D.390 – La honte de l’entropie

 

Par Joseph Sakala

Dans 1 Corinthiens 6:3-6, nous lisons : « Ne savez-vous pas que nous jugerons les anges ? Et à plus forte raison les choses de cette vie ! Si donc vous avez des procès pour les affaires de cette vie, vous prenez pour juges des gens qui sont méprisés de l’Église ! Je le dis à votre honte. N’y a-t-il donc point de sages parmi vous, pas même un seul, qui puisse juger entre ses frères ? Mais un frère a un procès avec un autre, et cela devant les infidèles ! » Le mot « honte » dans ce passage provient du grec entrope qui veut dire « vers l’intérieur » ou « inversé ». Le mot est utilisé une autre fois seulement, dans 1 Corinthiens 15:34, lorsque Paul leur dit : « Sortez de votre ivresse, pour vivre justement, et ne péchez point ; car quelques-uns sont sans la connaissance de Dieu ; je le dis à votre honte. »

Évidemment, cette variété spéciale de honte est associée au fait d’avoir des controverses entre chrétiens et de les confier à des juges non convertis. Au lieu d’utiliser la véritable sagesse de Dieu, ces chrétiens entropiques se tournaient vers la sagesse du monde pour régler leurs problèmes spirituels. Ce comportement inverti n’était rien d’autre que de la confusion spirituelle ! Le mot moderne scientifique pour « entropie » est le même mot grec. En science, l’entropie est une mesure de désordre dans n’importe quel système donné. La loi universelle d’entropie déclare que tout système tend à se désintégrer dans le désordre ou la confusion, si laissé à lui-même. Cette tendance ne peut être renversée que si une énergie agissant avec droiture lui est appliquée efficacement en venant d’une source hors du système.

Cette loi scientifique universelle a un parallèle comparable dans le domaine spirituel. Une personne qui se tourne vers l’intérieur pour solutionner ses problèmes, ou qui se tourne vers une source extérieure inefficace ou dérisoire, viendra à se détériorer éventuellement dans la confusion spirituelle et la mort. Mais lorsque Christ entre dans cette vie, la personne devient une nouvelle création en Jésus-Christ. C’est ce que Paul nous confirme, dans 2 Corinthiens 5:17, en disant : « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. » Par le Saint-Esprit au-travers des Écritures : « Sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de Celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:3-4).

La loi de l’entropie spirituelle est donc transformée : « Parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. Car ce qui était impossible à la loi, parce qu’elle était affaiblie par la chair, Dieu l’a fait : envoyant son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché ; mais sans pécher, il a condamné le péché dans la chair ; afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit » (Romains 8:2-4). Et c’est selon l’esprit que la transformation de l’entropie spirituelle et universelle va s’effectuer. Par un Homme, parmi les mêmes hommes qui en ont été la cause première. Pas par des complaintes, mais par la louange de Celui qui a tout créé.

Dans Nombres 11:1-3, nous lisons : « Or le peuple fut comme des gens qui se plaignent d’un malheur, aux oreilles de l’Éternel ; et l’Éternel l’entendit, et Sa colère s’embrasa, et le feu de l’Éternel s’alluma parmi eux et dévora à l’extrémité du camp. Alors le peuple cria à Moïse, et Moïse pria l’Éternel, et le feu s’arrêta. Et l’on nomma ce lieu Thabéera (incendie), parce que le feu de l’Éternel s’était allumé parmi eux. » Le Seigneur n’est pas content lorsque nous nous plaignons, peu importe les circonstances. Notre exemple à suivre est toujours Christ. « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces » (1 Pierre 2:21).

Les enfants d’Israël se sont plaints une fois de trop, oubliant toutes leurs bénédictions lorsque Dieu les a libérés de l’esclavage et veillé à leurs besoins. Pourtant, ils se plaignaient continuellement de leur lot. « Mais Dieu ne mit point son affection en la plupart d’entre eux ; car ils tombèrent morts dans le désert. Or, ces choses sont arrivées pour nous servir d’exemple, afin que nous ne désirions point de mauvaises choses, comme ils en désirèrent. Ne devenez donc point idolâtres, comme quelques-uns d’entre eux, selon qu’il est écrit : Le peuple s’assit pour manger et pour boire, puis ils se levèrent pour danser. Ne commettons point fornication, comme quelques-uns d’entre eux commirent fornication ; et il y en eut vingt-trois mille qui périrent en un même jour. Et ne tentons point le Christ, comme quelques-uns d’entre eux le tentèrent ; et ils périrent par les serpents. Et ne murmurez point, comme quelques-uns d’entre eux murmurèrent ; et ils périrent par l’exterminateur. Or, toutes ces choses leur arrivaient pour servir d’exemple ; et elles sont écrites pour nous instruire, nous qui sommes parvenus aux derniers temps » (1 Corinthiens 10:5-11).

Dieu n’agira pas aussi sévèrement avec un nouveau chrétien qui se plaint, comme Il l’a fait avec Son peuple d’Israël, mais nous pouvons être certains que cela Lui déplait lorsque nous péchons, nous qui avons été bénis de Son salut éternel et de Son gracieux don au-travers de Christ. Sachez que Dieu nous teste parfois pour connaître nos réactions, alors : « Faites toutes choses sans murmures et sans disputes ; afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la parole de vie » (Philippiens 2:14-15). Nous pouvons être confiants que Dieu permet ces choses pour une bonne raison, en nous préparant à Son service pour l’éternité. Rappelons-nous que : « toutes ces choses leur arrivaient pour servir d’exemple ; et elles sont écrites pour nous instruire, nous qui sommes parvenus aux derniers temps » (1 Corinthiens 10:11). L’Israël ancien servait de leçon pour l’Israel de Dieu » (Galates 6:16).

Dans Éphésiens 4:4-6, Paul nous confirme : « Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous êtes appelés à une seule espérance, par votre vocation. Un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême ; un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et par tous, et en vous tous. » La lettre de Paul aux Éphésiens est certainement une des plus profondes, doctrinalement parlant, mais elle est aussi intensément pratique. Il n’est pas surprenant que l’unicité de Dieu paraît si fréquemment. Par exemple, notez Éphésiens 2:18 où Paul déclare : « Car par Lui [Christ] nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père, dans un même Esprit. » Plus souvent, cependant, elle n’apparaît pas dans une formule aussi succincte, mais plutôt comme des références interconnectées au Père, au Fils et au Saint-Esprit, toujours impliquant que chacun est Dieu, mais jamais que les trois sont trois divinités formant une espèce de « trinité ».

Paul priait : « Afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans Sa connaissance ; qu’il éclaire les yeux de votre entendement ; afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints ; et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir. Et il [Dieu] a mis toutes choses sous ses pieds, et l’a donné pour chef suprême de l’Église, qui est son corps, et la plénitude de Celui qui remplit tout en tous » (Éphésiens 1:17-23).

Paul priait également au Père en disant : « C’est pour ce sujet que je fléchis les genoux devant le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, de qui toute famille, dans les cieux et sur la terre, tire son nom ; afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être puissamment fortifiés par Son Esprit, dans l’homme intérieur, afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu. » (Éphésiens 3:14-19). Ainsi, le croyant est rempli de la plénitude de Dieu.

Nous sommes exhortés ainsi : « ne contristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute crierie, toute médisance soient bannies du milieu de vous, ainsi que toute méchanceté. Mais soyez, les uns envers les autres, bons, miséricordieux, vous pardonnant les uns aux autres, comme Dieu vous a aussi pardonné en Christ. » (Éphésiens 4:30-32). « Ne vous enivrez point de vin, qui mène au dérèglement ; mais soyez remplis de l’Esprit ; entretenez-vous ensemble par des psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels, chantant et psalmodiant de votre cœur au Seigneur ; rendez grâces toujours pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ. Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Dieu » (Éphésiens 5:18-21).

Il y en a d’autres, mais rappelez-vous toujours qu’il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême ; un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et par tous, et en vous tous. Comment prétendre qu’il y ait une trinité ? Trois personnes distinctes formant une seule personne, un magnifique mystère, que personne ne saurait expliquer ! Pourtant c’est une réalité pour ceux qui y sont convertis. C’est Dieu qui sauve. Dans Psaume 18:2-3, David adresse cette prière à Dieu. « Il dit donc : Je t’aimerai, ô Éternel, qui es ma force ! Éternel, mon rocher, ma forteresse et mon libérateur ! Mon Dieu, mon rocher où je me réfugie ! Mon bouclier, la force qui me délivre, ma haute retraite ! » Quel beau témoignage de David à Son Dieu, et non à ses dieux ! Dans ce seul verset, nous découvrons sept merveilleuses manières de glorifier Dieu pour Son salut. Et chacun de ces témoignages pourrait s’appliquer à tous ceux qui ont mis leur confiance en Lui.

1- Mon Rocher. Le mot utilisé ici ne veut pas dire une grande pierre, mais un immense monolithe, immobile et infranchissable.

2- Ma Forteresse. Ce mot se réfère à une énorme butte comme Massada où les Juifs résistèrent aux armées romaines après la destruction de Jérusalem.

3- Mon Libérateur. Notre grand Dieu peut sauver, même d’une fournaise ardente, d’une fosse aux lions et même des armées de Saül. Toute cette libération s’exécuta sur la terre.

4- Ma Force. Un autre mot souvent traduit « rocher », cette fois pour symboliser une très grande puissance.

5- Mon Bouclier. Comme dans : « Prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin » (Éphésiens 6:16).

6- Ma Délivrance. Telle que promise par Dieu dans Luc 1:69-70, où nous découvrons : « qu’il nous a suscité un puissant Sauveur, dans la maison de David son serviteur ; comme il en avait parlé par la bouche de ses saints prophètes, depuis longtemps. »

7- Ma Haute Retraite. Ici, le mot ne veut pas faire allusion à une tour faite de main d’homme, mais plutôt une haute retraite naturelle, d’éminence topographique, pour surveiller et pour défendre Son peuple.

Les grandes promesses de salut et de sécurité en Christ sont illimitées. Les mots qui ont apporté tant d’espoir à David sont d’un grand réconfort, même pour les croyants d’aujourd’hui. Dans 1 Pierre 5:10, le chef des apôtres nous déclare : « Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables. » Il est également un Dieu de Consolation pour tous ceux qui se confient en Lui.

Il est vraiment intéressant de voir comment Paul salue les Corinthiens dans sa deuxième lettre à la congrégation. Dans 2 Corinthiens 1:2-5, Paul leur dit : « La grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père, et du Seigneur Jésus-Christ ! Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes, et le Dieu de toute consolation, Qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés de Dieu, nous puissions consoler tous ceux qui sont dans quelque affliction. Car, comme les souffrances de Christ abondent en nous, ainsi notre consolation abonde par Christ. »

Un des noms utilisés pour identifier le Saint-Esprit est « Consolateur ». Ce nom vient du grec parakletos qui veut littéralement dire « un qui est appelé à aider ». C’est d’ailleurs Jésus qui le nomme ainsi. « Mais le Consolateur, le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites » (Jean 14:26). Donc, le Saint-Esprit avait pour fonction de nous rappeler tout ce que Jésus Lui-même nous a enseigné, il y a 2 000 ans de cela. Le même mot est également traduit « avocat » qui veut dire « avocat de la défense ».

Dans cette capacité, il s’applique à notre Seigneur Jésus, comme dans 1 Jean 2:1-2 où Jean nous déclare : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. » Nous savons que le Père et Jésus sont Un. Alors, dans ce sens, notre Père au ciel est également notre Consolateur lorsque nous le prions dans notre heure de trouble et de peine. « Or, tout ce qui a été écrit autrefois, a été écrit pour notre instruction, afin que, par la patience et la consolation que donnent les Écritures, nous possédions l’espérance. Et que le Dieu de patience et de consolation vous donne d’avoir les mêmes sentiments entre vous selon Jésus-Christ ; afin que, d’un même cœur et d’une même bouche, vous glorifiiez le Dieu qui est le Père de notre Seigneur Jésus-Christ. C’est pourquoi accueillez-vous les uns les autres, comme Christ nous a accueillis pour la gloire de Dieu » (Romains 15:4-7).

Mais pour poursuivre Sa mission, Jésus à fait de nous des consolateurs afin que, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés de Dieu, nous puissions consoler tous ceux qui sont dans quelque affliction. Car, comme les souffrances de Christ abondent en nous, ainsi notre consolation abonde par Christ. Alors, tout comme Dieu ne Se repose jamais, nous, comme consolateurs, devrions toujours être disponibles pour consoler ceux que Jésus guide vers nous pour la consolation.

Dans Esaïe 40:28-31, nous pouvons lire : « Ne le sais-tu pas, ne l’as-tu pas entendu, que l’Éternel est le Dieu d’éternité, qui a créé les extrémités de la terre ? Il ne se lasse point, il ne se fatigue point, et on ne peut sonder son intelligence. Il donne de la force à celui qui est lassé ; il accroît la vigueur de celui qui est affaibli. Les jeunes gens se fatiguent et se lassent, les jeunes hommes deviennent chancelants. Mais ceux qui s’attendent à l’Éternel reprennent de nouvelles forces. Les ailes leur reviennent comme aux aigles. Ils courront, et ne se fatigueront point ; ils marcheront, et ne se lasseront point. »

Et pour nous aider, notre Dieu de sagesse nous donne un dénombrement de Ses attributs. Une pleine liste se trouve dans les Écritures et serait très longue, mais voici une combinaison de certains attributs de notre Dieu tout-puissant dans la création de certains de Ses enfants dans lesquels Dieu a déployé Son autosuffisance. Son serviteur Christ ne se lasse point, Il ne Se fatigue point et on ne peut sonder Son intelligence. Il donne de la force à celui qui est lassé ; Il accroît la vigueur de celui qui est affaibli. Les jeunes gens se fatiguent et se lassent, les jeunes hommes deviennent chancelants. Ceux qui s’attendent à l’Éternel reprennent de nouvelles forces, car la puissance divine est inépuisable. Dieu n’a besoin ni de repos, ni de raffermissement pour entendre ou pour répondre.

