D.539 – Qu’en pensez-vous ?

Par Joseph Sakala

Poser des questions est une façon admirable d’ouvrir les portes à l’enseignement, car poser des questions est un outil utilisé depuis longtemps par les éducateurs pour enseigner simultanément, ainsi que pour obtenir les idées des élèves, les stimulant ainsi à penser. Saviez-vous que Jésus utilisait cette méthode pour enseigner des sujets importants ? Les questions excitent notre esprit parce qu’elles nous forcent à examiner un sujet pour déterminer l’intégralité et l’authenticité de nos pensées afin d’amener une réponse appropriée. Les questions interrogent nos croyances, ainsi que les fondations sur lesquelles elles sont fondées.

Dans Son enseignement, Christ a souvent posé la question, « qu’en pensez-vous », précédée ou suivie d’une déclaration servant à clarifier Sa question. Il posait des questions à Ses disciples, ainsi qu’aux Pharisiens, aux Saducéens et aux grands sacrificateurs. Dans Matthieu 22:41-46, nous lisons : « Et les pharisiens étant assemblés, Jésus les interrogea, et leur dit : Que vous semble-t-il du Christ ? De qui est-il fils ? Ils lui répondirent : De David. Et il leur dit : Comment donc David l’appelle-t-il par l’Esprit son Seigneur, en disant : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Si donc David l’appelle son Seigneur, comment est-il son fils ? Et personne ne put lui répondre un mot ; et depuis ce jour-là personne n’osa plus l’interroger. ».

D’un côté, le pharisien, docteur de la loi, avait raison de Lui répondre ainsi, car Jésus était bel et bien descendant de David par la généalogie de Sa mère, comme on peut le voir dans Luc 3:23-31 : « Et Jésus était âgé d’environ trente ans quand il commença, et il était, comme on le croyait, fils de Joseph, d’Héli, de Matthat, de Lévi, de Melchi, de Janna, de Joseph, de Matthathie, d’Amos, de Nahum, d’Héli, de Naggé, de Maath, de Matthathie, de Semeï, de Joseph, de Juda, de Johanna, de Rhésa, de Zorobabel, de Salathiel, de Néri, de Melchi, d’Addi, de Cosam, d’Elmodam, de Her, de José, d’Éliézer, de Jorim, de Matthat, de Lévi, de Siméon, de Juda, de Joseph, de Jonan, d’Éliakim, de Méléa, de Maïnan, de Matthatha, de Nathan, [et] de David ».

Jésus était non seulement le fils de David (généalogiquement), mais également divin d’origine, ce que les pharisiens ne voulaient pas reconnaître. Alors, Jésus leur posa cette question qui venait ébranler leurs convictions et leur conception des choses, à un point tel qu’ils n’osèrent plus le questionner par la suite de peur de se faire à nouveau poser une colle. Dans Matthieu 21:23-27 : « Quand Jésus fut venu dans le temple, les principaux sacrificateurs et les sénateurs du peuple vinrent à lui, comme il enseignait, et lui dirent : Par quelle autorité fais-tu ces choses ? Et qui est-ce qui t’a donné cette autorité ? Jésus, répondant, leur dit : Je vous ferai, moi aussi, une question, et si vous m’y répondez, je vous dirai aussi par quelle autorité je fais ces choses. Le baptême de Jean, d’où venait-il ? du ciel ou des hommes ? Or, ils raisonnaient ainsi en eux-mêmes : Si nous disons, du ciel, il nous dira : Pourquoi donc n’y avez-vous pas cru ? Et si nous disons, des hommes, nous avons à craindre le peuple ; car tous regardent Jean comme un prophète. Ainsi ils répondirent à Jésus : Nous n’en savons rien. Et moi, leur dit-il, je ne vous dirai pas non plus par quelle autorité je fais ces choses. » Les pharisiens se firent encore prendre ! Jésus avait toujours réponse à tout.

Ensuite, Jésus leur posa la question suivante, dans Matthieu 21:28-31 : « Mais que vous semble-t-il de ceci ? Un homme avait deux fils, et, s’adressant au premier, il lui dit : Mon fils, va, et travaille aujourd’hui dans ma vigne. Mais il répondit : Je ne veux point ; cependant, s’étant repenti ensuite, il y alla. Puis il vint au second, et lui dit la même chose. Celui-ci répondit : J’y vais, seigneur ; mais il n’y alla pas. Lequel des deux a fait la volonté du père ? Ils lui dirent : Le premier. Jésus leur dit : Je vous dis en vérité que les péagers et les femmes de mauvaise vie vous devancent dans le royaume de Dieu. » Jésus a donc appliqué cette parabole aux principaux sacrificateurs qui, en refusant les enseignements de Jean le Baptiste, étaient comme ceux qui n’obéissaient également pas à Dieu.

Dans Luc 13:1-5 : « En ce temps-là, quelques personnes qui se trouvaient là, racontèrent à Jésus ce qui était arrivé à des Galiléens, dont Pilate avait mêlé le sang avec celui de leurs sacrifices. Et Jésus, répondant, leur dit : Pensez-vous que ces Galiléens fussent plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, parce qu’ils ont souffert ces choses ? Non, vous dis-je ; mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous de même. Ou pensez-vous que ces dix-huit sur qui la tour de Siloé est tombée, et qu’elle a tués, fussent plus coupables que tous les habitants de Jérusalem ? Non, vous dis-je ; mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous de même. »

Jésus ne manque pas une seule chance de leur donner des leçons. Dans Luc 13:6-9 : « Il dit aussi cette similitude : Un homme avait un figuier planté dans sa vigne, et il y vint chercher du fruit, et n’en trouva point. Et il dit au vigneron : Voici, il y a déjà trois ans que je viens chercher du fruit à ce figuier, et je n’en trouve point : coupe-le, pourquoi occupe-t-il la terre inutilement ? Le vigneron lui répondit : Seigneur, laisse-le encore cette année, jusqu’à ce que je l’aie déchaussé, et que j’y aie mis du fumier. Peut-être portera-t-il du fruit, sinon, tu le couperas ci-après. » Jésus ne cesse de donner des preuves de Sa patience et de Sa miséricorde, car Il était encore prêt à attendre une autre année afin que les pécheurs se repentent.

Remarquez ce que le vigneron a proposé au Seigneur de la vigne. Enlever le plant de sa vieille terre et le remettre dans une terre nouvelle est une source de stress pour la plante en question. Mais ses racines trouveront ensuite de bons nutriments. Puis, le vigneron propose de mettre du fumier. Cela engraissera considérablement le plant. De même, Dieu doit parfois nous déraciner pour nous faire installer ailleurs afin que nous nous développions. Prenez l’exemple d’Abram qui dû quitter sa terre natale. Ensuite, Dieu nous fait passer à travers des épreuves que nous trouvons aussi puantes que du fumier. Mais elles nous font grandir parce que nous y apprenons beaucoup de leçons. Par la suite, nous portons de meilleurs fruits pour notre Seigneur.

« Comme Jésus enseignait dans une synagogue un jour de sabbat, il se trouva là une femme possédée d’un esprit qui la rendait malade depuis dix-huit ans, et qui était courbée, en sorte qu’elle ne pouvait point du tout se redresser. Jésus, la voyant, l’appela et lui dit : Femme, tu es délivrée de ta maladie. Et il lui imposa les mains ; et à l’instant elle fut redressée, et elle donna gloire à Dieu. Mais le chef de la synagogue, indigné de ce que Jésus avait fait une guérison un jour de sabbat, prit la parole et dit au peuple : Il y a six jours pour travailler ; venez donc ces jours-là pour être guéris, et non pas le jour du sabbat. Mais le Seigneur lui répondit : Hypocrite, chacun de vous ne détache-t-il pas son bœuf ou son âne de la crèche, le jour du sabbat, et ne le mène-t-il pas à l’abreuvoir ? Et ne fallait-il point, en un jour de sabbat, détacher de cette chaîne cette fille d’Abraham, que Satan tenait liée depuis dix-huit ans ? Comme il parlait ainsi, tous ses adversaires étaient confus, et tout le peuple se réjouissait de toutes les choses glorieuses qu’il faisait. » (Luc 13:10-17).

Ayant piqué leur curiosité, Jésus en a profité pour leur expliquer comment était le Royaume de Dieu que Jésus leur prêchait. Dans Luc 13:18-21 : « Alors il dit : A quoi est semblable le Royaume de Dieu, et à quoi le comparerai-je ? Il est semblable à une graine de moutarde, qu’un homme prend et met dans son jardin ; et elle croît et devient un grand arbre, de sorte que les oiseaux du ciel habitent dans ses branches. Il dit encore : A quoi comparerai-je le Royaume de Dieu ? Il est semblable au levain qu’une femme prend, et qu’elle met dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que la pâte soit toute levée. » Donc, nous voyons que le Royaume commence comme une graine de moutarde, mais il grandit et devient un grand arbre, afin de loger les oiseaux du ciel dans ses branches.

Le Royaume de Dieu a commencé par une minuscule poignée d’hommes et de femmes dans l’Ancien Testament. Après l’ascension de Jésus-Christ, lors de la Pentecôte, la graine s’est mise à éclore et à pousser en surgeon. Par la suite, elle s’est mise à croître de plus en plus et atteindra sa pleine croissance lors des trois ans et demi de tribulations alors qu’une grande évangélisation aura lieu et que des millions de personnes se convertiront.

Jésus utilise l’exemple du levain dans la pâte, qui fait lever toute la pâte, parce que le Royaume sera ouvert à tout le monde, mais ceux qui le rejetteront constamment s’apercevront que la patience de Dieu va cesser un jour, et Dieu sera obligé de refuser l’accès aux rebelles. Dans Luc 13:23-28, nous voyons que : « quelqu’un lui dit : Seigneur, n’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ? Et il leur dit : Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite ; car je vous dis que plusieurs chercheront à y entrer, et qu’ils ne le pourront. Quand le père de famille sera entré, et qu’il aura fermé la porte, et que, vous étant dehors, vous vous mettrez à heurter et à dire : Seigneur, Seigneur, ouvre-nous ; il vous répondra : Je ne sais d’où vous êtes. Alors vous direz : Nous avons mangé et bu en ta présence, et tu as enseigné dans nos places publiques. Et il répondra : Je vous dis que je ne sais d’où vous êtes ; retirez-vous de moi, vous tous qui faites métier de l’iniquité. Là seront les pleurs et les grincements de dents, quand vous verrez Abraham, Isaac, et Jacob et tous les prophètes dans le Royaume de Dieu, et que vous serez jetés dehors. »

Alors, qu’en dites-vous ? Vous êtes-vous repentis ? Saviez-vous ce qu’est la repentance ? Savez-vous comment vous repentir ? Savez-vous de quoi vous devez vous repentir ? Nous n’entendons pas beaucoup parler de repentance ces jours-ci. Certainement pas dans le monde, et malheureusement pas dans beaucoup d’églises. Pourtant, Christ et Ses apôtres prêchaient la repentance. Et comme nous venons de le constater, Jésus a déclaré qu’il était nécessaire de se repentir pour éviter d’être jetés en dehors du Royaume. Alors, qu’en pensez-vous ? La question est importante, un sujet de vie et de mort. Avant de se repentir, il faut d’abord comprendre, puis avouer que nous sommes pécheurs. Ensuite, il faut accepter, en toute humilité, l’appel que le Père nous offre afin d’être sauvés si nous suivons Jésus-Christ jusqu’à notre mort.

Un orgueilleux ne peut pas se repentir, car Dieu résiste aux orgueilleux, mais Il fait grâce aux humbles. Ensuite, il faut laisser l’Esprit de Dieu mouler notre caractère afin de suivre Jésus et marcher comme Il a marché. La véritable repentance, c’est lorsque nous sommes ravis de faire la volonté de Dieu. Dans Psaumes 40:9, David a déclaré : « Mon Dieu, j’ai pris plaisir à faire ta volonté, et ta loi est au-dedans de mes entrailles. » Ce témoignage remarquable de David est également une prophétie messianique, accomplie entièrement en Christ. Ce n’est qu’en tant que Messie qu’Il a pu déclarer : « Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son œuvre » (Jean 4:34). Et, dans Jean 6:38 : « Car je suis descendu du ciel, pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. » Ainsi que dans Jean 10:25, où : « Jésus leur répondit : Je vous l’ai dit, et vous ne le croyez pas ; les œuvres que je fais au nom de mon Père rendent témoignage de moi. »

Dans Hébreux 10:5-7, nous lisons : « C’est pourquoi, Christ entrant dans le monde, dit : Tu n’as point voulu de sacrifice ni d’offrande, mais tu m’as formé un corps. Tu n’as point pris plaisir aux holocaustes, ni aux sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit : Voici, je viens, ô Dieu ! pour faire ta volonté, comme cela est écrit de moi dans le rouleau du livre. » Ces paroles sont citées directement de Psaumes 40:7-8 où nous voyons : « Tu ne prends plaisir ni au sacrifice, ni à l’offrande ; tu m’as percé les oreilles ; tu ne demandes point d’holocauste, ni de sacrifice pour le péché. Alors j’ai dit : Voici, je viens ; il est écrit de moi dans le rouleau de ton livre. »

Son cœur fut asservi parfaitement à la volonté de Dieu, parce que la Loi de Dieu était écrite dessus. Voilà pourquoi Paul nous dit, dans 2 Corinthiens 3:3-4 : « Car il est évident que vous êtes une lettre de Christ, due à notre ministère, écrite non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant ; non sur des tables de pierre, mais sur les tables de chair, celles du cœur. Or, c’est par Christ que nous avons une telle confiance devant Dieu. » Alors, peu importe les circonstances auxquelles un homme ou une femme peuvent être assujettis, ils peuvent facilement prier comme le Seigneur : « En disant : Père, si tu voulais éloigner cette coupe de moi ! toutefois, que ma volonté ne se fasse point, mais la tienne. » (Luc 22:42).

Par la puissance du Saint-Esprit en nous, nous devons également rechercher à ce que la volonté de Dieu fasse notre plus grand délice. Nous sommes sauvés uniquement par Sa grâce et elle ne doit pas nous être un allègement des contraintes de la loi de Dieu. Comme dans le cas de Christ Lui-même, Il place Sa loi dans nos cœurs afin que nous puissions L’aimer. Dans Hébreux 10:16-18, Jésus déclare : « Voici l’alliance que je traiterai avec eux après ces jours-là, dit le Seigneur : je mettrai mes lois dans leurs cœurs, et je les écrirai dans leurs entendements ; il ajoute : Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités. Or, où la rémission des péchés est faite, il n’y a plus d’oblation pour le péché. »

Alors, quand nous apprendrons à ne pas résister à Sa volonté, mais plutôt d’aimer Sa volonté et nous réjouir dans Sa loi, nous dirons également : « Oh ! combien j’aime ta loi ! C’est ce dont je m’entretiens tout le jour. Tu me rends plus sage que mes ennemis par tes commandements ; car ils sont toujours avec moi » (Psaumes 119:97-98). « J’ai pris tes témoignages pour héritage perpétuel ; car ils sont la joie de mon cœur. J’ai incliné mon cœur à pratiquer tes statuts, constamment et jusqu’à la fin. Je hais les pensées vaines ; mais j’aime ta loi … Que ta main me soit en aide ! Car j’ai fait choix de tes ordonnances. Éternel, je soupire après ton salut, et ta loi est tout mon plaisir. Que mon âme vive, afin qu’elle te loue, et que tes ordonnances me soient en aide ! » (Psaumes 119:111-113, 173-175).

Paul était d’accord avec David, car, dans Éphésiens 6:17-20, il exhorte les Éphésiens : « Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu ; priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints, et pour moi aussi, afin qu’il me soit donné de parler librement, avec hardiesse, pour faire connaître le mystère de l’Évangile, pour lequel je suis ambassadeur dans les chaînes, en sorte que j’en parle avec hardiesse, comme je dois en parler. » Il est évident que l’exhortation de Paul, dans 1 Thessaloniciens 5:17-18, : « Priez sans cesse. Rendez grâces en toutes choses ; car telle est la volonté de Dieu en Jésus-Christ à votre égard », est métaphorique. Après tout, il faut dormir et travailler aussi, mais la prière doit être prise au sérieux. Prier sans cesse veut simplement dire de ne jamais cesser de prier régulièrement à tous les jours. Autrement dit, ne négligez pas la prière régulière en vous laissant distraire par les affaires du monde.

Jésus a parlé ainsi de l’importance d’une prière intense et privée. « Mais toi, quand tu pries, entre dans ton cabinet, et ayant fermé ta porte, prie ton Père qui est dans ce lieu secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra publiquement. Or, quand vous priez, n’usez pas de vaines redites, comme les païens ; car ils croient qu’ils seront exaucés en parlant beaucoup », nous déclare notre Seigneur, dans Matthieu 6:6-7. Et Jésus Lui-même nous a établi un exemple. « Le matin, comme il faisait encore fort obscur, s’étant levé, il sortit et s’en alla dans un lieu écarté ; et il y priait » (Marc 1:35).

Il y a aussi un rôle important à prier en groupe. « Confessez vos fautes les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris ; car la prière fervente du juste a une grande efficace », nous déclare le demi-frère de Jésus, dans Jacques 5:16. « Je vous dis encore, que si deux d’entre vous s’accordent sur la terre à demander quoi que ce soit, ils l’obtiendront de mon Père qui est aux cieux. Car où il y a deux ou trois personnes assemblées en mon nom, je suis là au milieu d’elles », a confirmé Jésus, dans Matthieu 18:19-20.

Regardez maintenant ce que Paul écrit aux Colossiens : « Persévérez dans la prière, y veillant avec actions de grâces ; priez en même temps pour nous, afin que Dieu nous ouvre la porte de la parole, pour annoncer le mystère de Christ, à cause de qui je suis dans les chaînes ; et que je le fasse connaître comme il faut que j’en parle. Conduisez-vous avec sagesse envers ceux du dehors, en rachetant le temps. Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, et assaisonnée de sel, de manière que vous sachiez répondre à chacun comme il faut » (Colossiens 4:2-6). La prière doit cependant être accompagnée de discipline et de patience.

« Mais que la patience ait une efficacité parfaite, afin que vous soyez parfaits et accomplis, ne manquant en rien. Et si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reproche, et elle lui sera donnée », dit Jacques 1:4-5. La patience ou l’endurance font partie du développement du chrétien et produisent l’expérience qui fournit la foi et l’assurance à ceux qui se dirigent vers une nouvelle naissance. « Et non seulement en cela, mais nous nous glorifions même dans les afflictions, sachant que l’affliction produit la patience, et la patience la vertu éprouvée, et la vertu éprouvée l’espérance. Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs, par l’Esprit-Saint qui nous a été donné », nous assure Paul, dans Romains 5:3-5.

La patience, c’est la discipline qui produit l’œuvre qui est nécessaire en nous  pour notre croissance personnelle. Même si une telle discipline n’est pas plaisante : « vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée, comme à des fils : Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, et ne perds point courage, lorsqu’il te reprend ; car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de ses verges tout fils qu’il reconnaît. Si vous souffrez le châtiment, Dieu se présente à vous comme à des fils ; car quel est le fils que son père ne châtie pas ? Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des bâtards, non des fils légitimes. D’ailleurs nos pères selon la chair nous ont châtiés, et nous les avons respectés : ne serons-nous pas beaucoup plus soumis au Père des esprits, pour avoir la vie ? Car nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon ; mais Dieu nous châtie pour notre avantage, afin que nous participions à sa sainteté. Il est vrai que tout châtiment ne paraît pas sur le moment un sujet de joie, mais de tristesse ; mais ensuite il produit un fruit paisible de justice pour ceux qui ont été ainsi exercés » (Hébreux 12:5-11).

Le texte ci-haut contient plusieurs aspects qui nous promettent la victoire au travers du processus d’apprentissage de la patience. La sagesse vous est donnée librement, au moment même où vous la demandez en priant pendant : « que la patience ait une efficacité parfaite, afin que vous soyez parfaits et accomplis, ne manquant en rien » (Jacques 1:4). Lors même que ceux qui aiment Dieu endurent les tests du châtiment qui viendra sûrement, l’endurance pratiquée produit en nous une « couronne de vie ». Car Jacques nous dit : « Heureux est l’homme qui endure la tentation ; car après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment » (Jacques 1:12). Psaumes 37:3 nous déclare : « Confie-toi en l’Éternel, et fais le bien ; habite la terre, et fais de la vérité ta pâture. »

« Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie point sur ta prudence. Considère-le dans toutes tes voies, et il dirigera tes sentiers. Ne sois point sage à tes propres yeux ; crains l’Éternel, et détourne-toi du mal. Ce sera la santé pour tes muscles et un rafraîchissement pour tes os. Honore l’Éternel de ton bien, et des prémices de tout ton revenu ; et tes greniers seront remplis d’abondance, et tes cuves regorgeront de moût. Mon fils, ne rejette point la correction de l’Éternel, et ne perds pas courage de ce qu’il te reprend ; car l’Éternel châtie celui qu’il aime, comme un père l’enfant qu’il chérit » (Proverbes 3:5-12).

Jésus nous a bien dit, dans Jean 15:1-5 : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Il retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit ; et il émonde tout sarment qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit. Vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire. »

Finalement, nous confirme Psaumes 37:34 : « Attends-toi à l’Éternel, et observe sa voie ; il t’élèvera pour posséder la terre ; les méchants seront retranchés à tes yeux. » Cela veut dire de veiller au grain, comme un bon serviteur obéissant. Car, dans Luc 17:10, Jésus nous dit : « Vous de même, quand vous aurez fait tout ce qui vous est commandé, dites : Nous sommes des serviteurs inutiles, parce que nous n’avons fait que ce que nous étions obligés de faire. » Mais quelle belle récompense nous attend dans le Royaume que Jésus viendra établir ! Toutefois, le solide fondement de Dieu demeure, ayant ce sceau : le Seigneur connaît ceux qui sont à Lui ; et : quiconque invoque le nom de Christ, qu’il se détourne de l’iniquité.

« Comme il [Jésus] allait à Jérusalem, il passait par le milieu de la Samarie et de la Galilée. Et entrant dans un bourg, il rencontra dix hommes lépreux, qui se tenaient éloignés ; et ils s’écrièrent : Jésus, Maître, aie pitié de nous ! Les ayant vus, il leur dit : Allez, et montrez-vous aux sacrificateurs. Et il arriva qu’en s’en allant, ils furent nettoyés. Et l’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint glorifiant Dieu à haute voix. Et il se jeta aux pieds de Jésus, le visage contre terre, lui rendant grâces. Or, il était Samaritain. Jésus, prenant la parole, dit : Tous les dix n’ont-ils pas été guéris ? Où sont donc les neuf autres ? Il ne s’est trouvé que cet étranger qui soit revenu donner gloire à Dieu. Alors il lui dit : Lève-toi, va, ta foi t’a guéri » (Luc 17:11-19).

Concernant la pureté doctrinale, Paul dit à Timothée : « Efforce-toi de te montrer éprouvé devant Dieu, comme un ouvrier irréprochable, dispensant avec droiture la parole de la vérité » (2 Timothée 2:15). Timothée devait s’en tenir seulement à la vérité. « Rappelle ces choses, protestant devant le Seigneur qu’on évite les disputes de mots, qui ne servent à rien, mais pervertissent ceux qui écoutent » (2 Timothée 2:14). « Mais évite les discours profanes et vains ; car ceux qui les tiennent tombent toujours plus dans l’impiété ; et leur parole rongera comme la gangrène. De ce nombre sont Hyménée et Philète, qui se sont détournés de la vérité, en disant que la résurrection est déjà arrivée, et qui renversent la foi de quelques-uns » (2 Timothée 2:16-18).

Timothée devait s’en tenir à la vérité tout en : « Redressant avec douceur les adversaires, attendant que Dieu leur donne la repentance, et leur fasse connaître la vérité, et qu’ils sortent de l’ivresse des pièges du diable, qui les tient captifs et soumis à sa volonté », lui déclare Paul, dans 2 Timothée 2:25-26. Il y a un prérequis pour prêcher la pureté dans la doctrine, et c’est la pureté du caractère. Un dirigeant chrétien doit être préparé au travail. « Si donc quelqu’un se conserve pur de ces choses, il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, et préparé pour toute bonne œuvre » (2 Timothée 2:21).

Finalement, le leader chrétien doit toujours maintenir une relation pure avec ceux qui sont sous son influence ainsi que ceux qu’il doit corriger. Dans 2 Timothée 2:24-25, Paul déclare à son jeune évangéliste : « Or, il ne faut pas que le serviteur du Seigneur aime à contester ; mais il doit être doux envers tous, propre à enseigner, patient ; redressant avec douceur les adversaires, attendant que Dieu leur donne la repentance, et leur fasse connaître la vérité. » Cela est difficile à faire, mais notre fondation est certaine, et nous sommes connus pleinement par Celui qui nous dirige et nous donne la force dans le travail que nous aurons à accomplir.

Alors : « Sème ta semence dès le matin, et ne laisse pas reposer ta main le soir ; car tu ne sais pas ce qui réussira, ceci ou cela, ou si les deux seront également bons », nous dit Salomon, dans Ecclésiaste 11:6. Dans la Bible, l’occupation de semer continuellement est utilisée comme un symbole du témoignage pour le Seigneur. Le chrétien doit semer perpétuellement, jour après jour, le matin comme le soir, partout où il va. « Jette ton pain sur la face des eaux, car avec le temps tu le retrouveras, » nous déclare Salomon, dans Ecclésiaste 11:1. Parce que semer est souvent difficile, mais nécessaire si nous voulons voir pousser le fruit, ainsi que la promesse que : « Ceux qui sèment avec larmes, moissonneront avec chants de triomphe. Celui qui porte la semence pour la répandre, marche en pleurant ; mais il reviendra en chantant de joie, quand il portera ses gerbes » (Psaumes 126:5-6).

Souvent, d’autres récolteront le fruit de notre travail, ou peut-être récoltons-nous le fruit de leur semence, mais cela est tout a fait correct, car Jésus Lui-même a déclaré, dans Jean 4:36-38 : « Celui qui moissonne reçoit un salaire et recueille du fruit pour la vie éternelle, afin que celui qui sème se réjouisse aussi avec celui qui moissonne. Car en ceci, cette parole est vraie : Autre est le semeur, et autre le moissonneur. Je vous ai envoyés moissonner où vous n’avez pas travaillé ; d’autres ont travaillé, et vous êtes entrés dans leur travail. »

Paul aussi a déclaré : « J’ai planté, Apollos a arrosé, mais Dieu a donné l’accroissement. C’est pourquoi ni celui qui plante, ni celui qui arrose, n’est quelque chose, mais Dieu qui donne l’accroissement. Or, celui qui plante et celui qui arrose sont égaux, et chacun recevra sa récompense propre selon son propre travail. Car nous sommes ouvriers avec Dieu ; vous êtes le champ de Dieu, l’édifice de Dieu » (1 Corinthiens 3:6-9). Mais regardez ce qui suit, dans 1 Corinthiens 3:10-11 : « Selon la grâce de Dieu qui m’a été donnée, j’ai posé le fondement, comme un sage architecte, et un autre bâtit dessus ; mais que chacun prenne garde comment il bâtit dessus. Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ », nous assure Paul.

Quelques semences fidèlement plantées ne semblent pas grandir du tout. Dans la parabole du semeur, Jésus a dit : « Un semeur sortit pour semer ; et comme il semait, une partie de la semence tomba le long du chemin ; et les oiseaux vinrent et la mangèrent toute. Une autre partie tomba sur les endroits pierreux, où elle n’avait que peu de terre ; et elle leva aussitôt, parce qu’elle n’entrait pas profondément dans la terre ; mais le soleil étant levé, elle fut brûlée ; et parce qu’elle n’avait point de racine, elle sécha. Une autre partie tomba parmi les épines ; et les épines crûrent et l’étouffèrent. Et une autre partie tomba dans la bonne terre, et rapporta du fruit : un grain en rapporta cent, un autre soixante, et un autre trente » (Matthieu 13:4-8).

C’est notre travail de nous assurer que la semence que nous semons soit bonne, que nous la semons par la Parole, par notre comportement, en la donnant, en écoutant, par notre présence, par nos prières, par tout ce que nous disons et pensons, et ensuite, faire confiance à Dieu pour donner l’accroissement selon Sa volonté parfaite. « Heureux, vous qui semez près de toutes les eaux, qui y faites mouvoir le pied du bœuf et de l’âne ! » nous dit Esaïe 32:20. Alors, dès le matin, semons notre semence ainsi que le soir, et Dieu récompensera notre fidélité, selon Sa justice, en nous donnant Son Royaume pour y régner avec Christ pendant mille années.

 




D.537 – Affermir votre élection

Par Joseph Sakala

Dans 2 Pierre 1:8-11, le chef des apôtres nous déclare : « Car si ces choses sont en vous, et y abondent, elles ne vous laisseront ni oisifs, ni stériles dans la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. Mais celui en qui ces choses ne se trouvent point, est aveugle, sa vue est courte, et il a oublié la purification de ses péchés passés. C’est pourquoi, frères [et sœurs], étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée. »

Dans le premier chapitre de cette épître de Pierre, il se réfère à « ces choses » au moins six fois. Qu’elles soient des choses extrêmement importantes est l’évidence, d’après ce texte, mais si ces choses manquent, l’individu est spirituellement aveugle et a sûrement oublié ce que Christ a fait pour lui dans le salut qui lui est offert. Cependant, s’il fait « ces choses », il ne bronchera jamais. Alors, quelles sont les choses que Pierre met en évidence avec autant d’urgence ? Elles sont listées dans 2 Pierre 1:5-7 où l’apôtre déclare : « Ainsi, y apportant tout votre zèle, ajoutez à votre foi la vertu, et à la vertu la science ; et à la science la tempérance ; et à la tempérance la patience ; et à la patience la piété ; et à la piété l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel la charité. »

« Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise », nous dit Pierre, dans 2 Pierre 1:3-4. Lorsque ces choses caractérisent nos vies, nous devenons semblables à Christ qui, dans Son humanité, a fait toutes ces choses alors qu’Il partageait notre nature. Et nous devenons participants de Sa nature divine, lorsque nous les manifestons.

La beauté magnifique de tout cela, c’est que toutes ces promesses gracieuses nous sont données par la Parole de Dieu. Et ainsi, Dieu nous promet, nous croyons et ensuite nous recevons. Nous recevons, en effet, une promesse pour avoir accompli chaque étape de notre croissance dans le caractère de Christ. Comme le dit si bien Pierre : « Sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu » (2 Pierre 1:3). Mais cette connaissance doit s’acquérir en toute humilité.

Proverbes 16:18-24 nous confirme que : « L’orgueil va devant l’écrasement, et la fierté d’esprit devant la ruine. Il vaut mieux être humble avec les débonnaires, que de partager le butin avec les orgueilleux. Celui qui prend garde à la parole, trouvera le bien ; et celui qui se confie en l’Éternel, sera heureux. On appellera intelligent celui qui a un cœur sage ; et la douceur des paroles augmente la science. La prudence est à ceux qui la possèdent une source de vie ; mais le châtiment des insensés, c’est leur folie. Le cœur sage conduit prudemment sa bouche, et ajoute la science à ses lèvres. Les paroles agréables sont des rayons de miel, une douceur à l’âme, et la santé aux os. »

Ces versets se trouvent en plein centre du livre des Proverbes, et il est fort possible qu’ils fussent ainsi placés divinement par l’Esprit de Dieu. En tout cas, le péché et l’orgueil sont si meurtriers qu’il est tout à fait approprié qu’un avertissement solennel soit placé ici en plein cœur du livre de la véritable sagesse de Dieu. L’orgueil fut le premier péché de Lucifer, le premier pécheur : « Ton cœur s’est élevé à cause de ta beauté, et tu as corrompu ta sagesse par ton éclat ; je te jetterai par terre, je te donnerai en spectacle aux rois, pour qu’ils te regardent », déclare Dieu, dans Ézéchiel 28:17.

