T.028 – Un sadique marionnettiste

Je désire de tout mon cœur revenir à Dieu. Je voudrais plus que tout que ma vie soit une louange, que mes paroles et le son de ma voix soient remplis de Son Amour et que mon attitude soit le reflet de mon adoration.

J’ai touché les bas-fonds de la misère. Je ne crois pas qu’il soit possible de tomber plus bas. Mais le Seigneur ne m’a pas exterminée, Il m’a laissé vivre et, tandis qu’Il m’observait avec Ses saints anges, Il n’a pas baissé les bras, ni ne m’a abandonnée. Je ne mérite pas Son Amour à mon égard. Je ne mérite rien de tout ce qu’Il me donne.

Le diable m’a fait danser une danse diabolique et je n’ai rien pu faire pour couper le fil : comme une marionnette misérable, je me suis laissée contrôler et je l’ai laissé me dicter ma conduite. J’avais si honte que je voulais mourir. Comment Dieu pouvait-Il m’aimer encore ? Comment pouvait-Il accepter un traître, une créature insupportable qui, même si elle fut jadis Son enfant bien-aimée, s’était corrompue, noyée, perdue dans le gouffre de la vilénie ?

Mais je suis bien en vie. La danse diabolique est finie. J’ai compris qu’il y a une porte de secours pour échapper au sadique marionnettiste. Cette porte, je veux la prendre.

« Que ses bien-aimés triomphent avec gloire ; qu’ils poussent des cris de joie sur leur couche ! Les louanges de Dieu sont dans leur bouche, et l’épée à deux tranchants dans leur main » (Psaume 149:5-6).

Cette épée peut couper le fil du marionnettiste, aussi épais soit-il. C’est la Parole de Dieu plus tranchante que la méchanceté de Satan et plus puissante que sa soif de destruction.

« Que tout ce qui respire loue l’Eternel ! » (Psaume 150:6).

C’est pour cela que je respire encore. C’est pour cela que je suis encore vivante.

J’ai perdu tant de temps, tant d’énergie à lutter amèrement dans un mauvais combat. Mon ennemi n’est pas ma fille qui se rebelle de plus en plus, ni les personnes qui me font du mal, ni même aucun être humain sur la terre, ni moi-même et tous mes défauts. Mon ennemi est invisible et il œuvre sournoisement jour et nuit, tandis que dans mon orgueil d’enfant de Dieu, je me pensais trop chrétienne pour tomber sous son influence. Mais cet ennemi qui m’observe sait comment provoquer ma chute ; il y est parvenu à de nombreuses reprises.

« Ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes » (Éphésiens 6:12).

« Le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer » (1 Pierre 5:8).

Plus bas que terre, j’ai le choix entre mourir ou revenir à Dieu. Le Christ a dit à la femme misérable qui avait été prise en flagrant délit et qu’Il a relevée : « Va et ne pèche plus » (1 Jean 8:11). Il m’a dit la même chose, mais j’avais trop honte, car j’étais incapable de suivre sa directive, incapable de couper le fil du sadique marionnettiste. La Bible raconte-t-elle si cette femme a réussi à changer et à dominer ses mauvais penchants ? A-t-elle immédiatement réussi ? On imagine que oui, car cette rencontre avec le Maître, qui l’a sauvé de la condamnation, a certainement transformé sa vie. Sa bouche n’était plus remplie de désirs inassouvis, mais de louanges pour son nouveau Maître.

Si je respire, c’est pour Le louer. Je ne suis certes pas digne de le louer, ni d’espérer faire partie un jour de Ses élus pour régner. Mais j’ai des poumons et je respire, alors je suis apte à Le louer. C’est ainsi que je veux vivre désormais. Je voudrais me délecter de Sa Grandeur, me rassasier de la splendeur de Ses attributs divins et demeurer dans cette douce béatitude, à Ses pieds chaque jour.

Mon ennemi sourit déjà : il n’est pas convaincu de sa défaite. Il viendra m’infliger la prochaine épreuve et la prochaine tentation. Mais il se peut que je ne la remarque même pas, si toute mon attention est plongée dans la grandeur du Tout-Puissant, Créateur des cieux et de la terre.

Si je regarde bien, quand une difficulté me harcèle au point de me faire tomber d’une manière bien misérable, je prends conscience que pendant ce temps le doigt de Dieu avait soulevé d’autres fardeaux ; ceci afin de ne pas être éprouvée par trop de choses à la fois…

« Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été une tentation humaine. Or, Dieu est fidèle, et il ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10:13).

Oui, Dieu se soucie de moi quand je tombe, et même si ma conduite L’offense énormément. Il est rempli de tristesse de me voir avoir changé, de ne plus être moi-même. Et Il me laisse vivre pour que j’aie encore une chance de me ressaisir.

« Pourquoi es-tu irrité, et pourquoi ton visage est-il abattu ? Si tu fais bien, ne relèveras-tu pas ton visage ? Mais si tu ne fais pas bien, le péché est couché à ta porte, et son désir est tourné vers toi ; mais toi, tu dois dominer sur lui. » (Genèse 4:6-7).

Comment le pourrais-je ? Le passé m’a montré mille fois que j’en suis incapable. Ce  sont les mots que mon ennemi me murmure chaque jour. Ce qu’il veut, c’est que je mette un terme à ce conflit en m’ôtant la vie, c’est à priori la seule solution humaine à ma portée. Mais si j’étais morte, je ne pourrais plus louer Dieu et je ne serais plus jamais une bénédiction pour quelqu’un ici-bas. Je ne pourrais pas non plus étudier la Vérité et la partager au temps voulu par Dieu. Voilà suffisamment de raisons pour lesquelles le diable s’acharne à tout mettre en œuvre pour m’anéantir. Sans oublier qu’en me détruisant, il atteint indirectement Dieu puisqu’il touche au fruit de Son Amour, celle en qui Il avait mis Son Saint-Esprit et qui était sous Sa protection.

Il y a pourtant une autre solution : celle de rester en vie, de respirer, de louer Dieu et de Lui faire confiance.

Mon attitude déplorable mériterait la mort ; elle est suffisante pour provoquer sur la terre la colère de Dieu. Mais Il ne S’est pas mis en colère contre moi, Il n’a pas arrêté mon cœur pour que je ne respire plus. Il m’a gardée en vie et même protégée, tel un vieil objet rouillé et crasseux qu’Il considèrerait comme étant précieux, car ayant sans doute l’intention un jour de le récurer et de laisser apparaître la véritable couleur de cet objet, enfouie sous la crasse…

« L’Éternel est compatissant et miséricordieux ; lent à la colère et abondant en grâce » (Psaume 103:8).

Alors, cela constitue en soi un bon projet et une bonne résolution : rester vivante pour louer Dieu de tout mon être et ne plus honorer le diable. Le Seigneur a le pouvoir d’enlever toute la saleté, toute la rouille spirituelle. En plaçant ma foi dans Son Sacrifice et en Le louant sincèrement de manière constante, je Le laisse purifier mon être intérieur et je me place sous Sa protection, au cœur de Sa Présence.

« Tu es le Saint, qui habites au milieu des louanges d’Israël » (Psaume 22:4).