Dieu n’a besoin de rien de notre part. « Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou, qui a été son conseiller ? Ou, qui lui a donné le premier, et en sera payé de retour ? Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui : A lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen ! » (Romains 11:34-36). Dieu ne dépense pas Son énergie ou Ses actions : « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. Ta fidélité dure d’âge en âge ; tu as fondé la terre, et elle demeure ferme » (Psaume 119:89-90). Voici ce que David pense de Son Dieu : « Éternel, ta bonté atteint jusqu’aux cieux, ta fidélité jusqu’aux nues. Ta justice est comme les montagnes de Dieu ; tes jugements sont un grand abîme. Éternel, tu conserves les hommes et les bêtes. O Dieu, que ta bonté est précieuse ! Aussi les fils des hommes se retirent sous l’ombre de tes ailes. Ils sont rassasiés de l’abondance de ta maison, et tu les abreuves au fleuve de tes délices. Car la source de la vie est auprès de toi ; c’est par Ta lumière que nous voyons la lumière. Continue ta faveur à ceux qui te connaissent, et ta justice aux hommes droits de cœur » (Psaume 36:6-11).

Dieu seul est immortel et éternel. Dans 1 Timothée 1:17, nous lisons : « Au Roi des siècles, immortel, invisible, à Dieu, seul sage, soient honneur et gloire aux siècles des siècles ! Amen. » Il est évident que la source première de cette constatation vient d’Exode 3:14 : « Alors Dieu dit à Moïse : JE SUIS CELUI QUI SUIS », où Dieu déclare Son Éternité aux siècles des siècles. Dans Hébreux 7:25, nous voyons que Dieu est éternel et immortel : « C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. » Daniel L’a appelé « l’Ancien des jours », dans Daniel 7:9. Son vêtement était blanc comme la neige et les cheveux de sa tête étaient comme de la laine pure. Son trône était comme des flammes de feu ; ses roues, comme un feu ardent.

Et Paul L’appelle Celui : « Que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, Qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen » (1 Timothée 6:15-16). Notez le témoignage de louange de Daniel lorsqu’il prit la parole et dit : « Béni soit le nom de Dieu, d’éternité en éternité ; car c’est à lui qu’appartiennent la sagesse et la force ! Et c’est lui qui change les temps et les moments ; qui dépose les rois et qui les établit ; qui donne la sagesse aux sages, et la science à ceux qui ont de l’intelligence. C’est lui qui révèle les choses profondes et cachées. Il connaît ce qui est dans les ténèbres, et la lumière demeure avec lui » (Daniel 2:20-22).

Dieu est également notre Dieu de paix. Dans Romains 15:33, Paul nous envoie la salutation suivante : « Que le Dieu de paix soit avec vous tous ! Amen. » Dans la Bible, notre Dieu est connu sous plusieurs noms, tels Élohim, Adonaï etc. Dans le Nouveau Testament, Dieu est désigné par plusieurs vertus et grâces. Le verset du début L’identifie comme le Dieu de paix ! Dans Romains 16:20, Paul L’identifie comme : « Le Dieu de paix [qui] écrasera bientôt Satan sous vos pieds. » Il termine en disant que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous. Dans Hébreux 13:20-21, Paul souhaite : « Que le Dieu de paix, qui a ramené d’entre les morts le souverain Pasteur des brebis, notre Seigneur Jésus, par le sang d’une alliance éternelle, vous rende accomplis en toute bonne œuvre, afin que vous fassiez sa volonté, faisant lui-même en vous ce qui est agréable devant lui, par Jésus-Christ, à qui soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen. »

Aux Philippiens, Paul a écrit : « Et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées ! Vous les avez aussi apprises, reçues et entendues de moi, et vous les avez vues en moi. Faites-les, et le Dieu de paix sera avec vous » (Philippiens 4:7-9). Paul exhorte les Thessaloniciens en leur disant : « Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés, est fidèle, et il le fera. Frères, priez pour nous. Saluez tous les frères par un saint baiser » (1 Thessaloniciens 5:23-26).

Aux Romains, l’approche de Paul est un peu différente, car il leur dit : « Que le Dieu d’espérance vous remplisse donc de toute sorte de joie et de paix, dans la foi, afin que vous abondiez en espérance, par la puissance du Saint-Esprit. Pour moi, frères, j’ai la persuasion que vous êtes pleins de bonté, remplis de toute connaissance, et capables de vous exhorter les uns les autres » (Romans 15:13-14). À ceux qui sont affligés, Il est le Dieu : « Qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés de Dieu, nous puissions consoler tous ceux qui sont dans quelque affliction » (2 Corinthiens 1:4).

Et bien sûr, Il est le Dieu d’amour. « Au reste, frères, réjouissez-vous ; tendez à la perfection ; consolez-vous ; ayez un même sentiment ; vivez en paix ; et le Dieu de charité et de paix sera avec vous. Saluez-vous les uns les autres par un saint baiser. Tous les Saints vous saluent » (2 Corinthiens 13:11-12). L’apôtre Pierre a terminé sa première épître en avertissant ses lecteurs que leur Dieu était un Dieu de grâce. Dans 1 Pierre 5:10, il nous dit : « Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables. »

Mais Jean ne peut pas souhaiter cela à tout le monde. Simplement parce que : « L’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. Je ne vous laisserai point orphelins ; je viens à vous. Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus, mais vous me verrez ; parce que je vis, et que vous vivrez. En ce jour vous connaîtrez que je suis en mon Père, et vous en moi, et moi en vous » (Jean 14:17-20). Ensuite, en parlant du Consolateur, Jésus leur expliqua : « Lorsque sera venu le Consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui procède du Père, il rendra témoignage de moi. Et vous aussi, vous rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi dès le commencement » (Jean 15:26-27).

Le Seigneur Jésus-Christ, Son Fils, est issu de Dieu : « Or, c’est par Lui que vous êtes en Jésus-Christ, qui nous a été fait de la part de Dieu, sagesse, justice, sanctification et rédemption ; afin que, comme il est écrit, celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur » (1 Corinthiens 1:30-31). Il est véritablement le Dieu du ciel. Dans Jonas 1:8-9, nous lisons : « Alors ils lui dirent : Fais-nous donc savoir pourquoi ce malheur nous arrive. Quelle est ta profession, et d’où viens-tu ? Quel est ton pays, et de quel peuple es-tu ? Et il leur dit : Je suis Hébreu, et je crains l’Éternel, le Dieu des cieux, qui a fait la mer et la terre. » C’est par ces paroles que le prophète Jonas s’est identifié aux marchands de Tarsis lorsqu’il s’enfuit à Tarsis de devant la face de l’Éternel. Ce titre spécial, le « Dieu des cieux », semble généralement avoir été utilisé par les Juifs lorsqu’ils s’adressaient à des hommes d’autres religions, soulignant que leur Dieu n’était pas une simple déité tribale, mais le véritable Dieu qui a créé les cieux.

Le titre fut employé par Abraham lorsqu’il s’adressait à son serviteur, lui déclarant : « Et je te ferai jurer par l’Éternel, le Dieu des cieux et le Dieu de la terre, que tu ne prendras point de femme pour mon fils, d’entre les filles des Cananéens, parmi lesquels j’habite. Mais tu iras dans mon pays et vers ma parenté, et tu y prendras une femme pour mon fils, pour Isaac » (Genèse 24:3-4). À ce moment-là, la nation d’Israël n’existait seulement que dans la promesse de ce Dieu des cieux. Il apparaît fréquemment dans les livres d’Esdras et de Néhémie, premièrement au sein du décret de Cyrus dans Esdras 1:2 : « Ainsi a dit Cyrus, roi de Perse : L’ Éternel, le Dieu des cieux, m’a donné tous les royaumes de la terre, et lui-même m’a ordonné de lui bâtir une maison à Jérusalem, qui est en Juda. »

Même si les Perses adoraient des dieux inférieurs, Cyrus savait fort bien que le Dieu des cieux était le Créateur. Ce titre apparaît plusieurs fois dans le livre de Daniel qui demeurait dans le palais du roi de Babylone. La dernière fois que nous le voyons utilisé dans l’Ancien Testament, c’est dans Daniel 2:44, lorsque le prophète dit : « Et dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit ; et ce royaume ne passera point à un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement. » Dans le Nouveau Testament, il apparaît seulement deux fois, les deux fois dans l’Apocalypse.

Dans un cas, Jean parle des nations païennes : « Et à cause de leurs douleurs et de leurs plaies, ils blasphémèrent le Dieu du ciel ; et ils ne se repentirent point de leurs œuvres » (Apocalypse 16:11). Dans l’autre cas, c’est lorsque : « A cette même heure il se fit un grand tremblement de terre ; et la dixième partie de la ville tomba, et sept mille hommes furent tués par le tremblement de terre, et les autres furent effrayés et donnèrent gloire au Dieu du ciel » (Apocalypse 11:13). Dans notre propre témoignage, spécialement à ceux qui ne croient pas où ne connaissent pas la Bible, il serait bien de faire ressortir que notre Dieu n’est pas seulement le Dieu des Juifs, mais le véritable Créateur de toute chose.

Le christianisme n’est jamais venu des Juifs, mais de Christ seulement. Notre Dieu n’aime pas entendre Ses enfants murmurer et se plaindre. Cela nous déconcentre des choses que nous devrions accomplir. Ce que Dieu aime entendre, c’est des louanges pour ce qu’Il va faire, car ainsi nous Lui démontrons que nous avons entièrement confiance en Lui. Rappelons-nous plutôt que quoique nous demandions au Père au nom de Jésus, Il nous l’accordera. Donnons-Lui gloire pour toutes les fois qu’Il nous a bénis, alors que nous étions dans de véritables problèmes et regardons Le agir dans Ses futures bénédictions à cause de cela.




D.389 – Qui aurai-je à craindre ?

nuage-gris

Par Joseph Sakala

Avez-vous déjà eu peur parce qu’une personne vous avait menacé de mort ou de vous blesser ? Il y a de plus en plus de méchanceté sur la terre et les gens enragés portent des menaces, sans penser aux conséquences. Toutefois, ces situations existaient également dans le passé lointain. Le roi David avait aussi des ennemis. Néanmoins, au lieu de trembloter, il confiait les menaces qu’il recevait à Dieu pour les régler. On le voit dans une telle situation où David dit : « L’Éternel est ma lumière et ma délivrance ; de qui aurais-je peur ? L’Éternel est le rempart de ma vie ; de qui aurais-je de la crainte ? Quand les méchants, mes adversaires et mes ennemis, sont venus contre moi pour me dévorer, eux-mêmes ont bronché et sont tombés » (Psaume 27:1-2).

David avait vécu plus que sa part d’opposition. Son père et ses frères aînés croyaient très peu en ses talents. Le roi Saul le poursuivait avec acharnement et ses généraux conspiraient souvent contre lui. Son propre fils a tenté d’usurper son trône. David avait sûrement intérêt à mettre sa confiance en Dieu pour le délivrer. Dans le Psaume 27, David révèle sa relation spéciale avec Dieu qui le relevait continuellement en temps de détresse. Dieu était sa lumière pour l’éclairer dans ses décisions, sa délivrance dans les moments de crise et son rempart pour le fortifier. Dans Psaume 27:3-5, David déclare : « Quand une armée camperait contre moi, mon cœur ne craindrait point ; quand la guerre s’élèverait contre moi, ce sera là ma confiance. J’ai demandé une seule chose à l’Éternel, et je la rechercherai : c’est d’habiter dans la maison de l’Éternel tous les jours de ma vie, pour contempler la beauté de l’Éternel, et pour visiter son palais. Car il m’abritera dans sa tente au mauvais jour ; il me cachera dans le lieu secret de son tabernacle ; il m’élèvera comme sur un rocher. »

Pourtant, Dieu ferait exactement cela pour nous, si seulement nous prenions le temps d’invoquer Son secours dans nos épreuves. Si nous marchions dans Sa lumière, nos ennemis ne pourraient pas se cacher pour nous attaquer sournoisement. « Ne te réjouis pas à mon sujet, toi mon ennemie ! Si je suis tombé, je me relèverai ; si je suis assis dans les ténèbres, l’Éternel sera ma lumière, » nous déclare Michée 7:8. L’apôtre Jean abonde dans le même sens lorsqu’il déclare : « Or, le message que nous avons reçu de lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’en lui il n’y a point de ténèbres. Si nous disons que nous sommes en communion avec Lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous n’agissons pas selon la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est Lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:5-7).

Le Seigneur est également notre salut et il serait bon de L’invoquer dans nos moments de malheurs en Lui disant : « Aide-nous, ô Dieu de notre salut, pour la gloire de ton nom, et nous délivre ! Pardonne-nous nos péchés pour l’amour de ton nom ! » (Psaume 79:9). Dieu nous fortifie et nous défend en devenant un refuge pour nous. Alors, n’ayons pas peur de Lui dire souvent : « Éternel, mon rocher, ma forteresse et mon libérateur ! Mon Dieu, mon rocher où je me réfugie ! Mon bouclier, la force qui me délivre, ma haute retraite ! », tout comme David, dans Psaume 18:3. Même dans les situations de grande opposition, nous n’avons rien à craindre. Notre centre d’intérêt devrait toujours se situer sur la source de notre délivrance au lieu du problème vécu, et suivre le conseil de David qui nous dit : « Attends-toi à l’Éternel, demeure ferme, que ton cœur se fortifie ; oui, attends-toi à l’Éternel ! » dans Psaumes 27:14, car Dieu est toujours fidèle.

Nous vivons présentement des moments de grande détresse, alors que nous ne savons guère où les terroristes vont frapper. Mais au lieu de paniquer, Dieu nous dit de L’invoquer, pour voir s’Il agira. Dans Psaume 46:2-4, nous découvrons que : « Dieu est notre retraite, notre force, notre secours dans les détresses, et fort aisé à trouver. C’est pourquoi nous ne craindrons point, quand la terre serait bouleversée, quand les montagnes seraient ébranlées au sein de la mer ; quand ses eaux mugiraient en bouillonnant, et que leur furie ferait trembler les montagnes. » Cette expression, « fort aisé à trouver », porte en elle une puissance sans limite. Dieu est intensivement présent pour nous à tout moment. Avant de mourir pour nos péchés, Jésus a déclaré ceci à Ses disciples, dans Jean 14:27 : « Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne craigne point. »

Il y a ceux qui prêchent une philosophie prétendant que Dieu est trop loin, laissant aux habitants de la terre le soin de régler leur propre salut évolutionnaire, ayant commencé le processus des milliards d’années auparavant. Néanmoins, ces gens se trompent, car Dieu nous déclare : « Cessez, et reconnaissez que Je suis Dieu ; je serai exalté parmi les nations, je serai exalté par toute la terre. L’Éternel des armées est avec nous ; le Dieu de Jacob est notre haute retraite » (Psaume 46:11-12). Il y eut en effet un temps où la terre fut entièrement bouleversée par un déluge qui a tout chamboulé : « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la Parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:5-6). Rappelez-vous toutefois de Noé et de sa famille, car ceux qui devaient périr sont morts, mais Dieu a gardé la famille de Noé vivante au-delà d’un an dans l’arche.