Ce fut également le péché par lequel Satan a fait chuter Adam et Ève. En ce qui concerne Ève, Satan lui a dit : « Mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » leur mentit ainsi le diable, dans Genèse 3:5. L’orgueil est également le péché qui pourrait séduire un chrétien lorsqu’il veut prêcher. En parlant d’un pasteur, « qu’il ne soit point nouvellement converti, de peur que, enflé d’orgueil, il ne tombe dans la condamnation du diable », a déclaré Paul à son évangéliste, dans 1 Timothée 3:6. Jésus n’avait que trente ans lorsqu’Il a commencé à enseigner, mais Il était Dieu dans la chair.

Bien que l’orgueil ne soit pas littéralement nommé dans les Dix Commandements, en réalité il est implicite dans le tout premier. « Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face » (Exode 20:3). L’essence de toute fausse religion est de forme évolutionnaire à la manière humaniste, car la personne impliquée sert la créature plus que le Créateur. « Eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement, » nous dit Paul, dans Romains 1:25.

L’orgueil et l’incrédulité sont en réalité les deux côtés de la même pièce de monnaie. Quand les hommes et les femmes refusent d’accepter la Parole de leur Créateur, c’est fondamentalement parce qu’ils ou elles veulent être leurs propres dieux, tout comme dans le cas d’Adam et Ève, et, en remontant bien avant, dans le cas de Lucifer qui, par orgueil, voulait devenir Dieu à la place de Dieu. L’orgueil humain est la racine cachée de l’humanisme et de l’évolutionnisme : « Pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ ; et nous sommes prêts à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète », nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 10:5-6.

C’est l’essence même de la nature du péché dont nous avons héritée de nos premiers parents. Donc, il faut à tout prix surveiller l’orgueil, car si nous négligeons de le faire, il nous mènera vers l’humiliation et la défaite. De plus, l’orgueil est l’assise du péché impardonnable, ce péché qui mène à la deuxième mort ! Concentrons-nous plutôt sur la grâce et la paix qui nous viennent de Dieu. « La grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père, et du Seigneur Jésus-Christ ! Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes, et le Dieu de toute consolation, Qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés de Dieu, nous puissions consoler tous ceux qui sont dans quelque affliction. Car, comme les souffrances de Christ abondent en nous, ainsi notre consolation abonde par Christ », nous certifie  Paul, dans 2 Corinthiens 1:2-5.

Un des titres que Jésus donne Lui-même à Son Saint-Esprit est le Consolateur. Le mot grec est parakletos qui veut dire littéralement « un qui est appelé pour vous aider ». « Mais le Consolateur, le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites. Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne craigne point. Vous avez entendu que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens à vous. Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que j’ai dit : Je vais au Père ; car mon Père est plus grand que moi » (Jean 14:26-28). Jésus vit vraiment en nous par Son Esprit qui nous console continuellement en toutes choses. D’une certaine manière, Jésus revient en Esprit sur terre au sein de chacun de nous qui sommes Ses enfants.

Le mot grec parakletos est également traduit « avocat », qui veut dire « champion de notre défense ». En cette qualité, il s’applique à notre Seigneur Jésus. Cela nous est confirmé par l’apôtre, dans 1 Jean 2:1-2, où il nous déclare : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. » Malgré que nous ayons été perdus en tant que pécheurs, Jésus S’est mis de notre côté, même devant un Juge, en plaidant par Son sang versé, afin de nous sortir de nous éviter l’amende de nos péchés.

Même le Père devient notre paraklesis, selon le verset cité plus haut, car Il est le Père de la miséricorde et le Dieu de toute consolation. Ainsi le Père produit une grande consolation à chaque moment où nous vivons de la peine et sommes dans le trouble. « Or, tout ce qui a été écrit autrefois, a été écrit pour notre instruction, afin que, par la patience et la consolation que donnent les Écritures, nous possédions l’espérance. Et que le Dieu de patience et de consolation vous donne d’avoir les mêmes sentiments entre vous selon Jésus-Christ ; afin que, d’un même cœur et d’une même bouche, vous glorifiiez le Dieu qui est le Père de notre Seigneur Jésus-Christ », nous déclare Paul, dans Romains 15:4-6.

Mais il y a un autre consolateur. Chaque croyant reçoit un tel réconfort afin que nous possédions l’espérance en Lui. Et que le Dieu de patience et de consolation vous donne d’avoir les mêmes sentiments entre vous selon Jésus-Christ, car il n’y a pas de ténèbres en Dieu. Dans 1 Jean 1:5-7, l’apôtre nous déclare : « Or, le message que nous avons reçu de lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’en lui il n’y a point de ténèbres. Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous n’agissons pas selon la vérité. Mais, si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché. »

La lumière est la plus fondamentale création de l’univers. Elle est la plus importante forme d’énergie utilisée dans chaque phénomène physique de l’univers. Il est donc tout à fait approprié par Jean d’affirmer que Dieu est lumière, parce que tout ce qui fut créé doit refléter le caractère de son Créateur. Ainsi, le terme « lumière » en est venu à être appliqué, non seulement à la lumière dans son sens physique, mais également dans le sens spirituel, saint et moral. Regardons ensemble la déclaration de David, dans Psaume 119:129-130 : « Tes témoignages sont admirables ; c’est pourquoi mon âme les a gardés. La révélation de tes paroles éclaire ; elle donne de l’intelligence aux simples. »

Dans Psaume 36:8-10, nous lisons : « O Dieu, que ta bonté est précieuse ! Aussi les fils des hommes se retirent sous l’ombre de tes ailes. Ils sont rassasiés de l’abondance de ta maison, et tu les abreuves au fleuve de tes délices. Car la source de la vie est auprès de toi ; c’est par ta lumière que nous voyons la lumière. » Sans la vérité de Dieu, il n’y a que ténèbres : « pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu. Car nous ne nous prêchons pas nous-mêmes, mais nous prêchons Jésus-Christ le Seigneur ; et pour nous, nous sommes vos serviteurs, à cause de Jésus. Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ » (2 Corinthiens 4:4-6).

La Bible nous parle également de la lumière comme sainteté morale : « Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité. Examinez ce qui est agréable au Seigneur. Et ne prenez aucune part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais bien plutôt condamnez-les », nous dit Paul, dans Éphésiens 5:8-11. Mais il y a encore d’autres analogies avec la Parole, comme dans Jean 1:4-5 : « En elle [la Parole] était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue. »

Non seulement la lumière symbolise la vie elle-même, mais elle nous indique comment Dieu nous guide quotidiennement dans nos vies. Dans Jean 8:12-14 : « Jésus parla encore au peuple, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. Les pharisiens lui dirent : Tu rends témoignage de toi-même ; ton témoignage n’est pas véritable. Jésus leur répondit : Quoique je rende témoignage de moi-même, mon témoignage est véritable, car je sais d’où je suis venu, et où je vais ; mais vous, vous ne savez d’où je viens, ni où je vais. »

Puisqu’il n’y a aucunes ténèbres en Dieu, 1 Jean 1:7 nous déclare : « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché. » Nous n’avons aucune raison de demeurer dans les ténèbres : « Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ. Or, nous avons ce trésor dans des vases de terre, afin que l’excellence de la puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous » (2 Corinthiens 4:6-7).

Mais remarquez bien, lorsque Jésus S’adressait aux gens non élus, Il leur parlait en paraboles. Dans Matthieu 13:2-9, nous pouvons lire : « Et une grande foule s’assembla auprès de lui ; en sorte qu’il monta dans une barque. Il s’y assit, et toute la multitude se tenait sur le rivage. Et il leur dit plusieurs choses par des similitudes, et il leur parla ainsi : Un semeur sortit pour semer ; et comme il semait, une partie de la semence tomba le long du chemin ; et les oiseaux vinrent et la mangèrent toute. Une autre partie tomba sur les endroits pierreux, où elle n’avait que peu de terre ; et elle leva aussitôt, parce qu’elle n’entrait pas profondément dans la terre ; mais le soleil étant levé, elle fut brûlée ; et parce qu’elle n’avait point de racine, elle sécha. Une autre partie tomba parmi les épines ; et les épines crûrent et l’étouffèrent. Et une autre partie tomba dans la bonne terre, et rapporta du fruit : un grain en rapporta cent, un autre soixante, et un autre trente. Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende. »

Jésus a souvent utilisé des paraboles pour S’entretenir avec les gens, mais Il les expliquait ensuite en particulier pour instruire Ses disciples. « Or, quand il fut en particulier, ceux qui étaient autour de lui, avec les Douze, l’interrogèrent sur la parabole. Et il leur dit : Il vous est donné de connaître le mystère du royaume de Dieu ; mais pour ceux du dehors, tout est annoncé en paraboles ; de sorte qu’en voyant, ils voient et n’aperçoivent point ; et qu’en entendant, ils entendent et ne comprennent point ; de peur qu’ils ne se convertissent et que leurs péchés ne leur soient pardonnés » (Marc 4:10-12). Mais pourquoi Jésus ne voulait-Il pas que ces gens se convertissent et que leurs péchés leurs soient pardonnés ?

Regardons la suite. Dans Marc 4:13-20, Jésus leur dit : « N’entendez-vous pas cette similitude ? Et comment entendrez-vous les autres ? Le semeur sème la Parole. Ceux qui sont le long du chemin, ce sont ceux en qui la Parole est semée, mais aussitôt qu’ils l’ont entendue, Satan vient et enlève la Parole qui avait été semée dans leurs cœurs ; de même, ceux qui reçoivent la semence dans des endroits pierreux, sont ceux qui, ayant entendu la Parole, la reçoivent d’abord avec joie ; mais ils n’ont point de racine en eux-mêmes, et ils ne durent qu’un moment, de sorte que l’affliction ou la persécution survenant pour la Parole, ils sont aussitôt scandalisés. Et ceux qui reçoivent la semence parmi les épines, ce sont ceux qui écoutent la Parole ; mais les soucis de ce monde, la séduction des richesses et les passions pour les autres choses survenant, étouffent la Parole, et elle devient infructueuse ; mais ceux qui ont reçu la semence dans une bonne terre, ce sont ceux qui écoutent la Parole, qui la reçoivent et qui portent du fruit, un grain trente, un autre soixante, et un autre cent. »

Plusieurs personnes croient sincèrement que Jésus parlait en paraboles afin que les non croyants comprennent mieux la vérité spirituelle. Mais Jésus a bien dit à Ses disciples, lorsqu’ils L’ont questionné, dans Matthieu 13:10-13 : « Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? Il répondit, et leur dit : Parce qu’il vous est donné de connaître les mystères du royaume des cieux ; mais cela ne leur est point donné. Car on donnera à celui qui a, et il aura encore davantage ; mais pour celui qui n’a pas, on lui ôtera même ce qu’il a. C’est à cause de cela que je leur parle en similitudes, parce qu’en voyant ils ne voient point, et qu’en entendant ils n’entendent et ne comprennent point. »

Les paraboles furent données pour l’instruction de Ses disciples, et non pour convertir les non croyants. En effet, ces enseignements en paraboles étaient formulés de façon à ce que les non croyants ne les comprennent pas ! Mais en ce qui concernait Ses disciples, ceux qui croyaient et qui cherchaient à obéir à Sa Parole, les paraboles étaient d’une importance vitale, spécialement cette parabole fondamentale du Semeur. La semence qui doit être prêchée est la Parole de Dieu.

Nous en avons la confirmation par Jésus Lui-même lorsqu’Il déclare, dans Luc 8:12-15 : « La semence, c’est la parole de Dieu ; ceux qui la reçoivent le long du chemin sont ceux qui l’écoutent ; mais le diable vient, qui ôte cette parole de leur cœur, de peur qu’en croyant, ils ne soient sauvés ; ceux qui la reçoivent dans des endroits pierreux sont ceux qui ayant entendu la parole, la reçoivent avec joie, mais ils n’ont point de racine, et ils ne croient que pour un temps ; et quand la tentation survient, ils se retirent ; et ce qui est tombé parmi les épines, ce sont ceux qui ont entendu la parole ; mais qui, s’en allant, la laissent étouffer par les inquiétudes, par les richesses et par les voluptés de cette vie, de sorte qu’ils ne portent point de fruit qui vienne à maturité ; mais ce qui est tombé dans une bonne terre, ce sont ceux qui, ayant entendu la parole avec un cœur honnête et bon, la retiennent et portent du fruit avec persévérance. »

Donc, le champ où la Parole est semée, c’est le monde. C’est encore Jésus qui nous le confirme, dans Matthieu 13:38-43 : « Le champ, c’est le monde ; la bonne semence, ce sont les enfants du royaume ; l’ivraie, ce sont les enfants du malin ; l’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde ; et les moissonneurs sont les anges. Comme donc on amasse l’ivraie, et qu’on la brûle dans le feu, il en sera de même à la fin du monde. Le Fils de l’homme enverra ses anges, qui ôteront de son royaume tous les scandales et ceux qui feront l’iniquité ; et ils les jetteront dans la fournaise ardente : là seront les pleurs et les grincements de dents. Alors les justes luiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende. »

La vocation de Ses disciples est simplement de permettre à l’Esprit de Christ en nous d’appliquer les passages appropriés de Sa Parole au cœur de ceux qui lisent et qui entendent. L’Esprit doit aussi préparer le « sol » afin de recevoir la Parole, en enlevant les roches et les épines afin de rendre ce sol réceptif lorsque la semence est semée. Alors : « Louez l’Éternel, vous, toutes les nations ; célébrez-le, vous, tous les peuples ! Car sa bonté est grande envers nous, et la fidélité de l’Éternel demeure à toujours. Louez l’Éternel ! » (Psaume 117:1-2). Ce Psaume est particulièrement remarquable pour deux raisons. La première, c’est qu’il est placé en plein milieu de la Sainte Bible, et la deuxième raison, c’est le plus court Psaume, n’ayant que les deux versets cités plus haut.

Ainsi, ce Psaume est très approprié puisque son thème nous parle de louange universelle et éternelle. La raison principale pour laquelle il y a des langues, c’est pour que Dieu puisse nous communiquer Sa Parole et que nous puissions répondre en Le louant. Le mot « nations », dans le premier verset, s’adresse spécifiquement aux Gentils, tandis que le mot « peuples » semble nous référer à toutes les tribus de la terre. Dans l’hébreu, deux mots différents sont utilisés pour glorifier Dieu. Alors, le verset pourrait bien se lire comme suit : « Louez le Seigneur, vous, toutes les nations de Gentils, célébrez-le, vous, tous les peuples de chaque tribu. » De toute façon, ici, il a le sens d’exhorter toute la terre à louer et à célèbrer Son Nom.

Dans l’hébreu, « sa bonté » nous indique Sa Miséricorde qui est grande envers nous. Le point dominant étant qu’elle est grande, gabar en hébreu, qui est un mot puissant, triomphant ou grossissant, comme dans Genèse 7:19 : « Et les eaux grossirent prodigieusement sur la terre ; et toutes les hautes montagnes qui sont sous tous les cieux, furent couvertes. » En d’autres mots, la grande miséricorde de Dieu a prévalu sur nos péchés et le jugement terrible que nous méritions, de la même façon que les eaux du Déluge ont prévalu sur l’ancien monde méchant. La miséricorde de Dieu ainsi que Sa vérité sont éternelles, et c’est ce grand thème de louange qui subsistera durant tous les siècles à venir.

Alors, ne vous laissez pas séduire, mais tenez ferme à pratiquer la justice. 1 Jean 3:7 nous déclare : « Petits enfants, que personne ne vous séduise : celui qui pratique la justice, est juste comme Lui-même est juste. » Tout chrétien vraiment converti sait qu’une partie du don de salut consiste en la promesse de faire de nous des gens irrépréhensibles. « Et qu’il affermisse vos cœurs pour qu’ils soient irrépréhensibles dans la sainteté devant Dieu notre Père, à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ avec tous ses saints », nous confirme Paul, dans 1 Thessaloniciens 3:13.

Nous avons parfois de la difficulté avec le concept de sainteté, dans notre apparence de vie quotidienne. C’est probablement parce que Jean nous parle du chrétien qui ne pèche plus. « Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en lui. Quiconque demeure en lui, ne pèche point ; quiconque pèche, ne l’a point vu et ne l’a point connu » (1 Jean 3:5-6). En effet : « Quiconque est né de Dieu, ne commet point le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu » (1 Jean 3:9).

Vous souvenez-vous, dans Jean 3:1-3 : « Or il y avait un homme, d’entre les pharisiens, nommé Nicodème, l’un des principaux Juifs. Cet homme vint, de nuit, trouver Jésus et lui dit : Maître, nous savons que tu es un docteur venu de la part de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui. Jésus lui répondit : En vérité, en vérité je te dis que si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. » Jésus parlait de naître de nouveau par une résurrection, car c’est alors que nous verrons le Royaume de Dieu. Voilà notre espérance. Mais présentement nous vivons certes dans une nouvelle vie, mais qui sera complètement changée lorsque Christ reviendra pour installer Son Royaume tant attendu.

Donc, pour le moment, personne n’a été ressuscité sauf Jésus, même pas Abraham qui attend toujours son héritage. Sinon, y avez-vous pensé, Christ ne serait pas le « premier-né » ! Et nous, Ses héritiers, nous aurons cet héritage en même temps qu’Abraham, lors de la première résurrection. Nous mangerons tous ensemble dans la grande noce réservée à Christ et à Ses Saints. C’est alors que nous naîtrons avec des corps glorifiés, comme Christ, et nous travaillerons avec Lui dans le Royaume à enseigner tous les survivants de la Grande Tribulation. C’est cela que de naître de nouveau, et pourquoi nous ne pécherons plus. Parce que nous serons comme Jésus et nous Le verrons tel qu’Il est présentement. « Nous savons que quiconque est né de Dieu, ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu, se conserve lui-même, et le malin ne le touche point. Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal » (1 Jean 5:18-19).

Donc, nous nous préparons déjà pour la première résurrection, dès maintenant. Il est tout à fait juste d’interpréter ces passages bibliques comme étant notre implication continue à ressusciter dans le Royaume, où nous serons sans possibilité de pécher, ce qui se reflète déjà dans notre comportement de vie dans la droiture. Notre transformation visible hors de la conformité du monde devrait se voir déjà. Comme nous le dit si bien Paul, dans Romains 12:2 : « Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. »

L’apôtre Pierre abonde dans le même sens que Paul lorsqu’il nous déclare : « Désirez avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait spirituel et pur, afin que vous croissiez par son moyen. Puisque vous avez goûté que le Seigneur est bon, en vous approchant de lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ » (1 Pierre 2:2-5). Notez bien que « comme des enfants nouvellement nés » est une comparaison et non pas un état de fait, comme le prêchent trop de pasteurs.

« Comme des enfants obéissants, ne vous conformez point aux convoitises de votre ignorance d’autrefois. Mais comme celui qui vous a appelés, est saint, soyez vous-mêmes saints dans toute votre conduite. En effet il est écrit : Soyez saints, car Je suis saint, » nous confirme le chef des apôtres, dans 1 Pierre 1:14-16. « Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, pour lui obéir en ses convoitises ; ne livrez point vos membres au péché, pour être des instruments d’iniquité ; mais donnez-vous à Dieu, comme de morts étant devenus vivants, et consacrez vos membres à Dieu, pour être des instruments de justice. Car le péché ne dominera pas sur vous, parce que vous n’êtes point sous la loi, mais sous la grâce » (Romains 6:12-14). Nous sommes présentement des esclaves de Christ.

« Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles de la terre ; car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ; mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire, » nous déclare l’apôtre Paul, dans Colossiens 3:1-4.

« Faites donc mourir ce qui dans vos membres tient à la terre, la fornication, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et l’avarice, qui est une idolâtrie ; car c’est pour ces choses que la colère de Dieu vient sur les enfants de rébellion ; dans lesquelles vous aussi vous avez marché autrefois, lorsque vous viviez en elles. Mais maintenant vous aussi renoncez à toutes : à la colère, à l’animosité, à la méchanceté, à la médisance, aux paroles déshonnêtes ; qu’il n’en sorte pas de votre bouche. Ne mentez point les uns aux autres ; ayant dépouillé le vieil homme avec ses œuvres, et ayant revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de celui qui l’a créé. Ici il n’y a ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni Barbare ni Scythe, ni esclave ni libre ; mais Christ est tout en tous, » nous assure Paul, dans Colossiens 3:5-11.

« Revêtez-vous donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience ; vous supportant les uns les autres, et vous pardonnant les uns aux autres, si l’un a quelque sujet de plainte contre l’autre. Comme Christ vous a pardonné, vous aussi, faites de même. Mais par-dessus toutes choses revêtez-vous de la charité, qui est le lien de la perfection. Et que la paix de Christ, à laquelle vous avez été appelés en un seul corps, règne dans vos cœurs ; et soyez reconnaissants. Que la parole de Christ habite abondamment en vous, en toute sagesse, » nous exhorte Paul, dans Colossiens 3:12-16.

 




D.536 – Écouter la voix de son Maître

Par Joseph Sakala

Dans Exode 21:5-6, nous lisons : « Que si l’esclave dit : J’aime mon maître, ma femme et mes enfants ; je ne veux pas sortir pour être libre ; alors son maître l’amènera devant Dieu et le fera approcher de la porte ou du poteau, et son maître lui percera l’oreille avec un poinçon, et il le servira toujours. » Cette ordonnance mosaïque ressemble drôlement à ce que nous avons ressenti lorsque nous avons répondu à l’appel de Dieu, afin de Lui appartenir. Car cette ordonnance est centrée sur les membres les plus humbles de la société qui reconnaissent la réalité d’être un esclave de Dieu, établissant ainsi les priorités du Seigneur sur nous.

Cela nous fait également reconnaître la venue de notre Sauveur qui est venu payer la pénalité encourue par la transgression de la loi par chacun de nous, à cause des péchés que nous avons commis, nous délivrant ainsi de cette loi et nous sauvant par Sa grâce. Nous étions esclaves de Satan ; cependant, ayant entendu la voix de Dieu, notre engagement fut alors symbolisé par la perception de Sa voix à notre oreille, afin que nous en venions à n’écouter que Sa voix seulement. Lisez cette prière de David, dans Psaume 40:6-8 : « Éternel, mon Dieu, tu as multiplié tes merveilles et tes pensées en notre faveur ; nul ne peut être comparé à toi. Veux-je les publier et les dire ? Elles sont trop nombreuses pour les raconter. Tu ne prends plaisir ni au sacrifice, ni à l’offrande ; tu m’as percé les oreilles ; tu ne demandes point d’holocauste, ni de sacrifice pour le péché. Alors j’ai dit : Voici, je viens ; il est écrit de moi dans le rouleau de ton livre. »

L’accomplissement de cette prophétie est bien décrite dans Hébreux 10:5-10 où nous pouvons lire : « C’est pourquoi, Christ entrant dans le monde, dit : Tu n’as point voulu de sacrifice ni d’offrande, mais tu m’as formé un corps. Tu n’as point pris plaisir aux holocaustes, ni aux sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit : Voici, je viens, ô Dieu ! pour faire ta volonté, comme cela est écrit de moi dans le rouleau du livre. Ayant dit plus haut : Tu n’as point voulu de victime, ni d’offrande, ni d’holocaustes, ni de sacrifices pour le péché, (choses qui sont offertes selon la loi :) et tu n’y as point pris plaisir ; il ajoute ensuite : Voici, je viens, ô Dieu, pour faire ta volonté. Il abolit le premier sacrifice, afin d’établir le second. C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’oblation faite une seule fois du corps de Jésus-Christ. »

Alors, nous devenons l’esclave du Seigneur pour faire maintenant Sa volonté, car, à cause de l’amour que Jésus a manifesté envers Son Père pour ceux qui doivent partager la maison du Père avec Lui, Jésus a donc offert Son corps afin d’accomplir le salut de l’humanité, ce qui était la volonté de Dieu. Et ce salut nous permet d’être présentement des enfants de Dieu. C’est bien ce que l’apôtre nous déclare, dans 1 Jean 3:1-2 : « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. »

Lorsque Jean emploit le mot « voyez », il utilise le mot grec eido qui pourrait très bien être rendu : « centrez votre esprit, car c’est très important ! ». Nous sommes appelés « fils de Dieu », mais le monde ne peut pas le savoir, tout simplement parce que le monde ne connaît pas Dieu. Il ne reconnaît donc pas ce qu’est un « fils de Dieu ». Or, nous avons été choisis : « selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité » (Éphésiens 1:4). Choisis parmi plusieurs qui n’ont pas reçu cette faveur : « Car il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus » (Matthieu 22:14).

Nous avons été adoptés : « Afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l’adoption. Et, parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans vos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie : Abba, ô Père ! C’est pourquoi tu n’es plus esclave, mais fils, et si tu es fils, tu es aussi héritier de Dieu par Christ » (Galates 4:5-7). « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés », nous confirme Paul, dans Romains 8:29-30.

Mais il y a plus, car, puisque nous avons été créés à l’image de Dieu, le Seigneur nous exhorte : « A vous dépouiller, pour ce qui est de votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises trompeuses ; à vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:22-24). « Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui », nous déclare Paul, dans Romains 8:17.

Cet hommage unique de « fils et de fille de Dieu » comporte certaines responsabilités et accorde des privilèges. « Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui » (2 Corinthiens 5:20-21. « Dieu, en effet, ne nous a point appelés à la souillure, mais à la sainteté. C’est pourquoi, celui qui rejette ceci, ne rejette pas un homme, mais Dieu, qui nous a aussi donné son Saint-Esprit, » déclare Paul, dans 1 Thessaloniciens 4:7-8.

« Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ; car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon Son plaisir » (Philippiens 2:12-13). « Et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:6-7).

« Revêtez-vous de toute l’armure de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable. Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes. C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes », nous exhorte Paul, dans Éphésiens 6:11-13.

« Si vous souffrez le châtiment, Dieu se présente à vous comme à des fils ; car quel est le fils que son père ne châtie pas ? Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des bâtards, non des fils légitimes. D’ailleurs nos pères selon la chair nous ont châtiés, et nous les avons respectés : ne serons-nous pas beaucoup plus soumis au Père des esprits, pour avoir la vie ? Car nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon ; mais Dieu nous châtie pour notre avantage, afin que nous participions à sa sainteté. Il est vrai que tout châtiment ne paraît pas sur le moment un sujet de joie, mais de tristesse ; mais ensuite il produit un fruit paisible de justice pour ceux qui ont été ainsi exercés », nous dit Paul, dans Hébreux 12:7-11.

« Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise ; ainsi, y apportant tout votre zèle, ajoutez à votre foi la vertu, et à la vertu la science ; et à la science la tempérance ; et à la tempérance la patience ; et à la patience la piété ; et à la piété l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel la charité. Car si ces choses sont en vous, et y abondent, elles ne vous laisseront ni oisifs, ni stériles dans la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ » (2 Pierre 1:3-8).

Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Car Paul, qui aimait énormément Jésus et qui était un homme de Dieu, a dit ceci à Timothée, son jeune évangéliste : « Mais toi, ô homme de Dieu ! fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur. Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence de plusieurs témoins » (1 Timothée 6:11-12). Il n’y a que deux endroits dans le Nouveau Testament où une personne est appelée « homme de Dieu », et ces deux endroits se retrouvent dans les lettres de Paul à Timothée. Elles révèlent également les attributs qui permettent d’appeler quelqu’un un homme ou une femme de Dieu.

Le premier endroit, bien sûr, est dans le texte que nous venons de lire. Ce texte nous définit que nous ne devrions jamais nous attacher aux biens matériels. « Mais ceux qui veulent devenir riches, tombent dans la tentation et le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs » (1 Timothée 6:9-10). Il faut plutôt rechercher la justice, la piété, la foi, la charité, la patience et la douceur. Et douceur ne veut pas dire faiblesse.

En parlant de la douceur, nous découvrons dans Nombres 12:3 : « Or, Moïse était un homme fort doux, plus qu’aucun homme qui soit sur la terre. » Pourtant, dans sa douceur, Dieu l’a rendu capable de diriger deux millions d’Israélites hors de l’esclavage en Égypte et, ensuite, pendant quarante années dans le désert de Sinaï.

Mais revenons dans le Nouveau Testament où l’homme de Dieu est identifié par sa capacité à utiliser les Écritures. Dans 2 Timothée 3:14-17, Paul dit à Timothée : « Pour toi, demeure ferme dans les choses que tu as apprises, et dont tu as été assuré, sachant de qui tu les as apprises, et que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ. Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre. »

Ainsi, la caractéristique essentielle d’un véritable homme ou d’une véritable femme de Dieu serait son grand désir de développer en soi la justice, la piété, la foi, la charité, la patience et la douceur. Mais surtout d’éviter de tomber dans la tentation et le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes et les femmes dans la ruine et la perdition. En tant que chrétien ou chrétienne converti(e), il ou elle aura une confiance inébranlable en la vérité et en l’autorité des Saintes Écritures.

Regardons un exemple dans 1 Rois 17:8-10, avec Élie le prophète : « Alors la parole de l’Éternel lui fut adressée en ces termes : Lève-toi, va-t’en à Sarepta, qui appartient à Sidon, et demeure là. Voici, j’ai commandé là à une femme veuve de te nourrir. Il se leva donc et s’en alla à Sarepta ; et, comme il arrivait à la porte de la ville, voici, il y avait là une femme veuve qui ramassait du bois ; il l’appela et lui dit : Je te prie, prends-moi un peu d’eau dans un vase, et que je boive. » Se faire diriger par Dieu n’est pas toujours clair dans notre compréhension, ni plaisant pour notre orgueil, mais c’est toujours orienté vers la gloire de Dieu et pour notre bien.

Élie fut nourri surnaturellement par les corbeaux qui lui apportaient du pain et de la viande le matin, ainsi que du pain et de la viande le soir ; et il buvait au torrent. Mais il arriva qu’au bout de quelque temps le torrent fut à sec, parce qu’il n’y avait pas eu de pluie au pays, à cause de la sécheresse qu’Élie  avait lui-même prophétisée. Alors, au lieu de lui fournir de l’eau, Dieu lui dit d’aller chez une pauvre veuve qui allait le nourrir. Cependant, Sidon était également la ville où habitait Jézabel, la reine idolâtre qui deviendrait bientôt l’ennemie acharnée d’Élie. En plus, Élie devait s’humilier et demander à cette pauvre veuve de partager ce qu’elle croyait être son dernier repas avec un étranger qu’elle n’avait jamais rencontré auparavant et qui prétendait être un prophète de Dieu, qu’elle ne connaissait pas. Quelle manière étrange pour Dieu de Se servir de Son serviteur !