Il y a une croyance qui s’avère extrêmement fausse : on a tendance à croire qu’à force de grandir dans la foi et d’augmenter ses connaissances de la Vérité, on est à l’abri au-dessus de l’ancienne condition de pécheur. On pense à tort qu’à un certain stade, il est plus dur pour le diable de nous atteindre et qu’il n’essaie même plus, car nous faisons partie des anciens, de « l’invulnérable élite » des élus de Dieu. Mais la vérité est que plus on en sait sur la Vérité et plus on devient la cible de Satan. Et plus on acquière d’expérience et de sagesse divine, plus il fait preuve de ruse et de finesse pour nous atteindre.

« Que celui qui croit être debout, prenne garde qu’il ne tombe » (1 Corinthiens 10:12).

Le plus sage de tous les rois que la terre a comptés n’a-t-il pas fini sa vie dans la plus absurde des idolâtries ? Sa foi si solide s’est transformée peu à peu en incertitude et en quête d’autre chose. Je ne suis pas plus que Salomon et je remercie le Seigneur que son déclin soit mentionné dans la bible ; cela m’aide à comprendre et à louer Dieu pour Sa patience et Sa miséricorde envers moi, dont le cœur bat encore, malgré tout le mal que j’ai fait. Je n’envie pas Salomon pour sa sagesse. Je n’envie personne parce que la Grâce qui m’est offerte est si grande que je ne voudrais l’échanger pour rien au monde. Dieu me laisse vivre. Il me laisse le temps de prendre conscience de mon état, ceci sans que je m’endorme dans mon péché. Tant de personnes sont mortes sans avoir pu se repentir, sans avoir pris conscience de la nécessité de louer Dieu, ni de connaître leur raison d’être ici-bas.

Le diable cherche toujours à détourner notre attention de l’essentiel pour nous amener à nous concentrer sur des choses secondaires, des éléments passagers, nous faisant croire qu’ils sont au centre et qu’ils sont durables. Les épreuves paraissent toujours insurmontables et interminables. Puis, nos échecs et nos chutes semblent inavouables et impardonnables. Mais en vérité, notre perception est déformée par la loupe satanique placée devant nos yeux. En louant mon Créateur et mon Rédempteur, je brise cette loupe.

Il n’y a qu’en Dieu que je peux trouver le recul et le repos dont j’ai besoin pour affronter le passé (ses conséquences), le présent (mes épreuves) et l’avenir (imperceptible) ; sans crainte et sans honte, sans m’attarder sur des détails éphémères que mon esprit humain cherche sans relâche à photographier et à répertorier.

Louer Dieu, c’est arrêter de m’inquiéter, arrêter de m’irriter, arrêter le temps et me blottir dans Ses bras de Père. Prendre conscience que je respire et respirer dans Sa Présence. Comprendre que si je suis là, c’est uniquement par Sa Grâce. Comprendre qu’Il est le Maître de ma vie et que c’est Lui et Lui seul qui fait battre mon cœur.

« Louez l’Éternel ! Car il est bon de psalmodier à notre Dieu, car il est doux, il est bienséant de le louer. C’est l’Éternel qui bâtit Jérusalem, qui rassemble les dispersés d’Israël ; qui guérit ceux qui ont le cœur brisé, et qui bande leurs plaies. Il compte le nombre des étoiles ; il les appelle toutes par leur nom. Notre Seigneur est grand, et d’une grande puissance ; son intelligence est infinie. L’Éternel soutient les humbles, et il abaisse les méchants jusqu’à terre. Chantez à l’Éternel avec des actions de grâces; psalmodiez sur la harpe à notre Dieu » (Psaume 147:1-7).

« Faites tout à la gloire de Dieu » (1 Corinthiens 10:31).

Que le Seigneur offre à tous ceux qui dansent la mauvaise danse la Grâce d’en prendre conscience et de réaliser la chance immense qu’ils ont aujourd’hui de saisir l’occasion de se ressaisir ainsi que de comprendre ce qui se trame réellement dans les coulisses invisibles.

Que Dieu leur accorde comme Il me l’a accordé la faculté de se relever et, tant qu’ils respirent, de Le louer de toute leur âme : comme seuls peuvent le faire ceux qui ont été sauvés et rachetés à si grand prix.

Soyez bénis,

Anne-Gaëlle




D.424 – Fidèle collègue


Par Joseph Sakala

Dans Philippiens 4:3-5, Paul déclare : « Je te prie aussi, fidèle collègue : Sois-leur en aide ; elles ont combattu avec moi pour l’Évangile, aussi bien que Clément et mes autres compagnons de travaux, desquels les noms sont dans le livre de vie. Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le dis encore : Réjouissez-vous. Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. » Paul exhorte les frères et sœurs de travailler ensemble dans la joie afin d’augmenter le pouvoir du travail qu’ils avaient à produire. Cette façon d’opérer leur venait de Jésus Lui-même qui leur avait dit : « Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger » (Matthieu 11:29-30).

D’une perspective spirituelle, nous travaillons sous le joug du Seigneur Jésus lorsque nous dispensons l’Évangile à ceux qui le recherchent. Il est charitable de noter que Dieu voit un lien entre le mariage et le joug par lequel nous sommes joints ensemble sous Lui. « Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Ce que Dieu a joint, que l’homme ne le sépare donc pas, » déclare Jésus, dans Matthieu 19:6. Il est intéressant de noter que, lorsque Paul parle des femmes qui oeuvraient avec lui, il utilise deux concepts différents pour reconnaître leurs contributions. D’abord, Paul les identifie par le mot sunathleo, ou « engagées dans le combat » avec lui, comme dans 2 Timothée 2:5 où il déclare : « Et si quelqu’un combat dans la lice, il n’est couronné que s’il a combattu suivant les règles. »

Ensuite, Paul utilise le terme sunergos pour décrire celles qui ont accompli une œuvre distincte auprès de lui. Comme dans 2 Corinthiens 8:23, où Paul parle de Tite : « Ainsi, pour ce qui est de Tite, il est mon compagnon, et il travaille avec moi pour vous ; et pour ce qui est de nos frères, ils sont les envoyés des Églises, et la gloire de Christ. » Ces femmes dévouées avaient évidemment gagné le respect de Paul par leur engagement dans le travail pour le Royaume. Malgré que leur serment repose sur l’aspect travail, il y a sûrement un lien entre celles qui sont sous le même joug et celles qui anticipent le même but commun.

« Regardant à Jésus, le Chef et le Consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. C’est pourquoi, considérez celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes, » nous dit Hébreux 12:2-3. Et nous qui oeuvrons pour le Royaume parce que nos noms sont inscrits dans le livre de vie.

Puisqu’il est question de mariage, profitons de l’occasion pour vous rappeler d’aimer vos femmes. Cela devient facile lorsque nous réalisons tout le bien qu’elles font pour vous. Chaque mari devrait à son tour faire de belles choses pour son épouse, en lui manifestant une abondance d’amour, d’affection et de petites attentions. Une belle sortie au restaurant agrémentée d’un beau bouquet de fleurs serait sûrement appréciée. Courtisez votre femme afin de lui montrer jusqu’à quel point vous l’aimez. Prenez l’habitude de l’embrasser au moins une fois par jour en lui disant combien vous l’aimez et elle vous le rendra bien. Cherchez des occasions pour lui dire merci pour toutes les choses qu’elle fait pour vous et passez du temps de qualité avec elle. En faisant cela, vous garderez votre centre d’intérêt sur elle et vous ne prendrez jamais votre mariage pour acquis. Chaque chrétien doit travailler à son mariage à 100 %.

