D.463 – Des vérités dont on ne peut se passer

Par Joseph Sakala

Dans Jacques 2:19-24, l’apôtre nous informe : « Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien ; les démons le croient aussi, et ils en tremblent. Mais, ô homme vain ! veux-tu savoir que la foi sans les œuvres, est morte ? Abraham notre père, ne fut-il pas justifié par les œuvres, lorsqu’il offrit Isaac, son fils, sur l’autel ? Ne vois-tu pas que la foi agissait avec ses œuvres, et que par les œuvres la foi fut rendue parfaite ? Et ainsi ce que dit l’Écriture, s’accomplit : Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice, et il fut appelé ami de Dieu. Vous voyez donc que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement. » Il y a plusieurs choses dans la vie dont l’on pourrait bien se passer, mais il y en a au moins sept dont un véritable chrétien ne peut simplement pas se passer. Ce sont :

Le Seigneur Jésus Christ. En parlant des nations païennes avant Christ, Paul déclare : « Vous étiez en ce temps-là sans Christ, séparés de la république d’Israël, étrangers par rapport aux alliances de la promesse, n’ayant point d’espérance, et sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par le sang de Christ. Car c’est lui qui est notre paix, lui qui des deux peuples n’en a fait qu’un, en abattant le mur de séparation ; ayant détruit en sa chair l’inimitié, la loi des préceptes, laquelle consistait en ordonnances ; afin qu’il formât en lui-même des deux un seul homme nouveau, après avoir fait la paix ; et qu’en détruisant lui-même l’inimitié, il réconciliât avec Dieu, par la croix, les uns et les autres en un seul corps » (Éphésiens 2:12-16).

Le sang versé de Christ. « Et, selon la loi, presque toutes choses sont purifiées par le sang, et sans effusion de sang il n’y a point de pardon. Il était donc nécessaire que les emblèmes des choses qui sont dans les cieux, fussent purifiés de cette manière, mais que les choses célestes le fussent par des sacrifices plus excellents que ceux-ci. Car Christ n’est point entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, image du véritable, mais dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu. Non pour s’offrir lui-même plusieurs fois, comme chaque année le souverain sacrificateur entre dans le saint des saints avec un sang autre que le sien propre, puisqu’il aurait fallu qu’il souffrît plusieurs fois depuis la création du monde ; mais à présent, à la consommation des siècles, il a paru une seule fois pour abolir le péché, en se sacrifiant lui-même » (Hébreux 9:22-26).

À cela, l’apôtre Pierre ajoute : « Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu » (1 Pierre 1:18-21).

La vie sans péché de Christ. Jésus a été tenté en toutes choses comme nous. Alors, dans Hébreux 4:14-16, nous pouvons lire : « Puis donc que nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable. » Jésus pouvait donc mourir pour la rémission de nos péchés.

La foi en Christ. Il est écrit, dans Hébreux 11:6 : « Or, il est impossible de lui être agréable sans la foi, car il faut que celui qui s’approche de Dieu, croie que Dieu est, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. »

La foi par les œuvres. Nous savons que nous sommes sauvés par la foi et que c’est un don de Dieu. Mais, dans Jacques 2:20, nous apprenons également : « Mais, ô homme vain ! veux-tu savoir que la foi sans les œuvres, est morte ? » Oui, nous sommes sauvés par la foi, mais pas seulement par la foi, par les œuvres de la foi aussi.

La véritable sanctification. Dans Hébreux 12:14-16, Paul nous exhorte à :  « Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur ; veillant à ce que personne ne se prive de la grâce de Dieu ; à ce qu’aucune racine d’amertume poussant dehors, ne vous trouble, et que plusieurs n’en soient infectés ; à ce qu’il n’y ait point de fornicateur, ni de profane comme Ésaü, qui, pour un mets, vendit son droit d’aînesse. » La foi incontestable en Christ nous fournit Sa sainteté et génère en nous une sanctification convenable.

Le châtiment divin. Tout péché non confessé dans la vie du chrétien doit recevoir un châtiment par le Père. « Si vous souffrez le châtiment, Dieu se présente à vous comme à des fils ; car quel est le fils que son père ne châtie pas ? Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des bâtards, non des fils légitimes » (Hébreux 12:7-8). Sans la foi dans le Seigneur, nous ne possédons rien qui aurait une valeur éternelle, mais avec Lui, nous possédons tout. « Que personne donc ne mette sa gloire dans les hommes, car toutes choses sont à vous ; soit Paul, soit Apollos, soit Céphas, soit le monde, soit la vie, soit la mort, soit les choses présentes, soit les choses à venir ; toutes choses sont à vous, et vous êtes à Christ, et Christ est à Dieu » (1 Corinthiens 3:21-23).

Daniel aussi est devenu ministre durant sa captivité. Dans Daniel 6:1-3, il est écrit : « Il plut à Darius d’établir sur le royaume cent vingt satrapes, qui devaient être répartis dans tout le royaume, et au-dessus d’eux trois ministres, au nombre desquels était Daniel, afin que ces satrapes leur rendissent compte, et que le roi ne souffrît aucun dommage. Or Daniel surpassait les ministres et les satrapes, parce qu’il y avait en lui un esprit extraordinaire ; et le roi pensait à l’établir sur tout le royaume. » Très peu de gens réalisent que le prophète Daniel fut le premier-ministre du grand Empire médo-perse, directement sous Darius. En araméen, le titre était « Gouverneur ».

Peu importe, Daniel était un Hébreu plutôt qu’un Perse ou un Babylonien, et il s’attira bientôt l’envie et le ressentiment des autres ministres et princes du royaume. Il n’y avait aucun scandale ou corruption portant sur son caractère ou ses activités, comme les politiciens d’aujourd’hui ; la seule accusation qu’on a pu porter contre lui fut qu’il était trop religieux pour eux, adorant ouvertement le Dieu de la création au lieu des dieux païens. Dans Daniel 6:4, nous lisons : « Et les ministres et les satrapes cherchaient une occasion d’accuser Daniel, au sujet des affaires du royaume ; mais ils ne purent trouver aucune occasion, ni aucune malversation, car il était fidèle ; et il ne se trouvait en lui ni faute ni malversation. » Ils n’arrivaient pas à monter un dossier incriminant contre Daniel, comme le font les organisations de renseignement des temps modernes vis-à-vis les politiciens.

Alors, dans Daniel 6:5-7 : « Ces hommes dirent donc : Nous ne trouverons point d’occasion contre ce Daniel, à moins que nous n’en trouvions contre lui dans la loi de son Dieu. Alors ces ministres et ces satrapes se rendirent en tumulte auprès du roi, et lui parlèrent ainsi : Roi Darius, vis éternellement ! Tous les chefs du royaume, les préfets, les satrapes, les conseillers et les gouverneurs sont d’avis d’établir une ordonnance royale et une défense expresse, portant que quiconque adressera une requête à quelque dieu ou à quelque homme pendant trente jours, excepté à toi, ô roi ! sera jeté dans la fosse aux lions. Maintenant, ô roi ! confirme la défense, et mets-la par écrit, afin qu’il n’y soit rien changé, selon la loi des Mèdes et des Perses, qui est irrévocable. C’est pourquoi le roi Darius écrivit le décret et la défense. »

Et quand Daniel eut appris que le décret était écrit, il entra dans sa maison et, les fenêtres de sa chambre étant ouvertes du côté de Jérusalem, il se mettait trois fois le jour à genoux et il priait, et il célébrait son Dieu comme auparavant. « Alors ces hommes accoururent en tumulte, et trouvèrent Daniel priant et faisant des supplications à son Dieu. Puis ils s’approchèrent du roi, et lui dirent au sujet de la défense royale : N’as-tu pas rendu par écrit une défense, portant que tout homme qui adresserait une requête à quelque dieu ou à quelque homme pendant trente jours, excepté à toi, ô roi ! serait jeté dans la fosse aux lions ? Le roi répondit et dit : La chose est certaine, selon la loi des Mèdes et des Perses, qui est irrévocable » (Daniel 6:11-12).

Alors, ils répondirent et dirent au roi : « Daniel, qui est l’un des captifs de Juda, n’a eu aucun égard pour toi, ô roi ! ni pour la défense que tu as écrite ; mais, trois fois le jour, il fait sa prière à son Dieu. » Le roi, ayant entendu cela, en eut un grand déplaisir ; il prit à cœur de délivrer Daniel et, jusqu’au coucher du soleil, il travailla à le sauver. Mais cause perdue, car ces hommes se rendirent en tumulte vers le roi et lui dirent : « Sache, ô roi ! que c’est la loi des Mèdes et des Perses que toute défense ou tout décret confirmé par le roi ne se doit point changer. » Donc, Daniel fut accusé par une loi que Darius avait lui-même signée.

« Alors le roi commanda qu’on amenât Daniel, et qu’on le jetât dans la fosse aux lions. Le roi prit la parole, et dit à Daniel : Puisse ton Dieu, que tu sers sans cesse, te délivrer lui-même ! » (Daniel 6:16). Et on apporta une pierre qui fut mise sur l’ouverture de la fosse et le roi la scella de son anneau et de l’anneau de ses grands afin que rien ne fût changé à l’égard de Daniel. Alors, le roi rentra dans son palais et il passa la nuit sans manger ; il ne fit point venir de femmes auprès de lui et il ne put point dormir.

« Puis le roi se leva avec l’aurore, au point du jour, et alla en toute hâte à la fosse aux lions. Et comme il approchait de la fosse, il appela Daniel d’une voix triste. Le roi prit la parole, et dit à Daniel : Daniel, serviteur du Dieu vivant, ton Dieu, que tu sers sans cesse, a-t-il pu te délivrer des lions ? Alors Daniel dit au roi : O roi, vis éternellement ! Mon Dieu a envoyé son ange, il a fermé la gueule des lions, et ils ne m’ont fait aucun mal, parce que j’ai été trouvé innocent devant lui ; et devant toi aussi, ô roi, je n’ai commis aucun mal » (Daniel 6:19-22). Alors, le roi fut extrêmement réjoui et il commanda qu’on retirât Daniel de la fosse. Daniel fut retiré de la fosse et on ne trouva sur lui aucune blessure, parce qu’il avait cru en son Dieu. Il fut sauvé par les œuvres de sa foi.

Et sur l’ordre du roi, ces hommes qui avaient accusé Daniel furent amenés et jetés dans la fosse aux lions, eux, leurs enfants et leurs femmes ; mais avant qu’ils eussent atteint le sol de la fosse, les lions les saisirent et brisèrent tous leurs os. Alors, le roi Darius écrivit à tous les peuples, nations et langues, qui habitent sur toute la terre: « Que votre paix soit multipliée ! De par moi il est ordonné que dans toute l’étendue de mon royaume on ait de la crainte et de la frayeur devant le Dieu de Daniel. Car c’est le Dieu vivant et Il demeure éternellement ; Son royaume ne sera point détruit et Sa domination durera jusqu’à la fin. Il sauve et il délivre ; Il fait des signes et des prodiges dans les cieux et sur la terre ; c’est Lui qui a délivré Daniel de la griffe des lions. Et ce Daniel prospéra sous le règne de Darius et sous le règne de Cyrus, roi de Perse.

Voilà la raison pourquoi Paul enseigna à Timothée de prier pour ceux qui nous dirigent, afin que nous puissions vivre en paix. « Je recommande donc, avant toutes choses, qu’on fasse des requêtes, des prières, des supplications et des actions de grâces pour tous les hommes ; pour les rois, et pour tous ceux qui sont constitués en dignité, afin que nous puissions mener une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. Car cela est bon et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés, et qu’ils parviennent à la connaissance de la vérité ; car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps » (1 Timothée 2:1-6).

Et parce que, de plus en plus, le peuple de Dieu aura besoin d’être protégé par Dieu, n’oublions jamais Sa promesse ouverte à Ses saints : « Cet affligé a crié, et l’Éternel l’a exaucé, et l’a délivré de toutes ses détresses. L’ange de l’Éternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les délivre. Goûtez et voyez combien l’Éternel est bon ! Heureux l’homme [et la femme] qui se retire vers lui ! Craignez l’Éternel, vous ses saints, car rien ne manque à ceux qui le craignent ! » (Psaume 34:7-10). Je me demande combien de personnes croient vraiment à cette promesse ? Si oui, pourquoi Jésus a-t-Il posé la question à savoir s’Il trouverait la foi sur la terre lorsqu’Il reviendrait ? Jésus ne parlait pas du monde quand Il a posé la question, mais le monde d’à présent séduit de plus en plus les Laodicéens tièdes.

Puisque les anges de Dieu sont normalement invisibles, la plupart des chrétiens n’arrivent que très peu à apprécier qu’ils soient intimement impliqués dans nos vies. Hébreux 1:14 nous affirme : « Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » Très peu de gens réalisent qu’ils sont protégés par les anges qui les délivrent dans les moments de danger. « Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies. Ils te porteront dans leurs mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre » (Psaume 91:11-12). Les anges sont parfois appelés à frapper les ennemis de Dieu et de Son peuple. « Qu’ils soient honteux et confus, ceux qui en veulent à ma vie ; qu’ils reculent et qu’ils rougissent, ceux qui méditent mon malheur ! Qu’ils soient comme la paille livrée au vent, et que l’ange de l’Éternel les chasse ! Que leur chemin soit ténébreux et glissant, et que l’ange de l’Éternel les poursuive ! » (Psaume 35:4-6).

Saviez-vous que les anges sont intéressés de manière intense dans le processus de salut et de croissance spirituelle des croyants ? L’apôtre Pierre nous déclare que : « Recherchant, pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies. Et il leur fut révélé [aux prophètes] que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards. » (1 Pierre 1:11-12).

« Car je pense que Dieu nous a exposés, nous les apôtres, comme les derniers des hommes, comme des gens voués à la mort, nous faisant servir de spectacle au monde, et aux anges et aux hommes, » nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 4:9. « N’oubliez point l’hospitalité ; car par elle quelques-uns ont logé des anges sans le savoir, » nous confirme Paul, dans Hébreux 13:2. Mais lors de votre conversion à Christ : « vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges, de l’assemblée et de l’Église des premiers-nés, inscrits dans les cieux, d’un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, et de Jésus, Médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d’Abel », nous affirme Paul, dans Hébreux 12:22-24.

Les anges sont des êtres d’une puissance suprême et pleins de sagesse. Dans  2 Rois 19:32-35, nous lisons : « C’est pourquoi, ainsi dit l’Éternel touchant le roi d’Assyrie : Il n’entrera point dans cette ville, il n’y jettera point de flèche, il ne lui présentera point le bouclier, il n’élèvera point de terrasse contre elle. Il s’en retournera par où il est venu, et il n’entrera point dans cette ville, dit l’Éternel. Et je protégerai cette ville pour la sauver, à cause de moi et à cause de David, mon serviteur. Or, cette même nuit-là, un ange de l’Éternel sortit et frappa dans le camp des Assyriens cent quatre-vingt-cinq mille hommes ; et, quand on se leva le matin, voici c’étaient tous des corps morts. »

Les anges ne sont pas omnipotents, omniprésents ou omniscients, car, comme nous, ils ont été créés par Dieu pour Le servir. Alors : « Bénissez l’Éternel, vous ses anges puissants en force, qui exécutez son commandement en obéissant à la voix de Sa parole ! » (Psaumes 103:20). Lors de l’avènement de Jésus, quand le Royaume sera établi, nous pourrons les remercier pour tous les magnifiques services qu’ils nous ont rendus sur la terre. Nous allons également nous rappeler vivement que l’Éternel règne à jamais. « C’en est fait des ennemis ; plus que des ruines ! Tu as détruit leurs villes et leur mémoire a péri. Mais l’Éternel règne à jamais ; il prépare son trône pour le jugement. Il jugera le monde avec justice ; il jugera les peuples avec équité. L’Éternel sera le refuge de l’opprimé, son refuge au temps de la détresse » (Psaumes 9:7-10).

Le monde ancien passera éventuellement. La loi de l’entropie nous assure, en effet, que tout s’atrophie et meurt. Les scientifiques athées ont même calculé que les protons desquels la matière est composée vont éventuellement se désagréger. Même la Bible nous assure que tout passera dans le feu de la géhenne. « Tu as aimé la justice, et tu as haï l’iniquité, c’est pourquoi, ô Dieu ! ton Dieu t’a oint d’une huile de joie au-dessus de tes semblables. Et encore : C’est toi, Seigneur, qui as fondé la terre dès le commencement, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. Ils périront, mais Tu demeures ; ils vieilliront tous comme un vêtement, et tu les rouleras comme un manteau ; ils seront changés, mais toi, tu es le même, et Tes années ne finiront point » (Hébreux 1:9-12).

Dieu Lui-même est éternel. « Caches-tu ta face ? ils sont éperdus ; retires-tu leur souffle ? ils expirent, et retournent en leur poussière. Envoies-tu ton esprit ? ils sont créés, et tu renouvelles la face de la terre. Que la gloire de l’Éternel dure à toujours ! Que l’Éternel se réjouisse dans ses œuvres ! » (Psaume 104:29-31). « Son nom subsistera toujours ; son nom se propagera tant que luira le soleil ; on invoquera son nom pour bénir ; toutes les nations le diront heureux. Béni soit l’Éternel Dieu, le Dieu d’Israël, qui seul fait des choses merveilleuses ! Béni soit à jamais son nom glorieux, et que toute la terre soit remplie de sa gloire ! Amen, amen ! » déclare avec joie David, dans Psaume 72:17-19. Cela veut dire que : « L’abondance et la richesse seront dans sa maison, et sa justice subsiste à toujours. La lumière se lève dans les ténèbres pour l’homme droit ; il est compatissant, miséricordieux et juste » (Psaume 112:3-4).

Si la justice parfaite de Dieu durera à tout jamais, Sa grande miséricorde devra durer éternellement, donc nous serons continuellement à Lui déclarer merci dans les âges à venir. Cela nous est confirmé par l’apôtre Pierre, lorsqu’il nous dit : « Car toute chair est comme l’herbe, et toute la gloire de l’homme comme la fleur de l’herbe ; l’herbe sèche, et sa fleur tombe ; mais la parole du Seigneur demeure éternellement ; et c’est cette parole dont la bonne nouvelle vous a été annoncée » (1 Pierre 1:24-25). Et puisque Dieu est éternel, nous serons immortels, puisque Dieu nous déclare : « J’ai une fois juré par ma sainteté ; je ne mentirai point à David. Sa postérité subsistera toujours, et son trône aussi longtemps que le soleil devant moi » (Psaume 89:36-37).

