D.569 – Voir les choses invisibles

Par Joseph Sakala

Nous vivons dans un monde rempli de choses invisibles, mais nous nous sentons pourtant très bien malgré cela. Par exemple, nous ne pouvons voir l’air qui nous entoure ; nous ne pouvons voir la gravité et, cependant, nous vivons dedans, attirés vers la terre. Nous ne pouvons voir la chaleur ; or, nous savons qu’elle existe par l’effet qu’elle a sur notre peau. Il est impossible de voir le son ; pourtant, nous savons que le son existe par les bruits qui nous environnent chaque jour. Ensuite, il y a le monde de la science-fiction dans lequel on peut faire disparaître un avion par des effets techniques.

Nos hommes de science travaillent avec la technologie pour tenter de rendre certaines choses invisibles, autant que possible. Mais qu’en est-il des choses vraiment invisibles ? L’œil humain ne peut détecter la lumière qu’au travers une portion du spectre électromagnétique appelé le « spectre visible ». En dehors de ce spectre, des rayons comme, par exemple, l’infrarouge ou l’ultraviolet ne peuvent être détectés qu’avec des instruments spéciaux. À moins d’être un oiseau, un insecte, ou quelqu’autre animal équipé pour voir la lumière au-delà de la capacité humaine. Par contre, certains animaux ne peuvent pas voir le spectre de lumière que nous, les humains, pouvons très bien voir.

Donc, la visibilité dépend des yeux de celui qui regarde. Certains individus ne peuvent pas distinguer les couleurs verte ou rouge que la plupart des gens peuvent facilement distinguer. D’autres individus ont des problèmes à distinguer entre le bleu et le vert, d’autres encore entre le jaune et l’orange qui pourraient leur paraître rose. Cette déficience à bien distinguer la couleur est communément appelée « discrimination entre les couleurs ». Il existe plusieurs conditions ou affections variées de l’œil qui peuvent limiter la vision normale. Plusieurs connaissent l’expression « voir, c’est croire ». C’est une expression que les gens utilisent pour exprimer qu’ils ne croiront que ce qu’ils verront de leurs propres yeux. Mais voir quelque chose de ses propres yeux rend-il cette chose réelle ? Ou bien ne pas voir quelque chose rend-il cette chose inexistante ?

Le ciel est rempli d’étoiles qui sont invisibles le jour, tout simplement parce que, durant la journée, le ciel bleu nous empêche de voir la faible lumière des étoiles. Cependant, durant une nuit claire, nous pouvons facilement les voir. Ne pas les voir durant la journée ne veut pas dire que les étoiles existent seulement la nuit. Les choses invisibles existent quand même. Alors, nous savons que l’air, la gravité, la chaleur et le son existent, tout comme nous savons que l’amour, la haine, la joie et l’humour existent, même si nous ne pouvons les « voir ». Nous déterminons qu’elles existent par d’autres moyens.

L’apôtre Paul a fait une importante déclaration au sujet de la vision et de la compréhension, lorsqu’il a écrit à l’Église de Corinthe. Il explique que les choses qu’on peut voir sont temporaires, mais les choses qu’on ne peut pas voir sont éternelles, mais Dieu peut ouvrir nos yeux pour voir les choses éternelles, afin qu’on puisse les regarder. « Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:3-4).

Paul leur explique : « Puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens 4:18). Et c’est ainsi que le dieu de ce monde (Satan) a pu aveugler le plus grand nombre pour ne pas voir la lumière du glorieux Évangile de Jésus, qui représentait l’image de Dieu Lui-même. Paul élabore, dans Colossiens 1:16-17 : « Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. »

La Bible nous révèle également que Dieu est invisible. Mais Jésus, lorsqu’Il est venu, était visible, parce que « c’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures » (Colossiens 1:15). Jésus nous a déclaré que personne n’a jamais vu Dieu, sauf Lui. Et que : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous enseignés de Dieu. Quiconque a écouté le Père et a été instruit par lui, vient à moi. Ce n’est pas que personne ait vu le Père, si ce n’est celui qui vient de Dieu ; celui-là a vu le Père » (Jean 6:44-46).

Après Sa résurrection, Jésus est redevenu éternel, immortel et invisible à la perception humaine mortelle, sauf à ceux qu’Il a Lui-même choisis afin de Se révéler. « Mais c’est pour cela que j’ai obtenu miséricorde, afin que Jésus-Christ fît voir, en moi le premier, une parfaite clémence, pour servir d’exemple à ceux qui croiront en lui, pour la vie éternelle. Au roi des siècles, immortel, invisible, à Dieu, seul sage, soient honneur et gloire aux siècles des siècles ! Amen », nous déclare Paul, dans 1 Timothée 1:16-17. Alors, nous pouvons savoir que le Dieu invisible existe réellement. « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages » (Romains 1:20). Et lorsque Dieu nous appelle, nous pouvons également comprendre Son Plan pour Sa Création. La vision divine, c’est l’art de voir ce qui reste invisible pour les autres humains.

Regardons maintenant ce que la Bible nous enseigne sur des petites choses remarquables. Dans Proverbes 30:24-28, Dieu nous déclare : « Il y a quatre choses, des plus petites de la terre, qui, toutefois, sont sages et avisées : Les fourmis qui sont un peuple faible, et qui néanmoins préparent leur nourriture pendant l’été. Les lapins, qui sont un peuple qui n’est pas puissant, et, cependant, ils font leurs maisons dans les rochers ; les sauterelles qui n’ont point de roi, et, cependant, elles vont toutes par bandes ; le lézard qui se tient avec ses mains, et qui est dans les palais des rois. » Regardez ces petits êtres, tous créés par Dieu, et qui réussissent à ramasser de la nourriture et à s’en repaître, sans le besoin d’aucun roi pour les guider.

Dans Matthieu 13:31-32, Christ compara Son Royaume en proposant à Ses disciples : « Le royaume des cieux est semblable à un grain de moutarde que quelqu’un prend et sème dans son champ ; ce grain est la plus petite de toutes les semences ; mais quand il a crû, il est plus grand que les légumes, et il devient un arbre ; tellement que les oiseaux du ciel viennent habiter dans ses branches. » Pourtant, alors que : « les disciples vinrent en particulier à Jésus, et lui dirent : Pourquoi n’avons-nous pu chasser ce démon ? Et Jésus leur répondit : C’est à cause de votre incrédulité ; car je vous dis en vérité que si vous aviez de la foi comme un grain de moutarde, vous diriez à cette montagne : Transporte-toi d’ici là, et elle s’y transporterait, et rien ne vous serait impossible. Mais cette sorte de démons ne sort que par la prière et par le jeûne » (Matthieu 17:19-21).

Jésus Se servait souvent des petites choses pour enseigner à Ses disciples, tout comme dans le Sermon sur la montagne où Jésus leur explique : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la loi ou les prophètes ; je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli. Celui donc qui aura violé l’un de ces plus petits commandements, et qui aura ainsi enseigné les hommes, sera estimé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura observés et enseignés, celui-là sera estimé grand dans le royaume des cieux » (Matthieu 5:17-19). Donc, pour ceux qui étaient sous la loi, Jésus n’est pas venu pour abolir la loi, mais plutôt pour l’accomplir.

Alors, méfiez-vous de ceux qui viennent vous prêcher que, parce que Jésus a observé toutes les lois de l’Ancienne Alliance, vous êtes obligés de les observer. En même temps qu’Il accomplissait la Loi de l’Ancien Testament, Jésus a aussi apporté la Loi de la Nouvelle Alliance, et c’est cette Loi que nous ne devons pas transgresser. « L’homme de bien tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur, et l’homme méchant tire de mauvaises choses du mauvais trésor de son cœur ; car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. Pourquoi donc m’appelez-vous Seigneur, Seigneur, tandis que vous ne faites pas ce que je dis ? Je vous montrerai à qui ressemble tout homme qui vient à moi et qui écoute mes paroles, et qui les met en pratique. Il est semblable à un homme qui bâtit une maison, et qui ayant foui et creusé profondément, en a posé le fondement sur le roc ; et l’inondation est venue, le torrent a donné avec violence contre cette maison, mais il n’a pu l’ébranler, parce qu’elle était fondée sur le roc. Mais celui qui écoute et qui ne met pas en pratique, est semblable à un homme qui a bâti sa maison sur la terre, sans fondement ; le torrent a donné avec violence contre elle, et aussitôt elle est tombée, et la ruine de cette maison-là a été grande » (Luc 6:45-49).

Alors, si nous désirons nous appeler « chrétiens », ce qui veut dire appartenir à Christ, soyons également prêts à observer chacun de Ses commandements, si petit soit-il. La « chrétienté » moderne n’a jamais été plus en désaccord avec ce que Christ nous a dit de faire. Et je suis convaincu que ce petit manque de connaissance pourrait nous faire perdre les grandes doctrines que Jésus est venu nous enseigner. Donc, au lieu d’écouter les faux ministres prêcher leurs idées sur ce que Jésus a prêché, allons plutôt vérifier dans notre Bible, pour nous assurer de ce que Jésus a vraiment dit.

Mais qu’en est-il de la lumière ? L’apôtre Jean a écrit, concernant Jésus-Christ : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue » (Jean 1:1-5). Dans ce passage, Jean nous indique clairement que Jésus, la Parole, existait depuis toujours avant Sa conception en chair sur la terre, et en tant que la Lumière spirituelle de l’humanité. Le mot « lumière », dans ce passage, vient du grec ancien phos et veut littéralement dire « illumination spirituelle ». Et lorsque Paul nous déclare, dans Romains 1:20-22 : « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous. »

Donc, lorsque cette Lumière a lui dans les ténèbres, l’ignorance des gens du monde ne l’a pas acceptée, et les ténèbres ne pouvaient pas la comprendre, ni l’accepter. Comme nous pouvons le constater, cette lumière était puissante, car elle venait de Dieu. Alors, de quelle façon cette Lumière de Christ et cette connaissance nous poussant à obéir à Dieu peuvent-elles se manifester pour illuminer la vie de ceux qui les acceptent afin de chasser les ténèbres ? Dans Matthieu 18:15-16, nous lisons : « Si ton frère a péché contre toi, va et reprends-le entre toi et lui seul ; s’il t’écoute, tu as gagné ton frère. Mais s’il ne t’écoute pas, prends avec toi encore une ou deux personnes, afin que tout soit réglé sur la parole de deux ou de trois témoins. »

C’est une Écriture très mal utilisée. Car elle nous montre comment régler un petit conflit entre frères ou sœurs, au lieu d’utiliser les cours de justice des hommes. Lorsque nous apportons la lumière dans une situation, nous y apportons de la transparence. « Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises. Mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu » (Jean 3:20-21). Et cela en dépit des actions de l’autre.

Dans 1 Timothée 2:1-6, Paul nous : « recommande donc, avant toutes choses, qu’on fasse des requêtes, des prières, des supplications et des actions de grâces pour tous les hommes ; pour les rois, et pour tous ceux qui sont constitués en dignité, afin que nous puissions mener une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. Car cela est bon et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur, Qui veut que tous les hommes soient sauvés, et qu’ils parviennent à la connaissance de la vérité ; car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme, Qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps. »

« Confessez vos fautes les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris ; car la prière fervente du juste a une grande efficace », nous déclare l’apôtre, dans Jacques 5:16. Notez que nous devons confesser nos fautes les uns aux autres, et pas à ceux qui sont en autorité dans le monde. Mais Jésus est allé encore plus loin quand Il nous déclare, dans Matthieu 5:43-46 : « Vous avez entendu qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent ; faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous outragent et qui vous persécutent ; afin que vous soyez des enfants de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Car si vous n’aimez que ceux qui vous aiment, quelle récompense en aurez-vous ? Les péagers même n’en font-ils pas autant ? »

Si nous nous efforçons de pardonner à tout le monde, la véritable paix d’esprit devient claire et bien allumée. Jésus Lui-même nous dit, dans Marc 11:24-26 : « C’est pourquoi je vous dis : Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous le recevrez ; et cela vous sera accordé. Mais quand vous vous présenterez pour faire votre prière, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez-lui, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos offenses. Que si vous ne pardonnez pas, votre Père qui est dans les cieux ne vous pardonnera pas non plus vos offenses. » Voici une bonne façon de chasser l’amertume et les ressentiments qui troublent nos émotions, car, en le faisant, notre soulagement sera encore plus grand.

Finalement, l’Évangile nous offre la véritable connaissance de la voie à suivre vers la repentance et le salut. Lorsque Dieu appelle quelqu’un dans Sa Famille, c’est par Son Esprit que la voie lui est ouverte. « C’est pourquoi je vous déclare qu’aucune personne qui parle par l’Esprit de Dieu, ne dit que Jésus est anathème, et que personne ne peut dire que Jésus est le Seigneur, si ce n’est par le Saint-Esprit » (1 Corinthiens 12:3).

Et, dans Éphésiens 3:3-7, Paul confirme que : « C’est par révélation qu’Il m’a fait connaître ce mystère, comme je viens de l’écrire en peu de mots. Par où vous pouvez comprendre en lisant, quelle est l’intelligence que j’ai du mystère de Christ, mystère qui n’a pas été manifesté aux enfants des hommes dans les générations passées, comme il a été révélé maintenant, par l’Esprit, à ses saints apôtres et aux prophètes ; savoir, que les Gentils sont cohéritiers, et qu’ils font un même corps, et qu’ils participent à sa promesse en Christ par l’Évangile ; duquel j’ai été fait ministre, par un don de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée par l’efficace de sa puissance », nous certifie Paul.

Cette révélation vient directement de Dieu, et elle ne peut pas être comprise sans Son aide. Esaïe 50:9-10 nous déclare : « Voici, le Seigneur, l’Éternel est mon aide : qui me condamnera ? Voici, ils s’useront tous comme un vêtement, la teigne les dévorera. Qui d’entre vous craint l’Éternel, qui écoute la voix de son serviteur ? Que celui qui marche dans les ténèbres, et qui n’a point de lumière, se confie au nom de l’Éternel, et qu’il s’appuie sur son Dieu. » C’est ainsi que la porte s’ouvre et nous ne marcherons plus jamais dans les ténèbres. La lumière de Dieu est très précieuse, plus que toute autre, mais elle ne nous vient que par un appel de Dieu, et ne doit jamais être prise à la légère.

Parce que, dans l’Ancien Testament où le peuple avait soif, Dieu dit à Moïse : « Voici, je me tiendrai devant toi, là, sur le rocher, en Horeb, et tu frapperas le rocher ; et il en sortira de l’eau, et le peuple boira. Moïse fit donc ainsi aux yeux des anciens d’Israël. Et on nomma le lieu Massa et Mériba (tentation et querelle), à cause de la contestation des enfants d’Israël, et parce qu’ils avaient tenté l’Éternel, en disant : L’Éternel est-il au milieu de nous, ou n’y est-il pas ? » (Exode 17:6-7). Aujourd’hui, dans ce monde de confusion, pourrait-on aussi demander si Dieu est au milieu de nous ?

Pourtant, cette provision abondante de l’eau à boire aux Israélites en plein milieu du désert était sûrement un des plus remarquables miracles de la Création enregistrés dans les Écritures. Mais de plus, ce n’était pas un événement unique, car ce Rocher se déplaça pendant quarante ans avec le peuple pour lui fournir de l’eau à boire, pendant son séjour dans le désert. Dieu lui fournissait cette eau tout comme Il lui fournissait la manne chaque jour.

Dans 1 Corinthiens 10:1-6, nous pouvons lire : « Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, et qu’ils ont tous passé au travers de la mer ; et qu’ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer ; et qu’ils ont tous mangé de la même nourriture spirituelle ; et qu’ils ont tous bu du même breuvage spirituel ; car ils buvaient de l’eau du rocher spirituel qui les suivait ; et ce rocher était Christ ; mais Dieu ne mit point son affection en la plupart d’entre eux ; car ils tombèrent morts dans le désert. Or, ces choses sont arrivées pour nous servir d’exemple, afin que nous ne désirions point de mauvaises choses, comme ils en désirèrent. »

Cette provision était purement un acte de grâce de la part de Dieu, car même après avoir créé la manne pour nourrir ce peuple, celui-ci voulait lapider Moïse. « Et Moïse cria à l’Éternel, en disant : Que ferai-je à ce peuple ? Encore un peu et ils me lapideront » (Exode 17:4). Mais leur complainte était vraiment contre Dieu, et Dieu dit à Moïse : « Je me tiendrai devant toi, là, sur le rocher, en Horeb, et tu frapperas le rocher ; et il en sortira de l’eau, et le peuple boira » (Exode 17:6). C’est la première mention du mot « rocher » dans les Écritures, et il est très significatif que l’apôtre Paul appelle ce Rocher un type de Christ Lui-même.

Tout comme : « Moïse et Aaron firent donc ainsi, comme l’Éternel l’avait commandé. Et Aaron leva la verge, et frappa les eaux qui étaient dans le fleuve, aux yeux de Pharaon et aux yeux de ses serviteurs ; et toutes les eaux qui étaient dans le fleuve furent changées en sang » (Exode 7:20), ainsi, Christ devait être frappé de Dieu. Regardons ensemble la prophétie d’Ésaïe : « Cependant il a porté nos maladies, et il s’est chargé de nos douleurs ; et nous, nous pensions qu’il était frappé de Dieu, battu et affligé. Mais il était meurtri pour nos péchés, et frappé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur lui, et par sa meurtrissure nous avons la guérison. Nous étions tous errants comme des brebis, nous suivions chacun son propre chemin, et l’Éternel a fait venir sur lui l’iniquité de nous tous » (Esaïe 53:4-6).

C’est ainsi que Jésus a pu accomplir Sa promesse, dans Jean 7:37-38 : « Le dernier et le grand jour de la fête, Jésus se trouvait là, et s’écriait : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. » Mais une fois frappées, les eaux de la vie éternelle furent rendues disponibles gratuitement à toute personne qui est venue boire. Cette même invitation fut lancée, encore par Jésus, dans Apocalypse 22:16-17 : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. L’Esprit et l’Épouse disent : Viens. Que celui qui l’entend, dise aussi : Viens. Que celui qui a soif, vienne ; et que celui qui voudra de l’eau vive, en reçoive gratuitement. »

À la femme samaritaine qui puisait de l’eau : « Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura plus jamais soif, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle. La femme lui dit : Seigneur, donne-moi de cette eau, afin que je n’aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici » (Jean 4:13-15). Cependant, avant de mettre ceci en pratique, il faut comprendre pourquoi nous sommes nés et pourquoi nous voulons cette eau si précieuse que Jésus nous offre.

Allons voir dans Psaume 94:8-9 où il est écrit : « Prenez garde, vous les plus stupides du peuple ! Insensés, quand serez-vous intelligents ? Celui qui plante l’oreille n’entendra-t-il pas ? Celui qui forme l’œil ne verra-t-il pas ? » Qu’est ce que Dieu veut nous faire comprendre par ces versets ? Simplement que le concept de l’évolution n’est rien d’autre que de la folie. Si l’existence d’une automobile présuppose un fabricant d’autos, et qu’une montre implique un horloger, l’existence de l’œil et de l’oreille, infiniment plus complexes, sous-entend sûrement Celui qui a créé l’être humain. Proverbes 20:12 nous dévoile que : « L’oreille qui entend, et l’œil qui voit, sont deux choses que l’Éternel a faites. »

La loi scientifique de base veut qu’aucun effet ne soit plus grand que sa cause. Ce serait donc un non-sens de prétendre que le cosmos serait le produit du chaos et que l’univers aurait évolué par pure chance. Dans Psaume 14:1, David nous déclare : « L’insensé a dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. Ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables, il n’y a personne qui fasse le bien. » Chaque créature vivante, de l’amibe unicellulaire jusqu’au corps humain, porte l’empreinte d’une planification et d’une construction merveilleuse. La notion de croire que des structures aussi complexes auraient pu évoluer au travers de mutations involontaires, et par sélection naturelle, nous prouve la mesure de l’audace humaine, en rébellion contre Dieu, et le résultat absurde d’un raisonnement humaniste.

Ces choses n’arrivent jamais dans le vrai monde, et il n’existe aucune preuve scientifique de l’évolution « verticale » d’une espèce vers une autre espèce supérieure. Comme, par exemple, l’homme descendant du singe. La seule évidence réelle en faveur de l’évolution est l’unique fait que les leaders intellectuels y croient, et la seule raison qu’ils y croient, c’est parce qu’ils ont le désir obsessif de rejeter Dieu. L’apôtre Paul avait très bien mis le doigt sur le problème lorsqu’il a écrit, dans Romains 1:22-23 : « Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles. »

L’oreille n’a pas évolué ; elle fut créée par Dieu pour bien entendre les sons. Et l’œil n’a pas évolué par hasard, il a été formé par Dieu afin de mieux voir les choses visibles. Que Dieu soit loué ! Tout homme et toute femme sage sera sûrement d’accord avec David qui a écrit, dans Psaume 139:14-16 : « Je te loue de ce que j’ai été fait d’une étrange et merveilleuse manière ; tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien. Mes os ne t’étaient point cachés, lorsque j’étais formé dans le secret, œuvré comme un tissu dans les lieux bas de la terre. Tes yeux m’ont vu, lorsque j’étais comme une masse informe, et sur ton livre étaient inscrits tous les jours qui m’étaient réservés, quand aucun d’eux n’existait. » C’est pourquoi il ne faut jamais abandonner la prière et la connaissance que les Écritures nous apportent.

« Le jour que je t’ai invoqué, tu m’as exaucé ; tu m’as délivré, tu as fortifié mon âme. O Éternel, tous les rois de la terre te célébreront, quand ils auront entendu les paroles de ta bouche. Et ils chanteront les voies de l’Éternel ; car la gloire de l’Éternel est grande », nous rappelle Psaume 138:3-5. Paul était en prison et demandait des prières de la part des Éphésiens.

Dieu répond à nos prières de deux façons. Du côté pratique, Dieu agit selon les circonstances et, spirituellement, en l’homme intérieur : « En qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en Lui. C’est pourquoi je vous demande de ne pas vous décourager à cause des afflictions que j’endure pour vous ; elles sont votre gloire. C’est pour ce sujet que je fléchis les genoux devant le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, de qui toute famille, dans les cieux et sur la terre, tire son nom ; afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être puissamment fortifiés par son Esprit, dans l’homme intérieur, afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi », nous témoigne Paul, dans Éphésiens 3:12-17.

Nous focalisons tellement sur les aspects physiques ou les événements extérieurs à la raison pour laquelle nous prions avec instance que, lorsque vient la réponse à nos prières, nous manquons la réception de la pleine bénédiction divine. Notre Père Éternel S’est engagé à combler nos besoins sur la terre. Car notre : « Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ », nous déclare Philippiens 4:19. Jésus Lui-même nous a dit, dans Luc 12:29-31 : « Et ne vous mettez point en peine de ce que vous mangerez, ou de ce que vous boirez, et n’ayez point l’esprit inquiet. Car ce sont les nations du monde qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père sait que vous en avez besoin ; cherchez plutôt le royaume de Dieu, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » Mais imaginez cette belle promesse dans une vision éternelle.

Dans Luc 11:13, Jésus nous déclare : « Si donc, vous, qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent ? » Mais Jésus va au-delà des choses physiques. Du côté spirituel, nous apprenons : « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés », nous dit Paul, dans Romains 8:29-30.

Alors que Dieu répond à nos besoins physiques, Son cœur et Son but est de nous remplir de Sa plénitude : « Et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:19). Alors : « le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé », nous confirme Paul, dans Éphésiens 1:3-6.

La Parole de Dieu est destinée à nous permettre de participer à la divine nature. C’est ce que l’apôtre Pierre nous déclare, dans 2 Pierre 1:4 : « Par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise. » Le désir de Dieu, en répondant à nos prières, c’est que nous soyons comblés.

« C’est pourquoi depuis le jour où nous l’avons appris, nous n’avons cessé de prier pour vous, et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle ; de telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu ; fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé », nous déclare Paul, dans Colossiens 1:9-13.

Mais soyez avisés que cette adoration spirituelle, ainsi que notre louange au Seigneur, ne peut pas demeurer secrète. Car : « Y a-t-il parmi vous quelque homme sage et intelligent ? Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse », nous déclare l’apôtre, dans Jacques 3:13. Mais regardez ce que l’apôtre Pierre ajoute : « Afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ, Que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes » (1 Pierre 1:7-9). Alors que nous pouvons déjà voir ces promesses invisibles, nous voudrions sûrement les partager avec ceux qui voudront s’inscrire avec nous dans ce groupe béni.




D.567 – La triple nature de la tentation

Par Joseph Sakala

Nous voyons à l’occasion des personnes qui proclament avec certitude que jamais elles ne se laisseraient tenter par Satan. Mauvaise déclaration, car c’est en plein le genre de personne que Satan adore tenter. Regardons au jardin d’Éden où Adam se fait dire par nul autre que Dieu Lui-même qu’il pouvait manger de tous les fruits du jardin, excepté un seul : le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. C’était assez simple comme formulation, surtout que, juste à côté, il y avait un autre arbre que Dieu appelle l’arbre de vie, et celui-là, Adam avait le droit d’en manger.

Dans Genèse 3:1-5, nous pouvons lire : « Or, le serpent était le plus fin de tous les animaux des champs, que l’Éternel Dieu avait faits ; et il dit à la femme : Quoi ! Dieu aurait dit : Vous ne mangerez point de tout arbre du jardin ! Et la femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin ; mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point, et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. »

Pourtant, nous voyons qu’Adam avait bien instruit Ève, car elle déclara spontanément à Satan : « Dieu a dit : Vous n’en mangerez point, et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. » Adam lui a même dit de ne pas toucher à cet arbre. Mais : « la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, et qu’il était agréable à la vue, et que l’arbre était désirable pour devenir intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari auprès d’elle, et il en mangea. Et les yeux de tous deux s’ouvrirent ; et ils connurent qu’ils étaient nus ; et ils cousirent des feuilles de figuier, et se firent des ceintures » (Genèse 3:6-7).

Satan a eu tellement de succès dans sa première tentative pour persuader Adam et Ève de l’écouter et ainsi se rebeller contre Dieu, qu’il a utilisé la même technique dans tous les siècles qui ont suivi. Par cette triple tentation, Satan plaisait au corps, à l’âme et à l’esprit de nos premiers parents. D’abord, la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, donc, bon pour le corps. Ensuite, elle vit qu’il était agréable à la vue, donc, plaisant aux émotions de l’âme. Et finalement, que l’arbre était désirable pour devenir intelligent, donc, à l’orgueil spirituel, pour qu’elle se mette à le convoiter. L’apôtre Jean a plus tard écrit, dans 1 Jean 2:16 : « Car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde. » L’apôtre Jacques nous déclare aussi que : « Ce n’est point là la sagesse qui vient d’en haut, mais elle est terrestre, animale et diabolique » (Jacques 3:15).

« Car, partout où sont la jalousie et la chicane, là il y a du trouble et toute espèce de mal. Quant à la sagesse d’en haut, elle est d’abord pure, puis paisible, modérée, traitable, pleine de miséricorde et de bons fruits, impartiale et sans dissimulation, » nous dit l’apôtre, dans Jacques 3:16-17. Satan a même utilisé ces trois tentations sur Jésus, mais sans succès. Dans Matthieu 4:3, nous lisons : « Et s’étant approché de lui, le tentateur lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent des pains. » C’est-à-dire, satisfais ta faim physique, avant ta faim spirituelle.

Ensuite : « le diable le mena dans la ville sainte, et le mit sur le haut du temple ; et il lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit qu’il ordonnera à ses anges d’avoir soin de toi ; et ils te porteront dans leurs mains, de peur que tu ne heurtes ton pied contre quelque pierre ». (Matthieu 4:5-6). Car ainsi, Jésus aurait la sensation d’être porté par Ses anges. Satan tente encore Jésus, dans Matthieu 4:9 : « Et lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si, te prosternant, tu m’adores. » Quelle offre stupide de la part de Satan d’offrir à Jésus tout ce qu’Il avait Lui-même créé ! Mais Satan a tout de même essayé de semer un doute en Jésus lorsqu’il Lui dit à deux reprises : Si tu es le Fils de Dieu.

Mais nous savons que Jésus a passé ce test de façon magistrale en citant les versets appropriés des Écritures. Maintenant, lorsque nous sommes tentés, nous pouvons puiser de Sa force pour gagner la victoire. Comme nous le dit si bien Jacques : « Heureux est l’homme qui endure la tentation ; car après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment » (Jacques 1:12). « Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été une tentation humaine. Or, Dieu est fidèle, et il ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10:13).

Regardez la merveilleuse promesse de Dieu faite à ceux qui invoqueront Son nom, dans Joël 2:32 : « Et il arrivera que quiconque invoquera le nom de l’Éternel sera sauvé ; car le salut sera sur la montagne de Sion et à Jérusalem, comme l’a dit l’Éternel ; et parmi les réchappés seront ceux que l’Éternel appellera. » Dieu ne fait pas acception de personne. C’est ce que nous voyons dans Actes 10:33-36, où nous pouvons voir que : « C’est pourquoi j’ai aussitôt envoyé vers toi, et tu as bien fait de venir. Nous voici donc tous maintenant présents devant Dieu, pour entendre tout ce que Dieu t’a commandé. Alors Pierre, prenant la parole, dit : En vérité, je reconnais que Dieu n’a point égard à l’apparence des personnes ; mais qu’en toute nation, celui qui le craint et qui s’adonne à la justice, lui est agréable. Telle est la parole qu’il a donnée aux enfants d’Israël, en leur annonçant la bonne nouvelle de la paix par Jésus-Christ, qui est le Seigneur de tous. »

Cette Parole s’applique également à tous ceux qui, à notre époque, craignent Dieu et sont prêts à annoncer la bonne nouvelle de la paix par Jésus-Christ. Mais, « comment donc invoqueront-ils celui auquel ils n’ont point cru ? Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Et comment en entendront-ils parler, s’il n’y a pas quelqu’un qui prêche ? Et comment prêchera-t-on, si l’on n’est pas envoyé ? selon ce qui est écrit : Qu’ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la paix, de ceux qui annoncent de bonnes choses ! », nous dit Paul, dans Romains 10:14-15. Jésus accepte tous ceux qui invoquent Son Nom au sein de toutes les nations.

Des théologiens d’un grand intellect ont débattu ces questions pendant des siècles, sans pouvoir trouver la véritable issue, du moins, pas à la satisfaction de ceux qui sont d’une persuasion religieuse différente. Car, du côté pratique, toutefois, le Saint-Esprit a conduit Pierre à déclarer ceci, le jour de la Pentecôte : « Et il arrivera que quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé. Hommes Israélites, écoutez ces paroles : Jésus le Nazarien, cet homme signalé de Dieu parmi vous par les actes de puissance, les merveilles et les miracles qu’il a opérés par son moyen au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes ; ce Jésus livré par la volonté déterminée et selon la prescience de Dieu, vous l’avez pris, et, l’ayant attaché à la croix par les mains des iniques, vous l’avez fait mourir. Mais Dieu l’a ressuscité, ayant rompu les liens de la mort, parce qu’il n’était pas possible qu’il fût retenu par elle » (Actes 2:21-24).

Pierre s’adressait seulement à des Juifs, mais : « il y avait en séjour à Jérusalem des Juifs, hommes pieux, de toutes les nations qui sont sous le ciel. Et ce bruit ayant eu lieu, il s’assembla une multitude, qui fut confondue de ce que chacun les entendait parler dans sa propre langue. Et ils en étaient tous hors d’eux-mêmes et dans l’admiration, se disant les uns aux autres : Ces gens-là qui parlent, ne sont-ils pas tous Galiléens ? Comment donc les entendons-nous chacun dans la propre langue du pays où nous sommes nés ? Parthes, Mèdes, Élamites, et ceux qui habitent la Mésopotamie, la Judée, la Cappadoce, le Pont et l’Asie, la Phrygie, la Pamphylie, l’Égypte, les quartiers de la Lybie qui est près de Cyrène, et les étrangers romains, Juifs et Prosélytes, Crétois et Arabes, nous les entendons parler en nos langues des merveilles de Dieu. Ils étaient donc tous étonnés, et ne savaient que penser, se disant l’un à l’autre : Que veut dire ceci ? » (Actes 2:5-12).