L’apôtre Paul a mis beaucoup d’emphase sur le mariage alors qu’il entretenait les Éphésiens sur la façon d’avoir du succès dans leurs vies spirituelles et physiques. « Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle ; afin de la sanctifier, en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole ; pour la faire paraître devant lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible, » leur dit-Il, dans Éphésiens 5:25-27. « C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme, s’aime lui-même. Car personne n’a jamais haï sa propre chair, mais il la nourrit et l’entretient, comme le Seigneur le fait à l’égard de l’Église ; parce que nous sommes les membres de son corps, étant de sa chair et de ses os. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme ; et les deux ne seront qu’une seule chair. Ce mystère est grand ; je le dis par rapport à Christ et à l’Église. Ainsi, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari » (Éphésiens 5:28-33).

Ce comportement, comme tous les comportements d’ailleurs, nous dirige vers la façon d’agir du converti. Avant notre conversion, nous agissions selon le train du monde et c’est tout à fait normal, car c’est tout ce que nous savions à ce moment-là. Mais la conversion à Christ et la réception du Saint-Esprit changent tout. Étant renouvelés en esprit, nous devons maintenant nous nourrir de la Parole de Dieu afin d’apprendre ce que Dieu a projeté d’accomplir dans nos vies pour l’éternité. Donc, spirituellement parlant, nous devenons des enfants ayant besoin de lait spirituel, tout en apprenant à nous nourrir également de viande spirituelle. Paul s’adressait aux Hébreux au sujet de Jésus, leur disant comment : « Dieu l’[avait] déclaré souverain Sacrificateur, selon l’ordre de Melchisédec » (Hébreux 5:10).

Dans les versets 11 à 14, Paul les corrige en déclarant : « A ce sujet nous avons beaucoup de choses à dire, qui sont difficiles à expliquer, parce que vous êtes devenus lents à comprendre. En effet, tandis que vous devriez être maîtres depuis longtemps, vous avez encore besoin d’apprendre les premiers éléments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal. » Donc, le nouveau converti se doit en toute humilité d’accepter qu’il ait beaucoup à apprendre et que cette connaissance doit venir de Dieu et non des hommes.

Paul se réjouissait du fait que les Philippiens apprenaient vite quand il leur enseignait : « Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. Ne vous inquiétez de rien, mais en toute occasion exposez vos demandes devant Dieu, par des prières et des supplications, avec des actions de grâces, et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ » (Éphésiens 4:5-7). Et Paul ajoute que ces choses : « Vous les avez aussi apprises, reçues et entendues de moi, et vous les avez vues en moi. Faites-les, et le Dieu de paix sera avec vous » (v. 9). Paul se donnait en exemple sur la façon de se comporter en chrétien.

Dès notre plus tendre jeunesse, nous avons appris en surveillant les agissements des autres. Premièrement de nos parents, ensuite de nos éducateurs, des dirigeants d’affaires, des musiciens, des célébrités politiques et artistiques, et la liste se poursuit. Nous apprenons alors par ce que nous recevons en connaissance, de ce que nous entendons et bien sûr de ce que nous voyons. Dans Jean 6:45, Jésus nous dit : « Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous enseignés de Dieu. Quiconque a écouté le Père et a été instruit par Lui, vient à moi. » Nous voyons en toute simplicité une explication sur la façon que le véritable converti peut venir à Jésus.

Le processus fondamental pour apprendre la vérité doit nécessairement venir d’abord de Dieu. Et cela se fait par Sa Parole et par ceux que Dieu Se choisit pour l’enseigner à tout ceux que Dieu veut donner à Christ. Timothée, le jeune protégé de Paul, fut instruit par sa mère et sa grand-mère. « Et gardant le souvenir de la foi sincère qui est en toi [dit Paul], et qui a été d’abord dans ton aïeule Loïs, puis dans ta mère Eunice, et qui, j’en suis persuadé, est aussi en toi » (2 Timothée 1:5). « Et que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ » (2 Timothée 3:15). La clé demeure cependant toujours une attention active à l’enseignement.

Paul félicite les Thessaloniciens en leur disant : « C’est pourquoi aussi, nous ne cessons de rendre grâces à Dieu de ce que, recevant de nous la parole de Dieu que nous prêchons, vous avez reçu, non une parole des hommes, mais, ainsi qu’elle l’est véritablement, la parole de Dieu, qui agit avec efficacité en vous qui croyez » (1 Thessaloniciens 2:13). Dans Actes 17:10-12, nous lisons : « Et aussitôt les frères firent partir de nuit, pour Bérée, Paul et Silas, qui étant arrivés, entrèrent dans la synagogue des Juifs. Ceux-ci [les Béréens] eurent des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique, et ils reçurent la Parole avec beaucoup de promptitude, examinant tous les jours les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact. Plusieurs donc d’entre eux crurent, ainsi que des femmes grecques de qualité, et des hommes en assez grand nombre. »

Cependant, toute instruction, pourtant bien reçue, devient inutile si elle n’est pas appliquée dans notre manière de penser et d’agir. Paul s’est un peu moqué des philosophes athéniens et des étrangers qui demeuraient parmi eux, qui ne s’occupaient qu’à dire et à écouter quelque nouvelle. « Alors Paul, se tenant au milieu de l’aréopage, dit : Hommes athéniens, je remarque qu’en toutes choses vous êtes singulièrement religieux. Car en passant, et en regardant vos divinités, j’ai trouvé même un autel sur lequel il y a cette inscription : AU DIEU INCONNU. Celui donc que vous honorez, sans le connaître, c’est celui que je vous annonce » (Actes 17:22-23). Et Paul se met à les instruire jusqu’à leur parler de la résurrection des morts. Et quelle fut la réaction de ces érudits intellectuels ? « Quand ils entendirent parler de résurrection des morts, les uns se moquèrent, et les autres dirent : Nous t’entendrons une autre fois sur cela. Ainsi Paul sortit du milieu d’eux » (vs 32-33). Il aurait aussi bien pu parler à un mur.

Nous sommes tous appelés à enseigner éventuellement à d’autres. Mais avant d’enseigner, nous devons nous laisser enseigner, puisque Dieu nous a choisis comme disciples pour faire Son œuvre. Aux frères philippiens, Paul a déclaré : « Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ; car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son plaisir » (Philippiens 2:12-13). Donc, nous devons tout apprendre selon la volonté de Dieu, afin de devenir de bons serviteurs.

Nous prenons pour acquis que chaque appelé doit avoir un contact direct avec son Créateur par la prière, l’étude biblique et la méditation. C’est vrai, et les disciples de Jésus qui Le voyaient prier souvent L’ont approché humblement pour qu’Il leur montre comment prier. Jésus commence par les instruire ainsi : « Quand tu prieras, ne fais pas comme les hypocrites ; car ils aiment à prier en se tenant debout dans les synagogues et aux coins des rues, afin d’être vus des hommes. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent leur récompense. Mais toi, quand tu pries, entre dans ton cabinet, et ayant fermé ta porte, prie ton Père qui est dans ce lieu secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra publiquement. Or, quand vous priez, n’usez pas de vaines redites, comme les païens ; car ils croient qu’ils seront exaucés en parlant beaucoup. Ne leur ressemblez donc pas ; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous lui demandiez » (Matthieu 6:5-8).

Mais même si le Père sait ce dont nous avons besoin, Il surveille notre cœur, afin de connaître notre attitude dans la façon de Lui demander les choses dans notre contact personnel avec Lui. Se tournant vers Ses disciples, Jésus leur dit : « Vous donc priez ainsi : Notre Père qui es aux cieux, Ton nom soit sanctifié ; Ton règne vienne ; Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ; donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien ; pardonne-nous nos péchés, comme aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et ne nous induis point en tentation, mais délivre-nous du Malin ; car à toi appartiennent le règne, la puissance, et la gloire à jamais. Amen ! » (Matthieu 6:9-13).

