D.400 – Les hommes méchants

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Par Joseph Sakala

Dans Proverbes 24:19-20, Dieu nous déclare : « Ne t’irrite point à cause de ceux qui font le mal ; ne porte point envie aux méchants ; car il n’y a pas d’issue pour celui qui fait le mal, et la lampe des méchants sera éteinte. » Bon nombre de personnes se souviennent du 11 septembre 2001. Les États-Unis n’avaient pas été attaqués chez eux depuis la Guerre Civile et le pays presque agonisant fut collé aux téléviseurs devant l’atrocité soi-disant causée par des terroristes. Des menaces de rétribution furent émises contre les coupables proclamés de cet attentat, mais en vain. « Or, quand vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres, ne vous troublez point ; car il faut que ces choses arrivent ; mais ce ne sera pas encore la fin » (Marc 13:7).

Selon les Écritures, rien n’arrêtera la colère et la méchanceté des hommes contre les principes établis par Dieu. Jean 15:18-19 nous dit : « Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, mais que je vous ai choisis dans le monde, c’est pour cela que le monde vous hait. » Mais demeurons calmes : « Car nous connaissons Celui qui a dit : A moi appartient la vengeance ; je rendrai la pareille, dit le Seigneur. Et ailleurs : Le Seigneur jugera son peuple. C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hébreux 10:30-31).

Pour plusieurs d’entre nous, le défi, c’est que nous oubliions que l’ennemi n’est pas seulement un groupe de terroristes quelconque, et il y a eu de nombreux adversaires durant les siècles.  Mais : « Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions » (1 Pierre 5:8-9). Si nous sommes constamment bouleversés par les derniers évènements de méchanceté étalés à pleine page couleur chaque jour dans les nouvelles, nos âmes n’auront jamais la paix que Christ nous a laissée avant de monter au ciel.

C’est la joie du Seigneur qui nous procure la force : « de faire le bien, d’être riches en bonnes œuvres, prompts à donner, faisant part de leurs biens ; s’amassant ainsi pour l’avenir un trésor placé sur un bon fonds, afin d’obtenir la vie éternelle. » (1 Timothée 6:18-19). Quand nous perdons cette paix, Satan est content, car cela nous distrait de garder les yeux fixés sur le Royaume de Dieu. Jésus a pourtant insisté, dans Son enseignement : « Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6:33-34).

Si nous nous préoccupons des mêmes séductions que le monde, comment pourrons-nous garder nos yeux sur le Royaume ? Or, c’est notre Dieu qui pourvoira à tous nos besoins, selon Ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ. Peut-être, dans les jours où les choses méchantes viennent brouiller votre mémoire, feriez-vous mieux de suivre Paul lorsqu’il nous déclare : « Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles de la terre ; car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ; mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire » (Colossiens 3:2-4).

Malgré cela, on pourrait parfois se demander pourquoi nous endurons des souffrances que nous croyons non méritées. Dans Psaume 10:1-4, nous lisons : « Pourquoi, ô Éternel, te tiens-tu loin, et te caches-tu au temps de la détresse ? Le méchant, dans son orgueil, poursuit les malheureux. Ils sont pris par les artifices qu’il a médités. Car le méchant se glorifie du désir de son âme ; le ravisseur blasphème contre l’Éternel, et l’outrage. Le méchant dit avec arrogance : Il ne fera point d’enquête ! Toutes ses pensées sont qu’il n’y a point de Dieu. » Ou bien le méchant : « dit en son cœur : Je ne serai point ébranlé, jamais il ne m’arrivera de mal » (Psaume 10:6). Au contraire : « Éternel, tu entends le souhait des affligés ; affermis leurs cœurs, prête-leur une oreille attentive, pour faire droit à l’orphelin et à l’opprimé ; afin que sur la terre l’homme ne continue plus à répandre l’effroi » (Psaume 10:17-18).

Ce cri fit écho dans toutes les générations, émanant de ceux qui ont été persécutés pour leur foi. « Si nous eussions oublié le nom de notre Dieu, si nous eussions étendu nos mains vers un dieu étranger, Dieu n’en aurait-il pas fait enquête, lui qui connaît les secrets du cœur ? Mais, à cause de toi, nous sommes mis à mort tous les jours, et regardés comme des brebis destinées à la boucherie. Lève-toi ! Pourquoi dors-tu, Seigneur ? Réveille-toi, ne nous rejette pas à toujours ! Pourquoi caches-tu ta face ? Pourquoi oublies-tu notre misère et notre oppression ? Car notre âme est abattue jusque dans la poussière ; notre ventre est attaché à la terre. Lève-toi, viens à notre aide, et rachète-nous à cause de ta bonté ! » (Psaume 44:21-27).

Pourtant, la souffrance des justes Élus est un des grands mystères de la vie. Comment un Dieu d’amour et de puissance peut-Il permettre autant de souffrances sur Sa création ? Le fait demeure, cependant, qu’il n’y a pas de souffrance non méritée. « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en Son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus » (Romains 3:23-26).

La raison pour laquelle il y a tant de souffrance dans le monde, c’est qu’il y a péché dans le monde. Même si l’expérience singulière de souffrance ne correspond pas à un péché en particulier, nous sommes tous pécheurs devant Dieu, donc méritant d’un jugement devant un Dieu Saint. Ce n’est pas la souffrance qui est non méritée, mais la grâce et la miséricorde de Dieu. Paul déclare à Tite : « Non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon Sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance » (Tite 3:5-7).

Il est vrai que tout péché occasionne de la souffrance, mais toute souffrance ne provient pas automatiquement du péché commis. S’il est écrit dans la Bible qu’heureux sont ceux qui souffrent au nom de Jésus-Christ, peut-on dire qu’ils ont « mérité » cette souffrance ? Pas du tout, ils ont refusé de pécher ! Mais ils souffrent à cause de la méchanceté de ceux qui n’acceptent pas Jésus. Autre exemple : la jeune fille de dix ou douze ans qui se fait violer par des soldats ennemis pendant une guerre a-t-elle vraiment mérité de souffrir cela ? Pas elle, mais elle se trouve dans une situation où les soldats ont péché et devront un jour en rendre compte, tandis qu’elle est simplement une victime innocente dans ce sordide événement.

Il n’y a qu’une seule personne dans toute l’histoire dont la souffrance fut absolument non méritée et Jésus l’a soufferte pour nous. « Car Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu ; ayant été mis à mort selon la chair, mais vivifié par l’Esprit ; par lequel aussi il est allé prêcher aux esprits en prison ; qui avaient été autrefois incrédules, lorsque, du temps de Noé, la patience de Dieu attendait, pour la dernière fois, pendant que l’arche se construisait, dans laquelle un petit nombre d’âmes, c’est-à-dire huit, furent sauvées à travers l’eau » (1 Pierre 3:18-20). Nos souffrances sont méritées, mais elles sont aussi contrôlées, car : « C’est en lui aussi que nous sommes devenus héritiers, ayant été prédestinés, d’après le décret de Celui qui opère toutes choses selon le dessein de sa volonté ; afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui avons les premiers espéré en Christ » (Éphésiens 1:11-12).

Il y a plusieurs bonnes raisons pourquoi Dieu permet à un fidèle converti de souffrir. Cependant, même si le converti ne peut pas discerner la raison particulière au moment de la souffrance, Pierre nous dit pourtant : « Mais réjouissez-vous de ce que vous participez aux souffrances de Christ, afin que lorsque Sa gloire sera manifestée, vous soyez aussi comblés de joie. Si l’on vous dit des injures pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux ; car l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Il est blasphémé par eux, mais il est glorifié par vous. Que nul de vous ne souffre comme meurtrier, ou larron, ou malfaiteur, ou comme s’ingérant dans les affaires d’autrui. Mais s’il souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, mais qu’il glorifie Dieu à cet égard » (1 Pierre 4:13-16).

La souffrance de ce chrétien n’est pas « méritée » comme on mérite une punition, mais apparaît comme une grâce de Dieu qui accomplit quelque chose en lui ou elle. Ce n’est donc pas pour ses péchés qu’il souffre alors, mais comme participant à la souffrance de Christ. On pourrait alors dire que cette souffrance est méritée comme l’on mérite un cadeau. Nous avons chacun besoin d’un véritable consolateur vers qui nous pouvons nous tourner dans les temps difficiles, et Dieu nous le donne. Il n’y a rien de plus satisfaisant dans la vie que de pouvoir compter sur un ami fidèle et bon lorsque nous avons besoin d’être consolé, conseillé ou simplement écouté. Ce besoin se fait sentir dès l’enfance chez l’individu et se poursuit jusque dans sa vieillesse. Qui ne voudrait pas avoir un ami avec qui partager ses joies et son bonheur, mais qui serait également là quand les choses ne vont pas aussi bien ?

Le livre des Proverbes nous offre des pensées saisissantes sur l’amitié. Un individu qui a des amis doit lui-même être pareillement un ami. Car : « Celui qui a beaucoup de compagnons les a pour son malheur ; mais il y a tel ami plus attaché qu’un frère » (Proverbes 18:24). Notez que le verset dit que celui qui désire avoir beaucoup de compagnons les aura pour son malheur car les compagnons ne sont pas toujours de véritables amis. Tant qu’ils peuvent vous exploiter, ils sont là, mais quand vous êtes vraiment dans le besoin, où sont-ils ? Disparus ! C’est précisément à ce moment-là que nous réalisons qui sont nos véritables amis.

Le véritable ami sera toujours disponible, surtout dans le besoin. Et Salomon dit qu’un tel ami est plus attaché qu’un frère de sang. Éprouvez vos amis en les mettant parfois au test, simplement pour découvrir la profondeur de leur amitié. C’est ainsi que nous découvrons s’ils sont superficiels ou réels. Les véritables amis restent liés dans toutes les circonstances, soit bonnes, soit mauvaises. Proverbe 17:17 nous dit que : « L’intime ami aime en tout temps, et il naîtra comme un frère dans la détresse. » Considérez aussi ce qui est écrit dans le Proverbe 27:9-10 : « L’huile et le parfum réjouissent le cœur ; telle est la douceur d’un ami dont le conseil vient du cœur. Ne quitte point ton ami, ni l’ami de ton père, et ne va point dans la maison de ton frère au jour de ta détresse ; car un bon voisin qui est près vaut mieux qu’un frère qui est loin. »

Au-travers tous ces versets, nous découvrons un thème commun. Que l’amitié est une possession précieuse qui devient un véritable trésor dans un moment de crise. Très souvent, nos amitiés se développent comme le résultat de facteurs hors de notre contrôle. Nous n’avons pas choisi nos frères et sœurs, le choix fut celui de nos parents. Néanmoins, les liens que nous formons à l’extérieur deviennent souvent forts, d’une grande valeur et uniquement appréciés. Nous ne formerons pas nécessairement des amis de ceux qui travaillent au même endroit avec nous. Pourtant, parce que nous passons plusieurs heures par jour avec eux, certains liens d’amitié se développent naturellement. C’est la même chose dans les diverses associations sportives et sociales où nous sommes membres, ou dans une congrégation religieuse que nous fréquentons. Nous ne les avons pas spécifiquement recherchées, mais parce que Dieu a mis ces personnes sur notre chemin, nous profitons de ces occasions pour partager certains intérêts, certaines valeurs spirituelles et divers buts. Avec eux, nous développons facilement des amitiés en adorant et en servant Dieu ensemble.

Tout au long de notre vie, il est surprenant de voir en méditant sur notre passé, combien « d’amis » sont venus et sont passés dans notre vie. Cependant, il en reste un peu avec qui nous avons déployé des efforts additionnels afin d’approfondir une amitié qui nous a liés davantage. Il est possible que nous ayons été les premiers à leur tendre la main, ou peut-être ce sont eux qui l’ont fait. Peu importe la façon qu’ils sont devenus nos amis, ceux avec qui nous sommes les plus proches sont souvent ceux avec qui nous avons passé des périodes de crise et de besoin. Mais il fut un temps où cela était virtuellement impossible, parce que toute chair était devenue corrompue devant Dieu.