C’est Paul qui, dans Romains 10:12-13, dit de manière très claire : « Car il n’y a point de distinction entre le Juif et le Grec, parce que tous ont un même Seigneur, qui est riche pour tous ceux qui l’invoquent. Car quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé. » Et finalement, c’est Jésus Lui-même qui nous dit, dans Apocalypse 22:17 : « L’Esprit et l’Épouse disent : Viens. Que celui qui l’entend, dise aussi : Viens. Que celui qui a soif, vienne ; et que celui qui voudra de l’eau vive, en reçoive gratuitement. » Dieu ne rejette personne, mais il faut qu’il ou elle vienne à Lui volontairement pour contempler Son appel divin. Le salut ne vient que par l’obéissance à Dieu.

Et l’âge n’a aucune importance. Remarquez bien que : « Josias était âgé de huit ans quand il devint roi, et il régna trente et un ans à Jérusalem. Sa mère s’appelait Jédida, fille d’Adaja, de Botskath. Il fit ce qui est droit aux yeux de l’Éternel, il marcha dans toutes les voies de David, son père, et ne s’en détourna ni à droite ni à gauche. Or, la dix-huitième année du roi Josias [donc, à l’âge de 26 ans], le roi envoya à la maison de l’Éternel Shaphan le secrétaire, fils d’Atsalia, fils de Meshullam, en lui disant ; monte vers Hilkija, le grand sacrificateur, et qu’il donne l’argent qu’on a apporté dans la maison de l’Éternel, et que ceux qui gardent le seuil ont recueilli du peuple. Qu’on le remette entre les mains de ceux qui ont la charge de l’ouvrage, et qui sont préposés à la maison de l’Éternel ; et qu’ils le donnent à ceux qui exécutent l’ouvrage qui se fait dans la maison de l’Éternel, pour en réparer les dégradations : Aux charpentiers, aux constructeurs et aux maçons, pour acheter du bois et des pierres de taille pour réparer le temple » (2 Rois 22:1-6).

« Shaphan, le secrétaire, fit encore ce rapport au roi : Hilkija, le sacrificateur, m’a donné un livre. Et Shaphan le lut devant le roi ; et dès que le roi eut entendu les paroles du livre de la loi, il déchira ses vêtements. Et il donna ce commandement au sacrificateur Hilkija, à Achikam, fils de Shaphan, à Acbor, fils de Micaja, à Shaphan, le secrétaire, et à Asaja, serviteur du roi : Allez, consultez l’Éternel pour moi, pour le peuple et pour tout Juda, touchant les paroles de ce livre qui a été trouvé. Car la colère de l’Éternel, qui s’est allumée contre nous, est grande, parce que nos pères n’ont pas obéi aux paroles de ce livre, pour faire tout ce qui nous y est prescrit » (2 Rois 22:10-13).

Cette expérience vécue par le jeune roi de Juda nous illustre le pouvoir rédempteur des Écritures, tout en nous dévoilant l’importance essentielle de la Parole de Dieu dans le processus de repentance, du pardon et du salut. C’est par la Parole de Dieu que nous recevons la conviction de notre besoin de salut, et cela devient le premier pas indispensable qui nous mène au salut. « Parce que personne ne sera justifié devant Lui par les œuvres de la loi ; car c’est la loi qui donne la connaissance du péché, » nous déclare Paul, dans Romains 3:20. C’est également par les Écritures que l’on arrive à la compréhension du salut. C’est justement ce que Paul enseigna à son jeune évangéliste : « que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ » (2 Timothée 3:15).

En plus : « La foi vient donc de ce qu’on entend ; et ce qu’on entend, vient de la parole de Dieu » (Romains 10:17). Finalement, le véritable miracle de régénération, qui transporte l’âme perdue vers l’éventuelle nouvelle naissance dans la Famille de Dieu, est accompli par le Saint-Esprit qui : « nous a engendrés selon sa volonté, par la parole de la vérité, afin que nous fussions comme les prémices de ses créatures » (Jacques 1:18). Naître de nouveau, ou être : « régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement. Car toute chair est comme l’herbe, et toute la gloire de l’homme comme la fleur de l’herbe ; l’herbe sèche, et sa fleur tombe ; mais la parole du Seigneur demeure éternellement ; et c’est cette parole dont la bonne nouvelle vous a été annoncée », nous confirme le chef des apôtres, dans 1 Pierre 1:23-25.

La lecture de la Parole par le roi Josias a eu pour résultat que : « le roi, se tenant près de la colonne, traita alliance devant l’Éternel, promettant de suivre l’Éternel et de garder ses commandements, ses témoignages et ses statuts, de tout leur cœur et de toute leur âme, pour accomplir les paroles de cette alliance, écrites dans ce livre. Et tout le peuple adhéra à cette alliance, » nous déclare 2 Rois 23:3. En vertu de la transcendance importante de la Parole de Dieu durant chaque étape du processus du salut, il ne faudrait pas être étonné de voir la déclaration de Paul à Timothée, juste avant son propre martyre : « que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ. Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:15-17).

Or, il ne faut pas seulement prêcher, mais ne prêcher que la Parole de Dieu. Car on pouvait constater la Parole de sagesse divine imprégnant la décision de Salomon, dans 1 Rois 3:27-28, où nous lisons : « Alors le roi répondit, et dit : Donnez à celle-là l’enfant qui vit, et gardez-vous de le faire mourir : c’est elle qui est la mère. Et tout Israël, ayant su le jugement que le roi avait prononcé, craignit le roi ; car on vit qu’il y avait en lui une sagesse divine pour rendre la justice. » La sagesse divine est un concept étonnant et merveilleux, car Dieu Lui-même, qui est omniscient, en est le concepteur. Apparemment, Salomon aurait reçu une plus grande portion de la sagesse humaine que tout autre homme de sa génération, et probablement plus que de toute autre génération.

Voici ma compréhension personnelle de la sagesse de Salomon. Étant donné la dernière partie de la vie de Salomon, qui s’était laissé entraîner par la fille de Pharaon et ses autres concubines dans le culte aux Baalim, nous pouvons raisonnablement déduire que le roi Salomon n’avait pas le Saint-Esprit de Dieu en lui. Vous remarquerez qu’il ne l’a pas demandé non plus à Dieu ; il a demandé la Sagesse. Je pense que Dieu lui a donné le maximum de sagesse humaine qu’un homme puisse avoir ; et ce dans le but de démontrer au reste de l’humanité que, même si un homme est rempli de sagesse, s’il n’a pas le Saint-Esprit en lui, il ne peut arriver à la compréhension des profondeurs de Dieu et à la sagesse spirituelle.

Donc, je pense que toutes les personnes qui ont reçu le Saint-Esprit depuis Abel ont, finalement, eu plus de sagesse que Salomon en a eue et une force spirituelle que Salomon n’a jamais connue. La lecture des Proverbes, de l’Ecclésiaste et du Cantique des cantiques nous donne une sagesse pratique accessible à tous les hommes (convertis ou non) et que ces livres furent le résultat de cette sagesse humaine dont peuvent bénéficier partiellement certains hommes naturellement intelligents. Par contre, les écrits de Paul sont d’une portée spirituelle beaucoup plus élevée et uniquement accessible aux vrais enfants de Dieu. Mais poursuivons notre étude.

Dans 1 Rois 4:29, nous voyons que : « Dieu donna à Salomon de la sagesse, une fort grande intelligence, et un esprit aussi vaste que le sable qui est sur le bord de la mer. » Non seulement a-t-il construit un Temple pour Dieu, mais il a efficacement régné sur un grand royaume : « Il prononça trois mille sentences, et ses cantiques furent au nombre de mille et cinq » (1 Rois 4:32), dont un seul est conservé dans les Écritures. Salomon a aussi écrit deux livres divinement inspirés (Proverbes et Ecclésiaste), également dans nos Bibles. De plus, Salomon était aussi un homme de science : « Il a aussi parlé des arbres, depuis le cèdre qui est au Liban jusqu’à l’hysope qui sort de la muraille ; il a aussi parlé des animaux, des oiseaux, des reptiles et des poissons. Et, de tous les peuples, on venait pour entendre la sagesse de Salomon, de la part de tous les rois de la terre, qui avaient entendu parler de sa sagesse » (1 Rois 4:33-34).

On aurait pu croire que même Satan eût été incapable de séduire un tel homme, mais la triple nature de la tentation a également réussi avec Salomon. Dans 1 Corinthiens 2:6-8, Paul nous dit : « Or, nous prêchons la sagesse parmi les parfaits, une sagesse, non de ce monde, ni des princes de ce monde, qui sont impuissants ; mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire, et qu’aucun des princes de ce monde n’a connue (pas même Salomon) ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire. »

Alors, dans sa vieillesse, Salomon a aussi été tenté par la sagesse du monde, et a succombé à son tour. Mais, vers la fin de sa vie, Dieu lui a fait savoir que, sans le Saint-Esprit, « tout devient vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste, tout est vanité » (Ecclésiaste 12:10). « L’Ecclésiaste s’est appliqué à trouver des paroles agréables. Ce qui a été écrit l’a été avec droiture ; ce sont des paroles de vérité. Les paroles des sages sont comme des aiguillons, et réunies en recueil, elles sont comme des clous plantés. Celles-ci ont été données par un Seul Pasteur » (Ecclésiaste 12:12-13).

Dans Ecclésiaste 12:14-16, Salomon conclut son analyse de la vie humaine en déclarant à son fils : « Du reste, mon fils, prends garde à ces choses. A faire beaucoup de livres, il n’y a point de fin, et tant d’étude n’est que fatigue pour le corps. Écoutons la conclusion de tout ce discours : Crains Dieu, et garde ses commandements ; car c’est là le tout de l’homme. Car Dieu fera venir toute œuvre en jugement, avec tout ce qui est caché, soit bien, soit mal. » Donc, tout semble nous indiquer que Salomon déplut à Dieu dans sa vieillesse et son royaume fut enlevé à son fils Roboam et donné à son serviteur Jéroboam, même s’il y a eu un semblant de repentir vers la fin de sa vie. Il sera sûrement de la deuxième résurrection, apprenant comment obéir à Dieu en utilisant la sagesse de Dieu.

La « sagesse de Dieu » paraît six autres fois dans les Écritures. Regardons dans Esdras 7:24-25 où nous pouvons lire : « De plus, nous vous faisons savoir qu’on ne pourra imposer ni tribut, ni impôt, ni péage sur aucun des sacrificateurs, des Lévites, des chantres, des portiers, des Néthiniens et des serviteurs de cette maison de Dieu. Et toi, Esdras, établis des magistrats et des juges, selon la sagesse de ton Dieu, que tu possèdes, afin qu’ils fassent justice à tout le peuple qui est au delà du fleuve, à tous ceux qui connaissent les lois de ton Dieu ; enseignez-les à quiconque ne les connaît point. »

Dans Luc 11:48-51, Jésus corrige les enseignants du peuple en leur disant : « Vous êtes donc les témoins et les complices des actions de vos pères ; car ils ont fait mourir les prophètes, et vous bâtissez leurs tombeaux. C’est pourquoi aussi la sagesse de Dieu a dit : Je leur enverrai des prophètes et des messagers ; et ils feront mourir les uns et persécuteront les autres ; afin que le sang de tous les prophètes, qui a été répandu dès la création du monde, soit redemandé à cette génération, depuis le sang d’Abel jusqu’au sang de Zacharie, qui fut tué entre l’autel et le temple ; oui, vous dis-je, il sera redemandé à cette génération », déclare Jésus aux « sages » de Son temps.

Dans 1 Corinthiens 1:21-25, nous lisons : « Car, tandis que le monde, par cette sagesse, n’a point connu Dieu dans la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication. Tandis que les Juifs demandent des miracles, et que les Grecs cherchent la sagesse, nous, nous prêchons Christ crucifié, scandale pour les Juifs, et folie pour les Grecs ; mais pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs, le Christ est la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu ; car la folie de Dieu est plus sage que les hommes, et la faiblesse de Dieu plus forte que les hommes. »

 « Or, nous prêchons la sagesse parmi les parfaits, une sagesse, non de ce monde, ni des princes de ce monde, qui sont impuissants ; mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire, et qu’aucun des princes de ce monde n’a connue ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire », nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 2:6-8.

Et finalement, dans Éphésiens 3:8-12, Paul nous confirme que : « C’est à moi, le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer, parmi les Gentils, les richesses incompréhensibles de Christ, et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ, afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui. »

Nous découvrons comment la sagesse de Dieu est mise en contraste avec la sagesse des hommes qui est souvent temporelle et mal guidée. Dans Éphésiens 3:10, nous découvrons la révélation remarquable que l’on enseignera également aux anges, qui sont eux-mêmes doués d’une grande sagesse : « Afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes. » Donc, nous voyons la façon merveilleuse par laquelle Dieu, qui a créé et sauvé l’homme et la femme, l’a fait afin d’avoir une filiation et une fraternité éternelles à Ses côtés.

Dans sa première épître, l’apôtre Jean nous déclare : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées » (1 Jean 5:13-15). Et que pourrions-nous Lui demander de plus que d’avoir une filiation et une fraternité éternelles avec Lui ?

Louez le Seigneur, vous qui le connaissez, car Jésus est le nom qui nous charme, Lui qui nous arme contre les conflits, lorsque nous plaçons notre confiance entièrement en Lui. Les Écritures nous informent que Dieu accorde une grande valeur et une grande puissance au Nom de Jésus. Dans Philippiens 2:9-11, nous pouvons lire : « C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. » « Parce qu’il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12).

Jésus nous protège et nous fournit Sa puissance afin d’accomplir de grandes choses à Son service. « Combien, qui disent de mon âme : Point de salut pour lui auprès de Dieu ! Sélah (pause). Mais toi, Éternel, tu es mon bouclier, ma gloire, et celui qui me fait lever la tête. Je crie de ma voix à l’Éternel, et il me répond de sa montagne sainte. (Sélah.) Je me couche, je m’endors, et je me réveille ; car l’Éternel me soutient » (Psaume 3:3-6). Regardons ensemble cette belle promesse de Sa part, dans Psaume 91:4-9 : « Il te couvrira de ses plumes, et tu auras retraite sous ses ailes ; sa vérité sera ton bouclier et ton écu. Tu ne craindras pas les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la mortalité qui marche dans les ténèbres, ni la destruction qui ravage en plein midi. Qu’il en tombe mille à ton côté et dix mille à ta droite, elle n’approchera point de toi. Seulement tu considéreras de tes yeux et tu verras la punition des méchants. Car tu es mon refuge, ô Éternel ! Tu as pris le Très-Haut pour ton asile. »

À Son service et suivant Ses instructions, nous sommes perpétuellement victorieux. « Car il a fait des choses merveilleuses ; sa droite et le bras de sa sainteté l’ont délivré. L’Éternel a fait connaître son salut ; il a révélé sa justice aux yeux des nations », nous déclare Psaume 98:1-2. « Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous a donné la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ, » nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 15:57. Jésus n’est pas seulement notre Général conquérant, mais Il est aussi le Créateur de toute chose. Nous plaçons notre confiance en Lui, car où serait-elle mieux placée ? « À toi, Éternel, la grandeur, la force et la magnificence, l’éternité et la splendeur, car tout ce qui est dans les cieux et sur la terre t’appartient. À toi, Éternel, est le règne, et tu t’élèves en souverain au-dessus de tout, » dit 1 Chroniques 29:11.

L’apôtre Jean, que Jésus aimait, est sûrement d’accord avec cette déclaration, car voici son témoignage rapporté des Paroles de Jésus. « Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis. Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père » (Jean 15:13-15). Nous possédons alors une place tout à fait spéciale dans le cœur de Jésus, puisque, tout au long des siècles, nous avons acquis une meilleure et plus grande connaissance du Nom de notre Sauveur.

Alors, louons le Sauveur, nous qui Le connaissons, qui pouvons Lui adresser notre reconnaissance avec joie ; rendons-Lui tout ce qu’il nous a donné en possession. Ceux qui connaissent vraiment Jésus écoutent très peu, sinon jamais, l’instruction des hommes, mais se fient à Lui pour apprendre des choses nouvelles au fur et à mesure que notre Sauveur décide de les partager avec nous. Et remarquez bien que ceux qui agissent ainsi, Jésus les appelle Ses amis qu’Il identifie par l’obéissance à Ses instructions. « Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande, » déclare Jésus, dans Jean 15:14. Et Jésus nous a prouvé Son amour en donnant Sa vie pour nous.

« Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis, » nous confirme notre Sauveur, dans Jean 15:13. Alors, que pourrions-nous faire en retour de Son sacrifice ? Rien, absolument rien. Nous pourrions cependant Le louer pour tout ce qu’Il a fait pour nous. Nous avons le privilège de Lui déclarer : « Je lave mes mains dans l’innocence, et je fais le tour de ton autel, ô Éternel ! Pour éclater en voix d’actions de grâces, et pour raconter toutes tes merveilles. Éternel ! j’aime le séjour de ta maison, le lieu où ta gloire habite » (Psaume 26:6-8). Soyons néanmoins en garde contre les tentations de Satan, car il sait qu’il ne lui reste que peu de temps.

Louons continuellement le Seigneur et disons-Lui : « Je m’entretiendrai de la splendeur glorieuse de ta majesté, et de tes œuvres merveilleuses. On dira la puissance de tes exploits redoutables, et je raconterai ta grandeur. On publiera le souvenir de ta grande bonté, et l’on chantera ta justice » (Psaumes 145:5-7). Et comme le dit si bien Hébreux 13:15-16 : « Offrons donc sans cesse à Dieu par Jésus un sacrifice de louange, c’est-à-dire, le fruit de lèvres qui confessent son nom. Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité ; car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices. »




D.565 – Seul Christ était sans péché

Par Joseph Sakala

Les gens du monde deviennent de plus en plus orgueilleux, sans même s’en apercevoir, et Dieu résiste à l’orgueilleux. Cependant, celui qui souffre de narcissisme se voit tellement parfait qu’il croit vraiment qu’il vit sans défaut, et ne s’excuse jamais. Donc, l’étape suivante, dans un tel comportement, est de se croire aussi sans péché. Voilà l’évaluation mondaine d’une telle personne. Mais l’apôtre Jean nous dévoile exactement le contraire, dans 1 Jean 1:8-10, où nous apprenons : « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et Sa Parole n’est point en nous. »

Car l’orgueilleux est tellement séduit par Satan qu’il se croit véritablement supérieur à son Créateur, tout comme Satan l’a cru quand il s’est mis a convoiter le trône de Dieu. Alors, Jean écrit aux chrétiens afin de les mettre en garde pour ne pas tomber dans ce panneau. Au contraire, il les exhorte afin qu’ils éloignent le péché de leur vie, puisqu’il pourrait y avoir de graves conséquences. En agissant ainsi, c’est-à-dire, avec orgueil, nous nous séduisons nous-mêmes parce que : « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous » (1 Jean 1:10).

Seul Jésus pouvait alors faire une telle déclaration. Paul, le plus grand théologien de son temps, et même jusqu’à aujourd’hui, a déclaré ceci, concernant Jésus, dans 2 Corinthiens 5:21 : « Car Celui qui n’a point connu le péché, il [Dieu] l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui. » Ses amis intimes, Pierre et Jean, ont à leur tour déclaré que Jésus n’avait pas péché. Pierre a en effet dit : « Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à Celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:22-25).

Tandis que Jean lui rend ce témoignage, dans 1 Jean 3:5-9 : « Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en Lui. Quiconque demeure en lui, ne pèche point ; quiconque pèche, ne l’a point vu et ne l’a point connu. Petits enfants, que personne ne vous séduise : celui qui pratique la justice, est juste comme lui-même est juste. Celui qui commet le péché, est du diable ; car le diable pèche dès le commencement. Or, le Fils de Dieu a paru pour détruire les œuvres du diable. Quiconque est né de Dieu, ne commet point le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. »

Lorsque Judas a trahi Jésus : « Alors Judas, qui l’avait trahi, voyant qu’il était condamné, se repentit et reporta les trente pièces d’argent aux principaux sacrificateurs et aux anciens, en disant : J’ai péché ; j’ai trahi le sang innocent. Mais ils dirent : Que nous importe, tu y aviseras » (Matthieu 27:3-4). Mais Judas n’a pas gardé l’argent : « Alors, après avoir jeté les pièces d’argent dans le temple, il se retira, et s’en étant allé, il s’étrangla. Et les principaux sacrificateurs, ayant pris les pièces d’argent, dirent : Il n’est pas permis de les mettre dans le trésor sacré ; car c’est le prix du sang. Et ayant délibéré, ils en achetèrent le champ d’un potier, pour la sépulture des étrangers. C’est pourquoi ce champ-là a été appelé jusqu’à aujourd’hui le Champ du sang » (Matthieu 27:5-8).

Après avoir réalisé la lourdeur de son péché, Judas n’a pas simplement eu de la peine, mais il s’est repenti. Nous savons que Judas n’a jamais reçu le Saint-Esprit parce que l’Esprit n’a été donné seulement qu’au Jour de la Pentecôte. Il s’est néanmoins humainement repenti, ce qui nous indique que Judas sera de la deuxième résurrection et pourra revenir à Jésus, mais il ne sera jamais un Élu de la première résurrection. Comme la miséricorde de Jésus est grande ! Jésus fut jugé devant Pilate : « Alors Pilate lui dit : Tu es donc roi ? Jésus répondit : Tu le dis ; je suis Roi, je suis né pour cela, et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix. Pilate lui dit : Qu’est-ce que la vérité ? Et quand il eut dit cela, il sortit de nouveau vers les Juifs, et leur dit : Je ne trouve aucun crime en lui » (Jean 18:37-38).

Lors de Sa crucifixion : « Jésus s’écriant d’une voix forte, dit : Mon Père, je remets mon esprit entre tes mains. Et ayant dit cela, il expira. Le centenier, voyant ce qui était arrivé, donna gloire à Dieu, en disant : Certainement cet homme était juste. Et tout le peuple qui s’était assemblé à ce spectacle, voyant les choses qui étaient arrivées, s’en retournait en se frappant la poitrine. Et tous ceux de sa connaissance, et les femmes qui l’avaient suivi depuis la Galilée, se tenaient loin, regardant ces choses » (Luc 23:46-49). Même le centenier avait vu la justice en Jésus. Jésus avait proclamé, dans Jean 8:29-30 : « Celui qui m’a envoyé est avec moi. Et le Père ne m’a point laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. Comme Jésus disait ces choses, plusieurs crurent en lui. »

Jésus seul était parfait et sans péché durant toute Sa vie humaine, et ce fut à cause de cela qu’Il put mourir pour nos péchés. Il serait vraiment arrogant de notre part de nous prétendre en état de perfection, ce qui nous mènerait à d’incessantes vantardise et à des justifications personnelles, en essayant d’expliquer pourquoi notre comportement serait sans péché. Même Paul a admis : « Non que j’aie déjà atteint le but, ou que je sois déjà parvenu à la perfection, mais je cours avec ardeur pour saisir le prix ; c’est pour cela aussi que j’ai été saisi par Jésus-Christ » (Philippiens 3:12).

L’apôtre Jean nous fournit le remède idéal contre le péché dans la vie d’un croyant. « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous » (1 Jean 1:9-10). Car : « si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7). Donc, il faut devenir mort au péché, mais vivant pour Dieu.

Et c’est précisément ce que Paul nous déclare, dans Galates 2:19-21 : « Car je suis mort à la loi par la loi même, afin de vivre pour Dieu. Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné Lui-même pour moi. Je n’anéantis point la grâce de Dieu ; car si la justice vient de la loi, Christ est donc mort en vain. » Une des plus belles vérités doctrinales de la Bible est que la vie chrétienne en est une de victoire sur le péché.

L’apôtre Jacques nous dit : « Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous » (Jacques 2:10), mais Christ est mort pour nos péchés et : « vous êtes morts à la loi, par le corps de Christ, pour être à un autre, savoir, à celui qui est ressuscité des morts, afin que nous portions des fruits pour Dieu » (Romains 7:4). Alors, nous devrions vivre en victoire sur le péché ; cependant, il est toujours possible que nous flanchions. Voilà la raison pourquoi l’apôtre Jean nous déclare : « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous, [mais] si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:8-9).

Néanmoins, lorsque nous serons réellement nés de nouveau, dans une résurrection à l’immortalité, c’est alors que nous ne pourrons plus pécher. « Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, nous avons été baptisés en sa mort ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle. Car si, lui devenant semblables dans sa mort, nous avons été faits une même plante avec lui, nous le serons aussi à sa résurrection ; sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché. Car celui qui est mort, est affranchi du péché » (Romains 6:3-7).

« Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus, et que la mort n’a plus de pouvoir sur lui. Car en mourant, il est mort une seule fois pour le péché ; mais en vivant, il vit pour Dieu. Vous aussi, considérez-vous comme morts au péché, mais vivants à Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur. Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, pour lui obéir en ses convoitises ; ne livrez point vos membres au péché, pour être des instruments d’iniquité ; mais donnez-vous à Dieu, comme de morts étant devenus vivants, et consacrez vos membres à Dieu, pour être des instruments de justice. Car le péché ne dominera pas sur vous, parce que vous n’êtes point sous la loi, mais sous la grâce, » nous déclare bien Paul, dans Romains 6:8-14.

C’est une vérité extrêmement prometteuse, que les pasteurs modernes n’osent pas aborder, car les « chrétiens » de leurs congrégations ne veulent pas entendre parler de s’engager avec Christ dans Son œuvre, mais désirent plutôt entendre parler de fables. Le prophète Jérémie pouvait bien déclarer que : « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin : qui le connaîtra ? » (Jérémie 17:9). Tout comme dans les langues modernes, l’hébreu ancien utilisait le terme « cœur » pour signifier la motivation intérieure qui contrôle les paroles et les actions d’une personne. Selon le prophète Jérémie, le cœur spirituel est si méchant et trompeur qu’une personne ne peut même pas comprendre son propre cœur ; mais Dieu est capable.

Nous avons tous besoin d’un nouveau cœur et c’est exactement ce que Dieu nous donne lors de notre conversion et de la réception du Saint-Esprit. « Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j’ôterai de votre corps le cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai en vous mon Esprit, et je ferai que vous marchiez dans mes statuts, et que vous gardiez mes ordonnances pour les pratiquer, » nous déclare l’Éternel, dans Ézéchiel 36:26-27.

Lors de l’avènement de Jésus-Christ, notre Sauveur nous promet : « Voici l’alliance que je traiterai avec eux après ces jours-là, dit le Seigneur : je mettrai Mes lois dans leurs cœurs, et je les écrirai dans leurs entendements ; il ajoute : Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités. Or, où la rémission des péchés est faite, il n’y a plus d’oblation pour le péché. Ayant donc, frères, la liberté d’entrer dans le sanctuaire, par le sang de Jésus, Chemin nouveau et vivant, qu’il nous a frayé à travers le voile, c’est-à-dire à travers Sa chair ; et ayant un grand Sacrificateur établi sur la maison de Dieu ; approchons-nous avec un cœur sincère, dans une pleine certitude de foi, ayant les cœurs purifiés des souillures d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure » (Hébreux 10:16-22).

L’accomplissement de cette prophétie se fera lors du Retour de Christ, car, dans le Millénium, le Saint-Esprit sera donné gratuitement à toutes les nations de la terre, tout comme les Élus l’ont reçu lors de leur conversion, et ce à partir de la Pentecôte. Le problème, cependant, demeure l’attitude du cœur. Dans le troisième chapitre d’Hébreux ceci est très bien illustré en rapport avec l’attitude des enfants d’Israël dans le désert. Dans Hébreux 3:8-11, nous lisons : « N’endurcissez point vos cœurs, comme il arriva lors de la contestation, au jour de la tentation au désert, où vos pères me tentèrent et m’éprouvèrent, et où ils virent mes œuvres pendant quarante ans. C’est pourquoi je fus irrité contre cette génération, et je dis : Leur cœur s’égare toujours, et ils n’ont point connu mes voies. Aussi j’ai juré dans ma colère, qu’ils n’entreront point dans mon repos ! » Alors, Dieu S’est servi des Gentils pour accomplir Son œuvre, et ceux qui sont morts dans la rébellion devront attendre la deuxième résurrection pour se convertir, et alors tout Israël sera sauvé.

À tous égards : « Frères, prenez garde que quelqu’un de vous n’ait un cœur mauvais et incrédule, en se détournant du Dieu vivant. Mais exhortez-vous les uns les autres chaque jour, pendant qu’il est dit : Aujourd’hui ; de peur que quelqu’un de vous ne s’endurcisse par la séduction du péché. Car nous sommes devenus participants de Christ, pourvu que nous conservions ferme jusqu’à la fin notre première assurance » (Hébreux 3:12-14).

Israël a eu un cœur méchant, qui est défini ici comme un cœur non croyant, après avoir vu tous les miracles que Dieu a fait pour lui. Alors, un cœur qui refuse de recevoir la Parole de Dieu et d’y croire est un cœur méchant, entraînant inévitablement des actions méchantes. Mais Dieu nous promet de créer un cœur nouveau chez tous ceux qui croiront en Lui. Les survivants de la Grande Tribulation auront cette même chance, soit de se convertir à Christ, ou de passer par la troisième résurrection, car ce sera leur appel au salut. N’oubliez pas que lors du Retour de Christ, toutes les fausses religions seront abolies. Quelle sera alors leur excuse !

Romains 10:9-10 nous dit que : « si tu confesses de ta bouche que Jésus est le Seigneur, et que tu croies dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car on croit du cœur, pour obtenir la justice, et l’on fait confession de la bouche pour le salut. » « Car cela est bon et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur, Qui veut que tous les hommes soient sauvés, et qu’ils parviennent à la connaissance de la vérité ; car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme, Qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps, » nous confirme Paul, dans 1 Timothée 2:3-6.

Croyez-vous toujours que nous pourrions être sauvés par Mahomet, Allah, Bouddha, Hari Krishna ou tous les autres dieux trimbalés dans le monde, ou bien n’y a-t-il qu’un Seul Dieu qui puisse nous sauver par Jésus-Christ qu’Il a envoyé pour prêcher cette vérité ? Le terme « la vérité », qui nous réfère à une doctrine vitale, se trouve souvent dans le Nouveau Testament, et le texte cité plus haut est un des plus importants nous indiquant que comprendre pleinement la vérité est l’équivalent d’être sauvé. Le thème de « la vérité » est spécifiquement noté dans les deux épîtres de Paul à Timothée. Paul nous indique qu’en sa qualité d’apôtre : « pour lequel, (je dis la vérité en Christ, je ne mens point,) j’ai été établi prédicateur, apôtre et docteur des Gentils dans la foi et dans la vérité » (1 Timothée 2:7).

Dans 1 Timothée 3:14-16, Paul lui dit : « Je t’écris ceci, espérant d’aller bientôt vers toi, et afin que tu saches, si je tarde, comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l’Église du Dieu vivant, la colonne et la base de la vérité. Et, de l’aveu de tous, le mystère de piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, et élevé dans la gloire. » C’est une attitude d’action de grâce de la part de ceux qui croient et connaissent la vérité.