L’apôtre Jean nous certifie que : « le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement » (1 Jean 2:17).  Nous demeurerons dans le Royaume que Jésus viendra établir ici-bas. Regardons ce que David a demandé à Dieu : « J’ai demandé une seule chose à l’Éternel, et je la rechercherai : c’est d’habiter dans la maison de l’Éternel tous les jours de ma vie, pour contempler la beauté de l’Éternel, et pour visiter son palais. Car il m’abritera dans sa tente au mauvais jour ; il me cachera dans le lieu secret de son tabernacle ; il m’élèvera comme sur un rocher » (Psaume 27:4-5). David est confiant que, dans la demeure de Dieu, il trouvera la sécurité de sa vie et la sûreté de son but. C’est là que David trouvera la beauté du Seigneur et s’instruira des instructions de Dieu. Psaume 90:16-17 nous dit : « Que ton œuvre se montre à tes serviteurs, et ta gloire sur leurs enfants ! Et que la bienveillance de l’Éternel notre Dieu soit sur nous ! Affermis pour nous l’œuvre de nos mains ; oui, affermis l’œuvre de nos mains. »

Voici l’instruction que donne Salomon à son fils au sujet de Dieu : « Ses voies sont des voies agréables, et tous ses sentiers conduisent à la paix. Elle est l’arbre de vie pour ceux qui l’embrassent, et tous ceux qui la conservent sont rendus bienheureux. L’Éternel a fondé la terre par la sagesse, et agencé les cieux par l’intelligence. C’est par sa science que les abîmes s’ouvrent, et que les nuées distillent la rosée. Mon fils, qu’elles ne s’écartent point de devant tes yeux ; garde la sagesse et la prudence, et elles seront la vie de ton âme, et un ornement à ton cou. Alors tu marcheras en assurance par ton chemin, et ton pied ne heurtera point. Si tu te couches, tu n’auras point de frayeur ; et quand tu seras couché, ton sommeil sera doux » (Proverbes 3:17-24).

Les descriptions des demeures de Dieu sont souvent données en termes militaires. David était un guerrier. Dans le Nouveau Testament, le chrétien est souvent comparé à un soldat. Alors, il est certainement bienséant que les Écritures soient pleines d’images de protection et de délivrance. Le Dieu du salut nous cache des yeux de l’ennemi. Alors, David lui demande : « Rends admirables tes bontés, ô toi, dont la droite délivre de leurs adversaires ceux qui se retirent vers toi ! Garde-moi comme la prunelle de l’œil ; couvre-moi sous l’ombre de tes ailes, contre ces méchants qui m’oppriment, contre mes ennemis mortels qui m’environnent ! Ils ferment leur cœur endurci ; leur bouche parle avec fierté » (Psaume 17:7-10). « Et maintenant ma tête s’élèvera au-dessus de mes ennemis qui sont autour de moi ; j’offrirai dans son tabernacle des sacrifices de cris de joie ; je chanterai et je psalmodierai à l’Éternel, » nous déclare David, dans Psaume 27:6.

Aujourd’hui, le saint désespéré n’a besoin que de s’enfermer dans un lieu secret pour être en contact avec Dieu et Son pavillon de protection, dans Son tabernacle secret. « Éternel, écoute ma voix, je t’invoque ; aie pitié de moi et m’exauce ! Mon cœur me dit de ta part : Cherchez ma face. Je cherche ta face, ô Éternel ! Ne me cache pas ta face ! Ne rejette pas ton serviteur dans ton courroux ! Tu as été mon aide ; ne me délaisse pas, ne m’abandonne pas, Dieu de mon salut ! » Lui crie David, dans Psaume 27:7-9. Les prières de David étaient urgentes, demandant avec intensité la délivrance de Dieu pour le protéger des circonstances qui menaçaient sa vie. Malgré qu’il ne soit pas nécessaire de prier tout haut, il semble y avoir chez David un pattern consistant, dans ses prières, à crier pour avoir de l’aide dans les moments désespérés. En voici quelques exemples. « Je crie de ma voix à l’Éternel, et il me répond de sa montagne sainte. (Sélah.) » (Psaume 3:5). Dans Psaume 27:7, David Lui demande : « Éternel, écoute ma voix, je t’invoque ; aie pitié de moi et m’exauce ! » Décidément : « Je crie, de ma voix, à l’Éternel ; de ma voix, je supplie l’Éternel. Je répands devant lui ma plainte ; j’expose ma détresse en sa présence » (Psaume 142:2). Peut-être que le besoin était si grand que David criait simplement sa plainte. Possiblement, l’urgence de la situation était si immédiate que toute retenue était oblitérée. Probablement, lorsque nous utilisons nos voix dans nos prières, que plus de sentiments s’impliquent dans nos méditations. Quelques soient les circonstances, les Écritures semblent indiquer notre besoin de crier nos plaintes.

Regardons ensemble l’histoire de cette veuve, dans Luc 18:2-8 : « Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait point Dieu, et qui n’avait d’égard pour personne. Il y avait aussi dans cette ville-là une veuve, qui venait à lui, et lui disait : Fais-moi justice de ma partie adverse. Pendant longtemps il n’en voulut rien faire. Cependant, il dit enfin en lui-même : Quoique je ne craigne point Dieu, et que je n’aie d’égard pour personne ; néanmoins, parce que cette veuve m’importune, je lui ferai justice, de peur qu’elle ne vienne toujours me rompre la tête. Et le Seigneur dit : Écoutez ce que dit ce juge injuste. Et Dieu ne vengera-t-il point ses élus, qui crient à lui jour et nuit, quoiqu’il diffère sa vengeance ? Je vous dis qu’il les vengera bientôt. Mais quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? »

Et que dire : « Si l’un de vous avait un ami qui vînt le trouver à minuit, et qui lui dît : Mon ami, prête-moi trois pains ; car un de mes amis qui est en voyage est survenu chez moi, et je n’ai rien à lui présenter ; et que cet homme, qui est dans sa maison, lui répondît : Ne m’importune pas, ma porte est fermée, et mes enfants sont avec moi au lit ; je ne saurais me lever pour t’en donner. Je vous dis, que quand même il ne se lèverait pas pour lui en donner parce qu’il est son ami, il se lèverait à cause de son importunité, et lui en donnerait autant qu’il en aurait besoin. Moi aussi, je vous dis : Demandez, et on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; heurtez, et on vous ouvrira. Car quiconque demande, reçoit, et qui cherche, trouve ; et on ouvrira à celui qui heurte » (Luc 11:5-10).

Deux paraboles classiques pour nous encourager à insister et à persister dans nos prières devant le Seigneur. Même quand chacune de nos ressources à notre disposition nous manque et lorsque nos plus proches nous abandonnent, Dieu nous promet : « Crie vers moi, et je te répondrai, et je te déclarerai des choses grandes et cachées que tu ne connais pas. Car ainsi a dit l’Éternel, le Dieu d’Israël, touchant les maisons de cette ville et les maisons des rois de Juda, qui seront renversées par les terrasses et par l’épée, quand on ira combattre les Caldéens et qu’elles seront remplies des cadavres des hommes que je frapperai dans ma colère et dans ma fureur, et à cause de toute la méchanceté desquels je cacherai ma face à cette ville : voici, je leur donnerai la guérison et la santé ; je les guérirai, je leur découvrirai une abondance de paix et de vérité ; Je ramènerai les captifs de Juda et les captifs d’Israël ; et je les rétablirai comme auparavant. Et je les nettoierai de toute iniquité qu’ils ont commise contre moi ; je pardonnerai toutes les iniquités par lesquelles ils ont péché et se sont révoltés contre moi » (Jérémie 33:3-8).




D.462 – Un trésor merveilleux

Par Joseph Sakala

Lorsque j’étais au collège, un professeur nous encourageait à prendre des cours de musique pour développer nos talents. J’ai alors tenté de découvrir si j’avais le don de jouer de la trompette. Après quelques cours, j’ai découvert qu’il me manquait quelque chose. C’était le don de la musique. Je n’avais tout simplement pas le don de vraiment connaître la musique, ni ressentir son effet bénéfique. La vie de plusieurs personnes est un peu comme mon expérience avec la musique. Ils se débrouillent assez bien pour accomplir des activités traditionnelles durant leur carrière et parfois une activité qui soit inspirée par un don particulier. Cependant, parmi ces dons, aucun n’est plus précieux que le merveilleux don du Saint-Esprit.

L’Esprit de Dieu accorde aux humains une perspective spéciale afin de pouvoir agir d’une façon bien différente de ceux qui les côtoient et qui agissent uniquement selon leur nature humaine. Car : « Le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance » (Galates 5:22). Mais plusieurs non convertis vous diront qu’ils possèdent déjà ces attributs. Alors, qu’y a-t-il de si spécial avec cet Esprit ? Il est important de comprendre que le fruit de l’esprit n’est pas simplement un accomplissement mécanique de ces merveilleuses qualités. Ce n’est pas simplement une sensation émotionnelle, c’est : « La paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, [et qui] gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ » (Philippiens 4:7). C’est de cette paix intérieure que toutes ces belles qualités découlent.

Cette paix est elle-même un cadeau de Dieu. Le Jour de la Pentecôte, quand le Saint-Esprit descendit sur les disciples de Jésus, ils se sont mis à prêcher à Jérusalem aux gens qui ont assisté au spectacle. « Ayant entendu ces choses, ils furent touchés de componction en leur cœur, et dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes frères, que ferons-nous ? Et Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour la rémission de ses péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse a été faite à vous et à vos enfants, et à tous ceux qui sont éloignés, autant que le Seigneur notre Dieu en appellera » (Actes 2:37-39). Notez qu’il fallait se faire baptiser au nom de Jésus-Christ pour recevoir le Saint-Esprit. Est-ce que cela contredit les Paroles de Jésus, dans Matthieu 28:19, où Il dit à Ses disciples : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » ?. Pas du tout ! Pierre venait de confirmer que le Père, le Fils et le Saint-Esprit étaient dès le début une seule et unique Personne. Et cette connaissance lui venait du Saint-Esprit.

C’est Dieu Lui-même qui accorde ce don à ceux qui se convertissent à Christ. La conversion réelle, c’est de se repentir de ses péchés. Le « repentir » humain est simplement une manifestation faisant souvent suite au fait de se faire prendre. Mais le véritable repentir consiste à vouloir changer notre comportement en nous détournant de notre façon antérieure de vivre pour ensuite vivre selon les instructions de Dieu. En apprenant à vivre selon la voie de Dieu par l’étude de la Bible, de la prière et de la méditation, nous apprenons également à faire les accommodations indispensables à notre façon de vivre. Les chrétiens modifient progressivement leur comportement pour produire les beaux fruits dont nous sommes capables par la puissance du Saint-Esprit en nous. Seul Dieu peut nous donner ces dons pour nous distinguer des autres.

Nous apprenons aussi qu’il y a une diversité de dons qui nous viennent du même Esprit (1 Corinthiens 12:4). Il est intéressant de noter que tous ne reçoivent pas les mêmes dons. « Or, la manifestation de l’Esprit est donnée à chacun pour l’utilité commune. Car la parole de sagesse est donnée à l’un par l’Esprit ; la parole de science est donnée à l’autre par ce même Esprit ; un autre reçoit la foi par ce même Esprit ; un autre reçoit du même Esprit le don de guérir ; un autre, les opérations des miracles ; un autre, la prophétie ; un autre, le discernement des esprits ; un autre, la diversité des langues ; et un autre, le don d’interpréter les langues. Mais un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il lui plaît » (1 Corinthiens 12:7-11).

Tous ces dons sont magnifiques quand ils sont utilisés dans l’humilité et dans l’amour pour les autres. J’aime entendre chanter, mais, à l’occasion, la façon dont l’artiste interprète sa chanson m’émeut aux larmes. C’est que cette personne, ayant déjà le talent, a su le développer au point d’être placée à part, comme un trésor pour son auditoire. Nous aussi pouvons devenir un tel trésor pour Dieu quand Il nous appelle à faire Son œuvre et que nous Lui obéissons en nous engageant à Le servir avec amour et fidélité. En nous instruisant dans la Bible d’une manière régulière, nous découvrons notre destin ultime ainsi que l’avenir extraordinaire que Dieu a préparé pour nous. Tout cela nous est révélé dans la Parole de Dieu.

L’apôtre Paul a déclaré ceci, au sujet de sa compréhension du plan de Dieu pour l’humanité : « Je vous le déclare donc, frères : l’Évangile que j’ai annoncé n’est pas de l’homme ; Car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ » (Galates 1:11-12). N’oublions pas qu’au moment où Paul a écrit ceci, les Évangiles de Mathieu, Marc, Luc et Jean n’étaient pas complétés comme nous avons le bonheur de les avoir présentement dans nos Bibles. Et Paul, qui prêchait aux Galates, était inquiet à cause de certains prédicateurs qui enseignaient déjà autre chose et que quelques-uns de la congrégation acceptaient ces erreurs. Donc, Paul leur dit : « Je m’étonne que vous abandonniez si promptement celui qui vous avait appelés à la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile » (Galates 1:6).

Pourtant, dans sa lettre aux Galates, l’apôtre les salue ainsi : « Paul, apôtre, non de la part des hommes, ni par un homme, mais par Jésus-Christ, et Dieu le Père, qui l’a ressuscité des morts ; et tous les frères qui sont avec moi, aux Églises de Galatie. La grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu le Père, et de notre Seigneur Jésus-Christ, qui s’est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous retirer de ce siècle corrompu, selon la volonté de Dieu notre Père, auquel soit gloire aux siècles des siècles ! Amen » (Galates 1:1-5). Paul était très ferme dans l’évaluation de ces faux évangélistes en disant : « Non qu’il y en ait un autre [évangile], mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l’Évangile de Christ. Mais quand nous-mêmes ou un ange du ciel vous annoncerait un évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème ! Comme nous l’avons déjà dit, je le dis encore maintenant : Si quelqu’un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! » (Galates 1:7-9).

Les télévangélistes, qui prêchent à peu près n’importe quoi comme évangile pour se fonder des troupeaux afin de s’enrichir, devraient méditer fortement ces versets, car ils auront sûrement des comptes à rendre, un jour, à Dieu pour justifier leurs comportements. « Anathème » veut dire « destiné au feu de la Géhenne », pour ceux qui prêchent un autre évangile que celui de Jésus. Les évangiles de ces hommes sont destinés à glorifier le prédicateur, tout en dégradant Dieu. Malheur à ceux qui attirent leurs prosélytes avec des mots comme « vous êtes des dieux » ou « vous serez comme Dieu ». Dans la Famille de Dieu, nous serons les Enfants de Dieu et non comme Dieu !

Satan a utilisé ce petit jeu avec Adam et Ève, dans Genèse 3:5-6, en leur disant : « Mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. Et la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, et qu’il était agréable à la vue, et que l’arbre était désirable pour devenir intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari auprès d’elle, et il en mangea. » Les deux devenaient automatiquement coupables du péché de désobéissance envers Dieu alors qu’ils connaissaient fort bien les instructions de Dieu lorsque : « l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras » (Genèse 2:16-17).

Paul, au contraire, prêchait de façon à ce que chaque personne comprenne sa culpabilité en tant que pécheur, dépendant entièrement du sacrifice de Jésus sur la croix pour effacer le péché afin d’être sauvé. Et cela, Paul ne l’a pas reçu par un homme, mais par la révélation même de Jésus. « Mais je ne me mets en peine de rien [nous dit Paul], et ma vie ne m’est point précieuse, pourvu que j’achève avec joie ma course et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus, pour annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu » (Actes 20:24). Il n’y avait aucune tradition dans l’enseignement de Paul, mais simplement la pure vérité reçue de Jésus notre Sauveur.

Voilà pourquoi Paul, en écrivant aux Philippiens, leur déclare : « Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées. Vous les avez aussi apprises, reçues et entendues de moi, et vous les avez vues en moi. Faites-les, et le Dieu de paix sera avec vous » (Philippiens 4:8-9). Nos vies sont entourées d’impiété et demandent souvent que nous vidions nos esprits jusqu’à l’épuisement. Prenons quelques instants pour réfléchir à cet inventaire de pensées puissantes.

La vérité littérale. Celle qui n’est pas cachée. Sur ce que Jésus a dit de Lui-même : « Thomas lui dit : Seigneur, nous ne savons où tu vas ; et comment pouvons-nous en savoir le chemin ? Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu. Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? » (Jean 14:5-9). Sur la Parole de Dieu. Jésus a déclaré ceci, dans Sa dernière prière au Père, au sujet de Ses disciples : « Ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité » (Jean 17:16-17). Et, dans Psaume 119:11, David affirme : « J’ai serré Ta Parole dans mon cœur, afin de ne pas pécher contre toi. »

Sur l’honnêteté. Dans 1 Timothée 2:1-2, Paul déclare : « Je recommande donc, avant toutes choses, qu’on fasse des requêtes, des prières, des supplications et des actions de grâces pour tous les hommes ; pour les rois, et pour tous ceux qui sont constitués en dignité, afin que nous puissions mener une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. » Et, au sujet des pasteurs, dans 1 Timothée 3:4-7, Paul dit : « Gouvernant bien sa propre maison, tenant ses enfants dans la soumission, en toute honnêteté. Car si quelqu’un ne sait pas conduire sa propre maison, comment gouvernera-t-il l’Église de Dieu ? Qu’il ne soit point nouvellement converti, de peur que, enflé d’orgueil, il ne tombe dans la condamnation du diable. Il faut aussi qu’il ait bon témoignage de ceux du dehors, de peur qu’il ne tombe dans l’opprobre et dans le piège du diable. » Et, dans 1 Timothée 3:8-10, Paul déclare : « Que les diacres, de même, soient graves, sans duplicité, point adonnés aux excès du vin, ni portés au gain déshonnête ; conservant le mystère de la foi avec une conscience pure. Et que ceux-ci soient aussi d’abord éprouvés : qu’ensuite ils exercent leur ministère, s’ils sont sans reproche. »

Sur la justice et la droiture. Proverbes 10:31-32 nous confirme que : « La bouche du juste produira la sagesse ; mais la langue perverse sera retranchée. Les lèvres du juste connaissent ce qui est agréable ; mais la bouche des méchants n’est que perversité. » Des paroles de sagesse pour ceux qui veulent suivre Christ.

