D.482 – Jésus cherche les vrais adorateurs

Par Joseph Sakala

Jésus parlait avec une femme païenne près d’un puits. « La femme lui dit : Seigneur, je vois que tu es un prophète. Nos pères ont adoré sur cette montagne, et vous, vous dites que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem » (Jean 4:19-20). Cependant : « Jésus lui dit : Femme, crois-moi ; le temps vient que vous n’adorerez plus le Père ni sur cette montagne, ni à Jérusalem. Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; pour nous, nous adorons ce que nous connaissons ; car le salut vient des Juifs. Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, que les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité, car le Père demande de tels adorateurs. Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité » (Jean 4:21-24).

Voilà la révélation étonnante dévoilant que le Dieu omnipotent de la Création est en train de chercher, parmi les humains qu’Il a créés, des adorateurs qui soient prêts à venir L’aimer et L’adorer en esprit ! Mais pourquoi Dieu devrait-Il rechercher quelque chose ? Pourtant, Jésus nous déclare que Son Père les recherchent et que cela donne satisfaction au cœur infini de Dieu lorsque nous réagissons volontairement envers Lui avec amour, gratitude et adoration. Nous en voyons une manifestation dans l’expérience des dix lépreux. Les dix avaient été lavés de leur lèpre. « Et l’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint glorifiant Dieu à haute voix. Et il se jeta aux pieds de Jésus, le visage contre terre, lui rendant grâces. Or, il était Samaritain. Jésus, prenant la parole, dit : Tous les dix n’ont-ils pas été guéris ? Où sont donc les neuf autres ? Il ne s’est trouvé que cet étranger qui soit revenu donner gloire à Dieu. Alors il lui dit : Lève-toi, va, ta foi t’a guéri » (Luc 17:15-19).

Le Seigneur prend en effet note de ceux qui apprécient vraiment Ses bontés, mais également des nombreux qui prennent pour acquis Ses bénédictions. « Un pharisien ayant prié Jésus de manger chez lui, il entra dans la maison du pharisien, et se mit à table. Et une femme de la ville, qui était de mauvaise vie, ayant su qu’il était à table dans la maison du pharisien, y apporta un vase d’albâtre, plein de parfum. Et se tenant derrière, aux pieds de Jésus en pleurant, elle se mit à lui arroser les pieds de ses larmes, et elle les essuyait avec les cheveux de sa tête ; elle lui baisait les pieds, et les oignait de parfum. Le pharisien qui l’avait convié, voyant cela, dit en lui-même : Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et qu’elle est de mauvaise vie. Alors Jésus, prenant la parole, lui dit : Simon, j’ai quelque chose à te dire. Et il lui répondit : Maître, dis-le. Un créancier avait deux débiteurs, l’un devait cinq cents deniers, et l’autre cinquante. Et comme ils n’avaient pas de quoi payer, il leur remit à tous deux leur dette. Dis-moi donc, lequel des deux l’aimera le plus ? Simon répondit : J’estime que c’est celui à qui il a le plus remis. Jésus lui dit : Tu as fort bien jugé » (Luc 7:36-43).

Jésus : « Alors, se tournant vers la femme, il dit à Simon : Vois-tu cette femme ? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as point donné d’eau pour me laver les pieds ; mais elle a arrosé mes pieds de larmes, et les a essuyés avec ses cheveux. Tu ne m’as point donné de baiser ; mais elle, depuis que je suis entré, n’a cessé de me baiser les pieds. Tu n’as pas oint ma tête d’huile ; mais elle a oint mes pieds d’une huile odoriférante. C’est pourquoi je te le dis, ses péchés, qui sont en grand nombre, lui ont été pardonnés ; car elle a beaucoup aimé ; mais celui à qui on pardonne peu, aime peu. Puis il dit à la femme : Tes péchés te sont pardonnés. Et ceux qui étaient à table avec lui se mirent à dire en eux-mêmes : Qui est celui-ci, qui même pardonne les péchés ? Mais il dit à la femme : Ta foi t’a sauvée ; va-t’en en paix » (Luc 7:44-50).

Que vous le croyiez ou non, le Seigneur cherche toujours ceux qui sont prêts à adorer Dieu en Esprit et en vérité. Car ce sont eux qui seront les Élus de Son Royaume. Alors : « Ne soyez donc point en souci, disant : Que mangerons-nous ? que boirons-nous ? ou de quoi serons-nous vêtus ? Car ce sont les païens qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses-là. Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6:31-33). Jésus est venu pour sauver les pécheurs et nous avons tous péchés.

« En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ ; mais chacun en son propre rang ; Christ est les prémices, ensuite ceux qui sont de Christ, à son avènement », nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 15:21-23. Des évangélistes modernes ont découvert le moyen d’accommoder les Écritures au concept d’une très vieille terre. Et ils se servent de cette « vérité » pour prêcher un compromis avec la science en supposant que l’histoire ancienne ne tient pas compte des péchés commis par l’homme primitif qui auraient existé il y a 200 000 ans. Cette fausse croyance est très dommageable à la foi chrétienne, car elle enseigne la mort avant le péché de nos premiers parents il y a à peine 6 000 ans. Si la Bible nous explique la création de l’homme par le biais d’Adam, alors pourquoi Dieu aurait-Il permis la création d’un homme préhistorique et oublié de le mentionner dans Sa Parole écrite ? Dieu ne peut mentir ; Il ne nous affirme que la vérité dans Sa Parole.

« C’est pourquoi, Dieu voulant montrer encore mieux aux héritiers de la promesse l’immutabilité de sa résolution, intervint par le serment ; afin que par ces deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous ayons une ferme consolation, nous qui cherchons un refuge dans la ferme possession de l’espérance qui nous est proposée, espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec », nous confirme Paul, dans Hébreux 6:17-20.

Les hommes préhistoriques sont un mensonge inspiré par nul autre que Satan. Dans Jean 8:44, Jésus a dit : « Le père dont vous êtes issus, c’est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge. » Dans Romains 1:25, Paul aussi déclare que les hommes de science, inspirés par Satan : « ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. »

La Bible nous enseigne clairement que : « le salaire du péché, c’est la mort. » Adam et Ève ont volontairement péché parce qu’ils ont désobéi à un ordre direct de leur Créateur. Dans Genèse 2:15-17, nous lisons clairement : « L’Éternel Dieu prit donc l’homme et le plaça dans le jardin d’Éden, pour le cultiver et pour le garder. Et l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras. » La mort est donc le résultat direct de ne pas croire en Dieu, mais de croire au menteur, Satan. Dans toute la création, la première mort a eu lieu lorsque Dieu fut obligé de tuer des animaux pour faire des vêtements à Adam et Ève. « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; de même la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché » (Romains 5:12).

Depuis ce temps : « nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps », nous confirme Paul, dans Romains 8:22-23. Donc, pour ceux qui font partie de l’adoption dans la Famille de Dieu, il existe, par Christ, une rédemption de notre corps par Sa résurrection. « Mais maintenant, Christ est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts. En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ ; mais chacun en son propre rang ; Christ est les prémices, ensuite ceux qui sont de Christ, à son avènement » (1 Corinthiens 15:20-23).

Mais voici le problème : si vous croyez au mensonge que prêchent les ministres de Satan : si la mort existait avant Adam (car tous les hommes préhistoriques seraient morts), alors la mort ne serait pas la pénalité pour le péché d’Adam ! Comment donc la mort de Christ aurait-elle payé la rançon de nos péchés, à nous qui sommes les descendants d’Adam et Ève, et non des hommes préhistoriques ? Si la mort et la résurrection de Jésus ne sont pas liées directement au péché d’Adam et Ève, notre foi chrétienne est alors vaine. Gardez la vérité de la Bible, et seulement de la Bible, et fuyez les faux prophètes de ces derniers jours, car ils ne servent certainement pas notre Sauveur et Rédempteur Jésus.

Voici le Christ que nous servons et à qui nous déclarons : « Ton trône, ô Dieu, demeure à toujours et à perpétuité ; le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité. Tu aimes la justice et tu hais la méchanceté ; c’est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t’a oint d’une huile de joie ; il t’a mis au-dessus de tes semblables. La myrrhe, l’aloès et la casse parfument tous tes vêtements ; dans les palais d’ivoire, le jeu des instruments te réjouit » (Psaume 45:7-9). Et c’est à ce Seigneur que nous chantons : « un cantique nouveau, disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:9-10). Ce Psaume 45 se réfère à l’évidence à Christ, ce qui est aussi évident dans Hébreux 1:8-9, où nous pouvons lire : « Mais quant au Fils : O Dieu ! ton trône demeure aux siècles des siècles, et le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité : Tu as aimé la justice, et tu as haï l’iniquité, c’est pourquoi, ô Dieu ! ton Dieu t’a oint d’une huile de joie au-dessus de tes semblables. »

Que le Roi éternel ait quitté le ciel pour venir sur la terre n’est cependant pas allégorique, mais absolument véridique ; toutefois, Ses vêtements ne furent pas parfumés dans les palais d’ivoire, mais : « ceci vous servira de signe : Vous trouverez le petit enfant emmailloté et couché dans une crèche » (Luc 2:12). Plus tard, comme Jésus marchait sur les chemins poussiéreux de la Judée, nous connaissons très peu de choses de ce qu’Il portait, mais nous savons que, lors d’une certaine occasion, Jésus : « Se leva du souper, ôta son manteau ; et ayant pris un linge, il s’en ceignit. Ensuite, il mit de l’eau dans un bassin, et se mit à laver les pieds de Ses disciples, et à les essuyer avec le linge dont il était ceint » (Jean 13:4-5). Un étrange manteau et un étrange agissement pour le Roi de gloire.

Mais plus étrange encore de la part des hommes que Jésus avait créés : « après que les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits, et ils en firent quatre parts, une part pour chaque soldat ; ils prirent aussi la robe ; mais la robe était sans couture, d’un seul tissu, depuis le haut. Ils dirent donc entre eux : Ne la partageons pas, mais tirons au sort à qui l’aura ; afin que fût accomplie cette parole de l’Écriture : Ils se sont partagés mes vêtements, et ils ont tiré au sort ma robe. Ainsi firent les soldats » (Jean 19:23-24). Ils l’ont laissé nu pour mourir d’une mort atroce, crucifié sur une croix. Et finalement : « Nicodème, qui au commencement était allé de nuit vers Jésus, vint aussi, apportant environ cent livres d’un mélange de myrrhe et d’aloès. Ils prirent donc le corps de Jésus, et l’enveloppèrent de bandes, avec les aromates, comme les Juifs ont coutume d’ensevelir » (Jean 19:39-40).

Néanmoins, maintenant en pleine gloire, Il porte encore Ses vêtements de Roi : « vêtu d’une longue robe, et ceint sur la poitrine d’une ceinture d’or » (Apocalypse 1:13). Un jour, tous Ses élus Le verront dans toute Sa beauté, le Roi et Sa loi dans laquelle nous nous réjouissons. Merci, Seigneur, pour ce merveilleux cadeau et : « grâces soient rendues à Dieu de Son don ineffable ! » (2 Corinthiens 9:15). Nous qui connaissons et qui suivons le Seigneur depuis nombre d’années avons reçu plusieurs bénédictions pour lesquelles nous Le remercions. « Béni soit le Seigneur chaque jour ! Quand on nous accable, Dieu est notre délivrance. (Sélah.) » (Psaume 68:20).

Mais il y a une bénédiction qui est si grande qu’elle ne peut même pas être mise en paroles. Elle est si merveilleuse que, lorsque nous tentons de la comprendre, son sens devient tellement imposant que notre gratitude et notre joie sont indescriptibles. Ce don, bien sûr, est le don que Jésus vous a accordé en tant que votre Rédempteur et Sauveur : « Afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ, que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes » (1 Pierre 1:7-9).

Il est très important de savoir que le mot grec traduit « ineffable » est utilisé seulement deux fois dans le Nouveau Testament. Le don inexprimable de Dieu produit en nous une joie indescriptible. Car nous, qui ne méritions rien qu’une séparation éternelle de Dieu, recevons à la place une vie éternelle avec Dieu, et tout cela à cause de Son cadeau vraiment inexprimable. Il  nous est incompréhensible de croire que le Créateur tout puissant, le Fils de Dieu, S’humilierait au point de devenir Sa propre créature, un homme, pour ensuite souffrir une agonie inimaginable sur la croix et une séparation de Son Père, afin de nous délivrer de la pénalité du péché que nous méritions d’abondance ! Cet acte nous parle d’un amour et d’une grâce telle que tout ce que nous pouvons faire, c’est de Lui murmurer doucement : « Alors notre bouche fut pleine de cris de joie, et notre langue de chants de triomphe. Alors on disait parmi les nations : L’Éternel a fait de grandes choses à ceux-ci. L’Éternel nous a fait de grandes choses ; nous en avons été joyeux » (Psaume 126:2-3).

« En effet, l’Écriture dit : Quiconque croit en lui, ne sera point confus. Car il n’y a point de distinction entre le Juif et le Grec, parce que tous ont un même Seigneur, qui est riche pour tous ceux qui l’invoquent. Car quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé », nous confirme Paul, dans Romains 10:11-13. Mais où au juste l’Écriture nous dit-t-elle cela ? Paul nous cite les Écritures d’Esaïe 28:16 où le prophète déclare : « C’est pourquoi, ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Voici, j’ai posé en Sion une pierre, une pierre angulaire, éprouvée et précieuse, solidement posée ; celui qui s’y appuiera ne s’enfuira point. » Mais pourquoi Paul a-t-il changé « ne s’enfuira point », en hébreu, pour « ne sera point confus » ? Il a fait la même chose dans Romains 9:33 où il déclare : « Selon qu’il est écrit : Voici, je mets en Sion une pierre d’achoppement et une pierre de scandale ; et : Quiconque croit en lui, ne sera point confus. »

Ce verset rend la question encore plus explicite, car ici Paul combine la citation avec Esaïe 8:14 où le prophète dit : « Il sera un sanctuaire, mais aussi une pierre d’achoppement et une pierre de chute pour les deux maisons d’Israël ; un piège et un filet pour les habitants de Jérusalem. » Notez également 1 Pierre 2:6-8 où l’apôtre déclare : « C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus. Vous en recevrez donc de l’honneur, vous qui croyez ; mais pour les incrédules, la pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue une pierre angulaire, et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale ; en désobéissant à la parole, ils se heurtent contre elle, et c’est à cela qu’ils ont été destinés. »

Encore plus important, cependant, c’est le fait que ces passages nous illustrent la vérité que le Saint-Esprit, le véritable auteur de la Bible, a parfaitement le droit d’éclairer Ses écrits comme bon Lui semble. Et le Saint-Esprit a traduit « ne s’enfuira point » accompagné de « ne sera point confus ». Cela veut dire que, lorsque nous croyons en Jésus, nous n’aurons jamais besoin de nous enfuir de Ses ennemis, car nous ne pourrons jamais être ébranlés si nous sommes ancrés sur notre fondation certaine. Comme le Seigneur nous le déclare si bien : « Des rois seront tes nourriciers, et leurs princesses tes nourrices ; ils se prosterneront devant toi, la face contre terre, et lécheront la poussière de tes pieds ; et tu sauras que je suis l’Éternel, et que ceux qui s’attendent à moi ne sont point confus » (Esaïe 49:23).

N’oublions jamais que Jésus-Christ est le Créateur. « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses », comme nous l’assure l’apôtre Paul, dans  Colossiens 1:16-18. L’Ancien Testament emploit plusieurs noms pour Celui qui a tout créé. Par exemple, dans Esaïe 45:18, nous lisons : « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte, mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! »

Mais le Nouveau Testament ne laisse aucun doute quant à l’identité du véritable Créateur. « Rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par Son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures » (Colossiens 1:12-15). Pareillement, dans Jean 1:3-4, l’apôtre nous identifie Christ comme Créateur : « Toutes choses ont été faites par elle [la Parole, Christ], et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. »

Dans Jean 1:9-14, nous apprenons que : « La véritable lumière qui éclaire tout homme était venue dans le monde. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui le monde ne l’a pas connu. Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. »

Et finalement, dans Hébreux 1:1-4, nous lisons : « Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par Son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur. »

Jésus est le Créateur et lorsqu’Il S’est dépouillé de Sa puissance pour devenir un homme, Il a pu discrètement trouver une application à Sa créativité. Plusieurs fois, Ses miracles impliquèrent une création à partir de très peu. Allons voir quelques-uns de Ses miracles. Dans Jean 6:9-13, Jésus prêchait depuis assez longtemps et le peuple avait faim. Ses disciples lui dirent : « Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons ; mais qu’est-ce que cela pour tant de gens ? Cependant Jésus dit : Faites asseoir ces gens. Or il y avait beaucoup d’herbe dans ce lieu. Les hommes donc s’assirent, au nombre d’environ cinq mille. Et Jésus prit les pains, et ayant rendu grâces, il les distribua aux disciples, et les disciples à ceux qui étaient assis ; et de même pour les poissons, autant qu’ils en voulurent. Après qu’ils furent rassasiés, il dit à ses disciples : Ramassez les morceaux qui sont restés, afin que rien ne se perde. Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers des morceaux des cinq pains d’orge, qui étaient restés de trop à ceux qui en avaient mangé. »

Jésus fut invité à des noces à Cana. Cependant, les convives ont manqué de vin et les serviteurs sont venus vers Jésus. Dans Jean 2:7-11 : « Jésus leur dit : Remplissez d’eau ces vaisseaux ; et ils les remplirent jusqu’au haut. Et il leur dit : Puisez-en maintenant, et portez-en au chef du festin. Et ils le firent. Quand le chef du festin eut goûté l’eau changée en vin (or, il ne savait pas d’où venait ce vin, mais les serviteurs qui avaient puisé l’eau le savaient), il appela l’époux, et lui dit : Tout homme sert d’abord le bon vin, et ensuite le moins bon, après qu’on a beaucoup bu ; mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent. Jésus fit ce premier miracle à Cana de Galilée, et il manifesta sa gloire ; et ses disciples crurent en lui. »

Et comment pourrions-nous oublier la résurrection de Lazare ? Lazare était mort depuis quatre jours déjà et Marthe, sœur du mort, dit à Jésus : « Seigneur, il sent déjà mauvais. » Dans Jean 11:40-44 : « Jésus lui répondit : Ne t’ai-je pas dit, que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? Ils ôtèrent donc la pierre du lieu où le mort était couché. Et Jésus, élevant les yeux au ciel, dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Je savais que tu m’exauces toujours, mais je l’ai dit à cause de ce peuple, qui est autour de moi, afin qu’il croie que tu m’as envoyé. Quand il eut dit cela, il cria à haute voix : Lazare, viens dehors ! Et le mort sortit, les mains et les pieds liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et le laissez aller. »

Mais l’acte de création le plus merveilleux effectué par Jésus est celui qu’Il accomplit chaque jour avec des pécheurs repentants. Voilà pourquoi, dans 2 Corinthiens 5:17-21, nous découvrons que : « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec Lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui. »

Ce Dieu incarné a également passé par une humble naissance. Marie, Sa mère, était fiancée à Joseph, mais elle était toujours vierge lorsqu’elle apprit qu’elle était enceinte. « Alors Joseph, son époux, étant un homme de bien, et ne voulant pas la diffamer, voulut la renvoyer secrètement. Mais comme il y pensait, voici, un ange du Seigneur lui apparut en songe, et lui dit : Joseph, fils de David, ne crains point de prendre Marie pour ta femme ; car ce qui a été conçu en elle est du Saint-Esprit ; et elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de JÉSUS (Sauveur) ; car c’est lui qui sauvera son peuple de leurs péchés. Or, tout cela arriva, afin que s’accomplît ce que le Seigneur avait dit en ces termes par le prophète : Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS. Quand Joseph fut réveillé de son sommeil, il fit comme l’ange du Seigneur lui avait commandé, et il prit sa femme. Mais il ne la connut point jusqu’à ce qu’elle eût enfanté son fils premier-né, et il lui donna le nom de JÉSUS » (Matthieu 1:19-25).

Saviez-vous qu’il y a au moins 144 références au nom de Jésus dans le Nouveau Testament ? Le mot grec noma paraît seulement 95 fois quand il est question de tous les autres noms. Ce fait lui-même nous confirme ce qui est écrit dans Philippiens 2:9-11, lorsque Paul nous déclare : « C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. »

Dans les temps bibliques, le nom d’une personne exprimait le caractère ou les attributs désirés pour un enfant par ses parents. La raison du nom de Jésus, c’est qu’il veut dire « Sauveur », tel qu’annoncé à Joseph par l’ange, qui lui dit : « tu lui donneras le nom de JÉSUS (Sauveur) ; car c’est Lui qui sauvera son peuple de leurs péchés » (Matthieu 1:21). Il n’y a qu’un seul Sauveur, Jésus, car :  « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés », nous confirme Pierre, dans Actes 4:12. Et Son nom sauve vraiment, car : « à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en Son nom » (Jean 1:12).

Ceux qui reçoivent Christ sont dorénavant associés à Son nom, Sa Personne, et Son travail. Ils sont ensuite amenés à changer leur comportement pour honorer Son nom. « Toutefois, le solide fondement de Dieu demeure, ayant ce sceau : Le Seigneur connaît ceux qui sont à lui ; et : Quiconque invoque le nom de Christ, qu’il se détourne de l’iniquité » (2 Timothée 2:19). Jésus nous a donné de multiples promesses de prières exaucées si nous prions en Son nom. Car, dans Jean 15:16-17, Jésus nous déclare : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres. »

La Bible met énormément d’emphase sur notre éternelle identification avec Son Nom. Car les élus : « verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts » (Apocalypse 22:4). Alors, nous serons unis avec Lui dans les siècles à venir. Et c’est la grâce que je vous souhaite, à vous tous qui prêchez Son Nom.




D.481 – Ce qui tient l’univers ensemble

Par Joseph Sakala

Le débat est engagé depuis au-delà d’un siècle sur les origines de l’univers. Est-ce que l’univers a toujours existé ? Si non, quand a-t-il commencé et comment est-il venu à exister ? Les réponses à ces questions ont une signification énorme pour tous les humains. Si l’univers a toujours existé, alors il y a une nette imputation qu’un designer ou créateur n’était pas nécessairement impliqué. Cela sous-entendrait aussi que la matière physique est éternelle. Tandis que si, à un certain moment, l’univers a eu un commencement, la logique nous indiquerait qu’un Créateur fut impliqué. Lorsque nous regardons une très belle peinture, par exemple, nous savons qu’elle n’a évidemment pas toujours existé. Scientifiquement parlant, on peut dater le cadre en bois, tout comme la pigmentation de la peinture employée, et il deviendrait rapidement évident qu’il y a eu un moment précis où cette peinture fut amenée à l’existence. Un peintre s’est sûrement assis pour la mettre sur une toile.

Dans la dernière décennie, le télescope Hubble, orbitant au-dessus de la terre, nous a amené une preuve évidente que l’univers n’a pas toujours existé. Nous voyons néanmoins, que même si, selon les scientifiques, l’univers est constamment en expansion, les scientifiques n’ont absolument aucune preuve de l’expansion de l’univers et ils ne peuvent en avoir. La soi-disant expansion de l’univers fait partie de la théorie de l’évolution afin de faire croire que l’on peut dater le Big Bang à quinze milliards d’années. C’est pourquoi il faut faire très attention avec les données scientifiques des magazines spécialisés qui sont bourrés de mensonges.

La plupart des scientifiques disent maintenant que l’univers a virtuellement explosé à l’existence, il y a quelques quinze milliards d’années de cela. Certains appellent cet événement le « Big Bang », théorie soutenue d’année en année. Il n’y a aucune éternité de la matière ! Ceci est également appuyé par l’existence des éléments radioactifs qui tombent en décadence et diminuent en masse au fil du temps. Les matériaux radioactifs ont une demi-vie, ce qui veut dire qu’après une période de temps, la moitié de leurs éléments radioactifs tombent en ruine et disparaissent.

Si l’univers avait toujours existé, les éléments radioactifs, selon les hommes de science, seraient tous tombés en décadence et auraient cessé d’exister. Il est étonnant que même Albert Einstein, le supposé plus brillant scientifique de notre époque, a posé un fondement de connaissance présumant que la matière n’a pas toujours existé, avec sa fameuse « théorie de la relativité ». Cette théorie bien acceptée fut utilisée pour démontrer mathématiquement que l’univers a eu un commencement et que toute matière est entrée en existence en dehors du domaine physique et en dehors des lois physiques. Dans Hébreux 11:3, nous lisons que : « Par la foi, nous savons que le monde [incluant l’univers et les galaxies, les étoiles et les planètes], a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient [l’univers entier], n’ont pas été faites de choses visibles [la matière]. » Alors, qui a posé le véritable fondement de la connaissance ?