Il y a une très grande différence entre la façon de prier du monde et la manière de s’humilier devant Dieu. Évidemment, le Seigneur met beaucoup d’emphase sur la prière en privé par opposition à la prière en public où l’humain a cette tendance à se pavaner. Et Jésus nous dit que ces gens reçoivent leur récompense. La prière en public n’est certainement pas déplacée et Jésus en a profité pour nous donner une prière qui est devenue la prière la plus parfaite et la plus complète qui soit. Mais la prière en privé ne peut pas être remplacée, car elle donne à l’individu l’occasion de vider son cœur devant Son Créateur afin de Lui parler en toute intimité, derrière une porte close. Dans chaque cas, nous dit Jésus : « quand tu pries, entre dans ton cabinet, et ayant fermé ta porte, prie ton Père qui est dans ce lieu secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra publiquement » (Matthieu 6:6).

Un des messages majeurs de Paul à son jeune évangéliste fut la pureté dans toute sa vie privée. Le compromis et l’impureté y étaient vivement opposés. « Toutefois, le solide fondement de Dieu demeure, ayant ce sceau : Le Seigneur connaît ceux qui sont à lui ; et : Quiconque invoque le nom de Christ, qu’il se détourne de l’iniquité. » Et Timothée fut entièrement fidèle à toute cette instruction. Concernant la pureté de la doctrine, Paul lui dit : « Efforce-toi de te montrer éprouvé devant Dieu, comme un ouvrier irréprochable, dispensant avec droiture la parole de la vérité » (2 Timothée 2:15). Il devait enseigner à ses disciples de se : « Rappeler ces choses, protestant devant le Seigneur qu’on évite les disputes de mots, qui ne servent à rien, mais pervertissent ceux qui écoutent » (2 Timothée 2:14).

Une autre chose à éviter était : « les discours profanes et vains ; car ceux qui les tiennent tombent toujours plus dans l’impiété ; et leur parole rongera comme la gangrène. De ce nombre sont Hyménée et Philète, qui se sont détournés de la vérité, en disant que la résurrection est déjà arrivée, et qui renversent la foi de quelques-uns » (2 Timothée 2:16-18). « Si donc quelqu’un se conserve pur de ces choses, il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, et préparé pour toute bonne œuvre. Fuis aussi les désirs de la jeunesse, et recherche la justice, la foi, la charité et la paix avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur. Et repousse les questions folles, et qui sont sans instruction, sachant qu’elles produisent des contestations. Or, il ne faut pas que le serviteur du Seigneur aime à contester ; mais il doit être doux envers tous, propre à enseigner, patient ; redressant avec douceur les adversaires, attendant que Dieu leur donne la repentance, et leur fasse connaître la vérité, et qu’ils sortent de l’ivresse des pièges du diable, qui les tient captifs et soumis à sa volonté, » déclare Paul, dans 2 Timothée 2:21-26.

Un prérequis dans un combat efficace pour la pureté de doctrine, c’est la pureté de caractère. Une leader chrétien doit être préparé au travail. Si donc quelqu’un se conserve pur de ces choses, il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, et préparé pour toute bonne œuvre, déclare Paul, dans 2 Timothée 2:21. Finalement, un leader chrétien doit entretenir des relations pures et propres avec ceux qui sont sous son influence ainsi que ceux qui y sont opposés. « Or, il ne faut pas que le serviteur du Seigneur aime à contester ; mais il doit être doux envers tous, propre à enseigner, patient ; redressant avec douceur les adversaires, attendant que Dieu leur donne la repentance, et leur fasse connaître la vérité » (2 Timothée 2:24-25). C’est une tâche difficile, mais, selon notre texte, notre fondation est sûre et nous savons pleinement que celui qui nous guide et nous dirige, nous fortifie aussi dans l’ouvrage qui nous attend.

Il y a une histoire dans la Bible qui raconte la grande valeur que Jésus avait donnée à deux petites pièces de monnaie en bronze, appelées lepton en grec, et qui valait 1/100 d’un drachme en argent. Du temps de Jésus un lepton était la pièce de monnaie la plus petite en valeur en Judée. Elle n’était pas bien faite, étampée hors centre, son poids inconsistant. L’image sur la pièce n’était pas bien conservée. Alexandre Jannaeus, le roi de Judée entre 103 et 76 av. J.-C., faisait frapper ces pièces qu’on peut encore acheter, même de nos jours, pour aussi peu que 10 $ et jusqu’à 1 000 $, selon la qualité de la pièce.

L’histoire se trouve dans Marc 12:38-44 où Jésus enseignait le peuple. « Il leur disait aussi, en les enseignant : Gardez-vous des scribes qui aiment à se promener en robes longues, et à être salués dans les places publiques, et qui aiment les premiers sièges dans les synagogues, et les premières places dans les festins, qui dévorent les maisons des veuves, tout en affectant de faire de longues prières ; ils encourront une plus grande condamnation. Et Jésus, étant assis vis-à-vis du tronc, regardait comment le peuple mettait de l’argent dans le tronc, et plusieurs riches y mettaient beaucoup ; et une pauvre veuve étant venue, y mit deux petites pièces, qui font un quadrain. Alors, ayant appelé ses disciples, il leur dit : Je vous dis en vérité, que cette pauvre veuve a plus mis dans le tronc que tous ceux qui y ont mis. Car tous ont mis de leur superflu ; mais celle-ci a mis de son nécessaire tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. »

Jésus avait accordé une très grande valeur à l’offrande de cette veuve, car malgré son minuscule montant, sa valeur en offrande était évaluée très grande par Jésus. Ce passage biblique ne dit plus rien au sujet de cette veuve et de son offrande. Peut-être sommes-nous laissés à nous-mêmes face aux questions qui nous viennent à l’esprit. Des questions comme : Est-ce que j’aime Dieu de tout mon cœur comme cette veuve ? Ai-je de la foi, comme cette veuve, que Dieu va fournir le nécessaire pour subvenir à tous mes besoins ? Est-ce que je suis aussi généreux pour en aider d’autres comme cette pauvre veuve ? C’est une remarquable histoire pour deux petites pièces de monnaie, et elle vaut la peine qu’on médite dessus. La Bible est pleine de petites instructions capables de nous faire changer notre perspective sur la vie et surtout nous préparer pour notre destin éternel.

Il y a un dicton que l’on ne mentionne plus de nos jours. « Une bonne réputation vaut mieux que le bon parfum ; et le jour de la mort, que le jour de la naissance » (Ecclésiaste 7:1). Il est bizarre que Salomon ait voulu lier ces deux maximes ensemble. Comment le jour de la mort peut-il être meilleur que le jour de notre naissance, et qu’a-t-il à faire avec la valeur de notre bonne réputation ? Ce grand roi avait joui d’un nom synonyme de bonté et de grande sagesse, mais son nom fut éventuellement souillé par tellement d’excès d’argent et d’indulgences charnelles qu’il commençait même à espérer la mort. C’est une chose tragique pour des gens que de laisser leur bon nom se ruiner à cause d’une mauvaise réputation, ainsi que de ne pouvoir accomplir les serments qu’ils auraient pu tenir dans leur vie.