Sur la Pureté morale. L’apôtre Jean nous déclare : « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme lui est pur. Quiconque pèche, transgresse aussi la loi ; car le péché est une transgression de la loi. Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en lui. Quiconque demeure en lui, ne pèche point ; quiconque pèche, ne l’a point vu et ne l’a point connu » (1 Jean 3:2-6).

Sur la beauté et notre espoir. Dans Luc 12:27-31, Jésus réaffirme : « Considérez comment les lis croissent ; ils ne travaillent ni ne filent ; cependant, je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a point été vêtu comme l’un d’eux. Que si Dieu revêt ainsi une herbe qui est aujourd’hui dans les champs, et qui demain sera jetée dans le four, combien plus vous revêtira-t-il, gens de petite foi ? Et ne vous mettez point en peine de ce que vous mangerez, ou de ce que vous boirez, et n’ayez point l’esprit inquiet. Car ce sont les nations du monde qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père sait que vous en avez besoin ; cherchez plutôt le royaume de Dieu, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne crains point, petit troupeau ; car il a plu à votre Père de vous donner le royaume. »

Sur les bonnes nouvelles. Cela prend beaucoup de discipline, car il y a énormément plus de mauvaises nouvelles que de bonnes dans le monde. Les chrétiens sont encouragés à faire continuellement un inventaire des bonnes. Proverbes 25:25 nous dit : « De bonnes nouvelles apportées d’un pays éloigné, sont comme de l’eau fraîche à une personne altérée et lasse. » Ces excellentes idées devraient dominer instinctivement nos pensées et, si nous le faisons, Dieu nous promet Sa Paix dans nos vies.

Mais gardez toujours en mémoire cette vérité de Romains 5:18-21 : « Ainsi donc, comme un seul péché a valu la condamnation à tous les hommes, de même par une seule justice tous les hommes recevront la justification qui donne la vie. Car, comme par la désobéissance d’un seul homme plusieurs ont été rendus pécheurs, ainsi par l’obéissance d’un seul plusieurs seront rendus justes. Or, la loi est intervenue pour faire abonder le péché ; mais où le péché a abondé, la grâce a surabondé, afin que, comme le péché a régné dans la mort, ainsi la grâce régnât par la justice pour donner la vie éternelle, par Jésus-Christ notre Seigneur. » Sûrement, le point de mire dans toute l’histoire du ministère de Christ fut Sa mort sur la croix. Jésus savait depuis les tout débuts ce qui L’attendait sur la croix. « Mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:7-8).

Cependant, l’obéissance de Christ impliquait encore plus que Sa mort, car Jésus fut parfaitement obéissant durant toute Sa vie terrestre. En effet, c’est une bonne chose, car tout acte de désobéissance de Sa part aurait invalidé Sa mort sacrificielle. Les sacrifices d’animaux de l’Ancien Testament, qui préfiguraient le sacrifice ultime de Christ, devaient être d’un mâle sans défaut. « Qu’il offre un mâle sans défaut, d’entre le gros bétail, les agneaux ou les chèvres, » nous dit Lévitique 22:19. Mais même un animal parfait n’était pas suffisant pour satisfaire la justice de Dieu visant à enlever les péchés. « Car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés » (Hébreux 10:4).

« Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu, » nous confirme le chef des apôtres, dans 1 Pierre 1:18-21. « C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:9-11).

Alors, l’obéissance de Christ s’est propagée, non seulement dans Sa mort, mais dans Sa vie entière sur la terre, dès Son incarnation. Regardons ce que Jésus déclare, dans Hébreux 10:6-10 : « Tu n’as point pris plaisir aux holocaustes, ni aux sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit : Voici, je viens, ô Dieu ! pour faire ta volonté, comme cela est écrit de moi dans le rouleau du livre. Ayant dit plus haut : Tu n’as point voulu de victime, ni d’offrande, ni d’holocaustes, ni de sacrifices pour le péché, (choses qui sont offertes selon la loi) : et tu n’y as point pris plaisir ; il ajoute ensuite : Voici, je viens, ô Dieu, pour faire ta volonté. Il abolit le premier sacrifice, afin d’établir le second. C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’oblation faite une seule fois du corps de Jésus-Christ. »

En revenant d’une fête des Tabernacles, les parents de Jésus ne le voyaient plus. « Et au bout de trois jours ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et leur faisant des questions. Et tous ceux qui l’entendaient, étaient ravis de sa sagesse et de ses réponses. Quand ses parents le virent, ils furent étonnés ; et sa mère lui dit : Mon enfant, pourquoi as-tu ainsi agi avec nous ? Voici ton père et moi, nous te cherchions, étant fort en peine. Et il leur dit : Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être occupé aux affaires de mon Père ? Mais ils ne comprirent point ce qu’il leur disait. Il s’en alla ensuite avec eux, et vint à Nazareth, et il leur était soumis. Et sa mère conservait toutes ces choses dans son cœur » (Luc 2:46-51).

Ayant rencontré un aveugle-né : « ses disciples lui demandèrent : Maître, qui a péché, celui-ci ou ses parents, qu’il soit né aveugle ? Jésus répondit : Ce n’est pas que celui-ci ou ses parents aient péché ; mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui. Pendant qu’il est jour, il faut que je fasse les œuvres de Celui qui m’a envoyé ; la nuit vient, dans laquelle personne ne peut travailler. Pendant que je suis dans le monde, Je Suis la lumière du monde. Ayant dit cela, il cracha à terre, et fit de la boue avec sa salive, et il oignit de cette boue les yeux de l’aveugle, et il lui dit : Va, et te lave au réservoir de Siloé (ce qui signifie Envoyé). Il y alla donc et se lava, et il s’en alla voyant clair » (Jean 9:2-7). Notez que Jésus S’identifie comme le « Je Suis », tout comme Dieu le Père S’est présenté à Moïse, dans Exode 3:14 : « Alors Dieu dit à Moïse : JE SUIS CELUI QUI SUIS. Puis il dit : Tu diras ainsi aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle JE SUIS, m’a envoyé vers vous. » Jésus et le Père n’étaient pas deux, mais UN SEUL DIEU.

Dans Son obéissance parfaite, Jésus préparait également Sa mort. Dans Luc 22:41-44 : « Alors il s’éloigna d’eux environ d’un jet de pierre, et s’étant mis à genoux, il priait, en disant : Père, si tu voulais éloigner cette coupe de moi ! toutefois, que ma volonté ne se fasse point, mais la tienne. Et un ange lui apparut du ciel pour le fortifier. Et étant en agonie, il priait plus instamment ; et il lui vint une sueur comme des grumeaux de sang, qui tombaient sur la terre. » Dans Son obéissance, Christ nous appelle à une vie d’obéissance similaire. « C’est Lui qui, pendant les jours de sa chair, ayant offert avec de grands cris et avec larmes, des prières et des supplications à Celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été délivré de sa crainte, bien qu’étant Fils, a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes, et ayant été rendu parfait, il est devenu l’auteur du salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent ; Dieu l’ayant déclaré souverain Sacrificateur, selon l’ordre de Melchisédec » (Hébreux 5:7-10).

Établissons une chose sur l’obéissance. Faut-il obéir à Jésus ou à la tradition des hommes ? Plusieurs personnes croient sincèrement que, pour honorer Dieu, il faut prononcer Son nom d’une certaine manière. Mais est-ce ce que les Écritures enseignent ? Pour répondre à cette question, il serait bon de se poser une autre question. Obéissons-nous à Jésus-Christ ou suivons-nous la tradition des hommes, au sujet de Jésus ? Jésus nous a mis en garde contre les faux docteurs qui enseigneraient des traditions d’hommes à la place des commandements de Dieu. Marc 7:7 nos déclare : « Mais c’est en vain qu’ils m’honorent, enseignant des doctrines qui sont des commandements d’hommes. » Jésus a aussi prédit que : « plusieurs viendront en mon nom, disant : Je suis le Christ, et ils séduiront beaucoup de gens»

Jésus nous a également dit que : « Ce n’est pas tout homme qui me dit : Seigneur ! Seigneur ! qui entrera dans le royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité » (Matthieu 7:21-23). Christ a aussi prédit que : « parce que l’iniquité sera multipliée, la charité de plusieurs se refroidira » (Matthieu 24:12). Mais Christ n’a jamais averti que les hommes devaient savoir comment prononcer Son nom afin d’être sauvés. Pourquoi ? Simplement parce que cette connaissance n’était pas nécessaire.

Honorer Dieu est sûrement vital dans notre vie, mais ce qui est encore plus vital, selon David, c’est que : « Mes lèvres répandront ta louange, quand tu m’auras enseigné tes statuts. Ma langue ne parlera que de ta parole ; car tous tes commandements sont justes. » L’apôtre Jean fait cette déclaration : « Nous connaissons en ceci que nous aimons les enfants de Dieu, c’est que nous aimons Dieu, et que nous gardons ses commandements. Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements ; or, ses commandements ne sont pas pénibles » (1 Jean 5:2-3). La prononciation des « Noms Sacrés » selon l’opinion d’un soi-disant érudit ne cause que de la confusion et devient la tradition des hommes, selon les Écritures. Ce n’est pas un hasard si cette tradition provient de la kabbale juive qui n’est que la continuité des Mystères de Babylone.

Alors, pourquoi autant de confusion au sujet du tétragramme YHVH ou YHWH ? Peu de temps avant l’avènement de Jésus, des Juifs dévots ont cessé d’utiliser le tétragramme simplement parce qu’ils craignaient de transgresser le troisième commandement. Lorsqu’ils lisaient le Nom de Dieu, ils utilisaient un substitut, le mot hébreu « Adonaï », qui veut dire « Seigneur ». Des centaines d’années ont passé depuis que les Juifs ont cessé d’utiliser le YHVH, alors sa prononciation précise a simplement été perdue. La plupart des érudits bibliques admettront qu’avec le passage des siècles, Dieu n’a pas jugé bon de restaurer cette connaissance à Son Église, puisque la majorité de Son peuple n’adore pas Dieu en hébreu. La Bible nous révèle le Père et le Fils par plusieurs noms dans les deux Testaments. Dieu est appelé « El » 235 fois dans l’Ancien Testament et « Élohim » plus de 2 600 fois. Le roi David L’appelle « Adonaï ».

Dans le Nouveau Testament, l’apôtre Pierre déclare, dans son discours d’Actes 4:10-12 : « Sachez, vous tous, et tout le peuple d’Israël, que c’est au nom de Jésus-Christ de Nazareth, que vous avez crucifié et que Dieu a ressuscité des morts ; c’est par lui que cet homme se présente guéri devant vous. Ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la principale pierre de l’angle. Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés. » Pierre l’appelle lesous Christos. Et Jésus, Lui qui n’a point commis de péché et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude, a enseigné aux apôtres de prier Dieu comme étant le Pater, le Père. Dans Matthieu 6:9, Jésus nous affirme : « Vous donc priez ainsi : Notre Père qui es aux cieux, ton nom soit sanctifié ; ton règne vienne. »

Jésus appelait Son Père Abba, comme nous le voyons dans Marc 14:36. « Et il disait : Abba ! Père ! toutes choses te sont possibles ; détourne cette coupe de moi ; toutefois non pas comme je veux, mais comme tu veux. » Et alors qu’Il était sur la croix, Jésus S’adressa au Père en araméen, traduit du grec Eloï, comme nous pouvons le constater dans Marc 15:34 : « Et à la neuvième heure Jésus s’écria d’une voix forte : Éloï, Éloï, lamma sabachthani ? C’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Tout au long de l’Écriture, le peuple de Dieu a adoré son Dieu dans sa langue maternelle et non avec un « Nom Sacré » insupportable, selon la Bible ou l’histoire. Nous devons suivre Christ et la Bible et non les traditions des hommes. Il est bibliquement incorrect de conclure qu’un chrétien doit adorer Dieu ou se sentir plus juste en L’adorant avec des syllabes en hébreu.

Nous devons recevoir Jésus par Sa Parole. Dans Psaume 119:65-68, David fait cet aveu : « Éternel, tu as fait du bien à ton serviteur, selon Ta Parole. Enseigne-moi à avoir du sens et de l’intelligence ; car j’ai cru à tes commandements. Avant d’être affligé, je m’égarais : mais maintenant j’observe ta parole. Tu es bon et bienfaisant : enseigne-moi tes statuts. » Le bien qui nous vient par la main du Seigneur se fait « par Sa Parole ». Intéressant de noter qu’il était cependant important pour David d’être affligé avant d’apprendre quelque chose par Dieu. Le mot hébreu anah est utilisé très souvent dans la Bible, le plus fameux prophétisant la mort de Jésus-Christ. « Cependant il a porté nos maladies, et il s’est chargé de nos douleurs ; et nous, nous pensions qu’il était frappé de Dieu, battu et affligé » (Esaïe 53:4).

Même si l’affliction ne vient pas nécessairement du fait qu’un individu ait désobéi, malgré que cela arrive assez souvent, le Seigneur utilise parfois cette occasion pour faire comprendre le concept de sainteté et d’obéissance, selon Sa Parole. « Il est vrai que tout châtiment ne paraît pas sur le moment un sujet de joie, mais de tristesse ; mais ensuite il produit un fruit paisible de justice pour ceux qui ont été ainsi exercés » (Hébreux 12:11). Trois fois, David demande au Seigneur d’apprendre de Sa Parole les principes éternels de Sa droiture. Dans Psaume 119:66, nous lisons : « Enseigne-moi à avoir du sens et de l’intelligence ; car j’ai cru à tes commandements. » Et, au verset 68 : « Tu es bon et bienfaisant : enseigne-moi tes statuts. » Finalement, aux versets-70 et 71 : « Leur cœur est épaissi comme de la graisse ; moi, je trouve mes délices dans ta loi. Il m’est bon d’avoir été affligé, afin que j’apprenne tes statuts. »

Le thème de ce message simple, c’est la passion de David d’apprendre et d’obéir à la Parole de Dieu. Aucun temps passé de l’histoire ne pouvait empêcher Sa fidélité ; aucune circonstance présente ne pourrait empêcher Ses promesses. Car : « La loi de Ta bouche m’est plus précieuse que des milliers de pièces d’or et d’argent » (Psaume 119:72), parce que la couronne de la victoire occupait constamment son esprit. Dans 1 Corinthiens 9:25-27, Paul déclare : « Tout homme qui combat, s’abstient de tout ; et ces gens-là le font pour avoir une couronne corruptible, mais nous pour une incorruptible. Je cours donc, non à l’aventure ; je frappe, mais non pas en l’air ; mais je traite durement mon corps, et je le tiens assujetti, de peur qu’après avoir prêché aux autres, je ne sois moi-même réprouvé. » Les anciens athlètes qui cheminaient vers la maîtrise de leur domaine se dévouaient tout entier en demeurant tempérés en toutes choses, espérant recevoir un jour la couronne de victoire. Et ces athlètes, comme d’ailleurs ceux de notre temps, étaient vénérés et adulés par leurs adorateurs.

Il y a vingt et une références à une couronne victorieuse dans le Nouveau Testament. Dans la plupart des cas, la couronne est utilisée comme la récompense incorruptible attribuée à un chrétien ou à une chrétienne, à la fin de sa course spirituelle. Dans 1 Thessaloniciens 2:19, elle contribue à la joie. « Car quelle est notre espérance, ou notre joie, ou notre couronne de gloire ? N’est-ce pas vous aussi, en la présence de notre Seigneur Jésus-Christ, à son avènement ? Oui, vous êtes notre gloire et notre joie. » Elle représentera la joie du chrétien lorsqu’il rencontrera ceux qu’il a pu influencer pour Christ dans sa vie présente.

Paul a également parlé d’une couronne de justice, dans 2 Timothée 4:8, lorsqu’il a dit : « Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement. » « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme Lui est pur, » déclare Paul, dans 1 Jean 3:2-3, alors que nos faiblesses et nos anciens désirs seront disparus.

L’apôtre Pierre nous a déclaré : « Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire » (1 Pierre 5:4). Jean nous dit, dans Apocalypse 2:10 : « Ne crains rien des choses que tu auras à souffrir ; voici, le diable va jeter en prison quelques-uns de vous, afin que vous soyez éprouvés ; et vous aurez une affliction de dix jours. Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai la couronne de vie. » L’apôtre Jacques, par contre, nous dit : « Heureux est l’homme qui endure la tentation ; car après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment. » Dans les deux cas, ce sont des couronnes éternelles.

Les quatre premières références à cette couronne victorieuse se réfèrent à la couronne portée par Christ Lui-même. Dans Jean 19:5, nous lisons : « Jésus sortit donc, portant la couronne d’épines, et le manteau de pourpre. Et il [Pilate] leur dit : Voici l’homme. » Ironie merveilleuse qu’une couronne destinée à être un instrument du ridicule et de la douleur serait un jour transformée en une couronne royale de triomphe. « Tu as mis toutes choses sous ses pieds. Car Dieu lui ayant assujetti toutes choses, n’a rien laissé qui ne lui soit assujetti ; or, nous ne voyons point encore maintenant que toutes choses lui soient assujetties. Mais nous voyons couronné de gloire et d’honneur ce Jésus, qui, par la mort qu’il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges, afin que par la grâce de Dieu il souffrît la mort pour tous. En effet, il était convenable que celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances » (Hébreux 2:8-10).

Dans chacune des souffrances de Sa mort, Jésus a vaincu la mort, le péché et Satan lui-même, et Sa couronne d’épines est devenue une couronne de gloire éternelle pour tous Ses enfants.




D.461 – Les cœurs aveuglés

Par Joseph Sakala

Dans Éphésiens 4:17-19, nous lisons : « Voici donc ce que je dis et que j’atteste de la part du Seigneur : Ne vous conduisez plus comme le reste des Gentils, qui suivent la vanité de leur esprit ; ayant leur intelligence obscurcie, étant éloignés de la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur ; ayant perdu tout sentiment, ils se sont abandonnés à la dissolution, pour commettre toutes sortes d’impuretés, avec une ardeur insatiable. » C’est une tragédie pour une personne d’avoir les yeux aveugles, mais il est infiniment pire d’avoir un cœur aveuglé. Personne ne choisit de venir volontairement au monde aveugle. Mais l’aveuglement spirituel est le produit d’une volonté humaine.