Subséquemment, si l’univers n’a pas été fait de matériel préexistant, comment est-il venu à l’existence ? Cela veut dire qu’il y a eu un moment dans le temps où l’univers a éclaté à l’existence avant qu’il y ait eu de la matière. La science ne peut pas répondre à cela, mais Dieu nous dévoile précisément Sa méthode de création, dans Jérémie 10:12-13, où le prophète nous déclare : « C’est Lui qui a fait la terre par sa puissance ; qui a fondé le monde par sa sagesse ; qui a étendu les cieux par son intelligence. Au son de sa voix les eaux s’amassent dans les cieux ; il fait monter les vapeurs du bout de la terre ; il produit les éclairs et la pluie, et tire le vent de ses trésors. » Ici, Dieu nous révèle l’ultime origine de l’univers : Dieu créa la terre et l’univers par Sa puissance, Sa sagesse et Son énergie.

Les physiciens nucléaires savent depuis plusieurs années que l’énergie peut théoriquement être convertie en masse et la masse peut être convertie en énergie. C’est de cette manière que la masse de la bombe nucléaire fut convertie en énergie. Donc, dans l’événement de la création, le Créateur Dieu amena l’univers en existence par Sa puissance et Son énergie. Voilà l’élément manquant qui explique ce que les astrophysiciens sont en train d’observer dans l’univers. Il existe maintenant un autre morceau crucial de l’étonnante information au sujet de la création et de l’origine de l’univers, que nous pouvions trouver dans la Parole de Dieu, et qui ne fut démontrée que récemment par l’astronomie et la physique.

Dans Esaïe 40:22, nous pouvons lire : « C’est Lui qui est assis au-dessus du globe de la terre, et ceux qui l’habitent sont comme des sauterelles ; c’est lui qui étend les cieux comme un voile, et les déploie comme une tente pour y habiter. » Le verbe hébreu traduit par « étend » est au présent, ce qui pourrait vouloir dire que Dieu étend toujours l’univers.

Dans le même verset, nous voyons que Dieu les déploie comme une tente pour y habiter. Dans ce cas, Dieu nous déclare-t-Il que, lors de la création originale, Il aurait déployé les cieux de la façon qui est probablement observée par le télescope Hubble ? Ce que Dieu a inspiré à Ésaïe peut être compris d’autres façons et on ne peut l’utiliser pour étayer un mensonge « scientifique » aussi grossier que le Big Bang. Dieu nous a révélé des informations, il y a de nombreuses années de cela, dans Sa Parole. La science est-elle en train de rattraper son retard vis-à-vis de la compréhension que le Bible nous a déjà donnée sur l’origine de l’univers, ou cherche-t-elle encore à nous embrouiller davantage ? Mais, à la fin, qu’est-ce qui tient tout l’univers ensemble ?

C’est seulement récemment que les astrophysiciens ont pu offrir une hypothèse substantielle sur ce qui tient l’univers ensemble et l’empêche de se séparer. Mais vous n’avez pas à être un physicien pour connaître la simple réponse. Les astrophysiciens scrutent les cieux pour capturer des images avec des instruments scientifiques variés. Ils savent que la masse totale de toute matière n’est pas suffisante pour fournir la gravité nécessaire afin de garder tout ce qui existe dans l’univers ensemble. Alors, ils se posent encore la question : « Qu’est-ce qui peut bien tenir l’univers ensemble ? » Des équipes internationales d’astronomes scrutent les étoiles et les galaxies qui sont à des distances inimaginables. En utilisant des instruments modernes, ils disent avoir détecté une force mystérieuse cosmique et ont conclu qu’elle pourrait être la réponse à leur question. Ils l’ont nommé « matière noire ».

Pensez-vous qu’il serait irréaliste de croire que ces scientifiques nous lancent de la poudre aux yeux et qu’ils ne peuvent disposer des instruments nécessaires à une pareille enquête ? Il est de plus en plus évident que le monde scientifique fait semblant de comprendre les mystères cosmiques en tablant sur le fait qu’il nous est impossible de vérifier nous-mêmes par des moyens physiques. Qu’est-ce que cette « force mystérieuse cosmique » et cette « matière noire » ?

En même temps, les physiciens du domaine astrophysique sont en désaccord avec le domaine de la physique atomique. En passant, saviez-vous qu’Albert Einstein n’était pas du tout le génie que l’on a voulu nous faire croire ? Ce Juif khazar ashkénaze (à qui l’on avait offert la présidence du nouvel État d’Israël, en 1948) n’a rien trouvé ni inventé. Il a volé et plagié toutes ses découvertes chez d’autres qui sont passés incognito ; même sa fameuse théorie de la relativité n’est pas de lui !

Ce monsieur Einstein a passé la fin de sa vie à chercher une théorie pour unifier le champ qui pourrait décrire les forces de la nature et les particules élémentaires d’une manière unifiée, mais les équations pour tenir les deux ensemble sont incompatibles. Les équations ne fonctionnent pas lorsque les deux sont amenées ensemble. Ainsi, il y a un besoin d’une théorie unificatrice qui harmoniserait les matières incroyablement petites avec les matières incroyablement larges. La réponse n’est pas venue du temps d’Einstein, ni même de nos jours. Mais présentement, il y a encore une théorie qui cherche à unifier les principes physiques aux cosmiques et aux niveaux moléculaires. Pour ne pas déclarer qu’elle est réelle, elle porte le nom de « théorie super string ».

La théorie super string serait un avancement vers la théorie d’unification. Elle redéfinit quelques-uns des concepts existants scientifiques du temps et de l’espace. Avec ceci, la compréhension scientifique de la lumière, de la gravité, des trous noirs, de la matière noire et des dimensions de l’univers augmentent. En même temps, déclare-t-on, la science acquiert une meilleure compréhension des forces, des propriétés et du comportement des particules subatomiques, telles les protons, les neutrons, les électrons, les quarks, les neutrinos, les positrons, les muons, les photons, les bosons et les gluons, avec une particule non confirmée appelée graviton. Toutes ces particules ont une force ou un pouvoir. Quelques-unes sont faibles, d’autres sont fortes, dans la mesure où elles s’attirent ou se repoussent.

Mais elles sont si parfaitement équilibrées qu’aucune petite molécule, ni galaxie géante ne se repoussent. Elles demeurent harmonieusement en rotation et intactes. Pourquoi tout demeure-t-il ainsi, les hommes de science ne l’ont pas encore compris. Mais la théorie super string pourrait leur donner la réponse. Par contraste, la Bible nous offre une réponse simple sur ce qui tient tout ensemble. Dans Colossiens 1:15-17, nous pouvons lire : « C’est Lui [Jésus] qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par Lui et pour Lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par Lui. » Tout est tenu ensemble et subsiste par la Parole de Dieu, et cela nous sera expliqué en temps et lieu lorsque nous ferons partie du Royaume.

En effet, pendant que les hommes de science continuent à explorer les principes mathématiques et physiques derrière le fonctionnement de l’univers, les chrétiens peuvent voir l’univers entier, de la plus grosse galaxie à la plus petite particule subatomique, qui subsiste et continue d’exister comme il se doit par Jésus-Christ. « Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui : A lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen ! » (Romains 11:36). Saviez-vous que cet univers magnifique et mystérieux est actuellement notre héritage en Christ. Il fait partie de notre destin ultime en tant qu’enfants élus de Dieu.

Nous vivons à une époque où regarder l’univers est possible par bien plus qu’un inspirant regard au ciel la nuit. Des outils comme le télescope Hubble ont amené à nos yeux des images de planètes, de galaxies et de nébuleuses nous rappelant que l’univers que notre Père au ciel a créé est véritablement une vaste étendue de variétés et d’émerveillement. Pourtant, les physiciens et les cosmologues suggèrent qu’au-delà de notre capacité de percevoir, il existe des univers multiples en plus du nôtre. De telles théories sont plus science-fiction que science, supposant une possibilité d’innombrables univers où toute chose concevable pourrait arriver.

Dans de telles théories, il existe un univers où vous pourriez être un athlète olympique, et un autre où vous pourriez être un meurtrier ! Ce sont des idées absurdes, mais les hommes de science les regardent comme plausibles. Une telle théorie prétend que notre vaste univers est simplement une collection de multiples univers appelés « multivers ». Alors, quoi penser de telles théories sur la création ? Y a-t-il une raison de croire que nous vivons dans un multivers ? Et pourquoi tant de scientifiques font la promotion d’une telle idée de nos jours ? Serait-ce parce qu’ils ont instruction de nier l’existence d’un Créateur et que, pour ce faire, ils inventent des théories toutes plus farfelues les unes que les autres ? Science à part, un des plus grands buts de la science est de découvrir une théorie qui pourrait décrire l’univers entier avec une simple série d’équations.

Les équations de la théorie super string sont des candidats populaires, mais avec un défaut majeur. Au lieu d’arriver à une seule solution, les équations en ont 10 500. Alors que, pendant un temps, la « théorie super string » était considérée avec son défaut majeur, les physiciens ont commencé à suggérer que l’on devrait peut-être voir le vaste nombre de solutions possibles comme la suggestion qu’il y a plusieurs univers qui existent avec chaque solution représentant un univers différent, comportant des lois différentes de la physique. Cette suggestion, cependant, malgré qu’elle soit populaire chez plusieurs physiciens, représente néanmoins plus de fantaisie que de science. Dit simplement, le grand nombre d’univers de la « théorie super string » ne s’appuie sur aucun fait, aucune preuve et aucune donnée.

Les scientifiques ont « découvert » que notre univers en expansion a débuté avec un commencement, ce qui implique clairement un Créateur. Ces hommes quelque peu frustrés, avaient probablement besoin d’une brève période d’hypotension lorsque l’univers a grandi à une vitesse inimaginable. Mais pourquoi en avaient-ils « besoin », d’après vous ? C’était pour étayer leur théorie de l’évolution. Ils avaient besoin d’un long laps de temps pour faire croire au lent processus de l’évolution des espèces. Le chiffre de quinze milliards d’années est une fabulation qu’il leur est impossible d’avoir pu observer.

Alors, que ce concept « d’expansion » pouvait régler quelques problèmes, il a également ouvert la possibilité que, plutôt qu’un événement unique, le Big bang pourrait être un processus continuel dans lequel les autres univers furent formés et continuent de l’être. Et comme d’habitude, les physiciens et les astronomes ont « examiné » les mesures de l’espace pour déterminer s’il y a des univers hypothétiques en existence proches du nôtre. Je vous pose la question suivante : pensez-vous vraiment que ces scientifiques possèdent les outils nécessaires pour prendre la mesure de l’univers ? Voyez-vous l’attrape-nigaud ? Jusqu’à ce jour, ils n’ont trouvé absolument rien. Et c’est très frustrant pour eux !

Dans une chanson sur des univers multiples, chaque verset finit comme le précédent : « Aucune preuve, aucune donnée, rien que conjecture et spéculation. » Donc, avec très peu de science pour justifier la dévotion religieuse de plusieurs scientifiques pour des univers multiples, pourquoi autant de personnes sont-elles si attachées aux multivers ? La réponse pourrait se trouver dans le titre d’un article d’une revue de 2008 appelée Discover Magazine : « Science’s Alternative to an Intelligent Creator : The Multiverse Theory » (Alternative scientifique à un Créateur intelligent : la théorie du multivers). Les scientifiques savent depuis longtemps qu’ils ne peuvent pas expliquer pourquoi notre univers est si bien affiné pour permettre que la vie puisse y exister. Tim Folger écrivait dans un article : « Jouez avec les lois de la physique tant que vous voulez, la vie telle que nous la connaissons ne peut pas exister. Étrangement, il semble que nous ne sommes pas adaptés à l’univers ; c’est l’univers qui est adapté à nous. »

Une telle vérité, que l’univers semble adapté seulement à nous, implique qu’il n’existe seulement que deux options, une que les scientifiques ne veulent simplement pas accepter : un Créateur ; et l’autre qui est fausse. La raison principale pour croire qu’il y ait un ensemble d’univers, c’est que cela pourrait, en théorie, expliquer pourquoi les lois qui gouvernent notre univers sont si bien affinées en vue de notre existence. Donc, soit que l’univers fut créé spécifiquement pour nous par un Créateur, ou bien, il y a une multitude d’univers, ou un multivers [Anything goes, 6 juin 1998]. Pour plusieurs, l’idée d’un multivers est avancée, non par des découvertes scientifiques, mais plutôt par le désir d’empêcher l’implication évidente que l’univers a eu un Créateur.

La chose fut honnêtement résumée par le cosmologue Bernard Carr qui a déclaré : « Si vous ne voulez pas d’un Dieu, vous serez forcé de croire à un multivers ». Ne vous y trompez pas ; pour beaucoup de scientifiques, embrasser l’idée d’un multivers relève beaucoup plus de la religion que de la science. Bien sûr, pour ceux qui croient à la Bible, ils n’ont aucun problème avec un univers bien affiné juste pour nous. « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte, mais qui la forma pour être habitée ; Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! » (Esaïe 45:18). Et dans Apocalypse 21:7, Dieu nous déclare : « Celui qui vaincra, héritera toutes choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils. »

En attendant, Dieu travaille avec vous : « Afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu. Or, à Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons ; à Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles ! Amen » (Éphésiens 3:17-21).

Puisque beaucoup de gens sont en contradiction, certains croyant que l’univers s’est développé sur un période de quinze milliards d’années, tandis que d’autres prétendent qu’il fut créé par Dieu, il y a 6 000 ans, la vérité demeure que l’univers fut créé. Mais comment une galaxie située à onze milliards d’années lumières peut-elle être réconciliée avec la théorie d’une période de 6 000 ans à peine pour la création de notre univers ? Eh bien, il faut tout d’abord savoir que la dimension de l’univers est beaucoup plus petite que ce que les pseudo-scientistes prétendent. Des scientistes chrétiens (vous savez, ceux qui n’ont pas le droit de publier dans les magazines scientifiques) possèdent des preuves irréfutables que l’univers est au moins vingt-cinq fois plus petit que ce qu’on nous raconte dans les livres.

L’univers n’est pas en expansion. Il est comme il fut créé dès le début. Je voudrais vous rappeler que Dieu a créé le soleil, la lune et les étoiles le quatrième jour de la création dans la Genèse : « Et Dieu fit les deux grands luminaires ; le grand luminaire [le soleil], pour dominer sur le jour, et le petit luminaire [la lune], pour dominer sur la nuit ; il fit aussi les étoiles … Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le quatrième jour » (Genèse 1:16, 19). Vous remarquerez que le soleil et la lune furent créés avant les étoiles, selon la chronologie de ce verset. Donc, pas la moindre supposition possible d’un Big Bang ou d’un univers de quinze milliards d’années…

Malgré sa popularité chez plusieurs cercles religieux où l’on croit que la science a démenti la Bible en nous révélant un univers plus vieux, vous serez surpris d’apprendre que les faits scientifiques et la connaissance biblique ne sont pas si exclusives. Sauf que les faits scientifiques ne sont pas révélés par la « science moderne ». Ainsi, la nouvelle « découverte » d’un rassemblement de galaxies, CL J1001, reculerait le groupement des galaxies d’environ 700 millions d’années et elle nous révélerait ainsi des surprises scientifiques. Cette découverte nous présente-t-elle l’opportunité de considérer la puissance de Dieu, puis le Plan de Dieu qu’Il a mis en place pour ceux qui aiment Dieu ? Ou nous éloigne-t-elle plutôt de la véritable séquence créatrice de Dieu ? Confrontés à cette « nouvelle donnée » d’une découverte d’un rassemblement de galaxies, les scientifiques disent que cela leur fournira une nouvelle vérification sur la formation des galaxies à des époques anciennes et devra lancer un défi à leur compréhension sur la formation massive des galaxies.

Si nous considérons l’énormité de l’univers qui contient des trillions de galaxies, et que chaque galaxie typique contient des centaines de milliards d’étoiles, nous devrions être épatés, non seulement par la grandeur de la création, mais encore plus par le Créateur de tout cela. « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans Ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres » (Romains 1:20-21).

Tandis que Psaume 19:2 nous instruit ainsi : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue fait connaître l’œuvre de ses mains. » Pourtant, plusieurs ont décidé de renier cette vérité. Alors, qu’est-ce que la Bible nous dit au sujet de l’univers ? Écrite depuis plusieurs milliers d’années, bien avant toute découverte astronomique moderne, les Écritures nous déclarent : « Ainsi a dit le Dieu, l’Éternel, qui a créé les cieux et les a déployés, qui a étendu la terre avec tout ce qu’elle produit ; qui donne la respiration au peuple qui est sur elle, et le souffle à ceux qui y marchent : Moi, l’Éternel, je t’ai appelé dans la justice ; je te prendrai par la main, je te garderai ; je te donnerai pour alliance au peuple, et pour lumière aux nations, pour ouvrir les yeux des aveugles, pour faire sortir de prison le captif, et du cachot ceux qui habitent dans les ténèbres. Je suis l’Éternel ; tel est mon nom, je ne donnerai point ma gloire à un autre, ni ma louange aux idoles » (Esaïe 42:5-8).

Et dans Jérémie 51:15-18, nous lisons : « C’est lui qui a fait la terre par sa puissance, qui a fondé le monde par sa sagesse, qui a étendu les cieux par son intelligence. Au son de sa voix, les eaux s’amassent dans les cieux ; il fait monter les vapeurs du bout de la terre, il produit les éclairs et la pluie ; il tire le vent de ses trésors. Tout homme est abruti dans sa science ; tout orfèvre est honteux de son image taillée ; car ses idoles ne sont que mensonge, il n’y a point de respiration en elles ; elles ne sont que vanité, une œuvre de tromperie. Elles périront, au temps où Dieu les visitera. »

Dans Zacharie 12:1-3, Dieu nous prédit même l’avenir. « La parole de l’Éternel prononcée sur Israël : Ainsi a dit l’Éternel, qui a étendu les cieux, qui a fondé la terre, et qui a formé l’esprit de l’homme au-dedans de lui : Voici, je ferai de Jérusalem une coupe d’étourdissement pour tous les peuples d’alentour ; et ce sera aussi contre Juda, dans le siège de Jérusalem. En ce jour-là, je ferai de Jérusalem une pierre pesante pour tous les peuples ; tous ceux qui en porteront le poids, seront meurtris, et toutes les nations de la terre s’assembleront contre elle ».

Même si ce fait n’était pas compris jusqu’à récemment, cette vérité fut contenue dans les Écritures pendant des milliers d’années. Mais Dieu nous enseigne-Il qu’il aurait créé tout ce qui existe depuis 6 000 années ? Absolument pas ! La plupart des hommes de science sont d’accord pour dire que notre univers existe depuis bon nombre d’années, et cet estimé ne contredit pas les Écritures. Avant la création de l’univers, la Parole de Dieu le Père existait déjà. Dans Jean 1:1-3, nous lisons : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle ». Mais nous découvrons également qu’avant de créer l’univers physique, Dieu avait créé les anges pour Le servir.

C’est ce que Job a appris, lorsque Dieu le questionna, dans Job 38:2-11 : « Qui est celui-ci qui obscurcit mes plans par des discours sans science ? Ceins donc tes reins comme un vaillant homme, je t’interrogerai, et tu m’instruiras. Où étais-tu quand je jetais les fondations de la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence. Qui en a réglé les mesures, si tu le sais, ou qui a étendu le niveau sur elle ? Sur quoi en a-t-on fait plonger les bases, ou qui en a posé la pierre angulaire, quand les étoiles du matin poussaient ensemble des cris de joie, et les fils de Dieu, des acclamations ? Et qui renferma la mer dans des portes, quand elle sortit en s’élançant du sein de la terre ; quand je lui donnai la nuée pour vêtement, et l’obscurité pour langes ; quand j’établis ma loi sur elle, quand je lui mis des verrous et des portes, et que je lui dis : Tu viendras jusqu’ici, et tu n’iras pas plus loin ; ici s’arrêtera l’orgueil de tes flots ? »

La Bible a longtemps révélé qu’il existe un laps de temps entre la création de l’univers physique dans Genèse 1:1 et la recréation de la terre afin de la préparer pour l’homme et la femme dans Genèse 1:2, où nous lisons : « Or la terre était informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux. » Vous êtes-vous déjà posé la question suivante : si Dieu nous déclare dans Esaïe 45:18 : « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte, mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! », pourquoi, au verset 2 de Genèse, était-elle informe et vide, une nette contradiction ? Pourtant, ce n’est pas une contradiction, mais fera le sujet d’un futur message.

La Bible nous révèle que nous aurons un avenir prodigieux, pour ceux que Dieu appelle maintenant et qui répondent à Son appel. Notre espoir demeure dans une résurrection à l’immortalité, au moment de la septième trompette. Lors de cette trompette, Paul nous déclare : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire » (1 Corinthiens 15:51-54).

Regardons ensemble ce qui arrivera lors de cette dernière trompette : « Or, le septième ange sonna de la trompette, et de grandes voix se firent entendre dans le ciel, qui disaient : Les royaumes du monde sont soumis à notre Seigneur et à son Christ, et il régnera aux siècles des siècles » (Apocalypse 11:15). « Et plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, les autres pour l’opprobre et une infamie éternelle. Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur de l’étendue, et ceux qui en auront amené plusieurs à la justice brilleront comme des étoiles, à toujours et à perpétuité. » (Daniel 12:2-3). Voilà la première résurrection des Élus qui régneront sur les nations de la terre avec Jésus pendant mille ans.

« Mais quelqu’un a rendu ce témoignage quelque part, en disant : Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui, ou le fils de l’homme, que tu jettes les yeux sur lui ? Tu l’as fait un peu inférieur aux anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur, et tu l’as établi sur les ouvrages de tes mains ; Tu as mis toutes choses sous ses pieds. Car Dieu lui ayant assujetti toutes choses, n’a rien laissé qui ne lui soit assujetti ; or, nous ne voyons point encore maintenant que toutes choses lui soient assujetties. Mais nous voyons couronné de gloire et d’honneur ce Jésus, qui, par la mort qu’il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges, afin que par la grâce de Dieu il souffrît la mort pour tous. En effet, il était convenable que celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances », nous déclare Hébreux 2:6-10.

Nous voyons ces élus qui chantent un cantique très spécial à Dieu qui : « nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:10). Voilà où les élus vont régner, sur la terre, car : « personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel », nous dit Jean 3:13. Je m’excuse de toujours ramener ce verset, mais Satan a tellement séduit l’humanité que la majorité des humains croient sincèrement pouvoir aller au ciel après leur mort. Mais ce qui est encore plus vrai, c’est que Dieu qui a créé tout ce qui existe présentement nous offre l’univers entier comme héritage sous Christ, le premier-né parmi plusieurs frères et sœurs. « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:29-30).

Pour ceux qui seront de la première résurrection, partager tout l’univers ne sera qu’une activité parmi des millions de rassemblements potentiels entre les héritiers de Christ qui pourront explorer à souhait les galaxies. La terre est actuellement la seule planète habitée, où Dieu a décidé de Se former une énorme famille, et c’est ce qu’Il est en train de faire. Lorsque tout le monde sera immortel et pourra se déplacer à la vitesse de la pensée, c’est alors que l’univers entier fera partie de notre héritage. Pendant des siècles, une création à partir de rien fut considérée comme impossible, mais maintenant, elle est devenue une réalité. La vraie science a aujourd’hui prouvé que l’univers est venu à l’existence à partir de rien. Cependant, la majorité des scientifiques tardent à accepter que Celui qui l’a créé à partir de rien est nul autre que Dieu Lui-même, très bien identifié dans la Bible qu’Il nous a donnée comme livre d’instruction.




