D.565 – Seul Christ était sans péché

Par Joseph Sakala

Les gens du monde deviennent de plus en plus orgueilleux, sans même s’en apercevoir, et Dieu résiste à l’orgueilleux. Cependant, celui qui souffre de narcissisme se voit tellement parfait qu’il croit vraiment qu’il vit sans défaut, et ne s’excuse jamais. Donc, l’étape suivante, dans un tel comportement, est de se croire aussi sans péché. Voilà l’évaluation mondaine d’une telle personne. Mais l’apôtre Jean nous dévoile exactement le contraire, dans 1 Jean 1:8-10, où nous apprenons : « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et Sa Parole n’est point en nous. »

Car l’orgueilleux est tellement séduit par Satan qu’il se croit véritablement supérieur à son Créateur, tout comme Satan l’a cru quand il s’est mis a convoiter le trône de Dieu. Alors, Jean écrit aux chrétiens afin de les mettre en garde pour ne pas tomber dans ce panneau. Au contraire, il les exhorte afin qu’ils éloignent le péché de leur vie, puisqu’il pourrait y avoir de graves conséquences. En agissant ainsi, c’est-à-dire, avec orgueil, nous nous séduisons nous-mêmes parce que : « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous » (1 Jean 1:10).

Seul Jésus pouvait alors faire une telle déclaration. Paul, le plus grand théologien de son temps, et même jusqu’à aujourd’hui, a déclaré ceci, concernant Jésus, dans 2 Corinthiens 5:21 : « Car Celui qui n’a point connu le péché, il [Dieu] l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui. » Ses amis intimes, Pierre et Jean, ont à leur tour déclaré que Jésus n’avait pas péché. Pierre a en effet dit : « Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à Celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:22-25).

Tandis que Jean lui rend ce témoignage, dans 1 Jean 3:5-9 : « Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en Lui. Quiconque demeure en lui, ne pèche point ; quiconque pèche, ne l’a point vu et ne l’a point connu. Petits enfants, que personne ne vous séduise : celui qui pratique la justice, est juste comme lui-même est juste. Celui qui commet le péché, est du diable ; car le diable pèche dès le commencement. Or, le Fils de Dieu a paru pour détruire les œuvres du diable. Quiconque est né de Dieu, ne commet point le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. »

Lorsque Judas a trahi Jésus : « Alors Judas, qui l’avait trahi, voyant qu’il était condamné, se repentit et reporta les trente pièces d’argent aux principaux sacrificateurs et aux anciens, en disant : J’ai péché ; j’ai trahi le sang innocent. Mais ils dirent : Que nous importe, tu y aviseras » (Matthieu 27:3-4). Mais Judas n’a pas gardé l’argent : « Alors, après avoir jeté les pièces d’argent dans le temple, il se retira, et s’en étant allé, il s’étrangla. Et les principaux sacrificateurs, ayant pris les pièces d’argent, dirent : Il n’est pas permis de les mettre dans le trésor sacré ; car c’est le prix du sang. Et ayant délibéré, ils en achetèrent le champ d’un potier, pour la sépulture des étrangers. C’est pourquoi ce champ-là a été appelé jusqu’à aujourd’hui le Champ du sang » (Matthieu 27:5-8).

Après avoir réalisé la lourdeur de son péché, Judas n’a pas simplement eu de la peine, mais il s’est repenti. Nous savons que Judas n’a jamais reçu le Saint-Esprit parce que l’Esprit n’a été donné seulement qu’au Jour de la Pentecôte. Il s’est néanmoins humainement repenti, ce qui nous indique que Judas sera de la deuxième résurrection et pourra revenir à Jésus, mais il ne sera jamais un Élu de la première résurrection. Comme la miséricorde de Jésus est grande ! Jésus fut jugé devant Pilate : « Alors Pilate lui dit : Tu es donc roi ? Jésus répondit : Tu le dis ; je suis Roi, je suis né pour cela, et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix. Pilate lui dit : Qu’est-ce que la vérité ? Et quand il eut dit cela, il sortit de nouveau vers les Juifs, et leur dit : Je ne trouve aucun crime en lui » (Jean 18:37-38).

Lors de Sa crucifixion : « Jésus s’écriant d’une voix forte, dit : Mon Père, je remets mon esprit entre tes mains. Et ayant dit cela, il expira. Le centenier, voyant ce qui était arrivé, donna gloire à Dieu, en disant : Certainement cet homme était juste. Et tout le peuple qui s’était assemblé à ce spectacle, voyant les choses qui étaient arrivées, s’en retournait en se frappant la poitrine. Et tous ceux de sa connaissance, et les femmes qui l’avaient suivi depuis la Galilée, se tenaient loin, regardant ces choses » (Luc 23:46-49). Même le centenier avait vu la justice en Jésus. Jésus avait proclamé, dans Jean 8:29-30 : « Celui qui m’a envoyé est avec moi. Et le Père ne m’a point laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. Comme Jésus disait ces choses, plusieurs crurent en lui. »

Jésus seul était parfait et sans péché durant toute Sa vie humaine, et ce fut à cause de cela qu’Il put mourir pour nos péchés. Il serait vraiment arrogant de notre part de nous prétendre en état de perfection, ce qui nous mènerait à d’incessantes vantardise et à des justifications personnelles, en essayant d’expliquer pourquoi notre comportement serait sans péché. Même Paul a admis : « Non que j’aie déjà atteint le but, ou que je sois déjà parvenu à la perfection, mais je cours avec ardeur pour saisir le prix ; c’est pour cela aussi que j’ai été saisi par Jésus-Christ » (Philippiens 3:12).

L’apôtre Jean nous fournit le remède idéal contre le péché dans la vie d’un croyant. « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous » (1 Jean 1:9-10). Car : « si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7). Donc, il faut devenir mort au péché, mais vivant pour Dieu.

Et c’est précisément ce que Paul nous déclare, dans Galates 2:19-21 : « Car je suis mort à la loi par la loi même, afin de vivre pour Dieu. Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné Lui-même pour moi. Je n’anéantis point la grâce de Dieu ; car si la justice vient de la loi, Christ est donc mort en vain. » Une des plus belles vérités doctrinales de la Bible est que la vie chrétienne en est une de victoire sur le péché.

L’apôtre Jacques nous dit : « Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous » (Jacques 2:10), mais Christ est mort pour nos péchés et : « vous êtes morts à la loi, par le corps de Christ, pour être à un autre, savoir, à celui qui est ressuscité des morts, afin que nous portions des fruits pour Dieu » (Romains 7:4). Alors, nous devrions vivre en victoire sur le péché ; cependant, il est toujours possible que nous flanchions. Voilà la raison pourquoi l’apôtre Jean nous déclare : « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous, [mais] si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:8-9).

Néanmoins, lorsque nous serons réellement nés de nouveau, dans une résurrection à l’immortalité, c’est alors que nous ne pourrons plus pécher. « Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, nous avons été baptisés en sa mort ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle. Car si, lui devenant semblables dans sa mort, nous avons été faits une même plante avec lui, nous le serons aussi à sa résurrection ; sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché. Car celui qui est mort, est affranchi du péché » (Romains 6:3-7).

« Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus, et que la mort n’a plus de pouvoir sur lui. Car en mourant, il est mort une seule fois pour le péché ; mais en vivant, il vit pour Dieu. Vous aussi, considérez-vous comme morts au péché, mais vivants à Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur. Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, pour lui obéir en ses convoitises ; ne livrez point vos membres au péché, pour être des instruments d’iniquité ; mais donnez-vous à Dieu, comme de morts étant devenus vivants, et consacrez vos membres à Dieu, pour être des instruments de justice. Car le péché ne dominera pas sur vous, parce que vous n’êtes point sous la loi, mais sous la grâce, » nous déclare bien Paul, dans Romains 6:8-14.

C’est une vérité extrêmement prometteuse, que les pasteurs modernes n’osent pas aborder, car les « chrétiens » de leurs congrégations ne veulent pas entendre parler de s’engager avec Christ dans Son œuvre, mais désirent plutôt entendre parler de fables. Le prophète Jérémie pouvait bien déclarer que : « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin : qui le connaîtra ? » (Jérémie 17:9). Tout comme dans les langues modernes, l’hébreu ancien utilisait le terme « cœur » pour signifier la motivation intérieure qui contrôle les paroles et les actions d’une personne. Selon le prophète Jérémie, le cœur spirituel est si méchant et trompeur qu’une personne ne peut même pas comprendre son propre cœur ; mais Dieu est capable.