Dans Genèse 6:11-14, nous lisons : « Et la terre était corrompue devant Dieu, et la terre était remplie de violence. Et Dieu regarda la terre, et, voici, elle était corrompue ; car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre. Et Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est venue devant moi ; car la terre a été remplie de violence par eux ; et voici, je vais les détruire avec la terre. Fais-toi une arche de bois de gopher ; tu feras l’arche par loges, et tu l’enduiras de bitume par dedans et par dehors. » Parmi ceux qui insistent à dire que le Déluge de la Genèse ne peut être dans l’histoire réelle, deux raisons évidentes ressortent plus que toutes autres.

La première, le naturalisme, demande un développement graduel de tout ce qui existe sur une longue période prolongée, de simple à complexe. Ainsi, le dépôt mondial de milliards de fossiles n’aurait pas pu être rapidement enseveli par un cataclysme global tel que décrit dans la Bible. En deuxième lieu, ceux qui pourraient accepter le message de la Bible sont consternés et épouvantés par la soudaine et horrible destruction de la planète par un Dieu « d’amour ». Ainsi le Déluge, disent-ils, a dû être un événement local plutôt qu’un jugement courroucé tel que décrit dans la Bible. Ceux qui embrassent cette pensée insistent sur le fait que « mon Dieu » ne ferait jamais une chose pareille.

La première rationalisation relève que toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création et que la Bible doit être prise à la lumière d’une évolution simplement naturelle. La seconde rationalisation ignore carrément la Sainteté de Dieu, assumant que Dieu n’avait pu agir ainsi que par pure colère et non par un autre motif. « L’Éternel des armées sera glorifié par le jugement, le Dieu saint sera sanctifié par la justice » nous déclare Esaïe 5:16. Ils ignorent également l’instruction biblique, dans Éphésiens 5:6, où Paul dit : « Que personne ne vous séduise par de vains discours ; car c’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les enfants rebelles. »

Ces détracteurs sont incapables de comprendre que la colère de Dieu et Son amour peuvent se manifester ensemble dans un même événement. Ne connaissant pas les Écritures, ils ignorent la fonction de la Deuxième Résurrection et croient que ceux qui sont morts dans le Déluge sont exterminés à jamais ou vont brûler dans un feu éternel qui ne consume pas. Les premiers rejettent les preuves sur la terre. Les seconds rejettent l’évidence de la Parole de Dieu. Le premier groupe rejette les faits selon la science et le second groupe tord les Écritures.

Les deux groupes ont changé la vérité de Dieu en mensonge et ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur qui est béni éternellement. (Romains 1:25). Les deux groupes tombent malheureusement dans : « la voie qui semble droite à l’homme, mais dont l’issue est la voie de la mort » (Proverbes 16:25). Ces gens cherchent la prospérité et le contentement plutôt que de plaire à Dieu. Dans 1 Timothée 6:6-10, nous lisons : « Or, c’est un grand gain que la piété avec le contentement d’esprit. Car nous n’avons rien apporté dans ce monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter. Ainsi, pourvu que nous ayons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. Mais ceux qui veulent devenir riches, tombent dans la tentation et le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs. »

Dans ces jours de grandes ventes où la pression est sur l’achat des gadgets technologiques dernier cri, ainsi que les objets pouvant nous fournir du confort, la vertu chrétienne du contentement est une commodité rare. C’est devenu une malédiction chez les chrétiens dits « nés-de-nouveau », car c’est ce qu’on prêche dans plusieurs dénominations. La prospérité matérielle est considérée comme divinement approuvée chez les prospères de la société spirituelle. Cependant, au lieu d’être une bénédiction, une telle affluence devrait être considérée comme une épreuve, car Jésus a déclaré : « il sera beaucoup redemandé à quiconque il aura été beaucoup donné ; et on exigera plus de celui à qui on aura beaucoup confié » (Luc 12:48).

Paul fut le chrétien le plus fidèle qui ait vécu. Pourtant, il est mort sans le sou dans une prison romaine. Son propre témoignage au sujet des possessions standards de la vie était : « je ne dis pas cela par rapport à mon indigence ; car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais être dans l’abaissement, je sais aussi être dans l’abondance ; en tout et partout, j’ai appris à être rassasié et à avoir faim ; à être dans l’abondance, et à être dans la disette. Je puis tout par Christ, qui me fortifie » (Philippiens 4:11-13). Dans le contexte de ce verset, l’apôtre Paul mettait son jeune évangéliste en garde contre la prospérité de ceux qui prêchaient, parmi tant d’autres choses, que le gain est divin et qui pensaient que la prospérité matérielle était la preuve d’une prospérité spirituelle.

Paul annonce à Timothée : « Si quelqu’un enseigne autrement, et ne se soumet point aux saines paroles de notre Seigneur Jésus-Christ, et à la doctrine qui est selon la piété, il est enflé d’orgueil, il ne sait rien ; mais il a la maladie des contestations et des disputes de mots, d’où naissent l’envie, les querelles, les médisances, les mauvais soupçons, et les vaines discussions de gens qui ont l’esprit corrompu, qui sont privés de la vérité, et qui regardent la piété comme une source de gain. Sépare-toi de ces gens-là. Or, c’est un grand gain que la piété avec le contentement d’esprit. Car nous n’avons rien apporté dans ce monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter. Ainsi, pourvu que nous ayons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. Mais ceux qui veulent devenir riches, tombent dans la tentation et le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs. Mais toi, ô homme de Dieu ! fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur » (1 Timothée 6:3-11).

Des gains matériels ne produisent aucune justice divine. Au contraire, la justice divine n’est un gain que si elle est accompagnée de contentement en Christ. Car même le plus pauvre serviteur de Dieu devient riche. « Que votre conduite soit exempte d’avarice ; soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » nous déclare Paul, dans Hébreux 13:5-6.

Colossiens 3:17 nous dit : « Et quoi que vous fassiez, en paroles, ou en œuvres, faites tout au nom du Seigneur Jésus, rendant grâces par lui à Dieu le Père. » Le mariage a toujours tenu une place élevée dans le Plan de Dieu. Dès le commencement, le but de Dieu au sein du mariage était de procréer des enfants. Genèse 1:27-28 nous dit : « Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. » Mais le mariage devait également éliminer la solitude chez l’homme. « Et l’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui » (Genèse 2:18).

Dieu considérait un tel état comme très bien. « Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon » (Genèse 1:31). Donc, le mariage a été créé par Dieu et c’était très bon. Mais lorsque le péché entra en situation par la rébellion d’Adam et que la malédiction universelle en fut devenue le résultat, cela a sûrement créé une nouvelle relation maritale pleine de problèmes et de conséquences potentiels. À cause de leur désobéissance : « Il dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari et il dominera sur toi » (Genèse 3:16). Dieu n’avait pas créé l’enfantement dans la douleur, ni la domination par l’homme, mais nous constatons que les deux conséquences vécues dans certains mariages, comme nous le voyons d’ailleurs aujourd’hui, sont le résultat du péché.

Non seulement le mariage fut affecté par la malédiction, mais Satan lui-même se fait un véritable plaisir de détruire le mariage. Immédiatement après le blasphème, nous voyons introduites de nombreuses pratiques qui sont devenues préjudiciables à un bon mariage. Dans Genèse 4:17-19, nous pouvons lire : « Puis Caïn connut sa femme, qui conçut et enfanta Hénoc ; or il construisit une ville, qu’il appela Hénoc, du nom de son fils. Puis Irad naquit à Hénoc, et Irad engendra Mehujaël, et Mehujaël engendra Methushaël, et Methushaël engendra Lémec. Et Lémec prit deux femmes : le nom de l’une était Ada, le nom de l’autre Tsilla. » De la lignée de Caen commença la pratique de la polygamie.

Plusieurs années après le Déluge, nous pouvons lire : « Or, Noé commença à cultiver la terre et planta de la vigne. Et il but du vin, et s’enivra, et se découvrit au milieu de sa tente » (Genèse 9:20-21). Mais dans Genèse 9:22-23, nous découvrons : « Et Cham, père de Canaan, ayant vu la nudité de son père, le rapporta dehors à ses deux frères. Mais Sem et Japhet prirent le manteau, le mirent tous deux sur leurs épaules, et marchant en arrière, ils couvrirent la nudité de leur père ; et comme leurs visages étaient tournés, ils ne virent point la nudité de leur père. » Alors : « Noé, réveillé de son vin, apprit ce que son fils cadet lui avait fait. Et il dit : Maudit soit Canaan ! il sera serviteur des serviteurs de ses frères » (Genèse 9:24-25). Vous remarquerez que la malédiction tomba sur Canaan et non pas sur Cham. Pendant que Noé dormait, Canaan aurait sexuellement agressé son grand-père.

Même Abram a également participé à un acte extra marital qui, malgré qu’il n’a pas été condamné, fut dommageable pour son mariage. Dieu lui a promis une descendance très prospère. « Or, Saraï, femme d’Abram, ne lui avait point donné d’enfant ; et elle avait une servante égyptienne, nommée Agar. Et Saraï dit à Abram : Voici, l’Éternel m’a rendue stérile ; viens, je te prie, vers ma servante ; peut-être aurai-je des enfants par elle. Et Abram obéit à la voix de Saraï » (Genèse 16:1-2). Mais ce n’est pas Agar qui devait lui donner une descendance, c’est Saraï. Et lorsqu’elle accoucha, Dieu lui a dit de nommer l’enfant « Isaac », qui veut dire « rire » parce qu’elle avait ri. Dieu a quand même le sens de l’humour.

Après cela, nous lisons d’autres passages au sujet de toutes sortes de perversions : l’homosexualité à Sodome et Gomorrhe, la fornication, le viol, l’inceste, la prostitution et la séduction. Mais quelle est la solution à ces attaques continuelles contre la famille ? Il faut absolument suivre les données dans les Écritures concernant un mariage divin. Une étude des passages sur l’influence de Satan en vaudrait vraiment la peine. Le chrétien doit faire des recherches sur les véritables causes de la méchanceté des hommes et des femmes et ne pas toujours agir de façon à être « politiquement correct ».

Lorsque vous observez votre entourage, avez-vous parfois l’impression de ne pas marcher au même pas que le reste de la société ? Est-ce que vous vous demandez pourquoi vous êtes parmi la minorité encore capable de vivre selon vos valeurs et vos principes ? La plupart des gens n’aiment pas les conflits. En tant que chrétiens, nous prions pour la paix. Nous voulons vivre en harmonie avec tout le monde. Cependant, nous réalisons que les autres ont des opinions qui diffèrent beaucoup des nôtres, mais nous ne les détestons pas pour cela. Pourtant, certaines personnes nous détestent à cause des valeurs que nous gardons chères. Pourquoi les valeurs que nous embrassons nous rendent-elles « politiquement incorrects » ?

Comme chrétiens, nous ne voulons pas causer de problèmes à notre entourage et nous ne voulons pas offenser personne, mais nous croyons qu’il y a nettement une différence entre le bien et le mal. Donc, chaque jour, nous sommes devant deux situations. Devrions-nous rester tranquilles sans dire un mot, ou devrions-nous nous accrocher aux Écritures et dire la vérité ? En lisant notre Bible, il devient évident quelle approche nous devrions prendre. Et nous trouvons amplement de versets pour illuminer notre chemin. Nous découvrons plusieurs exemples de chrétiens qui s’accrochent solidement à leurs croyances et qui tiennent rigidement aux principes et aux valeurs enseignés dans la Bible. Ce que nous découvrons, ce sont des chrétiens qui connaissent la vérité et qui ont la ferme conviction de leur foi, des chrétiens possédant le courage de prendre des décisions, c’est-à-dire, de nager contre le courant.

Leurs valeurs ont été internationalisées et la force de leurs convictions les ont rendus héros et héroïnes face à la persécution et même à la mort, à l’occasion, avec détermination et sans broncher. Nous avons des exemples comme Josué et Caleb, Esther, Daniel, David, Shadrac, Méshac et Abed-Négo, et plusieurs autres. Quand nous étudions les Écritures, notre choix devient facile à faire. C’est celui de se tenir debout, de parler selon nos convictions et d’aller surtout contre le courant d’accommodement. Il ne faut surtout pas se cacher. Le véritable chrétien ne fait pas de compromis, peu importe les conséquences, car, si nous renions Christ, Christ nous reniera aussi.

