D.457 – Secrets des temps anciens

Par Joseph Sakala

Dans Psaume 78:2-3, nous lisons : « J’ouvrirai ma bouche en similitudes : je manifesterai les choses notables du temps d’autrefois. Lesquelles nous avons ouïes et connues, et que nos pères nous ont racontées » (version David Martin). La plupart des gens ne pense pas aux paraboles, spécialement celles de Christ, comme étant destinées à cacher une vérité, mais plutôt comme des illustrations figuratives pour aider le peuple à comprendre un enseignement spirituel. Mais saviez-vous que Christ utilisait Ses paraboles pour cacher et non pour révéler la vérité ? Regardons, dans Matthieu 13:10-13, ce que Jésus déclare lorsque : « les disciples, s’étant approchés, lui dirent : Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? Il répondit, et leur dit : Parce qu’il vous est donné de connaître les mystères du royaume des cieux ; mais cela ne leur est point donné. Car on donnera à celui qui a, et il aura encore davantage ; mais pour celui qui n’a pas, on lui ôtera même ce qu’il a. C’est à cause de cela que je leur parle en similitudes, parce qu’en voyant ils ne voient point, et qu’en entendant ils n’entendent et ne comprennent point. »

Le principe derrière tout cela, c’est qu’une personne doit d’abord croire et obéir à la lumière qu’elle a déjà reçue avant que Dieu ne lui donne encore plus de lumière. Car on donnera à celui qui a et il aura encore davantage ; mais pour celui qui n’a pas, on lui ôtera même ce qu’il a. Ainsi, les paraboles de l’Ancien comme du Nouveau Testaments ne sont pas écrites pour une interprétation évidente. Elles ont besoin d’être étudiées et méditées avec obéissance à Dieu pour être comprises, et c’est ainsi qu’elles nous apportent de grandes bénédictions. Dans Matthieu 13:52, Jésus leur dit : « C’est pour cela que tout docteur qui est instruit dans le royaume des cieux, est semblable à un père de famille qui tire de son trésor des choses nouvelles et des choses vieilles. »

Les similitudes des Écritures ne doivent cependant jamais être associées à l’occultisme ou aux choses cachées du monde. Le mot grec veut simplement dire quelque chose de caché au monde, mais révélée aux yeux de ceux qui ont la foi dans l’amour. Paul nous déclare : « Mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire, et qu’aucun des princes de ce monde n’a connue ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire. Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2:7-10).

Nous sommes souvent diffamés par le monde. Et ces attaques requièrent une défense, car : « Jusqu’à présent nous souffrons la faim et la soif, et nous sommes nus ; on nous frappe au visage, et nous sommes errants çà et là ; nous nous fatiguons en travaillant de nos propres mains ; outragés, nous bénissons ; persécutés, nous le souffrons ; calomniés, nous prions ; nous sommes jusqu’à présent comme les balayures du monde, le rebut de tous. Je n’écris point ces choses pour vous faire honte ; mais je vous avertis comme mes chers enfants », nous confie Paul, dans 1 Corinthiens 4:11-14.

Les véritables croyants bibliques, spécialement ceux qui croient à la création de toutes choses, sont devenus, de nos jours, l’objet d’un dénigrement intense par les médias et surtout par les représentants de l’ordre établi scientifique et éducationnel. La réaction naturelle serait de leur répondre selon leurs imputations. Néanmoins, ce n’est pas la réaction spirituelle. « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement » (1 Pierre 2:21-23).

Nous avons, non seulement l’exemple de Christ devant nos yeux, mais également Son commandement direct. « Vous serez heureux lorsqu’à cause de Moi on vous dira des injures, qu’on vous persécutera, et qu’on dira faussement contre vous toute sorte de mal. Réjouissez-vous et tressaillez de joie, parce que votre récompense sera grande dans les cieux ; car on a ainsi persécuté les prophètes qui ont été avant vous » (Matthieu 5:11-12). Cependant, dans Matthieu 5:44-48, Jésus leur confie : « Mais moi je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent ; faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous outragent et qui vous persécutent ; afin que vous soyez des enfants de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Car si vous n’aimez que ceux qui vous aiment, quelle récompense en aurez-vous ? Les péagers même n’en font-ils pas autant ? Et si vous ne faites accueil qu’à vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les péagers même n’en font-ils pas autant ? Soyez donc parfaits, comme votre Père qui est dans les cieux est parfait. »

Les apôtres ont enduré beaucoup plus d’insultes et d’ignominies pour Christ, et nous aurons à souffrir des choses semblables. Pourtant Paul, parlant pour nous tous, pouvait dire, en effet : « Nous nous fatiguons en travaillant de nos propres mains ; outragés, nous bénissons ; persécutés, nous le souffrons ; calomniés, nous prions ; nous sommes jusqu’à présent comme les balayures du monde, le rebut de tous » (1 Corinthiens 4:12-13). Nous pouvons avoir confiance dans le Seigneur pour nos réputations, car Jésus est beaucoup plus concerné que nous et Sa Parole nous confirme : « Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez faire la colère divine ; car il est écrit : A moi la vengeance ; c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur » (Romains 12:19).

N’oubliez jamais que le Père a toujours témoigné pour le Fils. Dans Jean 12:28-31, Jésus a prié ainsi : « Père, glorifie ton nom. Alors il vint une voix du ciel, qui dit : Et je l’ai glorifié, et je le glorifierai encore. Et la foule qui était là, et qui avait entendu, disait que c’était le tonnerre ; d’autres disaient : Un ange lui a parlé. Jésus prit la parole et dit : Cette voix n’est pas pour moi, mais pour vous. Maintenant se fait le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors. » Cela représente la troisième occasion remarquable, durant la mission terrestre de Christ, où Dieu le Père a parlé directement du ciel au sujet de Son seul Fils engendré.

La première fois fut lorsque Jésus a été baptisé : « Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir » (Matthieu 3:17). Ce témoignage fut donné en premier lieu à Son précurseur, Jean le Baptiste, qui nous annonça : « Pour moi, je ne le connaissais pas ; mais celui qui m’a envoyé baptiser d’eau, m’a dit : Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et s’arrêter, c’est celui qui baptise du Saint-Esprit. Et j’ai vu, et j’ai rendu témoignage que c’est lui qui est le Fils de Dieu » (Jean 1:33-34).

La deuxième fois où le Père a témoigné au sujet de Son Fils fut lorsque trois de Ses disciples ont assisté à Sa transfiguration. Matthieu 17:4-8 nous donne ce compte-rendu, lorsqu’il déclare : « Alors Pierre, prenant la parole, dit à Jésus : Seigneur, il est bon que nous demeurions ici ; si tu veux, faisons-y trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. Comme il parlait encore, voici une nuée resplendissante les couvrit ; et voici il vint de la nuée une voix qui dit : C’est ici mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir ; écoutez-le. Les disciples, entendant cela, tombèrent le visage contre terre, et furent saisis d’une très grande crainte. Mais Jésus, s’approchant, les toucha, et leur dit : Levez-vous, et n’ayez point de peur. Alors, levant leurs yeux, ils ne virent plus que Jésus seul. » Des années plus tard, l’apôtre Pierre nous rappelle cet événement : « Et nous avons entendu cette voix venue du ciel, lorsque nous avons été avec lui sur la sainte montagne » (2 Pierre 1:18).

Finalement, le Père a parlé, suite à une prière de Son Fils au début de la semaine de Sa crucifixion. Le message fut à Son Fils, mais pour le peuple. Dans Jean 12:30-33, nous lisons : « Jésus prit la parole et dit : Cette voix n’est pas pour moi, mais pour vous. Maintenant se fait le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors. Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi. Or, il disait cela pour marquer de quelle mort il devait mourir. » Quand Dieu parla du ciel, le message était une assurance et un encouragement pour Ses bien-aimés : Jean, les disciples et Jésus Lui-même. Mais c’était également une exhortation pour tous les peuples, durant tous les siècles. Jésus est le Fils unique de Dieu et Dieu est glorifié en Lui. Écoutez-Le !

Surtout lorsque Jésus nous parle contre les faux enseignants. Dans Matthieu 18:6-7, Jésus déclare : « Mais si quelqu’un scandalise un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on lui attachât une meule au cou, et qu’on le jetât au fond de la mer. Malheur au monde à cause des scandales ; il est nécessaire, il est vrai, qu’il arrive des scandales ; mais malheur à l’homme par qui le scandale arrive ! » Jude, un des frères de Jésus, était devenu un leader dans l’Église primitive avant d’écrire son épître. Il avait l’intention de correspondre au sujet du salut, mais il fut poussé par l’Esprit d’écrire : « Bien-aimés, plein de zèle pour vous écrire touchant notre salut commun, j’ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur » (Jude 1:3-4).

Jude les entretient des faux ministres lorsqu’il déclare : « Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades pour exercer un jugement contre tous, et convaincre tous les impies, de toutes les œuvres d’impiété qu’ils ont commises, et de toutes les choses injurieuses que les pécheurs impies ont proférées contre Lui. Ce sont des gens qui murmurent, qui se plaignent toujours, qui marchent suivant leurs convoitises, dont la bouche profère des paroles d’orgueil, et qui, par intérêt, admirent les personnes d’apparence » (Jude 1:15-16).

Peu de catégories d’enseignants sont dénoncées si ouvertement dans les Écritures que ceux qui prêchent des faussetés, car ils enseignent des erreurs qui viennent du dedans d’eux et non du Saint-Esprit. Presque chaque auteur biblique crie la haine divine contre ces individus et leur œuvre. « C’est sur eux qu’Énoch, le septième homme depuis Adam, a prophétisé, en disant : Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades pour exercer un jugement contre tous, et convaincre tous les impies, de toutes les œuvres d’impiété qu’ils ont commises, et de toutes les choses injurieuses que les pécheurs impies ont proférées contre lui » (Jude 1:14-15). Dieu fut obligé, à un certain moment, d’enlever Énoch de parmi le peuple parce qu’il était vraiment en danger de mort.

Malheureusement, les faux ministres d’aujourd’hui, du haut de leurs chaires, prêchent ouvertement des erreurs pour s’enrichir en donnant aux brebis ce qu’ils veulent bien entendre sur les ondes de télévision. Prêcher l’erreur est une offense sérieuse aux yeux de Dieu, car c’est l’éternité des brebis qui est en jeu. L’enseignant biblique doit continuellement être soumis à la Parole de Dieu et à l’Esprit afin de ne discerner et de n’enseigner que la vérité. Évidemment, il serait beaucoup mieux pour ces maîtres, séminaristes et autres qui insistent pour prêcher l’erreur, comme les humanistes et les évolutionnistes, donc, il vaudrait mieux pour eux qu’on leur attachât une meule au cou et qu’on les jetât au fond de la mer plutôt que de les laisser scandaliser les « petits » qu’ils influencent et qui veulent croire en Dieu.

Pour ceux qui croient en Lui, rappelez-vous toujours : « quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire, » nous atteste Paul, dans Colossiens 3:4. Cette merveilleuse promesse nous réfère à la troisième apparition de Christ. Le Nouveau Testament nous parle de Son avènement passé, Son présent avènement et Son futur avènement.

Ses trois avènements nous sont révélés par un fascinant passage, dans Hébreux 9:23-28, où nous lisons : « Il était donc nécessaire que les emblèmes des choses qui sont dans les cieux, fussent purifiés de cette manière, mais que les choses célestes le fussent par des sacrifices plus excellents que ceux-ci. Car Christ n’est point entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, image du véritable, mais dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu. Non pour s’offrir lui-même plusieurs fois, comme chaque année le souverain sacrificateur entre dans le saint des saints avec un sang autre que le sien propre, puisqu’il aurait fallu qu’il souffrît plusieurs fois depuis la création du monde ; mais à présent, à la consommation des siècles, il a paru une seule fois pour abolir le péché, en se sacrifiant lui-même. Et comme il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela vient le jugement ; de même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut. »

Son apparition passée est expliquée comme suit : « Puisqu’il aurait fallu qu’il souffrît plusieurs fois depuis la création du monde ; mais à présent, à la consommation des siècles, il a paru une seule fois pour abolir le péché, en se sacrifiant lui-même » (Hébreux 9:26). Ici, le mot grec utilisé est phanaroo qui veut dire « devenir apparent après avoir été caché ». Son apparition fut prophétisée depuis le commencement du monde, mais maintenant elle est arrivée. Dans Luc 1:67-76, nous pouvons lire : « Alors Zacharie son père fut rempli du Saint-Esprit, et il prophétisa, en disant : Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, de ce qu’il a visité et racheté son peuple, et de ce qu’il nous a suscité un puissant Sauveur, dans la maison de David son serviteur ; comme il en avait parlé par la bouche de ses saints prophètes, depuis longtemps ; de ce qu’il nous a sauvés de nos ennemis, et de la main de tous ceux qui nous haïssent, pour exercer sa miséricorde envers nos pères, et se souvenir de sa sainte alliance, savoir du serment qu’il avait fait à Abraham notre père, de nous accorder que, étant délivrés de la main de nos ennemis, nous le servirions sans crainte, dans la sainteté et dans la justice, en sa présence, tous les jours de notre vie. Et toi, petit enfant, tu seras appelé le prophète du Très-Haut ; car tu marcheras devant la face du Seigneur, pour préparer ses voies. »

Son apparition présente est dévoilée comme suit : « Car Christ n’est point entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, image du véritable, mais dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu » (Hébreux 9:24). Le mot grec utilisé ici est emphanizo qui veut dire « manifesté ou déclaré ouvertement ». Jésus est présentement notre Avocat, comme nous pouvons le constater dans 1 Jean 2:1 : « Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. » Et où Jésus intercède avec puissance pour nous, comme nous pouvons facilement le constater dans Romains 8:34 : « Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous. »

Son apparition future, comme nous le voyons dans Hébreux 9:28 : « De même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut. » Le mot grec utilisé ici est optomal  qui veut simplement dire « admirer face à face ». Dans Colossiens 3:4, où nous lisons : « Mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire, » nous parle de Son avènement futur. Mais le mot grec pour paraître est phaneroo, le même mot utilisé dans Hébreux 9:26 pour décrire Son apparition passée. Cet usage nous assure que Son avènement futur sera aussi réel pour nous que Son apparition passée le fut pour Ses premiers disciples. Et lorsque Jésus paraîtra, nous paraîtrons aussi avec Lui dans la gloire.

Mais avant que cela n’arrive, il faut régler quelque chose. « En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ ; mais chacun en son propre rang ; Christ est les prémices, ensuite ceux qui sont de Christ, à son avènement » (1 Corinthiens 15:21-23). Ce passage, assemblé avec d’autres au travers de l’Ancien et du Nouveau Testaments, nous enseigne une importante vérité, pas pleinement appréciée par les chrétiens qui croient que l’homme a évolué du singe, ou que sa présence sur terre fut précédée de millions d’années. La Bible nous indique un scénario bien différent.

Évidemment, au commencement, toutes les créatures vivantes, c’est-à-dire, ayant conscience de vie, par opposition aux plantes et aux animaux, furent créées pour vivre. La mort n’existait pas encore, mais Dieu avait placé une condition. « Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras » (Genèse 2:17). Après la transgression de cette condition, toute la terre fut placée sous la malédiction, à ce moment là. D’abord les animaux : « Alors l’Éternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre toutes les bêtes et entre tous les animaux des champs ; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie » (Genèse 3:14). Ensuite, les plantes : « Et il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras l’herbe des champs » (Genèse 3:18). Et puis la terre aussi, car : « il dit à Adam : Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie » (Genèse 3:17).

Et finalement, toute l’humanité aussi, car Dieu dit : « je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon. Il dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi. Et il dit à Adam : Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie » (Genèse 3:15-17. Et au verset 19, Dieu ajoute : « Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. » Toute cette souffrance se poursuit : « Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement » (Romains 8:22).

Si la mort fait partie de l’ordre de la création, quelle est notre solution ? Et en plus, si la mort n’était pas spécifiée comme une pénalité du péché, que vaudrait la mort de Christ ? Oui, l’humanité serait engagée dans un état de destruction totale s’il n’existait pas une doctrine vitale de notre rédemption par la mort de Christ Notre-Sauveur. Heureusement que le règne de la mort et de la malédiction cessera un jour lorsque Dieu restaurera Sa création dans l’état où elle aurait dû être depuis le commencement. Car : « Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées » (Apocalypse 21:4). Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et Ses serviteurs le serviront. Ils verront Sa face, et Son nom sera sur leurs fronts, nous révèle Apocalypse 22:3-4.

« Et celui qui nous a formés pour cela, c’est Dieu qui nous a aussi donné les arrhes de son Esprit, » nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 5:5. C’est un concept fascinant et une réalité merveilleuse. La présence de Son Esprit dans la vie de tout croyant est déclarée réelle par le dépôt des arrhes de Son Esprit. C’est l’ultime accomplissement d’une promesse merveilleuse par Dieu Lui-même. La présence de Dieu en nous par Son Esprit est un accomplissement situé au-delà de toute compréhension humaine. Parce que : « Nous savons, en effet, que si cette tente, notre demeure terrestre, est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle, qui n’est point faite de main d’homme. Car nous gémissons dans cette tente, désirant avec ardeur d’être revêtus de notre domicile du ciel ; si toutefois nous sommes trouvés vêtus, et non pas nus. Car nous qui sommes dans cette tente, nous gémissons sous le poids, parce que nous souhaitons, non d’être dépouillés, mais d’être revêtus, afin que ce qui est mortel soit absorbé par la vie. Et celui qui nous a formés pour cela, c’est Dieu qui nous a aussi donné les arrhes de son Esprit » (2 Corinthiens 5:1-5).

Pour ceux qui auraient encore des doutes, nous lisons, dans 2 Corinthiens 1:20-24 : « Car autant il y a de promesses en Dieu, toutes sont oui en lui, et Amen en lui, à la gloire de Dieu par nous. Or, celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu, Qui nous a aussi marqués de Son sceau, et nous a donné dans nos cœurs les arrhes de son Esprit. Or, je prends Dieu à témoin sur mon âme, que c’est pour vous épargner, que je ne suis pas encore allé à Corinthe. Non que nous dominions sur votre foi, mais nous contribuons à votre joie, puisque c’est par la foi que vous demeurez fermes, » nous rassure Paul.

La troisième et dernière fois que ce mot, « arrhes » ou « dépôt », est utilisé dans le Nouveau Testament se trouve dans Éphésiens 1:13-14 où nous lisons : « En Lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’il s’est acquis, à la louange de sa gloire. » « Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui, » nous confirme Paul, dans Romains 8:16-17.

Ainsi, le Saint-Esprit, une possession assurée à tous ceux qui ont reçu le Christ comme Sauveur, est également la promesse d’un avenir glorieux, d’un corps parfait, un gage de notre héritage et l’accomplissement de toutes les promesses de Dieu. La délivrance de toute crainte, comme nous le dit si bien David, dans Psaume 34:4-8 : « Magnifiez l’Éternel avec moi ; exaltons son nom tous ensemble ! J’ai cherché l’Éternel, et il m’a répondu ; il m’a délivré de toutes mes frayeurs. L’a-t-on regardé ? on en est illuminé, on n’a pas à rougir de honte. Cet affligé a crié, et l’Éternel l’a exaucé, et l’a délivré de toutes ses détresses. L’ange de l’Éternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les délivre. »

Il existe beaucoup de choses dans un monde comme le nôtre qui pourrait causer de la crainte dans nos cœurs. La crainte du besoin, la crainte de la guerre, la crainte d’être rejeté, la crainte de la noirceur et une multitude de craintes. Quelques craintes sont rationnelles, d’autres sont irréfléchies, mais toutes sont sérieuses pour celui ou celle qui doit les expérimenter. La bonne nouvelle, par contre, c’est qu’on peut être libéré de la crainte. N’oublions jamais que la crainte est entrée dans le monde lorsque le péché y est entré. Lorsque : « l’Éternel Dieu appela Adam, et lui dit : Où es-tu ? Et il répondit : J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai craint, parce que je suis nu ; et je me suis caché » (Genèse 3:9-10). La deuxième référence à la crainte dans la Bible, par contre, arriva lorsque : « la parole de l’Éternel fut adressée à Abram dans une vision, en disant : Ne crains point, Abram, je suis ton bouclier, et ta très grande récompense » (Genèse 15:1).