Après que Christ eut recouvré la vue d’un homme né aveugle, les pharisiens continuèrent de refuser de croire en Lui. Alors, Jésus leur dit : « Je suis venu dans ce monde pour rendre un jugement ; afin que ceux qui ne voient point, voient ; et que ceux qui voient, deviennent aveugles. Et quelques-uns des pharisiens qui étaient avec lui, entendirent cela et lui dirent : Et nous, sommes-nous aussi aveugles ? Jésus leur dit : Si vous étiez aveugles, vous n’auriez point de péché ; mais maintenant vous dites : Nous voyons ; c’est à cause de cela que votre péché subsiste » (Jean 9:39-41). Tout comme ces anciens intellectuels, il semble vraiment que les intellectuels modernes soient aussi d’incurables aveugles.

Ils professent d’enseigner la science et la philosophie au plus haut degré, mais, spirituellement parlant, leur esprit et leur cœur souffrent d’une cécité intégrale, pour ce qui est de leur compréhension de l’Évangile du salut de Christ. Comme le disait si bien Paul : « si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:3-4). Même parmi les gens religieux qui croient en Dieu comme Créateur, ils peuvent devenir aveugles lorsqu’ils sont confrontés à la vérité que le Créateur devait aussi devenir leur Sauveur. Dans 2 Corinthiens 3:14-16, nous lisons : « Mais leurs esprits ont été endurcis jusqu’à présent. Car encore aujourd’hui ce même voile demeure sur la lecture de l’Ancien Testament, sans être levé, parce qu’il n’est ôté que par Christ. Encore aujourd’hui, quand on lit Moïse, un voile est jeté sur leur cœur. Mais quand ils se convertiront au Seigneur, le voile sera ôté. »

Néanmoins, Jésus est venu comme la lumière, afin que ceux qui se tournent vers Lui et se convertissent au Seigneur voient leur voile ôté. Et soudainement, ils sont éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ. C’est à ce moment que Jésus Lui-même peut les instruire ainsi : « Gardez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous en habits de brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravissants. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? Ainsi tout bon arbre porte de bons fruits ; mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte point de bon fruit est coupé et jeté au feu. Vous les connaîtrez donc à leurs fruits » (Matthieu 7:15-20).

Il existe trois mots grecs pour traduire « gardez-vous ». Et les trois mettent beaucoup d’emphase sur un danger potentiel. Dans un monde sous le contrôle de Satan, il y a plusieurs astuces de séduction pour miner la foi et la vie du chrétien. Notre texte nous met en garde contre les faux prophètes qui paraissent être de véritables prophètes, ou enseignants, ou pasteurs, mais desquels les enseignements sont subversifs face à l’enseignement biblique. Jean nous met en garde en déclarant : « Bien-aimés, ne croyez pas à tout esprit, mais éprouvez les esprits, pour voir s’ils sont de Dieu ; car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. Reconnaissez l’Esprit de Dieu à ceci : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair, est de Dieu ; et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu » (1 Jean 4:1-3).

Ce sont des enseignants qui ne croient pas que Jésus était divin avant Sa naissance en chair et qu’il est venu du ciel dans le monde. Pourtant, ceux qui prêchent cela sont de Dieu. Par conséquent, ceux qui prêchent que Jésus est tout simplement né de Marie et n’est pas venu en chair du ciel, ne sont pas de Dieu. Jésus nous dit, dans Matthieu 24:11, que : « plusieurs faux prophètes s’élèveront, et séduiront beaucoup de gens. » Christ a également mis Ses brebis en garde contre le levain des pharisiens et des saducéens, car ces sectes ont aussi leurs contreparties dans l’hypocrisie des légalistes et le scepticisme des libéraux, qui sont tous les deux destructifs en regard de la véritable foi biblique dans la vie du chrétien.

Regardons ce que Christ leur dit, dans Matthieu 16:11-14 : « Comment ne comprenez-vous pas que ce n’est pas au sujet du pain, que je vous ai dit de vous garder du levain des pharisiens et des sadducéens ? Alors ils comprirent que ce n’était pas du levain du pain, mais de la doctrine des pharisiens et des sadducéens qu’il leur avait dit de se garder. Et Jésus, étant arrivé dans le territoire de Césarée de Philippe, interrogeait ses disciples, disant : Qui disent les hommes que Je Suis, moi, le Fils de l’homme ? Et ils répondirent : Les uns disent que tu es Jean-Baptiste ; les autres, Élie ; et les autres, Jérémie, ou l’un des prophètes. » Tous ces hommes étaient nés de femmes et ne sont pas entrés dans le monde comme Jésus. Mais Jésus leur pose cette question : « Et vous, qui dites-vous que je suis ? Simon Pierre, prenant la parole, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Et Jésus lui répondit : tu es heureux, Simon, fils de Jona ; car ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux » (vs 15-17).

Dans notre société intellectuelle humaniste d’aujourd’hui, un avertissement nous est lancé par Paul dans Colossiens 2:8-9 : « Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les rudiments du monde, et non selon Christ. Car en Lui toute la plénitude de la divinité habite corporellement. » C’est la seule référence biblique à la philosophie qui est comparée à de vaines tromperies. Finalement, l’apôtre Pierre nous dit : « Et croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition. Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:15-18).

Dans le contexte, ici, Pierre fait référence aux chrétiens qui ont changé ou tordu les versets bibliques à leur avantage pour rechercher l’accommodation avec les intellectuels établis dans ce monde naturel et mondain. Dans 2 Pierre 3:3-7, l’apôtre nous déclare : « Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création. Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau. Or, les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies. » Ainsi, Pierre, Jean et Christ Lui-même nous encouragent à être en garde contre ces choses.

Tenez fermes, car : « Les cieux ont été faits par la parole de l’Éternel, et toute leur armée par le souffle de sa bouche. Il amasse les eaux de la mer comme en un monceau ; il met les flots dans des réservoirs. Que toute la terre craigne l’Éternel ; que tous les habitants du monde le redoutent ! » (Psaume 33:6-9). Plusieurs de nos évangélistes modernes ont tenté d’harmoniser la simplicité des Écritures avec la cosmogonie du Big Bang, en empruntant les concepts de l’évolution et de l’uniformité de l’histoire de la terre. Cet exercice sert rarement à tempérer les pensées des humains, mais compromet plutôt l’interprétation des Écritures en leur faisant dire ce qu’elles ne disent clairement pas. La Bible nous dévoile, dans Hébreux 11:3, que : « Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles. »

Cela veut dire que tout ce qui existe présentement fut simplement appelé à exister par un commandement de Dieu. Car Il parle et la chose existe ; Il commande et elle paraît. La création fut un véritable miracle. Elle ne fut pas, comme certains érudits insistent à dire, simplement une création par inadvertance des processus cosmiques agissant sur une matière éternelle. Ni une apparition graduelle, ou une disparition de matière dans un état continuel de transformation. Seule une piètre étude des Écritures, couplée à une haute croyance envers la théorie astronomique courante, pourrait interpréter Hébreux 11:3 comme l’explosion d’une quantité super dense de matière, qui existait à peine auparavant et, lorsqu’elle est apparue, a produit l’univers entier dans un Big Bang.

La Bible nous déclare en toute simplicité que tout fut créé par la puissante Parole de Dieu. Alors, notre réponse n’est pas de tordre la Parole, mais plutôt d’y croire et de louer Dieu. « Que toute la terre craigne l’Éternel ; que tous les habitants du monde le redoutent ! » (Psaume 33:8). Le Créateur de toutes choses, c’est Christ. Dans Marc 13:19-20, nous lisons que Dieu aura même permis qu’il y ait une tribulation. « Car il y aura en ces jours-là une telle affliction, que, depuis le commencement du monde, que Dieu a créé, jusqu’à maintenant, il n’y en a point eu et il n’y en aura jamais de semblable. Et si le Seigneur n’avait abrégé ces jours-là, aucune chair n’eût échappé ; mais il a abrégé ces jours à cause des élus qu’il a choisis. »

En prédisant un jugement futur sur un monde non croyant, notre Seigneur Jésus a fait référence « que depuis le commencement du monde, que Dieu a créé » ne laisse aucun doute quant à Son affirmation biblique doctrinale d’une création soudaine. Dans le monde païen de Son temps, l’évolution était dominante presque partout. Les Épicuriens, par exemple, étaient des athées évolutionnistes. Les Stoïciens, les Gnostiques, les Platoniciens et d’autres furent des évolutionnistes panthéistes. Aucun des philosophes de Son temps ne croyait en un Dieu qui aurait créé toutes choses, même l’univers dans lequel ils vivaient. Cependant, Christ était le Créateur et les créationnistes scientifiques de nos jours tentent de suivre Son exemple et Son enseignement. En parlant d’Adam et Ève, Jésus avait dit : « Mais au commencement de la création, Dieu ne fit qu’un homme et qu’une femme. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme ; et les deux seront une seule chair ; ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Que l’homme ne sépare donc point ce que Dieu a joint » (Marc 10:6-9).

Les païens croyaient en un cosmos éternel, mais Jésus leur disait que ce cosmos avait eu un commencement et que l’homme et la femme faisaient partie de cette création. « Puis il leur dit : Le sabbat a été fait pour l’homme, non pas l’homme pour le sabbat. Ainsi le Fils de l’homme est maître même du sabbat » (Marc 2:27-28). Christ croyait que les deux récits de la création (Genèse 1 et 2) étaient complémentaires, et non contradictoires, car Jésus a cité les deux dans le même contexte. Dans Genèse 1:26-27, nous lisons : « Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. »

Dans Genèse 2:21-24, nous découvrons que : « l’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur Adam, qui s’endormit ; et il prit une de ses côtes, et resserra la chair à sa place. Et l’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise d’Adam, et la fit venir vers Adam. Et Adam dit : Celle-ci enfin est os de mes os, et chair de ma chair. Celle-ci sera nommée femme (en hébreu Isha), car elle a été prise de l’homme (en hébreu Ish). C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair. » Il pourrait se trouver des chrétiens qui soient évolutionnistes, mais il n’y a pas d’évolution chrétienne, car Christ était un créationniste. Dieu est Créateur, et non pas « évolutionneur » !

C’est pourquoi : « Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même », nous confirme Jean, dans 1 Jean 2:6. L’idée de marcher comme Christ a marché pourrait être intimidante pour un chrétien. Après tout, le Fils de Dieu a marché sans jamais pécher, étant Lui-même pleinement Dieu qui a tout sacrifié afin de servir une humanité rebelle. Il nous a établi un très haut standard, rien de moins que la perfection totale, dans Son sacrifice. Cependant, alors que nous reconnaissons que nous ne serons jamais comme Christ dans la gloire : « Ainsi, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez avec lui, enracinés et fondés en lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces » (Colossiens 2:6-7).

Notons plusieurs commandements spécifiques au Nouveau Testament et qui nous décrivent une telle marche. D’abord, dans Galates 5:16-18 : « Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, et n’accomplissez point les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à la chair, et ces deux choses sont opposées l’une à l’autre ; de telle sorte que vous ne faites point les choses que vous voudriez. Que si vous êtes conduits par l’Esprit, vous n’êtes point sous la loi, » nous déclare Paul. Et, aux versets 25 et 26, Paul ajoute : « Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit. Ne recherchons point la vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, et en nous portant envie les uns aux autres. »

Regardons ce que Paul nous déclare, dans Romains 8:1-4 : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit ; parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. Car ce qui était impossible à la loi, parce qu’elle était affaiblie par la chair, Dieu l’a fait : envoyant son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché ; et pour le péché, il a condamné le péché dans la chair ; afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit. »

« Et vous savez que nous avons été pour chacun de vous, comme un père pour ses enfants ; vous exhortant, vous encourageant et vous conjurant de vous conduire d’une manière digne de Dieu, qui vous appelle à son royaume et à sa gloire. C’est pourquoi aussi, nous ne cessons de rendre grâces à Dieu de ce que, recevant de nous la parole de Dieu que nous prêchons, vous avez reçu, non une parole des hommes, mais, ainsi qu’elle l’est véritablement, la parole de Dieu, qui agit avec efficacité en vous qui croyez, » nous dit Paul, dans 1 Thessaloniciens 2:11-13. « Je vous exhorte donc, moi le prisonnier du Seigneur, à vous conduire d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec un esprit patient, vous supportant les uns les autres avec charité ; vous appliquant à conserver l’unité de l’esprit, par le lien de la paix. Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous êtes appelés à une seule espérance, par votre vocation » (Éphésiens 4:1-4). Car nous marchons par la foi, et non par la vue.

« Et marchez dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés, et s’est offert lui-même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur, » nous dit Paul, dans Éphésiens 5:2. « Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité » (v. 8). « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7). Nous saisirons toutes les opportunités pour nous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des personnes sages. Car les temps sont mauvais. Il faut que nous marchions dans la vérité, comme nous le dit si bien Jean : « Je n’ai point de plus grande joie que d’apprendre que mes enfants marchent dans la vérité » (3 Jean 1:4).

Les enfants de Dieu doivent également marcher dans l’honnêteté. « Afin que vous vous conduisiez honnêtement envers ceux de dehors, et que vous n’ayez besoin de rien, » nous dit Paul, dans 1 Thessaloniciens 4:12. Et il le répète encore plus dans Romains 13:13 : « Marchons honnêtement comme de jour, et non dans les débauches et dans l’ivrognerie, dans la luxure et dans les impudicités, dans les querelles et dans l’envie ; mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et ne flattez point la chair dans ses convoitises. » Cette marche sera évidente dans toutes nos bonnes œuvres. « Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10).

Une telle marche victorieuse pourrait être facilement sa propre récompense, mais il y a encore plus. Notre Sauveur Jésus a déclaré à ceux qui marcheront avec Lui en vêtements blancs qu’ils en sont dignes : « Celui qui vaincra, sera vêtu de vêtements blancs, et je n’effacerai point son nom du livre de vie ; et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges, » nous confirme Jésus, dans Apocalypse 3:5. Car souvenons-nous que la Parole : « était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue » (Jean 1:2-5).

Un grand nombre de biochimistes et d’autres scientifiques ont tenté, pendant au-delà d’un siècle, de déterminer comment la vie a pu évoluer de la non vie. Une telle recherche s’avère absurde et impossible, car le système imaginaire serait infiniment plus complexe que la machine la plus élaborée jamais inventée par l’homme. La vie ne peut venir que de la vie. Le premier humain vivant ne pouvait venir que de par une création spéciale de la part de Dieu. Notez avec quelle simplicité la Bible nous dévoile cette création. « Et l’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, et souffla dans ses narines une respiration de vie ; et l’homme devint une âme vivante. » (Genèse 2:7). Avant de recevoir dans ses narines une respiration de vie, l’homme était toujours sans vie, mais, suite à cela, l’homme devint une âme vivante. En reconnaissance, le roi David a déclaré ceci, dans Psaume 139:14 : « Je te loue de ce que j’ai été fait d’une étrange et merveilleuse manière ; tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien. »

Paul nous affirme, dans Actes 17:26-30 : « Et il a fait d’un seul sang toutes les races des hommes, pour habiter sur toute la face de la terre, ayant déterminé la durée précise et les bornes de leur habitation ; pour chercher le Seigneur, pour voir si en le cherchant à tâtons, ils le trouveraient, quoiqu’il ne soit pas loin de chacun de nous. Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être ; comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : car de Lui nous sommes aussi la race. Étant donc de la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l’or, ou à de l’argent, ou à de la pierre taillée par l’art et l’industrie des hommes. Mais Dieu, ayant laissé passer ces temps d’ignorance, annonce maintenant aux hommes, que tous, en tous lieux, se convertissent » s’ils veulent faire partie de la Première Résurrection.

Le Seigneur Jésus-Christ demeure toujours Celui dont Dieu : « nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de Sa gloire et l’empreinte de Sa personne, et soutenant toutes choses par Sa Parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts » (Hébreux 1:2-3). Le battement de notre cœur, la respiration de nos poumons et les atomes de notre corps sont continuellement soutenus par Lui. Si Jésus enlevait Son pouvoir un seul instant, toute vie sur la terre cesserait d’exister et toute lumière deviendrait noirceur et ténèbres. Même ceux qui Le rejettent et blasphèment Son nom Lui doivent leur existence, grâce à Son pouvoir infini.

Car, comme le Père a la vie en Lui-même, Il a aussi donné au Fils d’avoir la vie en Lui-même, nous affirme Jean, dans Jean 5:26. La vie est en Jésus, Lui seul possède le pouvoir de vaincre la mort et de ressusciter les morts. « Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, de même aussi le Fils donne la vie à ceux qu’il veut » (Jean 5:21). « Suivant qu’il est écrit : Le premier homme, Adam, a été fait une âme vivante ; mais le dernier Adam est un Esprit vivifiant, » nous confirme Paul, dans 1 Corinthiens 15:45. Ainsi : « Qui a le Fils, a la vie ; qui n’a point le Fils de Dieu, n’a point la vie » (1 Jean 5:12). Donc, par la foi en Sa mort sacrificielle et Sa résurrection à la vie éternelle : « vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ; mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire » (Colossiens 3:3-4).

Notre délivrance vient de Dieu. Comme le disait si bien David, dans Psaume 27:1 : « L’Éternel est ma lumière et ma délivrance ; de qui aurais-je peur ? L’Éternel est le rempart de ma vie ; de qui aurais-je de la crainte ? » Ce sont des termes familiers dont la signification est souvent oubliée à cause de leur usage fréquent, mais la lumière est souvent associée à la vérité dans les Psaumes. Regardons quand même quelques Psaumes afin de nous rassurer. Dans Psaume 18:28, nous lisons : « Car c’est toi qui sauves le peuple affligé, et qui abaisses les yeux des superbes. » Et, dans Psaume 36:8-10 : « O Dieu, que ta bonté est précieuse ! Aussi les fils des hommes se retirent sous l’ombre de tes ailes. Ils sont rassasiés de l’abondance de ta maison, et tu les abreuves au fleuve de tes délices. Car la source de la vie est auprès de toi ; c’est par ta lumière que nous voyons la lumière. » Et un troisième : « Envoie ta lumière et ta vérité ; qu’elles me conduisent, qu’elles m’amènent sur ta montagne sainte, vers tes tabernacles ! » (Psaume 43:3).

