dès les temps anciens, furent des gens de renom » (Genèse 6:1-4).

Dieu avait décidé que l’humanité ne devait pas vivre au-delà de cent vingt ans. Car, « l’Éternel vit que la malice de l’homme était grande sur la terre, et que toute l’imagination des pensées de son cœur n’était que mauvaise en tout temps. Et l’Éternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et il en fut affligé dans son cœur. Et l’Éternel dit : J’exterminerai de dessus la terre l’homme que j’ai créé ; depuis l’homme jusqu’au bétail, jusqu’au reptile, et jusqu’à l’oiseau des cieux ; car je me repens de les avoir faits » (Genèse 6:5-7). Le Déluge vint et tous les humains furent exterminés, sauf Noé et sa famille.

Peu de temps après le jugement du Déluge, le monde entier s’est encore rebellé, à Babel, cette fois, nécessitant un autre jugement de Dieu. Dans Genèse 11:1-9, nous lisons : « Or toute la terre avait le même langage et les mêmes mots. Mais il arriva qu’étant partis du côté de l’Orient, ils trouvèrent une plaine dans le pays de Shinear, et ils y demeurèrent. Et ils se dirent l’un à l’autre : Allons, faisons des briques, et cuisons-les au feu. Et la brique leur tint lieu de pierre, et le bitume leur tint lieu de mortier. Et ils dirent : Allons, bâtissons-nous une ville et une tour, dont le sommet soit dans les cieux, et faisons-nous un nom, de peur que nous ne soyons dispersés sur la face de toute la terre. Et l’Éternel descendit pour voir la ville et la tour qu’avaient bâties les fils des hommes. Et l’Éternel dit : Voici, c’est un seul peuple, et ils ont tous le même langage, et voilà ce qu’ils commencent à faire ; et maintenant rien ne les empêchera d’exécuter tout ce qu’ils ont projeté. Allons, descendons, et confondons là leur langage, en sorte qu’ils n’entendent point le langage l’un de l’autre. Et l’Éternel les dispersa de là sur la face de toute la terre, et ils cessèrent de bâtir la ville. C’est pourquoi son nom fut appelé Babel (confusion) ; car l’Éternel y confondit le langage de toute la terre, et de là l’Éternel les dispersa sur toute la face de la terre. »

Les 2 000 années suivantes ont enregistré encore davantage de conflits avec Satan. Malgré que Dieu a promis à Abram et à sa descendance la terre promise pour toujours : « l’Éternel avait dit à Abram : Va-t’en hors de ton pays, et de ta parenté, et de la maison de ton père, vers le pays que je te montrerai. Et je te ferai devenir une grande nation, et je te bénirai, et je rendrai ton nom grand, et tu seras une bénédiction. Et Je bénirai ceux qui te béniront, et Je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi » (Genèse 12:1-3). Abram n’a pas toujours cru, mais Dieu a miraculeusement mené sa descendance dans la terre de Canaan. Mais la méchanceté récurrente de sa descendance culmina en sa captivité aux mains des nations païennes (2 Rois 17, 24). Le conflit avec Satan s’est poursuivi jusque dans le Nouveau Testament.

Satan a activement voulu mettre Christ sur la croix, et il a réussi. Donc, pendant un instant Satan a paru vainqueur, mais c’est Christ qui a eu le dernier mot, car Jésus est ressuscité. La mort de Christ n’a pas été une victoire pour Satan, mais plutôt son coup de mort. Christ n’est pas demeuré enseveli, mais Il est ressuscité. Et : « Puis donc que nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession » (Hébreux 4:14).

« J’annoncerai ton nom à mes frères ; je te louerai au milieu de l’assemblée. Et encore : Je me confierai en Lui. Et encore : Me voici, moi et les enfants que Dieu m’a donnés. Puis donc que les enfants participent de la chair et du sang, il en a aussi de même participé, afin que par la mort il détruisît celui qui avait l’empire de la mort, c’est-à-dire, le diable ; et qu’il délivrât tous ceux qui, par la crainte de la mort, étaient toute leur vie assujettis à la servitude. Car assurément il n’a pas secouru les anges, mais il a secouru la postérité d’Abraham » (Hébreux 2:12-16).

En essayant de détruire la descendance de la femme (Christ), Satan a mis un sceau sur sa propre destinée. Dieu a utilisé les machinations du diable pour accomplir Son but éternel d’une manière parfaite comme aucun homme n’aurait jamais pu le concevoir. « Mais Dieu [a] fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par Lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par Sa vie ? [Sa résurrection] » (Romains 5:8-10).

Il est intéressant de noter l’importance de la doctrine de la réconciliation dans la théologie chrétienne : « Non seulement cela ; mais nous nous glorifions même en Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, par lequel nous avons maintenant obtenu la réconciliation » (Romains 5:11). « Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il [Dieu] l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui » (2 Corinthiens 5:18-21).

Ainsi, la doctrine de l’expiation est en réalité la réconciliation, le rachat de nos âmes pour Christ. Les hommes furent séparés de notre Dieu Saint par leur nature pécheresse et également par leur culpabilité à commettre le péché. Mais par le sacrifice de Christ pour nous, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de Son Fils. Dieu avait déjà prévu la solution, mais les pécheurs ne se sont pas tous réconciliés avec Lui, du moins jusqu’au moment où ils accepteront volontairement et librement ce don gratuit que Dieu leur offre par amour pour eux. Mais nous, qui avons accepté Son sacrifice, nous nous glorifions même en Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, par Lequel nous avons maintenant obtenu la réconciliation. (Romains 5:11).

Une partie de cette joie consiste dans le fait que : « Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! » (2 Corinthiens 5:20). C’est donc devenu notre grand privilège d’annoncer au monde entier qu’il peut recevoir le pardon éternel. Voilà le travail que nous ferons en tant qu’Élus de Dieu pendant les mille années que Satan sera lié dans l’abyme, en reconnaissance à Celui qui n’a point connu le péché, mais Qui a été traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui. Et c’est ce que nous vous offrons comme ambassadeurs de Christ.

Nous, les Élus, enseignerons la vérité à tous ceux qui ont été séduits au long des siècles, par les fausses religions inspirées par Satan et ses ministres. Dans le Royaume de Dieu, il n’y aura qu’une seule Religion et une seule Église, celle fondée par Christ Lui-même qui a dit à Pierre : « Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre [i.e. sur Lui-même], je bâtirai Mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle » (Matthieu 16:18). Je vous souhaite, à tous qui lisez ceci, de vous réveiller à cette vérité, et le plus vite possible, car le temps se fait court, vraiment court, avant la tribulation.




D.371 – Délices à la droite de Dieu

coeur-dieu

Par Joseph Sakala

Dans Psaume 16:9-11, nous lisons : « C’est pourquoi mon cœur se réjouit, et mon âme chante de joie ; et ma chair même reposera en assurance. Car tu n’abandonneras pas mon âme au Sépulcre ; tu ne permettras point que ton saint voie la corruption. Tu me feras connaître le chemin de la vie ; il y a un rassasiement de joie devant ta face, et des délices à ta droite pour jamais. » Le Psaume 16 contient la première référence au Christ ressuscité, assis à la droite de Son Père céleste et cela est très important pour nous, car il y a au moins vingt autres références pareilles dans la Bible. Voici un de ces Psaumes de David : « L’Éternel a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds. L’Éternel étendra de Sion ton sceptre puissant : Domine, dira-t-il, au milieu de tes ennemis ! » (Psaume 110:1-2).

Ce verset est cité pas moins de cinq fois dans le Nouveau Testament. Dans Matthieu 22:43-46, nous lisons : « Et il leur dit : Comment donc David l’appelle-t-il par l’Esprit son Seigneur, en disant : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Si donc David l’appelle son Seigneur, comment est-il son fils ? Et personne ne put lui répondre un mot ; et depuis ce jour-là personne n’osa plus l’interroger. » Voici une autre version, dans Marc 12:36-37 : « Car David lui-même dit par le Saint Esprit : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds. Puis donc que David lui-même l’appelle Seigneur, comment est-il son fils ? Et une grande multitude prenait plaisir à l’écouter. » Jésus était implacable dans Ses répliques faites aux Pharisiens qui voulaient Le coller.

Ensuite, dans les épîtres de Paul, nous découvrons sept références à Christ comme étant assis à la droite de Dieu. Dans Romains 8:34, Paul déclare : « Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous. » Dans Éphésiens 1:19-20, nous lisons : « Et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, Qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes. » Regardons maintenant dans Colossiens 3:1, où Paul nous déclare : « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. » Regardons cette belle description de Jésus, dans Hébreux 1:3, où Paul nous dit : « Et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts. »

Jésus : « Qui étant allé au ciel, est à la droite de Dieu, et à qui les anges, les principautés et les puissances sont assujettis » (1 Pierre 3:22). Il est remarquable de noter que la première référence nous parle de la grande joie de Jésus assis à la droite de Dieu, Qui, étant la splendeur de Sa gloire et l’empreinte de Sa personne, et soutenant toutes choses par Sa parole puissante, ayant opéré par Lui-même la purification de nos péchés, S’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts. Par contre, une dernière activité est mentionnée : « Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie. Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous. Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce l’affliction, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? Selon qu’il est écrit : Nous sommes livrés à la mort tous les jours à cause de toi, et nous sommes regardés comme des brebis destinées à la tuerie. Au contraire, dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs, par Celui qui nous a aimés » (Romains 8:33-37).

En effet, Son intercession continuelle pour nous est Sa principale activité en présence de Dieu depuis ce temps et jusqu’à ce que la chair soit disparue. « C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux ; qui n’eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, puis pour ceux du peuple ; car il a fait cela une fois, en s’offrant lui-même. Car la loi institue souverains sacrificateurs des hommes soumis à l’infirmité ; mais la parole du serment qui a suivi la loi, institue le Fils, qui a été rendu parfait pour l’éternité » (Hébreux 7:25-28).

Voilà pourquoi Jean, celui que Jésus aimait, nous dit : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même » (1 Jean 2:1-6). Bientôt, Jésus va revenir pour devenir la main puissante manifestée contre Ses ennemis jusqu’à ce que ceux-ci deviennent le marchepied de Ses pieds.

Pour ce qui est de nous, Ses Élus : « Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec Lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:14-17). C’est alors que nous aussi nous jouirons des mêmes délices dont jouit Jésus présentement dans la plénitude de l’autorité pendant toute l’éternité.

Au fil des siècles, beaucoup de convertis se sont demandé où était Jésus maintenant ? Jésus savait ces choses et nous a préparés à répondre. Dans Matthieu 24:26-27, Jésus a dit : « Si donc on vous dit : Le voici dans le désert ; n’y allez point : Le voici dans des lieux retirés ; ne le croyez point. Car, comme l’éclair sort de l’orient et se fait voir jusqu’à l’occident, il en sera aussi de même de l’avènement du Fils de l’homme. » Cet avertissement fut donné par Christ lors de Son sermon sur le mont de Oliviers au sujet de Son second avènement. Il avait aussi prédit : « Car de faux christs et de faux prophètes s’élèveront et feront de grands signes et des prodiges, pour séduire les élus mêmes, s’il était possible » (Matthieu 24:24). C’est arrivé plusieurs fois tout au long des siècles, mais Jésus n’est toujours pas revenu.

Néanmoins, l’endroit où Jésus Se trouve présentement n’est pas un secret. Après Sa résurrection et Ses dernières instructions à Ses disciples : « Le Seigneur, après leur avoir parlé, fut élevé au ciel, et il s’assit à la droite de Dieu » (Marc 16:19). « Et comme Ses disciples avaient les yeux attachés au ciel pendant qu’il s’en allait, deux hommes se présentèrent à eux en vêtements blancs, et leur dirent : Hommes galiléens, pourquoi vous tenez-vous là à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé d’avec vous dans le ciel, reviendra de la même manière que vous l’avez vu monter au ciel » (Actes 1:10-11). Donc, jusqu’au moment de Son retour, Il est assis en autorité au ciel à la droite du Père, attendant le moment précis de Son retour glorieux pour établir le Royaume de Dieu sur cette terre.

Il est cependant clair que Christ vit en nous par Son Esprit qui nous guide dans notre cheminement vers ce Royaume. « Et, parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans vos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie : Abba, ô Père ! C’est pourquoi tu n’es plus esclave, mais fils, et si tu es fils, tu es aussi héritier de Dieu par Christ » (Galates 4:6-7). C’est ainsi que Christ vit en nous par la foi. Mais Il demeure au ciel, Son endroit privilégié d’intercession auprès du Père, jusqu’au moment de revenir dans Son corps glorifié pour accomplir Ses promesses faites envers nous dans les Écritures, tout en établissant le Royaume de Dieu pour lequel nous avons été créés. Donc, Son incontestable présence est toujours là.

Dans Genèse 28:10-15, il est écrit : « Mais Jacob partit de Béer-Shéba, et s’en alla à Charan. Et il arriva en un lieu où il passa la nuit, parce que le soleil était couché. Il prit donc une des pierres du lieu, en fit son chevet, et se coucha en ce lieu-là. Alors il eut un songe ; et voici, une échelle était dressée sur la terre, et son sommet touchait aux cieux ; et voici les anges de Dieu montaient et descendaient par elle. Et voici, l’Éternel se tenait au-dessus d’elle, et il dit : Je suis l’Éternel, le Dieu d’Abraham, ton père, et le Dieu d’Isaac ; la terre sur laquelle tu es couché, je la donnerai à toi et à ta postérité. Et ta postérité sera comme la poussière de la terre ; et tu te répandras à l’Occident et à l’Orient, au Nord et au Midi ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi et en ta postérité. Et voici, je suis avec toi, et je te garderai partout où tu iras ; et je te ramènerai en ce pays ; car je ne t’abandonnerai point, que je n’aie fait ce que je t’ai dit. »

C’est la première de plusieurs promesses de la présence incontestable de Dieu avec ceux qui ont foi en Lui. Les mots du texte plus haut furent adressés à Jacob alors qu’il fuyait la colère arbitraire d’Ésaü. Les érudits accusent Jacob injustement de fraude parce qu’il a reçu le droit d’aînesse pourtant promis par Dieu avant sa naissance. Rébecca, femme d’Isaac, conçut :  « Mais les enfants se heurtaient dans son sein, et elle dit : S’il en est ainsi, pourquoi suis-je ? Et elle alla consulter l’Éternel. Et l’Éternel lui dit : Deux nations sont dans ton ventre, et deux peuples se sépareront au sortir de tes entrailles. Un de ces peuples sera plus fort que l’autre ; et le plus grand servira le plus petit » (Genèse 25:22-23). Ces experts bibliques devraient noter que Dieu n’a jamais rejeté Jacob. Au contraire, Dieu lui a promis la  présence de Sa protection perpétuelle. Pourrions-nous déclarer que c’est Ésaü qui retenait injustement le droit d’aînesse, et qu’Isaac a montré de la négligence en oubliant de rétablir les faits ?

Vous noterez pareillement cette déclaration de Dieu à Josué : « Nul ne subsistera devant toi pendant tous les jours de ta vie ; je serai avec toi comme j’ai été avec Moïse ; je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. Fortifie-toi et prends courage ; car c’est toi qui mettras ce peuple en possession du pays que j’ai juré à leurs pères de leur donner » (Josué 1:5-6). Il y a aussi Sa promesse à Son peuple choisi d’Israël : « Car l’Éternel n’abandonnera point son peuple, à cause de son grand nom ; car l’Éternel a voulu faire de vous son peuple » (1 Samuel 12:22). Nous découvrons bon nombre de ces promesses et assurances divines dans les Écritures. Une en particulier nous révèle le cœur de Dieu.

Dans Ésaïe 41:17-20, Dieu déclare : « Les affligés et les misérables qui cherchent des eaux et qui n’en ont point, dont la langue est desséchée par la soif, moi, l’Éternel, je les exaucerai ; moi, le Dieu d’Israël, je ne les abandonnerai point. Je ferai jaillir des fleuves sur les hauteurs, et des sources au milieu des vallées ; je changerai le désert en étang, et la terre aride en sources d’eaux ; Je mettrai dans le désert le cèdre, l’acacia, le myrte et l’olivier ; je planterai dans les solitudes le cyprès, l’orme et le buis ensemble ; afin qu’ils voient et qu’ils sachent, qu’ils observent et comprennent tous, que la main de l’Éternel a fait ces choses, que le Saint d’Israël en est l’auteur. »

La plus précieuse de toutes, c’est cette assurance de Dieu dévoilée par Paul à tous les croyants du Nouveau Testament : « Que votre conduite soit exempte d’avarice ! Soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? Souvenez-vous de vos conducteurs, qui vous ont annoncé la parole de Dieu, et considérant l’issue de leur vie, imitez leur foi. Jésus-Christ est le même, hier et aujourd’hui, et pour l’éternité » (Hébreux 13:5-8). Quand Christ promet, Sa promesse est sûre et certaine. Qui oserait Le contredire ?

Dans Romains 8:38-39, Paul dit : « Car je suis assuré que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les puissances, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. » Jésus Lui-même nous dit : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Mathhieu 28:19-20). Donc, si le Seigneur est mon aide, je ne craindrai point ; que pourra alors me faire un simple homme ?

Si notre but premier, en tant que disciples de Christ, est d’être avec Lui dans le Royaume qu’il viendra établir sur cette terre, il est tout à fait normal pour nous de surveiller Son avènement. « Veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur viendra. Or, considérez ceci, que si un père de famille était averti à quelle veille de la nuit le larron viendra, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. C’est pourquoi vous aussi tenez-vous prêts; car le Fils de l’homme viendra à l’heure que vous ne pensez pas. Quel est donc le serviteur fidèle et prudent que son maître a établi sur ses domestiques, pour leur donner la nourriture au temps marqué ? Heureux ce serviteur que son maître trouvera faisant ainsi, quand il arrivera. Je vous dis en vérité, qu’il l’établira sur tous ses biens » (Matthieu 24:42-47).

Ceux qui tentent de prédire le retour de Christ deviennent vite sceptiques au sujet de la prophétie biblique. Or, ce serait une triste erreur. Peu importe quand cela arrivera, une chose est certaine, Christ va revenir, car Il l’a promis et Jésus ne peut pas mentir. « Pour ce qui est de ce jour et de l’heure, personne ne les connaît, ni les anges qui sont dans le ciel, ni le Fils ; mais seulement le Père. Prenez garde, veillez et priez ; car vous ne savez quand ce temps viendra » (Marc 13:32-33). Encore et encore, Jésus nous a exhortés à surveiller les signes qui nous dévoileront quand les temps seront proches. Un des signes à surveiller sera l’apparition de la Bête et de l’Antichrist en même temps qu’une apostasie globale. Il y aura des bouleversements mondiaux : « Veillez donc, car vous ne savez pas quand le maître de la maison viendra, ou le soir, ou à minuit, ou au chant du coq ou le matin ; de peur qu’arrivant tout à coup il ne vous trouve endormis. Or, ce que je vous dis, je le dis à tous : Veillez » (Marc 13:35-37).