Le chrétien devra généralement prendre le chemin le moins parcouru et, si nous prenons cette décision, nous serons souvent parmi les gens « politiquement incorrects », mais nous serons en bonne compagnie, car c’est là où Christ Se retrouvait. Il n’a jamais  péché. Il aimait Ses ennemis et priait pour eux. Il est venu leur apporter un message de paix et d’espoir. Mais à la toute fin, Il fut crucifié pour ce qu’Il est venu enseigner, par les méchants qui ont refusé Son message de salut. L’histoire est remplie d’exemples de prophètes, d’apôtres et de disciples de Christ qui ont souffert la persécution, le martyre et qui furent même mis à mort pour être demeurés debout pour enseigner des choses auxquelles ils ont cru. Les chrétiens suivront l’exemple que Christ leur a établi et, s’ils sont vraiment convertis, ils seront entendus par ceux que Dieu appelle maintenant au salut.

Si nous croyons que la Parole de Dieu est notre guide, qu’elle est l’autorité finale entre le bien et le mal et que nous devrions vivre notre vie selon cette Parole, nous ne serons pas populaires. Nous serons plutôt attaqués par ceux qui voudront réorganiser ce que nous sommes et ce que nous croyons. Les politiquement corrects tenteront de nous changer à leur image du monde et poursuivront leur but avec acharnement. Ils étiquetteront ce que nous dirons comme étant dangereux, mais, lorsque nous le ferons, nous ne devrions pas nous écraser. Au contraire, nous devrions tenir ferme et résister à l’envie de nager avec la vague, même si cela est plus facile et plus populaire. Nous devrons tenir bon à ce qui est déterminé comme correct selon la Parole de Dieu.

Ce n’est pas assez de se tenir tranquille, car si nous n’avons pas le courage et la détermination de parler, qui le fera ? Nous sommes les défenseurs de la vérité. William Penn a un jour déclaré : « La vérité demeure la vérité, même si tout le monde est contre, et le mensonge demeure mensonge, même si tout le monde est pour ». Ses paroles sont toujours vraies, surtout aujourd’hui. Nos enfants et les enfants de nos enfants seront affectés par ce que nous faisons aujourd’hui. Ne perdez pas inutilement votre temps à convertir le monde, Dieu S’en chargera bientôt. Prêchez plutôt l’Évangile à ceux qui ont le cœur disposé à l’entendre et à faire la volonté de Dieu.

Nos familles devront être bâties sur une solide fondation de principes divins. Enseignons nos enfants, en paroles et par notre exemple, à savoir que la Parole de Dieu est le fondement de la connaissance et qu’il faut vivre en harmonie avec cette sorte de vie. Nos familles doivent savoir qu’il existe des absolus, qu’il y a définitivement une différence entre le mal et le bien et que nous ne ferons pas de compromis avec ces choses. Voilà, chers frères et sœurs, le témoignage que Dieu attend de chacun de nous dans notre évangélisation personnelle.




D.399 – Un peuple peu nombreux

petit-peuplePar Joseph Sakala

Dans Deutéronome 7:6-8, Dieu déclare : « Car tu es un peuple consacré à l’Éternel ton Dieu ; l’Éternel ton Dieu t’a choisi, afin que tu lui sois un peuple particulier, d’entre tous les peuples qui sont sur la face de la terre. Ce n’est pas parce que vous étiez plus nombreux que tous les autres peuples, que l’Éternel s’est attaché à vous, et vous a choisis ; car vous étiez le plus petit de tous les peuples ; mais, c’est parce que l’Éternel vous aime, et parce qu’il garde le serment qu’il a fait à vos pères, que l’Éternel vous a retirés à main forte, et qu’il t’a racheté de la maison de servitude, de la main de Pharaon, roi d’Égypte. »

Les peuples modernes, même les chrétiens, semblent mesurer le succès en termes de nombre de population. La mesure de Dieu, par contre, est basée sur la qualité et non sur la quantité. Il existait sans doute des millions de personnes sur la terre lors du Déluge : « Qui avaient été autrefois incrédules, lorsque, du temps de Noé, la patience de Dieu attendait, pour la dernière fois, pendant que l’arche se construisait, dans laquelle un petit nombre d’âmes, c’est-à-dire huit, furent sauvées à travers l’eau » (1 Pierre 3:20). Quelques siècles après le Déluge, la population avait de nouveau augmenté, et de grandes nations se sont développées en Égypte, en Sumer et ailleurs. Mais Dieu a appelé un homme, Abraham, pour établir une nouvelle nation ; et il a obéi.

Plusieurs grandes nations, comme les Arabes, sont descendantes d’Abraham, mais encore une fois, Dieu S’est choisi un homme, Israël, afin d’hériter de la promesse. Israël a grandi, mais, selon le texte biblique, même cette nation est demeurée petite comparée aux autres nations. Dans l’histoire d’Israël, en plusieurs circonstances, Dieu a utilisé une poignée de gens pour combattre un grand nombre. Dieu a utilisé 300 hommes de Gédéon pour vaincre une armée de 135 000 Madianites. « Alors l’Éternel dit à Gédéon : Je vous délivrerai par ces trois cents hommes, qui ont lapé l’eau, et je livrerai Madian entre tes mains. Que tout le peuple s’en aille, chacun chez soi » (Juges 7:7). Des délivrances semblables arrivèrent dans les temps de Josaphat, Ézéchias, Asa et d’autres.

Dans le Nouveau Testament, Jésus a également déclaré à Ses disciples : « Je vous dis encore, que si deux d’entre vous s’accordent sur la terre à demander quoi que ce soit, ils l’obtiendront de mon Père qui est aux cieux. Car où il y a deux ou trois personnes assemblées en mon nom, je suis là au milieu d’elles » (Matthieu 18:19-20). Jésus a aussi déclaré : « Ne crains point, petit troupeau ; car il a plu à votre Père de vous donner le royaume » (Luc 12:32). Le critère divin est celui de la motivation plutôt que le grand nombre. Car : « étroite est la porte et resserrée la voie qui mènent à la vie, et il y en a peu qui la trouvent » (Matthieu 7:14). Mais tous Ses serviteurs fidèles l’entendront un jour leur déclarer : « Cela est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton Seigneur » (Matthieu 25:21).

Il faut cependant que notre espérance soit fondée sur la foi, la substance et l’évidence. « Or, la foi est une ferme attente des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit point. Car par elle les anciens ont obtenu un bon témoignage. Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (Hébreux 11:1-3). Le 11ème chapitre de l’épître aux Hébreux — mieux connu sous le nom de « Panthéon de la Foi » — nous fournit le témoignage de plusieurs héros de l’Ancienne Alliance, en commençant par nous donner une description de ce qu’est la Foi.

En premier lieu, nous voyons que c’est la substance des choses que nous espérons. Bibliquement parlant, nous savons que la foi chrétienne est une foi si réelle qu’elle devient la matière du présent. Aucun des individus nommés dans ce chapitre n’a réellement vu l’accomplissement des promesses, mais ils y ont tellement cru qu’ils vivaient dans le présent comme si le futur était vraiment la réalité. Le mot « substance » n’est utilisé que deux autres fois dans Hébreux. Il est utilisé pour définir Christ comme une représentation exacte de la nature et de l’essence de Dieu. « Et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte [substance] de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur » (Hébreux 1:3-4).

Il est également traduit « assurance » dans Hébreux 3:14 : « Car nous sommes devenus participants de Christ, pourvu que nous conservions ferme jusqu’à la fin notre première assurance [substance]. » En mettant tout cela ensemble, notre texte pourrait très bien se lire : « la foi est l’essence de notre assurance des choses encore à venir ». Le mot « évidence » pourrait être traduit « conviction ou preuve ». Le mot implique une logique imperméable que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17).

Cette sorte d’évidence est quelque chose dont nous avons la certitude qu’elle est véritable et une conviction telle que nous agissons en harmonie. Donc, la première partie du verset amène la vérité future au présent et la deuxième partie nous promet d’engager notre vie entière vers cette vérité. Et c’est essentiellement ce que Christ tente d’établir avec chacun de ceux que Dieu Lui donne après l’avoir appelé. Nous apprenons ainsi à devenir obéissant comme Christ l’a toujours été. Imaginez un instant que vous êtes Dieu et que vous décidez vouloir sauver votre création.

Oseriez-vous, en plus de la sauver, donner également votre vie pour elle ? C’est pourtant ce que notre Sauveur a fait en S’humiliant pour Se mettre à notre niveau. Alors, Dieu a choisi de Se faire humain : « Et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:8). Donc, Dieu S’est  substitué à l’humanité entière afin de la sauver d’un jugement qu’elle méritait en toute justice. Malgré cela : « Christ, [était] destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par Lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu » (1 Pierre 1:20-21).

Il est un peu trop audacieux de suggérer que Jésus S’est réveillé subitement lorsqu’Il S’est retrouvé dans le sein de Marie, mais il est certain que : « Jésus croissait en sagesse, en stature et en grâce, devant Dieu et devant les hommes » (Luc 2:52). Parce que Jésus est devenu humain, Il a dû expérimenter une gradation de la conscience, comme nous, la différence étant qu’Il S’est humilié Lui-même : « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché » (Hébreux 4:15). Son comportement sans péché l’a facilement magnifié alors que Sa sagesse et Ses miracles ont été connus au-travers tout Israël. En effet, plusieurs ont même tenté de Le proclamer Roi.

Ésaïe a prophétiquement enregistré ce qui suit, plusieurs années avant que Jésus soit réellement entré dans Jérusalem « J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe ; je n’ai pas dérobé mon visage aux outrages ni aux crachats. Mais le Seigneur, l’Éternel est mon aide ; aussi je n’ai point eu de honte ; aussi j’ai rendu mon visage semblable à un caillou ; je sais que je ne serai pas confondu » (Esaïe 50:6-7). Plus tard, Jésus a déclaré ceci à Ses disciples : « Mais Je dois être baptisé d’un baptême ; et combien ne suis-je pas pressé jusqu’à ce qu’il s’accomplisse ! » (Luc 12:50). Finalement, l’obéissance de notre Sauveur, admis et accepté  profondément à Gethsémani, fut complètement accomplie jusqu’à Sa mort sur la croix. Que notre cœur n’oublie jamais cela, ni se fatigue de ces grandes vérités. Tout cela nous est dévoilé par notre Créateur Sauveur.

Dans Jean 1:1-3, l’apôtre nous dévoile : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. » Il est vraiment remarquable de voir combien de noms et de titres sont associés à Jésus-Christ – qui veut dire « Sauveur-Oint » – dans le premier chapitre de l’Évangile de Jean. Au verset 9, Jésus est appelé : « La véritable lumière qui éclaire tout homme était venue dans le monde. » Au verset 14, nous découvrons que la Parole de Dieu a pris une forme humaine pour devenir le Fils unique de Dieu : « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. »

Au verset 18, Jean ajoute : « Personne n’a jamais vu Dieu ; [mais] le Fils unique [Jésus], qui est dans le sein du Père, est celui qui [nous] l’a fait connaître. » Au verset 23, Jean le Baptiste appelle Jésus, Seigneur. Et, au verset 29, alors que Jésus venait vers lui, Jean Le vit et dit : « Voici l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. » Et, finalement, au verset 34, Jean le Baptiste déclare : « Et j’ai vu, et j’ai rendu témoignage que c’est Lui qui est le Fils de Dieu. » Ensuite, Ses disciples l’ont appelé Rabbi (c’est-à-dire, maître), au verset 38. Puis, au verset 41 : « André trouva le premier Simon son frère, et il lui dit : Nous avons trouvé le Messie (c’est-à-dire, le Christ, l’Oint) », sans oublier le verset 45 où : « Philippe trouva Nathanaël et lui dit : Celui de qui Moïse a écrit dans la loi, et que les prophètes ont annoncé, nous l’avons trouvé ; c’est Jésus, le fils de Joseph, de Nazareth. »

Finalement, dans Jean 1:49-50, Nathanaël Le reconnaît ouvertement en Lui disant : « Maître, tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d’Israël. Jésus lui répondit : Parce que je t’ai dit que je t’avais vu sous le figuier, tu crois ; tu verras de plus grandes choses que celles-ci. » Et, au verset 51, Jésus ajouta : « En vérité, en vérité, je vous dis : Désormais vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l’homme. » Jésus Lui-même Se déclare le Fils de l’homme. Néanmoins, le premier titre utilisé par Jean pour Le décrire fut « La Parole ». C’est un mot très difficile à décrire dans toute sa plénitude, car le Nouveau Testament l’associe à « parler », « raisonner », « communiquer », « la doctrine révélée » et plusieurs autres. Nous référant à Christ, les Écritures nous expriment que Christ est toujours Celui qui révèle, parle au nom de Dieu, explique et Il est la manifestation du Père céleste incarné.

