D.396 – Le Dieu qui questionne

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Par Joseph Sakala

Dans Romains 9:20-24, Dieu demande : « Mais plutôt, ô homme, qui es-tu, toi qui contestes avec Dieu ? Le vase d’argile dira-t-il à celui qui l’a formé : Pourquoi m’as-tu fait ainsi ? Le potier n’a-t-il pas le pouvoir de faire, d’une même masse de terre, un vase pour des usages honorables, et un autre pour des usages vulgaires ? Et que dire, si Dieu, voulant montrer sa colère et faire connaître sa puissance, a supporté avec une grande patience les vases de colère, préparés pour la perdition ? Afin de manifester aussi la richesse de sa gloire sur les vases de miséricorde, qu’il a préparés pour la gloire, envers nous qu’il a aussi appelés, non seulement d’entre les Juifs, mais aussi d’entre les Gentils ? »

Lorsque quelqu’un commence une question avec le mot « pourquoi », il devrait réaliser que la réponse devrait nécessairement être théologique et non scientifique. La science peut répondre aux questions commençant par « quoi » et « comment », parfois même par des questions avec « où » et « quand », mais jamais avec « pourquoi ». Les questions avec « pourquoi » ont comme engagement des motifs et des buts, même lorsqu’il s’agit de phénomènes naturels. Comme : Pourquoi avons-nous des maringouins ? Même si nous pouvons imparfaitement expliquer cela par des causes secondaires, nous distinguons finalement la cause première, et le pourquoi ne peut être expliqué seulement que par Dieu.

La sagesse est simplement de croire que Dieu a de bonnes raisons pour tout, peu importe que nous puissions les discerner ou non. Abraham avait demandé à Dieu : « Il n’arrivera pas que tu fasses une telle chose, que tu fasses mourir le juste avec le méchant, en sorte que le juste soit traité comme le méchant. Non, tu ne le feras point. Celui qui juge toute la terre, ne fera-t-il point justice ? » (Genèse 18:25). C’est en Lui aussi que nous sommes devenus héritiers, ayant été prédestinés, d’après le décret de Celui qui opère toutes choses selon le dessein de Sa volonté ; afin que nous servions à la louange de Sa gloire, nous qui avons les premiers espéré en Christ, nous dit Paul, dans Éphésiens 1:11. Donc, il devient notre privilège de Lui faire simplement confiance et non de remettre en question ce qu’Il fait..

Par contre, Dieu nous demande souvent « pourquoi ? » « Pourquoi avez-vous peur, gens de petite foi ? Et s’étant levé, il parla avec autorité aux vents et à la mer, et il se fit un grand calme » (Matthieu 8:26). Dans Jean 8:46, Jésus demanda au peuple : « Qui de vous me convaincra de péché ? Et si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas ? » Et à ceux qui doutaient de la divinité de Christ, Paul déclare : « Quoi ! jugez-vous incroyable que Dieu ressuscite les morts ? » (Actes 26:8). Dieu Se spécialise dans les choses impossibles. Notre Dieu est omniscient, donc Il sait ce qui est meilleur : et Il est omnipotent, alors Il le fait. Dieu est tout aimant et fera sûrement ce qui est meilleur pour ceux qui placent leur confiance en Lui.

Mais plus grave encore, c’est lorsque Dieu est obligé de poser la question suivante : « O Galates dépourvus de sens ! qui vous a fascinés pour que vous n’obéissiez plus à la vérité ? vous, aux yeux de qui Jésus-Christ a été vivement dépeint, et comme crucifié en vous ? Je veux savoir de vous cette seule chose : Avez-vous reçu l’Esprit par les œuvres de la loi, ou par la prédication de la foi ? Avez-vous tellement perdu le sens, qu’après avoir commencé par l’Esprit, vous finissiez maintenant par la chair ? » (Galates 3:1-3). Le mot grec pour « fascinés », utilisé une seule fois dans le Nouveau Testament, ne se réfère pas nécessairement à la sorcellerie où à la magie noire, mais plutôt à la fascination ou la séduction.

Bien au contraire des autres épîtres, le livre aux Galates n’inclut aucune recommandation de Paul, pas même des demandes de prières. Paul était visiblement très désenchanté de cette Église, ainsi que de son ministère. Il avait clairement prêché l’Évangile parmi eux : « Car je ne me suis pas proposé de savoir autre chose parmi vous que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié » (1 Corinthiens 2:2). Et les Galates avaient apparemment cru et ont bien débuté dans leur croyance. Ils semblaient comprendre les grandes doctrines du salut par la grâce et la liberté en Christ, et c’est pourquoi il était difficile pour Paul de comprendre comment ces chrétiens furent si vite fascinés par autre chose.

S’il est possible, ce problème existe aujourd’hui encore plus que du temps de Paul. Des chrétiens, supposément convertis, ont abandonné la foi : « Pour que nous ne soyons plus [comme] des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement ; mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ » (Éphésiens 4:14-15). Et cela, pas seulement en rapport avec le légalisme, comme en Galatie, mais aussi en ce qui a trait à l’évolution, l’hédonisme, l’émotivité ou la sensiblerie, le matérialisme et plusieurs autres hérésies non scripturales. De nos jours, plusieurs de ceux qui professent être des chrétiens ont, comme les Galates, été fascinés par une persuasion bien calculée, ainsi que par leurs amis dans de telles séductions.

Ces gens se considèrent très éclairés intellectuellement, ou simplement évolués, mais Paul les appellerait ignorants comme les Galates. « Afin que leurs cœurs soient consolés, et liés étroitement ensemble dans la charité, pour être enrichis d’une parfaite intelligence, pour connaître le mystère de Dieu le Père, et de Christ, en qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science. Je dis ceci, afin que personne ne vous abuse par des discours séduisants » (Colossiens 2:2-4). Quant à moi, qu’il ne m’arrive pas de me glorifier en autre chose qu’en la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par laquelle le monde est crucifié pour moi, et moi pour le monde, nous déclare Paul, dans Galates 6:14. Voilà pourquoi, afin de ne pas être fascines comme les autres, il faut porter les emblèmes du Saint-Esprit.

Dans Matthieu 3:13-17 : « Alors Jésus vint de Galilée au Jourdain, vers Jean, pour être baptisé par lui. Mais Jean s’y opposait, en disant : C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et tu viens à moi ! Et Jésus, répondant, lui dit : Ne t’y oppose pas pour le moment ; car c’est ainsi qu’il nous convient d’accomplir tout ce qui est juste. Alors il ne s’y opposa plus. Et quand Jésus eut été baptisé, il sortit aussitôt de l’eau ; et à l’instant les cieux s’ouvrirent à lui, et il vit l’Esprit de Dieu descendant comme une colombe et venant sur lui. Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir. » Il y a de nombreux symboles utilisés dans le Nouveau Testament pour démontrer la manifestation du Saint-Esprit. Nous voyons Sa manifestation comme une colombe. Cette manifestation nous rappelle la colombe qui est venue avertir Noé que la terre était apparue après le grand Déluge. Tout comme Jésus est sorti de l’eau du baptême pour recevoir le Saint-Esprit sous forme d’une colombe.

L’eau elle-même est un emblème de vie, tout comme Jésus avait dit, dans Jean 3:5-6 : « En vérité, en vérité je te dis, que si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’esprit est esprit. » Jésus a également fait allusion à cette eau dans Jean 7:38-39, lorsqu’Il dit : « Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. (Or, il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car le Saint-Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’était pas encore glorifié). »

Ensuite, il y a le vent, parfois un vent doux, parfois un ouragan, et cela aussi symbolise le Saint-Esprit. Jésus a également mentionné ceci à Nicodème, dans Jean 3:8, quand Il lui dit : « Le vent souffle où il veut ; et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais ni d’où il vient, ni où il va. Il en est de même de tout homme qui est né de l’Esprit. » Jean le Baptiste a aussi déclaré, dans Luc 3:16 : « Pour moi, je vous baptise d’eau ; mais il en vient un plus puissant que moi ; et je ne suis pas digne de délier la courroie de ses souliers ; c’est lui qui vous baptisera du Saint-Esprit et de feu. » Le Saint-Esprit est Dieu. C’est pourquoi nous rendons notre culte à Dieu d’une manière qui Lui soit agréable, avec respect, honneur et crainte. « Car notre Dieu est aussi un feu dévorant » (Hébreux 12:29). Le Saint-Esprit est une colombe douce et l’eau vivante, Il est le doux vent qui souffle et un feu dévorant.

Le Saint-Esprit est également : « Le Consolateur que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites, » nous a déclaré Jésus, dans Jean 14:26. « Il est l’Esprit de vérité que le monde ne peut recevoir parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous et qu’il sera en vous. Je ne vous laisserai point orphelins ; je viens à vous » (Jean 14:17-18). Et finalement, nous dit Paul, il est : « la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, [qui] m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. Car ce qui était impossible à la loi, parce qu’elle était affaiblie par la chair, Dieu l’a fait : envoyant son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché ; et pour le péché, il a condamné le péché dans la chair ; afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit » (Romains 8:2-4). Vous devez servir d’exemples divins pour ceux avec qui vous venez en contact dans le monde.

Dans sa lettre aux Colossiens, Paul leur dit : « Saluez les frères de Laodicée, et Nymphas, et l’Église qui est dans sa maison. Et après que cette lettre aura été lue parmi vous, faites en sorte qu’elle soit lue aussi dans l’Église des Laodicéens et que vous lisiez aussi celle de Laodicée » (Colossiens 4:15-16). Les épîtres pastorales aux Églises, qui incluaient cette lettre adressée aux Colossiens, furent écrites durant l’emprisonnement de Paul à Rome, vers les années 60 à 62 apr. J.-C. Trois villes — Éphèse, Philippes et Colosse — étaient proches de celle de Laodicée. Paul instruit Nymphas de lire également à Laodicée cette lettre adressée aux Colossiens.

Il y avait un groupe de frères — Tychicus, Onésime, Aristachus, Marcus et Justus — qui s’occupait de Paul à Rome. Il avait également des amis de sa troisième mission, Épaphras, Demas, Nymphas  et Archippus, vivant dans les villes autour de Colosses, et qui étaient en proche contact avec Paul, le supportant financièrement. Luc, le médecin bien-aimé, aurait rencontré Paul lors du second voyage missionnaire de celui-ci. Plusieurs attributs divins sont identifiés. « Bienheureux frère » est utilisé pour mettre de l’emphase sur la relation inflexible que Paul avait avec certains de ces hommes. « Fidèle ministre » ou « fidèle serviteur » identifient le service dans lequel Paul se réjouissait avec eux. « Prisonnier dans la foi » était une identification évidente pour ceux qui étaient en prison avec Paul.

Dans Colossiens 4:2-4, Paul demande à la congrégation : « Persévérez dans la prière, y veillant avec actions de grâces ; priez en même temps pour nous, afin que Dieu nous ouvre la porte de la parole, pour annoncer le mystère de Christ, à cause de qui je suis dans les chaînes ; et que je le fasse connaître comme il faut que j’en parle. » Cette parole fut adressée à : « Épaphras, qui est des vôtres, et serviteur de Christ, vous salue ; il ne cesse de combattre pour vous dans ses prières, pour que vous soyez parfaits, et accomplis dans toute la volonté de Dieu. Car je lui rends le témoignage, qu’il a un grand zèle pour vous, et pour ceux de Laodicée et de Hiérapolis » (Colossiens 4:12-13).

Le chapitre 16 de l’épître aux Romains nous donne un aperçu précieux dans la vie des hommes et des femmes de Dieu qui partageaient la vie des leaders et aidaient à faire leur ministère plus efficacement. Qu’il plaise au Seigneur de nous inscrire dans le Livre de Vie pour l’éternité, voilà quel était le but unique dans leur vie. Néanmoins, dans 1 Timothée 4:1-2, nous voyons que : « L’Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons ; par l’hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée. » Cet avertissement par le Saint-Esprit déclare explicitement, pour les chrétiens qui vivront dans les derniers temps, un élément foudroyant de la séduction démoniaque. Pas seulement de l’idolâtrie païenne, mais au cœur même des nations chrétiennes où plusieurs seront portés à délaisser la foi que leurs ancêtres professaient jadis.

Les chrétiens modernes ne devraient donc pas être pris par surprise par une vaste éruption de la sorcellerie, du mysticisme nouvel-âge, de l’occultisme oriental, de la musique rock démoniaque, des fantaisies induites par la drogue, des états altérés de la conscience et même des cultes d’adoration satanique qui ont soudainement proliféré dans notre société de plus en plus pseudo-scientifique et matérialiste. Car, derrière tout cela : « ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes » (Éphésiens 6:12).

Il devient ainsi amplement évident que les véritables chrétiens doivent fuir complètement ces pratiques et ces croyances. « Non ; mais que ce que les Gentils sacrifient, ils le sacrifient à des démons, et non à Dieu. Or, je ne veux pas que vous ayez communion avec les démons. Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur, et la coupe des démons ; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur, et à la table des démons. Voulons-nous provoquer la jalousie du Seigneur ? Sommes-nous plus forts que lui ? » (1 Corinthiens 10:20-22). Au contraire, entendez plutôt la Parole de Dieu lorsqu’elle vous exhorte : « C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et vous séparez, dit le Seigneur, et ne touchez point à ce qui est impur, et je vous recevrai ; et je serai votre Père, et vous serez mes fils et mes filles, dit le Seigneur tout-puissant » (2 Corinthiens 6:17-18 ».

Même les jeux « innocents » devraient être évités, comme les partys d’Halloween, les planches ouija et même les jeux où il se pratique l’exorcisme apparent d’une possession démoniaque. Les chrétiens ont souvent été conduits dans des jeux dangereux où l’influence démoniaque était dominante chez ceux qui cherchaient des expériences surnaturelles, ou des révélations. « Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions. Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables » (1 Pierre 5:8-10).

N’oublions jamais que c’est Dieu qui est le juste Juge. Dans Psaume 145:16-21, nous lisons : « Tu ouvres ta main, et tu rassasies à souhait tout ce qui vit. L’Éternel est juste dans toutes ses voies, et plein de bonté dans toutes ses œuvres. L’Éternel est près de tous ceux qui l’invoquent, de tous ceux qui l’invoquent en vérité. Il accomplit le souhait de ceux qui le craignent ; il entend leur cri, et les délivre. L’Éternel garde tous ceux qui l’aiment, mais il détruira tous les méchants. Ma bouche publiera la louange de l’Éternel, et toute chair bénira le nom de sa sainteté, à toujours et à perpétuité. » Lorsqu’Abraham plaida avec Dieu pour épargner Sodome si seulement il s’y trouvait dix justes : « Abraham dit : Je prie le Seigneur de ne pas s’irriter, et je parlerai, seulement cette fois. Peut-être s’y en trouvera-t-il dix ? Et il dit : Je ne la détruirai point, pour l’amour de ces dix » (Genèse 18:32). Dieu était prêt à sauver Sodome si Abraham pouvait y trouver seulement dix justes.

Oui, en effet, le divin Juge fera ce qui est bien. « N’es-tu pas de toute éternité, ô Éternel mon Dieu, mon Saint ! Nous ne mourrons point ! Éternel, tu as mis ce peuple pour exercer un jugement ; ô mon rocher, tu l’as établi pour châtier. Tu as les yeux trop purs pour voir le mal, et tu ne peux pas regarder l’iniquité. Pourquoi regarderais-tu les perfides, et te tairais-tu, quand le méchant dévore celui qui est plus juste que lui ? » (Habaquq 1:12-13). Depuis qu’Adam a désobéi à la Parole de Dieu, tous ses descendants se sont égarés. « Selon qu’il est écrit : Il n’y a point de juste, non pas même un seul. Il n’y a personne qui ait de l’intelligence ; il n’y en a point qui cherche Dieu. Tous se sont égarés, et se sont tous ensemble corrompus ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul » (Romains 3:10-12).

Ainsi, un véritable Juge juste pouvait certifier la destruction de Sodome.  « Alors l’Éternel fit pleuvoir sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de la part de l’Éternel, du haut des cieux. Et il détruisit ces villes et toute la plaine, et tous les habitants des villes, et les germes de la terre » (Genèse 19:24-25). Il pourrait également jeter chacun de nous dans le même feu. « Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:15). Mais Dieu étant, non seulement un juste Juge, mais aussi un Créateur fidèle, a fait : « Que ceux donc qui souffrent par la volonté de Dieu, lui recommandent leurs âmes, comme à un Créateur fidèle, en faisant le bien » (1 Pierre 4:19). Ceux-là seront inscrits dans le livre de vie.

Dieu avait cependant un plan par lequel Il pouvait les justifier : « Et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus » (Romains 3:24-26). Car ce qui était impossible à la loi, parce qu’elle était affaiblie par la chair, Dieu l’a fait : envoyant son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché ; et pour le péché, il a condamné le péché dans la chair ; afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’Esprit, nous dit Paul, dans Romains 8:3-4.

Donc, ceux qui croient dans le Fils : « sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus » (Romains 3:24-26).

Voilà pourquoi : « c’est par Lui que vous êtes en Jésus-Christ, qui nous a été fait de la part de Dieu, sagesse, justice, sanctification et rédemption ; afin que, comme il est écrit, celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur » (1 Corinthiens 1:30-31). Ainsi, notre Sauveur Jésus nous ressuscitera : « Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, de même aussi le Fils donne la vie à ceux qu’il veut. Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement. Afin que tous honorent le Fils, comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé » (Jean 5:21-23). De cette vérité, nous sommes présentement des fidèles dispensateurs.