A ces exhortations du Seigneur, les apôtres faisaient retentir des avertissements identiques. « De même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut » (Hébreux 9:28). Et, dans 1 Jean 2:28-29, nous lisons : « Maintenant donc, petits enfants, demeurez en lui, afin que, quand il paraîtra, nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant lui à son avènement. Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui. » Jésus Lui-même nous a mis en garde contre ces derniers jours en déclarant : « Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres ; prenez garde de ne pas vous troubler, car il faut que toutes ces choses arrivent ; mais ce ne sera pas encore la fin. Car une nation s’élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un autre royaume ; et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux. Mais tout cela ne sera qu’un commencement de douleurs. » (Matthieu 24:6-8).

Les chrétiens sont souvent accusés de veiller sur le retour de Christ plutôt que d’améliorer le monde présent. Cependant, les chrétiens convertis furent largement responsables d’améliorations dans ce monde comme l’élimination de l’esclavage, l’établissement d’hôpitaux et d’institutions d’enseignements, la fondation et le développement de la science moderne, des avancés dans la liberté politique, etc. Cependant, Christ avait prédit que des guerres continueraient malgré Ses propres mort et résurrection. En effet, le prophète Daniel avait prophétisé, cinq siècles auparavant : « Et après les soixante-deux semaines, le Christ sera retranché, et non pour lui. Et le peuple d’un conducteur qui viendra, détruira la ville et le sanctuaire, et sa fin sera dans ce débordement ; les désolations sont déterminées jusqu’au terme de la guerre » (Daniel 9:26).

Pendant 2 500 ans, les prophéties se sont accomplies et continueront de s’accomplir jusqu’au retour de Christ. Mais Dieu a promis que ce serait un Jour : « Pour accroître l’empire, pour donner une prospérité sans fin au trône de David et à son royaume ; pour l’établir et l’affermir dans l’équité et dans la justice, dès maintenant et à toujours. La jalousie de l’Éternel des armées fera cela. Le Seigneur envoie une parole à Jacob ; elle tombe sur Israël. Le peuple entier en aura connaissance, Éphraïm et les habitants de Samarie, ceux qui disent avec orgueil et avec fierté : Les briques sont tombées, nous bâtirons en pierres de taille ; les sycomores ont été coupés, nous les remplacerons par des cèdres ! L’Éternel élèvera les adversaires de Retsin contre le peuple ; il armera aussi leurs ennemis : Les Syriens par-devant, et les Philistins par-derrière ; et ils dévoreront Israël à pleine bouche. Malgré tout cela, Sa colère ne s’arrête pas, et sa main est toujours étendue ! » (Esaïe 9:6-11).

Est-ce que le peuple va retourner vers Son Dieu ? « Mais le peuple ne retourne pas à Celui qui le frappe ; ils ne cherchent pas l’Éternel des armées. Aussi l’Éternel retranchera d’Israël, en un jour, la tête et la queue, la palme et le jonc. La tête, c’est l’ancien et l’homme considéré ; et la queue, c’est le prophète qui enseigne le mensonge. Car les conducteurs de ce peuple l’égarent, et ceux qui sont conduits par eux se perdent. C’est pourquoi l’Éternel ne prendra point plaisir en ses jeunes gens, et n’aura point pitié de ses orphelins ni de ses veuves ; car ce ne sont tous que des impies et des méchants, et toute bouche profère des infamies. Malgré tout cela, sa colère ne s’arrête pas, et Sa main est toujours étendue ! » (Ésaïe 9:12-16).

Le texte qui suit est tiré du discours de Christ donnant une réponse aux questions de Ses disciples au sujet de Son Second Avènement. À la fin de Son message, Jésus a déclaré : « Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel ; alors aussi toutes les tribus de la terre se lamenteront, en se frappant la poitrine, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec une grande puissance et une grande gloire » (Matthieu 24:30). Les nations en guerre ne se réjouiront pas de Son avènement, mais se lamenteront plutôt.

Mais qu’arrivera-t-il aux Élus ? Dans Matthieu 24:31-34, nous voyons : « Il enverra ses anges avec un grand éclat de trompette, et ils rassembleront Ses Élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout. Or, comprenez la similitude prise du figuier : Quand ses rameaux sont tendres, et qu’il pousse des feuilles, vous connaissez que l’été est proche. Vous aussi de même, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l’homme est proche et à la porte. Je vous dis en vérité que cette génération ne passera point que toutes ces choses ne soient arrivées. »

« Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l’un sera pris et l’autre laissé ; de deux femmes qui moudront au moulin, l’une sera prise et l’autre laissée » (vs 40-41). Voilà le moment de l’enlèvement des Élus vers Christ dans les airs (pas au ciel). « Veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur viendra. Or, considérez ceci, que si un père de famille était averti à quelle veille de la nuit le larron viendra, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. C’est pourquoi vous aussi tenez-vous prêts ; car le Fils de l’homme viendra à l’heure que vous ne pensez pas. Quel est donc le serviteur fidèle et prudent que son maître a établi sur ses domestiques, pour leur donner la nourriture au temps marqué ? Heureux ce serviteur que son maître trouvera faisant ainsi, quand il arrivera. Je vous dis en vérité, qu’il l’établira sur tous ses biens » (vs 42-47) Voilà le moment de recevoir votre récompense dans le Royaume de Dieu pour l’éternité.

En dépit d’efforts continuels pour dénigrer, tout au long des siècles, la véritable religion établie par Jésus, celle-ci revient avec vengeance divine pour rétablir la vérité avec force dans la société d’aujourd’hui. Que ce soit dans le mariage, dans la famille, dans les relations humaines, ou dans les discours sur la morale, la religion est intrinsèquement tissée dans le débat futur de notre société complètement confuse. Chez les Juifs, chez les Musulmans, dans le christianisme sous toutes ses formes, ou même dans le paganisme — peu importe la forme que la religion a prise — elle a créé une fondation qui a fait le mélange de la société entière. Les trois religions majeures (le judaïsme, l’islam et le christianisme) ont dominé sur notre société durant les 2 000 dernières années.

Mais, tôt ou tard, toute personne intelligente devra nécessairement croire à la providence divine pour répondre à la question : qu’est-ce que la véritable religion ? Alors, considérons la question pour définir le terme « religion ». Il est défini comme : tout système de foi et d’adoration. Ceci s’applique aux trois religions majeures. Mais l’une croit à l’Ancienne Alliance, l’autre à la Nouvelle Alliance et la troisième au Coran. Donc, Satan a beau jeu et la confusion se poursuit. Pourquoi, dans ces trois religions, toutes se réclamant d’un seul Dieu, sont-elles en désaccord avec le Dieu qu’Abraham adorait ? Les définitions de « Dieu » dans l’Ancien Testament sont pourtant claires, précises et impossibles, pour quelqu’un ayant l’esprit ouvert, à ne pas comprendre. Dieu est le commencement de toutes choses (Genèse 1:1).

Il n’y a pas d’autres dieux autres que le vrai Dieu. Dans Deutéronome 4:35, nous lisons : « Tu en as été fait spectateur, afin que tu reconnusses que c’est l’Éternel qui est Dieu, qu’il n’y en a point d’autre que lui. » Et, au verset 39 : « Sache donc aujourd’hui, et grave dans ton cœur, que c’est l’Éternel qui est Dieu, là-haut dans les cieux et ici-bas sur la terre, et qu’il n’y en a point d’autre. » Dans 1 Rois 8:60-61, il est écrit : « Afin que tous les peuples de la terre connaissent que c’est l’Éternel qui est Dieu, qu’il n’y en a point d’autre ; et que votre cœur soit intègre envers l’Éternel notre Dieu, pour marcher dans ses statuts et garder ses commandements, comme aujourd’hui. » Et pour en citer un autre, dans Joël 2:27, nous voyons : « Vous saurez que je suis au milieu d’Israël ; que moi, l’Éternel, Je Suis votre Dieu, et qu’il n’y en a point d’autre ; et mon peuple ne sera plus jamais confus. »

Il est le Premier et le Dernier. Dans Esaïe 44:7, il déclare : « Qui a fait entendre sa voix comme moi, – qu’il le déclare et qu’il le prouve ! – depuis que j’ai établi le peuple ancien ? Qu’ils annoncent l’avenir et ce qui doit arriver ! » Il prophétise la fin dès le commencement : « Rappelez-vous les premières choses, celles des temps anciens ; car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre ; je suis Dieu, et il n’y en a point comme moi ; J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas fait encore ; je dis : Mon dessein tiendra, et j’exécuterai toute ma volonté » (Esaïe 46:9-10). Et, dans Esaïe 48:5-6, Dieu nous dit : « Aussi je t’ai annoncé ces choses dès longtemps, je te les ai fait entendre avant qu’elles arrivassent, afin que tu ne disses pas : ‟C’est mon idole qui les a faites ; c’est mon image taillée ou mon image de fonte qui les a ordonnées.” Tu les as entendues ; vois-les toutes ! Et ne les publierez-vous pas vous-mêmes ? – Je te fais entendre maintenant des événements nouveaux, qui étaient cachés et que tu ne savais pas. » Dieu a-t-Il déclaré une seule fois qu’Il était une trinité ?

Il ne change jamais. « Car je suis l’Éternel, je ne change pas ; et vous, enfants de Jacob, vous n’avez pas été consumés » (Malachie 3:6). Il a prophétisé la venue du Messie, la ville de Sa naissance. « Jésus étant né à Bethléhem, de Judée, au temps du roi Hérode, des mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem, et dirent : Où est le roi des Juifs qui est né ? car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus l’adorer. Le roi Hérode, l’ayant appris, en fut troublé, et tout Jérusalem avec lui. Et ayant assemblé tous les principaux sacrificateurs et les scribes du peuple, il s’informa d’eux où le Christ devait naître. Et ils lui dirent : C’est à Bethléhem, de Judée ; car il a été écrit ainsi par le prophète : Et toi, Bethléhem, terre de Juda, tu n’es pas la moindre entre les principales villes de Juda ; car c’est de toi que sortira le Conducteur qui paîtra Israël mon peuple. Alors Hérode, ayant appelé en secret les mages, s’informa d’eux exactement du temps auquel avait paru l’étoile. Et les envoyant à Bethléhem, il leur dit : Allez, et informez-vous exactement du petit enfant, et quand vous l’aurez trouvé, faites-le-moi savoir, afin que j’y aille aussi, et que je l’adore » (Matthieu 2:1-8).

Ainsi, à quelqu’un qui a l’esprit ouvert à la révélation de la vérité, il ne peut y avoir qu’un seul Dieu et une seule religion. Jésus, qui est venu pour annoncer cette vérité, envoya à Son tour Ses disciples : « Et il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez l’Évangile à toute créature. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; mais celui qui ne croira point sera condamné » (Marc 16:15-16). Mais avant de les envoyer, Jésus S’assura que Son Église fut fondée sur une fondation solide. Il les questionna en leur disant : « Et vous, qui dites-vous que je suis ? Simon Pierre, prenant la parole, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Et Jésus lui répondit : tu es heureux, Simon, fils de Jona ; car ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux. Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle » (Matthieu 16:15-18).

Où est cette Église, aujourd’hui ? Et comment la reconnaître ? Christ a établi une seule Église sous Son autorité divine, fondée sur : « Un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême ; un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et par tous, et en vous tous » (Éphésiens 4:5-6). Jésus est la personnification même de la Parole de Dieu. « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu » (Jean 1:1). Cela veut dire que l’Église qu’Il a établie aura les mêmes doctrines, inchangées depuis Son commencement. « Étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit » (Éphésiens 2:20-22).

Jésus devient donc le seul chemin vers le salut et la vie éternelle. A Thomas qui Lui avait demandé de lui montrer le chemin : « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu. Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. [Jésus et le Père est Le même]. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui demeure en moi, fait lui-même les œuvres que je fais. Croyez-moi quand je dis que je suis dans le Père, et que mon Père est en moi ; sinon, croyez-moi à cause de ces œuvres mêmes. En vérité, en vérité je vous le dis : Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes que celles-ci, parce que je vais vers mon Père. Et ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. » (Jean 14:6-13).

Pour ce qui est de la prédication : « quand vous entrerez dans quelque maison, saluez-la. Et si la maison en est digne, que votre paix vienne sur elle ; mais si elle n’en est pas digne, que votre paix retourne à vous. Et partout où l’on ne vous recevra pas, et où l’on n’écoutera pas vos paroles, en sortant de cette maison ou de cette ville, secouez la poussière de vos pieds » (Matthieu 10:12-14). Si on vous reçoit, que votre paix vienne sur cette maison. Si non, secouez même la poussière de vos pieds, ne vous obstinez pas. Mais là où on vous reçoit, insistez sur la Parole de Dieu et seulement sur la Parole. Une autre façon de reconnaître l’Église, c’est qu’elle sera un petit troupeau. « Considérez, frères, que parmi vous, qui avez été appelés, il n’y a pas beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes, et Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant Lui » (1 Corinthiens 1:26-29).

Elle sera violemment persécutée. « Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont observé ma parole, ils observeront aussi la vôtre » (Jean 15:20). Persécutée, mais ardente dans sa mission : « Mais vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1:8). Ce sera une Église qui accomplira sa mission de prophétiser. « Alors il me dit : Il faut que tu prophétises encore, sur un grand nombre de peuples, et de nations, et de langues, et de rois » (Apocalypse 10:11). Chacun dans sa langue sur un grand nombre de peuples. Où est-elle, aujourd’hui ? Elle doit sûrement exister présentement, car Jésus-Christ, sa Tête, a déclaré dès son commencement qu’elle ne mourrait jamais (Mathieu 16:18).

Mais c’est une Église qui recevra d’énormes bénédictions et promesses. Elle est destinée à être parmi les Élus de Dieu lorsque Jésus viendra établir Son Royaume ici-bas, après avoir fait la guerre aux armées de ce monde. Christ vaincra ces armées et apportera une paix mondiale pendant mille ans. Fini la Bête et le Faux prophète, fini la violence. « Mais la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui devant elle avait fait des prodiges, par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête, et qui avaient adoré son image ; tous deux furent jetés vifs dans l’étang de feu brûlant, dans le soufre. Et tout le reste fut tué par l’épée qui sortait de la bouche de celui qui était monté sur le cheval ; et tous les oiseaux furent rassasiés de leur chair » (Apocalypse 19:20-21).

Regardez maintenant ce qui arrivera : « Après cela, je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef de l’abîme, et une grande chaîne en sa main ; et il saisit le dragon, l’ancien serpent, qui est le diable et Satan, et le lia pour mille ans. Et il le jeta dans l’abîme, il l’y enferma, et mit un sceau sur lui, afin qu’il ne séduisît plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis » (Apocalypse 20:1-3). Fini également la confusion religieuse qui inonde notre société d’aujourd’hui.

À suivre…




D.370 – Connaissance de la vérité

verite2

Par Joseph Sakala

Dans 1 Timothée 2:1-4, Paul déclare : « Je recommande donc, avant toutes choses, qu’on fasse des requêtes, des prières, des supplications et des actions de grâces pour tous les hommes ; pour les rois, et pour tous ceux qui sont constitués en dignité, afin que nous puissions mener une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. Car cela est bon et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés, et qu’ils parviennent à la connaissance de la vérité. » L’expression « la vérité », comme référence à la substance vitale de la doctrine, est souvent utilisée dans le Nouveau Testament. Dans le passage important cité plus haut, l’emphase est mise sur la compréhension que « la vérité » est l’équivalent d’être sauvé. Paul l’atteste lui-même par le passage qu’il a écrit dans 2 Thessaloniciens 2:10 : « Et avec toutes les séductions de l’iniquité parmi ceux qui se perdent, parce qu’ils n’ont point reçu l’amour de la vérité, pour être sauvés. »

Dans ses deux lettres à Timothée, Paul appuie beaucoup sur le thème de la vérité. Dans 1 Timothée 2:5-7, Paul confirme : « Car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps. Pour lequel, (je dis la vérité en Christ, je ne mens point,) j’ai été établi prédicateur, apôtre et docteur des Gentils dans la foi et dans la vérité. » S’adressant à Timothée, Paul insiste sur la vérité : « afin que tu saches, si je tarde, comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l’Église du Dieu vivant, la colonne et la base de la vérité. Et, de l’aveu de tous, le mystère de piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, et élevé dans la gloire » (1 Timothée 3:15-16).

À ceux qui ont connu la vérité, Paul affirme ceci, dans 1 Timothée 4:1-4 : « L’Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons ; par l’hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée, défendant de se marier, commandant de s’abstenir d’aliments que Dieu a créés, afin que les fidèles et ceux qui ont connu la vérité, en usent avec actions de grâces. Car tout ce que Dieu a créé, est bon, et rien n’est à rejeter, quand on en use avec actions de grâces. » Cela veut donc dire que toute nourriture est bonne à manger, en autant que nous la prenons avec actions de grâce.

Par contre, en s’adressant aux faux enseignants, Paul déclare ceci, dans 1 Timothée 6:3-5 : « Si quelqu’un enseigne autrement, et ne s’attache pas aux salutaires paroles de notre Seigneur Jésus-Christ, et à la doctrine qui est selon la piété, il est enflé d’orgueil, il ne sait rien ; mais il a la maladie des contestations et des disputes de mots, d’où naissent l’envie, les querelles, les médisances, les mauvais soupçons, et les vaines discussions de gens qui ont l’esprit corrompu, qui sont privés de la vérité, et qui regardent la piété comme une source de gain. Sépare-toi de ces gens-là. »

Dans sa deuxième épître, Paul exhorte les croyants en disant à Timothée : « Rappelle ces choses, protestant devant le Seigneur qu’on évite les disputes de mots, qui ne servent à rien, mais pervertissent ceux qui écoutent. Efforce-toi de te montrer éprouvé devant Dieu, comme un ouvrier irréprochable, dispensant avec droiture la parole de la vérité » (2 Timothée 2:14-15). Ensuite, au verset 18, Paul parle de ceux : « Qui se sont détournés de la vérité, en disant que la résurrection est déjà arrivée, et qui renversent la foi de quelques-uns. » Par contre, dans 2 Timothée 2:24-25, Paul s’exprime ainsi devant les véritables convertis : « Or, il ne faut pas que le serviteur du Seigneur aime à contester ; mais il doit être doux envers tous, propre à enseigner, patient ; redressant avec douceur les adversaires, attendant que Dieu leur donne la repentance, et leur fasse connaître la vérité. »

Ensuite, en exposant d’avance les enseignants humanistes des derniers jours, Paul les décrit comme : « Ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là. De ce nombre sont ceux qui s’introduisent dans les maisons, et qui captivent de pauvres femmes chargées de péchés, entraînées par diverses passions ; qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité. Et comme Jannès et Jambrès résistèrent à Moïse, ceux-ci de même résistent à la vérité ; gens d’un esprit corrompu, et réprouvés à l’égard de la foi » (2 Timothée 3:5-8).