Donc, le Seigneur nous protège et pourvoie à nos besoins : « Même quand je marcherais dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne craindrais aucun mal ; car tu es avec moi ; c’est ton bâton et ta houlette qui me consolent, » dit David, dans Psaume 23:4. Au moins dix-neuf fois dans le Nouveau Testament, nous entendons les paroles « ne crains rien » ou « ne crains pas » sur les lèvres de Christ. Alors, lorsque les phobies nous envahissent ou que les craintes nous découragent, notre délivrance est toujours là quand nous cherchons le Seigneur. « De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » (Hébreux 13:6). Même si parfois : « vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. Ne craignez donc point ce qu’ils veulent vous faire craindre, et ne soyez point troublés ; mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs » (1 Pierre 3:14-16).

Peut-être que la crainte de la mort est votre plus grande crainte, mais le Seigneur vous délivre de celle-là aussi, car Jésus a vaincu la mort. Dans Son corps glorieux, Il nous a dit, dans Apocalypse 1:17-18 : « Ne crains point ; c’est moi qui suis le premier et le dernier, celui qui est vivant : Et j’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer et de la mort. » Y croyez-vous ?




D.456 – Création et nouvelle année

Par Joseph Sakala

Dans Genèse 1:1, nous lisons : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. » Il est approprié pour les chrétiens de débuter la nouvelle année en se référant au commencement, lors de la première année. Le premier verset de la Parole de Dieu est également Son plus beau, puisque c’est la fondation sur laquelle tout le reste est construit. Même l’établissement divin du salut serait inutile sans Son œuvre de création, car comment le Créateur de toute chose pourrait-Il devenir Sauveur de toute l’humanité ? Si une personne croit réellement en Genèse 1:1, elle ne devrait avoir aucune difficulté à tout croire dans la Bible. Le premier espoir de tout chrétien est écrit dans Hébreux 10:39, comme suit : « Pour nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui croient pour le salut de leur âme. ».

C’est notre espérance en Dieu, car : « Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (Hébreux 11:3). Le verset est vraiment compréhensible et scientifique en voyant l’espace (les cieux) et la matière (la terre) fonctionnant dans le cadre du temps depuis le commencement. Comme disent nos savants, ce continuum espace/matière/temps, même selon ces hommes de science, n’a pas toujours existé. Ce qui met un terme à l’idée que la création se poursuit — une colossale hérésie qui persiste dans le panthéisme révolutionnaire de la majorité des religions et philosophies anciennes et modernes. Or, tout fut créé et complété dans le passé.

Cette fondation de toutes les fondations est clairement la seule sur laquelle la vie peut être fondée. Une réalisation ferme vers une création spéciale, tel qu’enregistré littéralement dans la révélation de la Parole divine. Rien ne se crée tout seul et la théorie du « Big Bang » n’a pas eu lieu. Au contraire, tout fut l’objet d’une Création à partir de rien, nous déclare l’Écriture. Ainsi, la bonne façon de commencer une nouvelle année, c’est de croire réellement qu’au « commencement Dieu créa le ciel et la terre ». C’est le temps de rendre gloire et hommage à la Parole Divine, en proclamant que Dieu est le Créateur de tout ce qui existe. Mais surtout en croyant tout le reste de Sa Parole, ce qui va établir son succès dans la vie du chrétien.

La journée était belle et ensoleillée, parfaite pour se balader dans un beau parc fleuri. En s’approchant, on pouvait déjà sentir l’arôme de la variété des fleurs qui s’y trouvaient. Cette senteur ajoutait au bonheur de cette balade du matin. C’est triste de constater combien de gens se dépêchent dans la poursuite des activités de leur vie et ne prennent pas le temps de sentir les fleurs. Chaque individu recherche le succès dans toutes ses entreprises au point de négliger des choses aussi importantes, mais moins intrigantes. Ah, le succès ! Il peut être fuyant et certains ne l’atteignent pas vraiment dans leurs vies, parce qu’il est différent pour chaque individu.

Pour certaines personnes, il représente l’argent et l’indépendance financière. Pour d’autres, le succès est perçu dans la notoriété, la gloire, le pouvoir et l’influence exercée sur les autres. Et pour la majorité, il semble que le succès devient une vague notion, sans devenir réalité dans leur esprit. Mais qu’est-ce que le véritable succès ? Comment pourriez-vous le définir ? Est-ce une destination ou un cheminement vert un but ? Comment peut-on le savoir ? Où doit-on chercher pour trouver la réponse ? Le véritable converti à Christ doit commencer sa recherche avec la Parole de Dieu pour trouver les réponses à ces questions importantes de la vie.

Nous pourrions débuter dans Deutéronome où Moïse a enregistré les instructions de Dieu pour établir un pattern pour chaque individu, pour ce qui est de la paix, de la prospérité et du succès. Dans Deutéronome 28:1, Moïse dit au peuple : « Or, il arrivera, si tu obéis à la voix de l’Éternel ton Dieu, pour prendre garde à pratiquer tous ses commandements que je te prescris aujourd’hui, que l’Éternel ton Dieu te donnera la prééminence sur toutes les nations de la terre. » Le seul critère était d’obéir à Dieu et accepter tous Ses commandements. À ceux et celles qui allaient être consentants à faire cela, voici les bénédictions que Dieu Lui-même S’engageait à leur accorder.

Nous les voyons bien écrites dans Deutéronome 28:2-10 : « Et voici toutes les bénédictions qui viendront sur toi et t’arriveront, parce que tu obéiras à la voix de l’Éternel ton Dieu : Tu seras béni dans la ville, et tu seras béni dans les champs ; béni sera le fruit de tes entrailles, le fruit de ton sol, et le fruit de ton bétail, la portée de tes vaches et de tes brebis ; bénie sera ta corbeille et ta huche. Tu seras béni dans ton entrée, et tu seras béni dans ta sortie. L’Éternel fera que tes ennemis, qui s’élèveront contre toi, seront battus devant toi ; ils sortiront contre toi par un chemin, et par sept chemins ils s’enfuiront devant toi. L’Éternel commandera à la bénédiction d’être avec toi dans tes greniers, et dans tout ce à quoi tu mettras la main ; et il te bénira dans le pays que l’Éternel ton Dieu te donne. L’Éternel t’établira pour lui être un peuple consacré, comme il te l’a juré, parce que tu garderas les commandements de l’Éternel ton Dieu, et que tu marcheras dans ses voies ; et tous les peuples de la terre verront que le nom de l’Éternel est proclamé sur toi, et ils te craindront. »

Dans Deutéronome 28:10-14, Dieu poursuit en disant : « Et l’Éternel ton Dieu te fera abonder en biens, en multipliant le fruit de tes entrailles, le fruit de ton bétail et le fruit de ton sol, dans le pays que l’Éternel a juré à tes pères de te donner. L’Éternel t’ouvrira son bon trésor, les cieux, pour donner à ta terre la pluie en sa saison, et pour bénir toutes les œuvres de tes mains. Tu prêteras à beaucoup de nations, et tu n’emprunteras point. L’Éternel te mettra à la tête des peuples et non à leur queue ; et tu seras toujours en haut, et jamais en bas, quand tu obéiras aux commandements de l’Éternel ton Dieu, que je te prescris aujourd’hui d’observer et de pratiquer, et que tu ne te détourneras, ni à droite ni à gauche, d’aucune des paroles que je vous commande aujourd’hui, pour aller après d’autres dieux et pour les servir. »

Les bénédictions de cette liste étaient incroyables pour ceux qui obéissaient à la Parole de Dieu et observaient Ses commandements. L’abondance en toute chose et la paix dans le pays. Par malheur, la nation d’Israël refusa de mettre sa foi en Dieu et ce succès potentiel n’a jamais été réalisé. Avec ces merveilleuses promesses est venu un avertissement sévère pour ceux qui avaient décidé d’ignorer les instructions divines. Après avoir décrit tant de bénédictions, Dieu nous donne en détail les résultats misérables pour ceux qui décideraient de désobéir à Ses lois. Il nous décrit les conditions pitoyables dans toutes les facettes de leur vie. La désobéissance à Dieu aux belles promesses n’apporterait que des malédictions avec des conséquences comme la pauvreté, les fléaux, la faim et l’oppression par les autres nations.

Regardons les résultats dans tous les pays du monde aujourd’hui et nous comprendrons pourquoi Dieu a inspiré Ésaïe de décrire les résultats de la désobéissance ainsi : « Au lieu de parfum, il y aura de l’infection ; au lieu de ceintures, des cordes ; au lieu de cheveux frisés, des têtes chauves ; au lieu de robes flottantes, des sacs étroits ; des cicatrices, au lieu de beauté. Tes hommes tomberont par l’épée et tes héros par la guerre » (Esaïe 3:24-25). L’apôtre Paul fut inspiré de nous écrire : « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23). Paul avait compris que le succès ultime était le Royaume de Dieu, mais l’ultime salaire du péché était la mort éternelle.

Alors, nous avons le choix, le parfum du Royaume ou l’infection de la mort. J’espère de tout cœur que ce sera : « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité » (Éphésiens 1:4). La recherche de l’identité peut pousser quelqu’un vers de grands succès ou de grandes tragédies ; par contre, pour le chrétien, la réponse se trouve bien décrite dans le verset plus haut. Nous sommes Ses Élus ! Or : « il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus, » nous dit Matthieu 22:14. « Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, mais que je vous ai choisis dans le monde, c’est pour cela que le monde vous hait. Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont observé ma parole, ils observeront aussi la vôtre. Mais ils vous feront tout cela à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent point celui qui m’a envoyé », nous déclare Jésus, dans Jean 15:19-21.

Quel privilège que nous soyons choisis pour porter Son nom ! Ambassadeurs de Sa cause et pour partager Sa gloire durant l’éternité. En effet : « Nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:5-6). « Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui » (Romains 8:17). « À la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:6).

Le mot « accordée » est une forme spéciale du mot « grâce » utilisée ailleurs. Donc, on pourrait lire que nous avons été gratifiés et graciés par Dieu qui a établi des frontières absolues autour de nos vies en nous faisant Ses enfants. Tout cela parce que nous avons la rédemption par Son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de Sa grâce. Car Il S’est donné Lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de Se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres. Nous avons été pardonnés. Heureux celui dont la transgression est pardonnée et dont le péché est couvert ! « Voici, ma grande amertume est changée en prospérité ; tu as retiré mon âme de la fosse de destruction ; car tu as jeté tous mes péchés derrière ton dos » (Esaïe 38:17).

Dans Jérémie 31:34, nous pouvons lire : « Chacun d’eux n’enseignera plus son prochain, ni chacun son frère, en disant : Connaissez l’Éternel ! car ils me connaîtront tous, depuis le plus petit d’entre eux jusqu’au plus grand, dit l’Éternel ; car je pardonnerai leur iniquité, et je ne me souviendrai plus de leur péché. » Et si, par faiblesse, nous péchons : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:9). Puisque nous sommes enfants de Dieu, nous ne devrions pas avoir de crise d’identité. Nous avons été choisis, prédestinés, acceptés, sauvés, pardonnés et sommes devenus Son peuple saint. « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que Celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères » (Romains 8:29).

En tant que chrétiens, notre but primordial devrait être : « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité » (Éphésiens 1:4). Donc, dans Son but visant notre sélection dans Sa famille, deux mots clés sont utilisés : « saint » (hagios) qui met l’emphase sur le sceau. Un homme saint ou une femme sainte appartiennent distinctement à Dieu, car ils sont mis à part pour l’usage de Dieu, séparés du séculier et consacrés au service du Seigneur. Tous ceux qui sont choisis sont choisis pour être saints. Les chrétiens à Colosse reçurent l’instruction de Paul de la sorte : « Faites donc mourir ce qui dans vos membres tient à la terre, la fornication, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et l’avarice, qui est une idolâtrie ; car c’est pour ces choses que la colère de Dieu vient sur les enfants de rébellion ; dans lesquelles vous aussi vous avez marché autrefois, lorsque vous viviez en elles » (Colossiens 3:5-7).

« Mais maintenant vous aussi renoncez à toutes : à la colère, à l’animosité, à la méchanceté, à la médisance, aux paroles déshonnêtes ; qu’il n’en sorte pas de votre bouche. Ne mentez point les uns aux autres ; ayant dépouillé le vieil homme avec ses œuvres, et ayant revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de celui qui l’a créé. Ici il n’y a ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni Barbare ni Scythe, ni esclave ni libre ; mais Christ est tout en tous. Revêtez-vous donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience ; vous supportant les uns les autres, et vous pardonnant les uns aux autres, si l’un a quelque sujet de plainte contre l’autre. Comme Christ vous a pardonné, vous aussi, faites de même. Mais par-dessus toutes choses revêtez-vous de la charité, qui est le lien de la perfection, » déclare Paul, dans Colossiens 3:8-14. Le point focal est donc sur le caractère.

« Sans blâme » se réfère à nos réputations. Cette caractéristique chez le chrétien ne sera complétée que dans le Royaume, à notre résurrection. Comme nous le déclare si bien Paul lorsqu’il nous confirme : « Il [Dieu] vous affermira aussi jusqu’à la fin, pour que vous soyez irrépréhensibles au jour de notre Seigneur Jésus-Christ. » (1 Corinthiens 1:8). Cependant, nous avons présentement une implication à apporter, nous dit Paul dans Romains 12:1-2. « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. »

Le caractère de sainteté deviendra la raison d’être d’une vie sans blâme. « Afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la parole de vie ; en sorte qu’au jour de Christ, je puisse me glorifier de n’avoir point couru en vain, ni travaillé en vain, » nous atteste Paul, dans Philippiens 2:15-16. Cette condition aura comme résultat : « la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:6). « Et qu’il devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre » (Éphésiens 1:10).

Quel merveilleux raisonnement ! La raison pour laquelle nous avons été choisis, prédestinés, sauvés et pardonnés était afin que nous devenions saints de caractère et sans blâme dans notre réputation, afin que, lorsque Dieu doit réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux que ce qui est sur la terre, nous soyons prêts à Le glorifier éternellement. Donc, portez les fardeaux les uns des autres et accomplissez ainsi la loi de Christ. Alors que Christ nous a libérés de tout esclavage légaliste, nous sommes maintenant sous une loi supérieure, la loi de Christ. Elle est appelée la loi de l’Esprit de vie. L’apôtre Paul nous l’explique ainsi, dans Romains 8:2-4 : « Parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. Car ce qui était impossible à la loi, parce qu’elle était affaiblie par la chair, Dieu l’a fait : envoyant son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché ; et pour le péché, il a condamné le péché dans la chair ; afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit. »

La loi de Christ ne contient pas plusieurs ordonnances auxquelles nous sommes obligés d’obéir. Non, c’est une loi à laquelle nous voulons obéir par amour pour Christ. Puisque : « L’amour ne fait point de mal au prochain ; l’amour est donc l’accomplissement de la loi. Et vous devez faire cela, vu le temps où nous sommes ; car c’est ici l’heure de nous réveiller enfin du sommeil, puisque le salut est maintenant plus près de nous, que lorsque nous avons cru » (Romains 13:10-11). Le but du commandement, c’est la charité qui procède d’un cœur pur et d’une bonne conscience, et d’une foi sincère. L’apôtre Jacques nous déclare : « Si vous accomplissez la loi royale, selon l’Écriture : Tu aimeras ton prochain comme toi-même, vous faites bien ; mais si vous faites acception de personnes, vous commettez un péché, étant convaincus par la loi d’être des transgresseurs » (Jacques 2:8-9).

Au lieu de nous amener dans l’esclavage humain : « celui qui aura plongé ses regards dans la loi parfaite, celle de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais pratiquant les œuvres, celui-là sera heureux dans ce qu’il aura fait, » nous dit Jacques, dans Jacques 1:25. Car elle nous libère de l’esclavage du péché. Cette loi parfaite de liberté ne nous donne pas simplement le désir de plaire à Dieu, mais nous donne également le vouloir et la capacité de le faire. Ce n’est pas comme si nous étions maintenant sans loi et ainsi libre de nous complaire dans nos appétits charnels.

Paul nous parle ainsi de sa propre expérience dans sa nouvelle nature : « Car, quoique je sois libre à l’égard de tous, je me suis assujetti à tous, afin d’en gagner un plus grand nombre. J’ai été comme Juif avec les Juifs, afin de gagner les Juifs ; comme sous la loi avec ceux qui sont sous la loi, afin de gagner ceux qui sont sous la loi ; comme sans loi, avec ceux qui sont sans loi (quoique je ne sois point sans loi à l’égard de Dieu, puisque je suis sous la loi de Christ), afin de gagner ceux qui sont sans loi. J’ai été comme faible avec les faibles, afin de gagner les faibles ; je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns. Et je fais cela à cause de l’Évangile, afin d’y avoir part » (1 Corinthiens 9:19-23).

« Mais maintenant, la justice de Dieu a été manifestée sans la loi, la loi et les prophètes lui rendant témoignage ; la justice de Dieu, dis-je, par la foi en Jésus-Christ, pour tous ceux et sur tous ceux qui croient ; car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus, » nous assure Paul, dans Romains 3:21-26. Car Christ est la fin de la loi pour la justification de tout croyant. En effet, Moïse décrit ainsi la justice qui vient de la loi : l’homme qui fera ces choses, vivra par elles.

« Frères [et sœurs], vous avez été appelés à la liberté ; seulement ne prenez pas prétexte de cette liberté pour vivre selon la chair ; mais assujettissez-vous les uns aux autres par la charité. Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, en celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même, » nous dit Paul, dans Galates 5:13-14. Donc, croire en Christ devient aussi Lui obéir. Dans Nombres 21:7-9, nous pouvons lire : « Alors le peuple vint vers Moïse, et ils dirent : Nous avons péché, car nous avons parlé contre l’Éternel et contre toi. Prie l’Éternel, pour qu’il éloigne de nous les serpents. Et Moïse pria pour le peuple. Et l’Éternel dit à Moïse : Fais-toi un serpent brûlant, et mets-le sur une perche ; et il arrivera que quiconque sera mordu et le regardera, sera guéri. Moïse fit donc un serpent d’airain, et il le mit sur une perche ; et il arriva que quand le serpent avait mordu un homme, il regardait le serpent d’airain, et il était guéri. »

Cette histoire peut paraître incroyable, mais elle fut confirmée par nul autre que Jésus Lui-même : « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3:14-17). Une plaie de serpents venimeux avait infesté le camp d’Israël, comme un jugement divin, à cause de ses lamentation et de son ingratitude, et plusieurs sont morts. Mais lorsque les enfants d’Israël ont confessé leur péché et que Moise a prié pour leur délivrance, Dieu leur a donné ce remède unique.