Dans 1 Corinthiens 4:1-2, Paul nous dit : « Que chacun donc nous regarde comme des serviteurs de Christ et des dispensateurs des mystères de Dieu. Mais au reste, ce qu’on demande des dispensateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle. » Nous sommes donc ministres de Christ dans la dispensation des mystères de Dieu. « Car le jour la fera connaître, parce qu’elle sera révélée par le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun. Si l’œuvre que quelqu’un a bâtie subsiste, il en recevra la récompense. Si l’œuvre de quelqu’un brûle, il en fera la perte ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu » (1 Corinthiens 3:13-15).

La Parole de Dieu nous rappelle que : « C’est pourquoi, chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même » (Romains 14:12). « Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps. Sachant donc la crainte qu’on doit au Seigneur, nous persuadons les hommes ; et Dieu nous connaît, et j’espère que dans vos consciences vous nous connaissez aussi, car nous ne nous recommandons pas de nouveau auprès de vous, mais nous vous donnons occasion de vous glorifier à notre sujet, afin que vous puissiez répondre à ceux qui se glorifient du dehors, et non du cœur » (2 Corinthiens 5:10-12).

Dans Luc 12:40-44, Jésus a déclaré à Ses disciples : « Vous donc aussi, soyez prêts, car le Fils de l’homme viendra à l’heure que vous ne penserez point. Alors Pierre lui dit : Seigneur, est-ce pour nous que tu dis cette parabole, ou est-ce aussi pour tous ? Et le Seigneur dit : Quel est donc le dispensateur fidèle et prudent, que le maître a établi sur ses domestiques, pour leur donner au temps marqué la mesure ordinaire de blé ? Heureux ce serviteur que son maître trouvera faisant ainsi, quand il arrivera ! Je vous dis en vérité, qu’il l’établira sur tout ce qu’il a. » Mais Jésus les a également prévenus : « si vous n’avez pas été fidèles dans ce qui est à autrui, qui vous donnera ce qui est à vous ? Nul serviteur ne peut servir deux maîtres ; car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon » (Luc 16:12-13).

Les ministres qui prêchent un enlèvement au ciel sont-ils des serviteurs fidèles, alors que Jésus Lui-même a dit : « Personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13) ? Le mot « fidèle », en grec, veut essentiellement dire « croyable », alors notre travail chrétien peut-il être croyable ? Sommes-nous véritables dans notre parole ? Voilà ce qui comptera vraiment lorsque le Seigneur reviendra. « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été » (Apocalypse 22:12). La plus grande récompense sera simplement de l’entendre dire : « Cela est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur » (Matthieu 25:21). Alors, glorifions le Seigneur pour tout ce qu’Il a préparé pour nous.

Regardons comment David glorifiait le Seigneur : « Louez l’Éternel ! Mon âme, loue l’Éternel ! Je louerai l’Éternel tant que je vivrai ; je célébrerai mon Dieu tant que j’existerai. Ne vous confiez pas dans les grands, ni dans aucun fils d’homme, qui ne saurait délivrer. Son souffle s’en va, il retourne à sa terre, et en ce jour-là ses desseins périssent » (Psaume 146:1-4). Dans chacun des cinq derniers Psaumes, David commence par louer Dieu, et le dernier, le Psaume 150:1-6, se termine par une chorale : « Louez l’Éternel ! Louez Dieu pour sa sainteté ; louez-le pour cette étendue qu’a faite sa puissance ! Louez-le pour ses hauts faits ; louez-le selon la grandeur de sa majesté ! Louez-le au son de la trompette ; louez-le avec la lyre et la harpe ! Louez-le avec le tambourin et les danses ; louez-le avec les instruments à cordes et la flûte ! Louez-le avec les cymbales sonores ; louez-le avec les cymbales retentissantes ! Que tout ce qui respire loue l’Éternel ! Louez l’Éternel ! »

Chacun de ces cinq livres se termine avec la doxologie suivante :

Livre 1 : « Mais tu me soutiens dans mon intégrité ; tu m’as établi devant toi pour toujours. Béni soit l’Éternel, le Dieu d’Israël, d’éternité en éternité ! Amen ! oui, Amen ! » (Psaume 41:13-14).

Livre 2 : « Béni soit l’Éternel Dieu, le Dieu d’Israël, qui seul fait des choses merveilleuses ! Béni soit à jamais son nom glorieux, et que toute la terre soit remplie de sa gloire ! Amen, amen ! » (Psaume 72:18-19).

Livre 3 : « Car tes ennemis ont outragé, ô Éternel, tes ennemis ont outragé les pas de ton Oint. Béni soit l’Éternel à toujours ! Amen, oui, amen ! » (Psaume 89:52-53).

Livre 4 : « Sauve-nous, Éternel, notre Dieu, et rassemble-nous d’entre les nations, afin que nous célébrions ton saint nom, et que nous nous glorifiions dans tes louanges. Béni soit l’Éternel, le Dieu d’Israël, de siècle en siècle, et que tout le peuple dise : Amen ! Louez l’Éternel ! » (Psaume 106:47-48).

Livre 5 : « L’Éternel garde tous ceux qui l’aiment, mais il détruira tous les méchants. Ma bouche publiera la louange de l’Éternel, et toute chair bénira le nom de sa sainteté, à toujours et à perpétuité » (Psaume 145:20-21).

Il est très intéressant de constater que ces cinq derniers Psaumes, louant Dieu pour Ses délivrances passées et Sa promesse d’un avenir éternel, se trouvent tous dans l’ancienne alliance. Dans la Nouvelle Alliance, nous découvrons cette même louange sous forme d’un miracle, dans Jean 21:9-14, après Sa résurrection : « Quand ils furent descendus à terre, ils virent de la braise qui était là, et du poisson dessus, et du pain. Jésus leur dit : Apportez de ces poissons que vous avez pris maintenant. Simon Pierre remonta, et tira le filet à terre, plein de cent cinquante-trois grands poissons, et quoiqu’il y en eût tant, le filet ne se rompit point. Jésus leur dit : Venez dîner. Et aucun des disciples n’osait lui demander : Qui es-tu ? sachant que c’était le Seigneur. Jésus donc s’approcha, et prit du pain, et leur en donna, ainsi que du poisson. C’était déjà la troisième fois que Jésus se faisait voir à ses disciples, après être ressuscité des morts. »

Dans le Nouveau Testament, nous voyons les cris d’Alléluia dans le contexte du souper victorieux des Élus avec l’Agneau. Dans Apocalypse 19:1-7, nous lisons : « Après cela j’entendis comme la voix d’une grande multitude, dans le ciel, qui disait : Alléluia ! (Louez l’Éternel.) Le salut, et la gloire, et l’honneur, et la puissance au Seigneur notre Dieu ! Parce que ses jugements sont véritables et justes, parce qu’il a jugé la grande prostituée, qui corrompait la terre par son impudicité, et qu’il a vengé le sang de ses serviteurs, qu’elle avait répandu de sa main. Et ils dirent une seconde fois : Alléluia ! et sa fumée monte aux siècles des siècles. Et les vingt-quatre Anciens, et les quatre animaux se prosternèrent, et adorèrent Dieu, qui était assis sur le trône, en disant : Amen, Alléluia ! Et une voix sortit du trône, disant : Louez notre Dieu, vous tous, ses serviteurs, et vous qui le craignez, petits et grands. Et j’entendis comme la voix d’une grande multitude, comme le bruit de grosses eaux, et comme la voix de grands tonnerres, qui disait : Alléluia ! car il règne le Seigneur Dieu, le Tout-Puissant. Réjouissons-nous, et faisons éclater notre joie, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’Agneau sont venues, et Son épouse s’est parée. »

Ce passage biblique confirme que ces cris d’Alléluia sont réservés aux Élus humains seulement, avec des anges du ciel, réunis devant Jésus lors des noces de l’Agneau, car Son épouse s’est parée.




D.395 – J’ai vaincu le monde

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Par Joseph Sakala

Dans Jean 16:32-33, Jésus a dit : « Voici, l’heure vient, et elle est déjà venue, que vous serez dispersés chacun de son côté, et que vous me laisserez seul ; mais je ne suis pas seul, parce que mon Père est avec moi. Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi ; vous aurez des afflictions dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde. » Malgré les afflictions que nous pouvons avoir dans le monde, quelle assurance de constater que nous ne sommes pas seuls, parce qu’avec Jésus, notre âme repose en paix, car Jésus a vaincu le monde par Son précieux sang versé sur la croix.

L’apôtre Paul a très bien compris le message lorsqu’il dit : « Si je voulais me glorifier, je ne serais pas imprudent, car je ne dirais que la vérité ; mais je m’en abstiens, afin que personne ne m’estime au-delà de ce qu’il voit en moi, ou de ce qu’il m’entend dire. Et de peur que je ne m’élevasse trop, à cause de l’excellence de mes révélations, il m’a été mis dans la chair une écharde, un ange de Satan, pour me souffleter, afin que je ne m’élève point » (2 Corinthiens 12:6-7).

Presque chaque saint, en tous les âges, pourrait répéter les mêmes inquiétudes, car chaque génération de Dieu a enduré ses tribulations. « Bien-aimés, ne soyez point surpris de la fournaise qui est au milieu de vous, pour vous éprouver, comme s’il vous arrivait quelque chose d’étrange. Mais réjouissez-vous de ce que vous participez aux souffrances de Christ, afin que lorsque sa gloire sera manifestée, vous soyez aussi comblés de joie » (1 Pierre 4:12-13).

Dieu avait assigné un but à la vie de Paul et Il en a assigné un à notre vie également, malgré que Paul n’ait pas toujours pu le voir clairement et parfois nous non plus. Cependant, comme Paul, nous pouvons rendre gloire et, comme Pierre, nous réjouir des bénédictions qu’ils reçurent du Seigneur. « Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs, par l’Esprit Saint qui nous a été donné. Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ est mort en son temps, pour des impies » (Romains 5:5-6). La persécution ne cessera pas et elle pourrait même résulter en notre mort.

Mais, au-travers de tout cela, nous avons l’assurance que notre destin est certain. « Mais nous voyons couronné de gloire et d’honneur ce Jésus, qui, par la mort qu’il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges, afin que par la grâce de Dieu il souffrît la mort pour tous. En effet, il était convenable que celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances » (Hébreux 2:9-10). Lui, qui n’a point épargné Son propre Fils, mais qui L’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-Il point toutes choses avec Lui ? Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie !

Dans Philippiens 4:6-7, nous lisons : « Ne vous inquiétez de rien, mais en toute occasion exposez vos demandes devant Dieu, par des prières et des supplications, avec des actions de grâces, et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. » La paix de Dieu est comme une rivière qui coule doucement et qui couvre nos peines et nous enseigne que tout va bien avec notre âme. Notre Seigneur ne nous a pas promis une vie sans peine, libre de toute tragédie, mais Il nous a promis d’être avec nous au-travers de nos malheurs. « Même quand je marcherais dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne craindrais aucun mal ; car tu es avec moi ; c’est ton bâton et ta houlette qui me consolent » (Psaume 23:4).

Ces promesses faites à Israël s’appliquent également à nous, Son peuple du Nouveau Testament. « Quand tu traverseras les eaux, je serai avec toi ; et les fleuves, ils ne te submergeront point. Quand tu passeras par le feu, tu n’en seras pas brûlé, et la flamme ne te consumera pas. Car je suis l’Éternel ton Dieu, le Saint d’Israël, ton Sauveur. Je donne pour ta rançon l’Égypte ; Cush et Séba pour toi. Parce que tu es précieux à mes yeux, que tu es honoré et que je t’aime, je donne des hommes à ta place et des nations en échange de ta vie » (Esaïe 43:2-4). Nous pouvons être rassurés, quoi qu’il arrive, sachant qu’Il est avec nous.

Le seul prérequis est de : « Ne vous inquiétez de rien, mais en toute occasion exposez vos demandes devant Dieu, par des prières et des supplications, avec des actions de grâces, et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ » (Philippiens 4:6-7). Voilà le seul prérequis de Dieu pour avoir Sa paix. Ensuite : « Ouvrez les portes, et qu’elle entre, la nation juste et fidèle ! Tu gardes au cœur ferme une paix assurée, parce qu’il se confie en toi. Confiez-vous en l’Éternel, à perpétuité ; car l’Éternel, l’Éternel est le rocher des siècles ! » (Esaïe 26:2-4). Son travail s’est terminé sur la croix, par Sa mort.

Dans Psaume 22:31-32, David a écrit : « La postérité le servira ; on parlera de l’Éternel à la génération future. Ils viendront, et raconteront sa justice au peuple qui naîtra, parce qu’il aura fait ces choses. » Dans ces deux versets, nous découvrons la merveilleuse prophétie qui nous décrit très clairement les souffrances de Jésus-Christ sur la croix et ce, mille ans avant son accomplissement. Le verset 31 promet que toutes les générations parleront de ce sacrifice de notre Seigneur. Les parents allaient en parler à leurs enfants et les enseignants à leurs étudiants. « Une génération dira la louange de tes œuvres à l’autre génération, et elles raconteront tes hauts faits » (Psaume 145:4).

Cette prophétie fut merveilleusement accomplie pendant près de 2 000 ans alors que chaque génération de chrétiens a raconté à la génération subséquente l’histoire de Christ et de Son sacrifice pour nos péchés. « Recherchant, pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies » (1 Pierre 1:11). Ces deux évènements sont décrits de manière si claire dans le Psaume 22 ! Mais le dernier verset met l’emphase sur le fait que le travail est terminé. L’aspect le plus glorieux de l’Évangile est que Jésus a accompli tout ce qui était nécessaire pour assurer le salut éternel à tous ceux qui accepteront Son sacrifice. « Les humbles mangeront et seront rassasiés ; ceux qui cherchent l’Éternel, le loueront ; votre cœur vivra à perpétuité. Tous les bouts de la terre s’en souviendront, et reviendront à l’Éternel ; toutes les familles des nations se prosterneront devant ta face » (Psaume 22:27-28).

La dernière phase de cette prophétie fut accomplie lorsque Jésus, alors qu’Il était mourant sur croix, S’écria : « Tout est accompli. Et ayant baissé la tête, il rendit l’esprit » (Jean 19:30). Dans Genèse 2:1, nous lisons : « Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. » Tout comme la Parole de Dieu venait de déclarer que tout le travail de la création de l’univers physique était terminé, la même Parole de Dieu, vivant dans une chair humaine, mourant sur la croix, a pareillement déclaré que le travail de la rédemption spirituelle était également terminé ! Que nous reste-t-il à faire ? Absolument rien ! Jésus a terminé le travail.

Nous ne pouvons rien créer, soit pour ajouter à la création physique de l’univers ou ajouter quoique ce soit à notre salut. Pourtant, Paul nous dit de « travailler à notre salut ». Est-ce que la Bible se contredit ? Pas du tout ! Mais de quelle façon ? Dans Philippiens 2:12-14, Paul nous dit : « Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ; car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon Son plaisir. Faites toutes choses sans murmures et sans disputes. » Voici comment : en obéissant aux directives que le Saint-Esprit nous inspire selon Son plaisir.

Pouvons-nous alors faire des œuvres pour gagner notre salut ? Absolument pas ! « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:8-10). Cela se résume également à l’obéissance à Dieu dans la reconnaissance d’avoir déjà reçu le salut  gratuitement avec joie, en rendant continuellement grâce pour ce que Dieu a antérieurement fait pour nous tous alors que nous étions encore dans nos péchés. Cependant, avec cette belle promesse, nous avons également reçu un avertissement sévère dirigé vers ceux qui ignorent les instructions de Dieu.

Ayant décrit tant de grandes bénédictions, Dieu nous décrit pareillement en détail les misérables résultats attachés à la désobéissance à Ses lois bénéfiques. Dieu nous décrit les conditions pitoyables impliquant chaque facette de la vie. La désobéissance à la voie de Dieu amène des échecs ou  des malédictions avec des conséquences évidentes, comme la pauvreté, les maladies, la faim et l’oppression par d’autres nations. Dans le monde actuel, nous constatons que plusieurs pays développés, considérés parmi les plus prospères, commencent à expérimenter les conditions décrites par Dieu, qui sont attachées à la désobéissance.

Dieu avait inspiré le prophète Ésaïe de décrire les résultats de la désobéissance à la voie divine. « Au lieu de parfum, il y aura de l’infection ; au lieu de ceintures, des cordes ; au lieu de cheveux frisés, des têtes chauves ; au lieu de robes flottantes, des sacs étroits ; des cicatrices, au lieu de beauté. Tes hommes tomberont par l’épée, et tes héros par la guerre » (Ésaïe 3:24). L’apôtre Paul fut également inspiré de nous rappeler : « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23).

Paul avait compris que l’ultime succès est de recevoir la vie éternelle en Jésus-Christ dans le Royaume de Dieu. Tandis que l’ultime échec dans la vie d’un humain, c’est d’être privé de toutes les bénédictions divines et détruit éternellement dans le feu de la géhenne, sans aucune possibilité d’une résurrection. Alors, chacun doit se questionner à savoir, le doux parfum du succès ou la mauvaise odeur de l’échec ? La Bible est pleine de bonnes instructions pour vous guider sur la voie du succès en harmonie avec les lois immuables de Dieu. Pourquoi ne pas prendre immédiatement la décision de vous instruire dans la Parole de Dieu et récolter ensuite toutes ces bénédictions que Dieu a déjà préparées pour ceux qui veulent librement faire Sa volonté ?

Dans Philippiens 3:20-21, Paul dit : « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses. » Le mot « citoyens », dans ce verset, vient du grec politeurna, utilisé une seule fois dans le Nouveau Testament. Il est un dérivé du mot cité polis et a trait au comportement d’un bon citoyen. Par conséquent, certaines exégèses le traduisent comme « citoyenneté », mettant l’emphase sur le fait que notre véritable demeure n’est pas dans une cité terrestre, mais plutôt au ciel. Puisque, depuis notre conversion, nous vivons en pèlerins sur une terre étrangère, nous sommes spirituellement considérés comme citoyens du ciel.