Un tel comportement finit, tout au long des siècles, par avoir des conséquences néfastes. « Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs selon leurs convoitises, et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables » (2 Timothée 4:3-4). Voilà où nous en sommes rendus dans les multiples églises fondées par des télévangélistes axés sur le gain personnel et qui sont prêts à prêcher n’importe quoi qui pourrait augmenter la vente de leurs bouquins et leur filtre magique qui vous rendra riche. Cependant, la vérité met toujours l’emphase sur l’importance vitale du salut et le comportement dans la vie du chrétien.

Alors, cessons de chercher la vérité un peu partout et dirigeons-nous plutôt vers Sa source, Jésus, qui affirme : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu. Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? » Ceux qui n’ont pas encore vu Dieu le Père en Jésus, continuent de prêcher Jésus comme étant une autre personne, distincte du Père, dans une espèce de trinité. Ceux qui Le connaissent vraiment, Le connaissent comme « EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS » (Matthieu 1:23).

À son jeune évangéliste Timothée, Paul déclare : « Comme je t’exhortai, lorsque je partis pour la Macédoine, à demeurer à Éphèse, pour recommander à certaines personnes de ne pas enseigner une doctrine étrangère, et de ne pas s’attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui engendrent des disputes, plutôt que l’édification en Dieu, par la foi, je t’y exhorte encore. Le but du commandement, c’est la charité, qui procède d’un cœur pur, et d’une bonne conscience, et d’une foi sincère » (1 Timothée 1:3-5). Une bonne partie de l’enseignement biblique moderne tend à abaisser la doctrine biblique en faveur d’une prédication sur l’amour, la poursuite du bonheur, partager et soigner les autres, l’auto développement, la confiance en soi, l’amélioration de ses finances, le succès personnel, etc.

La véritable doctrine est alors rabaissée en faveur de la pratique, et les œuvres sont considérées plus importantes que la Parole. Cette sorte d’emphase met la charrue devant le bœuf et ne peut pas réussir sur une longue période. La « doctrine » se résume à l’enseignement et doit procéder directement de la Parole infaillible de Dieu, que ce soit sur les vérités divines de la création, le pardon des péchés, la sanctification, ou le simple comportement humain quotidien du chrétien. Comme nous dit si bien l’apôtre Paul : « Ne vous abusez point : les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs » (1 Corinthiens 15:33). « Mais évite les discours profanes et vains ; car ceux qui les tiennent tombent toujours plus dans l’impiété ; et leur parole rongera comme la gangrène » (2 Timothée 2:16-17).

Nous ne pouvons pas éviter d’entendre des doctrines partout. Alors, si nous ne recevons pas la véritable doctrine de la Parole de Dieu, nous serons donc inévitablement endoctrinés par les séductions humanistes des érudits du monde. Et ces « doctrines » agissent continuellement sur notre esprit, que ce soit dans les écoles, dans les journaux, à la télévision et, bien trop souvent, du haut de la chaire. Si nous sommes vraiment concernés par le bonheur, l’amour et d’autres choses semblables, il faut rechercher ces vérités à la bonne source, dans les doctrines de Dieu, en observant Ses commandements. Car le but du commandement, c’est la charité qui procède d’un cœur pur, d’une bonne conscience et d’une foi sincère.

Subséquemment, nous dit Jésus, dans Jean 8:32 : « vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. » C’est l’unique manière pour un chrétien de pouvoir marcher librement dans la vérité. Étant ainsi libérés : « Je n’ai point de plus grande joie que d’apprendre que mes enfants marchent dans la vérité, » nous confirme l’apôtre, dans 3 Jean 1:4. Et c’est ainsi que le chrétien doit rendre louange à l’incarnation de Dieu dans la chair humaine pour ceux qui ont le cœur touché pour entendre cette bonne nouvelle.

Dans Luc 1:68-70, nous lisons : « Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, de ce qu’il a visité et racheté son peuple, et de ce qu’il nous a suscité un puissant Sauveur, dans la maison de David son serviteur ; comme il en avait parlé par la bouche de ses saints prophètes, depuis longtemps. » Ces paroles de louange furent prononcées par Zacharie, le prêtre et père de Jean le Baptiste. Cette doxologie n’est simplement qu’une des sept données par des hommes et des femmes en rapport avec l’entrée du Sauveur dans la famille humaine. Avant cette louange de Zacharie, nous voyons le témoignage de Marie lors de son magnificat, dans Luc 1:46-47 : « Alors Marie dit : Mon âme magnifie le Seigneur, et mon esprit se réjouit en Dieu mon Sauveur. »

Le premier fut cependant prononcé par Élisabeth, dans Luc 1:41-42 : « Et aussitôt qu’Élisabeth eut entendu la salutation de Marie, le petit enfant tressaillit dans son sein, et Élisabeth fut remplie du Saint-Esprit. Et élevant la voix, elle s’écria : Tu es bénie entre les femmes, et le fruit de ton sein est béni. » Et, au verset 45, elle ajoute : « Et heureuse est celle qui a cru ; car les choses qui lui ont été dites de la part du Seigneur, auront leur accomplissement. » Lors de la naissance de Christ, il y avait des bergers dans les champs qui furent divinement informés par un ange du Seigneur de Sa naissance et ils sont venus L’adorer. « Et les bergers s’en retournèrent, glorifiant et louant Dieu de tout ce qu’ils avaient entendu et vu, conformément à ce qui leur avait été dit » (Luc 2:20).

Huit jours après Sa naissance, lors de Sa circoncision : « Il y avait à Jérusalem un homme qui s’appelait Siméon ; cet homme était juste et pieux, il attendait la consolation d’Israël ; et le Saint-Esprit était sur lui. Et il avait été averti divinement par le Saint-Esprit qu’il ne mourrait point, avant qu’il n’eût vu le Christ du Seigneur. Il vint au temple par l’Esprit, et comme le père et la mère apportaient le petit enfant Jésus, pour faire à son égard ce qui était en usage selon la loi, il le prit entre ses bras, et bénit Dieu, et dit : Seigneur, tu laisses maintenant aller ton serviteur en paix, selon ta parole ; Car mes yeux ont vu ton salut » (Luc 2:25-29). Il y avait aussi Anne, la prophétesse, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser ; elle était fort avancée en âge. Elle était veuve, âgée d’environ quatre-vingt-quatre ans, et elle ne sortait point du temple, servant Dieu nuit et jour en jeûnes et en prières. « Étant survenue à cette heure, elle louait aussi le Seigneur, et elle parlait de Jésus à tous ceux de Jérusalem qui attendaient la délivrance d’Israël » (Luc 2:38).

Finalement, sans doute deux ans plus tard, il est écrit, dans Matthieu 2:1-7 : « Jésus étant né à Bethléhem, de Judée, au temps du roi Hérode, des mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem, et dirent : Où est le roi des Juifs qui est né ? Car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus l’adorer. Le roi Hérode, l’ayant appris, en fut troublé, et tout Jérusalem avec lui. Et ayant assemblé tous les principaux sacrificateurs et les scribes du peuple, il s’informa d’eux où le Christ devait naître. Et ils lui dirent : C’est à Bethléhem, de Judée ; car il a été écrit ainsi par le prophète : Et toi, Bethléhem, terre de Juda, tu n’es pas la moindre entre les principales villes de Juda ; car c’est de toi que sortira le Conducteur qui paîtra Israël mon peuple. Alors Hérode, ayant appelé en secret les mages, s’informa d’eux exactement du temps auquel avait paru l’étoile. »

Hérode était sûrement troublé, car il ne voulait pas perdre sa place comme roi des Juifs. Regardez maintenant la réaction d’Hérode face aux mages. Au verset 8, nous lisons : « Et les envoyant à Bethléhem, il leur dit : Allez, et informez-vous exactement du petit enfant, et quand vous l’aurez trouvé, faites-le-moi savoir, afin que j’y aille aussi, et que je l’adore. » Son vrai but était d’assassiner Jésus, le Conducteur qui paîtra Israël. Au verset 9 : « Eux donc, ayant entendu le roi, s’en allèrent ; et voici, l’étoile qu’ils avaient vue en Orient allait devant eux, jusqu’à ce qu’étant arrivée sur le lieu où était le petit enfant, elle s’y arrêta. » Notez que Jésus n’est plus un bébé, mais un petit Enfant qui Se déplaçait tout seul.

Continuons aux versets 10-11 : « Or à la vue de l’étoile [qui s’arrêta à la maison où Jésus et Ses parents demeuraient] ils furent remplis d’une très grande joie. Et étant entrés dans la maison, ils trouvèrent le petit enfant, avec Marie sa mère, et se prosternant devant lui ils l’adorèrent ; et ouvrant leurs trésors, ils lui présentèrent des dons, de l’or, de l’encens et de la myrrhe. » Sont-ils par la suite revenus vers Hérode pour lui annoncer l’endroit précis où il trouverait Jésus ? Pas du tout ! « Puis, ayant été divinement avertis par un songe de ne pas retourner vers Hérode, ils se retirèrent en leur pays par un autre chemin » (v. 12). Donc, des bergers juifs venus des champs avoisinants, des mages païens venus de loin, puis un prêtre et un prophète, et trois dames choisies de Dieu, tous ont loué Dieu pour le précieux cadeau de Son Fils unique, pour sauver le monde et pour L’adorer.

Jésus aurait pu descendre du ciel en grand conquérant sur un cheval blanc avec Son armée d’anges et établir le Royaume de Dieu sur cette terre lors de l’Empire romain. C’est d’ailleurs ce que les Juifs désiraient. Mais Jésus est né en petit enfant, sans force et sans puissance. Il est venu leur apporter le salut. « Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu » (Jean 1:11). Paul nous dit : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir [i.e., S’accrocher au pouvoir] d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:5-8). Voilà le choix que Christ a fait afin de nous sauver.

Mais un jour, la méchanceté de ce monde sera à son comble et l’humanité sera sur le bord de sa propre destruction, avec ses armes nucléaires et chimiques. C’est alors que Jésus reviendra, mais cette fois avec énormément de puissance. Il provoquera : « des esprits de démons, qui font des prodiges, qui vont vers les rois de la terre et du monde entier, afin de les rassembler [avec toutes leurs armées] pour le combat du grand jour du Dieu tout-puissant » (Apocalypse 6:14). « Et on les rassembla dans le lieu qui s’appelle en hébreu Armageddon (montagne de la déroute) » (v. 16). Ces rois et leurs armées auront vu les signes dans le ciel, croyant que la terre est attaquée par des extraterrestres.

Jean nous raconte sa vision du retour de Christ en puissance : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. Les armées qui sont dans le ciel, vêtues de fin lin blanc et pur, le suivaient sur des chevaux blancs. Il sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations, car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout-Puissant. Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS » (Apocalypse 19:11-14).

Jean nous raconte les évènements de la plus courte guerre de l’histoire de l’humanité. Dans les versets 19 à 21, Jean dit : « Et je vis la bête, et les rois de la terre et leurs armées, assemblées pour faire la guerre à celui qui était monté sur le cheval, et à son armée. Mais la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui devant elle avait fait des prodiges, par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête, et qui avaient adoré son image ; tous deux furent jetés vifs dans l’étang de feu brûlant, dans le soufre. [Seuls ces deux-là sont jetés vivants dans le feu.] Et tout le reste fut tué par l’épée qui sortait de la bouche de Celui qui était monté sur le cheval ; et tous les oiseaux furent rassasiés de leur chair. »

Allons voir la simplicité avec laquelle Jésus détruira en très peu de temps toutes ces armées réunies par cette épée qui sortait de Sa bouche. « Et voici quelle sera la plaie dont l’Éternel frappera tous les peuples qui auront combattu contre Jérusalem : il fera tomber leur chair en pourriture pendant qu’ils seront debout sur leurs pieds, leurs yeux se fondront dans leur orbite, et leur langue se fondra dans leur bouche » (Zacharie 14:12). Voilà pourquoi, dans Apocalypse 19:17-18, Jean dit : « Je vis un ange qui se tenait dans le soleil, et qui cria d’une voix forte à tous les oiseaux qui volaient par le ciel : Venez, et assemblez-vous pour le festin du grand Dieu ; pour manger la chair des rois, la chair des capitaines, la chair des puissants, la chair des chevaux et de ceux qui les montent, et la chair de tous, libres et esclaves, petits et grands. »

À partir de ce moment, la véritable paix mondiale sera installée sur la terre entière pendant mille années, avec Jésus établi comme ROI des rois. Et Jésus placera Lui-même Ses Élus dans Son Royaume. Fini les élections où ceux qui convoitent le pouvoir tentent toujours d’être les premiers. Ces premiers seront alors les derniers et apprendront à obéir à Dieu, s’ils veulent accéder à l’immortalité. Le prophète Daniel a reçu directement de Dieu cette vision sur les temps de la fin. « Et dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit ; et ce royaume ne passera point à un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement » (Daniel 2:44),

Louons notre Dieu qui a consenti à Se faire homme afin de mourir pour nos péchés alors qu’Il n’avait jamais péché. Louons notre Dieu parce que Jésus a permis que nous ayons le salut gratuitement, si nous acceptons Son sacrifice sur la croix et que nous sommes prêts à persévérer dans la foi jusqu’à la fin de notre vie. Louons Dieu, parce que ce salut nous promet de vivre éternellement dans l’immortalité en tant que cohéritiers de tout cet univers que Jésus possède déjà et qu’Il veut bien partager avec nous, Ses chers Élus. Rappelez-vous toujours que vous avez une grande valeur à Ses yeux.

Dans Matthieu 10:29, Jésus a déclaré : « Deux passereaux ne se vendent-ils pas une pite ? Or, il n’en tombera pas un seul à terre sans la permission de votre Père. » Ce petit bout d’information, si minime, sur le prix d’un oiseau nous fournit une vision merveilleuse du cœur de notre Créateur. De tous les oiseaux qu’on utilisait pour nourriture dans le temps de Jésus, les passereaux étaient les moins chers au marché, ne se vendant qu’une pite la paire. En réalité on pouvait payer encore moins, lorsqu’on en achetait plusieurs. Lors d’une autre occasion, Jésus a dit : « Ne vend-on pas cinq petits passereaux pour deux pites ? Cependant Dieu n’en oublie pas un seul » (Luc 12:6).

Une pite était une petite pièce en cuivre de très peu de valeur, donc un passereau était sans valeur en terme humain. Et pourtant, Jésus a déclaré que Dieu connaît la valeur de chaque petit passereau. Dieu a une raison pour tout ce qu’Il a créé ; chaque animal fut conçu selon Son dessein et pour une intention particulière. Les biologistes modernes perdent un temps fou à imaginer toutes sortes d’histoires pour décrire comment toutes ces créatures différentes ont réussi à évoluer à partir d’un seul ancêtre commun. Ces évolutionnistes scientistes feraient beaucoup mieux de chercher un Créateur pour comprendre la raison de la création de chaque créature plutôt que de spéculer sur son évolution imaginaire.

Mieux nous comprenons la complexité fabuleuse et le dessein unique de chaque créature, mieux nous venons à saisir l’infinie sagesse et la puissance de son Créateur. C’est alors que nous réalisons que son Créateur est aussi notre Père ! Dieu les a toutes créées pour les placer sous notre charge. Jésus a déclaré, dans Matthieu 10:31-32 : « Ne craignez donc rien ; vous valez mieux que beaucoup de passereaux. Quiconque donc me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est aux cieux. » Donc, nous, les chrétiens, avons des fruits à produire dans la prédication pour notre Seigneur. Et cette prédication doit se faire selon la volonté de Dieu.

Dans Philippiens 4:15-18, Paul leur déclare : « Vous savez bien aussi, vous Philippiens, que, au commencement de la prédication de l’Évangile, quand je partis de Macédoine, il n’y eut aucune Église qui me donnât, ou de qui je reçusse quelque chose, que la vôtre ; et même, quand j’étais à Thessalonique, vous m’avez envoyé une et même deux fois de quoi fournir à mes besoins. Ce n’est pas que je recherche les dons, mais je cherche à faire abonder le fruit qui doit vous en revenir. Or, j’ai tout reçu, et je suis dans l’abondance ; j’ai été comblé de biens, en recevant par Épaphrodite ce que vous m’avez envoyé, comme un parfum d’agréable odeur, un sacrifice accepté, et agréable à Dieu. » D’après ce texte, seuls les Philippiens aidaient Paul à défrayer ses dépenses dans ses nombreux voyages missionnaires.

Paul appelle ces « fruits » un parfum d’agréable odeur, un sacrifice accepté et agréable à Dieu. Ainsi, Dieu considère des offrandes d’argent pour Ses ministres afin de défrayer leurs dépenses de déplacements comme des fruits sur une vigne en santé. Il y a d’autres sortes de fruits que le ministre chrétien doit produire. Paul considérait ceux qu’il avait conduit vers Christ comme des fruits, dans Romains 1:13, lorsqu’il leur dit : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous ignoriez que j’ai souvent formé le dessein d’aller chez vous, afin de recueillir quelque fruit parmi vous, comme parmi les autres nations ; mais j’en ai été empêché jusqu’à présent. » Les traits de caractère divin chez les convertis sont également appelé fruits. « Car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité » (Éphésiens 5:9).

Le passage classique pour énoncer le fruit produit par le Saint-Esprit chez le chrétien se trouve dans Galates 5:22-23 : « Mais le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance ; la loi n’est point contre ces choses. » Notez que les neuf attributs nommés dans ce passage constituent un seul fruit et non neuf. Ce qui nous montre à l’évidence que tous les attributs de ce fruit sont indissociables les uns des autres et que le véritable chrétien doit donc s’attacher à développer en même temps tous les aspects du fruit de l’Esprit sans en négliger un seul. L’éminente importance de porter du fruit dans la vie du chrétien fut citée spécifiquement par Jésus lors de Son fameux discours sur le Cep et Ses sarments. Allons voir ce merveilleux passage biblique dans Jean 15:1-16. Dans ce passage le mot fruit paraît huit fois.

Dans Jean 15:1-2, Jésus nous affirme : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Il retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit ; et il émonde tout sarment qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit. » Jésus nous avertit que tout sarment sans fruit sera éventuellement coupé, car s’il ne porte aucun fruit, ou que le fruit soit corrompu, il n’y a pas d’assurance qu’il y ait possibilité de vie du tout. Dans les versets 3 à 6, nous lisons : « Vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment et il sèche ; puis on ramasse les sarments et on les jette au feu, et ils brûlent. » Encore un avertissement pour ceux qui ne portent pas de bons fruits.

Dans Jean 15:7-16, Jésus continue en disant : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples. Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie. Mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés. Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis. Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. » Qu’attendez-vous, chers amis, pour prêcher Sa Parole dans votre entourage ?