D.480 – Paroles de paix et de fidélité

 

Par Joseph Sakala

Dans Esther 9:29-32, nous lisons : « La reine Esther, fille d’Abichaïl, et le Juif Mardochée, écrivirent avec toute leur autorité, pour confirmer une seconde fois cette lettre sur les Purim. Et on envoya des lettres à tous les Juifs, dans les cent vingt-sept provinces du royaume d’Assuérus, avec des paroles de paix et de fidélité, pour établir ces jours de Purim en leur saison, comme le Juif Mardochée et la reine Esther les avaient établis pour eux, et comme ils les avaient établis pour eux-mêmes et pour leur postérité, à l’occasion de leurs jeûnes et de leurs lamentations. Ainsi l’ordre d’Esther confirma cette institution des Purim, comme cela est écrit dans le livre. »

Le livre d’Esther est vraiment unique en ce sens qu’il ne contient aucune mention explicite de Dieu. Pourtant, la main de Dieu est plus évidente dans ce livre que presque partout ailleurs. Ce fut après leur remarquable délivrance du génocide qui avait été monté contre eux par Haman que Mardochée écrivit ses paroles de paix et de fidélité à tous les Juifs pour établir une fête annuelle afin de commémorer leur victoire providentielle de paix avec leurs ennemis, avec le triomphe de la vérité sur le mal et la séduction. Cette incisive combinaison de paroles, « paix et sûreté », fut également utilisée par Ézéchias, dans 2 Rois 20:18-19, lorsque le prophète lui annonça : « On prendra même de tes fils qui seront issus de toi et que tu auras engendrés, pour être eunuques dans le palais du roi de Babylone. Et Ézéchias répondit à Ésaïe : La parole de l’Éternel, que tu as prononcée, est bonne ! Et il ajouta : N’y aura-t-il pas paix et sûreté pendant mes jours ? »

Dieu a pareillement promis à Son peuple : « Quand on ira combattre les Caldéens et qu’elles seront remplies des cadavres des hommes que je frapperai dans ma colère et dans ma fureur, et à cause de toute la méchanceté desquels je cacherai ma face à cette ville : voici, je leur donnerai la guérison et la santé ; je les guérirai, je leur découvrirai une abondance de paix et de vérité ; Je ramènerai les captifs de Juda et les captifs d’Israël ; et je les rétablirai comme auparavant. Et je les nettoierai de toute iniquité qu’ils ont commise contre moi ; je pardonnerai toutes les iniquités par lesquelles ils ont péché et se sont révoltés contre moi » (Jérémie 33:5-8).

Finalement, au travers de Zacharie 8:18-19 : « La parole de l’Éternel des armées me fut adressée, en ces mots : Ainsi a dit l’Éternel des armées : Le jeûne du quatrième mois, le jeûne du cinquième, le jeûne du septième, et le jeûne du dixième mois deviendront pour la maison de Juda des jours de joie et d’allégresse, et des solennités heureuses. Mais aimez la vérité et la paix. » Les hommes ont désiré la paix au travers des siècles, mais la paix se fait élusive. Après la soi-disant « guerre pour éliminer toutes les guerres » (la Première Guerre Mondiale de 1914 à 1918), le Jour de l’Armistice fut établi pour célébrer la paix durable que la guerre a supposément sécurisée. Maintenant, ce jour est appelé Jour des Vétérans, encore un jour d’honneur, mais loin d’un jour de paix et de sûreté. La vraie paix ne peut durer que par la vérité.

Alors que Dieu ne fut jamais nommé dans le livre d’Esther, Dieu était là ! Les paroles de Mardochée parlaient implicitement de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Car la véritable paix ne viendra que lorsque les hommes accepteront l’authentique vérité. Il faudra la formation du caractère et de la personnalité de certains humains. Un des plus beaux dictons qui existent déclare : « Pour chaque puissance, il y a une faiblesse ; et pour chaque faiblesse, il y a une puissance. » Alors que ce dicton offre plusieurs applications possibles, celle où il se révèle très efficace est dans l’étude de la personnalité humaine, et comment le caractère humain y est reconnu. Cela vous surprend-il que la Bible nous en dise beaucoup sur la façon dont les deux sont reliés ? D’abord, définissons nos termes. Généralement, lorsque nous parlons de personnalité, c’est ce qui concerne toute la personne : son caractère intérieur comme son apparence extérieure. Alors, l’apparence extérieure et le caractère intérieur sont ces deux choses qui constituent la personnalité de quelqu’un.

La Bible utilise habituellement cette même évaluation. Lorsque le prophète Samuel cherchait un successeur pour le roi Saül parmi les fils d’Isaï, il croyait que son plus vieux fils, Éliab, serait le choix de Dieu. « Et comme ils entraient, il vit Éliab, et dit en lui-même : Certainement l’oint de l’Éternel est devant lui. Mais l’Éternel dit à Samuel : Ne prends point garde à son visage, ni à la grandeur de sa taille ; car je l’ai rejeté. L’Éternel ne regarde point à ce que l’homme regarde ; l’homme regarde à ce qui paraît aux yeux ; mais l’Éternel regarde au cœur » (1 Samuel 16:6-7).

La personnalité est un ensemble stable de caractéristiques et de tendances qui déterminent les différences du comportement, des pensées, des sensations et des actions de la personne ; elles ont une continuité dans le temps et peuvent être facilement comprises comme le seul résultat des pressions sociales du moment. Les pensées, les sensations et les actions en termes bibliques ont leurs racines dans l’esprit, l’âme et le corps d’un individu. Paul nous déclare : « que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés, est fidèle, et il le fera » (1 Thessaloniciens 5:23-24).

La personnalité, qui devient l’expression individuelle de l’esprit humain, est partiellement enracinée dans la manière que l’esprit en homme travaille avec le cerveau de l’homme. Regardons seulement trois exemples de la Bible. Dans 1 Corinthiens 2:11, Paul nous dit : « Car qui est-ce qui connaît ce qui est en l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même aussi, personne ne connaît ce qui est en Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. » Et, dans Psaume 77:6-9, nous lisons : « Je pensais aux jours d’autrefois, aux années des temps passés. Je me rappelais mes mélodies de la nuit ; je méditais en mon cœur, et mon esprit examinait. Le Seigneur rejettera-t-il pour toujours, ne sera-t-il plus désormais propice ? Sa bonté a-t-elle cessé pour toujours ? Sa parole a-t-elle pris fin pour tous les âges ? » Et finalement, dans Daniel 4:4, nous voyons : « Moi, Nébucadnetsar, j’étais tranquille dans ma maison, et florissant dans mon palais. J’eus un songe qui m’épouvanta, et mes pensées sur ma couche et les visions de ma tête me troublèrent. »

Mais ça va au-delà de cela, si nous prenons comme exemple ce que Paul nous déclare au sujet de la chair et de ses tendances, dans Romains 7:1-4 où nous lisons : « Frères, ne savez-vous pas, (car je parle à des personnes qui connaissent la loi,) que la loi n’a de pouvoir sur l’homme que pendant qu’il est en vie ? En effet, la femme qui est mariée, est liée par la loi à son mari, tant qu’il est vivant ; mais si le mari meurt, elle est dégagée de la loi du mari. Si donc, durant la vie de son mari, elle épouse un autre homme, elle sera appelée adultère ; mais si son mari meurt, elle est affranchie de la loi, de sorte qu’elle n’est point adultère, si elle épouse un autre homme. Ainsi donc, vous aussi, mes frères, vous êtes morts à la loi, par le corps de Christ, pour être à un autre, savoir, à celui qui est ressuscité des morts, afin que nous portions des fruits pour Dieu. »

Cela implique tout ce que nous pouvons décider en tant qu’humains en esprit, en âme et en corps. Les meilleurs modèles scientifiques de personnalité humaine se reflètent dans la vérité biblique, même si les gens ne prennent pas la Bible comme leur fondation philosophique. Également, l’Église de Laodicée, qui était parmi les sept Églises en Asie, ayant le plus gros problème, fut encouragée par Jésus à avoir du zèle et à se repentir de ce qui était essentiellement une faiblesse de personnalité morale.

Jésus déclare à Jean : « Écris aussi à l’ange de l’Église de LAODICÉE : Voici ce que dit l’Amen, le Témoin fidèle et véritable, le Principe de la création de Dieu : Je connais tes œuvres ; je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Oh ! si tu étais froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. Car tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien ; et tu ne connais pas que tu es malheureux, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nu. Je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, pour devenir riche ; et des vêtements blancs, pour être vêtu, et que la honte de ta nudité ne paraisse point, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. Je reprends et je châtie tous ceux que j’aime ; aie donc du zèle, et te repens. Voici, je me tiens à la porte, et je frappe ; si quelqu’un entend ma voix et m’ouvre la porte, j’entrerai chez lui, et je souperai avec lui, et lui avec moi. Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et suis assis avec mon Père sur son trône. Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Églises » (Apocalypse 3:14-22).

Le monde a tendance à faire des compromis pour avoir la paix avec les autres, tout comme Laodicée, mais peut exercer son caractère pour ne pas le faire. Encore une fois, la Bible et la science le confirment. Lorsqu’ils sont obligés de prendre une décision morale, il est presque impossible pour ces gens de dévier de cette décision. Le problème est de les convaincre de rester fermes au tout début ! En réalité, le caractère est ce qu’on peut faire avec notre personnalité. De reconnaître que pour chaque force, il y a une faiblesse, et pour chaque faiblesse, une force. Cela devient une motivation puissante pour changer, sans pour autant se décourager. Cependant, pour changer en ce que Dieu S’attend de nous, cela prend plus que ce que l’esprit, l’âme et le corps humain sont capables. Cela prend le Saint-Esprit divin et l’exercice de cet Esprit pour nous mener vers le caractère divin et notre équilibre personnel.

L’apôtre Paul nous l’enseigne très bien, dans Romains 12:1-2, lorsqu’il nous déclare : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. » Pensez-vous sérieusement faire un tel changement ? Lisez votre Bible qui vous indiquera ce qu’il faut faire pour rendre cela possible. Dieu a même voulu mettre certaines de ces personnes en évidence dans la Bible.

Dans Romains 16:1-8, Paul nous : « Recommande Phœbé, notre sœur, qui est diaconesse de l’Église de Cenchrées ; afin que vous la receviez dans le Seigneur, d’une manière digne des Saints ; et que vous l’assistiez dans toutes les choses où elle aurait besoin de vous ; car elle a reçu chez elle plusieurs personnes, et moi en particulier. Saluez Priscille et Aquilas, mes compagnons d’œuvre en Jésus-Christ, et qui ont exposé leur vie pour la mienne ; et ce n’est pas moi seul qui leur rends grâces, mais encore toutes les Églises des Gentils. Saluez aussi l’Église qui est dans leur maison. Saluez Épaïnète, mon bien-aimé, et qui le premier de l’Achaïe s’est converti à Christ. Saluez Marie, qui a pris beaucoup de peine pour nous. Saluez Andronicus et Junie, mes parents, et mes compagnons de captivité. Ils sont considérables parmi les apôtres, et même ils ont cru en Christ avant moi. Saluez Amplias, mon bien-aimé dans le Seigneur. » Cela n’est qu’un échantillonnage des gens qui ont été baptisés en Christ.

Une information est incluse au sujet de quelques-uns, mais il y une raison toute spéciale pour laquelle Dieu a voulu inclure les noms de ces personnes moins connues dans Son Livre de Vie. Dieu a voulu nous assurer qu’Il est intéressé à bien plus qu’Abraham, Daniel, Pierre, Paul et d’autres grandes personnalités dans Son Royaume. Cela veut dire également les Robert, les Roch, les Agathe et une multitude d’autres dans Sa Famille spirituelle. Il y aura des milliards de noms inscrits : « mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau » seront sauvés. (Apocalypse 21:27). Dieu en appelle continuellement et : « Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix ; il appelle ses propres brebis par leur nom, et il les mène dehors. Et quand il a mené dehors ses propres brebis, il marche devant elles, et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix » (Jean 10:2-4).

Ceux-là seront inscrits dans Son Livre, ce qui nous garantit la vie éternelle. « Puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles », nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 4:18. Un des handicaps les plus difficiles à surmonter pour un chrétien ou une chrétienne, c’est la myopie spirituelle. Il est facile de voir les choses temporelles, mais difficile de méditer sur les choses éternelles. Paul cependant, au travers d’une vie extrêmement occupée et temporelle, réussit malgré tout à garder sa vision de la vie éternelle vers laquelle il fut appelé. La rédemption merveilleuse que Christ a effectuée pour nous avec Son sang n’est rien d’autre que la rédemption éternelle. C’est d’ailleurs ce que Paul nous déclare, dans Hébreux 9:11-12 : « Mais Christ, étant venu comme souverain Sacrificateur des biens à venir, ayant passé par un tabernacle plus grand et plus parfait, qui n’a point été fait de main d’homme, c’est-à-dire, qui n’est point de cette création, est entré une seule fois dans le saint des saints, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle. »

Ainsi : « ayant été rendu parfait, il est devenu l’auteur du salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent ; Dieu l’ayant déclaré souverain Sacrificateur, selon l’ordre de Melchisédec » (Hébreux 5:9-10). « C’est pourquoi il est Médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort intervenant pour l’expiation des péchés commis sous la première alliance, ceux qui sont appelés, reçoivent la promesse de l’héritage éternel » (Hébreux 9:15). Il est sûrement : « le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables » (1 Pierre 5:10). Afin que, lorsque vous mourrez, Il vous reçoive dans les tabernacles éternels.

Toutes ces promesses sont éternelles : la rédemption éternelle, le salut éternel, l’héritage éternel, les tabernacles éternels et la gloire éternelle qui sont d’une valeur infiniment plus grande que les choses temporelles qui encombrent notre esprit et limitent présentement nos buts. Ils font tous partie de notre vie éternelle, déjà reçue au travers de notre foi en Christ. Il est significatif que le terme vie éternelle [paraisse] pas moins de 44 fois dans le Nouveau Testament ; alors, si Dieu en parle souvent, nous devrions en parler également. La toute première chose mentionnée dans la Bible est l’alliance éternelle que Dieu a faite avec tous les hommes.

Nous découvrons, dans Genèse 9:16, que : « L’arc sera donc dans les nuées, et je le regarderai, pour me souvenir de l’alliance éternelle entre Dieu et tout être vivant, de toute chair qui est sur la terre. » Et la dernière se trouve dans Apocalypse 14:6-7 : « Et je vis un autre ange qui volait au milieu du ciel, portant l’Évangile éternel, pour l’annoncer à ceux qui habitent sur la terre, à toute nation, et tribu, et langue, et peuple, en disant d’une voix forte : Craignez Dieu, et lui donnez gloire, car l’heure de son jugement est venue ; et adorez celui qui a fait le ciel, la terre, la mer, et les sources des eaux. » Ce que Dieu cherche chez ceux qui Lui sont agréables, c’est la conformité avec Lui.

« Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés », nous assure Paul, dans Romains 8:29-30. Un des plus grands dangers auxquelles les chrétiens font face, néanmoins, c’est la tentation de devenir conforme aux choses du monde qui nous entoure, détruisant ainsi leur témoignage pour le Seigneur. On nous commande donc, dans Romains 12:2 : « ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. » Personne ne peut servir deux maîtres, et l’énorme privilège du croyant est de devenir conforme, non à un monde mourant, mais à un Christ vivant.

Mais nous devons premièrement être conformes à Sa mort, en nous laissant mourir à ce monde et à ses standards. Le plus grand désir de Paul était de gagner Christ. « Bien plus, je regarde toutes choses comme une perte, en comparaison de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui j’ai perdu toutes choses, et je les regarde comme des ordures, afin que je gagne Christ, et que je sois trouvé en lui, ayant, non point ma justice, celle qui vient de la loi, mais celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice de Dieu par la foi ; afin que je connaisse Christ, et l’efficace de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts » (Philippiens 3:8-11).

La mort est néanmoins loin d’être la fin pour nous. Car, lorsque Christ reviendra : « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:20-21). Ces corps corruptibles dans lesquels nous vivons seront un jour changés. Tout comme Jésus fut ressuscité de la mort, nous aussi nous ressusciterons, et nos corps, comme le Sien, vivront éternellement. Même cette merveilleuse perspective de l’éternité n’est cependant pas le meilleur, car, non seulement nos corps seront immortels comme le Sien, mais nous serons semblables à Lui en sainteté, semblables à Lui en amour et semblables à Lui en sagesse.

« Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en Lui, se purifie lui-même, comme Lui est pur » (1 Jean 3:2-3). Selon ces paroles, nous sommes prédestinés actuellement à être conformés à l’image de Son Fils. Comme le disait si bien Paul, dans  Philippiens 2:16 : « En sorte qu’au jour de Christ, je puisse me glorifier de n’avoir point couru en vain, ni travaillé en vain. » Il y a une si belle corrélation entre la Parole vivante de Christ et la Parole écrite de la Bible que certaines Écritures pourraient bien s’appliquer à nous. Tel est le cas dans l’épître aux Philippiens où on les exhorte à tenir ferme à la Parole de vie que nous pourrions présumer être, soit Christ la Parole vivante, ou les Écritures qui parlent de vie éternelle.

Le même sens pourrait être discerné dans 2 Timothée 4:2, où Paul déclare : « Prêche la parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant », et, dans Hébreux 4:12-13, où nous lisons : « Car la parole de Dieu est vivante, et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des mœlles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur ; et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant Lui, mais toutes choses sont nues et entièrement découvertes aux yeux de celui auquel nous devons rendre compte. »

En effet, il y a plusieurs belles paroles qui sont appliquées, dans la Bible, aux ministères de Jésus et des Écritures pour la vie du croyant. Par exemple : « Jésus parla encore au peuple, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12), mais également : « Car le commandement est une lampe, l’enseignement est une lumière, et les corrections propres à instruire sont le chemin de la vie » (Proverbes 6:23). Jésus a déclaré, dans Jean 6:35 : « Je suis le pain de vie ; celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. » Mais Il a aussi dit : « Il est écrit : L’homme ne vivra pas seulement de pain, mais de toute parole de Dieu » (Luc 4:4).

Le Seigneur Jésus a déclaré, dans Jean 7:37 : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. » Mais Dieu a également déclaré, dans Esaïe 55:10-11 : « Car, comme la pluie et la neige descendent des cieux, et n’y retournent pas sans avoir arrosé et fécondé la terre et l’avoir fait produire, pour donner de la semence au semeur et du pain à celui qui mange, ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche ; elle ne retourne pas à moi sans effet, sans avoir fait ce que j’ai voulu, et accompli l’œuvre pour laquelle je l’ai envoyée Les deux déclarations sont émises comme étant la personnification même de la vérité. Jésus a dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6). Et lorsqu’Il a prié au Père pour Ses disciples, Jésus a déclaré : « Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité » (Jean 17:17). Finalement, les deux Paroles doivent être reçues.

« C’est pourquoi, vous dépouillant de toute souillure et des excès de la malice, recevez avec douceur la parole qui est plantée en vous, qui peut sauver vos âmes. Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l’écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. Car, si quelqu’un écoute la parole, et ne la met point en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel ; et qui, dès qu’il s’est regardé, s’en va, et oublie aussitôt quel il était. Mais celui qui aura plongé ses regards dans la loi parfaite, celle de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais pratiquant les œuvres, celui-là sera heureux dans ce qu’il aura fait » (Jacques 1:21-25).

Jean 1:12-14 nous confirme : « Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. » « Or, à Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons ; à Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles ! Amen », nous dit Paul, dans Éphésiens 3:20-21.

En dépit de l’arrogant orgueil de l’homme, celui-ci est incapable de se sauver lui-même, ou de se rendre acceptable à Dieu. Voilà pourquoi l’homme n’est pas capable de vaincre le péché, ni de vaincre la mort. Mais Dieu est capable ! Le mot « capable », dunamai en grec, est relativement proche du mot « puissance », dunamis en grec, en parlant d’une dynamique spirituelle de Dieu. Car Dieu est Tout-puissant, Sa prédisposition est sans limite et Sa puissance travaille avec force en nous. « C’est pourquoi aussi il [Jésus] peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Hébreux 7:25). Parce que l’Évangile de Christ : « c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. Car en lui la justice de Dieu est révélée de foi en foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi » (Romains 1:16-17). Et : « à celui qui peut vous affermir selon mon Évangile et la prédication de Jésus-Christ, selon la révélation du mystère caché pendant plusieurs siècles, mais présentement manifesté par les écrits des prophètes, selon l’ordre du Dieu éternel, et annoncé à toutes les nations, afin qu’elles obéissent à la foi ; à Dieu seul sage soit la gloire dans tous les siècles, par Jésus-Christ ! Amen » (Romains 16:25-27).

Même lorsque les grands troubles et les tentations commencent, Dieu est capable. « C’est pourquoi il a fallu qu’il devînt semblable en toutes choses à ses frères ; afin qu’il fût un souverain Sacrificateur, miséricordieux, et fidèle dans les choses de Dieu, pour expier les péchés du peuple. Car, ayant été tenté dans ce qu’il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés » (Hébreux 2:17-18). « Or, à celui qui peut vous préserver de toute chute, et vous faire comparaître sans tache et dans la joie en sa glorieuse présence, à Dieu, seul sage, notre Sauveur, soient gloire et magnificence, force et puissance, et maintenant et dans tous les siècles ! Amen » (Jude 1:24-25). En effet, Dieu est capable de rencontrer tous les besoins de notre vie et même de nous utiliser à Son service.

« Et Dieu est puissant pour vous combler de toutes sortes de grâces, afin qu’ayant toujours tout ce qui vous est nécessaire, vous abondiez en toutes sortes de bonnes œuvres, selon qu’il est écrit : Il a répandu, il a donné aux pauvres ; sa justice demeure éternellement » (2 Corinthiens 9:8). Somme toute, dans 2 Timothée 1:12, Paul nous dit : « C’est pour cela aussi que je souffre ces choses ; mais je n’en ai point honte, car je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé que par sa puissance il gardera mon dépôt jusqu’à ce jour-là. » Ce jour viendra sûrement, mais Dieu nous donnera des corps glorieux. Car Dieu : « transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21).




D.479 – L’enlèvement des 144 000

Par Joseph Sakala

Comme nous approchons de la fin de cet ère, et de la parousie littérale de Christ, plusieurs chrétiens se posent la question à savoir ce qui va leur arriver. Bon nombre croient en un enlèvement secret. Les Témoins de Jéhovah prétendent faire partie des 144 000 d’Apocalypse 7:4 et 14:1. D’autres s’inquiètent au sujet de la Grande Multitude. Mais qu’est-ce que la Bible nous enseigne au sujet des saints de Dieu des derniers jours ? Il est important de comprendre que les véritables chrétiens, non seulement acceptent Christ comme leur Sauveur personnel, mais qu’ils vivent également selon la Parole de Dieu. C’est la réponse précise que Jésus a utilisée pour répondre à Satan, dans Matthieu 4:4, lorsque : « Jésus [lui] répondit : Il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. »

Mais de quelle Parole ? Dans Jean 14:15, Jésus nous dit : « Si vous m’aimez, gardez mes commandements. » Puis : « Mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés », nous a déclaré Jésus dans Jean 15:12. Mais puisque nous sommes tous Ses ministres pour proclamer l’avènement du Royaume de Dieu : « Jésus leur dit : Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son œuvre. Ne dites-vous pas qu’il y a encore quatre mois jusqu’à la moisson ? Voici, je vous le dis : Levez vos yeux, et regardez les campagnes qui blanchissent déjà pour la moisson. » (Jean 4:34-35). Les véritables chrétiens font quelque chose. Ils font actuellement la volonté de Dieu. « Ce n’est pas tout homme qui me dit : Seigneur ! Seigneur ! qui entrera dans le royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux », nous confirme Jésus, dans Matthieu 7:21.

Si nous faisons toutes ces choses, alors nous sommes sur le chemin de devenir de bons et fidèles serviteurs de qui notre Maître sera content lors de Son retour. Regardons Matthieu 25:20-23 pour voir comment Jésus va procéder : « Alors celui qui avait reçu cinq talents, vint et présenta cinq autres talents, et dit : Seigneur, tu m’as remis cinq talents ; en voici cinq autres que j’ai gagnés de plus. Et son maître lui dit : Cela est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur. Et celui qui avait reçu deux talents, vint et dit : Seigneur, tu m’as remis deux talents ; en voici deux autres que j’ai gagnés de plus. Et son maître lui dit : Cela est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur. »

Notez que celui qui a reçu cinq talents reçoit la même récompense que celui qui n’a reçu que deux talents. Jésus appelle les deux ouvriers de bons et fidèles serviteurs et dit aux deux qu’Il les établira sur beaucoup. Donc, ce n’est pas que l’un ait produit plus que l’autre, mais plutôt que les deux serviteurs ont doublé leurs talents. Dans les églises du monde, seul le ministre exerce ses talents. Les autres ne font qu’écouter et payer leurs dîmes. Un disciple de Dieu est un ministre de Dieu. Chacun doit s’exécuter selon les talents qu’il a reçus. Nous sommes des Ambassadeurs de Christ. Dans 2 Corinthiens 5:20, Paul nous confirme que : « Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! »

Alors, qu’en est-il de l’enlèvement des 144 000 et de la Grande Multitude que nous voyons dans Apocalypse 7 ? Qu’est-ce qui est vrai ? Où devrions-nous nous situer ? D’abord, établissons une chose : nulle part les Écritures ne nous enseignent qu’il y aura un enlèvement secret. Christ ne reviendra pas en secret pour enlever Ses serviteurs afin de les amener au ciel, sept années avant la grande tribulation. C’est ridicule, car Christ Lui-même a dit : « Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13). Ces ministres font de Jésus un menteur et ne sont pas Ses ministres. Nous possédons plusieurs articles dans notre site qui démontrent clairement qu’il n’y aura pas d’enlèvement secret et que Christ ne reviendra pas en « deux temps ».