Il n’existe aucune procédure naturelle qui puisse guérir une morsure mortelle d’un serpent venimeux simplement par un regard. Et il n’existe aucune explication naturelle pour le salut d’une âme empoisonnée par le péché, en plongeant le regard simplement sur le Fils de Dieu crucifié. Les deux sont des miracles puissants, le premier venant de Dieu pour être le précurseur prophétique de l’autre. Le symbolisme est étonnant. Le serpent d’airain dans le désert élevé sur une perche par Moïse représentait les serpents venimeux tués, mais il parlait aussi de Satan, car Dieu : « saisit le dragon, l’ancien serpent, qui est le diable et Satan, et le lia pour mille ans … Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète ; et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles » (Apocalypse 20:2 et 10). Le symbolisme représente ici le jugement du péché et aussi son bannissement de la Création de Dieu.

Tout cela n’était cependant qu’un symbolisme. La véritable délivrance a requis que Christ soit fait péché pour nous, alors que Christ n’avait jamais péché. « Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui » (2 Corinthiens 5:21). Alors, le Fils de l’homme fut élevé sur une croix afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle, au lieu de la mort. « Mais l’Éternel règne à jamais ; il prépare son trône pour le jugement. Il jugera le monde avec justice ; il jugera les peuples avec équité. L’Éternel sera le refuge de l’opprimé, son refuge au temps de la détresse. Et ceux qui connaissent ton nom, se confieront en toi ; car tu n’abandonnes pas ceux qui te cherchent, ô Éternel ! » (Psaumes 9:8-11).

Le jugement s’en vient pour chacun : « Et comme il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela vient le jugement ; de même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut » (Hébreux 9:27-28). Beaucoup de gens ne croient pas cela et, encore plus, ne semblent pas s’en soucier, mais le jugement s’en vient, soyez-en certains. Chacun devra rencontrer son Créateur, un jour. Cependant, tout est perdu si Dieu juge avec justice, car il n’y a point de juste, non pas même un seul. Parce que : « tous ceux qui s’attachent aux œuvres de la loi, sont sous la malédiction, puisqu’il est écrit : Maudit est quiconque ne persévère pas à faire toutes les choses qui sont écrites dans le livre de la loi ! » (Galates 3:10).

Néanmoins, Dieu était en Christ, réconciliant le monde en Lui-même. Comme le dit si bien Paul, dans 2 Corinthiens 5:19-21 : « Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui. » Le Seigneur Jésus, le Fils unique de Dieu, notre Créateur/Rédempteur, a pris Son jugement sur Lui-même. « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit ; parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort », nous confirme Paul, dans Romains 8:1-2.

Par conséquent : « Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement. Afin que tous honorent le Fils, comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé » (Jean 5:22-23). Et c’est présentement le cas de la majorité du monde. Dieu peut juger avec droiture et en même temps sauver tous ceux qui reçoivent Christ par la foi, car : « Dieu, ayant laissé passer ces temps d’ignorance, annonce maintenant aux hommes, que tous, en tous lieux, se convertissent ; parce qu’il a fixé un jour, où il doit juger le monde avec justice, par l’Homme qu’il a établi, ce dont il a donné à tous une preuve certaine, en le ressuscitant des morts » (Actes 17:30-31). Jésus-Christ est, non seulement notre Créateur et Juste Juge, mais également notre Rédempteur, notre Médiateur, notre Avocat et notre Sauveur.

Il est la Lumière de la Parole. Regardons ensemble la prière de David lorsqu’il était affligé : « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier. J’ai juré, et je le tiendrai, d’observer les ordonnances de ta justice. Je suis extrêmement affligé ; Éternel, fais-moi revivre selon ta parole ! Éternel, aie pour agréables les vœux que t’offre ma bouche, et m’enseigne tes ordonnances ! » (Psaume 119:105-108). Tout comme le soleil fournit la lumière physique au monde, ainsi Jésus en est la lumière spirituelle. Il l’a d’abord confirmé aux pharisiens, dans Jean 8:12 : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. »

Par contre, nous voyons distinctement Sa lumière, comme au travers d’une lampe, pour ainsi dire, par Sa Parole écrite. La Parole est alors une lampe qui nous guide qui possède et nous révèle la lumière, en toute vérité. Sans les Saintes Écritures, le monde serait dans des ténèbres profondes, mais grâce aux Écritures, Ses Paroles nous donnent la lumière. Comme l’a écrit si parfaitement David, dans Psaume 119:130 : « La révélation de tes paroles éclaire ; elle donne de l’intelligence aux simples. » Le Seigneur Jésus est la Parole vivante et, sans Lui, rien n’aurait été fait de ce qui a été fait. « En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue », nous confirme Jean 1:4-5. Malgré qu’Il ait été la véritable lumière qui éclaire tout homme et femme qui naissent, lorsque Lui-même est venu dans le monde, ceux qui furent créés par Lui refusèrent de la recevoir.

Pourtant, nous savons que « celui qui croit en Lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises, » nous affirme l’apôtre, dans Jean 3:18-20. Et c’est pareil de nos jours, car malgré que la Parole soit venue dans le monde, le monde en général refuse toujours de L’accepter.

La lampe sous nos pieds, la lumière de la Parole écrite, fut dans le monde depuis déjà 1 900 années et les humains continuent de la rejeter et de la ridiculiser. Et le monde est toujours dans les ténèbres. Pourtant, au peuple de Son temps : « Jésus leur dit : La lumière est encore avec vous pour un peu de temps ; marchez pendant que vous avez la lumière, de peur que les ténèbres ne vous surprennent ; car celui qui marche dans les ténèbres ne sait où il va. Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière, afin que vous soyez des enfants de lumière. Jésus dit ces choses, puis il s’en alla et se cacha d’eux. Et bien qu’il eût fait tant de miracles devant eux, ils ne crurent point en lui » (Jean 12:35-37).

La Parole de Dieu apporte toujours la lumière. Ses premières paroles dans la recréation de la terre furent : « Que la lumière soit ; et la lumière fut » (Genèse 1:3). Et chaque fois que Dieu parle, Il voit la lumière et Il constate que la lumière est très bonne.




D.455 – La rivière de Dieu

Par Joseph Sakala

Dans Psaumes 65:9-11, il est écrit : « Et ceux qui habitent aux bouts de la terre, craignent à la vue de tes prodiges ; tu fais chanter de joie et le Levant et le Couchant. Tu visites la terre, tu l’arroses, tu l’enrichis abondamment ; les ruisseaux de Dieu sont pleins d’eau ; tu prépares leur froment, après que tu as ainsi préparé la terre. Tu abreuves ses sillons ; tu aplanis ses mottes ; tu l’amollis par la pluie menue ; tu bénis son germe. » L’inépuisable rivière de Dieu, qui arrose la terre entière, n’est rien de moins que la pluie rafraîchissante qui descend du ciel, visitant la terre dans son merveilleux voyage vers les océans, d’où elle remonte vers les nuages. Cette rivière incorpore toutes les rivières de la terre, mais, pourtant, elle n’est comme aucune autre rivière, car une fois qu’elle rejoint l’océan, elle remonte vers les cieux pour se promener sur la terre assoiffée, pour descendre encore une fois dans son voyage sans fin.

Quelle belle provision est cette rivière de Dieu ! Sans elle, toute vie sur la terre disparaîtrait. Plus précieuse que l’or, elle enrichit continuellement la terre par ses visites régulières : « Pour abreuver des lieux déserts et désolés, et faire germer et sortir l’herbe ? La pluie a-t-elle un père ? Ou, qui enfante les gouttes de rosée ? De quel sein est sortie la glace ? Et qui enfante le givre du ciel ? Les eaux se dissimulent, changées en pierre, et la surface de l’abîme se prend » (Job 38:27-30). Ainsi est-ce que Dieu prépare le blé pour nourrir l’homme et la bête. Le mot « blé », dans ce passage, nous réfère génériquement à toute céréale qui nous fournit la nourriture pour les peuples et les animaux du monde. Cela nous est révélé par le passage suivant : « Et Dieu dit : Voici je vous ai donné toute herbe portant semence, qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre qui a en soi du fruit d’arbre portant semence ; ce sera votre nourriture. Et à tous les animaux des champs, et à tous les oiseaux des cieux, et à tout ce qui se meut sur la terre, qui a en soi une âme vivante, j’ai donné toute herbe verte pour nourriture ; et cela fut ainsi » (Genèse 1:29-30).

C’est la formidable rivière de la vie par Dieu. Car : « De sa haute demeure, il abreuve les montagnes ; la terre est rassasiée du fruit de tes œuvres. Il fait germer le foin pour le bétail et l’herbe pour le service de l’homme, faisant sortir la nourriture de la terre » (Psaume 104:13-14). « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui, » nous déclare Paul, dans Colossiens 1:16-17.

L’apôtre Jean nous rend cet étonnant témoignage sur Jésus en affirmant que : « Toutes choses ont été faites par elle [la Parole], et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue » (Jean 1:3-5). Cet apôtre, reconnu comme le disciple que Jésus aimait, a utilisé le concept d’agape (amour) plus que tout autre écrivain dans le Nouveau Testament. Jean est celui qui a enseigné que Dieu est amour. Dans 1 Jean 4:8-11, l’apôtre nous atteste que : « Celui qui n’aime point, n’a point connu Dieu, car Dieu est amour. L’amour de Dieu envers nous a paru en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés. Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres. »

Pareillement, Jean nous confirme que Dieu est lumière. Dans 1 Jean 1:5, il nous fait part que : « le message que nous avons reçu de lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’en lui il n’y a point de ténèbres. » Et il utilise le concept de « lumière » (phos) plus que tout autre dans la Bible. Dans la même veine, Jean utilise aussi le mot originel pour « vie » (zoe) plus que les autres auteurs lorsqu’il a écrit : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie ; (car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue, et nous en rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père, et qui s’est manifestée à nous ;) ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils » (1 Jean 1:1-3).

Il identifie la vie de Christ comme la Fontaine de vie. Christ a, en effet, existé dès le commencement et Il est le Créateur de toute vie physique sur terre. D’ailleurs, Paul nous l’assure dans Colossiens 1:16 : « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. » Et Paul le réaffirme aussi aux hommes grecs, dans Actes 17:28-29 : « Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être ; comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : Car de Lui nous sommes aussi la race. Étant donc de la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l’or, ou à de l’argent, ou à de la pierre taillée par l’art et l’industrie des hommes. »

Mais, dans un sens distinct, Jésus est la Vie. Regardez cette déclaration sans équivoque, dans Jean 14:6, où Jésus déclare : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. » Il certifie par le fait même que Jésus est le salut et la vie éternelle. Concernant la lumière, Christ n’a pas seulement créé la lumière physique, comme dans Genèse 1:3 où : « Dieu dit : Que la lumière soit ; et la lumière fut. » Mais, dans Genèse 1:14, Dieu dit : « Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue des cieux, pour séparer le jour d’avec la nuit, et qu’ils servent de signes, et pour les saisons, et pour les jours, et pour les années ; et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et cela fut ainsi. »

Mais Christ est la Lumière, selon la révélation de Dieu aux hommes, car Sa vie fut la lumière des hommes. Mais plus que tout autre chose, « Dieu est amour ». La première fois que Jean mentionne l’amour agape, nous recevons la bonne nouvelle que « Dieu a tant aimé le monde », que Son amour gratuit et non mérité L’a poussé à donner « son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:16). « En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés, » nous déclare Jean, dans 1 Jean 4:10.

Malgré Son amour pour les hommes, il est impensable que les hommes aient décidé de rejeter Son amour et même de témoigner contre Lui. « Un seul témoin ne sera point valable contre un homme pour quelque crime et péché que ce soit, quelque péché qu’on ait commis ; sur la parole de deux ou de trois témoins, une chose sera valable. Quand un faux témoin s’élèvera contre quelqu’un pour l’accuser d’infidélité, les deux hommes qui auront contestation entre eux, comparaîtront devant l’Éternel, devant les sacrificateurs et les juges qui seront en ce temps-là; et les juges s’informeront exactement ; et s’il se trouve que ce témoin soit un faux témoin, qu’il ait déposé faussement contre son frère, vous lui ferez comme il avait dessein de faire à son frère ; et tu ôteras le méchant du milieu de toi » (Deutéronome 19:15-19).

Dans la loi mosaïque, au moins deux témoins crédibles étaient requis pour condamner un homme de crime. Jésus fut accusé de blasphème parce qu’Il a déclaré être le Fils unique de Dieu. Non seulement les Juifs se sont-ils arrangés pour fournir le double témoignage requis, mais les témoins se sont parjurés en affirmant que le blasphème était vrai. Pourtant, Jean le Baptiste avait dit, dans Jean 1:34 : « Et j’ai vu, et j’ai rendu témoignage que c’est lui qui est le Fils de Dieu. » Ce témoignage était la raison d’être de Jean le Baptiste, car il a certifié que, de ce fait : « Il [Jean le Baptiste] n’était pas la lumière, mais il était envoyé pour rendre témoignage à la lumière. La véritable lumière qui éclaire tout homme était venue dans le monde. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui le monde ne l’a pas connu » (Jean 1:8-10).

Jésus, un témoin encore plus admissible, a certifié : « Mais moi, j’ai un témoignage plus grand que celui de Jean ; car les œuvres que mon Père m’a donné d’accomplir, ces œuvres même que je fais, rendent de moi ce témoignage, que mon Père m’a envoyé. Et le Père qui m’a envoyé a lui-même rendu témoignage de moi. Vous n’avez jamais entendu sa voix, ni vu sa face. Et sa parole ne demeure pas en vous ; puisque vous ne croyez point à Celui qu’Il vous a envoyé. Vous sondez les Écritures, parce qu’en elles vous croyez avoir la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi. Et vous ne voulez point venir à moi, pour avoir la vie » (Jean 5:36-40). Même le grand enseignant Nicodème a été obligé d’accepter cela, lorsqu’il est venu de nuit trouver Jésus et lui dire : « Maître, nous savons que tu es un docteur venu de la part de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui » (Jean 3:2).

Il a eu un témoignage direct du ciel. « Et le Père qui m’a envoyé a lui-même rendu témoignage de moi » (Jean 5:37). Ce témoignage fut certifié par l’apôtre Pierre en faveur de Jésus lorsqu’il a déclaré : « Car il a reçu de Dieu le Père honneur et gloire, lorsque cette voix lui a été adressée par la Gloire suprême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. Et nous avons entendu cette voix venue du ciel, lorsque nous avons été avec lui sur la sainte montagne » (2 Pierre 1:17-18). Finalement, nous avons le témoignage de la Bible, où Jésus dit aux Juifs, dans Jean 5:39 : « Vous sondez les Écritures, parce qu’en elles vous croyez avoir la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi. » Nous n’avons plus de témoignages directs, mais nous aurons toujours les Saintes Écritures proclamant la divinité de notre Seigneur Jésus-Christ.

« Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses, » nous atteste Paul, dans Philippiens 3:20-21. Le mot « citoyen », dans ce verset, vient du grec politeuma utilisé seulement une fois dans le Nouveau Testament. Il est relié au mot « cité » (polis) et définit le comportement juste d’un bon citoyen. Puisque nous sommes dans un pays étranger sur la terre, nous faisons partie d’une « colonie du ciel », une expression pittoresque pour déclarer que nous sommes citoyens des cieux. Nous sommes des pionniers sur la terre, présentement, tentant d’établir un logement dans un pays périlleux.

Jésus a prié au Père en déclarant : « Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde. Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité. Or, je ne prie pas seulement pour eux ; mais aussi pour ceux qui croiront en moi par leur parole ; afin que tous soient un, comme toi, ô Père, tu es en moi, et moi en toi ; afin qu’ils soient aussi un en nous ; pour que le monde croie que c’est toi qui m’as envoyé » (Jean 17:18-21). Et lorsque Jésus est ressuscité, Il envoya Ses disciples : « et il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez l’Évangile à toute créature. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; mais celui qui ne croira point sera condamné » (Marc 16:15-16).

Une locution similaire est employée dans 2 Corinthiens 5:20 où Paul nous dit que : « Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! » Comme tel, il est très important que notre témoignage fasse honneur au Royaume des Cieux et à notre Grand Roi. Alors, lorsque nos efforts de colonisation s’avèrent un succès et que de nouveaux citoyens s’ajoutent au royaume, ceux-ci pourront témoigner avec nous en : « Rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés » (Colossiens 1:12-14).

En tant que citoyens, colonisateurs et ambassadeurs des cieux, nous sommes sur la terre de manière temporaire, car notre véritable domicile est avec Jésus-Christ et nous attendons qu’Il établisse Son gouvernement éternel ici-même sur la terre, tout comme il est maintenant établi dans le ciel. Mais plusieurs chrétiens se demandent : « Est-ce qu’il est possible pour un futur élu de ne pas pécher ? » L’apôtre Jean répond à cette question en déclarant : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est Lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jean 2:1-2). Donc, si la question vous est posée : « Est-ce qu’un chrétien peut pécher ? » La réponse est oui ! « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous » (1 Jean 1:8-10).

Même le plus pieux des chrétiens pèche occasionnellement, soit en pensée, sinon en action ; ou soit par omission, sinon par commission. Mais notre antidote de Dieu se trouve dans 1 Jean 1:9 : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. » Le secret se trouve dans notre communion avec Dieu, en Lui demandant immédiatement pardon, et Dieu est fidèle et juste pour nous pardonner et pour nous purifier de toute iniquité. Et ça doit être ainsi, car Jésus, dans Son humanité, nous sert d’exemple : « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché » (Hébreux 4:15). Jésus a accompli cela, non pas à cause de Sa divinité, mais uniquement à cause de Son humanité.

En deuxième lieu, Dieu nous a commandé de ne pas pécher et Dieu ne nous commanderait jamais de faire quelque chose qui nous serait impossible simplement parce que nous ne sommes pas divin. Voilà pourquoi, pour chaque tentation, Dieu nous a donné une porte de sortie. Car : « Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été une tentation humaine. Or, Dieu est fidèle, et il ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10:13). Nous n’avons donc aucune excuse pour ne pas prendre cette issue, puisque notre seul recours est de nous repentir et confesser notre péché.

Dieu nous commande de ne pas pécher, mais Il nous rappelle également que Christ est notre Grand Avocat qui plaide pour nous devant le Père. Christ est Justice, parce qu’Il a déjà payé le prix pour nos péchés par Son Sacrifice. Alors : « si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7). « Car en lui la justice de Dieu est révélée de foi en foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi, » nous dit Paul, dans Romains 1:17. Ce verset contient une portion d’Habaquq 2:3-4 où nous lisons : « Car c’est une vision qui est encore pour un temps déterminé. Elle tend vers la fin, et elle ne mentira pas. Si elle diffère, attends-la ; car elle arrivera certainement, elle ne tardera point. Voici, l’âme de celui qui s’élève n’est pas droite en lui ; mais le juste vivra par sa foi. »

« Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:8-10). Alors, utilisons ce que nous avons pour établir notre foi en Dieu. Moïse n’avait qu’une verge lorsque Dieu l’a appelé pour délivrer la nation d’Israël qui était en captivité en Égypte. Voici l’instruction que  l’Éternel lui a donnée : « Qu’as-tu à la main ? Il répondit : Une verge. Et il dit : Jette-la par terre ; et il la jeta par terre, et elle devint un serpent ; et Moïse s’enfuit devant lui. Alors l’Éternel dit à Moïse : Étends ta main et saisis-le par la queue. Il étendit la main, et le saisit, et il redevint une verge dans sa main. C’est afin, dit l’Éternel, qu’ils croient que l’Éternel, le Dieu de leurs pères, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob t’est apparu » (Exode 4:2-5).