Néanmoins, Élie et la veuve de Sarepta obéirent à Dieu sans questionner, et Dieu a pu accomplir deux de Ses plus puissants miracles de la création. La farine qui était dans la cruche ne manquerait point, et l’huile qui était dans la fiole ne finirait point, jusqu’au jour où l’Éternel allait envoyer de la pluie sur la terre. « Après ces choses, il arriva que le fils de la maîtresse de la maison tomba malade ; et la maladie s’aggrava tellement qu’il ne resta plus de souffle en lui. Et elle dit à Élie : Qu’y a-t-il entre moi et toi, homme de Dieu ? Es-tu venu chez moi pour renouveler la mémoire de mon iniquité, et pour faire mourir mon fils ? Et il lui dit : Donne-moi ton fils. Et il le prit d’entre ses bras, et le porta dans la chambre haute où il demeurait, et il le coucha sur son lit » (1 Rois 17:17-19).

« Puis Élie cria à l’Éternel et dit : Éternel mon Dieu, est-ce que tu affligerais même cette veuve, chez qui je demeure, au point de faire mourir son fils ? Et il s’étendit sur l’enfant, par trois fois ; et il cria à l’Éternel, et dit : Éternel mon Dieu, je te prie, que l’âme de cet enfant rentre en lui ! Et l’Éternel exauça la voix d’Élie ; et l’âme de l’enfant rentra en lui, et il recouvra la vie. Alors Élie prit l’enfant, et le descendit de la chambre haute dans la maison, et le donna à sa mère ; et il dit : Regarde, ton fils vit. Et la femme dit à Élie : Je connais maintenant que tu es un homme de Dieu, et que la parole de l’Éternel qui est dans ta bouche est la vérité » (1 Rois 17:20-24).

Donc, Élie obéissait à Son Maître : « qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur », nous déclare Hébreux 1:3-4. Ce verset définit dans l’Écriture l’une des plus magnifiques déclarations de la Personne de Christ et de l’œuvre de notre Seigneur Jésus-Christ. Examinons d’abord « la splendeur de sa gloire ».

Le mot « splendeur » est utilisé une seule fois dans la Bible et nous illustre littéralement l’énergie qui déborde du soleil. Le soleil constitue un véritable  générateur d’énergie, beaucoup plus que ce qui est nécessaire pour entretenir toutes les activités sur la terre. Mais ces énergies seraient complètement inutiles malgré l’accomplissement d’un si noble but, si elles ne pouvaient pas être transmises du soleil vers la terre. Mais elles sont, en effet, transmises par une remarquable radiation d’énergie appelée « lumière solaire » ou radiation solaire. C’est l’illustration de cette caractéristique que Paul utilise. C’est ce que Jésus voulait expliquer aux pharisiens lorsqu’Il leur dit, dans Jean 8:12 : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. »

C’est Lui dont il est dit, dans Michée 5:2 : « Mais toi, Bethléhem Éphrata, qui es petite entre les milliers de Juda, de toi sortira celui qui doit être dominateur en Israël. Ses origines sont d’ancienneté, dès les jours éternels. » C’est Lui qui, dans Apocalypse 1:15-16, avait : « Ses pieds, semblables à un cuivre très fin, étaient embrasés comme par une fournaise, et sa voix était comme la voix des grosses eaux. Il avait dans sa main droite sept étoiles ; une épée aiguë à deux tranchants sortait de sa bouche, et son visage resplendissait comme le soleil dans sa force. »

Le Seigneur Jésus-Christ est la radiation qui donne la vie éternelle, de l’ineffable gloire de Dieu, de la face de Celui duquel le ciel et la terre fuiront. Dans Apocalypse 20:11, nous pouvons lire : « Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui y était assis. La terre et le ciel s’enfuirent de devant sa face, et leur place ne se retrouva plus. » « Mais pour vous, qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de justice, et la santé sera dans ses rayons, et vous sortirez et bondirez comme les veaux d’une étable » (Malachie 4:2). « Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ. Or, nous avons ce trésor dans des vases de terre, afin que l’excellence de la puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous » (2 Corinthiens 4:6-7). Car la sagesse et la puissance Lui appartiennent.

Cette sagesse et cette puissance furent bien connus, même du temps de Daniel : « Pour implorer la miséricorde du Dieu des cieux touchant ce secret, afin qu’on ne fit point périr Daniel et ses compagnons, avec le reste des sages de Babylone. Alors le secret fut révélé à Daniel, dans une vision, pendant la nuit. Et Daniel bénit le Dieu des cieux. Daniel prit la parole et  dit : Béni soit le nom de Dieu, d’éternité en éternité ; car c’est à lui qu’appartiennent la sagesse et la force ! » (Daniel 2:18-20). Les hommes ont recherché cette sagesse tout au long des siècles et ils : « apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité » (2 Timothée 3:7).

D’autres recherchaient beaucoup de pouvoir. Et quand ils l’ont eu, nous voyons, par exemple, Alexandre le Grand qui pleurait parce qu’il n’avait plus de royaumes à conquérir. Nous voyons aussi les super riches du monde incapables de déclarer : « C’est assez. » Le problème étant qu’ils cherchent la sagesse et la puissance au mauvais endroit, et alors ne peuvent pas être satisfaits. La vraie sagesse et le véritable pouvoir appartiennent à Dieu. Et c’est en Jésus que : « sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science » (Colossiens 2:3). Et c’est à Jésus que le Père a dit : « Toute puissance [t]’a été donnée dans le ciel et sur la terre » (Matthieu 28:18).

Dieu le Père, révélé en Jésus-Christ, est omniscient et omnipotent, et la véritable sagesse, ainsi que les vraies richesses, ne peuvent venir que de Lui. Alors : « si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reproche, et elle lui sera donnée » (Jacques 1:5). Si nous recherchons la force, il faut apprendre à devenir faible. « C’est pourquoi je me complais dans les infirmités, dans les opprobres, dans les misères, dans les persécutions, dans les angoisses pour le Christ ; car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort », déclare Paul, dans 2 Corinthiens 12:10.

Si nous avons besoin de richesses pour accomplir quelque chose, il faut avoir connu la pauvreté pour en connaître la valeur, car, puisque Christ doit nous confier les véritables richesses spirituelles, Il nous déclare tout de même : « Celui qui est fidèle dans les petites choses sera aussi fidèle dans les grandes ; et celui qui est injuste dans les petites choses sera aussi injuste dans les grandes. Si donc vous n’avez pas été fidèles dans les richesses injustes, qui vous confiera les véritables ? Et si vous n’avez pas été fidèles dans ce qui est à autrui, qui vous donnera ce qui est à vous ? », nous a déclaré Jésus, dans Luc 16:10-12.

Le témoignage de Daniel fut donné en son temps au plus puissant roi de la terre. Or, le roi Nébucadnetsar, qui avait pourtant accès à toute la sagesse des hommes instruits de son époque, ne pouvait pas résoudre la complexité de son rêve. Mais Daniel, qui a puisé dans la sagesse et la puissance du Dieu de la Création, a pu lui expliquer son songe. Les véritables serviteurs de Dieu, même aujourd’hui, ont accès aux mêmes privilèges et responsabilités, parce que notre Dieu est là éternellement. Et nous, en tant que Ses serviteurs, nous ne donnons point la vérité, car elle vient de Dieu, mais nous semons Sa Parole en toute simplicité.

« Au reste : Celui qui sème chichement moissonnera chichement, et celui qui sème abondamment moissonnera aussi abondamment », nous confirme Paul, dans 2 Corinthiens 9:6. Certains pasteurs du monde devraient lire ce passage avant de prêcher leur vérité. Car au temps de la récolte, toutes choses étant égales, chacun récoltera ce qu’il a semé, et ceux qui auront semé une vérité déficiente et enrobée de mensonges récolteront une petite récolte. En effet, une récolte abondante présuppose, non seulement une abondance de semences, mais une terre fertile, prédisposée également à recevoir la vérité.

Ne croyez pas que de donner de l’argent à n’importe quelle cause ou n’importe quel individu est bien en soi. Car cela équivaudrait, comme dans la parabole du semeur, à jeter la semence sur le bord du chemin, ou dans les endroits pierreux, ou encore dans les endroits infestés de mauvaises herbes. Il faut semer là où le sol est meuble et réceptif à recevoir la bonne semence, et où elle est reçue librement et volontairement, avec une responsabilité d’engagement de la personne pour Dieu. N’oublions jamais que c’est Dieu qui appelle, et nous ne faisons qu’arroser la récolte qui nous est confiée. Car la récolte, ici, ce sont les âmes et non pas l’or.

Dans Romains 12:5-7, Paul nous dit : « Ainsi nous, qui sommes plusieurs, nous sommes un seul corps en Christ ; et nous sommes chacun en particulier les membres les uns des autres, ayant toutefois des dons différents, selon la grâce qui nous a été donnée ; soit la prophétie, pour l’exercer selon la mesure de la foi ; soit le ministère, pour s’attacher au ministère ; soit l’enseignement, pour s’appliquer à l’enseignement ; soit l’exhortation, pour exhorter. » Parfois, Dieu peut bénir financièrement un converti parce qu’il a prouvé qu’il était fidèle dans la grâce du don afin d’aider encore plus les pauvres de son entourage. Il sera beaucoup redemandé à quiconque aura beaucoup reçu ; et on exigera plus de celui à qui on aura beaucoup confié.

«  C’est pourquoi, comme vous abondez en toutes choses, en foi, en parole, en connaissance, en zèle de toute sorte, et en amour pour nous, abondez aussi dans cette œuvre de charité », nous exhorte Paul, dans 2 Corinthiens 8:7. Et comme nous donnons, il ne faut jamais oublier que Christ a donné encore plus. « Car vous connaissez la charité de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, étant riche, s’est fait pauvre pour vous, afin que par sa pauvreté vous fussiez rendus riches », nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 8:9. Car nous avons reçu Sa grâce qui n’a pas de prix.

C’est d’ailleurs ce que Paul dit aux Thessaloniciens, dans sa première lettre : « Paul, et Silvain, et Timothée, à l’Église des Thessaloniciens, en Dieu le Père, et en notre Seigneur Jésus-Christ. La grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père, et du Seigneur Jésus-Christ. Nous rendons toujours grâces à Dieu pour vous tous, faisant mention de vous dans nos prières ; nous souvenant sans cesse, devant Dieu notre Père, des œuvres de votre foi, des travaux de votre charité, et de la fermeté de votre espérance, en notre Seigneur Jésus-Christ ; sachant, frères bien-aimés de Dieu, votre élection » (1 Thessaloniciens 1:1-4).

Ce sont les toutes premières paroles de Paul sous l’inspiration divine, et Paul a ainsi établi un modèle qu’il utiliserait par la suite dans toutes ses épîtres. Il commence sa salutation par une prière implicite dans laquelle la grâce et la paix, envoyées par Dieu le Père, ainsi que par Son Fils Jésus-Christ, seraient reçues par ceux à qui Paul écrivait. Vous noterez que la grâce précède toujours la paix dans ses salutations, parce que l’individu doit recevoir la grâce de Dieu avant d’expérimenter la paix de Dieu. Cette emphase sur la grâce, qui précède tout ce que Paul pouvait écrire à l’Église, ou à son pasteur, confirmait la grande importance de cette grâce divine.

N’oublions jamais que la grâce est la première essence du salut et devient la substance vitale dans la vie du chrétien. Les Thessaloniciens étaient déjà sauvés par la grâce au travers de la foi, mais maintenant la grâce de Dieu leur Père, et de Jésus-Christ leur Seigneur, devenait un trait de vie dans leur conduite personnelle. Spécialement dans leurs comportements avec d’autres, à qui Dieu manifesterait Sa grâce, au travers eux. Paul terminait chaque épître avec une prière implorant que la grâce du Seigneur soit avec chacun qui lirait son message.

Finalement, les dernières de ses paroles inspirées, écrites à son jeune disciple Timothée, alors qu’il était en prison, furent : « Le Seigneur Jésus-Christ soit avec ton esprit ! La grâce soit avec vous ! Amen » (2 Timothée 4:22). La vie de chaque véritable chrétien, doit commencer, continuer et se terminer par la grâce soutenante du Sauveur. En effet, les toutes dernières paroles révélées par Dieu Lui-même dans les Saintes Écritures sont : « La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous ! Amen » (Apocalypse 22:21). En tant que Ses enfants, remercions Dieu pour Sa grâce magnifique.

Toutefois, le juste vivra par la foi. Ceci nous est confirmé dans Habaquq 2:4 lorsqu’il déclare : « Voici, l’âme de celui qui s’élève n’est pas droite en lui ; mais le juste vivra par sa foi. » Ce grand principe, « le juste vivra par la foi », était l’Écriture qui a tellement enflammé l’âme de Martin Luther qu’il est devenu le père de la Réforme. Ces mêmes paroles sont citées trois fois dans le Nouveau Testament. Le terme juste veut dire justifié ou droit. Dieu nous déclare qu’un individu peut vivre justifié par sa foi. La nature de cette foi est clarifiée par trois déclarations.

Paul nous dit ceci, dans Romains 1:16-17 : « Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. Car en lui la justice de Dieu est révélée de foi en foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi. » Le terme « de foi en foi » veut dire du commencement de la foi en Lui, jusqu’à la fin de la foi en Lui, et le contexte nous indique ici la fondation de la foi, qui : « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans Ses ouvrages » (Romains 1:20).

Pareillement, dans Hébreux 10:36-39, où nous découvrons : « Car vous avez besoin de patience, afin qu’après avoir fait la volonté de Dieu, vous remportiez l’effet de la promesse. Car encore un peu, bien peu de temps, et celui qui vient, arrivera, et il ne tardera point. Or, le juste vivra par la foi ; mais, si quelqu’un se retire, mon âme ne prend point de plaisir en lui. Pour nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui croient pour le salut de leur âme. »

Ensuite, Paul note que l’élément de base particulier qui constitue la foi est une création spéciale, car : « Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (Hébreux 11:3). L’autre endroit se trouve dans Galates 3:10-14 où nous voyons : « Mais tous ceux qui s’attachent aux œuvres de la loi, sont sous la malédiction, puisqu’il est écrit : Maudit est quiconque ne persévère pas à faire toutes les choses qui sont écrites dans le livre de la loi ! Et que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident ; parce que : Le juste vivra par la foi. Or, la loi ne justifie pas par la foi ; mais elle dit : L’homme qui aura fait ces choses, vivra par elles. Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand il a été fait malédiction pour nous ; (car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois ;) afin que la bénédiction d’Abraham se répandît sur les Gentils par Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis. »

« Sachant que l’homme est justifié non par les œuvres de la loi, mais par la foi en Jésus-Christ, nous avons nous-mêmes cru en Jésus-Christ, afin d’être justifiés par la foi en Christ, et non par les œuvres de la loi, parce que nulle chair ne sera justifiée par les œuvres de la loi » (Galates 2:16). « Or, les promesses ont été faites à Abraham et à sa postérité. Il n’est pas dit : Et à ses postérités, comme s’il s’agissait de plusieurs ; mais comme d’une seule : Et à ta postérité, qui est Christ. Voici donc ce que je dis : Quant au contrat que Dieu a auparavant confirmé en Christ, la loi, qui n’est venue que quatre cent trente ans après, n’a pu l’annuler, pour abolir la promesse. Car, si l’héritage vient de la loi, ce n’est plus de la promesse. Or, Dieu l’a donné gratuitement à Abraham par la promesse » (Galates 3:16-18).

« Toutefois, bien-aimés, n’ignorez pas une chose, c’est que pour le Seigneur un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3:8-9).




D.534 – Mariage – physique vs spirituel

Par Joseph Sakala

Il y a tellement à découvrir sur Dieu et Sa création que tous les hommes de science ne pourraient jamais arriver à tout percevoir de leur vivant. Pourtant, ceux qui aiment Dieu ont eu la promesse de l’éternité afin de pouvoir vérifier la complexité de Sa création. Le roi David nous exhorte à rêver en ce sens en nous révélant que : « Notre Seigneur est grand, et d’une grande puissance ; son intelligence est infinie » (Psaume 147:5). L’apôtre Paul nous exhorte pareillement en disant : « Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2:9-10).

Quel merveilleux paradoxe que de voir la futilité des hommes à rechercher, sans aucun succès, les choses mêmes que Dieu offre gratuitement à ceux qui veulent faire Sa volonté ! « O profondeur de la richesse, et de la sagesse, et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont impénétrables, et que ses voies sont incompréhensibles ! », déclare Paul, dans Romains 11:33. Pourtant, Paul, dans Éphésiens 3:8, se sentait confortable à dire : « C’est à moi, le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer, parmi les Gentils, les richesses incompréhensibles de Christ. » Toutefois, nous reconnaissons que : « Les choses cachées appartiennent à l’Éternel notre Dieu, mais les choses révélées sont pour nous et pour nos enfants à jamais, afin que nous mettions en pratique toutes les paroles de cette loi » (Deutéronome 29:29).

Une des réalités les plus tristes au sein de notre monde moderne, c’est que plusieurs promoteurs de la pensée moderne furent eux-mêmes élevés dans un milieu chrétien où ils furent exposés dès leur enfance aux vérités des Écritures. Des témoignages innombrables existent où des professeurs athées ont enseigné aux étudiants universitaires à douter et, finalement, à rejeter les croyances que leurs parents leur ont inculquées et qui leur ont sans doute cité ces paroles de Salomon : « Garde-toi, mon fils, d’écouter les conseils qui pourraient te détourner des paroles de la sagesse. Un témoin pervers se moque de la justice, et la bouche des méchants se repaît d’iniquité. Les jugements sont préparés pour les moqueurs, et les coups pour le dos des insensés » (Proverbes 19:27-29).

Ces universitaires connaissaient les commandements à suivre sans peut-être accepter les raisons de les mettre en pratique. Mais il est également possible que ces foyers « chrétiens » ne mettent pas assez d’emphase sur la nécessité de se conduire selon les enseignements de Dieu. La responsabilité première des parents fut pourtant d’établir un héritage divin au sein d’une famille divine, en enseignant la Parole de Dieu de façon à ce que les enfants chérissent ces vérités, et de conserver ce dépôt en fuyant les discours vains et profanes.

Une manière efficace d’enseigner à nos enfants serait de les ramener constamment aux principes positifs de base, plutôt que de leur citer seulement les côtés négatifs. Notre enseignement devrait toujours trouver son fondement dans la Parole, afin que nos enfants prennent les bonnes décisions lorsqu’ils auront quitté le foyer familial. Les meilleures instructions sont disponibles à perpétuité dans les Saintes Écritures. « Car l’Éternel donne la sagesse ; de Sa bouche procèdent la connaissance et l’intelligence. Il réserve le salut à ceux qui sont droits, et il est le bouclier de ceux qui marchent en intégrité » (Proverbes 2:6-7).

Imaginez quelle richesse nous est disponible dans les Écritures et dont la majorité des humains se privent en voulant agir selon leur propre pensée. Considérons le cas du mariage, qui fut créé par Dieu, mais dont les hommes se sont appropriés et qu’ils ont manipulé comme bon leur semblait. Paul avait fondé une congrégation dans la ville païenne de Corinthe, et il devait leur enseigner la vérité sur le mariage et la raison pour laquelle Dieu l’avait créé. Du côté spirituel, Dieu avait créé le mariage pour Se former une grande Famille spirituelle qu’Il voulait bénir pour l’éternité.

Alors, dans Genèse 2:20, nous voyons Adam qui donna des noms à toutes les bêtes et aux oiseaux des cieux, et à tous les animaux des champs ; mais, pour l’homme, il ne trouva point d’aide semblable à lui. « Et l’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur Adam, qui s’endormit ; et il prit une de ses côtes, et resserra la chair à sa place. Et l’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise d’Adam, et la fit venir vers Adam. Et Adam dit : Celle-ci enfin est os de mes os, et chair de ma chair. Celle-ci sera nommée femme (en hébreu Isha), car elle a été prise de l’homme (en hébreu Ish). C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair » (vs 21-24).

Donc, dans les générations suivantes, l’homme devait quitter son père et sa mère pour s’attacher à sa femme – pas ses femmes – et ils allaient devenir une seule chair, manière polie de dire qu’ils allaient avoir des relations sexuelles ensemble. Alors, nous voyons que, dès le début, le mariage était une belle création faite par Dieu pour Se former cette grande famille physique qu’Il convertirait ensuite en famille spirituelle. Mais l’homme et la femme ont désobéi à Dieu et ont prouvé qu’ils aimaient mieux obéir à Satan qu’à Dieu, et Dieu les a laissé constater par eux-mêmes si la connaissance du bien et du mal leur serait bénéfique.

Nous connaissons la vérité sur ce qui est arrivé à nos premiers parents par la suite. Tout ce que leurs mains ont touché a tourné en confusion. Même leur mariage n’était plus aussi heureux par la suite, car Satan s’est organisé pour le dépouiller de son bonheur. Et il en fut ainsi jusqu’à présent. Cependant, Dieu n’a pas oublié Son Plan de Se former une Famille, mais Dieu devait envoyer un Sauveur – Jésus – pour convertir seulement ceux que Dieu appellerait, selon Sa volonté. D’ailleurs, Jésus Lui-même a déclare ceci : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous enseignés de Dieu. Quiconque a écouté le Père et a été instruit par Lui, vient à Moi. Ce n’est pas que personne ait vu le Père, si ce n’est Celui qui vient de Dieu ; Celui-là a vu le Père » (Jean 6:44-46).

Jésus nous annonce plusieurs vérités dans ce merveilleux verset. D’abord que Jésus provenait du trône même de Son Père, et ensuite, que nulle autre personne n’avait accès au ciel. Car, dans Jean 3:13, Jésus nous annonce que : « personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel ». Alors, d’où vient cette prédication qu’on pourrait y aller après notre mort ? Ne vient-elle pas de Satan qui a déjà voulu y monter et installer son royaume au-dessus de celui de Dieu ? Quel orgueilleux ! Dans Esaïe 14:12-14, Dieu le questionne : « Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut. »

Satan fut banni du Ciel et abattu à terre, et depuis ce temps, ses ministres prêchent la possibilité que les hommes puissent y monter. Mais Paul nous confirme que c’est impossible, car, à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ : « Que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, Qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen » (1 Timothée 6:15-16). Mais revenons au mariage où, de Corinthe, une ville païenne, les nouveaux convertis avaient questionné Paul, car certains étaient déjà à leur septième ou huitième mariage.

Alors, Paul leur écrit : « Pour ce qui est des choses dont vous m’avez écrit, il est bon à l’homme de ne point toucher de femme. Toutefois, pour éviter l’impudicité, que chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son mari. Que le mari rende à sa femme ce qu’il lui doit ; et que la femme agisse de même envers son mari. La femme n’est point maîtresse de son propre corps, mais c’est le mari ; de même aussi, le mari n’est point maître de son propre corps, mais c’est la femme. Ne vous privez point l’un de l’autre, si ce n’est d’un consentement mutuel, pour un temps, afin de vaquer au jeûne et à la prière ; et ensuite, retournez ensemble, de peur que Satan ne vous tente par votre incontinence » (1 Corinthiens 7:1-5).

Certains ministres ont accusé Paul d’être contre le mariage ! Les versets plus hauts prouvent justement le contraire. Paul tente même de rétablir le plaisir dans les relations sexuelles entre mari et femme en leur déclarant que ni le mari ni la femme ne sont maîtres de leurs corps, et de ne pas se priver l’un de l’autre, à moins d’un consentement mutuel, pour prier et pour jeûner, et revenir ensuite ensemble, de peur que Satan ne les tente par leur incontinence. Satan n’aime pas les bons mariages où les époux s’aiment et règlent leurs problèmes avec Dieu, mais il se plaît à les ruiner, si les gens ne font pas attention.

Ce qui amène ces ministres à penser que Paul était contre le mariage, c’est probablement le fait qu’ils ignorent le contexte dans lequel Paul a écrit sa lettre. À cette époque, l’Église vivait de graves persécutions et les chrétiens étaient parfois martyrisés. Les apôtres ont écrit plusieurs fois qu’ils pensaient que le retour de Christ était imminent. Peut-être valait-il mieux ne pas s’engager dans le mariage au milieu des persécutions. Celles-ci ont duré longtemps, mais, au fil des siècles, les choses se sont peu à peu calmées. Donc, Paul n’était pas contre le mariage ; il voulait simplement éviter que l’on vive des misères. N’oublions pas qu’il a déjà écrit : « L’Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons … Défendant de se marier » (1 Timothée 4:1 et 3). Donc, l’apôtre Paul n’était certainement pas contre le mariage.

Néanmoins, Paul ne veut pas non plus forcer les gens à se marier. « Or, je dis ceci par condescendance, et non pas par commandement. Car je voudrais que tous les hommes fussent comme moi ; mais chacun a reçu de Dieu un don particulier, l’un d’une manière, l’autre d’une autre » (vs 6-7). Le mot « condescendance », ici, vient du grec suğgnōmē qui signifie « permission, concession ». Cependant, dans 1 Corinthiens 7:8-11 : « Je dis donc à ceux qui ne sont point mariés, et aux veuves, qu’il leur est avantageux de demeurer comme moi. Mais s’ils manquent de continence, qu’ils se marient ; car il vaut mieux se marier que de brûler [d’envie ou de désir]. Quant à ceux qui sont mariés, je leur prescris (non pas moi toutefois, mais le Seigneur) que la femme ne se sépare pas de son mari ; (et si elle se sépare, qu’elle demeure sans se remarier, ou qu’elle se réconcilie avec son mari) et que le mari ne quitte point sa femme. »

Ces convertis recevaient une instruction claire et nette au sujet de leur mariage, tel que Dieu l’avait créé. Les deux membres du couple font partie de l’Église, là où il n’y a pas de divorce. Les deux disposent des outils spirituels nécessaires pour rétablir leur mariage s’il y a des conflits (le Saint-Esprit, les enseignements bibliques et pastoraux, etc.). Si le conflit est vraiment trop grave, qu’ils se séparent, mais sans avoir l’idée de se remarier ailleurs, ce qui constituerait un adultère.

Ensuite, Paul s’adresse à une autre catégorie de couples et va expliquer comment régler le problème entre une personne convertie mariée avec une personne non convertie. Regardez bien ce que Paul dit, dans 1 Corinthiens 7:12-14 : « Mais je dis aux autres (moi et non le Seigneur) : Si quelque frère a une femme incrédule, et qui consente à demeurer avec lui, qu’il ne la quitte point ; et si quelque femme a un mari incrédule, et qui consente à demeurer avec elle, qu’elle ne le quitte point. Car le mari incrédule est sanctifié par la femme ; et la femme incrédule est sanctifiée par le mari ; autrement, vos enfants seraient impurs, au lieu qu’ils sont saints maintenant. »

L’instruction que donne Paul ici est un peu différente de celle qu’il a donnée auparavant au couple de convertis. Et pour bien comprendre la pensée de Paul, il est nécessaire de saisir le contexte dans lequel elle a été écrite. Les membres de l’Église primitive recevaient des enseignements de la part des apôtres et des pasteurs concernant les paroles de Christ et, à de nombreuses reprises, on leur disait que, s’ils étaient dans le monde, ils ne faisaient pas partie du monde ; qu’ils ne devaient pas participer au monde ; qu’ils ne devaient pas s’associer aux gens du monde, etc.

Il était donc normal que les nouveaux convertis qui entraient dans l’Église et qui étaient mariés avec une personne qui n’était pas convertie aient eu le réflexe de croire qu’elles étaient obligées de quitter leur conjoint non converti. Cela devait en chagriner plusieurs qui aimaient leur conjoint. La formulation de l’apôtre Paul nous le confirme et cela vient éclairer un passage qui a donné des maux de tête à bien des théologiens.

Remarquez bien ce que Paul dit : « Si quelque frère a une femme incrédule, et qui consente à demeurer avec lui, qu’il ne la quitte point » (1 Corinthiens 7:12). Dans la Bible King James anglaise, le mot « consente » est traduit par « be pleased » et les deux proviennent du mot grec original suneudokeō qui signifie littéralement « penser bien ensemble », « être content ensemble ». Paul recommandait de ne pas briser un mariage où les deux conjoints étaient heureux de vivre ensemble. Mais, alors que Paul signifiait : « Vous n’êtes pas obligés de vous séparer », il y a trop de pasteurs d’églises qui préconisent plutôt : « Vous êtes obligés de ne pas vous séparer ». Ce n’est pas la même chose et ça a brisé des vies de convertis qui ont cru devoir demeurer avec un conjoint hostile et violent. Paul n’interdisait pas aux convertis de se séparer d’une personne non convertie et violente qui ne tient pas ses engagements maritaux, il encourageait plutôt les convertis à demeurer avec une personne heureuse de rester avec la personne convertie.

De plus, la personne non convertie, mais non hostile, devient sanctifiée aux yeux de Dieu à cause de la personne convertie. Et même, Paul dit ensuite qu’il y a de bonnes chances que l’exemple de la personne convertie influence la non convertie qui peut venir à Dieu par la suite comme nous allons le voir plus loin. Si seulement les parents peuvent sauver leur mariage à cause des enfants, même dans un couple où l’un n’est pas converti, aux yeux de Dieu, les enfants sont sanctifiés. Car Dieu promet une bénédiction dans un cas pareil sur les enfants. Mais qu’arrive-t-il si l’incrédule où le non converti veut absolument se séparer ?

Regardons ce que Paul déclare à ceux-là, dans 1 Corinthiens 7:15-17 : « Que si l’incrédule se sépare, qu’il se sépare ; le frère et la sœur ne sont pas assujettis [liés] dans ce cas ; mais Dieu nous a appelés à la paix. Car que sais-tu, femme, si tu ne sauveras point ton mari ? Ou que sais-tu, mari, si tu ne sauveras point ta femme ? Au reste que chacun marche selon que Dieu lui a départi, et selon que le Seigneur l’a appelé. C’est là ce que j’ordonne dans toutes les Églises. » Comment une femme convertie, qui est mariée avec un non converti violent, qui la bat régulièrement, peut-elle vivre en paix selon l’appel de Dieu ? Le frère ou la sœur converti(e) n’est plus assujetti (lié) au non converti.

Paul fut instruit par Jésus après que Jésus soit retourné au Ciel, alors qu’il était en Arabie. Donc, Paul avait sûrement reçu cette instruction, qui s’ajoutait à l’adultère, comme cause de divorce. Mais regardez ce qui arrive à ceux qui sont mariés. « La femme est liée à son mari par la loi tout le temps qu’il est en vie ; mais si son mari meurt, elle est libre de se remarier à qui elle veut, seulement que ce soit selon le Seigneur. » (1 Corinthiens 7:39). Un tel remariage sera béni à la condition que le ou la converti(e) se remarie selon le Seigneur, c’est-à-dire, avec une autre personne convertie à Dieu.

Cependant, que dit Jésus au sujet du mariage ? Dans Matthieu 19:3-9 : « Des pharisiens y vinrent aussi pour le tenter, et ils lui dirent : Est-il permis à un homme de répudier sa femme pour quelque sujet que ce soit ? Et il leur répondit : N’avez-vous pas lu que Celui qui créa, au commencement, fit un homme et une femme ; et qu’il dit : A cause de cela l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux seront une seule chair ? Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Ce que Dieu a joint, que l’homme ne le sépare donc pas. Ils lui dirent : Pourquoi donc Moïse a-t-il commandé de donner une lettre de divorce à la femme et de la répudier ? Il leur dit : C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; mais il n’en était pas ainsi au commencement. Mais je vous dis que quiconque répudiera sa femme, si ce n’est pour cause d’adultère, et en épousera une autre, commet un adultère ; et celui qui épousera celle qui a été répudiée, commet aussi un adultère. »

Jésus S’adressait à des pharisiens non convertis. Pourtant, Jésus a insisté sur cette vérité : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6). L’apôtre Pierre a abondé dans le même sens quand il a déclaré : « Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12).