Nous avons tous besoin d’un nouveau cœur et c’est exactement ce que Dieu nous donne lors de notre conversion et de la réception du Saint-Esprit. « Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j’ôterai de votre corps le cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai en vous mon Esprit, et je ferai que vous marchiez dans mes statuts, et que vous gardiez mes ordonnances pour les pratiquer, » nous déclare l’Éternel, dans Ézéchiel 36:26-27.

Lors de l’avènement de Jésus-Christ, notre Sauveur nous promet : « Voici l’alliance que je traiterai avec eux après ces jours-là, dit le Seigneur : je mettrai Mes lois dans leurs cœurs, et je les écrirai dans leurs entendements ; il ajoute : Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités. Or, où la rémission des péchés est faite, il n’y a plus d’oblation pour le péché. Ayant donc, frères, la liberté d’entrer dans le sanctuaire, par le sang de Jésus, Chemin nouveau et vivant, qu’il nous a frayé à travers le voile, c’est-à-dire à travers Sa chair ; et ayant un grand Sacrificateur établi sur la maison de Dieu ; approchons-nous avec un cœur sincère, dans une pleine certitude de foi, ayant les cœurs purifiés des souillures d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure » (Hébreux 10:16-22).

L’accomplissement de cette prophétie se fera lors du Retour de Christ, car, dans le Millénium, le Saint-Esprit sera donné gratuitement à toutes les nations de la terre, tout comme les Élus l’ont reçu lors de leur conversion, et ce à partir de la Pentecôte. Le problème, cependant, demeure l’attitude du cœur. Dans le troisième chapitre d’Hébreux ceci est très bien illustré en rapport avec l’attitude des enfants d’Israël dans le désert. Dans Hébreux 3:8-11, nous lisons : « N’endurcissez point vos cœurs, comme il arriva lors de la contestation, au jour de la tentation au désert, où vos pères me tentèrent et m’éprouvèrent, et où ils virent mes œuvres pendant quarante ans. C’est pourquoi je fus irrité contre cette génération, et je dis : Leur cœur s’égare toujours, et ils n’ont point connu mes voies. Aussi j’ai juré dans ma colère, qu’ils n’entreront point dans mon repos ! » Alors, Dieu S’est servi des Gentils pour accomplir Son œuvre, et ceux qui sont morts dans la rébellion devront attendre la deuxième résurrection pour se convertir, et alors tout Israël sera sauvé.

À tous égards : « Frères, prenez garde que quelqu’un de vous n’ait un cœur mauvais et incrédule, en se détournant du Dieu vivant. Mais exhortez-vous les uns les autres chaque jour, pendant qu’il est dit : Aujourd’hui ; de peur que quelqu’un de vous ne s’endurcisse par la séduction du péché. Car nous sommes devenus participants de Christ, pourvu que nous conservions ferme jusqu’à la fin notre première assurance » (Hébreux 3:12-14).

Israël a eu un cœur méchant, qui est défini ici comme un cœur non croyant, après avoir vu tous les miracles que Dieu a fait pour lui. Alors, un cœur qui refuse de recevoir la Parole de Dieu et d’y croire est un cœur méchant, entraînant inévitablement des actions méchantes. Mais Dieu nous promet de créer un cœur nouveau chez tous ceux qui croiront en Lui. Les survivants de la Grande Tribulation auront cette même chance, soit de se convertir à Christ, ou de passer par la troisième résurrection, car ce sera leur appel au salut. N’oubliez pas que lors du Retour de Christ, toutes les fausses religions seront abolies. Quelle sera alors leur excuse !

Romains 10:9-10 nous dit que : « si tu confesses de ta bouche que Jésus est le Seigneur, et que tu croies dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car on croit du cœur, pour obtenir la justice, et l’on fait confession de la bouche pour le salut. » « Car cela est bon et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur, Qui veut que tous les hommes soient sauvés, et qu’ils parviennent à la connaissance de la vérité ; car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme, Qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps, » nous confirme Paul, dans 1 Timothée 2:3-6.

Croyez-vous toujours que nous pourrions être sauvés par Mahomet, Allah, Bouddha, Hari Krishna ou tous les autres dieux trimbalés dans le monde, ou bien n’y a-t-il qu’un Seul Dieu qui puisse nous sauver par Jésus-Christ qu’Il a envoyé pour prêcher cette vérité ? Le terme « la vérité », qui nous réfère à une doctrine vitale, se trouve souvent dans le Nouveau Testament, et le texte cité plus haut est un des plus importants nous indiquant que comprendre pleinement la vérité est l’équivalent d’être sauvé. Le thème de « la vérité » est spécifiquement noté dans les deux épîtres de Paul à Timothée. Paul nous indique qu’en sa qualité d’apôtre : « pour lequel, (je dis la vérité en Christ, je ne mens point,) j’ai été établi prédicateur, apôtre et docteur des Gentils dans la foi et dans la vérité » (1 Timothée 2:7).

Dans 1 Timothée 3:14-16, Paul lui dit : « Je t’écris ceci, espérant d’aller bientôt vers toi, et afin que tu saches, si je tarde, comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l’Église du Dieu vivant, la colonne et la base de la vérité. Et, de l’aveu de tous, le mystère de piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, et élevé dans la gloire. » C’est une attitude d’action de grâce de la part de ceux qui croient et connaissent la vérité.

Une petite note personnelle sur le verset 16 : il est écrit « Dieu a été manifesté en chair ». « Dieu » est la traduction donnée au mot grec original theos. Ce qui veut dire que Jésus est Dieu dans la chair. Il n’y a pas à s’y tromper. Mais voyez comment les traducteurs des versions frelatées ont rendu le mot theos : (version Louis-Segond) « celui qui a été manifesté en chair » ; (version de Jérusalem) « il a été manifesté dans la chair » ; (version Traduction du Nouveau Monde – Témoins de Jéhovah) « il a été manifesté dans la chair ». Or, le mot theos ne peut pas se traduire ni par « celui », ni par « il » ! Nous voyons donc ici la preuve d’une substitution planifiée et volontaire… ce ne peut pas être une simple erreur. Ainsi, si l’on veut prouver que Jésus fut Dieu dans la chair, c’est impossible avec ces traductions corrompues.

Paul a parlé de ce genre de faux enseignants qui instruisent les autres par motifs malhonnêtes et égoïstes : « Il est enflé d’orgueil, il ne sait rien ; mais il a la maladie des contestations et des disputes de mots, d’où naissent l’envie, les querelles, les médisances, les mauvais soupçons, et les vaines discussions de gens qui ont l’esprit corrompu, qui sont privés de la vérité, et qui regardent la piété comme une source de gain. Sépare-toi de ces gens-là » (1 Timothée 6:4-5). Dans sa seconde épître, Paul dit à Timothée : « Rappelle ces choses, protestant devant le Seigneur qu’on évite les disputes de mots, qui ne servent à rien, mais pervertissent ceux qui écoutent. Efforce-toi de te montrer éprouvé devant Dieu, comme un ouvrier irréprochable, dispensant avec droiture la parole de la vérité » (2 Timothée 2:14-15). Cependant, ces faux enseignants, qui ne savent rien, jurent qu’ils savent tout et en font une source de gain.

Ensuite, Paul met Timothée en garde contre ceux qui prêchent la fausse doctrine qui détruit la foi de certains convertis. Dans 2 Timothée 2:16-18, Paul lui dit : « Mais évite les discours profanes et vains ; car ceux qui les tiennent tombent toujours plus dans l’impiété ; et leur parole rongera comme la gangrène. De ce nombre sont Hyménée et Philète, qui se sont détournés de la vérité, en disant que la résurrection est déjà arrivée, et qui renversent la foi de quelques-uns. » Imaginez que nous nous fassions prêcher que la résurrection est déjà arrivée et que tout demeure pourtant pareil, où serait notre espérance et notre foi en Christ ?