Même à ce moment là, Dieu avait pourvu un refuge pour Son peuple et les animaux dans l’arche que Dieu a commandé à Noé de construire. Et lorsque le Déluge arriva : « Ils entrèrent donc vers Noé dans l’arche ; deux par deux, de toute chair qui a souffle de vie. Et ceux qui vinrent, vinrent mâle et femelle de toute chair, comme Dieu le lui avait commandé ; et l’Éternel ferma l’arche sur lui » (Genèse 7:15-16). Dieu n’a pas laissé Noé se démêler seul durant cette catastrophe. Au contraire : « Dieu se souvint de Noé, et de tous les animaux et de tout le bétail qui étaient avec lui dans l’arche. Et Dieu fit passer un vent sur la terre, et les eaux s’arrêtèrent. Et les sources de l’abîme et les bondes des cieux se fermèrent ; et la pluie fut retenue des cieux. Et les eaux se retirèrent de dessus la terre ; elles allèrent se retirant ; et les eaux diminuèrent au bout de cent cinquante jours, » comme nous le voyons dans Genèse 8:1-3).

De grands jugements viendront un jour s’abattre sur la terre. Mais : « Dieu est au milieu d’elle ; elle ne sera point ébranlée. Dieu lui donne secours dès le retour du matin. Les nations s’agitent, les royaumes s’ébranlent ; il fait entendre sa voix, la terre se fond. L’Éternel des armées est avec nous. Venez, contemplez les exploits de l’Éternel, les ravages qu’il a faits sur la terre. Il fait cesser les combats jusqu’au bout de la terre ; il rompt les arcs et brise les lances ; il brûle les chars au feu, » nous prédit Psaume 46:6-10. Encore une fois, le peuple de Dieu pourra déclarer : L’Éternel des armées est avec nous ! Le Dieu de Jacob est notre haute retraite, parce que dès le début de la création et jusqu’à la fin de cet âge, Dieu est et sera toujours présent pour Son peuple.

Mais où est notre fidélité envers Lui ? Dans Apocalypse 2:8-10, nous lisons : « Écris aussi à l’ange de l’Église de SMYRNE : Voici ce que dit le Premier et le Dernier, qui a été mort, et qui a repris la vie : Je connais tes œuvres, et ta tribulation, et ta pauvreté, (quoique tu sois riche,) et les calomnies de ceux qui se disent Juifs, et ne le sont point, mais qui sont une synagogue de Satan. Ne crains rien des choses que tu auras à souffrir ; voici, le diable va jeter en prison quelques-uns de vous, afin que vous soyez éprouvés ; et vous aurez une affliction de dix jours. Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai la couronne de vie. » Jésus avait reconnu cette Église, ainsi que la tribulation par laquelle elle passait. Mais le Seigneur lui dit d’être fidèle jusqu’à la mort et elle recevra… quoi ? La couronne de Vie, l’immortalité ! Elle n’avait donc qu’un petit prix à payer pour recevoir autant pour sa fidélité.

Jésus percevait en elle autre chose que les églises en grande croissance, de nos  jours. Plusieurs individus ont tendance à les envier, avec leurs grands auditoriums et leurs organisations structurelles. La plupart des gens admirent ces églises qui sortent de leurs restrictions de piété ou sainteté et sont attirés vers celles qui se complaisent dans l’impiété. Smyrne était pauvre, physiquement parlant, troublée par ceux qui détestaient le message de Dieu, ayant souffert la tribulation pour ses œuvres. Quelques-uns de ses membres furent mis en prison pour leur volonté à s’identifier à la vérité. Des générations ont passé depuis que pareille chose est arrivée dans le monde occidental. Les pays qui persécutent ouvertement les chrétiens, de nos jours, se font rares dans notre monde « civilisé ». Que Dieu nous protège contre de telles attitudes. Viendra pourtant un temps où les véritables chrétiens seront pourchassés partout dans le monde.

Mais Celui qui marche parmi les chandeliers nous dit : « Ne crains rien des choses que tu auras à souffrir ; voici, le diable va jeter en prison quelques-uns de vous, afin que vous soyez éprouvés ; et vous aurez une affliction de dix jours. Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai la couronne de vie » (Apocalypse 2:10). Lorsque le Roi distribuera Son salaire, lors de Son retour, Ses fidèles, pauvres, persécutés, troublés, emprisonnés et Élus, entreront dans l’éternité avec beaucoup de richesses et de joie. Hébreux 12:22-24 nous dit : « Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges, de l’assemblée et de l’Église des premiers-nés, inscrits dans les cieux, d’un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, et de Jésus, Médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d’Abel. »

Dans 2 Chroniques 18:18, Michée dit : « C’est pourquoi, écoutez la parole de l’Éternel : J’ai vu l’Éternel assis sur son trône, et toute l’armée des cieux se tenant à sa droite et à sa gauche. » Il existe d’autres Écritures pour nous confirmer qu’il y a vraiment une énorme armée d’anges au trône de Dieu, prête à Le servir. Dans Daniel 7:10 : « Un fleuve de feu sortait et se répandait de devant Lui. Mille milliers le servaient, et dix mille millions se tenaient devant lui. Le jugement se tint, et les livres furent ouverts. » Dix mille millions, c’est dix milliards d’anges ! Et dans Apocalypse 5:11 : « Puis je regardai, et j’entendis la voix de plusieurs anges autour du trône et des animaux et des Anciens ; et leur nombre était de plusieurs millions. »

Ce sont des anges extrêmement puissants à Son service, et notre seul espoir, c’est d’y croire avec fermeté et assurance. David avait cette fermeté lorsqu’il dit : « Bénissez l’Éternel, vous ses anges puissants en force, qui exécutez son commandement en obéissant à la voix de sa parole ! Bénissez l’Éternel, vous toutes ses armées, qui êtes ses serviteurs, et qui faites sa volonté ! » nous confirme Psaume 103:20-21. Ces anges sont spécialement destinés à servir et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut, nous déclare Hébreux 1:14.

Il ne faut pas associer les anges de Dieu à ceux qui ont suivi Lucifer, de qui Dieu nous déclare : « Je t’avais établi comme chérubin protecteur, aux ailes déployées ; tu étais sur la sainte montagne de Dieu ; tu marchais au milieu des pierres de feu. Tu fus intègre dans tes voies depuis le jour où tu fus créé, jusqu’à ce que l’iniquité ait été trouvée en toi » (Ézéchiel 28:14) et qui, en se révoltant, a tenté de détrôner Dieu. En effet, dans Esaïe 14:14, Satan s’est dit : « Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut Ce fut sa chute monumentale et a causé sa rébellion contre Dieu jusqu’à ce jour. Ces anges ont été associés à l’astrologie et aux images gravées du paganisme qui remplissent le monde des temps de la fin.

Paul nous a bien avertis contre l’adoration de ces idoles. « Que dis-je donc ? que l’idole soit quelque chose ? ou, que ce qui est sacrifié à l’idole, soit quelque chose ? Non ; mais que ce que les Gentils sacrifient, ils le sacrifient à des démons, et non à Dieu. Or, je ne veux pas que vous ayez communion avec les démons. Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur, et la coupe des démons ; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur, et à la table des démons » (1 Corinthiens 10:19-21). C’est contre ces anges qu’il faut se garder, car tous les dévots des fausses religions, anciennes et modernes, ont vraiment adorés ces démons lorsqu’ils rejetèrent le véritable Dieu de la création, pour mettre leur foi dans l’évolution, un aspect du cosmos. Les fidèles serviteurs de l’armée des cieux adorent Dieu et nous, Ses futurs Élus de Son royaume, devrions également servir Dieu fidèlement.

Notre lieu de sécurité se trouve en Dieu seul. Dans Psaume 27:1-5, le roi David a écrit : « L’Éternel est ma lumière et ma délivrance ; de qui aurais-je peur ? L’Éternel est le rempart de ma vie ; de qui aurais-je de la crainte ? Quand les méchants, mes adversaires et mes ennemis, sont venus contre moi pour me dévorer, eux-mêmes ont bronché et sont tombés. Quand une armée camperait contre moi, mon cœur ne craindrait point ; quand la guerre s’élèverait contre moi, ce sera là ma confiance. J’ai demandé une seule chose à l’Éternel, et je la rechercherai : c’est d’habiter dans la maison de l’Éternel tous les jours de ma vie, pour contempler la beauté de l’Éternel, et pour visiter son palais. Car il m’abritera dans Sa tente au mauvais jour ; il me cachera dans le lieu secret de son tabernacle ; il m’élèvera comme sur un rocher. »

Il y a des moments comme ça dans la vie de chaque croyant, quand les épreuves deviennent insupportables, comme si notre univers tombait en morceaux. Et sans notre Dieu, il nous serait impossible de passer au-travers, mais avec le Seigneur nous pouvons échapper à tout dans la sécurité et dans la restauration, car Dieu devient notre lieu de secours jusqu’à la fin de notre tribulation. Il y a plusieurs promesses dans Sa parole qui nous assurent de cela et nous n’avons qu’à les réclamer afin de les expérimenter. Chaque converti peut placer ses propres épreuves ici dans ses prières quotidiennes, et attendre patiemment les éminentes réalisations promises par Celui qui est fidèle.

Vivre sous le pavillon du Commandant-en-chef veut dire être bien en sécurité devant ce qui ce passe sur la ligne d’attaque. « Oh ! qu’ils sont grands, les biens que tu as réservés pour ceux qui te craignent ; que tu répands, aux yeux des fils des hommes, sur ceux qui se retirent vers toi ! Tu les caches dans le secret de ta face, loin des complots des hommes ; tu les abrites dans Ta tente contre les langues qui les attaquent. Béni soit l’Éternel ! Car il a signalé sa bonté envers moi, et m’a mis comme dans une ville forte » (Psaume 31:20-22).

Il existe une merveilleuse promesse messianique, dans Esaïe 32:1-5, qui nous promet : « Voici le Roi régnera selon la justice, les princes gouverneront avec équité. Et chacun d’eux sera comme un abri contre le vent et un refuge contre la pluie, comme des ruisseaux d’eau dans une terre aride, comme l’ombre d’un grand rocher dans un pays désolé. Alors les yeux de ceux qui voient ne seront plus couverts, et les oreilles de ceux qui entendent seront attentives. Le cœur des hommes légers entendra la sagesse ; la langue des bègues parlera promptement et nettement. L’insensé ne sera plus appelé noble, et le trompeur ne sera plus nommé magnifique. » Là, à l’abri de toute orage, notre Seigneur courtois nous consolera et nous conseillera jusqu’à ce que l’on sorte victorieux de la tempête.

Dans Psaume 91:1-11 : « Celui qui habite dans la retraite secrète du Très-Haut repose à l’ombre du Tout-Puissant. Je dis à l’Éternel : Mon refuge et ma forteresse ! mon Dieu en qui je m’assure ! Certes, il te sauvera du filet de l’oiseleur et de la mortalité funeste. Il te couvrira de ses plumes, et tu auras retraite sous ses ailes ; sa vérité sera ton bouclier et ton écu. Tu ne craindras pas les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la mortalité qui marche dans les ténèbres, ni la destruction qui ravage en plein midi. Qu’il en tombe mille à ton côté et dix mille à ta droite, elle n’approchera point de toi. Seulement tu considéreras de tes yeux et tu verras la punition des méchants. Car tu es mon refuge, ô Éternel ! Tu as pris le Très-Haut pour ton asile. Aucun mal ne t’atteindra, aucune plaie n’approchera de ta tente. Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies. »

Croyez-vous vraiment à cette promesse, où n’est-ce seulement que de beaux mots, bien placés pour décrire les destructions épouvantables des derniers jours ? Nous avons vu la quantité d’anges à Sa disposition pour nous défendre. Malgré tout cela, il y a des églises qui ont inventé une parousie secrète de Jésus-Christ amenant leurs fidèles au ciel pour les protéger. Ils prétendent que, sur la terre, il serait impossible à Dieu de nous garder à l’abri des hommes méchants qui voudraient nous faire du mal. Quelle insuffisance de confiance en un Dieu Tout-Puissant qui nous déclare exactement le contraire dans Ses promesses ! À ces ministres, je suggère de lire cette belle promesse de délivrance, quand Ses enfants Lui font confiance, non seulement des lèvres, mais directement du cœur. Dans Luc 22:31-34 : « Le Seigneur dit aussi : Simon, Simon, voici, Satan a demandé à vous cribler comme le froment. Mais j’ai prié pour toi, que ta foi ne défaille point. Toi donc, quand tu seras converti, affermis tes frères. Et Pierre lui dit : Seigneur, je suis tout prêt à aller avec toi, et en prison et à la mort. Mais Jésus lui dit : Pierre, je te le dis, le coq ne chantera point aujourd’hui, que tu n’aies nié trois fois de me connaître. »

Il est bien de prétendre avoir Dieu de son côté, mais lorsque la tentation vient, quelle est notre réaction ? Satan voulait faire tomber Pierre et Christ a prié pour lui afin que sa foi ne défaille point. Mais la chair est faible et il ne faut pas s’enfler d’orgueil en disant qu’on ne fera pas défaut. Pour Pierre, la victoire est finalement venue, mais pas par sa force, lorsqu’il a compris que sa forteresse puissante était Dieu qui dévie notre faible vulnérabilité afin de nous rendre invincible comme Lui. Ce n’est pas en nous confiant en notre propre force, mais en mettant un Homme choisi de Dieu pour combattre pour nous ; et Son nom est Jésus. Et il en fut ainsi d’âge en âge.

Après nous avoir révélé plusieurs bénédictions merveilleuses, Paul nous demande : « Que dirons-nous donc sur cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ? Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie. Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous » (Romains 8:31-34). « Car je suis assuré que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les puissances, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur, » nous déclare Paul, dans Romains 8:38-39.