Alors, d’où vient cette « vérité » disant que Jésus n’est pas le seul qui puisse sauver ? Le témoignage de Jésus ne peut être plus simple à comprendre ! Même aux philosophes sceptiques d’Athènes, Paul a déclaré : « Mais Dieu, ayant laissé passer ces temps d’ignorance, annonce maintenant aux hommes, que tous, en tous lieux, se convertissent ; parce qu’il a fixé un jour, où il doit juger le monde avec justice, par l’Homme [Jésus] qu’il a établi, ce dont il a donné à tous une preuve certaine, en le ressuscitant des morts » (Actes 17:30-31).

Mais qu’en est-il du mariage spirituel entre Jésus et Son Église qui se prépare pour le recevoir lors de Son avènement ? Dans Éphésiens 5:21-27, nous pouvons lire : « Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Dieu. Femmes, soyez soumises à vos propres maris, comme au Seigneur, parce que le mari est le chef de la femme, comme aussi le Christ est le chef de l’Église, qui est son corps, dont il est le Sauveur. Or, de même que l’Église est soumise à Christ, que les femmes le soient aussi à leurs propres maris en toutes choses. Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle ; afin de la sanctifier, en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole ; pour la faire paraître devant lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. »

Voilà, dans un simple passage, une préparation spirituelle des femmes et des maris pour accueillir Jésus lors de Son avènement. Cette fois, Jésus S’en vient pour la noce avec Son Église, et regardez comment l’Église doit se préparer spirituellement pour la purification par l’eau de Sa Parole. Jésus S’est livré Lui-même pour Son Église afin de la faire paraître devant lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. Jésus vit déjà en nous par Son Esprit et, contrairement à certains qui voudraient faire de ce mariage un mariage physique, il n’en est pas question. Ceci est un mariage spirituel où Ses Élus seront prêts pour enseigner les rescapés de la Troisième Guerre Mondiale, et leur montrer ce qu’ils n’ont jamais reçu comme instruction dans les différentes églises. Le mariage physique n’est, en quelque sorte, que l’ombre du mariage spirituel. À preuve, il disparaîtra aussitôt que l’Église sera présentée à Jésus, lors de la Noce de l’Agneau.

Il existe plusieurs autres vérités au sujet desquelles Dieu nous exhorte de ne pas être ignorants. Comme par exemple, dans 1 Corinthiens 12:1, Paul déclare : « Pour ce qui est des dons spirituels, je ne veux pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance ». Au verset 3, Paul ajoute : « C’est pourquoi je vous déclare qu’aucune personne qui parle par l’Esprit de Dieu, ne dit que Jésus est anathème, et que personne ne peut dire que Jésus est le Seigneur, si ce n’est par le Saint-Esprit. » Paul nous dévoile en toute simplicité qu’il est impossible pour quelqu’un de déclarer Jésus anathème, tout en prétendant être chrétien. Il va jusqu’à nous dire que celui qui dit que Jésus est le Seigneur, ne le fait pas de son propre chef, sans être poussé par le Saint-Esprit.

Paul dit : « Je connais un homme en Christ, qui, il y a plus de quatorze ans, fut ravi jusqu’au troisième ciel ; (si ce fut dans le corps, je ne sais ; si ce fut hors du corps, je ne sais ; Dieu le sait.) Et je sais que cet homme (si ce fut dans le corps ou si ce fut hors du corps, je ne sais ; Dieu le sait) fut ravi dans le paradis, et y entendit des paroles ineffables, qu’il n’est pas possible à l’homme d’exprimer. Je puis me glorifier d’être cet homme-là ; mais je ne me glorifierai pas de moi-même, sinon dans mes infirmités » (2 Corinthiens 12:2-5). Dans ce songe, Paul reçut des instructions qui ne lui étaient pas possible d’exprimer au moment de son épître aux Corinthiens.

Ces paroles prophétiques lui furent données pour sa compréhension sous l’inspiration de Jésus. Toutefois, le processus ne s’arrête pas là. « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Ce passage est le plus formel sur l’inspiration du contenu de la Bible. Cette confirmation répudie explicitement tous les faux concepts conçus par les hommes, inventés pour s’esquiver de cette doctrine vitale. Elle répudie la théorie de l’inspiration humaine qui prétend que ceux qui ont écrit la Bible reçurent la même qualité d’inspiration que nos bons écrivains de bouquins. Pourtant, le passage biblique indique clairement que « Toute l’Écriture est divinement inspirée » et non comme provenant d’une source humaine.

Or : « Celui qui garde ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné » (1 Jean 3:24). C’est ainsi que nous connaissons que nous demeurons en lui et lui en nous, car Jésus vit en nous par Son Esprit. Combien d’individus connaissez-vous qui se posent vraiment les questions suivantes : « Pourquoi suis-je né ? Quelle est le but de mon existence ? Qu’arrivera-t-il après ma mort ? »

N’ayant pas les réponses à ces questions, bon nombre se tournent vers les écrits des philosophes et des sages du monde. Pourtant, la réponse à toutes ces questions se trouve dans un livre que très peu de gens consultent. Nous allons toutefois sonder ce livre pour savoir ce que Dieu veut nous donner comme instruction. Dans Marc 10:6, nous lisons : « Mais au commencement de la création, Dieu ne fit qu’un homme et qu’une femme. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme ; et les deux seront une seule chair ; ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Que l’homme ne sépare donc point ce que Dieu a joint » (Marc 10:6-9). Ces paroles de Jésus devraient régler, une fois pour toutes, les interrogations controversées qui existent depuis le temps de la création des humains. D’abord, Jésus dit bien : « au commencement de la création ».

Vous avez subséquemment deux témoignages, ici. Celui de Dieu confirmant une création par opposition à ceux qui prêchent une théorie humaine sur l’évolution. La Parole de Dieu réfute la parole des sages de ce monde. Or, les sages tiennent mordicus à leur « vérité » tout en rejetant la Parole de Dieu. Saviez-vous que la majorité du monde accepte la vérité des sages, et fait passer Dieu pour menteur ? Mais cette même Parole de Dieu nous informe que, lorsque nous sommes en face de deux « vérités » contradictoires, pouvons-nous croire un homme ? Paul nous dit : « Nullement ! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge » (Romains 3:4).

Ensuite, nous lisons dans Genèse 1:27 : « Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. » L’homme ne descend pas du singe ! Dieu nous a créés à Son image. Quand on rejette Dieu, on devient athée et, par le fait même, on rejette tout ce qui touche à un Dieu créateur.

Jésus est notre meilleur témoin pour affirmer qu’Il a créé l’homme et la femme et quelle était la raison de leur création. « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte, mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! » (Ésaïe 45:18). Ce seul verset est une preuve irréfutable que Jésus notre Sauveur, n’était nul autre que Dieu le Père vivant dans une chair humaine, parmi les hommes, pour nous apporter le salut et l’immortalité. Il nous a ainsi ouvert la porte de Son Royaume, en tant que Ses enfants pour l’éternité.

Retournons au temps de Noé. Après le Déluge, regardons l’amour de Dieu manifesté envers les huit personnes qui devaient recommencer la multiplication des humains. Ayant passé l’éponge sur cette époque antérieure : « Dieu bénit Noé, et ses fils, et leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre » (Genèse 9:1). C’était le premier commandement de Dieu aux humains dans ce nouveau monde après le Déluge. Mais, en réalité, ce n’était qu’un renouvellement du commandement donné à Adam et Ève lorsque : « Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre » (Genèse 1:28). Donc, le premier ordre de Dieu aux humains était de se multiplier et de remplir la terre en la protégeant et en utilisant les poissons, les oiseaux et tous les animaux comme nourriture.

Mais il devait y avoir l’annonce de la future naissance de Jésus, qui fut également donnée à Joseph qui était fiancé à Marie. Cependant, lorsque Joseph a appris que Marie était enceinte, il voulut secrètement rompre les fiançailles. « Mais comme il y pensait, voici, un ange du Seigneur lui apparut en songe, et lui dit : Joseph, fils de David, ne crains point de prendre Marie pour ta femme ; car ce qui a été conçu en elle est du Saint-Esprit ; et elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de JÉSUS (Sauveur) ; car c’est lui qui sauvera son peuple de leurs péchés. Or, tout cela arriva, afin que s’accomplît ce que le Seigneur avait dit en ces termes par le prophète : Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie: DIEU AVEC NOUS » (Matthieu 1:20-23).

Nous découvrons également que Marie était vierge. Alors, la conception de Jésus était une immaculée conception, car elle venait du Saint-Esprit. Elle ne procédait pas de la nature charnelle. Jésus n’a pas hérité de l’esprit physique que nous avons tous acquis à notre naissance. Son esprit était entièrement l’Esprit de Dieu. « Quand Joseph fut réveillé de son sommeil, il fit comme l’ange du Seigneur lui avait commandé, et il prit sa femme [Marie]. Mais il ne la connut point jusqu’à ce qu’elle eût enfanté son fils premier-né, et il lui donna le nom de JÉSUS » (Matthieu 1:24-25). Donc, Joseph n’a pas eu de relations sexuelles avec Marie jusqu’à ce qu’elle eût enfanté son fils premier-né. Même les bergers, qui avaient reçu cette nouvelle extraordinaire, étaient dans l’allégresse.

Si nous fixons notre attention uniquement sur la naissance de Jésus, nous risquons de passer par dessus la véritable raison de Sa naissance. Le processus naturel d’une naissance est une chose commune. Par contre, dans le cas de Marie : « L’ange lui répondit : Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre ; c’est pourquoi aussi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé le Fils de Dieu » (Luc 1:35). Ainsi : « La Parole [éternelle de Dieu] a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14). Donc : « Christ, destiné déjà avant la création du monde, [S’est] manifesté dans les derniers temps à cause de vous » (1 Pierre 1:20).

Dieu n’a pas voulu venir en toute puissance, mais en prenant un corps d’homme : « il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:7-8). Ah, si seulement les « savants » du monde qui prétendent que l’homme descend du singe, pouvaient lire ceci ! Voilà pourquoi il y a eu tant de réjouissance au ciel quand Dieu est venu sous forme d’un petit enfant.

Le souhait de voir la majorité des humains sauvés agit comme un remarquable motivateur chez le converti. C’était le but du ministère de Paul qui dit : « Car, quoique je sois libre à l’égard de tous, je me suis assujetti à tous, afin d’en gagner un plus grand nombre » (1 Corinthiens 9:19). Toutefois, le plus grand motivateur de tous est l’amour de Christ. Pas notre amour, encore fréquemment faible à Son égard, mais plutôt Son amour pour nous. C’est la vigueur qui nous pousse à vivre, à aimer et à témoigner pour Lui.

Car Jésus nous a tant aimés que nous ne vivons plus pour nous, mais pour Lui, qui a donné Sa vie pour nous. Si Christ est mort pour tous, c’est que tous étaient morts à cause du péché. Alors, si nous vivons, c’est uniquement grâce à Jésus. « Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens 6:20). Chaque vrai converti devrait alors attester sans crainte : « Car pour moi Christ est ma vie, et la mort m’est un gain » (Philippiens 1:21).

L’homme n’a rien créé et l’évolution encore moins, c’est d’ailleurs pourquoi les athées l’appèlent toujours « une théorie » plutôt qu’une vérité. C’est très significatif que tous ces versets mettent l’emphase sur les activités de Dieu en tant que Créateur, qui a fait davantage que de créer. Dans le premier chapitre de la Genèse, les deux activités sont mentionnées, pour arriver à la même conclusion : « Et Dieu eut achevé au septième jour son œuvre qu’il avait faite ; et il se reposa au septième jour de toute son œuvre qu’il avait faite. Et Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé » (Genèse 2:2-3).

Ces activités sont presque synonymes puisqu’elles se rapportent aux activités divines. Car les trois actes de création sont : la création des éléments physiques du cosmos ; suivie de la vie biologique qui n’existe que sur la terre ; et finalement, la transmission de l’image même de Dieu dans Sa création humaine. Ces trois actes sont l’évidence de l’omnipotence de Sa Parole. Dieu est Celui qui a d’abord créé pour ensuite faire ce qu’Il désirait avec ce qu’Il a créé. Nous lui devons donc notre entière adoration en tant qu’Être omnipotent et omniprésent. Les athées évolutionnistes du monde devront l’apprendre un jour. Car une évolution sans organisation devient rapidement confusion. Et Dieu n’est pas un Dieu de confusion, mais de paix.

Tout croyant a la conviction de la présence du Saint-Esprit en lui. En effet, si cette conviction n’existe pas, il ne peut y avoir une véritable relation avec Dieu. Paul nous le confirme dans Romains 8:9, en disant : « Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui. » Donc, si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ en lui, il ne peut même pas se déclarer chrétien. Car être chrétien veut dire appartenir à Christ ! Alors, qu’est-ce qui constitue le ministère de l’Esprit de Dieu dans nos vies ?

Le but de Dieu dans tout cela était de nous donner le salut. Non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon Sa miséricorde, par le bain de la régénération spirituelle, qui nous octroya le renouvellement du Saint-Esprit qu’Il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur. C’est l’Esprit Lui-même qui rend témoignage à notre esprit que nous sommes présentement des enfants de Dieu. Alors, si quelqu’un est en Christ, il devient aussi une nouvelle créature. Les vieilles habitudes de notre vie antérieure sont finies et tout ce qui s’ajoute devient nouveau pour nous. Le Saint-Esprit procure l’énergie à notre esprit, nous dirigeant vers la vie éternelle dans l’immortalité, car l’Esprit nous guide dans la vérité. Il ne fait pas cela de son propre chef, mais il nous instruit selon le cœur de Dieu, qui lui commande comment nous instruire.

Il y aura toujours des gens qui rejetteront la Parole de Dieu et ne croiront pas à la possibilité d’une résurrection. « Mais quelqu’un dira : Comment les morts ressuscitent-ils ? Avec quel corps viennent-ils ? » Paul leur déclare : « Insensé, ce que tu sèmes ne prend point vie, s’il ne meurt auparavant. Et quant à ce que tu sèmes, tu ne sèmes pas le même corps qui doit naître, mais le grain nu, comme il se rencontre, de blé ou de quelque autre semence. Mais Dieu lui donne un corps comme il veut, et à chaque semence le corps qui lui est propre » (1 Corinthiens 15:35-38).

Notre corps actuel est sujet aux maladies et aux infirmités, mais ce ne sera pas le corps avec lequel nous ressusciterons. C’est Jésus qui va nous ressusciter et : « qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21). Dieu essuiera alors toute larme de nos yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses seront passées. Nous aurons l’immortalité dans une santé parfaite !

Voilà la connaissance qui nous est gratuitement disponible, si seulement nous prenons le temps d’accepter la vérité divine et de rejeter carrément toutes les « vérités mensongères » des intellectuels de ce monde. Quand Christ reviendra, toutes les nations de la terre seront sous Sa charge et seule la Parole de Dieu sera prêchée. C’est alors que la grande moisson des humains dont Jésus parlait commencera à se réaliser. Elle débutera dans le Millenium par l’enseignement des nations par les Élus de Dieu et se poursuivra lors de la deuxième résurrection, quand tous ceux qui n’ont pas reçu la vérité auront le privilège de connaître le véritable Évangile de Dieu, proclamé par notre Sauveur Jésus (Dieu dans la chair).

Alors, ce qui restera deviendra une grande Famille éternelle dans laquelle les Élus, ou les prémices de Jésus, seront les enseignants de l’Époux spirituel, pendant l’éternité : « Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à Sa lumière, et les rois de la terre [les élus] y apporteront leur gloire et leur honneur » (Apocalypse 21:24). Il ne restera que la Famille Divine pour l’éternité.

Et pour les rebelles qui refusèrent toujours l’offre du salut jusqu’à la toute fin, Apocalypse 20:13-15 nous confirme : « Et la mer rendit les morts qu’elle contenait ; la mort et l’enfer [le séjour des morts] rendirent aussi les morts qui y étaient, et chacun fut jugé selon ses œuvres. [Notez bien que le Livre de Vie n’est plus ouvert.] Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la seconde mort. Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu. » J’espère de tout cœur que personne parmi vous ne sera de cette résurrection.




D.531 – Le Père de la famille divine

Par Joseph Sakala

Dans Jacques 1:16-18, l’apôtre nous dit : « Mes frères bien-aimés, ne vous y trompez point ; toute grâce excellente et tout don parfait viennent d’en haut, et descendent du Père des lumières, en qui il n’y a ni variation, ni ombre de changement. Il nous a engendrés selon sa volonté, par la parole de la vérité, afin que nous fussions comme les prémices de ses créatures. » Dans ce passage nous découvrons ne serait-ce qu’un soupçon de deux grandes lois de la science. La première loi est la conservation de l’énergie, tandis que la deuxième loi est la détérioration de cette même énergie.

Le mot « variation » utilisé ici veut dire littéralement la « transmutation ». Tout comme Dieu est immuable, la totalité de Sa lumière créée est aussi conservée. La deuxième loi, cependant, nous indique que toute conversion de l’énergie devient également la raison de sa détérioration. L’entropie de l’univers augmente. L’entropie est l’action de « retourner » et nous vient de deux mots grecs, en et trope. L’entropie est une mesure de désorganisation, et son augmentation inexorable est le résultat de la malédiction que Dieu avait imposée à Sa création, suite à la rébellion de nos premiers parents. Ainsi, malgré la conservation de la totalité de l’énergie dans l’univers par la Première Loi, l’énergie disponible se détériore par la Deuxième Loi. Toutefois, Dieu Lui-même n’est pas lié par cette loi, qu’Il a imposée pendant un temps, à Sa Création.

Car, avec Dieu, il n’y a ni ombre de changement, ni retour « trope ». Dieu ne change pas et Son intention ne peut jamais être vaincue. Son intention est d’amener Sa création à Son but ultime, celle de Se former une Famille divine. « Car Dieu n’est point pour la confusion, mais pour la paix. Comme on le voit dans toutes les Églises des saints » (1 Corinthiens 14:33). Malgré que ces mots soient écrits pour maintenir le respect total au sein de l’Église, ils expriment quand même un principe général dans toute la création divine.

Dieu nous pose la question : « Y a-t-il parmi vous quelque homme sage et intelligent ? Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse ; mais si vous avez un zèle amer, et un esprit de contention dans votre cœur, ne vous glorifiez point et ne mentez point contre la vérité. Ce n’est point là la sagesse qui vient d’en haut, mais elle est terrestre, animale et diabolique. Car partout où sont la jalousie et la chicane, là il y a du trouble, et toute espèce de mal. Quant à la sagesse d’en haut, elle est d’abord pure, puis paisible, modérée, traitable, pleine de miséricorde et de bons fruits, impartiale et sans dissimulation. Or, le fruit de la justice se sème dans la paix, pour ceux qui s’adonnent à la paix » (Jacques 3:13-18).

Regardez autour de vous ; ne trouvez-vous pas que nos vies naturelles semblent être perpétuellement bouleversées et dans la confusion, dans la détresse, dans le stress, et la source de nos problèmes ne peut venir que du malin ? Pourtant, nous, les convertis : « nous avons rejeté les choses honteuses qu’on cache, ne nous conduisant point avec artifice, et ne falsifiant point la parole de Dieu, mais nous recommandant nous-mêmes auprès de toute conscience d’homme devant Dieu, par la manifestation de la vérité. Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu », nous confirme Paul, dans 2 Corinthiens 4:2-4.

Le Seul qui peut nous apporter la Paix est l’Auteur de la véritable paix. « Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par le sang de Christ. Car c’est lui qui est notre paix, lui qui des deux peuples n’en a fait qu’un, en abattant le mur de séparation ; ayant détruit en sa chair l’inimitié, la loi des préceptes, laquelle consistait en ordonnances ; afin qu’il formât en lui-même des deux un seul homme nouveau, après avoir fait la paix ; et qu’en détruisant lui-même l’inimitié, il réconciliât avec Dieu, par la croix, les uns et les autres en un seul corps. Et il est venu annoncer la paix, à vous qui étiez loin, et à ceux qui étaient près ; car par lui nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père, dans un même Esprit » (Éphésiens 2:13-18).

Jésus est l’Auteur de la paix, tout comme le diable est l’auteur de toute la confusion qui existe dans le monde. Notons quelques autres titres de notre grand Auteur de la paix. Dans Hébreux 13:20-21, nous lisons : « Or, que le Dieu de paix, qui a ramené d’entre les morts le souverain Pasteur des brebis, notre Seigneur Jésus, par le sang d’une alliance éternelle, vous rende accomplis en toute bonne œuvre, afin que vous fassiez sa volonté, faisant lui-même en vous ce qui est agréable devant lui, par Jésus-Christ, à qui soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen. »

Dans Esaïe 9:5-6, nous apprenons : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l’empire est mis sur son épaule : on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix ; pour accroître l’empire, pour donner une prospérité sans fin au trône de David et à son royaume ; pour l’établir et l’affermir dans l’équité et dans la justice, dès maintenant et à toujours. La jalousie de l’Éternel des armées fera cela. » Jésus parut également comme Melchisédech à Abraham, comme on le voit dans Hébreux 7:2 : « A qui aussi Abraham donna la dîme de tout le butin. D’abord, Melchisédec signifie roi de justice, de plus, il était roi de Salem, c’est-à-dire, roi de paix. » Et, dans 2 Thessaloniciens 3:16, Jésus est appelé : « le Seigneur de paix. »

Il est le Dieu fort de la paix, car Il est notre paix. Un jour, Jésus nous déclara : « je retrancherai les chars d’Éphraïm, et les chevaux de Jérusalem, et l’arc de combat sera ôté. Il parlera de paix aux nations, il dominera d’une mer à l’autre, et du fleuve aux extrémités de la terre » (Zacharie 9:10). Lors de ce jour : « Le Dieu de paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds. La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous ! Amen » (Romains 16:20). Et Jésus le fera : « Pour accroître l’empire, pour donner une prospérité sans fin au trône de David et à Son royaume ; pour l’établir et l’affermir dans l’équité et dans la justice, dès maintenant et à toujours. La jalousie de l’Éternel des armées fera cela », nous assure Jésus, dans Esaïe 9:6.

En attendant ce merveilleux jour, Jésus nous a enseignés par tous Ses élus, dont Jude, en nous écrivant : « Bien-aimés, plein de zèle pour vous écrire touchant notre salut commun, j’ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints » (Jude 1:3). Et pourquoi l’a-t-il fait ? « Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur » (Jude 1:4). Et Satan poursuit son travail démoniaque jusqu’à ce jour.

Pourtant, le salut que nous prêchons est disponible à tous ceux qui le cherchent. Alors, pourquoi est-il si difficile d’attirer des élus vers Dieu présentement ? Jésus le savait et, dans Jean 6:44-45, Il a déclaré : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous enseignés de Dieu. Quiconque a écouté le Père et a été instruit par Lui, vient à moi. » Regardons comment Dieu S’y est pris avec l’apôtre Pierre pour lui faire comprendre que le salut n’était pas réservé qu’aux Juifs, mais aux Gentils également.

Pierre nous déclare, dans Actes 11:5-10 : « J’étais en prière dans la ville de Joppe, lorsque étant ravi en extase, j’eus une vision ; je vis descendre du ciel un vase comme une grande nappe retenue par les quatre coins, et qui vint jusqu’à moi. Et l’ayant considéré avec attention, j’y vis les quadrupèdes de la terre, les bêtes sauvages, les reptiles et les oiseaux du ciel. Puis j’entendis une voix qui me dit : Pierre, lève-toi ; tue, et mange. Et je répondis : Non, Seigneur ; car jamais rien d’impur ni de souillé n’entra dans ma bouche. La voix me parla du ciel une seconde fois, et dit : Ne regarde pas comme souillé ce que Dieu a purifié. Et cela se fit jusqu’à trois fois, après quoi tout fut retiré dans le ciel. » Avec l’appel des Gentils, Paul aussi a changé sa façon de prêcher, car il voulait faire la volonté de Dieu.

Alors, dans Romains 14:11-18, Paul prêchait ainsi : « Car il est écrit : Je suis vivant, dit le Seigneur, tout genou fléchira devant moi, et toute langue donnera gloire à Dieu. C’est pourquoi, chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même. Ne nous jugeons donc plus les uns les autres ; mais jugez plutôt qu’il ne faut donner aucune occasion de chute, ni aucun scandale à son frère. Je sais, et je suis persuadé par le Seigneur Jésus, qu’il n’y a rien de souillé en soi ; néanmoins celui qui croit qu’une chose est souillée, elle est souillée pour lui. Mais si ton frère est affligé au sujet d’un aliment, tu ne te conduis plus selon la charité. Ne fais pas périr, par ton aliment, celui pour lequel Christ est mort. Que votre privilège ne soit donc point calomnié. Car le royaume de Dieu ne consiste ni dans le manger, ni dans le boire, mais dans la justice, la paix, et la joie par le Saint-Esprit. Celui qui sert Christ de cette manière, est agréable à Dieu, et approuvé des hommes. »

Immédiatement après la Pentecôte, l’Église de Jérusalem a connu une croissance rapide de convertis, mais plusieurs étaient pauvres et avaient besoin d’aide. Le lien dans cette nouvelle Église était tellement fort que : « la multitude de ceux qui avaient cru n’était qu’un cœur et qu’une âme ; et personne ne disait que rien de ce qu’il possédait fût à lui ; mais toutes choses étaient communes entre eux. Et les apôtres rendaient témoignage, avec beaucoup de force, de la résurrection du Seigneur Jésus ; et une grande grâce était sur eux tous. Car il n’y avait aucun indigent parmi eux ; parce que tous ceux qui possédaient des terres ou des maisons, les vendaient, et apportaient le prix de ce qu’ils avaient vendu. Ils le mettaient aux pieds des apôtres ; et on le distribuait à chacun selon qu’il en avait besoin » (Actes 4:32-35).

Paul prêchait que le salut était disponible à tous. Dans Romains 1:16-17, il disait : « Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. Car en lui la justice de Dieu est révélée de foi en foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi. » Personne n’est exclu de la possibilité du salut, sauf ceux qui refusent de croire que : « C’est Lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements » (1 Jean 2:2-3).

Car : « Ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la principale pierre de l’angle. Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:11-12). Donc, n’en cherchez pas un autre puisqu’il est devenu populaire aujourd’hui de prêcher un message modéré et édulcoré de l’Évangile, faisant de celui-ci un message optionnel ou personnel de croyance. Non ! C’est notre seul salut, et à Thomas : « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu. Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui demeure en moi, fait lui-même les œuvres que je fais » (Jean 14:6-10).

C’est tout à fait naturel : « Car il est juste, devant Dieu, qu’Il rende l’affliction à ceux qui vous affligent, et le repos avec nous, à vous qui êtes affligés, lorsque le Seigneur Jésus apparaîtra du ciel avec les anges de sa puissance, dans un feu flamboyant, pour exercer la vengeance contre ceux qui ne connaissent point Dieu, et qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ. Ils subiront leur peine, une perdition éternelle, par la présence du Seigneur, et par sa puissance glorieuse ; lorsqu’il viendra pour être glorifié en ce jour-là dans ses saints, et admiré dans tous ceux qui auront cru ; (car vous avez cru à notre témoignage) » (2 Thessaloniciens 1:6-10).

Les chrétiens de cette jeune Église à Thessalonique, après avoir accepté Christ, ont bientôt été sévèrement persécutés. « De sorte que nous nous glorifions de vous dans les Églises de Dieu, à cause de votre constance et de votre foi dans toutes les persécutions et dans les afflictions que vous endurez, ce qui est une preuve du juste jugement de Dieu, afin que vous soyez rendus dignes du royaume de Dieu, pour lequel vous souffrez » (2 Thessaloniciens 1:4-5). C’est que le Royaume de Dieu fut persécuté lorsque ces chrétiens étaient persécutés, et Dieu rendrait la pareille aux persécuteurs de ces pauvres gens. Les tribulations de ces convertis leur venaient des hommes, et ceux qui étaient troublés allaient recevoir le repos de Dieu.

Les Thessaloniciens devaient comprendre, cependant, que cette juste récompense devait se réaliser lors du retour de notre Seigneur Jésus-Christ. Ils devaient résister à la tentation de remettre aux persécuteurs un pareil traitement lorsque l’opportunité se présentait. Car Jésus dit, dans Romains 12:19-21 : « Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez faire la colère divine ; car il est écrit : A moi la vengeance ; c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. Si donc ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en faisant cela, tu lui amasseras des charbons de feu sur la tête. Ne te laisse point surmonter par le mal ; mais surmonte le mal par le bien. » Ils devaient simplement continuer à endurer et à souffrir, afin que Dieu les juge dignes de leur appel.

« C’est pourquoi aussi, nous prions continuellement pour vous, que notre Dieu vous rende dignes de votre vocation, et qu’il accomplisse puissamment tous les desseins favorables de sa bonté, et l’œuvre de la foi ; afin que le nom de notre Seigneur Jésus-Christ soit glorifié en vous, et vous en lui, selon la grâce de notre Dieu et de notre Seigneur Jésus-Christ », leur dit Paul, dans 2 Thessaloniciens 1:11-12.

Le Seigneur Jésus Lui-même nous sert d’exemple. « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes », nous confirme le chef des apôtres, dans 1 Pierre 2:21-25.

« Or, sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles … Or, tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés », déclare Paul à son évangéliste, dans 2 Timothée 3:1 et 12. Et les saints des derniers jours auront l’opportunité de mettre tous ces conseils en pratique. Que Dieu nous donne la grâce et la force d’endurer ce que ces premiers chrétiens ont enduré. Regardons comment Jude, le frère de Jésus et de Jacques, se présente. « Jude, serviteur de Jésus-Christ, et frère de Jacques, à ceux qui sont appelés, qui ont été sanctifiés en Dieu le Père, et gardés par Jésus-Christ » (Jude 1:1). Dieu le Père nous sanctifie, mais Il le fait au travers du Saint-Esprit. Nous sommes : « Élus selon la prescience de Dieu le Père, pour être sanctifiés par l’Esprit, pour obéir à Jésus-Christ, et pour avoir part à l’aspersion de son sang » (1 Pierre 1:2).

Nous ne savions pas auparavant que notre sanctification en demandait autant, mais dans 2 Thessaloniciens 2:13-14, nous apprenons et comprenons : « Mais pour nous, frères bien-aimés du Seigneur, nous devons rendre de continuelles actions de grâces à Dieu à cause de vous, de ce qu’il vous a choisis, dès le commencement, pour le salut, dans la sanctification de l’Esprit, et dans la foi en la vérité ; Il vous a appelés à cela par notre Évangile, pour que vous possédiez la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ. » « C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’oblation faite une seule fois du corps de Jésus-Christ », nous certifie Hébreux 10:10.

Jésus, le : « Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu. Ayant purifié vos âmes, en obéissant à la vérité, par l’Esprit, pour avoir un amour fraternel et sans hypocrisie, aimez-vous avec constance les uns les autres d’un cœur pur, étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement » (1 Pierre 1:20-23).

Nous sommes régénérés par Jésus-Christ. Regardons maintenant ce que Paul dit à Timothée : « Je te recommande devant Dieu, qui donne la vie à toutes choses, et devant Jésus-Christ, qui fit une belle confession devant Ponce Pilate, de garder le commandement, sans tache et sans reproche, jusqu’à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ; que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, Qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen » (1 Timothée 6:13-16).

« Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés, est fidèle, et il le fera », nous certifie Paul, dans 1 Thessaloniciens 5:23-24. La sanctification et la préservation viennent avec l’appel de Dieu. « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:28-30).