Mais les Psaumes nous promettent une provision de clarté. « Il fera ressortir ta justice comme la lumière, et ton droit comme le plein midi » (Psaume 37:6). « Seigneur, tout mon désir est devant toi, et mon gémissement ne t’est point caché. Mon cœur palpite, ma force m’abandonne ; et la lumière de mes yeux même, je ne l’ai plus, » nous déclare Psaume 38:10-11. Et dans Psaume 112:4, nous lisons : « La lumière se lève dans les ténèbres pour l’homme droit ; il est compatissant, miséricordieux et juste. » Nous avons même une faveur avec Dieu, comme dans Psaume 4:6-9 : « Offrez des sacrifices de justice, et confiez-vous en l’Éternel. Plusieurs disent : Qui nous fera voir du bien ? Fais lever sur nous la lumière de ta face, ô Éternel ! Tu as mis dans mon cœur plus de joie, qu’ils n’en ont quand leur blé et leur vin sont abondants. Je me coucherai, je m’endormirai aussi en paix ; car toi seul, ô Éternel, tu me fais reposer en assurance. »

Ce Psaume est un chant de joie sur la délivrance merveilleuse de Dieu et s’étend sur la plus grande application possible. Le Seigneur nous fournit la vérité pendant que nous fouillons Sa Parole. Parfois Sa Vérité nous saute aux yeux et dans le cœur quand nous en avons le plus besoin. Il nous fournit la clarté et la compréhension. C’est le ministère premier du Saint-Esprit envers nous. « Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir. C’est Lui qui me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. Tout ce que le Père a, est à moi ; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera » (Jean 16:13-15).

Et qui peut ignorer la faveur que nous recevons dans notre salut ? « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:8-10). La délivrance dans les Psaumes est souvent une délivrance militaire, mais elle est aussi applicable à la délivrance éternelle du péché, ce qui est le but premier de Dieu. Dans Psaume 18:2-4, nous lisons : « Il dit donc : Je t’aimerai, ô Éternel, qui es ma force ! Éternel, mon rocher, ma forteresse et mon libérateur ! Mon Dieu, mon rocher où je me réfugie ! Mon bouclier, la force qui me délivre, ma haute retraite ! Je m’écrie : Loué soit l’Éternel ! et je suis délivré de mes ennemis. » Toutes ces situations mettent l’emphase sur une délivrance soudaine physique du peuple de Dieu, face à une défaite certaine aux mains de l’ennemi. Pourquoi ne pas profiter de cette délivrance physique, offerte au peuple de Dieu ?




D.460 – Serez-vous prêts pour l’enlèvement ?

Par Joseph Sakala

Dans le monde religieux, de nombreuses histoires circulent sur un éventuel enlèvement secret des convertis, avant le début de la Tribulation. Selon les enseignants de cette théorie très populaire, cet enlèvement se fera d’une manière soudaine, en cachette et sans avertissement, en quelque part dans les nuages et même au ciel pour une durée de sept ans. Alors, est-il possible qu’un jour nous entendions dire qu’un pilote d’avion converti a disparu subitement, en plein vol et sans aucune trace, laissant les pauvres passagers non convertis de l’appareil s’écraser au sol dans une mort terrible ? Nos grandes routes deviendront-elles des endroits périlleux alors que les conducteurs convertis disparaîtront soudainement en laissant leurs véhicules faire des carambolages épouvantables ?

Avant de continuer, il serait juste de nous poser la question à savoir si la théorie de cette sorte d’enlèvement est biblique ou si la Bible nous révèle que le plan de Dieu pour les derniers jours est complètement différent de ce que bon nombre d’églises prêchent de plus en plus pour régaler leurs brebis. Le télévangéliste Tim LaHaye a écrit plusieurs bouquins sur cette « vérité » qui est devenue la plus grande séduction religieuse des temps modernes. Sa théorie — et je dis bien théorie — est fondée sur une fausse application de plusieurs passages bibliques rejetés par une vaste majorité de chrétiens. Ce qui est très important dans son enseignement, c’est que sa théorie demeure improuvable, parce qu’elle contredit directement ce que la Bible enseigne sur le second avènement de Christ.

Cette théorie farfelue de M. LaHaye nous présente un Dieu qui permettrait la mort de plusieurs milliers d’humains d’une manière irresponsable pour accommoder sa conception personnelle d’un enlèvement. Avez-vous déjà vu des autocollants sur des pare-chocs d’automobiles annonçant : « En cas d’enlèvement, cette auto sera sans conducteur » ? Cet enlèvement soudain et secret est décrit comme un événement où Dieu vient saisir Ses élus qui pilotent des avions, qui conduisent des autos, des autobus ou des trains, laissant les autres passagers innocents dans ces autos, avions, autobus et trains se diriger vers une mort atroce un peu partout sur la terre. Quelle sorte de Dieu ferait une chose pareille ?

Dans son plus récent bouquin, Revelation Unveiled (Révélation dévoilée), Tim LaHaye tente de « prouver » que la Bible enseigne un enlèvement. Jusque là, il a raison, car nous serons enlevés pour rencontrer Christ « dans les airs ». Alors, M. LaHaye commence par citer Apocalypse 4:1-2. Mais il admet rapidement que : « L’enlèvement de l’Église n’est pas explicitement enseigné dans Apocalypse 4. » [p.100]. Amen ! Dans Apocalypse 4:1-2, nous lisons : « Après cela je regardai, et voici une porte était ouverte dans le ciel ; et la première voix que j’avais entendue, comme celle d’une trompette, et qui parlait avec moi, dit : Monte ici, et je te ferai voir les choses qui doivent arriver après celles-ci. Et aussitôt je fus ravi en esprit ; et voici, un trône était dressé dans le ciel, et quelqu’un était assis sur ce trône. » Pouvons-nous voir dans ce passage une seule indication d’enlèvement ? Absolument pas ! Et encore moins d’un enlèvement de l’Église !

LaHaye prétend que Jean représente l’Église et que la voix dans le ciel lui dit de monter ici. Relisez ce verset et vous verrez quelque chose de complètement autre. Jean fut « ravi en esprit », c’est-à-dire, il a eu une vision dans laquelle il a vu le trône de Dieu et quelqu’un était assis sur ce trône. LaHaye tente de raisonner que l’apôtre Jean représente l’Église, alors que jamais la Bible ne suggère une telle représentation. Rien ne permet une telle insinuation ! Voici les paroles de Paul : « Car je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai unis à un seul Époux, pour vous présenter à Christ, comme une vierge chaste », dans 2 Corinthiens 11:2. Au contraire, la Bible symbolise l’Église par une femme, la fiancée de Christ. Ensuite, LaHaye offre un autre argument pour appuyer sa théorie en disant que l’absence d’une mention de l’Église après le chapitre 4 prouve que l’Église n’est plus sur la terre durant la tribulation. Il prétend qu’entre les chapitres 6 et 18 qui couvrent la tribulation, l’Église n’est pas mentionnée une seule fois.

Il a vraiment du culot pour faire une telle déclaration, car le chapitre 12 en entier est consacré à l’Église ! À la page 101 de son bouquin, LaHaye se tourne vers Paul pour prouver l’enlèvement de l’Église au ciel avant la tribulation pour être avec Christ. Dans 1 Thessaloniciens 4:16-17, nous pouvons lire : « Car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. » Avez-vous vu une mention dans ce passage que cet événement se produit avant la tribulation ? Absolument pas ! De quoi Paul parle-t-il ici ?

Allons voir le contexte dans lequel Paul a prononcé ces paroles. Dans 1 Thessaloniciens 4:13, Paul déclare : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance. » Paul consolait la congrégation au sujet de ceux qui étaient morts récemment. Alors, au verset 14, Paul affirme : « Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts. » Donc, au verset 15, Paul confirme : « Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts. » Au retour de Christ, nous monterons tous ensemble vers Lui. Cependant, aucune mention que ceci se passera avant la grande tribulation. Pour notre réponse, il faut aller ailleurs dans les Écritures.

Apocalypse 11:15 nous révèle que : « le septième ange sonna de la trompette, et de grandes voix se firent entendre dans le ciel, qui disaient : Les royaumes du monde sont soumis à notre Seigneur et à son Christ, et il régnera aux siècles des siècles. » La Bible nous annonce sept trompettes qui nous avertiront des sept malheurs jetés sur la terre. Le Christ ne revient qu’à la septième ou dernière trompette, à la fin de la tribulation. Pas en secret, sans bruit, avant le début de la tribulation, mais au son retentissant d’une trompette que tous entendront à la fin de la tribulation. Allons encore une fois vérifier ce que Paul nous dit là-dessus.

Dans 1 Corinthiens 15:51-53, Paul déclare clairement : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. » Quelle explication claire et si simple qu’un enfant de dix ans avec un esprit ouvert peut la comprendre ! Mais apparemment pas un évangéliste qui persiste à vendre ses voyages pour le ciel aux pauvres brebis qui ne prennent pas le temps de vérifier toutes choses, et surtout les déclarations de LaHaye. D’autant plus que Jésus Lui-même nous déclare avec force que : « personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13). M. LaHaye, faites vos études de la Bible, car vous faites de Jésus un menteur !

Notez que les morts ressuscitent après que la dernière trompette ait sonné, ce qui détruit complètement la théorie d’un enlèvement au ciel pendant sept années avant le début de la tribulation. Dans Matthieu 24:3-33, Jésus nous décrit clairement les évènements qui précéderont Son Deuxième Avènement. Je vous exhorte à lire ces versets attentivement. En premier lieu, Jésus nous explique que des faux prophètes viendront et séduiront beaucoup de gens. Dans Matthieu 24:5, Jésus déclare : « Car plusieurs viendront en mon nom, disant : Je suis le Christ, et ils séduiront beaucoup de gens. » C’est la toute première chose que Christ nous avertit de surveiller dans les derniers temps. La séduction religieuse mondiale.

Ensuite, Jésus décrit qu’il y aura des guerres, de la famine, de la peste et des tremblements de terre qui suivront. Est-ce qu’Il nous déclare que Ses saints seront épargnés de tout cela ? Non ! Jésus nous met en garde plutôt dans Matthieu 24:9-10 : « Alors ils vous livreront pour être tourmentés, et ils vous feront mourir ; et vous serez haïs de toutes les nations à cause de mon nom. Alors aussi plusieurs se scandaliseront et se trahiront les uns les autres, et se haïront les uns les autres. » Plusieurs de ceux qui se déclarent chrétiens seront martyrisés avant le retour de Christ, non pas enlevés au ciel. Ensuite, Jésus nous déclare, dans Matthieu 24:21-22 : « Car alors il y aura une grande affliction ; telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et telle qu’il n’y en aura jamais. Que si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des élus ils seront abrégés. » Ce qui n’aurait pas lieu d’être si l’Église est déjà partie depuis sept ans.

Oui, il y aura une grande tribulation pendant laquelle aucune chair ne survivrait, si ce n’était pas des vrais élus, mais à cause des élus ces jours seront abrégés. Mais regardez, maintenant, ce qui arrivera, aux versets 29 à 31 : « Et aussitôt après l’affliction de ces jours-là le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera point sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées. Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel ; alors aussi toutes les tribus de la terre se lamenteront, en se frappant la poitrine, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec une grande puissance et une grande gloire. Il enverra ses anges avec un grand éclat de trompette, et ils rassembleront Ses élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout. »

Avez-vous remarqué à quel moment les élus seront rassemblés par les anges de Dieu, afin de les enlever avec tous ceux qui seront ressuscités pour la grande rencontre avec Jésus dans les airs ? Pas au ciel, mais dans les airs. Pas en secret, mais à la vue de tous, au son d’une trompette. Cela se fera pendant que Jésus descendra pour ensuite Se diriger vers le Mont des Oliviers. « Et l’Éternel sortira, et combattra contre ces nations, comme lorsqu’il combattit au jour de la bataille. Ses pieds se poseront, en ce jour-là, sur la montagne des Oliviers qui est en face de Jérusalem, à l’orient ; et la montagne des Oliviers se fendra par le milieu, à l’orient et à l’occident, et il s’y fera une très grande vallée ; et la moitié de la montagne se retirera vers l’Aquilon et l’autre moitié vers le midi » (Zacharie 14:3-4). « L’Éternel sera roi de toute la terre ; en ce jour-là, l’Éternel sera seul, et son nom seul » (Zacharie 14:9).

En assumant que l’apôtre Jean représentait l’Église et en évitant le fait que tout arriverait à la dernière trompette, LaHaye fut capable de se construire une plate-forme de laquelle il a pu lancer sa théorie de l’enlèvement, sept ans avant la grande tribulation. Or, sa théorie est non biblique et non prouvable, mais il a quand même réussi à vendre cette idée à des millions de chrétiens honnêtes qui se cherchaient un lieu de refuge. Mais quelle est l’origine de cet enlèvement sept ans avant la tribulation ? En réalité, tous les étudiants de la Bible de jadis reconnaissaient que l’enlèvement sept ans avant la tribulation était inconnu jusqu’à l’arrivée sur scène de John Nelson Darby. Darby fut le fondateur de la Plymouth Brethren Church. Il avait décrit un système d’interprétation biblique appelé « dispensationalisme ». Il a inventé la théorie que Dieu a eu des règlements divers pour différents groupes à des moments variés de l’histoire. Darby s’est mis à enseigner que Dieu avait la « loi » pour les Juifs, mais la « grâce » pour l’Église. Et que c’était deux moyens de salut !

Plus tard, les idées de Darby devinrent plus raffinées et furent rendues populaires par C. I. Scofield, auteur de la Scofield Reference Bible. De cette source, les évangéliques protestants se sont amourachés de ses enseignements, malgré qu’ils étaient non bibliques. Dans son effort pour trouver des origines antérieures à sa théorie, LaHaye cite quelques vagues références bien avant le temps de Darby. Par exemple, LaHaye cite quelques écrits d’un dénommé « Pseudo-Ephrem », mais admet quand même qu’il est difficile de savoir qui fut cet homme lorsqu’il écrivit. Voici ce que cite LaHaye venant de « Pseudo-Ephrem », dans son livre Revelation Unveiled : « Pourquoi ne rejetons-nous pas toutes les actions terrestres, pour nous préparer à rencontrer le Seigneur Christ, afin qu’il nous tire de cette confusion qui domine sur le monde ? Tous les saints et élus de Dieu seront ramassés ensemble, avant la tribulation à venir, et transportés vers le Seigneur, afin qu’ils ne voient pas la confusion qui va dominer sur la terre à cause de nos péchés. »

Veuillez noter que cette citation ancienne ne mentionne aucune référence biblique pour valider ses idées, ni d’un enlèvement secret de chrétiens. Une autre vague de citations employée par LaHaye vient de Victorinus, un évêque catholique romain aux environs de 270 apr. J.-C.. Dans un commentaire sur le livre de l’Apocalypse, Victorinus discutait de ce que le peuple de Dieu pourrait être délivré des plaies, amenées par les deux témoins et décrites dans Apocalypse 11. LaHaye déclare, dans son commentaire sur l’Apocalypse, qu’il compare ces plaies à celles de la période de Lévitique, et déclare ensuite : « Ces plaies arriveront dans les derniers temps lorsque l’Église ne sera plus parmi eux. » Évidemment, l’évêque Victorinus de Peteau, un homme brillant du troisième siècle, voyait l’Église enlevée avant les plaies de la colère de Dieu, qu’il a interprétée comme étant de sept années. Mais que nous dit la citation de cet écrivain ancien, au sujet de l’enlèvement de l’Église ? Absolument rien !

Il ne parle pas d’enlèvement, il ne fait que remarquer que le peuple de Dieu serait épargné d’une situation dangereuse. En présumant que cet écrivain ancien ait parlé d’enlèvement, LaHaye réussit à placer des mots dans la bouche de l’évêque Victorinus pour mousser sa cause. Mais est-ce qu’il y a une véritable protection pour le peuple de Dieu durant la Grande Tribulation ? Qu’est-ce que la Bible nous dit clairement ? À l’Église de Philadelphie, la seule à laquelle Jésus ne fait pas correction, Il lui déclare ceci, dans Apocalypse 3:10 : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. » Notez bien ce que Jésus déclare à Son Église, le petit troupeau qui a gardé la Parole de Sa patience. Jésus lui dit : « Moi-même je te garderai de l’heure de la tentation» Il parle de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. Je dois vous faire remarquer une distinction ici ! Vérifiez-la vous mêmes. Dans l’Apocalypse, vous avez deux sortes de personnes, les serviteurs de Dieu et les habitants de la terre ; les convertis et les non convertis !

Donc, Jésus Lui-même S’engage à nous protéger durant cette période de tribulation alors que nous allons témoigner pour Lui. Ainsi, ce ne sera pas un enlèvement secret dans les cieux pendant sept années, mais une protection divine ici sur la terre pendant trois ans et demi. Tout comme Dieu a protégé Israël lors de sa sortie d’Égypte, Jésus S’engage à protéger son Église sur terre durant la Grande Tribulation. N’ayant plus accès à l’Église, Satan sera enragé et : « Le dragon s’irrita contre la femme, et s’en alla faire la guerre aux restes de sa postérité, qui gardent les commandements de Dieu, et qui ont le témoignage de Jésus-Christ » (Apocalypse 12:17). Alors, ceux qui sont tièdes seront persécutés par Satan et ses laquais. Quelques ministres tentent d’appliquer ce verset 17 au peuple juif. Mais ce chapitre en entier nous dévoile clairement qu’il est question de « l’Israël de Dieu » (Galates 6 :16).

Donc, alors que Jésus prépare une protection pour les Philadelphiens, les tièdes ou Laodicéens devront passer par la tribulation afin de se réchauffer spirituellement. Dans Apocalypse 7:13-15, nous lisons : « Puis un des Anciens prit la parole, et me dit : Ceux qui sont vêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d’où sont-ils venus. Et je lui dis : Seigneur, tu le sais. Et il me dit : Ce sont ceux qui sont venus de la grande tribulation, et qui ont lavé leurs robes, et ont blanchi leurs robes dans le sang de l’Agneau. C’est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu, et ils le servent jour et nuit dans son temple ; et celui qui est assis sur le trône, étendra sur eux son pavillon. » Après les avoir avertis de leur tiédeur et leur avoir donné la solution à leur problème, pour ceux qui n’ont pas voulu écouter, Jésus leur déclare : « Je reprends et je châtie tous ceux que j’aime ; aie donc du zèle, et te repens. Voici, je me tiens à la porte, et je frappe ; si quelqu’un entend ma voix et m’ouvre la porte, j’entrerai chez lui, et je souperai avec lui, et lui avec moi » (Apocalypse 3:19-20). Malheureusement, ces chrétiens n’ont pas voulu écouter Jésus.