Avec Dieu, Satan ne peut gagner aucune bataille pour emporter nos esprits et nos destins, mais, laissés à nous seuls, nous ne pouvons pas gagner. « L’Éternel des armées » paraît quelques 300 fois dans l’Ancien Testament et constitue le plus majestueux nom pour identifier Dieu. Dans Esaïe 54:4-6, Dieu nous dit : « Ne crains point ! Car tu ne seras pas confondue ; n’aie point de honte, car tu ne seras pas rendue honteuse. Car tu oublieras la honte de ta jeunesse, et tu ne te souviendras plus de l’opprobre de ton veuvage. Car ton créateur est ton époux ; son nom est l’Éternel des armées ; le Saint d’Israël est ton Rédempteur ; il s’appelle le Dieu de toute la terre. Car l’Éternel t’a appelée comme une femme délaissée, affligée d’esprit, comme une épouse de la jeunesse qui aurait été répudiée, dit ton Dieu. »

On nous parle ici de nul autre que Jésus. Oui : « Jésus-Christ est le même, hier et aujourd’hui, et pour l’éternité. Ne vous laissez point entraîner par des doctrines diverses et étrangères ; car il est bon que le cœur soit affermi par la grâce et non par des préceptes sur les viandes, qui n’ont servi de rien à ceux qui les ont suivis » (Hébreux 13:8-9). Jésus est Créateur : « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui » (Colossiens 1:16).

Jésus : « est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui ; et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:17-20). Jésus doit donc gagner toutes nos batailles, pour nous.

Dans 2 Samuël 22:1-8 : « David adressa à l’Éternel les paroles de ce cantique, au jour où l’Éternel l’eut délivré de la main de tous ses ennemis, et de la main de Saül. Il dit : Éternel, mon rocher, ma forteresse et mon libérateur ! O Dieu, mon rocher, vers qui je me retire ; mon bouclier et la force qui me délivre, ma haute retraite et mon asile ! mon Sauveur ! tu me garantis de la violence. Je m’écrie : Loué soit l’Éternel ! Et je suis délivré de mes ennemis. Car les flots de la mort m’avaient environné, les torrents des méchants m’avaient effrayé ; les liens du Sépulcre m’avaient environné ; les filets de la mort m’avaient surpris. Dans ma détresse, j’invoquai l’Éternel, je criai à mon Dieu ; de son palais il entendit ma voix, et mon cri parvint à ses oreilles. Alors la terre fut ébranlée et trembla, les fondements des cieux s’agitèrent et s’ébranlèrent, parce qu’il était courroucé. » Quelle magistrale description de la protection d’un Dieu en qui nous avons vraiment foi !

David Lui rend également ce témoignage, dans Psaume 46:2-6 : « Dieu est notre retraite, notre force, notre secours dans les détresses, et fort aisé à trouver. C’est pourquoi nous ne craindrons point, quand la terre serait bouleversée, quand les montagnes seraient ébranlées au sein de la mer ; quand ses eaux mugiraient en bouillonnant, et que leur furie ferait trembler les montagnes. Sélah (pause). Le fleuve et ses canaux réjouissent la cité de Dieu, le lieu saint des demeures du Très-Haut. Dieu est au milieu d’elle ; elle ne sera point ébranlée. C’est pourquoi nous ne craindrons point, quand la terre serait bouleversée, quand les montagnes seraient ébranlées au sein de la mer ; quand ses eaux mugiraient en bouillonnant, et que leur furie ferait trembler les montagnes. »

Dans son journal quotidien, Martin Luther nous informe de sa bataille continuelle contre les forces des ténèbres et nous avoue que le Psaume 46 lui était d’un grand réconfort. Et comme il méditait sur les mots du texte, Dieu lui a ouvert la victoire dans sa propre grande bataille. Surtout lorsqu’il dit : « Dieu est notre retraite, notre force, notre secours dans les détresses. C’est pourquoi nous ne craindrons point, quand la terre serait bouleversée, quand les montagnes seraient ébranlées au sein de la mer ; quand ses eaux mugiraient en bouillonnant, et que leur furie ferait trembler les montagnes. » Martin Luther avait réalisé que sa bataille n’était pas contre la chair et le sang, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes. (Éphésiens 6:12).

Satan et sa cohorte sont des ennemis de longue date ; le Diable est un lion rugissant cherchant qui il pourra dévorer (1 Pierre 5:8). Mais il n’y a pas lieu de s’alarmer : « Cessez, dit-il, et reconnaissez que Je suis Dieu ; je serai exalté parmi les nations, je serai exalté par toute la terre. L’Éternel des armées est avec nous ; le Dieu de Jacob est notre haute retraite. (Sélah.) » (Psaume 46:11-12). Il est notre refuge et notre force. C’est pourquoi le Fils de Dieu a paru afin de détruire les œuvres du diable. Seul Dieu peut accomplir cette extraordinaire victoire, car Satan est le prince de ce monde (Jean 14:30) et le prince de la puissance de l’air (Éphésiens 2:2). Aucun homme sur la terre n’est son égal, car Satan les a tous séduits.

Le Fils de Dieu est venu pour vaincre Satan, mais comment a-t-Il fait ? En Se faisant chair et sang et en mourant afin de payer la rançon pour tous nos péchés. Ainsi, par Sa mort, Il détruisît celui qui avait l’empire de la mort, c’est-à-dire, le diable. (Hébreux 2:14). Ne craignez rien, que mille tombent à vos côtés et dix milles à votre droite, qu’importe, faites Lui confiance dans les moments difficiles. Laissez les hommes faire leurs promesses en vous amenant là où Dieu nous défend d’aller, mais allez plutôt là où Dieu promet à tout ceux qui veulent faire Sa volonté. Tu ne craindras pas les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la mortalité qui marche dans les ténèbres, ni la destruction qui ravage en plein midi. Aucun mal ne t’atteindra, aucune plaie n’approchera de ta tente (maison). Car Il ordonnera à Ses anges de te garder dans toutes tes voies.




D.388 – La véritable soumission

lois

Par Joseph Sakala

Dans Éphésiens 5:20-21, il est écrit : « Rendez grâces toujours pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ. Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Dieu. » Dans le monde d’aujourd’hui, on donne normalement comme instruction de viser vers le point dominant, de désirer être le numéro un. Toutefois, c’est complètement le contraire de l’instruction biblique. Mais lorsque nous sommes directement en relation avec Dieu, nous apprenons à nous soumettre aux autres. Christ nous a enseigné que servir les autres a une valeur beaucoup supérieure aux yeux de Dieu que de dominer. Nous avons tous été témoins de plusieurs exemples au sein des églises ayant connu la séparation à cause de conflits provoqués par l’égoïsme parmi les membres ou le refus de servir.

« D’où viennent parmi vous les dissensions et les querelles ? N’est-ce pas de vos passions, qui combattent dans vos membres ? Vous convoitez, et vous n’obtenez pas ; vous êtes meurtriers et jaloux, et vous ne pouvez être satisfaits ; vous luttez, et vous faites la guerre, et vous n’obtenez pas, parce que vous ne demandez pas. Vous demandez, et vous ne recevez point, parce que vous demandez mal, et dans la vue de satisfaire à vos plaisirs, » nous dit l’apôtre, dans Jacques 4:1-3. Un chrétien rempli de l’Esprit désire se soumettre plutôt que de s’imposer pour régner. C’est cette pensée qui est transmise tout au long des Écritures. L’apôtre Pierre nous dit : « De même, jeunes gens, soyez soumis aux anciens, et vous soumettant tous les uns aux autres, revêtez-vous d’humilité ; car Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève quand il en sera temps ; vous déchargeant sur lui de tous vos soucis, parce qu’il a soin de vous » (1 Pierre 5:5-7).

Dans Hébreux 13:17, Paul déclare : « Obéissez à vos conducteurs et soyez-leur soumis, car ils veillent sur vos âmes, comme devant en rendre compte, afin qu’ils le fassent avec joie et non en gémissant ; car cela vous serait préjudiciable. » Pierre nous dit : « Soyez donc soumis à toute institution humaine, à cause du Seigneur ; soit au roi, comme à celui qui est au-dessus des autres ; soit aux gouverneurs, comme à des personnes envoyées de sa part, pour punir ceux qui font mal et approuver ceux qui font bien. Car ceci est la volonté de Dieu, qu’en faisant bien vous fermiez la bouche à l’ignorance des hommes dépourvus de sens ; comme étant libres, non pour vous servir de la liberté comme d’un voile pour la malice ; mais comme des serviteurs de Dieu » (1 Pierre 2:13-16).

Le mot « soumettre » vient du grec qui veut dire « s’enligner sous » en parlant d’une hiérarchie militaire. Notre but serait alors de placer les autres au-dessus de soi. Pouvez-vous imaginer une telle soumission volontaire, de nos jours, dans ce monde de Satan où l’orgueil mène tout. Donc, si vous êtes soumis ou soumise comme des serviteurs de Dieu, c’est que vous êtes appelés de Dieu. Cette attitude était vraiment celle manifestée par Christ lorsqu’Il a quitté le ciel pour venir servir et mourir pour nous. Christ S’est dépouillé lui-même de Sa toute puissance, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, Il S’est abaissé Lui-même en Se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix (Philippiens 2:7-8).

Pouvez-vous vous imaginer Qui est vraiment venu mourir sur la croix pour nos péchés ? Dans Psaume 90:2-4, nous lisons : « Avant que les montagnes fussent nées et que tu eusses formé la terre et le monde, d’éternité en éternité, tu es Dieu. Tu fais retourner l’homme à la poussière ; et tu dis : Fils des hommes, retournez ! Car mille ans à tes yeux sont comme le jour d’hier quand il est passé, et comme une veille dans la nuit. » Ce passage fut écrit par Moïse alors que les enfants d’Israel se préparaient à entrer dans la Terre Promise. Ce que Moïse tentait de leur dire, c’est que Dieu habite l’éternité. « Car ainsi a dit le Très-Haut, qui habite une demeure éternelle, et dont le nom est saint : J’habite dans le lieu haut et saint, et avec l’homme abattu et humble d’esprit, pour ranimer l’esprit des humbles, pour ranimer le cœur de ceux qui sont abattus » (Esaïe 57:15). Il est éternel, le Dieu qui a toujours été et qui sera toujours.

Au long des siècles, les individus ne purent pas comprendre l’idée de l’éternité, car « Qui a créé Dieu ? » nous demandent les enfants. « Personne n’a créé Dieu, » répondons-nous, « Il a toujours existé. » L’alternative serait de croire en l’éternité de l’espace et de la matière, mais ces choses étaient incapables de produire notre univers complexe. Dieu, par contre, est parfaitement qualifié pour expliquer la création et les suites de notre cosmos infini et intrigant. Il existe beaucoup d’Écritures nous assurant que Dieu a toujours été. Dans Psaume 93:2, nous lisons : « Ton trône est affermi dès les temps anciens ; tu es, de toute éternité. » Dans Esaïe 40:27-28, il est écrit : « Pourquoi donc dirais-tu, Jacob, et pourquoi parlerais-tu ainsi, Israël : Mon état est caché à l’Éternel, et mon Dieu ne soutient plus mon droit ? Ne le sais-tu pas, ne l’as-tu pas entendu, que l’Éternel est le Dieu d’éternité, qui a créé les extrémités de la terre ? Il ne se lasse point, il ne se fatigue point, et on ne peut sonder son intelligence. »

Cette vérité s’applique aussi bien au Père comme au Fils. Voilà pourquoi Jésus pouvait dire : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été. Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin » (Apocalypse 22:12-13). Nous pouvons plus facilement considérer le fait que Dieu vivra éternellement. Malgré tout cela, certains hommes insolents ont imaginé que Dieu est mort. À ceux-là, Dieu répond : « Ils sont tous ensemble abrutis et insensés. Ce bois n’enseigne que vanités. C’est de l’argent en plaques, apporté de Tarsis, et de l’or d’Uphaz ; l’œuvre du sculpteur et des mains de l’orfèvre. La pourpre et l’écarlate sont leur vêtement; tous ils sont l’ouvrage de gens habiles. Mais l’Éternel est le Dieu de vérité ; c’est le Dieu vivant et le roi éternel. Devant sa colère la terre tremble, et les nations ne peuvent soutenir son courroux » (Jérémie 10:8-10).

La plus glorieuse manifestation de l’histoire du monde est que ce Dieu vivant est devenu également un homme en la personne de Jésus-Christ et Il est mort sous cette forme d’homme. Mais dans Apocalypse 1:17-18, Jésus est apparu à Jean dans une vision : « Or, quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort, et il mit sa main droite sur moi, en me disant : Ne crains point ; c’est moi qui suis le premier et le dernier, celui qui est vivant ; et j’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer et de la mort. » Et maintenant, puisque nous croyons que Jésus est mort et qu’Il est ressuscité, regardons ce qui nous attend.

Dans 1 Thessaloniciens 4:14-17 : « Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. » Dieu ne promet nullement de nous amener au ciel, mais nous promet Sa Parole de Vie, l’immortalité à Son retour.

Dans Philippiens 2:16-18, Paul nous avoue désirer : « qu’au jour de Christ, je puisse me glorifier de n’avoir point couru en vain, ni travaillé en vain. Et si même je sers d’aspersion sur le sacrifice et le ministère de votre foi, j’en ai de la joie, et je m’en réjouis avec vous tous. Vous aussi de même, ayez de la joie, et vous réjouissez avec moi. » La Sainte Bible contient toujours les meilleurs commentaires en parlant d’elle-même. Dans ce cas « la Parole de Vie » n’est utilisée que deux fois et peut être interprétée de façons variées, dont : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie ; (Car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue, et nous en rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père, et qui s’est manifestée à nous ; ) ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils » (1 Jean 1:1-3).

Dans Philippiens 2, l’emphase est évidemment mise sur la Personne et le travail de Notre-Seigneur Jésus. Nous qui portons Son nom sommes Ses fils et Ses filles, chargés de la responsabilité d’être Ses lumières dans un monde de ténèbres. « Afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la parole de vie » (Philippiens 2:15). La lumière que nous apportons dans le monde est la Parole de vie selon les Écritures, concernant la Personne et le travail de Jésus-Christ. Donc, la Parole de vie doit sûrement impliquer ce que Christ est — Créateur, Seigneur, Parole Incarnée et Roi — tout comme Son Glorieux Évangile du Salut par la Grâce.