Une petite note personnelle sur le verset 16 : il est écrit « Dieu a été manifesté en chair ». « Dieu » est la traduction donnée au mot grec original theos. Ce qui veut dire que Jésus est Dieu dans la chair. Il n’y a pas à s’y tromper. Mais voyez comment les traducteurs des versions frelatées ont rendu le mot theos : (version Louis-Segond) « celui qui a été manifesté en chair » ; (version de Jérusalem) « il a été manifesté dans la chair » ; (version Traduction du Nouveau Monde – Témoins de Jéhovah) « il a été manifesté dans la chair ». Or, le mot theos ne peut pas se traduire ni par « celui », ni par « il » ! Nous voyons donc ici la preuve d’une substitution planifiée et volontaire… ce ne peut pas être une simple erreur. Ainsi, si l’on veut prouver que Jésus fut Dieu dans la chair, c’est impossible avec ces traductions corrompues.

Paul a parlé de ce genre de faux enseignants qui instruisent les autres par motifs malhonnêtes et égoïstes : « Il est enflé d’orgueil, il ne sait rien ; mais il a la maladie des contestations et des disputes de mots, d’où naissent l’envie, les querelles, les médisances, les mauvais soupçons, et les vaines discussions de gens qui ont l’esprit corrompu, qui sont privés de la vérité, et qui regardent la piété comme une source de gain. Sépare-toi de ces gens-là » (1 Timothée 6:4-5). Dans sa seconde épître, Paul dit à Timothée : « Rappelle ces choses, protestant devant le Seigneur qu’on évite les disputes de mots, qui ne servent à rien, mais pervertissent ceux qui écoutent. Efforce-toi de te montrer éprouvé devant Dieu, comme un ouvrier irréprochable, dispensant avec droiture la parole de la vérité » (2 Timothée 2:14-15). Cependant, ces faux enseignants, qui ne savent rien, jurent qu’ils savent tout et en font une source de gain.

Ensuite, Paul met Timothée en garde contre ceux qui prêchent la fausse doctrine qui détruit la foi de certains convertis. Dans 2 Timothée 2:16-18, Paul lui dit : « Mais évite les discours profanes et vains ; car ceux qui les tiennent tombent toujours plus dans l’impiété ; et leur parole rongera comme la gangrène. De ce nombre sont Hyménée et Philète, qui se sont détournés de la vérité, en disant que la résurrection est déjà arrivée, et qui renversent la foi de quelques-uns. » Imaginez que nous nous fassions prêcher que la résurrection est déjà arrivée et que tout demeure pourtant pareil, où serait notre espérance et notre foi en Christ ?

« Fuis aussi les désirs de la jeunesse, et recherche la justice, la foi, la charité et la paix avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur. Et repousse les questions folles, et qui sont sans instruction, sachant qu’elles produisent des contestations. Or, il ne faut pas que le serviteur du Seigneur aime à contester ; mais il doit être doux envers tous, propre à enseigner, patient ; redressant avec douceur les adversaires, attendant que Dieu leur donne la repentance, et leur fasse connaître la vérité, et qu’ils sortent de l’ivresse des pièges du diable, qui les tient captifs et soumis à sa volonté, » lui dit Paul, dans 2 Timothée 2:22-26.

Ensuite, dans sa description prophétique de l’enseignement humaniste des derniers jours, Paul parle de ces hommes : « Ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là. De ce nombre sont ceux qui s’introduisent dans les maisons, et qui captivent de pauvres femmes chargées de péchés, entraînées par diverses passions ; qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité » (2 Timothée 3:5-7).

« Et comme Jannès et Jambrès résistèrent à Moïse, ceux-ci de même résistent à la vérité ; gens d’un esprit corrompu, et réprouvés à l’égard de la foi. Mais ils ne feront pas de plus grands progrès ; car leur folie sera connue de tous, comme le fut aussi celle de ces deux-là. Pour toi, tu as suivi ma doctrine, ma conduite, mon dessein, ma foi, ma patience, ma charité, ma constance, mes persécutions et mes afflictions, comme celles qui me sont arrivées à Antioche, à Iconium, à Lystre. Quelles persécutions j’ai supportées ! Et le Seigneur m’a délivré de toutes. Or, tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés, » nous confirme Paul, dans 2 Timothée 3:8-12.

Ainsi, la vérité, étant toujours consacrée au salut et à la vie chrétienne, elle y accorde toute son importance. Mais au-delà de tout cela, notre Seigneur Jésus a Lui-même déclaré : « Je suis le chemin, la vérité et la vie » (Jean 14:6). Cette vérité est annoncée depuis longtemps. « L’Éternel étendra de Sion ton sceptre puissant : Domine, dira-t-il, au milieu de tes ennemis ! Ton peuple sera un peuple de franche volonté, au jour où ton armée sortira dans une sainte pompe ; ta jeune milice sera devant toi comme la rosée naissant du sein de l’aurore. L’Éternel l’a juré, et il ne s’en repentira point : Tu es sacrificateur à toujours, selon l’ordre de Melchisédec. Le Seigneur est à ta droite ; il écrasera les rois au jour de sa colère. Il exercera la justice parmi les nations ; il remplira tout de morts ; il écrasera le chef qui domine sur un grand pays » (Psaume 110:2-6).

L’importance de ce passage intrigant nous indique que le Messie reviendra pour accomplir le reste de ce qu’Il avait promis. Allons voir ce qui est écrit dans Genèse 14:18-20, au sujet d’Abram qui revenait de battre Kedor-Laomer et les rois qui étaient avec lui, dans la vallée de la Plaine, qui est la vallée du Roi : « Et Melchisédec, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin. Or, il était sacrificateur du Dieu Très-Haut. Et il bénit Abram, et dit : Béni soit Abram par le Dieu Très-Haut, fondateur des cieux et de la terre ! Et béni soit le Dieu Très-Haut, qui a livré tes ennemis entre tes mains ! Et Abram lui donna la dîme de tout. »

Mais regardons ensemble qui était ce Melchisédec cité plusieurs fois dans le livre aux Hébreux du Nouveau Testament. Dans Hébreux 5:5-10, nous lisons : « De même Christ ne s’est point attribué la gloire d’être souverain Sacrificateur, mais il l’a reçue de Celui qui lui a dit : C’est Toi qui es Mon Fils, je t’ai engendré aujourd’hui. Comme il lui dit aussi ailleurs : Tu es Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec. C’est lui qui, pendant les jours de sa chair, ayant offert avec de grands cris et avec larmes, des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été délivré de sa crainte, bien qu’étant Fils, a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes, et ayant été rendu parfait, il est devenu l’auteur du salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent ; Dieu l’ayant déclaré Souverain Sacrificateur, selon l’ordre de Melchisédec. »

« C’est pourquoi, Dieu voulant montrer encore mieux aux héritiers de la promesse l’immutabilité de sa résolution, intervint par le serment ; afin que par ces deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous ayons une ferme consolation, nous qui cherchons un refuge dans la ferme possession de l’espérance qui nous est proposée, espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec, » nous déclare Hébreux 6:17-20.

« En effet, celui de qui ces choses sont dites, appartient à une autre tribu, dont aucun membre n’a servi à l’autel. Car il est évident que notre Seigneur est issu de Juda, tribu de laquelle Moïse n’a rien dit concernant le sacerdoce. Et cela devient encore plus manifeste, quand il s’élève un autre Sacrificateur selon la ressemblance de Melchisédec, Qui a été institué, non selon la loi d’une ordonnance charnelle, mais selon la puissance d’une vie impérissable, car Il rend ce témoignage : Tu es Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec. Ainsi, la première ordonnance a été abolie à cause de sa faiblesse et de son inutilité ; (Car la loi n’a rien amené à la perfection) ; mais une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu, a été mise à sa place, » nous dévoile Hébreux 7:13-19.

Maintenant, notez bien ceci, dans Hébreux 7:20-27 : « Et comme Jésus n’a pas été institué sans serment, (car les autres ont été faits sacrificateurs sans serment ; mais celui-ci l’a été avec serment, par celui qui lui a dit : Le Seigneur a juré, et il ne se repentira point ; tu es Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec), Jésus est ainsi devenu garant d’une alliance d’autant plus excellente. Puis, quant aux sacrificateurs, il y en a eu un grand nombre, parce que la mort les empêchait de subsister toujours. Mais lui, parce qu’il subsiste pour l’éternité, il possède un sacerdoce qui ne passe point. C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux ; Qui n’eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, puis pour ceux du peuple ; car il a fait cela une fois, en s’offrant lui-même. »

« Car c’est ce Melchisédec, roi de Salem, et sacrificateur du Dieu souverain, qui alla au-devant d’Abraham, lorsqu’il revenait de la défaite des rois, et qui le bénit ; à qui aussi Abraham donna la dîme de tout le butin. D’abord, Melchisédech signifie roi de justice, de plus, il était roi de Salem, c’est-à-dire, roi de paix ; Il a été sans père, sans mère, sans généalogie, n’ayant ni commencement de jours, ni fin de vie ; rendu semblable au Fils de Dieu, il demeure sacrificateur pour toujours » (Hébreux 7:1-3).

Certains érudits ont même certifié que Melchisédec fut chef d’une petite tribu dont nous n’avons aucun compte-rendu historique. Mais une telle déclaration ne rend aucunement justice et hommage à la description apportée dans les Écritures. « Or considérez combien est grand Celui à qui Abraham le patriarche donna la dîme du butin. Et tandis que ceux d’entre les fils de Lévi, qui exercent la sacrificature, ont l’ordre, selon la loi, de lever la dîme sur le peuple, c’est-à-dire, sur leurs frères, qui cependant sont issus des reins d’Abraham, Lui, qui n’était pas de la même famille qu’eux, il leva la dîme sur Abraham, et bénit celui qui avait les promesses » (Hébreux 7:4-6).

« Or, sans contredit, c’est l’inférieur qui est béni par le supérieur. Et ici ce sont des hommes mortels qui prélèvent les dîmes ; mais là il est attesté que celui qui les reçoit, est vivant. Et Lévi, qui prélève les dîmes, les a aussi payées, pour ainsi dire, par Abraham ; car il était encore dans les reins de son père, lorsque Melchisédec alla au-devant de lui. Si donc la perfection s’était trouvée dans le sacerdoce Lévitique (car c’est à celui-ci que se rapporte la loi donnée au peuple), qu’était-il encore besoin qu’il s’élevât un autre Sacrificateur, selon l’ordre de Melchisédec, et non selon l’ordre d’Aaron ? Car le sacerdoce étant changé, il est nécessaire qu’il y ait aussi un changement de loi. En effet, celui de qui ces choses sont dites, appartient à une autre tribu, dont aucun membre n’a servi à l’autel. Car il est évident que notre Seigneur est issu de Juda, tribu de laquelle Moïse n’a rien dit concernant le sacerdoce » (Hébreux 7:7-14).

Alors, si nous lisons la Bible littéralement, ce témoignage ne pouvait nous parler que de Dieu Lui-même faisant apparition sous forme incarnée de Jésus-Christ en tant que Roi de Paix et Roi de justice, Qui pouvait soudainement apparaître et disparaître selon le besoin. « Mais lui, parce qu’il subsiste pour l’éternité, il possède un sacerdoce qui ne passe point. C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel Souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux » (Hébreux 7:24-26). Voilà pourquoi Jésus fut sans péché afin de donner Sa vie comme rançon pour tous les péchés du monde entier.




D.562 – La nature de notre appel

Par Joseph Sakala

Vous êtes-vous déjà posé la question, à savoir pourquoi Dieu nous a appelés plutôt qu’un voisin, ou un autre membre de notre famille ? Voici la réponse de Paul, dans 2 Timothée 1:8-11, qui nous déclare : « N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu, Qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles, et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile, pour lequel j’ai été établi prédicateur, et apôtre, et docteur des Gentils. »

Notre appel, klesis en grec, nous demandant de suivre Christ, ne provenait pas d’une décision humaine, et il n’était certainement pas fondé sur nos œuvres humaines, car notre appel fut décidé en Christ, avant même qu’Il nous ait créés. D’une façon incompréhensible, nous faisions partie de son plan éternel, et ce fut entièrement par Sa grâce. Vous pensez que je plaisante ?
Alors, regardez ce que Dieu nous dévoile au sujet de notre création. Dieu : « …nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6). Dieu a écrit chacun de nos noms dans Son Livre de Vie avant même de créer Adam !

Notre appel est un appel saint, un appel sacré, venant directement de Dieu. Avez-vous déjà réalisé cela ? Jésus, : « en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce, qu’il a répandue sur nous abondamment par toute sorte de sagesse et d’intelligence ; nous ayant fait connaître le mystère de sa volonté selon le dessein bienveillant qu’il avait auparavant résolu en lui-même, et qu’il devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre. C’est en Lui aussi que nous sommes devenus héritiers, ayant été prédestinés, d’après le décret de Celui qui opère toutes choses selon le dessein de Sa volonté ; afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui avons les premiers espéré en Christ » (Éphésiens 1:7-12). Donc, tout ce qui vient d’être cité nous est arrivé parce que nous avions été les premiers à espérer en Christ.

« En Lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’il s’est acquis, à la louange de sa gloire. C’est pourquoi, ayant aussi entendu parler de votre foi au Seigneur Jésus, et de votre charité envers tous les saints, je ne cesse de rendre grâces pour vous, en faisant mention de vous dans mes prières ; afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance », nous déclare Paul, dans Éphésiens 1:13-17.

Ayant déclaré cela, Paul continue en disant que Dieu : « éclaire les yeux de votre entendement ; afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints ; et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de Sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à Sa droite dans les lieux célestes, Au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir. Et il a mis toutes choses sous ses pieds, et l’a donné pour chef suprême de l’Église, qui est Son corps, et la plénitude de Celui qui remplit tout en tous » (Éphésiens 1:18-23).

Donc, notre appel est céleste, ayant eu son origine au ciel, émanant de notre Père céleste et centré sur Sa volonté divine. « C’est pourquoi, frères saints, qui avez pris part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain Sacrificateur de la foi que nous professons, Jésus-Christ, Qui a été fidèle à Celui qui l’a établi, comme Moïse aussi le fut dans toute sa maison », nous déclare Hébreux 3:1-2. Alors, nous devrions être capables de déclarer avec Paul : « Mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons ce sentiment ; et si vous pensez autrement en quelque chose, Dieu vous le révélera aussi » (Philippiens 3:14-15).

Connaissant maintenant ce grand appel, comment pourrions-nous le négliger jusqu’à le refuser, sachant fort bien les conséquences évidentes d’un tel refus ? Parce que refuser de Lui obéir nous empêche également d’entrer dans Son Royaume par une résurrection lors de Son avènement en puissance. « Car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles » (1 Thessaloniciens 4:16-18).

Ainsi, Dieu nous a appelés avant même de nous avoir créés, et Il nous demande de marcher avec le Seigneur, en Sa présence éternelle, afin que nous soyons Ses Élus, lors de Son retour, pour régner avec Lui pendant mille ans dans le but d’instruire les survivants de la terre entière sur la bonne façon de vivre. Et lorsque nous aurons accompli ce travail, le jugement de tous les morts, depuis Adam et Ève, se fera par Jésus, et tous ceux qui se convertiront à Lui feront également partie des nations qui formeront Sa Famille éternelle. « Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois [nous, les Élus] de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur. Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit. On y apportera la gloire et l’honneur des nations. Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui s’adonne à l’abomination et au mensonge, mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau » (Apocalypse 21:24-27).

Et dire que tout cela débutera lors d’une cérémonie céleste digne de l’occasion. Car, dans Esaïe 61:1-3, nous pouvons lire : « L’Esprit du Seigneur, de l’Éternel, est sur moi [le Christ] ; car l’Éternel m’a oint pour annoncer la bonne nouvelle aux affligés. Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers l’ouverture de la prison ; pour proclamer l’année de la bienveillance de l’Éternel et le jour de la vengeance de notre Dieu ; pour consoler tous ceux qui sont dans le deuil ; pour présenter à ceux de Sion [les Élus] qui sont dans le deuil et pour leur donner le diadème au lieu de la cendre, l’huile de joie au lieu du deuil, le manteau de louange au lieu d’un esprit abattu ; tellement qu’on les appellera les chênes de la justice, les arbres plantés par l’Éternel pour le glorifier. »

Ce texte d’Ésaie 61:1-3 fut celui que Jésus a cité ouvertement dans la synagogue à Nazareth lorsqu’Il a assumé Son ministère public. « Et Jésus vint à Nazareth, où il avait été élevé, et il entra, selon sa coutume, le jour du sabbat, dans la synagogue, et il se leva pour lire. Et on lui présenta le livre du prophète Ésaïe, et ayant déroulé le livre, il trouva l’endroit où il était écrit : L’Esprit du Seigneur est sur Moi, c’est pourquoi il m’a oint pour annoncer l’Évangile aux pauvres ; il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé ; pour publier la liberté aux captifs, et le recouvrement de la vue aux aveugles ; pour renvoyer libres ceux qui sont dans l’oppression, et pour publier l’année favorable du Seigneur. Et ayant replié le livre, et l’ayant rendu au ministre, il s’assit ; et les yeux de tous, dans la synagogue, étaient arrêtés sur lui. Alors il commença à leur dire : Cette parole de l’Écriture est accomplie aujourd’hui, et vous l’entendez » (Luc 4:16-21). Cela a dû avoir un effet foudroyant sur Son auditoire. C’est un des plus grands « coups de théâtre » de l’histoire.

La grande liberté divine est celle de l’esprit et de la pensée, pas ce que l’on voit dans les nations et leurs populations. L’indépendance de Christ guérira les cœurs brisés. Elle offre la délivrance aux captifs et la guérison aux aveugles souffrant de cécité spirituelle. La liberté du Roi des rois, ainsi que Créateur de la terre entière, établira la liberté des malheureux. Soyons alors reconnaissants et célébrons la merveilleuse liberté que Dieu a accordée à chaque individu. Mais à Ses Élus, Jésus a déclaré : « vous donc priez ainsi : Notre Père qui es aux cieux, ton nom soit sanctifié ; ton règne vienne ; Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ; donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien ; pardonne-nous nos péchés, comme aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et ne nous induis point en tentation, mais délivre-nous du Malin ; car à toi appartiennent le règne, la puissance, et la gloire à jamais. Amen ! » (Matthieu 6:9-13).

Attendez patiemment le salut du Seigneur. Regardons, par exemple, les bénédictions que Jacob a accordées à Joseph avant de mourir. « Joseph est le rameau d’un arbre fertile, le rameau d’un arbre fertile près d’une source ; ses branches ont couvert la muraille. Des archers l’ont harcelé, lui ont lancé des traits et l’ont attaqué. Mais son arc est demeuré ferme, et ses bras et ses mains ont été renforcés par les mains du Puissant de Jacob, du lieu où réside le Berger, le Rocher d’Israël. C’est l’ouvrage du Dieu de ton père, qui t’aidera, et du Tout-Puissant qui te bénira, des bénédictions des cieux en haut, des bénédictions de l’abîme qui repose en bas, des bénédictions des mamelles et du sein maternel. Les bénédictions de ton père surpassent les bénédictions de ceux qui m’ont engendré. Jusqu’au terme des collines éternelles, elles seront sur la tête de Joseph, sur le front du Prince de ses frères. » (Genèse 49:22-26).

Ce cri vers Dieu du patriarche Jacob, dont le nom fut changé en Israël, exprime son attente patiente du Sauveur Jésus promis par Dieu. Cette attitude de Jacob (Israël) fut partagée par le peuple de Dieu tout au long des siècles jusqu’à ce jour. Cette attitude patiente fut partagée également par Jean le Baptiste. Nous voyons cela dans Matthieu 11:2-3. « Or, Jean, ayant entendu parler dans la prison de ce que le Christ faisait, envoya deux de ses disciples pour lui dire : Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? » Mais : « Jésus, répondant, leur dit : Allez, et rapportez à Jean les choses que vous entendez et que vous voyez : Les aveugles recouvrent la vue, les boiteux marchent, les lépreux sont nettoyés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et l’évangile est annoncé aux pauvres » (Matthieu 11:4-5).

Même si Jésus est venu nous apporter le salut, nous devons cependant attendre patiemment l’accomplissement complet de Ses promesses qui n’arriveront que lorsqu’Il reviendra. Paul priait pour : « Que le Seigneur conduise vos cœurs à l’amour de Dieu et à l’attente patiente du Christ » (2 Thessaloniciens 3:5). En effet, la création entière attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés. « Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps. Car nous sommes sauvés en espérance. Or, l’espérance que l’on voit n’est plus espérance ; en effet, comment espérerait-on ce que l’on voit ? » (Romains 8:22-24).

Finalement, il est très significatif que la dernière référence biblique sur l’attente de quelque chose qui a rapport avec la même promesse se trouve dans Jude 1:21, où le demi-frère de Jésus nous déclare : « Conservez-vous dans l’amour de Dieu, en attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ pour la vie éternelle. » Parfois, l’attente peut sembler longue, mais la promesse est certaine pour ceux qui croient, que : « Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut » (Hébreux 9:28).

« Et vous me serez un royaume de sacrificateurs, et une nation sainte. Voilà les paroles que tu diras aux enfants d’Israël » (Exode 19:6). Dieu adressa ces paroles à la nation d’Israël avant même qu’elle ait reçu les Dix Commandements au Mont Sinaï. Tout comme le grand-prêtre servait d’intermédiaire entre Dieu et les humains, ainsi ce royaume de sacrificateurs fut choisi par Dieu pour apporter la Parole de Dieu aux hommes et aux femmes. En tant que nation sainte, avec un si grand appel, ce peuple se devait d’être saint, c’est-à-dire, consacré à Dieu durant leur vie, en témoignant pour Lui.

Cependant, après presque 2 000 ans, Dieu a déclaré : « à l’égard d’Israël : J’ai tout le jour étendu mes mains vers un peuple rebelle et contredisant », nous dit Paul, dans Romains 10:21. Mais le jour approche où « tout Israël sera sauvé, comme il est écrit : Le libérateur viendra de Sion, et il éloignera de Jacob toute impiété ; et ce sera mon alliance avec eux, lorsque j’effacerai leurs péchés. Il est vrai qu’ils sont ennemis par rapport à l’Évangile, à cause de vous ; mais à l’égard de l’élection, ils sont aimés à cause de leurs pères, car les dons et la vocation de Dieu sont irrévocables » (Romains 11:26-29).

Subséquemment, Dieu S’est choisi un nouveau peuple où : « Il n’y a plus ni Juif ni Grec ; il n’y a plus ni esclave ni libre ; il n’y a plus ni homme ni femme ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ. Et si vous êtes de Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, et les héritiers selon la promesse », nous assure Paul, dans Galates 3:28-29. « Ainsi nous, qui sommes plusieurs, nous sommes un seul corps en Christ ; et nous sommes chacun en particulier les membres les uns des autres, ayant toutefois des dons différents, selon la grâce qui nous a été donnée ; soit la prophétie, pour l’exercer selon la mesure de la foi ; soit le ministère, pour s’attacher au ministère ; soit l’enseignement, pour s’appliquer à l’enseignement ; soit l’exhortation, pour exhorter » (Romains 12:5-7).

Nous avons donc reçu les mêmes grands privilèges jadis accordés à Israël. Nous qui appartenons à Christ, nous naîtrons immortels dans le Royaume de Dieu, au retour de Jésus. Et en cela rien de moins que pour devenir un « Royaume de sacrificateurs, une nation sainte ». L’apôtre Pierre nous assure que : « Vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ » (1 Pierre 2:5).

En plus d’être une sacrificature sainte, Pierre nous dit : « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde » (1 Pierre 2:9-10). Vous remarquerez ici que le chef des apôtres cite le prophète Osée, ici. Notre appel nous indique que nous devrions dévouer nos vies à servir Dieu et à Le louer en tout temps. Alors : « A celui qui nous a aimés et qui nous a lavés de nos péchés par son sang, et qui nous a faits rois et sacrificateurs de Dieu son Père ; à lui soient la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen » (Apocalypse 1:6).

Dans Jacques 5:17-20, nous lisons : « Élie était un homme sujet aux mêmes affections que nous ; néanmoins il pria avec instance qu’il ne plût point ; et il ne plut point sur la terre durant trois ans et six mois. Puis il pria de nouveau, et le ciel donna de la pluie, et la terre produisit son fruit. Frères, si quelqu’un d’entre vous s’écarte de la vérité, et qu’un autre l’y ramène, qu’il sache que celui qui a ramené un pécheur du sentier de l’égarement, sauvera une âme de la mort, et couvrira une multitude de péchés. » Ce grand prophète vécut durant les plus ténébreux jours de l’apostasie d’Israël, lorsqu’Achab et Jézabel régnèrent sur le peuple, et l’avaient livré à l’adoration du dieu démoniaque Baal.

« Alors Élie, le Thishbite, l’un de ceux qui s’étaient établis en Galaad, dit à Achab : L’Éternel, le Dieu d’Israël, en la présence de qui je me tiens, est vivant ! pendant ces années-ci, il n’y aura ni rosée ni pluie, sinon à ma parole » (1 Rois 17:1). Ce n’était pas une parole présomptueuse. Nous avons noté qu’Élie pria avec instance, et que : « la prière fervente du juste a une grande efficace » nous témoigne l’apôtre, dans Jacques 5:16. Alors, cette remarquable prophétie s’est miraculeusement accomplie. Il ne tomba aucune pluie sur tout le pays d’Israël pendant trois ans et demi. Ce fut confirmé par Jésus Lui-même dans Luc 4:25 : « Je vous dis en vérité : Il y avait plusieurs veuves en Israël au temps d’Élie, lorsque le ciel fut fermé trois ans et six mois, tellement qu’il y eut une grande famine par tout le pays. »

Dans 1 Rois 18:17-20, il est écrit : « Et aussitôt qu’Achab eut vu Élie, il lui dit : Est-ce toi, perturbateur d’Israël ? Mais il répondit : Je n’ai point troublé Israël ; mais c’est toi et la maison de ton père, en ce que vous avez abandonné les commandements de l’Éternel, et que tu es allé après les Baals. Mais maintenant, envoie et fais assembler vers moi, à la montagne de Carmel, tout Israël et les quatre cent cinquante prophètes de Baal, et les quatre cents prophètes d’Ashéra, qui mangent à la table de Jézabel. Et Achab envoya vers tous les enfants d’Israël, et rassembla les prophètes à la montagne de Carmel. »

« Puis Élie s’approcha de tout le peuple et dit : Jusqu’à quand boiterez-vous des deux côtés ? Si l’Éternel est Dieu, suivez-le ; mais si c’est Baal, suivez-le ! Mais le peuple ne lui répondit pas un mot. Alors Élie dit au peuple : Je suis demeuré seul prophète de l’Éternel ; et les prophètes de Baal sont quatre cent cinquante hommes. Qu’on nous donne deux jeunes taureaux ; qu’ils en choisissent un pour eux ; qu’ils le dépècent et le mettent sur le bois ; mais qu’ils n’y mettent point le feu ; et je préparerai l’autre taureau, et je le mettrai sur le bois, et je n’y mettrai point le feu. Puis invoquez le nom de votre dieu ; et moi, j’invoquerai le nom de l’Éternel. Et le dieu qui répondra par le feu, c’est celui-là qui sera Dieu. Et tout le peuple répondit en disant : C’est bien dit » (1 Rois 18:21-24).

« Et Élie dit aux prophètes de Baal : Choisissez pour vous l’un des taureaux, et préparez-le les premiers, car vous êtes en plus grand nombre, et invoquez le nom de votre dieu ; mais n’y mettez pas le feu. Et ils prirent le taureau qu’on leur donna, et le préparèrent ; et ils invoquèrent le nom de Baal, depuis le matin jusqu’à midi, disant : Baal, exauce-nous ! Mais il n’y eut ni voix, ni réponse ; et ils sautaient autour de l’autel qu’on avait fait. Et, sur le midi, Élie se moquait d’eux et disait : Criez à haute voix, car il est dieu ; mais il pense à quelque chose, ou il est à quelque affaire, ou en voyage ; peut-être qu’il dort, et il s’éveillera ! Ils criaient donc à voix haute et ils se faisaient des incisions avec des couteaux et des lancettes, selon leur coutume, jusqu’à ce que le sang coulât sur eux. Et, lorsque midi fut passé, et qu’ils eurent fait les prophètes jusqu’au temps où l’on offre l’oblation, sans qu’il y eût ni voix ni réponse, ni aucune apparence qu’on eût égard à ce qu’ils faisaient » (1 Rois 18:25-29).

« Alors Élie dit à tout le peuple : Approchez-vous de moi. Et tout le peuple s’approcha de lui ; et il répara l’autel de l’Éternel, qui était démoli. Et Élie prit douze pierres, selon le nombre des tribus des enfants de Jacob, auquel la parole de l’Éternel avait été adressée, en lui disant : Israël sera ton nom. Et il bâtit de ces pierres un autel au nom de l’Éternel. Puis il fit, autour de l’autel, un canal de la capacité de deux mesures de semence ; et il rangea le bois, et dépeça le taureau, et le mit sur le bois ; et il dit : Emplissez d’eau quatre cruches, et versez-les sur l’holocauste et sur le bois. Puis il dit : Faites-le une seconde fois ; et ils le firent une seconde fois. Il dit encore : Faites-le une troisième fois ; et ils le firent une troisième fois ; de sorte que les eaux allaient autour de l’autel ; et même il remplit d’eau le canal » (1 Rois 18:30-35).

« Et, au temps où l’on offre l’oblation, le prophète Élie s’approcha et dit : Éternel, Dieu d’Abraham, d’Isaac et d’Israël ! qu’on connaisse aujourd’hui que tu es Dieu en Israël, et que je suis ton serviteur, et que c’est par Ta Parole que j’ai fait toutes ces choses. Exauce-moi, Éternel, exauce-moi ; et que ce peuple connaisse que c’est toi, Éternel, qui es Dieu, et que c’est toi qui ramènes leur cœur ! Alors le feu de l’Éternel tomba, et il consuma l’holocauste, et le bois, et les pierres, et la poussière, et absorba l’eau qui était dans le canal. Et tout le peuple, voyant cela, tomba sur son visage et dit : C’est l’Éternel qui est Dieu ; c’est l’Éternel qui est Dieu ! » (1 Rois 18:36-39).

« Et Élie leur dit : Saisissez les prophètes de Baal ; qu’il n’en échappe pas un ! Ils les saisirent donc ; et Élie les fit descendre au torrent de Kisson, et les y égorgea. Puis Élie dit à Achab : Monte, mange et bois ; car voici le bruit d’une grande pluie. Et Achab monta pour manger et pour boire. Mais Élie monta au sommet du Carmel ; et, se penchant contre terre, il mit son visage entre ses genoux, et dit à son serviteur : Monte, maintenant, et regarde vers la mer. Il monta donc, et regarda, et dit : Il n’y a rien. Et il lui dit : Retournes-y par sept fois. A la septième fois, il dit : Voilà une petite nuée, comme la paume de la main d’un homme, qui monte de la mer. Alors Élie lui dit : Monte, et dis à Achab : Attelle, et descends, de peur que la pluie ne te retienne. Et sur ces entrefaites, les cieux s’obscurcirent de nuages, le vent se leva, et il y eut une grande pluie. Alors Achab partit sur son char, et s’en alla à Jizréel. Et la main de l’Éternel fut sur Élie ; et, s’étant ceint les reins, il courut devant Achab, jusqu’à l’entrée de Jizréel » (1 Rois 18:40-46).

C’est ainsi qu’Élie a ramené les cœurs d’Israël vers Dieu. Pourtant, Jacques nous rappelle qu’Élie était un homme sujet aux mêmes affections que nous, et que le miracle accompli était simplement la réponse divine à deux ferventes prières. L’apôtre Jacques a beaucoup à dire sur la manière dont les saints doivent prier afin de recevoir des réponses merveilleuses à leurs prières. C’est qu’en plus de prier : « qu’il demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute, est semblable au flot de la mer qui est agité par le vent et ballotté çà et là. Qu’un tel homme, en effet, ne s’attende pas à recevoir quelque chose du Seigneur. L’homme dont le cœur est partagé, est inconstant en toutes ses voies » (Jacques 1:6-8).