Il faut absolument comprendre que c’est Dieu : « Qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles » (2 Timothée 1:9). « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de Celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde », nous dit le chef des apôtres, dans 1 Pierre 2:9-10.

« Car cela est bon et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur, Qui veut que tous les hommes soient sauvés, et qu’ils parviennent à la connaissance de la vérité ; car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme, Qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps » (1 Timothée 2:3-6). Dans les versets du début, Paul encourage les convertis à prier sans cesse. « Je recommande donc, avant toutes choses, qu’on fasse des requêtes, des prières, des supplications et des actions de grâces pour tous les hommes ; pour les rois, et pour tous ceux qui sont constitués en dignité, afin que nous puissions mener une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté » (1 Timothée 2:1-2).

Dieu a en horreur le jugement qu’Il promet aux pécheurs coriaces, car Dieu ne désire pas punir, Il désire que tous les hommes et les femmes soient sauvés. « Car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme, Qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps. Pour lequel, (je dis la vérité en Christ, je ne mens point), j’ai été établi prédicateur, apôtre et docteur des Gentils dans la foi et dans la vérité », nous déclare Paul, dans 1 Timothée 2:5-7. Cependant, pour être sauvé, il faut que l’individu embrasse le fait qu’il n’y a qu’un Dieu, qui seul a en main la clé de l’Éternité.

Et qu’il n’y a qu’une seule façon que nous puissions rejoindre ce Dieu : au travers de l’homme/Christ-Jésus. Rappelons-nous toujours que nous, dans notre état naturel, nous sommes en guerre contre Dieu, séparés de Lui par la présence du péché dans nos vies. Mais Jésus, en tant que notre Médiateur et notre Avocat, étant pleinement Dieu et pleinement homme, a fait le pont entre le Père et tous les humains. Alors, dans Jean 14:6, Jésus a bien dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu. » Jésus venait de déclarer à Ses disciples qu’Il était la manifestation corporelle de Dieu le Père qui L’avait envoyé accomplir la partie finale de Son œuvre de rédemption.

Comment a-t-Il fait le pont ? Jésus : « s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps » (1 Timothée 2:6). La Bible nous enseigne que : « le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6:23). Mais Paul nous a également : « enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures » (1 Corinthiens 15:3-4). Puisque notre Seigneur Jésus-Christ S’est donné volontairement en tant que rançon pour nos péchés, nous pouvons nous présenter maintenant propres et sans péché devant Dieu le Père.

« Je recommande donc, avant toutes choses, qu’on fasse des requêtes, des prières, des supplications et des actions de grâces pour tous les hommes ; pour les rois, et pour tous ceux qui sont constitués en dignité, afin que nous puissions mener une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. Car cela est bon et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur », nous dit Paul, dans 1 Timothée 2:1-3. Vous noterez dans la première lettre à Timothée que Paul lui propose plusieurs fardeaux.

Dans 1 Timothée 1:18-20, Paul lui dit : « Mon fils Timothée, ce que je te recommande, c’est que, conformément aux prophéties qui ont été faites précédemment sur toi, tu combattes suivant elles le bon combat, en gardant la foi et une bonne conscience ; quelques-uns ayant perdu celle-ci, ont fait naufrage quant à la foi ; de ce nombre sont Hyménée et Alexandre, que j’ai livrés à Satan, afin qu’ils apprennent à ne point blasphémer. » Paul va jusqu’à nommer deux personnes qu’il avait mises hors de l’Église pour les corriger.

Les deux hommes que Paul avait livrés à Satan ne gardaient plus la foi et une bonne conscience, et, selon Paul, ils blasphémaient. Il n’est pas écrit de quel blasphème il s’agissait, mais être livré à Satan dans les débuts de l’Église devait être épouvantable, puisque Satan les attendait. Mais Paul l’a fait avec la conviction qu’ils allaient se repentir et reprendre le bon combat. Et lorsqu’ils se sont repentis du problème qu’ils avaient, Paul les a sûrement réintégrés parmi les frères et sœurs. Il y avait là un bon test pour ceux qui étaient fidèles, afin de voir par la suite s’ils étaient confortables de les accueillir à nouveau parmi eux.

Ensuite, il lui déclare, dans 1 Timothée 2:3-7 : « Car cela est bon et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur, Qui veut que tous les hommes soient sauvés, et qu’ils parviennent à la connaissance de la vérité ; car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme, Qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps. Pour lequel, (je dis la vérité en Christ, je ne mens point), j’ai été établi prédicateur, apôtre et docteur des Gentils dans la foi et dans la vérité. » Pour ce qui est de la prière, Paul lui mentionne quatre sortes de prières.

D’abord, il y a la prière de la supplication, ou peut-être de pétition pour les besoins personnels de quelqu’un. L’apôtre Jacques nous propose ceci : « Confessez vos fautes les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris ; car la prière fervente du juste a une grande efficace » (Jacques 5:16). « Je veux donc que les hommes prient en tout lieu, levant des mains pures, sans colère et sans contestation », nous offre Paul, dans 1 Timothée 2:8. C’est une forme de prière de supplication coutumière faite en faveur de quelqu’un en particulier.

Il y a aussi la prière de remerciement pour la nourriture quotidienne. « Car tout ce que Dieu a créé, est bon, et rien n’est à rejeter, quand on en use avec actions de grâces ; parce que cela est sanctifié par la parole de Dieu et la prière » (1 Timothée 4:4-5). Et finalement, il y a la louange à Dieu : « Et tous les anges se tenaient autour du trône, et des Anciens, et des quatre animaux ; et ils se prosternèrent sur leur face devant le trône, et ils adorèrent Dieu, en disant : Amen ! La louange, la gloire, la sagesse, la grâce, l’honneur, la puissance et la force soient à notre Dieu, aux siècles des siècles ! Amen » (Apocalypse 7:11-12).

Ce sont des prières que Jésus pourra présenter au Père avec l’assurance qu’elles seront exaucées selon Sa bonne volonté. « Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison de Dieu ; et s’il commence par nous, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ? Et si c’est à grand-peine que le juste est sauvé, que deviendront l’impie et le pécheur ? Que ceux donc qui souffrent par la volonté de Dieu, lui recommandent leurs âmes, comme à un Créateur fidèle, en faisant le bien », nous déclare le chef des apôtres, dans 1 Pierre 4:17-19.

Comme le dit si bien Pierre dans cette première épître, ce qui le préoccupait le plus dans son esprit, c’était le désir d’encourager les croyants à demeurer fermes face à la souffrance et aux épreuves. En quatre occasions, il utilise le terme « la fin », gardant le centre d’intérêt de ses lecteurs sur la résolution finale de toute chose. Une étude assidue de ces évènements nous donne un aperçu de la teneur du livre entier.

C’est dans le contexte de la fin de leurs souffrances que Pierre leur déclare : « Afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ, que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes. C’est de ce salut que se sont informés et enquis les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui est en vous ; recherchant, pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies » (1 Pierre 1:7-11).

« Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards. C’est pourquoi, ayant ceint les reins de votre entendement, et étant sobres, attendez avec une parfaite espérance la grâce qui vous sera apportée à la manifestation de Jésus-Christ ; comme des enfants obéissants, ne vous conformez point aux convoitises de votre ignorance d’autrefois », réaffirme l’apôtre en chef, dans 1 Pierre 1:12-14.

Jusqu’à la fin, notre esprit devrait être prêt à agir en ayant notre centre d’intérêt fixé sur la résolution ultime de toutes les épreuves de la fin. Et cette résolution ultime pourrait arriver à n’importe quel moment. « Au reste, la fin de toutes choses approche ; soyez donc sobres et vigilants dans les prières. Surtout ayez les uns pour les autres une ardente charité ; car la charité couvrira une multitude de péchés » (1 Pierre 4:7-8). Être sobre, ici, veut dire d’avoir un jugement inspiré, en prenant de bonnes décisions non fondées seulement sur les émotions. Et nos prières devraient se faire avec vigilance en gardant bien à l’esprit la vision de l’éternité.

Le jugement des derniers jours sur la maison de Dieu approche à grands pas. Mais pour ceux qui sont déjà convertis, le jugement a déjà commencé et, parfois, ce n’est pas plaisant, bien que plutôt bénéfique. Lorsque le jugement de Dieu sera commencé sur ceux qui sont hors de la maison de Dieu, il s’avérera beaucoup plus sévère et sans opportunité de réconciliation. Cependant, cet avertissement devrait grandement nous motiver dans notre ministère envers les non convertis.




D.528 – La sainte onction

Par Joseph Sakala

Dans 1 Jean 2:17-21, l’apôtre nous déclare : « Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement. Petits enfants, c’est ici la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’antichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antichrists ; par où nous connaissons que c’est la dernière heure. Ils sont sortis d’entre nous, mais ils n’étaient pas des nôtres ; car s’ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous ; mais c’est afin qu’il fût manifesté que tous ne sont pas des nôtres. Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses. Je vous ai écrit, non que vous ne connaissiez pas la vérité, mais parce que vous la connaissez, et parce que nul mensonge ne vient de la vérité. »

Le mot « onction », dans le texte ci-haut, est utilisé deux autres fois dans 1 Jean 2:27 : « Mais l’onction que vous avez reçue de lui, demeure en vous ; et vous n’avez pas besoin que personne vous enseigne ; mais comme cette même onction vous enseigne toutes choses, et qu’elle est véritable, et qu’elle n’est point un mensonge, demeurez en lui, selon qu’elle vous a enseignés. » Ce terme n’est utilisé que sept fois dans le Nouveau Testament, mais sa signification est essentiellement la même que dans l’Ancien Testament, où le tabernacle, le temple, les vaisseaux, les offrandes et même les prêtres, les Lévites, les rois et les ambassadeurs reçurent l’onction. Très souvent, cette onction se faisait avec beaucoup de cérémonie afin d’identifier une personne ou un objet comme consacré ou honoré pour un service spécial. Une fois oint(e), la personne ou l’objet était contemplé(e) avec grand respect par tous.

Ainsi, nous qui sommes oints, nous sommes appelés enfants de Dieu. « Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui » (Romains 8:16-17). Nous avons été oints par Dieu Lui-même. « Or, Celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu, Qui nous a aussi marqués de Son sceau, et nous a donné dans nos cœurs les arrhes de son Esprit », nous rassure Paul, dans 2 Corinthiens 1:21-22.

De cette manière, l’onction demeure en nous et nous instruit dans la vérité. Regardez bien ce que l’apôtre Jean nous déclare : « Mais l’onction que vous avez reçue de lui, demeure en vous ; et vous n’avez pas besoin que personne vous enseigne ; mais comme cette même onction vous enseigne toutes choses, et qu’elle est véritable, et qu’elle n’est point un mensonge, demeurez en lui, selon qu’elle vous a enseignés » (1 Jean 2:27). Cette onction n’est, de toute évidence, pas une huile cérémoniale démontrant un honneur quelconque, mais plutôt un déversement du Saint-Esprit sur nous, dans nos corps charnels. « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes point à vous-mêmes ? Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu », nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 6:19-20.

Cette onction nous enseigne que nous serons des rois et des prêtres de Jésus. « A celui qui nous a aimés et qui nous a lavés de nos péchés par son sang, et qui nous a faits rois et sacrificateurs de Dieu son Père ; à lui soient la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen » (Apocalypse 1:6). Ainsi, nous sommes destinés à Le glorifier éternellement, car : « tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:10). Avez-vous remarqué où nous allons régner ? Pas au ciel, mais ici-même sur la terre. Tous ceux qui prêchent autre chose sont des menteurs.

Dans 1 Pierre 2:5-8, le chef des apôtres nous déclare : « Vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus. Vous en recevrez donc de l’honneur, vous qui croyez ; mais pour les incrédules, la pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue une pierre angulaire, et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale ; en désobéissant à la parole, ils se heurtent contre elle, et c’est à cela qu’ils ont été destinés. »

Regardez maintenant comment Paul nous perçoit, dans 2 Corinthiens 11:2 : « Car je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai unis à un seul Époux, pour vous présenter à Christ, comme une vierge chaste. » « Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! » (2 Corinthiens 5:20). Nous avons été mis à part par Dieu et : « Si donc quelqu’un se conserve pur de ces choses, il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, et préparé pour toute bonne œuvre », nous dit Paul, dans 2 Timothée 2:21. « Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit » (Éphésiens 2:19-22). Nous sommes donc, un jour, destinés à tout connaître grâce à un Dieu aimant.

« Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui, » nous assure Paul, dans 2 Corinthiens 5:18-21. Cela s’adresse à tout disciple de Christ, selon que l’Esprit le guide dans la vérité.

Ce magnifique travail de réconciliation des humains au Dieu Saint fut accompli par notre Seigneur Jésus-Christ, mais Dieu a mis pareillement en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, en étant Ses ministres ou Ses serviteurs pour amener les humains vers Dieu en leur témoignant : « Soyez réconciliés avec Dieu » ! Ce merveilleux ministère de la réconciliation nous indique que : « Puisque donc que nous travaillons avec Dieu, nous vous conjurons que ce ne soit pas en vain que vous ayez reçu la grâce de Dieu. Car il dit : Je t’ai exaucé au temps favorable, et je t’ai secouru au jour du salut. Voici maintenant le temps favorable ; voici maintenant le jour du salut. Nous ne donnons aucun scandale en quoi que ce soit, afin que notre ministère ne soit point blâmé » (2 Corinthiens 6:1-3). Notez bien que le jour du salut peut vous arriver n’importe quand, car c’est Dieu qui décide de son moment.

« Mais nous nous rendons recommandables en toutes choses, comme des ministres de Dieu, dans une grande patience, dans les afflictions, dans les tourments, dans les angoisses, dans les blessures, dans les prisons, dans les séditions, dans les travaux, dans les veilles, dans les jeûnes, dans la pureté, dans la connaissance, dans la longanimité, dans la douceur, dans le Saint-Esprit, dans une charité sincère, dans la parole de vérité, dans la puissance de Dieu, dans les armes de la justice, que l’on tient de la droite et de la gauche, à travers l’honneur et l’ignominie, à travers la mauvaise et la bonne réputation ; étant regardés comme des séducteurs, quoique véridiques ; comme des inconnus, quoique connus ; comme mourants, et voici nous vivons ; comme châtiés, et non mis à mort ; comme affligés, mais toujours joyeux ; comme pauvres, mais enrichissant plusieurs ; comme n’ayant rien, quoique possédant toutes choses, » nous assure et garantit Paul, dans 2 Corinthiens 6:4-10.

Ces attributs de souffrances, combinés aux caractéristiques de piété et de sainteté, produit en nous notre véritable ministère. À travers l’honneur et l’ignominie, à travers la mauvaise et la bonne réputation ; étant regardés comme des séducteurs, quoique véridiques ; comme des inconnus, quoique connus ; comme mourants, et voici nous vivons ; comme châtiés, et non mis à mort ; comme affligés, mais toujours joyeux ; comme pauvres, mais enrichissant plusieurs ; comme n’ayant rien, quoique possédant toutes choses. Le thème central, dans la vie chrétienne, est centré en Christ. Car Jésus : « est mort pour tous, afin que ceux qui vivent, ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux. C’est pourquoi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair ; si même nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus ainsi » (2 Corinthiens 5:15-16).

En effet, nous avons reçu un nouveau commandement de Lui. Dans 1 Jean 2:7-8, l’apôtre nous déclare : « Frères, je vous écris, non un commandement nouveau, mais un commandement ancien, que vous avez eu dès le commencement ; ce commandement ancien, c’est la parole que vous avez entendue dès le commencement. Toutefois, je vous écris un commandement nouveau, ce qui est vrai en lui et en vous, car les ténèbres passent, et la vraie lumière luit déjà. »

En surface, ce passage semble avoir un vrai problème. Nous voyons que le centre d’intérêt du commandement est l’amour pour les frères et les sœurs. La partie difficile demeure dans l’ancienne et dans la nouvelle facette de la même pensée. Le sens ancien du commandement d’aimer est aussi éternel que la véritable nature de Dieu Lui-même. Ce que nous exprimons par notre nature humaine prend sa source en Dieu, qui est amour. « Pour nous, nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous : Dieu est charité ; et celui qui demeure dans la charité, demeure en Dieu et Dieu en lui » (1 Jean 4:16). Même depuis le commencement, l’humanité fut dotée d’un amour marital. Mais à cause du péché, cet amour fut influencé par Satan. Pourtant, Dieu avait déclaré : « C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair » (Genèse 2:24). C’était le vrai but de Dieu pour les humains et par l’amour de Christ pour Son Église. La fidélité !

En effet, Paul nous déclare : « Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle ; afin de la sanctifier, en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole ; pour la faire paraître devant lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible » (Éphésiens 5:25-27). Ensuite, Dieu a codifié Ses lois pour ceux qui se soumettraient à Son autorité. Par la suite, Dieu a insisté : « Tu ne te vengeras point, et tu ne garderas point de ressentiment contre les enfants de ton peuple ; mais tu aimeras ton prochain comme toi-même : Je suis l’Éternel » (Lévitique 19:18).

Des siècles plus tard, l’apôtre Paul a commenté ainsi la loi mosaïque : « L’amour ne fait point de mal au prochain ; l’amour est donc l’accomplissement de la loi » (Romains 13:10). Le nouveau commandement débute dans la Nouvelle Alliance. Dans Hébreux 8:13, nous lisons : « En parlant d’une alliance nouvelle, il déclare ancienne la première ; or, ce qui est devenu ancien et a vieilli est près de disparaître. » Dans Jean 13:34-35, Jésus a déclaré : « Je vous donne un commandement nouveau ; c’est que vous vous aimiez les uns les autres ; que, comme je vous ai aimés, vous vous aimiez aussi les uns les autres. C’est à ceci que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »

Le nouveau centre d’intérêt allait se porter sur le Royaume spirituel plutôt que sur une nation terrestre, et les frères et sœurs ne seraient pas liés génétiquement, mais liés spirituellement dans une nouvelle naissance. « Alors Pierre, prenant la parole, dit : En vérité, je reconnais que Dieu n’a point égard à l’apparence des personnes ; mais qu’en toute nation, celui qui le craint et qui s’adonne à la justice, lui est agréable. Telle est la parole qu’il a donnée aux enfants d’Israël, en leur annonçant la bonne nouvelle de la paix par Jésus-Christ, qui est le Seigneur de tous » (Actes 10:34-36). Alors : « Il n’y a plus ni Juif ni Grec ; il n’y a plus ni esclave ni libre ; il n’y a plus ni homme ni femme ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ. Et si vous êtes de Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, et les héritiers selon la promesse » (Galates 3:28-29).

« Toutefois, je vous écris un commandement nouveau, ce qui est vrai en lui et en vous, car les ténèbres passent, et la vraie lumière luit déjà. Celui qui dit qu’il est dans la lumière, et qui hait son frère, est encore à présent dans les ténèbres. Celui qui aime son frère, demeure dans la lumière, et rien en lui ne le fait broncher », nous déclare l’apôtre, dans 1 Jean 2:8-10. Ce nouveau commandement va bien au-delà de l’institution du mariage et de la nation, il est orienté vers la famille entière de Dieu. Dans Proverbes 9:1-5, nous lisons : « La sagesse a bâti sa maison ; elle a taillé ses sept colonnes. Elle a apprêté sa viande, elle a préparé son vin ; elle a déjà dressé sa table. Elle a envoyé ses servantes ; du haut des lieux les plus élevés de la ville, elle crie : Que celui qui est ignorant entre ici ! Et elle dit à ceux qui manquent d’intelligence : Venez, mangez de mon pain, et buvez du vin que j’ai préparé. »

Regardons ce qui est écrit dans Proverbes 9:10-12 : « Le commencement de la sagesse est la crainte de l’Éternel ; et la science des saints c’est la prudence. Car par moi tes jours seront multipliés, et des années seront ajoutées à ta vie. Si tu es sage, tu es sage pour toi-même ; si tu es moqueur, tu en porteras seul la peine. » Une personne ne s’approche pas de Dieu par le moyen de beaucoup d’études, ni par l’acquisition de beaucoup de sagesse. C’est la crainte de l’Éternel qui est le début de la sagesse. Sans la confiance dans le Dieu de la création et de la rédemption, il ne peut pas y avoir de véritable sagesse. « Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ » (1 Corinthiens 3:11).

Ensuite, érigé sur cette fondation et supportant toute la structure de la maison de la sagesse, nous découvrons sept puissants piliers. Mais que sont-ils ? La réponse semble se trouver dans le livre du Nouveau Testament, écrit par Jacques, où nous lisons : « Et si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reproche, et elle lui sera donnée » (Jacques 1:5). Finalement, Jacques demande : « Y a-t-il parmi vous quelque homme sage et intelligent ? Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse ; mais si vous avez un zèle amer, et un esprit de contention dans votre cœur, ne vous glorifiez point et ne mentez point contre la vérité » (Jacques 3:13-14).

Finalement, les sept grands piliers sont répertoriés dans Jacques 3:17-18, où nous pouvons lire : « Quant à la sagesse d’en haut, elle est d’abord pure, puis paisible, modérée, traitable, pleine de miséricorde et de bons fruits, impartiale et sans dissimulation. » Or, le fruit de la justice se sème dans la paix, pour ceux qui s’adonnent à la paix. Le pilier central, portant plus de poids que les autres colonnes de la structure est la pureté. Ensuite, il y a six piliers extérieurs, dont la paix, la gentillesse et la raison d’être en toute chose. L’étape suivante doit être pleine de miséricorde et de bons fruits qui impliquent l’aide aux endeuillés. Le mot « impartiale » veut dire en réalité « intègre » et sans dissimulation dénote beaucoup de sincérité.

Ainsi, une vie de véritable sagesse est fondée sur la crainte du Seigneur, supportée par la pureté, la paix, la gentillesse et la raison d’être en toute chose. Et appuyée par la miséricorde, de bons fruits, dans l’intégrité. Une telle maison ne s’écroulera jamais. Ajoutez à cela des corps éternels alors que Jésus : « transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21). Seules les religions qui croient en une création spéciale croient également en la résurrection. Et parmi celles-là, seul le christianisme reconnaît que la résurrection ne peut être possible que lorsque le Créateur Lui-même devient le Sauveur, en mourant pour le péché et devenant ainsi victorieux sur la mort.

Lorsque Christ a vaincu la mort, Il a pu proclamer : « j’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer et de la mort » (Apocalypse 1:18). Son corps glorieux ressemblait à Son corps avant Sa mort, sauf qu’il pouvait se déplacer à la vitesse de la pensée. Voici ce que nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 15:42-49 : « Telle est aussi la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible, il ressuscite incorruptible ; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force ; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel ; il y a un corps animal, et il y a un corps spirituel, suivant qu’il est écrit : Le premier homme, Adam, a été fait une âme vivante ; mais le dernier Adam est un Esprit vivifiant ; or, ce n’est pas ce qui est spirituel, mais ce qui est animal, qui est le premier ; ce qui est spirituel vient après. Le premier homme, étant de la terre, est terrestre, et le second homme, le Seigneur, est du ciel. Tel qu’est le terrestre, tels aussi sont les terrestres ; et tel qu’est le céleste, tels aussi sont les célestes. Et comme nous portons l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste. »

Nos corps naturels sont présentement contrôlés par les forces naturelles, mais le Christ ressuscité pouvait Se déplacer de la terre jusqu’au ciel à la vitesse de la pensée, et Il pouvait même passer au travers des obstacles. Regardons maintenant ce qui est arrivé lors de Sa résurrection, lorsqu’Il vit Marie pleurer. Dans Jean 20:16-18 : « Jésus lui dit : Marie ! Et elle, s’étant retournée, lui dit : Rabbouni ! c’est-à-dire, mon Maître ! Jésus lui dit : Ne me touche point, car je ne suis pas encore monté vers mon Père ; mais va vers mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. Et Marie de Magdala vint annoncer aux disciples qu’elle avait vu le Seigneur, et qu’il lui avait dit cela. » Dans cette même journée, Jésus est monté au ciel pour Se présenter devant Son Père qui devait être le premier à agréer Son sacrifice. Ensuite, Il est redescendu vers les Siens.

Notez bien maintenant ce qui est arrivé, dans Jean 20:19-25 : « Le soir de ce jour, qui était le premier de la semaine, les portes du lieu où les disciples étaient assemblés étant fermées, par crainte des Juifs, Jésus vint, et se présenta au milieu d’eux et leur dit : La paix soit avec vous ! Et quand il eut dit cela, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples donc, voyant le Seigneur, eurent une grande joie. Il leur dit de nouveau : La paix soit avec vous ! Comme mon Père m’a envoyé, je vous envoie aussi. Et quand il eut dit cela, il souffla sur eux et leur dit : Recevez le Saint-Esprit. Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés ; et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. Or, Thomas, l’un des douze, appelé Didyme, n’était pas avec eux lorsque Jésus vint. Les autres disciples lui dirent donc : Nous avons vu le Seigneur. Mais il leur dit : Si je ne vois la marque des clous dans ses mains, et si je ne mets mon doigt dans la marque des clous, et si je ne mets ma main dans son côté, je ne le croirai point. »

Réponse tout à fait naturelle venant d’un homme encore non converti, mais pas pour longtemps. Dans Jean 20:26-29, nous pouvons lire : « Huit jours après, ses disciples étaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vint, les portes étant fermées, et se tint au milieu d’eux et dit : La paix soit avec vous ! Puis il dit à Thomas : Mets ici ton doigt, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et la mets dans mon côté, et ne sois pas incrédule, mais croyant. Thomas répondit et lui dit : Mon Seigneur et mon Dieu ! Jésus lui dit : Parce que tu m’as vu, Thomas, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru ! »

Nos corps ressuscités seront un jour comme Son corps, selon ce qui est écrit dans Éphésiens 1:19-21 : « Et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir. »

Par cette même puissance : « c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui ; et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:16-20).

Nos vils corps deviendront des corps glorieux, n’étant plus sujets à la maladie, au vieillissement, à nos convoitises de jadis et même à nos passions passées : « Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire » (1 Corinthiens 15:54). « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme Lui est pur », nous dit l’apôtre, dans 1 Jean 3:2-3.

Et comme l’a si bien déclaré Esaïe : « Qu’y avait-il encore à faire à ma vigne, que je n’aie pas fait pour elle ? Pourquoi, quand j’espérais qu’elle produirait des raisins, a-t-elle produit des grappes sauvages ? » nous dit l’Éternel (Esaïe 5:4). Dieu ne voulait que le bien des enfants d’Israël et ils L’ont presque tous abandonné. « Et maintenant je vais vous apprendre ce que je veux faire à ma vigne : J’enlèverai sa haie et elle sera broutée ; je romprai sa clôture, et elle sera foulée. Je la réduirai en désert ; elle ne sera plus taillée ni bêchée ; elle montera en ronces et en épines; je commanderai aux nuées de ne plus faire tomber la pluie sur elle. Or la vigne de l’Éternel des armées, c’est la maison d’Israël, et les hommes de Juda sont le plant auquel il prenait plaisir. Il en attendait la droiture, et voici des meurtres ; la justice, et voici des cris de détresse ! » (Esaïe 5:5-7).

Dans les Écritures, nous trouvons plusieurs références à la vigne, mais il y a trois passages majeurs qui, dans leur ensemble, nous révèlent trois aspects concernant le caractère de Dieu et de Son amour pour Son Peuple. Le premier se trouve dans le texte ci-haut. Ici, nous découvrons que Dieu, qui était le propriétaire, le planteur de la vigne et le vigneron, ne pouvait pas contenir Son désappointement, car, malgré l’amour qu’Il a versé sur Sa vigne, elle n’a rapporté que des raisins sauvages.

Dans Sa parabole : « la vigne de l’Éternel des armées, c’est la maison d’Israël, et les hommes de Juda sont le plant auquel Dieu prenait plaisir » (v. 7). Ce sont eux qui ont vu plus clairement que quiconque Sa provision abondante, mais qui, malgré cela, ont rejeté Dieu, et ne Lui ont pas porté du bon fruit. Donc, Dieu leur dit : « Je la réduirai en désert » (v. 6). Bien après Ésaïe, Dieu a confirmé cette prophétie : « Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes, et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes ; et vous ne l’avez pas voulu ! Voici, votre demeure va devenir déserte » (Matthieu 23:37-38).

Dans Psaume 80:7-19, nous voyons les conséquences d’abandonner Dieu : « Tu fais de nous un sujet de contestations pour nos voisins, et nos ennemis se raillent de nous entre eux. Dieu des armées ! rétablis-nous ; fais luire ta face, et nous serons sauvés ! Tu enlevas de l’Égypte une vigne ; tu chassas des nations et tu la plantas. Tu préparas le sol devant elle ; elle poussa ses racines et remplit la terre. Les montagnes se couvraient de son ombre, et les cèdres de Dieu de ses sarments. Elle étendait ses pampres jusqu’à la mer, et ses rejetons jusqu’au fleuve. Pourquoi as-tu rompu ses clôtures, en sorte que tous les passants la pillent ? Que le sanglier des forêts la dévaste, et que les bêtes des champs la broutent ? Dieu des armées, reviens ! Regarde des cieux, et vois, et visite cette vigne. Protège ce que ta droite a planté, et le Fils que tu t’es choisi. Elle est brûlée, elle est coupée. Ils périssent devant le courroux de ta face. Que ta main soit sur l’homme de ta droite, sur le Fils de l’homme que tu t’es choisi ; et nous ne nous détournerons plus de toi ; rends-nous la vie, et nous invoquerons ton nom. »

Ils furent ravagés par leurs ennemis, par les animaux sauvages, par le feu et furent entièrement impuissants. La vigne (Israël) pouvait crier au secours pour avoir la restauration, mais il y avait des conséquences à subir. Quel portrait dramatique et quel rappel pour les croyants d’aujourd’hui que de prendre conscience que nous ne pourrions plus ignorer Sa volonté dans nos vies. Le dernier et le plus précieux passage concernant le port du bon fruit se trouve dans Jean 15:1-4 où Jésus nous déclare : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Il retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit ; et il émonde tout sarment qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit. Vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. »

Mais Jésus continue en nous déclarant, dans Jean 15:5-10 : « Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment et il sèche ; puis on ramasse les sarments et on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez Mes disciples. Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. »

Voilà le secret de la croissance de tout véritable chrétien et de son union glorieuse avec Christ. C’est ainsi, nous déclare Jésus, que Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit et vous serez Mes disciples. Ces paroles furent adressées aux douze tribus qui sont dispersées, comme le sujet d’une parfaite joie, sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. Mais que la patience ait une efficacité parfaite, afin que vous soyez parfaits et accomplis, ne manquant en rien.




D.526 – Le peuple de Dieu

Par Joseph Sakala

Dans 1 Pierre 2:9-10, l’apôtre de Christ nous dit : « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelé des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde. » Il y a de formidables choses qui nous attendent lors du retour de Jésus en puissance sur cette terre. Puisque : « comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendu, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2:9-10).

Mais nous possédons déjà plusieurs merveilleuses bénédictions et des privilèges dès à présent. D’abord, en acceptant pleinement le sacrifice de Jésus sur la croix pour nos péchés, nous avons le salut éternel : « Car il dit : Je t’ai exaucé au temps favorable, et je t’ai secouru au jour du salut. Voici maintenant le temps favorable ; voici maintenant le jour du salut » (2 Corinthiens 6:2). Cela veut dire que, présentement, tant et aussi longtemps que nous persévérons dans la foi, nous sommes libérés de toute condamnation qui, elle, sera portée contre les non convertis lors du jugement. « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit » (Romans 8:1). Chaque converti au Christ peut donc dire : « …la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort » (v. 2).