Nous devrions utiliser le talent et l’équipement déjà en notre possession, tout comme la veuve de Sarepta et sa farine. Dieu dit à Élie : « Lève-toi, va-t’en à Sarepta, qui appartient à Sidon, et demeure là. Voici, j’ai commandé là à une femme veuve de te nourrir. Il se leva donc et s’en alla à Sarepta ; et, comme il arrivait à la porte de la ville, voici, il y avait là une femme veuve qui ramassait du bois ; il l’appela et lui dit : Je te prie, prends-moi un peu d’eau dans un vase, et que je boive. Et elle s’en alla pour en prendre ; mais il la rappela et lui dit : Je te prie, prends en ta main une bouchée de pain pour moi. Mais elle répondit : L’Éternel ton Dieu est vivant ! je n’ai pas une galette ; je n’ai qu’une poignée de farine dans une cruche, et un peu d’huile dans une fiole ; et voici, je ramasse deux bûches, puis je rentrerai et j’apprêterai cela pour moi et pour mon fils ; nous le mangerons, et après nous mourrons. Et Élie lui dit : Ne crains point, rentre, fais comme tu l’as dit ; toutefois fais m’en premièrement une petite galette ; tu me l’apporteras dehors, et après tu en feras pour toi et pour ton fils. Car ainsi a dit l’Éternel, le Dieu d’Israël : La farine qui est dans la cruche ne manquera point, et l’huile qui est dans la fiole ne finira point, jusqu’au jour où l’Éternel enverra de la pluie sur la terre. Elle s’en alla donc, et fit comme Élie avait dit ; et elle en mangea, elle et sa famille, ainsi que lui, pendant longtemps. La farine de la cruche ne manqua point, et l’huile de la fiole ne finit point, selon la parole que l’Éternel avait prononcée par Élie » (1 Rois 17:9-16).

Daniel utilisa sa foi en priant Dieu trois fois par jour. « Le roi, ayant entendu cela, en eut un grand déplaisir ; il prit à cœur de délivrer Daniel, et jusqu’au coucher du soleil il travailla à le sauver. Mais ces hommes se rendirent en tumulte vers le roi et lui dirent : Sache, ô roi ! que c’est la loi des Mèdes et des Perses que toute défense ou tout décret confirmé par le roi ne se doit point changer. Alors le roi commanda qu’on amenât Daniel, et qu’on le jetât dans la fosse aux lions. Le roi prit la parole, et dit à Daniel : Puisse ton Dieu, que tu sers sans cesse, te délivrer lui-même ! Et on apporta une pierre qui fut mise sur l’ouverture de la fosse, et le roi la scella de son anneau et de l’anneau de ses grands, afin que rien ne fût changé à l’égard de Daniel. Alors le roi rentra dans son palais, et il passa la nuit sans manger ; il ne fit point venir de femmes auprès de lui, et il ne put point dormir. Puis le roi se leva avec l’aurore, au point du jour, et alla en toute hâte à la fosse aux lions. Et comme il approchait de la fosse, il appela Daniel d’une voix triste. Le roi prit la parole, et dit à Daniel : Daniel, serviteur du Dieu vivant, ton Dieu, que tu sers sans cesse, a-t-il pu te délivrer des lions ? Alors Daniel dit au roi : O roi, vis éternellement ! Mon Dieu a envoyé son ange, il a fermé la gueule des lions, et ils ne m’ont fait aucun mal, parce que j’ai été trouvé innocent devant lui ; et devant toi aussi, ô roi, je n’ai commis aucun mal. Alors le roi fut extrêmement réjoui, et il commanda qu’on retirât Daniel de la fosse. Daniel fut retiré de la fosse, et on ne trouva sur lui aucune blessure, parce qu’il avait cru en son Dieu » (Daniel 6:14-23).

Esther a utilisé sa beauté et sa bravoure pour accomplir la volonté de Dieu. Dans Esther 4:13-17 : « Mardochée dit qu’on fît à Esther cette réponse : Ne pense pas que tu échapperas seule d’entre tous les Juifs parce que tu es dans la maison du roi. Car, si tu te tais en ce temps-ci, les Juifs respireront et seront délivrés par quelque autre moyen ; mais toi et la maison de ton père, vous périrez. Et qui sait si tu n’es point parvenue à la royauté pour un temps comme celui-ci ? Alors Esther dit qu’on fît cette réponse à Mardochée : Va, assemble tous les Juifs qui se trouvent à Suse, et jeûnez pour moi ; ne mangez ni ne buvez de trois jours, tant la nuit que le jour ; et pour moi et mes servantes, nous jeûnerons de même ; puis je m’en irai ainsi vers le roi, bien que ce soit contre la loi ; et s’il arrive que je périsse, je périrai ! Mardochée s’en alla donc, et fit tout ce qu’Esther lui avait commandé. » Et nous connaissons la suite.

Rien n’arrive à moins qu’on s’implique. Les prêtres d’Israël ont participé au miracle du Jourdain lorsqu’ils ont obéi et ont mis les pieds dans la rivière. Dans Josué 3:5-17, nous voyons : « Josué dit aussi au peuple : Sanctifiez-vous ; car demain l’Éternel fera au milieu de vous des choses merveilleuses. Puis Josué parla aux sacrificateurs, en disant : Prenez l’arche de l’alliance, et passez devant le peuple. Ils prirent donc l’arche de l’alliance, et marchèrent devant le peuple. Et l’Éternel dit à Josué : Aujourd’hui je commencerai à t’élever à la vue de tout Israël, afin qu’ils connaissent que, comme j’ai été avec Moïse, je serai avec toi. Tu commanderas donc aux sacrificateurs qui portent l’arche de l’alliance, en disant : Lorsque vous arriverez au bord des eaux du Jourdain, vous vous arrêterez dans le Jourdain. Alors Josué dit aux enfants d’Israël : Approchez-vous ici, et écoutez les paroles de l’Éternel votre Dieu. Puis Josué dit : Vous reconnaîtrez à ceci que le Dieu vivant est au milieu de vous, et qu’il chassera devant vous les Cananéens, les Héthiens, les Héviens, les Phéréziens, les Guirgasiens, les Amoréens et les Jébusiens. Voici, l’arche de l’alliance du Seigneur de toute la terre va passer devant vous dans le Jourdain. Maintenant donc, prenez douze hommes des tribus d’Israël, un homme par tribu ; et il arrivera qu’aussitôt que les sacrificateurs qui portent l’arche de l’Éternel, le Seigneur de toute la terre, auront mis la plante de leurs pieds dans les eaux du Jourdain, les eaux du Jourdain seront coupées, les eaux qui descendent d’en haut, et elles s’arrêteront en un monceau. Et lorsque le peuple fut parti de ses tentes, pour passer le Jourdain, les sacrificateurs qui portaient l’arche de l’alliance marchaient devant le peuple ; et dès que ceux qui portaient l’arche furent arrivés au Jourdain, et que les pieds des sacrificateurs qui portaient l’arche se furent mouillés au bord de l’eau (or le Jourdain déborde sur toutes ses rives tout le temps de la moisson), les eaux qui descendaient d’en haut s’arrêtèrent, elles s’élevèrent en un monceau, fort loin, près de la ville d’Adam, qui est à côté de Tsarthan ; et celles qui descendaient vers la mer de la campagne, la mer Salée, furent complètement coupées ; et le peuple passa vis-à-vis de Jérico. Mais les sacrificateurs qui portaient l’arche de l’alliance de l’Éternel s’arrêtèrent de pied ferme sur le sec, au milieu du Jourdain, pendant que tout Israël passait à sec, jusqu’à ce que toute la nation eût achevé de passer le Jourdain. »

La veuve, dans 2 Rois 4:1-7, n’a pas eu sa bénédiction tant et aussi longtemps qu’elle n’a pas suivi les instructions d’Élisée et emprunté à tous les voisins leurs vases. « Or la veuve d’un des fils des prophètes cria à Élisée, en disant : Ton serviteur mon mari est mort ; et tu sais que ton serviteur craignait l’Éternel ; et son créancier est venu pour prendre mes deux enfants pour esclaves. Et Élisée lui dit : Que ferai-je pour toi ? Déclare-moi ce que tu as à la maison. Et elle dit : Ta servante n’a rien dans toute la maison qu’une fiole d’huile. Alors il lui dit : Va, et emprunte dehors à tous tes voisins des vases, des vases vides, et n’en demande pas un petit nombre. Puis rentre et ferme la porte sur toi et sur tes enfants, et verse dans tous ces vases, faisant ôter ceux qui seront pleins. Elle s’en alla donc d’avec lui ; puis elle ferma la porte sur elle et sur ses enfants ; ils lui apportaient les vases, et elle versait. Et, lorsque les vases furent pleins, elle dit à son fils : Apporte-moi encore un vase ; et il répondit : Il n’y a plus de vase. Et l’huile s’arrêta. Alors elle vint le rapporter à l’homme de Dieu, qui lui dit : Va, vends l’huile, et paie ta dette ; et, toi et tes fils, vous vivrez du reste. » Après le miracle de l’huile, la veuve a sûrement souhaité de ne pas avoir limité la puissance de Dieu.

Un homme était aveugle. « Comme Jésus passait, il vit un homme aveugle dès sa naissance. Et ses disciples lui demandèrent : Maître, qui a péché, celui-ci ou ses parents, qu’il soit né aveugle ? Jésus répondit : Ce n’est pas que celui-ci ou ses parents aient péché ; mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui. Pendant qu’il est jour, il faut que je fasse les œuvres de celui qui m’a envoyé ; la nuit vient, dans laquelle personne ne peut travailler. Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. Ayant dit cela, il cracha à terre, et fit de la boue avec sa salive, et il oignit de cette boue les yeux de l’aveugle, et il lui dit : Va, et te lave au réservoir de Siloé (ce qui signifie Envoyé). Il y alla donc et se lava, et il s’en alla voyant clair » (Jean 9:1-7).

Et finalement, ceux qui ont assisté à la mort de Lazare furent obligés d’ouvrir sa tombe afin de participer à sa résurrection. Jésus leur dit : « Ôtez la pierre. Marthe, sœur du mort, lui dit : Seigneur, il sent déjà mauvais, car il est là depuis quatre jours. Jésus lui répondit : Ne t’ai-je pas dit, que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? Ils ôtèrent donc la pierre du lieu où le mort était couché. Et Jésus, élevant les yeux au ciel, dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Je savais que tu m’exauces toujours, mais je l’ai dit à cause de ce peuple, qui est autour de moi, afin qu’il croie que tu m’as envoyé. Quand il eut dit cela, il cria à haute voix : Lazare, viens dehors ! Et le mort sortit, les mains et les pieds liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et le laissez aller » (Jean 11:39-44). Dieu commande, nous obéissons et Jésus agit.

Quand nous obéissons, il faut s’attendre à ce que ça arrive selon Sa volonté. Le centenier avait compris l’autorité du Seigneur lorsqu’il Lui demanda de guérir son serviteur. « Jésus étant entré dans Capernaüm, un centenier vint à lui, le priant, et lui disant : Seigneur ! mon serviteur est au lit dans la maison, malade de paralysie, et fort tourmenté. Et Jésus lui dit : J’irai, et je le guérirai. Et le centenier répondit, et lui dit : Seigneur ! je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit ; mais dis seulement une parole, et mon serviteur sera guéri. Car quoique je sois un homme soumis à la puissance d’autrui, j’ai sous moi des soldats, et je dis à l’un : Va, et il va ; et à l’autre : Viens, et il vient ; et à mon serviteur : Fais cela, et il le fait. Jésus l’ayant entendu, en fut étonné, et il dit à ceux qui le suivaient : Je vous dis en vérité que je n’ai point trouvé une si grande foi, pas même en Israël. Aussi je vous dis que plusieurs viendront d’Orient et d’Occident, et seront à table dans le royaume des cieux, avec Abraham, Isaac et Jacob, mais que les enfants du royaume seront jetés dans les ténèbres de dehors ; là seront les pleurs et les grincements de dents. Alors Jésus dit au centenier : Va, et qu’il te soit fait selon que tu as cru ; et à l’heure même son serviteur fut guéri » (Matthieu 8:5-13).

« Jésus, partant de là, se retira dans les quartiers de Tyr et de Sidon. Et une femme cananéenne, qui venait de ces quartiers, s’écria, et lui dit : Seigneur, fils de David ! aie pitié de moi ! ma fille est misérablement tourmentée par le démon. Mais il ne lui répondit rien. Et ses disciples, s’étant approchés, le prièrent, en disant : Renvoie-la, car elle crie après nous. Et il répondit : Je ne suis envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. Mais elle vint, et se prosterna, en disant : Seigneur ! aide-moi. Il lui répondit : Il n’est pas juste de prendre le pain des enfants pour le jeter aux petits chiens. Mais elle dit : Il est vrai, Seigneur ! cependant les petits chiens mangent des miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. Alors Jésus, répondant, lui dit : O femme ! ta foi est grande ; qu’il te soit fait comme tu le désires. Et à cette heure même sa fille fut guérie » (Matthieu 15:21-28).

« Jésus vint donc de nouveau à Cana en Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Or, il y avait à Capernaüm un seigneur de la cour, dont le fils était malade. Cet homme, ayant appris que Jésus était venu de Judée en Galilée, s’en alla vers lui et le pria de descendre pour guérir son fils, car il allait mourir. Jésus lui dit : Si vous ne voyiez point de signes et de miracles, vous ne croiriez point. Ce seigneur de la cour lui dit : Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure. Jésus lui dit : Va, ton fils vit. Cet homme crut ce que Jésus lui avait dit, et s’en alla. Et comme il descendait, ses serviteurs vinrent au-devant de lui, et lui annoncèrent cette nouvelle : Ton fils vit. Il leur demanda à quelle heure il s’était trouvé mieux. Et ils lui dirent : Hier, à la septième heure, la fièvre le quitta. Et le père reconnut que c’était à cette heure-là que Jésus lui avait dit : Ton fils vit ; et il crut, lui et toute sa maison » (Jean 4:46-53).

Nous constatons donc que la rivière de Dieu arrose la terre entière et fait également les miracles nécessaires pour le bien de Ses serviteurs et d’autres qui ont cru, et que Jésus voulait toucher. Les circonstances varient, mais la formule de Dieu est constante et juste.




D.454 – La lumière dans les ténèbres

Par Joseph Sakala

Dans Ésaïe 9:1, le prophète fut inspiré d’écrire : « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière, et la lumière a resplendi sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre de la mort. » Ce merveilleux verset est une prophétie prédisant l’avènement de Jésus-Christ, dans Matthieu 4:14-16 où nous pouvons lire : « En sorte que fut accompli ce qui avait été dit par Ésaïe le prophète en ces termes : Pays de Zabulon et de Nephthali, sur le chemin de la mer, au-delà du Jourdain, Galilée des gentils ! Le peuple qui était assis dans les ténèbres, a vu une grande lumière ; et la lumière s’est levée sur ceux qui étaient assis dans la région et dans l’ombre de la mort. » Cette région fut habitée jadis par les dix tribus d’Israël, lorsqu’elles furent attaquées et amenées en captivité par les Assyriens.

La région demeura, pendant des siècles, dans les ténèbres spirituelles, même après le retour de Juda de la captivité babylonienne. Mais Christ est venu et : « Dès lors Jésus commença à prêcher et à dire : Repentez-vous ; car le royaume des cieux est proche » (Matthieu 4:17). Ainsi, le ministère public de Christ a réellement débuté dans cette terre de ténèbres. « Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue » (Jean 1:5) Et, dans les versets. 9 à 11, nous lisons : « La véritable lumière qui éclaire tout homme était venue dans le monde. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui le monde ne l’a pas connu. Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu. »

Cependant, dans Jean 1:12-13, nous avons cette affirmation : « Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. » Là où Christ vient, la lumière vient, car Christ est lumière. Donc, Jésus a quitté le ciel pour venir sur la terre. Nous en voyons la confirmation par Christ dans Hébreux 10:7-8 : « Alors j’ai dit : Voici, je viens, ô Dieu ! pour faire ta volonté, comme cela est écrit de moi dans le rouleau du livre. Ayant dit plus haut : Tu n’as point voulu de victime, ni d’offrande, ni d’holocaustes, ni de sacrifices pour le péché, (choses qui sont offertes selon la loi :) et tu n’y as point pris plaisir ; il ajoute ensuite : Voici, je viens, ô Dieu, pour faire ta volonté. » Donc, nous voyons au verset 9 que Jésus, par Sa mort sur la croix : « abolit le premier sacrifice [des animaux], afin d’établir le second [une fois pour toutes]. »

Dans 2 Timothée 1:9-10, nous découvrons ce grand Plan de Dieu : « Qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon Son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles, et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile. » Ce merveilleux plan fut établi pour offrir le salut gratuitement à tous ceux qui accepteraient le sacrifice de Jésus et seraient prêts à Le suivre jusqu’à la mort.

C’est la réalité même : « Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises. Mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu » (Jean 3:17-21).

À ceux qui désirent la lumière, Jésus dit : « Je Suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12). Jésus nous promet ici la lumière de la vie éternelle dans l’immortalité. Nous avons parfois tendance à croire qu’il faut être presque parfait pour suivre le Seigneur. Les pharisiens critiquaient les disciples de Jésus parce qu’ils se tenaient avec les gens du monde. « Et Jésus, l’ayant entendu, leur dit : Ce ne sont pas ceux qui sont en santé qui ont besoin de médecin, mais ceux qui se portent mal. Mais allez, et apprenez ce que signifie : Je veux la miséricorde, et non pas le sacrifice, car ce ne sont pas des justes que je suis venu appeler à la repentance, mais des pécheurs » (Matthieu 9:12-13). Oui, des larrons, des fraudeurs, des menteurs, etc.

Dans Jean 10:10, Jésus a dit que : « Le larron ne vient que pour dérober, tuer et détruire ; mais moi, je suis venu, pour que mes brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. » Quatre larrons ont été étroitement liés dans les évènements entourant la crucifixion de notre Seigneur Jésus. Le premier était nul autre qu’un de Ses disciples, Judas. Dans Jean 12:4-6, nous lisons : « Alors Judas l’Iscariote, fils de Simon, l’un de ses disciples, celui qui devait le trahir, dit : Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum trois cents deniers, pour les donner aux pauvres ? Il disait cela, non qu’il se souciât des pauvres, mais parce qu’il était larron, et qu’ayant la bourse, il portait ce qu’on y mettait. » C’était ce même Judas qui a trahi le Christ pour trente pièces d’argent, en facilitant Son arrêt et Son accusation.