Pendant notre villégiature en ce monde, nous devenons des pionniers résidents tentant d’établir, dans ce monde de plus en plus dangereux, une colonie céleste pour notre Sauveur à venir. Dans sa dernière prière au Père, avant d’être arrêté, Jésus Lui dit, dans Jean 17:18 : « Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde. » Après Sa résurrection, Jésus, S’adressant à Ses disciples, leur dit : « Allez par tout le monde, et prêchez l’évangile à toute créature » (Marc 16:15). C’était la mission que Jésus avait donnée aux siens et elle se poursuit encore aujourd’hui. Voilà pourquoi Paul dit que : « Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! » (2 Corinthiens 5:20).

En tant qu’ambassadeurs pour Christ, notre comportement quotidien doit honorer le Royaume céleste ainsi que notre Grand Roi que nous attendons avec fierté et persévérance. Donc, quand nos efforts de colonisation ont du succès et que de nouveaux citoyens viennent s’ajouter à ce Royaume céleste, ceux-ci pourront alors témoigner avec nous : « Rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés » (Colossiens 1:12-14). En tant que citoyens, colonisateurs et ambassadeurs du Royaume céleste, nous ne vivons seulement que temporairement dans ce corps physique qui sera transformé en corps glorieux, au retour de Christ. C’est alors que nous serons réunis à notre Sauveur et Seigneur Jésus-Christ pour régner éternellement en tant qu’Élus dans le Royaume qu’Il viendra établir sur cette terre, et qui ne passera jamais à aucune autre nation.

C’est alors que s’accomplira cette prière quotidienne à Dieu : « Notre Père qui es aux cieux, Ton nom soit sanctifié ; Ton règne vienne ! Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » (Matthieu 6:9-10). Mais Son Royaume sera éternel. Dans Hébreux 12:1-2, Paul nous déclare : « Ainsi donc, nous aussi, étant environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetant tout fardeau et le péché qui nous enveloppe aisément, courons avec constance dans l’arène qui nous est ouverte, regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. »

En Sa victoire sur le monde, notre Dieu S’avère une forteresse puissante. Sa Parole est au-dessus de toute puissance terrestre, Son Esprit et Ses dons nous appartiennent en propre. Donnons-Lui notre vie, car le corps, ils peuvent le tuer, mais Sa vérité continue et Son Royaume sera éternel. En tant que soldats du Christ, nous possédons des habiletés, dont la principale est le Saint-Esprit avec Sa puissance. « Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui. Mais si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l’esprit est vivant à cause de la justice » (Romains 8:9-10).

Or, il y a diversité de dons, mais un même Esprit. Il y a aussi diversité de ministères, mais un même Seigneur ; il y a également diversité d’opérations, mais c’est toujours le même Dieu qui opère toutes choses en tous. Or, la manifestation de l’Esprit est donnée à chacun pour l’utilité commune, c’est-à-dire, à chacun des autres membres de l’Église. Car la parole de sagesse est donnée à l’un par l’Esprit ; la parole de science est donnée à l’autre par ce même Esprit ; un autre reçoit la foi par ce même Esprit ; un autre reçoit du même Esprit le don de guérir ; un autre, les opérations des miracles; un autre, la prophétie ; un autre, le discernement des esprits ; un autre, la diversité des langues ; et un autre, le don d’interpréter les langues. Mais un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il lui plaît, nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 12:4-11.

Et ne craignez point ceux qui ôtent la vie du corps et qui ne peuvent faire mourir l’âme ; mais craignez plutôt Celui qui peut faire périr et l’âme — qui peut donc mourir — et le corps dans la géhenne, nous dit Jésus dans Matthieu 10:28. Fixez-vous sur Jésus, car : « Il dit à un autre : Suis-moi. Et celui-ci répondit : Seigneur, permets que j’aille auparavant ensevelir mon père. Jésus lui dit : Laisse les morts ensevelir leurs morts, mais toi, va annoncer le royaume de Dieu. Un autre lui dit aussi : Je te suivrai, Seigneur, mais permets-moi de prendre auparavant congé de ceux qui sont dans ma maison. Mais Jésus lui répondit : Celui qui met la main à la charrue et regarde derrière lui, n’est point propre au royaume de Dieu » (Luc 9:59-62).

Car la grâce de Dieu, pour le salut de tous les hommes, a été manifestée ; et elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre, en ce présent siècle, dans la tempérance, dans la justice et dans la piété ; en attendant la bienheureuse espérance et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ, Qui S’est donné Lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de Se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres. Enseigne ces choses, exhorte, et reprends avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise, nous déclare Paul, dans Tite 2:11-15.

Pourtant, la bataille continue. Mais à : « Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et suis assis avec mon Père sur son trône » (Apocalypse 3:21). « Car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles » (1 Thessaloniciens 4:16-18).

Dans 2 Pierre 3:2, l’apôtre nous dit de bien se rappeler des choses prédites : « Afin que vous vous souveniez des choses qui ont été prédites par les saints prophètes, et de notre commandement à nous, les apôtres du Seigneur et Sauveur. » C’est qu’il y a eu une tendance par le passé, chez certains prêcheurs, à diluer la doctrine verbale inspirée en arguant que ce sont les pensées des Écritures qui comptent et non pas les paroles précises. Ils oublient toutefois que la transmission de certaines pensées requiert des mots extrêmement précis. Un langage ambiguë attire souvent des pensées mêlées et incertaines.

C’est ainsi que l’apôtre Pierre, dans son dernier chapitre, a exhorté ses disciples à bien surveiller les écrits des prophètes de l’Ancien Testament. Et Paul, dans sa dernière épître, a confirmé l’importance que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Ce sont des Paroles inspirées par Dieu Lui-même et non des concepts. Jésus est encore plus dur en annonçant les paroles du Christ lorsqu’Il dit : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre » (Apocalypse 22:18-19).

Jésus citait souvent l’Ancien Testament. Dans Jean 10:34-37 : « Jésus leur répondit : N’est-il pas écrit dans votre loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux. Que si elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu était adressée (et l’Écriture ne peut être rejetée), dites-vous que je blasphème, moi que le Père a sanctifié et qu’il a envoyé dans le monde, parce que j’ai dit : Je suis le Fils de Dieu ? Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez point. » Il Se servait de ce passage pour leur faire comprendre que les anciens croyaient les juges dans leurs décisions. « J’ai dit : Vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils du Très-Haut ; toutefois vous mourrez comme des hommes, et vous tomberez comme l’un des princes. Lève-toi, ô Dieu, juge la terre ! Car tu posséderas en héritage toutes les nations » (Psaume 82:6-8).

Dans ce cas en particulier, Jésus a même mis beaucoup d’emphase sur : « Que si elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu était adressée (et l’Écriture ne peut être rejetée), dites-vous que je blasphème, moi que le Père a sanctifié et qu’il a envoyé dans le monde, parce que j’ai dit : Je suis le Fils de Dieu ? », se référant aux paroles de Moise et des prophètes. Vers la fin de Son ministère terrestre, Jésus a fait cette promesse éclatante : « Le ciel et la terre passeront ; mais mes paroles ne passeront point » (Marc 13:31). Alors, les véritables mots de la Bible viennent de Dieu et nous ferions bien de les apprendre pour qu’ils fassent partie de nos vies. Et nous souvenir également qui était le Témoin de la création.

Dans Apocalypse 3:14, nous lisons : « Écris aussi à l’ange de l’Église de LAODICÉE : Voici ce que dit l’Amen, le Témoin fidèle et véritable, le Principe de la création de Dieu. » Cette salutation à la dernière Église de l’Apocalypse contient la dernière de quatre phrases qui distinguent « le début de la création ». Le Christ glorifié Se l’approprie comme un de Ses noms divins. Même si le travail de la création était depuis longtemps terminé, il y avait un commencement et ce commencement était Christ. « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle » (Jean 1:1-3).

Les deux premières mentions de cette phrase nous viennent des lèvres de Christ qui instruisait le peuple en disant : « Mais au commencement de la création, Dieu ne fit qu’un homme et qu’une femme » (Marc 10:6). Cette confirmation du Créateur Jésus-Christ, qui citait Genèse 1:27, assure avec certitude qu’Adam et Ève furent créés lors de la recréation de la terre en sept jours. Dieu l’a confirmé sur les tables de la loi lorsqu’Il déclara : « Souviens-toi du jour du repos pour le sanctifier ; tu travailleras six jours, et tu feras toute ton œuvre ; mais le septième jour est le repos de l’Éternel ton Dieu ; tu ne feras aucune œuvre en ce jour-là, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes ; car l’Éternel a fait en six jours les cieux et la terre, la mer et tout ce qui est en eux, et il s’est reposé le septième jour ; c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié » (Exode 20:8-11).

Parmi les évangéliques, ceux qui prêchent une évolution de l’homme durant des siècles rejettent aussi cette déclaration de Dieu comme étant le Créateur. Christ a également fait référence aux derniers temps dans le contexte des premiers temps lorsqu’Il a déclaré, dans Marc 13:19 : « Car il y aura en ces jours-là une telle affliction, que, depuis le commencement du monde, que Dieu a créé, jusqu’à maintenant, il n’y en a point eu et il n’y en aura jamais de semblable. » La phrase est utilisée de manière identique par Pierre dans une prophétie contre les moqueurs des derniers temps : « Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » (2 Pierre 3:3-4).

En faisant cela, ces moqueurs rejettent le fait qu’il y ait eu une création ou un vrai Créateur, refusant par le fait même Christ Lui-même. Mais Jésus demeure le « Témoin fidèle » et « l’Amen », et de tels rejets de Sa puissance prouvent que des personnes ignorantes et mal assurées tordent les Écritures, comme toutes les autres, à leur propre perdition. Ne vous occupez surtout pas de ces personnes ignorantes qui déforment les Écritures, mais souvenez-vous de Celui qui a vaincu le monde et Qui S’est formé des Élus pour mener Son Gouvernement sur cette terre. D’abord pendant mille années, pour instruire dans la justice tous les survivants de l’atroce tribulation qui va s’abattre sur la terre. Ensuite, lors de la deuxième Résurrection pour instruire les milliards qui ont été mal enseignés.

Et finalement, les « érudits » ignorants et mal assurés qui tordent les versets, comme les autres Écritures, sans jamais s’en repentir, pour leur propre perdition dans le feu, lors de la troisième Résurrection. « Et la mer rendit les morts qu’elle contenait ; la mort et l’enfer rendirent aussi les morts qui y étaient, et chacun fut jugé selon ses œuvres. Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la seconde mort. Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:13-15).

Un feu d’où il n’y aura aucune autre résurrection possible : « Car voici, le jour vient, ardent comme un four : tous les orgueilleux et tous ceux qui commettent la méchanceté, seront comme du chaume, et ce jour qui vient les embrasera, a dit l’Éternel des armées, et ne leur laissera ni racine ni rameau. Mais pour vous, qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de justice, et la santé sera dans ses rayons, et vous sortirez et bondirez comme les veaux d’une étable. Et vous foulerez les méchants, car ils seront comme de la cendre sous la plante de vos pieds, au jour que je prépare, a dit l’Éternel des armées » (Malachie 4:1-3).




D.394 – Réjouissez-vous dans le Seigneur

rejouissance

Par Joseph Sakala

Dans Philippiens 4:4-5, Paul nous déclare : « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le dis encore : Réjouissez-vous. Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. » Le chrétien a un devoir soutenu de se réjouir. Paul utilise le terme « se réjouir » dans un grec qui suggère spécifiquement « une action habituelle ». Cette instruction suit sa mention des croyants qui couraient par malheur à la dissension. Paul rappelle aux croyants de rétablir les relations brisées, d’être en harmonie et de se réjouir. Peut-être la meilleure raison de se réjouir serait que notre nom est inscrit dans le Livre de Vie.

Alors, Paul leur dit : « C’est pourquoi, mes frères bien-aimés et bien désirés, ma joie et ma couronne, demeurez de cette manière fermes dans le Seigneur, mes bien-aimés. J’exhorte Évodie, et j’exhorte Syntyche, à être d’un même sentiment dans le Seigneur. Je te prie aussi, fidèle collègue : Sois-leur en aide ; elles ont combattu avec moi pour l’Évangile, aussi bien que Clément et mes autres compagnons de travaux, desquels les noms sont dans le livre de vie » (Philippiens 4:1-3). Ce livre précieux fut mentionné comme un livre de souvenir par Jésus. « Toutefois ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont assujettis ; mais réjouissez-vous plutôt de ce que vos noms sont écrits dans les cieux. En ce même instant, Jésus tressaillit de joie en son esprit et dit : Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants ! Oui, ô Père, cela est ainsi, parce que tu l’as trouvé bon ! » (Luc 10:20-21).

Tout comme dans celui de Malachie 3:16-18 où le prophète nous dit : « Alors ceux qui craignent l’Éternel se sont parlés l’un à l’autre, et l’Éternel fut attentif et il écouta ; et un mémoire fut écrit devant lui, pour ceux qui craignent l’Éternel et qui pensent à son nom. Ils seront à moi, a dit l’Éternel des armées, au jour que je prépare ; ils seront ma propriété ; et je les épargnerai, comme un homme épargne son fils qui le sert. Et vous verrez de nouveau la différence qu’il y a entre le juste et le méchant, entre celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas. » Notre réjouissance va se poursuivre durant l’éternité, mais seulement pour ceux qui Lui appartiennent. Car : « Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui s’adonne à l’abomination et au mensonge, mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau » (Apocalypse 21:27). Notre amour pour les frères et sœurs et notre espérance pour l’éternité sont certainement des raisons pour nous réjouir continuellement.

Paul a dit aux Philippiens qu’ils étaient la raison de sa joie. « Et il est juste que tels soient mes sentiments pour vous tous, car, dans mes liens, et dans la défense et la confirmation de l’Évangile, je vous porte dans mon cœur, vous tous qui partagez avec moi la grâce qui m’est faite. Dieu m’est témoin, en effet, que je vous chéris tous d’une affection cordiale en Jésus-Christ. Et ce que je demande, c’est que votre charité augmente de plus en plus en connaissance et en toute intelligence ; pour discerner la différence des choses, afin que vous soyez purs et irréprochables pour le jour de Christ, étant remplis par Jésus-Christ des fruits de la justice, à la gloire et à la louange de Dieu » (Philippiens 1:7-11). Même en prison, Paul se réjouissait pour les frères et sœurs.

Car ceux qui avaient un cœur pour les choses de Dieu étaient très importants pour Paul. Alors, dans Philippiens 2:2-3, Paul leur dit : « Rendez ma joie parfaite, étant en bonne intelligence, ayant une même charité, une même âme, un même sentiment ; ne faites rien par contestation, ni par vaine gloire ; mais que chacun de vous regarde les autres, par humilité, comme plus excellents que lui-même. » Et un peu plus loin, Paul leur avoue : « En sorte qu’au jour de Christ, je puisse me glorifier de n’avoir point couru en vain, ni travaillé en vain. Et si même je sers d’aspersion sur le sacrifice et le ministère de votre foi, j’en ai de la joie, et je m’en réjouis avec vous tous. Vous aussi de même, ayez de la joie, et vous réjouissez avec moi » (vs 16-18). Cette joie était enracinée dans son amour pour les frères et sœurs.

Cela se reflétait dans son amour pour Christ pendant son service, ainsi que dans ses souffrances. C’est pourquoi, dans Philippiens 3:10-12, il nous confirme : « Afin que je connaisse Christ, et l’efficace de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts. Non que j’aie déjà atteint le but, ou que je sois déjà parvenu à la perfection, mais je cours avec ardeur pour saisir le prix ; c’est pour cela aussi que j’ai été saisi par Jésus-Christ. » Alors réjouissez-vous avec un Dieu admirable en sainteté.

Dans Exode 15:11-13, nous lisons : « Qui est comme toi, parmi les dieux, ô Éternel ? Qui est comme toi magnifique en sainteté, redoutable dans les louanges, opérant des merveilles ? Tu as étendu ta droite ; la terre les engloutit. Tu as conduit par ta miséricorde ce peuple que tu as racheté ; tu l’as dirigé par ta force vers ta sainte demeure. » Notre esprit limité ne pourrait jamais saisir l’idée de sainteté si elle ne nous était pas révélée par les Écritures. La gloire de Dieu est tellement grande que : « les quatre animaux [qui] avaient chacun six ailes, et à l’entour et au-dedans ils étaient pleins d’yeux … ne cessaient, jour et nuit, de dire : Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu tout-puissant, QUI ÉTAIT, QUI EST, et QUI SERA ! » (Apocalypse 4:8).

La douce mère de Samuel, priant devant le tabernacle, fut vraiment émue par l’Esprit pour proclamer : « Nul n’est saint comme l’Éternel ; car il n’en est point d’autre que toi, et il n’y a point de rocher comme notre Dieu » (1 Samuël 2:2). Sa courte déclaration de foi est l’essence de la sainteté que seul l’unique Créateur de l’univers peut posséder. Voilà pourquoi : « à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1:12-13). Ils ont le droit d’être appelés saints, comme nous dit si bien Paul : « A tous les bien-aimés de Dieu, appelés et saints, qui sont à Rome ; la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ ! » (Romains 1:7). À vous donc de revêtir le nouvel homme créé à l’image de Dieu dans la justice et la sainteté de la vérité.