« Fuis aussi les désirs de la jeunesse, et recherche la justice, la foi, la charité et la paix avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur. Et repousse les questions folles, et qui sont sans instruction, sachant qu’elles produisent des contestations. Or, il ne faut pas que le serviteur du Seigneur aime à contester ; mais il doit être doux envers tous, propre à enseigner, patient ; redressant avec douceur les adversaires, attendant que Dieu leur donne la repentance, et leur fasse connaître la vérité, et qu’ils sortent de l’ivresse des pièges du diable, qui les tient captifs et soumis à sa volonté, » lui dit Paul, dans 2 Timothée 2:22-26.

Ensuite, dans sa description prophétique de l’enseignement humaniste des derniers jours, Paul parle de ces hommes : « Ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là. De ce nombre sont ceux qui s’introduisent dans les maisons, et qui captivent de pauvres femmes chargées de péchés, entraînées par diverses passions ; qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité » (2 Timothée 3:5-7).

« Et comme Jannès et Jambrès résistèrent à Moïse, ceux-ci de même résistent à la vérité ; gens d’un esprit corrompu, et réprouvés à l’égard de la foi. Mais ils ne feront pas de plus grands progrès ; car leur folie sera connue de tous, comme le fut aussi celle de ces deux-là. Pour toi, tu as suivi ma doctrine, ma conduite, mon dessein, ma foi, ma patience, ma charité, ma constance, mes persécutions et mes afflictions, comme celles qui me sont arrivées à Antioche, à Iconium, à Lystre. Quelles persécutions j’ai supportées ! Et le Seigneur m’a délivré de toutes. Or, tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés, » nous confirme Paul, dans 2 Timothée 3:8-12.

Ainsi, la vérité, étant toujours consacrée au salut et à la vie chrétienne, elle y accorde toute son importance. Mais au-delà de tout cela, notre Seigneur Jésus a Lui-même déclaré : « Je suis le chemin, la vérité et la vie » (Jean 14:6). Cette vérité est annoncée depuis longtemps. « L’Éternel étendra de Sion ton sceptre puissant : Domine, dira-t-il, au milieu de tes ennemis ! Ton peuple sera un peuple de franche volonté, au jour où ton armée sortira dans une sainte pompe ; ta jeune milice sera devant toi comme la rosée naissant du sein de l’aurore. L’Éternel l’a juré, et il ne s’en repentira point : Tu es sacrificateur à toujours, selon l’ordre de Melchisédec. Le Seigneur est à ta droite ; il écrasera les rois au jour de sa colère. Il exercera la justice parmi les nations ; il remplira tout de morts ; il écrasera le chef qui domine sur un grand pays » (Psaume 110:2-6).

L’importance de ce passage intrigant nous indique que le Messie reviendra pour accomplir le reste de ce qu’Il avait promis. Allons voir ce qui est écrit dans Genèse 14:18-20, au sujet d’Abram qui revenait de battre Kedor-Laomer et les rois qui étaient avec lui, dans la vallée de la Plaine, qui est la vallée du Roi : « Et Melchisédec, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin. Or, il était sacrificateur du Dieu Très-Haut. Et il bénit Abram, et dit : Béni soit Abram par le Dieu Très-Haut, fondateur des cieux et de la terre ! Et béni soit le Dieu Très-Haut, qui a livré tes ennemis entre tes mains ! Et Abram lui donna la dîme de tout. »

Mais regardons ensemble qui était ce Melchisédec cité plusieurs fois dans le livre aux Hébreux du Nouveau Testament. Dans Hébreux 5:5-10, nous lisons : « De même Christ ne s’est point attribué la gloire d’être souverain Sacrificateur, mais il l’a reçue de Celui qui lui a dit : C’est Toi qui es Mon Fils, je t’ai engendré aujourd’hui. Comme il lui dit aussi ailleurs : Tu es Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec. C’est lui qui, pendant les jours de sa chair, ayant offert avec de grands cris et avec larmes, des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été délivré de sa crainte, bien qu’étant Fils, a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes, et ayant été rendu parfait, il est devenu l’auteur du salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent ; Dieu l’ayant déclaré Souverain Sacrificateur, selon l’ordre de Melchisédec. »

« C’est pourquoi, Dieu voulant montrer encore mieux aux héritiers de la promesse l’immutabilité de sa résolution, intervint par le serment ; afin que par ces deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous ayons une ferme consolation, nous qui cherchons un refuge dans la ferme possession de l’espérance qui nous est proposée, espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec, » nous déclare Hébreux 6:17-20.

« En effet, celui de qui ces choses sont dites, appartient à une autre tribu, dont aucun membre n’a servi à l’autel. Car il est évident que notre Seigneur est issu de Juda, tribu de laquelle Moïse n’a rien dit concernant le sacerdoce. Et cela devient encore plus manifeste, quand il s’élève un autre Sacrificateur selon la ressemblance de Melchisédec, Qui a été institué, non selon la loi d’une ordonnance charnelle, mais selon la puissance d’une vie impérissable, car Il rend ce témoignage : Tu es Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec. Ainsi, la première ordonnance a été abolie à cause de sa faiblesse et de son inutilité ; (Car la loi n’a rien amené à la perfection) ; mais une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu, a été mise à sa place, » nous dévoile Hébreux 7:13-19.

Maintenant, notez bien ceci, dans Hébreux 7:20-27 : « Et comme Jésus n’a pas été institué sans serment, (car les autres ont été faits sacrificateurs sans serment ; mais celui-ci l’a été avec serment, par celui qui lui a dit : Le Seigneur a juré, et il ne se repentira point ; tu es Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec), Jésus est ainsi devenu garant d’une alliance d’autant plus excellente. Puis, quant aux sacrificateurs, il y en a eu un grand nombre, parce que la mort les empêchait de subsister toujours. Mais lui, parce qu’il subsiste pour l’éternité, il possède un sacerdoce qui ne passe point. C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux ; Qui n’eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, puis pour ceux du peuple ; car il a fait cela une fois, en s’offrant lui-même. »

« Car c’est ce Melchisédec, roi de Salem, et sacrificateur du Dieu souverain, qui alla au-devant d’Abraham, lorsqu’il revenait de la défaite des rois, et qui le bénit ; à qui aussi Abraham donna la dîme de tout le butin. D’abord, Melchisédech signifie roi de justice, de plus, il était roi de Salem, c’est-à-dire, roi de paix ; Il a été sans père, sans mère, sans généalogie, n’ayant ni commencement de jours, ni fin de vie ; rendu semblable au Fils de Dieu, il demeure sacrificateur pour toujours » (Hébreux 7:1-3).

Certains érudits ont même certifié que Melchisédec fut chef d’une petite tribu dont nous n’avons aucun compte-rendu historique. Mais une telle déclaration ne rend aucunement justice et hommage à la description apportée dans les Écritures. « Or considérez combien est grand Celui à qui Abraham le patriarche donna la dîme du butin. Et tandis que ceux d’entre les fils de Lévi, qui exercent la sacrificature, ont l’ordre, selon la loi, de lever la dîme sur le peuple, c’est-à-dire, sur leurs frères, qui cependant sont issus des reins d’Abraham, Lui, qui n’était pas de la même famille qu’eux, il leva la dîme sur Abraham, et bénit celui qui avait les promesses » (Hébreux 7:4-6).

« Or, sans contredit, c’est l’inférieur qui est béni par le supérieur. Et ici ce sont des hommes mortels qui prélèvent les dîmes ; mais là il est attesté que celui qui les reçoit, est vivant. Et Lévi, qui prélève les dîmes, les a aussi payées, pour ainsi dire, par Abraham ; car il était encore dans les reins de son père, lorsque Melchisédec alla au-devant de lui. Si donc la perfection s’était trouvée dans le sacerdoce Lévitique (car c’est à celui-ci que se rapporte la loi donnée au peuple), qu’était-il encore besoin qu’il s’élevât un autre Sacrificateur, selon l’ordre de Melchisédec, et non selon l’ordre d’Aaron ? Car le sacerdoce étant changé, il est nécessaire qu’il y ait aussi un changement de loi. En effet, celui de qui ces choses sont dites, appartient à une autre tribu, dont aucun membre n’a servi à l’autel. Car il est évident que notre Seigneur est issu de Juda, tribu de laquelle Moïse n’a rien dit concernant le sacerdoce » (Hébreux 7:7-14).