Nous sommes déjà justifiés, c’est-à-dire, déclarés juste avec la justice de Christ Lui-même, si nous la demandons et l’acceptons avec humilité et reconnaissance. « Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu » (Romains 5:9). Alors, dans Romains 3:21-22, Paul nous déclare : « Mais maintenant, la justice de Dieu a été manifestée sans la loi, la loi et les prophètes lui rendant témoignage ; la justice de Dieu, dis-je, par la foi en Jésus-Christ, pour tous ceux et sur tous ceux qui croient. » Comme nous l’avons vu au début de ce message, vous êtes présentement la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de Christ qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière. Est-ce que vous annoncez que vous serez les élus de Son Royaume ?

L’apôtre Jean confirme cette glorieuse vérité, dans 1 Jean 3:2, en disant : « Bien-aimés, nous sommes à présent, enfants de Dieu, et ce que nous serons [futur] n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il [Jésus] sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. » Finalement, nous avons cette extraordinaire assurance que notre Seigneur Jésus prie et intercède pour nous. « Car Christ n’est point entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, image du véritable, mais dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu » (Hébreux 9:24). « C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux » (Hébreux 7:25-26).

Dans Psaume 107:1-6, nous lisons : « Célébrez l’Éternel, car il est bon, car sa miséricorde demeure à toujours ! Qu’ainsi disent les rachetés de l’Éternel, ceux qu’il a rachetés de la main de l’oppresseur, et qu’il a rassemblés des pays d’orient et d’occident, de l’aquilon et du midi. Ils erraient par le désert, dans un chemin solitaire ; ils ne trouvaient point de ville habitable. Ils étaient affamés et altérés ; leur âme défaillait en eux. Alors ils ont crié à l’Éternel dans leur détresse ; et il les a délivrés de leurs angoisses. » Ce cantique de louange pour la providence de Dieu est centré sur quatre circonstances où Dieu a délivré Son peuple de problèmes particuliers. Mais prenez note jusqu’à quel point ce passage s’applique à Ses enfants de l’ère moderne, ceux qui ne trouvent plus d’églises où aller se nourrir de la Parole de Dieu parce qu’on n’y enseigne plus la Bible en toute vérité.

Les quatre circonstances sont : d’abord des voyageurs perdus, sans provisions et loin d’une ville. « Ils erraient par le désert, dans un chemin solitaire ; ils ne trouvaient point de ville habitable. Ils étaient affamés et altérés ; leur âme défaillait en eux » (Psaume 107:4-5). En deuxième lieu, des prisonniers incarcérés à cause de leur rébellion. « Pour avoir été rebelles aux paroles de Dieu, et avoir méprisé le conseil du Très-Haut ; Il avait humilié leur cœur par la souffrance ; ils succombaient loin de tout secours » (Psaume 107:11-12). Ensuite, ceux qui ont souffert de différentes maladies à cause de leurs transgressions. « Les insensés qui étaient affligés à cause de la voie de leurs transgressions et de leurs iniquités ; leur âme avait en horreur toute nourriture ; ils touchaient aux portes de la mort » (Psaume 107:17-18).

Et finalement, les matelots naufragés, suite aux tempêtes en mer. « Ceux qui descendent sur la mer dans des navires, et qui trafiquent sur les grandes eaux, Ceux-là ont vu les œuvres de l’Éternel, et ses merveilles dans les lieux profonds. Il parla, et fit lever un vent de tempête, qui souleva les vagues de la mer. Ils montent aux cieux ; ils descendent aux abîmes ; leur âme se fond d’angoisse. Ils tournoient et chancellent comme un homme ivre ; toute leur sagesse leur manque » (Psaume 107:23-27). Dans chaque cas : « ils ont crié à l’Éternel dans leur détresse ; et Dieu les a délivrés de leurs angoisses » (v. 28). Alors, ils ont célébré l’Éternel pour Sa bonté, pour Ses merveilles envers les fils des hommes !

Cependant, Dieu ne les aurait-Il pas sauvés à cause de leur esprit de servitude envers Paul, car ils étaient dans la crainte ? Non, aux Romains il déclare : « Car vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père. Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui. Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous » (Romains 8:15-18).

Une des plus grandes doctrines de la foi chrétienne est l’identification de Christ avec Son peuple, dans tous les évènements clés de Son merveilleux travail du salut. Par exemple, nous sommes considérés par Dieu comme étant morts avec Christ, puisque Christ est mort pour nous. Paul lui-même a déclaré : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20). Et de plus, lorsque Christ fut enseveli, nous avons en effet été ensevelis avec Lui. Regardons ensemble cette déclaration de Paul, dans Romains 6:4 : « Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle. »

Ensuite, nous sommes également ressuscités avec Christ. « Ayant été ensevelis avec Lui par le baptême ; en lui aussi vous êtes ressuscités, par la foi en la puissance de Dieu, qui l’a ressuscité des morts. Et quand vous étiez morts dans vos péchés et dans votre incirconcision charnelle, il vous a vivifiés avec lui, vous ayant pardonné toutes vos fautes » (Colossiens 2:12-13). Mais ceci n’est que le commencement de notre grand salut. Dans Éphésiens 2:4-7, nous pouvons lire : « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés ;) et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. »

Mais même ceci n’est pas la fin, car nous sommes également cohéritiers avec Christ. Car Dieu : « nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de Sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur » (Hébreux 1:2-4). Et nous partagerons Son héritage, car : « Cette parole est certaine : En effet, si nous mourons avec lui, nous vivrons aussi avec lui. Si nous souffrons avec lui, nous régnerons aussi avec lui ; si nous le renions, il nous reniera aussi ; si nous sommes infidèles, il demeure fidèle ; il ne peut se renier lui-même » (2 Timothée 2:11-13).

Identifiés à Christ dans Ses souffrances, Sa mort, Son ensevelissement, Sa résurrection, Son ascension et Son règne éternel lors de Son retour sur la terre, voilà notre position par la foi. Et lors de Son retour, tout ceci deviendra réalité. « Car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles » (1 Thessaloniciens 4:16-18).

Mais qu’en sera-t-il des non convertis ? Ceci nous rappelle un modèle durant le temps des juges, car : « En ces jours-là il n’y avait point de roi en Israël, mais chacun faisait ce qui lui semblait bon » (Juges 21:25). Suite à la rébellion du peuple d’Israël, Dieu l’a mené en captivité, encore et encore. Et chaque fois, en plein milieu de leur oppression, les enfants d’Israël crièrent vers Dieu, qui leur donna un juge qu’Il rendit puissant, afin de vaincre l’ennemi et libérer le peuple. Je pense, par exemple, à Samson et à la force herculéenne que Dieu lui a accordée. On peut également trouver ce même modèle dans la prière de dédicace du temple écrite par Salomon, qui reconnut la tendance de l’homme à se rebeller et à oublier les provisions de Dieu lorsque les choses allaient bien, pour ensuite s’attirer un autre jugement de Dieu.

Mais Dieu a toujours utilisé des périodes de troubles pour ramener les hommes et les femmes vers Lui. Il est un Dieu de grâce, de miséricorde et d’amour, désirant toujours pardonner et restaurer ceux qui se repentent et qui demandent Son secours pour la délivrance. La même vérité s’applique aujourd’hui. Car nous avons toujours tendance à nous rebeller, mais Lui demeure patient, voulant pardonner afin de nous rétablir lorsque nous confessons nos péchés. C’est ce que nous rappelle Pierre lorsqu’il nous déclare : « En cela vous vous réjouissez, quoique vous soyez maintenant attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, puisqu’il le faut, afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ, que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes » (1 Pierre 1:6-9).

Mais les temps viennent où toutes les nations se tourneront vers l’Éternel. Car, dans Esaïe 52:9-12, Dieu leur déclare : « Éclatez ensemble en cris de joie, ruines de Jérusalem ! Car l’Éternel a consolé son peuple, il a racheté Jérusalem. L’Éternel a découvert le bras de sa sainteté, devant les yeux de toutes les nations ; tous les bouts de la terre verront le salut de notre Dieu ! Retirez-vous, retirez-vous, sortez de là ! Ne touchez à rien d’impur, sortez du milieu d’elle ; purifiez-vous, vous qui portez les vases de l’Éternel ! Car vous ne sortirez pas à la hâte, et vous ne marcherez pas en fuyant ; mais l’Éternel marche devant vous, et votre arrière garde est le Dieu d’Israël. »

Le bras est souvent utilisé dans la Bible pour symboliser la puissance et la force spirituelle. Le terme est utilisé pour la première fois dans la prophétie de Jacob, qui était mourant, et elle concernait son fils bien-aimé Joseph. Dans Genèse 49:22-25, nous lisons : « Joseph est le rameau d’un arbre fertile, le rameau d’un arbre fertile près d’une source ; ses branches ont couvert la muraille. Des archers l’ont harcelé, lui ont lancé des traits et l’ont attaqué. Mais son arc est demeuré ferme, et ses bras et ses mains ont été renforcés par les mains du Puissant de Jacob, du lieu où réside le Berger, le Rocher d’Israël. C’est l’ouvrage du Dieu de ton père, qui t’aidera, et du Tout-Puissant qui te bénira, des bénédictions des cieux en haut, des bénédictions de l’abîme qui repose en bas, des bénédictions des mamelles et du sein maternel. »

La source de toute véritable force se trouve en Dieu ; alors, il ne devrait pas nous surprendre de trouver au moins une quarantaine de références bibliques se rapportant aux mains puissantes de Dieu. Une des références les plus dominantes se lit dans le texte cité plus haut où l’Éternel découvre le bras de Sa sainteté afin de délivrer un monde perdu dans son esclavage à Satan, au péché et à la mort, pour voir enfin Son salut en Jésus. Dans son vrai sens, le bras du Seigneur ne peut être nul autre que Jésus-Christ. Quand Jésus est entré la première fois dans Son monde, le monde l’a refusé.

Car : « Qui a cru à notre message, et à qui le bras de l’Éternel a-t-il été révélé ? Il est monté devant l’Éternel comme un rejeton, comme une racine qui sort d’une terre desséchée. Il n’a ni beauté ni éclat qui nous le fasse regarder, ni apparence qui nous le fasse désirer ; méprisé, délaissé des hommes, homme de douleurs et connaissant la souffrance ; comme un homme devant qui on se couvre le visage ; si méprisé que nous n’en faisions aucun cas. Cependant il a porté nos maladies, et il s’est chargé de nos douleurs ; et nous, nous pensions qu’il était frappé de Dieu, battu et affligé. Mais il était meurtri pour nos péchés, et frappé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur Lui, et par sa meurtrissure nous avons la guérison » (Esaïe 53:1-5).

Malgré cela, quelques-uns ont cru et, parmi ceux-là, il y eut Sa mère, Marie, dont le témoignage fut manifesté dans son magnificat énoncé avant la naissance de Christ. « Alors Marie dit : Mon âme magnifie le Seigneur, et mon esprit se réjouit en Dieu mon Sauveur ; parce qu’il a regardé la bassesse de sa servante. Et voici désormais tous les âges me diront bienheureuse. Car le Tout-Puissant m’a fait de grandes choses ; son nom est saint ; et sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Il a déployé la force de son bras ; il a dissipé les desseins que les orgueilleux formaient dans leur cœur ; Il a détrôné les puissants, et il a élevé les petits ; Il a rempli de biens ceux qui avaient faim, et il a renvoyé les riches à vide. Il a pris en sa protection Israël son serviteur ; et comme il en avait parlé à nos pères, il s’est souvenu de sa miséricorde envers Abraham et sa postérité pour toujours » (Luc 1:46-55).

Dans cette confession de foi, nous voyons pour la première fois l’utilisation de la force de Son bras dans le Nouveau Testament qui nous réfère encore une fois au bras salutaire de Dieu, le Seigneur Jésus-Christ. Finalement, Son bras n’est pas seulement puissant pour sauver, mais également sécurisant pour tenir entre Ses bras. « Voici, le Seigneur, l’Éternel, vient avec puissance ; il domine par la force de son bras ; voici, son salaire vient avec lui, et sa rétribution devant lui. Il paîtra son troupeau comme un berger ; il rassemblera les agneaux entre ses bras, et les portera dans son sein ; il conduira celles qui allaitent » (Esaïe 40:10-11).

Et nous qui marchons dans Ses pas, nous devrions dès maintenant nous habituer à porter les fardeaux les uns des autres. « Frères, si un homme a été surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le dans un esprit de douceur. Prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi tenté. Portez les fardeaux les uns des autres, et accomplissez ainsi la loi de Christ. Car, si quelqu’un pense être quelque chose, quoiqu’il ne soit rien, il se séduit lui-même. Mais que chacun éprouve ses actions, et alors il aura sujet de se glorifier, pour lui-même seulement, et non par rapport aux autres ; car chacun portera son propre fardeau », nous déclare Paul, dans Galates 6:1-5.

Ce passage est pourtant parmi les plus cités, dans la tentative de démontrer une contradiction de la Bible. L’apôtre Paul nous commande, presque dans le même verset, de porter les fardeaux des autres et, toutefois, de porter nos fardeaux aussi. Il y a cependant aucune contradiction de Paul, ici, car les deux ordonnances sont également valides et importantes. Le problème se situe dans la traduction. Il y a deux mots grecs utilisés ici, respectivement baros et phortion. Baros veut dire un « lourd fardeau » et phortion veut dire « responsabilité ». Lorsqu’un chrétien a été frappé par un « lourd fardeau », que ce soit la maladie, un besoin financier, la mort d’un ou une bien-aimé(e), ou même d’un péché dans sa vie qu’il ou elle n’a pas été capable de surmonter par sa propre force, il ou elle a désespérément besoin de l’amour et du support de ses frères et de ses sœurs chrétiens.

Les Écritures nous assurent que, lorsque nous aidons à régler ce fardeau, nous accomplissons la loi de Christ. Dans Galates 5:13-14, nous lisons : « Frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement ne prenez pas prétexte de cette liberté pour vivre selon la chair ; mais assujettissez-vous les uns aux autres par la charité. Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, en celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Cependant, le privilège d’avoir des amis chrétiens pour nous aider à soulager des fardeaux insupportables ne nous enlève pas la responsabilité de faire notre part en portant notre responsabilité qui nous vient de Dieu. Cela veut dire qu’on ne peut pas se servir de ces versets pour devenir le quêteur de sa congrégation.

Paul félicite les Thessaloniciens d’avoir aidé les frères dans toute la Macédoine. Car, dans 1 Thessaloniciens 4:10-12, Paul leur écrit : « Et c’est aussi ce que vous faites à l’égard de tous les frères qui sont dans toute la Macédoine ; mais nous vous exhortons, frères, à y exceller de plus en plus, et à vous étudier à vivre paisiblement, à vous occuper de vos propres affaires, et à travailler de vos propres mains, comme nous vous l’avons recommandé ; afin que vous vous conduisiez honnêtement envers ceux de dehors, et que vous n’ayez besoin de rien. »

Néanmoins, nous avons vu, dans Galates 6:4-5 : « Mais que chacun éprouve ses actions, et alors il aura sujet de se glorifier, pour lui-même seulement, et non par rapport aux autres ; car chacun portera son propre fardeau. » Puisque Dieu nous a créés et sauvés, nous pouvons être assurés que : « toutes ces choses leur arrivaient pour servir d’exemple ; et elles sont écrites pour nous instruire, nous qui sommes parvenus aux derniers temps. C’est pourquoi, que celui qui croit être debout, prenne garde qu’il ne tombe. Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été une tentation humaine. Or, Dieu est fidèle, et il ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10:11-13).

Cependant, si la tentation engendre le péché, mais que nous sommes prêts à confesser ce péché, Dieu est toujours avec nous. L’apôtre Jean nous écrit : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jean 2:1-2). Il n’y a aucune suggestion, nulle part dans les Écritures, qu’une personne peut être sans péché. Au contraire : « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ » (Romains 3:23-24), nous confirme la Bible.

« Mais si notre injustice établit la justice de Dieu, que dirons-nous ? Dieu n’est-il pas injuste quand il punit ? (Je parle comme les hommes). Nullement ! Si cela était, comment Dieu jugerait-il le monde ? Et si la vérité de Dieu éclate davantage, à sa gloire, par mon infidélité, pourquoi suis-je encore condamné comme pécheur ? Et que ne faisons-nous du mal, afin qu’il en arrive du bien, comme quelques-uns, qui nous calomnient, assurent que nous le disons ? La condamnation de ces gens est juste. Et quoi ? sommes-nous donc plus excellents ? Nullement ; car nous avons déjà fait voir que tous, Juifs et Grecs, sont assujettis au péché, selon qu’il est écrit : Il n’y a point de juste, non pas même un seul, » affirme Paul, dans Romains 3:5-10.

Le repentir envers Dieu ainsi que le salut par Dieu règlent éternellement la condition pécheresse inhérente en nous. Dans Actes 20:19-21, nous apprenons que Paul : « Servant le Seigneur en toute humilité, avec beaucoup de larmes et au milieu des épreuves qui me sont survenues par les embûches des Juifs ; et que je n’ai rien caché des choses qui vous étaient utiles, et n’ai pas manqué de vous les annoncer et de vous instruire en public, et de maison en maison ; prêchant et aux Juifs et aux Grecs, la repentance envers Dieu, et la foi en Jésus-Christ notre Seigneur. » Et, dans 2 Corinthiens 7:10, nous apprenons que : « la tristesse qui est selon Dieu, produit une repentance à salut, et dont on ne se repent jamais ; au lieu que la tristesse du monde produit la mort. »

Et pour ce qui est de la condition pécheresse inhérente en vous : « vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres. Mais Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés) ; et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie », nous confirme Paul, dans Éphésiens 2:1-9.

Cependant, même si : « Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui » (2 Corinthiens 5:21), nous commettons encore des péchés. « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous » (1 Jean 1:8-10). Alléluia pour notre Avocat !

Quelle belle promesse enregistrée pour nous que ce même Jésus soit mort pour nous et qu’Il ait été ressuscité dans une glorieuse victoire sur le péché : « il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous » (Romains 8:34). « Mais lui, ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu, attendant désormais que ses ennemis deviennent le marchepied de ses pieds. Car, par une seule oblation il a rendu parfaits pour toujours ceux qui sont sanctifiés » (Hébreux 10:12-14). « Puis j’entendis dans le ciel une grande voix, qui disait : Maintenant sont venus le salut et la force, et le règne de notre Dieu, et la puissance de son Christ ; car l’accusateur de nos frères, qui les accusait jour et nuit devant la face de notre Dieu, a été précipité. Ils l’ont vaincu par le sang de l’Agneau, et par la parole à laquelle ils ont rendu témoignage, et ils n’ont point préféré leur vie à la mort, » nous affirme Jean, dans Apocalypse 12:10-11.

Nous n’avons aucun mérite de nous-mêmes, puisque, tout comme Paul l’avait dit : « je sais que le bien n’habite point en moi, c’est-à-dire, dans ma chair, parce que j’ai la volonté de faire le bien ; mais je ne parviens pas à l’accomplir. Car je ne fais pas le bien que je veux ; mais je fais le mal que je ne veux pas faire. Que si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi » (Romains 7:18-20). S’il ne dépendait que de nous d’être saint, nous serions vite écrasés par la réalité de la vie. Un enfant de Dieu, racheté par le précieux sang de Christ, doit défendre l’œuvre de Christ devant le trône de Dieu.

« Mais Lui, parce qu’il subsiste pour l’éternité, il possède un sacerdoce qui ne passe point. C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux ; Qui n’eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, puis pour ceux du peuple ; car il a fait cela une fois, en s’offrant lui-même, » nous confirme Hébreux 7:24-27.

Il nous incombe de connaître la volonté de Dieu. Pour ce faire, Proverbes 3:5-7 nous déclare : « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie point sur ta prudence. Considère-le dans toutes tes voies, et il dirigera tes sentiers. Ne sois point sage à tes propres yeux ; crains l’Éternel, et détourne-toi du mal. » La clé pour connaître la volonté de Dieu se manifeste dans le désir et la détermination de la suivre avant de la connaître. Même Jésus a déclaré : « Si quelqu’un veut faire la volonté de Dieu, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef. Celui qui parle de son chef cherche sa propre gloire ; mais celui qui cherche la gloire de Celui qui l’a envoyé, est digne de foi, et il n’y a point d’injustice en lui » (Jean 7:17-18).

Le meilleur indicatif pour savoir si une personne désire vraiment faire la volonté de Dieu, c’est d’observer si oui ou non cet individu suit la partie de Sa volonté qui nous est déjà connue, telle que révélée dans Sa Parole. Cela requiert d’abord de croire, et ensuite d’obéir à Sa Parole, spécialement les portions qui traitent de la volonté de Dieu pour tous les chrétiens. Dans Psaume 119:105-106, nous lisons : « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier. J’ai juré, et je le tiendrai, d’observer les ordonnances de ta justice. » Ensuite : « la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées » (1 Jean 5:14-15).

« Et si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reproche, et elle lui sera donnée. Mais qu’il demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute, est semblable au flot de la mer qui est agité par le vent et ballotté çà et là, » nous dit Jacques 1:5-6. Dieu répondra par la suite, quoique ce ne sera pas toujours immédiatement. Dans Luc 18:1 : « Jésus leur dit aussi cette parabole, pour montrer qu’il faut prier toujours, et ne point se relâcher. » Et lorsque nos prières seront exaucées, ce ne sera pas tout le temps selon nos préférences, mais ce sera toujours pour notre bien ultime.

« Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, c’est que nous l’attendons avec patience. Et même aussi l’Esprit nous soulage dans nos faiblesses ; car nous ne savons ce que nous devons demander pour prier comme il faut ; mais l’Esprit lui-même intercède pour nous par des soupirs qui ne se peuvent exprimer. Toutefois celui qui sonde les cœurs, connaît quelle est l’affection de l’Esprit, qui prie selon Dieu pour les saints. Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein, » nous confirme Paul, dans Romains 8:25-28.

Dieu peut nous guider de deux façons ; soit par une Écriture spécifique, ou alors par des circonstances providentielles dont l’Esprit est le seul témoin ; mais ces deux doivent toujours être d’accord. Ensuite, si toutes les exigences sont rencontrées, la personne doit suivre la volonté de Dieu, sachant fort bien que Dieu ne la guidera pas dans l’erreur. Dieu veut que nous connaissions Sa volonté, et Il nous guidera sur notre chemin.




D.522 – Un Évangile de paix

Par Joseph Sakala

Dans Esaïe 52:7, on peut lire : « Qu’ils sont beaux sur les montagnes, les pieds de celui qui apporte de bonnes nouvelles, qui publie la paix, qui apporte un bon message, qui publie le salut, qui dit à Sion : Ton Dieu règne ! » Il est surprenant de remarquer qu’il y a plus de versets qui contiennent le mot « paix » dans le livre d’Esaïe que dans tout autre livre de la Bible. Celui qui proclame cet Évangile publie également le salut, annonçant l’imminent règne de Dieu, le Sauveur de toute la terre. La première mention du mot « paix », dans ce livre, nous parle de la venue du Roi dans Son règne, tout comme la dernière mention, d’ailleurs.

D’abord, dans Esaïe 9:5-6, nous lisons : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l’empire est mis sur son épaule : on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix ; pour accroître l’empire, pour donner une prospérité sans fin au trône de David et à son royaume ; pour l’établir et l’affermir dans l’équité et dans la justice, dès maintenant et à toujours. La jalousie de l’Éternel des armées fera cela. » Imaginez que le verset nous déclare qu’un enfant nous est né, qui devra S’appeler Dieu Fort et Père d’éternité, et très peu de gens ont saisi que ce verset nous parlait bien de Jésus-Christ. Pas comme d’une deuxième personne dans une trinité quelconque, mais comme Dieu unique qui S’est fait homme, EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS.

Ensuite, dans le dernier chapitre d’Ésaie, nous lisons : « Afin que vous soyez allaités et rassasiés du lait de ses consolations ; afin que vous buviez avec délices de sa glorieuse abondance. Car ainsi a dit l’Éternel : Voici, je vais faire couler vers elle la paix comme un fleuve, et la gloire des nations comme un torrent débordé ; et vous serez allaités, vous serez portés sur les bras, et caressés sur les genoux. Je vous consolerai comme une mère console son fils, et vous serez consolés dans Jérusalem » (Esaïe 66:11-13). Ce merveilleux Évangile de paix n’est spécifiquement mentionné que deux fois dans le Nouveau Testament.

La première fois, il est cité directement du texte plus haut. Dans Romains 10:15-18, Paul déclare : « Et comment prêchera-t-on, si l’on n’est pas envoyé ? selon ce qui est écrit : Qu’ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la paix, de ceux qui annoncent de bonnes choses ! Mais tous n’ont pas obéi à l’Évangile ; car Ésaïe dit : Seigneur, qui a cru à notre prédication ? La foi vient donc de ce qu’on entend ; et ce qu’on entend, vient de la parole de Dieu. Mais je demande, ne l’ont-ils point entendue ? Au contraire, leur voix est allée par toute la terre, et leurs paroles jusqu’aux extrémités du monde. » La deuxième fois, c’est lorsque Paul fait la connexion avec l’armure spirituelle du chrétien. Les beaux pieds, en effet, sont : « Les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix » (Éphésiens 6:15).

C’est notre privilège d’être parmi ceux dont les pieds se sont déplacés sur les montagnes et au travers des plaines, et sur les mers vers les extrémités du monde, avec le merveilleux Évangile du salut. Le Seigneur ne nous a pas laissés orphelins pour proclamer Son Évangile de paix car : « le Consolateur, le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites. Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne craigne point. Vous avez entendu que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens à vous. Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que j’ai dit : Je vais au Père ; car mon Père est plus grand que moi » (Jean 14:26-28).

Jean a écrit en détail les discours de Jésus, car presque la moitié des versets de l’Évangile de Jean contiennent les Paroles de Jésus, et Jean a pu les citer par cœur, presque cinquante ans après que Jésus les eût prononcées. Comment a-t-il pu faire cela ? Par une mémoire surnaturelle que le Saint-Esprit a utilisée en lui rappelant toutes les choses que Jésus lui avait dites. La même chose a dû se passer avec les autres rédacteurs bibliques, car ils ont tous cité correctement des évènements et des paroles que Jésus a cités plusieurs années auparavant.

En vérité, l’Esprit Saint peut même rappeler à notre mémoire les paroles des Écritures précisément au moment où nous en avons besoin pour témoigner, ou nous guider personnellement selon Sa volonté. Cela devient efficace, en effet, à la condition que ces paroles aient été emmagasinées dans notre mémoire. Cela peut se faire par une mémorisation directe ou par une lecture régulière et à répétition de la Bible, afin de faire agir notre mémoire subconsciente. Souvenez-vous comment un pêcheur sans aucun diplôme en théologie, nommé Pierre, a pu citer de longs passages des Écritures lorsqu’il en a eu besoin.

Prenons seulement Actes 2:15-21, le jour de la Pentecôte, lorsque Pierre se leva et déclara : « Car ceux-ci ne sont point ivres, comme vous supposez, puisque c’est la troisième heure du jour. Mais c’est ici ce qui a été prédit par le prophète Joël : Il arrivera dans les derniers jours, dit Dieu, que je répandrai de mon Esprit sur toute chair, vos fils et vos filles prophétiseront ; vos jeunes gens auront des visions, et vos vieillards auront des songes. Et certes, dans ces jours-là, je répandrai de mon Esprit sur mes serviteurs et sur mes servantes, et ils prophétiseront ; et je ferai des prodiges en haut dans le ciel, et des signes en bas sur la terre, du sang et du feu, et une vapeur de fumée ; le soleil sera changé en ténèbres, et la lune en sang, avant que la grande et éclatante journée du Seigneur vienne ; et il arrivera que quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé. »

Dans Actes 2:23-28, Pierre poursuit : « Jésus livré par la volonté déterminée et selon la prescience de Dieu, vous l’avez pris, et, l’ayant attaché à la croix par les mains des iniques, vous l’avez fait mourir. Mais Dieu l’a ressuscité, ayant rompu les liens de la mort, parce qu’il n’était pas possible qu’il fût retenu par elle. Car David dit de lui : Je voyais toujours le Seigneur devant moi, parce qu’il est à ma droite, afin que je ne sois point ébranlé. C’est pourquoi mon cœur s’est réjoui, et ma langue a fait éclater sa joie, et ma chair aussi reposera en espérance ; parce que tu ne laisseras point mon âme dans le sépulcre, et que tu ne permettras point que ton Saint voie la corruption. Tu m’as fait connaître le chemin de la vie ; tu me rempliras de joie devant ta face. »

Finalement, dans Actes 2:29-36, Pierre leur déclare : « Hommes frères, il est permis de vous dire avec assurance, quant au patriarche David, qu’il est mort, et qu’il a été enseveli, et que son sépulcre est encore aujourd’hui parmi nous. Mais étant prophète, et sachant que Dieu lui avait promis avec serment qu’il ferait naître le Christ de sa postérité selon la chair, pour le faire asseoir sur son trône ; prévoyant cela, il dit de la résurrection du Christ, que son âme ne serait point laissée dans l’enfer, et que sa chair ne verrait point la corruption. Dieu a ressuscité ce Jésus ; nous en sommes tous témoins. Élevé donc à la droite de Dieu, et ayant reçu du Père la promesse du Saint-Esprit, il a répandu ce que vous voyez et entendez maintenant. Car David n’est point monté au ciel, mais il dit lui-même : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds. Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié. »

Nous voyons, selon certaines citations, que Pierre a passé beaucoup de temps à étudier et même à mémoriser certains passages clés de l’Ancien Testament. Jésus citait fréquemment l’Écriture dans Ses conversations, et Paul évoquait abondamment l’Écriture dans ses épîtres. En tant que disciples du Christ, ne devrions-nous pas faire de même ? La mémorisation de l’Écriture fut une grande bénédiction pour beaucoup de chrétiens tout au long des années, mais cela semble être devenu un art presque perdu de notre temps. Peu importe, Christ a promis de répondre à nos prières. Dans Jean 15:7-8, Jésus a dit : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples. »

Mémoriser la Parole de Dieu aide Ses serviteurs à citer Ses Paroles dans leur prédication de la vérité. Paul aussi nous exhorte : « Que la parole de Christ habite abondamment en vous, en toute sagesse. Instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres, par des psaumes, et des hymnes et des cantiques spirituels, chantant dans vos cœurs au Seigneur, avec reconnaissance. Et quoi que vous fassiez, en paroles, ou en œuvres, faites tout au nom du Seigneur Jésus, rendant grâces par lui à Dieu le Père » (Colossiens 3:16-17). La mémoire vous aidera aussi, selon Lévitique 18:5 : « Vous garderez donc mes lois et mes ordonnances ; l’homme qui les pratiquera vivra par elles : Je suis l’Éternel. »

La parfaite sainteté de Dieu est démontrée au travers du livre de Lévitique, et c’est le standard pour tous ceux qui furent créés selon Son image. Cela est clairement établi et hors de toute question, lorsque les apôtres citent l’Ancien Testament. « Et que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident ; parce que : Le juste vivra par la foi. Or, la loi ne justifie pas par la foi ; mais elle dit : L’homme qui aura fait ces choses, vivra par elles. Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand il a été fait malédiction pour nous ; (car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois) ; afin que la bénédiction d’Abraham se répandît sur les Gentils par Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis », nous déclare Paul, dans Galates 3:11-14.