Ainsi, nous sommes des ministres de Christ garants de Sa parole. Alors : « Que chacun donc nous regarde comme des serviteurs de Christ et des dispensateurs des mystères de Dieu. Mais au reste, ce qu’on demande des dispensateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle » (1 Corinthiens 4:1-2). Alors, nous devrions être versés dans la Parole Écrite, puisque Jésus nous a spécifiquement déclaré : « Vous sondez les Écritures, parce qu’en elles vous croyez avoir la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi » (Jean 5:39). Finalement, notre lumière nous vient de la Lumière puisque nous avons été délivrés de la puissance des ténèbres.

C’est ce que nous confirme Paul, en parlant de Dieu : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés » (Colossiens 1:13-14). Par l’expiation de vos péchés par Son Fils : « Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité » (Éphésiens 5:8-9).

Paul enseignait aux Philippiens : « Faites toutes choses sans murmures et sans disputes ; afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la parole de vie ; en sorte qu’au jour de Christ, je puisse me glorifier de n’avoir point couru en vain, ni travaillé en vain » (Philippiens 2:14-16. Dans l’hébreu et le grec, l’expression « fils de Dieu » est relativement la même, mais dans l’Ancien Testament, elle est toujours utilisée pour identifier les anges, tandis que dans le Nouveau Testament, elle est toujours utilisée pour identifier les saints de Dieu nés de nouveau.

Notre texte cité plus haut met l’emphase sur la raison précise pour laquelle notre Seigneur Jésus priait, dans Jean 17:15-20, lorsqu’Il dit au Père : « Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du malin. Ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité. Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde. Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité. Or, je ne prie pas seulement pour eux ; mais aussi pour ceux qui croiront en moi par leur parole. » Nous qui partageons cette relation merveilleuse, portons également l’amour du Père en nous. « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu » (1 Jean 3:1).

Jésus a dit : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12), et vous, qui êtes Ses disciples : « Vous êtes la lumière du monde : une ville située sur une montagne ne peut être cachée ; et on n’allume point une lampe pour la mettre sous un boisseau, mais sur un chandelier ; et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux » (Matthieu 5:14-16). Contrairement aux anges, nous devons rester dans ce monde tordu et injuste, comme des lumières.

Considérez ceci ! Nous sommes la lumière que Jésus a laissée dans ce monde pour Le représenter, ainsi que Son message, après qu’Il soit retourné au ciel. Dans Jean 9:5, Jésus a déclaré : « Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. » Voilà pourquoi les Écritures parlent de nous comme de « saints » et de disciples. Dans Actes 11:25-26 : « Barnabas s’en alla ensuite à Tarse, pour chercher Saul ; et l’ayant trouvé, il l’amena à Antioche ; et pendant toute une année, ils s’assemblèrent avec l’Église, et instruisirent un grand peuple, et ce fut à Antioche que pour la première fois les disciples furent nommés Chrétiens. »

Le nom de Chrétien nous identifie comme représentant de Christ, le Roi ! À nous de briller en répandant Sa vérité. Ce sont les œuvres que Dieu a préparées pour chacun de nous afin que nous y marchions. Prêchons l’Évangile à tout ceux qui ont le cœur disposé à l’entendre car : « si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:3-4). N’oublions jamais que : « La véritable lumière qui éclaire tout homme était venue dans le monde » (Jean 1:9). Mais tout le monde ne l’a point reçue. « Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1:12-13).

Finalement, nous sommes ordonnés : « si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7). Notre lumière ne devrait jamais être installée sous un boisseau, mais sur un chandelier ; afin qu’elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. En tant que ministres de Christ, ne cachons pas Son Évangile, mais prêchons la Parole vivante de Dieu pour recevoir le salaire que Christ nous réserve pour lors de Son Avènement.

Dans Jean 1:1, nous lisons : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. » Les Saintes Écritures et la Personne de Jésus-Christ sont tellement liées ensemble que toute intégrité et autorité de l’un correspond inévitablement à l’autre. Il faut avouer que la Parole écrite et la Parole incarnée est la même. D’ailleurs, la Bible même nous indique que : « la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14). Et dans Apocalypse 19:13, nous apprenons qu’ : « Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. »

Christ Lui-même enseignait que les instructions de l’Ancien Testament portaient sur Sa personne. Dans Jean 5:39, Il déclare : « Vous sondez les Écritures, parce qu’en elles vous croyez avoir la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi. » Et, aux versets 43 à 47 : « Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez. Comment pouvez-vous croire, quand vous tirez votre gloire les uns des autres, et que vous ne recherchez point la gloire qui vient de Dieu seul ? Ne pensez point que moi je vous accuse devant le Père ; Moïse, en qui vous espérez, est celui qui vous accusera. Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi ; car il a écrit de moi. Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes paroles ? »

Subséquemment, ceux qui cherchent scrupuleusement dans les Écritures trouvent suffisamment de témoignages sur Christ et, là où il y a foi en les Écritures, vous aurez également la foi en Christ et en Sa parole. Mais si les hommes rejettent le témoignage des Écritures, ils rejetteront aussi Sa miraculeuse résurrection de la mort. N’essayez pas de convaincre un tel homme, car il fait partie d’un groupe de millions d’individus qui sont aveuglés par Satan et ne le réalisent même pas. Christ a réclamé que toute Écriture pointe le doigt vers Lui. Sur le chemin vers Emmaüs, Jésus enseigna que les trois divisions populaires de l’Ancien Testament nous guidaient vers une révélation messianique progressive. Pour comprendre le Nouveau Testament, il faut connaître l’Ancien Testament, car les deux racontent la même histoire et ils sont éternellement inséparables.

Dans Psaume 111:9, nous lisons : « Il a envoyé la rédemption à son peuple. Il a établi Son Alliance pour toujours. Son nom est saint et redoutable. » Il est très intéressant de constater que ce nom n’est pas appliqué à un homme, mais plutôt à Dieu ! Le mot hébreu est yârê’ et paraît fréquemment, en fait, quelques trente fois, traduit comme « terrible ». La première fois qu’il est appliqué à Dieu par Moïse, c’est dans Deutéronome 7:21 : « Ne t’effraie point à cause d’eux ; car l’Éternel ton Dieu est, au milieu de toi, un Dieu grand et terrible. » Notez également le témoignage de Moïse, dans Deutéronome 10:17, où il dit : « Car l’Éternel votre Dieu est le Dieu des dieux et le Seigneur des seigneurs, le Dieu grand, puissant et terrible, qui n’a point d’égard à l’apparence des personnes et ne reçoit point de présents. »

Pour ceux qui voudraient s’opposer à Lui, Hébreux 10:31 nous déclare : « C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant. » Mais Dieu est uniquement un Dieu d’amour. « Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables », nous dit 1 Pierre 5:10. Et : « Du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre. Il a formé leur cœur à tous, il prend garde à toutes leurs actions » (Psaume 33:14-15). Dieu est donc omniprésent et omniscient. Dans Genèse 1:1, nous lisons : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. » Si une personne peut vraiment croire ce premier verset de la Bible, elle devrait être capable de croire tous les autres versets de la Bible, peu importe ce que les hommes ou les démons prétendent en contradiction.

Notre Dieu, qui est aussi devenu notre Rédempteur et notre Sauveur : « Au roi des siècles, immortel, invisible, à Dieu, seul sage, soient honneur et gloire aux siècles des siècles ! Amen », déclare Paul à 1 Timothée 1:17. Il est véritablement un Dieu de plusieurs attributs. Soyons-Lui fidèle en toutes chose : « Car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son plaisir. Faites toutes choses sans murmures et sans disputes ; afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la parole de vie ; en sorte qu’au jour de Christ, je puisse me glorifier de n’avoir point couru en vain, ni travaillé en vain », nous dit Paul, dans Philippiens 2:13-16.

Le Saint-Esprit s’assure que nous ne prenions pas à la légère notre obligation à vivre selon Sa volonté. La liste contient des avertissements, mais aussi de magnifiques promesses. Tout doit se faire sans murmures et sans disputes. Les deux mots choisis ici traduisent des attitudes du cœur qui créent un comportement envenimé. Murmurer produit en nous un débat discret. Par contre, disputer ajoute au murmure et suggère un débat logique avec soi-même. On nous commande d’exciser ces deux attitudes hors de nous, afin de devenir des enfants de Dieu irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse. Ces Paroles de Dieu à notre sujet dévoilent Son désir à notre égard.

Une condition sans péché est la première promesse éternelle qui vient avec la Salut. « Et qu’il affermisse vos cœurs pour qu’ils soient irrépréhensibles dans la sainteté devant Dieu notre Père, à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ avec tous ses saints » (1 Thessaloniciens 3:13). Cette condition agit déjà dans votre vie pour vous créer une réputation pure. Car : « Votre obéissance est connue de tous ; je m’en réjouis donc à cause de vous, et je souhaite que vous soyez sages à l’égard du bien, et purs à l’égard du mal » (Romains 16:19). Finalement, si nous éliminons les murmures et les disputes de nos pensées intérieures et que nous recherchons la pureté dans notre comportement extérieur, nous serons sûrement irrépréhensibles dans notre sainteté devant Dieu, notre Père, à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ avec tous Ses saints. A cela, l’apôtre Pierre ajoute : « C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, efforcez-vous d’être trouvés sans tache et sans reproche devant Lui dans la paix » (2 Pierre 3:14).

Voici ce que Paul nous exhorte à faire, dans Philippiens 2:4 : « Ne regardez pas chacun à votre intérêt particulier, mais aussi à celui des autres. » Notre responsabilité est de penser comme Christ au sujet de nos frères et sœurs. Une partie de cette responsabilité, c’est notre engagement. Dans Romains 16:17-18, Paul déclare : « Cependant, je vous exhorte, frères, à prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales contre la doctrine que vous avez apprise, et à vous éloigner d’eux. Car de telles gens ne servent point notre Seigneur Jésus-Christ, mais leur propre ventre ; et par des paroles douces et flatteuses ils séduisent le cœur des simples ». Une autre façon de surveiller les autres : « Soyez tous mes imitateurs, frères, et regardez à ceux qui se conduisent suivant le modèle que vous avez en nous. Car plusieurs, je vous l’ai dit souvent, et maintenant je vous le redis en pleurant, se conduisent en ennemis de la croix de Christ ; leur fin sera la perdition ; leur Dieu, c’est leur ventre, leur gloire est dans leur infamie, et leurs affections sont aux choses de la terre » (Philippiens 3:17-19).

Ces ministres prêchent ce qui leur rapportera le plus gros magot (leur ventre), mais leur gloire sera dans leur infamie, car leurs affections se limitent aux convoitises du monde. « Nous devons donc, nous qui sommes forts, supporter les infirmités des faibles, et ne pas nous complaire en nous-mêmes. Que chacun de nous complaise plutôt à son prochain, dans le bien, pour l’édification ; car aussi Christ ne s’est point complu en lui-même ; mais selon qu’il est écrit : Les outrages de ceux qui t’outragent, sont tombés sur moi » (Romains 15:1-3). Et, dans les cas où la discipline est nécessaire, Paul nous dit : « Frères, si un homme a été surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le dans un esprit de douceur. Prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi tenté. Portez les fardeaux les uns des autres, et accomplissez ainsi la loi de Christ. Car, si quelqu’un pense être quelque chose, quoiqu’il ne soit rien, il se séduit lui-même » (Galates 6:1-3).

Paul écrit, dans 1 Corinthiens 10:24 : « Que personne ne cherche son avantage particulier, mais que chacun cherche celui d’autrui. » Et, dans 1 Corinthiens 10:33 : « Comme moi aussi, je m’efforce de plaire à tous en toutes choses, ne cherchant point mon intérêt, mais celui de plusieurs, afin qu’ils soient sauvés. » Mais prenez garde que cette liberté que vous avez ne soit en scandale aux faibles, nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 8:9. Voilà l’attitude que tout ministre de Dieu devrait avoir envers ceux que Christ lui confie dans l’enseignement de la Parole de Dieu.

Finalement, toujours écrit par le même apôtre : « Nous ne donnons aucun scandale en quoi que ce soit, afin que notre ministère ne soit point blâmé. Mais nous nous rendons recommandables en toutes choses, comme des ministres de Dieu, dans une grande patience, dans les afflictions, dans les tourments, dans les angoisses, dans les blessures, dans les prisons, dans les séditions, dans les travaux, dans les veilles, dans les jeûnes, dans la pureté, dans la connaissance, dans la longanimité, dans la douceur, dans le Saint-Esprit, dans une charité sincère, dans la parole de vérité, dans la puissance de Dieu, dans les armes de la justice, que l’on tient de la droite et de la gauche, à travers l’honneur et l’ignominie, à travers la mauvaise et la bonne réputation ; étant regardés comme des séducteurs, quoique véridiques ; comme des inconnus, quoique connus ; comme mourants, et voici nous vivons ; comme châtiés, et non mis à mort ; comme affligés, mais toujours joyeux ; comme pauvres, mais enrichissant plusieurs ; comme n’ayant rien, quoique possédant toutes choses » (2 Corinthiens 6:3-10).




D.387 – La joie de la réconciliation

joie

Par Joseph Sakala

Pour ceux qui savent reconnaître l’amour du Père, nous savons que : « Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie ? Non seulement cela ; mais nous nous glorifions même en Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, par lequel nous avons maintenant obtenu la réconciliation » (Romains 5:8-11).

La véritable réconciliation, ici, veut dire une entière restauration à une pleine fraternisation, après une longue inimitié et une profonde aliénation. Le mot hébreu pour « expiation » est kaphar qui veut dire « couvrir ». Il paraît quelques 80 fois dans l’Ancien Testament, dont la moitié se trouve dans le livre du Lévitique. Il parle normalement de couvrir les péchés de quelqu’un par le sang versé d’un animal sans tache. Alors que cela pouvait fournir un certain réconfort au pécheur, il y avait très peu de quoi se réjouir vraiment, puisque ce couvrement n’était que temporaire, car le péché demeurait toujours. Mais lorsque Christ vint, Il devint l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. Par le passé, le souverain sacrificateur entrait dans le saint des saints une seule fois par année avec un sang autre que son propre sang « puisqu’il aurait fallu qu’il souffrît plusieurs fois depuis la création du monde ; mais à présent, à la consommation des siècles, il [Jésus] a paru une seule fois pour abolir le péché, en se sacrifiant lui-même » (Hébreux 9:26).