Tandis que la véritable foi doit être exprimée par des actions, tout comme Élie lorsqu’il a affronté Achab. Car : « ô homme vain ! veux-tu savoir que la foi sans les œuvres, est morte ? », nous déclare Jacques 2:20. Finalement, si : « vous demandez, et vous ne recevez point, [c’est probablement] parce que vous demandez mal, et dans la vue de satisfaire à vos plaisirs », nous dit l’apôtre, dans Jacques 4:3. Mais remarquez maintenant ce que la Bible nous déclare au sujet d’une femme qui craint Dieu. Dans Proverbes 31:30-31 nous apprenons que : « La grâce est trompeuse, et la beauté s’évanouit ; mais la femme qui craint l’Éternel est celle qui sera louée. Donnez-lui le fruit de ses mains, et qu’aux portes ses œuvres la louent. »

La Bible nous déclare, dans Proverbes 31:29 que : « Plusieurs filles ont une conduite vertueuse ; mais toi, tu les surpasses toutes, » reconnaissant que la seule autre femme décrite comme vertueuse dans la Bible fut Ruth. Voici ce que Booz a dit d’elle lorsqu’il la trouva couchée à ses pieds. « Alors il lui dit : Qui es-tu ? Et elle répondit : Je suis Ruth, ta servante. Étends le pan de ta robe sur ta servante ; car tu as droit de rachat. Et il dit : Ma fille, que l’Éternel te bénisse ! Cette dernière bonté que tu me témoignes est plus grande que la première, de n’être point allée après les jeunes gens, pauvres ou riches. Maintenant donc, ma fille, ne crains point, je ferai pour toi tout ce que tu me diras ; car toute la porte de mon peuple sait que tu es une femme vertueuse » (Ruth 3:9-11).

La femme décrite dans Proverbes 31 était une personne qui avait accompli pleinement toutes les gloires de sa féminité, d’abord chez elle comme épouse et mère, et ensuite dans la communauté où elle demeurait. Non seulement ses enfants la bénissent, mais aussi : « Le cœur de son mari s’assure en elle, et il ne manquera point de butin ; elle lui fera du bien tous les jours de sa vie, et jamais du mal » (Proverbes 31:11-12). Elle a la liberté d’être un leader efficace dans sa communauté, et puis : « son mari est considéré aux portes, lorsqu’il est assis avec les anciens du pays » (Proverbes 31:23). « Ses enfants se lèvent, et la disent bienheureuse ; son mari aussi, et il la loue, et dit : Plusieurs filles ont une conduite vertueuse ; mais toi, tu les surpasses toutes » (Proverbes 31:28-29).

Sans aucun doute, la clé de ses accomplissements se trouve dans le fait qu’elle craint Dieu, et cela la fait éclater de beauté et de vigilance par sa sagesse et sa dévotion. Elle élève bien ses enfants et s’occupe également de son mari, et ceux-ci, lorsqu’ils quittent la maison et ont l’occasion de parler d’elle, ont pour paroles des mots d’honneur et de louange. Alors, pendant que nous nous rappelons de nos épouses et que nous remercions Dieu pour leur présence dans notre vie, il serait très bien de raviver notre crainte de Dieu et de notre Sauveur, afin de développer en nous les mêmes qualités et les mêmes attitudes en remerciant Dieu pour l’appel merveilleux qu’Il nous a accordé.




D.561 – L’auto-condamnation spirituelle

Par Joseph Sakala

Dans Matthieu 23:29-32, Jésus affronte les leaders de Son temps en leur disant : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous bâtissez des tombeaux aux prophètes, et vous ornez les sépulcres des justes ; et vous dites : Si nous eussions été au temps de nos pères, nous n’aurions pas été leurs complices pour répandre le sang des prophètes. Ainsi vous êtes témoins contre vous-mêmes, que vous êtes les enfants de ceux qui ont tué les prophètes. Et vous comblez la mesure de vos pères. »

Ce malheur prononcé par Jésus est le pire des huit malheurs énoncés contre eux. Car Jésus poursuit, dans Matthieu 23:33-36 : « Serpents, race de vipères, comment éviterez-vous le châtiment de la géhenne ? C’est pourquoi, voici, je vous envoie des prophètes, des sages et des scribes ; vous ferez mourir et vous crucifierez les uns ; vous fouetterez dans vos synagogues et vous persécuterez de ville en ville les autres. Afin que tout le sang innocent qui a été répandu sur la terre retombe sur vous, depuis le sang d’Abel le juste jusqu’au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez tué entre le temple et l’autel. Je vous dis en vérité que toutes ces choses retomberont sur cette génération. »

Parce que voici le principe utilisé par Jésus : « Or, je vous dis que les hommes rendront compte, au jour du jugement, de toute parole vaine qu’ils auront dite ; car tu seras justifié par tes paroles, et par tes paroles tu seras condamné » (Matthieu 12:36-37). Notre parole est un reflet direct de ce qui est important pour nous. Ce passage devrait nous servir d’avertissement en tant que chrétiens. En effet, qu’est-ce qui prime dans nos conversations durant une journée ? Est-ce les sports, les films, le magasinage, le commérage, les médisances et les calomnies, ou : « Le faux témoin qui prononce des mensonges, et celui qui sème des querelles entre les frères » (Proverbes 6:19) ?

« Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées », nous déclare Paul, dans Philippiens 4:8. Notre bouche est directement reliée à notre cœur, et c’est la raison pour laquelle Jésus a déclaré aux chefs religieux de Son époque que : « ce qui sort de la bouche vient du cœur ; c’est là ce qui souille l’homme » (Matthieu 15:18).

La nature de nos conversations est la marque définitive de ce qu’il y a dans notre cœur. Peut-être devrions-nous à l’occasion nous écouter pour déterminer ce que nous aimons le plus. C’est l’apôtre Jacques qui nous dit : « Vous aussi, attendez patiemment, affermissez vos cœurs, car l’avènement du Seigneur est proche » (Jacques 5:8). Jésus S’adresse encore un fois aux hommes religieux et leur dit, dans Matthieu 23:27-28 : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux par dehors, mais qui au-dedans sont pleins d’ossements de morts et de toute sorte de pourriture. Vous de même, au-dehors vous paraissez justes aux hommes, mais au-dedans vous êtes remplis d’hypocrisie et d’injustice. »

Ce que Jésus leur communique ici, c’est qu’ils n’avaient de beauté que dans leur apparence extérieure. Un passage de l’Ancien Testament qui correspondrait à cela serait probablement celui-ci : « Une belle femme, qui se détourne de la raison, est comme une bague d’or au groin d’un pourceau » (Proverbes 11:22). Ce principe perdure depuis des millénaires simplement parce qu’on l’a facilement observé dans toutes les cultures. Donc, Jésus l’a appliqué de façon toute particulière aux scribes et aux pharisiens. Alors, dans Matthieu 23:28, Jésus leur dit : « Vous de même, au-dehors vous paraissez justes aux hommes, mais au-dedans vous êtes remplis d’hypocrisie et d’injustice. »

Dieu n’est pas tellement intéressé à l’apparence extérieure, mais plutôt à ce qui se trouve à l’intérieur d’un individu. Regardons ensemble l’instruction que Dieu avait donnée à Samuel lors du choix de celui qui remplacerait Saül. « Mais l’Éternel dit à Samuel : Ne prends point garde à son visage, ni à la grandeur de sa taille ; car je l’ai rejeté. L’Éternel ne regarde point à ce que l’homme regarde ; l’homme regarde à ce qui paraît aux yeux ; mais l’Éternel regarde au cœur » (1 Samuel 16:7). L’hypocrisie et l’iniquité sont deux attributs qui identifient un individu devant Christ.

Au cœur de l’hypocrisie, il y a l’intention de tromper les autres, soit en action ou en parole. Tandis que le centre de l’enseignement biblique sur la tromperie et la séduction, c’est la révélation sur la manière de procéder du faux enseignant. Il s’agit de celui qui ressemble à un homme droit et qui parle comme venant de Dieu, mais, en réalité, il est un faux prophète. Voici ce que Jésus nous déclare au sujet de ce genre de personnes : « Gardez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous en habits de brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravissants. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? Ainsi tout bon arbre porte de bons fruits ; mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte point de bon fruit est coupé et jeté au feu » (Matthieu 7:15-19).

L’iniquité est le mot biblique pour signifier que quelqu’un est sans loi. Un tel individu n’a aucun désir de se soumettre à l’autorité divine, et il serait prêt à faire le mal ; donc, de ce fait, il s’avère dangereux pour ceux de son entourage. Regardons ce que l’apôtre Jean nous déclare au sujet d’un tel individu. « Ne faisons point comme Caïn, qui était du malin, et qui tua son frère. Et pourquoi le tua-t-il ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises, et que celles de son frère étaient justes » (1 Jean 3:12).

Si nous demeurons près de Christ, nous ne devrions pas être inquiets. Car Jésus : « s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres. Enseigne ces choses, exhorte, et reprends avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise », déclare Paul à son ministre Tite, dans Tite 2:14-15. Tandis qu’aux leaders religieux, Christ leur dit : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat, tandis qu’au-dedans vous êtes pleins de rapines et d’intempérance » (Matthieu 23:25).

Dans ce malheur, Jésus veut exposer un aspect particulier de leur saleté spirituelle. Car, dans Matthieu 23:26, Jésus leur déclare ouvertement : « Pharisien aveugle, nettoie premièrement le dedans de la coupe et du plat, afin que le dehors en devienne aussi net. ». Christ met l’emphase sur l’état de leur cœur, car le principe est très clair. Si notre cœur n’est pas droit, notre vie ne sera pas droite devant Dieu. Peut-être que quelques versets bibliques nous aideront à placer notre centre d’intérêt sur notre engagement envers Christ.

« Garde ton cœur plus que toute autre chose qu’on garde ; car c’est de lui que procèdent les sources de la vie. Éloigne de toi la perversité de la bouche, et la fausseté des lèvres. Que tes yeux regardent droit, et que tes paupières se dirigent devant toi. Balance le chemin de tes pieds, afin que toutes tes voies soient affermies. Ne te détourne ni à droite ni à gauche ; retire ton pied du mal », nous déclare Proverbes 4:23-27.

Dans Matthieu 12:34-37, Jésus a dit : « car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. L’homme de bien tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur ; mais le méchant tire de mauvaises choses du mauvais trésor de son cœur. Or, je vous dis que les hommes rendront compte, au jour du jugement, de toute parole vaine qu’ils auront dite ; car tu seras justifié par tes paroles, et par tes paroles tu seras condamné. »

Je voudrais injecter juste une petite note ici, rien que pour vous : avez-vous remarqué ce que Jésus dit du Jugement, c’est-à-dire, de la 2e Résurrection ? Il dit : « tu seras justifié par tes paroles et par tes paroles tu seras condamné. » Voilà une preuve évidente que la 2e Résurrection n’est pas uniquement destinée à la condamnation du monde, car plusieurs seront justifiés ! Faites attention aux faux prophètes qui prêchent que cette résurrection est uniquement pour la destruction des méchants. Notez que le trône du jugement est « blanc », ce qui nous prouve la miséricorde de Jésus pour ceux qui voudront se convertir à Lui.

Dans Romains 2:26-29, Paul nous déclare ceci : « Si donc l’incirconcis garde les commandements de la loi, ne sera-t-il pas réputé circoncis, quoiqu’il soit incirconcis ? Et si l’incirconcis de naissance accomplit la loi, il te condamnera, toi qui, avec la lettre de la loi et la circoncision, es transgresseur de la loi. Car celui-là n’est pas Juif qui ne l’est qu’en dehors, et la circoncision n’est pas extérieure en la chair ; mais celui-là est Juif qui l’est au-dedans, et la circoncision est celle du cœur, selon l’esprit, et non selon la lettre ; et la louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu. »

Car : « Vous êtes vous-mêmes notre lettre, écrite dans nos cœurs, connue et lue par tous les hommes ; car il est évident que vous êtes une lettre de Christ, due à notre ministère, écrite non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant ; non sur des tables de pierre, mais sur les tables de chair, celles du cœur. Or, c’est par Christ que nous avons une telle confiance devant Dieu », nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 3:2-4. « Mais l’homme caché dans le cœur, l’incorruptibilité d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu », nous déclare aussi 1 Pierre 3:4.

Mais continuons à voir ce que Jésus dit à ceux qui instruisaient le peuple : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous payez la dîme de la menthe, de l’aneth et du cumin, et vous négligez les choses les plus importantes de la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité. Il fallait faire ces choses-ci et ne pas omettre celles-là. Conducteurs aveugles, qui coulez le moucheron, et qui avalez le chameau ! » (Matthieu 23:23-24). Les pharisiens étaient très stricts au sujet de la dîme, jusqu’à compter les graines des épices que le peuple utilisait, mais ils négligeaient les choses les plus importantes de la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité.

Le peuple d’Israël était sous la loi de la dîme, mais il y avait des choses encore plus importantes que Jésus est venu nous enseigner dans la Nouvelle Alliance, des choses spirituelles comme : « Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés ; car on vous jugera du même jugement dont vous jugez ; et on vous mesurera de la même mesure dont vous mesurez » (Matthieu 7:1-2). Jésus est venu pour nous enseigner comment aimer les autres, et comment pouvoir devenir un enfant de Dieu dans la Famille de Dieu, né de nouveau. Et, dans le but de nous instruire, Jésus a également choisi de rencontrer un pharisien venu Le voir en secret.

Dans Jean 3:1-7, nous pouvons lire : « Or il y avait un homme, d’entre les pharisiens, nommé Nicodème, l’un des principaux Juifs. Cet homme vint, de nuit, trouver Jésus et lui dit : Maître, nous savons que tu es un docteur venu de la part de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui. Jésus lui répondit : En vérité, en vérité je te dis que si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître, quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère, et naître une seconde fois ? Jésus répondit : En vérité, en vérité je te dis, que si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’esprit est esprit. Ne t’étonne point de ce que je t’ai dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. »

Jésus est venu pour nous enseigner comment aimer tout le monde, car Il veut sauver tout le monde en le faisant naître littéralement de nouveau dans une résurrection à l’immortalité. Donc, une autre chose qu’il faut corriger dans notre caractère, c’est l’orgueil et, pour y arriver, nous devons apprendre à nous humilier. Alors, dans Matthieu 7:3-5, Jésus nous dit : « Et pourquoi regardes-tu la paille dans l’œil de ton frère, tandis que tu ne vois pas la poutre dans ton œil ? Ou comment dis-tu à ton frère : Permets que j’ôte cette paille de ton œil, et voici une poutre est dans le tien ? Hypocrite ! ôte premièrement de ton œil la poutre, et alors tu penseras à ôter la paille de l’œil de ton frère. » « Car Dieu résiste à l’orgueilleux, mais Il fait grâce aux humbles » (Jacques 4:6).

« Quand donc tu feras l’aumône, ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues, afin qu’ils en soient honorés des hommes. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent leur récompense. Mais quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite ; afin que ton aumône se fasse en secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra publiquement. Et quand tu prieras, ne fais pas comme les hypocrites ; car ils aiment à prier en se tenant debout dans les synagogues et aux coins des rues, afin d’être vus des hommes. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent leur récompense. Mais toi, quand tu pries, entre dans ton cabinet, et ayant fermé ta porte, prie ton Père qui est dans ce lieu secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra publiquement » nous déclare Jésus, dans Matthieu 6:2-6.

La condamnation dont parle ici Jésus est destinée à ceux qui agissent en hypocrites en ne cherchant qu’à avoir leur nom écrit dans les journaux, ou sur une plaque au mur de leur bureau, ou sur une brique bien placée dans le mur d’une aile d’hôpital, d’un musée ou d’une église. Ces hommes sont indifférents à l’œuvre qui se fait en toute discrétion dans le ministère de Dieu. Alors, ils seront jugés par Dieu, tandis que ceux qui obéissent à Sa Parole recevront Sa miséricorde dans la joie et dans la foi. Et c’est ce qui leur permettra d’être inclus parmi ceux qui règneront avec Lui pendant mille ans dans Son Royaume, lors de Son avènement.

Dans Matthieu 25:35-40, Jésus dira aux Siens : « Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli ; j’étais nu, et vous m’avez vêtu ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus me voir. Alors, les justes lui répondront : Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu avoir faim, et que nous t’avons donné à manger ; ou avoir soif, et que nous t’avons donné à boire ? Et quand est-ce que nous t’avons vu étranger, et que nous t’avons recueilli ; ou nu, et que nous t’avons vêtu ? Ou quand est-ce que nous t’avons vu malade ou en prison, et que nous sommes venus te voir ? Et le Roi, répondant, leur dira : Je vous le dis en vérité, en tant que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, vous me les avez faites à moi-même. »

Si nous désirons plaire au Seigneur, Il attend de nous que nous obéissions à Ses instructions, et nous serons récompensés. Tandis qu’aux pharisiens, dans Matthieu 23:16-22, Jésus leur dit : « Malheur à vous, conducteurs aveugles, qui dites : Si quelqu’un jure par le temple, cela n’est rien ; mais celui qui aura juré par l’or du temple, est lié ! Insensés et aveugles ! lequel est le plus grand, ou l’or, ou le temple qui rend cet or sacré ? Et si quelqu’un, dites-vous, a juré par l’autel, cela n’est rien ; mais s’il a juré par le don qui est sur l’autel, il est lié. Insensés et aveugles ! car lequel est le plus grand, le don ou l’autel qui rend le don sacré ? Celui donc qui jure par l’autel, jure par l’autel et par tout ce qui est dessus ; et celui qui jure par le temple, jure par le temple et par celui qui y habite ; et celui qui jure par le ciel, jure par le trône de Dieu et par Celui qui est assis dessus. »

Pouvez-vous imaginer Jésus donnant ces sévères admonitions à ces manipulateurs de la vérité ? Mais Jésus S’adressa directement à ces scribes, ces pharisiens et ces saducéens en les traitant d’hypocrites. La cécité que Jésus condamnait avait un impact spirituel pragmatique. Évidemment, si quelqu’un ne comprend pas une vérité toute simple, le résultat sera, soit embarrassant, soit douloureux. « Alors ses disciples, s’approchant, lui dirent : N’as-tu pas remarqué que les pharisiens ont été scandalisés quand ils ont entendu ce discours ? Mais il répondit : Toute plante que mon Père céleste n’a point plantée, sera déracinée. Laissez-les ; ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles ; que si un aveugle conduit un autre aveugle, ils tomberont tous deux dans la fosse », leur déclara Jésus, dans Matthieu 15:12-14. Le grand Créateur de l’univers sait très bien comment guider Sa Création.

Regardons ensemble Genèse 1:28, lorsque Dieu créa les humains. « Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. » Si nous, en tant que Ses serviteurs, ne comprenons pas Ses instructions, nous sommes destinés à avoir de gros problèmes. Tout comme les scribes et les pharisiens, nous risquons de devenir des : « Conducteurs aveugles, qui coulez le moucheron, et qui avalez le chameau ! » (Matthieu 23:24). Cependant, la plus grande cécité est spirituelle.

L’apôtre Pierre nous a dévoilé les attributs nécessaires afin de savoir comment grandir dans la foi.  « Ainsi, y apportant tout votre zèle, ajoutez à votre foi la vertu, et à la vertu la science ; et à la science la tempérance ; et à la tempérance la patience ; et à la patience la piété ; et à la piété l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel la charité. Car si ces choses sont en vous, et y abondent, elles ne vous laisseront ni oisifs, ni stériles dans la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. Mais celui en qui ces choses ne se trouvent point, est aveugle, sa vue est courte, et il a oublié la purification de ses péchés passés. C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le Royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée » (2 Pierre 1:5-11).

Dans Son message aux sept Églises, Jésus a prévenu l’Église de Laodicée : « Car tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien ; et tu ne connais pas que tu es malheureux, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nu » (Apocalypse 3:17). Mais Jésus lui déclare aussi : « Je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, pour devenir riche ; et des vêtements blancs, pour être vêtu, et que la honte de ta nudité ne paraisse point, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies » (Apocalypse 3:18). Par contre, aux leaders juifs, Jésus leur dit : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous courez la mer et la terre pour faire un prosélyte ; et quand il l’est devenu, vous le rendez enfant de la géhenne deux fois plus que vous » (Matthieu 23:15).

Par le fait même, Jésus avertit les faux enseignants de l’époque actuelle de ne pas concevoir les mêmes pratiques, car elles pourraient leur amener de terribles conséquences. Dans Jean 8:44, Jésus dit bien aux pharisiens : « Le père dont vous êtes issus, c’est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge. » Pourtant, dans Jean 8:45-46, Jésus leur dit : « Mais parce que je dis la vérité, vous ne me croyez point. Qui de vous me convaincra de péché ? Et si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas ? » Ils étaient si résolus à résister à la vérité qu’ils étaient prêts à tuer Jésus afin d’arrêter Son message de liberté et ainsi faire plaisir à Satan.

Paul aussi fit face à Élymas, dans Actes 13:8-11, lequel tentait de l’empêcher de révéler la Parole au proconsul : « Mais Élymas, le magicien, car c’est ainsi que se traduit son nom, leur résistait, tâchant de détourner le proconsul de la foi. Mais Saul, qui est aussi appelé Paul, rempli du Saint-Esprit, et ayant les yeux fixés sur lui, dit : O toi, qui es plein de toute fraude et de toute méchanceté, fils du diable, ennemi de toute justice, ne cesseras-tu point de pervertir les voies droites du Seigneur ? Et voici, dès maintenant la main du Seigneur est sur toi, et tu seras aveugle, et tu ne verras point le soleil, pour un temps. Et à l’instant, l’obscurité et les ténèbres tombèrent sur lui ; et tournant çà et là, il cherchait un guide. »

Ensuite : « Il arriva à Iconium que Paul et Barnabas entrèrent ensemble dans la synagogue des Juifs, et parlèrent de telle sorte, qu’il y eut une grande multitude de Juifs et de Grecs qui crurent. Mais les Juifs incrédules excitèrent et irritèrent les esprits des Gentils contre les frères. Cependant Paul et Barnabas demeurèrent là assez longtemps, parlant hardiment, à cause du Seigneur, qui rendait témoignage à la parole de sa grâce, en faisant par leurs mains des prodiges et des miracles. Mais le peuple de la ville fut partagé ; et les uns étaient pour les Juifs, et les autres pour les apôtres. Et comme il se fit une émeute des Gentils et des Juifs, avec leurs principaux chefs, pour outrager les apôtres et pour les lapider, ceux-ci l’apprenant, s’enfuirent dans les villes de Lycaonie, à Lystra et à Derbe, et dans le pays d’alentour, et ils y annoncèrent l’Évangile » (Actes 14:1-7).

Alors, il devient évident que ceux qui détestent la vérité de Dieu se tourneront également contre le peuple de Dieu. Regardons ce que Jésus a déclaré, dans Jean 15:18-21 : « Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, mais que je vous ai choisis dans le monde, c’est pour cela que le monde vous hait. Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont observé ma parole, ils observeront aussi la vôtre. Mais ils vous feront tout cela à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent point celui qui m’a envoyé. »

Jadis, quand notre pays était orienté sur la vérité biblique, nous avions la bénédiction de vivre en liberté. Mais présentement, nous voyons qu’un comportement athée s’établit de plus en plus dans la société actuelle et bouleverse l’ordre dans toutes les régions de la terre. Après que Pierre et Jean eussent été relâchés par le conseil des anciens d’Israël, ils rejoignirent les saints et tous ensemble, ils prièrent ainsi : « Les rois de la terre se sont levés, et les princes se sont assemblés contre le Seigneur et contre son Oint. En effet, Hérode et Ponce-Pilate, avec les Gentils et le peuple d’Israël, se sont assemblés contre ton Saint Fils Jésus, que tu as oint, pour faire toutes les choses que ta main et ton conseil avaient décidé d’avance devoir être faites. Et maintenant, Seigneur, considère leurs menaces, et donne à tes serviteurs d’annoncer ta parole avec une pleine hardiesse ; en étendant ta main, afin qu’il se fasse des guérisons, des miracles et des merveilles par le nom de ton saint Fils Jésus. Lorsqu’ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla ; et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient la Parole de Dieu avec hardiesse » (Actes 4:26-31).

Donne-nous, cher Père, cette même hardiesse pour annoncer Ta Parole chez plusieurs ennemis de la vérité. Car une grande porte nous est ouverte, avec espérance de succès ; mais il y a beaucoup d’adversaires. Donne-nous également d’enseigner Ta Parole avec humilité, fidélité et conviction afin d’apporter Ta vérité dans la vie d’un grand nombre de futurs frères et sœurs. Et lorsque nous serons invités chez ces individus afin de leur expliquer des passages difficiles à comprendre, que jamais le Seigneur ne soit obligé de nous corriger comme Jésus l’a fait avec les leaders juifs de Son époque : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous dévorez les maisons des veuves, tout en affectant de faire de longues prières ; aussi vous en recevrez une plus grande condamnation » (Matthieu 23:14).

Jésus n’y va pas avec le dos de la cuillère ici, car ces leaders religieux utilisaient leur autorité pour éloigner leurs prosélytes de Dieu et de Sa Parole. Ce que ces pharisiens faisaient était très sérieux, car l’emphase, dans la correction de Jésus, était concentrée sur l’impact que leur enseignement avait sur la vie de ces prosélytes. L’apôtre Jacques avait certainement cet incident à l’esprit lorsqu’il a déclaré, dans Jacques 3:1-2 : « Mes frères, qu’il n’y en ait pas parmi vous beaucoup qui enseignent, car nous encourrons un jugement plus sévère. Or, nous bronchons tous en plusieurs choses. Si quelqu’un ne bronche point en paroles, c’est un homme parfait, qui peut tenir aussi tout son corps en bride. »

Dans sa deuxième épître à Timothée, Paul lui décrit une série de mauvaises attitudes qui caractériseront les personnes dans les derniers jours. « Or, sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là » (2 Timothée 3:1-5). Quelle remarquable prescience de notre société moderne !

Mais en parlant des leaders religieux, Paul déclare : « De ce nombre sont ceux qui s’introduisent dans les maisons, et qui captivent de pauvres femmes chargées de péchés, entraînées par diverses passions ; qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité. Et comme Jannès et Jambrès résistèrent à Moïse, ceux-ci de même résistent à la vérité ; gens d’un esprit corrompu, et réprouvés à l’égard de la foi. Mais ils ne feront pas de plus grands progrès ; car leur folie sera connue de tous, comme le fut aussi celle de ces deux-là », nous confirme Paul, dans 2 Timothée 3:6-9.

Cependant, à son jeune évangéliste, Paul lui dit : « Pour toi, tu as suivi ma doctrine, ma conduite, mon dessein, ma foi, ma patience, ma charité, ma constance, mes persécutions et mes afflictions, comme celles qui me sont arrivées à Antioche, à Iconium, à Lystre. Quelles persécutions j’ai supportées ! Et le Seigneur m’a délivré de toutes. Or, tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés. Mais les hommes méchants et les imposteurs iront en empirant, séduisant et étant séduits » (2 Timothée 3:10-13). Mais ce principe divin persiste. Car : « il sera beaucoup redemandé à quiconque il aura été beaucoup donné ; et on exigera plus de celui à qui on aura beaucoup confié » (Luc 12:48).

N’oublions jamais que les pharisiens et les saducéens du temps de Jésus connaissaient les Écritures, et c’est pourquoi Jésus les traita d’hypocrites au comportement destructif, recevant par le fait même Son jugement sévère. Alors, tout ceux qui utilisent le plateau du leadership pour altérer la vérité le font : « Car ils aimèrent plus la gloire qui vient des hommes, que la gloire de Dieu » (Jean 12:43). Et s’ils le font au sein de la religion ou dans des positions politiques, comme c’était le cas des pharisiens et des saducéens, ou simplement dans le cas des maîtres académiciens d’aujourd’hui, alors ils récolteront ce qu’ils méritent.

Paul s’adresse à ces gens, dans Romains 2:5-8, lorsqu’il déclare ; « Mais par ton endurcissement et ton cœur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu, qui rendra à chacun selon ses œuvres, savoir, la vie éternelle à ceux qui, persévérant dans les bonnes œuvres, cherchent la gloire, l’honneur et l’immortalité ; mais l’indignation et la colère aux contentieux et à ceux qui sont rebelles à la vérité, et qui obéissent à l’injustice. » Que le Seigneur nous donne le discernement et la sagesse d’éviter ceux qui causent des divisions et des scandales contre la doctrine que nous avons apprise, et à nous éloigner continuellement d’eux.




D.559 – Libéré de la culpabilité

Par Joseph Sakala

Êtes-vous parfois obsédés par des élans de culpabilité ? Avez-vous parfois au dedans de vous le sentiment d’avoir fait du mal, ce qui vous donne des pensées de honte et d’infériorité ? Rassurez-vous, car vous n’êtes pas les seuls ! Mais pourquoi, en tant qu’humains, serions-nous obligés de nous sentir coupables ? La psychologie moderne ne nous conseille-t-elle pas de chasser tout sentiment de culpabilité afin d’être libre ? Or, la réalité est que la culpabilité joue un rôle vital dans le Plan de Dieu. Quel est ce rôle, et comment doit-on réagir face à la culpabilité ? La culpabilité est définie comme l’état dans lequel nous nous trouvons après avoir commis une offense, un crime, une violation, ou le mal, spécialement contre une loi morale où pénale. C’est de comprendre que nous avons la responsabilité d’avoir fait quelque offense, crime ou mal et d’en ressentir du remord.

La culpabilité est alors une réaction naturelle et humaine dans le fait d’avoir brisé une loi. Lorsqu’un individu brise une loi du code de la route, il est coupable d’avoir brisé cette loi de la route. La même chose est vraie lorsque nous brisons une loi spirituelle de Dieu. Dès que nous la brisons, nous en ressentons l’état de responsabilité. Et quelle est cette responsabilité ?  Il y a environ 2 000 ans de cela, la Parole de Dieu (Jean 1:1-3, 14), le Logos ou le Porte-parole s’est dépossédé de Son immortalité, est né d’une femme vierge qui enfanta un Fils et qui fut nommé EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS (Matthieu 1:23).

Il S’appelait Jésus-Christ (Sauveur-Oint), et Il est entré dans ce monde pour plusieurs raisons dont la première fut de mourir d’une mort ignoble, aux mains des humains guidés de façon malsaine, mais qu’Il avait pourtant Lui-même créés. Pourquoi cette mort ? Afin d’effacer la pénalité pour chaque péché commis par chaque être humain ayant déjà existé et pour tous ceux qui devaient naître par la suite. Dans la Bible, nous pouvons lire : « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus », nous déclare Paul, dans Romains 3:23-26.

Voilà la triste réalité. Tous ont péché et, parce que tous ont péché, tous ont contribué à la mort de notre Sauveur Jésus-Christ. La culpabilité que nous ressentons lorsque nous brisons un commandement de Dieu est simplement là parce que nous sommes responsables d’avoir enfreint la loi de Dieu avec chaque transgression. 1 Jean 3:4-5 nous dit : « Quiconque pèche, transgresse aussi la loi ; car le péché est une transgression de la loi. Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en lui. » Alors, que pouvons-nous faire pour nous débarrasser de la culpabilité que nous traînons avec nos péchés antérieurs ?

La réponse se trouve dans le message que Christ est venu prêcher. Dans Marc 1:14-15, nous lisons : « Or, après que Jean eut été mis en prison, Jésus s’en alla en Galilée, prêchant l’évangile du royaume de Dieu, et disant : Le temps est accompli, et le royaume de Dieu approche. Repentez-vous et croyez à l’Évangile. » Jésus est venu en prêchant à l’humanité entière de se repentir. Mais que veut dire « se repentir » ? Le mot grec pour « repentir » est metanoeo qui signifie simplement « penser autrement après ».