Le deuxième était, non seulement un larron, mais aussi un révolutionnaire et un meurtrier. Car : « il y avait en prison un nommé Barabbas avec ses complices qui avaient commis un meurtre dans une sédition. Et le peuple se mit à demander, avec de grands cris, qu’il leur fît comme il leur avait toujours fait » (Marc 15:7-8). Ensuite, dans Jean 18:39-40, nous lisons : « Or, comme il est d’usage parmi vous que je vous relâche quelqu’un à la Pâque, voulez-vous donc que je vous relâche le roi des Juifs ? Alors tous s’écrièrent de nouveau : Non pas celui-ci ; mais Barabbas. Or, Barabbas était un brigand. »

Imaginez un instant que ces gens mêlés ont choisi Barabbas pour être relâché, un criminel condamné à mort, et ils ont condamné Jésus à sa place. Ainsi, Barabbas a profité temporairement d’une liberté non réclamée par Christ, parce que Christ avait consenti à être crucifié. Cependant : « On crucifia en même temps avec lui deux brigands, l’un à sa droite et l’autre à sa gauche » (Matthieu 27:38). Les noms de ces deux hommes ne sont pas inscrits dans la Bible, mais leur attitude envers Jésus et leur destinée ultime furent diamétralement différentes. Dans Luc 23:39-41, nous lisons : « L’un des malfaiteurs qui étaient pendus l’outrageait aussi, en disant : Si tu es le Christ, sauve-toi toi-même, et nous aussi. Mais l’autre, le reprenant, lui dit : Ne crains-tu donc point Dieu, car tu es condamné au même supplice ? Et pour nous, c’est avec justice, car nous souffrons ce que nos œuvres méritent ; mais Celui-ci n’a fait aucun mal. »

Ce quatrième larron : « disait à Jésus : Seigneur, souviens-toi de moi, quand tu seras entré dans ton règne. Et Jésus lui dit : Je te le dis en vérité, tu seras aujourd’hui avec moi dans le paradis » (Luc 23:42-43). Tous étaient des larrons méritant d’être punis. Un a vendu Jésus et a terminé sa vie par le suicide ; un fut bénéficiaire de la liberté pour un peu de temps seulement ; un L’outrageait en disant : « Si tu es le Christ, sauve-toi toi-même, et nous aussi ! » Mais le quatrième crut en Lui, recevant en récompense le salut et la vie éternelle. Donc, il crut en Jésus qui a payé la rançon de ses péchés par Sa mort. Mais Jésus est venu également pour que Ses brebis aient la vie et qu’elles soient dans l’abondance, nous déclare Jésus, dans Jean 10:10. Oui, nous avons la vie éternelle par Lui et l’abondance spirituelle aussi.

Dans Hébreux 2:9-10, Paul nous dit : « Mais nous voyons couronné de gloire et d’honneur ce Jésus, qui, par la mort qu’il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges, afin que par la grâce de Dieu il souffrît la mort pour tous. En effet, il était convenable que celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances. » Il est le Capitaine de notre salut et nous n’avons qu’à suivre Son exemple : « Regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu » (Hébreux 12:2).

Alors, dans 1 Timothée 6:13-16, Paul exhorte son jeune évangéliste en lui disant : « Je te recommande devant Dieu, qui donne la vie à toutes choses, et devant Jésus-Christ, qui fit une belle confession devant Ponce Pilate, de garder le commandement, sans tache et sans reproche, jusqu’à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ; que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen. » Parmi les nombreux titres descriptifs de Jésus-Christ, le plus significatif est celui de Roi, parce que cela nous parle de Sa domination universelle. Le jour s’en vient : « qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:10-11).

D’ailleurs, depuis qu’Il a créé toutes choses. Jésus est le Roi de Sa Création. Car : « l’Éternel est un Dieu grand, il est un grand Roi au-dessus de tous les dieux. C’est en sa main que sont les abîmes de la terre ; à Lui sont les sommets des montagnes. A lui appartient la mer, car il l’a faite, et ses mains ont formé la terre » (Psaume 95:3-5). Dans un sens, bien sûr, Jésus est le Roi des Juifs aussi, comme nous pouvons le voir dans Luc 1:33 : « Il régnera éternellement sur la maison de Jacob, et il n’y aura point de fin à son règne. » Mais Jésus est également le Roi de la rédemption : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés » (Colossiens 1:13-14).

Le jour vient où tous les rois de la terre seront unis contre Lui. « Ils combattront contre l’Agneau, mais l’Agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs, et le Roi des rois ; et ceux qui sont avec lui sont les appelés, les élus et les fidèles » (Apocalypse 17:14). « Il sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations, car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout-Puissant, et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS, » nous atteste Apocalypse 19:15-16. Pour le moment, servons-Le comme Roi et soyons-Lui soumis comme à notre Seigneur.

Le Seigneur ne nous demande jamais d’aller là où Il n’est pas allé avant. Il est le Capitaine, littéralement le Chef de notre Salut, et nous n’avons qu’à suivre notre Capitaine divin. Regardons ce que dit Hébreux 12:2 à Son sujet : « Regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. » « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; qui, outragé, ne rendait point d’outrages; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes, » nous confirme le chef des apôtres, dans 1 Pierre 2:21-25.

Dieu L’a élevé à Sa droite, comme le Prince et le Sauveur, afin de donner à l’Israël de Dieu (Galates 6:16) la repentance et la rémission des péchés. « Et nous Lui sommes témoins de ces choses, aussi bien que le Saint-Esprit, que Dieu a donné à ceux qui Lui obéissent, » nous affirme Actes 5:31-32. La même vérité formidable apparaît sous différentes formes dans les Écritures. Aux Juifs, Jésus a dit : « Mais vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes point de mes brebis, comme je vous l’ai dit. Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10:26-30).

Jésus est celui qui illumine notre voie. « Jésus parla encore au peuple, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12). Jésus nous guide dans notre cheminement par Son Esprit : « Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir. C’est Lui qui me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. Tout ce que le Père a, est à moi ; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera » (Jean 16:13-15).

Avec un tel Chef intrépide, un Exemple parfait, un Berger aimant, une Lumière claire, un Guide infaillible, nous devrions être heureux de Le suivre, même lorsque le chemin paraît difficile. Jésus est le but et le prix au bout du chemin. Pour Lui, Paul a dit : « Bien plus, je regarde toutes choses comme une perte, en comparaison de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui j’ai perdu toutes choses, et je les regarde comme des ordures, afin que je gagne Christ, et que je sois trouvé en lui, ayant, non point ma justice, celle qui vient de la loi, mais celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice de Dieu par la foi ; afin que je connaisse Christ, et l’efficace de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts. Non que j’aie déjà atteint le but, ou que je sois déjà parvenu à la perfection, mais je cours avec ardeur pour saisir le prix ; c’est pour cela aussi que j’ai été saisi par Jésus-Christ » (Philippiens 3:8-12).

Bien sûr que : « Maintenant nous voyons par un miroir, obscurément, mais alors nous verrons face à face ; maintenant je connais imparfaitement, mais alors je connaîtrai comme j’ai été connu. Maintenant donc, ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance, la charité ; mais la plus grande d’elles est la charité, » nous confirme Paul, dans 1 Corinthiens 13:12-13. Il existe un grand contraste entre maintenant et l’avenir. Nous voyons avec imprécision, mais, au moins, nous voyons. Nous connaissons partiellement, mais, au moins, nous connaissons. Or, ce que nous allons voir et connaître dans l’avenir nous appartient déjà, mais seulement par l’espérance et par les promesses. « Car nous sommes sauvés en espérance. Or, l’espérance que l’on voit n’est plus espérance ; en effet, comment espérerait-on ce que l’on voit ? Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, c’est que nous l’attendons avec patience » (Romains 8:24-25).

La vie chrétienne connaît beaucoup de tels paradoxes. Nous savons que nous sommes des enfants de Dieu. Cela nous est confirmé dans Romains 8:14, « Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu, sont enfants de Dieu. » Et pourtant, nous attendons toujours l’adoption, car : « nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romains 8:23). « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés, » nous déclare Paul, dans Romains 8:29-30. Et pourtant, Romains 8:17 nous affirme que : « si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui. »

Présentement, en Christ : « nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce » (Éphésiens 1:7). « En lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’il s’est acquis, à la louange de sa gloire, » nous dit Paul, dans Éphésiens 1:13-14. « Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps, » nous dit Paul, dans Romains 8:22-23.

Mais par le Saint-Esprit, nous sommes scellés, alors : « ne contristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption » (Éphésiens 4:30). Donc, nous possédons déjà la rédemption par le sang de Christ : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures » (Colossiens 1:13-15). Or, Paul savait que : « après avoir annoncé l’Évangile dans cette ville-là, et y avoir fait plusieurs disciples, ils retournèrent à Lystra, à Iconium et à Antioche ; fortifiant l’esprit des disciples, les exhortant à persévérer dans la foi, et leur représentant que c’est par beaucoup d’afflictions qu’il nous faut entrer dans le royaume de Dieu » (Actes 14:21-22).

Le salut a des dimensions du passé, du présent et du futur dans tous ses aspects. Jésus a déclaré que : « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais celui qui désobéit au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3:36). Comme possession présente, elle nous est offerte par une alliance déjà accomplie. Mais il nous faut être encouragé, comme Paul l’a fait avec Timothée : « Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence de plusieurs témoins » (1 Timothée 6:12). Nous connaissons notre Sauveur par la foi, mais le jour vient où nous allons Le connaître comme Jésus nous connaît.

Avec cette compréhension, Paul ne peut qu’exprimer sa joie en disant : « O profondeur de la richesse, et de la sagesse, et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont impénétrables, et que ses voies sont incompréhensibles ! Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou, qui a été son conseiller ? Ou, qui lui a donné le premier, et en sera payé de retour ? Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui : à lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen ! » (Romains 11:33-36). Les hommes de science et les philosophes ont pu découvrir plusieurs belles choses sur l’univers lorsqu’ils ont eu des pensées de révérences envers Dieu. Mais Sa majesté et Son but pour la création demeurent au-delà de leur compréhension.

Comme disait si bien Job concernant Dieu : « Qui fait de grandes choses qu’on ne peut sonder, de merveilleuses choses qu’on ne peut compter ; qui répand la pluie sur la face de la terre, et qui envoie les eaux sur la face des champs ; qui met en haut ceux qui sont abaissés, et ceux qui sont en deuil au faîte du bonheur ; qui dissipe les projets des hommes rusés, et leurs mains ne viennent à bout de rien ; qui prend les sages dans leurs propres ruses, et le dessein des pervers est renversé » (Job 5:9-13). Non seulement Ses jugements sont incompréhensibles, mais même Ses voies et Ses ressources.

L’apôtre Paul s’exprime ainsi, dans Éphésiens 3:8-12 : « C’est à moi, le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer, parmi les Gentils, les richesses incompréhensibles de Christ, et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ, afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui. »

Paul parle ainsi parce que, à un certain moment donné, il a eu l’unique expérience d’être enlevé en esprit et il : « fut ravi dans le paradis, et y entendit des paroles ineffables, qu’il n’est pas possible à l’homme d’exprimer. Je puis me glorifier d’être cet homme-là ; mais je ne me glorifierai pas de moi-même, sinon dans mes infirmités. Si je voulais me glorifier, je ne serais pas imprudent, car je ne dirais que la vérité ; mais je m’en abstiens, afin que personne ne m’estime au-delà de ce qu’il voit en moi, ou de ce qu’il m’entend dire. Et de peur que je ne m’élevasse trop, à cause de l’excellence de mes révélations, il m’a été mis dans la chair une écharde, un ange de Satan, pour me souffleter, afin que je ne m’élève point » (2 Corinthiens 12:4-7).

Nous allons apprendre beaucoup dans les siècles à venir, parce que Dieu : « nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:6-7). Et nous allons : « connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:19). Nous pouvons avoir une bonne mesure de paix et de joie dès maintenant, en Christ, mais il y a encore beaucoup à expliquer. Lors de la création d’une nouvelle terre, un jour, nous allons apprendre la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence et qui gardera nos cœurs et nos pensées en Jésus-Christ. Nous allons apprendre à aimer comme Jésus : « que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes » (1 Pierre 1:8-9).

Son extraordinaire don du salut et de la vie éternelle, que nous comprenons déjà sans le comprendre complètement, nous savons en effet que c’est un don d’amour et de grâce, de paix et de joie. Malgré que nous ne puissions tout décrire présentement, nous pouvons simplement Lui dire, par gratitude : « Or, grâces soient rendues à Dieu de son don ineffable ! » (2 Corinthiens 9:15). Un de ces dons est notre compréhension de la Création de Dieu, par Néhémie qui nous affirme ceci : « Toi seul es l’Éternel ! tu as fait les cieux, les cieux des cieux, et toute leur armée ; la terre, et tout ce qui y est ; les mers, et toutes les choses qui y sont. Tu donnes la vie à toutes ces choses, et l’armée des cieux se prosterne devant toi » (Néhémie 9:6).

La Bible nous déclare clairement que : « l’Éternel a fait en six jours les cieux et la terre, la mer et tout ce qui est en eux, » à partir de rien (Exode 20:11). « Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles, » nous confirme Hébreux 11:3. Dés le premier verset de la Bible, nous apprenons que : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. » Donc, Dieu a appelé à l’existence les cieux et la terre, ainsi que l’univers entier. Ce qui nous confirme qu’avant cette création, rien n’existait. Alors que cet enseignement est clair et facilement compréhensible, il semble très difficile d’y croire.

La création à partir de rien est tellement étrangère à notre expérience qu’elle ne peut être comprise que si elle nous est révélée par Dieu. On nous enseigne que la recréation de la terre fut terminée à la fin du sixième jour. « Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. Et Dieu eut achevé au septième jour son œuvre qu’il avait faite ; et il se reposa au septième jour de toute son œuvre qu’il avait faite. Et Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé. Telles sont les origines des cieux et de la terre, quand ils furent créés, lorsque l’Éternel Dieu fit la terre et les cieux » (Genèse 2:1-4).

À l’exception de certains miracles accomplis par Jésus, une telle création n’a pas eu lieu depuis, et nous avons de la difficulté à croire que c’est en effet arrivé parce que cette expérience nous est tellement étrangère. Notre difficulté à comprendre vient du fait que nous sommes des créatures pécheresses et charnelles. Nos esprits sont brouillés par le péché. Dans 1 Corinthiens 2:14, nous pouvons lire : « Or, l’homme animal ne comprend point les choses de l’Esprit de Dieu ; car elles lui semblent folie, et il ne les peut connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. » Puisque la doctrine de la création est fondamentale pour le reste des Écritures, nous ne pouvons la négliger simplement parce qu’elle est difficile à comprendre. Seul l’homme et la femme convertis peuvent saisir les choses de Dieu, car : « l’homme spirituel juge de toutes choses, et n’est lui-même jugé par personne. Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ, » nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 2:15-16.




D.453 – Connaissance de la vie éternelle

Par Joseph Sakala

L’apôtre Jean nous fait cette déclaration, dans 1 Jean 5:13-15 : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées. » Il est important que le croyant ait cette assurance qu’il possède la vie éternelle, car c’était le but principal pour lequel Jean a écrit son épître.

Il est cependant dangereux d’utiliser comme preuve ce verset, pris hors du contexte dans lequel Jean l’a écrit, pour nous donner l’assurance que tout le monde a la vie éternelle. Parce que la question doit être examinée à la lumière de ce qui constitue croire au nom du Fils de Dieu. Beaucoup de chrétiens ont une assurance superficielle du salut à cause d’une foi superficielle. Selon l’apôtre Jean, une véritable croyance dans le Fils de Dieu peut être éprouvée par les choses qu’il a rédigées. Nous allons n’en étudier que quelques unes, mais toutes sont importantes. Dans 1 Jean 2:5-6, l’apôtre déclare : « Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même. » Et, dans 1 Jean 2:29, nous lisons : « Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui. »

Nous savons que nous avons passé de la mort à la vie parce que nous aimons les frères et sœurs. « Quand nous aimons nos frères, nous connaissons que nous sommes passés de la mort à la vie. Celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort. Quiconque hait son frère est un meurtrier ; et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui » (1 Jean 3:14-15). « Celui qui garde ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné, » dit Jean, dans 1 Jean 3:24. Et finalement : « Nous savons que quiconque est né de Dieu, ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu, se conserve lui-même, et le malin ne le touche point » (1 Jean 5:18).

De telles paroles d’assurance ne requièrent pas que le croyant soit sans péché, car notez que, dans 1 Jean 1:8-10, l’apôtre dit : « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. [Par contre,] si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous. » Car, dans le grec, l’implication est que nous ne péchons pas habituellement. Mais quand nous péchons, nous confessons nos péchés, ce que les gens du monde ne font pas.

Cependant, les chrétiens qui sont confortables avec une déclaration collective de foi, sans aucune évidence extérieure de cette foi, feraient bien d’examiner leur foi à la lumière des tests présentés par Jean qui nous déclare que nous savons avec conviction que nous avons la vie éternelle. Dans Actes 20:27-30, Paul a déclaré : « Car je vous ai annoncé tout le dessein de Dieu, sans en rien cacher. Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour paître l’Église de Dieu, qu’il a acquise par son propre sang. Car je sais qu’après mon départ, il s’introduira parmi vous des loups ravissants, qui n’épargneront point le troupeau ; et qu’il s’élèvera parmi vous des hommes qui annonceront des doctrines pernicieuses, afin d’attirer les disciples après eux. »

Les églises évangéliques ont prêché un message sur l’Évangile en portant leur attention sur le retour de Christ et l’espoir d’aller au ciel. Cependant, quelques fois, il est bon de prendre un peu de recul pour voir le portrait élargi, la perspective fondamentale sur laquelle toute l’Écriture est fondée. Quatre passages du Nouveau Testament nous fournissent des piliers sur tout le conseil de Dieu.

Dans Jean 1:1-14, nous lisons : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue. Il y eut un homme, appelé Jean, qui fut envoyé de Dieu. Il vint pour être témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui. Il n’était pas la lumière, mais il était envoyé pour rendre témoignage à la lumière. La véritable lumière qui éclaire tout homme était venue dans le monde. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui le monde ne l’a pas connu. Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. »

Nous voyons clairement que la Parole, qui était Jésus, était et est Dieu. Pas une deuxième personne dans une trinité, mais Dieu Lui-même qui a pris une chair humaine pour vivre parmi les hommes. La Parole a tout créé ce qui existe par Son Esprit créateur. Ensuite, nous apprenons, dans Romains 11:36, que : « toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui : à lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen ! » Et, dans Colossiens 1:16-20 : « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui ; et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux. »

Nous comprenons par cela que, par Lui, toutes les puissances au ciel et sur la terre furent faites et, par Lui, toutes choses furent sauvées de la destruction et, par Lui, tout sera un jour réconcilié. Et, par le chef des apôtres, nous avons cette déclaration : « Bien-aimés, voici déjà la seconde épître que je vous écris. Dans l’une et dans l’autre je réveille par mes avertissements votre saine intelligence ; afin que vous vous souveniez des choses qui ont été prédites par les saints prophètes, et de notre commandement à nous, les apôtres du Seigneur et Sauveur. Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de Son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création. Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau. Or, les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies » (2 Pierre 3:1-7).

« Toutefois, bien-aimés, n’ignorez pas une chose, c’est que pour le Seigneur un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance. Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée. Puis donc que toutes ces choses doivent se dissoudre, quels ne devez-vous pas être par la sainteté de votre conduite et votre piété, attendant, et hâtant la venue du jour de Dieu, dans lequel les cieux enflammés seront dissous, et les éléments embrasés se fondront ? Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite, » nous déclare Pierre, dans 2 Pierre 3:8-13.

Dieu avait détruit le premier monde à cause de sa méchanceté et Il détruira le présent monde par le feu, et Dieu créera de nouveaux cieux et une nouvelle terre. Nous pouvons perdre la réalité de la forêt parce que nous nous concentrons seulement sur un arbre. Parfois, il est bon de prendre un peu de recul des aspects techniques de la théologie et regarder le conseil entier concernant la raison pour laquelle Dieu le Créateur a tout créé. Dans Ésaïe 46:9-10, Dieu nous dit : « Rappelez-vous les premières choses, celles des temps anciens ; car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre ; je suis Dieu, et il n’y en a point comme moi ; J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas fait encore ; je dis : Mon dessein tiendra, et j’exécuterai toute ma volonté. » Notez le singulier que Dieu utilise pour nous convaincre que Lui seul a tout créé.