Alors, si nous lisons la Bible littéralement, ce témoignage ne pouvait nous parler que de Dieu Lui-même faisant apparition sous forme incarnée de Jésus-Christ en tant que Roi de Paix et Roi de justice, Qui pouvait soudainement apparaître et disparaître selon le besoin. « Mais lui, parce qu’il subsiste pour l’éternité, il possède un sacerdoce qui ne passe point. C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel Souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux » (Hébreux 7:24-26). Voilà pourquoi Jésus fut sans péché afin de donner Sa vie comme rançon pour tous les péchés du monde entier.




D.564 – Prêcher au-delà de ce qui est écrit

Par Joseph Sakala

Nous applaudissons les gens qui vont parfois au-delà de leur idée originale. Néanmoins, aller au-delà de notre idée originale pourrait nous causer des problèmes selon le domaine et les circonstances. Par exemple, du côté spirituel, pourquoi y a-t-il tant de dénominations chrétiennes ? Ne prennent-elles pas leurs vérités dans le même livre, la Sainte Bible ? Où est-ce parce qu’elles prêchent au-delà de ce qui est écrit dans la Bible ? Des expressions comme « aller au-delà de ce qui est demandé » ou « donner son 110 % », nous donnent l’impression que la personne produit beaucoup plus que ce qui lui est demandé. On le recommande sûrement aux étudiants, aux soldats et aux athlètes.

Cependant, lorsqu’il s’agit de religion, la diligence et le dévouement sont les traits de caractère exigés et recommandés. Un scribe avait posé une question à Jésus, à savoir quel était le plus grand commandement, et Jésus lui répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. C’est là le premier commandement. Et voici le second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a point d’autre commandement plus grand que ceux-ci » (Marc 12:30-31). Mais pourquoi, alors, y a-t-il autant de dénominations ? Ecclésiaste 7:15-16 nous dit simplement : « J’ai vu tout ceci pendant les jours de ma vanité. Il y a tel juste qui périt dans sa justice, et il y a tel méchant qui prolonge ses jours dans sa méchanceté. Ne sois pas juste à l’excès, et ne te fais pas trop sage ; pourquoi te perdrais-tu ? »

Car se faire ou plutôt se croire trop sage peut rendre une personne arrogante et prétentieuse. Et nous découvrons par l’expérience que cela n’est pas ce que Dieu recherche chez Ses enfants. Parce que, en devenant trop sage et trop juste, certains pasteurs ont amené une ruine soudaine sur leur profession. Jésus a condamné les pharisiens de Son temps parce qu’ils étaient devenus tellement justes qu’ils prêchaient au-delà des lois et des statuts établis par Dieu. Ils inventaient de nouvelles lois stimulant leurs propres opinions sur l’application de ces lois dans toutes les circonstances concevables. Mis par écrit, ce tissu de lois humaines est devenu le Talmud. Il est très bien de rechercher la connaissance et la véritable sagesse de Dieu, mais il est dangereux de se prendre pour plus sage que Dieu.

Nous déclarons communément que personne n’aime un « Jos-connaissant ». Parce que nous savons que quelqu’un qui dit tout savoir ne sait pas tout, il agit seulement comme s’il savait tout ! Cette attitude rend ce type de personnes offensif face aux autres, car souvent ces gens se mêlent de la vie privée des autres au point d’en devenir indésirables par leur intrusion. Paul nous offre une instruction additionnelle à ce sujet lorsqu’il nous déclare, dans 1 Corinthiens 4:6-7 : « Or, mes frères, je me suis appliqué ces choses, ainsi qu’à Apollos, à cause de vous, afin que vous appreniez en nos personnes à ne pas penser au-delà de ce qui est écrit, afin que nul de vous ne mette son orgueil en l’un pour s’élever contre l’autre. Car qui est-ce qui te distingue ? Et qu’as-tu, que tu ne l’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi t’en glorifies-tu, comme si tu ne l’avais point reçu ? »

Voilà pourquoi il y a tant de divisions parmi ceux qui professent être des disciples de Jésus-Christ. En lisant cette épître aux Corinthiens nous remarquons que, dans cette Église, certains disciples s’étaient fragmentés à cause des querelles, des dissensions et des contentions diverses. Parmi eux, certains avaient même tenté de monter certains ministres contre d’autres. Dans 1 Corinthiens 1:11-15, Paul leur dit : « Car, mes frères, j’ai été informé, par ceux de chez Chloé, qu’il y a des contestations entre vous. Je veux dire que, parmi vous, chacun dit : Pour moi, je suis disciple de Paul ; et moi, d’Apollos ; et moi, de Céphas ; et moi, de Christ. Christ est-il divisé ? Paul a-t-il été crucifié pour vous, ou avez-vous été baptisés au nom de Paul ? Je rends grâces à Dieu de ce que je n’ai baptisé aucun de vous, sinon Crispus et Gaïus ; afin que personne ne dise que j’ai baptisé en mon nom. »

« Car ce n’est pas pour baptiser que Christ m’a envoyé, mais c’est pour annoncer l’Évangile, non avec la sagesse du langage, afin que la croix de Christ ne soit pas rendue inutile. Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est la puissance de Dieu. Car il est écrit : Je détruirai la sagesse des sages et j’anéantirai l’intelligence des intelligents, » nous témoigne Paul, dans 1 Corinthiens 1:17-19. Certains se vantaient même de leur connaissance mondaine. Mais Paul leur déclare : « Car, puisqu’il y a parmi vous de l’envie, des dissensions et des partis, n’êtes-vous pas charnels, et ne vous conduisez-vous pas selon l’homme ? » (1 Corinthiens 3:3).

Plusieurs érudits diffèrent d’opinion au sujet de l’expression « ce qui est écrit », car il y a de fortes indications que cela nous réfère automatiquement aux Écritures que nous appelons communément l’Ancien Testament. Cependant, les livres que nous appelons Nouveau Testament, codifiés plus tard, sont également considérés comme la Parole de Dieu. Nombre de ministres se sont choisis un seul passage biblique et ont formé leur église sur cette base, comme ceux qui « parlent en langues », ceux qui seront « enlevés au ciel » par Jésus avant la grande tribulation, ou sur la résurrection, et ils s’enflent la tête avec cette connaissance. Paul nous témoigne son autorité apostolique et corrige ces prédicateurs sur l’observance de la Pâque, sur les dons spirituels de la sagesse, sur la connaissance de la foi, ou sur le fait de parler miraculeusement une langue étrangère, ainsi que sur les résurrections des morts.

Donc, plusieurs ministres vont au-delà de ce qui est véritablement écrit dans les Écritures. Vous seriez surpris d’apprendre combien de « doctrines » des différentes églises ne peuvent même pas être trouvées dans la Bible. Ces individus vont vraiment au-delà de ce qui est écrit. Mais que vous a-t-on enseigné ? Que croyez-vous ? Ce qu’il y a toutefois de plus important, c’est de croire ce qui est véritablement dans la Bible. Si ce n’est pas dans la Bible, pourquoi croire une erreur ? Nous désirons que la Bible soit votre seul outil en tant que chrétien et que, par elle, vous puissiez tout prouver. Alors, étudiez la Bible de tout votre cœur, de tout votre esprit, en vérifiant toute chose, et vivez dans la justice de Dieu par Sa sagesse.

Le 60e Congrès Général des Adventistes du Septième Jour a eu lieu à San Antonio, au Texas, du 2 au 11 juillet 2019. L’item majeur à leur programme fut de décider si une femme pouvait, oui ou non, être ordonnée dans le ministère. Comment cette église en est-elle venue à se poser cette question ? Mais ce qui devrait être encore plus important, que dit la Parole de Dieu sur le sujet des femmes servant dans le ministère en tant que prêtres et ministres ? L’année précédente, le Conseil Annuel des Adventistes du Septième Jour avait approuvé, par une majorité écrasante, la requête de reprendre la question mise de l’avant lors de la session 2015 du Congrès Général. Si elle était approuvée, ceci autoriserait chacune des treize divisions de l’église, d’ordonner les femmes dans leurs territoires, s’ils le désiraient [AdventistReview.org].