Notre sainteté fait donc partie du don de Dieu, par Un qui est Saint, alors : « Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur » (Hébreux 12:14). Dans Psaume 145:17-21, le roi David proclame que : « L’Éternel est près de tous ceux qui l’invoquent, de tous ceux qui l’invoquent en vérité. Il accomplit le souhait de ceux qui le craignent ; il entend leur cri, et les délivre. L’Éternel garde tous ceux qui l’aiment, mais il détruira tous les méchants. Ma bouche publiera la louange de l’Éternel, et toute chair bénira le nom de sa sainteté, à toujours et à perpétuité. »

Nous ne devrions pas être surpris d’entendre l’apôtre Pierre également dire : « Mais comme celui qui vous a appelés, est saint, soyez vous-mêmes saints dans toute votre conduite. En effet il est écrit : Soyez saints, car je suis saint » (1 Pierre 1:15-16). Les grandes et précieuses promesses nous ont été données d’être participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise. « Ayant donc, bien-aimés, de telles promesses, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu » (2 Corinthiens 7:1). Notre destinée est certaine. Notre devoir est clair. « Et maintenant l’Éternel parle, Lui qui m’a formé dès ma naissance pour être son serviteur, pour ramener à lui Jacob ; or Israël ne se rassemble point, mais je suis honoré aux yeux de l’Éternel, et mon Dieu a été ma force » (Esaïe 49:5).

Dans Genèse 17:1, nous lisons : « Puis, Abram étant parvenu à l’âge de quatre-vingt-dix-neuf ans, l’Éternel apparut à Abram, et lui dit : Je suis le Dieu Tout Puissant ; marche devant ma face, et sois intègre. » Abram avait marché dans la terre de Canaan pendant près de vingt-cinq ans lorsque Dieu lui donna ce commandement. Il avait expérimenté la honteuse réprimande en Égypte par Pharaon et une merveilleuse victoire contre Kedorlaomer, mais il a démontré humilité et obéissance devant Melchisédech. Dieu avait été très explicite dans Ses promesses à Abram, mais son héritier n’était pas encore né. Maintenant, en dépit de son lapsus de foi concernant Agar et Ismaël, Dieu a quand même insisté pour qu’Abram marche devant Lui. Et Abram dit : « Voici, tu ne m’as pas donné de postérité, et voilà qu’un serviteur né dans ma maison sera mon héritier. Et voici, la parole de l’Éternel lui fut adressée, en disant : Celui-ci ne sera point ton héritier ; mais celui qui sortira de tes entrailles, sera ton héritier. Puis il le mena dehors et lui dit : Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit : Ainsi sera ta postérité. Et Abram crut à l’Éternel, qui lui imputa cela à justice » (Genèse 15:3-6).

Maintenant, regardons dans Genèse 17:1-5 où Dieu nous déclare : « Abram étant parvenu à l’âge de quatre-vingt-dix-neuf ans, l’Éternel apparut à Abram, et lui dit : Je suis le Dieu Tout Puissant ; marche devant ma face, et sois intègre. Et j’établirai mon alliance entre moi et toi, et je te multiplierai très abondamment. Alors Abram tomba sur sa face ; et Dieu lui parla, et lui dit : Pour moi, voici, mon alliance est avec toi et tu deviendras père d’une multitude de nations. Et l’on ne t’appellera plus Abram (père élevé), mais ton nom sera Abraham (père d’une multitude) ; car je t’établis père d’une multitude de nations. »

Marche devant ma face aurait pu être traduit : « marche en me regardant la face », tout comme le premier commandement qui aurait aussi bien pu être traduit : « Ne laisse aucun dieu se mettre entre ta face et Ma face ». L’implication est évidente. Dieu S’attend à ce que nous vivions de façon que Sa face, Sa Personne, Son caractère, Sa présence soient toujours devant nous afin que notre démarche, notre style de vie et notre comportement soient parfaits, complets, entiers et en santé : « Et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant Lui, mais toutes choses sont nues et entièrement découvertes aux yeux de celui auquel nous devons rendre compte » (Hébreux 4:13).

« Noé fut un homme juste, intègre, dans son temps ; Noé marcha avec Dieu » (Genèse 6:9). Après avoir averti Israël à propos des nations païennes qui l’entouraient, Moïse a quand même insisté : « Tu seras intègre à l’égard de l’Éternel ton Dieu. Car ces nations, que tu vas déposséder, écoutent les pronostiqueurs et les devins ; mais pour toi, l’Éternel ton Dieu ne t’a point permis d’agir ainsi » (Deutéronome 18:13-14). Peu importe les circonstances, si nous cherchons la face de Dieu, nous marcherons dans l’intégrité. Voici comment Paul nous dit de grandir en Dieu.

Dans Romains 12:2-3, Paul déclare : « Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. Or, par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun d’entre vous, de n’avoir pas de lui-même une plus haute opinion qu’il ne doit, mais d’avoir des sentiments modestes, selon la mesure de la foi que Dieu a départie à chacun. » Souvent, de nos jours, nous regardons Paul en espérant être utilisé par Dieu comme il l’a été. Mais les Saintes Écritures nous démontrent que l’utilisation de Paul comme modèle à suivre requiert une étude de son humilité et de sa soumission à Christ. Paul n’a pas débuté comme un humble serviteur de Christ.

Au contraire, avant sa conversion, il était plutôt fier de son pedigree. « Quoique je puisse, moi aussi, me confier en la chair. Si quelqu’un croit pouvoir se confier en la chair, je le puis encore davantage, moi, circoncis le huitième jour, de la race d’Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu, né d’Hébreux ; quant à la loi, Pharisien ; quant au zèle, persécuteur de l’Église ; quant à la justice selon la loi, irréprochable » (Philippiens 3:4-6). Il a surveillé la lapidation d’Étienne : « le traînant hors de la ville, ils le lapidèrent. Et les témoins mirent leurs manteaux aux pieds d’un jeune homme nommé Saul » (Actes 7:58). Il fut un persécuteur fanatique de l’Église, car : « Saul ravageait l’Église, entrant dans les maisons ; et traînant de force les hommes et les femmes, il les jetait en prison » (Actes 8:3).

Par la grâce, Saul fut cependant informé de son erreur, dans Actes 9:4-5 : « Et étant tombé à terre, il entendit une voix qui lui dit : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? Et il répondit : Qui es-tu, Seigneur ? Et le Seigneur lui dit : Je suis Jésus que tu persécutes ; il te serait dur de regimber contre les aiguillons. » Notez comment Jésus S’adresse à cet homme, lui disant « Je suis Jésus que tu persécutes ». Pourtant, Saul persécutait l’Église. Mais quand on persécute l’Église, on touche à la prunelle de Son œil. C’est alors que Paul a réalisé que : « ces choses qui m’étaient un gain, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Bien plus, je regarde toutes choses comme une perte, en comparaison de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui j’ai perdu toutes choses, et je les regarde comme des ordures, afin que je gagne Christ » (Philippiens 3:7-8).

Une fois sa vision du Christ rétablie, sa propre vision de lui-même a commencé a baisser. Paul qui avait été mis à part pour un ministère envers les Gentils, quand il plut à Dieu, qui l’avait choisi dès le sein de sa mère et qui l’a appelé par sa grâce, de lui révéler intérieurement son Fils, afin qu’il l’annonçasse parmi les Gentils, aussitôt, Paul ne consulta ni la chair ni le sang et il ne monta pas immédiatement à Jérusalem vers ceux qui étaient apôtres avant lui ; mais il s’en alla en Arabie où il fut enseigné par Christ Lui-même après sa conversion ; puis, il revint encore à Damas.

Regardons ce qu’il dit au sujet de la résurrection de Jésus, dans 1 Corinthiens 15:4-10 : « Et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ; et qu’il a été vu de Céphas, puis des douze ; ensuite, il a été vu en une seule fois de plus de cinq cents frères, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts. Ensuite, il s’est fait voir à Jacques, et puis à tous les apôtres ; et après tous, il m’est apparu à moi aussi comme à un avorton. Car je suis le moindre des apôtres, moi qui ne suis pas digne d’être appelé apôtre, parce que j’ai persécuté l’Église de Dieu. Mais c’est par la grâce de Dieu que je suis ce que je suis ; et sa grâce envers moi n’a pas été vaine ; au contraire, j’ai travaillé beaucoup plus qu’eux tous ; non pas moi pourtant, mais la grâce de Dieu qui est avec moi. »

Pendant son séjour en prison, plusieurs années plus tard, Paul s’est adressé aux Églises des Gentils qu’il avait fondées, tout émerveillé que ce ministère lui ait été confié par Jésus-Christ, car : « C’est à moi, le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer, parmi les Gentils, les richesses incompréhensibles de Christ, et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ, afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui » (Éphésiens 3:8-12).

Peu de temps avant d’être décapité en prison pour sa foi, il a rendu ce témoignage à Timothée, son fidèle évangéliste : « Et la grâce de notre Seigneur a surabondé en moi, avec la foi et la charité qui est en Jésus-Christ. Cette parole est certaine et digne de toute confiance ; c’est que Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. Mais c’est pour cela que j’ai obtenu miséricorde, afin que Jésus-Christ fît voir, en moi le premier, une parfaite clémence, pour servir d’exemple à ceux qui croiront en lui, pour la vie éternelle » (1 Timothée 1:14-16). Nous sommes un seul corps, malgré que nous soyons différents.

Dans Romains 12:4-7, Paul déclare : « Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n’ont pas une même fonction ; ainsi nous, qui sommes plusieurs, nous sommes un seul corps en Christ ; et nous sommes chacun en particulier les membres les uns des autres, ayant toutefois des dons différents, selon la grâce qui nous a été donnée ; soit la prophétie, pour l’exercer selon la mesure de la foi ; soit le ministère, pour s’attacher au ministère ; soit l’enseignement, pour s’appliquer à l’enseignement ; soit l’exhortation, pour exhorter. » Trop souvent, dans les cercles chrétiens, nous plaçons certains individus sur un piédestal et l’orgueil qui en résulte est dévastateur.

L’orgueil est l’outil favori de Satan, car l’orgueil fut la raison même de la rébellion de Satan et la perte de sa position, dans le plan de Dieu. « Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut » (Esaïe 14:13-14). Satan avait séduit Ève par l’orgueil, dans le jardin en Éden. Dans Genèse 3:6-7, nous lisons : « Et la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, et qu’il était agréable à la vue, et que l’arbre était désirable pour devenir intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari auprès d’elle, et il en mangea. Et les yeux de tous deux s’ouvrirent ; et ils connurent qu’ils étaient nus ; et ils cousirent des feuilles de figuier, et se firent des ceintures. »

Donc, Adam fut séduit après Ève par l’orgueil, pour apprendre finalement qu’ils étaient nus. Satan a tenté le même truc avec Jésus : « Et le diable Lui dit : Je te donnerai toute cette puissance et la gloire de ces royaumes ; car elle m’a été donnée, et je la donne à qui je veux. Si donc tu te prosternes devant moi, toutes choses seront à toi » (Luc 4:6-7). Mais qui lui a donné toute cette puissance et la gloire de ces royaumes ? Le même à qui il voulait maintenant les octroyer ! Et ce simplement pour se faire adorer. Satan a vraiment raté sa chance !

Soyez sur vos gardes malgré cela, parce que Satan veut toujours détruire la création de Dieu ! « Hommes et femmes adultères, ne savez-vous pas que l’amour du monde est une inimitié contre Dieu ? Qui voudra donc être ami du monde, se rendra ennemi de Dieu. Pensez-vous que l’Écriture parle en vain ? L’Esprit qui habite en nous, a-t-il des désirs qui portent à l’envie ? Au contraire, il accorde une grâce plus grande. C’est pourquoi, l’Écriture dit : Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles », nous dit Jacques 4:4-6. « C’est pourquoi, que celui qui croit être debout, prenne garde qu’il ne tombe. Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été une tentation humaine. Or, Dieu est fidèle, et il ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10:12-13).

Au-travers du Saint-Esprit, Paul avait choisi de présenter son enseignement par l’introduction de l’usage des dons spirituels, ainsi que l’unité dans le Corps de Christ, avec un avertissement contre l’orgueil. Alors, dans Romains 12:3-7, il déclare : « Or, par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun d’entre vous, de n’avoir pas de lui-même une plus haute opinion qu’il ne doit, mais d’avoir des sentiments modestes, selon la mesure de la foi que Dieu a départie à chacun. Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n’ont pas une même fonction ; ainsi nous, qui sommes plusieurs, nous sommes un seul corps en Christ ; et nous sommes chacun en particulier les membres les uns des autres, ayant toutefois des dons différents, selon la grâce qui nous a été donnée ; soit la prophétie, pour l’exercer selon la mesure de la foi ; soit le ministère, pour s’attacher au ministère ; soit l’enseignement, pour s’appliquer à l’enseignement ; soit l’exhortation, pour exhorter. »

Sa discussion sur les multiples dons différents ne laisse aucune place à l’orgueil. « Car, comme le corps est un, quoiqu’il ait plusieurs membres ; et que, de ce corps unique, tous les membres, quoiqu’ils soient plusieurs, ne forment qu’un corps, il en est de même de Christ. Car nous avons tous été baptisés par un même Esprit, pour être un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres ; et nous avons tous été abreuvés d’un même Esprit. Car le corps n’est pas formé d’un seul membre, mais de plusieurs. Si le pied disait : Parce que je ne suis pas la main, je ne suis pas du corps ; ne serait-il pourtant pas du corps ? Et si l’oreille disait : Parce que je ne suis pas l’œil, je ne suis pas du corps ; ne serait-elle pourtant pas du corps ? Si tout le corps était œil, où serait l’ouïe ? S’il était tout ouïe, où serait l’odorat ? Mais maintenant Dieu a placé chaque membre dans le corps, comme il a voulu. Et s’ils n’étaient tous qu’un seul membre, où serait le corps ? » (1 Corinthiens 12:12-19).

Ce que Paul veut nous prouver, c’est que chaque chrétien forme une part essentielle dans un tout. Puisque nous sommes tous égaux aux yeux de Dieu et que nous dépendons tous les uns des autres, il n’y a pas de place pour l’orgueil. Paul nous explique que chaque chrétien possède également une connexion vitale avec Christ. Qui sommes-nous pour dire à Christ quel partie de Son corps a moins de valeur qu’une autre ? Jésus est également concerné vis-à-vis chacun de nous. « Car qui est-ce qui te distingue ? Et qu’as-tu, que tu ne l’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi t’en glorifies-tu, comme si tu ne l’avais point reçu ? » (1 Corinthiens 4:7). Le travail de Dieu est complet et providentiel.

Dans Psaume 65:9-10, nous lisons : « Et ceux qui habitent aux bouts de la terre, craignent à la vue de tes prodiges ; tu fais chanter de joie et le Levant et le Couchant. Tu visites la terre, tu l’arroses, tu l’enrichis abondamment ; les ruisseaux de Dieu sont pleins d’eau ; tu prépares leur froment, après que tu as ainsi préparé la terre. » Le Psaume 65 parle spécialement du grand travail providentiel, comme supplément à Son travail premier de création. Le travail providentiel se poursuit toujours, nous rappelant perpétuellement le soin que Dieu porte à Ses créatures, quoiqu’Il n’ait point cessé de donner des témoignages de ce qu’Il est en faisant du bien, en nous envoyant du ciel les pluies et les saisons fertiles, et en remplissant nos cœurs de biens et de joie.

Le soin providentiel de Dieu ne s’étend pas seulement aux hommes et aux femmes. Dans Psaume 104:14-18 : « Il fait germer le foin pour le bétail et l’herbe pour le service de l’homme, faisant sortir la nourriture de la terre ; et le vin qui réjouit le cœur de l’homme et fait resplendir son visage plus que l’huile ; et le pain qui soutient le cœur de l’homme. Les arbres de l’Éternel sont rassasiés, les cèdres du Liban qu’il a plantés. C’est là que les oiseaux font leurs nids ; les cyprès sont la demeure de la cigogne ; les hautes montagnes sont pour les bouquetins ; les rochers sont la retraite des lapins. »

Et, dans Matthieu 6:26, Jésus nous déclare : « Regardez les oiseaux de l’air ; car ils ne sèment, ni ne moissonnent, ni n’amassent dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. N’êtes-vous pas beaucoup plus qu’eux ? ». Notez bien ce qui est écrit ici : Dieu n’est pas leur Père céleste, Il est votre Père céleste, mais Dieu les nourrit. Il est naturellement leur Créateur, donc Il les nourrit. « Deux passereaux ne se vendent-ils pas une pite ? Or, il n’en tombera pas un seul à terre sans la permission de votre Père » (Matthieu 10:29). Dieu S’occupe même des choses inanimées : « soutenant toutes choses par sa parole puissante » (Hébreux 1:3).

L’omnipotent Dieu de la création est Celui qui soutient et qui S’occupe de tout providentiellement dans Sa création. Malgré cela, certains choisissent de ne pas croire en Lui : « Parce que ce qu’on peut connaître de Dieu est manifesté parmi eux, car Dieu le leur a manifesté. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables » (Romains 1:19-20). Mais Dieu demeure en communion avec Ses saints.

Dans 1 Jean 1:3-4, nous lisons : « Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils. Et nous vous écrivons ces choses, afin que votre joie soit parfaite. » « Communion », dans le Nouveau Testament grec, vient de koinonia. Ce mot indique une très importante doctrine dans la vie chrétienne. Dans les premiers temps : « ils persévéraient dans la doctrine des apôtres, dans la communion, dans la fraction du pain et dans les prières. Et tout le monde avait de la crainte, et il se faisait beaucoup de miracles et de prodiges par les apôtres. Or, tous ceux qui croyaient étaient dans un même lieu, et avaient toutes choses communes ; ils vendaient leurs possessions et leurs biens, et les distribuaient à tous, selon le besoin que chacun en avait. Et ils étaient tous les jours assidus au temple d’un commun accord ; et rompant le pain dans leurs maisons, ils prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur ; louant Dieu, et étant agréables à tout le peuple ; et le Seigneur ajoutait tous les jours à l’Église des gens qui étaient sauvés » (Actes 2:42-47).