Salomon aurait pu utiliser tous les onguents les plus dispendieux et faire appel à tout le confort disponible pour soulager ses années de vieillesse, il n’aurait toutefois jamais pu reprendre son bon nom. « La bonne réputation est préférable aux grandes richesses, et une bonne estime à l’argent et à l’or. Le riche et le pauvre se rencontrent ; celui qui les a faits l’un et l’autre, c’est l’Éternel, » nous dit Proverbes 22:1-2. Le croyant chrétien doit prendre la double initiative de maintenir un bon nom, car ses paroles et ses actions reflètent inévitablement Son Seigneur Jésus. Lorsque nous sommes responsables de laisser souiller notre propre nom, comme David l’a exprimé à Nathan : « J’ai péché contre l’Éternel ! Et Nathan dit à David : Aussi l’Éternel a fait passer ton péché ; tu ne mourras point ; toutefois, parce qu’en cela tu as donné occasion aux ennemis de l’Éternel de blasphémer, le fils qui t’est né mourra certainement » (2 Samuel 12:13-14). Et les amis de Satan surveillent constamment afin de nous donner encore plus d’occasions de blasphémer le beau nom qui a été invoqué sur nous (Jacques 2:7).

Dans un vrai sens, ceux qui maintiennent un beau nom toute leur vie peuvent anticiper une belle mort. Car Christ nous a promis : « Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en sortira plus ; et j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la cité de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem, qui descend du ciel, d’auprès de mon Dieu, et mon nouveau nom » (Apocalypse 3:12). Ce sera vraiment un « bon nom » dont nous pourrons profiter éternellement. Mais ceux qui prêchent une vérité parsemée d’erreurs seront dévoilés aussi. « Car le jour la fera connaître, parce qu’elle sera révélée par le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun. Si l’œuvre que quelqu’un a bâtie subsiste, il en recevra la récompense, » nous dit 1 Corinthiens 3:13-14.

Ce verset-clé des Écritures nous donne le principe par lequel Dieu évaluera nos œuvres avant de les mettre en évidence. « Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps. Sachant donc la crainte qu’on doit au Seigneur, nous persuadons les hommes ; et Dieu nous connaît, et j’espère que dans vos consciences vous nous connaissez aussi, car nous ne nous recommandons pas de nouveau auprès de vous, mais nous vous donnons occasion de vous glorifier à notre sujet, afin que vous puissiez répondre à ceux qui se glorifient du dehors, et non du cœur » (2 Corinthiens 5:10-12).

Ce sera le jugement des enseignants seulement, car, lorsque la purification par le feu se fera : « Si l’œuvre que quelqu’un a bâtie subsiste, il en recevra la récompense. Si l’œuvre de quelqu’un brûle, il en fera la perte ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu » (1 Corinthiens 3:14-15).

Notez, s’il vous plaît, la base pour déterminer les récompenses et la perte des récompenses. Ce n’est pas la quantité de travail accompli, ni la quantité de témoins amenés à Christ par les versets tordus dans la Bible, afin de se bâtir de grandes congrégations pour prêcher un faux enlèvement des brebis. Ni le montant de l’argent donné pour les missions. Ni les récompenses disponibles au ciel, selon ces enseignants, mais plutôt les récompenses accumulées dans la prédication de la vérité divine, dans l’enseignement de la vérité biblique de l’Évangile de Christ. Le critère sera basé sur la valeur éternelle du travail de l’enseignant sur la terre. C’est-à-dire, de sa motivation dans le travail, de sa sincérité ainsi que de son dévouement. Le mot grec désigne la qualité du travail, plutôt que la quantité.

Jésus connaît bien Ses serviteurs et reconnaît que : « Celui qui est fidèle dans les petites choses sera aussi fidèle dans les grandes ; et celui qui est injuste dans les petites choses sera aussi injuste dans les grandes » (Luc 16:10). Alors, lorsqu’Il reviendra un jour, Jésus déclarera : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été. Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin » (Apocalypse 22:12-13). Alors : « quoi que vous fassiez, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur, et non pour les hommes ; sachant que vous recevrez du Seigneur la récompense de l’héritage, car vous servez Christ le Seigneur. Mais celui qui agit injustement, recevra selon son injustice ; et il n’y a point d’acception de personnes » (Colossiens 3:23-25).

Donc, ceux qui sont appelés à enseigner : « Conduisez-vous avec sagesse envers ceux du dehors, en rachetant le temps. Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, et assaisonnée de sel, de manière que vous sachiez répondre à chacun comme il faut » (Colossiens 4:5-6). Vérifiez tout ce que vous prêchez afin d’avoir l’assurance que tout est conforme à la Bible, car vous prêchez pour le Seigneur et non pour les hommes. Soyez des fidèles collègues pour la cause de Dieu dans ces derniers jours où la vérité biblique est prêchée de moins en moins.




D.423 – Une vie paisible


Par Joseph Sakala

Êtes-vous parfois perturbés par les nouvelles des journaux et de la télé ? Les chercheurs inassouvis de publicité se multiplient de nos jours et les médias ont besoin de recevoir des histoires qui les aident à augmenter leur circulation quotidienne ou hebdomadaire de publications pour triompher de leurs compétiteurs. Ils comblent leurs colonnes ou leur cycle de vingt-quatre heures en les bourrant de nouvelles et d’articles sur le comportement aberrant des politiciens, sur les activités spectaculaires et souvent outrageuses des « idoles » du monde, des chanteurs « rock » et des athlètes super vedettes. Et, au travers de ce charivari, les vraies nouvelles d’importance sont trop souvent négligées.

Vous noterez que dans chaque situation, un individu ou un groupe tente de voler la vedette pour décrocher son quinze minutes de gloire afin d’étaler son point de vue, soit politique ou philosophique. Parfois, cela se fait d’une façon paisible, mais plus souvent de façon violente. Certains individus deviennent appréciés à cause de leur contribution valable dans le domaine académique, philanthropique, en affaires ou dans les sports. Être au service des autres, cependant, n’attire pas toujours la une des journaux, comme le font les fraudes, les scandales, les meurtres crapuleux et toute autre activité empoisonnée.

Alors que plusieurs individus semblent se plaire dans ce barrage d’histoires à sensation, dans les existences ordinaires que la plupart des gens vivent, toutes ces choses donnent nettement l’impression que l’on mène une vie bien moins excitante que celle des gens qui sont en vedette. La plupart des humains passent leur vie sans faire de remous et meurent sans avoir écrit une chanson éminente pour exprimer à coup sûr ce qu’ils sont réellement. Cette situation a toujours existé et demeure absolument valide aujourd’hui. Avec cela à l’esprit, il paraîtrait que, pour plusieurs, il y a un manque dans leur existence, une sensation d’échec, un sentiment de frustration parce qu’ils ne reçoivent jamais l’attention qu’ils « méritent », peu importe la raison, qu’elle soit positive ou négative.

D’autres renferment en eux-mêmes des rêves non accomplis, ce qui les empêche de jouir de ce qu’ils possèdent, sans réaliser être reconnaissants envers Dieu pour ces belles bénédictions déjà reçues. Ils cherchent continuellement le bonheur sans comprendre que le véritable bonheur est une multitude de belles petites joies quotidiennes qu’ils ont tout simplement laissées filer, sans les capter au passage.