Regardons ensemble ce qui arriva au Jour de la Pentecôte, lorsque Pierre, rempli du Saint-Esprit, a déclaré ceci à tous ceux qui étaient réunis à Jérusalem : « Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié. Ayant entendu ces choses, ils furent touchés de componction en leur cœur, et dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes frères, que ferons-nous ? Et Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour la rémission de ses péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse a été faite à vous et à vos enfants, et à tous ceux qui sont éloignés, autant que le Seigneur notre Dieu en appellera » (Actes 2:36-39).

La psychologie nous enseigne d’innombrables méthodes pour nous nettoyer l’esprit de notre état de culpabilité, mais la vérité demeure que, si nous sommes coupables, c’est parce que nous avons péché contre Dieu. Le roi David avait compris cela : « (Lorsque Nathan le prophète vint à lui, après que David fut allé vers Bath-Shéba.) O Dieu, aie pitié de moi, selon ta miséricorde ! Selon la grandeur de tes compassions, efface mes forfaits ! Lave-moi parfaitement de mon iniquité, et nettoie-moi de mon péché ! Car je connais mes transgressions, et mon péché est toujours devant moi. J’ai péché contre toi, contre toi seul, et j’ai fait ce qui est mal à tes yeux, de sorte que tu seras juste quand tu parleras, et sans reproche quand tu jugeras » (Psaume 51:2-6).

Donc, nos péchés sont contre Dieu seul, et Lui seul peut nous dégager de la responsabilité que nous portons concernant la mort de Christ. Alors, s’il y a un péché qui vous culpabilise, allez vers Dieu et criez pour obtenir votre pardon, et vous serez libérés. Car le signe évident que vous êtes repentant et que vous n’avez pas commis le péché impardonnable vous viendra de Dieu Lui-même et rassurera votre cœur à propos de la raison pour laquelle Christ est mort.

Dans 1 Corinthiens 15:3-8, Paul nous déclare : « Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ; et qu’il a été vu de Céphas, puis des douze ; ensuite, il a été vu en une seule fois de plus de cinq cents frères, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts. Ensuite, il s’est fait voir à Jacques, et puis à tous les apôtres ; et après tous, il m’est apparu à moi aussi comme à un avorton. » Toutes ces personnes avaient vu le Christ à la suite de Sa résurrection. Notez comment Paul rend hommage à Jacques, le fils d’Alphée, qui fut un des premiers à mourir aux mains de Néron lors de la persécution qu’il a menée contre les saints de Dieu.

Ce passage est souvent considéré comme le passage qui définit l’Évangile, en déclarant la grande vérité que Christ est mort pour nos péchés ; ensuite, qu’Il fut mis en tombe, mettant beaucoup l’emphase sur Sa résurrection qui fut aussi une résurrection physique et pas seulement spirituelle, et qu’Il a été vu par plusieurs témoins. Il est fort intéressant de noter que le verset 1 de 1 Corinthiens 15, qui nous présente l’Évangile, est un des endroits parmi la centaine de mentions dans le Nouveau Testament où le mot grec est traduit par « Évangile ». Cependant, le passage ne nous dit pas pourquoi Jésus est mort pour nos péchés.

Ce n’était pas simplement pour payer la rançon en vue de nous offrir le salut et nous rendre heureux. Il y a, en effet, de nombreuses références sur Sa mort offerte en substitution pour nous. Elles nous indiquent pourquoi Christ est mort pour nous et pour notre salut. Par exemple, Christ : « est mort pour tous, afin que ceux qui vivent, ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour Celui qui est mort et ressuscité pour eux. C’est pourquoi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair ; si même nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus ainsi. Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation » (2 Corinthiens 5:15-19).

Considérez également Galates 1:4-5, où Christ : « …s’est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous retirer de ce siècle corrompu, selon la volonté de Dieu notre Père, auquel soit gloire aux siècles des siècles ! Amen. » Le témoignage de Pierre établit que Jésus : « …a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:24-25). Jean nous rend ce témoignage que : « L’amour de Dieu envers nous a paru en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est Lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés. Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres » (1 Jean 4:9-11).

Il y a plusieurs autres versets qui nous témoignent que Christ n’est pas seulement mort pour sauver nos âmes, mais pour que nous Lui servions d’ambassadeurs. « Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! » (2 Corinthiens 5:20). Sommes-nous vraiment Ses ambassadeurs d’après notre comportement ? Et Dieu nous a donné ce pouvoir afin de Le glorifier ici, maintenant, sur cette terre. C’est pourquoi Christ nous dit aussi : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin, dit le Seigneur, Celui QUI EST, et QUI ÉTAIT, et QUI SERA, le TOUT-PUISSANT » (Apocalypse 1:8). Alors, n’ayons pas crainte de prêcher cela au monde entier !

Dans le dernier livre de la Bible, nous voyons la confirmation du « Je Suis » par le Christ glorifié Lui-même, tout en nous parlant de Sa victoire ultime sur la méchanceté de ce monde. Par contre, dans les Psaumes, la déclaration du « Je Suis » par Christ nous parle prophétiquement de Ses souffrances. Les voici, ces Psaumes messianiques, tous écrits mille ans avant l’apparition de Christ. Pourtant chaque Psaume cité dans le Nouveau Testament fut accompli par Christ. « Mais moi, je suis un ver, et non un homme ; l’opprobre des hommes et le méprisé du peuple » (Psaume 22:7).

Jésus Se compare ici à la femelle du « ver rose » qui se laisse mourir afin que ses petits survivent. En faisant cela, son corps dégage un liquide rose qui nourrit et protège ses petits. Cela a certainement été accompli par Jésus qui a donné Sa vie afin que Ses enfants soient protégés et sauvés. Quelle magnifique manifestation d’humilité et d’amour de Celui qui nous a tous créés ! Dans Psaume 40:18, nous lisons : « Pour moi, je suis affligé et misérable ; le Seigneur aura soin de moi. Tu es mon aide et mon libérateur. Mon Dieu, ne tarde point ! » En contraste aux souffrances de Christ, il y a certainement des gloires qui suivront. Mais Jésus Se proclame le « Je Suis », comme nous pouvons le constater dans Apocalypse 1:11 : « Qui disait : Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier ; ce que tu vois, écris-le dans un livre et l’envoie aux sept Églises qui sont en Asie, à Éphèse, à Smyrne, à Pergame, à Thyatire, à Sardes, à Philadelphie et à Laodicée », dit Jésus à Jean.

Jésus S’identifie également, dans Apocalypse 1:17-18, devant Jean qui dit : « Or, quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort, et il mit sa main droite sur moi, en me disant : Ne crains point ; c’est moi qui suis le premier et le dernier, celui qui est vivant ; et j’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer et de la mort. » Nous le voyons aussi dans Apocalypse 21:6-7 où Jésus déclare : « C’en est fait ; je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin. Je donnerai gratuitement de la source d’eau vive à celui qui a soif. Celui qui vaincra, héritera toutes choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils. »

Et finalement, dans Apocalypse 22:13, Jésus nous rassure : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin. Heureux ceux qui observent ses commandements, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville ! » Celui qui est toujours existant, le « Je Suis », le Seigneur Jésus-Christ, Qui a créé toutes choses, vaincra pour faire toutes choses nouvelles éternellement. Regardons maintenant ensemble deux étonnants témoignages de Sa part : « Et j’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer et de la mort. Écris les choses que tu as vues, celles qui sont et celles qui doivent arriver après celles-ci » (Apocalypse 1:18-19).

Et l’autre déclaration dans Apocalypse 22:16 : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. » Donc, Jean, qui avait reçu la vision apocalyptique (car ses épîtres furent écrites après la rédaction de l’Apocalypse), nous dévoile, dans 1 Jean 1:3-4 : « Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils. Et nous vous écrivons ces choses, afin que votre joie soit parfaite. » C’est la merveilleuse raison pour laquelle Dieu nous a adoptés.

« Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6). « De sorte qu’il ne vous manque aucun don, à vous qui attendez la manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ. Il vous affermira aussi jusqu’à la fin, pour que vous soyez irrépréhensibles au jour de notre Seigneur Jésus-Christ. Dieu, par qui vous avez été appelés à la communion de son Fils Jésus-Christ, notre Seigneur, est fidèle » (1 Corinthiens 1:7-9).

Jésus pria ainsi, dans Jean 17:1-7 : « Puis levant les yeux au ciel, il dit : Père, l’heure est venue, glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie ; selon que tu lui as donné pouvoir sur toute chair, afin qu’il donne la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. Or, c’est ici la vie éternelle, qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et Jésus-Christ que tu as envoyé. Je t’ai glorifié sur la terre ; j’ai achevé l’ouvrage que tu m’avais donné à faire. Et maintenant, glorifie-moi, Père, auprès de toi, de la gloire que j’avais auprès de toi, avant que le monde fût. J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu m’as donnés du monde ; ils étaient à toi, et tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole. Ils ont connu maintenant que tout ce que tu m’as donné vient de toi. »

Mais regardez maintenant ce que Jésus déclare, dans Jean 17:8-11 : « Car je leur ai donné les paroles que tu m’as données, et ils les ont reçues, et ils ont connu véritablement que je suis venu de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé. Je prie pour eux ; je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont à toi. Et tout ce qui est à moi, est à toi, et ce qui est à toi, est à moi, et je suis glorifié en eux. Et je ne suis plus dans le monde, mais ceux-ci sont dans le monde, et je vais à toi. Père saint, garde en ton nom ceux que tu m’as donnés, afin qu’ils soient un, comme nous. » Nos esprits peuvent à peine saisir la profondeur de ces paroles. « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7).

La nature de la lumière dans l’univers nous donne des indices : la lumière est inchangeable ; on ne peut pas faire une lumière ténébreuse. La lumière expose tout, elle révèle tout et amène tout vers la clarté. La lumière maintient tout en vie. Hébreux 1:3 nous dévoile que Jésus était : « la splendeur de sa gloire [celle de Dieu] et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante. » Voilà comment Jésus soutient toutes choses, Il n’a pas besoin de gravité ; le mot gravité n’existe pas dans la Bible. La nature des ténèbres est également très instructive. Les ténèbres sont repoussées par la plus petite étincelle de lumière. Tout ce que les ténèbres recouvrent est caché dans l’obscurité. Les ténèbres peuvent même tuer la vie.

Cependant, Proverbes 4:18-19 nous rassure : « Mais le sentier des justes est comme la lumière resplendissante, dont l’éclat augmente jusques à ce que le jour soit dans sa perfection. La voie des méchants est comme l’obscurité ; ils ne voient point ce qui les fera tomber. » Regardons ce que Dieu nous dévoile, par la bouche de Son prophète Esaïe : « Je ferai marcher les aveugles par un chemin qu’ils ne connaissent pas ; je les conduirai par des sentiers inconnus ; je changerai devant eux les ténèbres en lumière, et les lieux montueux en plaine. Je leur ferai cela, et ne les abandonnerai point » (Esaïe 42:16).

« Mais nous qui sommes du jour, soyons sobres, étant revêtus de la cuirasse de la foi, et de la charité, et du casque de l’espérance du salut. Car Dieu ne nous a point destinés à la colère, mais à la possession du salut par notre Seigneur Jésus-Christ, Qui est mort pour nous, afin que, soit que nous veillions, soit que nous dormions, nous vivions ensemble avec lui », nous dit Paul, dans 1 Thessaloniciens 5:8-10. « Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité. Examinez ce qui est agréable au Seigneur » (Éphésiens 5:8-10).

Car c’est Dieu : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. » nous confirme Paul, dans Colossiens 1:13-15. « Cependant, ne prenez aucune part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais bien plutôt condamnez-les. Car il est même honteux de dire ce que ces gens font en secret », nous dit Paul, dans Éphésiens 5:11-12. Au contraire, soyons de ceux qui déclarent au Seigneur : « A toi, Éternel, la grandeur, la force et la magnificence, l’éternité et la splendeur, car tout ce qui est dans les cieux et sur la terre t’appartient. A toi, Éternel, est le règne, et tu t’élèves en souverain au-dessus de tout. La richesse et la gloire viennent de toi, tu as la domination sur tout; la force et la puissance sont en ta main, et en ta main est le pouvoir d’agrandir et de fortifier toutes choses » (1 Chroniques 29:11-12).

Ceci est une des grandes vérités des Écritures. Car, originellement, elle faisait partie de la prière du roi David au moment du couronnement de Salomon comme son successeur. Puisque David et Salomon furent les deux plus grands rois d’Israël, et sûrement deux des plus grands rois du monde de leur époque, David a rendu témoignage que le Seigneur Lui-même était le véritable Roi, non seulement d’Israël, mais également des cieux et de la  terre. Il est la Tête, le Roi Suprême de tout. C’est donc la première fois dans les Écritures que nous voyons un si grand témoignage d’adoration.

Jésus Lui a aussi rendu un grand témoignage lorsqu’Il a inclus dans Sa prière au Père : « Car à Toi appartiennent le règne, la puissance, et la gloire à jamais. Amen ! » (Matthieu 6:13). Dans le monde moderne, cependant, très peu de gens Lui rendent témoignage en tant que Roi de la Création, excepté une toute petite minorité. La plupart croit que l’univers est le résultat d’une évolution aveugle et que l’homme en est le roi. Mais la prière de David a fait écho jusque dans Apocalypse 4:10-11 où : « Les vingt-quatre Anciens se prosternaient devant celui qui était assis sur le trône, et ils adoraient celui qui vit aux siècles des siècles et jetaient leurs couronnes devant le trône, en disant : Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent, et ont été créées. »

Mais un jour, nous verrons : « les vingt-quatre Anciens, qui sont assis sur leurs trônes devant Dieu, se prostern[ant] sur leurs faces, et adorèr[ant] Dieu, en disant : Nous te rendons grâces, Seigneur Dieu Tout-Puissant, QUI ES, et QUI ÉTAIS, et QUI SERAS, de ce que tu as pris en main ta grande puissance, et de ce que tu es entré dans ton règne » (Apocalypse 11:16-17). Cette déclaration nous annonce l’établissement du Royaume de Dieu sur la terre avec Jésus et Ses Saints qui domineront sur toutes les nations.

Rendons gloire et honneur à Dieu qui établira Son Royaume sur la terre, ce qu’Il avait jadis révélé aux hommes. « Alors il leur parlera dans sa colère ; il les épouvantera dans son courroux. Et moi, dira-t-il, j’ai sacré Mon Roi, sur Sion, ma montagne sainte. Je publierai le décret de l’Éternel ; il m’a dit : Tu es mon fils ; aujourd’hui je t’ai engendré. Demande-moi, et je te donnerai les nations pour héritage, et pour possession les bouts de la terre. Tu les briseras avec un sceptre de fer, tu les mettras en pièces comme un vase de potier. Maintenant donc, ô rois, ayez de l’intelligence ; recevez instruction, juges de la terre. Servez l’Éternel avec crainte, et réjouissez-vous avec tremblement. Rendez hommage au Fils, de peur qu’il ne s’irrite, et que vous ne périssiez dans votre voie, quand sa colère s’enflammera tout à coup. Heureux tous ceux qui se confient en lui ! » (Psaume 2:5-12). Quel beau témoignage fait ici par David à Jésus son Seigneur !

Lors de ce jour, il n’y aura plus aucun anathème, car Jésus sera là, et Ses serviteurs Le serviront. Dans Jean 17:24-26, Jésus avait prié au Père en Lui disant : « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a point connu ; mais moi, je t’ai connu, et ceux-ci ont connu que c’est toi qui m’as envoyé. Et je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi-même je sois en eux. »

Voilà l’essence même de la prière que Jésus adressa au Père juste avant Son arrestation et Sa crucifixion. Lorsque nous entendons Sa prière, nous pouvons reculer dans le temps et constater le grand amour indescriptible du Père pour Son Fils bien-aimé et pour ceux à qui Jésus fera connaître Son Nom, afin que « l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi-même je sois en eux » (Jean 17:26). C’est de cet amour que jaillit l’amour marital, l’amour maternel, l’amour fraternel, l’amour pour son pays, l’amour pour ses amis, l’amour pour tous ceux qui sont présentement perdus et tout autre amour véritable et louable.

Il est donc approprié que la toute première mention de l’amour se trouve dans l’Ancien Testament où, dans Genèse 22:1-3 : « Il arriva, après ces choses, que Dieu éprouva Abraham, et il lui dit : Abraham ! et il répondit : Me voici. Et il dit : Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac, et va-t’en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste, sur une des montagnes que je te dirai. Et Abraham se leva de bon matin, bâta son âne, prit deux de ses serviteurs avec lui, et Isaac son fils ; il fendit du bois pour l’holocauste ; puis il partit et s’en alla vers le lieu que Dieu lui avait dit. »

Et la première référence à l’amour dans le Nouveau Testament fut lors du baptême de Jésus, dans Matthieu 3:14-17 : « Mais Jean s’y opposait, en disant : C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et tu viens à moi ! Et Jésus, répondant, lui dit : Ne t’y oppose pas pour le moment ; car c’est ainsi qu’il nous convient d’accomplir tout ce qui est juste. Alors, il ne s’y opposa plus. Et quand Jésus eut été baptisé, il sortit aussitôt de l’eau ; et à l’instant les cieux s’ouvrirent à lui, et il vit l’Esprit de Dieu descendant comme une colombe et venant sur lui. Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir. »

Dans les deux cas, notez bien que le fils est appelé bien-aimé. Cependant, dans les deux cas, le père et le fils sont prêts à s’approcher de l’autel du  sacrifice afin que la volonté de Dieu soit faite, de manière à ce que le salut soit disponible pour les pécheurs perdus. « Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ? Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie. Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous », nous déclare Paul, dans Romains 8:32-34. Donc si vous êtes à Christ, vous est libéré de toute culpabilité.




D.555 – La tentation de Christ

Par Joseph Sakala

Dans Matthieu 4:1-4, nous lisons : « Alors Jésus fut emmené par l’Esprit dans le désert pour être tenté par le diable. Et après qu’il eut jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. Et s’étant approché de lui, le tentateur lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent des pains. Mais Jésus répondit : Il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. » Notez l’hypocrisie de Satan ! Il attend pendant quarante jours pour s’assurer que Jésus soit affamé afin de Lui demander de changer les pierres en pain. Mais Jésus lui a cité une vérité irréfutable, c’est-à-dire que l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.

Et c’est une vérité universelle pour chaque chrétien qui déclare suivre Jésus. Car Satan est très rusé et voudrait utiliser toutes sortes d’astuces pour nous séduire, mais si nous ne nous fions qu’à Sa Parole, ce sera impossible. Il est bien que nous cherchions la vérité, mais il faut faire attention et vérifier d’où vient cette « vérité ». Il faut absolument être des Béréens et vérifier toute chose. Et si un physicien vous ébranle en disant que la loi de la gravité n’est qu’une théorie inventée de toute pièce, allez-vous le croire sur parole ? On nous enseigne depuis notre prime jeunesse que la loi de la gravité existe parce que c’est ce que disent les savants. Est-ce eux que nous devons plutôt croire sur parole ? Romains 3:4 nous dit bien : « Nullement ! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur », à moins que l’homme cite la Parole de Dieu, sans la tordre.

Vous noterez que la « loi de la gravité » a réellement été inventée de toute pièce par un franc-maçon illuminatus du nom d’Isaac Newton, qui n’a jamais été en mesure d’en faire la preuve. Alors, posons-nous la question : Qu’est ce qui tient tout l’univers ensemble ? Dieu le sait et, un jour, Il saura bien nous le dévoiler, parce qu’il n’y a aucun verset biblique qui parle de la « loi » de la gravité.

« Alors le diable le mena dans la ville sainte, et le mit sur le haut du temple ; et il lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit qu’il ordonnera à ses anges d’avoir soin de toi ; et ils te porteront dans leurs mains, de peur que tu ne heurtes ton pied contre quelque pierre. Jésus lui dit : Il est aussi écrit : Tu ne tenteras point le Seigneur ton Dieu » (Matthieu 4:5-7). Les gens du monde sont très rapides à lancer des défis à Dieu. Mais Dieu est omnipotent et sait toutes choses, alors nous ne devrions jamais Le tenter pour nous prouver que Dieu a toujours raison, car cela peut devenir très dangereux, et Satan le sait très bien.

« Le diable le mena encore sur une montagne fort haute, et lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire ; et lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si, te prosternant, tu m’adores. Alors Jésus lui dit : Arrière, Satan ; car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul. Alors le diable le laissa ; et voici des anges vinrent, et le servirent » (Matthieu 4:8-11). Imaginez l’astuce de Satan qui demande à Jésus de l’adorer, simplement pour avoir droit à tous ces royaumes, alors que Jésus savait que : « Toute puissance Lui avait été donnée dans le ciel et sur la terre » (Matthieu 28:18), par Dieu Lui-même. Alors, il ne faut pas être surpris de la réponse de Christ donnée à l’adversaire.

Les quarante jours que Jésus a passés dans le désert en jeûnant et en Se faisant tenter par le diable sont un exemple éclatant pour nous. L’apôtre Jacques nous dit : « Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous » (Jacques 4:7). Le chef des apôtres nous déclare la même chose : « Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions » (1 Pierre 5:9). Satan ne nous tentera pas de la même façon qu’il a tenté Jésus, mais les réponses de Christ sont précisément la façon dont nous devrions contrevenir à l’effort de l’Adversaire pour nous séduire. Chaque tentative de Satan fut vaincue en citant les Écritures. « De combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints » (Jude 1:3).

Dans la première tentation qui avait pour but de changer des pierres en pains, la réponse de Jésus fut : « Il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4:4). Ici, Jésus a cité Deutéronome 8:3 : « Dieu t’a donc humilié et t’a laissé avoir faim ; mais il t’a fait manger la manne, que tu ne connaissais pas et que n’avaient pas connue tes pères ; afin de te faire connaître que l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais que l’homme vivra de tout ce qui sort de la bouche de l’Éternel. »

Est-ce qu’Israël a compris ? Dans Exode 16:19-20, Moïse lui dit, au sujet de la manne : « Que personne n’en laisse de reste jusqu’au matin. Mais ils n’obéirent point à Moïse, et quelques-uns en laissèrent jusqu’au matin, et il s’y engendra des vers et une mauvaise odeur ; et Moïse se mit en colère contre eux. » Nous avons parfois de la difficulté à nous en tenir à la Parole de Dieu. Pourtant, c’est Sa Parole, et seulement Sa Parole, qui nous promet le salut de nos âmes. Toute autre connaissance n’est que du détail.

Ensuite, Satan Lui dit : « Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi d’ici en bas du temple ; éprouve tes anges pour voir s’ils viendront te secourir. » Regardons dans Luc 4:12 : « Mais Jésus lui répondit : Il est dit : Tu ne tenteras pas le Seigneur ton Dieu. » Ici, Jésus a cité Exode 17:6-7 : « Voici, je me tiendrai devant toi, là, sur le rocher, en Horeb, et tu frapperas le rocher ; et il en sortira de l’eau, et le peuple boira. Moïse fit donc ainsi aux yeux des anciens d’Israël. Et on nomma le lieu Massa et Mériba (tentation et querelle), à cause de la contestation des enfants d’Israël, et parce qu’ils avaient tenté l’Éternel, en disant : L’Éternel est-il au milieu de nous, ou n’y est-il pas ? » Alors, pourquoi faut-il Le tenter ? N’avons-nous pas confiance en Lui ?

Satan, l’archange qui s’est rebellé contre son Créateur pour tenter d’atteindre le pouvoir, s’essaya une autre fois, en demandant à Jésus de l’adorer afin d’avoir tous les royaumes de la terre. Cette fois, Jésus lui dit tout simplement, dans Matthieu 4:10 : « Arrière, Satan ; car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul. » Il y a un message ici pour chaque humain : « Car que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? » (Marc 8:36). Adorons Dieu et, un jour, Il partagera Son univers avec nous.

Rappelons-nous que : « La foi vient donc de ce qu’on entend ; et ce qu’on entend, vient de la Parole de Dieu » (Romains 10:17). Ne l’oublions jamais ! « Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu » (Éphésiens 6:17), que nous utiliserons dans notre combat contre l’ennemi. Mais souvenez-vous toujours que, lorsque : « le diable ayant achevé toute la tentation, se retira de lui pour un temps » (Luc 4:13), Satan n’est pas disparu, mais il se retira seulement pour un temps afin de revenir encore plus fort pour persécuter les enfants de Dieu dans sa séduction du monde entier.

Il est certainement dérangeant de ne pas savoir pourquoi Dieu ne semble pas protéger tous Ses enfants contre toutes les persécutions et les épreuves. La protection de Dieu qui met Ses enfants sous Son aile est pourtant l’une des nombreuses promesses du Seigneur faites à Son peuple. Toutefois, Christ, premier-né de Dieu, homme parfait, a été le plus martyrisé et le plus persécuté de tous les hommes.

De plus, Il a prédit que nous serions aussi persécutés à cause de Son nom. Paul a été persécuté de toutes sortes de façons. Pierre aussi, ainsi que de nombreux chrétiens au fil des siècles, dès les débuts de l’Église en passant par l’Inquisition catholique par laquelle beaucoup de chrétiens ont été martyrisés, et pendant l’ère communiste en URSS où des dizaines de millions de chrétiens ont été persécutés, torturés et tués dans les goulags de Sibérie. Et le martyr se poursuit un peu partout dans le monde, mais il ne faut pas être surpris, car Satan déteste la race humaine créée à l’image de Dieu.

Durant les trois ans et demi de la Grande Tribulation, les membres de l’Église de l’ère de Philadelphie recevront un sceau spécial et seront protégés : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre » (Apocalypse 3:10). Pourquoi cette protection ? Parce qu’ils auront un travail à faire, celui d’exécuter la plus grande campagne d’évangélisation de l’histoire. C’est eux qui, au nom de Christ, frapperont à la porte des membres de l’Église de l’ère de Laodicée : « Voici, [dit Jésus à Laodicée] je me tiens à la porte, et je frappe ; si quelqu’un entend ma voix et m’ouvre la porte, j’entrerai chez lui, et je souperai avec lui, et lui avec moi » (Apocalypse 3:20).

Cependant, ceux-ci n’auront pas reçu le sceau de protection et beaucoup devront prouver leur fidélité au Seigneur en passant par l’épreuve du martyre et en se faisant décapiter plutôt que de se plier aux exigences de la Bête,  « Et je vis des trônes, sur lesquels s’assirent des personnes, et il leur fut donné de juger. Je vis aussi les âmes de ceux qui avaient été décapités pour le témoignage de Jésus, et pour la parole de Dieu, et ceux qui n’avaient point adoré la bête, ni son image, et qui n’avaient point pris sa marque sur leurs fronts, ou à leurs mains. Et ils vécurent et régnèrent avec Christ mille ans » (Apocalypse 20:4).

Dieu connaît le cœur de tous Ses enfants et Il décide de tous les procédés servant au perfectionnement de leur caractère. Or, Dieu nous a créés libres de choisir, mais avec les conséquences qui y sont aussi attachées. Tout dépendant des circonstances, parfois Il protège de la persécution, d’autres fois Il la permet, le tout ayant pour but le perfectionnement des saints.

Prenez le temps de relire le livre de Job. Dieu a permis que Satan persécute Son serviteur d’une façon atroce, sans toutefois lui enlever la vie. Job était un homme droit, mais il manquait d’humilité et s’enorgueillissait de sa droiture. Il se croyait avoir presqu’atteint le niveau de Dieu ! Alors, Dieu a fait en sorte qu’il soit littéralement écrasé, brisé, humilié. Puis, Dieu S’est présenté à Job en comparant Sa toute-puissance à la faiblesse de Job. Celui-ci a compris et a eu honte de son attitude. Il n’aurait pas compris si Dieu l’avait gardé dans la ouate et s’Il l’avait protégé contre Satan. Tout compte fait, Job est sorti gagnant de l’épreuve et Satan fut le perdant.

Il en est de même pour tous les enfants de Dieu. N’oubliez pas que Satan est « l’accusateur de nos frères, qui les accusait jour et nuit devant la face de notre Dieu » (Apocalypse 12:10). Nous devons passer quelquefois par le même chemin que Job. Mais Dieu a promis que nous ne serions jamais éprouvés au-delà de nos forces. Cependant, Satan utilise aussi d’autres façons pour tenter de séduire les enfants de Dieu. Dans l’Ancien Testament, nous voyons une autre sorte de séduction, celle de Balaam, par exemple.

A l’Église de Pergame, Jésus-Christ a dit : « Mais j’ai quelque peu de chose contre toi, c’est que tu as là des gens qui tiennent la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre un scandale devant les enfants d’Israël, pour qu’ils mangeassent des choses sacrifiées aux idoles, et qu’ils tombassent dans la fornication » (Apocalypse 2:14). Le récit de ce qu’a fait le faux prophète Balaam se trouve dans le livre des Nombres, dans les chapitres 22 à 24. Mais ce n’est pas là que nous pouvons trouver ce qu’était la doctrine de Balaam, ni dans 2 Pierre 2:15 où l’apôtre parle de la voie de Balaam qui aima le salaire de l’iniquité.

Cependant, nous lisons ceci, dans Nombres 31:16 : « Voici, ce sont elles qui, d’après la parole de Balaam, ont donné occasion aux enfants d’Israël de commettre un crime contre l’Éternel dans l’affaire de Peor, ce qui attira la plaie sur l’assemblée de l’Éternel. » Or « l’affaire de Peor » est expliquée dans Nombres 25 ! Voyez aux versets 1 à 3 : « Or, Israël demeurait à Sittim ; et le peuple commença à se livrer à la fornication avec les filles de Moab. Elles convièrent le peuple aux sacrifices de leurs dieux ; et le peuple mangea, et se prosterna devant leurs dieux. Et Israël s’attacha à Baal-Peor ; et la colère de l’Éternel s’enflamma contre Israël. »

Israël se livra à la fornication spirituelle et physique avec les filles de Moab, peuple de Balak, incité par Balaam à pousser les filles de Moab/Madian à débaucher les fils d’Israël. Donc, effectivement, voilà ce qui explique : « la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre un scandale devant les enfants d’Israël, pour qu’ils mangeassent des choses sacrifiées aux idoles, et qu’ils tombassent dans la fornication », dans le passage d’Apocalypse 2:14.

L’objectif de Balaam était d’obtenir beaucoup d’argent, selon Nombres 22 et 2 Pierre 2. Ce but a d’abord échoué, car Balaam ne pouvait maudire le peuple de Dieu. Mais il est revenu à la charge en suggérant à Balak de faire tomber Israël dans la fornication, tant physique que spirituelle. Ainsi, Balaam pensait faire d’une pierre deux coups : 1) par le péché, obliger Dieu à Se tourner contre Israël et ; 2) en mélangeant les deux peuples et faire ainsi en sorte qu’ils ne soient plus des ennemis. Mais Dieu n’est pas entré dans le jeu de Balaam. Au chapitre 25 des Nombres, Dieu a inspiré Phinées de mettre un frein à la plaie envoyée par l’Éternel. De plus, il est impossible que le peuple de Dieu fasse la paix avec le monde, car les deux ne doivent pas se mêler. Le vrai peuple de Dieu est formé des disciples de Jésus-Christ. Le monde a rejeté le Christ et rejette Ses disciples (Jean 1:5, 10-11 ; 15:18).

Cependant, si nous comprenons que la doctrine de Balaam est d’abord une doctrine de Mystère, Babylone la Grande, nous pouvons voir que cette doctrine s’est perpétuée au travers des siècles et s’est transmise parmi les enfants de Satan qui forment la Synagogue de Satan. Et cette tactique est encore employée aujourd’hui dans le monde entier pour tenter de faire tomber les enfants de Dieu.