L’apôtre Jean nous ramène au-delà de Genèse 1:1, où nous découvrons que Christ, en tant que la Parole préincarnée, avait tout créé : « Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui » (Colossiens 1:16-17). Avant de prendre une forme physique, la Parole créait ! Psaumes 33:6 déclare que : « Les cieux ont été faits par la Parole de l’Éternel, et toute leur armée par le souffle de sa bouche. » Au verset 9, il ajoute : « Car il parle, et la chose existe ; il commande, et elle paraît. » La Parole de Dieu est éternelle et omnipotente. C’est cette même Parole qui est venue Se manifester en chair dans la personne de notre Sauveur Jésus, Emmanuel, qui veut dire « Dieu avec nous » (Matthieu 1:23). Donc, Jésus-Christ est la Parole et la Parole est Dieu ! De ce fait même, Jésus est Dieu !

Le converti qui comprend tout cela s’aperçoit également jusqu’où le Saint-Esprit le guide dans toute sa connaissance. Dans Éphésiens 4:17-24, Paul nous déclare : « Voici donc ce que je dis et que j’atteste de la part du Seigneur : Ne vous conduisez plus comme le reste des Gentils, qui suivent la vanité de leur esprit ; ayant leur intelligence obscurcie, étant éloignés de la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur ; ayant perdu tout sentiment, ils se sont abandonnés à la dissolution, pour commettre toutes sortes d’impuretés, avec une ardeur insatiable. Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris à connaître Christ ; au moins, si vous l’avez écouté, et si, selon la vérité qui est en Jésus, vous avez été instruits en lui, à vous dépouiller, pour ce qui est de votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises trompeuses ; à vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité. »

La question qui trouble beaucoup de chrétiens, c’est pourquoi les leaders les plus éduqués en science, même les théologiens, semblent avoir autant de difficulté à croire la Bible et l’Évangile de Christ. La réponse se trouve dans notre texte ci-dessus. C’est qu’ils suivent la vanité de leur esprit charnel et, par conséquent, ils ont l’intelligence obscurcie, étant éloignés de la vie de Dieu à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur. Ce n’est pas tant qu’ils ne peuvent pas comprendre comme ils ne veulent pas comprendre à cause de l’endurcissement de leur cœur. Ils ne veulent pas croire dans leur cœur, alors ils se cherchent une excuse pour ne pas croire dans leur esprit. « Et comme Jannès et Jambrès résistèrent à Moïse, ceux-ci de même résistent à la vérité ; gens d’un esprit corrompu, et réprouvés à l’égard de la foi » (2 Timothée 3:8).

La triste vérité, c’est que Satan lui-même contrôle leur esprit. Ils peuvent être très intelligents dans les domaines séculiers, mais dans l’Évangile, quant à sa compréhension et sa belle simplicité, elles leur demeurent toujours cachées. Comme disait si bien Paul : « Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:3-4). Existe-t-il un vrai remède ? Oui, bien sûr, car : « nos armes de guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu, pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ ; et nous sommes prêts à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète » (2 Corinthiens 10:4-6). Le mot « pensée » est le même que le mot « esprit ». Nos armes sont la vérité, nos prières, notre amour et l’Esprit de Dieu qui peut saisir même l’esprit de ces gens. Et Dieu demeure toujours le Juste Juge.

Dans Genèse 18:24-26, nous voyons Abraham qui plaide avec Dieu pour sauver quelques humains que Dieu S’était déterminé à détruire. « Peut-être y a-t-il cinquante justes dans la ville ; les feras-tu périr aussi, et ne pardonneras-tu point à ce lieu, à cause des cinquante justes, s’ils y sont ? Il n’arrivera pas que tu fasses une telle chose, que tu fasses mourir le juste avec le méchant, en sorte que le juste soit traité comme le méchant. Non, tu ne le feras point. Celui qui juge toute la terre, ne fera-t-il point justice ? Et l’Éternel dit : Si je trouve à Sodome cinquante justes dans la ville, je pardonnerai à toute la ville pour l’amour d’eux. »

Les gens font souvent de faux jugements, même parmi ceux qui sont officiellement élus pour juger, et c’est pourquoi nous avons toutes ces cours d’appel. Même la Cour Suprême, composée d’humains faillibles, peut être dans l’erreur. Cependant, tout comme Abraham l’a réalisé pendant qu’il intercédait pour le peuple de Sodome, nous pouvons avoir entièrement confiance que le Juge de toute la terre aura toujours raison. Il peut juger nos actions en relation avec Sa volonté, mais Dieu peut également discerner nos pensées et nos motifs, de façon que : « Ceci paraîtra au jour auquel Dieu jugera les actions secrètes des hommes, par Jésus-Christ, selon mon Évangile » (Romains 2:16). Donc, Dieu peut juger en toute droiture. « Parce qu’il a fixé un jour, où il doit juger le monde avec justice, par l’Homme qu’il a établi, ce dont il a donné à tous une preuve certaine, en le ressuscitant des morts » (Actes 17:31).

N’oublions jamais que, de Son propre aveu personnel : « Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement. Afin que tous honorent le Fils, comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé. En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à Celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. En vérité, en vérité je vous le dis, le temps vient, et il est déjà venu, que les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et que ceux qui l’auront entendue vivront. Car, comme le Père a la vie en lui-même, il a aussi donné au Fils d’avoir la vie en lui-même. Et il lui a donné le pouvoir d’exercer le jugement, parce qu’il est le Fils de l’homme. Ne soyez pas surpris de cela ; car l’heure vient que tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, et sortiront : savoir, ceux qui auront bien fait, en résurrection de vie ; et ceux qui auront mal fait, en résurrection de condamnation. Je ne puis rien faire de moi-même, je juge selon que j’entends, et mon jugement est juste, car je ne cherche point ma volonté, mais la volonté du Père qui m’a envoyé » (Jean 5:22-30).

À ceux qui Le rejettent ou ignorent Son amour rédempteur, ne se fiant que sur leur propre valeur, ils auront un prix à payer éventuellement : « Car si nous péchons volontairement, après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifices pour les péchés, mais une terrible attente du jugement et un feu ardent, qui doit dévorer les adversaires » (Hébreux 10:26-27). À ceux qui auront été sauvés au-travers de la foi en Christ, il y aura sûrement un Jour de Jugement, mais ce sera un temps où les Élus recevront leur récompense pour leur service fidèle plutôt que pour leur salut, mais ceci sera fait également avec justice, car : « Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement » (2 Timothée 4:8).

Ce que l’Écriture dit, c’est Dieu qui le dit ! Car : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Parmi ces nombreuses évidences d’inspiration verbale, tant dans les Écritures qu’à l’extérieur des Écritures, nous voyons souvent un échange par Dieu, reconnu par l’Auteur d’un passage particulier vers l’auteur qui l’aurait écrit. Cependant, ceci ne peut être vrai que si les mots écrits sont inspirés par Dieu Lui-même, car la source première de toute inspiration demeure toujours la Bible, donc, la Parole, et donc Dieu.

Dans Exode 32:15-16, nous lisons : « Alors Moïse retourna et descendit de la montagne, les deux tables du Témoignage en sa main, les tables écrites des deux côtés ; elles étaient écrites sur l’une et l’autre face. Et les tables étaient l’ouvrage de Dieu ; l’écriture aussi était l’écriture de Dieu, gravée sur les tables. » Dans ces versets, nous découvrons que, dans la Bible, le mot « écriture » est très approprié parce qu’elle parle « d’écriture par Dieu » plutôt que d’écriture par des hommes. La référence est au deux tables de la Loi et réécrites sur deux autres tables pour remplacer les premières. Dans  Exode 34:1, nous lisons : « Et l’Éternel dit à Moïse : Taille-toi deux tables de pierre comme les premières ; et j’écrirai sur ces tables les paroles qui étaient sur les premières tables que tu as brisées. »

Toute Écriture est divinement inspirée, mais les Dix Commandements furent divinement écrits. Ce témoignage de leur importance unique est une condamnation pour quiconque ignorerait ou brouillerait leur signification. Mais il existe un autre écrit par Dieu, cette fois dans le Nouveau Testament, d’une valeur encore plus importante pour le chrétien. « Vous êtes vous-mêmes notre lettre, écrite dans nos cœurs, connue et lue par tous les hommes ; car il est évident que vous êtes une lettre de Christ, due à notre ministère, écrite non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant ; non sur des tables de pierre, mais sur les tables de chair, celles du cœur. Or, c’est par Christ que nous avons une telle confiance devant Dieu. Non que nous soyons capables par nous-mêmes de penser quelque chose, comme de nous-mêmes ; mais notre capacité vient de Dieu, Qui lui aussi nous a rendus capables d’être ministres de la nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l’Esprit ; car la lettre tue, mais l’Esprit vivifie » (2 Corinthiens 3:2-6).

Ce n’est plus un standard externe divinement gravé dans la pierre par le doigt de Dieu, mais une conviction interne inscrite dans le cœur de chaque véritable converti par le Saint-Esprit ! « Voici l’alliance que je traiterai avec eux après ces jours-là, dit le Seigneur : je mettrai mes lois dans leurs cœurs, et je les écrirai dans leurs entendements ; il ajoute : et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités. Or, où la rémission des péchés est faite, il n’y a plus d’oblation pour le péché » (Hébreux 10:16-18). Cette Écriture remarquable de la loi de Dieu, écrite dans nos cœurs et notre entendement, fut accomplie par Christ Lui-même lorsqu’Il a déclaré : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la loi ou les prophètes ; je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli » (Matthieu 5:17-18).

N’oublions jamais que : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand il a été fait malédiction pour nous ; (car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois ;) afin que la bénédiction d’Abraham se répandît sur les Gentils par Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis » (Galates 3:13-14). Maintenant, avec la loi écrite dans nos cœurs (2 Corinthiens 3:2), vous êtes vous-mêmes nos épîtres de Dieu, écrite dans nos cœurs, connue et lue par tous les hommes. Et ce qui est vital c’est que cette Écriture soit prêchée clairement et fidèlement durant toutes nos vies.

Prenons comme exemple un temps où les apôtres furent emprisonnés. « Après qu’on les eut relâchés, ils vinrent vers les leurs, et racontèrent tout ce que les principaux sacrificateurs et les anciens leur avaient dit. Eux l’ayant entendu, élevèrent d’un commun accord leur voix à Dieu, et dirent : Seigneur, tu es le Dieu qui as fait le ciel, la terre, et la mer, et toutes les choses qui y sont ; et qui as dit par la bouche de David ton serviteur : Pourquoi les nations sont-elles en rumeur, et pourquoi les peuples projettent-ils des choses vaines ? » Par le fait même, ils reconnaissaient que Dieu avait parlé par la bouche de David, dans Psaume 2:1-2, lorsqu’il déclara : « Pourquoi ce tumulte parmi les nations ? Et pourquoi les peuples projettent-ils des choses vaines ? Les rois de la terre se sont levés, et les princes se sont concertés ensemble contre l’Éternel et contre son Oint. »

Pareillement, Paul, dans sa dissertation puissante sur la souveraineté de Dieu, a dit : « Il fait donc miséricorde à qui il veut, et il endurcit celui qu’il veut. Or tu me diras : Pourquoi Dieu se plaint-il encore ? Car qui peut résister à sa volonté ? Mais plutôt, ô homme, qui es-tu, toi qui contestes avec Dieu ? Le vase d’argile dira-t-il à celui qui l’a formé : Pourquoi m’as-tu fait ainsi ? » (Romains 9:18-20). Paul répéta les paroles dites par Dieu à Moïse, dans Exode 9:12-14 : « Et l’Éternel endurcit le cœur de Pharaon, et il ne les écouta point, comme l’Éternel l’avait dit à Moïse. Puis, l’Éternel dit à Moïse : Lève-toi de bon matin, présente-toi devant Pharaon, et dis-lui : Ainsi a dit l’Éternel, le Dieu des Hébreux : Laisse aller mon peuple, afin qu’il me serve ; car cette fois, je vais envoyer toutes mes plaies contre ton cœur, et sur tes serviteurs et sur ton peuple, afin que tu saches que nul n’est semblable à moi sur toute la terre. » En d’autres mots, ce que l’Écriture dit, c’est Dieu qui le dit !