Combien de fois les gens se sentent-ils tentés de faire des compromis afin de vivre en paix ? Parfois, ils sont en désaccord avec leur situation personnelle et ces individus acceptent de faire des compromis afin d’atteindre l’objectif ultime, ou simplement un peu plus de stabilité. Malheureusement, lorsque nous transigeons avec les principes moraux à cette fin, le résultat est souvent la frustration ou l’échec à long terme. Ne voyons-nous pas ce qui se passe dans le monde aujourd’hui ? Faut-il écrire un livre sur sa vie pour avoir son quinze minutes de gloire ? Reste-t-il des principes qui méritent d’être préservés, comme s’ils étaient sculptés dans un bloc de pierre solide ?

Nous découvrons dans la Bible que Dieu ne change jamais : « Car je suis l’Éternel, [et] je ne change pas » (Malachie 3:6). L’expression « ne change jamais » doit être textuellement comprise par chaque converti à Christ. Nous ne parlons pas ici de repentance, qui est un renversement de nos anciennes croyances et habitudes, mais plutôt de compromettre ou de laisser tomber la véritable croyance, pour se tourner vers la légalité acceptée par le monde en général, au lieu de la spiritualité de notre conscience. Quand Dieu déclare qu’Il ne change pas, ce qui existait, il y a 1 000 ou 6 000 ans, demeure toujours Sa doctrine.

Dieu Tout-puissant a donné Dix Commandements à la nation d’Israël du mont Sinaï à leur sortie d’Égypte. Ces commandements n’étaient réservés qu’aux Israélites. Plus tard, Jésus est venu pour amender la Loi et en faire une loi spirituelle d’amour selon laquelle chaque individu devrait vivre (Matthieu 5:1-48). Ils devaient être inscrits dans le cœur des vrais chrétiens et devaient être traités comme des outils permanents dans les fondements d’une véritable société. Ils ont donc été conçus pour subsister éternellement.

Toutefois, la Loi de Christ ne peut s’appliquer aux habitants de la terre, car il faut le Saint-Esprit de Dieu pour l’observer. Cependant, les hommes se sont quand même bâti des systèmes de lois afin d’amener un certain équilibre dans leurs sociétés au-travers les âges, dans le but de ne pas tomber dans l’anarchie pure et simple. Certains de ces systèmes de lois ressemblent aux Commandements que Dieu a donnés à Moïse pour que les Israélites les observent. Mais les lois des hommes d’aujourd’hui ressemblent-elles encore à la Loi de Moïse ?

Si nous comparions les Lois mosaïques à nos lois modernes, quelles dissemblances verrions-nous dans notre système actuel ? Les changements ont été si subtils qu’ils sont à peine perceptibles et sont devenus acceptés comme faisant partie de notre vie où nous avons fait d’autres compromis dans nos pensées et nos actions quotidiennes.

Regardons ensemble un exemple, sur la façon dont le compromis a changé un commandement. Dans Exode 20:7, nous lisons : « Tu ne prendras point le nom de l’Éternel, ton Dieu, en vain, car l’Éternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain. » La signification de ce commandement est que l’homme ne doit jamais utiliser le nom de Dieu pour son propre plaisir personnel ou l’exhiber humoristiquement ou ironiquement sur un objet quelconque. En conséquence, jurer et blasphémer, en utilisant des mots vulgaires sous la colère, est devenu  omniprésent dans le langage d’aujourd’hui. Alors, où apparaît le compromis ? Nous avons ici une belle fabrication pour déguiser nos mots en utilisant des euphémismes. Ce sont des mots de substitution qui sont acceptés dans la société, tels que « mon dieu », « bon sang » et « je te jure par Dieu » dans toutes sortes d’occasions, comme s’ils avaient toujours existé. Si nous remontons à la source de ces trois expressions, c’est clairement un compromis en violation au commandement de Dieu de ne pas utiliser Son nom en vain.

La plupart des lecteurs diraient que ce jugement est trop sévère concernant une si petite chose, mais ce n’est qu’un petit exemple et, si vous osez jeter un coup d’œil sur ce qui se passe présentement autour de vous, vous verrez à quel point le compromis nous a fait transgresser la loi d’amour de Dieu. En effet, à partir de l’utilisation d’euphémismes, nous voyons une société qui a depuis longtemps traversé la ligne avec une complète insensibilité contre l’obéissance à Dieu, vers la plus honteuse acceptation de l’imposture. Le compromis place vraiment le chrétien sur une pente périlleuse.

Les lois fondamentales de notre pays sont écrites sur quelques morceaux de papier, mais les modifications, les amendements et les explications ont requis des volumes pour stocker tous les ajouts et corrections. De la même façon, les gens ont pris les simples et purs enseignements de la Bible et ont créé leurs propres systèmes pour les adapter à leur mode de vie. Pourtant : « La religion pure et sans tache devant Dieu notre Père, c’est de visiter les orphelins et les veuves dans leurs tribulations, et de se conserver pur de la souillure du monde » (Jacques 1:27). Combien de personnes se permettent de tricher dans leurs formulaires d’impôts, prétendant que nos impôts sont mal administrés, alors que ces mêmes gens sont prêts à dépenser des fortunes chez les avocats quand ils sont accusés de fraude fiscale ? Pourtant, la loi : « Tu ne déroberas point », dans Exode 20:15, n’a jamais été modifiée dans la Bible.

Est-ce que le fait que la Bible commande : « Tu ne tueras point » et « Tu ne commettras point adultère » (Exode 20:13-14) a déjà empêché la personne qui voulait tuer ou commettre l’adultère de se retenir ? Il y a eu un énorme décalage de la « simplicité » de la vraie croyance, tout au long des siècles. Déjà au premier siècle, dès les débuts de l’Église, des faux ministres charmaient les croyants afin d’infiltrer des compromis dans les congrégations. Prenons simplement le commandement « tu ne tueras pas ». Les hommes ont formulé des compromis en faveur du coupable. Mais Jésus a fait le contraire, car, dans Matthieu 5:21-22, Christ déclare : « Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens : Tu ne tueras point ; et celui qui tuera sera punissable par les juges. Mais moi je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère sans cause, sera punissable par le tribunal ; et celui qui dira à son frère : Raca (homme de rien), sera punissable par le conseil ; et celui qui lui dira : Fou, sera punissable par la géhenne du feu. »

Et que dire de l’adultère ? À entendre ce qui se passe dans la société actuelle, on dirait que la punition pour l’adultère a été réduite à une tape sur la main. Mais qu’en dit Jésus ? « Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens : Tu ne commettras point d’adultère. Mais moi je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter, a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur » (Matthieu 5:27-28). Jésus n’a pas réduit le péché, Il a augmenté son intensité, et c’est le même Jésus qui ne change pas qui parle ici. Voilà le standard vers lequel tout converti doit viser. C’est dans ce sens que le véritable converti, élu éventuel dans le Royaume de Dieu, devrait porter son ambition.

C’est pourquoi Jésus nous dit : « Vous êtes le sel de la terre ; mais si le sel perd sa saveur, avec quoi le salera-t-on ? Il ne vaut plus rien qu’à être jeté dehors, et à être foulé aux pieds par les hommes. Vous êtes la lumière du monde : une ville située sur une montagne ne peut être cachée ; et on n’allume point une lampe pour la mettre sous un boisseau, mais sur un chandelier ; et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes oeuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux » (Matthieu 5:13-16).

Paul avait raison de déclarer aux Corinthiens : « Mais je crains que, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ. Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre esprit que Celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien » (2 Corinthiens 11:3-4). Imaginez maintenant, vingt siècles plus tard, si Satan a pu faire des ravages épouvantables dans l’enseignement que Jésus nous avait apporté.