Mais bientôt, Satan a amené des hérésies, des schismes et des pratiques non chrétiennes qui ont fragmenté les Églises. Cependant, la communion était vitale dans la transmission de la doctrine biblique, ce qui soutenait et  renforcissait les congrégations. Imaginez aujourd’hui avec la multiplicité des sectes et des dénominations, le concept de communion des saints semble presque une anomalie. Cependant, avec l’Internet et les rencontres privées, les véritables convertis réussissent à se « rencontrer », ce qui constitue une authentique bénédiction dans la vie chrétienne.

Or, le message que nous avons reçu de Lui et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière et qu’en Lui, il n’y a point de ténèbres. Si nous disons que nous sommes en communion avec lui et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons et nous n’agissons pas selon la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme Il est Lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres et le sang de Son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché, nous dit Jean, dans 1 Jean 1:5-7. La communion chrétienne n’est pas fondée, comme certains chrétiens le pensent, sur la nourriture et le plaisir, mais plutôt sur la vérité et la lumière. Alors, réjouissons-nous dans le Seigneur.




D.393 – Ne touche pas à Mon oint

touche-pas

Par Joseph Sakala

Dans 1 Samuel 24:5-7, nous lisons : « Et les gens de David lui dirent : Voici le jour dont l’Éternel t’a dit : Je livre ton ennemi entre tes mains ; tu lui feras comme il te semblera bon. Et David se leva et coupa tout doucement le pan du manteau de Saül. Mais, après cela, David fut ému en son cœur de ce qu’il avait coupé le pan du manteau de Saül, et il dit à ses gens : Que l’Éternel me garde de commettre contre mon seigneur, contre l’oint de l’Éternel, une action telle que de porter ma main sur lui ! car il est l’oint de l’Éternel. » Ces paroles ont largement été mal interprétées en notre temps présent, comme donnant un avertissement à quiconque tenterait de corriger un pasteur errant ou tout autre leader chrétien.

Dans la théocratie d’Israël, il existait trois groupes d’hommes spécialement choisis par Dieu et oints pour leurs postes — des prophètes, des prêtres et des rois. Et Dieu : « ne permit à personne de les opprimer, et il châtia des rois à cause d’eux, disant : Ne touchez pas à mes oints, et ne faites point de mal à mes prophètes ! » (Psaume 105:14-15). Cependant, ces trois postes furent complètement remplis en Christ. La prêtrise lévitique fut abolie, car Christ est notre grand prêtre éternel. Le poste de prophète a également pris fin lorsque les Écritures ont été complétées et Christ a hérité du trône de David pour l’éternité.

Pour ce qui est de l’onction dans le Nouveau Testament, elle est maintenant accomplie en chaque véritable converti. « Car autant il y a de promesses en Dieu, toutes sont oui en lui, et Amen en lui, à la gloire de Dieu par nous. Or, Celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu, Qui nous a aussi marqués de son sceau, et nous a donné dans nos cœurs les arrhes de son Esprit » (2 Corinthiens 1:20-22). Nous ne dépendons plus des instructions spéciales des prêtres et des prophètes des différentes religions, car nous avons la véritable Parole de Dieu écrite dans la Bible qui est infaillible, ainsi que l’onction ou le dépôt du Saint-Esprit que nous avons reçu.

« Et la promesse qu’Il nous a faite, c’est la vie éternelle. Je vous ai écrit ces choses au sujet de ceux qui vous séduisent. Mais l’onction que vous avez reçue de lui, demeure en vous ; et vous n’avez pas besoin que personne vous enseigne ; mais comme cette même onction vous enseigne toutes choses, et qu’elle est véritable, et qu’elle n’est point un mensonge, demeurez en lui, selon qu’elle vous a enseignés. Maintenant donc, petits enfants, demeurez en lui, afin que, quand il paraîtra, nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant lui à son avènement. Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de Lui » (1 Jean 2:25-29).

Les chrétiens peuvent et doivent apprendre afin de grandir spirituellement, étant enseignés par des enseignants fidèles envers Dieu. Mais tous les leaders ainsi que les individus enseignés doivent continuellement vérifier chaque chose qui est enseignée afin d’être soumis aux corrections de la Parole de Dieu. « Paissez le troupeau de Dieu qui est au milieu de vous, veillant sur lui, non par contrainte, mais volontairement ; non pour un gain honteux, mais par affection ; non comme ayant la domination sur les héritages du Seigneur, mais en étant les modèles du troupeau. Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire » (1 Pierre 5:2-4).

Il faut donc se fixer pour but d’être mort au péché, mais vivant pour Dieu. Dans Galates 2:19-20, Paul déclare : « Car je suis mort à la loi par la loi même, afin de vivre pour Dieu. Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi. » La plus grande vérité doctrinale de la Bible, c’est que la vie chrétienne est une victoire sur le péché. La loi de Dieu nous condamne comme étant des pécheurs : « Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d’adultère, mais que tu tues, tu es transgresseur de la loi, » nous déclare Jacques 2:10-11.

Mais Christ est mort pour nos péchés : « Ainsi donc, vous aussi, mes frères, vous êtes morts à la loi, par le corps de Christ, pour être à un autre, savoir, à Celui qui est ressuscité des morts, afin que nous portions des fruits pour Dieu. Car lorsque nous étions dans la chair, les passions des péchés, excitées par la loi, agissaient dans nos membres, de manière à produire des fruits pour la mort. Mais maintenant que nous sommes délivrés de la loi, étant morts à celle sous laquelle nous étions retenus, nous servons Dieu dans un esprit nouveau, et non selon la lettre, qui a vieilli, » nous déclare Paul, dans Romains 7:4-6. Nous devrions donc vivre dans la victoire sur le péché, mais nous flanchons parfois quand même. Car, dans 1 Jean 1:8-9, l’apôtre affirme : « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. [Par contre,] si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. »

Néanmoins, si Christ vit vraiment en nous par Son Esprit, alors nous ne pouvons plus continuer à vivre dans le péché, car, à partir de ce moment, nous visons la perfection de Dieu et, lorsque nous naîtrons de nouveau dans le même corps immortel et glorieux que Christ, il nous sera impossible de pécher. Tandis que dans ce corps physique et mortel : « Que dirons-nous donc ? Demeurerons-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Nullement ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore en lui ? Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, nous avons été baptisés en sa mort ? Nous avons donc été ensevelis avec Lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle. » Nous marchons présentement, par notre baptême en Jésus, dans une vie nouvelle, afin de vraiment naître de nouveau un jour, immortels, dans la Famille de Dieu !

Ceux qui se baladent dans la chair, prétendant êtres nés-de-nouveau, n’ont rien compris aux Paroles de Christ, en prêchant dans leurs églises. Dans Jean 3:6-8, Jésus a clairement dit : « Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’esprit est esprit. Ne t’étonne point de ce que je t’ai dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. Le vent souffle où il veut ; et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais ni d’où il vient, ni où il va. Il en est de même de tout homme qui est né de l’esprit. » Nous pourrions nous déplacer à la vitesse de la pensée. Et, au verset 5, Jésus plante le dernier clou dans le cercueil de ces faux ministres en déclarant : « En vérité, en vérité je te dis, que si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut [pas] entrer dans le royaume de Dieu. » Donc, quand quelqu’un viendra se glorifier qu’il est déjà né-de-nouveau, demandez-lui s’il est esprit ou toujours en chair

Cependant, si Christ vit vraiment en nous par Son Esprit, nous sommes une nouvelle personne, dans l’attente de naître de nouveau ; alors, comment pourrions-nous encore vivre dans le péché ? « Que dirons-nous donc ? Demeurerons-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Nullement ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore en lui ? Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, nous avons été baptisés en sa mort ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle » (Romains 6:1-4).

Sachant cela : « si, lui devenant semblables dans sa mort, nous avons été faits une même plante avec lui, nous le serons aussi à sa résurrection ; sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché. Car celui qui est mort, est affranchi du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus, et que la mort n’a plus de pouvoir sur lui. Car en mourant, il est mort une seule fois pour le péché ; mais en vivant, il vit pour Dieu. Vous aussi, considérez-vous comme morts au péché, mais vivants à Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:5-11).

Le secret pour faire de cette doctrine une réalité palpable dans nos vies est par la motivation de notre gratitude. En d’autres mots, la vie que je vis présentement dans la chair, je la vis par la foi en Jésus, le Fils de Dieu, qui m’a d’abord aimé et qui S’est donné pour moi. Nous avons déjà les ressources nécessaires : le pardon, la liberté face à la culpabilité, la vie éternelle et le Saint-Esprit qui vit en nous. Nous n’avons qu’à utiliser Son pouvoir, car Jésus nous a aimés et sauvés. Alors : « Vous aussi, considérez-vous comme morts au péché, mais vivants à Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:11). Donc, mourir, c’est vivre en Christ.

Dans Marc 8:34-35, Jésus : « appelant le peuple avec ses disciples, leur dit : Quiconque veut venir après moi, qu’il renonce à soi-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. Car quiconque voudra sauver sa vie, la perdra ; mais quiconque perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile, la sauvera. » Le principe exprimé par Jésus dans ces versets est d’une importance sans limite, car nous le trouvons répété de manière différente probablement plus souvent que tout autre principe dans le Nouveau Testament. Regardons des exemples ensemble dans quatre messages différents donnés par Jésus. Dans Matthieu 10:38-40, Jésus a déclaré ceci : « Celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n’est pas digne de moi. Celui qui aura conservé sa vie, la perdra ; mais celui qui aura perdu sa vie à cause de moi, la retrouvera. Celui qui vous reçoit, me reçoit ; et celui qui me reçoit, reçoit Celui qui m’a envoyé. »

Dans Luc 9:24-25, Jésus dit : « Car quiconque voudra sauver sa vie la perdra ; mais quiconque perdra sa vie pour l’amour de moi, celui-là la sauvera. Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il se détruisait ou se perdait lui-même ? » Et, dans Luc 17:33-34, Jésus a déclaré : « Quiconque cherchera à sauver sa vie, la perdra ; et quiconque la perdra, la retrouvera. Je vous dis qu’en cette nuit, de deux personnes qui seront dans un même lit, l’une sera prise et l’autre laissée. » Finalement, dans Jean 12:25-26, Jésus a dit : « Celui qui aime sa vie la perdra ; et celui qui hait sa vie en ce monde la conservera pour la vie éternelle. Si quelqu’un me sert, qu’il me suive ; et où je serai, là sera aussi mon serviteur ; et si quelqu’un me sert, le Père l’honorera. »

Ce paradoxe divin remarquable, où mourir veut dire vivre, se trouve dans plusieurs épîtres. Comme exemple, Paul nous dit : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20). Notez maintenant ce que Paul déclare dans Romains 12:1-2 : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. »

Regardons-en encore quelques-uns où, dans 2 Corinthiens 5:14-15, Paul dit : « Car la charité de Christ nous presse, étant persuadés que si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts ; et il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent, ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux. » Ou encore dans 2 Corinthiens 6:9-10, où Paul déclare : « Étant regardés comme des séducteurs, quoique véridiques ; comme des inconnus, quoique connus ; comme mourants, et voici nous vivons ; comme châtiés, et non mis à mort ; comme affligés, mais toujours joyeux ; comme pauvres, mais enrichissant plusieurs ; comme n’ayant rien, quoique possédant toutes choses. » Pour ceux qui se soumettent à Sa volonté, voulant faire toutes choses comme Dieu le veut, il n’est pas surprenant que Dieu disent à ceux qui voudraient toucher à Ses Élus : « Ne touchez pas à Mon oint ! »

Lors d’une autre occasion, Paul exprimait le désir de mourir lorsque, dans Philippiens 1:21-24, il dit : « Car pour moi Christ est ma vie, et la mort m’est un gain. Or, s’il est utile, pour mon œuvre, de vivre dans la chair, et ce que je dois souhaiter, je ne le sais. Car je suis pressé des deux côtés, ayant le désir de déloger et d’être avec Christ, ce qui me serait beaucoup meilleur ; mais il est plus nécessaire pour vous, que je demeure en la chair. » Et dans sa deuxième lettre à Timothée, Paul lui déclare : « Cette parole est certaine : En effet, si nous mourons avec lui, nous vivrons aussi avec lui. Si nous souffrons avec lui, nous régnerons aussi avec lui ; si nous le renions, il nous reniera aussi. Si nous sommes infidèles, il demeure fidèle ; il ne peut se renier lui-même » (2 Timothée 2:11-13).

Il existe plusieurs chrétiens doués d’une grande « piété » qui interprètent ces passages bibliques comme suggérant une « vie profonde » atteignable par certains chrétiens, mais non par les autres, au-travers d’une expérience mystique. Néanmoins, Jésus n’a jamais suggéré de perdre sa vie pour une vie encore plus profonde, mais plutôt de perdre sa vie à cause de Lui et pour l’Évangile. Jésus désire que nous vivions simplement en obéissant à Sa volonté et en proclamant, dans notre comportement et dans nos paroles, que Jésus est le Créateur, le Sauveur et le Roi des rois à venir.

Jésus S’est fait beaucoup connaître par Ses multiples miracles. Il y avait une noce à Cana et Jésus fut invité. Le chef du festin ne connaissait pas le Christ. Or, il n’avait pas entreposé assez de vin pour ceux qui y était invités. Le vin ayant manqué, la mère de Jésus lui dit : « Ils n’ont plus de vin. » « Jésus lui répondit : Femme, qu’y a-t-il entre moi et toi ? Mon heure n’est pas encore venue » (Jean 2:4). Vous ne trouvez pas que Jésus a drôlement répondu à Sa mère ? Plusieurs chrétiens ont même dit que Jésus avait été dur avec Marie. Cependant, ce que Jésus voulait lui faire comprendre, c’est que l’heure de Se faire connaître n’était pas encore arrivée et Marie le savait fort bien. Ainsi, elle n’a pas riposté. Mais : « Sa mère dit à ceux qui servaient : Faites tout ce qu’il vous dira » (v. 5).

« Or, il y avait là six vaisseaux de pierre, placés pour la purification des Juifs, et contenant chacun deux ou trois mesures. Jésus leur dit : Remplissez d’eau ces vaisseaux ; et ils les remplirent jusqu’au haut. Et il leur dit : Puisez-en maintenant, et portez-en au chef du festin. Et ils le firent. Quand le chef du festin eut goûté l’eau changée en vin (or, il ne savait pas d’où venait ce vin, mais les serviteurs qui avaient puisé l’eau le savaient), il appela l’époux, et lui dit : Tout homme sert d’abord le bon vin, et ensuite le moins bon, après qu’on a beaucoup bu ; mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent. Jésus fit ce premier miracle à Cana de Galilée, et il manifesta sa gloire ; et ses disciples crurent en lui » (Jean 2:6-11).

Donc, en faisant beaucoup plaisir aux conviés, Jésus a également manifesté Sa gloire et Ses nouveaux disciples crurent en Lui. Le Seigneur fit beaucoup de miracles durant Son bref ministère sur la terre et il paraît surprenant que le premier de Ses miracles fut celui de changer de l’eau en vin, et une grande quantité, en plus. Alors, les églises qui défendent toute boisson alcoolique à leurs disciples n’obéissent pas à l’enseignement du Seigneur qu’il y a un temps pour se réjouir. Dans Jean 2:6, nous voyons : « qu’il y avait là six vaisseaux de pierre, placés pour la purification des Juifs, et contenant chacun deux ou trois mesures. » Chacun des vaisseaux contenait ainsi environ dix gallons d’eau ; donc, Jésus créa approximativement 150 gallons de vin.

Le chef du festin dit à l’époux : « Tout homme sert d’abord le bon vin, et ensuite le moins bon, après qu’on a beaucoup bu ; mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent » (Jean 2:10). Cela nous prouve que plusieurs convives étaient littéralement enivrés et Jésus leur aurait fourni un autre 150 gallons de vin. Néanmoins, Jésus a-t-Il vraiment fait quelque chose pour enivrer davantage une foule de personnes déjà enivrées ? Aurait-Il agi à l’encontre d’une Écriture qu’Il aurait Lui-même inspirée dans Habaquq 2:15 où nous lisons : « Malheur à celui qui fait boire son prochain, à toi qui lui verses ta fureur et qui l’enivres, afin de voir sa nudité ! » ? Voir la nudité d’une personne devrait nous rappeler la malédiction de Canaan qui aurait agressé sexuellement Noé lorsque celui-ci but aussi du vin et s’enivra. Ce n’est pas de boire du vin qui était mal, mais l’abus, c’est l’agression sexuelle qui en devint la conséquence.

Mais Jésus n’a-t-Il pas dit, dans Luc 21:33-35 : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. Prenez donc garde à vous-mêmes, de peur que vos cœurs ne soient appesantis par la débauche, par l’ivrognerie et par les inquiétudes de cette vie ; et que ce jour-là ne vous surprenne subitement. Car il surprendra comme un filet tous ceux qui habitent sur la face de la terre. » Si la boisson appesantit vos cœurs par la débauche, par l’ivrognerie et par les inquiétudes de cette vie, de grâce, n’en prenez pas, mais faites-le librement et volontairement de bon cœur, mais pas par ordre d’un ministre qui en a décidé ainsi pour sa congrégation !

Regardons ensemble ce qui s’est passé la veille de Son exécution : « Et comme ils mangeaient, Jésus prit du pain, et ayant rendu grâces, il le rompit et le donna à ses disciples et dit : Prenez, mangez, ceci est mon corps. Ayant aussi pris la coupe et rendu grâces, il la leur donna, en disant : Buvez-en tous ; car ceci est mon sang, le sang de la nouvelle alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés. Or, je vous dis que désormais je ne boirai plus de ce fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai nouveau avec vous dans le royaume de mon Père » (Matthieu 26:26-29). Si vous voulez croire que, lorsque Jésus a établi la Nouvelle Alliance, Ses disciples ont bu du jus de fruit, vous êtes entièrement libres, et que Jésus n’en boira pas jusque Son retour dans le Royaume de Son Père, je ne conteste pas, vous êtes entièrement libres.