Même Jésus, qui a Lui-même écrit avec Son doigt sur la pierre, dans Exode 20:12 : « Honore ton père et ta mère, afin que tes jours soient prolongés sur la terre que l’Éternel ton Dieu te donne », a personnellement permis à Moïse la rédaction de ce passage, parce que,  dans Marc 7:10 : « Car Moïse a dit : Honore ton père et ta mère ; et que celui qui maudira son père ou sa mère soit puni de mort. » Évidemment, pour Christ, il n’y avait aucune différence. Ce que Moïse avait dit sous l’inspiration du Saint-Esprit et, dans ce cas, ce qu’Il avait copié du Décalogue était pleinement la Parole de Dieu. Nous pouvons donc être certain : « que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:17). Nous pouvons avoir l’assurance, durant notre vie sur terre, de notre vision de l’histoire et de notre destin éternel selon ce qui est écrit dans les pages de l’Écriture.

Tout au long de l’histoire, vous noterez que Dieu Se range continuellement du côté du plus faible et des moins nombreux afin de nous convaincre qu’Il est le Tout-Puissant et qu’Il fait toujours grâce à celui qui veut bien agir selon Sa volonté et en toute fidélité.




D.398 – Recherché – mort ou vif

recherche

Par Joseph Sakala

Les amateurs de films western sont sûrement familiers avec ces affiches de bandit, alors que le shérif recherchait tel ou tel hors-la-loi qui tuait et dévalisait les banques. Sans compter les diligences tirées par des chevaux, transportant de l’or d’un endroit à un autre. Ces affiches offraient une récompense pour la capture du criminel, mort ou vif, peu importe. L’affiche confirmait la notion que le criminel recherché était tellement dangereux pour la sécurité de la société que son élimination par n’importe quel moyen était justifiée. Parfois, le Shérif se ramassait une « bande de justiciers », dans le but de poursuivre ce hors-la-loi.

Dans Proverbes 13:15, nous découvrons ceci : « Une raison saine donne de la grâce ; mais la voie de ceux qui agissent perfidement, est rude. » La vie n’était pas toujours facile pour un homme recherché. Cependant, très peu de nous nous considérerions comme des hors-la-loi méritant un poster avec notre visage imprimé dessus. Qui parmi nous a volé une banque ou une diligence, ou tué un homme dans un duel ? Pour la vaste majorité, nos offenses étaient trop minimes pour nous faire passer pour ces vilains hors-la-loi. La vérité, cependant, c’est que chacun de nous, individuellement et aux yeux de Dieu, avions été des meurtriers et des voleurs. Nous avons tous transgressé Ses Commandements et avons été responsables de la mort de Son Fils Jésus-Christ.

Jésus, en tant que notre Sauveur personnel, serait mort pour chacun de nous individuellement. Car : « Quiconque pèche, transgresse aussi la loi ; car le péché est une transgression de la loi. Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en Lui » (1 Jean 3:4-5). Nos péchés ont amené la sentence de mort sur chacun d’entre nous. Mais il existe une espérance pour nous, d’une conséquence bien meilleure que pour ces hors-la-loi du Far West. Eux étaient mis en prison ou exécutés. Tandis que Paul nous déclare : « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23).

En dépit de nos transgressions passées, Dieu nous offre un bien meilleur choix que l’emprisonnement ou l’exécution. Au lieu de nous pourchasser avec une « bande de justiciers » ne cherchant que la vengeance, Dieu nous offre un programme de réhabilitation qui commence par une sorte d’exécution. La mort du vieil homme au-travers du baptême, mais seulement après notre repentance pour nos péchés. Cependant, après notre baptême, nous sommes engendrés disciples de Christ et nous recevons un programme de réhabilitation destiné à changer notre vie complètement. Notre focus est présentement orienté vers l’extérieur au lieu d’être continuellement orienté sur nous-mêmes.

Mais c’est beaucoup mieux, car : « Je vous ai montré en toutes choses, que c’est ainsi qu’en travaillant, il faut secourir les faibles, et se souvenir des paroles du Seigneur Jésus, qui a dit lui-même : Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » (Actes 20:35). Et le but de Jésus en venant dans le monde était de nous montrer que : « Le larron ne vient que pour dérober, tuer et détruire ; mais Moi, je suis venu, pour que mes brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis » (Jean 10:10-11). Cette vie abondante ne se limite pas à ceux qui ont donné leur vie à Christ maintenant, mais je vous conjure devant Dieu et devant le Seigneur Jésus-Christ, qui doit juger tous les vivants et les morts, lors de Son apparition et de Son règne.

Lors de Son deuxième Avènement, Christ viendra juger les vivants et les morts. D’abord, Jésus évaluera ceux qui se sont tournés vers Sa promesse. De ceux qui sont morts en Christ, Paul déclare : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire » (1 Corinthiens 15:51-54).

N’oublions jamais que la chair et le sang ne peuvent hériter le Royaume de Dieu et que la corruption n’hérite point l’incorruptibilité. Alors, qu’arrivera-t-il des survivants de cette tribulation terrible qui s’abattra sur les habitants de la terre ? Ils seront instruits de génération en génération pendant mille années à vivre en paix en obéissant au Roi Jésus. Ceux qui n’ont jamais eu l’opportunité de connaître le véritable Dieu de la Bible… mais qui les instruira ? « Et je vis des trônes, sur lesquels s’assirent des personnes, et il leur fut donné de juger. Je vis aussi les âmes de ceux qui avaient été décapités pour le témoignage de Jésus, et pour la parole de Dieu, et ceux qui n’avaient point adoré la bête, ni son image, et qui n’avaient point pris sa marque sur leurs fronts, ou à leurs mains. Et ils vécurent et régnèrent avec Christ mille ans » (Apocalypse 20:4). Voilà ceux qui les instruiront dans toute la vérité.

Personne n’aura besoin de se sentir comme un hors-la-loi, Dieu veut sauver tous ceux qui sont vivants maintenant, tout comme ceux qui n’ont jamais connu la vérité et qui attendent la Deuxième Résurrection après mille années afin d’accomplir Son plan majestueux pour l’humanité. Donc, préparez-vous tous à régner dès l’avènement de Jésus. Les Élus possèderont le Royaume et le contexte de cette merveilleuse promesse s’appliquerait spécifiquement à ceux que, de leur vivant, Christ aurait reconnus comme Ses serviteurs.

Cela nous rappelle une belle promesse de Jésus émise lorsqu’Il était encore parmi nous. Dans Jean 14:2-4, Jésus a déclaré : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi. Et vous savez où je vais, et vous en savez le chemin. » Pour les pasteurs qui prêchent un enlèvement au ciel durant la grande tribulation, ils n’ont rien compris. Tournez ce passage comme vous voulez et vous ne trouverez pas le ciel indiqué nulle part par Jésus, lorsqu’Il dit : « Je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi. »

Jésus est en train, même aujourd’hui, de nous préparer cette place glorieuse. Mais un jour, cette place sera prête et Ses Élus la verront quand elle descendra du ciel, comme l’apôtre Jean la décrit si bien dans sa vision. « Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront Son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines » (Apocalypse 21:2-5).

Elle sera un palais merveilleux formé de plusieurs foyers, et Jean nous décrit quelques-unes de ses beautés dans Apocalypse 21:10-17, où l’ange : « me transporta en esprit sur une grande et haute montagne, et il me montra la grande cité, la sainte Jérusalem qui descendait du ciel venant de Dieu, avec la gloire de Dieu. Et son éclat était semblable à celui d’une pierre très précieuse, telle qu’une pierre de jaspe cristallin. Elle avait une grande et haute muraille, avec douze portes, et aux douze portes douze anges et des noms écrits, c’étaient les noms des douze tribus des enfants d’Israël. A l’Orient, trois portes ; au Septentrion, trois portes ; au Midi, trois portes ; à l’Occident, trois portes. La muraille de la ville avait douze fondements, sur lesquels étaient les noms des douze apôtres de l’Agneau. Et celui qui me parlait avait un roseau d’or pour mesurer la ville, et ses portes, et sa muraille. La ville était quadrangulaire, et sa longueur était égale à sa largeur ; il mesura la ville avec le roseau, douze mille stades de côté ; sa longueur, sa largeur et sa hauteur étaient égales. Il mesura aussi la muraille, cent quarante-quatre coudées, mesure d’homme, qui était celle de l’ange. »

Imaginez cette ville qui descend du ciel en forme de pyramide parfaite et qui s’en vient s’installer en permanence sur la terre qui deviendra le centre de l’univers pour l’éternité. Ensuite, l’ange nous donne une description de l’intérieur de la ville. « La muraille était bâtie de jaspe, mais la ville était d’un or pur, semblable à un verre pur. Et les fondements de la muraille de la ville étaient ornés de toute sorte de pierres précieuses. Le premier fondement était de jaspe ; le second, de saphir ; le troisième, de calcédoine ; le quatrième, d’émeraude ; le cinquième, de sardonyx ; le sixième, de sarde ; le septième, de chrysolithe ; le huitième, de béryl ; le neuvième, de topaze ; le dixième, de chrysoprase ; le onzième, d’hyacinthe, et le douzième, d’améthyste. Les douze portes étaient douze perles ; chaque porte était d’une seule perle, et la place de la ville était d’un or pur semblable à du verre transparent » (Apocalypse 21:18-21).

Malgré cela, ce n’est pas tout, car : « comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2:9-10). Alors, nous pouvons facilement déclarer avec Paul, dans Romains 8:18-21 : « Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous. En effet, la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés, car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. »

Dieu a réellement préparé un avenir éternel magnifique pour Ses enfants. Cependant, en attendant ce merveilleux moment, il faut  prêcher le salut et la résurrection. Dans Actes 4:31-33, nous lisons : « Lorsqu’ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla ; et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient la Parole de Dieu avec hardiesse. Or, la multitude de ceux qui avaient cru n’était qu’un cœur et qu’une âme ; et personne ne disait que rien de ce qu’il possédait fût à lui ; mais toutes choses étaient communes entre eux. Et les apôtres rendaient témoignage, avec beaucoup de force, de la résurrection du Seigneur Jésus ; et une grande grâce était sur eux tous. » Il y a des multitudes aujourd’hui qui croient que la résurrection de Christ n’était que « spirituelle », en insistant que l’idée d’un corps mort revenant à la vie, après trois jours dans un sépulcre, n’a absolument rien de scientifique et reste donc impossible.

Mais ce n’est sûrement pas ce que les apôtres prêchaient avec grâce et grande puissance. Ils n’auraient sûrement pas été excités par une résurrection « spirituelle », puisque tous, Juifs comme Gentils, croyaient à la vie après la mort. Si cela avait été leur message, personne n’aurait douté et personne ne s’en serait occupé. Même les disciples, lorsqu’ils ont vu le Christ ressuscité : « eux, frappés de stupeur et d’épouvante, croyaient voir un esprit » (Luc 24:37). Mais Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous troublés, et pourquoi s’élève-t-il des pensées contraires dans vos cœurs ? Voyez mes mains et mes pieds, car c’est moi-même. Touchez-moi et regardez-moi ; car un esprit n’a ni chair ni os, comme vous voyez que j’ai. En disant cela, il leur montra ses mains et ses pieds. Mais comme, dans leur joie, ils ne le croyaient point encore, et qu’ils étaient étonnés, il leur dit : Avez-vous ici quelque chose à manger ? Et ils lui présentèrent un morceau de poisson rôti et du miel en rayon. Et l’ayant pris il en mangea en leur présence » (Luc 24:38-43).

Quand les disciples furent finalement convaincus de Sa résurrection corporelle, ils furent rapidement transformés en évangélistes courageux, étant même prêts à mourir pour déclencher Son message glorieux de salut. La résurrection fut, en effet, contraire à la loi scientifique et à toute expérience humaine, leur prouvant ainsi que le Seigneur était Lui-même le Créateur de la loi et l’Auteur de toute expérience humaine. Tous les autres fondateurs et leaders de religions humaines, anciennes ou modernes, sont eux-mêmes sujets à mourir. Cependant, Christ seul a triomphé de la mort. Seul le Créateur de la vie pouvait vaincre la mort, et la résurrection nous prouve que Jésus-Christ est le Créateur ainsi que le Sauveur. Donc, lorsque nous, tout comme les apôtres du début, proclamons la résurrection de Christ, nous savons que Son nom est au-dessus de tout autre nom et cela nous aide à témoigner avec grande puissance et grande grâce.