Ce n’est certes pas assez de garder la plupart des lois de Dieu. « Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d’adultère, mais que tu tues, tu es transgresseur de la loi, » nous déclare le frère de Jésus, dans Jacques 2:10-11. Car : « tous ceux qui s’attachent aux œuvres de la loi, sont sous la malédiction, puisqu’il est écrit : Maudit est quiconque ne persévère pas à faire toutes les choses qui sont écrites dans le livre de la loi ! Et que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident ; parce que : Le juste vivra par la foi. Or, la loi ne justifie pas par la foi ; mais elle dit : L’homme qui aura fait ces choses, vivra par elles » nous affirme Paul, dans Galates 3:10-12.

Il devient alors évident que : « la loi est sainte, et le commandement est saint, juste et bon, » confirme Paul, dans Romains 7:12. Aucun être humain, excepté Jésus-Christ, n’a pu garder la loi parfaite de Dieu, et tous sont sous la condamnation de Dieu. Néanmoins : « personne ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi ; car c’est la loi qui donne la connaissance du péché. Mais maintenant, la justice de Dieu a été manifestée sans la loi, la loi et les prophètes lui rendant témoignage ; la justice de Dieu, dis-je, par la foi en Jésus-Christ, pour tous ceux et sur tous ceux qui croient ; car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ », déclare Paul, dans Romains 3:20-24.

Donc, la désillusion d’une personne pensant pouvoir se sauver par ses bonnes œuvres est certes dangereuse, et plusieurs se privent du véritable salut en croyant de telles balivernes. Pour garder la loi, le Créateur Lui-même devait devenir un homme, et Jésus l’a accompli en toute chose, afin de devenir notre représentant devant Dieu. Ainsi, lorsque Jésus est mort : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand il a été fait malédiction pour nous ; (car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois ;) » (Galates 3:13). « Mais maintenant, la justice de Dieu a été manifestée sans la loi, la loi et les prophètes lui rendant témoignage ; la justice de Dieu, dis-je, par la foi en Jésus-Christ, pour tous ceux et sur tous ceux qui croient, » nous confirme Paul, dans Romains 3:21-22.

Pour que Jésus ait été fait malédiction pour nous et pendu au bois, ceci nous donne une indication de la gravité du péché. Mais qu’est-ce que le péché ? Dans 1 Jean 3:4, nous lisons : « Quiconque pèche, transgresse aussi la loi ; car le péché est une transgression de la loi. » Ne cherchez plus si vous avez commis un péché véniel ou un péché mortel, toute transgression de la loi est péché. « Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en lui, » nous déclare 1 Jean 3:5. Or, tout péché mérite un salaire, et « le salaire du péché, c’est la mort, » nous assure Paul, dans Romains 6:23.

Et même dans l’Ancien Testament, le prophète Ézéchiel nous cite les paroles de Dieu ainsi : « L’âme qui pèche est celle qui mourra. Le fils ne portera point l’iniquité du père, et le père ne portera point l’iniquité du fils ; la justice du juste sera sur lui, et la méchanceté du méchant sera sur lui » (Ézéchiel 18:20). Nous vivons dans des temps vraiment étranges, où la Cour Suprême des États-Unis a déclaré qu’il n’y a point d’absolu. Cependant, Dieu nous affirme, dans Esaïe 5:20-21 : « Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal ; qui font des ténèbres la lumière, et de la lumière les ténèbres ; qui font l’amer doux, et le doux amer ! Malheur à ceux qui sont sages à leurs yeux et intelligents à leur propre jugement ! » Je crois qu’il est temps que certains prédicateurs se mettent à prêcher cette vérité.

C’est Dieu qui est le Législateur et qui définit le péché, car c’est Lui qui jugera le péché. La définition du péché peut prendre plusieurs formes, car il n’est pas seulement la transgression de certaines lois, mais de toute la loi de Dieu. « Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d’adultère, mais que tu tues, tu es transgresseur de la loi. Ainsi, parlez et agissez comme devant être jugés par la loi de la liberté. Car le jugement est sans miséricorde pour celui qui n’a point usé de miséricorde ; mais la miséricorde brave le jugement » (Jacques 2:10-13).

Néanmoins, il doit exister des péchés qui vont au-delà de l’obéissance formelle aux lois de Dieu. Dans 1 Jean 5:17, nous lisons : « Toute iniquité est péché ; mais il est un péché qui ne mène point à la mort. » Pourquoi ? Parce qu’un péché confessé et repenti est également oublié, puisque Dieu est miséricordieux. Par contre, il y a des péchés d’omission. L’apôtre Jacques nous dit que : « Celui-là donc pèche, qui connaît le bien et qui ne le fait pas » (Jacques 4:17). Lorsqu’il n’y a point de loi pour guider nos actions dans une situation particulière, le principe à suivre est celui de la foi, c’est-à-dire, la confiance intérieure et l’assurance que nous agissons selon la volonté et l’honneur de Celui que nous servons. « Mais celui qui doute au sujet d’un aliment, est condamné s’il en mange, parce qu’il n’agit pas avec foi ; or tout ce que l’on ne fait pas avec foi, est un péché » (Romains 14:23).

Et dire qu’il y a des prédicateurs qui prêchent ouvertement qu’il n’y a plus de péchés, car ils ont été cloués sur la croix avec Christ. Il devient donc évident qu’aucun humain n’a pu se mesurer à toutes ces exigences de la loi, sauf Christ qui les a toutes accomplies à notre place. Donc, dans Romains 3:23-25, Paul déclare : « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu. » Nous méritions tous le salaire du péché. « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu » (Romains 5:8-9).

« Maintenant, la justice de Dieu a été manifestée sans la loi, la loi et les prophètes lui rendant témoignage ; la justice de Dieu, dis-je, par la foi en Jésus-Christ, pour tous ceux et sur tous ceux qui croient » (Romains 3:21-22). « Pourquoi diraient les nations : Où donc est leur Dieu ? Notre Dieu, il est dans les cieux ; il fait tout ce qu’il lui plaît, » nous confirme Psaume 115:2-3. Nous posons souvent des questions au sujet des actions de Dieu, Mais Dieu n’est pas obligé de nous expliquer Ses raisons pour agir. Qu’il suffise de savoir que cela Lui a plu, car, peu importe ce que Dieu fait, c’est bien.

Par exemple, si quelqu’un nous demande pourquoi Dieu a-t-Il créé l’univers, nous pourrions lui répondre simplement que, dans Apocalypse 4:11, il est écrit : « Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent, et ont été créées. » « L’Éternel fait tout ce qui lui plaît dans les cieux et sur la terre, dans les mers et dans tous les abîmes. C’est lui qui fait monter du bout de la terre les vapeurs ; qui produit les éclairs et la pluie ; qui tire le vent de ses trésors » (Psaume 135:6-7). Dieu n’a aucun compte à rendre à personne, car nous savons aussi que nous avons été créés selon Son bon plaisir.

Et pourquoi a-t-Il permis que Son Fils Bien-Aimé souffre et meurt sur la croix ? Esaïe 53:9-10 nous instruit : « On lui avait assigné sa sépulture avec les méchants, et dans sa mort il a été avec le riche ; car il n’a point fait d’injustice, et il n’y a point eu de fraude en sa bouche. Or il a plu à l’Éternel de le frapper ; il l’a mis dans la souffrance. Après avoir offert sa vie en sacrifice pour le péché, il se verra de la postérité, il prolongera ses jours, et le bon plaisir de l’Éternel prospérera dans ses mains. » Nous ne sommes pas en mesure de comprendre pourquoi Dieu a permis cela, spécialement à l’égard de pécheurs comme nous.

Mais nous n’avons pas à tout comprendre. « Car, tandis que le monde, par cette sagesse, n’a point connu Dieu dans la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication » (1 Corinthiens 1:21). Nous pouvons être certains que Dieu a parfaitement raison de faire tout ce qu’Il fait. Voici ce que Paul nous relate, dans Galates 1:13-17 : « Vous avez, en effet, entendu dire quelle était autrefois ma conduite dans le judaïsme ; comment je persécutais à outrance l’Église de Dieu, et la ravageais ; et comment j’étais plus avancé dans le judaïsme que beaucoup de ceux de mon âge dans ma nation, étant le plus ardent zélateur des traditions de mes pères. Mais quand il plut à Dieu, qui m’avait choisi dès le sein de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce, de me révéler intérieurement son Fils, afin que je l’annonçasse parmi les Gentils ; aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang, et je ne montai point à Jérusalem vers ceux qui étaient apôtres avant moi ; mais je m’en allai en Arabie, et je revins encore à Damas. »

Paul ne se posait plus de questions, car il savait qu’il plaisait à Dieu de le choisir dès le sein de sa mère pour lui révéler intérieurement son Fils et qu’il L’annonça parmi les Gentils ; cela lui suffisait amplement. Et pour ce qui est de nous tous, individuellement : « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6). Et c’est tout ce que nous avons besoin de savoir pour le moment.

« Frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement ne prenez pas prétexte de cette liberté pour vivre selon la chair ; mais assujettissez-vous les uns aux autres par la charité. Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, en celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Mais si vous vous mordez et vous mangez les uns les autres, prenez garde que vous ne soyez détruits les uns par les autres » (Galates 5:13-15). La liberté a toujours été un concept très chéri par chaque humain. C’était également une question très brûlante chez les Juifs du temps de Christ, sous la botte des Romains.

Plusieurs chrétiens furent en réalité des esclaves, et ont même été emprisonnés à cause de leur foi. Tous ceux mis en esclavage ont rêvé d’être libres et ils créèrent des guerres et des révolutions pour gagner leur liberté. Cependant, le plus grand esclavage qui existe, même aujourd’hui, c’est l’esclavage du péché. Aucune armée humaine ne peut libérer un humain du péché et, s’il meurt dans le péché, son esclavage se poursuivra toujours. Parmi les derniers mots de la Bible, nous notons : « Que celui qui est injuste, soit encore injuste ; que celui qui est souillé, se souille encore ; que celui qui est juste, devienne plus juste encore ; et que celui qui est saint, se sanctifie encore davantage, » nous dit Jésus, dans Apocalypse 22:11.

Seul Christ peut libérer un pécheur. Christ est mort pour nos péchés et, par la foi en Lui, nous recevons le pardon complet ainsi que Sa liberté. Paul nous déclare ceci, dans Romains 6:5-9 : « Car si, lui devenant semblables dans sa mort, nous avons été faits une même plante avec lui, nous le serons aussi à sa résurrection ; sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché. Car celui qui est mort, est affranchi du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus, et que la mort n’a plus de pouvoir sur lui. »

« Mais grâces soient rendues à Dieu, de ce que, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de cœur à la règle de doctrine qui vous a été donnée. Or, ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice. Je parle suivant l’usage des hommes, à cause de l’infirmité de votre chair. En effet, de même que vous avez livré vos membres pour servir à l’impureté et à l’injustice pour l’iniquité, ainsi livrez-les maintenant comme esclaves à la justice pour la sainteté. Car, lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres à l’égard de la justice. Quel fruit retiriez-vous donc alors des choses dont vous avez honte présentement ? Car leur fin est la mort. Mais maintenant affranchis du péché et esclaves de Dieu, vous en retirez pour fruit la sainteté, et pour fin la vie éternelle ; car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:17-23).

Il n’y a pas de liberté plus grande que la liberté en Christ. Car : « Si donc le Fils vous affranchit, vous serez véritablement libres » (Jean 8:36). « Car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romains 8:20-23).

En Jésus-Christ, vous êtes : « maintenant affranchis du péché et esclaves de Dieu, vous en retirez pour fruit la sainteté, et pour fin la vie éternelle » (Romains 6:22). Dans sa deuxième épître à Timothée, Paul lui a écrit ceci : « C’est pourquoi je supporte tout à cause des élus, afin qu’ils obtiennent aussi le salut qui est en Jésus-Christ, avec la gloire éternelle. Cette parole est certaine : En effet, si nous mourons avec lui, nous vivrons aussi avec lui. Si nous souffrons avec lui, nous régnerons aussi avec lui ; si nous le renions, il nous reniera aussi ; si nous sommes infidèles, il demeure fidèle ; il ne peut se renier lui-même » (2 Timothée 2:10-13).

Cette instruction est un outil que Paul recommandait à tous les convertis comme un abrégé des doctrines. Il exprime d’importants éléments sur la foi qui sauve. D’abord, en Christ, nous avons la vie éternelle. D’entrée de jeu : « vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion » (Éphésiens 2:1-2). Ensuite, vous avez été amenés : « à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:24).

Et finalement, vous êtes passé de la mort à la vie, car c’est ce que Jésus nous déclare, dans Jean 5:24 : « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. » Ensuite, le fait d’être debout, près de Christ dans cette vie, atteste que nous allons régner avec Lui dans la vie immortelle à venir. « Frères, nous devons toujours rendre grâces à Dieu pour vous, comme il est juste, puisque votre foi fait de grands progrès, et que la charité que vous avez tous les uns pour les autres, abonde de plus en plus, de sorte que nous nous glorifions de vous dans les Églises de Dieu, à cause de votre constance et de votre foi dans toutes les persécutions et dans les afflictions que vous endurez, ce qui est une preuve du juste jugement de Dieu, afin que vous soyez rendus dignes du royaume de Dieu, pour lequel vous souffrez » (2 Thessaloniciens 1:3-5).

Par contre, renier Christ dans cette vie assurera aux coupables qu’ils se voient reniés par Lui durant l’éternité. C’est d’ailleurs ce que Jésus nous déclare, dans Matthieu 10:32-33 : « Quiconque donc me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est aux cieux. Mais quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai aussi devant mon Père qui est aux cieux. » Toutefois : « Celui qui vaincra, sera vêtu de vêtements blancs, et je n’effacerai point son nom du livre de vie ; et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges », nous déclare Jésus, dans Apocalypse 3:5.

Même l’incrédulité de ceux qui le rejetteront n’affectera pas la fidélité de Christ. « Car autant il y a de promesses en Dieu, toutes sont oui en lui, et Amen en lui, à la gloire de Dieu par nous. Or, celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu, Qui nous a aussi marqués de son sceau, et nous a donné dans nos cœurs les arrhes de son Esprit », nous confirme Paul, dans 2 Corinthiens 1:20-22. Et même dans l’Ancien Testament, nous pouvons lire, dans Psaume 119:160 : « Le fondement de ta parole est la vérité, et toutes les lois de ta justice sont éternelles. » Même Dieu vient nous rassurer en déclarant, dans Malachie 3:6 : « Car je suis l’Éternel, je ne change pas ; et vous, enfants de Jacob, vous n’avez pas été consumés. »

Que toutes ces paroles fidèles soient également votre fondation dans la foi. C’est votre guide vers le Salut et une ancre pour l’éternité.




D.521 – En Lui, il n’y a point de ténèbres

Par Joseph Sakala

Dans I Jean 1:4-5, nous pouvons lire : « Et nous vous écrivons ces choses, afin que votre joie soit parfaite. Or, le message que nous avons reçu de lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’en lui il n’y a point de ténèbres. » Certains ont suggéré que le message de l’Évangile était la plus importante vérité de la Bible. Et peut-être que, d’un point de vue matériel humain, c’est vrai. Cependant, il y a un autre message, mis à jour au travers toutes les Écritures, déclaré par Jean : « que Dieu est lumière, et qu’en lui il n’y a point de ténèbres » (1 Jean 1:5). Dans la Bible, la lumière de Dieu est clairement centrée sur la sainteté morale, intellectuelle et spirituelle.

Cette sainte nature unique nous guide vers la révélation de Dieu Lui-même et de Sa création. Dans un sens intellectuel, Dieu est la source de toute vérité, comme nous pouvons le découvrir dans Psaume 119:129-130 : « Tes témoignages sont admirables ; c’est pourquoi mon âme les a gardés. La révélation de tes paroles éclaire ; elle donne de l’intelligence aux simples. » Et, dans Psaume 36:8-11, nous lisons : « O Dieu, que ta bonté est précieuse ! Aussi les fils des hommes se retirent sous l’ombre de tes ailes. Ils sont rassasiés de l’abondance de ta maison, et tu les abreuves au fleuve de tes délices. Car la source de la vie est auprès de toi ; c’est par ta lumière que nous voyons la lumière. Continue ta faveur à ceux qui te connaissent, et ta justice aux hommes droits de cœur. »

La sainteté de Dieu requiert la vérité et, à cause de Sa sainteté, Dieu ne peut mentir. C’est d’ailleurs ce que Paul écrit à Tite : « En vue de l’espérance de la vie éternelle, que Dieu, qui ne peut mentir, a promise avant les temps éternels ; et qu’il a manifestée en son temps par Sa Parole, dont la prédication m’a été confiée, selon l’ordre de Dieu notre Sauveur » (Tite 1:2-3). Lorsque Dieu révèle quoi que ce soit, Il doit d’abord révéler la vérité sur Lui-même et Sa nature. Le contraire de la vérité, même s’il peut être présenté avec un peu de vérité, se transforme en agent actif qui s’oppose à la vérité de Dieu telle que révélée dans Sa création. Donc, l’inverse de la vérité est nécessairement le mensonge.

Les mensonges, ou ténèbres, sont en opposition à cette vérité. D’abord, dans les choses créées, l’univers, puis dans la Parole écrite, c’est-à-dire, les Écritures, et dans la nouvelle création, le salut. Le Dieu Créateur incarné Se doit de nous révéler cette vérité qui ne peut être mensonge, car Dieu ne ment point. Lorsque Dieu parle, Il ne peut que dire la vérité, car s’Il disait un seul mensonge, comment pourrions-nous croire au reste de Sa Parole ? Lorsque Dieu agit, Il S’oblige à agir dans la vérité. La sainteté de Dieu demande que Sa création ne produise aucune distorsion au sujet de Dieu, ou concernant Sa création. Dieu ne pourrait pas créer un mensonge. Il ne pourrait pas faire quelque chose qui nous mènerait inexorablement vers la mauvaise conclusion. Dieu ne pourrait pas créer des processus qui seraient contraires à Sa propre nature, ou qui pourraient nous mener à conclure quelque chose de faux sur Lui.

« Écoutez-moi, vous qui poursuivez la justice, qui cherchez l’Éternel. Regardez au rocher d’où vous avez été taillés, à la carrière d’où vous avez été tirés ! Regardez à Abraham, votre père, et à Sara qui vous a enfantés ; je l’ai appelé lorsqu’il était seul, je l’ai béni et l’ai multiplié » (Esaïe 51:1-2). Alors qu’il n’est pas bien de trop demeurer dans le passé, que se soit par vanité ou pour nos accomplissements, que ce soit au sujet de griefs passés, ou à cause de certaines pertes, il serait bon de ne jamais oublier ce que Dieu a accompli pour nous. Dans le passage cité plus haut, Israël s’est fait rappeler Abraham et Sara qui ont été extirpés des ténèbres du paganisme et sortis de l’idolâtrie, et que Dieu a grandement bénis par la suite.

Pendant une de ses méditations, David a écrit à Dieu, dans Psaume 40:2-3 : « J’ai patiemment attendu l’Éternel ; il s’est incliné vers moi, il a entendu mes cris. Il m’a fait remonter de la fosse de destruction, du bourbier fangeux ; il a posé mes pieds sur le roc, il a affermi mes pas. » Paul a également médité sur son passé, dans Galates 1:12-14 où il a déclaré : « Car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ. Vous avez, en effet, entendu dire quelle était autrefois ma conduite dans le judaïsme ; comment je persécutais à outrance l’Église de Dieu, et la ravageais ; et comment j’étais plus avancé dans le judaïsme que beaucoup de ceux de mon âge dans ma nation, étant le plus ardent zélateur des traditions de mes pères. »

« Mais quand il plut à Dieu, qui m’avait choisi dès le sein de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce, de me révéler intérieurement son Fils, afin que je l’annonçasse parmi les Gentils ; aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang, et je ne montai point à Jérusalem vers ceux qui étaient apôtres avant moi ; mais je m’en allai en Arabie, et je revins encore à Damas. Ensuite, trois ans après, je montai à Jérusalem, pour y visiter Pierre ; et je demeurai chez lui quinze jours ; mais je ne vis aucun des autres apôtres, sinon Jacques, le frère du Seigneur. Or, dans les choses que je vous écris, voici, devant Dieu, je ne mens point. J’allai ensuite dans les pays de Syrie et de Cilicie ; mais j’étais inconnu de visage aux Églises de Judée qui sont en Christ. Elles avaient seulement entendu dire : Celui qui autrefois nous persécutait, annonce maintenant la foi, que jadis il ravageait. Et elles glorifiaient Dieu à cause de moi » (Galates 1:15-24).

Peu importe ce que notre passé ait pu être, un fidèle, un sceptique, ou un pécheur flagrant, ou juste à nos propres yeux, ou hypocrite, Dieu nous a en effet sortis des ténèbres afin de poser nos pieds sur le roc solide. Avant d’être sauvés par Sa Grâce, vous étiez étrangers. « Vous étiez en ce temps-là sans Christ, séparés de la république d’Israël, étrangers par rapport aux alliances de la promesse, n’ayant point d’espérance, et sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par le sang de Christ », nous dit Paul, dans Éphésiens 2:12-13.

Mais Dieu : « nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures », déclare Paul, dans Colossiens 1:13-15. « Or c’est là ce qu’étaient quelques-uns de vous ; mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus, et par l’Esprit de notre Dieu », nous confirme Paul, dans 1 Corinthiens 6:11. Un retour occasionnel en arrière nous aidera à nous rappeler avec reconnaissance la grâce de Dieu.

Mais comment séparer la lumière des ténèbres ? Pour Dieu, c’était facile, car Il n’avait qu’à dire : « Que la lumière soit ; et la lumière fut. Et Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres. Et Dieu nomma la lumière, jour ; et il nomma les ténèbres, nuit. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le premier jour » (Genèse 1:3-5). Initialement, le cosmos était un mélange des deux. Dans Esaïe 45:6-7, Dieu nous déclare : « Afin qu’on sache, du soleil levant au soleil couchant, qu’il n’y en a point d’autre que Moi. Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; Qui forme la lumière et qui crée les ténèbres, qui fais la prospérité et qui crée l’adversité ; c’est moi, l’Éternel, qui fais toutes ces choses. »

Cependant, lorsque l’Esprit donna son énergie au cosmos, la lumière de Dieu apparut. Les ténèbres ne furent toutefois pas dissipées, mais elles furent séparées de la lumière, créant la séquence jour/nuit qui se poursuit jusqu’à ce jour. La séquence des évènements de la création physique est également un type de beauté dans la création spirituelle de Dieu, car : « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5:17). Depuis le péché de nos parents, Adam et Ève, tout individu est né dans les ténèbres spirituelles, mais, grâce à la miséricorde divine, Dieu peut susciter, à partir d’un pécheur, une nouvelle créature à Son Image.

« Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ », nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 4:6. « Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ ; soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui » (2 Corinthiens 5:18-21).

Alors : « Rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures », nous déclare Paul, dans Colossiens 1:12-15. Par contre, la lumière dans les ténèbres originelles n’a fait que diviser la nuit du jour. Néanmoins, la nuit revient toujours, mais Dieu nous a promis que, dans la Ville Sainte : « Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles » (Apocalypse 22:5).

Donc, malgré que nous ayons reçu une nouvelle nature dans la lumière, la vieille nature dans les ténèbres persiste toujours ; alors, nous avons besoin d’être exhortés : « Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité » dit Paul, dans Éphésiens 5:8-9. Néanmoins : « le sentier des justes est comme la lumière resplendissante, dont l’éclat augmente jusques à ce que le jour soit dans sa perfection », nous annonce Proverbes 4:18. Et lorsque nous aurons atteint la Ville de la lumière éternelle, toutes les ténèbres spirituelles disparaîtront également. Car « Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui s’adonne à l’abomination et au mensonge, mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau » (Apocalypse 21:27). Et les élus seront glorieux comme Christ.

Néanmoins, en attendant ce merveilleux jour, il nous faut résister au diable. « Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions. Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables », déclare le chef des apôtres, dans 1 Pierre 5:8-10.

Le diable est beaucoup plus puissant, plus intelligent, plus subtil et plus séduisant dans ses propos malins que tout ennemi humain. Et il nous serait impossible de le vaincre avec simplement nos ressources humaines. Pourtant, Dieu est clair lorsqu’Il nous dit de lui résister. Mais comment ? L’apôtre Jacques nous dit : « Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous. Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. Pécheurs, nettoyez vos mains ; et vous qui avez le cœur partagé, purifiez vos cœurs ; sentez vos misères, et soyez dans le deuil, et pleurez ; que votre rire se change en pleurs, et votre joie en tristesse. Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera » (Jacques 4:7-10).

Mais comment pourrions-nous résister à un ennemi si puissant ? Soyez sobres et veillez, nous dit Pierre. Nous devrions constamment être sur nos gardes et vigilants contre ses fourberies, car il nous connaît depuis que nous sommes nés ; alors, il nous faut être fermes dans la foi. Sans quoi la pression sociale à laquelle nous sommes soumis quotidiennement pourrait assez rapidement nous persuader de faire des compromis avec notre foi, ou même de la quitter. Paul nous dit, dans Éphésiens 6:11 : « Revêtez-vous de toute l’armure de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable. »

« Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes. C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes. Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix ; prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu » (Éphésiens 6:12-17).

Cette épée puissante par laquelle nous pouvons faire fuir Satan de notre présence, c’est littéralement la Parole de Dieu avec laquelle un mot approprié de l’individu qui la prononce peut faire taire un puissant adversaire. C’était l’instrument par lequel le Seigneur Jésus a Lui-même résisté au diable en répondant à chaque tentation par un coup incisif de l’Écriture. Le résultat – tout comme il le serait pour nous – fut alors que : « le diable ayant achevé toute la tentation, se retira de Lui pour un temps » (Luc 4:13).

C’était la parole de Job lorsqu’il a réalisé qu’il était jadis un pécheur. C’est alors que : « l’Éternel répondit à Job du sein de la tempête, et dit ; ceins tes reins, comme un vaillant homme ; je t’interrogerai, et tu m’instruiras. Est-ce que tu voudrais anéantir ma justice ? me condamner pour te justifier ? As-tu un bras comme celui de Dieu ; tonnes-tu de la voix, comme lui ? Pare-toi donc de magnificence et de grandeur ; et revêts-toi de majesté et de gloire. Répands les fureurs de ta colère, d’un regard humilie tous les orgueilleux ; d’un regard abaisse tous les orgueilleux, et écrase les méchants sur place. Cache-les tous ensemble dans la poussière, et enferme leurs visages dans les ténèbres » (Job 40:1-8).

Il est remarquable de voir comment le plus saint des hommes pourrait confesser également qu’il est le pire des pécheurs. Le patriarche Job fut déclaré saint par Dieu Lui-même : « Et l’Éternel dit à Satan : As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y en a pas comme lui sur la terre, intègre, droit, craignant Dieu, et se détournant du mal » (Job 1:8). Pourtant, quand Job a vu Dieu, il pouvait seulement déclarer à Dieu « Voici, je suis vil. » Et considérez Abraham qui est appelé « le père de tous ceux qui croient » (Romains 4:11). Mais lorsqu’il a osé parler à Dieu, cependant, Abraham a déclaré qu’il n’était « que poussière et cendre » (Genèse 18:27).

Et David, qui fut appelé par l’Éternel « un homme selon son cœur » (1 Samuel 13:14), a dit, dans Psaume 51:4-6 : « Lave-moi parfaitement de mon iniquité, et nettoie-moi de mon péché ! Car je connais mes transgressions, et mon péché est toujours devant moi. J’ai péché contre toi, contre toi seul, et j’ai fait ce qui est mal à tes yeux, de sorte que tu seras juste quand tu parleras, et sans reproche quand tu jugeras. » Ésaie, le plus grand des prophètes, a déclaré ceci, lorsqu’il est venu en la présence de Dieu : « Alors je dis : Malheur à moi ! Je suis perdu ! Car je suis un homme dont les lèvres sont impures, et je demeure au milieu d’un peuple dont les lèvres sont impures, et mes yeux ont vu le Roi, l’Éternel des armées ! » (Esaïe 6:5).

Et quelle fut la réaction de l’Éternel ? « Mais l’un des séraphins vola vers moi, ayant dans sa main un charbon ardent, qu’il avait pris sur l’autel avec des pincettes. Et il en toucha ma bouche, et dit : Maintenant ceci a touché tes lèvres ; ton iniquité est ôtée, ton péché est expié. Puis j’entendis la voix du Seigneur, qui disait : Qui enverrai-je et qui sera notre messager ? Et je dis : Me voici, envoie-moi. Et il dit : Va ! et dis à ce peuple : Vous entendrez, mais vous ne comprendrez point ; vous verrez, mais vous n’apercevrez point. Endurcis le cœur de ce peuple, rends ses oreilles pesantes, couvre ses yeux ! Qu’il ne voie pas de ses yeux, qu’il n’entende pas de ses oreilles, que son cœur ne comprenne pas, qu’il ne se convertisse pas et qu’il ne soit pas guéri ! » (Esaïe 6:6-10).

L’ange avait reconnu le prophète comme étant « Daniel, homme bien-aimé » de Dieu. (Daniel 10:11). Mais, lorsque : « j’entendis la voix de ses paroles, et quand je l’eus entendue, je tombai assoupi et la face contre terre. Et voici, une main me toucha et me fit mettre sur mes genoux et sur les paumes de mes mains » (Daniel 10:9-10). Dans le Nouveau Testament : « Simon Pierre, ayant vu cela, se jeta aux pieds de Jésus et lui dit : Seigneur, retire-toi de moi ; car je suis un homme pécheur » (Luc 5:8). Et même l’apôtre Paul, dans 1 Timothée 1:15, a déclaré : « Cette parole est certaine et digne de toute confiance ; c’est que Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. »

Gloire soit à Dieu : « Qui seul possède l’immortalité, [et] qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen » (1 Timothée 6:16). Plus nous nous approchons de Dieu, plus nous voyons clairement notre propre état de pécheur et plus merveilleuse devient Sa grâce magnifique. Aucune personne qui est satisfaite de sa propre sainteté n’a déjà connu Dieu dans Son état de Sainteté. Car personne ne peut rencontrer le Seigneur, excepté par Son médiateur Jésus-Christ, le Fils de l’homme.

« Je regardai encore, et voici, il y avait une nuée blanche, et sur la nuée quelqu’un assis qui ressemblait au Fils de l’homme, ayant sur sa tête une couronne d’or, et en sa main une faux tranchante. Et un autre ange sortit du temple, criant d’une voix forte à celui qui était assis sur la nuée : Jette ta faux et moissonne ; car le temps de moissonner est venu, parce que la moisson de la terre est mûre. Alors celui qui était assis sur la nuée, jeta sa faux sur la terre, et la terre fut moissonnée », nous confirme Apocalypse 14:14-16.

Nous voyons ici le Fils de l’homme venant du ciel sur une nuée blanche, tout comme Il était monté au ciel après Sa résurrection, mais cette fois comme le Roi Vainqueur de toute la terre. C’est tout un contraste avec Sa première référence dans le Nouveau Testament en tant que Fils de l’homme lorsque Jésus a dit : « Les renards ont des tanières, et les oiseaux de l’air des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête » (Matthieu 8:20). De l’humilité et de la pauvreté sur la terre à la puissance et aux richesses dans les cieux ; ce fut le voyage de Christ lorsqu’Il quitta Sa gloire au ciel, pour venir une première fois vers Sa Famille humaine afin de vivre avec elle en toute humilité, puis retourner au ciel dans Sa gloire d’antan, et revenir enfin une seconde fois vers Sa Famille et vivre avec elle pendant l’éternité.