Je regrette, mais ce ministère pour les temps de la fin n’appartient pas aux Juifs, car ils attendent toujours la première venue de leur propre Messie. Ils devront également passer par la Grande Tribulation. Jésus avait donné cette instruction vitale à ceux qui ont cru en Lui — l’Israël de Dieu : « Veillez donc, et priez en tout temps, afin que vous soyez trouvés dignes d’éviter toutes ces choses qui doivent arriver, et de subsister devant le Fils de l’homme » (Luc 21:36). Très peu de « chrétiens » ont décidé d’obéir à ce commandement venu directement du Fils de Dieu. La plupart vont dans les églises où la prophétie est rarement discutée et certainement pas comprise. Ils ne savent pas ce que : « Veillez donc, et priez en tout temps » veut dire et n’ont aucun intérêt pour le faire. La plupart des « brebis » ne savent même pas comment prier. Mais : « Dieu ne vengera-t-il point Ses élus, qui crient à lui jour et nuit, quoiqu’il diffère sa vengeance ? Je vous dis qu’il les vengera bientôt. Mais quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » (Luc 18:7-8).

La majorité du peuple de Dieu sera influencée par Laodicée, dans les derniers temps, à être tiède. Et Jésus parle fortement contre cette attitude. Dans Apocalypse 3:15-16, Jésus déclare : « Je connais tes œuvres ; je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Oh ! si tu étais froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. » Apparemment, ceux qui se disent chrétiens, mais qui sont tièdes, seront lancés dans la Grande Tribulation. « Car tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien ; et tu ne connais pas que tu es malheureux, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nu. Je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, pour devenir riche ; et des vêtements blancs, pour être vêtu, et que la honte de ta nudité ne paraisse point, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies, » leur dit Jésus. (Apocalypse 3:17-18).

« Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite », leur dit Paul, dans Romains 12:1-2. Mais ils n’ont pas voulu écouter. Alors, ils apprendront par le biais de la tribulation, pour laquelle Jésus leur dit : « Je reprends et je châtie tous ceux que j’aime ; aie donc du zèle, et te repens » (Apocalypse 3:19). Dieu ne les protègera pas et ils seront forcés de choisir entre la soumission totale à Dieu et le feu de la Géhenne. Tandis que les enfants obéissant à Dieu seront protégés, comme nous l’avons vu dans Apocalypse 3:10 : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. »

Dieu nous décrit le mode de vie de Ses fidèles enfants : « C’est ici la patience des saints, ce sont ici ceux qui gardent les commandements de Dieu, et la foi de Jésus » (Apocalypse 14:12). Ce ne sont pas des chrétiens qui ont succombé aux enseignements de leurs ministres qui leur enseignaient que la loi spirituelle fut abolie, où « clouée à la croix ». La Bible est extrêmement claire là-dessus. Ne demeurez jamais avec cette attitude, mais plutôt quand vous transgressez un commandement, repentez-vous et le Seigneur qui est juste vous pardonnera, et effacera votre iniquité. Rappelez-vous toujours que nous avons un avocat auprès de Dieu. C’est Jean qui nous le confirme lorsqu’il nous déclare : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements » (1 Jean 2:1-3).

Alors, si vous cherchez la protection divine dans les moments traumatisants qui s’en viennent, soyez assurés que ce ne sera pas par les mensonges des faux ministres, qui vous vendent un enlèvement au ciel pendant sept années, alors que nous savons que : « nul homme n’a vu, ni ne peut voir [le Père] ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen » (1 Timothée 6:16). Mais croyez en Dieu qui nous assure que Jésus Lui-même nous protégera pendant les trois ans et demi de la Grande Tribulation que nous passerons à témoigner pour Jésus sur la terre. Et ce jusqu’à la dernière trompette. « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés » (1 Corinthiens 15:51-52).

« Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:13-17).

Il n’y aura aucun enlèvement des saints fait en secret. « Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel ; alors aussi toutes les tribus de la terre se lamenteront, en se frappant la poitrine, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec une grande puissance et une grande gloire. Il enverra ses anges avec un grand éclat de trompette, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout » (Matthieu 24:30-31). Que Dieu vous aide, ainsi que votre famille, à comprendre et à être consentants à vous soumettre au Christ vivant, afin qu’Il puisse vivre Sa vie en vous dans l’obéissance, au travers de la puissance du Saint-Esprit.

Et comme Paul fut si bien inspiré de nous dire : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20). Au travers de Christ en vous, que vous puissiez vraiment apprendre à marcher avec Dieu et à recevoir la protection du Dieu Tout-puissant qu’Il a promise à Ses véritables saints.




D.459 – Sept preuves que Dieu existe

Par Joseph Sakala

Votre foi est-elle fondée sur l’évidence ou est-ce une « foi aveugle » ? Saviez-vous que Dieu a donné aux chrétiens convertis des preuves encourageantes, non seulement qu’Il existe, mais qu’Il a également un merveilleux Plan pour l’humanité ? Est-ce rationnel de croire en Dieu ? Ou avez-vous une foi aveugle de Son existence sans trop savoir pourquoi ? Des millions de gens dans le monde croient qu’il n’y a pas de Dieu. Et plusieurs autres ne croient pas que la science et la religion peuvent coexister. Parmi ceux qui croient en Dieu, plusieurs déclarent qu’on doit simplement avoir la foi sans examiner l’évidence. Mais que nous déclare la Bible ? Contrairement à la croyance commune, la Bible ne prêche pas une foi aveugle. Le Dieu de la Bible nous demande de prouver toute chose pour voir si ce qu’Il dit est vrai. Dieu nous lance comme défi d’ : « Éprouvez toutes choses ; retenez ce qui est bon » (1 Thessaloniciens 5:21).

Donc, nous allons prouver que Dieu existe. Mais quelle évidence avons-nous pour croire une pareille chose ? Ceux qui croient en Dieu ont parfois des opinions différentes sur la nature de Dieu. Mais que nous révèle la Bible sur la véritable nature de Dieu ? Voici ce que Dieu nous révèle en parlant de Lui-même, à la première personne. « A qui donc me feriez-vous ressembler ? Et à qui serai-je égalé, dit le Saint ? Levez les yeux en haut, et regardez : qui a créé ces choses ? C’est Lui qui fait sortir en ordre leur armée, et qui les appelle toutes par leur nom ; telle est la grandeur de Son pouvoir et de Sa force puissante, que pas une ne manque à lui obéir » (Esaïe 40:25-26). La Bible nous révèle un Dieu qui nous fournit l’évidence de Son existence, comme nous allons le découvrir en examinant les sept preuves de Son existence.

La première preuve. La création requiert un Créateur. Le télescope Hubble continue de nous révéler des galaxies inconnues. Notre univers ne cesse de nous émerveiller. Dans le ciel de la nuit, le roi David d’Israël a demandé à Dieu : « De la bouche des petits enfants et des nourrissons, tu tires ta louange, à cause de tes adversaires, pour réduire au silence l’ennemi et le rebelle. Quand je regarde tes cieux, l’ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu as formées, je dis : Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui ? le fils de l’homme, que tu prennes garde à lui ? » (Psaume 8:3-5). David appelle l’univers l’œuvre des doigts de Dieu, car il savait que Dieu avait créé l’univers. Mais l’univers a-t-il eu un commencement ? Que disent les hommes de Science ?

Le fameux astrophysicien Stephen Hawking, dans une conférence intitulée Le commencement du temps, a déclaré ce que la majorité des astronomes disent aujourd’hui : « L’univers n’a pas toujours existé. Au contraire, l’univers, ainsi que le temps, a en effet eu un commencement dans le Big Bang, il y a environ quinze milliards d’années de cela. » La science nous confirme donc qu’il n’y a pas eu une éternité de la matière. Il est étonnant que la science ait finalement rattrapé la Bible dans la reconnaissance que l’univers a déjà eu un commencement. La science est entièrement d’accord avec la Bible à savoir que l’univers n’a pas toujours existé. Mais comment l’univers est-il venu à l’existence ? Est-il survenu à partir de rien ? Et si oui, la science peut-elle nous donner une réponse ? Sir John Maddox, auteur de What Remains To Be Discovered, avait écrit un article dans le Time Magazine intitulé : « A Theorie of Everything ». Il y observe que, il y a à peine soixante-dix ans, l’univers semblait être en expansion, alors que maintenant, il existe un plan décrivant comment il a commencé par le Big Bang.

On y dit qu’au commencement il n’y avait littéralement rien, même pas l’espace. Mais où ont-ils pris cette théorie, puisque ces hommes de science ne croient pas en Dieu ? Pourtant, cette vérité était là, bien étalée dans la Bible, dans Genèse 1:1 où Dieu nous confirme : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. » Mais continuons selon leur théorie qui veut que l’univers de matière soit venu d’une petite quantité d’espace surchauffé qui contenait assez d’énergie pour créer toutes les étoiles et toutes les galaxies remplissant les cieux. Avec assez de reste pour maintenir l’expansion de l’univers depuis ce temps. Cependant, Maddox continue en disant : « Il y a de sérieux problèmes philosophiques créés par le Big Bang et qui ne peuvent pas être expliqués. »

Pire encore, personne n’a été capable de réconcilier le « grand triomphe » de la physique du 20ième siècle, i.e., la théorie d’Einstein sur la gravitation. Et puisque cela n’a pas été fait, la véritable nature de notre univers restera au-delà de leur connaissance. La candeur de Maddox est admirable. Il reconnaît que la vérité scientifique est valable, mais limitée. La science peut nous décrire le « comment » ou le mécanisme de la nature jusqu’à un certain point, mais ne peut absolument pas répondre aux questions plus profondes, comme « pourquoi l’univers » ? Et quel fut le but ultime de la création des humains. Mais la Bible peut répondre à toutes ces questions.

La science peut démontrer que l’univers a eu un commencement, mais ne peut pas nous révéler quoi ou Qui a causé ce commencement. Ici, la Bible est d’accord avec la science, mais elle ajoute une dimension vitale à notre compréhension d’un univers créé. Nous avons la Parole de Dieu qui nous confirme que : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre » (Genèse 1:1). Ensuite, nous avons la foi : « Car par elle les anciens ont obtenu un bon témoignage. Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (Hébreux 11:2-3).

La deuxième preuve. La Vie demande nécessairement un Créateur de vie. Les savants ont tenté en vain de créer la vie à partir d’un objet sans vie, même à partir d’une « soupe » chimique en laboratoire. Ils ont raté lamentablement ! La loi de la biogenèse nous dévoile que la vie ne peut venir que de la vie. L’astrophysicien Hugh Ross nous décrit ce phénomène comme suit : « Même avec les conditions hautement favorables d’un laboratoire, ces “soupes” ont lamentablement échoué à produire quelque chose qui ressemblerait à une vie. Un de nos problèmes, c’est qu’elles produisent une distribution hasardeuse de molécules pré-biotiques de gauche ou de droite, alors que la vie chimique requiert que toutes les molécules soient de main gauche ou de main droite. Avec toute notre connaissance et notre technologie, nous n’arrivons même pas proche de créer la vie en laboratoire, » nous confirme M. Ross.

Malgré que, par la science, les hommes de science n’aient pas une seule fois créé la vie à partir d’un objet sans vie, quelques-uns parmi eux persistent à rejeter l’idée d’un Créateur Dieu, qu’ils mettent de côté en faveur de leur objectivité scientifique et de leur croyance scientifique qui, jusqu’à date, se sont avérées toujours impossibles. La méthode scientifique exige l’observation, l’expérimentation et le raisonnement humain. Aucune expérimentation  physique ne peut « prouver » l’existence de Dieu dans un sens scientifique, car elle doit se cantonner dans le domaine physique, alors que Dieu est Esprit. La science peut simplement produire des résultats expérimentaux qui sont, soit consistants, ou soit inconsistants avec l’hypothèse d’un Dieu Créateur.

Alors, qu’arrive-t-il lorsque des scientifiques rencontrent des faits qui sont consistants avec un Créateur ? Plusieurs déclareront dogmatiquement qu’il ne peut pas y avoir un Dieu, faisant ironiquement une « religion » de leur athéisme scientifique. Notez, s’il vous plaît, cette remarque venant d’un Prix Nobel scientifique, George Wald : « À première vue, il serait raisonnable de croire en une génération spontanée. La seule alternative serait de croire en un seul acte primaire de création surnaturelle. Il n’y a pas de troisième position. On n’a qu’à contempler la magnitude de cette tâche pour concéder que la génération spontanée d’un organisme vivant est impossible. Pourtant, nous voici comme le résultat, je crois, d’une génération spontanée. » [The origin of life, Scientific American, août 1954, p.46.]

Vraiment étonnant ! Un gagnant scientifique de Prix Nobel qui dit que la chose est impossible, mais qui croit pourtant qu’elle est vraie. Il ne faut pas être séduit par la théorisation scientifique qui n’a aucun fondement dans la réalité. L’expression « génération spontanée » utilisée par M. Wald peut paraître impressionnante, mais si érudite une expression pareille puisse-t-elle paraître, elle ne constitue pas une vérité scientifique et ne s’accorde point avec la véritable science et le vrai monde. La véritable science reconnaît que la vie ne peut venir que de la vie. « Car, comme le Père a la vie en lui-même, il a aussi donné au Fils d’avoir la vie en lui-même » (Jean 5:26). Et Jésus a ouvertement déclaré : « Je suis la résurrection et la vie ; celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort » (Jean 11:25).

La Bible nous explique qu’originalement la vie est venue de Celui qui pouvait la donner. « Et l’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, et souffla dans ses narines une respiration de vie ; et l’homme devint une âme vivante » (Genèse 2:7). C’est Dieu qui a donné la vie physique aux humains, ainsi qu’aux animaux. Mais Dieu peut également nous donner une vie spirituelle, comme c’est très bien expliqué dans la Bible et nulle part ailleurs dans les livres de science.

La troisième preuve. La science a « découvert » que notre univers physique est apparu à partir de rien. Mais comment cela a-t-il pu arriver ? La science ne peut pas expliquer l’origine de l’univers, mais il doit certainement y avoir une réponse. Contrairement à ce que certains croient, la réponse biblique est consistante avec la vraie science : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre » (Genèse 1:1). Notez que la Bible ne nous dit pas quand cette création originale a eu lieu, mais simplement qu’il y a eu un début au temps, et un commencement à l’univers matériel. La science et la Bible sont d’accord pour dire que l’univers a eu un début et a immédiatement commencé à fonctionner selon des lois naturelles prédictibles. Dès le commencement, toutes les lois physiques et chimiques furent intactes, elles n’ont pas évolué.

Patrick Glynn, dans son livre God: The Evidence, déclare que « tout devait être parfait dès le commencement. « Tout, à partir des valeurs fondamentales comme l’électromagnétisme et la gravité de la masse relative de particules subatomiques variées, jusqu’au nombre de types neutrino, fois 1 seconde, que l’univers devait déjà savoir. La moindre variance dans les valeurs de base et sa relation dans la nature aurait eu comme résultat un univers très différent de celui que nous habitons présentement. Disons, un univers sans étoiles comme notre soleil, ou sans aucune étoile. Loin d’être accidentelle, la vie apparut comme étant le but vers lequel l’univers entier, dès le début de son existence, avait été orchestré à la fine pointe » [pages 7-8].

La science n’a trouvé aucune raison pour les nombreuses lois de la physique et de la chimie, ni pour les valeurs précises et réelles d’avoir existé  exactement comme elles le sont. D’un point de vue strictement mathématique, les chances pour que notre univers possède juste les bonnes lois pour maintenir la vie sont astronomiquement minimes. Rappelons-nous que ces lois ont existé dès le début de la création. Les scientifiques reconnaissent que cela devait être ainsi afin de bien fonctionner. M. Hawkins a reconnu, dans son bouquin The Nature of Space and Time : « La seule façon d’avoir une théorie scientifique est que les lois de la physique se maintiennent partout, incluant au début de l’univers » [p.40].

Est-il donc raisonnable de conclure que ces lois aussi furent mises en place à partir de rien, par pure chance ? Absolument pas ! L’existence de telles lois magnifiques et prédictibles dans la nature nous dirige inévitablement vers un Maître Législateur extrêmement intelligent. Ajoutez à cette preuve l’existence des lois spirituelles et vous doublez l’évidence d’un très grand Législateur. Quelle est l’origine de ces lois naturelles qui abondent dans l’univers entier ? L’apôtre Jacques nous le confirme : « Il y a un seul Législateur, qui peut sauver et perdre. Toi, qui es-tu, qui juges les autres ? » (Jacques 4:12). Oui, notre Créateur Dieu est le Législateur par excellence. « Car l’Éternel est notre juge, l’Éternel est notre Législateur, l’Éternel est notre Roi ; c’est Lui qui nous sauvera » (Esaïe 33:22).

Est-ce que certains scientifiques ont reconnu l’évidence significative de la grande intelligence derrière les lois naturelles dans l’univers ? Oui ! Albert Einstein, le grand physicien et gagnant du Prix Nobel, a remarqué une impressionnante intelligence révélée dans l’existence de la loi naturelle. Il a écrit : « que la sensation religieuse du scientifique prend la forme d’un ébahissement d’extase concernant l’harmonie de la loi naturelle qui nous révèle une intelligence d’une supériorité telle que, comparée au raisonnement systématique des humains, celui-ci n’est qu’une réflexion purement insignifiante » [Einstein: A Centenary Volume, éd. A. P. French, Harvard University Press, 1979, p. 305]. Einstein fut étonné de l’intelligence qu’il a vue dans la loi naturelle. Il qualifia l’intelligence humaine, comparée à l’intelligence supérieure révélée dans la loi naturelle, de réflexion purement insignifiante. Il a donc conclu que la supériorité derrière les lois universelles, c’est le Grand Dieu qui a créé l’univers, le Grand Législateur.