Tout ce que je sais, c’est que Jésus a fait du bon vin, selon l’aveu même du chef du festin, et non pas un bon jus de raisin, comme certains chrétiens veulent bien le croire. Mais cela n’aurait pas constitué un miracle. Lorsque Jésus vit que tout ce qu’Il avait fait était très bon, cela nous fait penser au passage suivant : « Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent, et ont été créées » (Apocalypse 4:11). Le vin est une création de Dieu et, lorsque Jésus reviendra, voici le formidable banquet qui nous sera servi. « Et l’Éternel des armées fera pour tous les peuples, sur cette montagne, un banquet de viandes grasses, un banquet de vins conservés, de viandes grasses et mœlleuses, de vins conservés et clarifiés. Et il enlèvera, sur cette montagne, le voile qui couvre la face de tous les peuples, la couverture étendue sur toutes les nations » (Esaïe 25:6-7).

Mais revenons aux miracles. L’histoire de Naaman le Syrien fut citée par Jésus comme un exemple que Dieu S’occupe de Son peuple. « Il y avait aussi plusieurs lépreux en Israël au temps d’Élisée le prophète ; toutefois aucun d’eux ne fut guéri ; si ce n’est Naaman, le Syrien. Et ils furent tous remplis de colère, dans la synagogue, en entendant ces choses. Et s’étant levés ils le chassèrent [Jésus] de la ville, et le menèrent jusqu’au sommet escarpé de la montagne sur laquelle leur ville était bâtie, pour le précipiter. Mais lui, passant au milieu d’eux, s’en alla. Et il descendit chez les gens de Capernaüm, ville de Galilée, et il les enseignait les jours de sabbat. Et ils étaient étonnés de sa doctrine ; car il parlait avec autorité » (Luc 4:27-32). Notez avec quelle facilité Jésus pouvait passer au milieu de ceux qui voulaient Le tuer, avant que Son temps ne soit arrivé.

Cette démonstration fut un portrait étonnant du salut, car Naaman était un général très acclamé, mais il fut frappé de lèpre, une maladie incurable. Pareillement, tout homme naturel, peu importe sa puissance, est frappé par le péché, une maladie incurable aussi. Cependant, avant que ce général puisse être guéri de sa lèpre, il devait s’humilier de sept façons. D’abord, il devait accepter le conseil d’une fille esclave venant d’une nation ennemie. Ensuite, il devait se rendre dans cette nation et vers son prophète qu’il avait répudié. Il devait voyager encore plus loin, selon la parole du prophète qui n’est même pas venu le rencontrer.

Finalement, le général Naaman devait plonger sept fois dans le Jourdain, qu’il haïssait. Malgré, qu’il détestait être humilié ainsi, sa condition était sans espoir ; alors, il a fait toutes ces choses et Dieu l’a merveilleusement guéri. Sa lèpre est devenue comme la chair d’un enfant, mais il lui a fallu obéir comme un petit enfant. Le même principe est vrai pour chaque pécheur. Jacques 4:10 nous donne la recette : « Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera. » Jésus Lui-même n’a-t-Il pas déclaré : « Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez, et si vous ne devenez comme des enfants, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux. C’est pourquoi, quiconque s’abaissera, comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des cieux » (Matthieu 18:3-4).

Jésus agit ainsi avec Ses Élus : « Afin que leurs cœurs soient consolés, et liés étroitement ensemble dans la charité, pour être enrichis d’une parfaite intelligence, pour connaître le mystère de Dieu le Père, et de Christ, en qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science » (Colossiens 2:2-3). Un des plus admirables attributs de Dieu est Son omniscience. Il comprend toutes les complexités de la science et des mathématiques avancées, car Il les a d’abord ordonnées. La même chose s’applique à toute activité et étude. Dieu sait tout de chacun de nous. Voici ce que le roi David déclare, dans Psaume 139:1-4 : « Éternel, tu m’as sondé, et tu m’as connu. Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève ; tu découvres de loin ma pensée. Tu vois quand je marche et quand je me couche ; tu connais parfaitement toutes mes voies. Même avant que la parole soit sur ma langue, voici, ô Éternel, tu la connais tout entière. »

Pour ce qui est de la connaissance, il est très vital de savoir que : « La crainte de l’Éternel est le principal point de la science ; mais les fous méprisent la sagesse et l’instruction » (Proverbes 1:7). Et, dans Proverbes 9:10-11, nous apprenons que : « Le commencement de la sagesse est la crainte de l’Éternel ; et la science des saints c’est la prudence. Car par moi tes jours seront multipliés, et des années seront ajoutées à ta vie. » Tous les grands hommes de science du passé ont admis qu’ils voulaient savoir simplement comment acquérir les mêmes pensées que Dieu. Il est vraiment insensé d’ignorer ou de nous opposer à Dieu.

Il y a seulement quatre endroits dans la Bible qui nous parlent d’un Dieu qui rit et, dans chaque circonstance il s’agit de Sa réponse à ceux qui agissent avec folie. Dans Psaume 2:2-4 : « Les rois de la terre se sont levés, et les princes se sont concertés ensemble contre l’Éternel et contre son Oint. Rompons leurs liens, disent-ils, et jetons loin de nous leurs cordes ! Celui qui est assis dans les cieux s’en rira ; le Seigneur se moquera d’eux. » Dans Psaume 37:12-15, nous lisons : « Le méchant machine contre le juste, et grince les dents contre lui. Le Seigneur se rira de lui, car il voit que son jour approche. Les méchants ont tiré l’épée et bandé leur arc, pour abattre l’affligé et le pauvre, pour égorger ceux qui suivent la droite voie. Leur épée entrera dans leur cœur, et leurs arcs seront brisés. »

Le troisième endroit se trouve dans Psaume 59:7-10, où il est écrit : « Ils reviennent le soir ; hurlant comme des chiens, ils parcourent la ville. Voilà, ils vomissent l’injure de leur bouche ; des épées sont sur leurs lèvres ; car, disent-ils, qui nous entend ? Mais toi, Éternel, tu te riras d’eux ; tu te moqueras de toutes les nations. A cause de leur force, c’est à toi que je regarde ; car Dieu est ma haute retraite. » Et le quatrième se trouve dans Proverbes 1:25-29 : « Puisque vous rejetez tous mes conseils, et que vous n’aimez pas mes réprimandes, Je me rirai, moi, de votre calamité, je me moquerai quand votre effroi surviendra ; quand votre effroi surviendra comme une ruine, et votre calamité comme une tempête ; quand la détresse et l’angoisse viendront sur vous. Alors ils crieront vers moi, mais je ne répondrai point ; ils me chercheront de grand matin, mais ils ne me trouveront point ; parce qu’ils ont haï la science, et qu’ils n’ont point choisi la crainte de l’Éternel. »

Ces gens auraient dû être dans la crainte et l’étonnement de Sa création et de Sa providence. Notez ce que Paul nous déclare : « Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la rébellion, pour faire miséricorde à tous. O profondeur de la richesse, et de la sagesse, et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont impénétrables, et que ses voies sont incompréhensibles ! Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou, qui a été son conseiller ? Ou, qui lui a donné le premier, et en sera payé de retour ? » (Romains 11:32-35). Le texte plus haut nous réfère explicitement à Jésus, le seul Fils de Dieu engendré du Père, car c’est Lui qui nous a ouvert l’accès au Dieu créateur, ainsi que la connaissance divine et la compréhension.

Il nous amène, en réalité, jusque dans Genèse 1:26-28, où : « Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. » Jésus a continuellement insisté sur le fait que « l’Écriture ne peut être brisée ». Nous avons été créés à l’image de Dieu et à Sa ressemblance. Donc, lorsque Dieu dit : « Ne touche pas à Mon oint », Il rejette toute référence à l’homme qui descend du singe. Le singe fut créé selon son espèce, tout comme les autres animaux, mais l’humain fut créé selon l’image de Dieu et selon Sa ressemblance.

Nous sommes les oints de Dieu, créés pour dominer sur les poissons de la mer, sur les oiseaux des cieux, sur le bétail, sur toute la terre et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Nous serons Ses Élus qui régnerons pendant mille ans avec Jésus dans le Royaume qu’Il viendra établir et qui ne sera jamais laissé entre les mains d’une autre nation. Les hommes ignorants pensent créer un Nouvel Ordre Mondial qui amènera une paix mondiale, mais la destruction les attend. C’est Jésus qui nous donnera cette paix mondiale, mais pas avant que l’homme ne réalise que, laissé à lui-même et séduit par Satan, la destruction de la race humaine sera sa seule conséquence.




D.392 – La dame élue

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Par Joseph Sakala

L’apôtre Jean débute sa deuxième épître en disant : « L’Ancien, à la dame élue et à ses enfants, que j’aime dans la vérité, et non pas moi seul, mais encore tous ceux qui ont connu la vérité, à cause de la vérité qui demeure en nous, et qui sera avec nous pour l’éternité » (1 Jean 1:1-2). Le mot grec pour « dame » (kuria) est utilisé seulement deux fois dans la Bible et les deux fois sont dans ce seul chapitre de la deuxième épître de Jean. Il est également intéressant de noter que kuria est le féminin de kurios, le mot grec pour Seigneur. Il devient évident que cette dame élue était une femme spéciale, très estimée par l’apôtre Jean, comme une femme consciencieuse envers ses enfants. Ce qui est incertain néanmoins, c’est si cette dame distinguée était une vraie mère dans la congrégation, avec des enfants, ou une métaphore de l’Église elle-même. Dans ce cas, les enfants seraient les membres individuels de l’Église.

De bonnes raisons pourraient être données pour les deux interprétations. Il serait fort possible que Jean ait écrit son épître avec cette double idée en tête sous l’inspiration du Saint-Esprit. Dans les deux cas, il est intéressant de noter que cette mère est appelée « dame » au lieu du mot grec guna habituellement utilisé pour « femme ». Nous remarquons que le mot kuria fut volontairement utilisé pour mettre l’emphase sur l’honneur et le respect profond ressentis pour une telle mère dans l’Église. Elle élevait sûrement ses enfants dans la vérité, tout comme Eunice, la mère de Timothée.

Regardons ensemble la façon par laquelle Paul exhortait son jeune évangéliste : « En gardant le souvenir de la foi sincère qui est en toi, et qui a été d’abord dans ton aïeule Loïs, puis dans ta mère Eunice, et qui, j’en suis persuadé, est aussi en toi. C’est pourquoi je te rappelle, de rallumer le don de Dieu qui t’a été communiqué par l’imposition de mes mains. Car Dieu ne nous a point donné un esprit de timidité, mais de force, de charité et de prudence. N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu » (2 Timothée 1:5-8). C’est grâce à ces deux dames que, dès l’enfance, Timothée connut les Saintes Écritures qui pouvaient l’instruire pour le salut par la foi qu’il avait en Jésus-Christ.

La deuxième fois où Jean utilise le mot « dame » nous donne une meilleure idée qu’il s’adressait également à la congrégation toute entière. Dans 2 Jean 1:5-8, Jean déclare : « Et maintenant, dame élue, je te prie, non comme si je t’écrivais un commandement nouveau, mais celui que nous avons eu dès le commencement, c’est que nous nous aimions les uns les autres. Et c’est ici la charité, que nous marchions selon Ses commandements. C’est là le commandement comme vous l’avez entendu dès le commencement, afin que vous le suiviez. Car plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus-Christ est venu en chair. Un tel homme est le séducteur et l’antichrist. Prenez garde à vous, afin que nous ne perdions pas le fruit de notre travail, mais que nous en recevions une pleine récompense. »

Le contenu de ce passage nous indique clairement que Jean essayait de mettre toute l’Église en garde contre les séducteurs, sans pour autant dévoiler les endroits où se cachaient les premiers Élus. Alors, dans 2 Jean 1:9-13, Jean leur dit discrètement : « Quiconque est transgresseur et ne demeure pas dans la doctrine de Christ, n’a point Dieu. Celui qui demeure dans la doctrine de Christ, a et le Père et le Fils. Si quelqu’un vient à vous, et n’apporte point cette doctrine, ne le recevez point dans votre maison, et ne le saluez point. Car celui qui le salue, participe à ses mauvaises œuvres. Quoique j’eusse plusieurs choses à vous écrire, je n’ai pas voulu le faire avec le papier et l’encre ; mais j’espère allez chez vous, et vous parler bouche à bouche, afin que notre joie soit parfaite. Les enfants de ta sœur l’élue te saluent ! Amen. »

Nous voyons dans cette toute petite épître un magnifique message de Jean à l’Église entière pour la mettre en garde contre les séducteurs qui, déjà au premier siècle, tentaient de détruire le peuple de Dieu en disséminant des médisances au sujet de Christ, en voulant faire croire qu’Il n’était pas le Sauveur Messie venu pour accomplir ce travail tout spécial. Regardons ensemble comment Jean a caché son message destiné aux élus seulement. L’expression que Jean utilise est « Jésus-Christ est venu en chair ». Il voulait simplement dire aux Élus que Jésus (qui veut dire « Sauveur ») et Christ (qui veut dire « l’Oint de Dieu » ou Kristos) est vraiment venu en chair. Donc, il était facile de repérer celui qui n’apportait pas cette doctrine de Christ, et les premiers convertis ne le recevaient point dans leur maison et ne le saluaient point.

Dans sa lettre aux Philippiens, Paul termine son épître en disant : « Saluez tous les Saints en Jésus-Christ ; les frères qui sont avec moi vous saluent. Tous les Saints vous saluent, et principalement ceux de la maison de César » (Philippiens 4:21-22). Vous noterez que Paul avait cette habitude de débuter et de terminer la plupart de ses épîtres en saluant les saints. Et, dans chaque cas, le contexte nous indique qu’il parlait à ceux qui étaient en Jésus-Christ, c’est-à-dire, de véritables convertis à Christ. Le mot grec hagios s’appliquait à ceux qui étaient mis de côté ou consacrés au Seigneur. Le mot est souvent traduit « saint », mais peut également s’appliquer à des objets ou à un endroit consacré au Seigneur, comme dans Hébreux 9:25 où nous lisons : « Non pour s’offrir lui-même plusieurs fois, comme chaque année le souverain sacrificateur entre dans le saint des saints avec un sang autre que le sien propre. »

Le terme s’applique également aux croyants décédés qui reposaient dans leurs sépulcres lors de la résurrection de Christ. « Les sépulcres s’ouvrirent, et plusieurs corps de saints qui étaient morts, ressuscitèrent » (Matthieu 27:52). Même si les saints sont mis à part et devraient être justes dans leur comportement, cela n’est pas toujours évident. Donc, certains individus sont appelés par Dieu pour agir comme ministres, pasteurs, guides et enseignants : « Pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ ; jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ. »

Le « Corps de Christ » est exclusivement identifié aux chrétiens qui appartiennent à Christ et forment Son Église dont Il est la tête. Parmi ceux-là, certains sont morts et attendent la résurrection à la gloire, mais bon nombre étaient encore vivants, comme ceux des Églises à qui Paul s’adressait. Dans l’église catholique, l’on a également des saints ; toutefois, jamais de leur vivant. Pour devenir « saint », il faut être mort, être au ciel et faire un certain nombre de miracles après son décès pour se qualifier parmi ce club exclusif et honoré. Mais les catholiques ont certains problèmes parmi ce choix. Le mort doit être au ciel et voilà où leurs dirigeants rencontrent leur plus important problème.

Lorsque Jésus S’est fait homme, Il est descendu du ciel dans le but de venir mourir pour nos péchés et payer la rançon afin que nous soyons réconciliés avec le Père. Pendant Sa mission sur terre, Jésus a dit ceci, dans Jean 3:13 : « Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. » Si le seul critère biblique nous permettant d’être classés comme Ses saints est d’être parmi ceux qui croient, alors cela nous inclut. Si tel est le cas : « marchez dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés, et s’est offert lui-même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur. Que ni la fornication, ni aucune impureté, ni l’avarice, ne soient même nommées parmi vous, comme il convient à des saints ; ni aucune parole déshonnête, ni bouffonnerie, ni plaisanterie, qui sont des choses malséantes ; mais qu’on y entende plutôt des actions de grâces » (Éphésiens 5:2-4).

Dans 1 Pierre 2:13-15, Pierre, le chef des apôtres, nous dit : « Soyez donc soumis à toute institution humaine, à cause du Seigneur ; soit au roi, comme à celui qui est au-dessus des autres ; soit aux gouverneurs, comme à des personnes envoyées de sa part, pour punir ceux qui font mal et approuver ceux qui font bien. Car ceci est la volonté de Dieu, qu’en faisant bien vous fermiez la bouche à l’ignorance des hommes dépourvus de sens. » Voilà ce que doit être le comportement des « saints » dans l’Église. Les institutions humaines veulent dire « créations humaines ». Puisque seul Dieu peut créer, cela veut dire que nous devrions regarder les lois de nos législateurs comme ayant une autorité divine. Alors, Dieu attend de nous que nous soyons soumis à toutes ces directives des hommes en autant qu’elles ne viennent pas contrevenir aux lois de Dieu.

Cela veut également dire d’être soumis aux lois non populaires, comme celles contre les excès de vitesse. Les chrétiens ne devraient pas tricher sur leurs impôts, ou sur rien qui pourrait miner l’autorité légitime. Et certainement pas les nombreuses lois basées sur les commandements de Dieu. Nous devrions honorer tous nos dirigeants, pas seulement ceux qui sont en grande autorité. Rappelons-nous toujours : « Que toute personne soit soumise aux puissances supérieures ; car il n’y a point de puissance qui ne vienne de Dieu ; et les puissances qui subsistent, ont été établies de Dieu. C’est pourquoi, celui qui s’oppose à la puissance, s’oppose à l’ordre que Dieu a établi ; or ceux qui s’y opposent, attireront la condamnation sur eux-mêmes » (Romains 13:1-2). Et ce même si certains parmi eux agissent avec impiété, car Dieu les jugera en temps et lieux.