Mais les humains ont toujours voulu se buter à leur Créateur, alors : « Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades pour exercer un jugement contre tous, et convaincre tous les impies, de toutes les œuvres d’impiété qu’ils ont commises, et de toutes les choses injurieuses que les pécheurs impies ont proférées contre Lui. Ce sont des gens qui murmurent, qui se plaignent toujours, qui marchent suivant leurs convoitises, dont la bouche profère des paroles d’orgueil, et qui, par intérêt, admirent les personnes d’apparence » (Jude 1:15-16). Cette description des impies est une traduction du grec huperonkos qui veut littéralement dire « enflés de vanité », à cause du contexte utilisé.

Cette locution n’est utilisée seulement qu’une autre fois dans le Nouveau Testament dans un passage parallèle cité par Pierre lorsqu’il a dit : « Ce sont des fontaines sans eau, des nuées agitées par un tourbillon ; et l’obscurité des ténèbres leur est réservée pour l’éternité. Car en tenant des discours enflés de vanité, ils amorcent, par les convoitises de la chair et les impudicités, les personnes qui s’étaient véritablement éloignées de ceux qui vivent dans l’égarement ; leur promettant la liberté, quoiqu’ils soient eux-mêmes esclaves de la corruption ; car on devient esclave de celui par lequel on est vaincu » (2 Pierre 2:17-19).

Les deux apôtres nous mettent en garde contre les faux enseignants qui, après avoir obtenu des positions d’autorité parmi un groupe de croyants spirituellement immatures, les mèneraient à agir et à penser selon le monde. Dans 2 Pierre 2:22, l’apôtre nous affirme : « Mais il leur est arrivé selon ce proverbe vrai : Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie, après avoir été lavée, s’est vautrée dans le bourbier. » De tels enseignants peuvent paraître intellectuels et charismatiques avec leurs paroles soyeuses : « Et par cupidité ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses ; mais depuis longtemps leur condamnation ne s’arrête point, et leur perdition ne sommeille point » (2 Pierre 2:3). Ils vous font des promesses de liberté : « Comme étant libres, non pour vous servir de la liberté comme d’un voile pour la malice ; mais comme des serviteurs de Dieu, » nous affirme Pierre, dans 1 Pierre 2:16.

Mais c’est une erreur mortelle de suivre ces hommes. Pierre, comme Jude, nous donne les différentes façons de les reconnaître. « Or, comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une perdition soudaine » (2 Pierre 2:1). Ils vont renier la valeur rédemptrice de Christ, nous dit Pierre, et pourtant plusieurs suivront leurs doctrines de perdition et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d’eux. Mais : « Le Seigneur saura délivrer de l’épreuve ceux qui l’honorent, et garder les injustes pour être punis au jour du jugement ; principalement ceux qui suivent la chair, dans la convoitise de l’impureté, et qui méprisent la domination, audacieux, arrogants, et qui ne craignent point d’injurier les dignités » (2 Pierre 2:9-10).

Ces gens : « ont les yeux pleins d’adultère, et qui ne cessent de pécher ; ils amorcent les âmes mal affermies ; ils ont le cœur exercé à l’avarice ; ce sont des enfants de malédiction » (2 Pierre 2:14). Jude nous certifie : « Malheur à eux ! car ils ont suivi la voie de Caïn ; en effet, ils se sont jetés dans l’égarement de Balaam, l’amour du gain ; ils ont péri de la rébellion de Coré » (Jude 1:11). Et, dans Jude 1:4, l’apôtre nous confirme : « Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur. » Il y a d’autres caractéristiques qui identifient ces enseignants décevants, alors nous avertissons les nouveaux convertis d’être alertes face à ce danger et de demeurer proches de l’œuvre de Dieu, et obéissants à Sa volonté.

« Ne détruis point l’œuvre de Dieu pour un aliment. Il est vrai que toutes choses sont pures, mais il y a du péché pour celui qui donne du scandale en mangeant. Il est convenable de ne point manger de chair, de ne point boire de vin, et de s’abstenir de tout ce qui peut faire broncher ton frère, ou le scandaliser, ou l’affaiblir » (Romains 14:20-21). Voilà un principe biblique donné aux chrétiens pour les aider à évaluer s’ils doivent s’engager dans certaines pratiques qui ne sont pas endossées ni prohibées par les Écritures. La question n’est pas de savoir si la pratique ferait du tort à un chrétien fort qui sait qu’il peut manger de tout, mais plutôt si sa façon d’agir pourrait offenser ou décourager un nouveau frère encore faible dans la foi.

Dieu prend cette sorte d’offense au sérieux. Dans 1 Corinthiens 10:30-33, Paul nous dit : « Et si je mange avec actions de grâces, pourquoi serais-je blâmé pour une chose dont je rends grâces. Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, ou que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. Ne donnez aucun scandale, ni aux Juifs, ni aux Grecs, ni à l’Église de Dieu ; comme moi aussi, je m’efforce de plaire à tous en toutes choses, ne cherchant point mon intérêt, mais celui de plusieurs, afin qu’ils soient sauvés. » Ce problème de manger de la viande achetée dans les marchés du temple, après qu’elle fut offerte en sacrifice aux idoles, n’est plus un problème pour les chrétiens d’aujourd’hui, mais ce fut un véritable problème pour les nouveaux convertis du premier siècle.

Or, ce principe proposé par Paul pour décider est encore valide de nos jours, sur le modèle d’habillement, les jeux en groupes, fumer, etc. Voici comment Paul explique ce problème, dans 1 Corinthiens 8:9-13 : « Mais prenez garde que cette liberté que vous avez, ne soit en scandale aux faibles. Car, si quelqu’un te voit, toi qui as la science, assis à table dans le temple des idoles, la conscience de celui qui est faible, ne sera-t-elle pas déterminée à manger de ce qui est sacrifié aux idoles ? Et le frère faible, pour lequel Christ est mort, périra par ta science. Ainsi en péchant contre les frères, et en blessant leur conscience faible, vous péchez contre Christ. C’est pourquoi, si ce que je mange scandalise mon frère, je ne mangerai jamais de viande, pour ne pas scandaliser mon frère. »

Cependant, le chrétien fort doit faire attention de ne pas être offensé lui-même par quelque chose qu’un autre converti peut faire. Comme le dit si bien Psaumes 119:165 : « Il y a une grande paix pour ceux qui aiment ta loi, et rien ne peut les renverser. » La loi à suivre pour le chrétien mature et soucieux est de chercher avec diligence à ne pas offenser ni à être offensé par quoi que ce soit, par la grâce de Dieu. Car : « si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7).

Il y a une hérésie commune qui circule à l’effet que le sang de Christ n’a aucun pouvoir de purification. Jean a écrit ces mots longtemps après que le sang de Christ fut versé sur la croix. Mais Son sang a miraculeusement purifié les pécheurs dans Son temps, aussi bien qu’aujourd’hui. Il est vrai que le sang de Christ servait à supporter Sa vie physique, comme on peut lire dans Lévitique 17:11 : « Car l’âme de la chair est dans le sang. » Malgré cela, son sang n’était pas comme le sang des autres hommes. « Mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu » (1 Pierre 1:19-21).

Quand le sang de Christ fut versé, il n’est pas simplement disparu dans la terre pour devenir poussière, pas plus que Son corps dans la tombe, car ce fut une partie intégrante de Son Plan que Son Corps parfait soit ressuscité et glorifié. En tant que notre Grand-Prêtre, Jésus a pris Son sang rédempteur pour le placer dans le Saint Tabernacle dans les cieux. Dans le tabernacle terrestre, le grand-prêtre entra une fois par année, non sans porter du sang qu’il offrait pour lui-même et pour les péchés du peuple. « Mais Christ, étant venu comme Souverain Sacrificateur des biens à venir, ayant passé par un tabernacle plus grand et plus parfait, qui n’a point été fait de main d’homme, c’est-à-dire, qui n’est point de cette création, est entré une seule fois dans le saint des saints, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle » (Hébreux 9:11-12).

Dans Hébreux 9:19-21, nous lisons : « En effet, après que Moïse eut déclaré à tout le peuple tous les commandements de la loi, il prit le sang des veaux et des boucs, avec de l’eau et de la laine écarlate, et de l’hysope, et en fit aspersion sur le livre lui-même et sur tout le peuple, disant : C’est ici le sang de l’alliance que Dieu a ordonnée en votre faveur. Il fit aussi aspersion du sang sur le tabernacle et sur tous les vases du culte. » Cependant, dans Hébreux 12:22-24, nous lisons : « Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges, de l’assemblée et de l’Église des premiers-nés, inscrits dans les cieux, d’un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, et de Jésus, Médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d’Abel. »

Nous sommes des : « Élus selon la prescience de Dieu le Père, pour être sanctifiés par l’Esprit, pour obéir à Jésus-Christ, et pour avoir part à l’aspersion de son sang. Que la grâce et la paix vous soient multipliées ! » nous confirme le chef des apôtres, dans 1 Pierre 1:2. Ainsi, Son sang peut littéralement continuer à nettoyer ceux qui se convertissent de tous leurs péchés, dans tous les siècles. Dieu veille sur Ses élus. « Car les yeux du Seigneur sont sur les justes, et Ses oreilles sont attentives à leur prière ; mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal. Et qui est-ce qui vous fera du mal, si vous vous conformez au bien ? » (1 Pierre 3:12-13).

Voilà pourquoi il faut que l’Évangile soit prêché comme témoignage dans le monde entier. C’est ce que Paul dit à son jeune évangéliste, dans 1 Timothée 1:5-7 : « Le but du commandement, c’est la charité, qui procède d’un cœur pur, et d’une bonne conscience, et d’une foi sincère. Quelques-uns s’en étant détournés, se sont égarés dans de vains discours ; prétendant être docteurs de la loi, quoiqu’ils n’entendent ni ce qu’ils disent, ni ce qu’ils donnent comme certain. » Le nom grec parangelia et son verbe correspondant  paranello paraissent six fois dans 1 Timothée et sont traduits comme « charge » ou « commandement ». Paul était très préoccupé envers son jeune disciple Timothée et a manifesté beaucoup d’efforts afin de lui rappeler la vérité et le charger de bien la répandre dans la vie de ceux qu’il devait enseigner.

Premièrement, Paul voulait que Timothée soit fort dans sa foi personnelle. Alors, Paul lui déclare : « Mon fils Timothée, ce que je te recommande, c’est que, conformément aux prophéties qui ont été faites précédemment sur toi, tu combattes suivant elles le bon combat, en gardant la foi et une bonne conscience ; quelques-uns ayant perdu celle-ci, ont fait naufrage quant à la foi ; de ce nombre sont Hyménée et Alexandre, que j’ai livrés à Satan, afin qu’ils apprennent à ne point blasphémer » (1 Timothée 1:18-20). Ensuite, Paul lui dit : « Je te recommande devant Dieu, qui donne la vie à toutes choses, et devant Jésus-Christ, qui fit une belle confession devant Ponce-Pilate, de garder le commandement, sans tache et sans reproche, jusqu’à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ » (1 Timothée 6:13-14).

Dans la même veine, Paul connaissait les dangers des fausses doctrines. Alors, Paul lui confirme : « Comme je t’exhortai, lorsque je partis pour la Macédoine, à demeurer à Éphèse, pour recommander à certaines personnes de ne pas enseigner une doctrine étrangère » (1 Timothée 1:3). Car : « L’Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons ; par l’hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée, défendant de se marier, commandant de s’abstenir d’aliments que Dieu a créés, afin que les fidèles et ceux qui ont connu la vérité, en usent avec actions de grâces. Car tout ce que Dieu a créé, est bon, et rien n’est à rejeter, quand on en use avec actions de grâces ; parce que cela est sanctifié par la parole de Dieu et la prière. Si tu représentes ces choses aux frères, tu seras un bon ministre de Jésus-Christ, nourri des paroles de la foi et de la bonne doctrine que tu as exactement suivie. Mais rejette les fables profanes et extravagantes, et exerce-toi à la piété. Car l’exercice corporel est utile à peu de chose ; mais la piété est utile à toutes choses, ayant la promesse de la vie présente et de celle qui est à venir. Cette parole est certaine et digne de toute confiance » (1 Timothée 4:1-9).

Paul conclut en lui disant : « Annonce et enseigne ces choses. Que personne ne méprise ta jeunesse ; mais sois le modèle des fidèles par la parole, par la conduite, par la charité, par l’esprit, par la foi, par la pureté. Applique-toi à la lecture, à l’exhortation, à l’instruction, jusqu’à ce que je vienne. Ne néglige point le don qui est en toi, qui t’a été donné par prophétie, par l’imposition des mains du conseil des anciens. Médite ces choses, sois-en toujours occupé, afin que tes progrès soient évidents en toutes choses » (1 Timothée 4:11-15). Enseigne aux croyants que : « ceux qui veulent devenir riches, tombent dans la tentation et le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs » (1 Timothée 6:9-10).

« Recommande aux riches du présent siècle de n’être point orgueilleux ; de ne point mettre leur confiance dans l’incertitude des richesses, mais dans le Dieu vivant, qui nous donne toutes choses abondamment pour en jouir ; de faire le bien, d’être riches en bonnes œuvres, prompts à donner, faisant part de leurs biens ; s’amassant ainsi pour l’avenir un trésor placé sur un bon fonds, afin d’obtenir la vie éternelle, » déclare Paul, dans 1 Timothée 6:17-19. Vivre selon ces charges ou commandements nous apporte de grands bienfaits dans cette vie comme dans l’éternité. Car un cœur pur plein d’amour (agape), une conscience claire de péché et de fausse doctrine, une foi forte non affaiblie par l’hypocrisie, si nous sommes disciples, voilà ce que suivre Jésus nous accorde, avec la vie éternelle lors de l’avènement du Christ.




T.035 – Un état des lieux honnête

« Cieux, écoutez ; terre, prête l’oreille, car l’Eternel parle… »

Du haut de Son trône, plus élevé que le ciel étoilé, le Créateur de l’univers ouvre la bouche pour S’adresser à toute Sa création. Sa voix résonne avec autorité, elle sort de l’antre de l’infini, jaillit au travers de certains hommes que le Tout-puissant a choisis parmi des milliers et parcourt la terre en vue d’atteindre les oreilles et les cœurs. Les prophètes parlent, mais on ne les écoute guère.

Et la Bible, témoignage immortel, comme une bouche vivante, vient parler à son tour. Elle ne crie pas sur les toits comme l’ont fait les prophètes, puisque ce temps est révolu. Mais elle vient chuchoter à l’oreille des humains, discrètement, en secret. Elle parle doucement, mais clairement, à ceux qui cherchent la Vérité. A ceux qui s’interrogent sur le pourquoi de leur existence, sur le motif de la fatalité qui s’acharne contre eux. Sur la raison de leurs difficultés et du silence de ce Dieu invisible et énigmatique. L’Eternel, par Sa Parole, vient donner et redonner Son message…

« J’ai nourri des enfants, et je les ai élevés… »

Mon âme, as-tu souvenir du jour où Dieu l’Eternel est devenu ton Père ? As-tu réminiscence de tout ce qu’Il a fait pour toi ? As-tu compté le nombre de jours où Il t’a nourri ? As-tu pensé réellement combien ta nourriture a été une grâce, un bienfait, un réconfort ? As-tu pris conscience de la parfaite paternité de ce Dieu, qui t’a nourri, aussi bien sur le plan physique que par Sa Parole pleine d’Amour et de Vérité ? Oui, le Seigneur nourrit Ses enfants. Libre à eux de prendre ou de laisser la nourriture. Cette nourriture, Il la leur a donnée.

Mon cœur, toi qui te plains sans cesse, pourquoi penses-tu si souvent que tu es livré à toi-même ? Depuis combien d’années l’Eternel Dieu t’a-t-Il pris sous Sa tutelle ? Depuis quand est-il ton Instituteur ? N’y a-t-il personne qui t’enseigne et t’indique la voie ? Dieu S’est proposé d’être ton éducateur, Il a donné Ses instructions. Il a exhorté, averti, châtié et il continue de le faire, comme un Père envers Ses enfants. Comment pourrait-Il Se prétendre Père s’Il ne le faisait pas ?

Le Seigneur a élevé Ses enfants depuis l’aube de la création, depuis le jardin d’Eden. Depuis qu’Il eut créé un fils, qu’il appela Adam, et une fille, qu’Il appela Eve. Tels furent Ses premiers enfants. Il les a nourris et Il les a élevés au milieu de la beauté qu’Il avait créée pour eux. Il a eu d’autres enfants depuis, des milliers d’enfants de toutes races, de toutes provenances, des quatre coins de la terre. Des milliers d’enfants inscrits dans le livret de famille de Dieu, par la vertu du cachet officiel de la foi en Jésus-Christ, l’unique et véritable Messie.

Le Père a nourri Ses enfants avec le meilleur pain, celui issu du Ciel, qui donne la vie. Il les a abreuvés avec la meilleure eau, celle qui renouvelle la pensée et donne l’intelligence, l’eau vive de Son Esprit. Et Il les a élevés : comme un père aimant élève ses enfants. Il les a élevés : du statut d’esclave au rang d’héritier. Il les a élevés au-dessus de leur condition de brebis errantes et pauvres.

« Mais ils se sont rebellés contre moi. Le bœuf connaît son possesseur, et l’âne la crèche de son maître : Israël n’a point de connaissance, mon peuple n’a point d’intelligence. »

La rébellion, terrible maladie. Terrible fléau. C’est cette maladie qui fit de Lucifer, l’ange porteur de lumière, une créature ténébreuse et un instrument du néant. C’est ce fléau qui détruisit la terre lorsque la guerre éclata dans le ciel, la guerre entre les anges rebelles et les anges fidèles à Dieu. La guerre entre le bien et le mal, entre la voix du mensonge et celle de la Vérité. La terre était devenue informe et vide, le néant l’avait emporté. Mais Dieu, Créateur de la vie, recréa la vie. Il créa un Eden à l’image de Son Royaume. Un Eden où poussaient les fleurs et les fruits, mais aucun chardon, aucune ronce. Un Eden habité par des animaux magnifiques, tous paisibles et bienveillants. Dieu ne pouvait pas créer de créatures malveillantes. Dieu n’est pas malveillant. Cet Eden qu’Il S’était créé ne connaissait ni violence, ni effluve de sang. Les animaux étaient là pour glorifier leur Créateur. Personne n’avait idée de leur faire du mal, ni de les sacrifier. La nourriture ne faisait pas défaut. La température était agréable, il n’y avait pas d’intempérie. Les premiers enfants de Dieu étaient nus, ils n’avaient besoin de se protéger de rien et ils n’avaient rien à cacher. Tout était parfait.

Les animaux, quelque soit leur rang dans la création, sont des créatures honorables. Ils sont cités en exemple, à la honte de l’humanité qui se croit de beaucoup supérieure et qui n’est pas capable de régner sur eux de manière douce et équitable. Les animaux connaissent leur maître, ils ne vont pas chercher ailleurs. Même les bêtes qui souffrent de la cruauté de leur possesseur sont capables de leur rester fidèles, alors qu’elles auraient raison de fuir pour chercher un meilleur maître. Mais l’humanité, qui pourrait avoir comme maître Dieu — le Créateur de la vie, l’Inventeur de l’Amour — est coupable de la plus grave des infidélités. Elle accorde à des idoles le divin pouvoir et s’y réfugie aveuglément, sans penser une seconde combien son choix est absurde et sa croyance irraisonnée. Elle confond création et Créateur, et adore n’importe comment, n’importe quoi. Les animaux, en termes de fidélité, semblent supérieurs, même à ceux qui se proclament enfants de Dieu.