La quatrième preuve. Le dessein demande une intention du Concepteur. Non seulement trouvons-nous des lois physiques prédictibles dans la formation de l’univers, mais nous trouvons également l’évidence d’un magnifique dessein intelligent. Prenons le corps humain comme exemple. Même Darwin fut obligé d’admettre qu’un organe complexe comme l’œil serait difficile à expliquer en termes de procédé graduel de l’évolution, tel qu’il l’a avancé dans sa théorie. Si nous voyons une création, ou un but dans l’univers, il faut s’attendre à découvrir Celui qui a eu l’intention de la créer. Alors, on pourrait se demander : « L’a-t-Il conçu dans un but précis ? » Avant de répondre, regardons l’explication de quelques scientifiques.

La plus simpliste des explications en regard de l’univers serait qu’il semble être le processus orchestré afin d’atteindre la fin ou le but visant à créer les êtres humains. (Glynn, p.32). Il déclare ensuite : « Du point de vue du scientifique, le fait que l’univers semble avoir un commencement définissant un but peut être assez dérangeant pour nous. Mais ce qui paraît pousser les cosmologistes à la distraction est le principe anthropique que la terre et l’univers furent créés pour l’humanité » [ibid., p.42]. Quelle est donc l’alternative ? Certains hommes de science, comme le zoologue Richard Dawkins, tiennent mordicus à l’idée que les humains sont simplement des animaux sans aucun but dans un univers sans but. Il a déclaré : « L’univers que nous observons est sans dessein, sans but, sans méchanceté et sans bonté, rien que de l’indifférence sans but. Nous sommes des machines pour propager notre ADN, c’est le seul objet de notre vie. » [Science, 15 août 1997, p. 892].

On pourrait certainement ignorer le dessein derrière les lois qui gouvernent l’univers, ou derrière l’univers lui-même. Mais devant autant de preuves, cela prendrait une plus grande « foi » pour croire dans un univers sans Dieu que de suivre toutes ces preuves vers leur conclusion logique. L’existence d’un Créateur Dieu, qui a mis en place Ses lois dans un but spécifique, saute aux yeux. On pourrait se poser la question à savoir pourquoi autant de « foi » pour ignorer l’évidence qui nous saute aux yeux ? Mais certains athées et agnostiques admettent qu’en choisissant de demeurer ignorants, ils peuvent continuer à vivre leur vie sans Dieu, tout en reniant les conséquences. L’auteur anglais, Aldous Huxley, a très bien exprimé cette perspective en déclarant : « La plus grande ignorance est une ignorance vindicative. Nous ne savons pas, parce que nous ne voulons pas savoir. C’est notre volonté qui décide comment et sur quels sujets nous allons utiliser notre intelligence. Ceux qui ne détectent aucune raison d’être pour l’existence du monde le font en général parce que, pour une raison ou une autre, cela fait leur affaire que le monde soit ainsi. » [Ends and Means, p. 312.]

Quelle admission ! La déclaration d’Huxley est presque pareille à ce que l’apôtre Paul avait écrit, dans Romains 1:20-21 : « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. » Ne devenez jamais comme ces soi-disant érudits. Examinez l’univers, la création et le but divin d’avoir créé la vie, et vous découvrirez que Dieu avait un dessein derrière Sa création, et c’était pour Se former une Famille divine à Son image.

La cinquième preuve. L’accomplissement des prophéties. Les étudiants des prophéties sont familiers avec leur réalisation. Des centaines de prophéties, échelonnées sur des milliers d’années, ont été réalisées à la perfection, ce qui nous indique que toutes les autres le seront dans les années à venir. Une telle prophétie impliqua le roi Nébucadnetsar de Babylone, qui eut un rêve qu’aucun de ses conseillers ne pouvait interpréter. Seul Daniel, par une révélation divine, a pu interpréter le songe du roi. « O roi ! tu regardais, et tu voyais une grande statue ; cette statue était immense et d’une splendeur extraordinaire ; elle était debout devant toi, et son aspect était terrible. La tête de la statue était d’or fin ; sa poitrine et ses bras étaient d’argent ; son ventre et ses hanches étaient d’airain ; ses jambes étaient de fer ; et ses pieds, en partie de fer et en partie d’argile » (Daniel 2:31-33).

La tête d’or représentait le roi Nébucadnetsar. Le reste de l’image décrivait de futurs royaumes. Dans Daniel 2:39-41, le prophète lui révèle : « Et après toi il s’élèvera un autre royaume, moindre que toi ; puis un troisième royaume, qui sera d’airain et qui dominera sur toute la terre. Il y aura un quatrième royaume, fort comme du fer ; de même que le fer brise et rompt tout, ainsi, pareil au fer qui brise et met tout en pièces, il brisera et mettra tout en pièces. Et comme tu as vu les pieds et les doigts en partie d’argile et en partie de fer, ce sera un royaume divisé ; mais il y aura en lui de la force du fer, parce que tu as vu le fer mêlé avec l’argile. » Les historiens bibliques sont d’accord sur l’identité de ces empires.

Après l’Empire babylonien de Nébucadnetsar, de 625 à 539 av. J.-C., est venu l’Empire des Médo-perses, de 558 à 330 av. J.-C., suivi de l’Empire gréco-macédonien d’Alexandre le Grand, de 333 à 31 av. J.-C., et finalement l’Empire romain, de 31 av. J.-C. à 476 apr. J.-C.. Mais l’histoire ne se termine pas ici, car les dix orteils, un mélange de fer et d’argile, représentent une résurrection de tous ces royaumes, que Dieu appelle Babylone la Grande et, dans l’Apocalypse, la Synagogue de Satan Les prophéties de Daniel sont véritables, car ces quatre royaumes ont véritablement existé.

Il ne reste que la dernière résurrection de Babylone la Grande, lorsque nous verrons une résurrection des quatre royaumes combinés ensemble dans un seul royaume mondial. Car : « dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit ; et ce royaume ne passera point à un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement, comme tu as vu que de la montagne une pierre s’est détachée sans le secours d’aucune main, et qu’elle a brisé le fer, l’airain, l’argent et l’or. Le grand Dieu a fait connaître au roi ce qui arrivera ci-après. Le songe est véritable, et l’interprétation en est certaine » (Daniel 2:44-45).

Il existe, dans l’Ancien Testament, au-delà de cent prophéties accomplies prédisant l’arrivée du Messie. Parmi elles, regardons Esaïe 11:1-5 où le prophète a prédit : « Mais il sortira un rejeton du tronc d’Isaï, et un surgeon naîtra de ses racines. Et l’Esprit de l’Éternel reposera sur lui, l’Esprit de sagesse et d’intelligence, l’Esprit de conseil et de force, l’Esprit de science et de crainte de l’Éternel. Il prendra son plaisir dans la crainte de l’Éternel ; tellement qu’il ne jugera pas d’après l’apparence, et ne décidera pas sur un ouï-dire. Mais il jugera avec justice les petits, et décidera avec droiture pour les malheureux du pays. Il frappera la terre de sa parole, comme d’une verge, et fera mourir le méchant par le souffle de ses lèvres. La justice sera la ceinture de ses reins, et la vérité sera la ceinture de ses flancs. ».

Ce Messie allait naître d’une vierge. « C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici, la vierge sera enceinte ; elle enfantera un fils, et lui donnera le nom d’Emmanuel (Dieu avec nous) » (Esaïe 7:14). Il vivrait en Galilée. Dans Esaïe 9:1-2, nous lisons : « Car il n’y a point eu d’obscurité épaisse pour celle qui a été affligée, au temps que le premier se déchargea légèrement vers le pays de Zabulon, et vers le pays de Nephthali ; et que le dernier s’appesantit sur le chemin de la mer, au deçà du Jourdain dans la Galilée des Gentils. Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière, et la lumière a relui sur ceux qui habitaient au pays de l’ombre de la mort » (version David Martin 1744).

Sa mission allait inclure les Gentils. Dans Esaïe 42:1-4, nous pouvons lire : « Voici mon serviteur, je le maintiendrai : c’est mon Élu, auquel mon âme prend son bon plaisir ; j’ai mis mon Esprit sur lui ; il manifestera le jugement aux nations. Il ne criera point, et il ne haussera, ni ne fera ouïr sa voix dans les rues. Il ne brisera point le roseau cassé, et n’éteindra point le lumignon fumant ; il mettra en avant le jugement en vérité. Il ne se retirera point, ni ne se hâtera point, qu’il n’ait mis un règlement en la terre ; et les Iles s’attendront à sa Loi » (Version David Martin 1744). Il allait mourir parmi les méchants. « On lui avait assigné sa sépulture avec les méchants, et dans sa mort il a été avec le riche ; car il n’a point fait d’injustice, et il n’y a point eu de fraude en sa bouche » (Esaïe 53:9).

D’autres prophéties prédisaient que Jésus naîtrait à Bethléhem : « Mais toi, Bethléhem Éphrata, qui es petite entre les milliers de Juda, de toi sortira celui qui doit être dominateur en Israël. Ses origines sont d’ancienneté, dès les jours éternels » (Michée 5:2). Qu’Il serait vendu pour trente pièces d’argent. « Et je leur dis : Si vous le trouvez bon, donnez-moi mon salaire ; sinon, ne le donnez pas. Et ils pesèrent pour mon salaire trente pièces d’argent. Et l’Éternel me dit : Jette-le au potier, ce prix magnifique auquel j’ai été estimé par eux ! Et je pris les trente pièces d’argent, et les jetai dans la maison de l’Éternel, pour le potier » (Zacharie 11:12-13).

Jésus entrerait à Jérusalem monté sur un âne. Dans Zacharie 9:9, nous lisons : « Réjouis-toi avec transports, fille de Sion ! Jette des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici, ton Roi vient à toi ; il est juste et vainqueur, humble et monté sur un âne, sur le poulain d’une ânesse. » Et finalement, que Jésus serait frappé. « Épée, réveille-toi contre mon pasteur, contre l’homme qui est mon compagnon, dit l’Éternel des armées ! Frappe le pasteur, et les brebis seront dispersées ; et je tournerai ma main contre les petits » (Zacharie 13:7). Voilà un petit échantillonnage des nombreuses prophéties accomplies sur la naissance, la vie et la mort de Jésus-Christ.

La sixième preuve. Les prières exhaussées. Ici les sceptiques et les douteurs ne pourront jamais expérimenter cette preuve, à moins qu’ils se mettent à étudier la Bible et à rencontrer ses critères. Cependant, la prière peut changer ce qui arrive dans la vie du converti. « Un jour que Jésus était en prière en un certain lieu, après qu’il eut achevé, un de ses disciples lui dit : Seigneur, enseigne-nous à prier, comme Jean l’a aussi enseigné à ses disciples. Et il leur dit : Quand vous priez, dites : Notre Père qui es aux cieux ; ton nom soit sanctifié ; ton règne vienne ; ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ; donne-nous chaque jour notre pain quotidien ; pardonne-nous nos péchés ; car nous pardonnons aussi à tous ceux qui nous ont offensés ; et ne nous induis point en tentation ; mais délivre-nous du malin » (Luc 11:1-4).

La Bible nous donne également quelques conseils sur notre façon de prier. Dans Matthieu 7:7-11, Jésus Lui-même nous déclare : « Demandez, et on vous donnera ;  cherchez, et vous trouverez ; heurtez, et on vous ouvrira. Car quiconque demande, reçoit ; et qui cherche, trouve ; et l’on ouvre à celui qui heurte. Et quel est l’homme d’entre vous qui donne une pierre à son fils, s’il lui demande du pain ? Et s’il demande du poisson, lui donnera-t-il un serpent ? Si donc vous, qui êtes mauvais, savez donner à vos enfants de bonnes choses, combien plus votre Père qui est dans les cieux en donnera-t-il de bonnes à ceux qui les lui demandent ! »

Le chapitre sur la foi nous rappelle : « Or, il est impossible de Lui être agréable sans la foi, car il faut que celui qui s’approche de Dieu, croie que Dieu est, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent » (Hébreux 11:6). Car nous découvrons ce principe : « Et quoi que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui lui est agréable. Et c’est ici son commandement : que nous croyions au nom de son Fils Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, comme il nous l’a commandé. Celui qui garde ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné » (1 Jean 3:22-24). Dieu a exaucé beaucoup de mes prières tout au long des années, tout comme Dieu a exhaussé les prières de tous les véritables chrétiens, et Dieu répondra aussi à vos prières, si vous décidez de vivre selon Sa volonté.

La septième preuve. Vivre une vie qui fonctionne bien. L’histoire du monde est généralement une histoire où l’humanité a décidé de vivre selon ses désirs, loin des instructions de Son Créateur. Les humains ont expérimenté et continuent d’expérimenter par le biais d’institutions d’éducation faites de mains d’hommes, et c’est également ainsi pour la science, le gouvernement et les loisirs. Alors, quels progrès ont-ils générés ? Ont-ils apporté la paix mondiale ? Comme l’apôtre Paul le disait si bien : « Ils ont les pieds légers pour répandre le sang. La désolation et la ruine sont dans leurs voies. Ils n’ont point connu le chemin de la paix. La crainte de Dieu n’est point devant leurs yeux » (Romains 3:15-18). La voie de l’homme apporte la mort, non la vie : « Il y a telle voie qui semble droite à l’homme, mais dont l’issue est la voie de la mort. Même en riant le cœur sera triste ; et la joie finit par l’ennui » (Proverbes 14:12-13).

Mais il y a une voie qui fonctionne et cette voie est révélée dans la Bible. Comme Messie, Jésus proclamait : « Il est écrit : L’homme ne vivra pas seulement de pain, mais de toute parole de Dieu » (Luc 4:4). La Bible nous provoque à vivre cette sorte de vie et non à prendre la voie de la mort. La voie de Dieu produit une vie abondante et la véritable paix, pas la mort et la destruction. Jésus avait Lui-même proclamé : « Le larron ne vient que pour dérober, tuer et détruire ; mais moi, je suis venu, pour que mes brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis » (Jean 10:10-11).

Que Dieu vous aide à prendre la bonne décision. Prenez le temps d’étudier la Bible. Commencez à vivre selon les instructions de notre Créateur pour Sa création. Que vous le réalisiez ou non, le but de Dieu est de créer en vous Son caractère d’amour, de joie, de paix, dans une vie abondante. « Pourquoi dépensez-vous l’argent pour ce qui ne nourrit pas, et votre travail pour ce qui ne rassasie pas ? Écoutez-moi, et vous mangerez ce qui est bon, et vous jouirez à plaisir de ce qu’il y a de meilleur. Prêtez l’oreille, et venez à moi : écoutez, et votre âme vivra ; et je traiterai avec vous une alliance éternelle, selon les gratuités immuables données à David. Voici, je l’ai établi comme témoin auprès des peuples, comme chef et législateur des peuples. Voici, tu appelleras la nation que tu ne connais pas, et les nations qui ne te connaissaient pas accourront vers toi, à cause de l’Éternel ton Dieu, et du Saint d’Israël qui t’aura glorifié. Cherchez l’Éternel pendant qu’il se trouve ; invoquez-le, tandis qu’il est près ! Que le méchant abandonne sa voie, et l’homme injuste ses pensées ; et qu’il retourne à l’Éternel, qui aura pitié de lui, et à notre Dieu, car il pardonne abondamment » (Esaïe 55:2-7).

Que le Grand Créateur vous inspire à suivre Sa voie pour devenir un jour des Enfants de Sa Famille, les véritables héritiers de Son Royaume.




D.458 – La promesse se poursuit

Par Joseph Sakala

Dans Genèse 4:26, il est écrit : « Et un fils naquit aussi à Seth, et il l’appela Énosh. Alors on commença à invoquer le nom de l’Éternel. » La Bible est en réalité un Livre d’instruction donné par Dieu aux humains crées par Lui. Comme tout bon livre, nous sommes obligés de lire le début afin de comprendre le milieu et la fin ! Cette vérité s’applique également aux multiples chapitres individuels. Pour bien saisir Genèse 4:26, nous devons comprendre ce qui précède cette déclaration. Dans Genèse 3:15, Dieu dit au serpent : « Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : Celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon. » Alors, le serpent (Satan) devait se faire une postérité et Ève aussi. Satan chercherait à blesser la postérité d’Ève, mais sa postérité écraserait la tête de Satan.

En nous basant sur ces deux versets, il est tout à fait logique de trouver plusieurs endroits de la Bible décrivant des attaques de Satan contre les descendants de la femme. Le premier assaut arriva en peu de temps. « Or, Adam connut Ève sa femme, et elle conçut, et enfanta Caïn (acquisition), et elle dit : J’ai acquis un homme avec l’aide de l’Éternel. Elle enfanta encore son frère Abel. Abel fut berger, et Caïn fut laboureur » (Genèse 4:1-2). Abel était juste. Aux Juifs qui le harcelaient continuellement, Jésus a dit : « C’est pourquoi, voici, je vous envoie des prophètes, des sages et des scribes ; vous ferez mourir et vous crucifierez les uns ; vous fouetterez dans vos synagogues et vous persécuterez de ville en ville les autres. Afin que tout le sang innocent qui a été répandu sur la terre retombe sur vous, depuis le sang d’Abel le juste jusqu’au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez tué entre le temple et l’autel » (Matthieu 23:34-35).

L’autre fils, Caïn, était l’opposé d’Abel et Satan l’a pris en charge. L’apôtre Jean nous donne la manière de les reconnaître. « C’est en cela que se révèlent les enfants de Dieu, et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice et n’aime pas son frère, n’est point de Dieu. Car le message que vous avez entendu dès le commencement, c’est que nous nous aimions les uns les autres. Ne faisons point comme Caïn, qui était du malin, et qui tua son frère. Et pourquoi le tua-t-il ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises, et que celles de son frère étaient justes. Frères, ne vous étonnez point si le monde vous hait. Quand nous aimons nos frères, nous connaissons que nous sommes passés de la mort à la vie. Celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort. Quiconque hait son frère est un meurtrier ; et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui » (1 Jean 3:10-15). Malgré que la mort eut été promise en tant que punition pour le péché, le premier décès ne fut pas le résultat d’une cause naturelle.