L’industrie de la pornographie est complètement entre les mains des Juifs et vous savez qu’ils détestent les véritables chrétiens. Ils se servent donc de la pornographie comme un des instruments pour attaquer la chrétienté. Les clergés d’églises n’étant pas éclairés et soutenus par l’Esprit de Dieu sont tombés victimes de ce stratagème, cette doctrine de Balaam, et c’est pourquoi nous assistons aujourd’hui au dévoilement de beaucoup de scandales à caractère sexuel. Mais cela se passe principalement dans les églises où l’on a déjà commis le péché de fornication spirituelle, car on y encense les faux dieux de Babylone en croyant rendre un culte à Dieu.

Ensuite, vous avez aussi dans ces églises ceux qui murmurent et se plaignent continuellement, c’est-à-dire, les insatisfaits. Ils existaient déjà dans l’Église primitive du premier siècle. Jude nous dévoile leur comportement. « Ce sont des gens qui murmurent, qui se plaignent toujours, qui marchent suivant leurs convoitises, dont la bouche profère des paroles d’orgueil, et qui, par intérêt, admirent les personnes d’apparence. Mais vous, bien-aimés, souvenez-vous des choses qui ont été prédites par les apôtres de notre Seigneur Jésus-Christ ; qui vous disaient que dans le dernier temps, il y aurait des moqueurs, qui marcheraient suivant leurs convoitises impies » (Jude 1:16-18). Nous sommes dans les derniers temps et il y a beaucoup de moqueurs dans les églises. Ces gens se faufilent dans les congrégations et n’apportent rien de positif, seulement de la division.

Jude nous cite plusieurs incidents de l’histoire d’Israël, après que le peuple fut délivré de l’esclavage d’Égypte. Très peu de temps après avoir traversé la Mer Rouge, déjà les Israélites voulaient retourner en Égypte parce que l’eau était amère. Dieu a dit à Moïse de frapper le rocher afin qu’ils aient de l’eau en abondance et, les ayant nourris de la manne du ciel, les mécontents ont encore murmuré parce qu’ils voulaient de la viande, cette fois, et de l’ail, ainsi que leurs melons d’antan. Et lorsque les douze espions, revenant de Canaan, donnèrent un exposé de cette terre que Dieu leur avait promise, dix espions ont rendu un mauvais compte-rendu et ont entamé une révolte contre Dieu et contre le leadership de Moïse.

Cela déplût à Dieu qui déclara, dans Nombres 14:35-37 : « Moi, l’Éternel, je l’ai dit : Je ferai ceci à toute cette méchante assemblée, qui s’est réunie contre moi ; ils seront consumés dans ce désert, et ils y mourront. Et les hommes que Moïse avait envoyés pour explorer le pays, et qui étaient revenus et avaient fait murmurer contre lui toute l’assemblée, en décriant le pays ; ces hommes, qui avaient décrié le pays, moururent frappés d’une plaie devant l’Éternel. » Cependant, quelques-uns de ceux qui avaient appuyé ceux ayant décrié le pays décidèrent d’aller combattre contre les Cananéens.

Mais Moïse leur dit : « Pourquoi transgressez-vous le commandement de l’Éternel ? Cela ne réussira point. N’y montez pas, de peur que vous ne soyez battus devant vos ennemis, car l’Éternel n’est point au milieu de vous. Car les Amalécites et les Cananéens sont là devant vous, et vous tomberez par l’épée, parce que vous vous êtes détournés de l’Éternel ; et l’Éternel ne sera point avec vous. Toutefois, ils s’obstinèrent à monter vers le sommet de la montagne ; mais l’arche de l’alliance de l’Éternel et Moïse ne sortirent pas du milieu du camp. Et les Amalécites et les Cananéens, qui habitaient dans cette montagne, descendirent, et les battirent et les taillèrent en pièces jusqu’à Horma » (Nombres 14:41-45).

Une bonne partie de l’histoire d’Israël est marquée par de multiples manières variées de se détourner de Dieu. Mais Dieu nous résume Sa façon de traiter ce genre de comportement erratique. Dans Psaume 81:11-13, nous lisons : « Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait remonter du pays d’Égypte. Ouvre ta bouche, et je la remplirai. Mais mon peuple n’a pas écouté ma voix ; Israël n’a pas voulu m’obéir. Et je les ai abandonnés à la dureté de leur cœur, pour marcher selon leurs conseils. » Jude a utilisé une image plutôt surprenante pour décrire ceux qui utilisent d’autres personnes pour satisfaire leurs avantages personnels. Dans Jude 1:16, nous lisons : « Ce sont des gens qui murmurent, qui se plaignent toujours, qui marchent suivant leurs convoitises, dont la bouche profère des paroles d’orgueil, et qui, par intérêt, admirent les personnes d’apparence. » Les paroles qu’utilisent ces rebelles viennent d’un cœur plein de convoitises et, par intérêt personnel, ils admirent, semble-t-il, ceux dont ils peuvent exploiter l’éclat extérieur pour qu’il rejaillisse sur eux-mêmes.

Cependant, Énoch, entouré d’une société du même genre, a prêché longtemps d’avance le retour de Jésus. Car, dans Jude 1:14-15, nous voyons que : « C’est sur eux qu’Énoch, le septième homme depuis Adam, a prophétisé, en disant : Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades pour exercer un jugement contre tous, et convaincre tous les impies, de toutes les œuvres d’impiété qu’ils ont commises, et de toutes les choses injurieuses que les pécheurs impies ont proférées contre lui. »

Il y a deux Énoch dans les débuts du monde. Un était le fils de Caïn que l’on retrouve dans Genèse 4:17 : « Puis Caïn connut sa femme, qui conçut et enfanta Hénoc ; or il construisit une ville, qu’il appela Hénoc, du nom de son fils. » L’autre était de la septième génération, descendant d’Adam, par son fils Seth, dans Genèse 5. Jude voulait qu’on comprenne bien de qui il parlait, car c’est de cette descendance que Jésus est venu. Il est également très important de se rappeler que Méthushélah (ou Mathusalem), le fils d’Hénoch, était le grand-père de Noé. Bien que la Bible ne le mentionne pas, plusieurs étudiants de la Parole nous ont cité des extraits du « Livre d’Hénoch », des passages sur le soi-disant état du monde avant le grand Déluge. Cependant, ce livre a été écrit après le Déluge et, donc, pas par Hénoch. Il s’agit d’une fraude monumentale. C’est pourquoi il ne fait pas partie du Texte Reçu de la Bible.

Tout ce que nous savons d’Hénoc, c’est : « Par la foi, Hénoc fut enlevé pour qu’il ne vît point la mort, et on ne le trouva plus, parce que Dieu l’avait enlevé ; car avant qu’il fût enlevé, il avait obtenu le témoignage d’avoir été agréable à Dieu. » (Hébreux 11:5). L’autre endroit se trouve dans Genèse 5:22-24, où nous pouvons lire : « Et Hénoc marcha avec Dieu, après qu’il eut engendré Méthushélah, trois cents ans ; et il engendra des fils et des filles. Tout le temps qu’Hénoc vécut, fut donc de trois cent soixante-cinq ans. Hénoc marcha donc avec Dieu, puis il disparut, car Dieu le prit ».

Hénoc n’est pas monté au ciel comme certains le prétendent, car Jésus a bien déclaré que : « personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13). Et puisque Jésus est le seul qui soit descendu du ciel, si Hénoc y était monté, Jésus Se serait sûrement souvenu de lui. De plus, ce ne serait pas Christ qui serait le premier-né des fils de Dieu, mais Hénoc. Or, personne ne précède Jésus.

Cependant, dans le monde violent dans lequel Hénoc vivait, il prêcha le retour de Christ et fut agréable à Dieu. Donc, par la foi, Hénoc fut protégé et enlevé de l’endroit où il prêchait à trois cent soixante-cinq ans. Cela était relativement jeune puisque les hommes vivaient très vieux à cette époque. Adam a vécu neuf cent trente ans (Genèse 5:5). Seth, son fils, a vécu neuf cent douze ans (Genèse 5:8). Finalement, celui qui a vécu le plus longtemps fut Méthushélah, qui a vécu neuf cent soixante-neuf ans ; puis il mourut, juste avant le Déluge. La dernière génération avant le Déluge fut celle de Noé. « Et Noé, âgé de cinq cents ans, engendra Sem, Cham et Japhet » (Genèse 5:32). Cependant, Noé et sa famille vécurent au-delà du Déluge. Dans Genèse 9:28-29, nous lisons : « Et Noé vécut, après le déluge, trois cent cinquante ans. Tout le temps que Noé vécut fut donc de neuf cent cinquante ans ; puis il mourut. »

Mais revenons à Hénoc qui marcha avec Dieu, et cela plut à Dieu qui l’a enlevé à l’âge de trois cent soixante cinq ans, afin qu’il ne soit pas assassiné par les méchants de sa génération, à qui il prophétisait qu’il y aurait un Déluge. L’apôtre Jude, sous l’inspiration divine, nous déclare que : « C’est sur eux qu’Énoch, le septième homme depuis Adam, a prophétisé, en disant : Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades pour exercer un jugement contre tous, et convaincre tous les impies, de toutes les œuvres d’impiété qu’ils ont commises, et de toutes les choses injurieuses que les pécheurs impies ont proférées contre lui » (Jude 1:14-15).

Imaginez un instant qu’Hénoc a prêché le second avènement de Jésus, avant même le Déluge. C’est vraiment remarquable ! Même avant que la Bible soit écrite, avant que le premier monde soit détruit à cause de sa méchanceté, même avant l’annonce de la promesse à Abraham et les siècles de préparation de Dieu pour nous envoyer le Messie, Hénoc avait déjà proclamé que le Christ, le Sauveur, le Messie, reviendrait encore ! Il ne devrait pas être surprenant de voir Paul prêcher, dans Éphésiens 5:15-17 : « Prenez donc garde à vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des personnes sages ; rachetez le temps ; car les jours sont mauvais. C’est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur. »

Cette expression incisive de racheter le temps revient encore dans Colossiens 4:5-6 où Paul nous exhorte : « Conduisez-vous avec sagesse envers ceux du dehors, en rachetant le temps. Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, et assaisonnée de sel, de manière que vous sachiez répondre à chacun comme il faut. » Le mot grec pour « racheter » veut littéralement dire « payer la rançon », ou même « sauver ». C’est-à-dire que le temps est un actif précieux, en danger d’être perdu pour toujours à moins d’être sauvé par la rédemption du Rédempteur.

En réalité, le temps est notre actif le plus précieux. Car, si nous gaspillons notre argent, ou perdons notre santé, il y a toujours la possibilité de gagner d’autre argent ou d’avoir notre santé restaurée, mais le temps gaspillé est perdu pour toujours. Dans notre texte, ceux qui sont sages rachètent le temps, tandis que ceux qui sont insensés le perdent ou le gaspillent. Donc, Paul a entièrement raison de nous dire : « Conduisez-vous avec sagesse envers ceux du dehors, en rachetant le temps » (Colossiens 4:5). Le temps que Dieu nous accorde doit être utilisé avec sagesse, intelligence et diligence.

Il y a un merveilleux passage dans Psaume 139:13-16 qui nous décrit la formation par Dieu d’un fœtus dans le sein de sa mère. « Car c’est toi qui as formé mes reins, qui m’as façonné dans le sein de ma mère. Je te loue de ce que j’ai été fait d’une étrange et merveilleuse manière ; tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien. Mes os ne t’étaient point cachés, lorsque j’étais formé dans le secret, œuvré comme un tissu dans les lieux bas de la terre. Tes yeux m’ont vu, lorsque j’étais comme une masse informe, et sur ton livre étaient inscrits tous les jours qui m’étaient réservés, quand aucun d’eux n’existait. »

Ceci nous rassure quant au fait que même l’enfant avorté sera ressuscité pour terminer les jours qui lui étaient réservés dans le plan merveilleux de Dieu. C’est ainsi que Moïse priait dans Psaume 90:12 : « Enseigne-nous à compter nos jours, tellement que nous puissions avoir un cœur sage. » Chaque enfant dans la Famille de Dieu devrait se concentrer sur le nombre de jours qu’il lui reste à vivre dans la chair, car le salut de chacun est dans l’espoir de cette promesse que Jésus nous a faite avant de monter au ciel : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi » (Jean 14:2-3).

Non, nous n’avons pas vu le plan final de Jésus ! Jésus est venu : « dans le monde, et le monde a été fait par Lui ; mais Lui le monde ne l’a pas connu. Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1:10-13). Pendant que Jésus était parmi nous, Il nous a dit qu’Il reviendrait un jour pour juger le monde. Mais dans la chambre haute, juste avant Sa crucifixion, Jésus a déclaré à Ses disciples, pour la toute première fois, qu’Il reviendrait pour les chercher personnellement, pas pour les juger, mais pour qu’ils soient avec Lui.

Dans son épître aux Thessaloniciens, Paul les rassure en disant : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles » (1 Thessaloniciens 4:13-18).

Car, quand Jésus reviendra, nous serons là où Il sera, pour l’éternité ! Mais en attendant, les morts en Christ se reposent. Toutefois, lors de Sa venue, nous serons changés. « Et comme nous portons l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste. Or, je dis ceci, frères ; c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite point l’incorruptibilité. Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire » (1 Corinthiens 15:49-54).

Présentement, Jésus est en train de nous préparer une place dans la Nouvelle Jérusalem qui, comme Jésus Lui-même, descendra du ciel un jour. Cependant, cela se produira après la destruction finale des rebelles. Car la Nouvelle Jérusalem reviendra seulement avec le Père, après la troisième résurrection, et non pas lors de la seconde venue de Christ. « Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines. Il me dit aussi : C’en est fait ; je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin. Je donnerai gratuitement de la source d’eau vive à celui qui a soif. Celui qui vaincra, héritera toutes choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils » (Apocalypse 21:4-7). Toutes ces choses seront exactement comme nous l’aurions espéré d’un si grand Sauveur, de Celui-même qui nous a assurés que, si ce n’était pas ainsi, Jésus nous l’aurait dit.




D.549 – Aime ton prochain

Par Joseph Sakala

Dans Luc 10:22-29, Jésus nous déclare : « Toutes choses m’ont été données par mon Père ; et nul ne connaît qui est le Fils, que le Père, ni qui est le Père, que le Fils, et celui à qui le Fils le voudra révéler. Puis, se tournant vers ses disciples, il leur dit en particulier : Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! Car je vous dis que plusieurs prophètes et plusieurs rois ont désiré de voir ce que vous voyez, et ne l’ont point vu ; et d’entendre ce que vous entendez, et ne l’ont point entendu. Alors un docteur de la loi se leva et dit à Jésus, pour l’éprouver : Maître, que faut-il que je fasse pour hériter de la vie éternelle ? Jésus lui dit : Qu’est-ce qui est écrit dans la loi, et qu’y lis-tu ? Il répondit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même. Et Jésus lui dit : Tu as bien répondu ; fais cela, et tu vivras. Mais cet homme voulant paraître juste, dit à Jésus : Et qui est mon prochain ? »

Cette question fut posée à Jésus par un avocat qui se spécialisait dans l’interprétation et l’application de plus de 600 commandements de l’Ancien Testament, en réponse à Jésus. Il répondit cela en affirmant que le plus grand commandement de la loi était d’aimer : « le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même » (Luc 10:27). À cette belle réponse : « Jésus lui dit : Tu as bien répondu ; fais cela, et tu vivras. Mais cet homme voulant paraître juste, dit à Jésus : Et qui est mon prochain ? » (Luc 10:28-29).

« Jésus, reprenant la parole, lui dit : Un homme descendit de Jérusalem à Jérico, et tomba entre les mains des brigands, qui le dépouillèrent ; et après l’avoir blessé de plusieurs coups, ils s’en allèrent, le laissant à demi-mort. Or, il se rencontra qu’un sacrificateur descendait par ce chemin-là, et ayant vu cet homme, il passa outre. Un lévite étant aussi venu dans le même endroit, et le voyant, passa outre. Mais un Samaritain, passant son chemin, vint vers cet homme, et le voyant, il fut touché de compassion. Et s’approchant, il banda ses plaies, et il y versa de l’huile et du vin ; puis il le mit sur sa monture, et le mena à une hôtellerie, et prit soin de lui. Le lendemain, en partant, il tira deux deniers d’argent, et les donna à l’hôte, et lui dit : Aie soin de lui, et tout ce que tu dépenseras de plus, je te le rendrai à mon retour. Lequel donc de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui est tombé entre les mains des voleurs ? Le docteur dit : C’est celui qui a exercé la miséricorde envers lui. Jésus donc lui dit : Va, et fais la même chose » (Luc 10:30-37).

De cette parabole, nous apprenons plusieurs principes importants concernant nos voisins et ce que veut dire de les aimer. D’abord un voisin n’est pas nécessairement quelqu’un dont la maison est proche de la nôtre, ou même quelqu’un que nous connaissons. Le Samaritain n’avait jamais rencontré le voyageur qui fut volé et blessé, et n’était même pas un de ses travailleurs agricoles. Cependant, il y avait trois critères qui, dans l’Esprit de Christ, faisaient du Samaritain le prochain du blessé. D’abord, le Samaritain avait croisé le chemin de l’homme blessé. Ensuite, celui-ci avait vraiment besoin du Samaritain. Et finalement, le Samaritain avait la capacité de répondre au besoin du blessé.

Puisque les trois critères furent rencontrés, et qu’une telle obligation se trouvait là, et que, finalement, le Seigneur nous a déclaré que nous devions adopter un tel comportement, car il nous incite à aimer notre prochain de la même manière que nous nous aimons nous-mêmes. C’est de faire ce que nous aimerions qu’on nous fasse, si les rôles étaient inversés. Cependant, il y a encore quelque chose qui manque, ici. L’amour dont parlait Jésus est l’amour agape qui nous décrit un amour inconditionnel servant les meilleurs intérêts de celui qui le reçoit, sans égard au bénéfice de celui qui donne. Alors, dans son sens le plus élevé, c’est un amour qui cherche à faire la volonté de Dieu pour celui ou celle qui est aimé.

Mais l’amour inconditionnel nous indique aussi des responsabilités chez la personne qui le reçoit. Parce que Jésus manifestait l’amour agape, Il l’exigeait également de la part de Ses disciples. N’oublions jamais que Christ nous sert d’exemple à suivre. Alors, afin de nous protéger, Jean nous déclare : « Car plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus-Christ est venu en chair. Un tel homme est le séducteur et l’antichrist. Prenez garde à vous, afin que nous ne perdions pas le fruit de notre travail, mais que nous en recevions une pleine récompense » (2 Jean 1:7-8). Jean n’y va pas par quatre chemins pour nous déclarer que celui qui prêche autre chose que cette vérité biblique disant que Dieu S’est incarné pour venir en chair et dans la personne de Jésus-Christ (Sauveur-Messie), est un séducteur et un antichrist.

Alors : « Quiconque est transgresseur et ne demeure pas dans la doctrine de Christ, n’a point Dieu. Celui qui demeure dans la doctrine de Christ, a et le Père et le Fils. Si quelqu’un vient à vous, et n’apporte point cette doctrine, ne le recevez point dans votre maison, et ne le saluez point. Car celui qui le salue, participe à ses mauvaises œuvres » (2 Jean 1:9-11). Nous n’avons aucun compromis à faire, ici, car la doctrine de Christ est très claire. Ce sont des paroles dures comme instruction et elles semblent être en conflit avec l’amour inconditionnel et l’exhortation biblique de montrer l’hospitalité, mais elles doivent être mises en contexte.

Allons voir la deuxième épître de Jean qui fut adressée à l’élue et à ses enfants. Dans 2 Jean 1:1-3, nous pouvons lire : « L’Ancien, à la dame élue et à ses enfants, que j’aime dans la vérité, et non pas moi seul, mais encore tous ceux qui ont connu la vérité, à cause de la vérité qui demeure en nous, et qui sera avec nous pour l’éternité : la grâce, la miséricorde, et la paix soient avec vous, de la part de Dieu le Père, et de la part du Seigneur Jésus-Christ, le Fils du Père, dans la vérité et la charité. » Il est quasiment certain que Jean ne s’adressait pas à une femme chrétienne, mais bien à une Église personnifiée symboliquement comme une femme noble avec des enfants, c’est-à-dire, des nouveaux convertis dans cette Église.

Donc, l’avertissement concerne le danger de permettre à un faux enseignant d’entrer dans la congrégation, comme pasteur ou enseignant, ou même un orateur invité qui apporterait une autre doctrine que celle du Christ. « Quiconque est transgresseur et ne demeure pas dans la doctrine de Christ, n’a point Dieu. Celui qui demeure dans la doctrine de Christ, a et le Père et le Fils. Si quelqu’un vient à vous, et n’apporte point cette doctrine, ne le recevez point dans votre maison, et ne le saluez point. Car celui qui le salue, participe à ses mauvaises œuvres » (2 Jean 1:9-11).

La doctrine de Christ n’en est pas une seulement au sujet de Christ, mais également une doctrine provenant de Christ, Sa doctrine, celle appartenant à Lui et à Son œuvre, et Dieu accomplissant ainsi Son œuvre dans le corps de l’homme/Jésus. C’est ce que les Témoins de Jéhovah et d’autres ne semblent pas comprendre. Le mot « doctrine », en grec, est didache qui veut littéralement dire « enseignements », d’où, entre autres, le mot « didactique », synonyme de « pédagogique ». Alors, ce sont les enseignements de Christ, et non quelques remarques sur Christ auxquelles tous les supposés chrétiens pourraient donner leur consentement, mais il s’agit plutôt du corps entier des enseignements venant de Jésus.

Jésus enseignait que tout l’Ancien Testament fut inspiré et portait la même autorité qui fut ensuite accordée aux auteurs du Nouveau Testament. « Car je vous ai annoncé tout le dessein de Dieu, sans en rien cacher. Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour paître l’Église de Dieu, qu’il a acquise par Son propre sang » (Actes 20:27-28). Notez comment Jésus nous parle par la bouche de Paul, ici. Donc, toute l’Écriture est inspirée par Dieu, à partir de la Genèse jusqu’à l’Apocalypse. Il est donc très important que les faux enseignements ne s’implantent pas dans les congrégations locales.

Voilà pourquoi Dieu utilise même les anges afin de nous aider à comprendre, car : « Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » nous déclare Paul, dans Hébreux 1:14. Malgré que la plupart des chrétiens soient au courant de la doctrine de Christ, apportée par les anges à ceux qui doivent hériter du salut, très peu apprécient la magnifique ressource venant de ces anges. Même s’ils nous sont invisibles, les anges sont réels et sont beaucoup plus impliqués dans nos vies personnelles que nous ne le pensons.

La raison principale pour laquelle Dieu a créé les anges était de Le servir. Ensuite, Dieu leur a donné plusieurs fonctions. D’abord, après notre création, Dieu les a envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut. « Mais mon seigneur est sage comme un ange de Dieu, pour savoir tout ce qui se passe dans le pays » (2 Samuel 14:20). Les anges ont une grande sagesse. David nous dit, dans Psaume 103:20 : « Bénissez l’Éternel, vous ses anges puissants en force, qui exécutez Son commandement en obéissant à la voix de sa parole ! »

Les anges peuvent se déplacer à des vitesses vertigineuses. Dans Daniel 9:21, le prophète nous déclare : « Je parlais encore dans ma prière, quand cet homme, Gabriel, que j’avais vu en vision auparavant, vint à moi d’un vol rapide, vers le temps de l’oblation du soir. » De plus, dans Hébreux 12:22, nous lisons : « Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges. » Dieu a énormément d’anges à Sa disposition, et Il peut en déplacer des quantités énormes. Dans Psaume 103:20, David déclare : « Bénissez l’Éternel, vous ses anges puissants en force, qui exécutez son commandement en obéissant à la voix de sa parole ! » Et ils sont tous disponibles pour Son peuple.

Leur existence même est au service de ceux qui doivent hériter du salut. Ils sont intensément intéressés à tous les plans de Dieu, ainsi qu’à nos rôles individuels dans ces plans. « C’est de ce salut que se sont informés et enquis les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui est en vous ; recherchant, pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies. Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards » (1 Pierre 1:10-12).

Les plus puissants sont nos gardiens. « L’ange de l’Éternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les délivre » (Psaume 34:8). Même durant la tribulation : « Aucun mal ne t’atteindra, aucune plaie n’approchera de ta tente. Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies. Ils te porteront dans leurs mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre. Tu marcheras sur le lion et sur l’aspic ; tu fouleras le lionceau et le dragon.  Puisqu’il m’aime avec affection, dit le Seigneur, je le délivrerai ; je le mettrai en sûreté, car il connaît mon nom. Il m’invoquera et je l’exaucerai ; je serai avec lui dans la détresse ; je l’en retirerai et le glorifierai. Je le rassasierai de longs jours, et je lui ferai voir ma délivrance » (Psaume 91:10-16).

Jésus nous dit que Ses anges gardent surtout les petits enfants. Car, dans Matthieu 18:10, Jésus a dit : « Prenez garde de ne mépriser aucun de ces petits ; car je vous dis que dans les cieux leurs anges voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux. » Ils veillent sur les congrégations locales, comme dans Apocalypse 2:1-2 où Jésus a dit à Jean : « Écris à l’ange de l’Église d’ÉPHÈSE : Voici ce que dit celui qui tient les sept étoiles dans sa droite, qui marche au milieu des sept chandeliers d’or : Je connais tes œuvres, et ton travail, et ta patience ; et je sais que tu ne peux souffrir les méchants ; et tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres, et ne le sont point, et tu les a trouvés menteurs. » Jésus félicite Ses Églises et leur rapporte parfois ce qu’elles doivent changer.

Pendant que les anges servent dans les Églises, ils apprennent aussi : « Afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui » (Éphésiens 3:10-12). Les anges sont directement impliqués dans l’accomplissement de plusieurs miracles providentiels, tels que celui de Daniel dans la fosse aux lions, où il déclara au roi que : « Mon Dieu a envoyé son ange, il a fermé la gueule des lions, et ils ne m’ont fait aucun mal, parce que j’ai été trouvé innocent devant lui ; et devant toi aussi, ô roi, je n’ai commis aucun mal. Alors le roi fut extrêmement réjoui, et il commanda qu’on retirât Daniel de la fosse. Daniel fut retiré de la fosse, et on ne trouva sur lui aucune blessure, parce qu’il avait cru en son Dieu » (Daniel 6:22-23).

Finalement, les anges accompagneront chaque croyant en la présence du Seigneur à la résurrection. Regardons ce que la Bible nous raconte au sujet du pauvre et de l’homme riche. « Or, il arriva que le pauvre mourût, et il fut porté par les anges dans le sein d’Abraham ; le riche mourut aussi, et fut enseveli. Et étant en enfer, dans les tourments, il leva les yeux, et vit de loin Abraham, et Lazare dans son sein ; et s’écriant, il dit : Père Abraham, aie pitié de moi, et envoie Lazare, afin qu’il trempe dans l’eau le bout de son doigt, pour me rafraîchir la langue : Car je suis extrêmement tourmenté dans cette flamme. Mais Abraham répondit : Mon fils, souviens-toi que tu as eu tes biens pendant ta vie, et que Lazare y a eu des maux ; maintenant il est consolé, et toi tu es dans les tourments. Outre cela, il y a un grand abîme entre vous et nous, de sorte que ceux qui voudraient passer d’ici à vous, ne le peuvent ; non plus que ceux qui voudraient traverser de là jusqu’à nous » (Luc 16:22-26).

« Mais nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps, et demeurer auprès du Seigneur. C’est pourquoi, nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous délogions. Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps. Sachant donc la crainte qu’on doit au Seigneur, nous persuadons les hommes ; et Dieu nous connaît, et j’espère que dans vos consciences vous nous connaissez aussi, car nous ne nous recommandons pas de nouveau auprès de vous, mais nous vous donnons occasion de vous glorifier à notre sujet, afin que vous puissiez répondre à ceux qui se glorifient du dehors, et non du cœur » (2 Corinthiens 5:8-12).

Peut-être qu’en ce jour-là, nous pourrions rencontrer ces anges en particulier qui furent assignés à nous protéger et à nous guider, afin de pouvoir les remercier correctement. Ce doit être pour cela que Jude nous a écrit : « Bien-aimés, plein de zèle pour vous écrire touchant notre salut commun, j’ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur » (Jude 1:3-4).

Jude avait déjà décelé en son temps – ce qui est encore plus réel de nos jours chez certains chrétiens – qu’il est plus facile et plus confortable d’enseigner et de prêcher les bénédictions de notre salut commun qu’il ne l’est de combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints, même si cela est primordial. Jude nous parle d’hommes impies qui, pour l’argent, vous promettront ce que vous voulez entendre, même la grâce de Dieu. Ne vous privez de rien, car où le péché abonde, la grâce surabonde. Il est vrai que de se repentir est honorable, et c’est ce qu’il faut faire, mais il ne faut pas renier Dieu en déclarant qu’une fois sauvé, toujours sauvé, même si Dieu est miséricordieux.

Le message de Jude nous donne l’impression qu’il fut contraint, évidemment par le Saint-Esprit, d’être alarmé par le besoin de nous déclarer qu’il avait jugé nécessaire de nous exhorter à combattre pour la foi. Son exhortation nous indique que nous devons aller jusqu’à agoniser dans la situation avec une intense détermination. Le terme utilisé par Jude est le mot grec epagonizomai qui veut littéralement dire « agoniser pour quelque chose ». Donc, défendre ou combattre pour la foi est une chose sérieuse et urgente. Ce que nous devons défendre, c’est « la foi », le corps entier de la vérité chrétienne, là où elle est attaquée. Il serait alors très important de combattre pour la doctrine qui existe dès la création, qui est la fondation de tout. Parce que c’est la doctrine qui est perpétuellement attaquée par l’adversaire que nous connaissons tous.

Cette foi fut livrée depuis longtemps aux saints de Dieu. Elle a été donnée une fois aux saints pour être sauvegardée. Le Seigneur nous a confié Sa Parole complète et inspirée que nous devons garder intacte pour chaque génération jusqu’au retour de Christ. Nous devons la prêcher et l’enseigner à chaque créature, selon notre possibilité. Finalement, notez bien que la sauvegarde de la foi ne fut pas donnée qu’aux théologiens spécialement entraînés et à d’autres professionnels, mais, tenez-vous bien, « aux saints », c’est-à-dire, à vous et à moi. Chaque chrétien croyant reçoit donc la consigne de combattre pour la foi. Pour accomplir ceci, il faut apprendre à mettre toute notre foi en Dieu.

« Car l’Éternel, qui est haut élevé, voit celui qui est abaissé, et il aperçoit de loin celui qui s’élève. Si je marche au milieu de l’adversité, tu me rendras la vie ; tu étendras ta main contre la colère de mes ennemis, et ta droite me délivrera. L’Éternel achèvera ce qui me concerne. Éternel, ta bonté demeure à toujours. N’abandonne pas l’œuvre de tes mains ! » nous déclare Psaume 138:6-8. Le roi David amène trois points simples dans son admonition à ceux qui luttent avec la confiance qu’ils ont en la vérité et en la miséricorde de Dieu. D’abord, Dieu aime Ses saints et Il aperçoit de loin celui qui s’élève. L’orgueil est une des sept choses que Dieu déteste.