Une telle prédication contredit complètement plusieurs Écritures, comme Matthieu 24:26-31, où nous pouvons lire : « Si donc on vous dit : Le voici dans le désert ; n’y allez point : Le voici dans des lieux retirés ; ne le croyez point. Car, comme l’éclair sort de l’orient et se fait voir jusqu’à l’occident, il en sera aussi de même de l’avènement du Fils de l’homme. Car où sera le corps mort, là s’assembleront les aigles. Et aussitôt après l’affliction de ces jours-là le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera point sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées. Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel ; alors aussi toutes les tribus de la terre se lamenteront, en se frappant la poitrine, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec une grande puissance et une grande gloire. Il enverra ses anges avec un grand éclat de trompette, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout. ».

Notez maintenant ce qui nous est dévoilé dans 1 Corinthiens 15:50-53 : « Or, je dis ceci, frères ; c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite point l’incorruptibilité. Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. » Notez qu’à la dernière trompette les morts ressusciteront incorruptibles et nous qui serons encore vivants serons changés. Et tout cela en même temps après la grande tribulation, et pas avant.

Les Écritures nous révèlent un groupe de 144 000 personnes. Mais qui sont-elles ? Reportez-vous à Apocalypse 7:1-4 où nous découvrons que nous sommes en pleine tribulation et que, soudainement, Dieu a quelque chose à faire avant de poursuivre. Donc : « Après cela, je vis quatre anges qui se tenaient aux quatre coins de la terre, retenant les quatre vents, afin qu’aucun vent ne soufflât ni sur la terre, ni sur la mer, ni sur aucun arbre. Puis je vis un autre ange qui montait du côté de l’Orient, tenant le sceau du Dieu vivant, et il cria à grande voix aux quatre anges qui avaient reçu le pouvoir de nuire à la terre et à la mer, en disant : Ne nuisez point à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu’à ce que nous ayons marqué d’un sceau le front des serviteurs de notre Dieu. Et j’entendis le nombre de ceux qui avaient été marqués : cent quarante-quatre mille marqués d’entre toutes les tribus des enfants d’Israël. »

Avant de spéculer, il faut déterminer qui seront ces 144 000. D’abord, ils ne sont pas nommés présentement, alors que les Témoins de Jéhovah disent tous faire partie des 144 000 déjà marqués. Mais ils sont quelques millions, alors qu’arrivera-t-il aux autres ? La deuxième chose à noter, les 144 000 seront marqués d’un sceau sur le front et seront des serviteurs de Dieu. Comment peuvent-ils être des serviteurs de Dieu et faire passer Jésus comme une création de Dieu, et Le considérer comme un petit dieu dans Jean 1:1 !? D’autres croient que ces 144 000 seront formés de Juifs convertis à Christ, alors que les Juifs L’ont rejeté et attendent toujours leur messie. Lisez maintenant les noms des tribus concernées et essayez de me trouver la tribu de Dan. Dieu aurait-Il oublié une tribu entière de non convertis, ou bien serait-ce qu’il y a quelque chose que Dieu cache aux non convertis pour le dévoiler à Ses serviteurs, que Jésus veut protéger durant cette tribulation ?

La clé du mystère se trouve dans un seul mot, Israël. Dans l’Ancien Testament, Israël était le peuple choisi par Dieu et tout le reste était considéré comme les païens. Lisez votre Bible pour apprendre que ce peuple a continuellement rejeté son Dieu et est allé en captivité pour ses péchés. Les Israélites ont-ils appris une leçon ? Absolument pas, ils rejettent toujours leur Sauveur Jésus et attendent leur messie. « Que dirons-nous donc ? Que les Gentils, qui ne cherchaient point la justice, sont parvenus à la justice, à la justice qui est par la foi ; tandis qu’Israël, qui cherchait une loi de justice, n’est point parvenu à cette loi de justice. Pourquoi ? Parce qu’ils ne l’ont point cherchée par la foi, mais par les œuvres de la loi : en effet, ils se sont heurtés contre la pierre d’achoppement ; selon qu’il est écrit : Voici, je mets en Sion une pierre d’achoppement et une pierre de scandale ; et : quiconque croit en Lui [Jésus], ne sera point confus » (Romains 9:30-33).

Dans Matthieu 21:42-43 : « Jésus leur dit : N’avez-vous jamais lu dans les Écritures ces paroles : La pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée est devenue la principale pierre de l’angle ; ceci a été fait par le Seigneur, et c’est une chose merveilleuse à nos yeux ? C’est pourquoi je vous dis que le royaume de Dieu vous sera ôté, et qu’il sera donné à une nation qui en rendra les fruits. » Alors, qui sont-ils ? Ils portent toujours le nom d’Israël, mais sont maintenant identifiés à l’Israël de Dieu. « Car en Jésus-Christ, la circoncision ne sert de rien, ni l’incirconcision ; mais la nouvelle naissance. Et pour tous ceux qui suivront cette règle, que la paix et la miséricorde soient sur eux, et sur l’Israël de Dieu ! » (Galates 6:15-16). Les gens qui composent la nouvelle circoncision, celle du cœur, ce sont les saints du Corps de Christ, l’Église.

Je regrette de vous annoncer cela, mais Israël physique devra endurer la grande tribulation, car il ne sera pas compté parmi ceux méritant la protection divine, sauf ceux qui se convertiront à Christ. Et alors, ils feront partie de l’Israël de Dieu et non plus de l’Israël physique. Le salut n’est pas une question de race ou de sang ; c’est une question de foi en notre Seigneur Jésus-Christ et en Sa grâce. Dans l’Israël de Dieu, il n’y a ni Juif, ni Grec. Dans Apocalypse 7:13-14, nous pouvons lire : « Puis un des Anciens prit la parole, et me dit : Ceux qui sont vêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d’où sont-ils venus ? Et je lui dis : Seigneur, tu le sais. Et il me dit : Ce sont ceux qui sont venus de la grande tribulation, et qui ont lavé leurs robes, et ont blanchi leurs robes dans le sang de l’Agneau. »

Donc, l’Israël de Dieu recevra le sceau de Dieu pour la protection, alors qu’il va prêcher pour Dieu. Notez maintenant, au verset 9, où, contrairement aux 144 000, la Grande Multitude est identifiée. Dans Apocalypse 7:9, nous lisons : « Ensuite je regardai, et voici une grande multitude que personne ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue ; ils se tenaient devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de robes blanches, et des palmes à la main ; et ils criaient à grande voix, disant : Le salut vient de notre Dieu, qui est assis sur le trône, et de l’Agneau. » Ce sont ceux qui se convertiront pendant la tribulation grâce à la prédication et à la protection divine des serviteurs de Dieu. Alors pour entrer dans le Royaume de Dieu, faut-il souffrir dans la grande tribulation ? Y a-t-il un autre moyen ?

Dans Apocalypse 3:7-13, Jésus nous donne la description d’une Église toute spéciale qu’Il S’engage Lui-même à protéger. « Écris aussi à l’ange de l’Église de PHILADELPHIE : Voici ce que dit le Saint, le Véritable, celui qui a la clef de David ; qui ouvre, et personne ne ferme ; et qui ferme, et personne n’ouvre : Je connais tes œuvres ; voici, j’ai ouvert une porte devant toi, et personne ne peut la fermer ; parce que tu as peu de force, que tu as gardé ma parole, et que tu n’as point renié mon nom. Voici, je t’en donnerai de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs, et qui ne le sont point, mais qui mentent ; voici, je les ferai venir, afin qu’ils se prosternent à tes pieds, et qu’ils connaissent que je t’ai aimée. Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. Je viens bientôt ; tiens ferme ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne. Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en sortira plus ; et j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la cité de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem, qui descend du ciel, d’auprès de mon Dieu, et mon nouveau nom. Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Églises. »

Ces chrétiens essaient honnêtement d’imiter Christ dans leur façon de vivre et d’adorer. L’apôtre Paul nous dit : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis aussi de Christ » (1 Corinthiens 11:1). Ils ne sont pas parfaits, mais : « Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même » (1 Jean 2:6). Ils pratiquent l’amour ainsi que les fruits de l’Esprit et il y a quelque chose d’unique chez ces chrétiens, ils sont zélés. Ils cultivent l’amour de la vérité et refusent tout compromis avec la Parole. Ils sont en train de faire quelque chose. Ils comprennent « la clé de David » qui inclut ce qui est prophétisé pour l’Israël moderne. « Je le vêtirai de ta tunique, et le ceindrai de ta ceinture ; je mettrai ton autorité entre ses mains, et il sera le père des habitants de Jérusalem et de la maison de Juda. Je mettrai sur son épaule la clef de la maison de David ; il ouvrira, et nul ne fermera ; il fermera, et nul n’ouvrira » (Esaïe 22:21-22).

Ils ne sont pas distraits par les soucis de ce monde, ni par les politiques internes des églises ; leur centre d’intérêt est au bon endroit. Ces chrétiens prêchent l’Évangile à ceux qui veulent bien l’entendre. « Celui donc à qui vous pardonnez, je lui pardonne aussi ; (car pour moi ce que j’ai pardonné, si j’ai pardonné, c’est à cause de vous,) en la présence de Christ, Afin que Satan n’ait pas le dessus sur nous ; car nous n’ignorons pas ses desseins. Or, quand je vins à Troas pour l’Évangile de Christ, quoique le Seigneur m’y eût ouvert une porte, je n’eus point l’esprit en repos, parce que je n’y trouvai pas Tite, mon frère ; c’est pourquoi, ayant pris congé des frères, je vins en Macédoine » (2 Corinthiens 2:10-13).

Tout comme Jésus, leur nourriture est de proclamer l’Évangile du Royaume. Dans Jean 4:34-35, « Jésus leur dit : Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir Son œuvre. Ne dites-vous pas qu’il y a encore quatre mois jusqu’à la moisson ? Voici, je vous le dis : Levez vos yeux, et regardez les campagnes qui blanchissent déjà pour la moisson. » Ces chrétiens recevront la protection de Jésus Lui-même durant la grande tribulation. Ils formeront l’épouse de Christ lors de Son avènement. Apocalypse 3:12 nous déclare : « Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en sortira plus ; et j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la cité de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem, qui descend du ciel, d’auprès de mon Dieu, et mon nouveau nom. »

La fin de cette ère approche à grands pas et Christ va revenir. Dans Jean 14:3-4, nous lisons : « Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi. Et vous savez où je vais, et vous en savez le chemin. » Pendant ce temps, sur la terre, le monde s’inquiétait pour ce qui devait arriver en l’an 2000, parce que c’était l’année qui terminait le 20ème siècle et marquait l’anniversaire du 2ème millénaire depuis la naissance de Jésus de Nazareth. En réalité, Jésus est probablement né quatre ans avant cette date, selon le moine Dionysus Exiguus, d’après les documents qui lui étaient disponibles au sixième siècle.

Mais comme le temps approchait du 2 000e anniversaire de la première venue de Christ, il était tout à fait correct que l’intérêt concernant Son Second retour fasse l’objet de l’étude des prophéties bibliques. Avant les années 1970, ce sujet était rarement discuté par les ministres de ce monde. Mais soudainement, le second avènement de Jésus est devenu le sujet de plusieurs prédicateurs et écrivains religieux. En 1970, l’auteur Hal Lindsey a écrit le best-seller intitulé The Late Great Planet Earth. Ensuite, en quelques années, Tim LaHaye trônait en haut de la liste des best-sellers avec des bouquins centrés sur la Grande Tribulation et le Deuxième Avènement de Jésus-Christ sur la terre.

Les scénarios prophétiques d’Hal Lindsey, de Tim LaHaye et de plusieurs autres évangélistes protestants se sont concentrés sur l’enseignement exclusif d’un enlèvement secret de l’Église. Toute l’emphase portée sur la Bible dans les dernières années fut déviée vers l’enlèvement pré-tribulationniste. Peut-être que vous avez même vu des autocollants sur les pare-chocs de voiture annonçant que : « En cas d’enlèvement, cette auto sera sans conducteur ». La plupart des évangélistes qui parlent ou écrivent sur le sujet de la prophétie assument que la clé des évènements de la fin des temps concerne l’enlèvement secret des chrétiens. Mais qu’est-ce, au juste, que l’enlèvement ? Que déclare la Bible sur l’enlèvement et est-il le seul espoir des chrétiens ?

Il y a énormément de confusion dans le monde sur cet aspect de la prophétie, parmi les soi-disant chrétiens. Néanmoins, la vérité est facilement prouvable et connaissable quand nous regardons ce que la Bible enseigne, au lieu des idées et des théories des hommes inspirés par Satan pour s’enrichir très vite. Quelle est la « doctrine » de cet enlèvement secret ? Simplement dit, cela part du fait que Jésus a enseigné qu’Il reviendra une seconde fois ! C’est cela que l’on appelle la parousie. Mais avant cela, Jésus va revenir en secret pour enlever tous les chrétiens, les morts comme les vivants afin de les amener au ciel avec Lui, pendant qu’il y aura une grande tribulation sur la terre. Ce serait, dit-on, leur protection. Cet enlèvement secret peut arriver à n’importe quel moment, sans avertissement préalable à personne. Sept ans plus tard, Christ va revenir ouvertement en puissance et en gloire pour détruire tous les méchants afin d’établir Son Royaume sur la terre.

Ceux qui prêchent cette doctrine ont cependant un petit problème. L’expression « enlèvement » n’existe pas dans la Bible et demeure un terme inventé par les hommes pour l’appliquer à ce qu’ils appèlent la première phase de la parousie ou Second avènement. La Bible n’enseigne nulle part que l’avènement de Christ va se faire en deux phases, une en secret et l’autre à la vue de tout le monde. Imaginez. Il y aurait une résurrection avant la Grande Tribulation et il y aurait une autre résurrection après la Grande Tribulation, et toutes deux s’appelleraient la Première Résurrection ?? Un prédicateur du 19ème siècle, nommé John Nelson Darby, fut celui qui a développé l’enseignement de l’enlèvement pré-tribulationniste et a commencé à promouvoir sa doctrine dans les années 1830. Darby était le fondateur de l’église des Frères à Plymouth et a développé une interprétation scripturale appelée le dispensationalisme. Sa doctrine était que Dieu avait des règles différentes pour différents groupes à des époques différentes. Par exemple, Dieu avait la loi pour les Juifs et, maintenant, nous avons la grâce pour l’Église.

Les enseignements de Darby furent raffinés et popularisés par un avocat et ministre américain, C. I. Scofield, qui fut l’auteur de la populaire Scofield Reference Bible, au commencement du 20ème siècle, grâce à du financement fourni par plusieurs Juifs sionistes athées. Au début, grâce au soi-disant docteur (il n’a obtenu de doctorat nulle part !) Scofield, les évangélistes protestants ont accepté l’enseignement sur le dispensationalisme et l’enlèvement secret. Car ces deux idées allaient main dans la main pour aveugler des gens sincères qui ne cherchaient que la vérité sur le véritable message de Dieu aux chrétiens pour les derniers jours. Les adeptes de l’enlèvement pré-tribulationniste vous référeront à 1 Thessaloniciens 4 comme preuve principale du second avènement de Jésus en deux phases distinctes. Mais vous n’y verrez rien de cela.

Ensuite, ils commencent à diviser toutes les Écritures qui ont rapport au retour de Jésus en deux catégories. Premièrement, ils prennent les Écritures sur la résurrection des saints vers Christ. En second lieu, viennent les Écritures qui parlent de Christ qui vient exécuter Sa vengeance contre les nations rebelles et méchantes. Leur idée est cependant qu’il se passera une période de sept ans entre ces deux évènements. Allons voir dans 1 Thessaloniciens 4, pour découvrir si c’est ainsi. Paul avait prêché dans l’Église qu’il avait fondée dans la ville grecque de Thessalonique vers l’an 50. À cause de l’intense persécution, Paul fut forcé de quitter la ville et de déménager ailleurs en Grèce. Pendant qu’il se trouvait à Athènes, Paul envoya son jeune évangéliste Timothée à Thessalonique, avec une lettre pour consoler et encourager cette jeune communauté chrétienne.

C’est dans ce contexte que Paul mentionne ceux qui sont déjà morts dans la foi. Quelques-uns à Thessalonique se demandaient, puisque certains étaient morts, comment ils pouvaient bénéficier du retour de leur Messie. Alors, Paul leur répondit : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:13-17).

Ce passage est considéré par ceux qui prêchent l’enlèvement pré-tribulationiste comme étant la description d’un enlèvement secret par Christ qui viendra chercher les Siens pour les monter au ciel. Étudions cependant ce passage pour voir si c’est ce qu’il dit vraiment. D’abord, Jésus revient avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu. Avez-vous déjà entendu le son d’une trompette ? Ceci ne me semble pas du tout un enlèvement secret ! Notez maintenant où les saints seront amenés. « Et nous les vivants, qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées. » Notez le bien : nous serons enlevés dans les nuages, pas au ciel. Savez-vous pourquoi ? Parce que Jésus Lui-même nous a confirmé que : « Personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13). De plus, lorsque le Christ va revenir, ce sera pour régner mille ans sur terre ! Alors, je vous laisse le choix de décider qui est menteur et qui dit la vérité. Romains 3:4 me dit : « que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur. »

Mais remarquez bien que cette résurrection aura lieu au son de la trompette de Dieu. Quel sera le moment où cette trompette sonnera ? L’apôtre Paul ajouta encore plus de détails quand il écrivit une lettre à l’Église de Corinthe, ville située non loin de Thessalonique. Aux Corinthiens, Paul a écrit : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés » (1 Corinthiens 15:51-52). Notez bien qu’ici la trompette qui sonnera est appelée la dernière trompette. Est-ce que la Bible nous parle d’une série de sons de trompettes surnaturelles ? La réponse est un OUI retentissant !

Dans Apocalypse 8:1-2, nous pouvons lire : « Quand l’Agneau eut ouvert le septième sceau, il se fit un silence dans le ciel d’environ une demi-heure. Et je vis les sept anges qui se tiennent devant Dieu, et on leur donna sept trompettes. » Nous voyons ici l’ouverture du septième et dernier sceau qui fermait le livre de l’Apocalypse jusqu’au moment où Jésus les ouvrit, un sceau à la fois. Lorsque Jésus ouvrit le septième sceau, l’apôtre Jean vit, dans une vision, sept anges qui se tenait devant Dieu et chacun reçut une trompette. Les anges procédèrent en sonnant ces trompettes, une à la fois, pour signaler des désastres écologiques terribles suivis par une guerre horrible. Maintenant, regardons ce qui est écrit dans Apocalypse 11:15, où nous lisons : « Or, le septième ange sonna de la trompette, et de grandes voix se firent entendre dans le ciel, qui disaient : Les royaumes du monde sont soumis à notre Seigneur et à son Christ, et il régnera aux siècles des siècles. »

Le verset 18 vient relier la septième et dernière trompette au moment où : « Les nations se sont irritées ; mais ta colère est venue, ainsi que le temps de juger les morts, et de récompenser tes serviteurs les prophètes, et les saints, et ceux qui craignent ton nom, petits et grands, et de perdre ceux qui perdent la terre. » Lorsque nous regardons ces trois sections des Écritures, il devient évident que la septième et dernière trompette nous signale, et la résurrection des saints par Jésus et Son retour pour juger les nations qui détruisaient la terre. Il n’y a pas deux phases différentes de Son second avènement séparés par sept années, comme les évangélistes de la parousie secrète le prêchent. D’abord, pourquoi prêcher un séjour dans les nuages pendant sept ans, alors que la tribulation ne dure que trois ans et demi.

Les pré-tribulationiste essaient d’amener comme argument que la trompette dont parlait Paul et celle d’Apocalypse ne sont pas la même, car Paul ne pouvait savoir ce que Jean écrirait dans l’Apocalypse, bien des années après. Ce que ces gens oublient, c’est que les paroles inspirées à Paul et celles inspirées à Jean proviennent toutes du même Esprit de Dieu qui connaît toute la prophétie et tous les événements de tous les temps. Donc, leur argument est insoutenable bibliquement.

Ce que la Bible enseigne plutôt, c’est la résurrection des saints élus à l’immortalité en même temps que les sept derniers fléaux seront versés sur la terre pour détruire Babylone la Grande avec sa religion et ceux qui ont accepté la marque de la Bête. Une autre série des versets que ces ministres ne citent jamais dans leurs sermons se trouve dans Matthieu 24:29-31. Dans le verset 29, nous apprenons que la tribulation et les signes dans les cieux ont lieu avant le retour de Jésus-Christ. « Et aussitôt après l’affliction de ces jours-là le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera point sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées » (Matthieu 24:29).

Le verset 30 met l’emphase sur Son retour qui, loin de se faire en secret, sera vu par toutes les nations de la terre et provoquera des lamentations et des plaintes chez les non repentis. « Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel ; alors aussi toutes les tribus de la terre se lamenteront, en se frappant la poitrine, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec une grande puissance et une grande gloire » (Matthieu 24:30). Remarquez bien, maintenant, ce que le verset 31 nous déclare : « Il enverra ses anges avec un grand éclat de trompette, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout » (Matthieu 24:31). C’est à ce moment que se fera le grand rassemblement des Élus de Christ par ses anges. Et il n’y a rien qui se fera en secret, car la réunion avec Christ se fera avec un grand éclat de trompette.

Notez surtout que le rassemblement des élus se fera des quatre vents, donc ils ne seront pas tous protégés au même endroit, mais ils seront plutôt en train de prêcher le retour de Christ dans le monde entier. L’expression « les quatre vents » veut dire à l’est, à l’ouest, au nord et au sud, et seront protégés par Jésus Lui-même pendant cette prédication. Et Jésus n’aura qu’à envoyer Ses anges pour les recueillir afin de les amener dans les nuées où Jésus les attendra à bras ouverts. Comme c’est simple ! « Vous aussi de même, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l’homme est proche et à la porte. Je vous dis en vérité que cette [dernière] génération ne passera point que toutes ces choses ne soient arrivées. Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, non pas même les anges du ciel, mais mon Père seul » (Matthieu 24:33-36).