Dans Genèse 4:8, nous lisons : « Et Caïn parla à Abel, son frère. Et comme ils étaient aux champs, Caïn s’éleva contre Abel son frère, et le tua. » Satan voulait carrément détruire Jésus, la semence juste qui devait naître de la femme. La promesse de Dieu a-t-elle échouée ? Dans Genèse 4:25, nous lisons : « Et Adam connut encore sa femme ; et elle enfanta un fils et l’appela Seth (remplaçant) ; car Dieu, dit-elle, m’a donné un autre fils au lieu d’Abel, que Caïn a tué. » Au verset 26, Dieu nous dit : « Et un fils naquit aussi à Seth, et il l’appela Énosh. Alors on commença à invoquer le nom de l’Éternel. » Non, c’est le plan de Satan qui a échoué. Dieu accorda Seth à nos premiers parents pour remplacer Abel que Caïn avait tué. Et on commença de nouveau à invoquer le nom de l’Éternel. Les promesses de Dieu ne pourront jamais échouer. Quelle bonne raison pour nous de nous réjouir !

Une autre belle promesse de Dieu pour nous est la protection par les anges. De nos jours, parler de la protection par les anges est devenu une bonne raison de ridiculiser Dieu par les athées et, malheureusement, par bon nombre de ceux qui se font passer pour des « chrétiens ». Dans Psaume 34:5-9, le roi David nous annonce cette merveilleuse vérité : « J’ai cherché l’Éternel, et il m’a répondu ; il m’a délivré de toutes mes frayeurs. L’a-t-on regardé ? On en est illuminé, on n’a pas à rougir de honte. Cet affligé a crié, et l’Éternel l’a exaucé, et l’a délivré de toutes ses détresses. L’ange de l’Éternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les délivre. Goûtez et voyez combien l’Éternel est bon ! Heureux l’homme qui se retire vers lui ! »

Puisque les anges de Dieu sont normalement invisibles, nous avons peine à apprécier leur implication intime dans nos vies. Pourtant : « Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » (Hébreux 1:14). Cela veut simplement dire que Dieu a donné à chacun au moins un ange protecteur pour nous délivrer dans les moments de danger. Moïse fut inspiré de déclarer ceci, dans Psaume 91:11-12 : « Car il [Dieu] ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies. Ils te porteront dans leurs mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre. » Car : « Puisqu’il m’aime avec affection, dit le Seigneur, je le délivrerai ; je le mettrai en sûreté, car il connaît mon nom. Il m’invoquera et je l’exaucerai ; je serai avec lui dans la détresse ; je l’en retirerai et le glorifierai. Je le rassasierai de longs jours, et je lui ferai voir ma délivrance » (vs 14-16).

Les anges sont parfois appelés par Dieu à frapper les ennemis de Dieu et de Son peuple. « Qu’ils soient honteux et confus, ceux qui en veulent à ma vie ; qu’ils reculent et qu’ils rougissent, ceux qui méditent mon malheur ! Qu’ils soient comme la paille livrée au vent, et que l’ange de l’Éternel les chasse ! Que leur chemin soit ténébreux et glissant, et que l’ange de l’Éternel les poursuive ! », nous dit David, dans Psaume 35:4-6. Les anges sont particulièrement intéressés dans le processus du salut et de la croissance spirituelle des croyants. Voici ce que nous dit le chef des apôtres dans 1 Pierre 1:12 : « Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes [les prophètes], mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards. »

Aux Corinthiens convertis, Paul a déclaré : « Car je pense que Dieu nous a exposés, nous les apôtres, comme les derniers des hommes, comme des gens voués à la mort, nous faisant servir de spectacle au monde, et aux anges et aux hommes » (1 Corinthiens 4:9). « N’oubliez point l’hospitalité, [nous dit Paul] ; car par elle quelques-uns ont logé des anges sans le savoir » (Hébreux 13:2). Au sujet des anges, Paul déclare ceci aux convertis : « Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges. De l’assemblée et de l’Église des premiers-nés, inscrits dans les cieux, d’un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, et de Jésus, Médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d’Abel » (Hébreux 12:22-24).

Nous vivons dans une société habituée à croire aux anges comme à de petits cupidons qui tirent des flèches d’amour dans le cœur des femmes le jour de la Saint-Valentin. Détrompez-vous, car les anges de Dieu sont des êtres très puissants. Dans 2 Rois 19:35, nous lisons : « Or, cette même nuit-là, un ange de l’Éternel sortit et frappa dans le camp des Assyriens cent quatre-vingt-cinq mille hommes ; et, quand on se leva le matin, voici c’étaient tous des corps morts. » Les anges ont également une certaine sagesse, comme nous le voyons dans 2 Samuel 14:20 : « Ton serviteur Joab m’a fait donner ce tour à mon discours. Mais mon seigneur est sage comme un ange de Dieu, pour savoir tout ce qui se passe dans le pays. » Par contre, les anges ne sont pas omnipotents, omniprésents, ni omniscients puisque, comme nous, ils ont été créés par Dieu pour Le servir et Lui obéir. « Bénissez l’Éternel, vous ses anges puissants en force, qui exécutez Son commandement en obéissant à la voix de sa parole ! » (Psaume 103:20). Quand nous serons, un jour, en présence de Dieu, nous profiterons sûrement de l’occasion pour les remercier pour les nombreux services qu’ils nous ont rendus alors que nous étions encore dans la chair et faibles.

Voici d’autres promesses de Dieu, qui nous sont destinées dans les Saintes Écritures. Dans Romains 8:28-32, l’apôtre Paul déclare : « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. Que dirons-nous donc sur cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ? »

Pour ceux qui ont mis leur foi en Dieu pour le salut fondé sur l’œuvre terminée par Christ sur la croix, Dieu a déjà accompli pour nous le travail le plus ardu et le plus coûteux qu’Il pouvait faire. Dieu a gracieusement envoyé Son Fils unique sur cette terre et, subséquemment, à la croix et dans le cercueil afin de rendre possible le pardon de nos péchés et notre réconciliation éternelle avec Lui. Si nous persévérons jusqu’à la fin de notre vie dans cet état, nous sommes dès à présent considérés comme des enfants adoptés par Dieu dans Sa famille divine et cohéritiers avec Son Fils bien-aimé Jésus. « Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui » (Romains 8:16-17).

Et, dans Romains 8:29, Paul ajoute : « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères. » Ainsi, nous ne serons jamais séparés de notre Sauveur, car : « Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce l’affliction ou l’angoisse ou la persécution ou la faim ou la nudité ou le péril ou l’épée ? Selon qu’il est écrit : Nous sommes livrés à la mort tous les jours à cause de toi, et nous sommes regardés comme des brebis destinées à la tuerie. Au contraire, dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs, par Celui qui nous a aimés. Car je suis assuré [nous dit Paul] que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les puissances, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 8:35-39). « Car vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père, » nous déclare Paul, dans Romains 8:15.

Prenons quelques instants pour considérer dans quel état pitoyable nous étions alors que Dieu accomplissait toutes ces choses pour nous. C’est extrêmement facile d’aimer un beau bébé qui a besoin d’attention, mais nous n’étions pas si attrayants. Nous étions encrassés par nos péchés depuis notre naissance. Paul nous déclare carrément : « Et vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres » (Éphésiens 2:1-3).

Dans cet état piteux, nous étions ennemis de la croix. « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés) » (Éphésiens 2:4-5). Car : « Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie ? » (Romains 5:8-10). Nous sommes réconciliés avec Dieu par la mort de Jésus, mais, notez bien, nous sommes sauvés par Sa vie, Sa résurrection.

Certains groupes religieux conjecturent avec fermeté des réincarnations en série jusqu’au moment de réussir leur vie en atteignant la perfection. Et pour toute récompense, ils héritent du nirvana, une union cosmique avec l’univers. Les athées, par contre, rejettent l’existence de Dieu et ne croient pas à la résurrection. Néanmoins, Paul nous affirme ceci : « Car, si les morts ne ressuscitent point, Christ n’est pas non plus ressuscité. Et si Christ n’est point ressuscité, votre foi est vaine, et vous êtes encore dans vos péchés. Ceux donc qui sont morts en Christ, sont aussi perdus. Si nous n’avons d’espérance en Christ que pour cette vie seulement, nous sommes de tous les hommes les plus misérables » (1 Corinthiens 15:16-19).

Cependant, Paul nous rassure, dans les versets 20 à 22, en disant : « Mais maintenant, Christ est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts. En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ. » Et Paul ajoute : « Non seulement cela ; mais nous nous glorifions même en Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, par lequel nous avons maintenant obtenu la réconciliation » (Romains 5:8-10).

Il est donc tout à fait logique que Celui qui a déjà accompli autant pour nous par Son amour et Sa bonté infinie, continuera à manifester ce même amour envers nous, puisque nous sommes maintenant membres de Sa Famille. Il va même S’organiser pour que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon Son dessein. Car ceux qu’Il a connus d’avance, Il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de Son Fils afin que Celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères. Alors, ceux qu’Il a appelés, Il les a aussi justifiés ; et ceux qu’Il a justifiés, il les a aussi glorifiés. Que dirons-nous donc sur cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Avec Dieu, nous sommes en toute sécurité.

Le roi David nous fait cette confidence, dans Psaume 27:4 : « J’ai demandé une seule chose à l’Éternel, et je la rechercherai : c’est d’habiter dans la maison de l’Éternel tous les jours de ma vie, pour contempler la beauté de l’Éternel, et pour visiter son palais. » Le thème de la maison de l’Éternel est prééminent dans les Psaumes. Le terme « maison du Seigneur » paraît au moins sept fois. On trouve également trois références à la « maison de Dieu », une à la « maison de mon Dieu » et une à la « maison de notre Dieu ». Ensuite, nous voyons « Ta maison » mentionné onze fois pour un total d’au moins vingt-cinq fois uniquement dans les Psaumes. Plusieurs de ces références sont dirigées vers le Temple à Jérusalem. Cependant, c’était dans le Saint des saints que la gloire de Dieu demeurait et où le grand prêtre entrait, une fois par année pour sa rencontre avec Dieu pour le peuple.

Il s’en suit une application métaphorique personnelle avec la maison de Dieu, nous référant à la présence spirituelle du Seigneur dans la vie de chaque croyant. David avait exprimé son grand désir de demeurer continuellement dans la maison de l’Éternel tous les jours de sa vie, pour contempler la beauté de l’Éternel et pour visiter son palais. Dans le Nouveau Testament, nous entrevoyons de nombreuses  références qui expriment notre saint désir d’habiter le Temple de Dieu. Comme dans 1 Corinthiens 3:16-17 où Paul nous dit : « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et vous êtes ce temple.

C’est extraordinaire de demeurer dans la maison de Dieu tous les jours de notre vie, mais ce n’est pas tout. « Oui, les biens et la miséricorde m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de l’Éternel pour l’éternité » (Psaume 23:6). Mais il faut demeurer avec Dieu jusqu’à la fin. Car : « le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement. Petits enfants, c’est ici la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’antichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antichrists ; par où nous connaissons que c’est la dernière heure. Ils sont sortis d’entre nous, mais ils n’étaient pas des nôtres ; car s’ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous ; mais c’est afin qu’il fût manifesté que tous ne sont pas des nôtres. Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses », nous assure Jean, dans 1 Jean 2:17-20.

Une des expériences les plus douloureuses dans la vie d’un croyant, c’est lorsqu’un leader chrétien, un enseignant, ou un pasteur de longue date décide d’abandonner sa foi et de se mettre à prêcher contre tout ce qu’il croyait auparavant. Cette situation arrive trop souvent et nous nous posons évidemment de sérieuses questions. Est-ce qu’un véritable croyant, un prédicateur de la Parole, pourrait perdre son salut ? Est-ce que quelqu’un qui aurait reçu la vie éternelle au travers de sa foi en Christ, pourrait ne pas l’avoir ? Si oui, qu’arrive-t-il avec les multiples promesses qui l’avaient rassuré lorsque l’apôtre Jean lui dit : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu » (1 Jean 5:13). Et quand Jésus Lui-même lui dit : « Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main » (Jean 10:28) ?

La réponse à cette question blessante se trouve dans 1 Jean 2:17-20 où l’apôtre nous déclare une vérité. « Ils sont sortis d’entre nous, mais ils n’étaient pas des nôtres ; car s’ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous ; mais c’est afin qu’il fût manifesté que tous ne sont pas des nôtres. Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses. » Ils sont venus pour voir, mais se sont aperçu qu’ils étaient mieux dans le monde, où ils étaient auparavant, que parmi nous. Ce fait nous donne un avertissement sévère. Lorsque des chrétiens assument simplement avoir compris toutes les évidences de la foi chrétienne : « Et qui sont tombés, il est impossible de les renouveler encore pour la repentance, puisqu’ils crucifient pour eux-mêmes le Fils de Dieu, et l’exposent à l’ignominie » (Hébreux 6:6).

Comme il est important, alors, pour chaque croyant de se rappeler de ce que le chef des apôtres nous dit, dans 2 Pierre 1:10-12 : « C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée. C’est pourquoi, je ne négligerai pas de vous rappeler sans cesse ces choses, quoique vous les sachiez et que vous soyez affermis dans la vérité présente. » « Ainsi, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez avec lui, enracinés et fondés en lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces. Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les rudiments du monde, et non selon Christ. Car en lui toute la plénitude de la divinité habite corporellement, » nous affirme Paul, dans Colossiens 2:6-9.

Cette séduction nous vient exclusivement par les prédicateurs qui veulent s’approprier des brebis dans un but spécifique. Dans Philippiens 1:16-20, Paul annonce que : « Les uns annoncent Christ dans un esprit de dispute, et non pas purement, croyant ajouter de l’affliction à mes liens ; mais les autres le font par affection, sachant que je suis établi pour la défense de l’Évangile. Qu’importe ? de quelque manière que ce soit, par un zèle apparent, ou avec sincérité, Christ est annoncé ; c’est ce dont je me réjouis, et je me réjouirai encore. Car je sais que cela tournera à mon salut par vos prières et par le secours de l’Esprit de Jésus-Christ, selon ma ferme attente, et mon espoir que je ne recevrai aucune confusion en rien, mais qu’en toute assurance, Christ, qui a toujours été glorifié dans mon corps, le sera encore à présent, soit par ma vie, soit par ma mort. »

Ce passage semble être en conflit avec les avertissements sur les faux enseignants que nous voyons dans 2 Pierre 2:1-3 : « Or, comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une perdition soudaine. Et plusieurs suivront leurs doctrines de perdition, et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d’eux. Et par cupidité ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses ; mais depuis longtemps leur condamnation ne s’arrête point, et leur perdition ne sommeille point. »

Et au sujet d’un autre évangile, dont Paul fait mention dans Galates 1:6-9, où il déclare : « Je m’étonne que vous abandonniez si promptement celui qui vous avait appelés à la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile ; non qu’il y en ait un autre, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l’Évangile de Christ. Mais quand nous-mêmes, ou un ange du ciel vous annoncerait un évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème ! Comme nous l’avons déjà dit, je le dis encore maintenant : Si quelqu’un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! »

La clé est d’identifier ce que Paul permet d’un côté et condamne de l’autre. Certains enseignants de son temps, probablement à Philippe et à Rome, semblaient prendre avantage de l’emprisonnement de Paul pour mousser leur propre réputation. Dans Philippiens 1:16-18, Paul nous dit : « Les uns annoncent Christ dans un esprit de dispute, et non pas purement, croyant ajouter de l’affliction à mes liens ; mais les autres le font par affection, sachant que je suis établi pour la défense de l’Évangile. Qu’importe ? de quelque manière que ce soit, par un zèle apparent, ou avec sincérité, Christ est annoncé ; c’est ce dont je me réjouis, et je me réjouirai encore. » Même si, parmi ceux qui prêchaient, il y en avait qui possédaient des motifs impies et d’autres des motifs sincères, tous prêchaient la volonté de Dieu. Paul nous le confirme : « Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. Car en lui la justice de Dieu est révélée de foi en foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi. Car la colère de Dieu se déclare du ciel contre toute l’impiété et l’injustice des hommes, qui retiennent la vérité dans l’injustice, Parce que ce qu’on peut connaître de Dieu est manifesté parmi eux, car Dieu le leur a manifesté » (Romains 1:16-19).

La dénonciation d’un autre évangile expose l’erreur dans les messages, que cet évangile soit humain ou angélique, qui tentent de prêcher autre chose que Christ crucifié. « Car je ne me suis pas proposé de savoir autre chose parmi vous que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié » (1 Corinthiens 2:2). Voilà l’Évangile que nous devrions prêcher, tout comme Paul. « Et par lequel vous êtes sauvés, si vous le gardez tel que je vous l’ai annoncé ; autrement, vous auriez cru en vain. Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ; et qu’il a été vu de Céphas, puis des douze ; ensuite, il a été vu en une seule fois de plus de cinq cents frères, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts. Ensuite, il s’est fait voir à Jacques, et puis à tous les apôtres ; et après tous, il m’est apparu à moi aussi comme à un avorton. Car je suis le moindre des apôtres, moi qui ne suis pas digne d’être appelé apôtre, parce que j’ai persécuté l’Église de Dieu » (1 Corinthiens 15:2-9).

Cette déclaration de Paul est loin des faux prophètes qui prêchent un Jésus qui n’est pas mort sur la croix, mais qui a sombré dans un coma suite à toutes les souffrances qu’Il a endurées. Il ne serait pas ressuscité, mais S’est simplement réveillé et, après trois jours, S’est révélé à plusieurs. Il n’est pas monté au ciel, mais s’est marié avec Marie-Madeleine avec laquelle Jésus aurait eu plusieurs enfants et que certaines sectes et sociétés secrètes attendent un de ses descendants bientôt. Comment voulez-vous croire à une résurrection après une telle « doctrine » ? Nous croyons au Christ ressuscité, la bonne nouvelle qui est pour nous une cause de réjouissance. C’est l’Évangile qui a le pouvoir et non le faux messager.

Néanmoins, lorsque certaines personnes tentent de changer le véritable Évangile afin de le rendre plus attrayant pour ceux qui veulent continuer dans le péché, ou qui changent Son message afin de permettre le salut par les œuvres humaines, nous devrions regarder ces prédicateurs comme dangereux et sous la condamnation divine. Que Dieu nous garde de commettre ces deux erreurs. Mais étudions la Parole de Dieu afin d’être : « toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous » (1 Pierre 3:15).