Il faut être prêts et capables de servir notre Seigneur en insistant sur le fait que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Paul semble nous dire que « l’homme de Dieu » n’est pas nécessairement un homme parfait et sans péché, mais un homme qui est prêt à enseigner, convaincre, corriger et former à la justice par nul autre que Dieu, le rendant bien équipé pour accomplir toute bonne œuvre dans n’importe quel âge. Et même Paul témoigne de ce fait dans 2 Timothée 3:15, où il utilise Timothée comme exemple en disant : « Et que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ. »

Donc : « sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là. De ce nombre sont ceux qui s’introduisent dans les maisons, et qui captivent de pauvres femmes chargées de péchés, entraînées par diverses passions ; qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité » (2 Timothée 3:1-7).

Mais en ce qui concerne Timothée, Paul lui dit : « Pour toi, tu as suivi ma doctrine, ma conduite, mon dessein, ma foi, ma patience, ma charité, ma constance, mes persécutions et mes afflictions, comme celles qui me sont arrivées à Antioche, à Iconium, à Lystre. Quelles persécutions j’ai supportées ! Et le Seigneur m’a délivré de toutes. Or, tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés. Mais les hommes méchants et les imposteurs iront en empirant, séduisant et étant séduits » (2 Timothée 3:10-13). Beaucoup de chrétiens qui n’étudient pas les Écritures ne seront pas prêts, ni capables d’affronter ce grand défi dans les temps de la fin. Il faudra utiliser le pouvoir divin et la nature divine pour y arriver.

La deuxième épître de Siméon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus-Christ, a été adressée à ceux qui ont eu en partage une foi du même prix que la nôtre, dans la justice de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ. Pierre leur dit : « La grâce et la paix vous soient multipliées, dans la connaissance de Dieu et de notre Seigneur Jésus. Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de Celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:2-4).

Certains passages de la Bible sont vraiment épatants. Celui cité plus haut en est un. À ceux que Dieu a appelés, Il promet tout ce qui a trait à la vie éternelle et à Sa divinité. Dieu nous donne tout ce qu’il nous faut pour vivre une vie productive. C’est Sa divine puissance transmise en nous par le Saint-Esprit qui rend tout cela possible. Afin de bien utiliser nos ressources, il nous faut continuellement grandir dans Sa connaissance. C’est seulement à ce moment-là que nous pouvons atteindre une mesure de Sa gloire et Sa vertu. Il nous consacre une partie de Son caractère puissant à mesure que nous reconnaissons qui Il est et ce qu’Il a fait. En réalisant cela, nous devenons participants de Sa nature divine.

C’est qu’au moment où nous recevons le salut, nous recevons également le Saint-Esprit toujours présent dans notre vie. À mesure que notre foi en Dieu augmente et que nous nous soumettons à l’œuvre de l’Esprit, notre nature devient plus conforme à la nature divine de Jésus. Cette appropriation de Sa puissance divine en nous vient de ces promesses précieuses, par Sa gloire et Sa vertu. Puisque Dieu nous les a promises, elles sont certaines et, au-travers d’elles, nous échappons â la corruption qui règne dans le monde par la convoitise. Il sera donc nécessaire d’aller chercher les preuves infaillibles dans les saintes Écritures pour nous aider dans notre travail.

Dans Actes 1:1-4, Luc, le médecin et l’évangéliste, nous parle : « sur toutes les choses que Jésus a faites et enseignées depuis le commencement, jusqu’au jour où il fut élevé dans le ciel, après avoir donné ses ordres, par le Saint-Esprit, aux apôtres qu’il avait choisis ; auxquels aussi, après avoir souffert, il se montra encore vivant, et leur en donna plusieurs preuves, leur apparaissant pendant quarante jours, et leur parlant de ce qui regarde le Royaume de Dieu. Et les ayant assemblés, il leur commanda de ne point s’éloigner de Jérusalem, mais d’y attendre la promesse du Père, laquelle, dit-il, vous avez entendue de moi. » Pour les premiers chrétiens, la foi dans la divinité de Christ n’était pas qu’une supposition. Seul Dieu pouvait vaincre la mort, et ils savaient au-delà de tout doute que le corps de Jésus était ressuscité du sépulcre dans lequel Il fut placé. Ils l’ont vu, ils l’ont touché, ils ont mangé avec Lui, seuls et en groupes, derrière portes closes et dehors.

L’expression « preuves infaillibles » veut littéralement signifier « ayant plusieurs critères de certitude » et il est important que la Parole de Dieu s’applique ici uniquement à la résurrection de Christ. Il n’est pas trop de dire que la résurrection de Christ est le fait le plus certain de l’histoire et plusieurs gros volumes furent publiés attestant de la véracité de cet événement unique. Voilà pourquoi l’apôtre Pierre pouvait déclarer : « Mais j’aurai soin qu’après mon départ vous puissiez toujours vous souvenir de ces choses. Car ce n’est point en suivant des fables composées avec artifice, que nous vous avons fait connaître la puissance et la venue de notre Seigneur Jésus-Christ ; mais c’est après avoir vu de nos propres yeux sa majesté » (2 Pierre 1:15-16). Les apôtres auraient-ils couru la chance d’être martyrisés et mis à mort pour préserver un mensonge ? C’eût été pure folie !

L’apôtre Jean a témoigné ainsi : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie ; (car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue, et nous en rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père, et qui s’est manifestée à nous ; ) ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils » (1 Jean 1:1-2). Jean l’a vu non seulement dans son corps ressuscité, mais également dans Son corps glorifié lorsque Jésus lui dit : « J’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer et de la mort » (Apocalypse 1:18).

Il est donc vrai que nous, tout comme les premiers chrétiens, devrons croire au Christ pour recevoir le salut, mais cette foi n’est pas un saut dans l’inconnu. C’est une foi raisonnable fondée sur les preuves infaillibles des Saintes Écritures, afin que nous puissions mettre notre confiance en Lui avec notre vie qui deviendra éternelle. Une bonne preuve infaillible serait de pouvoir répondre à la question : « Pourrions-nous échapper à Armageddon ? » Lorsque vous entendez le terme « Armageddon », quelles images formez-vous dans votre esprit ? Un astéroïde énorme qui vient frapper la terre ? Une guerre nucléaire qui ravage le globe entier ? Ou une épidémie qui viendra étouffer toute vie sur la planète ? Le terme est devenu synonyme de fin du monde et plusieurs pensent qu’il marquera la fin de toute vie ici-bas.

Mais que dit la Bible sur Armageddon ? Vous serez sûrement surpris d’apprendre que le mot « Armageddon » n’est utilisé qu’une seule fois dans votre Bible. C’est Jésus qui nous annonce : « Voici, je viens comme un voleur. Heureux celui qui veille, et qui garde ses vêtements, afin qu’il ne marche pas nu, et qu’on ne voie pas sa honte. Et on les rassembla dans le lieu qui s’appelle en hébreu Armageddon (montagne de la déroute) » (Apocalypse 16:15-16). Donc, Armageddon n’est pas  la fin du monde. C’est un endroit très important pour les étudiants de la Bible en vue de l’accomplissement d’une majestueuse prophétie.

Vers la fin de la grande tribulation, alors que nous serons rendus au  sixième fléau de la colère de Dieu : « Le sixième ange versa sa coupe sur le grand fleuve de l’Euphrate ; et son eau sécha, pour que le chemin des rois de l’Orient fût préparé. Et je vis sortir de la gueule du dragon, et de la gueule de la bête, et de la bouche du faux prophète, trois esprits immondes, semblables à des grenouilles. Car ce sont des esprits de démons, qui font des prodiges, qui vont vers les rois de la terre et du monde entier, afin de les rassembler pour le combat du grand jour du Dieu tout-puissant » (Apocalypse 16:12-14). Et où ces armées se rassembleront-elles ? À Har Megiddo, qui veut dire « la montagne de Megiddo », un endroit où beaucoup de guerres ont eu lieu. Quand Napoléon Bonaparte a vu cet endroit, il s’est exclamé : « Un jour, toutes les armées de la terre se réuniront à cet endroit pour faire la guerre. »

Sans le savoir, il avait raison, car c’est ici que Dieu réunira toutes les armées du monde entier afin de les détruire d’un seul coup. Cette destruction n’amènera pas la fin du monde, mais la fin d’une époque ou ère. « Car alors il y aura une grande affliction ; telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et telle qu’il n’y en aura jamais. Que si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des élus ils seront abrégés » (Matthieu 24:21-22). Sans l’intervention divine, à cause des armes nucléaires et des autres moyens de destruction par la voie de produits chimiques, aucune vie ne résisterait. Mais parce que Dieu va intervenir pour raccourcir ce temps, il y aura des survivants à cause des Élus. Notre Rocher de salut sera nul autre que Jésus.

Nous entendons souvent dire que Jésus est le Rocher de notre Salut. Pour quelle raison ? Parce que : « L’œuvre du Rocher est parfaite ; car toutes ses voies sont la justice même. C’est un Dieu fidèle et sans iniquité ; il est juste et droit » (Deutéronome 32:4). Alors, Dieu dit à Moïse : « Maintenant donc, écrivez ce cantique. Enseigne-le aux enfants d’Israël ; mets-le dans leur bouche, afin que ce cantique me serve de témoin contre les enfants d’Israël. Car j’introduirai ce peuple dans le pays au sujet duquel j’ai fait serment à ses pères, pays où coulent le lait et le miel, et il mangera, et sera rassasié et engraissé ; puis il se détournera vers d’autres dieux, et il les servira ; il me méprisera, et il enfreindra mon alliance. Et il arrivera, quand il souffrira des maux et des angoisses, que ce cantique déposera comme témoin contre lui, parce qu’il ne sera point oublié de la bouche de sa postérité. Car je connais sa nature, ce qu’il fait aujourd’hui, avant que je l’introduise au pays que j’ai juré de lui donner » (Deutéronome 31:19-21).

Relisez ce passage écrit alors que les enfants d’Israël se préparaient à entrer dans la Terre promise et appliquons ce qui fut prophétisé par Dieu. Israël s’est-il détourné vers d’autres dieux pour les servir ? « Et Moïse écrivit ce cantique en ce jour-là, et l’enseigna aux enfants d’Israël. Et l’Éternel commanda à Josué, fils de Nun, et lui dit : Fortifie-toi et prends courage ; car c’est toi qui introduiras les enfants d’Israël au pays que j’ai juré de leur donner, et moi, je serai avec toi. Et quand Moïse eut achevé d’écrire les paroles de cette loi sur un livre, jusqu’à la fin, il fit ce commandement aux Lévites qui portaient l’arche de l’alliance de l’Éternel, et leur dit : Prenez ce livre de la loi, et mettez-le à côté de l’arche de l’alliance de l’Éternel votre Dieu. Et il sera là comme témoin contre toi ; car je connais ta rébellion et ton cou roide. Voici, pendant que je suis encore aujourd’hui vivant avec vous, vous avez été rebelles contre l’Éternel ; combien plus le serez-vous après ma mort ! » (Deutéronome 31:22-27).

Après leur avoir fait connaître leur rébellion future, Moïse leur déclare : « Faites assembler vers moi tous les anciens de vos tribus et vos officiers, et je prononcerai ces paroles à leurs oreilles, et je prendrai à témoin contre eux les cieux et la terre. Car je sais qu’après ma mort vous ne manquerez pas de vous corrompre et de vous détourner de la voie que je vous ai prescrite ; et que le malheur vous arrivera dans les jours à venir, parce que vous ferez ce qui est mal aux yeux de l’Éternel, en l’irritant par les œuvres de vos mains. Et Moïse prononça aux oreilles de toute l’assemblée d’Israël les paroles de ce cantique jusqu’à la fin » (Deutéronome 31:28-30).