Quant à Ses élus, ils auront un signe évident, dans Matthieu 24:37-39, où Jésus nous confirme : « Mais comme il en était aux jours de Noé, il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme ; car de même qu’aux jours d’avant le déluge les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et donnaient en mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; et qu’ils ne connurent rien jusqu’à ce que le déluge vint et les emporta tous ; il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme. »

Dans 2 Thessaloniciens 2:8-14, Paul nous donne un signe évident de l’apparition du Faux Prophète : « Et alors paraîtra l’impie, que le Seigneur détruira par le souffle de sa bouche, et qu’il anéantira par l’éclat de son avènement. L’apparition de cet impie aura lieu avec la force de Satan, avec toute puissance, avec des prodiges et de faux miracles, et avec toutes les séductions de l’iniquité parmi ceux qui se perdent, parce qu’ils n’ont point reçu l’amour de la vérité, pour être sauvés. C’est pourquoi Dieu leur enverra un esprit efficace d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge ; afin que tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir dans l’injustice, soient condamnés. Mais pour nous, frères bien-aimés du Seigneur, nous devons rendre de continuelles actions de grâces à Dieu à cause de vous, de ce qu’il vous a choisis, dès le commencement, pour le salut, dans la sanctification de l’Esprit, et dans la foi en la vérité ; Il vous a appelés à cela par notre Évangile, pour que vous possédiez la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ. »

Pour ce qui est des non convertis, les monde entier ne s’attendra pas au retour de Jésus, mais les serviteurs de Christ n’auront aucune excuse de se faire prendre, car Jésus nous donne les signes. Dans 1 Thessaloniciens 5:1-6, Paul nous déclare : « Pour ce qui concerne les temps et les moments, vous n’avez pas besoin, frères, qu’on vous en écrive. Vous savez bien, en effet, vous-mêmes, que le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit. Car lorsqu’ils diront : Paix et sûreté ! alors une ruine subite les surprendra, comme les douleurs surprennent la femme enceinte ; et ils n’échapperont point. Mais quant à vous, frères, vous n’êtes point dans les ténèbres, pour que ce jour-là vous surprenne comme un voleur. Vous êtes tous des enfants de la lumière, et des enfants du jour ; nous n’appartenons point à la nuit, ni aux ténèbres. Ne dormons donc pas comme les autres, mais veillons et soyons sobres. »

Mais que veut dire de ne pas dormir comme les autres ? Durant la grande tribulation, il y aura la présence de deux Églises de Dieu, en même temps. Dans Apocalypse 3, nous voyons l’Église de Philadelphie et l’Église de Laodicée, deux groupes de gens complètement différents. La lettre à Philadelphie nous parle d’une petite Église faible, mais zélée pour Christ, passant par une porte ouverte par Christ Lui-même pour prêcher l’Évangile de Christ dans le monde entier par le biais de ses Élus. Cette Église sera protégée durant sa prédication. Dans Daniel 12:1, nous lisons : « En ce temps-là, se lèvera Micaël, le grand chef, qui tient ferme pour les enfants de ton peuple ; et ce sera un temps de détresse tel qu’il n’y en a point eu depuis qu’il existe des nations, jusqu’à ce temps-là. En ce temps-là, ton peuple échappera, savoir quiconque sera trouvé inscrit dans le livre. »

Sa protection est décrite comme suit, dans Apocalypse 12:14-16 : « Mais deux ailes du grand aigle furent données à la femme, pour qu’elle s’envolât au désert, en son lieu, où elle fut nourrie un temps, et des temps, et la moitié d’un temps, loin de la présence du serpent. Et le serpent, de sa gueule, lança de l’eau, comme un fleuve, après la femme, afin qu’elle fût entraînée par le fleuve. Mais la terre secourut la femme, et la terre ouvrit son sein et engloutit le fleuve que le dragon avait lancé de sa gueule. »

Tandis que Laodicée est tiède, sans zèle, prétendant être riche, car « je me suis enrichie, et je n’ai besoin de rien », dit-elle. Elle cherche ses « richesses » parmi les faux ministres de Satan et devra passer par la colère de Satan. Mais Jésus leur dit : « tu ne connais pas que tu es malheureux, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nu. » Jésus aime cette Église et, afin de se réchauffer, elle devra passer par la tribulation. Dans Apocalypse 3:19-20, Jésus lui déclare : « Je reprends et je châtie tous ceux que j’aime ; aie donc du zèle, et te repens. Voici, je me tiens à la porte, et je frappe ; si quelqu’un entend ma voix et m’ouvre la porte, j’entrerai chez lui, et je souperai avec lui, et lui avec moi. » C’est la seule manière communicative pour Dieu de réveiller ces chrétiens qui ont perdu leur zèle.

Pourtant, ce sont des chrétiens qui sont décrits comme ceux qui gardent les commandements. Apocalypse 12:17 nous dit : « Le dragon s’irrita contre la femme, et s’en alla faire la guerre aux restes de sa postérité, qui gardent les commandements de Dieu, et qui ont le témoignage de Jésus-Christ. » Prions pour cette Église afin que ceux qui en font partie se repentent avant qu’il soit trop tard. On nous encourage à demeurer près de Dieu dans la prière et de prêcher l’Évangile du Royaume au monde entier avec zèle et conviction. Matthieu 24:14 nous dit : « Et cet Évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera. » Ceux qui le feront seront protégés par Christ. Prions pour ceux de Laodicée et encourageons-les à : « Cherchez l’Éternel pendant qu’il se trouve ; invoquez-le, tandis qu’il est près ! » (Esaïe 55:6).




D.478 – Recherchez les signes

Par Joseph Sakala

Israël ancien cherchait toujours des signes pour identifier une situation alors qu’il avait des prophètes de Dieu pour lui annoncer tout ce qui devait arriver au peuple. C’était pareil avec Jésus, Israël lui demandait des signes pour signaler qu’Il était vraiment le Messie, alors qu’il avait tout plein de prophéties disponibles pour L’identifier. « Alors quelques-uns des scribes et des pharisiens lui dirent : Maître, nous voudrions te voir faire quelque miracle. Mais lui, répondant, leur dit : Une race méchante et adultère demande un miracle ; mais il ne lui en sera accordé aucun autre que celui du prophète Jonas. Car comme Jonas fut dans le ventre d’un grand poisson trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l’homme sera dans le sein de la terre trois jours et trois nuits » (Matthieu 12:38-40).

Et pour manifester Son désappointement vis-à-vis leur attitude, Jésus leur ajouta : « Les Ninivites s’élèveront au jour du jugement contre cette nation, et la condamneront, parce qu’ils se repentirent à la prédication de Jonas ; et il y a ici plus que Jonas. La reine du Midi s’élèvera au Jugement contre cette nation, et la condamnera, car elle vint des bornes de la terre pour entendre la sagesse de Salomon ; et il y a ici plus que Salomon » (Matthieu 12:41-42). S’il y avait déjà eu une race méchante et adultère, elle existe bien  présentement, alors qu’il y a une génération qui court continuellement après des signes pour identifier les temps, ces signes étant les mêmes que le mot « miracles » dans le grec. La croissance explosive du mouvement Nouvel Age a eu pour effet de stimuler l’intérêt des adeptes pour toutes sortes de formes d’occultisme et de phénomènes surnaturels, pour l’astrologie, la médiumnité, la perception extrasensorielle, la méditation transcendantale et le mysticisme de plusieurs variétés étranges.

Même dans le cercle chrétien, il existe un intérêt malsain pour les nouvelles « révélations », ainsi que pour les signes surnaturels. Cependant, le Seigneur a réprimandé ceux qui exigeaient des signes avant de recevoir Ses instructions. Dans Jean 4:46-53 : « Jésus vint donc de nouveau à Cana en Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Or, il y avait à Capernaüm un seigneur de la cour, dont le fils était malade. Cet homme, ayant appris que Jésus était venu de Judée en Galilée, s’en alla vers lui et le pria de descendre pour guérir son fils, car il allait mourir. Jésus lui dit : Si vous ne voyiez point de signes et de miracles, vous ne croiriez point. Ce seigneur de la cour lui dit: Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure. Jésus lui dit : Va, ton fils vit. Cet homme crut ce que Jésus lui avait dit, et s’en alla. Et comme il descendait, ses serviteurs vinrent au-devant de lui, et lui annoncèrent cette nouvelle : Ton fils vit. Il leur demanda à quelle heure il s’était trouvé mieux. Et ils lui dirent : Hier, à la septième heure, la fièvre le quitta. Et le père reconnut que c’était à cette heure-là que Jésus lui avait dit : Ton fils vit ; et il crut, lui et toute sa maison. »

Il nous a déjà donné le plus grand signe de tous, Sa résurrection corporelle de la mort, la plus belle preuve de l’histoire, et cela devrait nous suffire. En effet, il y a un véritable danger à rechercher des signes tels qu’ils ne viennent pas de Dieu. « Car de faux christs et de faux prophètes s’élèveront et feront de grands signes et des prodiges, pour séduire les élus mêmes, s’il était possible » (Matthieu 24:24). Nous, de cette génération-ci, avons la Parole de Dieu au complet, de l’Ancien au Nouveau Testaments, afin que chaque croyant en Christ puisse tout vérifier jusqu’à Son retour. « Nous avons aussi la parole des prophètes, qui est très ferme, à laquelle vous faites bien de vous attacher, comme à une lampe qui brillait dans un lieu sombre, jusqu’à ce que le jour resplendît et que l’étoile du matin se levât dans vos cœurs ; sachez tout d’abord ceci, que nulle prophétie de l’Écriture ne vient d’une interprétation particulière. Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé » (2 Pierre 1:19-21).

« Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! » nous déclare Paul, dans 1 Thessaloniciens 5:23. La nature de l’homme reflète, dans un sens, la nature divine, puisque nous sommes créés à Son image. Autant la nature divine est complète, parfaite et distincte, autant l’aspect de l’homme et de la femme est aussi distinct. Le corps humain est complet, sauf pour quelques émotions et désirs, mais il n’est pas parfait. Dieu lui a donné de Sa nature, spirituelle et éternelle, reflétant Son image et Sa ressemblance, afin que l’humanité vienne éventuellement à Le découvrir. Dans Genèse 1:27, nous lisons : « Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle », dans le but de rechercher leur Créateur, ce que les animaux n’ont pas reçu lors de leur création.

Notre Dieu de Paix Se donne comme mission de sanctifier certains pécheurs comme ambassadeurs de cette humanité déchue, afin de les restaurer à la mesure de Christ, en transformant leur esprit à Son image. La sagesse de l’homme dit exactement le contraire, prétendant que l’homme intérieur peut être renouvelé en changeant les influences extérieures. C’est une mentalité qui se reflète incontestablement trop souvent dans les efforts évangéliques ; tandis que la façon de Dieu est de débuter par l’homme intérieur, là où réside la racine du problème, pour ensuite affecter et changer l’homme extérieur. Comme Jésus était sur le bord du lac de Génésareth, la foule se jetait sur Lui pour entendre la Parole de Dieu. Et ayant vu, au bord du lac, deux barques, dont les pêcheurs étaient descendus pour laver leurs filets, Il monta dans l’une de ces barques qui était à Simon et Il le pria de s’éloigner un peu du rivage ; et S’étant assis, Il enseignait le peuple de dessus la barque. Et quand Il eut cessé de parler, Il dit à Simon : « Avance en pleine eau, et jetez vos filets pour pêcher. » Simon lui répondit : « Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre ; toutefois, sur Ta parole, je jetterai le filet. »

Dans Luc 5:6-11, nous lisons : « Et l’ayant fait, ils prirent une grande quantité de poissons ; et comme leur filet se rompait, ils firent signe à leurs compagnons, qui étaient dans l’autre barque, de venir les aider ; ils y vinrent, et ils remplirent les deux barques, tellement qu’elles s’enfonçaient. Simon Pierre, ayant vu cela, se jeta aux pieds de Jésus et lui dit : Seigneur, retire-toi de moi ; car je suis un homme pécheur. Car la frayeur l’avait saisi, et tous ceux qui étaient avec lui, à cause de la pêche des poissons qu’ils avaient faite ; de même que Jacques et Jean, fils de Zébédée, qui étaient compagnons de Simon. Et Jésus dit à Simon : N’aie point de peur ; désormais tu seras pêcheur d’hommes vivants. Et ayant ramené leurs barques à bord, ils abandonnèrent tout et le suivirent. »

Peut-être qu’en tant que chrétiens, nous prenons trop à la légère le fait que les disciples abandonnèrent tout et Le suivirent. Cette action impliquait au moins deux aspects de leur comportement ; ils délaissaient leur vie antérieure et mettaient leur loyauté ailleurs. Cela voulait dire un changement complet par rapport à leurs relations précédentes. Pour Pierre, Jacques, Jean et André, cela voulait dire de laisser une carrière prospère. Pour Mathieu, c’était une position de prestige. Chacun laissait son gagne-pain, sa sécurité, son entraînement, ses possessions, ses amis, ses espoirs, tout ! « Ainsi quiconque parmi vous ne renonce pas à tout ce qu’il a, ne peut être mon disciple, » leur dit Jésus, dans Luc 14:33.

Ensuite, Ses disciples devaient restructurer complètement leur vie en transférant leur loyauté vers les besoins de Christ. Le mot « suivre » implique une unité dans le but et dans la direction. Remarquez ce que Jésus a déclaré au jeune homme riche. « Jésus, jetant les yeux sur lui, l’aima et lui dit : Il te manque une chose : Va, vends tout ce que tu as, et le donne aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel ; après cela viens, suis-moi, en te chargeant de la croix » (Marc 10:21). Christ a lancé le même appel à Ses premiers disciples, c’est-à-dire, de tout abandonner et de Le suivre jusqu’à la mort. « Alors Pierre, prenant la parole, lui dit : Voici, nous avons tout quitté, et nous t’avons suivi ; que nous arrivera-t-il donc ? Et Jésus leur dit : Je vous dis en vérité, à vous qui m’avez suivi, que lorsque le Fils de l’homme sera assis sur le trône de sa gloire, dans le renouvellement qui doit arriver, vous aussi serez assis sur douze trônes, jugeant les douze tribus d’Israël. Et quiconque aura quitté des maisons, ou des frères, ou des sœurs, ou père, ou mère, ou femme, ou enfants, ou des champs, à cause de mon nom, en recevra cent fois autant, et héritera la vie éternelle » (Matthieu 19:27-29).

Avant que Dieu nous accorde un ministère public, il faut qu’il y ait eu une soumission intérieure et un amour pour les choses de Dieu. Cela devrait être évident à tous ceux qui viennent en contact avec nous. C’est alors que Dieu peut nous utiliser, chez nous et ailleurs, pour Sa gloire. Ce n’est pas le cas chez les faux ministres. « Car en tenant des discours enflés de vanité, ils amorcent, par les convoitises de la chair et les impudicités, les personnes qui s’étaient véritablement éloignées de ceux qui vivent dans l’égarement ; leur promettant la liberté, quoiqu’ils soient eux-mêmes esclaves de la corruption ;  car on devient esclave de celui par lequel on est vaincu » (2 Pierre 2:18-19). Ce chapitre de l’épître de Pierre est une forte dénonciation des faux enseignants, que Pierre compare à Balaam, car : « Ils ont les yeux pleins d’adultère, et qui ne cessent de pécher ; ils amorcent les âmes mal affermies ; ils ont le cœur exercé à l’avarice ; ce sont des enfants de malédiction, qui, ayant quitté le droit chemin, se sont égarés, en suivant la voie de Balaam, fils de Bosor, qui aima le salaire de l’iniquité, mais qui fut repris de son injustice ; une ânesse muette, parlant d’une voix humaine, réprima la folie du prophète » (2 Pierre 2:14-16).

Nous voyons, selon le texte, que ces faux ministres sont rapides à faire des promesses. Mais des promesses sont faciles à faire et ne coûtent rien. C’est autre chose que de les tenir ensuite. Satan s’est révélé à l’humanité en faisant une promesse dans Genèse 3:5 : « Mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. » À nos premiers parents, et par la suite à toute l’humanité, Satan a fait la promesse de la divinité, mais il serait bien incapable de tenir cette promesse, car il ne peut fabriquer des dieux. Et beaucoup d’années plus tard : « Le diable Le mena [Jésus] encore sur une montagne fort haute, et lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire ; et lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si, te prosternant, tu m’adores. » (Matthieu 4:8-9). Imaginez l’astuce de ce séducteur par excellence, de tenter d’offrir le règne sur toutes les nations de la terre à Celui qui en était le Créateur et qui les lui avait préalablement données ! Les promesses de Satan font partie de sa grande séduction et plusieurs personnes confondues mordent à l’hameçon.

De nos jours, les faux enseignants promettent la liberté aux gens, une liberté d’agir sans responsabilité face à la loi morale. Pourtant, eux-mêmes sont des servants de corruption, esclaves d’une mentalité aberrante. Et qui sont-ils pour offrir la liberté ? « Car en tenant des discours enflés de vanité, ils amorcent, par les convoitises de la chair et les impudicités, les personnes qui s’étaient véritablement éloignées de ceux qui vivent dans l’égarement ; leur promettant la liberté, quoiqu’ils soient eux-mêmes esclaves de la corruption ; car on devient esclave de celui par lequel on est vaincu » (2 Pierre 2:18-19). Comment peuvent-ils garder leurs promesses ? Par l’esclavage ! La liberté que le péché promet est l’esclavage. Et plus le pécheur obéit, plus son esclavage est grand à ce péché. Il n’y a pas d’état plus abject que d’être dans la corruption au nom de la liberté. Par contre, par la grâce : « Tenez-vous donc fermes dans la liberté, dont Christ vous a rendus libres, et ne vous remettez pas de nouveau sous le joug de la servitude » (Galates 5:1).

« Combien plus le sang de Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert à Dieu, lui-même, sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! C’est pourquoi il est Médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort intervenant pour l’expiation des péchés commis sous la première alliance, ceux qui sont appelés, reçoivent la promesse de l’héritage éternel, » nous déclare Hébreux 9:14-15. Notez la référence implicite au salut : « Car par lui nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père, dans un même Esprit. Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, En qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit », nous déclare Éphésiens 2:18-22.

La promesse de Christ de nous envoyer le Saint-Esprit est le point crucial de l’Évangile de Jean. Jésus nous a dit ceci : « je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. Je ne vous laisserai point orphelins ; je viens à vous » (Jean 14:16-18). « Mais le Consolateur, [déclare Jésus], le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que Je vous ai dites » (Jean 14:26). « Lorsque sera venu le Consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui procède du Père, il rendra témoignage de moi. Et vous aussi, vous rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi dès le commencement » (Jean 15:26-27).

Dans Psaume 77:6-10, Asaph déclare : « Je pensais aux jours d’autrefois, aux années des temps passés. Je me rappelais mes mélodies de la nuit ; je méditais en mon cœur, et mon esprit examinait. Le Seigneur rejettera-t-il pour toujours, ne sera-t-il plus désormais propice ? Sa bonté a-t-elle cessé pour toujours ? Sa parole a-t-elle pris fin pour tous les âges ? Dieu a-t-il oublié d’avoir pitié ? A-t-il dans sa colère fermé ses compassions ? » La Bible nous fournit une fascinante perspective sur la passage du temps. Il y a 3 000 ans, Asaph se souvenait de Dieu et tentait de comprendre comment Il réagirait en son temps. Chaque génération semble croire qu’elle est la nouvelle vague qui pourrait mener le monde hors des ténèbres passées, vers un âge de lumière.

Le monde semble avoir besoin de recherches scientifiques bien sûres, et cela vient de Genèse 1:26-28 où : « Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. » Mais il faut garder à l’esprit la véritable   science, qui est d’avoir la pensée de Dieu.

Les résultats des découvertes scientifiques devraient toujours glorifier le Créateur afin d’attirer les hommes vers Lui et non les mener loin de Lui, en se glorifiant soi-même. La même chose est vraie pour l’histoire. Nous sommes simplement les enfants des patriarches anciens et notre nature morale est la même que la leur, toutes deux contaminées par le péché et ayant besoin d’un Sauveur divin. Dieu agissait avec eux comme Il agit avec nous. Alors, chaque génération a besoin d’étudier et d’apprendre comment  les générations passées agissaient, et la façon dont Dieu réagissait avec eux, par le biais des histoires inspirées et enregistrées dans la Bible. Spécialement dans la Genèse, l’Exode, Job et d’autres livres anciens. Parce que : « tout ce qui a été écrit autrefois, a été écrit pour notre instruction, afin que, par la patience et la consolation que donnent les Écritures, nous possédions l’espérance. Et que le Dieu de patience et de consolation vous donne d’avoir les mêmes sentiments entre vous selon Jésus-Christ ; afin que, d’un même cœur et d’une même bouche, vous glorifiiez le Dieu qui est le Père de notre Seigneur Jésus-Christ » (Romains 15:4-6).

Dieu est le même aujourd’hui qu’Il était en Eden, sur le Mont Ararat, à Babel, à Canaan, au Sinaï et sur le Calvaire. Regardons la : « prière de Moïse, homme de Dieu. Seigneur, tu as été pour nous une retraite d’âge en âge. Avant que les montagnes fussent nées et que tu eusses formé la terre et le monde, d’éternité en éternité, tu es Dieu » (Psaume 90:1-2). Alors, nous devrions toujours rechercher l’ombre de Sa présence. « Et chacun d’eux sera comme un abri contre le vent et un refuge contre la pluie, comme des ruisseaux d’eau dans une terre aride, comme l’ombre d’un grand rocher dans un pays désolé », nous déclare Esaïe 32:2.

Dans le contexte de ce très beau verset, « l’ombre » n’est nul autre que le Seigneur Jésus-Christ. Pour quelqu’un qui a voyagé dans la chaleur du désert, tel le Sinaï, rien ne pouvait être si bienvenu que de se réfugier derrière un grand rocher où l’on pouvait se reposer dans ce désert de tourment. Le symbole de l’ombre est souvent utilisé dans l’Ancien Testament pour illustrer la présence rafraîchissante du Seigneur. « Celui qui habite dans la retraite secrète du Très-Haut repose à l’ombre du Tout Puissant », nous déclare Psaume 91:1. Partout où Ses bien-aimés vont, Dieu est là et notre demeure est sous Son ombre. Et là se trouve aussi notre sécurité. « Car tu as été mon secours ; aussi je me réjouirai sous l’ombre de tes ailes » (Psaume 63:8).

Dieu : « te couvrira de ses plumes, et tu auras retraite sous ses ailes ; sa vérité sera ton bouclier et ton écu, » nous dit Psaume 91:4. Il est donc, le grand Aigle et le grand Rocher, et même le grand arbre : « Comme le pommier au milieu des arbres de la forêt, tel est mon bien-aimé parmi les jeunes hommes ; j’ai désiré son ombrage, et m’y suis assise, et son fruit a été doux à mon palais. Il m’a mené dans la salle du festin, et l’étendard qu’il lève sur moi, porte : AMOUR » (Cantique des Cantiques 2:3). L’ombre du grand rocher dans le désert, ou les ailes d’un grand aigle, ou l’ombre d’un bon arbre fruitier, toutes ces choses nous parlent gentiment de protection sous l’ombre de Sa présence, surtout durant la grande tribulation. Ce sont tous des ombres de Dieu, Qui a fait les cieux et la terre, et Qui nous tient dans Sa main. « Car je suis l’Éternel ton Dieu, qui frappe la mer et fais mugir ses flots, de qui le nom est l’Éternel des armées. J’ai mis mes paroles dans ta bouche, et t’ai couvert de l’ombre de ma main, pour rétablir les cieux et fonder la terre, pour dire à Sion : Tu es mon peuple ! » (Esaïe 51:15-16).

Oh Jésus, Tu es tout ce que je désire : « Tu gardes au cœur ferme une paix assurée, parce qu’il se confie en toi. Confiez-vous en l’Éternel, à perpétuité ; car l’Éternel, l’Éternel est le rocher des siècles ! » (Esaïe 26:3-4). La prière de Paul pour les nombreux convertis fut : « Afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:17-19). Paul avait établi son propre témoignage ainsi : « Bien plus, je regarde toutes choses comme une perte, en comparaison de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui j’ai perdu toutes choses, et je les regarde comme des ordures, afin que je gagne Christ » (Philippiens 3:8).

Christ est venu pour guérir les malades spirituels. Mais : « Jésus envoya ces douze-là, et il leur donna ses ordres, en disant : N’allez point vers les gentils, et n’entrez dans aucune ville des Samaritains ; mais allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël. Et quand vous serez partis, prêchez, et dites : Le royaume des cieux approche. Guérissez les malades, nettoyez les lépreux, ressuscitez les morts, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement » (Matthieu 10:5-8). Si seulement les pasteurs, devenus multimillionnaires, avaient pu lire ces versets, leurs messages sur le Royaume aurait pu être plus doctrinaux, au lieu de prêcher à  leurs brebis qu’elles s’en vont au ciel après leur mort.

Jésus ne guérissait pas seulement ceux qui Le suivaient, mais ceux qui en avaient vraiment besoin. Et ceux qu’Il a aimés se sont tournés contre Lui pour demander qu’Il soit exécuté. Malgré que Jésus fut sans péché : « la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14). Même s’Il avait le pouvoir d’éviter le Calvaire, Son amour était tel qu’Il a consenti à mourir pour ceux qui L’ont amené jusque là. « Car Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu ; ayant été mis à mort selon la chair, mais vivifié par l’Esprit » (1 Pierre 3:18). Christ, cependant, nous a engagés dans Son armée afin de combattre pour Lui contre Satan et ses sbires, mais notre combat est spirituel contre un ennemi spirituel.

Regardons un passage biblique intéressant où Dieu a utilisé Son guerrier David. Dans 1 Samuel 22:1-3 nous lisons : « Or, David partit de là, et se sauva dans la caverne d’Adullam ; et ses frères et toute la maison de son père l’apprirent, et descendirent là vers lui. Et tous ceux aussi qui étaient mal dans leurs affaires, et tous ceux qui avaient des créanciers, et tous ceux qui avaient le cœur plein d’amertume, s’assemblèrent vers lui, et il fut leur chef ; il y eut ainsi avec lui environ quatre cents hommes. Puis David s’en alla de là à Mitspé de Moab. Et il dit au roi de Moab : Je te prie, que mon père et ma mère se retirent chez vous, jusqu’à ce que je sache ce que Dieu fera de moi. » Comme David se sauvait du roi Saul, une assemblée bizarre se mit à le suivre et devint le noyau de ceux qui devaient former son armée. « Et journellement il venait des gens vers David pour l’aider, jusqu’à former un grand camp, comme un camp de Dieu. » (1 Chroniques 12:22). Bientôt, ces hommes ne furent plus considérés comme des inadaptés, mais : « Ils aidèrent David contre les bandes des Amalécites ; car ils étaient tous de vaillants guerriers, et ils furent chefs dans l’armée » (1 Chroniques 12:21). Un groupe, par exemple : « d’entre les Gadites, se retirèrent vers David, dans la forteresse, au désert, de vaillants guerriers propres à la guerre, maniant le bouclier et la lance, semblables à des lions, et aussi prompts que des gazelles sur les montagnes » (1 Chroniques 12:8).