Nous devons apprendre à voir chaque chrétien au travers de Ses yeux, si nous voulons être de bons serviteurs dans Son Royaume, qu’Il a bien voulu nous confier plus tard. Seul le Dieu Créateur peut faire de telles promesses. Et c’est ce que je désire pour chacun et chacune d’entre vous qui lisez ce message.




D.369 – Être un avec Dieu

bible5

Par Joseph Sakala

Dans Sa dernière prière au Père, avant d’être crucifié, Jésus, en parlant de Ses disciples, a dit : « Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un, comme nous sommes un, (Moi en eux, et toi en moi), afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé, et que tu les aimes, comme tu m’as aimé. Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a point connu ; mais moi, je t’ai connu, et ceux-ci ont connu que c’est toi qui m’as envoyé. Et je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi-même je sois en eux » (Jean 17:22-26).

Dans cette prière émouvante, Jésus nous ramène en arrière dans l’histoire, avant que le temps existe, pour nous faire découvrir l’amour de Dieu le Père pour Celui en qui Dieu allait venir se manifester en chair dans la personne de Jésus (Sauveur) et EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS. Jésus confirmait donc qu’Il nous a fait connaître le Nom du Père afin que l’amour par lequel le Père L’aimait soit le même en nous et que Jésus Lui-même soit en nous. Cet amour était l’amour initial, la source première de  laquelle jaillissent toutes les autres formes du véritable amour, comme les amours conjugal, maternel, fraternel, de la patrie, de ses amis et tout autre amour réel.

Il est donc tout à fait approprié que la première mention de l’amour, dans l’Ancien Testament, nous réfère à l’amour d’un père (Abraham) pour son fils (Isaac), et où Dieu dit : « Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac, et va t’en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste, sur une des montagnes que je te dirai » (Genèse 22:2). Ensuite, nous voyons la première référence à l’amour dans le Nouveau Testament dans Matthieu 3:17, où nous lisons : « Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir. » Dans les deux cas, il est question d’un fils bien-aimé. Dans les deux cas, le père et le fils sont préparés à se rendre à l’autel du sacrifice afin que la volonté de Dieu soit faite. Donc, le sacrifice d’Isaac était le symbole précurseur du sacrifice de Jésus pour le salut des pécheurs.

Dans le cas d’Isaac, Dieu a sauvé sa vie quand Il a vu la foi d’Abraham. Dans le cas de Jésus, le sacrifice fut accompli pour le salut de tous ceux qui, par la foi, accepteraient Son sacrifice comme la rançon de leurs péchés. Croyons-nous cela ? « Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous » (1 Pierre 1:18-20). Avons-nous pris le temps de vérifier tout ce que nous croyons ? Ou croyons-nous ce que nos enseignants prêchent, prenant pour acquis que ces « hommes de Dieu » disent toujours la vérité ?

Pour être un avec Dieu, il faut penser comme Dieu. Pour être un avec Christ il faut penser comme Christ. Alors, Dieu et Christ sont-ils deux Personnes différentes et distinctes, ou la même Personne en deux manifestations différentes ? Le Saint-Esprit est-Il une autre personne distincte aussi, mais formant une Personne avec le Père et le Fils dans une trinité parfaite ? « Qui a mesuré l’Esprit de l’Éternel, ou qui a été son conseiller pour l’instruire ? » (Ésaïe 40:13). Ce verset nous indique clairement que l’Esprit de l’Éternel fait partie de l’Éternel, tout comme mon esprit fait partie de moi et n’est pas une autre personne distincte assise à ma droite, que je consulte au besoin.

Pour être « un » avec Dieu, il faut croire ce que Dieu dit, et non ce que les hommes ont décidé. Autant Abraham et Isaac sont demeurés fidèles à Dieu jusqu’à leur mort, autant le converti doit persévérer dans la foi jusqu’à la fin de sa vie pour être sauvé. Dans Matthieu 24:13, Jésus a dit : « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé. » Notez le futur employé par Jésus, car celui qui abandonne en chemin retourne dans le monde et ne peut faire partie des Élus. Dieu ne formera pas Son Gouvernement avec des humains séduits par Satan. Il utilisera seulement ceux qui sont prêts à sortir du monde de Satan en Lui demeurant fidèles pour partager Sa création. Car : « Dieu, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ? » (Romains 8:32).

Regardons ensemble ce que le prophète Ésaïe fut inspiré d’écrire au sujet de ceux qui placent leur espoir totalement en Dieu. « Les jeunes gens se fatiguent et se lassent, les jeunes hommes deviennent chancelants. Mais ceux qui s’attendent à l’Éternel reprennent de nouvelles forces. Les ailes leur reviennent comme aux aigles. Ils courront, et ne se fatigueront point ; ils marcheront, et ne se lasseront point » (Ésaïe 40:30-31). Ces paroles sont une des plus belles promesses de la Bible, car il est facile de devenir fatigué et las dans notre corps physique, même en faisant l’œuvre du Seigneur. Mais le prophète nous donne la solution : il faut s’attendre à l’Éternel et à nul autre. Mais qu’est-ce que cela veut dire ? Le mot hébreux gavah ne veut pas dire « servir », mais bien « attendre » quelque chose. C’est le même mot utilisé par Jacob quand il a déclaré : « J’ai attendu ton salut, ô Éternel ! »

Il est possible que la plus belle description du véritable sens de ce mot se trouve dans Psaume 40:2, une prophétie décrivant l’œuvre extraordinaire de Christ : « J’ai patiemment attendu l’Éternel ; il s’est incliné vers moi, il a entendu mes cris. » Le Dieu éternel, Créateur de tout ce qui existe, ne Se fatigue jamais et ne Se lasse point. Sa magnifique promesse à Ses fidèles est qu’ils reprennent de nouvelles forces directement de Dieu Lui-même en attendant Son secours. Dans nos moments de détresse, nous crions au Seigneur, nous avons foi en Lui et c’est Lui qui renouvelle nos forces. Plus nous faisons cela, plus notre foi augmente et plus nous sommes sur la voie de devenir, vraiment et parfaitement, « un avec Dieu ».

Alors, je reviens à ma question de tantôt : avons-nous prouvé ce que nous croyons ? Par exemple, avons-nous prouvé qu’un chrétien puisse aller au ciel après sa mort ? Plus d’un milliard de fidèles catholiques et de chrétiens protestants et évangéliques en sont convaincus. Ainsi, je vous pose la question suivante : pouvons-nous être un avec Christ si nous ne croyons pas ce que Jésus a dit ?

Dans Jean 3:12-13, Jésus a déclaré : « Si je vous ai parlé des choses terrestres, et que vous ne croyiez point, comment croirez-vous, si je vous parle des choses célestes ? Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme [Jésus] qui est dans le ciel [sous Sa forme de Dieu]. » Voilà ce qu’a dit Dieu dans la chair humaine — EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS.

Devons-nous croire ce que Jésus dit, ou ce que plus d’un milliard et demi d’humains disent ? Avons-nous le choix ? « Nullement ! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge, » nous témoigne Paul, dans Romains 3:4. Alors, pourquoi tant de « convertis » croient-ils toujours aller au ciel ? Si nous préférons toujours croire ce que les hommes enseignent, comment pouvons-nous prétendre être un avec Dieu ? Instruisez-moi, s’il vous plait !

Avez-vous prouvé que nous avons une âme immortelle ? Afin de rassurer Ses disciples dans leur future prédication, Jésus leur dit ceci au sujet de ceux qui voudraient aller jusqu’à les tuer : « Ne les craignez donc point ; car il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni rien de secret qui ne doive être connu. Ce que je vous dis dans les ténèbres [en secret], dites-le dans la lumière ; et ce que je vous dis à l’oreille, prêchez-le sur les toits. Et ne craignez point ceux [les hommes méchants] qui ôtent la vie du corps, et qui ne peuvent faire mourir l’âme ; mais craignez plutôt Celui [Dieu] qui peut faire périr et l’âme et le corps dans la géhenne » (Matthieu 10:27-28). Donc, même si les hommes peuvent faire mourir le corps sans toutefois pouvoir faire mourir l’âme, Dieu dit clairement que Lui peut faire périr les deux. N’est-ce pas assez clair ? Si quelqu’un refuse de croire cela, peut-il être un avec Dieu ? Pourtant, c’est ce que Jésus a demandé au Père pour nous, lors de Sa dernière prière avant de mourir.

Avez-vous prouvé que les pécheurs non repentants vont directement en enfer immédiatement après leur mort pour y brûler éternellement sans jamais se consumer, parfaitement conscients de toute la terrible souffrance qu’ils sont en train d’endurer ? Dieu a inspiré Salomon d’écrire ceci, dans Ecclésiaste 9:5-6 : « Les vivants, en effet, savent qu’ils mourront, mais les morts ne savent rien ; il n’y a plus pour eux de récompense, car leur mémoire est mise en oubli. Aussi leur amour, leur haine, leur envie a déjà péri, et ils n’ont plus à jamais aucune part dans tout ce qui se fait sous le soleil. » Et, au verset 10, Salomon ajoute : « Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le selon ton pouvoir ; car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le Sépulcre où tu vas. » C’est ce que mort veut dire, aucune activité vivante.

Donc, Dieu nous explique clairement que les morts ne savent rien et sont incapables d’aucune œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le Sépulcre où ils vont, simplement parce qu’ils sont MORTS ! Voilà ce que Dieu nous déclare au sujet de la mort. Tout le monde va dans le sépulcre, symbole biblique d’un lieu où reposent tous les morts en attendant leur résurrection. Mais si quelqu’un veut croire que les morts sont vivants en enfer et souffrent dans un feu éternel, comment cet individu pourrait-il être un avec Dieu qui dit exactement le contraire ? De plus, comment, vous qui croyez en une âme immortelle, soit au ciel, soit en enfer, pouvez-vous expliquer les Résurrections ? Si une âme repose déjà au Ciel depuis longtemps, pourquoi Dieu a-t-Il planifié la Première Résurrection ? Qu’elle en est l’utilité et la pertinence ? Si une âme grille déjà en enfer depuis longtemps, pourquoi Dieu la ressusciterait-Il simplement pour lui annoncer qu’elle est condamnée à brûler en enfer. Elle y est déjà ! Ne voyez-vous pas l’absurdité de cet illogisme ? La doctrine de la résurrection entre en flagrante contradiction avec le concept d’une âme immortelle !

Dieu est-Il une trinité ? Dieu est-Il trois personnes distinctes, vivant depuis l’éternité, toutes les trois premières et dernières, sans commencement ni fin de jours ? Dieu était-Il obligé de Se séparer en trois pour accomplir tout ce qui existe ? Dans Ésaïe 44:6, nous lisons : « Ainsi dit l’Éternel, le roi d’Israël et son [Sauveur] Rédempteur [à Israël], l’Éternel des armées : Je suis le premier et je suis le dernier, et il n’y a point d’autre Dieu que moi. » Dans Ésaïe 44:24, nous lisons : « Ainsi dit l’Éternel, ton Rédempteur, qui t’a formé dès le sein maternel : C’est moi, l’Éternel, qui ai fait toutes choses, qui seul ai déployé les cieux et qui, par moi-même, étendis la terre. » Notez qu’il n’est pas écrit : « Nous trois avons fait toutes choses, à trois nous avons déployé les cieux et à trois nous avons étendu la terre. » Pas du tout ! Il dit : « qui seul ai déployé les cieux et qui, par moi-même, étendis la terre. » Ah, que cela est donc facile à comprendre quand ça vient directement de la Source divine et non d’une invention humaine !

Si Dieu est une trinité, Il a sûrement manqué une belle occasion de nous le dévoiler plus haut. Et parce que je préfère croire ce que Dieu me dit, je ne crois pas ce qu’au-delà d’un milliard et demi de personnes prétendent, que Dieu est trois personnes tout en étant une personne. J’aime beaucoup mieux entendre : « Je suis le premier et je suis le dernier, et il n’y a point d’autre Dieu que moi. » Je vois déjà votre question : « Voulez-vous me faire croire qu’un milliard et demi de chrétiens seraient séduits au point de croire un mensonge ? » Regardons ensemble la révélation de Jésus à Jean au sujet de l’attaque de Lucifer et de ses anges pour détrôner Dieu au ciel. Dans Apocalypse 12:7-9, nous lisons : « Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. »

Ce passage biblique nous indique clairement que Satan ne se donne pas seulement pour tâche de séduire les chrétiens, mais toutes les autres religions, tout le monde. Il y a un proverbe qui dit : « Il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir. » Alors, j’ajoute : il n’y a pas plus séduit que celui qui ne veut pas croire qu’il est séduit. C’est ainsi que Satan séduit tout le monde ! Donc, je pose la même question encore une fois : Comment quelqu’un, qui insiste sur la trinité alors que Dieu Lui-même nous déclare le contraire, pourrait-il être un avec Dieu ?

Est-ce que le vrai baptême est une simple formalité religieuse, devant des témoins, où on asperge un bébé avec quelques gouttes d’eau ? Ou est-ce que la véritable repentance est nécessaire avant que Dieu n’accorde un dépôt de Son Saint-Esprit à un converti ? Si oui, pourquoi un milliard et demi de personnes baptisent des enfants de quelques semaines à peine pour effacer les péchés qu’ils n’ont pas encore eu le temps de commettre ? Et puisque  l’enfant ne comprend absolument rien de ce qui se passe, il faut quelqu’un pour confesser ses péchés et se repentir à sa place ? Quelle confusion ! Pourtant : « Dieu n’est point pour la confusion, mais pour la paix. Comme on le voit dans toutes les Églises des saints, » nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 14:33. Mais pour toutes les autres églises, ce serait bienséant ? Je vous laisse le soin de tirer vos propres conclusions.

Est-ce que la fornication, l’homosexualité, le lesbianisme, la bestialité et toute autre déviation sexuelle est maintenant permise à cause de l’évolution de notre société moderne ? La société a vraiment évolué, au point de rendre légales toutes ces choses, mais Dieu a-t-Il changé pour accepter tous ces comportements défendus dans Lévitique et ailleurs dans la Bible ? Est-ce qu’un chrétien qui accepte ces pratiques, qui sont toujours défendues dans les Saintes Écritures, peut prétendre être un avec Dieu ? Dieu ne change pas ! Il incombe absolument aux humains de changer s’ils espèrent un jour faire partie de la grande famille divine avec qui notre Créateur veut partager cet univers extraordinaire qu’Il a créé pour Ses futurs enfants immortels.

Un jour, tel que promis, nous serons avec Jésus, et nous Le verrons tel qu’il est dans toute Sa gloire. Regardons ensemble ce qu’attendent ceux qui décident librement et volontairement d’obéir à Dieu. Dans Apocalypse 21:1-5, Jean a écrit ceci : « Je vis ensuite un ciel nouveau et une terre nouvelle ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines. »

À ce moment précis, il ne restera que la famille immortelle de Dieu avec qui Il partagera Son amour, tout en embellissant cet univers sans fin que Dieu a créé pour partager avec nous. Je ne vous ai cité seulement que quelques versets sur la façon d’être un avec notre Créateur. Alors, prenez l’habitude de plonger vos regards régulièrement dans la Parole de Dieu et de croire, sans crainte aucune, ce que Dieu déclare, afin d’être toujours branché sur Son Esprit. Ce qui est malheureux, c’est que nous vivons présentement dans un monde rempli d’orgueil, où chaque individu se prend littéralement pour un dieu et supposément en charge de son propre destin. Pourtant, quand nous regardons les résultats atteints par cette attitude hautaine, nous remarquons aussi que la réussite n’est pas vraiment impressionnante. Cependant, lorsque nous nous tournons vers Dieu pour réussir, nous apprenons soudainement que, laissés à nous-mêmes, nous ne sommes pas grand chose.

Paul ne se gêne pas pour nous dire : « Considérez, frères, que parmi vous, qui avez été appelés, il n’y a pas beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes, et Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant lui. Or, c’est par Lui que vous êtes en Jésus-Christ, qui nous a été fait de la part de Dieu, sagesse, justice, sanctification et rédemption ; afin que, comme il est écrit, celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur » (1 Corinthiens 1:26-31).

Le mot grec traduit par « été fait » est très fascinant, car il veut également dire « devenir » ou « être fait », mais, la plupart du temps, il est traduit « être ». Fondamentalement, il signifie « commencer à être ». Il est appliqué pour expliquer l’œuvre de Christ en créant l’univers. Dans Jean 1:3, nous lisons : « Toutes choses ont été faites par elle [Sa Parole], et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. » Donc : « Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (Hébreux 11:3). Tout fut créé à partir de rien, car c’est ce que « créer » veut dire. Cette expression est fréquemment utilisée pour décrire le travail merveilleux de Christ chez le chrétien converti et croyant.

Selon le texte, Christ devient sagesse pour ceux qui manquent de sagesse, de sorte que celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur. Christ est devenu notre justice lorsque nous étions encore pécheurs. Nous sommes donc sanctifiés par Son sacrifice sur la croix, par lequel Christ devint pareillement rédempteur pour nous lorsque nous étions perdus. « Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1:12-13). Cependant, pour accomplir cela : « La Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14). Pour ceux qui prétendent que Jésus n’était qu’un prophète humain, que Dieu aurait utilisé pour faire une œuvre, ils réduisent Jésus au même niveau que Mahomet, un simple humain qu’Allah aurait utilisé comme son prophète pour fonder l’islam.

Par contre, tout ce que Christ est déjà, nous le devenons graduellement au travers de Son formidable sacrifice pour nous. Regardons dans la Bible pour découvrir quelques-unes des autres choses que nous devenons en Christ, par Sa grâce. Dans Éphésiens 2:13, Paul nous dit que : « Maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par le sang de Christ. » Dans Tite 3:7, nous apprenons : « Afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance », et Hébreux 3:14 nous confirme : « Car nous sommes devenus participants de Christ, pourvu que nous conservions ferme jusqu’à la fin notre première assurance. » Finalement, nous apprenons que nous faisons partie de : « Ceux qui ont été une fois illuminés, qui ont goûté le don céleste, qui sont devenus participants du Saint-Esprit, et qui ont goûté la bonne parole de Dieu, et les puissances du siècle à venir » (Hébreux 6:4-5).

Rappelons-nous toujours ces paroles de Paul, dans 2 Corinthiens 5:17-21 : « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec Lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui [Jésus] qui n’a point connu le péché, il [Dieu] l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui. »

Pour être un ambassadeur de Christ, il faut exhorter comme Jésus l’a fait, par la parole de la réconciliation, en se souvenant que Dieu connaît nos cœurs. Dans la consécration du temple, Salomon prie pour le peuple et demande à Dieu : « Toi, exauce-les des cieux, du lieu de ta demeure, et pardonne ; rends à chacun selon toutes ses voies, toi qui connais son cœur ; car seul tu connais le cœur des enfants des hommes ; afin qu’ils te craignent, pour marcher dans tes voies, tout le temps qu’ils vivront sur la terre, que tu as donnée à nos pères. » Huit fois, dans cette prière de consécration, Salomon demande à Dieu d’écouter de Sa demeure au ciel, quand Son peuple confesse ses péchés et prie pour Sa délivrance. Il est merveilleux de nous rendre compte que Dieu, qui habite au ciel, puisse écouter nos prières venant de cette terre, mais nous connaissons Son omniprésence au travers de Son Esprit. Encore plus merveilleux est le fait que Dieu puisse entendre les prières qui viennent de notre cœur, car nous savons que Dieu est omniscient et qu’Il connaît ainsi les prières générées par nos pensées.