Proverbes 6:16-19 nous dit : « Il y a six choses que hait l’Éternel, même sept qui lui sont en abomination : les yeux hautains, la langue fausse, les mains qui répandent le sang innocent, le cœur qui forme de mauvais desseins, les pieds qui se hâtent pour courir au mal, le faux témoin qui prononce des mensonges, et celui qui sème des querelles entre les frères. » Dieu répond aux désirs d’une personne humble. Dans Psaume 10:17, nous lisons : « Éternel, tu entends le souhait des affligés ; affermis leurs cœurs, prête-leur une oreille attentive, pour faire droit à l’orphelin et à l’opprimé ; afin que sur la terre l’homme ne continue plus à répandre l’effroi. »

« La face de l’Éternel est contre ceux qui font le mal, pour retrancher de la terre leur mémoire. Quand les justes crient, l’Éternel les exauce, et il les délivre de toutes leurs détresses. L’Éternel est près de ceux qui ont le cœur brisé, et il délivre ceux qui ont l’esprit froissé. Le juste a des maux en grand nombre ; mais l’Éternel le délivre de tous » (Psaume 34:17-20). La promesse divine est de nous faire renaître et de nous sauver. Voilà pourquoi Paul a été prudent d’avoir enduré avec la grâce qu’il avait reçue. Dans 2 Corinthiens 12:6-7, Paul nous déclare : « Si je voulais me glorifier, je ne serais pas imprudent, car je ne dirais que la vérité ; mais je m’en abstiens, afin que personne ne m’estime au-delà de ce qu’il voit en moi, ou de ce qu’il m’entend dire. Et de peur que je ne m’élevasse trop, à cause de l’excellence de mes révélations, il m’a été mis dans la chair une écharde, un ange de Satan, pour me souffleter, afin que je ne m’élève point. »

Voilà ce que Paul a enduré plutôt que de recevoir une guérison physique. Nous pourrions avoir beaucoup de succès face à l’opposition, tout comme Paul nous le déclare, dans 1 Corinthiens 16:7-9 : « Car je ne veux pas vous voir maintenant en passant ; mais j’espère de demeurer avec vous quelque temps, si le Seigneur le permet. Cependant, je demeurerai à Éphèse jusqu’à la Pentecôte ; car une grande porte m’y est ouverte, avec espérance de succès ; mais il y a beaucoup d’adversaires. » Nous pourrions, en effet, être délivrés de la pression des ennemis, ou recevoir un miracle dans notre vie, mais quelques soient les circonstances, Dieu réagira selon notre besoin et pour notre bien.

« Si je marche au milieu de l’adversité, tu me rendras la vie ; tu étendras ta main contre la colère de mes ennemis, et ta droite me délivrera. L’Éternel achèvera ce qui me concerne. Éternel, ta bonté demeure à toujours. N’abandonne pas l’œuvre de tes mains ! » (Psaume 138:7-8). Ce terme, qu’il soit dans l’Ancien ou dans le Nouveau Testament, déclare l’œuvre de Dieu en vue de Son but. Ici, le but de Dieu concerne spécifiquement ce qui regarde les saints de Dieu. Et ce qui concerne Dieu, c’est ce que Son apôtre Pierre nous dit : « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde » (1 Pierre 2:9-10).

Il n’y a aucun doute possible là-dessus, car la miséricorde de Dieu est toujours renouvelée. Il n’y a pas de limite à Son pardon. Si nous Lui faisons confiance, rien ne pourra contrevenir au plan de Dieu pour nous. « Car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son plaisir », nous assure Paul, dans Philippiens 2:13. Alors, n’ayez pas peur de mourir dans le Seigneur. C’est justement ce que Paul veut nous dire dans 1 Thessaloniciens 4:13 : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance. »

L’espoir du chrétien, c’est la résurrection. « Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles » (1 Thessaloniciens 4:14-18). Au risque de me répéter, notez que nous ne monterons pas au ciel, comme certains groupes le prêchent, mais bel et bien dans les airs. La rencontre avec Christ se fera sur des nuées (des nuages).

Ne croyez pas ceux qui vous donnent de faux espoirs en vous prêchant un enlèvement au ciel dans le but de vous soutirer votre argent. Car : « Si nous n’avons d’espérance en Christ que pour cette vie seulement, nous sommes de tous les hommes les plus misérables » (1 Corinthiens 15:19). Croyez ce que Jésus nous a déclaré et non ce que les hommes ont concocté. Regardez vous-mêmes ce que Jésus a déclaré aux Juifs, dans Jean 3:12-13 : « Si je vous ai parlé des choses terrestres, et que vous ne croyiez point, comment croirez-vous, si je vous parle des choses célestes ? Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme [Christ] qui est dans le ciel. » Ce sont les Paroles mêmes du Seigneur. Que Dieu soit reconnu comme vrai et tout homme menteur.

Lorsque Jésus parle de la mort d’un converti, Il utilise parfois le mot « dormir ». « Il parla ainsi, et après il leur dit : Lazare notre ami dort ; mais je vais l’éveiller. Ses disciples lui dirent : Seigneur, s’il dort, il sera guéri. Or, Jésus avait parlé de la mort de Lazare ; mais ils crurent qu’il parlait du repos du sommeil. Alors Jésus leur dit ouvertement : Lazare est mort. Et je me réjouis à cause de vous, de ce que je n’étais pas là, afin que vous croyiez ; mais allons vers lui » (Jean 11:11-15). Il y a beaucoup de peine lorsqu’un converti meurt, mais cette peine est en quelque sorte adoucie par l’espérance du retour de Christ.

Voici ce que Tite 2:13-15 nous déclare : « En attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ, qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres. Enseigne ces choses, exhorte, et reprends avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise », dit Paul à Tite. Et Paul continue : « Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts » (1 Thessaloniciens 4:14).

« Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:15-17). Alors, qu’attendons-nous pour nous engager envers Dieu ? « Remets ta voie à l’Éternel et te confie en lui, et il agira. Il fera ressortir ta justice comme la lumière, et ton droit comme le plein midi » (Psaume 37:5-6).

La frustration doit sûrement se ressentir chez les saints de Dieu lorsqu’ils combattent contre les forces du mal. La douleur et la pression des tourments sont réels. « Quant au trompeur, ses moyens sont pernicieux ; il trouve des inventions pour perdre les affligés par des paroles fausses, et le pauvre dont la cause est juste. Mais l’homme noble forme de nobles desseins, et il se lève pour agir avec noblesse », nous déclare le prophète, dans Esaïe 32:7-8. Alors, n’ayez crainte, car le Seigneur détruira les plans des méchants. « Maintenant je me lèverai, dit l’Éternel ; maintenant je serai exalté, maintenant je serai haut élevé ! » (Esaïe 33:10). Toutefois, pendant que leurs plans sont actifs, ils peuvent nous causer beaucoup de mal.

Cependant, nous devrions maintenir notre confiance dans le Seigneur, et Lui engager nos vies, si nous voulons en sortir victorieux. Le mot hébreu galal, utilisé ici, est souvent traduit « rouler avec quelque chose ». Lorsque nous nous engageons avec Dieu, nos actions et nos activités doivent aller dans le sens de Celui qui nous a engagés ; donc, nous roulons avec le Seigneur dans Ses voies. Paul utilise son épître aux Philippiens afin de décrire le lien entre le Créateur Sauveur et l’esprit du chrétien qui a donné sa vie à Dieu. « Étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour de Jésus-Christ » (Philippiens 1:6).

« Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ; car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son plaisir. Faites toutes choses sans murmures et sans disputes ; afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la parole de vie ; en sorte qu’au jour de Christ, je puisse me glorifier de n’avoir point couru en vain, ni travaillé en vain, » nous déclare Paul, dans Philippiens 2:12-16.

En admettant qu’il n’avait pas encore atteint son développement maximal, Paul avait tellement placé son centre d’intérêt sur le Royaume à venir qu’il oubliait les choses du passé pour ne se concentrer que sur ce qui était en avant. « Frères, pour moi, je ne me persuade pas d’avoir saisi le prix ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons ce sentiment ; et si vous pensez autrement en quelque chose, Dieu vous le révélera aussi. Cependant, au point où nous sommes parvenus, marchons suivant la même règle, et ayons les mêmes sentiments », nous déclare Paul, dans Philippiens 3:13-16.

La promesse de Dieu : « Étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour de Jésus-Christ » (Philippiens 1:6), est conditionnelle dans la mesure où nous Lui demeurons fidèles et que nous marchons dans Sa voie et Sa volonté souveraine.




D.543 – Une leçon de Thomas Edison

Par Joseph Sakala

Thomas Edison demeure pour plusieurs un des plus grands innovateurs de l’histoire. Il a à son crédit l’invention de la lumière incandescente, le phonographe, le cinéma et plusieurs autres inventions qui ont été très utiles à l’humanité. Edison a fait face à plusieurs obstacles et diverses critiques pendant la mise en œuvre de ses inventions, mais ce fut par sa résilience qu’il a finalement atteint le succès. Ce monsieur nous a prouvé que, si nous sommes prêts à fournir l’effort nécessaire, nous aussi pouvons développer la persévérance pour réussir dans nos entreprises.

Thomas Edison a développé plus de 1 000 brevets, qui nous ont fourni beaucoup de nos inventions modernes. Une de ses idées moins connues a été la machine automatique pour compter les votes dans une élection au Congrès. Dans ses observations, pendant un vote du Congrès, Edison avait remarqué que chaque individu devait se lever et aller voter individuellement, ce qui lui semblait extrêmement inefficace. Utilisant son ingénuité, il inventa un système plus adéquat et automatique, puis le présenta au Congrès. Mais sa joie fut de très courte durée, car le Congrès a rejeté son idée comme absurde et contraire au bon sens. Ces messieurs avaient la préférence politique de voter à haute voix, au lieu du système automatique qui leur fut proposé.

Cela n’a pas empêché M. Edison de continuer ses efforts. Est-ce que ces sentiments d’insuccès l’ont découragé ? Pas du tout, au contraire, il marcha de l’avant avec patience et enthousiasme. Il avait même déclaré : « Je n’ai pas échoué, j’ai simplement trouvé 10 000 manières qui ne fonctionnent pas. » Comme tout bon entrepreneur, Thomas Edison a persévéré et rechercha de meilleurs résultats futurs. Il avait, par contre, appris à ne jamais inventer quelque chose que le consommateur ne voudrait pas acheter. Si ce n’eut pas été de sa persévérance et de ses mésaventures, nous n’aurions pas connu la Compagnie Générale Électrique dont il était le père fondateur.

Chaque jour apporte ses possibilités d’épreuves, d’obstacles et d’échecs qui nous découragent dans nos bonnes activités. Parfois la pression devient tellement intense que nous voudrions tout abandonner. Nous pourrions avoir des talents uniques à développer, desquels nos temps modernes tenteraient de distraire l’accomplissement. Nous pourrions être tellement surchargés par les épreuves quotidiennes que nous négligerions de réaliser nos buts les plus précieux. En d’autres occasions, nous avons pris de mauvaises décisions qui nous ont causé des échecs dans la vie, mettant sur notre chemin encore plus d’obstacles à surmonter.

Alors, que faire ? Est-ce qu’on doit céder aux contingences de la vie et tout abandonner ? Mais pas du tout ! La Bible, la pensée écrite de Dieu, nous enseigne que tout ce qui vaut la peine d’être fait nous amènera des obstacles. Proverbes 24:10 nous déclare : « Si tu perds courage au jour de la détresse, ta force sera petite. » Une bonne façon pour développer l’endurance dans nos combats de tous les jours est d’observer les commandements de Dieu. « Car le juste tombera sept fois, et il sera relevé ; mais les méchants sont précipités dans le malheur » (Proverbes 24:16).

Dans Matthieu 19:16-19, nous lisons : « Et voici, quelqu’un s’approchant lui dit : Bon maître, que dois-je faire de bien pour avoir la vie éternelle ? Il lui répondit : Pourquoi m’appelles-tu bon ? Personne n’est bon, sauf Dieu seul. Que si tu veux entrer dans la vie, garde les commandements. Il lui dit : Lesquels ? Et Jésus lui répondit : Tu ne tueras point ; tu ne commettras point d’adultère ; tu ne déroberas point ; tu ne diras point de faux témoignage ; honore ton père et ta mère ; et tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Psaume 34:19-20 nous dit : « L’Éternel est près de ceux qui ont le cœur brisé, et il délivre ceux qui ont l’esprit froissé. Le juste a des maux en grand nombre ; mais l’Éternel le délivre de tous. »

En apprenant d’Edison la leçon de patience et de persévérance, nous apprendrons 10 000 façons ou situations qui ne marchent pas. Cependant, en observant les lois de Dieu avec l’aide de Jésus, nous resterons fermes sur la véritable voie qui nous mènera vers le succès physique, mais surtout spirituel. Même dans les moments de danger, nous pouvons atteindre le succès divin en étant diligents et patients, en endurant les épreuves de la vie et en obéissant aux commandements de Dieu. Nous pourrions collectivement encourager notre famille et nos amis en établissant d’abord un exemple positif. Thomas Edison a persévéré en voyant au-delà des circonstances et en recherchant toujours un avenir plus positif. Apprenons sa leçon d’une manière magnifiée, en nous servant de la Parole de Dieu et en demeurant des serviteurs fidèles à Christ.

Pendant que nous étudions la vie d’un homme dévoué, j’aimerais vous raconter l’histoire de quelqu’un qui avait été surnommé « le Vieux Demain », un patriote d’état canadien. À Kingston, en Ontario, dans le vieux cimetière Cataraqui, on pourrait facilement passer à côté d’une pierre tombale en granit sur laquelle il est inscrit simplement : « John Alexander MacDonald, 1815-1891, Au Repos ». Dans ce cercueil, se trouve le corps d’un Canadien qui fut la force derrière la création du Dominion du Canada. MacDonald était un homme talentueux, visionnaire, qui travaillait très fort et qui a laissé deux grands héritages : l’unification des Colonies britanniques du Nord-est, dans l’Amérique du Nord, en une seule nation ; puis l’expansion de cette union au-travers du continent jusqu’au Pacifique et l’Océan arctique.

MacDonald est né à Glasgow, en Écosse, en janvier 1815. Cinq ans plus tard, ses parents sont venu s’installer à Kingston, ville située dans ce qui était appelé le Haut-Canada. Son habileté fut considérable, et il fut choisi pour travailler dans une firme légale à l’âge de 15 ans. À 20 ans, il fut accepté dans la Law Society of Upper Canada. À cette époque, ses visions politiques furent façonnées par une brève rébellion dans le Haut-Canada, influencée et supportée par les Républicains au sud du pays. Alors qu’il aidait à calmer la rébellion, il défendit quelques-uns des rebelles, se bâtissant ainsi une réputation d’avocat de la défense.

Dans les années 1840, MacDonald fut élu à la Législature du Haut-Canada. En 1854, il est devenu Premier Ministre. MacDonald continua sa pratique légale durant toute sa carrière politique. Pendant qu’il défendait vigoureusement le droit des individus qui avaient des dissensions ou des désaccords avec le gouvernement, MacDonald cherchait toujours des opportunités pour créer des coalitions entre les parties politiques et les gens d’affaires pour accomplir ses grands projets. MacDonald était assez audacieux pour prendre de dures décisions et assez sensible pour faire taire son orgueil et appuyer une cause valable. Dans un pays souffrant d’une forte division entre les colons anglais et les colons français, MacDonald, qui parlait le français, s’est acquis des partenariats avec le Canada-Français, et notamment avec le « Père de la Confédération », Georges Étienne Cartier, et ensembles ils ont réussi à unir deux peuples par une vision commune.

Ayant la vision de grandes solutions et la manière de les réaliser, il a employé sa grande habileté et sa sagesse, faisant également preuve de beaucoup d’humilité et de la capacité d’inspirer. Voici une histoire racontée par un ancien Premier Ministre, John Turner, qui illustre très bien cette qualité de MacDonald. David Thompson, membre du Parti Libéral du Canada, revenait tout juste au Parlement après une longue absence, suite à une maladie. Thompson a raconté : « Le premier homme que j’ai rencontré fut Edward Blake, leader libéral, qui m’a simplement salué en passant, comme s’il avait oublié que j’étais en convalescence. Ensuite, j’ai rencontré Richard Cartwright, un autre libéral, qui fut aussi froid. Subséquemment, j’ai rencontré Sir John A. MacDonald qui traversa immédiatement la Chambre, me donna une tape sur l’épaule, me saisit la main et me dit : “Davy, je suis content que tu sois de retour. J’espère que tu vivras longtemps pour voter contre moi.” C’était assez difficile de ne pas suivre un tel homme. »

Suite à l’élection américaine de 1864, les Républicains, pour calmer les Irlandais américains, avaient proposé le Canada Annexation Bill, en juillet 1866. La crainte de l’annexion du Canada par les États-Unis, était le plus grand facteur qui a permis à MacDonald et à ses alliés de former un consensus contre l’union. Par conséquent, en 1866, le Parlement britannique a passé la loi British North America Act que MacDonald avait formulée lui-même dans sa quasi totalité. Alors, le 1er juillet 1867 fut choisi comme date de la naissance du Dominion of Canada. MacDonald était le choix évident pour devenir le Premier Ministre. Plusieurs contretemps l’attendaient, mais sa vision, sa patience et sa volonté de respecter l’opinion des autres lui ont permis de devenir une force unificatrice.

MacDonald a placé son centre d’intérêt sur l’expansion de la Confédération vers l’ouest jusqu’à l’océan Pacifique. Il mena le groupe qui mit le Manitoba au monde, en 1870, suivi de l’addition de la Colombie-Britannique, en 1871. Ce dernier ajout fut accompli par la promesse d’un chemin de fer transcontinental, le plus grand projet jamais entrepris par un gouvernement canadien, nécessitant des fonds massifs. Dans le processus, MacDonald et son gouvernement se sont faits prendre dans un scandale financier qui eut comme résultat une défaite de son gouvernement, en 1873. Mais, malgré cela, il revint en 1878 et reprit le pouvoir, car la population cherchait un visionnaire qui pouvait livrer la marchandise.

MacDonald a été réélu lors des quatre élections suivantes, stabilisant la jeune nation. Il croyait en un gouvernement central n’ayant pas peur de dépenser l’argent sur des projets d’intérêt national. Il fut présent dans l’établissement d’un corps de police nationale, qui deviendrait par la suite la Royal Canadian Mounted Police (la Police montée canadienne), afin d’amener l’ordre dans l’ouest du pays. Il fut impliqué dans une crise nationale lors d’une rébellion dans le Nord-Ouest canadien. Ces affrontements exigeaient beaucoup de fermeté et de jugement dans la prise de ses décisions.

MacDonald a développé beaucoup d’endurance au travers des nombreuses épreuves, tant comme Premier Ministre du Canada que dans ses épreuves personnelles. Son premier enfant mourut à treize mois, et son épouse Isabella fut frappée d’une maladie débilitante qui la fit mourir treize ans plus tard. MacDonald, ébranlé par ces évènements, fut un mari fidèle et un père aimant. Dix années plus tard, suivant le décès de son épouse Isabelle, il s’est remarié. Il a profondément aimé sa nouvelle épouse Susan Anges, mais tous deux furent bientôt dévastés lorsque naquit leur fille sévèrement handicapée. Il fit tous les efforts possibles pour être avec sa famille.

Adèle Perry, dans The Mounted Police and Prairie Society 1873-1919, écrivait ceci : « Pendant que le Premier Ministre MacDonald était aux prises avec la maladie de son épouse, ses finances personnelles et plusieurs problèmes nationaux, il a retardé l’autorisation de la police occidentale jusqu’au moment où tout est redevenu convenable. Cela fit en sorte que le Commissaire Irving de la North West Mounted Police, dont les opérations furent retardées aussi, en référa à MacDonald comme du « Vieux Demain ». Et ce surnom lui est resté collé sur le dos !

John A. MacDonald avait comme caractéristique d’éviter les situations difficiles et d’attendre jusqu’au bon moment pour atteindre le succès. L’histoire souligne sa sagesse d’attendre avant de résoudre des problèmes jusqu’au moment le mieux indiqué. En fin de compte, MacDonald a accompli presque toutes ses visions. Le sénateur canadien, Hugh Segal, a écrit ceci à son sujet : « Il pouvait toujours bâtir une coalition sur un problème qui urgeait … C’était sa plus puissante réussite. Il y a toujours un point, dans chaque débat partisan, où il faut prendre du recul afin de réaliser qu’il y a encore plus … et on appelle cela la loyauté envers son pays. »

Le « Vieux Demain » a donné à sa jeune nation une vision et du leadership. MacDonald n’était pas sans défaut et sans faiblesse, mais le manque d’amour pour son pays et pour sa famille ne figurait pas parmi eux. La sincérité, la vision, la création d’équipes, la détermination et l’intégrité sont ce que Dieu cherche également parmi Ses futurs leaders. Et ceux qui sont prêts à travailler pour perfectionner leur caractère et annoncer le règne de Dieu sur cette terre, tout en attendant qu’Il choisisse le bon moment de Son retour, seront les Élus de Son gouvernement. Cela pourrait bien être votre destin. Car c’est le seul espoir d’un monde qui souffre.

Ceux qui croient en la Parole de Dieu comprennent que Jésus nous a révélé que notre monde allait passer par des moments traumatisants dans les années qui précéderaient Son second avènement. Aujourd’hui, il y a des centaines de millions de personnes qui souffrent dans le monde et, malgré que plusieurs agences et individus tentent de les aider, la souffrance continue. Jésus nous a avertis que, dans les derniers jours, il y aurait une séduction religieuse suivie d’une persécution et plusieurs guerres régionales ; de la violence ethnique, une famine sans précédent suivie d’une épidémie se transformant en pandémie mondiale qui ferait mourir le quart de la population terrestre. Ces évènements prophétiques nous sont dévoilés dans un langage symbolique impliquant les « Quatre chevaliers de l’Apocalypse ».

« Et je regardai, lorsque l’Agneau eut ouvert un des sceaux, et j’entendis l’un des quatre animaux qui disait d’une voix de tonnerre : Viens, et vois. Or, je regardai, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus avait un arc, et on lui donna une couronne, et il partit en vainqueur, et pour remporter la victoire. Et lorsque l’Agneau eut ouvert le second sceau, j’entendis le second animal, qui disait : Viens, et vois. Et il sortit un autre cheval couleur de feu ; et celui qui le montait reçut le pouvoir de bannir la paix de la terre, et de faire que les hommes se tuassent les uns les autres ; et on lui donna une grande épée. Et quand l’Agneau eut ouvert le troisième sceau, j’entendis le troisième animal, qui disait : Viens, et vois. Et je regardai, et voici un cheval noir, et celui qui était monté dessus avait une balance à la main. Et j’entendis une voix au milieu des quatre animaux, qui disait : Une mesure de froment pour un denier, et trois mesures d’orge pour un denier ; mais ne gâte point l’huile ni le vin. Et quand l’Agneau eut ouvert le quatrième sceau, j’entendis la voix du quatrième animal, qui disait : Viens, et vois. Et je regardai, et voici un cheval de couleur livide ; et celui qui était monté dessus, se nommait la Mort, et l’Enfer marchait à sa suite ; et le pouvoir leur fut donné sur la quatrième partie de la terre, pour faire mourir les hommes par l’épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre » (Apocalypse 6:1-8).

Jésus avait prédit l’accomplissement de toutes ces choses à Ses disciples, dans Matthieu 24:4-8, où : « Jésus, répondant, leur dit : Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront en mon nom, disant : Je suis le Christ, et ils séduiront beaucoup de gens. Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres ; prenez garde de ne pas vous troubler, car il faut que toutes ces choses arrivent ; mais ce ne sera pas encore la fin. Car une nation s’élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un autre royaume ; et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux. Mais tout cela ne sera qu’un commencement de douleurs. »

J’aimerais prendre le temps de vous expliquer quelque chose sur cet aspect de la séduction par laquelle des prédicateurs diront « Je suis le Christ, » et ils séduiront beaucoup de gens. « Alors si quelqu’un vous dit : Le Christ est ici, ou : Il est là ; ne le croyez point. Car de faux christs et de faux prophètes s’élèveront et feront de grands signes et des prodiges, pour séduire les élus mêmes, s’il était possible. Voilà, je vous l’ai prédit. Si donc on vous dit : Le voici dans le désert ; n’y allez point : Le voici dans des lieux retirés ; ne le croyez point. Car, comme l’éclair sort de l’orient et se fait voir jusqu’à l’occident, il en sera aussi de même de l’avènement du Fils de l’homme » (Matthieu 24:23-27). C’est ainsi que nous verrons revenir Jésus sur terre.

Alors que des millions de gens ont besoin d’aide aujourd’hui, les Écritures nous avertissent que les souffrances de l’humanité empireront encore avant le retour de Jésus. En comprenant qu’un grand nombre de personnes auront besoin d’aide dans leurs moments de crise et de trouble, quelle devrait être notre attitude aujourd’hui ? Et quelle espérance devrions-nous leur apporter au sujet de demain ? Beaucoup de gens aujourd’hui ont besoin d’aide immédiatement, de l’Amérique à la France, et du Japon à l’Afrique, la souffrance humaine est un phénomène mondial. Selon les dernières statistiques, il y a actuellement plus de huit millions de réfugiés dispersés dans le monde, et cette statistique ne couvre pas les réfugiés depuis les trois dernières années. Ces gens fuient la guerre, la violence, la sécheresse et la pauvreté sévissant dans les nations en développement.

Selon le National Alliance to End Homelessness, il existe près de 100 000 individus sans abri qui dorment dans la rue aux États-Unis. Et selon The Economist, à Paris, en France, un nombre croissant de sans-abri étire les limites de la générosité de la ville. Et selon le World Food Program, 870 000 000 d’individus dans le monde entier n’ont pas assez de nourriture. Et la liste se poursuit. Puisque le visage humain est parfois imperceptible dans les statistiques, voici deux exemples du Japon pour mieux illustrer le besoin du monde, en dépit de l’endroit et de la « modernisation » d’une nation. Les sans-abri du Japon, spécialement parmi les plus âgés, ont augmenté de façon soudaine.

Les individus de plus de 55 ans comptent pour plus de 74 % des sans-abri au Japon. L’histoire de Toshiyuki Ishioka, un homme d’affaires de 50 ans, est tout à fait typique. « La compagnie pour laquelle je travaillais a fait faillite ; alors je vis dans la rue depuis huit ans maintenant. C’est très difficile pour un homme de mon âge de se trouver du travail, parce que nous ne sommes plus aussi forts. » L’histoire de Mme Kyoko Machiya est similaire. La dame de 64 ans vit dans une boîte en carton, et elle raconte que, malgré qu’elle ait tenté de vivre dans une maison de sans-abri, elle a éventuellement décidé de quitter. « Ce n’était pas de leur faute, mais il est difficile d’être entouré de gens avec des maladies mentales sévères. Ce n’était pas un environnement agréable, alors je me suis retrouvée encore dans la rue, » nous déclara Machiya. La vieillesse est loin d’être douce pour les sans-abri.

La guerre, les tsunamis, la sécheresse, les maladies, les économies fragiles et plusieurs autres causes nous indiquent qu’il y aura une augmentation des souffrances. La Bible nous révèle que ces problèmes iront en empirant avant l’avènement de Christ, affectant les nations modernes, descendants d’Israël. Pour ceux qui ont été bénis de vivre dans les nations occidentales, les pires des souffrances ont toujours semblées se situer ailleurs. Néanmoins, avant le retour de Jésus, les Écritures nous annoncent qu’à cause des péchés d’Israël moderne, les nations identifiées dans les Écritures comme la « Maison de Jacob » entreront dans un temps de calamité terrible, au-delà de ce que nous voyons dans les nations qui souffrent le plus présentement.

Dans Esaïe 48:1-12, Dieu déclare : « Écoutez ceci, maison de Jacob, vous qui portez le nom d’Israël, et qui sortez de la source de Juda ; qui jurez par le nom de l’Éternel et qui célébrez le Dieu d’Israël, sans vérité et sans justice. Car ils prennent le nom de la ville sainte et ils s’appuient sur le Dieu d’Israël, dont le nom est l’Éternel des armées. J’ai annoncé dès longtemps les premiers événements ; ils sont sortis de ma bouche, et je les ai publiés ; soudain je les ai faits, et ils se sont accomplis. Car je savais que tu es endurci, que ton cou est une barre de fer, et que tu as un front d’airain. Aussi je t’ai annoncé ces choses dès longtemps, je te les ai fait entendre avant qu’elles arrivassent, afin que tu ne disses pas : “C’est mon idole qui les a faites ; c’est mon image taillée ou mon image de fonte qui les a ordonnées.” Tu les as entendues ; vois-les toutes ! Et ne les publierez-vous pas vous-mêmes ? Je te fais entendre maintenant des événements nouveaux, qui étaient cachés et que tu ne savais pas. C’est maintenant qu’ils sont produits, et non pas auparavant ; avant ce jour tu n’en avais rien entendu, afin que tu ne disses pas : Voici, je le savais ! Tu ne les as pas entendus, et tu ne les as pas connus, et ils n’ont pas encore frappé ton oreille ; car je savais que tu ne manquerais pas d’être infidèle, et tu as été appelé rebelle dès ta naissance. Pour l’amour de mon nom, je diffère ma colère ; pour l’amour de ma gloire, je me contiens envers toi, et je ne te détruis pas. Voici, je t’ai épurée, mais non comme l’argent ; je t’ai éprouvée au creuset de l’affliction. C’est pour l’amour de moi, pour l’amour de moi que je le fais ; car comment mon nom serait-il profané ? Je ne donnerai pas ma gloire à un autre. Écoute-moi, ô Jacob ; Israël, que j’ai appelé ; c’est moi, c’est moi qui suis le premier, et je suis aussi le dernier ! »

Je vous rappelle qu’il ne faudrait pas appliquer ce passage d’Ésaïe à des « descendants des dix tribus perdues d’Israël » que l’on dirait avoir retrouvés dans les temps modernes parmi les pays occidentaux. Ce concept est faux et franc-maçonnique. Il s’applique à tout Israël dans le monde entier, ainsi qu’aux milliardaires juifs qui contrôlent tout l’argent présentement. Mais ils le jetteront dans la rue, un jour, car ils n’ont pas compris que l’argent et les richesses ne doivent pas s’accumuler, mais devraient être partagés. C’est pourquoi le Nouvel Ordre Mondial des hommes ne réussira jamais. Seul le gouvernement millénaire de Jésus et de Ses Élus sera établi, et ce Royaume ne passera point à un autre peuple

Dans Daniel 2:44-45, nous lisons : « Et dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit ; et ce royaume ne passera point à un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement, comme tu as vu que de la montagne une pierre s’est détachée sans le secours d’aucune main, et qu’elle a brisé le fer, l’airain, l’argent et l’or. Le grand Dieu a fait connaître au roi ce qui arrivera ci-après. Le songe est véritable, et l’interprétation en est certaine. » Et c’en sera fait du « Nouvel Ordre Mondial » des milliardaires du monde.