Par conséquent, le mot « expiation », dans le sens de recouvrement des péchés, n’est jamais mentionné dans le Nouveau Testament. À sa place : « nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie » (Romains 5:10). Donc, notre grande joie est dans notre réconciliation avec Dieu. Notre relation avec le Père fut donc entièrement rétablie par ce merveilleux cadeau de Jésus pour celui qui croit en Lui et dont la foi lui est imputée à justice. Mais dans notre joie, rappelons-nous toujours que : « toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! » (2 Corinthiens 5:18-20).

En effet : « C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:9-11). Pendant que le rôle de Jésus paraît quelque peu effacé dans l’Ancien Testament, il domine nettement dans le Nouveau. Dans l’hébreu, l’équivalent de « Sauveur » pour « Jésus » paraît seulement treize fois dans l’Ancien Testament. Par contre, dans le grec, il explose dans au-delà de 960 versets, que ce soit par des déclarations de Jésus, ou dans des proclamations de Jésus en tant que Seigneur et Roi.

Le roi David a déclaré, dans Psaume 72:18-19 : « Béni soit l’Éternel Dieu, le Dieu d’Israël, qui seul fait des choses merveilleuses ! Béni soit à jamais son nom glorieux, et que toute la terre soit remplie de sa gloire ! Amen, amen ! » Et, bien sûr, Son nom glorieux éclate dans le passage d’Esaïe 9:5-6 : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l’empire est mis sur son épaule : on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix ; pour accroître l’empire, pour donner une prospérité sans fin au trône de David et à son royaume ; pour l’établir et l’affermir dans l’équité et dans la justice, dès maintenant et à toujours. La jalousie de l’Éternel des armées fera cela. »

Mais Jésus préférait Se faire appeler « Fils de l’homme ». Ce titre est utilisé 89 fois, alors que « Fils de Dieu » est utilisé 53 fois. Le nom majestueux de « Seigneur des seigneurs, et Roi des rois » n’est utilisé que trois fois dans le Nouveau Testament. Deux fois dans le livre de l’Apocalypse, où nous lisons : « Ils combattront contre l’Agneau, mais l’Agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs, et le Roi des rois ; et ceux qui sont avec Lui sont les appelés, les élus et les fidèles » (Apocalypse 17:14), et l’autre dans Apocalypse 19:16 : « Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS. » Deux fois en extrême Autorité.

La troisième fois, dans la bénédiction émouvante de Paul où il déclare : « De garder le commandement, sans tache et sans reproche, jusqu’à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ; que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, Qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen » (1 Timothée 6:14-16).

Puisque le Nouveau Testament met tellement d’emphase sur la Royauté de notre Seigneur Jésus, nous pouvons donc facilement comprendre le nom de « l’Éternel des Armées » utilisé presque 250 fois dans l’Ancien Testament. Dieu règne au ciel, alors Il peut facilement déclarer : « Ils seront à moi, a dit l’Éternel des armées, au jour que je prépare ; ils seront ma propriété ; et je les épargnerai, comme un homme épargne son fils qui le sert. Et vous verrez de nouveau la différence qu’il y a entre le juste et le méchant, entre celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas » (Malachie 3:17-18).

Paul pouvait donc assurément déclarer : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. Or, par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun d’entre vous, de n’avoir pas de lui-même une plus haute opinion qu’il ne doit, mais d’avoir des sentiments modestes, selon la mesure de la foi que Dieu a départie à chacun » (Romains 12:1-3). Pour ceux qui connaissent la volonté de Dieu dans leur vie, ces versets leur fournissent une réponse définitive montrant comment agir. La clé est le sacrifice et non la conformité.

C’est paradoxal, mais merveilleusement vrai, la vraie vie est de mourir, mourir aux choses du monde et vivre au Christ ! Ce grand thème est répété tout au long du Nouveau Testament. Dans Galates 2:20, Paul déclare avec vigueur : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi. » Paradoxal ou non, le principe de vivre pour Christ est évidemment un service raisonnable. Le grec pour « raisonnable » est logikos d’où nous tirons le mot « logique ». Le mot « service » vient du grec latreian ayant comme référence « servir », comme dans « sacrificateur ».

Voilà pourquoi Pierre nous dit : « Puisque vous avez goûté que le Seigneur est bon, en vous approchant de lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus » (1 Pierre 2:3-6). Il est donc parfaitement logique que nous rendions service, tout au long de notre vie, à un grand Ami qui a donné Sa vie pour nous afin d’ôter nos péchés et nous accorder une vie éternelle avec Lui, dans les siècles à venir.

Il est également logique de ne pas conformer nos vies et nos standards au méchant siècle présent. Pourquoi imiter ce monde de matérialisme et d’humanisme, que ce soit dans le vêtement, la musique, la moralité, ou n’importe quoi d’autre ? Nous avons maintenant des standards plus élevés, guidés par la Parole de Dieu, ainsi qu’un esprit renouvelé en Christ. Nos esprits furent jadis aveuglés comme : « les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu. Car nous ne nous prêchons pas nous-mêmes, mais nous prêchons Jésus-Christ le Seigneur ; et pour nous, nous sommes vos serviteurs, à cause de Jésus », nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 4:4-5.

Présentement, nous sommes guidés par la pensée de Christ. « Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ » (1 Corinthiens 2:16). Voilà la clé de notre connaissance de ce qui est bon, acceptable et parfait avec Dieu. « Cherchez l’Éternel, vous tous les humbles du pays, qui faites ce qu’il ordonne ! Recherchez la justice, recherchez la débonnaireté ! Peut-être serez-vous mis à couvert, au jour de la colère de l’Éternel » (Sophonie 2:3). Ne vous posez jamais la question à savoir comment Dieu vous protégera au Jour de Sa colère ; regardez plutôt vers Sa promesse qui vous dit que vous serez protégés. Mais qui sont les  humbles du pays ? Dans la Bible, ce sont toujours ceux que Dieu aime.

Dans Psaume 76:8-10, nous lisons : « Tu es redoutable, toi ! Et qui peut subsister devant toi, dès que paraît ta colère ? Lorsque des cieux tu fais entendre ton jugement, la terre est effrayée et se tient en repos ; quand tu te lèves, ô Dieu, pour juger, pour délivrer tous les affligés de la terre. (Selah.) » Ce verset leur assure le salut. Et, dans Esaïe 11:4, Dieu leur assure justice : « Mais il jugera avec justice les petits, et décidera avec droiture pour les malheureux du pays. Il frappera la terre de sa parole, comme d’une verge, et fera mourir le méchant par le souffle de ses lèvres. » Finalement, Dieu déclare : « Encore un peu de temps et le méchant ne sera plus ; tu considéreras sa place, et il ne sera plus. Mais les débonnaires posséderont la terre, et jouiront d’une paix abondante. » Jésus Lui-même a cité ce verset dans Matthieu 5:5 en disant : « Heureux les débonnaires ; car ils hériteront de la terre. » Remarquez ce qu’ils vont hériter : pas du ciel, mais de la terre ! Montrez-moi un seul verset dans la Bible où quelqu’un peut hériter du ciel.

Il existe plusieurs autres promesses identiques, comme dans Psaume 25:9 : « Il fera marcher les humbles dans la justice ; il enseignera sa voie aux humbles. » Regardons ensemble cette magnifique promesse que Dieu nous réserve, dans Psaume 149:4 : « Car l’Éternel prend plaisir en son peuple ; Il glorifiera les humbles par son salut. » Voici ce que nous a déclaré Pierre, le chef des apôtres : « Mais l’homme caché dans le cœur, l’incorruptibilité d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu » (1 Pierre 3:4). L’humilité et la douceur ne sont pas des faiblesses, comme le pense le monde. Voici ce que Dieu pense de Moïse, dans Nombres 12:3 : « Or, Moïse était un homme fort doux, plus qu’aucun homme qui soit sur la terre. » Moïse était un homme fort et courageux, mais également doux et obéissant, un homme de prière capable de mettre toute sa confiance dans la Parole de Dieu et prêt à la défendre à tout prix.

Jésus a défini l’humilité en des termes comparables à Son propre caractère humain. Dans Matthieu 11:29-30, Jésus déclare : « Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger. » Un esprit doux et humble permet au chrétien de garder une bonne disposition face à l’opposition, d’accepter l’adversité sans se plaindre, une promotion sans arrogance et une rétrogradation sans ressentiment. L’humilité produit une paix qu’aucun trouble ne peut déranger et qu’aucune prospérité ne peut enfler. Donc, cherchez l’humilité et la douceur, pour plaire à Dieu.

L’orgueil n’a pas de place parmi les appelés de Dieu. « Mais pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs, le Christ est la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu ; car la folie de Dieu est plus sage que les hommes, et la faiblesse de Dieu plus forte que les hommes. Considérez, frères, que parmi vous, qui avez été appelés, il n’y a pas beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes, et Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant lui » (1 Corinthiens 1:24-29).

Chez la plupart des riches et bien nantis du monde, les puissants et ceux qui se croient sages ont toujours ri de ceux qui suivaient Christ et les Écritures. C’est encore plus évident aujourd’hui et plusieurs croyants ont été poussés à faire des compromis pour se trouver un emploi. Mais, plutôt que de nous décourager face au snobisme intellectuel des gens éduqués et non croyants, nous devrions nous réjouir dans cette preuve d’inspiration prophétique qui nous vient des Écritures. Ce passage biblique est en effet une prophétie remarquablement accomplie depuis presque 2 000 ans. De véritables chrétiens ont fondé des universités pour amener des gens à la vérité divine, seulement pour les voir par la suite envahies une après l’autre par des leaders insolents du monde. Des missionnaires ont apporté l’Évangile de Christ dans les pays païens, seulement pour voir ensuite leurs œuvres supprimées par des chefs matérialistes à la recherche de fortunes qui ont exploité les convertis.

Cependant, Paul a dit qu’il n’y a pas beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a toujours su Se choisir, parmi ces gens, des serviteurs brillants et puissants comme Paul, qui était dévoué à la cause de Christ, pour convertir au Seigneur et à Sa Parole les exceptions. Dieu a même touché le cœur de certains rois pour permettre à Sa parole d’être enseignée, mais Satan a toujours réussi à séduire la majorité pour les détourner à sa cause. Mais il faut se rappeler que : « Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes » (1 Corinthiens 1:27). Et c’est avec eux que Dieu Se forme présentement des Élus qui vont un jour confondre les sages du monde.

Dieu nous donne également la façon dont Sa Parole allait être enseignée pour confondre ces sages. « A qui veut-il enseigner la sagesse, et à qui faire entendre l’instruction ? Est-ce à des enfants sevrés, arrachés à la mamelle ? Car il donne loi sur loi, loi sur loi, règle sur règle, règle sur règle, un peu ici, un peu là » (Esaïe 28:9-10). C’est à force de répétition que Sa Parole doit être enseignée. Cette même instruction fut donnée à Israël qui était en rébellion et en désobéissance ouverte contre le Seigneur. Ils ridiculisaient même les prophètes de Dieu qui tentaient de les ramener vers leur Dieu, se plaignant que Dieu les traitait comme des enfants d’école. En effet, ils reprochaient à Dieu de vouloir les enseigner loi sur loi, règle sur règle, un peu ici et un peu là.

Suite à ce comportement, Dieu leur répondit qu’Il utiliserait une race parlant une autre langue pour les instruire en captivité, ce que ce peuple refusait d’apprendre de Lui en toute liberté. Donc : « c’est par des lèvres qui balbutient et par une langue étrangère qu’Il parlera à ce peuple. Il leur avait dit : C’est ici le repos, que vous donniez du repos à celui qui est accablé, c’est ici le soulagement. Mais ils n’ont pas voulu écouter » (Esaïe 28:11-12). Ce qui devait leur amener des bénédictions leur a amené leur condamnation. Il y a une grande leçon pour les chrétiens modernes ici. Ils professent croire en la Parole de Dieu, mais ne l’étudient qu’en surface seulement, faisant des compromis flagrants avec Ses doctrines divines et désobéissant à Ses instructions.

« En effet, tandis que vous devriez être maîtres depuis longtemps, vous avez encore besoin d’apprendre les premiers éléments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal » (Hébreux 5:12-14). Tout comme les Corinthiens d’antan, la plupart des chrétiens, de nos jours, sont toujours des « enfants » en Christ, à cause de leurs enseignants dans la « vérité » qui ne leur distribue qu’un pauvre lait maigre et non de la nourriture spirituellement solide. « C’est pourquoi, laissant les premiers principes de la doctrine de Christ, tendons à la perfection, ne posant pas de nouveau le fondement du renoncement aux œuvres mortes, et de la foi en Dieu, de la doctrine des baptêmes, de l’imposition des mains, de la résurrection des morts, et du jugement éternel, et c’est ce que nous ferons, si Dieu le permet » (Hébreux 6:1-3).

En effet, notez la doctrine des baptêmes, car il y a le baptême par l’eau, mais il y a aussi un baptême par le feu d’où il n’y aura aucun survivant. Dans Matthieu 3:11, nous lisons : « Pour moi, je vous baptise d’eau, en vue de la repentance ; mais Celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de lui porter les souliers : c’est Lui qui vous baptisera du Saint-Esprit et de feu. » Jésus allait parler aux foules. Il y aurait donc parmi elles des gens qui se convertiraient, étant baptisés du Saint-Esprit. C’est d’ailleurs ce qui est arrivé le Jour de la Pentecôte. Il y a également la résurrection des morts, qui se fera en trois étapes et dont la dernière finira également par le feu. Qui enseigne cela dans les églises d’aujourd’hui ? Non, on vous vendra plutôt une résurrection dans laquelle vous serez enlevé au ciel, car c’est plus plaisant. Mais ce n’est pas possible, puisque Christ Lui-même a déclaré, dans Jean 3:13 : « Or personne n’est monté au ciel, que Celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. » Quelle honte de faire passer Jésus pour un menteur !

Jésus nous a pourtant déclaré : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples. Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie. Mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés » (Jean 15:7-12).