Quand nous lisons au sujet de la colère de Jésus envers les vendeurs du temple, tentant de commercialiser leur religion, nous découvrons l’unicité de Jésus avec le Père pour reconnaître ce que chacun avait dans le cœur. Dans Jean 2:23-25 : « Pendant qu’il était à Jérusalem, à la fête de Pâque, plusieurs crurent en son nom, voyant les miracles qu’il faisait. Mais Jésus ne se fiait point à eux, parce qu’il les connaissait tous, et qu’il n’avait pas besoin qu’on lui rendît témoignage d’aucun homme, car il savait de lui-même ce qui était dans l’homme. » Oui, ils crurent en Son nom, mais refusaient de croire ce que Jésus disait. C’est merveilleux quand nous réalisons que Dieu connaît les pensées de notre cœur. Mais cela pourrait aussi nous effrayer si notre cœur n’est pas juste devant Dieu. Par contre, cela peut nous apporter aussi un grand réconfort, si notre motivation est dirigée vers Lui.

Comme disait David : « Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève ; tu découvres de loin ma pensée » (Psaume 139:2). Armé de cette magnifique  connaissance, il devient très important pour le chrétien de veiller sur ses pensées, tout comme sur sa vie sociale. « Si nous eussions oublié le nom de notre Dieu, si nous eussions étendu nos mains vers un dieu étranger, Dieu n’en aurait-il pas fait enquête, lui qui connaît les secrets du cœur ? » (Psaume 44:21-22). Alors, demandons à Dieu d’être de bons ambassadeurs  pour Lui : « Pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ » (2 Corinthiens 10:5). C’est une chose formidable, quand nos pensées plaisent à Dieu.

Dans notre mission pour Christ, nous devons avoir assez de connaissance pour répondre correctement aux questions qui concernent les Écritures. Cela nécessite une étude régulière de la Parole de Dieu. Paul nous dit : « Frères, ne devenez pas des enfants quant au jugement ; mais soyez de petits enfants à l’égard de la malice ; et quant au jugement, soyez des hommes faits » (1 Corinthiens 14:20). Salomon a pareillement déclaré : « Le commencement de la sagesse, c’est d’acquérir la sagesse ; acquiers la prudence au prix de tout ton avoir » (Proverbes 4:7). Cependant, il faut s’assurer que notre compréhension est acquise par la sagesse divine, et non par une compréhension pervertie venant de « l’esprit de ce monde ». Lorsque Paul a écrit aux Éphésiens, il a mis beaucoup d’emphase sur le contraste entre une compréhension impure et une compréhension spirituellement illuminée.

Voilà pourquoi l’apôtre Jacques fut inspiré de dire ceci : « Mes frères, qu’il n’y en ait pas parmi vous beaucoup qui enseignent, car nous encourrons un jugement plus sévère » (Jacques 3:1). Si tous les « évangélistes » autoproclamés mettaient ce verset en pratique, nous aurions moins de faussetés prêchées « au nom de Dieu ». Mais Jacques nous assure que, lorsque Jésus reviendra, ces individus seront jugés plus sévèrement. Dans Éphésiens 4:17-19, Paul déclare : « Voici donc ce que je dis et que j’atteste de la part du Seigneur : Ne vous conduisez plus comme le reste des Gentils, qui suivent la vanité de leur esprit ; ayant leur intelligence obscurcie, étant éloignés de la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur ; ayant perdu tout sentiment, ils se sont abandonnés à la dissolution, pour commettre toutes sortes d’impuretés, avec une ardeur insatiable. »

Un cœur aveuglé engendre une compréhension obscurcie. Les pasteurs qui prêchent pour s’enrichir suivent la vanité de leur esprit charnel avec une ardeur insatiable, étant éloignés de la vie de Dieu à cause de l’endurcissement de leur cœur. Paul priait plutôt : « Afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans Sa connaissance ; qu’il éclaire les yeux de votre entendement ! Afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints ; et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’Il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes » (Éphésiens 1:17-20). Nous avons besoin d’une compréhension éclairée par le Saint-Esprit et non obscurcie par un cœur endurci.

Ce qui est primordial, c’est d’acquérir une compréhension enrobée de maturité concernant les doctrines de Dieu. Ce serait assurément dommage de demeurer stagnant au niveau élémentaire de la connaissance, comme un petit enfant qui demeurerait toujours au lait maternel. Ce serait déshonorant pour Dieu qui nous avait appelés dans Sa Famille spirituelle dans le but spécifique d’accomplir les bonnes œuvres qu’Il a préparées d’avance afin que nous y marchions. Nous devrions plutôt déployer une foi toujours grandissante pour la gloire de Dieu.

Paul a corrigé certains croyants qui tardaient de ce côté. Dans Hébreux 5:12-14, l’apôtre dit : « En effet, tandis que vous devriez être maîtres depuis longtemps, vous avez encore besoin d’apprendre les premiers éléments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal. » C’est une exhortation à garder notre esprit ouvert pour une meilleure compréhension de ce que nous comprenons déjà afin de continuer à grandir dans cette connaissance divine.

Pierre nous exhorte avec ces paroles : « Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A Lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:18). Tous ces merveilleux attributs nous sont disponibles immédiatement par la foi, mais ils ne seront accomplis en nous dans la perfection totale que lorsque Jésus reviendra. Ainsi, Jean nous déclare : « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous Le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2).




D.368 – Un serviteur fidèle, avec une bonne attitude ?

serviteur-fidele

Par Joseph Sakala

Nous vivons présentement dans une société où nous croyons avoir des droits sans réellement pouvoir les mettre à exécution. Dans les écoles, les lieux de travail et dans les réunions gouvernementales, soit municipales, provinciales ou fédérales, l’affichage du crucifix a été systématiquement aboli. Pourtant, la majorité de ceux qui ont permis cela prétendent toujours croire en Dieu. Qu’en est-il maintenant de Jésus-Christ, le Fils de Dieu ? De plus en plus, nous voyons des accommodements religieux permis aux groupes minoritaires qui renient Jésus au profit de Bouddha, Allah, Krishna et même aux athées qui combattent continuellement contre tout enseignement religieux dans les écoles. Mais revenons à Jésus.

Jésus était-Il simplement un prophète rempli de compassion ? Ou était-Il Dieu dans la chair humaine ? Dès le premier siècle, l’apôtre Paul prévint les Corinthiens que plusieurs viendraient prêcher un autre Jésus que celui que Paul annonçait. Dans 2 Corinthiens 11:4, Paul leur dit : « Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien. » Les ministres de Satan tentaient déjà de s’infiltrer dans l’Église pour confondre les nouveaux convertis. Imaginez maintenant, après vingt et un siècles de cette pratique malhonnête, si les fausses théories sur Jésus abondent encore davantage présentement !

De nos jours, certains érudits bibliques proclament que Jésus n’était qu’un paysan exploité avec une très bonne attitude [CNN.com, John Dominic, Crossan’s ‟blasphemous” portrait of Jesus, 27 février 2011]. Pendant près de 2 000 ans, plusieurs pasteurs ont caché les enseignements éclatants des Saintes Écritures afin de prêcher un autre Jésus. Pourtant, il était réellement indispensable de comprendre Jésus pour tout individu qui désirait se proclamer chrétien. Dans 1 Corinthiens 11:1, Paul nous déclare : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis aussi de Christ. » Paul n’avait pas peur d’exposer ses convictions au sujet de l’Évangile qu’il annonçait. Il exhortait même les nouveaux convertis à l’imiter comme lui-même imitait Christ.

Un chrétien doit alors marcher comme Christ a marché. Voilà pourquoi Paul, dans Colossiens 2:6, déclare : « Ainsi, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez avec Lui. » Comment pouvons-nous imiter Christ et vivre en Lui, en obéissant à Ses instructions, si nous ne connaissons vraiment pas qui Il était ? Les « érudits » continuent sans relâche à débattre pour savoir qui était réellement Jésus. Par exemple, John Crossan, précédemment cité, a eu son quinze minutes de célébrité en déclarant à CNN que Jésus « n’était qu’un paysan exploité avec une bonne attitude, qui n’a fait aucun miracle, n’est pas mort pour les péchés de l’humanité et n’est pas ressuscité après avoir passé trois jours et trois nuits dans la tombe » [CNN.com, 27 février 2011].

Dans son bouquin de 1991, Crossan affirme que Jésus était simplement un « prédicateur ambulant », agissant comme un effronté, qui se promenait en guenilles et portait des cheveux longs [Jesus: A revolutionary Biography]. De telles assertions contredisent carrément les Écritures. Jean nous dit que les soldats se disputaient la robe de Jésus parce qu’elle était sans couture, d’un seul tissu, depuis le haut (Jean 19:23). C’était donc une robe de haute qualité et les soldats l’ont tirée au sort. Matthieu nous dit que Jésus Lui-même avait prédit : « Car comme Jonas fut dans le ventre d’un grand poisson trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l’homme sera dans le sein de la terre trois jours et trois nuits » (Matthieu 12:40).

Lorsque les femmes sont venues voir le sépulcre, le dimanche matin, elles l’ont trouvé vide ! « Or l’ange, prenant la parole, dit aux femmes : Pour vous, ne craignez point, car je sais que vous cherchez Jésus le crucifié. Il n’est pas ici, car il est ressuscité, comme il l’avait dit. Venez, voyez le lieu où le Seigneur était couché » (Matthieu 28:5-6). Plusieurs autres versets bibliques nous déclarent que Jésus était vraiment ressuscité des morts.

En scrutant les Écritures, il est fort intéressant de noter que Jésus ne portait pas les cheveux longs. C’est César qui livrait le ton sur la longueur des cheveux dans l’Empire romain et César portait les cheveux courts. Dans 1 Corinthiens 11:14, Paul aussi nous déclare que : « La nature elle-même ne vous apprend-elle pas qu’il est honteux à l’homme de porter de longs cheveux… ». Pourtant, au v. 15, Paul dit : « …mais que si la femme porte de longs cheveux, c’est un honneur pour elle, parce que la chevelure lui est donnée pour voile ? » Non, Jésus ne passait pas pour un efféminé aux yeux hagards de drogué, avec des cheveux longs, comme dépeint par M. Crossan. Il était charpentier et très viril, ayant une santé parfaite. Paul, qui commandait aux disciples d’imiter Christ comme lui-même L’imitait, aurait-il déclaré que c’est une honte pour les hommes de porter des cheveux longs, si notre Seigneur en avait eu Lui-même ? Bien sûr que non, et même il aurait commandé aux enfants de Dieu de tous porter des cheveux longs, comme lui-même en aurait porté.

Donc, Jésus portait également les cheveux courts et ressemblait aux autres Juifs typiques de Son époque, et Il pouvait aisément Se mêler à une foule en colère qui tentait parfois de Le lapider. Nous voyons un tel incident dans Jean 8:59 où les Juifs voulaient lapider Jésus. « Alors ils prirent des pierres pour les jeter contre lui ; mais Jésus se cacha et sortit du temple, passant au milieu d’eux, et ainsi il s’en alla. » La mode du temps était aux cheveux courts, comme César les portait, conséquemment, tous les rebelles étaient facilement reconnaissables.

Maintenant, qui était vraiment Jésus ? Dans Jean 1:1-3, nous lisons : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. » Et, au verset 14, nous lisons : « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. » Donc, nous constatons clairement que la Parole de Dieu est venue se manifester dans la chair pour habiter parmi les hommes, dans la personne qui portait le nom de Jésus (qui veut dire « Sauveur »). Regardons maintenant ce que Matthieu 1:22-23 nous dévoile : « Or, tout cela arriva, afin que s’accomplît ce que le Seigneur avait dit en ces termes par le prophète : Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS. »

Alors, qui était Jésus ? Il était Dieu vivant dans une chair humaine parmi les humains. Le prophète Michée avait même prédit le lieu de Sa naissance. « Mais toi, Bethléhem Éphrata, qui est petite entre les milliers de Juda, de toi sortira Celui qui doit être dominateur [puissant] en Israël. Ses origines sont d’ancienneté, dès les jours éternels » (Michée 5:2). Dans Apocalypse 1:8, Jésus S’identifie à l’apôtre Jean en lui déclarant : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin, dit le Seigneur, Celui QUI EST, et QUI ÉTAIT, et QUI SERA, le Tout Puissant. » Et, au verset 11 : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier. »

Ainsi donc, Jésus était l’Être Tout-Puissant : « lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir [de S’accrocher ou] d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé Lui-même [de Sa Toute-puissance], ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il [Jésus] s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:6-8). Alors, laissons les incroyants croire ce qu’ils veulent au sujet de notre Jésus, nous allons nous en tenir à la Bible, et seulement à la Bible, en Lui rendant le même hommage que Paul.

L’apôtre Paul Lui rend ce témoignage dans 1 Corinthiens 15:3-8 : « Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ; et qu’il a été vu de Céphas [Pierre], puis des douze ; ensuite, il a été vu en une seule fois de plus de cinq cents frères, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts. Ensuite, il s’est fait voir à Jacques, et puis à tous les apôtres ; et après tous, il m’est apparu à moi aussi comme à un avorton. »

À ceux qui L’accusaient faussement avant de Le faire mourir, Jésus à prophétisé que : « Désormais le Fils de l’homme sera assis à la droite de la puissance de Dieu » (Luc 22:69). C’est là où Se trouve Jésus présentement, au ciel, attendant le moment précis de revenir affronter les armées de la terre et nous apporter enfin une paix sans fin. Dans Apocalypse 16:16, il est écrit : « Et on les rassembla [les armées], dans le lieu qui s’appelle en hébreu Armageddon (montagne de la déroute). » Et : « Ils combattront contre l’Agneau, mais l’Agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs, et le Roi des rois ; et ceux qui sont avec Lui sont les appelés, les élus et les fidèles » (Apocalypse 17:14).

Non, Jésus n’était pas un hippie juif, un efféminé aux cheveux longs. Il était la Parole même de Dieu vivant dans un corps humain en tant que Fils unique de Dieu et qui, ayant vécu une vie parfaite, a jugé bon de prendre tous les péchés du monde sur Lui et de verser Son sang pur et sans tache pour les effacer afin de réconcilier l’humanité entière avec son Créateur. En parlant de David, voilà ce qui est écrit dans Actes 13:23-25 : « C’est de sa postérité que Dieu, selon sa promesse, a suscité Jésus, le Sauveur d’Israël. Avant qu’il parût, Jean avait prêché le baptême de la repentance à tout le peuple d’Israël. » Les Saintes Écritures proclament que ceux qui osent attaquer la Divinité de Christ soutiennent la doctrine de l’antichrist. Donc, l’apôtre Jean déclare ceci, dans 1 Jean 4:3 : « Et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ [Sauveur-Oint] venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde. »

Dans le monde actuel, d’où la religion et la croix sont bannies de tous les endroits publics, la véritable connaissance de Jésus notre Sauveur devrait être le sujet vital pour toute personne qui se déclare chrétienne. Pourquoi ne pas nous mettre ensemble pour étudier la Bible afin de connaître ce Jésus qui sera le seul sur qui nous pourrons compter vraiment dans les moments difficiles pour accroître notre compréhension, avant qu’il soit défendu par la loi d’avoir une Bible ou d’en parler sous peine de persécution ?

Avant d’être appelés par Dieu, Paul nous explique la condition pitoyable dans laquelle nous étions. « Vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le « prince de la puissance de l’air », de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées : et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres. Mais Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés), et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:1-6).

Dans ces merveilleux versets, le mot « ensemble » est utilisé trois fois, faisant référence chaque fois à notre union spirituelle avec Jésus-Christ. Trois autres mots sont utilisés et combinés avec « ensemble ». Le premier nous indique que nous sommes rendus à la vie immortelle ensemble en Christ. Le deuxième nous indique que nous sommes ressuscités ensemble en Christ. Le troisième indique que Dieu nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ. Vous noterez également que, dans les trois cas, le temps passé est utilisé, mettant l’emphase sur le fait qu’aux yeux de Dieu, les trois conditions sont déjà accomplies, alors que nous sommes toujours en vie dans la chair. Mais Dieu nous voit déjà rendus à la vie immortelle, ressuscités et assis ensemble dans les lieux célestes alors que Jésus est le seul qui est déjà rendu là.

Saviez-vous que la majorité des églises « chrétiennes » utilisent ce passage biblique pour « prouver » qu’il est possible pour un chrétien de monter au ciel ? Mais est-ce que ce passage nous dit bien cela ? Il faut véritablement se laisser emporter par nos émotions pour présumer une chose pareille. D’abord, si nous sommes encore vivants, dans la chair, il est impossible que nous  puissions être immortels, ni ressuscités ni dans les lieux célestes. Alors, que déclare Paul, sous l’inspiration divine ? Il nous explique simplement qu’étant convertis au Christ, Dieu nous donne ces acquisitions en Jésus-Christ et non avec Jésus. D’abord, Dieu ne change pas, et Dieu ne peut mentir. Et Dieu, vivant Lui-même dans la chair, avait clairement dit : « Or personne n’est monté au ciel, que Celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13).

Il est extrêmement encourageant pour nous de reconnaître que toutes ces bénédictions étonnantes étaient préparées pour nous alors que nous étions morts dans nos fautes et dans nos péchés, dans lesquels nous marchions autrefois, selon le train de ce monde. Aucunement à cause de nos bonnes œuvres, comme certains groupes religieux le prétendent, ni à cause de nos bonnes intentions, mais par la grâce de Dieu. La vérité remarquable dans notre union éternelle avec Christ est maintenue exclusivement par Sa grâce. Cela ne nous donne néanmoins aucunement le droit de commettre n’importe quel péché sous prétexte que la grâce efface toute faute immédiatement et continuellement, au fur et à mesure que nous péchons.