Cependant, entre la pauvreté et le pouvoir, Jésus a acquis toute l’expérience humaine : « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché » (Hébreux 4:15). Finalement, en tant que Fils de l’homme, Il devait mourir pour les péchés de l’humanité, car : « Il faut que le Fils de l’homme soit livré entre les mains des méchants, et qu’il soit crucifié, et qu’il ressuscite le troisième jour », a déclaré Jésus, dans Luc 24:7. Même présentement, dans le ciel, Il S’appelle toujours le Fils de l’homme, car c’est ainsi qu’Etienne a vu Jésus : « Et il dit : Voici, je vois les cieux ouverts, et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu » (Actes 7:56).

Il y a en effet un grand homme qui Se trouve dans la gloire ! Le Christ S’est appelé le Fils de l’homme beaucoup plus souvent que le Fils de Dieu, même s’Il sera éternellement les deux, le Dieu/homme. Jésus aime à S’identifier avec ceux qu’Il a rachetés : « Car tous, et celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, relèvent d’un seul ; c’est pourquoi il n’a point honte de les appeler frères » (Hébreux 2:11).

« Et Jésus, étant arrivé dans le territoire de Césarée de Philippe, interrogeait ses disciples, disant : Qui disent les hommes que je suis, moi, le Fils de l’homme ? Et ils répondirent : Les uns disent que tu es Jean-Baptiste ; les autres, Élie ; et les autres, Jérémie, ou l’un des prophètes. Il leur dit : Et vous, qui dites-vous que je suis ? Simon Pierre, prenant la parole, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Et Jésus lui répondit : tu es heureux, Simon, fils de Jona ; car ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux » (Matthieu 16:13-17). Par conséquent, en suivant conformément Christ : « Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui » (2 Corinthiens 5:20-21).

Plusieurs hommes se vanteraient d’être un homme accompli, mais aucun chrétien ne peut faire cela. Tout ce qui, en nous, pourrait être considéré véritable et éternel fut accompli en nous par Dieu au travers de Jésus-Christ. La Bible est très claire là-dessus. Nous avons été faits justice en Christ, mais cela simplement parce que Dieu L’a rendu péché à notre place. « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé. En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce », nous confie Paul, dans Éphésiens 1:4-7.

« Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par le sang de Christ », nous déclare Paul, dans Éphésiens 2:13. Le contexte de ces passages nous démontre avec abondance qu’être faits justice, acceptés en Christ et justes pour Dieu, tout cela s’effectue entièrement par Sa grâce. Nous n’avons rien fait pour mériter de tels privilèges. Mais ce n’est pas tout. « Fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé », déclare Paul, dans Colossiens 1:11-13.

« Afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance. Cette parole est certaine, et je veux que tu établisses fortement ces choses, afin que ceux qui ont cru en Dieu s’appliquent à pratiquer les bonnes œuvres ; voilà les choses qui sont bonnes et utiles aux hommes » (Tite 3:7-8). En promesse maintenant, mais qui deviendra une pleine réalité plus tard : « de la part de Jésus-Christ, le fidèle témoin, le premier-né d’entre les morts, et le Prince des rois de la terre. A celui qui nous a aimés et qui nous a lavés de nos péchés par son sang, et qui nous a faits rois et sacrificateurs de Dieu son Père : à lui soient la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen » (Apocalypse 1:5-6).

À Ses élus, Dieu déclare : « Et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:6-7). Regardons la belle promesse que Jésus a faite à l’Église de Laodicée, dans Apocalypse 3:20-21 : « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe ; si quelqu’un entend ma voix et m’ouvre la porte, j’entrerai chez lui, et je souperai avec lui, et lui avec moi. Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et suis assis avec mon Père sur son trône. » Sans Lui, nous ne sommes rien, mais en Lui, nous avons toutes choses.

Dans 1 Corinthiens 1:30-31, nous pouvons lire : « Or, c’est par Lui que vous êtes en Jésus-Christ, qui nous a été fait de la part de Dieu, sagesse, justice, sanctification et rédemption ; afin que, comme il est écrit, celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur. » Vraiment, dans le salut comme dans la création : « Sachez que l’Éternel est Dieu. C’est lui qui nous a faits, et non pas nous ; nous sommes son peuple et le troupeau qu’il fait paître. Entrez dans ses portes avec des actions de grâces, dans ses parvis avec la louange ; célébrez-le, bénissez son nom. Car l’Éternel est bon ; sa bonté demeure à toujours, et sa fidélité d’âge en âge », nous déclare Psaume 100:3-5.

Regardons ensemble ce que l’apôtre Jean nous déclare dans 1 Jean 2:14 : « Petits enfants, je vous écris, parce que vous avez connu le Père. Pères, je vous ai écrit, parce que vous avez connu celui qui est dès le commencement. Jeunes gens, je vous ai écrit, parce que vous êtes forts, et que la parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu le malin. » Il y a deux annotations au sujet des « jeunes gens », que Jean note : 1) ils sont forts, vigoureux, en santé, physiquement et mentalement, et 2) que la Parole de Dieu demeure en eux.

Ce sont ceux qui ont grandi dans la vérité dès leur naissance et qui furent guidés et conseillés par leur père, et qui sont maintenant actifs, combattant le bon combat de la foi. Paul leur dit de saisir la vie éternelle à laquelle ils ont été appelés. Comme Abraham, ils sont forts dans la foi, et non faibles et incrédules. « Nous devons donc, nous qui sommes forts, supporter les infirmités des faibles, et ne pas nous complaire en nous-mêmes. Que chacun de nous complaise plutôt à son prochain, dans le bien, pour l’édification ; car aussi Christ ne s’est point complu en lui-même ; mais selon qu’il est écrit : Les outrages de ceux qui t’outragent, sont tombés sur moi », dit Paul, dans Romains 15:1-3.

À ces jeunes hommes, Paul déclare, dans 1 Corinthiens 16:13-14 : « Veillez, demeurez fermes dans la foi, agissez courageusement, fortifiez-vous ; que tout ce que vous faites, se fasse avec charité. » Même s’ils faisaient face à l’opposition parmi les plus vieux dans la congrégation : « Toi donc, mon fils, fortifie-toi, dans la grâce qui est en Jésus-Christ » (2 Timothée 2:1). Tout comme Paul : « nous avons rejeté les choses honteuses qu’on cache, ne nous conduisant point avec artifice, et ne falsifiant point la parole de Dieu, mais nous recommandant nous-mêmes auprès de toute conscience d’homme devant Dieu, par la manifestation de la vérité » (2 Corinthiens 4:2).

« C’est pourquoi aussi, nous ne cessons de rendre grâces à Dieu de ce que, recevant de nous la parole de Dieu que nous prêchons, vous avez reçu, non une parole des hommes, mais, ainsi qu’elle l’est véritablement, la parole de Dieu, qui agit avec efficacité en vous qui croyez. En effet, frères, vous êtes devenus les imitateurs des Églises de Dieu qui, dans la Judée, sont en Jésus-Christ ; et vous avez souffert, de la part de ceux de votre propre nation, les mêmes choses qu’elles de la part des Juifs » (1 Thessaloniciens 2:13-14).

Ils ont compris que : « la parole de Dieu est vivante, et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des mœlles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur ; et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant Lui, mais toutes choses sont nues et entièrement découvertes aux yeux de celui auquel nous devons rendre compte » (Hébreux 4:12-13). Ils ont étudié la Parole et l’ont gardée dans leur cœur. Ils ont également compris que : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez » (Jean 15:7).

Ces attributs rendent possibles les résultats. Ils ont vaincus le malin. « Ne te laisse point surmonter par le mal ; mais surmonte le mal par le bien », leur dit Paul, dans Romains 12:21.




D.519 – Trois puissances mondaines

Par Joseph Sakala

Dans 1 Jean 2:15-16, l’apôtre nous dit : « N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde. » Ce passage biblique bien connu identifie les trois énergies de la robustesse satanique qui, si non surveillées et contrôlées, peuvent amener le converti à développer un engouement pour une vie répréhensible. La puissance sensuelle est une orientation et une émotion qui pousse l’individu vers un appétit charnel qui ne peut jamais plaire à Dieu. « Parce que l’affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu ; et en effet, elle ne le peut [même pas]. Or, ceux qui sont dans la chair, ne peuvent plaire à Dieu » (Romains 8:7-8).

C’est absolument évident : « Car la chair a des désirs contraires à l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à la chair, et ces deux choses sont opposées l’une à l’autre, de telle sorte que vous ne faites point les choses que vous voudriez » (Galates 5:17). Paul l’explique ainsi à son jeune évangéliste dans 2 Timothée 2:21-22 : « Si donc quelqu’un se conserve pur de ces choses, il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, et préparé pour toute bonne œuvre. Fuis aussi les désirs de la jeunesse, et recherche la justice, la foi, la charité et la paix avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur. »

« Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise », nous déclare également le chef des apôtres, dans 2 Pierre 1:3-4.

C’est Dieu qui a créé le corps humain, et cela nous est confirmé dans Psaume 139:14-17 où nous pouvons lire : « Je te loue de ce que j’ai été fait d’une étrange et merveilleuse manière ; tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien. Mes os ne t’étaient point cachés, lorsque j’étais formé dans le secret, ouvré comme un tissu dans les lieux bas de la terre. Tes yeux m’ont vu, lorsque j’étais comme une masse informe, et sur ton livre étaient inscrits tous les jours qui m’étaient réservés, quand aucun d’eux n’existait. Que tes pensées me sont précieuses, ô Dieu, et combien le nombre en est grand ! »

La puissance visuelle de l’individu est orientée par son intellect et poussée par une stimulation de l’imagination qui prendra éventuellement le contrôle de son comportement. « L’œil est la lumière du corps : si donc ton œil est sain, tout ton corps sera éclairé ; mais si ton œil est mauvais, tout ton corps sera ténébreux. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes ces ténèbres ! » nous déclare Jésus, dans Matthieu 6:22-23.

« J’avais fait un accord avec mes yeux ; et comment aurais-je regardé une vierge ? Car quelle part Dieu m’aurait-il faite d’en haut, et quel héritage le Tout-Puissant m’aurait-Il envoyé des cieux ? La calamité n’est-elle pas pour le pervers, et l’adversité pour ceux qui commettent l’iniquité ? Ne voit-il pas toute ma conduite, et ne compte-t-il pas tous mes pas ? Si j’ai marché dans le mensonge, et si mon pied s’est hâté pour tromper, que Dieu me pèse dans des balances justes, et il reconnaîtra mon intégrité. Si mes pas se sont détournés de la voie, et si mon cœur a suivi mes yeux, et si quelque souillure s’est attachée à mes mains, que je sème et qu’un autre mange, et que mes rejetons soient déracinés ! » disait Job, dans Job 31:1-8.

Même l’apôtre Pierre, a dit, en parlant de Lot : « Et s’il a délivré le juste Lot, qui souffrait de la conduite infâme de ces abominables ; (Car ce juste, qui demeurait parmi eux, affligeait chaque jour son âme juste, à cause de ce qu’il voyait et apprenait de leurs méchantes actions) ; le Seigneur saura délivrer de l’épreuve ceux qui l’honorent, et garder les injustes pour être punis au jour du jugement ; principalement ceux qui suivent la chair, dans la convoitise de l’impureté, et qui méprisent la domination, audacieux, arrogants, et qui ne craignent point d’injurier les dignités, tandis que les anges, quoique plus grands en force et en puissance, ne portent point contre elles de jugement injurieux devant le Seigneur » (2 Pierre 2:7-11).

« Que personne ne dise, lorsqu’il est tenté : C’est Dieu qui me tente ; car Dieu ne peut être tenté par le mal, et lui-même ne tente personne. Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise. Et après que la convoitise a conçu, elle enfante le péché ; et le péché étant consommé, engendre la mort. Mes frères bien-aimés, ne vous y trompez point : Toute grâce excellente et tout don parfait viennent d’en haut, et descendent du Père des lumières, en qui il n’y a ni variation, ni ombre de changement. Il nous a engendrés selon sa volonté, par la parole de la vérité, afin que nous fussions comme les prémices de ses créatures, » nous déclare Jacques, le frère de Jésus, dans Jacques 1:13-18.

La puissance personnelle ou l’orgueil de la vie sont orientés vers le soi et dirigés vers le désir de dominer qui n’a aucune éthique autre que l’honneur des hommes. « Car ils aimèrent plus la gloire qui vient des hommes, que la gloire de Dieu », nous dit l’apôtre, dans Jean 12:43. Un tel orgueil, dominé par un comportement charnel, pousse la personne vers l’amour de soi. Parce que : « l’homme animal ne comprend point les choses de l’Esprit de Dieu ; car elles lui semblent folie, et il ne les peut connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge, » nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 2:14.

Alors, Jérémie avait la bonne inspiration lorsqu’il a dit : « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin ; qui le connaîtra ? » (Jérémie 17:9). Car cette attitude cause une distorsion de la conduite humaine, au point de causer une litanie d’actes impies. Voici ce que Paul a déclaré à son jeune évangéliste. « Or, sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là » (2 Timothée 3:1-5).

Se livrer à ces puissances mondaines pourrait offrir quelques plaisirs temporaires. Mais pas au converti de Christ : « Choisissant d’être maltraité avec le peuple de Dieu, plutôt que d’avoir pour un temps la jouissance du péché ; estimant l’opprobre de Christ comme un trésor plus grand que les richesses de l’Égypte, parce qu’il avait en vue la rémunération » (Hébreux 11:25-26). Moïse avait évidemment fait le bon choix. L’apôtre Jacques nous met en garde lorsqu’il dit : « Hommes et femmes adultères, ne savez-vous pas que l’amour du monde est une inimitié contre Dieu ? Qui voudra donc être ami du monde, se rendra ennemi de Dieu. Pensez-vous que l’Écriture parle en vain ? L’Esprit qui habite en nous, a-t-il des désirs qui portent à l’envie ? Au contraire, il accorde une grâce plus grande. C’est pourquoi, l’Écriture dit : Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous » (Jacques 4:4-7).

Que le Seigneur nous accorde la grâce de résister à Satan. « Revêtez-vous de toute l’armure de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable. Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes », nous déclare Paul, dans Éphésiens 6:11-12. « C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes. Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix ; prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu » confirme Paul, dans Éphésiens 6:13-17.

Paul insiste sur le fait qu’il en sera ainsi dans les derniers jours. Il serait bon de méditer sur ces versets et de se poser la question : ne sommes-nous pas rendus là, selon le comportement de certains ? L’amour de soi-même nous démontre, par les motivations intérieures, ce que la nature du péché peut accomplir chez l’humain. La convoitise s’empare de ces gens. Le mot grec pour « convoitise » veut dire « aimant l’argent ». Ces gens deviennent des vantards qui se plaisent dans leur conduite répréhensible. Leur fanfaronnade est poussée par leur esprit tordu qui devient arrogant, se vantant de ses conquêtes. Leur comportement les mène vers le blasphème en parlant en mal de ceux qu’ils n’aiment pas, au point d’en être injurieux. Ils deviennent rebelles à pères et à mères, obstinés et inflexibles. Il leur manque la nature juste ou morale. Ils deviennent ennemis des gens de bien, incapables de garder une promesse.

Finalement, dans les derniers temps, il est prophétisé qu’il y en a qui deviendront diabolos, comme le diable. Ce seront les menteurs compulsifs et incontinents, c’est-à-dire, sans contrôle, sauvages, qui détesteront ceux qui font le bien. Ils seront traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force.

Mais l’apôtre Jean nous déclare : « Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous, est plus grand que celui qui est dans le monde. Eux, ils sont du monde, c’est pourquoi ils parlent suivant le monde, et le monde les écoute. Nous, nous sommes de Dieu ; celui qui connaît Dieu, nous écoute ; celui qui n’est point de Dieu, ne nous écoute point ; à cela nous connaissons l’esprit de vérité et l’esprit d’erreur » (1 Jean 4:4-6). Dans les derniers temps, l’esprit d’erreur sera encore plus difficile à reconnaître. Car les hommes méchants ont développé au cours des siècles, tout un assortiment d’arguments qui semble leur donner raison de ne pas suivre les enseignements de Dieu. Ces arguments plaisent à l’esprit charnel et seul l’Esprit de Dieu est en mesure de les dénoncer.

Mais il ne faut surtout pas oublier que, dans les derniers temps, il y aura des temps difficiles. Il y a toujours eu un peu de confusion au sujet du terme biblique « les derniers jours ». Plusieurs fois, le terme est associé à la période de la Grande Tribulation. Quelques commentaires existent situant cette période lors des derniers jours, juste avant le retour du Seigneur pour mettre fin à l’univers, selon certains prédicateurs. Il paraîtrait, cependant, que les derniers jours ont officiellement débuté à la Pentecôte, lorsque la prophétie de Joël fut accomplie.

Car la prophétie dit ceci : « Et même sur les serviteurs et sur les servantes, en ces jours-là, je répandrai mon Esprit. Et je ferai des prodiges dans les cieux et sur la terre ; du sang, du feu, et des colonnes de fumée. Le soleil sera changé en ténèbres, et la lune en sang, avant que le grand et terrible jour de l’Éternel vienne » (Joël 2:29-31). Il est vrai que cette prophétie fut accomplie et vérifiée par Pierre dans son sermon enregistré dans Actes 2:14-21. Cependant, où est-il écrit que Jésus viendra pour mettre fin à l’univers ?

Dans Actes 2:14-21, nous lisons : « Mais Pierre, se présentant avec les onze, éleva sa voix, et leur dit : Hommes juifs, et vous tous qui habitez à Jérusalem, sachez ceci, et prêtez l’oreille à mes paroles : Car ceux-ci ne sont point ivres, comme vous supposez, puisque c’est la troisième heure du jour. Mais c’est ici ce qui a été prédit par le prophète Joël : Il arrivera dans les derniers jours, dit Dieu, que je répandrai de mon Esprit sur toute chair, vos fils et vos filles prophétiseront ; vos jeunes gens auront des visions, et vos vieillards auront des songes. Et certes, dans ces jours-là, je répandrai de mon Esprit sur mes serviteurs et sur mes servantes, et ils prophétiseront ; et je ferai des prodiges en haut dans le ciel, et des signes en bas sur la terre, du sang et du feu, et une vapeur de fumée ; le soleil sera changé en ténèbres, et la lune en sang, avant que la grande et éclatante journée du Seigneur vienne ; et il arrivera que quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé. »

Le même Pierre a réaffirmé : « Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu » (1 Pierre 1:20-21). Et afin qu’il n’y ait pas de doute, l’apôtre Jean a dit simplement : « Petits enfants, c’est ici la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’antichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antichrists ; par où nous connaissons que c’est la dernière heure » (1 Jean 2:18).

L’avertissement de Paul à Timothée était que ces derniers jours seraient remplis de temps difficiles. Le mot grec pour « difficiles » est chalepos. Il vient de la racine « réduire la force ». D’autres versions bibliques le traduisent comme « dangereux ». Donc, son vrai sens pourrait être compris comme « une pression qui sape l’énergie ». Les temps qui seront difficiles seront des périodes caractérisant ces derniers jours. Dans 1 Timothée 4:1-2, nous pouvons lire : « L’Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons ; par l’hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée. »

Heureusement que nous savons que : « tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés. Mais les hommes méchants et les imposteurs iront en empirant, séduisant et étant séduits, » nous déclare Paul, dans 2 Timothée 3:12-13. Nous savons ces choses : « A cause de la vérité qui demeure en nous, et qui sera avec nous pour l’éternité : La grâce, la miséricorde, et la paix soient avec vous, de la part de Dieu le Père, et de la part du Seigneur Jésus-Christ, le Fils du Père, dans la vérité et la charité » (2 Jean 1:2-3). Le mot « vérité » est mentionné plus souvent dans l’Évangile de Jean que dans n’importe quel autre livre du Nouveau Testament. Il est inscrit dans la première épître de Jean plus que dans tout autre livre, sauf, bien sûr, l’Évangile de Jean. Évidemment, le grand thème des écrits de Jean est la vérité.

Dieu est, en effet, le Dieu de la vérité, et Sa Parole écrite est : « ce qui est écrit dans le livre de vérité » (Daniel 10:21). « Car la parole de l’Éternel est droite, et toute son œuvre est faite avec fidélité. Il aime la justice et l’équité ; la terre est pleine de la bonté de l’Éternel » (Psaume 33:4-5). Le Seigneur Jésus-Christ est, en effet, l’incarnation même de la vérité. Jésus a dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6). Il est donc évident que la vérité demeure éternellement en Christ. Car Jésus est Lui-même le Créateur et demeure ainsi la définition même de la vérité. Mais comment la vérité peut-elle vivre en nous et être avec nous éternellement ?

Ce n’est certainement pas le cas avec l’homme animal. Cela ne peut arriver que par le Saint-Esprit, et c’est ce que Christ, qui est la vérité, nous a promis. Dans Jean 14:16-17, Jésus nous a promis : « Et je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. » Cela étant, avec le Saint-Esprit vivant en nous, nos paroles, nos actions et même nos vies devraient être caractérisées par la vérité, perpétuellement.

« C’est pourquoi, ayant dépouillé le mensonge, que chacun parle selon la vérité à son prochain, car nous sommes membres les uns des autres. Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche point sur votre colère ; et ne donnez point accès au diable, » nous déclare Paul, dans Éphésiens 4:25-27. « Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous n’agissons pas selon la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:6-7).

Nous faisons donc partie de la Parole Vivante qui doit être prêchée dans le monde entier. À quoi ressemble la Parole Vivante pour ceux qui n’écoutent pas la vérité présentement ? Dans Apocalypse 19:11-16, nous lisons : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. Les armées qui sont dans le ciel, vêtues de fin lin blanc et pur, le suivaient sur des chevaux blancs. Il sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations, car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout-Puissant. Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS. »

Ce nom expressif, uniquement assigné à Jésus alors qu’Il retourne vers la terre avec gloire, est utilisé aussi par Jean dans son Évangile. Dans Jean 1:1, on peut lire : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu… » et, au v. 14 : « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. »

Regardons maintenant ce que Jean ajoute, dans 1 Jean 1:1-4 : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie ; (Car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue, et nous en rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père, et qui s’est manifestée à nous) ; ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils. Et nous vous écrivons ces choses, afin que votre joie soit parfaite. »

En se référant à Son œuvre primitive de la Création, mais aussi à Son incarnation humaine, il est bien connu que « Parole », ici, veut dire logos en grec. Six fois, il est appliqué par Jean comme le titre du Fils de Dieu, trois fois dans le seul verset de Jean 1:1 : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. » Dans 1 Jean 5:7, Jean déclare : « Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un. » Mais comment est-ce possible ?

D’abord, il est écrit que trois rendent témoignage dans le ciel. Le mot grec logos est un mot remarquable, adaptable à plusieurs interprétations. Les philosophes grecs l’utilisèrent pour décrire l’Intelligence qui créa l’univers. De la façon dont Jean l’utilise, logos devient encore plus spécifique. Dans Jean 1:1, nous lisons : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. » Les Témoins de Jéhovah, qui rejettent la divinité de Christ, préfèrent le traduire comme, « la Parole était un dieu », quelqu’un que Dieu aurait créé. Je ne sais pas s’ils ont involontairement ou non mal interprété Jean 1:14 : « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. »

Même si la Bible nous déclare, dans Jean 1:18 : « Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître. » Dieu est venu Se faire connaître par le Fils unique qui nous L’a révélé. Conséquemment, Jean a également fait connaître Dieu aux autres. Dans 1 Jean 1:1-4, Jean nous confirme : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie ; (Car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue, et nous en rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père, et qui s’est manifestée à nous) ; ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils. Et nous vous écrivons ces choses, afin que votre joie soit parfaite. »

Paul a également enseigné cela en commençant par son jeune évangéliste. Alors, dans 2 Timothée 2:21-26, Paul lui déclare : « Si donc quelqu’un se conserve pur de ces choses, il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, et préparé pour toute bonne œuvre. Fuis aussi les désirs de la jeunesse, et recherche la justice, la foi, la charité et la paix avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur. Et repousse les questions folles, et qui sont sans instruction, sachant qu’elles produisent des contestations. Or, il ne faut pas que le serviteur du Seigneur aime à contester ; mais il doit être doux envers tous, propre à enseigner, patient ; redressant avec douceur les adversaires, attendant que Dieu leur donne la repentance, et leur fasse connaître la vérité, et qu’ils sortent de l’ivresse des pièges du diable, qui les tient captifs et soumis à sa volonté. »

Jésus a aussi enseigné : « Souvenez-vous de la Parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont observé Ma Parole, ils observeront aussi la vôtre. Mais ils vous feront tout cela à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent point celui qui m’a envoyé. Si je n’étais pas venu, et que je ne leur eusse pas parlé, ils n’auraient point de péché ; mais maintenant ils n’ont point d’excuse pour leur péché » (Jean 15:20-22). Quiconque voudra servir le Seigneur Jésus fidèlement devra être déterminé à poursuivre la justice de Dieu. « Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice ; car ils seront rassasiés », nous dit Jésus, dans Matthieu 5:6.

« Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine, » nous rassure le Seigneur, dans Matthieu 6:33-34. Peut-être qu’une analyse rapide de passages qui requièrent la poursuite d’un train de vie divin serait utile.

Commençons avec Abraham : « Lequel (selon qu’il est écrit : Je t’ai établi pour être père de plusieurs nations) est notre père à tous devant Dieu, auquel il a cru, qui fait revivre les morts, et appelle les choses qui ne sont point, comme si elles étaient. Espérant contre tout sujet d’espérer, il a cru qu’il deviendrait le père de plusieurs nations, selon ce qui avait été dit : Telle sera ta postérité. Et comme il n’était pas faible dans la foi, il n’eut point d’égard à ce que son corps était déjà amorti, puisqu’il avait près de cent ans ; ni à ce que Sara n’était plus en âge d’avoir des enfants ; et il n’eut ni doute ni défiance à l’égard de la promesse de Dieu, mais il fut fortifié par la foi, et il donna gloire à Dieu, étant pleinement persuadé que ce qu’il promet, il peut aussi l’accomplir. C’est pourquoi cela lui fut imputé à justice » (Romains 4:17-22).

1 Corinthiens 14:1 : « Étudiez-vous à la charité ; désirez aussi avec ardeur les dons spirituels, mais surtout celui de prophétiser. »

Philippiens 3:14 : « Mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. »

1 Thessaloniciens 5:15 : « Prenez garde que nul ne rende à personne le mal pour le mal ; mais poursuivez toujours le bien, soit entre vous, soit envers tous. »

1 Timothée 6:11 : « Mais toi, ô homme de Dieu ! fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur. »

« Et faites à vos pieds un chemin droit, afin que ce qui cloche ne se dévoie pas, mais plutôt qu’il soit guéri. Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur ; veillant à ce que personne ne se prive de la grâce de Dieu ; à ce qu’aucune racine d’amertume poussant dehors, ne vous trouble, et que plusieurs n’en soient infectés ; à ce qu’il n’y ait point de fornicateur, ni de profane comme Ésaü, qui, pour un mets, vendit son droit d’aînesse. Car vous savez que voulant, même après cela, hériter de la bénédiction, il fut rejeté, car il n’obtint pas un changement de résolution, quoiqu’il le demandât avec larmes » (Hébreux 12:13-17).

Que toutes ces recherches nous gardent à genoux, demandant le pardon et la force d’obéir. « En cela vous vous réjouissez, quoique vous soyez maintenant attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, puisqu’il le faut, afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ » (1 Pierre 1:6-7). Nos vies sont continuellement harcelées par des épreuves variées. Mais ces épreuves sont là afin de nous purifier dans la foi, selon la volonté de Dieu. L’apôtre Pierre ne fait pas référence aux épreuves, ni à leur résultat, lorsqu’il nous déclare qu’en cela vous vous réjouissez.

Au contraire, il nous résume les bénédictions qui nous sont données dans 1 Pierre 1:3-5 : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps. »

Dans Sa grande miséricorde, Dieu nous a gratuitement accordé le salut alors qu’il n’y avait absolument rien que nous puissions faire afin de nous sauver. Dieu nous a accordé d’être des enfants dans Sa Famille, en nous donnant un dépôt de Son Esprit et l’immortalité lors de Son retour. Nous avons une foi vivante, accomplie par la résurrection de Jésus-Christ, et notre résurrection éventuelle est donc assurée. Nous avons également un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable et réservé dans les cieux pour nous. Cet héritage ne pourrait pas être dans un endroit plus sûr et plus glorieux.

Nous sommes gardés dans la Puissance de Dieu. Sa protection va au-delà de l’héritage ; elle conserve aussi l’individu héritier par Celui qui a goûté à Sa miséricorde, par la foi jusqu’au salut, et qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps. Même si les sauvés sont présentement libérés de la pénalité et du pouvoir du péché, il y aura une délivrance finale de la présence du péché. En effet, il y aura énormément de réjouissance, lors du second avènement de Notre Sauveur.

Il n’y aura plus : « Ni aucune parole déshonnête, ni bouffonnerie, ni plaisanterie, qui sont des choses malséantes ; mais qu’on y entende plutôt des actions de grâces » (Éphésiens 5:4). Dans le livre aux Éphésiens, plusieurs instructions sont données par Paul au sujet du langage qu’un chrétien ou une chrétienne devrait utiliser. Ce ne sont pas des règlements faciles à suivre, mais nécessaires pour plaire à notre Sauveur, afin d’être efficaces dans nos vies chrétiennes en rendant témoignage. « Que ni la fornication, ni aucune impureté, ni l’avarice, ne soient même nommées parmi vous, comme il convient à des saints » nous dit Paul, dans Éphésiens 5:3.

Dans Éphésiens 4:29, nous lisons : « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune mauvaise parole ; mais que vos paroles soient propres à édifier utilement, et qu’elles fassent du bien à ceux qui les entendent. » Paul poursuit, dans Éphésiens 4:31-32, en déclarant : « Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute crierie, toute médisance soient bannies du milieu de vous, ainsi que toute méchanceté. Mais soyez, les uns envers les autres, bons, miséricordieux, vous pardonnant les uns aux autres, comme Dieu vous a aussi pardonné en Christ. » « C’est pourquoi, ayant dépouillé le mensonge, que chacun parle selon la vérité à son prochain, car nous sommes membres les uns des autres, » nous assure Paul, dans Éphésiens 4:25.

De plus, si nous désirons gagner d’autres disciples à Christ, soyons doux, afin que : « professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ ; de qui tout le corps, bien coordonné et étroitement uni, par le concours de toutes les jointures, tire son accroissement, selon la force assignée à chaque membre, afin qu’il soit édifié lui-même dans la charité » (Éphésiens 4:15-16).

Ce que nous enseignons devrait être entièrement en accord avec la vérité biblique et l’amour chrétien. Finalement, nous devrions être remplis du Saint-Esprit : « Entretenez-vous ensemble par des psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels, chantant et psalmodiant de votre cœur au Seigneur ; rendez grâces toujours pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ. Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Dieu, » déclare Paul, dans Éphésiens 5:19-21. De telles paroles ne peuvent venir que d’un cœur reconnaissant.