Afin que les paroles du Seigneur puissent demeurer en nous, il semblerait que nous devrions nous rappeler clairement ces paroles dans notre esprit et surtout dans notre cœur. Il faut absolument être comme David qui avait déclaré ceci : « J’ai serré ta parole dans mon cœur, afin de ne pas pécher contre toi » (Psaume 119:11). Prenons juste le fait de croire que l’homme puisse monter au ciel. De qui vient cette parole ? Sûrement pas de Dieu. Voici ce que Dieu nous dit : « Prête ton oreille, et écoute les paroles des sages ; applique ton cœur à ma science. Car il est bon que tu les gardes au-dedans de toi, et qu’elles restent présentes sur tes lèvres. Je te le fais entendre aujourd’hui à toi-même, afin que ta confiance soit en l’Éternel » (Proverbes 22:17-19).

L’Évangile de Christ divise les familles. Cela arrive malheureusement assez souvent lorsqu’une personne est appelée par Dieu à devenir chrétienne. Les membres de sa famille en viennent à la considérer comme une pestiférée. Jésus l’avait prédit quand Il a dit : « Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre : je suis venu apporter, non la paix, mais l’épée. Car je suis venu mettre la division entre le fils et le père, entre la fille et la mère, entre la belle-fille et la belle-mère. Et l’homme aura pour ennemis ceux de sa maison. Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi, n’est pas digne de moi ; et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi, n’est pas digne de moi ; et celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n’est pas digne de moi » (Matthieu 10:34-38).

L’Évangile de Christ divise, surtout aujourd’hui, alors que les gens sont devenus très chatouilleux face au fondamentalisme de certains fanatiques religieux. Il est sûr que ni vos parents, ni personne d’autre, ne devraient vous juger parce que vous voulez croire en Dieu. Mais cela fait partie des persécutions de Satan qui déteste voir une personne répondre positivement à l’appel de Dieu. Ce sont les hommes qui ont changé le bien en mal et le mal en bien. « Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal ; qui font des ténèbres la lumière, et de la lumière les ténèbres ; qui font l’amer doux, et le doux amer ! » (Ésaïe 5:20).

Prenons plutôt conseil dans Proverbes 2:1-8 qui déclare : « Mon fils, si tu reçois mes paroles, et si tu conserves avec toi mes commandements, tellement que tu rendes ton oreille attentive à la sagesse, et que tu inclines ton cœur à l’intelligence ; si tu appelles à toi la prudence, et si tu adresses ta voix à l’intelligence ; si tu la cherches comme de l’argent, et si tu la recherches soigneusement comme un trésor ; alors tu comprendras la crainte de l’Éternel, et tu trouveras la connaissance de Dieu. Car l’Éternel donne la sagesse ; de sa bouche procèdent la connaissance et l’intelligence. Il réserve le salut à ceux qui sont droits, et il est le bouclier de ceux qui marchent en intégrité, pour suivre les sentiers de la justice. Il gardera la voie de ses bien-aimés. »

Les apôtres Pierre et Paul ont noté l’importance de mémoriser les Écritures. Paul nous déclare, dans Colossiens 3:16 : « Que la parole de Christ habite abondamment en vous, en toute sagesse. Instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres, par des psaumes, et des hymnes et des cantiques spirituels, chantant dans vos cœurs au Seigneur, avec reconnaissance. » L’exhortation de Pierre est : « Bien-aimés, voici déjà la seconde épître que je vous écris. Dans l’une et dans l’autre je réveille par mes avertissements votre saine intelligence ; afin que vous vous souveniez des choses qui ont été prédites par les saints prophètes, et de notre commandement à nous, les apôtres du Seigneur et Sauveur » (2 Pierre 3:1-2). Les mots « que vous vous souveniez » veulent dire essentiellement de se les rappeler à l’esprit.

Puisque les Écritures ne peuvent pas être rappelées à l’esprit à moins d’être d’abord installées dans l’esprit, et puisqu’elles ne peuvent demeurer dans nos cœurs à moins d’être cachées dans nos cœurs, il devient sûrement plaisant et honorant pour Dieu que nous apprenions par cœur autant de Sa Parole que possible. À cela, Paul nous confirme : « Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ; car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son plaisir » (Philippiens 2:12-13).

Dans ce passage avec un jeu de mots, Paul nous dit de donner un exercice au salut. Le mot grec est katergazomai, un mot intéressant qui veut dire de « performer ». Quand nous disons que Dieu travaille en nous, le mot grec est energeô qui devient l’énergie pour faire le travail. Paul nous déclare, dans Éphésiens 3:20 : « Or, à Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous [energeô], infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons… » Cette énergie, est une ressource intérieure et spirituelle, démontrée d’une manière impressionnante : « quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de Sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force [energeô], qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes » (Éphésiens 1:19-20).

Puisque l’énergie de produire vient du même Créateur qui nous a sauvés par la grâce, Il a tous les droits de S’attendre à ce que nous voulions faire Sa volonté. L’apôtre Pierre nous confirme que : « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:3-4). À l’Église de Thessalonique, Paul dit : « C’est pourquoi aussi, nous ne cessons de rendre grâces à Dieu de ce que, recevant de nous la parole de Dieu que nous prêchons, vous avez reçu, non une parole des hommes, mais, ainsi qu’elle l’est véritablement, la parole de Dieu, qui agit avec efficacité en vous qui croyez » (1 Thessaloniciens 2:13).

Et de toute évidence : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Notre objectif ayant été surnaturellement enseigné par Celui qui nous a également sauvé, il est donc de marcher : « De telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu ; fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés » (Colossiens 1:10-14).

« Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, » nous dit Paul, dans Philippiens 2:12. Ce verset est parfois utilisé par certains ministres pour insister sur le fait que votre salut requiert des travaux additionnels pour maintenir votre nouvelle naissance. Laissez-moi vous assurer que le Nouveau Testament ne supporte aucunement cet argument. Travaillez à votre salut, c’est faire des œuvres spirituelles préparées d’avance par Dieu pour nous. Voici quelques versets comme référence. Jean 5:24 nous dit : « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. » Et, dans Jean 6:37, Jésus a dit : « Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi. »

Dans 2 Corinthiens 5:21, Paul confirme que : « Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui. » Et finalement, dans Éphésiens 4:24, Paul vous déclare : « …à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité. » Donc, ce passage parlant de travailler à son salut a son centre d’intérêt, soit dans son contexte, soit dans les mots utilisés par le Saint-Esprit sur ce que nous devons faire avec le salut – obéir et produire. Même Hébreux 6:9 nous dit : « Cependant, nous attendons de vous, bien-aimés, de meilleures choses, et qui conduisent au salut, quoique nous parlions ainsi. »

Regardons ce qu’Ésaïe nous dit dans l’Ancien Testament : « Et vous puiserez des eaux avec joie aux sources du salut. Et vous direz en ce jour-là : Louez l’Éternel, invoquez son nom, publiez parmi les peuples ses hauts faits ! Célébrez la gloire de son nom ! Chantez à l’Éternel, car il a fait des choses magnifiques ; qu’elles soient connues par toute la terre ! » (Esaïe 12:3-5). Dieu investit énormément dans Ses serviteurs. Jean 1:11-13 nous déclare : « Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. » Dieu nous donne le salut, c’est Son don gratuit ; ce que nous en faisons devient alors notre responsabilité. Notre jugement sera basé sur notre efficacité. « Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ; car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son plaisir. »




D.386 – L’incarnation de Jésus-Christ

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Par Joseph Sakala

Dans Philippiens 2:5-8, Paul nous explique le but de l’incarnation de Jésus-Christ, en disant : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. » En expliquant l’incarnation de Christ à Timothée, Paul déclare : « Et, de l’aveu de tous, le mystère de piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, et élevé dans la gloire » (1 Timothée 3:16). Notez qu’il n’est pas écrit que Dieu a envoyé une autre personne en chair, non, c’est Dieu qui S’est manifesté Lui-même en chair.

Dieu est Esprit et, dans le passé, Il Se manifestait à certains individus sous forme d’ange de l’Éternel seulement, mais cette fois, Dieu a été manifesté en chair et en os. Pour ce faire, il a fallu que Dieu Se dépouille Lui-même de Sa toute-puissance pour devenir semblable à un homme. Dieu n’a pas créé une autre personne distincte qui deviendrait le Sauveur Oint (Jésus-Christ). Non, c’est Dieu Lui-même qui a décidé de naître comme un embryon dans le corps d’une vierge. « Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS » (Matthieu 1:23).

Donc, Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit qu’Il est depuis toujours, un seul Dieu. Pas trois, pas une trinité, mais UN Dieu manifesté de trois façons pour accomplir Son Plan, comme nous allons le découvrir. Dès le début, Dieu parlait, donc Dieu était la Parole. « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14). Tout cela est documenté dans la Parole de Dieu. Il existe quelques preuves dans un merveilleux passage aux Philippiens. Le choix du mot grec morphê, pour exprimer ce que Jésus possédait avant de devenir le Dieu-homme, est très important.

Cette forme de Dieu, en grec, n’est pas le mot que quelqu’un utiliserait pour exprimer Son apparence extérieure, car ce mot serait schêma. Morphê met plutôt l’emphase sur le caractère, sur l’être, ce qui fait de la personne ce qu’elle est. C’est intéressant, car morphê est également utilisé pour nous dire que Jésus a pris la forme d’un serviteur. Dans Philippiens 2:7, nous lisons : « Mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes. » Donc, Jésus S’est dépouillé Lui-même de la morphê qu’Il possédait comme Dieu, et a reçu une morphê (forme) de serviteur (doulos). Ensuite, Jésus est devenu ginomai, « existant » en tant qu’homme. Nous ne comprendrons peut-être jamais ce qui s’est décidé dans l’éternité divine, mais nous pouvons facilement comprendre que Jésus est devenu un homme pour les hommes et que Jésus est le Seul qui nous ait sauvé de nos péchés et nous ait accoré la vie éternelle.

Regardons ce que Paul a déclaré aux Philippiens : « Rendez ma joie parfaite, étant en bonne intelligence, ayant une même charité, une même âme, un même sentiment ; ne faites rien par contestation, ni par vaine gloire ; mais que chacun de vous regarde les autres, par humilité, comme plus excellents que lui-même » (Philippiens 2:2-3). Cet ordre nous aide à comprendre le concept de penser comme Christ a pensé. Dans Romains 12:16-18, Paul nous dit : « Ayez les mêmes sentiments entre vous ; n’aspirez point aux grandeurs, mais accommodez-vous aux choses humbles ; ne soyez pas sages à vos propres yeux. Ne rendez à personne le mal pour le mal ; attachez-vous à ce qui est bien devant tous les hommes. S’il se peut faire, et autant qu’il dépend de vous, ayez la paix avec tous les hommes. »

Penser pareil veut dire avoir le même amour. Il existe deux aspects dans cet amour. Premièrement, le mot lui-même (agape), demanderait que tous les disciples de Christ s’aiment d’un pareil amour. « Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car la charité vient de Dieu, et quiconque aime, est né de Dieu, et connaît Dieu. Celui qui n’aime point, n’a point connu Dieu, car Dieu est amour. L’amour de Dieu envers nous a paru en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés. Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres » (1 Jean 4:7-11).

On le répète souvent à des chrétiens « nés-de-nouveau » afin qu’ils comprennent que leur amour envers d’autres chrétiens doit être si évident, que : « C’est à ceci que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres », nous déclara Jésus, dans Jean 13:35. L’amour divin produit un amour où on est sur la même longueur d’onde, ou complètement en accord entre les convertis sur les choses de Dieu. Ainsi, l’agape que nous partageons résulte en une connexion qui nous unit d’un même sentiment, en accord avec la pensée et l’Esprit du Créateur Dieu.

Finalement, Paul nous dit pourquoi nous devrions être d’un même esprit, dans Philippiens 2:2-3, où Paul déclare : « Rendez ma joie parfaite, étant en bonne intelligence, ayant une même charité, une même âme, un même sentiment ; ne faites rien par contestation, ni par vaine gloire ; mais que chacun de vous regarde les autres, par humilité, comme plus excellents que lui-même. » Le contexte entier de Philippiens 2 exhorte que nous pensions comme Jésus-Christ pense. Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ. « Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles de la terre ; Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ; mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire » (Colossiens 3:2-4). Cette sorte de pensée doit avoir l’amour de Dieu ancré au plus profond de notre cœur, de notre âme, de notre esprit et de notre force.

Dans 1 Corinthiens 12:12-14, Paul nous dit : « Car, comme le corps est un, quoiqu’il ait plusieurs membres ; et que, de ce corps unique, tous les membres, quoiqu’ils soient plusieurs, ne forment qu’un corps, il en est de même de Christ. Car nous avons tous été baptisés par un même Esprit, pour être un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres ; et nous avons tous été abreuvés d’un même Esprit. Car le corps n’est pas formé d’un seul membre, mais de plusieurs. » Ce verset nous définit un grand thème de la Bible. La préposition « par » vient du grec en, qui veut dire « par », « en », « avec », et « au-travers », dépendant du contexte dans lequel il est employé. Le baptême par l’Esprit est le thème utilisé par Paul ici.

Paul veut nous expliquer comment le Saint-Esprit distribue les dons aux convertis à Christ, et qui forment Son corps. Donc, dans 1 Corinthiens 12:1-4, Paul déclare : « Pour ce qui est des dons spirituels, je ne veux pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance. Vous savez que vous étiez des Gentils, entraînés vers des idoles muettes, selon qu’on vous menait. C’est pourquoi je vous déclare qu’aucune personne qui parle par l’Esprit de Dieu, ne dit que Jésus est anathème, et que personne ne peut dire que Jésus est le Seigneur, si ce n’est par le Saint-Esprit. Or, il y a diversité de dons, mais un même Esprit. » Car tous ont été baptisés dans un corps, celui du Christ Lui-même.

Ce baptême est confirmé par l’Esprit chez chaque véritable converti, soit Juif ou Grec, esclave ou libre, mâle ou femelle, jeune ou vieux. En plus, vous noterez que Paul utilise le passé dans ce texte en déclarant que « nous avons tous été baptisés » dans un seul corps. Ce baptême n’a pas eu lieu à répétition durant votre vie, mais une seule fois. Donc, pourquoi renouveler vos vœux de baptême comme certaines congrégations le font ? Il n’y a, dans la Bible, que sept références explicites au baptême par le Saint-Esprit. « Le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils étaient tous d’un accord dans un même lieu. Alors il vint tout à coup du ciel un bruit comme celui d’un vent qui souffle avec impétuosité ; et il remplit toute la maison où ils étaient. Et il leur apparut des langues séparées, comme de feu, et qui se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils commencèrent à parler des langues étrangères, selon que l’Esprit les faisait parler » (Actes 2:1-4).