Notez quelques métaphores majestueuses démontrant Dieu comme notre grande Fondation. Dans Psaume 31:2-4, nous découvrons : « Éternel, je me suis retiré vers toi ; que je ne sois jamais confus ! Délivre-moi par ta justice ! Incline ton oreille vers moi ; hâte-toi de me délivrer ; sois mon rocher, ma retraite, ma forteresse où je puisse me sauver ! Car tu es mon rocher et ma forteresse ; pour l’amour de ton nom, tu me guideras et me conduiras. » Et, dans le Psaume 62:7-9, nous lisons : « Lui seul est mon rocher, ma délivrance et ma haute retraite ; je ne serai point ébranlé. En Dieu est mon salut et ma gloire ; mon fort rocher, mon refuge est en Dieu. Peuples, confiez-vous en Lui en tout temps ; répandez votre cœur devant lui ; Dieu est notre retraite. »

« Ils s’assemblent contre l’âme du juste et condamnent le sang innocent. Mais l’Éternel est ma haute retraite ; mon Dieu est le rocher de mon refuge. Il fera retomber sur eux leur iniquité, et les détruira par leur propre méchanceté ; l’Éternel notre Dieu les détruira » (Psaume 94:21-23). « Voici le roi régnera selon la justice, les princes gouverneront avec équité. Et chacun d’eux sera comme un abri contre le vent et un refuge contre la pluie, comme des ruisseaux d’eau dans une terre aride, comme l’ombre d’un grand rocher dans un pays désolé. Alors les yeux de ceux qui voient ne seront plus couverts, et les oreilles de ceux qui entendent seront attentives. Le cœur des hommes légers entendra la sagesse ; la langue des bègues parlera promptement et nettement. L’insensé ne sera plus appelé noble, et le trompeur ne sera plus nommé magnifique », déclare Esaïe 32:1-5.

Dans Esaïe 51:1-6, Dieu nous dit : « Écoutez-moi, vous qui poursuivez la justice, qui cherchez l’Éternel ! Regardez au rocher d’où vous avez été taillés, à la carrière d’où vous avez été tirés ! Regardez à Abraham, votre père, et à Sara qui vous a enfantés ; je l’ai appelé lorsqu’il était seul, je l’ai béni et l’ai multiplié. Ainsi l’Éternel va consoler Sion, il a pitié de toutes ses ruines ; il fera de son désert un Éden, et de sa terre aride un jardin de l’Éternel ; la joie et l’allégresse se trouveront au milieu d’elle, la louange et le chant des cantiques. Sois attentif, mon peuple ; toi, ma nation, prête-moi l’oreille ! Car la loi procédera de moi, et j’établirai mon jugement pour servir de lumière aux peuples. Ma justice est proche, mon salut arrive, et mes bras jugeront les peuples. Les îles espéreront en moi, et se confieront en mon bras. Élevez vos yeux vers les cieux, et regardez en bas vers la terre ; car les cieux s’évanouiront comme une fumée, la terre s’usera comme un vêtement, et, comme des mouches, ses habitants périront : mais mon salut durera toujours, et ma justice ne passera point. »

Durant son séjour sur terre, Israël a continuellement reçu l’eau du rocher : « Et qu’ils ont tous bu du même breuvage spirituel ; car ils buvaient de l’eau du rocher spirituel qui les suivait ; et ce rocher était Christ » (1 Corinthiens 10:4). Mais Jésus est venu pour apporter une Nouvelle Alliance à Israël, Alliance qu’Il a confirmée par la bouche de Pierre lorsqu’il demanda à Ses disciples : « Et vous, qui dites-vous que je suis ? Simon Pierre, prenant la parole, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Et Jésus lui répondit : tu es heureux, Simon, fils de Jona ; car ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux. Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle. Et je te donnerai les clefs du royaume des cieux ; et tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux ; et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux » (Matthieu 16:15-19).

Cependant, aux non croyants, Jésus a dit : « N’avez-vous jamais lu dans les Écritures ces paroles : La pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée est devenue la principale pierre de l’angle ; ceci a été fait par le Seigneur, et c’est une chose merveilleuse à nos yeux ? C’est pourquoi je vous dis que le royaume de Dieu vous sera ôté, et qu’il sera donné à une nation qui en rendra les fruits. » En désobéissant à la Parole, ils se heurtent contre elle et c’est à cela qu’ils ont été destinés, nous déclare 1 Pierre 2:8. Jésus a ainsi dit : « Quiconque donc entend ces paroles que je dis, et les met en pratique, je le comparerai à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc ; et la pluie est tombée, et les torrents se sont débordés, et les vents ont soufflé, et ont fondu sur cette maison-là ; elle n’est point tombée, car elle était fondée sur le roc. » Et l’Israël de Dieu subsistera jusqu’à la fin des temps (Galates 6:16).




D.397 – La face de Jésus-Christ

bible13

Par Joseph Sakala

Dans 2 Corinthiens 4:6, Paul déclare : « Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est Celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ. » La lumière qui brille dans l’âme du pécheur converti, lorsqu’il vient de connaître Jésus-Christ, ne peut être comparée qu’à la lumière que Dieu a dénommée le premier jour de la recréation de la terre, lorsque Dieu dit : « Que la lumière soit ; et la lumière fut » (Genèse 1:3). Nous avons rencontré ce Dieu de gloire spirituellement, lorsque nous avons constaté dans nos cœurs la présence de la face de Jésus-Christ.

Mais Son visage n’a pas toujours été si glorieux, car nous percevons un temps où des impies : « Lui crachèrent au visage, et lui donnèrent des coups de poing, et les autres le frappaient avec leurs bâtons, en disant : Christ, devine qui est celui qui t’a frappé ? » (Matthieu 26:67). « Et quelques-uns se mirent à cracher contre lui, à lui couvrir le visage, et à lui donner des soufflets en disant : Devine ! Et les sergents le frappaient avec des bâtons, » nous annonce Marc 14:65. Finalement, avec une pluie de coups terribles : « l’ayant couvert d’un voile, ils lui donnaient des coups sur le visage, et lui disaient : Devine qui est celui qui t’a frappé ? Et ils disaient beaucoup d’autres choses contre lui, en l’injuriant, » comme nous pouvons le lire dans Luc 22:64-65.

Au début, le Cantique des Cantiques 5:15-16 nous confirme que : « Ses jambes sont des colonnes de marbre, posées sur des bases d’or pur ; son aspect est comme le Liban, il est beau comme les cèdres. Son palais n’est que douceur, tout ce qui est en lui est aimable. Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami, filles de Jérusalem. » Mais, lorsque les hommes ont terminé leur assaut contre Lui : « plusieurs ont été étonnés à cause de lui, tant son visage était défait et méconnaissable, tant son aspect différait de celui des hommes ; ainsi il remplira de joie plusieurs nations ; les rois fermeront la bouche devant lui ; car ils verront ce qui ne leur avait pas été raconté, ils apprendront ce qu’ils n’avaient point entendu » (Esaïe 52:14-15).

Cependant : « les yeux du Seigneur sont sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leur prière ; mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal, » nous déclare 1 Pierre 3:12. Mais le jour vient bientôt où tous ceux qui ont tourné leurs faces contre Lui, crieront : « aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous, et cachez-nous de devant la face de celui qui est assis sur le trône, et de devant la colère de l’Agneau ; car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ? » (Apocalypse 6:16-17). Puis je vis un grand trône blanc et Celui qui y était assis. La terre et le ciel s’enfuirent de devant sa face et leur place ne se retrouva plus, comme il est écrit dans  Apocalypse 20:11. Toutefois, pour ceux qui L’ont regardé avec foi et espérance, ce ne sera pas un temps de jugement, mais plutôt de bénédiction dans la réjouissance. « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts » (Apocalypse 22:3-4).

La face de Jésus sera comme un feu dévorant pour ceux qu’Il devra détruire, mais elle sera glorieuse en beauté et en amour pour ceux qui croiront en Lui et seront scellés du Saint-Esprit. Dans Éphésiens 1:9-14, nous lisons que Dieu : « Nous ayant fait connaître le mystère de Sa volonté selon le dessein bienveillant qu’il avait auparavant résolu en lui-même, et qu’il devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre. C’est en lui aussi que nous sommes devenus héritiers, ayant été prédestinés, d’après le décret de Celui qui opère toutes choses selon le dessein de Sa volonté ; afin que nous servions à la louange de Sa gloire, nous qui avons les premiers espéré en Christ. En lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’il s’est acquis, à la louange de sa gloire. »

Depuis les temps anciens, il était coutume de confirmer ou de garantir un achat en scellant le contrat avec un sceau qui ne pouvait être brisé que par l’acheteur lorsqu’il était prêt à prendre possession de son achat. La merveilleuse transaction, vue par Jean au Trône même de Dieu au ciel, faisait référence à cette pratique. Là-haut, seul l’Agneau fut trouvé digne d’ouvrir les sept sceaux du livre. Dans Apocalypse 5:6-10, nous lisons : « Et je regardai, et voici au milieu du trône et des quatre animaux, et au milieu des Anciens, un Agneau était là comme immolé ; il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu, envoyés par toute la terre. Et il vint, et prit le livre de la main droite de Celui qui était assis sur le trône. Et quand il eut pris le livre, les quatre animaux et les vingt-quatre Anciens se prosternèrent devant l’Agneau, ayant chacun des harpes et des coupes d’or pleines de parfums, lesquelles sont les prières des Saints. Et ils chantaient un cantique nouveau, disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre. »

Le prix de rachat à Dieu par Son sang fut payé sur le Calvaire et l’Agneau ressuscité est venu réclamer Sa possession. Et nous faisons tous partie de cette possession, car le prix fut payé pour notre rédemption de l’esclavage du péché. Mais nous ne sommes pas encore entrés en possession de l’héritage que notre Grand Rédempteur nous a promis. En attendant cet heureux événement, nous sommes scellés par rien de moins que le Saint-Esprit qui est, non seulement le sceau, mais aussi la rançon nous garantissant le paiement total de notre rédemption. Sa présence personnelle dans nos vies est notre assurance que la promesse complète sera remplie.

Alors : « ne contristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute crierie, toute médisance soient bannies du milieu de vous, ainsi que toute méchanceté. Mais soyez, les uns envers les autres, bons, miséricordieux, vous pardonnant les uns aux autres, comme Dieu vous a aussi pardonné en Christ » (Éphésiens 4:30-32).

« Or, celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu, Qui nous a aussi marqués de Son sceau et nous a donné dans nos cœurs les arrhes de Son Esprit. Or, je prends Dieu à témoin sur mon âme, que c’est pour vous épargner que je ne suis pas encore allé à Corinthe. Non que nous dominions sur votre foi, mais nous contribuons à votre joie, puisque c’est par la foi que vous demeurez fermes, » nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 1:21-24. Rappelons-nous toujours que Dieu est le Créateur de l’univers entier.

Dans Colossiens 1:16-17, nous lisons : « Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. » Les choses créées par Dieu, dans ce passage, représentent l’univers entier qui est la seule réalité et la seule illustration valide exprimant la nature de notre Créateur. L’espace est invisible, mais visible en même temps, dans la mesure où toute notre réalité existe. « Personne n’a jamais vu Dieu : si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour est accompli en nous. En ceci nous connaissons que nous demeurons en lui et lui en nous, c’est qu’il nous a donné de son Esprit. Et nous avons vu, et nous rendons témoignage que le Père a envoyé le Fils, le Sauveur du monde. Quiconque confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu » (1 Jean 4:12-15).

« Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être ; comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : Car de Lui nous sommes aussi la race. Étant donc de la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l’or, ou à de l’argent, ou à de la pierre taillée par l’art et l’industrie des hommes » (Actes 17:28-29). La matière est la révélation visible de l’existence de l’espace. Nous « voyons » l’espace par le phénomène visible de l’énergie arrangée en structures moléculaires qui fonctionnent d’une manière prévisible. « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14). C’est Lui qui nous rend possible de vraiment « voir » Dieu.

Le Saint-Esprit est Ce qui rend réalisable notre relation avec Dieu. C’est Lui qui exécute la création nouvelle d’un enfant de Dieu. Alors : « ne vous abusez point ; ni les impurs, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les larrons, ni les avares, ni les ivrognes, ni les médisants, ni les ravisseurs n’hériteront le royaume de Dieu. Or c’est là ce qu’étaient quelques-uns de vous ; mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus, et par l’Esprit de notre Dieu » (1 Corinthiens 6:10-11). Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles, déclare Paul, dans 2 Corinthiens 5:17.