Ainsi, à notre époque, nous avons présentement énormément de division, de confusion et d’abondants compromis injectés sournoisement dans toutes les dénominations qui se disent membres du « christianisme » moderne. Et la confusion par le compromis a patrouillé sur un chemin interminable, contribuant à la détérioration générale du sentiment religieux et de la révérence envers Dieu. Il devient donc évident que nous devrions tenir compte d’une vieille expression de « retourner au casier un de la planche à dessin » ! Quelle belle renaissance ce serait si nous pouvions annuler certains de nos compromis et revenir totalement à ce que Dieu dit ! Pourtant, c’est ce que Jésus fera dans le Royaume lors de Son retour dans la gloire.

Tenter de corriger quelque chose qui a été compromise n’est pas facile, mais c’est quand même une source d’espérance authentique pour ceux qui y croient. Il faut revenir à la croyance que le retour du Messie, le Roi des Rois, est certain comme le lever du soleil ce matin. Car, « Jésus-Christ est le même, hier et aujourd’hui, et pour l’éternité » (Hébreux 13:8). Et Jésus nous a promis qu’Il reviendrait. Ses lois et la paix qu’Il apportera ne changeront et ne se termineront jamais. Il n’est pas surprenant de voir Paul protéger les convertis contre ces faussaires qui polluent la Parole de Dieu avec leurs interminables compromis afin de s’enrichir en prêchant ce que leurs généreux donateurs veulent bien entendre.

Toutefois, Paul est catégorique dans sa dénonciation quand il déclare : « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. [N’oublions jamais que Satan était auparavant Lucifer, le plus beau des anges que Dieu avait créés pour apporter la lumière de la vérité aux humains que Dieu voulait créer.] Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:13-15). N’associez plus jamais Lucifer à Satan ! Lucifer était l’archange porteur de lumière qui devait enseigner la Parole de Dieu aux humains. Après sa révolte visant à détrôner Dieu, il est devenu Satan, le prince des ténèbres, l’adversaire de Dieu qui veut détruire l’humanité.

Comment le fait-il ? Satan est « le prince de la puissance de l’air, cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion » (Éphésiens 2:2). Il injecte la vanité, l’orgueil et le désir du pouvoir directement dans les pensées des humains et chacun veut devenir numéro un. Mais le vedettariat, la fortune, le pouvoir et l’attention que cela produit sont des choses éphémères qui gonflent la vanité sans apporter le véritable bonheur. La Bible nous fournit néanmoins une perspective équilibrée sur ce sujet, ce qui devrait nous amener la véritable paix d’esprit et la clarté dans notre cheminement, si toutefois notre objectif réel est de plaire à Dieu. Cette sorte de paix nous procure une supériorité de valeurs complètement différentes de ce que le monde en général recherche dans les masses de la société actuelle.

Paul nous l’explique si bien lorsqu’il dit : « Pour ce qui concerne l’amour fraternel, vous n’avez pas besoin qu’on vous en écrive ; car vous-mêmes vous avez appris de Dieu à vous aimer les uns les autres. Et c’est aussi ce que vous faites à l’égard de tous les frères qui sont dans toute la Macédoine ; mais nous vous exhortons, frères, à y exceller de plus en plus, et à vous étudier à vivre paisiblement, à vous occuper de vos propres affaires, et à travailler de vos propres mains, comme nous vous l’avons recommandé ; afin que vous vous conduisiez honnêtement envers ceux de dehors, et que vous n’ayez besoin de rien » (1 Thessaloniciens 4:9-12).

Paul abonda encore dans le même sens lorsqu’il donna ses instructions à son jeune évangéliste Timothée en disant : « Je recommande donc, avant toutes choses, qu’on fasse des requêtes, des prières, des supplications et des actions de grâces pour tous les hommes. Pour les rois, et pour tous ceux qui sont constitués en dignité, afin que nous puissions mener une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. Car cela est bon et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur, Qui veut que tous les hommes soient sauvés, et qu’ils parviennent à la connaissance de la vérité » (1 Timothée 2:1-4).

Regardons ensemble cette magnifique instruction de Pierre aux dames, quand il dit : « Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que s’il y en a qui n’obéissent point à la parole, ils [les maris] soient gagnés sans la parole, par la conduite de leurs femmes ; lorsqu’ils verront votre conduite chaste et respectueuse » (1 Pierre 3:1-2). Notez que la soumission dont Pierre parle se résume à une conduite chaste et respectueuse et non à une obéissance aveugle sous la domination dictatoriale du mari sur la femme. En aucun endroit dans la Bible, Dieu veut-Il cette sorte de soumission. Mais que votre parure, mesdames, ne soit point comme celle du monde, l’entrelacement des cheveux, les ornements d’or ou l’ajustement des habits comme les femmes du monde, mais caché dans le cœur d’un esprit doux et paisible qui est d’un grand prix devant Dieu.

Il s’avère que, trop souvent dans le bourdonnement des commérages du monde, qu’un grand nombre d’accomplissements et de bonnes idées passent inaperçus ou sont simplement ignorés. Mais selon les versets bibliques plus haut, il devient évident que Dieu n’ignore pas ceux qui Lui obéissent en toute humilité en faisant le bien sans tambours ni trompettes. Cela ne veut pas dire qu’on ne puisse pas se distinguer en réalisant de belles choses et en recevoir également les accolades, les louanges, la publicité et le juste salaire pour un travail merveilleux. Cependant, même si vous ne recevez pas ces reconnaissances de vos pairs ou ceux qui sont en autorité, sachez que votre conduite est toujours remarquée par Dieu.

Regardons ensemble cette belle instruction de Jésus à Ses disciples, dans Matthieu 6:3-6 : « Mais quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite ; afin que ton aumône se fasse en secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra publiquement. Et quand tu prieras, ne fais pas comme les hypocrites ; car ils aiment à prier en se tenant debout dans les synagogues et aux coins des rues, afin d’être vus des hommes. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent leur récompense. Mais toi, quand tu pries, entre dans ton cabinet, et ayant fermé ta porte, prie ton Père qui est dans ce lieu secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra publiquement. » Cette exhortation de Jésus s’applique dans tous les accomplissements qu’un converti peut concevoir, dans son cheminement vers le Royaume.

Sommes-nous intéressés à recevoir la récompense que Dieu a préparée pour nous au ciel et que Jésus nous donnera lors de Son retour pour l’éternité ? Bien sûr, et cela va de soi ! Étudions notre Bible régulièrement et laissons la Parole de Dieu nous instruire et nous guider vers cette grande récompense que Dieu Se fera un grand plaisir d’accorder à ceux qui, volontairement et fidèlement, décident de Le servir jusqu’à la fin de leur vie physique. Méditez sur ces paroles de Jésus : « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé » (Matthieu 24:13). Un accomplissement futur, mais c’est ce que je souhaite de tout cœur à tous ceux qui lisent ce message.

Certains nous diront néanmoins qu’il est impossible de servir Dieu et de vivre une vie paisible, parce que nous vivons dans un monde contrôlé par Satan. Paul déclare toutefois : « Au contraire, dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs, par celui qui nous a aimés. Car je suis assuré que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les puissances, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 8:37-38). Jésus est l’Amant de notre âme, alors approchons-nous de Lui dans les tempêtes, afin que nous soyons abrités par Lui jusqu’à la fin des orages, en toute sécurité en Son sein. L’apôtre Jean avait une amitié spéciale avec Jésus, car il était : « l’un d’eux, celui que Jésus aimait, [qui] était couché à table vers son sein » (Jean 13:23). Combien de fois nous penchons-nous vers le sein de Jésus pour partager Son amour agape ?