Il est donc question d’un travail continuel par le Saint-Esprit en chaque véritable conversion à Christ. Depuis ce premier baptême – le Jour de la Pentecôte – accordé d’abord exclusivement aux Juifs, puis ensuite aux Gentils, dans Actes 11:15-18, Pierre nous dit : « Et comme je commençais à parler, le Saint-Esprit descendit sur eux, ainsi qu’il était aussi descendu sur nous au commencement. Alors je me souvins de cette parole du Seigneur : Jean a baptisé d’eau ; mais vous, vous serez baptisés du Saint-Esprit. Puisque Dieu leur a fait le même don qu’à nous qui avons cru au Seigneur Jésus-Christ, qui étais-je, moi, pour m’opposer à Dieu ? Alors, ayant entendu ces choses, ils s’apaisèrent et glorifièrent Dieu, en disant : Dieu a donc aussi donné aux Gentils la repentance, afin qu’ils aient la vie. »

Donc, que chaque vrai chrétien se réjouisse que le Saint-Esprit l’ait placé en toute sécurité dans le Corps de Christ, uni à Lui, partageant Sa résurrection et fonctionnant tous ensemble avec le même Dieu qui opère toutes choses en tous, afin que nous soyons acceptés parmi les bien-aimés. Jésus est venu afin de nous enseigner cela et de nous apprendre à aimer. Quand nous regardons agir les gens dans le monde, nous réalisons très vite que l’amour qui existe entre les frères et sœurs en Christ est le seul véritable exemple par lequel nous montrons ouvertement que nous Lui appartenons vraiment.

Dans Éphésiens 1:6-7, nous lisons : « A la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé. En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce. » Ce passage merveilleux nous assure que tous ceux qui sont sauvés  par la grâce de Dieu furent « acceptés » par le Seigneur. Cependant, ce n’est pas une acceptation marginale. Le mot grec paraît une seule autre fois dans le Nouveau Testament et il est prononcé par l’ange Gabriel à Marie. Dans Luc 1:28, nous lisons : « Et l’ange étant entré auprès d’elle, lui dit : Je te salue, toi qui as été reçue [acceptée] en grâce ; le Seigneur est avec toi ; tu es bénie entre les femmes. » C’est-à-dire, nous ne sommes pas simplement acceptés, mais nous sommes bénis de Dieu.

Ce n’est pas à cause de notre mérite personnel, mais parce que Dieu nous voit comme Ses Fils et Ses Filles. Il nous aime simplement parce que nous sommes en Lui. Malgré que Christ soit appelé le Fils bien-aimé de Dieu sept fois dans le Nouveau Testament, chaque fois par le Père Lui-même, il existe une seule autre fois où Jésus est appelé « le bien-aimé ». Dans Matthieu 12:18, il est écrit : « Voici mon serviteur que j’ai élu, mon bien-aimé en qui mon âme a pris plaisir ; je mettrai mon Esprit sur Lui, et il annoncera la justice aux nations. » Confirmé directement d’Esaïe 42:1. L’amour de Dieu le Père pour Son Fils bien-aimé est la racine de tout autre amour dans l’univers, car c’est le seul amour qui soit éternel. Jésus l’a manifesté lors de Sa prière, en disant : « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde » (Jean 17:24).

Voilà ce que veut dire « hautement élus » dans le bien-aimé. Car ceci était la prière de Christ sur Son chemin vers Gethsémani, la nuit avant d’être crucifié. Nous qui sommes en Lui sommes prédestinés à être avec Lui pour contempler Sa gloire éternellement en tant que pécheurs sauvés par la foi, selon les richesses de Sa grâce. Cette prière existe au-travers toutes les générations.

Dans Psaume 45:17-18, il est écrit : « Tes fils tiendront la place de tes pères ; tu les établiras princes dans toute la terre. Je rendrai ton nom célèbre dans tous les âges ; aussi les peuples t’honoreront à toujours, à perpétuité. » Le 45ième Psaume est un Psaume messianique qui parle prophétiquement du Messie, le Seigneur Jésus. En effet, il fut cité par Paul dans le livre aux Hébreux, L’appelant « Dieu » et promettant, non seulement Son souvenir à perpétuité, mais aussi Sa domination éternelle. Car, dans Hébreux 1:8, Paul cite Psaumes 45:7 où Dieu déclare : « Mais quant au Fils : O Dieu ! ton trône demeure aux siècles des siècles, et le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité. » Cela s’est avéré, car le passage déclare que Jésus-Christ sera rappelé dans toutes les générations.

Tel que fréquemment noté, Jésus n’a vécu que trente-trois années sur cette terre, n’a jamais voyagé plus de quelques kilomètres de chez Lui, n’a jamais écrit un livre, n’a formé aucune armée de renom, n’a régné sur aucun village encore moins un royaume, ne S’est jamais marié et n’a pas eu d’enfants, ne S’est jamais inscrit à l’université de son temps et, finalement, a été exécuté comme un criminel. Pourtant, Il a été rappelé au-travers toutes les générations qui ont suivi Sa très courte carrière, il y a 2 000 ans de cela. On se rappelle de Lui avec amour, avec une profonde révérence et avec gratitude, parmi des millions de gens de toutes les nations depuis Sa venue. N’ayant jamais écrit un livre, d’autres ont écrit d’innombrables livres à Son sujet et même David a écrit : « Les paroles de l’Éternel sont des paroles pures ; c’est un argent affiné au creuset, en terre, fondu sept fois » (Psaume 12:7).

Tout cela est arrivé ! Mais voici une chose merveilleuse ! En effet, Il était et Il est Dieu, comme cela nous a été démontré par Son caractère parfait, Ses enseignements merveilleux, Ses miracles uniques, Sa mort pour nos péchés, Sa victoire toute-puissante sur la mort elle-même, Sa résurrection glorieuse et Son ascension au ciel. Voilà ce que Jésus a fait et ce que notre Créateur demande que nous enseignions. Et voilà ce qu’Il demandait aussi à Israël.

Dans Deutéronome 10:12-14, nous lisons : « Maintenant donc, Israël, que demande de toi l’Éternel ton Dieu, sinon que tu craignes l’Éternel ton Dieu, que tu marches dans toutes ses voies, que tu l’aimes, et que tu serves l’Éternel ton Dieu, de tout ton cœur et de toute ton âme, et que tu observes les commandements de l’Éternel et ses statuts que je te commande aujourd’hui, pour que tu sois heureux ? Voici, à l’Éternel ton Dieu appartiennent les cieux et les cieux des cieux, la terre et tout ce qui y est. » Dans les dernières semaines avant sa mort, Moïse assembla le peuple afin de regarder ensemble la provision miraculeuse accordée à Israël et pour leur rappeler Sa Loi. Il a commencé par répéter les Dix Commandements afin de leur rappeler leur origine surnaturelle (Deutéronome 5). Et il termina en leur disant : « Oh ! s’ils avaient toujours ce même cœur pour me craindre et pour garder tous mes commandements, afin qu’ils fussent heureux, eux et leurs enfants, à jamais ! » (v. 29).

Il les chargea de se souvenir de la Loi et de la passer à leurs enfants : « Afin que tu craignes l’Éternel ton Dieu, en gardant, tous les jours de ta vie, toi, ton fils, et le fils de ton fils, tous ses statuts et ses commandements que je te prescris, et afin que tes jours soient prolongés » (Deutéronome 6:2). Il insistait pour que Son peuple détruise les ennemis de Dieu dans le pays que Dieu leur donnerait pour un usage saint et spécial, sinon le peuple ne serait pas béni. Le plus long discours de Moïse, c’est le commandement de se rappeler leur histoire unique et comment Dieu est intervenu surnaturellement en leur faveur tant de fois.

Pourquoi pas ? « Voici, à l’Éternel ton Dieu appartiennent les cieux et les cieux des cieux, la terre et tout ce qui y est. Cependant l’Éternel n’a pris en affection que tes pères, pour les aimer ; et après eux, d’entre tous les peuples, il vous a choisis, vous leur postérité, comme vous le voyez aujourd’hui. Circoncisez donc votre cœur, et ne roidissez plus votre cou ; car l’Éternel votre Dieu est le Dieu des dieux et le Seigneur des seigneurs, le Dieu grand, puissant et terrible, qui n’a point d’égard à l’apparence des personnes et ne reçoit point de présents ; qui fait droit à l’orphelin et à la veuve, qui aime l’étranger, pour lui donner la nourriture et le vêtement » (Deutéronome 10:14-18). Ce Dieu créateur, qui a tant fait pour nous, encore plus que pour Israël, ne mérite-t-Il pas notre dévotion, notre obéissance et notre service ?

Dans Colossiens 1:26-28, Paul nous parle du : « mystère qui était caché dans tous les siècles et dans tous les âges, mais qui est maintenant manifesté à ses saints ; à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les Gentils ; savoir : Christ en vous, l’espérance de la gloire. C’est lui que nous annonçons, exhortant tout homme et enseignant tout homme en toute sagesse, afin de rendre tout homme parfait en Jésus-Christ. » Christ en vous et l’espérance de la gloire ont été le sujet de plusieurs sermons et méritent sûrement notre étude, car le concept est utilisé au travers des Écritures. Christ vit vraiment en chaque converti, et Il remplit et contrôle chacun selon la permission de l’individu. Mais pour ceux qui sont remplis par Son abondance, Christ fournit une gloire certaine. Car nous sommes assurés du salut, de Sa grâce, de l’adoption par le Saint-Esprit et de la Gloire éternelle en Christ. Je suis crucifié avec Christ et, si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et qui S’est donné Lui-même pour moi, nous déclare Galates 2:20.

L’Écriture enseigne précisément que Dieu aime les pécheurs, mais déteste le péché et agit au-travers de Christ pour payer la rançon de nos péchés. Elle dit que si tu confesses de ta bouche que Jésus est le Seigneur et que tu croies dans ton cœur que Dieu L’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Une fois convertis, nous pouvons Le recevoir en nous et profiter du pardon et du salut. Et, par le fait même, nous pouvons affirmer : Je suis à Christ et Il est à moi. Et Son amitié durera pour toujours. Le Christ est véritablement le Fils de Dieu.

Dans Romains 1:3-4, nous pouvons lire : « Touchant son Fils, né de la race de David selon la chair, et, selon l’esprit de sainteté, déclaré Fils de Dieu avec puissance, par sa résurrection des morts, savoir, Jésus-Christ notre Seigneur. » Ces versets d’ouverture dans l’épître de Paul aux Romains mettaient l’emphase sur le fait que l’Évangile de Christ était l’accomplissement de ce que : « Dieu avait promis auparavant par ses prophètes, dans les saintes Écritures » (Romains 1:2). Cette promesse était centrée sur le Fils éternel de Dieu par qui le salut du monde devait arriver ainsi que la promesse de la rédemption du péché et de la mort. Pour accomplir cela, Dieu devait Se faire homme, naître de la race de David selon la chair (v. 3) et vivre sans pécher en nature et en pratique. Ce n’est qu’à ce moment que Jésus pouvait Se qualifier pour le sacrifice parfait de Dieu pour le péché.

Christ devait être l’homme parfait, exactement comme Dieu l’avait voulu pour Adam. En d’autres mots, Jésus devait devenir le « second Adam », créé sans péché ; seulement, Il ne pouvait pas faire comme le premier Adam. « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché » (Hébreux 4:15). Donc, Jésus devait être miraculeusement engendré : « C’est pourquoi, Christ entrant dans le monde, dit : Tu n’as point voulu de sacrifice ni d’offrande, mais Tu m’as formé un corps » (Hébreux 10:5).

Un corps parfait, non entaché par l’héritage de diverses mutations, ni par des péchés hérités de Ses parents. Ensuite, pendant neuf mois, Son corps grandirait pour finalement naître d’une vierge. « Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux » (Hébreux 7:26). « Mais Lui, ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu » (Hébreux 10:12). Mais comment le monde pouvait-il savoir que tout cela était vraiment arrivé ? Et comment avoir l’assurance que leur Créateur est  maintenant devenu leur Rédempteur ? Par Sa résurrection de la mort, voilà comment ! Il fut déclaré Fils de Dieu avec puissance par Sa résurrection des morts. « Mais Dieu, ayant laissé passer ces temps d’ignorance, annonce maintenant aux hommes, que tous, en tous lieux, se convertissent ; parce qu’il a fixé un jour, où il doit juger le monde avec justice, par l’Homme qu’il a établi, ce dont il a donné à tous une preuve certaine, en le ressuscitant des morts » (Actes 17:30-31).

« C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père, » nous déclare Paul, dans Philippiens 2:9-11. Tout au long du Nouveau Testament, nous découvrons qu’il y a trois noms d’usage primaire pour identifier le Fils de Dieu : Jésus, Christ et Seigneur. Le nom « Jésus » veut dire « Sauveur » et c’est Son nom humain, le liant avec l’humanité qu’Il est venu sauver. « Christ » veut dire « oint » et c’est Son nom messianique, le liant avec Dieu qu’Il est venu représenter et révéler à ceux qui Lui doivent hommage. Ces trois noms mettent l’emphase sur la chronologie du temps, car jusqu’à Sa crucifixion, Il était connu d’abord comme Jésus, mais après Sa résurrection et Son Ascension, Il est devenu le Christ. Et lorsqu’Il reviendra, Il sera appelé Seigneur pour régner.

Bien sûr que nous sommes familiers avec les trois fonctions qui eurent effet durant toute l’histoire, mais ces noms nous indiquent les trois fonctions de Son ministère. Jésus suggère Sa carrière en tant que Prophète, tandis que Christ suggère Sa prêtrise, Son expiation pour les péchés ; et Seigneur, Sa royauté sur les hommes. La relation de l’humanité est de suivre ce même modèle ; obéissance à Son égard en tant que Prophète, notre foi en Lui en tant que Prêtre et notre soumission à Lui en tant que Roi. Il n’y a eu aucun effort dans les Écritures pour séparer ces trois noms, pour créer trois individus afin de remplir ces rôles, car en plusieurs occasions ces noms sont combinés, démontrant qu’ils s’appliquent à la même personne. Alors : « Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié » (Actes 2:36).