C’est pourtant ce que certaines religions affirment avec leur doctrine « d’une fois sauvé, toujours sauvé ». Paul avait déjà ce problème, au premier siècle, dans la congrégation de Rome, où des ministres de Satan commençaient à embrouiller l’esprit des nouveaux convertis par cette fausse croyance. Alors, dans Romains 6:1-4, nous voyons Paul les exhorter ainsi : « Que dirons-nous donc ? Demeurerons-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Nullement ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore en lui ? Ne savez-vous pas que nous tous, qui avons été baptisés en Jésus-Christ, nous avons été baptisés en sa mort ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle. »

Regardons collectivement ce formidable témoignage de Paul : « Je rends grâces continuellement à mon Dieu pour vous, à cause de la grâce que Dieu vous a donnée en Jésus-Christ, savoir : De ce que vous avez été enrichis en Lui de toute manière, en toute parole et en toute connaissance ; selon que le témoignage de Christ a été confirmé en vous, de sorte qu’il ne vous manque aucun don, à vous qui attendez la manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ. Il vous affermira aussi jusqu’à la fin, afin que vous soyez irrépréhensibles au jour de notre Seigneur Jésus-Christ. Dieu, par qui vous avez été appelés à la communion de son Fils Jésus-Christ, notre Seigneur, est fidèle » (1 Corinthiens 1:4-9). Quand nous plaçons notre foi en Jésus, en tant que Créateur et Rédempteur tout-puissant, Il entreprend fidèlement de nous combler de tout ce qui est nécessaire pour vivre une vie chrétienne victorieuse, porteuse de fruits efficaces.

Par exemple, si nous sommes tentés de pécher ou éprouvés de n’importe quelle façon, Dieu a déjà fait en sorte que : « Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été une tentation humaine. Or, Dieu est fidèle, et il ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation, il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10:13). Dans un tel cas, Dieu nous fortifiera dans Sa vérité afin de nous préserver de tout danger spirituel pour que nous soyons délivrés des hommes inconsidérés et méchants. Car tous n’ont pas la foi. Mais : « Le Seigneur est fidèle, qui vous affermira et vous préservera du malin » (2 Thessaloniciens 3:3).

Si toutefois nous péchons, Dieu nous assure que : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:9). Parce que Dieu, lors de notre conversion, a entrepris de nous perfectionner en Christ et Il continuera jusqu’au moment où tout sera accompli. « Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, [nous dit Paul], et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés, est fidèle, et il le fera » (1 Thessaloniciens 5:23-24). Tout ce que Dieu a promis, Il le fera et, même si nous flanchons, Dieu demeurera toujours fidèle envers nous. Et même : « Si nous sommes infidèles, il demeure fidèle ; il ne peut se renier Lui-même » (2 Timothée 2:13).

Le passage biblique précédent nous rassure quant à la fidélité de Dieu : « De sorte qu’il ne vous manque aucun don, à vous qui attendez la manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ. Il vous affermira aussi jusqu’à la fin, pour que vous soyez irrépréhensibles au jour de notre Seigneur Jésus-Christ » (1 Corinthiens 1:7-8). Alors, à nous de faire les efforts nécessaires pour Lui demeurer fidèles. « Retenons sans fléchir, la profession de notre espérance ; car celui qui a fait la promesse est fidèle. Et prenons garde les uns aux autres, pour nous exciter à la charité et aux bonnes œuvres » (Hébreux 10:23-24). En parlant de fidélité regardons la déclaration de Dieu à la nation d’Israël.

Dans Jérémie 31:35-37, nous lisons : « Ainsi a dit l’Éternel, qui donne le soleil pour être la lumière du jour, et qui règle la lune et les étoiles pour être la lumière de la nuit ; qui agite la mer, et ses flots grondent ; celui dont le nom est l’Éternel des armées : Si ces lois-là viennent à cesser devant moi, dit l’Éternel, la race d’Israël aussi cessera d’être une nation devant moi pour toujours ! Ainsi a dit l’Éternel : Si les cieux en haut peuvent être mesurés, et si les fondements de la terre en bas peuvent être sondés, alors je rejetterai toute la race d’Israël à cause de tout ce qu’ils ont fait, dit l’Éternel. » Les Israélites, malgré tout ce que Dieu a fait pour eux, se sont continuellement rebellés contre l’Éternel, en virevoltant vers d’autres dieux. On eut pu croire que Dieu aurait complètement anéanti cette nation pour recommencer à neuf. Mais Dieu a fait une promesse à Abraham, ensuite à Isaac et a Jacob que cette nation serait un peuple spécial pour Lui, et Dieu ne briserait pas Sa promesse.

Dans le passage plus haut, Dieu nous révèle les conditions pour lesquelles il rejetterait Israël, mais elles sont telles qu’il n’y a aucune possibilité que ces conditions s’accomplissent. Si les cieux en haut peuvent être mesurés : Ni Abraham, ni Jérémie ne pouvaient imaginer le nombre d’étoiles et la profondeur de l’espace dans l’univers. Avec nos télescopes modernes nous découvrons des distances impensables qui augmentent sans cesse au fur et à mesure que la technologie s’accroît. Les derniers estimés placent le diamètre de l’univers à environ 15 à 20 milliards d’années lumière et aucune limite n’est établie présentement. L’autre condition serait que : Si les fondements de la terre en bas peuvent être sondés. Parfois, nos hommes et femmes de science admettent qu’ils en savent plus sur le soleil que sur la terre. Mais en réalité, à peine 1 % des attributs de la terre ont été explorés jusqu’à présent. Les grands fonds abyssaux de l’océan n’ont pas encore été sondés.

Les pressions et les températures qui existent dans les profondeurs de la terre sont inconcevablement énormes et les scientifiques ne savent même pas comment la matière agit dans ces conditions. Donc, la promesse faite à la nation d’Israël est en sécurité. Les Écritures abondent en paroles : « Par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:4). Nous n’avons pas à craindre, car Dieu gardera Ses promesses envers nous. Son attitude et Sa fidélité ne changent pas.

Alors, la régénération implantée en nous par l’Esprit de Dieu lors de notre baptême suscite toute notre gratitude envers le sacrifice extraordinaire de la mort de Jésus sur la croix. Lui qui n’avait jamais commis de péché a été fait péché à notre place, afin de pouvoir payer la rançon pour toutes les transgressions du monde. Son sacrifice a permis de transformer nos vies en Christ, faisant de nous des créatures nouvelles selon Sa volonté. Un jour, à cause de Son amour, nous recevrons également Sa promesse : « Car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs [pas au ciel] et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:16-17).

Les pré-tribulationnistes utilisent ce verset pour identifier la descente du Seigneur pour les enlever en secret au ciel, pendant sept ans, avant la tribulation. Relisez ce verset lentement pour vous apercevoir que le Seigneur va descendre du ciel à un moment donné au son d’une trompette de Dieu. Est-ce que cet événement vous donne vraiment l’impression que tout se fera dans le secret et en cachette ? Ne croyez pas ces gens qui parlent de trompettes silencieuses. Car pour eux, c’est toujours un mystère. Ils s’en vont au ciel alors que Jésus a bien dit que : « Personne n’est monté au ciel, que Celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13). Ils font donc mentir Jésus.

Mais dans 1 Corinthiens 15:51-52, Paul déclare : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. » Notez bien à quel moment ceci arrive : « à la dernière trompette, » alors qu’eux s’en vont au ciel sept années avant la première trompette. Continuons maintenant : « Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire » (vs 53-54). Cela aura lieu à la fin de la tribulation et ce sera la seule fois que Jésus viendra et tous Ses saints l’attendront, car leur salut sera proche. Non, Jésus n’agira pas en cachette, mais je vous souhaite de tout cœur d’être parmi Ses Élus qui l’attendront avec une grande anticipation.




D.367 – Connaissance limitée de Jésus

connaissance-limitee

Par Joseph Sakala

Dans Marc 13:31-32, Jésus a affirmé : « Le ciel et la terre passeront ; mais mes paroles ne passeront point. Pour ce qui est de ce jour et de l’heure, personne ne les connaît, ni les anges qui sont dans le ciel, ni le Fils ; mais seulement le Père. » Ce verset a toujours été difficile à comprendre. Si Jésus était Dieu, comment pouvait-Il ignorer le moment de Son Second Avènement ? En effet, Il était Dieu. Mais Il était également un homme. Cela explique une partie du mystère de la nature divine/humaine de Christ. Dans les Évangiles, nous découvrons des preuves fréquentes de Son humanité. Il était inquiet, par exemple, et pouvait souffrir de douleur. Mais il existe aussi des preuves de Sa divinité. Sa naissance d’une vierge, Sa résurrection et Son ascension, ainsi que Ses paroles parfaites et Ses actions.

Jésus fut dans la gloire avec le Père depuis l’éternité. Notez Ses paroles, dans Jean 17:24, où Jésus déclare : « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. » Mais lorsque Christ devint un homme : « C’est pourquoi il a fallu qu’il devînt semblable en toutes choses à ses frères ; afin qu’il fût un souverain Sacrificateur, miséricordieux, et fidèle dans les choses de Dieu, pour expier les péchés du peuple. Car, ayant été tenté dans ce qu’il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés » (Hébreux 2:17-18). En tant qu’enfant : « Jésus croissait en sagesse, en stature et en grâce, devant Dieu et devant les hommes, » nous dit Luc 2:52, mais sans péché.

En tant qu’homme, Jésus acquit par l’étude une grande sagesse à l’égard des Écritures concernant le Plan de Dieu. « Et quand Jésus eut été baptisé, il sortit aussitôt de l’eau ; et à l’instant les cieux s’ouvrirent à lui, et il vit l’Esprit de Dieu descendant comme une colombe et venant sur lui. Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir » (Matthieu 3:16-17). Christ a continuellement manifesté plusieurs aspects de Sa divinité, tout en demeurant entièrement humain. Pour ce qui a trait aux temps de la fin, cela dépendait de l’activité humaine. Par exemple, Jésus a déclaré : « Mais il faut que l’Évangile soit auparavant prêché à toutes les nations » (Marc 13:10). Seul Dieu le Père pouvait prévoir à quel moment les Élus de Dieu accompliraient cette tâche. Présentement, Christ glorifié partage cette connaissance, mais dans Son état humain, avec toutes Ses limitations, Il ne le savait pas.

Cela n’a aucunement compromis Sa divinité, même si nous ne pouvons pas comprendre le mystère de la nature divine/humaine de Christ. Mais Il nous a donné suffisamment d’exemples pour croire en Sa Parole. Il a même admis ne pas tout savoir sur Son avènement afin que, par la fraternisation au moyen de l’Évangile, nous puissions grandir ensemble avec Lui dans l’attente de ce jour merveilleux.

Dans Philippiens 1:2-6, Paul déclare : « Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père, et de Jésus-Christ notre Seigneur ! Je rends grâces à mon Dieu, toutes les fois que je me souviens de vous ; priant toujours pour vous tous avec joie, dans toutes mes prières, à cause de votre commun attachement à l’Évangile, depuis le premier jour jusqu’à maintenant ; étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour de Jésus-Christ. »

Cette épître émouvante fut écrite à une congrégation que Paul avait fondée : « à Philippes, qui est une colonie et la première ville de ce quartier de la Macédoine ; et nous y séjournâmes quelques jours. Le jour du sabbat nous allâmes hors de la ville, près d’une rivière, où l’on avait accoutumé de faire la prière ; et nous étant assis, nous parlions aux femmes qui y étaient assemblées. Et une certaine femme, nommée Lydie, de la ville de Thyatire, marchande de pourpre, qui craignait Dieu, écoutait ; et le Seigneur lui ouvrit le cœur, pour faire attention aux choses que Paul disait. Et quand elle eut été baptisée avec sa famille, elle nous fit cette prière : Si vous m’avez jugée fidèle au Seigneur, entrez dans ma maison, et y demeurez ; et elle nous y obligea. »

Paul endura beaucoup d’opposition à Philippes de la part d’une jeune fille possédée d’un démon. « Or, comme nous allions à la prière, une servante qui avait un esprit de Python, et qui procurait un grand profit à ses maîtres en devinant, nous rencontra. Ayant suivi Paul et nous, elle s’écria en disant : Ces hommes sont des serviteurs du Dieu très haut, qui vous annoncent la voie du salut. Elle fit cela pendant plusieurs jours ; mais Paul, en étant importuné, se retourna, et dit à l’esprit : Je te commande au nom de Jésus-Christ, de sortir de cette fille. Et il en sortit au même instant. Mais ses maîtres, voyant qu’ils avaient perdu l’espérance de leur gain, se saisirent de Paul et de Silas, et les traînèrent sur la place publique, devant les magistrats. Et les ayant menés aux préteurs, ils leur dirent : Ces hommes troublent notre ville ; ce sont des Juifs, et ils enseignent une manière de vivre qu’il ne nous est pas permis de recevoir, ni de suivre, à nous qui sommes Romains. Alors la foule se souleva contre eux, et les préteurs, ayant fait déchirer leurs vêtements, ordonnèrent qu’ils fussent battus de verges. Et après leur avoir infligé plusieurs coups, ils les jetèrent en prison et ordonnèrent au geôlier de les garder sûrement » (Actes 16:16-23).

Mais ce n’est pas la fin de l’histoire : « Ayant reçu cet ordre, celui-ci les jeta dans la prison intérieure, et serra leurs pieds dans des entraves. Sur le minuit, Paul et Silas étant en prières, chantaient les louanges de Dieu, et les prisonniers les entendaient. Et tout d’un coup il se fit un grand tremblement de terre, en sorte que les fondements de la prison furent ébranlés, et en même temps toutes les portes furent ouvertes, et les liens de tous furent rompus. Alors le geôlier, s’étant réveillé, et voyant les portes de la prison ouvertes, tira son épée, et allait se tuer, croyant que les prisonniers s’étaient sauvés. Mais Paul d’une voix forte s’écria : Ne te fais point de mal ; car nous sommes tous ici. Alors le geôlier, ayant demandé de la lumière, entra promptement, et tout tremblant se jeta aux pieds de Paul et de Silas. Puis les menant dehors, il leur dit : Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé ? Ils lui dirent : Crois au Seigneur Jésus-Christ, et tu seras sauvé, toi et ta famille. Et ils lui annoncèrent la parole du Seigneur, et à tous ceux qui étaient dans sa maison. Et les ayant pris avec lui à cette heure même de la nuit, il lava leurs plaies ; et il fut aussitôt baptisé, lui et tous les siens. Et les conduisant dans son logement, il leur servit à manger ; et il se réjouit de ce qu’il avait cru en Dieu, avec toute sa famille » (Actes 16:24-34).

C’est à ces saints, ces évêques et ces diacres à Philippe que Paul écrit. L’Église avait assez maturé au fil des années en l’absence de Paul pour établir un leadership avec un puissant témoignage dans cette ville, jadis païenne. Le souvenir de ces hommes et de ces femmes fidèles fait en sorte qu’il remercie Dieu pour leur fraternisation dans l’Évangile. Ne prenons jamais pour acquis les amis que nous avions connus dans les églises. Leur fraternisation est plus valable que nos contacts politiques ou d’affaires. « Celui qui a beaucoup de compagnons les a pour son malheur ; mais il y a tel ami plus attaché qu’un frère » (Proverbes 18:24). L’apôtre Jean comprenait très bien cela : « Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils. Et nous vous écrivons ces choses, afin que votre joie soit parfaite » (1 Jean 1:3-4).

Mais si nous marchons dans la lumière, comme Il est Lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres et le sang de Son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché, nous déclare l’apôtre, dans 1 Jean 1:7. Et si nous marchons dans la lumière, Paul aussi : « Étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour de Jésus-Christ » (Philippiens 1:6). Les hommes des églises peuvent nous rejeter, mais Dieu nous voit et nous aime. Dieu nous a donné cette puissante promesse de poursuivre jusqu’au bout les bonnes œuvres qu’Il a aussi commencées en nous. C’était une promesse temporelle de rendre parfaite Son œuvre jusqu’au jour où Jésus reviendra. Jésus avait sûrement en tête Son assurance qu’II avait donnée à Pierre : « Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre [Jésus-Christ Lui-même] je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle » (Matthieu 16:18).

Mais il y avait certaines congrégations qui étaient en danger de perdre leur chandelier. « Mais j’ai contre toi, que tu as abandonné ta première charité. Souviens-toi donc d’où tu es déchu, repens-toi, et fais tes premières œuvres ; sinon je viendrai bientôt à toi, et si tu ne te repens, j’ôterai ton chandelier de sa place » (Apocalypse 2:4-5). Il y a plusieurs congrégations, de nos jours, qui sont coupables d’avoir perdu leur premier amour sans s’en apercevoir. À Laodicée Jésus a dit : « Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. Car tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien ; et tu ne connais pas que tu es malheureux, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nu » (Apocalypse 3:16-17).

Mais que pouvons-nous apprendre d’une telle promesse ? Peut-être que les bonnes œuvres auxquelles Christ fait référence nous sont données dans les exhortations exprimées aux Églises de l’Apocalypse et pas nécessairement dans les œuvres personnelles de ceux qui les dirigeaient. Chaque Église avait quelques bonnes œuvres. Mais à Sardes, dans Apocalypse 3:2-3, Jésus a dit : « Sois vigilant, et affermis le reste qui s’en va mourir ; car je n’ai point trouvé tes œuvres parfaites devant Dieu. Souviens-toi donc de ce que tu as reçu et entendu, garde-le, et te repens. Que si tu ne veilles pas, je viendrai vers toi comme un larron, et tu ne sauras point à quelle heure je viendrai vers toi. »

Notre Seigneur connaît bien Ses œuvres du début et : « Toutes les œuvres de Dieu lui sont connues de toute éternité » (Actes 15:18). Et Il voit le fruit éternel de notre ministère bien au-delà de notre vie terrestre. « Et j’entendis une voix du ciel qui me disait : Écris : Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur ! Oui, dit l’Esprit, car ils se reposent de leurs travaux, et leurs œuvres les suivent. » nous déclare Jean, dans Apocalypse 14:13. Christ nous a prouvé, en S’humiliant, qu’Il ne savait pas tout dans Son corps humain, en nous enseignant que nous devrions continuellement chercher à apprendre, afin de nous instruire aussi.

Il y a également le mystère : « En qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit » (Éphésiens 2:21-22). Comment se fait-il qu’un frère ou une sœur, qui était considéré par le Seigneur comme faisant partie de la Maison de Dieu par l’Esprit, se fait soudainement bannir, lorsqu’il quitte une congrégation, par les mêmes hommes qui l’avaient accueilli auparavant ? Était-il le seul à appartenir à Dieu ? Une maison spirituelle qui produit des sacrifices spirituels ? « Vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ » (1 Pierre 2:5). Tout cela est ce que le Seigneur avait à l’esprit lorsqu’Il a promis d’accomplir la bonne œuvre qu’Il avait commencée à Philippe.

Dans Philippiens 1:8-11, Paul déclare : « Dieu m’est témoin, en effet, que je vous chéris tous d’une affection cordiale en Jésus-Christ. Et ce que je demande, c’est que votre charité augmente de plus en plus en connaissance et en toute intelligence ; pour discerner la différence des choses, afin que vous soyez purs et irréprochables pour le jour de Christ, étant remplis par Jésus-Christ des fruits de la justice, à la gloire et à la louange de Dieu. » Il y avait une certaine urgence dans le travail de Christ à cause de Son temps limité passé sur la terre.