Quel enfant n’aime son père que le dimanche ou le samedi ? Quel enfant prend des mains de son père le cadeau qu’il lui donne, pour le laisser fermé et le ranger dans le grenier, sans jamais le déballer ni en avoir l’utilité ? Quel enfant dit à son père « je t’aime » pour le trahir ensuite, en faisant exactement le contraire de ce qu’il lui a commandé ? Quel enfant remercie son père du bout des lèvres, mais se plaint et l’accuse par derrière, en parole, en acte et en pensée ? Quel enfant s’allie avec le pire ennemi de son père, malgré ses avertissements et tout le mal que cet ennemi a causé à ce dernier ? Quel enfant change de père, en lui préférant son ennemi ? Peut-on encore l’appeler « fils » ?

Un animal n’est pas un fils, mais il ne fait pas tout cela. Un animal — parce qu’il vit pleinement sa vie d’animal dans la condition que Dieu lui a choisi, sans s’élever au-dessus — adore son Créateur en Lui rendant gloire, même inconsciemment.

Toutes les mauvaises actions et les mauvaises paroles découlent d’un manque de connaissance et d’un manque de foi, non pas en la capacité de l’être humain, mais en Dieu, comme Père Tout-puissant et Source de Vérité absolue.

De tous les animaux, qui peuvent s’avérer simples et fidèles, il en est un qui est fourbe et rusé par-dessus tout. Malhonnête et pernicieux, il vient se faufiler dans l’humanité et rampe sans faire de bruit. Il a observé les humains et a trouvé les failles. Il vient proposer des vérités mensongères et des solutions utopiques, il offre des placébos et des chimères. Il extirpe peu à peu de l’humanité ce qui la rendait belle, comme il retira la beauté de la nudité des premiers humains en Eden, lorsqu’il fallut soudain confectionner de grotesques habits en fourrure au prix de la vie des animaux innocents. Adam et Eve ont-ils pleuré lors du tout premier sacrifice ? Peut-être ont-ils trouvé la dépouille de leurs protégés, peut-être l’ont-ils enterrée tristement en se promettant de ne plus jamais commettre le mal. Mais une fois chassés d’Eden, ils eurent faim. Il n’y avait plus autour d’eux l’abondance qu’il y avait dans le jardin magnifique que Dieu leur avait aménagé. Leur cœur s’endurcit. Prêtant foi au serpent, ils avaient choisi de devenir des dieux et à partir de ce moment, il se passa le contraire de ce que le menteur leur avait prédit : la connaissance devint de plus en plus rare sur la terre, ainsi que l’intelligence.

On construisit des tours, des citadelles, des nations. On inventa toutes sortes de choses. Alors, l’humanité prit l’envol d’une fusée vers l’inconnu. La connaissance de Dieu et la véritable sagesse se firent de plus en plus rares. Des religions se créèrent, toutes plus ou moins contradictoires et incertaines. Puis la science érigea son trône, comme la reine Certitude, mais elle changea constamment de visage, ne pouvant apporter aucune constance ni sécurité aux humains. Et même parmi les enfants de Dieu, le serpent ancien s’infiltra pour imposer sa marque, sans même qu’ils puissent s’en apercevoir. Les chrétiens se mirent à adorer la science. Les chrétiens se mirent à adorer l’argent et le prestige. Ils prirent l’habitude de puiser davantage dans les ressources humaines que dans les ressources de Dieu. Ils recherchèrent de plus en plus la sécurité dans le confort, au lieu de la chercher dans la Vérité.

Mon âme, ne comprends-tu donc pas que tout ce qui te freine, ce qui t’entrave, ce qui te fait souffrir est dû au manque de connaissance ? Pourquoi ne recherches-tu pas l’intelligence de Dieu, que Son Esprit et Sa Parole peuvent te procurer et développer en toi ? Pourquoi recherches-tu en permanence des solutions terrestres à tes problèmes terrestres ? Jusqu’à quand continueras-tu d’ignorer la cause du mal qui te ronge ?

« Ah ! Nations pécheresses ! Peuple chargé d’iniquités ! Race de méchants ! Enfants corrompus ! Ils ont abandonné l’Eternel, ils ont méprisé le Saint d’Israël, ils se sont détourné par derrière. »

Quelle souffrance que celle d’un Père qui a tout fait pour Ses enfants, qui a tout sacrifié, jusqu’à Sa vie et Sa sainteté… Quitter Son incomparable Royaume, Son trône magnifique, la compagnie du conseil des chérubins et des séraphins. Quitter la perfection, la quiétude, la transparence de la mer de cristal pour se plonger dans les eaux troubles et polluées de la vie sur terre, hors d’Eden. Quitter la Sainteté et l’excellence de la pureté pour se retrouver sur une terre profane et hostile, au milieu de nations païennes et de complots sournois. Renoncer à Son rang, à Sa divinité pour enfiler la tunique d’un simple homme, une tunique salie par les contraintes de la vie terrestre. Une tunique maculée de sang, du sang de Son propre sacrifice… Et tout cela, fut-ce-t-il annoncé ou accompli, a-t-il eu un réel impact dans le cœur des hommes ? Dans le cœur d’Israël ? Dans le cœur des enfants de Dieu ?

Les humains font des alliances qui ne durent pas. Celle que Dieu a proposée est une alliance qui ne finit pas. Elle n’a comme frontières que l’orgueil et la désobéissance des hommes. Cette alliance est sainte, mais qui la considère comme telle ? Qui prend soin d’elle comme de sa propre vie ? Qui considère sa valeur de manière concrète, quelles que soient les conditions présentes, sans les laisser prévaloir sur elle ? Qui adore Dieu sept fois par jour ? Qui se lève la nuit pour L’adorer ? Pas même moi qui écris ces lignes. A mes yeux, je suis un traître, un traître de cette alliance. Le regard des saints anges est rivé sur moi et, tandis qu’ils rapportent fidèlement à Dieu tout ce que je fais et tout ce que je dis, j’oublie leur regard. J’oublie le regard de Dieu. J’oublie qu’Il est mon Père. Je me mets en colère. Je parle comme s’Il n’était plus là. J’agis comme si j’étais livrée à moi-même. Je me lamente. Je laisse le serpent me dire beaucoup de choses. Je les écoute, plutôt que d’écouter Dieu. Je suis comme Eve. Je n’ai pas le droit de lui en vouloir pour ce qu’elle a fait, car à sa place, j’aurais certainement fait pareil.

Chaque jour, une voix se fait entendre pour nous dire « Ils ont abandonné l’Eternel. Ils ont méprisé le Saint d’Israël ». Chaque jour, le nom de Dieu est profané. Chaque jour, Son alliance est trahie. Mais même à Pierre, qui renia publiquement son Maître par trois fois, la repentance fut offerte, ainsi que le pardon. Cette voix, qui dénonce l’infidélité, ne s’adresse pas qu’aux malfaiteurs et aux traîtres. Nous sommes tous des traîtres, quand nous songeons à l’immense abîme qui nous sépare de Dieu, s’Il n’eut pas pris sur Lui l’initiative de faire de nous des fils et des filles. Or, Il choisit de nous remodeler à Son image, comme si nous avions été formés le sixième jour à partir de la poussière. A Ses yeux, grâce au premier-né d’entre les morts — Jésus-Christ le Juste — nous occupons le même rang qu’Adam et Eve avant leur acte de désobéissance et nous avons la perspective de vivre éternellement dans un Eden renouvelé et cette fois, incorruptible.

« Où vous frapper encore, si vous continuez vos révoltes ? Toute la tête est malade, et tout le cœur, languissant. De la plante du pied jusqu’à la tête, il n’y a rien de sain ; ce ne sont que blessures, meurtrissures, et plaies vives, qui n’ont point été pansées, ni bandées, ni adoucies avec l’huile. »

Peut-on imaginer un enfant, qui a tant causé de mal et qui a tant été châtié, qu’il ne reste plus de place sur tout son corps pour le châtier une nouvelle fois, tant sa peau est couverte de bleus et de blessures ? S’il rentre ainsi à la maison en ayant une fois de plus dépassé les bornes, son père peut prendre la baguette, mais où frappera-t-il ? La question, qu’il se posera sera : comment châtier encore mon enfant ? Comment faire pour qu’il comprenne enfin ? » Bien sûr, les châtiments corporels violents sur les enfants sont à proscrire ; c’est une image pour nous faire comprendre le dilemme de Dieu. En réalité, les blessures dont il est question sont dans le cœur et dans la tête des humains. Elles ne sont souvent pas visibles physiquement, mais on peut aisément les voir au travers de leurs conséquences, à savoir, notre comportement.

Ce que décrit cette affirmation, c’est l’état de ma tête, siège de ma pensée et de mon entendement, et l’état de mon cœur, siège de mes sentiments et émotions. Et puisque la tête et le cœur sont ensembles le noyau qui constitue ma personnalité, mon être intérieur, s’ils sont malades, toute ma personne en est gravement affectée. Ce n’est pas une hypothèse. Dieu ne parle pas en hypothèses, mais Il dit la Vérité qu’Il connaît parfaitement, combien même cette vérité est intrinsèque. Le Seigneur, qui m’a faite et qui sait tout de moi, connaît mon état intérieur. Je peux le cacher sous des habits somptueux. Je peux le camoufler sous un sourire angélique. Dieu voit dessous. Il sait quand je suis au bord des larmes. Il connaît tous les drames que j’ai vécus. Il connaît le nombre des cicatrices dans mon cœur et déclare qu’il y a même des plaies vives qui n’ont pas pu cicatriser.

Quand on a une plaie sanglante, se prendre un autre coup fait extrêmement mal. Nous connaissons tous l’expression « remuer le couteau dans la plaie », c’est ce que nous faisons tous, nous, les humains. Nous remuons le couteau dans les plaies qui sont vives et nous concentrons nos efforts pour ne plus souffrir, en essayant tout un tas de stratégies. Mais certaines de nos plaies n’ont pas été pansées ni bandées, ni adoucies avec une huile. Quelle huile peut bien adoucir une plaie vive ? L’Esprit de Dieu est la seule huile bienfaisante. Et Sa Parole, le seul pansement, le seul bandage à appliquer, le temps de la cicatrisation et de la guérison.

Parfois, il suffit d’une odeur, parfois d’un son, d’une mélodie. Pourquoi le Seigneur nous a-t-Il créés avec des sens en si étroite relation avec notre émotivité ? Le sens olfactif, par exemple, est directement relié à une partie du cerveau propre aux émotions. Les personnes hypersensibles ne le sont pas seulement en qualité de sensibilité émotionnelle, mais également en termes de perceptions sensorielles. Pourquoi est-ce ainsi ?

Il suffit de sentir une odeur précise pour fondre en larmes, tandis que les pensées étaient à des milliers de lieues du sujet qui attriste subitement. Une seule odeur. Un seul son. Une seule mélodie. Et nous voilà plongés dans une souffrance torturante, dans une nostalgie sans fin, en dehors de l’espace et du temps, car ancrés dans nos souvenirs les plus personnels et les plus douloureux. C’est une plaie qui s’ouvre. Une blessure enfouie. Une meurtrissure, comme celles que nous accumulons tout au long de notre vie sur terre. Mais nous ne sommes pas en mesure de les soigner, même si certains payent des fortunes dans l’espoir d’y parvenir un jour. Aucun psychologue, ni aucun psychiatre, ni aucun guérisseur ne peut changer l’état des lieux que l’Eternel Dieu a fait sur l’être humain dans son for intérieur, depuis que le péché est entré dans l’homme.

Les plantes peuvent soigner les maux physiques et avoir des vertus apaisantes, mais elles ne peuvent procurer la paix intérieure. Les pierres sont des jolies créations de Dieu, mais elles n’ont aucun pouvoir pour guérir, ni aucun impact sur la personnalité. Les techniques de relaxation et activités sportives issues des traditions orientales ne sont que des moyens de capter les énergies émotionnelles pour donner à l’homme l’illusion qu’il les maîtrise et qu’il les transforme à sa guise. Mais en vérité, dans cette thématique ancestrale de la condition humaine et de son mal existentiel, il n’est pas question d’énergies, il est question de blessures, de meurtrissures, de plaies vives. Le cœur du problème reste le même, que l’on se détende, que l’on se sente un avec la nature ou que l’on fume un joint pour planer au-dessus de sa condition. La souffrance est là. Le réveil est là. La plaie finit toujours par s’ouvrir.

« Votre pays est dévasté, vos villes sont consumées par le feu, l’étranger dévore vos campagnes sous vos yeux ; tout est dévasté comme après un ravage fait par l’étranger. »

L’humanité a-t-elle des yeux pour voir ? A-t-elle des oreilles pour entendre ? Chaque pays ici-bas est dévasté par le péché et ses conséquences. Chaque ville est consumée par le feu de la convoitise, de l’idolâtrie, de l’orgueil. Et l’étranger dévore le fruit de notre labeur, il le fait sous nos yeux impuissants.

La société profite des humains. Quand nous travaillons, il y a toujours quelqu’un qui essaie de tirer profit de nos efforts. Même si nous épargnons de l’argent petit à petit dans l’espoir de réaliser un projet, il y a toujours quelqu’un qui tire profit de ce que nous espérons épargner. La société est faite ainsi : le gouvernement se sert, il fait des promesses, mais utilise ses fonds à sa guise, ne poursuivant en vérité qu’un seul but. Et une poignée d’hommes se partagent le monde. Pour l’instant, c’est eux les propriétaires par l’entremise de Satan, pendant que des millions d’humains triment, crèvent de faim et souffrent — en plus des meurtrissures invisibles — de blessures et maladies physiques. Malgré l’abolition de l’esclavage, il y a toujours des esclaves et il y a des hommes libres, mais un jour la justice de Dieu viendra s’établir sur la terre et ceux qui se croyaient libres reconnaîtront leur captivité dans le péché. Ils devront se repentir de leurs actes ou devront disparaître définitivement de la surface de la terre.

La terre est dévastée, comme après un ravage causé par l’étranger. L’étranger, c’est Lucifer qui apporte continuellement au monde, qu’il croit dominer pour toujours, une fausse lumière et de fausses promesses. Quand une vie est fondée sur cette fausse lumière, sur ces fausses promesses, la désillusion est un ravage incomparable et la mort est souvent la seule issue accessible à l’homme dans une pareille épreuve. Quand un foyer est fondé sur de fausses croyances et sur le mépris de la loi de Dieu — le mépris de Sa justice — la prospérité n’est que passagère et le bonheur apparent d’un tel foyer n’est pas solide.

« Et la fille de Sion est restée comme une cabane dans une vigne, comme une hutte dans un champs de concombres, comme une ville assiégée. »

Les véritables enfants de Dieu peuvent se retrouver dans cette parole, car elle décrit parfaitement l’état dans lequel ils se trouvent. L’apôtre Paul nous appelle « le temple de Dieu », mais actuellement, nous ne ressemblons pas à un temple, nous n’avons rien d’un bel édifice majestueux comme celui de Salomon. Nous ressemblons à une petite cabane précaire et fragile, comme une hutte au milieu de nulle part. Futurs citoyens et rois de la Jérusalem céleste, nous ne ressemblons pas encore à un beau temple. Les pierres sont souvent mal taillées, elles sont friables par endroit, elles ne sont pas encore bien cimentées ensembles. Tout est à venir.

Les véritables enfants de Dieu se sentent comme une ville assiégée, car les peuples ennemis qui adorent les idoles et servent d’autres dieux dévorent nos campagnes. Ils prennent toujours plus de place, toujours plus d’emprise dans notre vie, dans notre foyer, dans notre cœur. Nous luttons comme des exilés pour garder notre identité d’enfants de Dieu, de race élue. Nous luttons pour garder la foi dans les temps qui sont les nôtres. Nous nous sentons assiégés de toute part. Et si nous sommes seuls, c’est encore plus dur, parce que notre cabane est visiblement misérable et que rien ni personne ne nous rappelle qui nous sommes réellement.

Mais il y a une voix qui S’est fait entendre. Elle a été mise par écrit pour que nous la lisions, pour que nous l’apprenions, pour que nous l’entendions véritablement. Cette voix S’adresse à nous aujourd’hui, avec autant de force et de persévérance qu’il y a des milliers d’années. Elle interpelle et dit : « Cieux, écoutez ; terre, prête l’oreille, car l’Eternel parle… »

Cette voix m’a parlé et j’ai commencé à l’entendre au plus profond de moi. Elle m’a soulagée. Cette voix connaît qui je suis, ce que je suis, dans quel état je suis. Cette voix me rassure, et elle m’exhorte à la laisser me remplir. La connaissance qu’elle m’apporte est salvatrice et bienfaisante pour moi. Elle panse et bande mes blessures. Elle guérit mes meurtrissures. Elle cicatrise mes plaies vives.

J’ai commencé à l’apprendre par cœur, pour que l’ennemi ne cause plus de ravage en moi. Ainsi, je peux me la réciter pour que, si nouvelles blessures il y a, elles n’aient pas le temps de me faire mal.

Dieu a déversé Son huile sur mes plaies. L’Esprit-Saint, c’est Lui qui me montre quel pansement choisir ; c’est Lui qui a ouvert ma Bible au livre d’Esaïe, quand je demandais à Dieu « Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? ». Et dans ces lignes, dans tout ce premier chapitre, j’ai trouvé des réponses à mes questions et un miroir honnête pour ne plus me mentir.

Que ces lignes parlent également à tous ceux que le Seigneur veut toucher, aux quatre coins de la terre, car Sa Parole est intemporelle, immortelle et toute-puissante. Elle atteint l’âme au plus profond et sauve ceux qui se noient dans la douleur et dans l’ignorance.

Que Dieu vous touche et vous bénisse. Que Sa grâce surabonde, là où elle n’a pas encore été pleinement reçue.

Texte biblique tiré d’Esaïe 1:2-8.

Anne-Gaëlle

 




D.452 – Hypocrisie

Par Joseph Sakala

Jésus a mis en garde Ses disciples contre l’hypocrisie. Les gens en général n’aiment pas l’hypocrisie chez les autres. Mais pourrions-nous être des hypocrites sans le réaliser ? Dans Luc 12:1-3, nous lisons : « Cependant, le peuple s’étant assemblé par milliers, tellement qu’ils se foulaient les uns les autres, il se mit à dire à ses disciples : Gardez-vous sur toutes choses du levain des pharisiens, qui est l’hypocrisie. Car il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni rien de secret qui ne doive être connu. C’est pourquoi les choses que vous aurez dites dans les ténèbres seront entendues dans la lumière ; et ce que vous aurez dit à l’oreille, dans les chambres, sera prêché sur les maisons. »

L’hypocrisie, c’est prétendre avoir des croyances et des standards moraux, mais faillir à pratiquer véritablement, ou à se conformer soi-même à ces standards. L’hypocrisie, c’est s’engager secrètement dans une chose pour laquelle nous critiquons les autres. Comme dit le vieux proverbe : il faut pratiquer ce que nous prêchons. Le standard biblique, pour un chrétien, est extrêmement élevé. Jésus a déclaré : « Soyez donc parfaits, comme votre Père qui est dans les cieux est parfait » (Matthieu 5:48). Jésus était sans péché. Mais autant que nous nous efforçons d’atteindre ce standard, autant il devient impossible à rejoindre. « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus, » nous dit Paul, dans Romains 3:23-26.