Mais que dit l’Écriture sur le sujet ? Les instructions de Dieu, tout au long des Écritures nous déclarent que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Alors, que ce soit sur l’ordination des femmes dans le rôle spirituel du clergé ou tout autre sujet biblique, Dieu attend de nous que nous vivions selon chacune de Ses Paroles. C’est d’ailleurs la réponse que Jésus avait donnée à Satan, dans Luc 4:4 où : « Jésus lui répondit : Il est écrit : L’homme ne vivra pas seulement de pain, mais de toute parole de Dieu. »

Dieu n’accepte pas la décision d’aucune convention, synode ou conseil en contradiction avec Sa Parole. À l’injonction des Juifs qui commandèrent à Pierre : « Ne vous avons-nous pas défendu expressément d’enseigner en ce nom-là ? Et vous avez rempli Jérusalem de votre doctrine, et vous voulez faire retomber sur nous le sang de cet homme, » l’apôtre a répondu à ceux qui l’empêchaient d’enseigner : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (Actes 5:28-29). Mais parfois, les hommes désobéissent aux recommandations de Dieu en choisissant plutôt de suivre les idées des hommes à la place de suivre les Paroles de Christ.

Alors, que dit Dieu au sujet des femmes et de leur ordination en tant que ministres ou prêtres ? Dieu a créé l’homme et la femme. « Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle » (Genèse 1:27). « Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon » (Genèse 1:31). Dieu aime beaucoup les femmes de foi qui l’ont servi au long des siècles, comme Sarah, Ruth, Esther, Marie (plusieurs), Élizabeth, Priscille, etc., et sans oublier les femmes dans le monde qui ont dirigé des pays, et qui ont tenu plusieurs postes d’importance dans les entreprises. Et sans aucun doute les milliards de femmes qui ont été très importantes en tant qu’épouses, mères, sœurs et filles.

Un véritable chrétien devrait honorer et respecter les femmes que Dieu a également créées selon Son image, et qui ont droit à la même résurrection à la vie éternelle. « Et plusieurs de ceux [et celles] qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns [et les unes] pour la vie éternelle, les autres pour l’opprobre et une infamie éternelle. Ceux [et celles] qui auront été intelligents[es] brilleront comme la splendeur de l’étendue, et ceux [et celles] qui en auront amené plusieurs à la justice brilleront comme des étoiles, à toujours et à perpétuité » (Daniel 12:2-3).

Et dans 1 Corinthiens 15:51-53, Paul nous rassure : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changé[e]s. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. » Paul parlait autant aux femmes qu’aux hommes, ici.

Regardons maintenant, dans Apocalypse 20:4-6, où nous lisons : « Et je vis des trônes, sur lesquels s’assirent des personnes, et il leur fut donné de juger. Je vis aussi les âmes de ceux [et celles] qui avaient été décapités pour le témoignage de Jésus, et pour la parole de Dieu, et ceux qui n’avaient point adoré la bête, ni son image, et qui n’avaient point pris sa marque sur leurs fronts, ou à leurs mains. Et ils [et elles] vécurent et régnèrent avec Christ mille ans. Mais le reste des morts ne ressuscita point, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis. C’est là la première résurrection ! Heureux et saint celui [et celle] qui a part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et régneront avec lui mille ans. »

Tous ceux et celles de la première résurrection, sans aucune exception, seront considérés comme saints par Dieu : « Car lorsqu’on ressuscitera, les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris ; mais ils seront comme les anges qui sont dans le ciel » (Marc 12:25). Il n’y aura plus ni homme, ni femme, mais tous nous serons saints de Dieu. Tous auront l’incroyable honneur et l’intime gloire d’être enfin tous saints et asexués. Car : « Tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:10). Nous serons tous dans la Famille de Dieu.

Donc, malgré que les femmes puissent être pleines du Saint-Esprit et puissent également s’attendre à la même résurrection que les hommes, la seule différence, maintenant, c’est l’ordination dans le ministère qui est exclusivement destinée aux hommes. Allons voir dans les Écritures où Paul nous donne des instructions : « Cette parole est certaine : Si quelqu’un aspire à être évêque, il désire une œuvre excellente. Il faut donc que l’évêque soit irrépréhensible, mari d’une seule femme, sobre, prudent, rangé, hospitalier, capable d’instruire ; point adonné au vin, ni violent, ni porté au gain déshonnête, mais doux, éloigné des querelles, exempt d’avarice, gouvernant bien sa propre maison, tenant ses enfants dans la soumission, en toute honnêteté. Car si quelqu’un ne sait pas conduire sa propre maison, comment gouvernera-t-il l’Église de Dieu ? » (1 Timothée 3:1-5).

Avez-vous noté l’absence du féminin dans cette instruction ? Avez-vous l’impression que Paul s’adressait aussi aux femmes ? Continuons dans 1 Timothée 3:6-10 : « Qu’il ne soit point nouvellement converti, de peur que, enflé d’orgueil, il ne tombe dans la condamnation du diable. Il faut aussi qu’il ait bon témoignage de ceux du dehors, de peur qu’il ne tombe dans l’opprobre et dans le piège du diable. Que les diacres, de même, soient graves, sans duplicité, point adonnés aux excès du vin, ni portés au gain déshonnête ; conservant le mystère de la foi avec une conscience pure. Et que ceux-ci soient aussi d’abord éprouvés : qu’ensuite ils exercent leur ministère, s’ils sont sans reproche. » Voici enfin une mention au sujet de leurs femmes. Au verset 11 : « De même, que leurs femmes soient graves, non médisantes, sobres, et fidèles en toutes choses. » La femme doit appuyer son mari en toutes choses.

Maintenant, voici l’instruction du chef des apôtres aux épouses des ministres et en général, dans 1 Pierre 3:1-6 : « Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que s’il y en a qui n’obéissent point à la Parole, ils soient gagnés sans la parole, par la conduite de leurs femmes ; lorsqu’ils verront votre conduite chaste et respectueuse. Que votre parure ne soit point celle du dehors, l’entrelacement des cheveux, les ornements d’or ou l’ajustement des habits, mais l’homme caché dans le cœur, l’incorruptibilité d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu. Car ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, étant soumises à leurs maris ; comme Sara qui obéissait à Abraham, et l’appelait son seigneur. C’est d’elle que vous êtes les filles en faisant le bien, et en ne vous laissant troubler par aucune crainte. »

L’apôtre Pierre est très clair sur le rôle de la femme dans le ministère de son mari. Regardons l’instruction de Paul au sujet des femmes. « Car Dieu n’est point pour la confusion, mais pour la paix. Comme on le voit dans toutes les Églises des saints, que vos femmes se taisent dans les Églises, parce qu’il ne leur est pas permis d’y parler ; et qu’elles soient soumises, comme la loi le dit aussi. Si elles veulent s’instruire sur quelque chose, qu’elles interrogent leurs maris à la maison ; car il n’est pas bienséant aux femmes de parler [prêcher] dans l’Église » (1 Corinthiens 14:33-35).

Notez maintenant ce que Paul déclare à son jeune évangéliste, dans 1 Timothée 2:11-12 : « Que la femme écoute l’instruction en silence, en toute soumission ; car je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur son mari ; mais elle doit demeurer dans le silence. » Donc, encore une fois, Paul nous instruit que la femme ne doit pas prêcher dans l’Église. Mais qu’est-ce qui a motivé Paul pour qu’il écrive une chose pareille ? Voici sa motivation. « Car Adam a été formé le premier, et Ève ensuite. Et ce n’est pas Adam qui a été séduit ; c’est la femme qui, séduite, est tombée dans la transgression. Toutefois elle sera sauvée en devenant mère, si elle persévère avec modestie dans la foi, la charité et la sainteté » (1 Timothée 2:13-15).