Jésus marchait cependant avec Ses disciples : « Comme Jésus passait, il vit un homme aveugle dès sa naissance. Et ses disciples lui demandèrent : Maître, qui a péché, celui-ci ou ses parents, qu’il soit né aveugle ? Jésus répondit : Ce n’est pas que celui-ci ou ses parents aient péché ; mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui. Pendant qu’il est jour, il faut que je fasse les œuvres de Celui qui m’a envoyé ; la nuit vient, dans laquelle personne ne peut travailler. Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde » (Jean 9:1-5). C’est vraiment remarquable le nombre de fois que Jésus a utilisé l’expression « il faut » en association avec les différents aspects du travail qu’Il est venu accomplir. Puisqu’Il est notre exemple, nous devons également agir avec urgence dans les œuvres que le Père a préparées pour nous.

Déjà, à l’âge de douze ans, après la Fête des Tabernacles, Ses parents le cherchaient partout, car ils croyaient qu’Il S’était perdu. « Et au bout de trois jours ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et leur faisant des questions. Et tous ceux qui l’entendaient étaient ravis de sa sagesse et de ses réponses. Quand ses parents le virent, ils furent étonnés ; et sa mère lui dit : Mon enfant, pourquoi as-tu ainsi agi avec nous ? Voici ton père et moi, nous te cherchions, étant fort en peine. Et il leur dit : Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être occupé aux affaires de mon Père ? Mais ils ne comprirent point ce qu’il leur disait » (Luc 2:46-50).

Très tôt dans Son ministère, comme Il Se déplaçait d’un endroit à un autre, Jésus disait : « Il faut que j’annonce aussi le royaume de Dieu aux autres villes ; car c’est pour cela que j’ai été envoyé. Et il prêchait dans les synagogues de la Galilée » (Luc 4:43-44). Vers la fin de Son ministère sur terre, Jésus a un jour déclaré : « Cependant, il me faut marcher aujourd’hui, demain et le jour suivant, parce qu’il n’arrive point qu’un prophète meure hors de Jérusalem » (Luc 13:33). Il a également déclaré à Ses disciples, dans Matthieu 16:21 : « Dès lors Jésus commença à déclarer à ses disciples qu’il fallait qu’il allât à Jérusalem, et qu’il y souffrît beaucoup de la part des sénateurs, et des principaux sacrificateurs, et des scribes, et qu’il y fût mis à mort, et qu’il ressuscitât le troisième jour. »

Jésus avait déclaré à Nicodème, dans Jean 3:7-8 : « Ne t’étonne point de ce que je t’ai dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. Le vent souffle où il veut ; et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais ni d’où il vient, ni où il va. Il en est de même de tout homme qui est né de l’esprit. » Pourtant, que se prêche-il aujourd’hui dans les différentes congrégations sur le fait de « naître de nouveau » ? Les prédicateurs ont-ils vraiment compris ? Pour expliquer comment cela se pouvait, Jésus a dit, dans Jean 3:14-15 : « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » Avant de naître de nouveau, il faut que nous naissions dans l’immortalité, à la vie éternelle !

Cependant, dans Marc 14:49, Jésus a bel et bien déclaré : « J’étais tous les jours au milieu de vous, enseignant dans le temple, et vous ne m’avez point saisi ; mais c’est afin que les Écritures fussent accomplies. » Car ils n’avaient pas encore compris l’Écriture disant qu’il fallait pourtant que Jésus ressuscitât des morts. Donc, afin que tout le travail de Jésus soit accompli par ceux qui se joindraient à Lui : « il faut que l’Évangile soit auparavant prêché à toutes les nations » (Marc 13:10). Il faut alors que nous, Ses disciples, travaillions pour que toutes les nations de la terre reçoivent l’Évangile de Christ, chacun dans son pays, avant que l’opportunité nous échappe.

Combien de fois ai-je entendu quelqu’un dire : « Que ce serait dont plaisant de ne plus jamais travailler », comme si le travail était une plaie à fuir ? La majorité des gens ont sûrement pensé cela à un moment dans leur vie. Si nous devenions soudainement très riches, combien songeraient à quitter leur emploi et à cesser complètement de travailler ? Est-ce vraiment ce que Dieu désire de nous ? Être libres de tout lien associé au travail ? Un  rénovateur de maisons m’a fait l’aveu que si nous prenions le temps d’analyser la qualité de la construction de nos jours, on découvrirait que cette qualité diminue d’année en année. Ce monsieur m’a avoué qu’il doit souvent réparer un mauvais travail qui n’aurait jamais dû avoir existé. Il a dû refaire la poutre principale d’un toit de bâtiment prêt à s’écrouler. Il ne pouvait pas comprendre comment un employé s’était permis de faire un travail si inférieur, payé au salaire d’un professionnel.

Est-ce que travailler a été inventé simplement pour mettre de la nourriture sur la table ? Ou est-ce que Dieu attend quelque chose de plus de nous ? Dieu a beaucoup à nous dire au sujet du travail ! Nous découvrons dans la Bible que Dieu possède tout pouvoir. Dans Jean 1:1-4, nous voyons : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. » Dieu avait tout, mais par Sa propre puissance : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre » (Genèse 1:1). Nous découvrons que Dieu voulait travailler même s’Il n’avait aucun besoin de le faire. Et quel travail gigantesque Il a accompli ! Alors, qu’est ce qu’est le travail ? C’est un don de Dieu très mésestimé.

Nous avons reçu une petite portion de la puissance même de Dieu. Il ne nous a pas donné le pouvoir de créer quelque chose à partir de rien, mais Il nous a donné l’imagination créative de faire beaucoup avec peu, car Il a l’intention de nous faire utiliser ce don. Dieu nous a laissé un exemple à savoir comment Il utilise ce pouvoir de créer. Par Son exemple, nous découvrons que nous devrions, tout comme Lui, admirer notre travail. Dans Genèse 1, à la fin de chaque jour, Dieu vit que ce qu’Il avait créé était bon. Est-ce que nous faisons cela aussi ? Bien sûr, et si nous ne le faisons pas, nous devrions ! Certaines personnes agissent comme si leur travail était inutile et sans aucun mérite. Cette attitude ne sied pas très bien avec les Écritures. Salomon a écrit, dans Ecclésiaste 9:10 : « Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le selon ton pouvoir ; car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le Sépulcre où tu vas. »

Regardons dans Matthieu 25:14-17, où Jésus nous dit : « Car il en est comme d’un homme qui, s’en allant en voyage, appela ses serviteurs et leur remit ses biens. Et à l’un il donna cinq talents, à l’autre deux, et à l’autre un ; à chacun selon ses forces ; et il partit aussitôt. Or, celui qui avait reçu cinq talents s’en alla et en trafiqua ; et il gagna cinq autres talents. De même, celui qui en avait reçu deux en gagna aussi deux autres. » Bien que le talent représente ici une monnaie, le fait de l’avoir multiplié a demandé un effort spécial dont le serviteur pouvait être fier. Dieu nous a également donné des talents afin que l’on s’en serve, et non qu’on les cache. Il est évident que le mot « talent » employé aujourd’hui pour décrire des qualités de notre caractère a été tiré des « talents » de cette parabole de Christ. Donc, même le plus petit talent nous est accordé dans le but de l’augmenter.

« Mais celui qui n’avait reçu qu’un talent, vint et dit : Seigneur, je savais que tu es un homme dur, qui moissonnes où tu n’as pas semé, et qui recueilles où tu n’as pas répandu ; c’est pourquoi, te craignant, je suis allé et j’ai caché ton talent dans la terre ; voici, tu as ce qui est à toi. Et son maître lui répondit : Méchant et paresseux serviteur, tu savais que je moissonne où je n’ai pas semé, et que je recueille où je n’ai pas répandu ; il te fallait donc donner mon argent aux banquiers, et à mon retour j’aurais retiré ce qui est à moi avec l’intérêt. Ôtez-lui donc le talent et le donnez à celui qui a les dix talents » (Matthieu 25:24-28). Dieu entend à ce que nous soyons bons dans ce que nous faisons et Il veut que nous aimions ce que nous faisons autant que Lui.

Et jusqu’à quel point Dieu a-t-Il aimé le monde qu’Il avait fait ? Dieu a tant aimé le monde, qu’Il a donné Son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle (Jean 3:16). Voulez-vous exceller dans votre travail ? Méditez sur l’exemple de Dieu et réfléchissez à votre travail à la fin de chaque journée. Soyez fiers de votre bon travail et soyez prêts à faire encore mieux demain. Je peux vous assurer que votre patron s’en apercevra. Et Dieu S’en apercevra aussi. Quelle a été la réaction de Jésus lorsque Son Père Lui demanda d’aller porter le salut à de pauvres humains perdus dans leurs péchés. Pensez-vous que Jésus a hésité ?

Dans Hébreux 10:7-9, nous lisons : « Alors Jésus dit : Voici, je viens, ô Dieu ! pour faire ta volonté, comme cela est écrit de moi dans le rouleau du livre. Ayant dit plus haut : Tu n’as point voulu de victime, ni d’offrande, ni d’holocaustes, ni de sacrifices pour le péché, (choses qui sont offertes selon la loi : ) et tu n’y as point pris plaisir ; il ajoute ensuite : Voici, je viens, ô Dieu, pour faire ta volonté. Il abolit le premier sacrifice, afin d’établir le second. » Beau travail, non ? Il s’agit d’une interprétation du Psaume 40:7-8 annonçant la venue de Christ. « Tu ne prends plaisir ni au sacrifice, ni à l’offrande ; tu m’as percé les oreilles ; tu ne demandes point d’holocauste, ni de sacrifice pour le péché. Alors j’ai dit : Voici, je viens ; il est écrit de moi dans le rouleau de ton livre. »

C’est un Psaume messianique cité plusieurs fois comme un témoignage du Fils de Dieu qui Se préparait à quitter le ciel et le sein du Père pour venir sur terre afin de nous Le faire connaître. « Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui L’a fait connaître » (Jean 1:18). Il est venu comme résident sur la terre, d’abord dans le sein de Marie, ensuite dans une maison à Bethlehem, puis à quelque part en  Égypte jusqu’à la mort du roi Hérode qui voulait le faire mourir, ensuite dans la maison de Son beau-père dans un village détesté, puis, éventuellement, sur une croix et, finalement, pendant trois jours et trois nuits dans un sépulcre emprunté.

Tout cela, Il l’a fait pour accomplir la volonté de Son Père, ce qui incluait une mort atroce sur la croix. « Voici pourquoi mon Père m’aime ; c’est que je donne ma vie, pour la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la quitter, et le pouvoir de la reprendre ; j’ai reçu cet ordre de mon Père, » disait-Il, dans Jean 10:17-18. Nous ne pourrons jamais comprendre aujourd’hui un tel amour, mais nous pouvons y croire et le recevoir. « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3:16-17).

Maintenant, nous pouvons aussi témoigner avec Paul, lorsqu’il dit : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20). Voilà pourquoi celui qui refuse de croire cela est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Il faut utiliser la connaissance avec droiture, sans quoi elle ne sert à rien.

Certaines personnes veulent tout savoir ce qui touche à la Bible. Avoir un désir équilibré de grandir dans la connaissance spirituelle est bon si cela nous aide à grandir dans notre relation avec notre Créateur. Ce même désir devient cependant déséquilibré quand l’emphase de l’individu est centrée sur la tentative de comprendre les sujets où Dieu a délibérément retenu des détails clés pour le moment, ou quand la Bible est simplement silencieuse sur un sujet. Dans notre cheminement pour en apprendre davantage sur Dieu et sur Sa façon de vivre, nous devrions également apprendre comment rechercher et utiliser adroitement la connaissance. Comment pouvons-nous faire cela ? Le point le plus important à retenir est de tenir ferme ce que nous savons déjà avec certitude. On pourrait appeler cela « rester collé au tronc de l’arbre ».

Les véritables ministres fidèles à Dieu ont enseigné ce concept depuis la fondation de l’Église que Christ a Lui-même fondée le Jour de la Pentecôte. Un des principes clés demeure toujours vrai : « Éprouvez toutes choses ; retenez ce qui est bon » (1 Thessaloniciens 5:21). Nous apprenons dans les Écritures à nous souvenir de ceux qui nous ont instruits dans la vérité. Nous saisissons leur sagesse pour nous en rappeler. Paul a déclaré à son jeune évangéliste, dans 2 Timothée 3:14-15 : « Pour toi, demeure ferme dans les choses que tu as apprises, et dont tu as été assuré, sachant de qui tu les as apprises, et que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ. » Se souvenir de nos enseignants nous aide à rester humbles. Car nous n’avons pas reçu toute la connaissance par nous-mêmes ; il a fallu que nous soyons enseignés.

Les individus qui veulent tout savoir des saintes Écritures devraient admettre qu’étudier et apprendre les Écritures est un outil vital pour reconnaître le véritable Dieu, sachant très bien ce qu’Il attend de nous afin de maintenir une relation positive avec Lui. Il est très important de maintenir cet équilibre dans notre acquisition de Sa connaissance. Certains veulent simplement augmenter leur connaissance sans chercher à savoir comment ils vont l’utiliser. Juste la connaissance pour la connaissance. Le fait demeure que, quand même nous aurions toutes les réponses, nous ne pourrons jamais nous en rappeler. Dieu a fait nos esprits humains de façon telle que nous avons besoin de rappels et également la capacité d’oublier certaines choses. Nos cerveaux sont limités et il est impossible de retenir toute la connaissance et de se la rappeler parfaitement. Pourtant, acquérir la connaissance est une bonne chose, en autant qu’on s’en serve avec la bonne motivation.

Paul a parlé de connaissance dans 1 Corinthiens 13:1-3, et il dit : « Quand je parlerais les langues des hommes, même des anges ; si je n’ai point la charité, je suis comme l’airain qui résonne, ou comme une cymbale qui retentit. Et quand même j’aurais le don de prophétie, et que je connaîtrais tous les mystères et toute la science ; et quand même j’aurais toute la foi jusqu’à transporter les montagnes ; si je n’ai point la charité, je ne suis rien. Et quand même je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, et quand même je livrerais mon corps pour être brûlé ; si je n’ai point la charité, cela ne me sert de rien. » Si nous manquons de motivation pour amener notre connaissance à faire du bien aux autres, celle-ci ne sert à rien.

Cependant, si elle sert à connaître les individus, à les aimer davantage, à être gentils avec eux, à l’image du caractère de Christ, là la connaissance prend toute sa valeur. Celui qui connaît mieux est celui qui sait également comme il connaît peu. Cette humble approche de la connaissance nous guidera dans notre étude des Écritures. Car nous saurons que, non seulement nous prêcherons la vérité, mais nous pourrons l’utiliser selon la volonté de Dieu afin d’édifier toute la Maison de Dieu dans Sa connaissance, ainsi que dans notre vie quotidienne. Voilà la véritable raison d’accumuler beaucoup de connaissance afin de la partager avec les autres, de la donner gratuitement, sans s’inquiéter du jour de l’avènement de Christ, mais en faisant la volonté de Dieu chaque jour dans l’attente de ce merveilleux moment. C’est cela, être un véritable chrétien.




D.366 – Un Créateur de précision

equerre

Par Joseph Sakala

Tout ce qui existe dans l’univers fut créé par Dieu avec une précision telle qu’elle prouve que seul Dieu pouvait créer tout cela. Dans Ésaïe 40:12-15, nous voyons le prophète nous instruire à propos de Dieu sous la forme d’un questionnaire : « Qui a mesuré les eaux avec le creux de sa main, et qui a pris avec la paume les dimensions des cieux ? Qui a ramassé dans un boisseau la poussière de la terre ? Qui a pesé au crochet les montagnes, et les collines à la balance ? Qui a mesuré l’Esprit de l’Éternel ou qui a été son conseiller pour l’instruire ? De qui a-t-il pris conseil ? Qui Lui a donné l’intelligence, et Lui a enseigné le chemin de la Justice ? Qui Lui a enseigné la science, et Lui a fait connaître la voie de la sagesse ? Voilà, les nations sont comme une goutte qui tombe d’un seau ou comme la poussière d’une balance ; voilà, les îles sont comme la poudre qui vole. »

La réponse à toutes ces questions ne peut être personne d’autre que Dieu, le divin Créateur de tout ce qui existe dans l’univers de Sa grande création. Dans ce passage biblique, nous découvrons quatre disciplines de la science naturelle et, dans chaque cas, le principe clé de cette science est pressenti. Notez que l’emphase est toujours mis sur la précision des quantités divinement allouées dans chaque élément. D’abord, nous voyons la précision équilibrée des eaux de la terre partagées entre les océans, les rivières, les eaux souterraines et les eaux dans l’atmosphère. L’hydrologie, c’est la science qui explique les quantités d’eau, car la vie sur cette terre est entièrement dépendante de la précision de toutes les quantités d’éléments qui composent ce cycle hydraulique.

Job a reçu cette magnifique instruction divine : « Mais la sagesse, d’où viendra-t-elle ? Et où donc est la demeure de l’intelligence ? Elle est cachée aux yeux de tous les vivants ; elle se dérobe aux oiseaux des cieux. Le gouffre et la mort disent : Nous avons de nos oreilles entendu parler d’elle. C’est Dieu qui sait son chemin ; c’est Lui qui connaît sa demeure. Car il regarde, Lui, jusqu’aux extrémités du monde ; il voit sous tous les cieux. Quand il donnait au vent son poids, quand il pesait et mesurait les eaux, quand il prescrivait une loi à la pluie, et un chemin à l’éclair des tonnerres, Il la vit alors et la proclama ; il l’établit, et même il la sonda ; puis il dit à l’homme : Voici, la crainte du Seigneur, c’est la sagesse, et se détourner du mal, c’est l’intelligence » (Job 28:20-28).