De plusieurs façons remarquables, David était un type de Christ et dont la vie et les expériences nous annonçaient un plus puissant « fils de David » qui viendrait mille ans plus tard. Selon le parallèle, l’armée de David serait un type de l’armée du ciel qui a choisi de suivre Christ. Alors, Paul dit à son évangéliste Timothée : « Toi donc, endure les souffrances comme un bon soldat de Jésus-Christ. Aucun homme faisant la guerre, ne s’embarrasse des affaires de la vie, afin de plaire à celui qui l’a enrôlé. Et si quelqu’un combat dans la lice, il n’est couronné que s’il a combattu suivant les règles » (2 Timothée 2:3-5). Les élus de Christ ont déjà été comparés à des inadaptés, des gens en détresse. C’est d’ailleurs ce que nous sommes aux yeux du monde, mais pas aux yeux de Dieu.

« Considérez, frères, que parmi vous, qui avez été appelés, il n’y a pas beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes, et Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant lui. Or, c’est par Lui que vous êtes en Jésus-Christ, qui nous a été fait de la part de Dieu, sagesse, justice, sanctification et rédemption ; afin que, comme il est écrit, celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur » (1 Corinthiens 1:26-31).

« En effet, il était convenable que celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances. Car tous, et celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, relèvent d’un seul ; c’est pourquoi il n’a point honte de les appeler frères » (Hébreux 2:10-11). Il faut combattre pour Christ en bon soldat, car : « Aucun homme faisant la guerre, ne s’embarrasse des affaires de la vie, afin de plaire à celui qui l’a enrôlé. Et si quelqu’un combat dans la lice, il n’est couronné que s’il a combattu suivant les règles » (2 Timothée 2:4-5). Mais lorsque Jésus reviendra pour S’emparer finalement de tous les gouvernements de la terre, Il sera vêtu d’un manteau teint de sang et son nom s’appellera LA PAROLE DE DIEU. Les armées qui sont dans le ciel, vêtues de fin lin blanc et pur, Le suivront sur des chevaux blancs, nous déclare Apocalypse 19:13-14.

« Ses élus verront Sa face et Son Nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles. Il me dit ensuite : Ces paroles sont certaines et véritables, et le Seigneur, le Dieu des saints prophètes, a envoyé son ange, pour déclarer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt » ((Apocalypse 22:4-6). En tant que soldats du Christ, soyons prêts pour combattre pour Lui jusqu’à la toute fin.




Est-ce que Dieu favorise une race plus que les autres ?

Dieu ne fait acception de personne

Traduction de l’infolettre de janvier 2018 de Power of Prophecy

Par Jerry Barrett

« En vérité, je reconnais que Dieu n’a point égard à l’apparence des personnes ; Mais qu’en toute nation, celui qui le craint et qui s’adonne à la justice, lui est agréable. »

(Actes 10:34-35)

Pendant plus de trente ans, Texe Marrs a été un ami, un enseignant et un mentor pour une multitude de chrétiens. Il m’a enseigné plus de dix-huit ans. Ce m’est un grand honneur que de l’appeler mon ami. À Power of Prophecy, nous allons continuer son héritage visant à dénoncer les malfaiteurs et à répandre la vérité.

Sous sa tutelle, je me suis éveillé aux actions subversives de ceux qui se déclarent « chrétiens », mais sont en fait des loups déguisés en brebis. J’ai également été mis au courant du sionisme et du programme « juif » qui mène le pays depuis près de cent ans.

Creusons la chose une minute. Près de cent ans ! Wow !

Le petit pays qui a été créé en territoire palestinien et reconnu par Harry Truman et Joseph Staline n’existe pas depuis bien longtemps. Toutefois, l’infiltration de son programme s’est fait à fond. Quiconque s’est trouvé en travers de son chemin a été éliminé, ostracisé et couvert de honte.

Comme preuve, voyez ce qui est arrivé à Harry Truman, John F. Kennedy, Richard Nixon, Spiro Agnew et Jimmy Carter. Tous se sont rebiffés contre le programme pro-sioniste — à différentes mesures — et l’on s’est chargé d’eux sommairement. Même Bill Clinton s’est vu forcé de tirer la ligne lorsqu’il a succombé à « l’Option Esther » connue sous le nom de Monica Lewinsky.

L’infiltration juive de l’Église d’aujourd’hui

Ce programme s’est, non seulement infiltré dans notre gouvernement et notre système d’éducation, mais il a également envahi l’église soi-disant « chrétienne ». Certains pasteurs ont même déjà commencé à célébrer les jours saints « juifs » et leurs paroissiens imitent souvent leurs pasteurs en répétant : « Bénissez Israël et vous serez béni, maudissez Israël et vous serez maudit. »

Malheureusement, ces mangeurs de balustre n’étudient pas leur Bible et copient plutôt leurs leaders ecclésiastiques. Certains des pasteurs, fraîchement sortis du séminaire, n’ont même jamais appris qu’il y a un Israël spirituel et un Israël physique. À cause de leur zèle à soutenir Israël, ils conduisent chacun de leurs membres à la perdition.

Ils se réfèrent rapidement à Genèse 12:1-3 : « Et l’Éternel avait dit à Abram … je te ferai devenir une grande nation … je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront… »

Chose triste, ils n’ont jamais étudié ni appris Hébreux 8:6-13 : « Mais maintenant Christ a obtenu un ministère d’autant plus excellent, qu’il est Médiateur d’une alliance plus excellente, et qui a été établie sur de meilleures promesses. En effet, si la première alliance avait été sans défaut, il n’y aurait pas eu lieu d’en établir une seconde. Car en leur adressant des reproches, Dieu dit aux Juifs : Voici, les jours viendront, dit le Seigneur, que je traiterai une alliance nouvelle avec la maison d’Israël, et avec la maison de Juda ; non une alliance comme celle que je fis avec leurs pères, au jour où les prenant par la main, je les tirai du pays d’Égypte ; car ils n’ont pas persévéré dans mon alliance, et je les ai abandonnés, dit le Seigneur. Or, voici l’alliance que je traiterai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit le Seigneur, je mettrai mes lois dans leur esprit, et je les écrirai sur leur cœur. Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple ; et aucun n’enseignera plus ni son prochain ni son frère, en disant : Connais le Seigneur ; parce que tous me connaîtront, depuis le plus petit d’entre eux jusqu’au plus grand ; parce que je serai apaisé à l’égard de leurs injustices, et que je ne me souviendrai plus de leurs péchés, ni de leurs iniquités. En parlant d’une alliance nouvelle, il déclare ancienne la première ; or, ce qui est devenu ancien et a vieilli est près de disparaître. »

Pourquoi cette partie du livre aux Hébreux n’est-elle pas prêchée au lutrin ? Parce qu’elle va à l’encontre de l’enseignement pro-sioniste produit dans les séminaires et dans de nombreuses études théologiques de niveau universitaire. Et – que le ciel les en préserve – parce qu’ils craignent d’être qualifiés « d’antisémites ».

Que veut dire « antisémite » ?

Le terme « antisémite » est servi à toutes les sauces, ces jours-ci. Toute la gloire de la propagation de cette expression en revient à la Ligue Anti-Diffamation et autres groupements pro-Israél. Leur définition dérangée – quiconque parle en mal d’Israël ou des « Juifs » – s’est imprégnée dans notre société.

Le mot « sémite » original concerne un groupe linguistique. Cela n’a rien à voir avec la race ou l’ethnicité. Il inclurait donc les Éthiopiens, les pays arabes, les Iraquiens, les Syriens et d’autres encore. On pourrait aussi inclure les Juifs séfarades.

Les Khazars sont-ils sémites ?

Pourquoi le terme « antisémite » est-il attaché à quiconque parle contre Israël, le sionisme ou le judaïsme ? À cause du stigmate accolé à cette expression, la plupart de ceux que l’on appelle ainsi courberont l’échine et se confondront en excuses en demandant pardon.

Grâce aux recherches sur l’ADN, nous savons maintenant que la majorité des habitants de l’Israël moderne proviennent du Caucase, dans la partie sud de la Russie. On les appelle aussi des Khazars. Leur langue était le khazar, ce qui ne rencontre donc pas le critère établi par les linguistes pour être sémite.

L’émergence du sionisme chrétien

Dans les années 1940, le terme « judéo-chrétien » – le mélange des croyances judaïques et chrétiennes – fit partie de la culture américaine populaire. Cela a également conduit à l’émergence du sionisme chrétien, populaire chez les évangéliques américains. John Hagee personnifie cet enseignement apostat. Son livre, À la défense d’Israël, déclare que Jésus n’est pas venu en tant que Messie. Comment peut-on encore considérer cet homme un « chrétien » ?

Le mouvement Identité Chrétienne a récemment gagné en popularité. Il déclare dans son idéologie que tous ceux qui ne sont pas de race blanche seront, soit exterminés, ou deviendront esclaves de la race blanche dans le royaume céleste sur terre. Sa doctrine énonce aussi que les gens de couleur n’atteindront jamais le salut.

Qui est le Peuple élu de Dieu ?

Ainsi, qui est vraiment le « Peuple élu » de Dieu ? La Bible le décrit-elle ? Pourquoi est-il si difficile de comprendre la Parole de Dieu en la matière ?

Galates 3:26-29 nous dit qui sont Ses Élus : « Car vous êtes tous enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ. Car vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Il n’y a plus ni Juif ni Grec ; il n’y a plus ni esclave ni libre ; il n’y a plus ni homme ni femme ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ. Et si vous êtes de Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, et les héritiers selon la promesse. »

Si vous étudiez la Parole de Dieu, vous noterez que, lorsqu’un point important est apporté, vous allez trouver plus d’une référence s’y rattachant dans la Bible. Donc, voyons ce que Romains 10:12-13 a à dire : « Car il n’y a point de distinction entre le Juif et le Grec, parce que tous ont un même Seigneur, qui est riche pour tous ceux qui l’invoquent. Car quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé. »

Un véritable chrétien peut-il être raciste ?

Si l’on suit tout le conseil de Dieu, alors être raciste est impossible. Dans le livre des Actes, Pierre dit : « Je reconnais que Dieu n’a point égard à l’apparence des personnes ».

Tous ceux qui en appellent à Jésus-Christ comme de leur Sauveur, ceux-là sont Ses Élus. Nous sommes un peuple particulier, un sacerdoce royal. Nous devons aller l’annoncer et répandre Son message partout.

Il n’y a pas de haine dans la Parole de Dieu. Ceux qui sont engendrés aimeront leurs frères comme eux-mêmes. Nous avons pour mission d’apporter la lumière de Jésus à tous ceux qui ont des oreilles pour entendre.

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« Célébration » de cent ans de mensonges et de menaces bolcheviques et sionistes

Par Steve Reilley

Il y a cent ans, le sionisme et le bolchevisme célébraient leurs plus grandes conquêtes. La première, une déclaration concernant la Palestine, de la part du pouvoir colonial dirigeant dans le monde, et l’autre, la destitution du Gouvernement Provisoire de Russie – d’énormes accomplissements, selon tous les standards.

Le bolchevisme et le sionisme attinrent leurs sommets comme il convient durant la plus grande guerre à ce point de l’histoire et ils allèrent jouer un rôle majeur à l’arrivée de la Seconde Guerre Mondiale.

Et, bien que la Première Guerre Mondiale faisait rage dans de nombreux coins du globe et créait une situation fluctuante au sein de beaucoup de capitales européennes, les citoyens de l’Occident croyaient leur monde civilisé. Pourtant, le bolchevisme et le sionisme faisaient fi des lois internationales et des standards pour lesquels les occidentaux supportaient leurs leaders.

Dit simplement : Comment ?

Sans que les citoyens ne le sachent, leurs leaders répondaient, non pas au peuple, mais à une cabale inexplicable et invisible, bien plus puissante que n’importe quel pays (Voir Milieu d’intrigue, par Texe Marrs). Le leader d’un pays fut-il trouvé, jusqu’à un certaine point, réfractaire à « jouer le jeu », comme le Premier Ministre H. H. Asquith de Grande-Bretagne, il était tout simplement « mis sur le banc » au profit d’un remplaçant convenable, comme, dans ce cas-ci, David Lloyd George, qui agit exactement tel qu’ordonné.

Mais il existe un aspect beaucoup moins facile à contrôler qu’un seul homme au-dessus d’un pays. Le flot d’information donné au public.

Le public du début du 20e siècle s’en remettait au reportage des médias écrits pour connaître les événements mondiaux. Alors qu’il y a aujourd’hui des avenues additionnelles par lesquelles l’on peut obtenir les « nouvelles », il y a cent ans, les histoires souvent citées provenaient des agences de presse et des journaux quotidiens majeurs.

Dans La controverse de Sion, Douglas Reed reconnaît le problème comme suit : « De loin, le plus grand obstacle que rencontraient les ambitions du sionisme s’avérait le reportage dans la presse des faits qui se passaient en Palestine, ainsi que des commentaires éditoriaux. »

Initialement, Lord Northcliffe, important nabab de la presse de Grande-Bretagne, représentait le « plus grand obstacle » face à la machine de propagande sioniste. Reconnu comme « indépendant et non achetable », Northcliffe était propriétaire majoritaire de multiples journaux britanniques qui représentaient 40 % du lectorat quotidien.

En 1920, l’intrépidité de Northcliffe lui valut l’inimitié d’un grand nombre de Juifs puissants. Ayant pris connaissance des Protocoles des Sages de Sion récemment traduits, Northcliffe publia des extraits du livre. Sous le titre de « Le péril juif, un inquiétant opuscule qui exige une enquête », Northcliffe déclara : « Une enquête impartiale de ces prétendus documents et de son histoire serait des plus désirables … allons-nous rejeter toute l’affaire sans enquête et laisser l’influence d’un tel livre opérer sans vérification ? »

Vers la même époque, Northcliffe eut vent de ce qui se produisait en Palestine et se donna pour mission de faire connaître la vérité au public. Il se rendit en Terre Sainte avec JMN Jeffries, un éminent journaliste de la Première Guerre Mondiale, et vit de ses propres yeux ce qui s’y passait. Les dépêches de Jeffries dans The Times fournissaient une illustration bien différente de ce qu’offrait la propagande sioniste apparaissant dans les autres journaux anglais.

Mais les choses arrivèrent rapidement au point critique lorsque l’éditeur de Northcliffe au Times, Wickam Steed, refusa d’imprimer d’autres histoires en rapport avec la Palestine. Mystérieusement, en dedans de quelques mois, le grand nabab des journaux, Northcliffe, mourait.

Près de deux décennies plus tard, Jeffries publia un livre, Palestine, la réalité, mais il ne rejoignit qu’une infime fraction de lecteurs.

La nature étrange de la chute et de la mort de Northcliffe en dit beaucoup sur le groupe extrêmement puissant qui opère au-dessus des lois, capable d’éliminer des personnages très connus sans aucune conséquence. Il est clair que ce groupe désire le succès du sionisme.

Inutile de dire que dès lors, les journaux chantèrent tous en harmonie parfaite en ce qui a trait à la Palestine. Les groupements sionistes apportèrent leur « aide » en fournissant des articles prêts à imprimer. Une tactique à l’usage très répandu aujourd’hui.

Robert Wilton, correspondant pour le Times en Russie pendant plus de quinze ans, rapporta la révolution telle qu’il la vit. Ses dépêches montraient on ne peut plus clairement le ratio extrêmement élevé de Juifs dans les postes de leadership.

Wilson fut traité de la même manière qu’il l’aurait été aujourd’hui. Une plainte alléguant de l’antisémitisme fut déposée par un fonctionnaire du Bureau Britannique des Affaires Étrangères. À partir de là, ses dépêches se retrouvèrent dans les corbeilles à papier du Times plutôt que dans ses colonnes. Après quelques années, homme brisé, Wilton mourait. Encore une fois, le révélateur de vérité était éliminé en servant d’exemple.

Aujourd’hui, le contrôle de l’information est encore mieux concerté. La juiverie organisée contrôle 96 % des médias mondiaux. Cependant, avec la venue de l’Internet, plus de gens peuvent employer des sources alternatives afin de trouver la vérité. Ce qui a conduit à la censure de la part de Google et d’autres dans une vaine tentative de contrôler ce que le public en général peut apprendre. Lorsque le Président Trump vocifère « FAUSSES NOUVELLES ! », il pourrait parler pour Jeffries, Wilton et d’autres révélateurs de vérité que l’on a piétinés sommairement.

http://www.texemarrs.com/012018/no_respecter_of_persons.htm




Miroir de l’Enfer – l’histoire de deux royaumes

Il y eut un silence dans les cieux

Traduction de l’infolettre de décembre 2017 de Power of Prophecy

Par Texe Marrs

« Quand l’Agneau eut ouvert le septième sceau, il se fit un silence dans le ciel d’environ une demi-heure » (Apocalypse 8:1).

Le pasteur Martin Niemöller

Le pasteur Martin Niemöller était ministre luthérien, en Allemagne, à l’époque d’Adolf Hitler et des Nazis. La Gestapo lui fit des menaces et, éventuellement, l’amena dans un camp de concentration. Son crime : le pasteur Niemöller prêchait la Parole de Dieu dans son église et lançait des avertissements contre le Troisième Reich.

Souffrant les privations d’un camp de concentration, Niemöller écouta les plaintes de ses compagnons prisonniers. Ils harcelaient le pasteur : « Si ton Dieu est si fort et si vrai, pourquoi ne vient-Il pas nous sauver ? »

Niemöller réfléchit à leur plaidoyer. Puis, il répondit calmement : « Dieu nous teste pour voir quelle sorte d’hommes nous sommes. »

Le pasteur Niemöller passa sept ans dans le dur camp de concentration.

Je vous raconte cette histoire vraie à cause des scènes horribles que nous confrontons présentement en tant que chrétiens, de tous les côtés. Nous sommes témoins des terribles débuts d’une catastrophe tragique et profonde. Le carnage survenu dans une église baptiste de Sutherland Springs, au Texas, alors qu’un monstrueux athée, déguisé en « Mort », fit irruption pendant le service du culte et tua au hasard des bébés, des mères, des grand-mères… tout le monde, n’est qu’un exemple, mais il y en a bien d’autres.

Les églises chrétiennes du Moyen-Orient ont subi de lourdes pertes. Récemment, des croyants chrétiens ont été torturés, brûlés au poteau, ou mis dans des cages et noyés. Leurs églises ont été rasées par les flammes, les femmes et les jeunes filles ont été brutalement violées. Ces terribles scènes se répètent en Asie et en Afrique. Les meurtriers s’écrient : « Allahu akbar » (« Allah est grand », en arabe). Ils accomplissent la prophétie, car Jésus nous a avertis : « l’heure même vient où quiconque vous fera mourir croira rendre un culte à Dieu » (Jean 16:2).

En Amérique, en sentant un changement vers un environnement défavorable pour la foi chrétienne, les pasteurs de partout se mettent à faire des compromis. L’avortement – le meurtre haineux des fœtus – est devenu le crime à ne pas mentionner. Des mariages homosexuels sont célébrés dans de grandes églises et les chrétiens qui s’y objectent sont excommuniés sur le champ et, dans leur voisinage, on les évite et on les ostracise.

L’establishment politique – les Démocrates et les Républicains – est devenu le « Marécage ». Les chrétiens nommés par le Président Trump à des postes politiques sont ridiculisés par le Sénat et les membres de la Chambre des Commissions qui se moquent d’eux en leur disant : « Votre dogme chrétien empêche votre nomination ».

Les pasteurs et les laïques tremblent de peur, trop effrayés que leur ville et leur communauté sachent leurs croyances. Pire encore, ils sacrifient ces croyances. L’IRS [Bureau des impôts américain] avertit les vraies Églises de la Bible qu’elles pourraient perdre leur statut d’exemption de taxe si elles sont « trop conservatrices ». La plupart se soumettent humblement.

Le trône papal

Partout, des parents donnent volontairement leurs enfants en pâture aux bandes de pédophiles et de pervers sexuels. Leurs écoles enseignent les pratiques sexuelles anales et les perversions homosexuelles aux enfants. Des jeunes filles de 12, 13 et 14 ans peuvent obtenir des infirmières de l’école des pilules contraceptives dites « du lendemain » et les jeunes hommes reçoivent des condoms gratuitement.

Hollywood est maintenant un monstrueux repaire de déviance. Harvey Weinstein et ses acolytes sont partout ; la pollution dans le divertissement est universelle et la musique est depuis longtemps un vice satanique. Je note que Taylor Swift, la plus populaire des jeunes artistes, s’est produite récemment sur scène virtuellement nue. Quel exemple pour notre jeunesse déjà si dépravée !

Comme résultat, de nombreux Milléniaux, les jeunes adultes, ont abandonné les églises et s’installent paresseusement dans le sous-sol parental, gaspillant leur vie à jouer à des vidéos de guerre et de sexe.

Quarante-six millions d’adultes doivent utiliser des bons de nourriture. Des millions additionnels se déclarent invalides. Ils peuvent bien – leurs emplois ont été repris par l’élite et donnés à des étrangers illégaux et à des immigrants qui, bien souvent, travaillent pour des « pinottes », pratiquement comme des esclaves liés par contrat.

Miroir de l’Enfer – Empire global des bâtisseurs illuminati a été rédigé avec ce monde méchant en tête. C’est l’histoire de deux royaumes. Le premier, le plus large, est le royaume illuminati de Satan et j’explique avec des détails atroces la philosophie et la doctrine secrète des mauvaises gens qui sont les citoyens du royaume de Satan.

Modèle du Quartier général proposé au mouvement raëlien à Jérusalem. Les Raëiens forment un culte ufologique [culte des extraterrestres].

Mais Miroir de l’Enfer souligne également qu’il existe un royaume plus petit, mais pourtant juste. Composé uniquement des saints de Dieu, il est méprisé, haï et persécuté de façon croissante par ceux qui regardent dans le Miroir de l’Enfer. Ils se lamentent de notre existence même. Ils nous traitent de « bâtards » ou pire.

Dieu connaît leur horrible dépravation. Mais n’allez pas penser un seul instant qu’Il ne sait pas les choses terribles qui ont été faites à Ses enfants – les citoyens de Son Royaume – récemment, à Sutherland Springs, au Texas, par un monstrueux athée. Il connaît aussi parfaitement les tragédies qui sont arrivées aux chrétiens d’Asie, du Moyen-Orient et d’Afrique. Il sait et, au temps choisi par Lui, Il rendra ce qui est dû aux méchants.

Sous l’autel de Dieu dans les cieux, en ce moment même, il y a des millions d’âmes qui ont été massacrées pour la Parole de Dieu au fil des siècles. Apocalypse 6 nous dit :

« Je vis sous l’autel les âmes de ceux qui avaient été mis à mort pour la parole de Dieu, et pour le témoignage qu’ils avaient maintenu. Et elles criaient à grande voix, en disant : Jusqu’à quand, ô Souverain, le saint et le véritable, ne jugeras-tu point, et ne vengeras-tu point notre sang sur ceux qui habitent sur la terre ? » (vs 9 et 10).

Apocalypse 8:1 et les versets qui suivent nous donnent la réponse à ce cri du cœur. On y révèle d’abord que « il se fit un silence dans le ciel d’environ une demi-heure. »

Ce silence extrêmement poignant est un grave avertissement des événements désastreux qui vont arriver bientôt en provenance du trône céleste. Ce silence est aussitôt suivi par d’incroyables tribulations qui signalent la fin de toutes choses et de la victoire finale capitale de Dieu sur le mal.

C’est le jugement de Dieu, l’époque où les larmes des saints seront essuyées de leurs yeux et où « les royaumes du monde sont soumis à notre Seigneur et à son Christ, et il régnera aux siècles des siècles » (Apocalypse 11:15).