Combien de fois avez-vous entendu cela cité par un prédicateur dans une église du monde ? Pourtant, ce passage fut inspiré par le Saint-Esprit, tout comme tous les autres passages bibliques, sinon il n’aurait pas été écrit et ne devrait pas être cité. De plus, Paul n’a jamais renversé sa décision. Les femmes peuvent cependant être ordonnées diaconesses, comme nous pouvons le voir dans Romains 16:1-2, où Paul nous déclare : « Je vous recommande Phœbé, notre sœur, qui est diaconesse de l’Église de Cenchrées ; afin que vous la receviez dans le Seigneur, d’une manière digne des Saints ; et que vous l’assistiez dans toutes les choses où elle aurait besoin de vous ; car elle a reçu chez elle plusieurs personnes, et moi en particulier. »

Le nombre des disciples dans l’Église augmentait et : « C’est pourquoi les douze [apôtres], ayant convoqué la multitude des disciples, leur dirent : Il ne convient pas que nous négligions la parole de Dieu, pour le service des tables. Choisissez donc, frères, sept hommes d’entre vous, dont on rende bon témoignage, pleins d’Esprit Saint et de sagesse, à qui nous commettions cet emploi. Quant à nous, nous vaquerons à la prière et au ministère de la Parole. Cette proposition plut à toute l’assemblée ; et ils élurent Étienne, homme plein de foi et du Saint-Esprit, et Philippe, et Procore, et Nicanor, et Timon, et Parménas et Nicolas, prosélyte d’Antioche ; et ils les présentèrent aux apôtres, qui, en priant, leur imposèrent les mains » (Actes 6:2-6).

Au début, ils étaient sept hommes, mais plus tard, Paul fut poussé par l’Esprit d’ordonner les femmes aussi. Et parmi ces diacres, plusieurs sont même devenus pasteurs par la suite, mais pas une femme ne fut assignée à ce ministère. Dans Actes 21:8-9, nous lisons que : « Le lendemain, Paul et nous qui étions avec lui, étant partis, nous vînmes à Césarée ; et étant entrés dans la maison de Philippe l’évangéliste, qui était l’un des sept diacres, nous logeâmes chez lui. Il avait quatre filles vierges, qui prophétisaient. » Sous l’inspiration divine, les femmes pouvaient prophétiser, mais pas prêcher. Donc, les Écritures disent clairement que Dieu ne permet pas aux femmes d’être ordonnées prêtres, ministres ou pasteurs, peu importe si certaines conventions, synodes ou conseils se permettent de voter ainsi.

Le véritable Évangile est le message le plus essentiel jamais donné au monde entier. C’est le message que Jésus et les Apôtres ont prêché, et c’est le même message que l’Église, fidèle à Dieu, proclame aujourd’hui. C’est un message qui est souvent mal compris et même honteusement attaqué ! « Or, après que Jean eut été mis en prison, Jésus s’en alla en Galilée, prêchant l’évangile du royaume de Dieu, et disant : le temps est accompli, et le royaume de Dieu approche. Repentez-vous et croyez à l’Évangile » (Marc 1:14-15. Notez le bien, Jésus n’est pas venu pour prêcher que les humains pouvaient aller au ciel ; non, Jésus est venu pour annoncer l’établissement du Royaume de Dieu sur la terre. « Et Jésus allait par toutes les villes et par toutes les bourgades, enseignant dans leurs synagogues, prêchant l’évangile du royaume de Dieu, et guérissant toutes sortes de maladies et toutes sortes d’infirmités parmi le peuple » (Matthieu 9:35).

Jésus : « voyant la multitude du peuple, il fut ému de compassion envers eux, de ce qu’ils étaient misérables et errants, comme des brebis qui n’ont point de berger. Alors il dit à ses disciples : La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson » (Matthieu 9:36-38). Jésus instruisait Ses disciples qu’une foule de faux ministres viendraient pour séduire le monde avec un faux évangile. « Alors aussi plusieurs se scandaliseront et se trahiront les uns les autres, et se haïront les uns les autres. Et plusieurs faux prophètes s’élèveront, et séduiront beaucoup de gens. Et parce que l’iniquité sera multipliée, la charité de plusieurs se refroidira. Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé. Et cet évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera » (Matthieu 24:10-14).

Malgré ces Paroles de Christ, beaucoup de croyants pensent que ceux qui se présentent dans les églises, à la télévision ou à la radio en prétendant prêcher l’Évangile sont tous de véritables hommes de Dieu, simplement parce qu’ils utilisent le nom de Jésus dans leurs messages. Un de ces évangélistes à la télévision a même prétendu que les chiens et les chats pouvaient également monter au ciel, avec ses membres et ses disciples, pour continuer à leur servir de compagnie. Ce monsieur est tombé très malade par la suite, alors par respect pour lui, je ne vous dévoilerai pas son nom. J’espère seulement qu’il s’en repentira avant de mourir.

Les Écritures nous disent clairement que nous devrions mettre notre centre d’intérêt sur le véritable Évangile prêché par Jésus, et non sur le faux évangile qui nous promet que nous aurons accès au ciel d’où Satan fut rejeté lui-même lorsqu’il a convoité le trône de Dieu. « Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » nous déclare Apocalypse 12:7-9. Encore une fois, notez le passé dans le texte, qui nous indique que ce combat a déjà eu lieu, et Satan en est sorti perdant.

Or, cet Évangile du Royaume a terriblement été négligé par la plupart des églises du monde d’aujourd’hui et cela ne date pas d’hier. Mais est-ce que cela veut dire que Jésus ne fait plus partie de l’annonce du Royaume qui sera établi sur la terre ? Mais pas du tout ! Puisque l’Évangile avait pour sujet primordial l’établissement du Royaume de Dieu ici-bas, il serait illogique et même impossible que Christ ne fasse pas partie de ce message. Ne croyez pas l’opinion des faux prophètes là-dessus ! Les saintes Écritures rendent évident que le véritable Évangile inclut ces deux éléments. Notez bien que les fidèles ministres de Dieu ont toujours enseigné la même vérité. « Mais, quand ils eurent cru à Philippe, qui leur annonçait la bonne nouvelle de ce qui concerne le royaume de Dieu et le nom de Jésus-Christ, ils furent baptisés, tant les hommes que les femmes » (Actes 8:12).

Paul nous proclame également, dans Romains 1:16-17 : « Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. Car en Lui la justice de Dieu est révélée de foi en foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi. » Et que dire de Pierre qui a lui aussi proclamé que : « Ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la principale pierre de l’angle. Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés. Voyant la hardiesse de Pierre et de Jean, et sachant que c’étaient des hommes sans lettres et du commun peuple, ils étaient dans l’étonnement, et ils reconnaissaient qu’ils avaient été avec Jésus » (Actes 4:11-13).

Alors, ceux qui prêchent dans le monde qu’on pourrait être sauvé par Mahomet, par Allah, par Bouddha, par Krishna, ou par tout autre dieu de leur choix, se séduisent eux-mêmes par leurs croyances. Car ces croyances tentent de nous convaincre exactement du contraire de ce que nous avons lu plus haut, dans Actes 4:11-13, que Jésus est le seul nom par lequel nous puissions être sauvés.

Les apôtres furent littéralement battus pour avoir prêché Jésus comme étant le Christ. Mais Gamaliel fit opposition à la violence du sanhédrin en déclarant : « Je vous dis donc maintenant : Ne poursuivez point ces gens-là, et laissez-les aller ; car si cette entreprise ou cette œuvre vient des hommes, elle sera détruite ; mais si elle vient de Dieu, vous ne pouvez la détruire ; et prenez garde qu’il ne se trouve que vous ayez fait la guerre à Dieu. Et ils furent de son avis, et après avoir appelé les apôtres, et après les avoir fait fouetter, ils leur défendirent de parler au nom de Jésus ; et ils les laissèrent aller. Eux donc se retirèrent de devant le Sanhédrin, remplis de joie d’avoir été jugés dignes de souffrir des opprobres pour le nom de Jésus. Et ils ne cessaient tous les jours d’enseigner et d’annoncer Jésus-Christ, dans le temple et de maison en maison » (Actes 5:38-42).

Que vous le croyiez ou non, ce même sanhédrin existe encore aujourd’hui et a acquis une puissance beaucoup plus grande. N’oubliez pas que l’Antichrist des temps de la fin proviendra du sein du sanhédrin ! Finalement, le centre d’intérêt de l’Évangile, c’est la bonne nouvelle du retour de Christ en puissance et en gloire, en tant que Roi des rois, pour régner sur les gouvernements de la terre entière, avec les Élus que Christ S’est choisis. Donc, le véritable chrétien se doit d’obéir à la bonne nouvelle de l’établissement du Royaume de Dieu ici-bas et de Jésus comme Roi des rois dans ce Royaume. Il faut croire en Jésus comme notre Sauveur personnel et notre Grand Sacrificateur dans le Royaume à venir. Il faut croire que : « Le temps est accompli, et le royaume de Dieu approche. Repentez-vous et croyez à l’Évangile » (Marc 1:15).