Les dimensions du ciel atmosphérique furent également calculées afin de permettre l’existence de la vie sur terre. Cela n’est pas une coïncidence. Demandez aux scientifiques de la météorologie. La poussière de la terre n’est rien d’autre que les éléments de base chimiques desquels toutes choses sont bâties. La précision avec laquelle ces éléments sont combinés est fondée sur leurs valeurs chimiques. Le principe des « poids et mesures » est un principe fondamental de la géophysique qui comprend le poids des montagnes, des collines, des continents et le fond des océans. Dieu n’a pas utilisé le hasard ou Son caprice dans les systèmes physiques, tels les montagnes et les eaux. Tout fut inventorié à l’atome près. Dans Matthieu 10:29-30, Jésus a dit : « Deux passereaux ne se vendent-ils pas une pite ? Or, il n’en tombera pas un seul à terre sans la permission de votre Père. Les cheveux même de votre tête sont tous comptés. »

Cette connaissance nous est disponible dans le plus merveilleux des livres d’instruction : La Bible. Et la crainte du Seigneur, c’est la sagesse, et se détourner du mal, c’est l’intelligence. Dans 2 Corinthiens 5:1-5, Paul nous dit : « Nous savons, en effet, que si cette tente, notre demeure terrestre, est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle, qui n’est point faite de main d’homme. Car nous gémissons dans cette tente, désirant avec ardeur d’être revêtus de notre domicile du ciel ; si toutefois nous sommes trouvés vêtus, et non pas nus. Car nous qui sommes dans cette tente, nous gémissons sous le poids, parce que nous souhaitons, non d’être dépouillés, mais d’être revêtus, afin que ce qui est mortel soit absorbé par la vie. Et Celui qui nous a formés pour cela, c’est Dieu qui nous a aussi donné les arrhes de son Esprit. »

Ce concept d’avoir un dépôt de Dieu en nous est une merveilleuse réalité. La présence du Saint-Esprit vivant dans la vie du converti est l’ultime accomplissement d’une magnifique promesse venant de Dieu Lui-même. Le mot « arrhes » vient du grec arrhabon qui veut littéralement dire « dépôt ». Il est semblable au mot hébreu arabown traduit comme « gage » dans l’Ancien Testament. Dans Genèse 38:17-18, Juda dit à Tamar, sa belle-fille : « J’enverrai un chevreau du troupeau. Et elle répondit : Me donneras-tu un gage jusqu’à ce que tu l’envoies ? Et il dit : Quel est le gage que je te donnerai ? Et elle répondit : Ton cachet, ton cordon, et ton bâton, que tu as à la main. Et il les lui donna. »

Donc, si la présence de Dieu en nous par Son Esprit est simplement un gage ou un dépôt, l’accomplissement final doit être glorieux au-delà de toute compréhension. Notre texte du début nous annonce, en effet, que, si cette tente (notre corps, notre demeure terrestre) est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle qui n’est point faite de main d’homme. Donc, nous désirons avec ardeur d’être revêtus de notre domicile du ciel, dans l’immortalité que nous recevrons lors du retour de Christ. Ce dépôt ou gage apparaît également dans 2 Corinthiens 1:22, où Paul parle de Dieu : « Qui nous a aussi marqués de son sceau et nous a donné dans nos cœurs les arrhes de son Esprit. » Le gage est ici associé avec le sceau de Dieu et l’assurance que toutes Ses promesses se réaliseront. « Car autant il y a de promesses en Dieu, toutes sont oui en lui, et Amen en lui, à la gloire de Dieu par nous » (2 Corinthiens 1:20).

Regardons ensemble le bel hommage que Paul rend aux Éphésiens en leur déclarant : « En lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’il s’est acquis, à la louange de Sa gloire. C’est pourquoi, ayant aussi entendu parler de votre foi au Seigneur Jésus, et de votre charité envers tous les saints, je ne cesse de rendre grâces pour vous, en faisant mention de vous dans mes prières ; afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance » (Éphésiens 1:13-17).

Lorsque nous avons accepté l’appel de Dieu et reçu le dépôt de Son Esprit, nous avons également été sanctifiés ou mis à part par Lui, afin de Le servir selon Sa volonté. « Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec Lui. Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous. En effet, la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés » (Romains 8:16-19). Ainsi, le Saint-Esprit, vivant présentement en tous ceux qui appartiennent à Christ, est l’assurance d’un avenir glorieux pour nous dans un corps immortel, avec la promesse d’être héritier et cohéritier avec Christ de toute Sa création.

Nous vivons présentement dans une société où les gens sont prêts à faire des compromis et des concessions de toutes sortes pour atteindre leurs objectifs. Et les religions ne sont sûrement pas à l’abri des attaques de Satan qui cherche à discréditer Jésus et Son Évangile. Pour l’argent, bon nombre de ministres consentent à prêcher ce que leurs « fidèles » veulent bien entendre, afin de préserver leurs « brebis ». Sous prétexte que la société a beaucoup évolué « spirituellement », plusieurs prédicateurs tentent de nous présenter un Sauveur bien évolué aussi, toujours prêt à faire n’importe quelle concession afin de plaire à tous. Mais est-ce que Jésus a vraiment changé, tout au long des siècles, au point de faire des compromis avec Ses commandements ?

Peu importe ce que les gens proclament au sujet de Jésus, dans Hébreux 13:8-9, nous lisons que : « Jésus-Christ est le même, hier et aujourd’hui, et pour l’éternité. Ne vous laissez point entraîner par des doctrines diverses et étrangères ; car il est bon que le cœur soit affermi par la grâce et non par des préceptes sur les viandes, qui n’ont servi de rien à ceux qui les ont suivis. » Lorsque Jésus est ressuscité pour ensuite monter au ciel, Son corps était devenu immortel ; cependant, Il avait une apparence physique capable d’être reconnue, entendue et touchée par Ses apôtres. Jésus a même mangé du poisson et un rayon de miel avec eux, car ils croyaient que c’était une apparition, dans le sens de « fantôme ». Il était cependant clairement identifiable. Pourtant, dans ce corps glorifié, Il pouvait passer au travers des murs.

Comme Jésus Se déplaçait vers le ciel, le jour de Son Ascension, pour finalement disparaître dans les nuées, Ses disciples Le regardaient avec une grande intensité. « Et comme ils avaient les yeux attachés au ciel pendant qu’il s’en allait, deux hommes se présentèrent à eux en vêtements blancs, et leur dirent : Hommes galiléens, pourquoi vous tenez-vous là à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé d’avec vous dans le ciel, reviendra de la même manière que vous l’avez vu monter au ciel » (Actes 1:10-11). Jésus était différent, après Sa résurrection, alors, Pierre put facilement proclamer : « Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié » (Actes 2:36).

Malgré cela, quand Il reviendra pour régner sur le trône éternel de l’univers, Jésus sera toujours Le même que lorsqu’Il a quitté la terre pour monter au ciel. « Et quant aux anges, il est dit : Il fait de ses anges, des vents, et de ses ministres, des flammes de feu. Mais quant au Fils : O Dieu ! Ton trône demeure aux siècles des siècles, et le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité. Tu as aimé la justice, et tu as haï l’iniquité, c’est pourquoi, ô Dieu ! Ton Dieu t’a oint d’une huile de joie au-dessus de tes semblables. Et encore : C’est toi, Seigneur, qui as fondé la terre dès le commencement, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. Ils périront, mais tu demeures ; ils vieilliront tous comme un vêtement, et tu les rouleras comme un manteau ; ils seront changés, mais toi, tu es le même, et tes années ne finiront point. Et auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » (Hébreux 1:7-14).

C’est le même Jésus que Jean le Baptiste avait identifié ainsi au début de son propre ministère : « Jean rendit encore ce témoignage, disant : J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe, et il s’est arrêté sur Lui. Pour moi, je ne le connaissais pas ; mais Celui qui m’a envoyé baptiser d’eau, m’a dit : Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et s’arrêter, c’est celui qui baptise du Saint-Esprit. Et j’ai vu, et j’ai rendu témoignage que c’est lui qui est le Fils de Dieu » (Jean 1:32-34). En effet, même avant Son baptême et Son incarnation en forme humaine, Jésus était la même Parole de Dieu. L’apôtre Jean Le décrit en toute simplicité lorsqu’il dit, dans Jean 1:1-3 : « Au commencement était la Parole [de Dieu], la Parole était avec Dieu et la Parole était Dieu [l’évidence même]. Elle [la Parole de Dieu], était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. »

Ce même Jésus, qui était la Parole vivante de Dieu dans la chair, a vécu parmi nous. Matthieu nous déclare : « Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS » (Matthieu 1:23). Pour accomplir Son œuvre de Salut, il a fallu qu’Il verse Son sang pur et sans tache. Alors, dans cet état de faiblesse, Jean-Baptiste L’a identifié comme Fils de Dieu et Il est mort sur la croix pour nos péchés. Jésus demeure cependant la Parole éternelle de Dieu qui a parlé et tout fut créé. Par Son sacrifice extrême et par Sa résurrection, Jésus est devenu le Sauveur de l’humanité. Il ne Lui reste qu’à revenir en tant que Roi victorieux, le Roi des rois qu’Il établira en tant que Ses Élus pour l’éternité. Oui ! Jésus-Christ est véritablement le même hier, aujourd’hui et éternellement.

Demeurons toujours près de Jésus afin d’être jugés dignes d’être parmi Ses Élus et de recevoir Sa récompense. Dans Apocalypse 22:12, Jésus déclare : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai Mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été. » Viens Seigneur, afin de nous apporter Ta paix que l’humanité recherche continuellement et dont elle aurait pourtant besoin présentement. Cette paix ne viendra qu’avec Jésus qui a vaincu le monde. En attendant Son retour dans la gloire, le but de chaque converti à Christ est présentement de vaincre aussi le monde.

Au fil des siècles, plusieurs organisations religieuses ont cru bon de s’enfermer dans des monastères (pour les hommes) et dans des cloîtres (pour les femmes). Est-ce ce que Jésus voulait pour Ses disciples ? Pas du tout ! Jésus voulait que l’Évangile du Royaume soit prêché comme un témoignage dans le monde entier, ce qui est assez difficile quand on est enfermé dans une prison religieuse. Alors, dans Sa dernière prière au Père, avant de mourir, Jésus Lui a dit : « Je leur ai donné ta parole, et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du malin. Ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité. Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde » (Jean 17:14-18). Donc, les monastères et les cloîtres isolés n’étaient visiblement pas la solution. Jésus a envoyé Ses disciples dans le monde, mais demanda au Père de les préserver du malin.

Lorsqu’ils ont reçu le Saint-Esprit, le Jour de la Pentecôte, ils furent dès cet instant équipés pour faire ce merveilleux travail de prédication. Mais n’allez pas croire que le diable n’allait pas s’opposer violemment à cette Évangélisation. Alors, l’esprit du malin inspira ses faux apôtres pour contrer le message de Christ. Voilà pourquoi l’apôtre Jean nous indique une façon par laquelle on peut reconnaître les faux prophètes et l’esprit qui les anime. « Bien-aimés, ne croyez pas à tout esprit, mais éprouvez les esprits, pour voir s’ils sont de Dieu ; car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. Reconnaissez l’Esprit de Dieu à ceci : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair, est de Dieu ; et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde. Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que Celui qui est en vous, est plus grand que celui qui est dans le monde » (1 Jean 4:1-4).

C’est une des promesses les plus rassurantes pour le converti. Celle de savoir que nous sommes de Dieu et que nous avons vaincu parce que Celui qui est en nous est plus grand que Satan qui est dans le monde et continue de le séduire. « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et vous êtes ce temple » (1 Corinthiens 3:16-17). Qui, dans tout l’univers, peut vous donner une telle assurance ? Donc, tant et aussi longtemps que nous agissons selon cette promesse divine, nous sommes déjà vainqueurs aux yeux de Dieu.

Je crois sincèrement qu’il n’y a pas de promesses vides dans la Bible et je sais que ce qui est cité plus haut est vrai. Mais qu’est ce que cette promesse atteste ? Et qui sont ceux que je dois vaincre ? Pour commencer, le mot grec pour « vaincre » veut dire « conquérir », « prévaloir », ou « être victorieux ». Il est traduit de façon semblable à l’ultime victoire de Christ, alors que Jésus est assis sur Son trône au ciel à la fin des âges. « Et l’un des Anciens me dit : Ne pleure point ; voici, le lion, qui est de la tribu de Juda, le rejeton de David, a vaincu pour ouvrir le livre et en délier les sept sceaux » (Apocalypse 5:5). C’est à cause de cela que nous régnerons dans la vie par un seul, savoir, par Jésus-Christ ! « Parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi » (1 Jean 5:4).

Le Seigneur Jésus a vaincu le monde et Il nous le confirme dans Jean 16:33 : « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi ; vous aurez des afflictions dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde. » Et puisque nous croyons que Jésus est le Fils de Dieu, « Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? C’est ce même Jésus, le Christ, qui est venu avec l’eau et le sang ; non seulement avec l’eau, mais avec l’eau et le sang ; et c’est l’Esprit qui en rend témoignage, parce que l’Esprit est la vérité. Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un » (1 Jean 5:5-7). Remarquez bien que le Père, la Parole et le Saint-Esprit sont un, pas trois, mais le même un du commencement. Remarquez également que la Parole ne portait pas le nom de Jésus (Sauveur) Christ (Oint de Dieu) ; cela est arrivé seulement lorsque Jésus est descendu du ciel pour entrer dans le monde.

Alors, ceux que je dois vaincre sont ceux qui sont portés à embrasser les doctrines de l’antichrist, qui ne prêchent pas que Dieu est UN, mais qui prêchent que Dieu est une trinité ; que la Famille de Dieu est exclusivement formée de trois personnes distinctes, sans donner accès à des Enfants de Dieu. Sachez que : « l’Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons ; par l’hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée » (1 Timothée 4:1-2). Et des hommes et femmes adultères, dont l’amour du monde est une inimitié contre Dieu (Jacques 4:4). L’apôtre Jean nous dit : « N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde. Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement » (1 Jean 2:15-17).

Paul nous dit : « Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les rudiments du monde, et non selon Christ » (Colossiens 2:8). Nous, par contre : « Si donc ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en faisant cela, tu lui amasseras des charbons de feu sur la tête. Ne te laisse point surmonter par le mal ; mais surmonte le mal par le bien » (Romains 12:20-21). Car, quoique nous marchions dans la chair, nous ne combattons point selon la chair. En effet, nos armes de guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu, pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ, nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 10:3-5.

« C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes. Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix ; prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu ; priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints, » déclare Paul dans Éphésiens 6:13-18.

Parce que, comme dit si bien David dans Psaume 5:10-13 : « Car il n’y a point de sincérité dans leur bouche ; leur cœur n’est que malice, leur gosier est un tombeau ouvert ; ils flattent avec leur langue. Condamne-les, ô Dieu ! Qu’ils échouent dans leurs desseins ; renverse-les à cause de la multitude de leurs crimes ; car ils se sont révoltés contre toi. Mais que tous ceux qui se retirent vers toi se réjouissent ! qu’ils chantent de joie à jamais ! Sois leur protecteur, et que ceux qui aiment ton nom, triomphent en toi ! Car toi, Éternel, tu bénis le juste ; tu l’environnes de ta bienveillance comme d’un bouclier. » Pas moins de vingt Psaumes contiennent des prières à Dieu pleines d’imprécations à juger et à détruire les méchants, et ce passage en fait partie. Il établit un pattern nous aidant à comprendre qu’il est tout à fait correct de prier vers Dieu pour qu’Il vienne à notre secours lorsque nous sommes en danger de mort. C’est tellement vrai que Dieu l’a même inspiré dans Sa Parole.

Cela semble être en contradiction avec un Dieu d’amour et de miséricorde qui nous dit d’aimer nos ennemis, mais ces passages nous aident à comprendre que Dieu doit également juger le péché, spécialement le péché de la rébellion. Ces passages nous enseignent à voir la rébellion au travers des yeux de notre Créateur qui a été rejeté jusqu’au point de non-retour. C’est une chose de commettre un acte de méchanceté lorsque nous sommes tentés, mais c’est une autre chose que de se rebeller délibérément contre Dieu Lui-même, en en tournant d’autres contre Lui, ou, s’il était possible, de Le détruire, Lui et Sa Parole, complètement. C’est le péché de tous les âges de Satan et de tous ses leaders de l’ancien paganisme, ainsi que de ceux de l’évolution moderne. Tout comme David, nous devons prier Dieu de les vaincre ainsi que leurs conseillers. Sans quoi, ils vont sûrement continuer à amener les multitudes vers leurs propres transgressions.

Il y a toujours le pardon pour les individus qui pèchent ainsi, s’ils décident de se repentir avant de s’endurcir contre la Parole de Dieu. Dans un tel cas, la prière appropriée serait de demander à Dieu : « Ne les tue pas, de peur que mon peuple ne l’oublie ; agite-les par ta puissance, et précipite-les, Seigneur, notre bouclier ! Chaque parole de leurs lèvres est un péché de leur bouche ; qu’ils soient donc pris dans leur orgueil, à cause des imprécations et des mensonges qu’ils profèrent ! » (Psaume 59:12-13). Pour ce qui est des individus qui veulent obéir à Dieu, soyez certains et fidèles comme ceux qui ont traversé le Jourdain sur l’ordre du Seigneur.

Dans Nombres 32:21-24, nous lisons : « Et que chacun de vous passe, équipé, le Jourdain devant l’Éternel, jusqu’à ce qu’il ait chassé ses ennemis de devant lui, et que le pays soit soumis devant l’Éternel ; et qu’ensuite vous vous en retourniez ; alors vous serez innocents envers l’Éternel et envers Israël, et ce pays vous appartiendra pour le posséder devant l’Éternel. Mais si vous n’agissez pas ainsi, voici, vous aurez péché contre l’Éternel, et sachez que votre péché vous trouvera. Bâtissez donc des villes pour vos petits enfants, et des parcs pour vos troupeaux, et faites ce que vous avez dit. » La plupart des choses de cette vie sont incertaines ; cependant, il existe certaines choses dont nous pouvons être absolument sûrs. Tout comme Dieu avait dévoilé à Adam que, s’il désobéissait à Sa Parole et mangeait de l’arbre de la connaissance du bien et du mal : « …au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras » (Genèse 2:17).

Dieu nous avertit également que nous pouvons être certains que tous nos péchés seront ultimement exposés si nous ne nous en repentons pas. Par contre, si nous nous en repentons, nous pouvons être sûrs de la grande miséricorde de Dieu et de Sa fidélité, et de la vérité de Sa Parole. « Nous avons aussi la parole des prophètes, qui est très ferme, à laquelle vous faites bien de vous attacher, comme à une lampe qui brillait dans un lieu sombre, jusqu’à ce que le jour resplendît et que l’étoile du matin se levât dans vos cœurs ; sachez tout d’abord ceci, que nulle prophétie de l’Écriture ne vient d’une interprétation particulière. Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé » (2 Pierre 1:19-21).

Nous pouvons être également certains de Sa promesse de salut. « Espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec » (Hébreux 6:19-20). Alors, nous pouvons Lui démontrer, au travers de notre paix et de notre patience : « la même ardeur pour conserver, jusqu’à la fin, la pleine certitude de l’espérance ; afin que nous ne devenions pas paresseux, mais que nous imitions ceux qui, par la foi et par la patience, héritent des promesses » (Hébreux 6:11-12). Finalement, nous pouvons être sûrs que notre Seigneur Jésus, qui est venu une seule fois pour mourir pour nos péchés, reviendra une autre fois pour compléter Son travail de rédemption et de réconciliation. Sa toute dernière promesse dans la Bible est : « Oui, je viens, bientôt » (Apocalypse 22:20).

Cependant, chacun de nous doit d’abord Lui prouver que nous croyons en Sa Parole certaine, qui nous promet d’hériter Ses promesses. « C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée. C’est pourquoi, je ne négligerai pas de vous rappeler sans cesse ces choses, quoique vous les sachiez et que vous soyez affermis dans la vérité présente » (2 Pierre 1:10-12). Nous pouvons être certains que nos péchés seront jugés, mais également certains qu’ils seront pardonnés, si nous croyons à Ses promesses de salut éternel.