Oui, Seigneur Jésus, viens !

http://www.texemarrs.com/122017/silence_in_heaven.htm

 




L’Empire global des bâtisseurs illuminati

Le miroir de l’enfer

Traduction de l’infolettre de novembre 2017 de Power of Prophecy

Par Texe Marrs

Comme un serpent, l’illuministe voit une image double lorsqu’il jette son regard dans le Miroir de l’Enfer. Jésus dit ceci à Ses disciples : « Mais si ton œil est mauvais, tout ton corps sera ténébreux » (Matthieu 6:23).

Dans son livre, 1984, George Orwell décrivit la double-pensée comme la tenue simultanée de deux croyances conflictuelles. L’homme à la double mentalité accepte les deux croyances, bien qu’elles soient diamétralement opposées. Il conte des mensonges délibérés tout en y croyant vraiment. La double-pensée lui permet de croire en un mensonge pour ensuite l’effacer et en accepter un autre. Le mensonge suivant est toujours un bond en avant de la vérité.

Le monde déborde de double-penseurs possédés par des démons. Ils sont constamment à forger de manière naïve, quoiqu’audacieusement, une nouvelle Réalité. Ils disent croire en la libre expression, mais ils vous puniront pour avoir osé dire la vérité. Ils soutiennent que toute chose comporte deux côtés, mais adoptent celui qui est le plus mauvais.

Pour l’illuminé, le genre et la nationalité sont flexibles et toujours en changement. L’on peut être un mâle aujourd’hui et se changer en femelle demain. La guerre est la paix ; la liberté est l’esclavage ; l’ignorance est la force. Une fillette de, disons, cinq ans peut avoir une relation sexuelle avec un adulte aujourd’hui et ce sera jugé correct. Mais demain, ce peut ne pas l’être.

Seuls les niais croient aux absolus, dit le double-penseur. Mais le libre penseur aura une idée différente demain.

La Parole de Dieu nous met en garde contre le double-penseur : « L’homme double de coeur est inconstant en toutes ses voies » (Jacques 1:8).

La double mentalité : la philosophie des Illuminati

La double mentalité est la philosophie des Illuminati. C’est pourquoi, bien qu’hier nous exprimions de la moralité, aujourd’hui, nous aimons l’homosexualité, le langage grossier, la déviance sexuelle, les mensonges et l’irrespect envers les personnes âgées et l’autorité. C’est aussi pourquoi nous barrons nos portes chaque soir, que la rage au volant est chose commune, que les médias profèrent mensonge sur mensonge et que nos députés passent délibérément pour des bouffons, qu’ils sont de mauvais laquais et des artistes de pacotille.

Les double-penseurs des Illuminati forment les élites de ce monde. Et ils possèdent partout une légion de disciples satanisés. Ils croient sincèrement être les Bâtisseurs d’un Nouvel Empire Global. Ils méprisent ceux qui professent le nationalisme, qui débitent des termes stupides et dépassés comme « l’Amérique d’abord ! ».

Ils sont convaincus que des gens tels que ceux-là, ainsi que tous ceux qui se déclarent stupidement chrétiens, et ceux qui possèdent des fusils, sont désespérément méchants. S’ils le pouvaient, ils vous écrabouilleraient comme un insecte en riant et en sifflant à votre agonie.

Jésus nous a avertis qu’ils détruiraient éventuellement le bon : « l’heure même vient où quiconque vous fera mourir croira rendre un culte à Dieu » (Jean 16:2).

Votre mort piteuse leur procurera beaucoup de plaisir et sera méritée, croient-ils, et elle sera un super amusement. Ces gens-là – l’élite illuminati à double mentalité – adorent les divertissements. Ils aiment les films et les spectacles montrant du cannibalisme, de la consommation de sang, des zombies et des morts hideuses. Plus il y en a, mieux c’est. Leur attrait pour le mal s’apparente à une ferveur psychologique.

Ils sont très religieux

Ils ont une religion. Ils sont très religieux. Et ils offrent des prières et des sacrifices, demandant à leur Déité de vous vaincre et de vous défaire, vous et ceux de votre espèce, et de vous bannir vers un autre royaume – ou encore, simplement vous tuer. Un jour, ils peuvent prier un esprit qu’ils appellent « Jésus », un autre jour, Satan ou ses démons. Tous les dieux sont pareils. Les nombreux dieux des musulmans, des bouddhistes, des hindous – tous sont de valeur égale.

Ce qui n’est pas valide, ce sont ces horribles chrétiens. Les Illuminati à la double mentalité méprisent les chrétiens ; pourtant, beaucoup d’entre eux vont régulièrement à une église chrétienne ; là, ils prient le « dieu inconnu » et polluent la congrégation avec leur vilénie et leurs fruits toxiques.

La plupart d’entre eux croient en la réincarnation. Certains croient en une forme perverse des « cieux ». Aucun ne croit à l’Enfer. L’enfer, c’est le ciel, disent-ils.

Ils sont remplis « d’amour » pour l’humanité

Ils se sont inventé une foi et une église et ils se dévouent à leurs causes. Ils sont remplis « d’amour » pour toute l’humanité ; ils veulent abattre les frontières et créer un Nouvel Ordre Mondial basé sur leur genre malade d’amour. Mais ils s’enflamment de furie contre ceux qui mettent frein à la réalisation de ce merveilleux Nouveau Monde.

Les Illuministes à double-pensée éprouvent une contrainte primordiale à rechercher le salut. En amenant la peine, la misère et la mort sur les masses, ils croient purifier le monde de sa corruption morale.

Ils soutiennent que des sacrifices doivent être faits, tout d’abord par la classe moyenne et, juste après, par les pauvres. Éventuellement, le monde entier sera purifié. Finalement, l’élite se régalera entre elle, tuant et se faisant tuer.

Oh, que ces vrais croyants passionnés ont donc un amour abondant pour la collectivité humaine ! Mais ils partagent également une haine éternelle pour les individus au sein de cette collectivité. Une terre viable requiert la suppression de ces « masses inutiles ». La soif de sang de cette élite doit être satisfaite. Les bons à rien doivent tomber dans l’oubli pour que se lève le brillant Nouvel Âge de Lucifer.

Ce sont des psychopathes

Les Illuminati et leurs mécontents élitistes ne sont pas comme vous et moi. Ils ne pensent pas comme nous. Ce sont des psychopathes. Mais ce sont des psychopathes fous astucieux.

La Bible dit que, pour ces hommes et ces femmes méchants, nous sommes des brebis à massacrer. Nous devons être éradiqués. Nous seuls empêchons leur succès. Nous sommes des barrages routiers.

Alors, mes amis, demeurez proches du Berger. Lui seul peut vous guider sur le sentier de la justice et vers les champs de vert pâturage. Lui seul peut nous protéger, vous et moi, alors que décline progressivement le monde. Son nom est Saint. Son nom est Jésus.

La doctrine hermétique de « Tel qu’en haut, ainsi en bas » est parfaitement représentée dans le Grand Sceau de Salomon du texte occulte classique du franc-maçon Eliphas Levi, Magie transcendantale (1896). Ce symbole hermétique incorpore essentiellement la même doctrine que l’aigle à deux têtes. Notez le serpent ouroboros autour de l’œuf cosmique et d’autres symboles illuministes tels que l’étoile à six pointes de David, alias le Sceau de Salomon. La couronne à trois niveaux nous ramène à la déité babylonienne Al Mazahim, dieu des fortifications et des tours.

À Fresno, en Californie, l’apparition de ces statues de gargouilles reçut son lot de publicité. Des partisans vendirent l’idée que ces structures étaient merveilleuses pour la « revitalisation » de la ville.

http://www.texemarrs.com/112017/hells_mirror_article.htm




D.477 – La Parole divine/humaine

Par Joseph Sakala

Dans Hébreux 1:1-4, nous lisons : « Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de Sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur. » L’empreinte de Sa Personne est équivalent à copie conforme.

Le titre « Parole de Dieu » fut donné à Jésus-Christ en tant que Parole Vivante, comme dans Jean 1:1-3 : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. » Et, dans Apocalypse 19:11-13 : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. »

Ensuite, il fut donné aux Saintes Écritures en tant que Parole Écrite, comme dans Éphésiens 6:17 où nous lisons : « Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu. » Et également, dans Hébreux 4:12, où nous lisons : « Car la Parole de Dieu est vivante, et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des mœlles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur. » Ils sont si parfaitement synchronisés que ce qui est dit de l’Un peut également être applicable à l’Autre. Jésus était humain, mais sans faute. Jésus était aussi divin, mais pouvait être compris par les humains. « Et, de l’aveu de tous, le mystère de piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, et élevé dans la gloire » (1 Timothée 3:16).

« Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé », déclare l’apôtre, dans 2 Pierre 1:21. « Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en lui », nous confirme 1 Jean 3:5. Regardons maintenant ce que Jésus a répondu aux Juifs qui voulaient Le lapider : « Les Juifs lui répondirent : Ce n’est point pour une bonne œuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème, et parce qu’étant homme, tu te fais Dieu. Jésus leur répondit : N’est-il pas écrit dans votre loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux. Que si elle a appelé dieux ceux à qui la Parole de Dieu était adressée (et l’Écriture ne peut être rejetée), dites-vous que je blasphème, moi que le Père a sanctifié et qu’il a envoyé dans le monde, parce que j’ai dit : Je suis le Fils de Dieu ? Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez point. Mais si je les fais, et quand même vous ne me croiriez point, croyez à mes œuvres, afin que vous connaissiez, et que vous croyiez que le Père est en moi, et que je suis en lui » (Jean 10:33-38).

Même Paul est d’accord en déclarant que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). En plus, Jésus est éternel : « Jésus-Christ est le même, hier et aujourd’hui, et pour l’éternité » (Hébreux 13:8). Et, dans Psaume 119:89, nous lisons : « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. » Les deux Paroles, Vivante et Écrite, amènent la régénération et la vie éternelle à tous ceux qui croient. « Mais lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance » (Tite 3:4-7).

« Celui qui croit au Fils de Dieu a le témoignage de Dieu en lui-même ; celui qui ne croit point Dieu, le fait menteur, puisqu’il n’a pas cru au témoignage que Dieu a rendu de son Fils. Et voici le témoignage, c’est que Dieu nous a donné la vie éternelle ; et cette vie est dans son Fils, » nous dit Jean, dans 1 Jean 5:10-11. Et l’apôtre Pierre ajoute : « Ayant purifié vos âmes, en obéissant à la vérité, par l’Esprit, pour avoir un amour fraternel et sans hypocrisie, aimez-vous avec constance les uns les autres d’un cœur pur, étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement. Car toute chair est comme l’herbe, et toute la gloire de l’homme comme la fleur de l’herbe ; l’herbe sèche, et sa fleur tombe ; mais la parole du Seigneur demeure éternellement ; et c’est cette parole dont la bonne nouvelle vous a été annoncée » (1 Pierre 1:22-25).

Regardons ce que Jésus a déclaré aux Juifs de Son temps : « Mais moi, j’ai un témoignage plus grand que celui de Jean [le baptiste] ; car les œuvres que mon Père m’a donné d’accomplir, ces œuvres même que je fais, rendent de moi ce témoignage, que mon Père m’a envoyé. Et le Père qui m’a envoyé a lui-même rendu témoignage de moi. Vous n’avez jamais entendu sa voix, ni vu sa face. Et sa parole ne demeure pas en vous ; puisque vous ne croyez point à celui qu’il vous a envoyé. Vous sondez les Écritures, parce qu’en elles vous croyez avoir la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi. Et vous ne voulez point venir à moi, pour avoir la vie » (Jean 5:36-40).

Finalement, le jugement viendra par Christ et les Écritures. Dans Jean 5:22-24, nous voyons que : « Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement. Afin que tous honorent le Fils, comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé. En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. » Et, dans Apocalypse 20:11-12, nous pouvons lire : « Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui y était assis. La terre et le ciel s’enfuirent de devant sa face, et leur place ne se retrouva plus. Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient devant Dieu ; et les livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres. »

Certaines religions croient que les livres, ici, sont les livres indiquant les activités de chacun. Puisque tous ont péché pourquoi ouvrir le livre de vie ? Non, les livres qui seront ouverts, ce sont les livres de la Bible afin de les instruire dans la vérité qu’ils n’ont pas eue par les faux pasteurs. Le Christ et la Bible sont donc d’une importance vitale pour chaque chrétien et doivent être étudiés, compris, connus, aimés et acceptés comme dignes de confiance dans chaque expérience humaine. Car : « Le souhait des justes n’est que le bien ; mais l’attente des méchants c’est l’indignation. Tel répand son bien, qui l’augmentera encore davantage ; et tel le resserre plus qu’il ne faut, qui sera dans la disette. Celui qui est bienfaisant sera rassasié, et celui qui arrose, sera aussi arrosé lui-même », nous dit Dieu dans Proverbes 11:23-25.

Pour recevoir, il faut d’abord donner. Ce n’est pas la méthode du monde pour atteindre la prospérité, mais c’est le message paradoxal de la Parole de Dieu et de la chrétienté en général. Notons également quelques autres paradoxes bibliques en relation avec cette vérité de base. Pour vraiment vivre, il nous faut mourir. Voici ce que Paul a dit, dans Galates 2:20 : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi. » Pour sauver sa vie, il faut la perdre. Dans Luc 17:33, Jésus nous révèle que : « Quiconque cherchera à sauver sa vie, la perdra ; et quiconque la perdra, la retrouvera. » Pour devenir sage, il faut d’abord devenir fou. « Que personne ne s’abuse soi-même. Si quelqu’un d’entre vous pense être sage en ce monde, qu’il devienne fou, pour devenir sage ; car la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu ; aussi est-il écrit : Il surprend les sages dans leurs ruses » (1 Corinthiens 3:18-19).

Pour régner, il faut d’abord servir. Regardons ce que Jésus déclare à celui qui avait reçu cinq talents : « Alors celui qui avait reçu cinq talents, vint et présenta cinq autres talents, et dit : Seigneur, tu m’as remis cinq talents ; en voici cinq autres que j’ai gagnés de plus. Et son maître lui dit : Cela est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup ;  entre dans la joie de ton seigneur » (Matthieu 25:20-21). Pour être élevé, il faut apprendre à s’abaisser. Dans Matthieu 23:11-12, nous apprenons de Jésus : « Mais que le plus grand d’entre vous soit votre serviteur. Car quiconque s’élèvera sera abaissé ; et quiconque s’abaissera sera élevé. » Et pour ceux qui cherchent toujours les premières places : « Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers ; car il y en a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus », nous déclare Jésus, dans Matthieu 20:16.

« Nous nous rendons recommandables en toutes choses, comme des ministres de Dieu, dans une grande patience, dans les afflictions, dans les tourments, dans les angoisses, dans les blessures, dans les prisons, dans les séditions, dans les travaux, dans les veilles, dans les jeûnes, dans la pureté, dans la connaissance, dans la longanimité, dans la douceur, dans le Saint-Esprit, dans une charité sincère, dans la parole de vérité, dans la puissance de Dieu, dans les armes de la justice, que l’on tient de la droite et de la gauche, à travers l’honneur et l’ignominie, à travers la mauvaise et la bonne réputation ; étant regardés comme des séducteurs, quoique véridiques ; comme des inconnus, quoique connus ; comme mourants, et voici nous vivons ; comme châtiés, et non mis à mort ; comme affligés, mais toujours joyeux ; comme pauvres, mais enrichissant plusieurs ; comme n’ayant rien, quoique possédant toutes choses », déclare Paul, dans 2 Corinthiens 6:4-10.

Dans Colossiens 2:16-17, Paul nous déclare : « Que personne donc ne vous condamne au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’un jour de fête, ou de nouvelle lune, ou de sabbats ; c’était l’ombre des choses qui devaient venir, mais le corps en est en Christ. » Ces fêtes de l’Ancien Testament avaient été créées pour témoigner (l’ombre) de la présence éventuelle d’un Sauveur (le corps), qui donnerait Sa vie comme rançon pour tous les péchés du monde. La maison d’Israël devait les célébrer chaque année comme l’ombre d’un événement futur qui serait accompli en Christ (le corps). L’observance de chaque fête était une loi perpétuelle pour chaque Israélite. Alors, tant que Christ ne serait pas venu pour accomplir la rédemption du peuple, la loi perpétuelle devait subsister chaque année.

Dans les siècles à venir, il y aura beaucoup d’ouvrage à exécuter pour le Seigneur, mais : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront » (Apocalypse 22:3). « C’est pourquoi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas vain dans le Seigneur », nous confirme Paul, dans 1 Corinthiens 15:58. Dans 2 Jean 1:8-11, l’apôtre nous exhorte à garder les doctrines de Christ : « Prenez garde à vous, afin que nous ne perdions pas le fruit de notre travail, mais que nous en recevions une pleine récompense. Quiconque est transgresseur et ne demeure pas dans la doctrine de Christ, n’a point Dieu. Celui qui demeure dans la doctrine de Christ, a et le Père et le Fils. Si quelqu’un vient à vous, et n’apporte point cette doctrine, ne le recevez point dans votre maison, et ne le saluez point. Car celui qui le salue, participe à ses mauvaises œuvres. » Il est évident, par ce passage, que « la doctrine de Christ » est d’une importance vitale pour une personne qui continue dans cette doctrine, car elle connaît Dieu.

En effet, Jésus nous défend de recevoir une telle personne chez soi. Dans 2 Jean 1:10-11, l’apôtre nous dit : « Si quelqu’un vient à vous, et n’apporte point cette doctrine, ne le recevez point dans votre maison, et ne le saluez point. Car celui qui le salue, participe à ses mauvaises œuvres. » Pourquoi Jésus permettrait-Il à un faux ministre de venir prêcher ses fausses doctrines chez vous ? Mais quelle est la doctrine de Christ ? Elle doit certainement inclure l’incarnation de Dieu en Christ, dans la chair humaine. Regardez ce que 2 Jean 1:7 nous annonce. « Car plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus-Christ est venu en chair. Un tel homme est le séducteur et l’antichrist. » C’est Jésus Lui-même qui nous met en garde contre l’antichrist, car il y en aura beaucoup dans les derniers jours. Ils sont déjà nombreux à l’heure actuelle à faire l’œuvre de Satan.

La doctrine de Christ englobe tout ce que la Parole de Dieu enseigne au sujet de la personne de Christ, ainsi que tout ce qu’Il a enseigné Lui-même. Des questions pourraient surgir au sujet de l’interprétation d’une portion de la doctrine de Christ, mais jamais au sujet de Sa validité ou de Son autorité. Une fois que l’enseignement est clairement compris, il n’est plus permis de le questionner ou de diluer son contenu. Il faut le croire tout simplement, le pratiquer et le proclamer. Car : « Quiconque est transgresseur et ne demeure pas dans la doctrine de Christ, n’a point Dieu » (2 Jean 1:9). C’est très sérieux pour Dieu qui nous déclare par la bouche de Jésus : « Si je vous ai parlé des choses terrestres, et que vous ne croyiez point, comment croirez-vous, si je vous parle des choses célestes ? Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:12-13). Demandez à dix personnes si elles peuvent aller au ciel et notez combien vous diront que oui. Il faut alors fuir ceux qui prêchent cette fausse doctrine. La Bible est très précise !

Plusieurs de ceux qui professent être des chrétiens intellectuels, de nos jours, proposent que nous devrions suivre les évolutionnistes en matière de science ou d’histoire, puisque le véritable message de la Bible est spirituel. Selon eux, la Genèse ne nous donne pas assez de détails sur la création, alors que les hommes de science peuvent convenablement nous fournir l’information. Toujours selon eux, la Genèse nous assure simplement que Dieu est derrière tout cela. Or, si c’est tout ce que Dieu voulait nous déclarer, le tout premier verset aurait été suffisant ! Quelle est l’utilité de nous décrire les jours de la recréation de la terre, puisque le compte-rendu enregistré n’a aucune pertinence en regard de l’histoire ou de la science ?

Comme Jésus l’a déclaré à Nicodème : « Si je vous ai parlé des choses terrestres, et que vous ne croyiez point, comment croirez-vous, si je vous parle des choses célestes ? » (Jean 3:12). Dans un sens, nous pourrions vérifier nous-mêmes si une chose est juste et exacte lorsqu’un truc est enregistré comme historique et provient de la nature, mais nous n’avons aucune manière de déterminer si la chose est vraie lorsqu’elle parle du ciel et de l’enfer, ou du salut et de la vie éternelle, ou du but de Dieu pour le monde dans les âges à venir. Le fait demeure que la Bible est précise dans toutes les matières scientifiques et historiques, tout comme spirituelles et théologiques. Il est très dangereux d’écouter ces troubadours modernes de l’évangélisme avec leurs compromis et leur science évolutionniste qui mènent des multitudes de jeunes gens à l’écart de la vérité, dans les collèges et les séminaires chrétiens.

Présentement, nous n’avons pas toutes les réponses aux problèmes de compréhension que pose la Bible, mais nous pouvons être très sûrs de la Parole de Dieu. Et lorsque nous trouverons les réponses, elles ne feront que confirmer ce que Dieu nous a toujours déclaré. Il est capable et désireux de dire la vérité, et Il nous assure de ce qu’Il dit. Prenons le cas de la femme samaritaine à qui Jésus demanda de l’eau à boire. « Elle répondit : Comment, toi qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine ? (Car les Juifs n’ont point de communication avec les Samaritains). Jésus répondit et lui dit : Si tu connaissais le don de Dieu, et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire, tu lui demanderais toi-même, et il te donnerait de l’eau vive. La femme lui dit : Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; d’où aurais-tu donc cette eau vive ? Es-tu plus grand que Jacob notre père, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ? Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura plus jamais soif, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle. La femme lui dit : Seigneur, donne-moi de cette eau, afin que je n’aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici » (Jean 4:10-15).

L’eau est nécessaire pour vivre et personne ne peut s’en passer pendant longtemps. Mais lorsque Jésus parlait avec la Samaritaine au puits, Il utilisa ce simple fait très connu pour lui enseigner une vérité éternelle, à elle et à nous. Le verbe « boire » est utilisé ici sous deux formes. Le fait de boire l’eau physique dénote une action continuelle, tandis que l’eau spirituelle offerte par Jésus à la Samaritaine dénotait une action unique. Pareillement, tandis que la femme parlait de l’eau du puits (un trou dans la terre), Christ lui parlait d’une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle. Et celui qui en boira une fois n’aura plus jamais soif. Une personne qui boit aux puits de ce monde aura toujours soif, car les plaisirs de la chair ne peuvent satisfaire. Alors qu’une seule gorgée de l’eau vive élimine la soif pour toujours. Dans   Jean 4:10 : « Jésus répondit et lui dit : Si tu connaissais le don de Dieu, et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire, tu lui demanderais toi-même, et il te donnerait de l’eau vive. »

Lors du dernier et grand jour de la fête, Jésus se trouvait là et S’écria : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. (Or, il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car le Saint-Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’était pas encore glorifié) » (Jean 7:37-39). Voilà l’eau vive que Jésus leur offrait et qui éliminerait leur soif spirituelle pour l’éternité. Chez le croyant, cette eau vive devient une véritable source qui est inépuisable en quantité et en qualité. Cette eau fait allusion au travail de l’Esprit-Saint en nous, envoyé par Jésus à Ses ministres et à Ses disciples.

Dans 1 Jean 2:1-6, l’apôtre nous déclare : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même. »

Le vocabulaire de Jean, dans son Évangile, ses épîtres et même dans l’Apocalypse, est assez particulier. Le verbe « savoir », par exemple, paraît plus souvent dans l’Évangile de Jean que dans les trois autres. En plus, dans sa première épître plus que dans toute autre épître. Il met l’emphase sur le fait que la vie chrétienne est basée sur la connaissance. Selon Jean, nous pouvons tester notre connaissance de Christ en tant que notre Sauveur si nous gardons Ses commandements. Vous noterez quelques autres tests dans sa première épître. Dans 1 Jean 2:29, nous lisons : « Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui. » « Quand nous aimons nos frères, nous connaissons que nous sommes passés de la mort à la vie. Celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort » (1 Jean 3:14). « Celui qui garde ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné » (1 Jean 3:24). « Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui » (1 Jean 2:5).

Jean nous déclare que : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce, » nous déclare l’apôtre, dans 1 Jean 5:13-14. Il y a d’autres petits tests, mais ceux cités plus haut sont convaincants. Une personne vraiment engendrée par Dieu dans le but de faire l’œuvre de Christ peut avoir l’assurance de son salut si elle croit véritablement au Seigneur Jésus-Christ, si elle prêche et honore la Parole de Dieu, si elle manifeste la présence du Saint-Esprit dans sa vie, si elle vit selon les commandements et manifeste l’amour envers ses frères et sœurs chrétiens. Cela ne veut pas dire que si elle manque un de ces tests qu’elle n’est pas sauvée.