Il faut également croire que : « vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:8-10). Et les Écritures nous enseignent d’une façon indisputable que : « l’Évangile que je vous ai annoncé, et que vous avez reçu, et dans lequel vous persévérez, et par lequel vous êtes sauvés, si vous le gardez tel que je vous l’ai annoncé ; autrement, vous auriez cru en vain. Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures », nous confirme Paul, dans 1 Corinthiens 15:1-4.

Encore une fois, vous noterez que : « Paul demeura deux ans entiers dans son logement privé, où il recevait tous ceux qui venaient le voir, prêchant le royaume de Dieu, et enseignant les choses qui regardent le Seigneur Jésus-Christ, avec toute liberté et sans aucun empêchement » (Actes 28:30-31). Le demi-frère de Jésus nous avertit de ne jamais accepter les enseignements des hommes impies. « Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur » (Jude 1:4).




D.561 – L’auto-condamnation spirituelle

Par Joseph Sakala

Dans Matthieu 23:29-32, Jésus affronte les leaders de Son temps en leur disant : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous bâtissez des tombeaux aux prophètes, et vous ornez les sépulcres des justes ; et vous dites : Si nous eussions été au temps de nos pères, nous n’aurions pas été leurs complices pour répandre le sang des prophètes. Ainsi vous êtes témoins contre vous-mêmes, que vous êtes les enfants de ceux qui ont tué les prophètes. Et vous comblez la mesure de vos pères. »

Ce malheur prononcé par Jésus est le pire des huit malheurs énoncés contre eux. Car Jésus poursuit, dans Matthieu 23:33-36 : « Serpents, race de vipères, comment éviterez-vous le châtiment de la géhenne ? C’est pourquoi, voici, je vous envoie des prophètes, des sages et des scribes ; vous ferez mourir et vous crucifierez les uns ; vous fouetterez dans vos synagogues et vous persécuterez de ville en ville les autres. Afin que tout le sang innocent qui a été répandu sur la terre retombe sur vous, depuis le sang d’Abel le juste jusqu’au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez tué entre le temple et l’autel. Je vous dis en vérité que toutes ces choses retomberont sur cette génération. »

Parce que voici le principe utilisé par Jésus : « Or, je vous dis que les hommes rendront compte, au jour du jugement, de toute parole vaine qu’ils auront dite ; car tu seras justifié par tes paroles, et par tes paroles tu seras condamné » (Matthieu 12:36-37). Notre parole est un reflet direct de ce qui est important pour nous. Ce passage devrait nous servir d’avertissement en tant que chrétiens. En effet, qu’est-ce qui prime dans nos conversations durant une journée ? Est-ce les sports, les films, le magasinage, le commérage, les médisances et les calomnies, ou : « Le faux témoin qui prononce des mensonges, et celui qui sème des querelles entre les frères » (Proverbes 6:19) ?

« Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées », nous déclare Paul, dans Philippiens 4:8. Notre bouche est directement reliée à notre cœur, et c’est la raison pour laquelle Jésus a déclaré aux chefs religieux de Son époque que : « ce qui sort de la bouche vient du cœur ; c’est là ce qui souille l’homme » (Matthieu 15:18).

La nature de nos conversations est la marque définitive de ce qu’il y a dans notre cœur. Peut-être devrions-nous à l’occasion nous écouter pour déterminer ce que nous aimons le plus. C’est l’apôtre Jacques qui nous dit : « Vous aussi, attendez patiemment, affermissez vos cœurs, car l’avènement du Seigneur est proche » (Jacques 5:8). Jésus S’adresse encore un fois aux hommes religieux et leur dit, dans Matthieu 23:27-28 : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux par dehors, mais qui au-dedans sont pleins d’ossements de morts et de toute sorte de pourriture. Vous de même, au-dehors vous paraissez justes aux hommes, mais au-dedans vous êtes remplis d’hypocrisie et d’injustice. »

Ce que Jésus leur communique ici, c’est qu’ils n’avaient de beauté que dans leur apparence extérieure. Un passage de l’Ancien Testament qui correspondrait à cela serait probablement celui-ci : « Une belle femme, qui se détourne de la raison, est comme une bague d’or au groin d’un pourceau » (Proverbes 11:22). Ce principe perdure depuis des millénaires simplement parce qu’on l’a facilement observé dans toutes les cultures. Donc, Jésus l’a appliqué de façon toute particulière aux scribes et aux pharisiens. Alors, dans Matthieu 23:28, Jésus leur dit : « Vous de même, au-dehors vous paraissez justes aux hommes, mais au-dedans vous êtes remplis d’hypocrisie et d’injustice. »

Dieu n’est pas tellement intéressé à l’apparence extérieure, mais plutôt à ce qui se trouve à l’intérieur d’un individu. Regardons ensemble l’instruction que Dieu avait donnée à Samuel lors du choix de celui qui remplacerait Saül. « Mais l’Éternel dit à Samuel : Ne prends point garde à son visage, ni à la grandeur de sa taille ; car je l’ai rejeté. L’Éternel ne regarde point à ce que l’homme regarde ; l’homme regarde à ce qui paraît aux yeux ; mais l’Éternel regarde au cœur » (1 Samuel 16:7). L’hypocrisie et l’iniquité sont deux attributs qui identifient un individu devant Christ.

Au cœur de l’hypocrisie, il y a l’intention de tromper les autres, soit en action ou en parole. Tandis que le centre de l’enseignement biblique sur la tromperie et la séduction, c’est la révélation sur la manière de procéder du faux enseignant. Il s’agit de celui qui ressemble à un homme droit et qui parle comme venant de Dieu, mais, en réalité, il est un faux prophète. Voici ce que Jésus nous déclare au sujet de ce genre de personnes : « Gardez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous en habits de brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravissants. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? Ainsi tout bon arbre porte de bons fruits ; mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte point de bon fruit est coupé et jeté au feu » (Matthieu 7:15-19).

L’iniquité est le mot biblique pour signifier que quelqu’un est sans loi. Un tel individu n’a aucun désir de se soumettre à l’autorité divine, et il serait prêt à faire le mal ; donc, de ce fait, il s’avère dangereux pour ceux de son entourage. Regardons ce que l’apôtre Jean nous déclare au sujet d’un tel individu. « Ne faisons point comme Caïn, qui était du malin, et qui tua son frère. Et pourquoi le tua-t-il ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises, et que celles de son frère étaient justes » (1 Jean 3:12).

Si nous demeurons près de Christ, nous ne devrions pas être inquiets. Car Jésus : « s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres. Enseigne ces choses, exhorte, et reprends avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise », déclare Paul à son ministre Tite, dans Tite 2:14-15. Tandis qu’aux leaders religieux, Christ leur dit : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat, tandis qu’au-dedans vous êtes pleins de rapines et d’intempérance » (Matthieu 23:25).

Dans ce malheur, Jésus veut exposer un aspect particulier de leur saleté spirituelle. Car, dans Matthieu 23:26, Jésus leur déclare ouvertement : « Pharisien aveugle, nettoie premièrement le dedans de la coupe et du plat, afin que le dehors en devienne aussi net. ». Christ met l’emphase sur l’état de leur cœur, car le principe est très clair. Si notre cœur n’est pas droit, notre vie ne sera pas droite devant Dieu. Peut-être que quelques versets bibliques nous aideront à placer notre centre d’intérêt sur notre engagement envers Christ.

« Garde ton cœur plus que toute autre chose qu’on garde ; car c’est de lui que procèdent les sources de la vie. Éloigne de toi la perversité de la bouche, et la fausseté des lèvres. Que tes yeux regardent droit, et que tes paupières se dirigent devant toi. Balance le chemin de tes pieds, afin que toutes tes voies soient affermies. Ne te détourne ni à droite ni à gauche ; retire ton pied du mal », nous déclare Proverbes 4:23-27.