Pourtant, c’est seulement là que nous pouvons trouver la sécurité évidente dans cette vie et celle à venir. « Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître » (Jean 1:18). Et c’est Son Fils unique qui Lui a demandé : « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a point connu ; mais moi, je t’ai connu, et ceux-ci ont connu que c’est toi qui m’as envoyé. Et je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi-même je sois en eux » (Jean 17:24-26).

En sécurité dans Ses bras, nous sommes à l’abri de toutes les tempêtes : « Car il m’abritera dans sa tente au mauvais jour ; il me cachera dans le lieu secret de son tabernacle ; il m’élèvera comme sur un rocher » (Psaume 27:5). Même Esaïe 25:4 nous déclare : « Car tu as été le refuge du faible, le refuge du pauvre en sa détresse, un abri contre la tempête, un ombrage contre le hâle, quand le souffle des puissants était comme la tempête qui frappe une muraille. » Jésus, l’Amant de notre âme, a payé l’ultime prix pour nous et même, présentement, Il prépare un poste spécial pour nous dans Son Royaume. C’est ce qu’Il nous a promis, dans Jean 14:2-3, quand Il déclara : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi. »

Donc, nous sommes témoins, même à l’heure actuelle, de la charité en action. Car : « La charité est patiente, elle est pleine de bonté ; la charité n’est point envieuse ; la charité ne se vante pas, elle ne s’enfle point d’orgueil ; elle n’est point malhonnête ; elle ne cherche point son intérêt ; elle ne s’aigrit point ; elle ne pense point à mal ; elle ne se réjouit point de l’injustice, mais elle se réjouit de la vérité ; elle supporte tout, elle croit tout, elle espère tout, elle endure tout. La charité ne périt jamais. Quant aux prophéties, elles seront abolies, et les langues cesseront, et la science sera abolie » (1 Corinthiens 13:4-8).

Il est bien connu que la « charité » dans ce chapitre sur l’amour, vient du grec agape, qui est traduit « amour » trois fois plus que « charité » ailleurs dans la Bible. Pourquoi donc les traducteurs ont-ils préféré le mot « charité » dans ce chapitre ? Probablement parce que l Corinthiens 13 met beaucoup d’emphase sur ce que l’amour fait plutôt que sur ce que l’amour est. Dans ce chapitre, l’amour est décrit, non avec des adjectifs ou des adverbes, mais avec des verbes ! L’amour est décrit comme magnanime, généreux et activement concerné par les autres. Nous trouvons dans ce chapitre, dix-sept actions dans lesquelles la charité (agape) s’engage ou ne s’engage pas. Elle agit avec patience et elle est pleine de bonté. La charité n’est pas envieuse ; elle ne se vante pas, elle ne s’enfle pas d’orgueil.

La charité n’est pas malhonnête ; elle ne cherche pas son propre intérêt ; elle ne s’aigrit pas ; elle ne pense pas à faire le mal ; elle ne se réjouit pas de l’injustice, mais elle se réjouit de la vérité. Elle supporte tout, elle croit tout, elle espère tout, elle endure tout. Et, finalement, le véritable amour sera éternel, car Dieu est amour et Christ est Dieu. Voilà pourquoi tout chrétien se doit de défendre l’Évangile. Parce que, dans Philippiens 1:15-17, Paul déclare : « Quelques-uns, il est vrai, prêchent Christ par envie et dispute ; et d’autres le font avec bienveillance. Les uns annoncent Christ dans un esprit de dispute, et non pas purement, croyant ajouter de l’affliction à mes liens ; mais les autres le font par affection, sachant que je suis établi pour la défense de l’Évangile. » Plusieurs évangélistes « chrétiens », de nos jours, repoussent les preuves dans leur témoignage pour Christ, se sentant quelque peu déshonorés envers le Seigneur ou les Écritures en tentant de les défendre. Mais Paul n’était pas d’accord avec cela. L’Évangile a besoin d’être défendu et Paul était prêt à combattre contre toute attaque de ses adversaires.

Il a également dit à ses disciples : « Et il est juste que tels soient mes sentiments pour vous tous, car, dans mes liens, et dans la défense et la confirmation de l’Évangile, je vous porte dans mon cœur, vous tous qui partagez avec moi la grâce qui m’est faite. Dieu m’est témoin, en effet, que je vous chéris tous d’une affection cordiale en Jésus-Christ » (Philippiens 1:7-8). Le mot grec traduit par « défense » est apologia, qui est un terme légal voulant signifier « ayant un casier préparé par un avocat de la défense, contre les attaques du protectorat ». Ainsi, Paul nous dit : « Je suis prêt à donner une apologie logique, systématique et même scientifique si nécessaire pour défendre l’Évangile contre les attaques de ses adversaires. »

Pierre abonde dans le même sens lorsqu’il dit : « Mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs » (1 Pierre 3:15-16). Puisque nous sommes participants, nous aussi devrions être capables de défendre l’Évangile. Nous devrions être toujours prêts à donner une réponse à tous ceux qui nous questionnent sur notre foi.

Tout chrétien qui partage sa foi avec les non convertis doit sûrement en avoir rencontré plusieurs qui ne peuvent pas comprendre le plan de salut, jusqu’au moment où ils reçoivent les bonnes réponses à leurs questions. Il faut donc être familier avec les preuves infaillibles de la divinité de Christ et de Sa résurrection : « Auxquels aussi, après avoir souffert, il se montra encore vivant, et leur en donna plusieurs preuves, leur apparaissant pendant quarante jours, et leur parlant de ce qui regarde le royaume de Dieu » (Actes 1:3). Il faut chercher chaque jour dans les Écritures des preuves que Christ peut sauver et qu’Il est le Créateur omnipotent, ainsi que Celui qui est mort pour nos péchés en tant que notre Sauveur.

Dans Actes 17:11, nous lisons : « Ceux-ci eurent des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique, et ils reçurent la Parole avec beaucoup de promptitude, examinant tous les jours les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact. » Les apôtres insistaient en leur disant : « Nous vous annonçons une bonne nouvelle pour que vous vous détourniez de ces vanités et que vous vous convertissiez au Dieu vivant qui a fait le ciel, la terre et la mer, et toutes les choses qui y sont ; qui, dans les temps passés, a laissé marcher toutes les nations dans leurs voies, quoiqu’Il n’ait point cessé de donner des témoignages de ce qu’Il est en faisant du bien, en nous envoyant du ciel les pluies et les saisons fertiles, et en remplissant nos cœurs de biens et de joie. »

Si nous voulons faire ce travail efficacement, il faut leur rappeler les paroles de Jésus qui a dit : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne » (Jean 15:16). Au lieu d’une semence qui tombe sur un endroit pierreux où elle n’a que peu de terre et qui lève aussitôt parce qu’elle n’entre pas profondément dans la terre ; quand le soleil se lève, elle est brûlée et, parce qu’elle n’a pas de racine, elle séche. L’Évangile est sous une attaque corrompue, de nos jours, alors que Dieu nous soutient à être parmi ses défenseurs victorieux. Montrons-Lui que Ses promesses futures valent la peine d’être défendues en dispensant la verité partout dans le monde. La moisson est grande, mais les élus sont peu nombreux ; cependant, la victoire sera extraordinaire.