Et, dans Ézéchiel 5:9-17, Dieu continue en leur disant : « Je te ferai, à cause de toutes tes abominations, des choses que je n’avais point encore faites, et telles que je n’en ferai plus jamais. C’est pourquoi, des pères mangeront leurs enfants au milieu de toi, et des enfants mangeront leurs pères. Ainsi j’exercerai mes jugements contre toi, et tout ce qui restera de toi, je le disperserai à tous les vents. C’est pourquoi, je suis vivant, dit le Seigneur, l’Éternel, parce que tu as souillé mon sanctuaire par toutes tes infamies et toutes tes abominations, moi aussi je détournerai mon regard, et mon œil ne t’épargnera point ; moi aussi je serai sans miséricorde. Un tiers d’entre vous mourra de la peste, et sera consumé par la famine dans ton sein ; un tiers tombera par l’épée autour de toi ; et j’en disperserai un tiers à tous les vents, et je tirerai l’épée après eux. Ainsi ma colère sera assouvie, et je ferai reposer sur eux ma fureur ; je me donnerai satisfaction, et quand j’aurai assouvi ma fureur, ils sauront que moi, l’Éternel, j’ai parlé dans ma jalousie. Je ferai de toi un désert et un objet d’opprobre parmi les nations qui t’entourent, aux yeux de tout passant. Tu seras un objet d’opprobre et d’ignominie, un exemple et une cause de stupeur pour les nations qui t’entourent, quand j’exécuterai contre toi mes jugements, avec colère, avec fureur, et par des châtiments pleins de fureur, – c’est moi l’Éternel, qui ai parlé, – quand je lancerai contre eux les flèches pernicieuses et mortelles de la famine, que j’enverrai pour vous détruire ; car j’ajouterai la famine à vos maux, et je briserai le pain qui vous soutient. J’enverrai contre vous la famine et les bêtes nuisibles qui te priveront d’enfants ; la peste et le sang passeront au milieu de toi, et je ferai venir l’épée sur toi. C’est moi, l’Éternel, qui ai parlé. »

Je vous fais remarquer que Dieu S’adressait à Israël et à Jérusalem. Ces événements qu’Il avait prédits se sont réalisés en 70 apr. J.-C., quand les armées romaines commandées par le général Titus ont investi la Judée et Jérusalem. Ce fut une désolation totale, telle que l’avait prédit Jésus aux pharisiens. Il y eu des massacres sans précédents dans l’histoire des Juifs. Mais ce que le monde ne réalise pas, c’est que ces prophéties sont doubles. Il y a eu un premier accomplissement et il devra y en avoir un deuxième, qui sera encore pire. Et si ces jours n’étaient pas abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des élus ils seront abrégés.

Cette punition culminera la Grande Tribulation mentionnée par Jésus dans Matthieu 24:21-22 : « Car alors il y aura une grande affliction ; telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et telle qu’il n’y en aura jamais. Que si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des élus ils seront abrégés. » Et Dieu démontrera Sa compassion et nous devrions apprendre à avoir la compassion pour les pauvres. Dans Proverbes 14:20-21, Dieu nous dit que : « Le pauvre est haï, même de son ami ; mais les amis du riche sont en grand nombre. Celui qui méprise son prochain, s’égare ; mais celui qui a pitié des affligés, est heureux. »

Vous noterez que la souffrance qui sévit dans le monde est principalement infligée aux pauvres, aux nécessiteux et de plus en plus aux gens de classe moyenne qui ne cessent de s’appauvrir, eux aussi. Il est notable que les gens riches se tiennent en dehors de la souffrance. Et cela est dû au fait qu’ils la provoquent aux autres, par leur cupidité, leur dureté de cœur, leur conception tordue de la société et du monde. Un de leurs buts est d’éradiquer la pauvreté en éliminant les pauvres ! Pas par le partage de leurs richesses, bien sûr, mais en concevant le massacre des gens pauvres du monde. Tout cela est si loin des préceptes de Christ. Et c’est ce que Jésus viendra changer.

Être charitable ne veut pas dire manquer de sagesse et se laisser exploiter. « Ce n’est pas que nous n’en eussions le droit, mais c’est pour vous donner en nous-mêmes un exemple à imiter. Car aussi, lorsque nous étions chez vous, nous vous déclarions expressément, que si quelqu’un ne veut pas travailler, il ne doit pas non plus manger. Cependant nous apprenons que parmi vous quelques-uns vivent dans le désordre, ne travaillent point et s’occupent de choses inutiles. Or, ceux-là nous les invitons, et nous les exhortons par notre Seigneur Jésus-Christ, à travailler avec tranquillité, afin de manger leur propre pain » (2 Thessaloniciens 3:9-12).

Dieu nous dit d’aider ceux qui sont vraiment dans le besoin, que ce soit en leur accordant de notre temps, de nos talents, de notre prière, de nos encouragements et même de notre argent. « Ayant toutefois des dons différents, selon la grâce qui nous a été donnée ; soit la prophétie, pour l’exercer selon la mesure de la foi ; soit le ministère, pour s’attacher au ministère ; soit l’enseignement, pour s’appliquer à l’enseignement ; soit l’exhortation, pour exhorter. Celui qui distribue les aumônes, qu’il le fasse avec simplicité ; celui qui préside, qu’il préside avec soin ; celui qui exerce les œuvres de miséricorde, qu’il le fasse avec joie. Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur, attachez-vous fortement au bien. Quant à l’amour fraternel, soyez pleins de tendresse les uns pour les autres. Quant à l’honneur, prévenez-vous les uns les autres. Quant au zèle, ne soyez point paresseux. Soyez fervents d’esprit ; servez le Seigneur », nous dit Paul, dans Romains 12:6-11.

L’apôtre Jacques nous déclare que : « La religion pure et sans tache devant Dieu notre Père, c’est de visiter les orphelins et les veuves dans leur tribulation, et de se conserver pur de la souillure du monde » (Jacques 1:27). Les chrétiens fidèles ne négligeront jamais de faire du bien à tous selon leurs moyens, spécialement en servant leurs frères et sœurs dans la foi. « C’est pourquoi, pendant que nous en avons l’occasion, faisons du bien à tous, mais surtout à ceux qui sont de la famille de la foi », nous déclare Paul, dans Galates 6:10.

« Or, celui qui aurait des biens de ce monde, et qui, voyant son frère dans le besoin, lui fermerait ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeurerait-il en lui ? Mes petits enfants, n’aimons pas de paroles ni de la langue, mais en action et en vérité. Car c’est en cela que nous connaissons que nous sommes de la vérité, et que nous assurerons nos cœurs devant lui ; car si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses. Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne point, nous avons de l’assurance devant Dieu » (1 Jean 3:17-21). Que nous soyons riches ou pauvres, nous devrions nous rappeler tout ce que Dieu nous a donné en cadeau.

Dans Lévitique 26:4-6, Dieu nous dit : « Je vous donnerai les pluies dans leur saison ; la terre donnera ses produits, et les arbres des champs donneront leurs fruits. Le foulage des grains atteindra chez vous la vendange ; et la vendange atteindra les semailles ; vous mangerez votre pain à satiété, et vous habiterez en sécurité dans votre pays. Je mettrai la paix dans le pays ; vous dormirez sans que personne vous épouvante ; je ferai disparaître du pays les mauvaises bêtes, et l’épée ne passera point par votre pays. » Et, dans Matthieu 6:25-26, Jésus nous déclare : « C’est pourquoi je vous dis : Ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez, et de ce que vous boirez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? Regardez les oiseaux de l’air ; car ils ne sèment, ni ne moissonnent, ni n’amassent dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. N’êtes-vous pas beaucoup plus qu’eux ? »

Jésus ajoute cependant : « Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine » (vs 33-34). Dieu a pour attente notre appréciation, et Il nous commande d’avoir de la générosité envers les autres. Mais il y a une vérité additionnelle que nous devrions comprendre. Il y a un espoir et une aide que nous pouvons apporter à ceux qui souffrent, ce qui est encore plus important que tout ce que nous pourrions leur offrir physiquement. Ultimement parlant, nous pourrions leur déclarer qu’aucun gouvernement humain ne pourra solutionner les problèmes de ce monde.

La seule solution sera le retour de Notre-Seigneur en puissance. Cette vérité fait fondamentalement partie de notre message de l’établissement du Royaume de Dieu bientôt sur cette terre. Ce message est ce que l’Église de Dieu a reçu comme mission de prêcher jusqu’à l’avènement de Jésus. Dans Matthieu 24:14, nous lisons clairement : « Et cet évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera. » Donc, cet Évangile est la Bonne Nouvelle du retour de Jésus-Christ, une véritable espérance d’un meilleur avenir pour l’humanité entière.

Et lorsque Jésus reviendra : « Ils n’auront plus faim, et ils n’auront plus soif ; et le soleil ne frappera plus sur eux, ni aucune chaleur ; car l’Agneau qui est au milieu du trône, les paîtra et les conduira aux sources des eaux vives, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, » nous promet Apocalypse 7:16-17. Car Jésus établira la paix et l’abondance sur l’humanité entière. « La parole qui fut révélée à Ésaïe, fils d’Amots, sur Juda et Jérusalem. Il arrivera, aux derniers jours, que la montagne de la maison de l’Éternel sera établie au-dessus des montagnes, et s’élèvera par-dessus les collines ; et toutes les nations y afflueront. Et plusieurs peuples viendront et diront : Venez et montons à la montagne de l’Éternel, à la maison du Dieu de Jacob ; il nous instruira de ses voies, et nous marcherons dans ses sentiers ! Car la loi sortira de Sion et la parole de l’Éternel de Jérusalem. Il jugera entre les nations, et sera l’arbitre de plusieurs peuples. Alors ils forgeront de leurs épées des hoyaux, et de leurs lances, des serpes ; une nation ne lèvera plus l’épée contre l’autre, et on n’apprendra plus la guerre » (Esaïe 2:1-4).

Et voilà ce qu’Amos 9:13 a prophétisé : « Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où le laboureur suivra de près le moissonneur ; et celui qui foule les raisins, celui qui répand la semence ; et les montagnes seront découlantes de moût, et toutes les collines en ruisselleront. » Et Michée 4:3-4 a déclaré : « Il jugera entre des peuples nombreux, et sera l’arbitre de nations puissantes, jusqu’aux pays lointains ; ils forgeront de leurs épées des hoyaux, et de leurs lances, des serpes ; une nation ne lèvera plus l’épée contre l’autre, et on n’apprendra plus la guerre. Mais chacun habitera sous sa vigne et sous son figuier, sans que personne les épouvante ; car la bouche de l’Éternel des armées a parlé. »

Et finalement, dans Apocalypse 19:11, nous pouvons lire : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDÈLE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. » Voilà le seul espoir pour un monde en souffrance ! La destruction des armées humaines par Jésus, et enfin une paix éternelle par Jésus-Christ.




D.542 – Manifester les choses invisibles

Par Joseph Sakala

Dans Romains 1:19-21, Paul nous dit : « Parce que ce qu’on peut connaître de Dieu est manifesté parmi eux, car Dieu le leur a manifesté. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. » Ce passage puissant nous donne une description flamboyante de la descente des anciennes sociétés israélites qui, connaissant pourtant Dieu, sont tombées dans le paganisme, l’idolâtrie et la méchanceté issue du modèle évolutionnaire.

Car la hiérarchie juive possédait les Écritures et devait les étudier quotidiennement. Mais au lieu de cela, les pharisiens, les sadducéens, les esséniens et autres prêtres juifs se sont créés des doctrines d’hommes et des rituels qui font de Satan l’objet de leur adoration au moyen d’une multitude invraisemblable de façades portant tous les noms de dieux et de déesses. Je voudrais attirer votre attention sur le fait que le premier chapitre aux Romains ne concerne pas tous les hommes en général, mais bel et bien la hiérarchie juive, tel que démontré dans le chapitre 2. Les païens étaient excusables, car Dieu ne S’était pas manifesté à eux. Mais les chefs d’Israël possédaient les oracles de Dieu, les écrits de Moïse et des prophètes et les nombreux témoignages de manifestation divine de l’histoire d’Israël ; ils n’avaient donc aucune excuse. Et malgré cela, ils ont rejeté l’Éternel. C’est ce que Paul voulait faire comprendre.

Cette détérioration était volontaire et inexcusable, car ces individus avaient abondamment de preuves de la nature et de la puissance de Dieu dans les Écritures anciennes et dans la création, et ils avaient pourtant choisi d’adorer cette dernière au lieu du Créateur. Romains 1:25 déclare : « Eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! » Même si Dieu Lui-même était invisible, étant omniprésent, ils pouvaient facilement voir l’évidence de Son existence, et de Sa grâce dans Sa création. « Parce que ce qu’on peut connaître de Dieu est manifesté parmi eux, car Dieu le leur a manifesté » (Romains 1:19). David nous dit que : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue fait connaître l’œuvre de ses mains » (Psaumes 19:2).

Puisque ces choses étaient facilement visibles et comprises par ces hommes, dès la création du monde, il est donc évident qu’il y avait des hommes et des femmes pour voir et comprendre ces choses dès la création du monde. On ne parle pas de la création de l’univers, ici, mais bien de la création du monde et de sa société humaine. Il est donc certain que, dès la création de l’homme, celui-ci était au courant de l’existence de Dieu. Mais il a insisté pour mettre sa croyance dans une théorie de l’évolution provoquée par Satan lui-même, qui fut créée au 19e siècle apr. J.-C. Et cette nouvelle théorie persiste jusqu’à présent, parce qu’elle fournit à l’homme la solution pour résoudre le problème d’une création sans le besoin d’un Créateur.

Et Dieu a consenti à cette folie chez l’homme : « Afin que des temps de rafraîchissements viennent de la part du Seigneur, et qu’Il vous envoie Celui qui vous a été annoncé auparavant, le Christ Jésus, que le ciel doit recevoir jusqu’au temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé par la bouche de tous ses saints prophètes, depuis longtemps » (Actes 3:20-21). Ainsi, tous reconnaîtront et adoreront un jour le véritable Créateur, Dieu. En attendant les temps de rafraîchissement, les hommes demeurent inexcusables en s’accrochant à l’évolution moderniste, qu’elle soit athée, panthéiste, ou polythéiste, dans laquelle les humains rejettent, non seulement le témoignage de Dieu à propos de la création, mais également Son témoignage dans les Écritures concernant la personne et l’œuvre de Jésus-Christ.

Il y eut une époque, en Israël, où il n’y avait pas de roi, et regardez ce qui se passait. Dans Juges 17:1-6, nous lisons : « Il y avait un homme de la montagne d’Éphraïm, dont le nom était Mica. Il dit à sa mère : Les onze cents pièces d’argent qui te furent prises, et pour lesquelles tu fis des imprécations, même à mes oreilles, voici, cet argent est entre mes mains ; c’est moi qui l’avais pris. Alors sa mère dit : Que mon fils soit béni par l’Éternel ! Et il rendit à sa mère les onze cents pièces d’argent. Sa mère dit : Je consacre de ma main cet argent à l’Éternel pour mon fils, afin d’en faire une image taillée et une image de fonte ; et maintenant, je te le rends. Il rendit l’argent à sa mère ; et elle en prit deux cents pièces, et les donna au fondeur, qui en fit une image taillée et une image de fonte ; et elles furent dans la maison de Mica. Ainsi ce Mica eut une maison de dieux ; il fit un éphod et des théraphim, et consacra l’un de ses fils, qui lui servit de sacrificateur. En ce temps-là il n’y avait point de roi en Israël, chacun faisait ce qui lui semblait bon. »

Quatre fois dans le livre des Juges, il est écrit « qu’il n’y avait point de roi en Israël, chacun faisait ce qui lui semblait bon ». La première se trouve dans le texte plus haut. Les autres se trouvent dans Juges 18:1 : « En ce temps-là il n’y avait point de roi en Israël ; et la tribu de Dan cherchait en ce temps-là un domaine pour elle, afin d’y habiter ; car jusqu’alors il ne lui était point échu d’héritage parmi les tribus d’Israël. » Ensuite, dans Juges 19:1-2, nous voyons qu’ : « Il arriva, en ce temps-là, où il n’y avait point de roi en Israël, qu’un Lévite qui demeurait au fond de la montagne d’Éphraïm, prit pour sa concubine une femme de Bethléhem de Juda. Et sa concubine se prostitua chez lui, et s’en alla d’avec lui à la maison de son père, à Bethléhem de Juda ; et elle y resta l’espace de quatre mois. »

Et finalement, dans Juges 21:25 : « En ces jours-là il n’y avait point de roi en Israël, mais chacun faisait ce qui lui semblait bon. » Cela nous indique que le livre fut compilé, soit par Samuel, le dernier juge, ou bien quelqu’un de sa génération. Sans gouvernement central, il n’y avait que des chefs de tribus. Ce furent des juges que Dieu mit en place pour diriger le peuple hors de l’esclavage, lorsque le peuple se repentait dans la prière. C’était des périodes d’oppression par des ennemis, ainsi que de chaos spirituel au sein du peuple. Ils avaient pourtant un Roi, mais ils Le refusèrent, comme dans la parabole de Luc 19:14 : « Mais les gens de son pays le haïssaient ; et ils envoyèrent une ambassade après lui, pour dire : Nous ne voulons pas que celui-ci règne sur nous. » Les peuples d’Israël et de Juda étaient encore imprégnés de la religion babylonienne des Égyptiens.

Quand le peuple se décida finalement à se donner un roi humain, Samuel s’empressa de le corriger en disant : « Mais, voyant que Nachash, roi des enfants d’Ammon, venait contre vous, vous m’avez dit : Non ! mais un roi règnera sur nous ; bien que l’Éternel, votre Dieu, fût votre Roi. Et maintenant, voici le roi que vous avez choisi, que vous avez demandé ; et voici, l’Éternel a établi un roi sur vous » (1 Samuel 12:12-13). Avant de critiquer les anciens Israélites d’avoir rejeté Dieu comme étant leur Roi pour faire chacun ce que bon lui semblait, rendons-nous compte que c’est essentiellement ce que le monde fait aujourd’hui ! « La crainte de Dieu n’est point devant leurs yeux », nous dit Paul, dans Romains 3:18.

« Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là, » nous déclare Paul, dans 2 Timothée 3:2-5. Lorsque tout homme se croira confortable et fera tout ce qui lui plaira, il deviendra en effet son propre dieu, et cela n’est que de l’humanisme. Et tout comme l’ancien humanisme originel était vide et que le peuple demanda bientôt un roi humain, ainsi notre humanisme athée moderne se tournera vers le panthéisme, et le monde se soumettra à un roi humaniste afin de le mener vers une dernière confrontation avec le véritable Roi des rois.

Il faut alors que les véritables convertis se mettent à vaincre ces antichrists prophétisés dans la Bible. L’apôtre Jean nous déclare, dans 1 Jean 4:4-6 : « Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous, est plus grand que celui qui est dans le monde. Eux, ils sont du monde, c’est pourquoi ils parlent suivant le monde, et le monde les écoute. Nous, nous sommes de Dieu ; celui qui connaît Dieu, nous écoute ; celui qui n’est point de Dieu, ne nous écoute point : à cela nous connaissons l’esprit de vérité et l’esprit d’erreur. » C’est l’une des promesses les plus rassurantes de la Bible pour le croyant.

« Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et vous êtes ce temple. Que personne ne s’abuse soi-même. Si quelqu’un d’entre vous pense être sage en ce monde, qu’il devienne fou, pour devenir sage ; car la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu ; aussi est-il écrit : Il surprend les sages dans leurs ruses » (1 Corinthiens 3:16-19). Je crois fermement qu’il n’y a pas de vaines promesses dans la Bible, et je suis convaincu que le passage cité plus haut est véritable. Mais parfois, nous avons le sentiment que nous n’avons rien vaincu.

Mais qui sont ceux que nous devrions vaincre continuellement, à part les antichrists des derniers jours ? D’abord, dans le grec, le mot veut dire « vaincre, prévaloir, frapper, afin d’avoir la victoire ». Dans Apocalypse 5:5, nous lisons : « Et l’un des Anciens me dit : Ne pleure point ; voici, le lion, qui est de la tribu de Juda, le rejeton de David, a vaincu pour ouvrir le livre et en délier les sept sceaux. » Nous voyons, par ce verset, que Jésus a tout vaincu sur Son passage afin de pouvoir délier les sept sceaux.

« Car, si par le péché d’un seul la mort a régné par un seul homme, à plus forte raison ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce et du don de la justice, régneront-ils dans la vie par un Seul, savoir, par Jésus-Christ ! Ainsi donc, comme un seul péché a valu la condamnation à tous les hommes, de même par une seule justice tous les hommes recevront la justification qui donne la vie. Car, comme par la désobéissance d’un seul homme plusieurs ont été rendus pécheurs, ainsi par l’obéissance d’un Seul plusieurs seront rendus justes » (Romains 5:17-19).

Parce que tout ce qui est né de Dieu est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? C’est Jésus Lui-même qui nous confirme ceci. « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi ; vous aurez des afflictions dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde » (Jean 16:33). Et puisque nous croyons que Jésus est le Fils de Dieu, nous aussi aurons la victoire sur le monde. « Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jean 5:5). Donc, « ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite » (Romains 12:2).

Alors, « ceux » que nous devrons vaincre sont ceux qui embrassent les fausses doctrines de l’antichrist. Car : « l’Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons ; par l’hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée, défendant de se marier, commandant de s’abstenir d’aliments que Dieu a créés, afin que les fidèles et ceux qui ont connu la vérité, en usent avec actions de grâces. Car tout ce que Dieu a créé, est bon, et rien n’est à rejeter, quand on en use avec actions de grâces ; parce que cela est sanctifié par la parole de Dieu et la prière. Si tu représentes ces choses aux frères, tu seras un bon ministre de Jésus-Christ, nourri des paroles de la foi et de la bonne doctrine que tu as exactement suivie » (1 Timothée 4:1-6).

Jacques 4:4 nous dit : « Hommes et femmes adultères, ne savez-vous pas que l’amour du monde est une inimitié contre Dieu ? Qui voudra donc être ami du monde, se rendra ennemi de Dieu. » Donc, fuyez les philosophies du monde. « N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde. Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement » (1 Jean 2:15-17).

« Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les rudiments du monde, et non selon Christ. Car en lui toute la plénitude de la divinité habite corporellement » (Colossiens 2:8-9). « S’il se peut faire, et autant qu’il dépend de vous, ayez la paix avec tous les hommes. Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez faire la colère divine ; car il est écrit : A moi la vengeance ; c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. Si donc ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en faisant cela, tu lui amasseras des charbons de feu sur la tête. Ne te laisse point surmonter par le mal ; mais surmonte le mal par le bien, » nous déclare Paul, dans Romains 12:18-21.

« Je vous prie, quand je serai présent, que je ne sois pas obligé de me servir avec confiance de cette hardiesse, avec laquelle j’ai dessein d’agir contre quelques-uns qui nous regardent comme marchant selon la chair. Car quoique nous marchions dans la chair, nous ne combattons point selon la chair. En effet, nos armes de guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu, pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ ; et nous sommes prêts à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète, » nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 10:2-6.

« C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes. Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix ; prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu ; priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints » (Éphésiens 6:13-18).

« Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions. Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables, » nous confirme le chef des apôtres, dans 1 Pierre 5:8-10. Ce sérieux avertissement concernant le diable fut donné, non seulement aux jeunes chrétiens facilement tentés, mais également aux anciens qui étaient parmi eux.

« Je prie les anciens qui sont parmi vous, moi qui suis ancien avec eux, témoin des souffrances de Christ, et participant de la gloire qui doit être manifestée : Paissez le troupeau de Dieu qui est au milieu de vous, veillant sur lui, non par contrainte, mais volontairement ; non pour un gain honteux, mais par affection ; non comme ayant la domination sur les héritages du Seigneur, mais en étant les modèles du troupeau, » nous dit Pierre, dans 1 Pierre 5:1-3. Il semble, en effet, que les plus grandes victoires de Satan sont gagnées lorsqu’il peut faire tomber un leader chrétien. Car, par le fait même, il détruit l’influence de ce leader pour Christ, mais Satan donne aussi l’occasion aux ennemis de l’Éternel de blasphémer.

Le diable est un lion rugissant, mais il ne se présente pas comme tel. Car, s’il le faisait, sa victime fuirait devant lui. Il est avant tout : « appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde » (Apocalypse 12:9). « Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:14-15). Tout comme il l’a fait avec notre mère Ève, envers qui le diable a utilisé sa subtilité pour agir sur la fierté d’Ève. « Et la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, et qu’il était agréable à la vue, et que l’arbre était désirable pour devenir intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari auprès d’elle, et il en mangea » (Genèse 3:6).

Pierre pouvait très bien en parler, par son expérience avec Satan, où : « Le Seigneur dit aussi : Simon, Simon, voici, Satan a demandé à vous cribler comme le froment. Mais j’ai prié pour toi, que ta foi ne défaille point. Toi donc, quand tu seras converti, affermis tes frères. Et Pierre lui dit : Seigneur, je suis tout prêt à aller avec toi, et en prison et à la mort. Mais Jésus lui dit : Pierre, je te le dis, le coq ne chantera point aujourd’hui, que tu n’aies nié trois fois de me connaître » (Luc 22:31-34).

Tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu, et Pierre a sûrement appris une grande leçon par cette expérience. Car, dans 1 Pierre 5:1-4, il déclare : « Je prie les anciens qui sont parmi vous, moi qui suis ancien avec eux, témoin des souffrances de Christ, et participant de la gloire qui doit être manifestée : Paissez le troupeau de Dieu qui est au milieu de vous, veillant sur lui, non par contrainte, mais volontairement ; non pour un gain honteux, mais par affection ; non comme ayant la domination sur les héritages du Seigneur, mais en étant les modèles du troupeau. Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire. »

Pierre s’adresse ensuite aux jeunes en leur disant : « De même, jeunes gens, soyez soumis aux anciens, et vous soumettant tous les uns aux autres, revêtez-vous d’humilité ; car Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève quand il en sera temps ; vous déchargeant sur lui de tous vos soucis, parce qu’il a soin de vous » (1 Pierre 5:5-7). Il ne faut pas laisser Satan avoir le dessus sur nous, car nous n’ignorons pas ses desseins.

Bien que Satan soit puissant, il n’est toutefois pas plus puissant que le Dieu que nous servons. « Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous. Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. Pécheurs, nettoyez vos mains ; et vous qui avez le cœur partagé, purifiez vos cœurs ; sentez vos misères, et soyez dans le deuil, et pleurez ; que votre rire se change en pleurs, et votre joie en tristesse. Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera » (Jacques 4:7-10). Il faut avoir l’Esprit de Christ en vous pour agir ainsi. « Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ » (1 Corinthiens 2:16).

L’esprit humain ne se soucie pas de connaître Dieu, comme le dit si bien Paul, dans Romains 1:28 : « Et, comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à un esprit dépravé, en sorte qu’ils commettent des choses indignes. » « Parce que l’affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu ; et en effet, elle ne le peut [même pas]. Or, ceux qui sont dans la chair, ne peuvent plaire à Dieu, » nous confirme Paul, dans Romains 8:7-8. « Tout est pur, il est vrai, pour ceux qui sont purs ; mais rien n’est pur pour les impurs et les infidèles ; au contraire, et leur esprit et leur conscience sont souillés. Ils font profession de connaître Dieu, mais ils le renient par leurs œuvres, étant abominables, rebelles, et incapables d’aucune bonne œuvre » (Tite 1:15-16).

« Mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ ; de qui tout le corps, bien coordonné et étroitement uni, par le concours de toutes les jointures, tire son accroissement, selon la force assignée à chaque membre, afin qu’il soit édifié lui-même dans la charité. Voici donc ce que je dis et que j’atteste de la part du Seigneur : Ne vous conduisez plus comme le reste des Gentils, qui suivent la vanité de leur esprit ; ayant leur intelligence obscurcie, étant éloignés de la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur ; ayant perdu tout sentiment, ils se sont abandonnés à la dissolution, pour commettre toutes sortes d’impuretés, avec une ardeur insatiable, » nous dit Paul, dans Éphésiens 4:15-19.

Lorsqu’une personne est appelée de Dieu pour être donnée à Christ, elle devrait cesser de vivre dans le siècle présent. Comme nous le dit si bien Paul, dans Romains 12:2 : « Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. » La personne devrait se conformer à l’Esprit de Christ dans chaque attitude et dans chaque décision. Mais qu’est-ce que l’Esprit de Christ ? Romains 11:32-36 nous déclare : « Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la rébellion, pour faire miséricorde à tous. O profondeur de la richesse, et de la sagesse, et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont impénétrables, et que ses voies sont incompréhensibles ! Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou, qui a été son conseiller ? Ou, qui lui a donné le premier, et en sera payé de retour ? Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui : A lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen ! »

Il y a plusieurs aspects à Sa pensée infinie, mais la clé est sans aucun doute Sa merveilleuse attitude dans Son amour sacrificiel pour nous. « Ne regardez pas chacun à votre intérêt particulier, mais aussi à celui des autres. Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:4-8).

Ainsi, en suivant Son exemple : « Ne faites rien par contestation, ni par vaine gloire ; mais que chacun de vous regarde les autres, par humilité, comme plus excellents que lui-même » (Philippiens 2:3). Vous devriez constamment : « considér[er] celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes. Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang, en combattant contre le péché » (Hébreux 12:3-4). Nous devrions recevoir la Parole comme les Béréens d’Actes 17:11, car : « Ceux-ci eurent des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique, et ils reçurent la Parole avec beaucoup de promptitude, examinant tous les jours les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact. »

Ensuite, nous voyons Paul qui nous dit, dans Actes 20:17-23, qu’il : « envoya de Milet à Éphèse, pour faire venir les anciens de l’Église. Et lorsqu’ils furent venus vers lui, il leur dit : Vous savez de quelle manière je me suis toujours conduit avec vous, depuis le premier jour que je suis entré en Asie ; servant le Seigneur en toute humilité, avec beaucoup de larmes et au milieu des épreuves qui me sont survenues par les embûches des Juifs ; et que je n’ai rien caché des choses qui vous étaient utiles, et n’ai pas manqué de vous les annoncer et de vous instruire en public, et de maison en maison ; prêchant et aux Juifs et aux Grecs, la repentance envers Dieu, et la foi en Jésus-Christ notre Seigneur. Et maintenant, lié par l’Esprit, je vais à Jérusalem, ne sachant pas ce qui m’y arrivera ; si ce n’est que le Saint-Esprit m’avertit de ville en ville, que des liens et des afflictions m’attendent. » C’est cela que d’avoir l’Esprit de Christ.

Mais il faut aussi considérer certains hommes qui se sont infiltrés dans les congrégations pour changer la grâce de Dieu en dissolution. Jude, le frère de Jésus, nous écrit ceci, dans Jude 1:3-4 : « Bien-aimés, plein de zèle pour vous écrire touchant notre salut commun, j’ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur. » Jude parle très sévèrement de ces « certains hommes » déjà actifs dans les Églises primitives.

Voici comment Dieu jugeait ces hommes dans l’Ancien Testament. Dans Deutéronome 13:13-16, nous lisons : « Des gens pervers sont sortis du milieu de toi, et ont poussé les habitants de leur ville, en disant : Allons, et servons d’autres dieux que vous n’avez point connus ; tu chercheras, et t’informeras, et t’enquerras soigneusement ; et si tu trouves que ce qu’on a dit soit véritable et certain, et qu’une telle abomination se soit accomplie au milieu de toi, tu feras passer les habitants de cette ville au fil de l’épée ; tu la voueras à l’interdit, avec tout ce qui y sera, et tu en passeras le bétail au fil de l’épée. Puis tu rassembleras au milieu de la place tout son butin, et tu brûleras entièrement cette ville et tout son butin, devant l’Éternel ton Dieu, et elle sera à toujours un monceau de ruines ; elle ne sera plus rebâtie ». Dieu ne fait aucun prisonnier dans ces cas-là.

Jude nous parle de « certains hommes » dont la condamnation fut écrite depuis longtemps, afin de nous donner des exemples historiques parmi les « saints » dans le Nouveau Testament, où il y a des impies qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, ainsi que Notre-Seigneur Jésus-Christ. L’apôtre Pierre nous les décrit ainsi : « Or, comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une perdition soudaine. Et plusieurs suivront leurs doctrines de perdition, et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d’eux » (2 Pierre 2:1-2).

« Et par cupidité ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses ; mais depuis longtemps leur condamnation ne s’arrête point, et leur perdition ne sommeille point » (v. 3). Alors, vérifiez toutes choses comme les Béréens. Ne vous laissez pas séduire par les beaux parleurs qui viendront vous dire que, parce que vous êtes sauvés, les commandements de Dieu ont été cloués sur la croix et tous vos futurs péchés sont automatiquement pardonnés. Le pardon existe toujours pour ceux qui se repentent de leurs péchés. Mais il n’y a jamais de pardon pour ceux qui commettent des péchés et ne se repentent pas.