Donc, étant devenu une nouvelle créature, il faut : « vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité. C’est pourquoi, ayant dépouillé le mensonge, que chacun parle selon la vérité à son prochain, car nous sommes membres les uns des autres. Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche point sur votre colère ; et ne donnez point accès au diable » (Éphésiens 4:24-27). Le Saint-Esprit est Celui par qui nous recevons les dons de Dieu. « Car la parole de sagesse est donnée à l’un par l’Esprit ; la parole de science est donnée à l’autre par ce même Esprit ; un autre reçoit la foi par ce même Esprit ; un autre reçoit du même Esprit le don de guérir ; un autre, les opérations des miracles ; un autre, la prophétie ; un autre, le discernement des esprits ; un autre, la diversité des langues ; et un autre, le don d’interpréter les langues. Mais un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il lui plaît » (1 Corinthiens 12:8-11).

Et, tout comme avec le temps, tout ce que nous « voyons » et tout ce que nous « ressentons » sur le Saint-Esprit est le résultat de ce qu’Il accomplit. L’univers physique nous dévoile l’ensemble de toute la création de Dieu. Malgré le fait qu’aucun homme n’ait pu établir un modèle concret de Dieu : « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres » (Romains 1:20-21).

En parlant de Dieu, l’apôtre Paul nous dit : « Et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir » (Éphésiens 1:19-21). Cette fascinante expression, « les lieux célestes », apparaît seulement dans cette épître aux Éphésiens où elle est citée cinq fois. Paul insiste sur les lieux célestes et non sur les « choses célestes ».

C’est évident dans le texte. Christ étant ressuscité physiquement dans un corps glorifié Se trouve maintenant dans un endroit particulier. Et cet endroit se trouve au ciel où Jésus est assis à la droite du trône de Dieu, c’est à dire en Autorité. Avez-vous remarqué que, dans Hébreux 12:2, il est dit : « à la droite du trône de Dieu » et non pas « à la droite de Dieu » ? Cela veut dire que Jésus : « Lequel étant en forme de Dieu [est redevenu] égal à Dieu » (Philippiens 2:6). Pas un autre Dieu mais le même Dieu de l’éternité, dès le commencement.

Alors, en principe, et ultimement en actualité : « Dieu nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:6). Dieu, qui vit toujours dans le présent, nous voit déjà ressuscités, alors que Paul parle d’un événement futur, tout comme Jésus le fut après trois jours et trois nuits dans la tombe. Notez cependant que nous sommes ressuscités « en » Jésus-Christ et non « avec » Jésus. En attendant la réalité de ce merveilleux moment, nous devons combattre contre les puissances démoniaques qui ne cessent de nous accuser devant Dieu de pécher encore quand nous succombons aux séductions qui nous sont dirigées par Satan et ses démons. Paul nous l’explique très bien dans Éphésiens 6:12 : « Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes. »

Mais Paul nous donne également les armes pour y arriver. « C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes. Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix ; prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu » (Éphésiens 6:13-17). Et quand, par la grâce de Dieu et la présence du Saint-Esprit en nous, nous sommes vainqueurs dans ce conflit, c’est une démonstration glorieuse au ciel, aux anges de Dieu ainsi qu’aux anges déchus sur terre, que le salut de Christ est réel et agit véritablement dans nos vies. « Afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur » (Éphésiens 3:10-11).

Avec tous ces évènements glorieux qui se passent au ciel, il n’est pas du tout surprenant de voir Paul faire l’introduction de son épître ainsi : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu.il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:3-6). Aux versets 7 et 8, Paul ajoute : « En qui nous avons la rédemption par Son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce, qu’il a répandue sur nous abondamment par toute sorte de sagesse et d’intelligence. »

En effet, tout au long des siècles, Dieu S’est réservé le droit d’appeler des individus afin de les former pour devenir les Élus de Son Royaume à venir sous Jésus, Celui-ci étant destiné à être le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs. Jésus Lui-même a dit : « personne ne peut venir à moi si le Père qui m’a envoyé ne l’appelle. » Seul Dieu connaît le cœur de chacun pour déterminer si cette personne est disposée à suivre Dieu librement et volontairement. Ces gens doivent alors se convertir, quitter leur nature charnelle et se soumettre au Saint-Esprit afin d’être guidés par Lui. Durant ce processus, les convertis doivent affronter les tribulations afin de bâtir dans leur vie le saint et juste caractère de Dieu. Donc, pour eux, la vie chrétienne devient un devoir et également un cheminement.

Donc, ceux qui acceptent ce cheminement deviennent des pèlerins souvent exposés au danger. Ils se retrouvent souvent seuls dans ce cheminement, jusqu’à ce qu’ils rencontrent d’autres chrétiens sur leur chemin. Ce voyage requiert beaucoup de temps et d’efforts, et nécessite souvent plusieurs années avant d’arriver au but fixé par Dieu. Mais quelle est, au juste, la définition de la conversion réelle ? Quelle sorte de changement Christ cherchait-t-Il chez Ses disciples ? Un changement physique ou spirituel ?

Dans toute carrière professionnelle, le travail assidu fait partie de la réussite. Donc, l’effort physique est sûrement impliqué. La conversion elle-même requiert un développement acharné, une force spirituelle. Pour réussir, le chrétien doit être entièrement dédié à son travail, surtout dans les circonstances difficiles créées par l’adversaire. C’est ainsi que le chrétien doit poursuivre son appel avec persévérance jusqu’à la fin de sa vie. « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera [futur] sauvé » (Matthieu 24:13). Abandonner son appel n’est pas une option pour le vrai disciple de Christ. Un chrétien non pratiquant, ça n’existe pas ! Les Élus de Dieu auront du travail pour l’éternité.

La vie du converti requiert des changements physiques également, celui de garder les Commandements de Christ. Il lui faut subséquemment adapter sa vie en harmonie avec les Lois de Dieu. Ces changements ne constituent que le commencement. Dans Matthieu 5:21-22, Jésus dit : « Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens : Tu ne tueras point ; et celui qui tuera sera punissable par les juges. Mais moi je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère sans cause, sera punissable par le tribunal ; et celui qui dira à son frère : Raca ! (Homme de rien), sera punissable par le conseil ; et celui qui lui dira : Fou, sera punissable par la géhenne du feu. » Jésus n’acceptera aucun ennemi dans Son Royaume. Ceux qui y seront devront s’aimer les uns les autres.

Jésus continue : « Si donc tu apportes ton offrande à l’autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l’autel, et va-t’en premièrement te réconcilier avec ton frère ; et après cela viens, et présente ton offrande. Accorde-toi au plus tôt avec ta partie adverse, pendant que tu es en chemin avec elle, de peur que ta partie adverse ne te livre au juge, et que le juge ne te livre au sergent, et que tu ne sois mis en prison. Je te le dis en vérité, tu ne sortiras pas de là, que tu n’aies payé le dernier quadrin » (Matthieu 5:23-26). Un avocat m’a déjà dit qu’un mauvais arrangement hors-cours vaut mieux qu’un « bon » devant un juge. Avis à ceux qui sont prêts à utiliser les cours de justice pour tout et pour rien !

Jésus continue : « Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens : Tu ne commettras point d’adultère. Mais moi je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter, a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur. Que si ton œil droit te fait tomber dans le péché, arrache-le, et jette-le loin de toi ; car il vaut mieux pour toi qu’un de tes membres périsse, que si tout ton corps était jeté dans la géhenne » (vs 27-29). Jésus n’y va pas avec le dos de la cuillère avec ceux qui convoitent toujours ce qui ne leur appartient pas. Gardez toujours en mémoire que Jésus prêche à ceux qui veulent faire partie de Son Royaume, là où la convoitise et le péché ne pourront plus exister. Ceux qui seront jetés dans la géhenne seront détruits pour l’éternité et il n’y a aucun avenir pour eux, même pas dans la mémoire des vivants.

Dans sa lettre aux Philippiens, Paul leur dit : « C’est pourquoi, mes frères bien-aimés et bien désirés, ma joie et ma couronne, demeurez de cette manière fermes dans le Seigneur, mes bien-aimés. J’exhorte Évodie, et j’exhorte Syntyche, à être d’un même sentiment dans le Seigneur. Je te prie aussi, fidèle collègue : Sois-leur en aide ; elles ont combattu avec moi pour l’Évangile, aussi bien que Clément et mes autres compagnons de travaux, desquels les noms sont dans le livre de vie. Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le dis encore : Réjouissez-vous. Que votre douceur soit connue de tous les hommes ! Le Seigneur est proche » (Philippiens 4:1-5). Paul voulait à tout prix empêcher qu’un seul de leurs noms soit rayé par Dieu du Livre de Vie.

Lors du baptême, le chrétien s’engage à demeurer fidèle à Dieu dans son cheminement vers le Royaume. C’est une Alliance avec Dieu en vue de donner littéralement sa vie pour suivre Christ. Dans Luc 14:26-27, Jésus a déclaré : « Si quelqu’un vient à moi, et ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs, plus encore sa propre vie, il ne peut être mon disciple. Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut être mon disciple. »

Cela veut simplement dire que Jésus doit primer dans la vie du chrétien et que tous les autres passent en deuxième. Celui qui fait passer son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs, plus encore sa propre vie avant Jésus, il ne peut être Son disciple. Cette alliance avec Dieu se fait au baptême, volontairement et librement, en pleine connaissance de cause et ce ne peut être brisé sans en subir les conséquences. Voilà pourquoi on ne doit pas plonger les enfants dans l’eau du baptême à peine quelques semaines après la naissance. Et pire encore, se choisir des « parents » pour répondre à la place de l’enfant ou confesser ses péchés alors qu’ils ne sont pas convertis eux-mêmes !

Cette alliance avec Dieu est un ferme engagement à terminer le contrat dans lequel on s’engage. Le chrétien doit demeurer fidèle jusqu’à la fin. Mais l’effort en vaut la peine. Regardons ensemble la simplicité avec laquelle Jésus explique l’humilité du converti. Dans Matthieu 18:3-5, Jésus dit : « Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez, et si vous ne devenez comme des enfants, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux. C’est pourquoi, quiconque s’abaissera, comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des cieux. Et quiconque reçoit un tel enfant [de Dieu] en mon nom, me reçoit. »

L’appel du chrétien requiert un engagement total en préparation à une responsabilité encore plus grande. Car ceux qui vaincront dans cette vie sauront régner avec Christ dans Son Royaume pendant mille années. « Et ils chantaient un cantique nouveau, disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:9-10). Voilà la récompense éternelle que Christ vous prépare.

Et spirituellement parlant, vous serez classés parmi : « ceux qui ne se sont point souillés avec les femmes [les églises prostituées du monde] ; car ils sont vierges. Ce sont ceux qui suivent l’Agneau, où qu’il aille. Ce sont ceux qui ont été rachetés d’entre les hommes, comme des prémices pour Dieu et pour l’Agneau ; et il ne s’est point trouvé de fraude dans leur bouche ; car ils sont sans tache devant le trône de Dieu » (Apocalypse 14:4-5). Pour se qualifier parmi ce groupe de vierges spirituelles, il faudra persévérer dans la foi et dans l’engagement. Alors : « Ne nous lassons point de faire le bien, car nous moissonnerons dans la saison convenable, si nous ne nous relâchons pas. C’est pourquoi, pendant que nous en avons l’occasion, faisons du bien à tous, mais surtout à ceux qui sont de la famille de la foi » (Galates 6:9-10).

La vie chrétienne demande que nous nous examinions souvent pour savoir si nous sommes vraiment dans la foi. « Est-ce que mon engagement envers Jésus en vaut le risque et la peine ? » J’espère que votre réponse sera un retentissant « oui ». Car s’engager ainsi dans le Seigneur rendra notre évangélisation légendaire et fabuleuse pour quiconque viendra à nous pour être enseigné dans la vérité. Préparez-vous à prêcher dans la grande tribulation pour amener et accompagner les individus qui seront enfin touchés par la vérité. Et lorsque Jésus coupera court à la période de souffrance sur la terre, à cause des Élus, Dieu nous fera vivre ce qu’est le Royaume de Dieu. « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront Sa face, et Son nom sera sur leurs fronts » (Apocalypse 22:3-4).