Notre travail est simplement de rendre à chacun son dû. « Rendez donc à tous ce qui leur est dû : le tribut, à qui vous devez le tribut ; les impôts, à qui les impôts ; la crainte, à qui la crainte ; l’honneur, à qui l’honneur. Ne devez rien à personne, si ce n’est de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime les autres, a accompli la loi » (Romains 13:7-8). Une seule exception qui s’appliquerait ici, c’est lorsque les lois des hommes vont à l’encontre des lois de Dieu. « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (Actes 5:29). Mais il faut également que le chrétien soit prêt à assumer certaines conséquences. « Que nul de vous ne souffre comme meurtrier, ou larron, ou malfaiteur, ou comme s’ingérant dans les affaires d’autrui. Mais s’il souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, mais qu’il glorifie Dieu à cet égard » (1 Pierre 4:15-16).

Nous savons cependant que nous approchons rapidement du temps de la grande tribulation prédite par Jésus. Dans Marc 13:19-20, Jésus a dit : « Car il y aura en ces jours-là une telle affliction, que, depuis le commencement du monde, que Dieu a créé, jusqu’à maintenant, il n’y en a point eu et il n’y en aura jamais de semblable. Et si le Seigneur n’avait abrégé ces jours-là, aucune chair n’eût échappé ; mais il a abrégé ces jours à cause des élus qu’il a choisis. » Le mot « monde » utilisé ici commence avec la création des humains et de la société et non à la création de la terre, survenue beaucoup avant cela. Notez également que Jésus, qui donne cette prophétie, parle du monde que Dieu a créé. Est-ce que Dieu était une autre personne distincte de Jésus ?

Dans Hébreux 1:1-2, nous lisons : « Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par Son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde. » Nous voyons clairement ici que c’est Jésus qui a fait le monde. Soit que Jésus et le Père sont Le même, ou il y a une erreur dans la Bible. Et il n’y a même pas mention du Saint-Esprit ici, parce que c’est la force créatrice de Dieu. Ce qui semble être une répétition est évident. Alors, pourquoi répéter que Dieu a fait le monde alors que nous voyons clairement que c’est Son Fils qui a fait le monde ? Dieu a mis tellement d’emphase sur le fait que Lui et Jésus était UN ! Pourtant, la majorité ne l’a toutefois pas compris. Mais lorsque Jésus reviendra, tous le comprendront.

Lorsque Jésus a annoncé, dans Matthieu 24:21-22, « alors il y aura une grande affliction ; telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et telle qu’il n’y en aura jamais. Que si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des élus ils seront abrégés », Jésus parle avec beaucoup d’autorité, ici, car il est évidemment question du cosmos et de la destruction de l’humanité qu’Il avait Lui-même créée. Il y aura une grande affliction ; telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde. Ici, « monde » vient du grec kosmos faisant référence à l’univers, le ciel et la terre tels qu’ils furent commandés et créés. Ainsi, selon la Bible, l’univers entier, même le temps, fut créé au commencement lorsque Dieu l’a créé, tel qu’enregistré dans Genèse 1:1.

Notez particulièrement ce que Jésus dit dans Marc 10:6 : « Mais au commencement de la création, Dieu ne fit qu’un homme et qu’une femme. » Jésus citait la création d’Adam et Ève, dans Genèse 1:27, et incluait ce qui semble presque comme une confirmation que Dieu les a créés, pas après des milliards d’années d’évolution, mais dès le commencement de la création. L’homme et la femme ne furent pas une arrière-pensée divine, comme l’évolution voudrait l’impliquer, mais furent la raison même pour laquelle Dieu a créé l’univers dès le début. L’univers fut créé afin de recevoir les futurs enfants de Dieu. Et cela est continuellement confirmé par le Saint-Esprit tout au long des Écritures.

Regardons ensemble ce magnifique témoignage de Jean : « Reconnaissez l’Esprit de Dieu à ceci : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair, est de Dieu ; et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde. Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous, est plus grand que celui qui est dans le monde. Eux, ils sont du monde, c’est pourquoi ils parlent suivant le monde, et le monde les écoute. Nous, nous sommes de Dieu ; celui qui connaît Dieu, nous écoute ; celui qui n’est point de Dieu, ne nous écoute point : à cela nous connaissons l’Esprit de vérité et l’esprit d’erreur » (1 Jean 4:2-6).

Nous recevons l’assurance, ici, que nous pourrons reconnaître la différence entre ceux qui appartiennent à Dieu et ceux qui n’appartiennent pas à Dieu. Dans 1 Jean 4:1, l’apôtre nous fait cette déclaration : « Bien-aimés, ne croyez pas à tout esprit, mais éprouvez les esprits, pour voir s’ils sont de Dieu ; car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. » Notez qu’à la fin du premier siècle, plusieurs faux prophètes étaient déjà dans le monde. Mais comment faire pour les reconnaître ? Ce que Jean nous déclare, c’est que chaque déclaration d’un individu est inspirée par un esprit : soit l’Esprit de Dieu, soit l’esprit de Satan. L’emphase est sur l’habileté du croyant à discerner un Esprit de vérité d’un esprit d’erreur parmi ceux à qui nous témoignons. C’est très important pour Dieu, car cela nous aide à découvrir qui est inspiré par l’antichrist.

Écoutez parler quelqu’un et, s’il confesse que Jésus-Christ est venu en chair, celui-là est de Dieu. Si, par contre, la personne nie la divinité de Christ, supposant que Jésus n’était qu’un humain, un bon prédicateur, même un prophète, celui-là est inspiré de l’antichrist, parce que l’antichrist déteste avouer la divinité de Jésus. Donc, ne perdez pas votre temps en tentant de le convertir. Jésus Lui-même nous a dit : « Ne donnez point les choses saintes aux chiens, et ne jetez point vos perles devant les pourceaux, de peur qu’ils ne les foulent à leurs pieds, et que, se tournant, ils ne vous déchirent » (Matthieu 7:6). Dieu ne les appelle tout simplement pas. Et vous croyez pouvoir les convertir ?

Par contre, Jésus a aussi ajouté pour ces individus : « Demandez, et on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; heurtez, et on vous ouvrira. Car quiconque demande, reçoit ; et qui cherche, trouve ; et l’on ouvre à celui qui heurte » (Matthieu 7:7-8). Le mot clé dans cette instruction de Christ est « cherchez », car la vérité ne sera jamais donnée à celui qui se plaît à la rejeter. Regardez maintenant ce que Jésus ajoute, dans Luc 9:5 : « Et quant à ceux qui ne vous recevront point, en partant de leur ville secouez la poussière de vos pieds, en témoignage contre ces gens-là. » Il y a des chrétiens qui perdent un temps fou à tenter de convertir des gens que même Dieu n’appelle pas maintenant. Qu’ils se concentrent plutôt sur ceux que Dieu appelle et qui ont l’esprit ouvert à la vérité.

D’autres pasteurs vont se déguiser en ministres de justice. « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:13-15). Paul ne mâche pas ses mots, ici, mais comment les reconnaître ? L’Esprit de vérité est relativement facile à discerner. « Ceux qui ont reçu la semence dans une bonne terre, ce sont ceux qui écoutent la Parole, qui la reçoivent et qui portent du fruit, un grain trente, un autre soixante, et un autre cent » (Marc 4:20).

Paul est allé prêcher à Bérée. « Ceux-ci eurent des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique, et ils reçurent la Parole avec beaucoup de promptitude, examinant tous les jours les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact. Plusieurs donc d’entre eux crurent, ainsi que des femmes grecques de qualité, et des hommes en assez grand nombre. Mais, quand les Juifs de Thessalonique surent que la Parole de Dieu était annoncée à Bérée par Paul, ils y vinrent, et émurent le peuple » (Actes 17:11-13). À Pilate qui demandait à Jésus s’Il était Roi : « Jésus répondit : Tu le dis ; je suis roi, je suis né pour cela, et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix » (Jean 18:37). Ce témoignage est passé complètement par-dessus la tête de Pilate.

Dans Jean 3:21, nous voyons clairement que : « celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu. » Ce sont des individus qui recherchent la vérité volontairement et qui sont prêts à vérifier toutes choses avec une bonne attitude, pas pour critiquer, mais pour voir si ce qui est prêché est vrai. Ce sont des individus à qui Pierre déclare : « sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs » (1 Pierre 3:15-16).

L’esprit de l’erreur est un peu plus difficile à discerner. Car ceux qui la propagent sont prêts à prêcher beaucoup de vérité pour couvrir leur hypocrisie et leurs mensonges. Ils donnent l’impression qu’ils sont issus de Dieu. Mais : « Le père dont vous êtes issus, c’est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge » (Jean 8:44) qui séduit tout le monde. Voilà pourquoi Paul exhorte les Éphésiens : « Pour que nous ne soyons plus des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement ; mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ ; de qui tout le corps, bien coordonné et étroitement uni, par le concours de toutes les jointures, tire son accroissement, selon la force assignée à chaque membre, afin qu’il soit édifié lui-même dans la charité » (Éphésiens 4:14-16). Parmi les ministres de Satan, il pourrait s’en trouver dans votre propre famille.

Pierre nous met en garde, disant : « Ce sont des fontaines sans eau, des nuées agitées par un tourbillon ; et l’obscurité des ténèbres leur est réservée pour l’éternité. Car en tenant des discours enflés de vanité, ils amorcent, par les convoitises de la chair et les impudicités, les personnes qui s’étaient véritablement éloignées de ceux qui vivent dans l’égarement ; leur promettant la liberté, quoiqu’ils soient eux-mêmes esclaves de la corruption ; car on devient esclave de celui par lequel on est vaincu » (2 Pierre 2:17-19). Il y en a qui étaient parmi nous et nous ont quittés. Jude 1:12-13 nous déclare : « Ce sont des taches dans vos repas de charité, lorsqu’ils mangent avec vous, sans aucune retenue, se repaissant eux-mêmes ; ce sont des nuées sans eau, emportées çà et là par les vents ; des arbres au déclin de l’automne, sans fruits, deux fois morts et déracinés ; ce sont des vagues furieuses de la mer, rejetant l’écume de leurs impuretés ; des astres errants auxquels l’obscurité des ténèbres est réservée pour l’éternité. »

Jésus les appelle l’ivraie. « Le champ, c’est le monde ; la bonne semence, ce sont les enfants du royaume ; l’ivraie, ce sont les enfants du Malin ; l’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde ; et les moissonneurs sont les anges. Comme donc on amasse l’ivraie, et qu’on la brûle dans le feu, il en sera de même à la fin du monde » (Matthieu 13:38-40). Ils ne veulent pas écouter. Mais nous devrions être toujours prêts à offrir une bonne réponse à ceux qui s’avèrent intéressés à écouter tout en rejetant les autres. L’important, c’est que nous vaincrons même si nous sommes ridiculisés.

« J’ai un rêve que mes quatre petits enfants vivront un jour dans une nation où ils ne seront pas jugés selon la couleur de leur peau, mais par le contenu de leur caractère » [Dr Martin Luther King Jr., le 28 août, 1963]. Cinquante trois ans après cette déclaration du Dr. King, sur les marches du Lincoln Memorial à Washington, DC, le reste du monde entier est-il réellement plus près de réaliser son rêve ? Très peu de gens, malgré les nombreux changements apportés dans notre société, pourraient affirmer que le rêve du Dr King fut jusqu’ici pleinement réalisé. Et parmi les copieuses discussions sur la race et l’équité, plusieurs de ses amis, comme ses adversaires d’ailleurs, ont négligé l’importance des cinq derniers mots qu’il a prononcés : « le contenu de leur caractère ». Les lois peuvent être imposées par les autorités en place, mais ce n’est qu’individuellement que les hommes et les femmes peuvent développer le caractère dont le Dr King parlait.

Ce développement de caractère est pourtant l’élément central de la véritable chrétienneté, selon l’explication de Paul, dans Romains 5:1-5, lorsqu’il a dit :  « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, Qui, par la foi, nous a aussi fait avoir accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu. Et non seulement en cela, mais nous nous glorifions même dans les afflictions, sachant que l’affliction produit la patience, et la patience la vertu éprouvée, et la vertu éprouvée l’espérance. Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs, par l’Esprit Saint qui nous a été donné. »

Dans la mesure où les chrétiens construisent ce caractère par la foi, ils apprennent également à se soumettre à Christ, Lui permettant de former Sa volonté en nous. « Car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son plaisir » (Philippiens 2:13). Durant ce processus, nous apprenons à nous fier à notre Sauveur et à Son Esprit qui vit en nous. Comme disait si bien Paul, dans Galates 2:19-20 : « Je suis mort à la loi par la loi même, afin de vivre pour Dieu. Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi. » Il n’est pas suffisant de simplement déclarer que nous avons la foi. Jésus Lui-même a dit ceci, dans Matthieu 7:21 : « Ce n’est pas tout homme qui me dit : Seigneur ! Seigneur ! qui entrera dans le royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. »

Les hypocrites qui proclament ouvertement qu’ils aiment Dieu, mais qui refusent de faire Sa volonté sont comme l’airain qui résonne, ou comme une cymbale qui retentit. Beaucoup de bruit en surface, mais aucune profondeur spirituelle. Qu’arrivera-t-il à ceux qui prétendent aimer Dieu, mais qui refuseront jusqu’à la toute fin de faire Sa volonté ? L’apôtre Jean nous l’explique sous l’inspiration divine. Dans Apocalypse 21:8, Jean nous dit : « Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort. » M. King espérait un changement social durant sa vie, mais son rêve ne se réalisera pas tant que Jésus ne sera pas revenu. Il avait également cité Esaïe 40:4-5 où : « Toute vallée sera comblée, toute montagne et toute colline seront abaissées ; les lieux montueux deviendront une plaine, et les lieux raboteux une vallée. Alors la gloire de l’Éternel sera manifestée, et toute chair en même temps la verra ; car la bouche de l’Éternel a parlé. »

Plusieurs de ceux qui se souviennent des paroles de M. King ne réalisent pas que le Prophète Esaïe ne donnait pas une description d’une utopie fabriquée par des mains d’humains. Il décrivait un monde sous le règne du Messie – Jésus-Christ. Dans ce merveilleux monde, non seulement les gens bâtiront-ils des caractères de l’intérieur, mais les lois également encourageront les gens à agir selon la volonté de Dieu. Alors, le rêve du Dr King se réalisera lors du retour de Jésus. Mais, même dans l’attente de ce jour, les véritables chrétiens peuvent le bâtir en faisant la volonté de Dieu. Dans le monde actuel où les lois des hommes travaillent contre le développement du caractère divin, les Élus ont leur promesse de résurrection : « chacun en son propre rang ; Christ est les prémices, ensuite ceux qui sont de Christ, à son avènement » (1 Corinthiens 15:23). Abattre les tentations de Satan, du soi et de la société est sûrement possible et la récompense en vaut le coup car : « Celui qui vaincra, héritera toutes choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils [et ma fille] » (Apocalypse 21:7). Nous pouvons tout par Christ qui nous fortifie et c’est ainsi que nous vaincrons.




D.391- La persécution des prophètes

prophete

Par Joseph Sakala

Dans Luc 11:49-52, Jésus a dit : « C’est pourquoi aussi la sagesse de Dieu a dit : Je leur enverrai des prophètes et des messagers ; et ils feront mourir les uns et persécuteront les autres ; afin que le sang de tous les prophètes, qui a été répandu dès la création du monde, soit redemandé à cette génération, depuis le sang d’Abel jusqu’au sang de Zacharie, qui fut tué entre l’autel et le temple ; oui, vous dis-je, il sera redemandé à cette génération. Malheur à vous, docteurs de la loi, parce qu’ayant pris la clef de la connaissance, vous n’y êtes point entrés vous-mêmes, et vous avez encore empêché d’y entrer ceux qui voulaient le faire. » Les vrais prophètes de Dieu furent persécutés dès le début et Dieu va redemander leur sang.

Abel, le fils d’Adam et Ève, fut le premier selon Jésus, parce que son sang fut répandu par Caen dès la création du monde. En terme biblique, un prophète était un homme qui proclamait des paroles inspirées de Dieu, pas nécessairement des prédictions sur l’avenir, mais des paroles inspirées par le Saint-Esprit lorsque Dieu voulait parler au peuple sur des évènements concernant le peuple de Dieu. Notez ce que Pierre nous dit au sujet du salut : « C’est de ce salut que se sont informés et enquis les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui est en vous ; recherchant, pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies. Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards » (1 Pierre 1:10-12).

Et un peu plus tard, le chef des apôtres nous déclare : « Et nous avons entendu cette voix venue du ciel, lorsque nous avons été avec Lui sur la sainte montagne. Nous avons aussi la parole des prophètes, qui est très ferme, à laquelle vous faites bien de vous attacher, comme à une lampe qui brillait dans un lieu sombre, jusqu’à ce que le jour resplendît et que l’étoile du matin se levât dans vos cœurs ; sachez tout d’abord ceci, que nulle prophétie de l’Écriture ne vient d’une interprétation particulière. Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé » (2 Pierre 1:18-21). Évidemment, Abel répétait les Paroles mêmes de Dieu à Caen lorsque celui-ci l’a tué dans une colère de jalousie.