Mais Paul nous donne une façon de veiller sur notre comportement et de corriger tout écart dans notre conduite. Dans 2 Corinthiens 13:5-8, il nous dit : « Examinez-vous vous-mêmes, pour voir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes ; ne reconnaissez-vous point vous-mêmes que Jésus-Christ est en vous ? à moins que, peut-être, vous ne soyez réprouvés. Mais j’espère que vous reconnaîtrez que pour nous, nous ne sommes point réprouvés. Et je prie Dieu que vous ne fassiez aucun mal ; non afin que nous paraissions approuvés, mais afin que vous fassiez le bien, dussions-nous être comme réprouvés nous-mêmes. Car nous n’avons aucune puissance contre la vérité, nous n’en avons que pour la vérité. »




D.476 – Une racine d’amertume

Par Joseph Sakala

Dans Hébreux 11:14-16, nous pouvons lire : « Car ceux qui parlent ainsi, montrent clairement qu’ils cherchent une patrie. En effet, s’ils se fussent souvenus de celle d’où ils étaient sortis, ils auraient eu le temps d’y retourner; mais maintenant ils en désirent une meilleure, c’est-à-dire une céleste ; c’est pourquoi Dieu ne dédaigne pas d’être appelé leur Dieu ; car il leur a préparé une cité. » L’amertume et un esprit amer ne devraient jamais caractériser une personne qui a expérimenté le salut et la grâce de Dieu par Jésus-Christ. Peu importe le sérieux de sa déception, si cette personne a connu le pardon de ses propres péchés, elle devrait manifester la même grâce dans sa vie envers les autres, même s’ils ne le méritent pas, car elle ne méritait pas la grâce de Dieu pour elle-même non plus.

Dieu nous déclare que l’amertume est une caractéristique des impies, car : « Leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume. Ils ont les pieds légers pour répandre le sang. La désolation et la ruine sont dans leurs voies. Ils n’ont point connu le chemin de la paix. La crainte de Dieu n’est point devant leurs yeux » (Romains 3:14-18). Un véritable chrétien ne devrait jamais rationaliser l’amertume en se faisant croire que c’est une indignation juste, ou penser que certaines injustices lui donnent le droit d’avoir du ressentiment ou d’être amer. « Mais si vous avez un zèle amer, et un esprit de contention dans votre cœur, ne vous glorifiez point et ne mentez point contre la vérité. Ce n’est point là la sagesse qui vient d’en haut, mais elle est terrestre, animale et diabolique. Car partout où sont la jalousie et la chicane, là il y a du trouble, et toute espèce de mal » (Jacques 3:14-16).

L’amertume enracinée ressortira un jour, non seulement en privant le croyant amer de sa joie et de sa productivité, mais en portant des fruits amers qui affecteront aussi son entourage. L’antidote, bien sûr, est de ne jamais tomber de la grâce de Dieu et de chercher plutôt avec diligence, moment par moment, l’étonnante grâce de Dieu, par laquelle nous avons été sauvés par la foi et dans laquelle nous continuons à vivre chaque jour. Alors : « ne contristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute crierie, toute médisance soient bannies du milieu de vous, ainsi que toute méchanceté. Mais soyez, les uns envers les autres, bons, miséricordieux, vous pardonnant les uns aux autres, comme Dieu vous a aussi pardonné en Christ », nous dit Paul, dans Éphésiens 4:30-32. Autrement, nous ne blessons pas seulement les autres, mais nous contristons aussi le Saint-Esprit de Dieu.

« Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu » (Romains 5:8-9). Les chrétiens libéraux ont méprisé pendant des générations la doctrine biblique affirmant que la mort de Jésus ait pu servir de sacrifice suppléant pour les péchés du monde entier. Comme toutes les autres religions, leur forme de religion prend pour acquis que chaque personne est responsable de son propre salut qui peut se gagner par ses bonnes œuvres et ses observances religieuses. Certains parlent d’attitude mentale qui les élève vers un plan supérieur, par la méditation transcendantale ; d’autres mettent beaucoup d’emphase sur l’amour seulement et d’autres encore croient simplement que le bien qu’ils font doit l’emporter sur le mal et tous dépendent de leurs capacités à gagner leur salut.

Cependant, la Bible est très claire là-dessus, c’est-à-dire que le salaire du péché, c’est la mort et que Christ est mort pour nous. Cette expression, « pour nous », paraît à répétition dans le Nouveau Testament. Comme dans Romains 8:32 où Dieu : « qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ? » « Nettoyez donc le vieux levain, afin que vous deveniez une nouvelle pâte, comme vous êtes sans levain ; car Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous », déclare Paul, dans 1 Corinthiens 5:7. Et, dans Galates 3:13-14, où nous pouvons lire : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand il a été fait malédiction pour nous ; (car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois ;) afin que la bénédiction d’Abraham se répandît sur les Gentils par Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis. »

Et que dire d’Éphésiens 5:1-2 où Paul nous dit : « Soyez donc les imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés ; et marchez dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés, et s’est offert lui-même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur. » Jésus : « Qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres » (Tite 2:14). « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces », nous affirme l’apôtre Pierre, dans 1 Pierre 2:21. « Nous avons connu la charité, en ce qu’Il a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères » (1 Jean 3:16). Par ces Écritures, nous reconnaissons l’amour de Christ pour nous. Il a été sacrifié pour nous, a servi de malédiction pour nous, Il S’est donné pour nos péchés. Nous étions sans force, perdus dans nos péchés et incapables de payer la rançon, mais Christ est mort pour nos péchés et c’est de cette façon que nous sommes sauvés.

Plusieurs chrétiens se demandent de nos jours si Christ est vraiment mort ! Laissons la Bible répondre à cette question. Dans Marc 15:43-45 : « Joseph d’Arimathée, conseiller fort considéré, qui attendait aussi le royaume de Dieu, vint avec hardiesse vers Pilate, et lui demanda le corps de Jésus. Pilate s’étonna qu’il fût déjà mort ; et ayant appelé le centenier, il lui demanda s’il y avait longtemps qu’il était mort. Et l’ayant appris du centenier, il donna le corps à Joseph. » La mort physique de Christ est absolument nécessaire à l’Évangile. Certains libéraux et détracteurs ont essayé pendant des siècles d’obscurcir ou de démentir cet enseignement vital, déclarant que Christ aurait simplement sombré dans le coma sur la croix et S’est réveillé plus tard dans le sépulcre. Ensuite, Christ est apparu à Ses disciples qui auraient faussement proclamé Sa résurrection.

Mais pour le chrétien véritable, la mort de Christ n’est pas une simple option. La Bible nous enseigne que le péché sépare l’homme et la femme de Dieu. « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus » nous déclare Paul, dans Romains 3:23-26. Jésus a versé Son sang pour nous sur la croix.

« Et, selon la loi, presque toutes choses sont purifiées par le sang, et sans effusion de sang il n’y a point de pardon. Il était donc nécessaire que les emblèmes des choses qui sont dans les cieux, fussent purifiés de cette manière, mais que les choses célestes le fussent par des sacrifices plus excellents que ceux-ci » (Hébreux 9:22-23). Le christianisme ne pourrait pas exister sans la mort réelle du Fils de Dieu. Il semble que les écrivains des Évangiles, en racontant les évènements de la crucifixion, ont donné beaucoup de détails afin qu’il n’y ait aucune mésentente possible. Dans Marc 15, presque vingt personnes sont mentionnées qui auraient sans aucun doute témoigné de Sa mort. Considérez le témoignage des soldats romains qui avaient torturé Jésus au point de Le faire mourir. En considérant leur point de vue, quel avantage avaient-ils à déclarer Sa mort ? Ou qu’Il était toujours vivant en descendant de la croix ? Aucun. Ils ont simplement dit ce qu’ils ont vu. Et n’oubliez pas que plusieurs apôtres ont été martyrisés et sont morts parce qu’ils Le déclarèrent mort puis ressuscité. Meurt-on pour un mensonge ?

Dans Marc 15:15-23, nous lisons : « Pilate donc, voulant contenter le peuple, leur relâcha Barabbas ; et après avoir fait fouetter Jésus, il le livra pour être crucifié. Alors les soldats l’emmenèrent dans l’intérieur du palais, c’est-à-dire au prétoire, et ils y assemblèrent toute la cohorte ; et ils le revêtirent d’un manteau de pourpre, et lui mirent sur la tête une couronne d’épines qu’ils avaient tressées ; et ils se mirent à le saluer, en disant : Salut, roi des Juifs ! Et ils lui frappaient la tête avec une canne, et ils crachaient contre lui, et se mettant à genoux, ils se prosternaient devant lui. Après s’être moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau de pourpre, et lui ayant remis ses habits, ils l’emmenèrent pour le crucifier. Et un certain homme de Cyrène, nommé Simon, père d’Alexandre et de Rufus, passant par là en revenant des champs, ils le contraignirent de porter la croix de Jésus. Et ils le conduisirent au lieu appelé Golgotha, c’est-à-dire, la place du Crâne. Et ils lui présentèrent à boire du vin mêlé avec de la myrrhe ; mais il n’en but point. »

« Après l’avoir crucifié, ils partagèrent ses habits, jetant le sort à qui en emporterait une part », comme nous constatons dans (Marc 15:24). « De même aussi les principaux sacrificateurs et les scribes disaient entre eux, en se moquant : Il a sauvé les autres, il ne peut se sauver lui-même. Que le Christ, le roi d’Israël, descende maintenant de la croix, afin que nous le voyions, et que nous croyions. Et ceux qui étaient crucifiés avec lui, lui disaient aussi des outrages. Quand vint la sixième heure, il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu’à la neuvième heure. Et à la neuvième heure Jésus s’écria d’une voix forte : Éloï, Éloï, lamma sabachthani ? C’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? Et quelques-uns de ceux qui étaient présents, l’ayant entendu, disaient : Voilà qu’il appelle Élie. Et l’un d’eux courut, emplit une éponge de vinaigre, la mit au bout d’un roseau, et la lui présenta pour boire, en disant : Laissez ; voyons si Élie viendra le descendre de la croix. Alors Jésus, ayant jeté un grand cri, rendit l’esprit » (Marc 15:31-37).

Le centenier qui était habitué à tuer : « était vis-à-vis de Lui, voyant qu’il avait expiré en criant ainsi, dit : Cet homme était véritablement Fils de Dieu » (v. 39). Les soldats savaient comment reconnaître la mort. « Il y avait aussi des femmes qui regardaient de loin, parmi lesquelles étaient Marie de Magdala, et Marie, mère de Jacques le petit et de Joses, et Salomé, qui le suivaient et le servaient lorsqu’il était en Galilée, et plusieurs autres qui étaient montées avec lui à Jérusalem. Comme il était déjà tard, et que c’était le jour de la préparation, c’est-à-dire, la veille du sabbat, Joseph d’Arimathée, conseiller fort considéré, qui attendait aussi le royaume de Dieu, vint avec hardiesse vers Pilate, et lui demanda le corps de Jésus. Pilate s’étonna qu’il fût déjà mort ; et ayant appelé le centenier, il lui demanda s’il y avait longtemps qu’il était mort. Et l’ayant appris du centenier, il donna le corps à Joseph. Et Joseph ayant acheté un linceul, le descendit de la croix, l’enveloppa dans ce linceul, et le mit dans un sépulcre qui était taillé dans le roc ; et il roula une pierre à l’entrée du sépulcre. Et Marie de Magdala et Marie, mère de Joses, regardaient où on le mettait » (vs 40-47).

Il ne peut y avoir aucun doute, Christ est véritablement mort : « Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour plusieurs » (Marc 10:45). Il y avait une urgence dans le travail de Christ. Jésus déclara : « Pendant qu’il est jour, il faut que je fasse les œuvres de celui qui m’a envoyé ; la nuit vient, dans laquelle personne ne peut travailler. Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde » (Jean 9:4-5). Il est vraiment intéressant de voir combien de fois Jésus a utilisé le terme « il faut » en parlant des différents aspects du travail qu’Il est venu faire. Puisque Jésus nous sert d’exemple, nous devrions également être sérieux dans le travail que le Père nous donne. Même en tant que jeune garçon dans le temple, Jésus a déclaré à Ses parents : « Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être occupé aux affaires de mon Père ? Mais ils ne comprirent point ce qu’il leur disait » (Luc 2:49-50).

Dès le début de Son ministère, comme Il Se déplaçait d’un endroit à l’autre, « Jésus leur dit : Il faut que j’annonce aussi le royaume de Dieu aux autres villes ; car c’est pour cela que j’ai été envoyé. Et il prêchait dans les synagogues de la Galilée » (Luc 4:43-44). Vers la fin de Son ministère terrestre, Jésus a déclaré un jour : « il me faut marcher aujourd’hui, demain et le jour suivant, parce qu’il n’arrive point qu’un prophète meure hors de Jérusalem » (Luc 13:33). Il a également déclaré à Ses disciples : « qu’il fallait qu’il allât à Jérusalem, et qu’il y souffrît beaucoup de la part des sénateurs, et des principaux sacrificateurs, et des scribes, et qu’il y fût mis à mort, et qu’il ressuscitât le troisième jour » (Matthieu 16:21).

Jésus avait dit à Nicodème : « Ne t’étonne point de ce que je t’ai dit : Il faut que vous naissiez de nouveau » (Jean 3:7). Pour expliquer comment, Jésus lui dit : « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:14-15). Donc, avant de pouvoir naître de nouveau, il a fallu que Christ soit élevé sur la croix afin de mourir pour nos péchés. Jésus a déclaré : « J’étais tous les jours au milieu de vous, enseignant dans le temple, et vous ne m’avez point saisi ; mais c’est afin que les Écritures fussent accomplies. » (Marc 14:49). « Car ils n’avaient pas encore compris l’Écriture, portant qu’il fallait que Jésus ressuscitât des morts. Et les disciples retournèrent chez eux » (Jean 20:9-10).

Mais même Sa mort n’avait pas complètement achevé ce que Jésus est venu accomplir. Car, dans Marc 13:10, Jésus nous affirme : « Mais il faut que l’Évangile soit auparavant prêché à toutes les nations. » Donc, nous aussi devons accomplir les travaux de Celui qui nous a envoyés, avant que nos jours de prédication soient terminés. Dieu S’attend à ce que nous marchions dans les pas de Christ. « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10). Mais avant que nous y marchions, Dieu a d’abord tout préparé pour nous sur cette terre.

Dieu nous pose la question suivante : « Qui a mesuré les eaux avec le creux de sa main, et qui a pris avec la paume les dimensions des cieux ? Qui a ramassé dans un boisseau la poussière de la terre ? Qui a pesé au crochet les montagnes, et les collines à la balance ? Qui a mesuré l’Esprit de l’Éternel, ou qui a été son conseiller pour l’instruire ? De qui a-t-il pris conseil ? Qui lui a donné l’intelligence, et lui a enseigné le chemin de la justice ? Qui lui a enseigné la science, et lui a fait connaître la voie de la sagesse ? » (Esaïe 40:12-14). La réponse à ces questions rhétoriques ne peut être que Dieu, le Designer divin de toutes les interrelations de Sa grande création. Quatre des disciplines de la science naturelle sont impliquées ici et, dans chaque cas, la clé principale de cette science est anticipée.

L’emphase est placée sur la précision des quantités allouées divinement à chacun des éléments. Premièrement, vous avez la balance précise des eaux de la terre, entre les océans, les rivières, les nappes phréatiques et les eaux de l’atmosphère. L’hydrologie est la science des eaux de la terre et notre vie sur terre dépend de la répartition des éléments du cycle hydrologique. Job nous déclare : « C’est Dieu qui sait son chemin ; c’est lui qui connaît sa demeure. Car il regarde, lui, jusqu’aux extrémités du monde ; il voit sous tous les cieux. Quand il donnait au vent son poids, quand il pesait et mesurait les eaux, quand il prescrivait une loi à la pluie, et un chemin à l’éclair des tonnerres, Il la vit alors et la proclama ; il l’établit, et même il la sonda ; puis il dit à l’homme : Voici, la crainte du Seigneur, c’est la sagesse, et se détourner du mal, c’est l’intelligence » (Job 28:23-28).

L’atmosphère aussi a été soigneusement dimensionné en grandeur et en composition afin de rendre la vie humaine possible, tel que formulé dans la science de la météorologie. La poussière de la terre n’est rien d’autres que les éléments chimiques de base, de quoi toutes les choses sont faites. La précision avec laquelle chaque élément est combiné aux autres est basée sur leurs valences et tout cela est impliqué dans l’étude de la chimie. Le principe d’isostasie (poids égaux) est le principe fondamental de la science de la géophysique, qui régie le poids des montagnes et des collines, des continents et des bassins océaniques. Dieu ne joue pas avec la chance ou le caprice, même avec des systèmes physiques inanimés, tels les montagnes et la quantité des eaux sur la terre. Dans Matthieu 10:29-30, nous lisons : « Deux passereaux ne se vendent-ils pas une pite ? Or, il n’en tombera pas un seul à terre sans la permission de votre Père. Les cheveux même de votre tête sont tous comptés. »

Il faut absolument croire Dieu quand Il nous parle. Regardons ce que Paul nous confie dans Actes 27:23-26 : « Car un ange du Dieu, à qui je suis et que je sers, m’est apparu cette nuit, et m’a dit : Paul, ne crains point ; il faut que tu comparaisses devant César ; et voici, Dieu t’a donné tous ceux qui naviguent avec toi. C’est pourquoi, ô hommes, prenez courage ; car j’ai cette confiance en Dieu, qu’il en arrivera comme il m’a été dit ; mais il faut que nous échouions sur quelque île. » La plupart des gens croient qu’un Dieu existe, ou toutes sortes de dieux, mais c’est une chose complètement différente de croire ce que Dieu dit. Et le texte de Paul, plus haut, rend très clairement que croire en Dieu veut dire croire ce que Dieu dit.

Quand Paul a déclaré : « qu’il en arrivera comme il m’a été dit », Paul l’a dit durant une tempête terrible où tout espoir d’être sauvé vivant avait disparu. C’est ce que nous voyons dans Actes 27:20 : « Et comme pendant plusieurs jours, ni le soleil, ni les étoiles ne parurent, et que nous étions en butte à une forte tempête, nous perdîmes tout espoir de nous sauver. » Mais Dieu avait parlé autrement et Paul a cru à Dieu plutôt que d’adopter les craintes de ceux qui l’entouraient. Paul reçut la croyance d’Abraham, le père des croyants. « Et il reçut le signe de la circoncision, comme un sceau de la justice de la foi qu’il avait eue, étant incirconcis ; afin d’être le père de tous ceux qui croient quoique incirconcis ; et que la justice leur fût aussi imputée ; et afin d’être aussi le père des circoncis, savoir, de ceux qui ne sont point seulement circoncis, mais encore qui suivent les traces de la foi, que notre père Abraham a eue avant d’être circoncis » (Romains 4:11-12).

Abraham : « n’eut ni doute ni défiance à l’égard de la promesse de Dieu, mais il fut fortifié par la foi, et il donna gloire à Dieu, étant pleinement persuadé que ce qu’il promet, il peut aussi l’accomplir. C’est pourquoi cela lui fut imputé à justice. Or, ce n’est pas seulement pour lui qu’il est écrit que cela lui fut imputé ; mais c’est aussi pour nous, à qui cela sera aussi imputé, pour nous qui croyons en Celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur, Lequel a été livré pour nos offenses, et qui est ressuscité pour notre justification » (Romains 4:20-25). Dieu ne nous parle pas aujourd’hui comme Il a parlé à Abraham et à Paul, mais Dieu nous parle avec clarté,  d’une manière compréhensible par Sa Parole écrite, et nous avons encore moins raison de ne pas y croire.

C’est une grave offense à notre Créateur que de remettre en question ou mettre en doute Sa Parole. Ce fut le même péché d’orgueil qui a fait chuter Lucifer et ensuite Adam et Ève. La Bible nous déclare que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice » (2 Timothée 3:16). On doit alors y croire entièrement et y obéir explicitement, car : « Celui qui croit au Fils de Dieu, a le témoignage de Dieu en lui-même ; celui qui ne croit point Dieu, le fait menteur, puisqu’il n’a pas cru au témoignage que Dieu a rendu de son Fils » (1 Jean 5:10). Mais qu’en est-il des Écritures que nos scientifiques modernes prétendent être fausses ?

« Quoi donc ? si quelques-uns n’ont pas cru, leur incrédulité anéantira-t-elle la fidélité de Dieu ? Nullement ! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge. Mais si notre injustice établit la justice de Dieu, que dirons-nous ? Dieu n’est-il pas injuste quand il punit ? (Je parle comme les hommes.) Nullement ! Si cela était, comment Dieu jugerait-il le monde ? » déclare Paul, dans Romains 3:3-6. « Car la parole de l’Éternel est droite, et toute son œuvre est faite avec fidélité » (Psaume 33:4). Et n’oublions pas Ses commandements. Salomon fut inspiré de dire : « Mon fils, n’oublie point mon enseignement, et que ton cœur garde mes commandements. Car ils t’apporteront de longs jours, et des années de vie, et la prospérité » (Proverbes 3:1-2).

Il est vitalement important pour nous que, même si nous sommes sauvés par la grâce et non par les œuvres, nous n’oublions jamais que la Loi de Dieu est essentiellement un témoignage de Sa sainteté. Nous devons désirer connaître et suivre les commandements de Dieu, parce que : « la loi est sainte, et le commandement est saint, juste et bon » (Romains 7:12). Et non parce que nous cherchons le salut par eux. Il est bon de noter que le Psaume 119, le plus long de la Bible, contient pratiquement à chaque verset une référence aux Écritures de Dieu, déclarant sept fois qu’il n’oublierait jamais les lois et les commandements du Seigneur. Et le Seigneur nous enseigne de partager la même détermination avec ceux avec qui nous venons en contact. Citons ces sept versets.

Psaume 119:16 : « Je prendrai plaisir à tes statuts, et je n’oublierai point tes paroles. »

Psaume 119:83 : « Car je suis comme une outre dans la fumée ; mais je n’oublie point tes statuts. »

Psaume 119:93 : « Je n’oublierai jamais tes commandements, car par eux tu m’as fait revivre. »

Psaume 119:109 : « Ma vie est continuellement en danger ; toutefois, je n’ai point oublié ta loi. »

Psaume 119:141 : « Je suis petit et méprisé ; mais je n’oublie point tes commandements. »

Psaume 119:153 : « Regarde mon affliction, et me délivre, car je n’ai pas oublié ta loi. »

Psaume 119:176 : « Je suis errant comme une brebis perdue : cherche ton serviteur, car je n’ai point oublié tes commandements. »

Cette septième référence est en fait le dernier verset de ce Psaume remarquable. Il nous fait découvrir d’une merveilleuse façon l’urgence de ne pas oublier les commandements de Dieu Qui nous cherchera lorsque nous dévions et nous ramènera vers Lui, car nous nous rappelons de Son amour et de Sa loi. « C’est pourquoi, ayant ceint les reins de votre entendement, et étant sobres, attendez avec une parfaite espérance la grâce qui vous sera apportée à la manifestation de Jésus-Christ ; comme des enfants obéissants, ne vous conformez point aux convoitises de votre ignorance d’autrefois, » nous déclare le chef des apôtres, dans 1 Pierre 1:13-14.

« Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps. En cela vous vous réjouissez, quoique vous soyez maintenant attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, puisqu’il le faut, afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ » (1 Pierre 1:3-7). Le salut que nous possédons est mystérieux et difficile à comprendre.

Ce Jésus : « Que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes. C’est de ce salut que se sont informés et enquis les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui est en vous ; recherchant, pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies. Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards » (1 Pierre 1:8-12).

Nous avons une compréhension plus complète de son accomplissement que même les prophètes ont cru possible. La réponse à cette connaissance et à cette expérience se trouve dans l’enseignement de Pierre qui nous dit que Dieu « nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts » (1 Pierre 1:3). « Mais comme celui qui vous a appelés, est saint, soyez vous-mêmes saints dans toute votre conduite. En effet il est écrit : Soyez saints, car je suis saint. Et si vous invoquez comme votre Père celui qui, sans faire acception de personnes, juge selon l’œuvre de chacun, conduisez-vous avec crainte durant le temps de votre habitation passagère ici-bas ; sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu » (1 Pierre 1:15-21). Un esprit qui est discipliné et purifié, fin prêt pour l’action et la victoire.