Cependant, ceux qui suivent Christ ne sont pas des hypocrites, parce que nous ne prétendons pas avoir parfaitement atteint ce standard. Et nos erreurs ou nos manquements éventuels n’annulent pas ce standard visant à être parfaits. Car, tel que commandé par Christ, le chrétien doit continuer à pratiquer, afin d’atteindre ce standard de perfection. L’hypocrite veut faire croire aux autres qu’il est quelque chose qu’il n’est vraiment pas, mais prétend seulement être ce que les autres disent de lui, afin d’être admiré, approuvé, félicité et complimenté. Pendant ce temps, il vit secrètement en contradiction avec le standard qu’il a établi pour les autres. Nous pouvons avoir une bonne image d’un hypocrite en lisant Matthieu 23 où Jésus déclare : « Les scribes et les pharisiens sont assis dans la chaire de Moïse. Observez donc et faites tout ce qu’ils vous disent d’observer ; mais ne faites pas comme ils font, parce qu’ils disent et ne font pas. Car ils lient des fardeaux pesants et insupportables, et les mettent sur les épaules des hommes ; mais ils ne veulent pas les remuer du doigt » (Matthieu 23:2-4).

« Et ils font toutes leurs actions afin que les hommes les voient ; car ils portent de larges phylactères, et ils allongent les franges de leurs vêtements ; Ils aiment les premières places dans les festins, et les premiers sièges dans les synagogues ; ils aiment à être salués dans les places publiques, et à être appelés par les hommes : Maître, maître. Mais vous, ne vous faites point appeler maître ; car vous n’avez qu’un Maître, le Christ ; et pour vous, vous êtes tous frères, » déclare Jésus, dans Matthieu 23:5-8. Christ leur dit : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous fermez aux hommes le royaume des cieux ; vous n’y entrez point vous-mêmes, et n’y laissez point entrer ceux qui veulent y entrer. Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous dévorez les maisons des veuves, tout en affectant de faire de longues prières ; aussi vous en recevrez une plus grande condamnation » (Matthieu 23:13-14).

Et Jésus poursuit sur ces hypocrites : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous courez la mer et la terre pour faire un prosélyte ; et quand il l’est devenu, vous le rendez enfant de la géhenne deux fois plus que vous. Malheur à vous, conducteurs aveugles, qui dites : Si quelqu’un jure par le temple, cela n’est rien ; mais celui qui aura juré par l’or du temple, est lié ! Insensés et aveugles ! lequel est le plus grand, ou l’or, ou le temple qui rend cet or sacré ? Et si quelqu’un, dites-vous, a juré par l’autel, cela n’est rien ; mais s’il a juré par le don qui est sur l’autel, il est lié. Insensés et aveugles ! car lequel est le plus grand, le don ou l’autel qui rend le don sacré ? Celui donc qui jure par l’autel, jure par l’autel et par tout ce qui est dessus ; et celui qui jure par le temple, jure par le temple et par celui qui y habite ; et celui qui jure par le ciel, jure par le trône de Dieu et par celui qui est assis dessus. Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous payez la dîme de la menthe, de l’aneth et du cumin, et vous négligez les choses les plus importantes de la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité. Il fallait faire ces choses-ci et ne pas omettre celles-là. Conducteurs aveugles, qui coulez le moucheron, et qui avalez le chameau ! » (Matthieu 23:15-24).

Dans Matthieu 23:28, Jésus leur dit carrément : « Vous de même, au-dehors vous paraissez justes aux hommes, mais au-dedans vous êtes remplis d’hypocrisie et d’injustice. » Les gens n’aiment pas les hypocrites. Nous voyons plusieurs exemples d’hypocrisie dans la vie. Le parent qui déclare à son enfant les dangers de fumer alors qu’il a une cigarette au bec. L’activiste qui parade pour la protection de l’environnement alors qu’il ne vit pas selon les standards. L’homme politique qui prétend avoir des expertises qu’il ne possède pas pour se faire élire. Ou bien l’homme qui exagère ses œuvres, ou celui qui condamne les valeurs morales des autres, pendant qu’il ment ouvertement sur ses propres infractions. Les études psychologiques suggèrent que la raison pour laquelle nous détestons l’hypocrisie, c’est parce que la personne déclare des faussetés sur son propre comportement.

Nous trouvons l’hypocrisie répulsive parce que les gens disent une chose, mais font exactement le contraire. Ils commandent et condamnent, mais manquent à suivre leurs propres ordres. L’hypocrite juge les autres selon un strict standard, mais justifie et excuse ses indisciplines personnelles. Il tient les autres répréhensibles, mais se justifie lui-même. Il serait bien de faire la distinction, ainsi que les parallèles, entre l’hypocrisie et le mensonge. L’hypocrite est nécessairement menteur, mais le menteur peut ne pas être hypocrite. L’hypocrite a le mensonge comme mode de vie, tout son comportement est un mensonge. Mais il peut arriver qu’une personne franche mente occasionnellement, par faiblesse ou lâcheté passagère. Cela n’en fait pas un hypocrite pour autant.

L’apôtre Paul fait une déclaration intéressante dans son épître aux Romains lorsqu’il déclare : « Toi donc, ô homme, qui que tu sois, qui juges, tu es inexcusable ; car en jugeant les autres, tu te condamnes toi-même, puisque, toi qui juges, tu fais les mêmes choses. Car nous savons que le jugement de Dieu contre ceux qui commettent de telles choses, est selon la vérité. Et penses-tu, ô homme, qui juges ceux qui commettent de telles choses, et qui les commets, que tu échapperas au jugement de Dieu ? » (Romains 2:1-3). « Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de son long support, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te convie à la repentance ? Mais par ton endurcissement et ton cœur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu, qui rendra à chacun selon ses œuvres, savoir, la vie éternelle à ceux qui, persévérant dans les bonnes œuvres, cherchent la gloire, l’honneur et l’immortalité ; mais l’indignation et la colère aux contentieux et à ceux qui sont rebelles à la vérité, et qui obéissent à l’injustice » (Romains 2:4-8).

Jésus a carrément dénoncé les hypocrites ; alors, nous devrions sérieusement prendre la résolution de ne jamais devenir des hypocrites. Nous devrions sincèrement suivre Jésus-Christ et pratiquer le haut standard que Lui a établi pour nous. Donc, quel est le rôle du véritable converti dans la société ? Dans Éphésiens 2:17-22, Paul nous déclare que Jésus : « est venu annoncer la paix, à vous qui étiez loin, et à ceux qui étaient près ; car par lui nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père, dans un même Esprit. Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit. »

Parlant principalement à de nouveaux convertis, auparavant des Gentils, Paul les accueille dans le Corps de Christ formé de véritables convertis, soit Juifs ou Gentils, où chaque nouveau membre jouit des pleins privilèges et bénédictions donnés à tous les saints qui font partie de la maison de Dieu. Car, dit Paul : « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:20-21).

Mais regardant les Juifs qui ne croyaient pas en Lui, Jésus leur déclare : « Pourquoi ne comprenez-vous point mon langage ? C’est parce que vous ne pouvez écouter ma parole. Le père dont vous êtes issus, c’est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge. Mais parce que je dis la vérité, vous ne me croyez point. Qui de vous me convaincra de péché ? Et si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas ? Celui qui est de Dieu, écoute les paroles de Dieu ; c’est pourquoi vous ne les écoutez pas, parce que vous n’êtes point de Dieu » (Jean 8:43-47).

Mais nous avons rompu avec cette alliance antérieure et nous avons transféré notre alliance à Dieu. « Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation » (2 Corinthiens 5:18). « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles, » nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 5:17. Notre état de non citoyens du Royaume nous a été révélé par Dieu et, depuis lors, nous avons reçu le ministère de la réconciliation. La fonction de Dieu est de Se réconcilier les humains, même si Dieu peut tout accomplir de Lui-même, sans l’aide de Sa faible création, Il nous a accordé, par Sa grâce, de participer à Son œuvre. Cette œuvre implique une guerre contre le Diable et ses acolytes complices.

« Au reste, mes frères, fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute puissante. Revêtez-vous de toute l’armure de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable. Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes. C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes. Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix ; prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu ; priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints » (Éphésiens 6:10-18).

« Puisque nous faisons la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, Dieu l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui. Alors occupons nous de l’œuvre du Seigneur » (2 Corinthiens 5:20-21) « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu », nous déclare Paul, dans Colossiens 3:1. Les chrétiens ont une position glorieuse devant Dieu. Car Dieu nous a, en effet, déjà : « ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de Sa grâce, par Sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:6-7).

Cependant, notre condition spirituelle, ici sur terre, semble faire mentir notre position exaltée au ciel. Alors, nous avons besoin d’être exhortés à répétition pour croire à la vérité et vivre selon cette vérité. Théoriquement parlant, « vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ; mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire. Faites donc mourir ce qui dans vos membres tient à la terre, la fornication, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et l’avarice, qui est une idolâtrie ; car c’est pour ces choses que la colère de Dieu vient sur les enfants de rébellion ; dans lesquelles vous aussi vous avez marché autrefois, lorsque vous viviez en elles. Mais maintenant vous aussi renoncez à toutes : à la colère, à l’animosité, à la méchanceté, à la médisance, aux paroles déshonnêtes ; qu’il n’en sorte pas de votre bouche » (Colossiens 3:3-8). Surtout des paroles d’hypocrisie.

« Ayant revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de Celui qui l’a créé, » nous confirme Paul, dans Colossiens 3:10. « Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen », nous déclare le chef des apôtres, dans 2 Pierre 3:18. Car on croit du cœur pour obtenir la justice et l’on fait confession de la bouche pour le salut. « Mais toi, ô homme de Dieu ! fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur, » dit Paul à son jeune évangéliste, dans 1 Timothée 6:11.

« Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ; car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son plaisir. Faites toutes choses sans murmures et sans disputes ; afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la parole de vie ; en sorte qu’au jour de Christ, je puisse me glorifier de n’avoir point couru en vain, ni travaillé en vain, » déclare Paul, dans Philippiens 2:12-16.

« Vous êtes tous des enfants de la lumière, et des enfants du jour ; nous n’appartenons point à la nuit, ni aux ténèbres. Ne dormons donc pas comme les autres, mais veillons et soyons sobres. Car ceux qui dorment, dorment la nuit ; et ceux qui s’enivrent, sont ivres la nuit. Mais nous qui sommes du jour, soyons sobres, étant revêtus de la cuirasse de la foi, et de la charité, et du casque de l’espérance du salut. Car Dieu ne nous a point destinés à la colère, mais à la possession du salut par notre Seigneur Jésus-Christ, Qui est mort pour nous, afin que, soit que nous veillions, soit que nous dormions, nous vivions ensemble avec lui » (1 Thessaloniciens 5:5-10).

« Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité. Examinez ce qui est agréable au Seigneur. Et ne prenez aucune part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais bien plutôt condamnez-les. Car il est même honteux de dire ce que ces gens font en secret. Mais tout ce qui est condamné est manifesté par la lumière ; car tout ce qui est manifesté devient lumière, » nous dit Paul, dans Éphésiens 5:8-13. Paul nous prie : « Rachetez le temps ; car les jours sont mauvais. C’est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur » (Éphésiens 5:16-17). « A qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les Gentils ; savoir : Christ en vous, l’espérance de la gloire » (Colossiens 1:27).

Ces vérités ne sont pas des contradictions, mais plutôt des exhortations, puisque nous sommes ressuscités avec Christ. Alors, vivons comme ceux qui sont vivants en Christ. Un des plus beaux dictons qui existent dit : pour chaque puissance, il y a une faiblesse et, pour chaque faiblesse, il y a une puissance. Alors, que ce dicton offre plusieurs applications possibles, celle où il se révèle très efficace est l’étude de la personnalité humaine et comment le caractère humain y est reconnu. Est-ce réellement surprenant d’apprendre que la Bible nous parle de ces deux choses et comment elles se complètent ?

D’abord, définissons les termes. Généralement, nous parlons de personnalité comme de ce qui paraît à l’extérieur et le caractère est ce qui se trouve à l’intérieur d’une personne. La Bible adopte pareillement une telle évaluation. Lorsque le prophète Samuel recherchait un successeur pour le roi Saül parmi les fils d’Isaï, il a pensé qu’Éliab, le plus vieux et le plus beau des fils d’Isaï, serait le choix de Dieu. « Mais l’Éternel dit à Samuel : Ne prends point garde à son visage, ni à la grandeur de sa taille ; car je l’ai rejeté. L’Éternel ne regarde point à ce que l’homme regarde ; l’homme regarde à ce qui paraît aux yeux ; mais l’Éternel regarde au cœur » (1 Samuel 16:7). Ce qui a trait au caractère d’une personne va au-delà de cela, selon la Bible.

Les pensées, les sentiments et les actions, selon la Bible, ont leurs racines dans l’esprit, l’âme et le corps. « Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés, est fidèle, et il le fera » (1 Thessaloniciens 5:23-24). La personnalité, l’expression individuelle de l’esprit humain, est partiellement enraciné dans l’esprit qui est dans l’homme et son cerveau. « Car qui est-ce qui connaît ce qui est en l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même aussi, personne ne connaît ce qui est en Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu », nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 2:11. Regardons comment Dieu a communiqué en songe avec le roi de Babylone : « Moi, Nébucadnetsar, j’étais tranquille dans ma maison, et florissant dans mon palais. J’eus un songe qui m’épouvanta, et mes pensées sur ma couche et les visions de ma tête me troublèrent » (Daniel 4:4-5).

Mais ça va au-delà de tout cela. Comparez, par exemple, ce que Paul dit de la chair et de ses tendances. Dans Romains 7:15-24, Paul nous déclare : « Car je n’approuve point ce que je fais, je ne fais point ce que je veux, mais je fais ce que je hais. Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne. Et maintenant ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi. Car je sais que le bien n’habite point en moi, c’est-à-dire, dans ma chair, parce que j’ai la volonté de faire le bien ; mais je ne parviens pas à l’accomplir. Car je ne fais pas le bien que je veux ; mais je fais le mal que je ne veux pas faire. Que si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi. Je trouve donc cette loi en moi ; c’est que quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur ; mais je vois une autre loi dans mes membres, qui combat contre la loi de mon esprit et qui me rend captif sous la loi du péché, qui est dans mes membres. Misérable homme que je suis ! qui me délivrera de ce fardeau de mort ? »

Cela implique tout ce que nous sommes par nature en tant qu’humains, esprit, âme et corps. Le meilleur modèle de la personnalité humaine devient alors Celui qui nous est dévoilé dans la Bible, même si les hommes n’acceptent pas la Bible comme fondement philosophique. Même l’Église de Laodicée, qui avait le plus grand problème, fut encouragée par Jésus à se repentir de ce qui était sa faiblesse de personnalité. Dans Apocalypse 3:19-21, Jésus lui dit : « Je reprends et je châtie tous ceux que j’aime ; aie donc du zèle, et te repens. Voici, je me tiens à la porte, et je frappe ; si quelqu’un entend ma voix et m’ouvre la porte, j’entrerai chez lui, et je souperai avec lui, et lui avec moi. Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et suis assis avec mon Père sur son trône. »

Les gens font des compromis pour avoir la paix avec les autres, comme Laodicée l’a fait, mais les gens peuvent se repentir et amener leur caractère à ne pas le faire. Encore une fois, la Bible et la science confirment cela. Car lorsqu’une personne décide de prendre une décision morale, il devient presqu’impossible de la changer. Le problème était de la convaincre de changer en premier lieu, avant qu’elle prenne sa décision. Essentiellement, le caractère devient ce que nous faisons avec notre personnalité, sachant que pour chaque force, il y a une faiblesse et pour chaque faiblesse, il y a une force pour nous motiver. Regardez comment Paul nous explique la situation, dans Romains 12:1-2 : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. »

C’est ainsi que Jésus a pu dire à Ses disciples : « La paix soit avec vous ! Comme mon Père m’a envoyé, je vous envoie aussi. Et quand il eut dit cela, il souffla sur eux et leur dit : Recevez le Saint-Esprit. Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés ; et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus » (Jean 20:21-23). Pendant trois ans et demi, les disciples ont suivi Jésus, ils L’ont écouté dans Son enseignement, et ont participé à Son ministère. Ils ont tout abandonné afin de Le suivre. Ils ont vu Jésus ridiculisé, opposé, opprimé, souffrir la dépravation et rejeté par les leaders religieux de Son temps, tout comme par la majorité des gens du peuple. Ils ont été témoins lorsque Judas L’a trahi et se sauvèrent lorsque les leaders juifs et la garde romaine ont arrêté le Seigneur.

Ce bienheureux Leader, en qui Ses disciples avaient de grands espoirs et en qui ils ont mis leur confiance, a été fouetté, battu, on a craché dessus, on L’a accusé de faux témoignages, on L’a cloué sur une croix pour mourir dans l’agonie, seul, abandonné même par Son Père au ciel. Quelques jours plus tard, dans Jean 20:19-21 : « Le soir de ce jour, qui était le premier de la semaine, les portes du lieu où les disciples étaient assemblés étant fermées, par crainte des Juifs, Jésus vint, et se présenta au milieu d’eux et leur dit : La paix soit avec vous ! Et quand il eut dit cela, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples donc, voyant le Seigneur, eurent une grande joie. Il leur dit de nouveau : La paix soit avec vous ! Comme mon Père m’a envoyé, je vous envoie aussi. »

Nous sommes préparés, tout comme Ses disciples, à communiquer l’Évangile qu’Il a prêché, mais, cette fois, au monde entier afin de Le glorifier. En tant que Ses disciples, nous sommes justifiés par Lui, tout comme Noé le fut lorsque : « l’Éternel dit à Noé : Entre, toi et toute ta maison, dans l’arche ; car je t’ai vu juste devant moi dans cette génération » (Genèse 7:1). Et regardez la protection que lui et sa famille ont reçue. C’est la première mention de la grande doctrine de la justification dans la Bible, c’est-à-dire, être justifié par Dieu. La raison pour laquelle Noé fut trouvé juste par Dieu, c’est que : « Noé trouva grâce aux yeux de l’Éternel » (Genèse 6:8). C’est également la première mention de la grâce dans la Bible. Notez maintenant ce que Dieu dit à Abram, dans Genèse 15:5-6 : « Puis il le mena dehors et lui dit : Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit : Ainsi sera ta postérité. Et Abram crut à l’Éternel, qui lui imputa cela à justice. »

Donc, dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testament, la justification se fait par la grâce au travers de la Foi. « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus », nous dit Paul, dans Romains 3:23-26.

La justification, c’est-à-dire, être proclamé parfaitement juste malgré nos péchés passés, doit absolument être autorisée par Dieu notre Créateur. « Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie. Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous » (Romains 8:33-34). Rappelons-nous toujours que les chrétiens : « sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus. Où est donc le sujet de se glorifier ? Il est exclu. Par quelle loi ? Par la loi des œuvres ? Non, mais par la loi de la foi, » déclare Paul dans Romains 3:24-27.

Donc : « Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par Sa vie ? » (Romains 5:8-10). L’avez-vous saisi ? Nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de Son Fils et nous sommes maintenant sauvés par Sa vie, Sa résurrection. « Lequel a été livré pour nos offenses, et qui est ressuscité pour notre justification » (Romains 4:25). Maintenant que nous sommes gratuitement justifiés par Sa Grâce au travers de la foi, une telle justification nécessite inévitablement de bonnes œuvres. « Vous voyez donc que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement » (Jacques 2:24).