C’est la même chose avec Zacharie le prophète. « Alors l’Esprit de Dieu revêtit Zacharie, fils de Jéhojada, le sacrificateur, et, se tenant debout au-dessus du peuple, il leur dit : Dieu a dit ainsi : Pourquoi transgressez-vous les commandements de l’Éternel ? Vous ne prospérerez point ; car vous avez abandonné l’Éternel, et il vous abandonnera. Mais ils conspirèrent contre lui, et l’assommèrent de pierres, par le commandement du roi, dans le parvis de la maison de l’Éternel. Ainsi le roi Joas ne se souvint point de la bonté dont Jéhojada, père de Zacharie, avait usé envers lui ; et il tua son fils, qui dit en mourant : L’Éternel le voit, et il en demandera compte ! » (2 Chroniques 24:20-22).

Joas ne se souvenait plus des bontés de Zacharie envers lui lorsqu’il lui annonça : « Vous ne prospérerez point ; car vous avez abandonné l’Éternel, » alors il a fait lapider le prophète Zacharie qui fut le dernier mentionné dans l’Ancien Testament comme étant mort pour son témoignage. Ainsi la période entière couverte par le Seigneur s’échelonnait à partir de la fondation du monde jusqu’à l’avènement de Christ. La même expérience attendait la plupart des prophètes qui ont écrit le Nouveau Testament.

Il y a une autre vérité importante dans ce passage. Le sang que les précieux prophètes de Dieu ont commencé à verser le fut depuis le commencement du monde. Alors, il était bien de prêcher : « Repentez-vous donc et vous convertissez, afin que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissements viennent de la part du Seigneur, et qu’Il vous envoie celui qui vous a été annoncé auparavant, le Christ Jésus, que le ciel doit recevoir jusqu’au temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé par la bouche de tous ses saints prophètes, depuis longtemps » (Actes 3:19-21).

Dans 2 Timothée 3:16-17, nous lisons que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre. » Dans les Écritures, chaque point, chaque virgule, même chaque portion de lettres furent inspirés et sont éternels. Dans plusieurs parties de l’Écriture, l’enseignement repose sur une portion d’un mot ou une phrase. Par exemple, considérez la phrase « encore une fois » dans Hébreux 12:25-26, où nous lisons : « Prenez garde de ne pas mépriser celui qui vous parle ; car si ceux qui méprisaient celui qui les avertissait sur la terre, de la part de Dieu, n’échappèrent point, nous échapperons encore moins, nous qui nous détournons de Celui qui parle des cieux ;  dont la voix ébranla alors la terre, et qui maintenant a fait cette promesse en disant : Encore une fois j’ébranlerai non seulement la terre, mais aussi le ciel. »

« Or, ces mots : Encore une fois, marquent l’abolition des choses muables, en tant que faites, pour que les immuables subsistent. » Ce passage cite Aggée 2:6-7 où il est écrit : « Car ainsi a dit l’Éternel des armées : Encore une fois, dans peu de temps, j’ébranlerai les cieux et la terre, et la mer et le sec. J’ébranlerai toutes les nations, et les trésors de toutes les nations arriveront, et je remplirai cette maison de gloire, a dit l’Éternel des armées. » L’argument requiert un jugement futur sur toute la création pointant sur un jugement similaire par le passé.

Pareillement, dans Galates 4:9-11, Paul déclare : « Et maintenant que vous avez connu Dieu, ou plutôt que vous avez été connus de Dieu, comment retournez-vous encore à ces faibles et misérables rudiments, auxquels vous voulez vous assujettir de nouveau ? Vous observez les jours, les mois, les temps et les années. Je crains pour vous que je n’aie travaillé en vain à votre égard. » Ces Galates voulaient retourner à leur système légaliste d’antan. Dans Jean 8:58, Jésus utilise la forme du verbe être « je suis » quand Il dit aux Juifs : « En vérité, en vérité je vous le dis : Avant qu’Abraham fût, je suis, » confirmant par le fait même Sa divinité.

Notez également, dans Jean 10:34-36, où Jésus leur répondit : « N’est-il pas écrit dans votre loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux. Que si elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu était adressée (et l’Écriture ne peut être rejetée), dites-vous que je blasphème, moi que le Père a sanctifié et qu’il a envoyé dans le monde, parce que j’ai dit : Je suis le Fils de Dieu ? » Christ a habilement utilisé le texte du Psaume 82:6 dans lequel Dieu dit : « Vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils du Très-Haut ; toutefois vous mourrez comme des hommes, et vous tomberez comme l’un des princes. » Dieu S’adressait aux juges qu’Il appelait « des dieux ». Jésus a utilisé ce passage pour désamorcer les charges de blasphème contre Lui.

Dans Galates 3:16-18, Paul déclare : « Or, les promesses ont été faites à Abraham et à sa postérité. Il n’est pas dit : Et à ses postérités, comme s’il s’agissait de plusieurs ; mais comme d’une seule : Et à ta postérité, qui est Christ. Voici donc ce que je dis : Quant au contrat que Dieu a auparavant confirmé en Christ, la loi, qui n’est venue que quatre cent trente ans après, n’a pu l’annuler, pour abolir la promesse. Car, si l’héritage vient de la loi, ce n’est plus de la promesse. Or, Dieu l’a donné gratuitement à Abraham par la promesse. » Paul venait de citer Genèse 22:17-18 où Dieu dit à Abram : « Je te bénirai certainement, et je multiplierai ta postérité comme les étoiles des cieux, et comme le sable qui est sur le bord de la mer ; et ta postérité possédera la porte de ses ennemis. Et toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité, parce que tu as obéi à ma voix. »

Considérez la réponse de Christ aux saducéens qui rejetaient la résurrection des morts, lorsqu’Il leur répondit : « Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob. Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants » (Matthieu 22:32). Christ est leur Dieu et non simplement était. « Et le peuple entendant cela, admirait sa doctrine » (Matthieu 22:33). Toute Écriture est donnée sous l’inspiration divine, donc demeurons avec la vérité que toute Écriture est inspirée par Dieu et fut respectée par Christ.

David avait la bonne attitude envers la Parole de Dieu. Voici ce qu’il déclare, dans Psaume 119:161 : « Les grands m’ont persécuté sans cause ; mais mon cœur n’a craint que tes paroles. » Cette partie du Psaume 119 est riche en description sur la façon que Sa Parole enveloppe le croyant d’étonnement et de crainte. Le centre d’intérêt est ici dirigé vers le cœur plutôt que vers l’esprit. La volonté de Dieu concernant l’esprit est claire : « ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite » (Romains 12:2). Tandis qu’au sujet du cœur : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même. »

David déclare : « Je me réjouis de ta parole, comme celui qui trouve un grand butin », disait-il, dans Psaumes 119:162. Pierre enseignait que : « la Parole de Dieu vit et demeure éternellement » (1 Pierre 1:23). C’est beaucoup mieux que la parole écrite car : « Celui qui me rejette et ne reçoit point mes paroles, a son juge ; la parole que j’ai annoncée, c’est elle qui le jugera au dernier jour. Car je n’ai point parlé par moi-même, mais le Père, qui m’a envoyé, m’a prescrit ce que je devais dire et annoncer. Et je sais que son commandement est la vie éternelle. Les choses donc que je dis, je les dis comme mon Père me les a dites » (Jean 12:48-50). Nous apprenons ici que Jésus dans la chair ne répétait que ce que le Père Lui avait prescrit de dire et d’annoncer. Cela nous prouve que Jésus et le Père était Le même.

L’amour de la Parole de Dieu crée quelque chose de différent et visible chez les enfants de Dieu : « J’ai en haine et en abomination le mensonge ; j’aime ta loi. Je te loue sept fois le jour, à cause des ordonnances de ta justice. Il y a une grande paix pour ceux qui aiment ta loi, et rien ne peut les renverser » (Psaume 119:163-165). Alors : « Ne vous inquiétez de rien, mais en toute occasion exposez vos demandes devant Dieu, par des prières et des supplications, avec des actions de grâces, et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ » (Philippiens 4:6-7). Se réjouir ainsi dans les Écritures amène la stabilité chez le converti. Dans Psaume 119:166-169, nous lisons : « Éternel, j’espère en ta délivrance, et je pratique tes commandements. Mon âme observe tes témoignages, et je les aime d’un grand amour. J’observe tes commandements et tes témoignages, car toutes mes voies sont devant toi. Éternel, que mon cri vienne en ta présence ! Rends-moi intelligent, selon ta parole. »

Voici ce que Dieu a inspiré Salomon d’écrire dans Ecclésiaste 12:15-16 : « Écoutons la conclusion de tout ce discours : Crains Dieu, et garde ses commandements ; car c’est là le tout de l’homme. Car Dieu fera venir toute œuvre en jugement, avec tout ce qui est caché, soit bien, soit mal. » Ce qui inclut toutes les prophéties que Dieu nous a annoncées par la bouche de Ses prophètes. « Je leur susciterai un prophète comme toi [Moïse], d’entre leurs frères, et je mettrai mes paroles en sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui commanderai. Et il arrivera que quiconque n’écoutera pas mes paroles, qu’il dira en mon nom, je lui en demanderai compte » (Deutéronome 18:18-19).

Il faut distinguer entre deux sortes de prophéties. Lorsqu’un prophète prédit un événement, il peint l’avenir à la lumière du présent. Mais fréquemment le message prophétique consiste a réprouver, conseiller, gouverner, ou soulever un problème présent, plutôt que de le prédire. Dans un tel cas, le prophète représente la lumière présente de l’avenir qui pourrait arriver. C’est le type de prophétie prédictive qui nous fournit un argument fort pour notre foi. Car aucune intuition humaine sur l’avenir, ni aucun contrôle satanique du futur ne peut expliquer les centaines de prophéties bibliques qui ont littéralement et spécifiquement été accomplies. Celles-ci ne pouvaient arriver que par l’intervention divine, révélées par Celui qui connaît et contrôle l’avenir.

Présentement, la prophétie prédicatrice nous fournit une double défense. Non seulement elle nous prouve qu’elle est d’origine divine, inspirée et a l’autorité des Écritures, mais presque au-delà de la moitié des prophéties converge vers la personne et l’œuvre de Jésus-Christ, ce qui nous assure de Sa divinité et de Son messianisme. Nous n’avons qu’à lire Ésaïe 52:13-15 qui nous déclare : « Voici, mon serviteur prospérera ; il montera, il s’élèvera, il grandira puissamment. Comme plusieurs ont été étonnés à cause de lui, tant son visage était défait et méconnaissable, tant son aspect différait de celui des hommes ; ainsi il remplira de joie plusieurs nations ; les rois fermeront la bouche devant lui ; car ils verront ce qui ne leur avait pas été raconté, ils apprendront ce qu’ils n’avaient point entendu », pour reconnaître qu’on parle de Christ.

Et surtout, dans Esaïe 53:3-9, où nous découvrons : « Méprisé, délaissé des hommes, homme de douleurs et connaissant la souffrance ; comme un homme devant qui on se couvre le visage ; si méprisé que nous n’en faisions aucun cas. Cependant il a porté nos maladies, et il s’est chargé de nos douleurs ; et nous, nous pensions qu’il était frappé de Dieu, battu et affligé. Mais il était meurtri pour nos péchés, et frappé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur lui, et par sa meurtrissure nous avons la guérison. Nous étions tous errants comme des brebis, nous suivions chacun son propre chemin, et l’Éternel a fait venir sur lui l’iniquité de nous tous. Il est maltraité, il est affligé ; et il n’ouvre point la bouche ; comme un agneau mené à la boucherie, comme une brebis muette devant celui qui la tond, il n’ouvre point la bouche. Il a été retiré de l’angoisse et de la condamnation ; et qui dira sa durée ? Car il a été retranché de la terre des vivants ; il a été frappé pour le péché de mon peuple. On lui avait assigné sa sépulture avec les méchants, et dans sa mort il a été avec le riche ; car il n’a point fait d’injustice, et il n’y a point eu de fraude en sa bouche. »

Comment ne pas reconnaître aussi notre Sauveur, dans Esaïe 53:10-12, où on peut lire : « Or il a plu à l’Éternel de le frapper ; il l’a mis dans la souffrance. Après avoir offert sa vie en sacrifice pour le péché, il se verra de la postérité, il prolongera ses jours, et le bon plaisir de l’Éternel prospérera dans ses mains. Il jouira du travail de son âme, il en sera rassasié ; mon serviteur juste en justifiera plusieurs, par la connaissance qu’ils auront de lui, et lui-même portera leurs iniquités. C’est pourquoi je lui donnerai son partage parmi les grands ; il partagera le butin avec les puissants ; parce qu’il a livré sa vie à la mort, qu’il a été mis au nombre des méchants, qu’il a porté les péchés de plusieurs, et intercédé pour les pécheurs. » Comment ne pas reconnaître dans ce passage notre Messie, mort pour nous ?

Plusieurs autres prophéties prédisent Son avènement et Son Royaume, dans lequel Christ sera Roi et Ses Élus régneront avec Lui. Ayant reconnu bon nombre de Ses prophéties littéralement accomplies, nous pouvons avec certitude déclarer que les autres prophéties futures seront également accomplies. Dans 1 Jean 3:2-3, l’apôtre Jean nous déclare clairement : « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme lui est pur. »

Aux nouveaux convertis romains qui trouvaient parfois ardus les malheurs qu’ils éprouvaient pour Jésus, Paul a déclaré : « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:28-30).

Un des plus grands dangers auquel le chrétien fait face, c’est la tentation de se conformer aux choses du monde, détruisant ainsi le témoignage de Paul qui nous dit ceci, dans Romains 12:1-2 : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. » Nous ne pouvons pas servir deux maîtres et le grand privilège du croyant, c’est de devenir conforme, non à ce monde qui meurt, mais au Christ toujours vivant !

Néanmoins, nous devons d’abord nous conformer à la mort de Christ, i.e., mourir aux standards de ce monde. Le plus grand désir de Paul était d’être vainqueur avec Christ. Donc : « Ces choses qui m’étaient un gain, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Bien plus, je regarde toutes choses comme une perte, en comparaison de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui j’ai perdu toutes choses, et je les regarde comme des ordures, afin que je gagne Christ, et que je sois trouvé en lui, ayant, non point ma justice, celle qui vient de la loi, mais celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice de Dieu par la foi » (Philippiens 3:7-9).

Voilà le but de Paul ! Connaître Christ, l’efficacité de Sa résurrection et être en communion avec Ses souffrances en devenant conforme à Lui dans Sa mort ; pour parvenir, si nous le pouvons, à la résurrection des morts. Alors, dans Romains 8:31-33, Paul dit : « Que dirons-nous donc sur cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ? Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie. » La mort du chrétien ne signifie aucunement la fin. Quand Christ reviendra, Il enverra Ses anges pour faire la récolte de Ses Élus, morts et vivants. C’est Jésus : « Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21).

Dans Hébreux 2:9-10, Paul nous dit : « Mais nous voyons couronné de gloire et d’honneur ce Jésus, qui, par la mort qu’il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges, afin que par la grâce de Dieu il souffrît la mort pour tous. En effet, il était convenable que celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances. » Le Seigneur ne nous demande  jamais d’aller là où il n’est jamais allé Lui-même. Il est le Capitaine de notre salut et nous n’avons qu’à suivre Son exemple : « Regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu » (Hébreux 12:2).

Alors, écoutez Jésus, le Capitaine de notre salut et notre Chef. « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à Celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris » (1 Pierre 2:21-24). Dieu l’a élevé à Sa droite, comme le Prince et Sauveur, afin de donner à Israël la repentance et la rémission des péchés (Actes 5:31).

La même merveilleuse vérité apparaît sous des visages variés. Il est notre Berger, par exemple, lorsque Christ nous dit : « Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10:27-30). Jésus parla encore au peuple, et dit : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12). Jésus est notre lumière qui illuminera notre vie éternelle.

Mais ce n’est pas tout. Dans Jean 16:12-14, Jésus leur fait une révélation : « J’ai encore plusieurs choses à vous dire ; mais elles sont encore au-dessus de votre portée. Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir. C’est Lui qui me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. » Avez-vous bien noté que le Christ ne parlait pas de Lui-même, mais disait seulement ce que le Père lui disait de dire ? Et maintenant, le Saint-Esprit ne parle pas de Lui-même, mais dira tout ce qu’Il aura entendu. Donc, qui parle ? De toute évidence, c’est le Père (Emmanuel – Dieu avec nous) qui parlait par la bouche de Jésus et, quand Jésus est monté au ciel, c’est encore le Père qui parla par Son Esprit de vérité. Car Dieu est Esprit (Jean 4:24). Dommage pour les trinitaires.

Avec un tel leader impeccable, un exemple parfait, un Berger tendre et amoureux, une lumière éblouissante et un guide infaillible, nous devrions être heureux de Le suivre, même si parfois le chemin semble coriace et escarpé. Dieu est notre but, notre grand prix et la fin de notre voyage. Pour Lui, Paul a déclaré : « Bien plus, je regarde toutes choses comme une perte, en comparaison de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui j’ai perdu toutes choses, et je les regarde comme des ordures, afin que je gagne Christ, et que je sois trouvé en lui, ayant, non point ma justice, celle qui vient de la loi, mais celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice de Dieu par la foi ; afin que je connaisse Christ, et l’efficace de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts » (Philippiens 3:8-11).

Frères, pour moi, je ne me persuade pas d’avoir saisi le prix ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. Les corps corruptibles dans lesquels nous sommes obligés de vivre présentement ne sont que l’ombre des corps glorifiés que nous aurons en Jésus-Christ, lors de Son apparition. Nous aurons, en tant que fils et filles de Dieu, des corps IMMORTELS. À l’image de Jésus lors de Sa propre résurrection et nous vivrons éternellement.

Lisons ensemble ce merveilleux témoignage de Jean : « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:1-2). Nous sommes littéralement prédestinés à devenir conformes à l’image même du Fils de Dieu dans Sa Famille Divine. Qui d’autre que le Créateur même de l’univers pourrait réaliser un tel miracle, pour ceux qu’Il a créés à Son image et à Sa ressemblance ?!