Dans Matthieu 12:34-37, Jésus a dit : « car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. L’homme de bien tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur ; mais le méchant tire de mauvaises choses du mauvais trésor de son cœur. Or, je vous dis que les hommes rendront compte, au jour du jugement, de toute parole vaine qu’ils auront dite ; car tu seras justifié par tes paroles, et par tes paroles tu seras condamné. »

Je voudrais injecter juste une petite note ici, rien que pour vous : avez-vous remarqué ce que Jésus dit du Jugement, c’est-à-dire, de la 2e Résurrection ? Il dit : « tu seras justifié par tes paroles et par tes paroles tu seras condamné. » Voilà une preuve évidente que la 2e Résurrection n’est pas uniquement destinée à la condamnation du monde, car plusieurs seront justifiés ! Faites attention aux faux prophètes qui prêchent que cette résurrection est uniquement pour la destruction des méchants. Notez que le trône du jugement est « blanc », ce qui nous prouve la miséricorde de Jésus pour ceux qui voudront se convertir à Lui.

Dans Romains 2:26-29, Paul nous déclare ceci : « Si donc l’incirconcis garde les commandements de la loi, ne sera-t-il pas réputé circoncis, quoiqu’il soit incirconcis ? Et si l’incirconcis de naissance accomplit la loi, il te condamnera, toi qui, avec la lettre de la loi et la circoncision, es transgresseur de la loi. Car celui-là n’est pas Juif qui ne l’est qu’en dehors, et la circoncision n’est pas extérieure en la chair ; mais celui-là est Juif qui l’est au-dedans, et la circoncision est celle du cœur, selon l’esprit, et non selon la lettre ; et la louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu. »

Car : « Vous êtes vous-mêmes notre lettre, écrite dans nos cœurs, connue et lue par tous les hommes ; car il est évident que vous êtes une lettre de Christ, due à notre ministère, écrite non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant ; non sur des tables de pierre, mais sur les tables de chair, celles du cœur. Or, c’est par Christ que nous avons une telle confiance devant Dieu », nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 3:2-4. « Mais l’homme caché dans le cœur, l’incorruptibilité d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu », nous déclare aussi 1 Pierre 3:4.

Mais continuons à voir ce que Jésus dit à ceux qui instruisaient le peuple : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous payez la dîme de la menthe, de l’aneth et du cumin, et vous négligez les choses les plus importantes de la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité. Il fallait faire ces choses-ci et ne pas omettre celles-là. Conducteurs aveugles, qui coulez le moucheron, et qui avalez le chameau ! » (Matthieu 23:23-24). Les pharisiens étaient très stricts au sujet de la dîme, jusqu’à compter les graines des épices que le peuple utilisait, mais ils négligeaient les choses les plus importantes de la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité.

Le peuple d’Israël était sous la loi de la dîme, mais il y avait des choses encore plus importantes que Jésus est venu nous enseigner dans la Nouvelle Alliance, des choses spirituelles comme : « Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés ; car on vous jugera du même jugement dont vous jugez ; et on vous mesurera de la même mesure dont vous mesurez » (Matthieu 7:1-2). Jésus est venu pour nous enseigner comment aimer les autres, et comment pouvoir devenir un enfant de Dieu dans la Famille de Dieu, né de nouveau. Et, dans le but de nous instruire, Jésus a également choisi de rencontrer un pharisien venu Le voir en secret.

Dans Jean 3:1-7, nous pouvons lire : « Or il y avait un homme, d’entre les pharisiens, nommé Nicodème, l’un des principaux Juifs. Cet homme vint, de nuit, trouver Jésus et lui dit : Maître, nous savons que tu es un docteur venu de la part de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui. Jésus lui répondit : En vérité, en vérité je te dis que si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître, quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère, et naître une seconde fois ? Jésus répondit : En vérité, en vérité je te dis, que si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’esprit est esprit. Ne t’étonne point de ce que je t’ai dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. »

Jésus est venu pour nous enseigner comment aimer tout le monde, car Il veut sauver tout le monde en le faisant naître littéralement de nouveau dans une résurrection à l’immortalité. Donc, une autre chose qu’il faut corriger dans notre caractère, c’est l’orgueil et, pour y arriver, nous devons apprendre à nous humilier. Alors, dans Matthieu 7:3-5, Jésus nous dit : « Et pourquoi regardes-tu la paille dans l’œil de ton frère, tandis que tu ne vois pas la poutre dans ton œil ? Ou comment dis-tu à ton frère : Permets que j’ôte cette paille de ton œil, et voici une poutre est dans le tien ? Hypocrite ! ôte premièrement de ton œil la poutre, et alors tu penseras à ôter la paille de l’œil de ton frère. » « Car Dieu résiste à l’orgueilleux, mais Il fait grâce aux humbles » (Jacques 4:6).

« Quand donc tu feras l’aumône, ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues, afin qu’ils en soient honorés des hommes. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent leur récompense. Mais quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite ; afin que ton aumône se fasse en secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra publiquement. Et quand tu prieras, ne fais pas comme les hypocrites ; car ils aiment à prier en se tenant debout dans les synagogues et aux coins des rues, afin d’être vus des hommes. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent leur récompense. Mais toi, quand tu pries, entre dans ton cabinet, et ayant fermé ta porte, prie ton Père qui est dans ce lieu secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra publiquement » nous déclare Jésus, dans Matthieu 6:2-6.

La condamnation dont parle ici Jésus est destinée à ceux qui agissent en hypocrites en ne cherchant qu’à avoir leur nom écrit dans les journaux, ou sur une plaque au mur de leur bureau, ou sur une brique bien placée dans le mur d’une aile d’hôpital, d’un musée ou d’une église. Ces hommes sont indifférents à l’œuvre qui se fait en toute discrétion dans le ministère de Dieu. Alors, ils seront jugés par Dieu, tandis que ceux qui obéissent à Sa Parole recevront Sa miséricorde dans la joie et dans la foi. Et c’est ce qui leur permettra d’être inclus parmi ceux qui règneront avec Lui pendant mille ans dans Son Royaume, lors de Son avènement.

Dans Matthieu 25:35-40, Jésus dira aux Siens : « Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli ; j’étais nu, et vous m’avez vêtu ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus me voir. Alors, les justes lui répondront : Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu avoir faim, et que nous t’avons donné à manger ; ou avoir soif, et que nous t’avons donné à boire ? Et quand est-ce que nous t’avons vu étranger, et que nous t’avons recueilli ; ou nu, et que nous t’avons vêtu ? Ou quand est-ce que nous t’avons vu malade ou en prison, et que nous sommes venus te voir ? Et le Roi, répondant, leur dira : Je vous le dis en vérité, en tant que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, vous me les avez faites à moi-même. »

Si nous désirons plaire au Seigneur, Il attend de nous que nous obéissions à Ses instructions, et nous serons récompensés. Tandis qu’aux pharisiens, dans Matthieu 23:16-22, Jésus leur dit : « Malheur à vous, conducteurs aveugles, qui dites : Si quelqu’un jure par le temple, cela n’est rien ; mais celui qui aura juré par l’or du temple, est lié ! Insensés et aveugles ! lequel est le plus grand, ou l’or, ou le temple qui rend cet or sacré ? Et si quelqu’un, dites-vous, a juré par l’autel, cela n’est rien ; mais s’il a juré par le don qui est sur l’autel, il est lié. Insensés et aveugles ! car lequel est le plus grand, le don ou l’autel qui rend le don sacré ? Celui donc qui jure par l’autel, jure par l’autel et par tout ce qui est dessus ; et celui qui jure par le temple, jure par le temple et par celui qui y habite ; et celui qui jure par le ciel, jure par le trône de Dieu et par Celui qui est assis dessus. »

Pouvez-vous imaginer Jésus donnant ces sévères admonitions à ces manipulateurs de la vérité ? Mais Jésus S’adressa directement à ces scribes, ces pharisiens et ces saducéens en les traitant d’hypocrites. La cécité que Jésus condamnait avait un impact spirituel pragmatique. Évidemment, si quelqu’un ne comprend pas une vérité toute simple, le résultat sera, soit embarrassant, soit douloureux. « Alors ses disciples, s’approchant, lui dirent : N’as-tu pas remarqué que les pharisiens ont été scandalisés quand ils ont entendu ce discours ? Mais il répondit : Toute plante que mon Père céleste n’a point plantée, sera déracinée. Laissez-les ; ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles ; que si un aveugle conduit un autre aveugle, ils tomberont tous deux dans la fosse », leur déclara Jésus, dans Matthieu 15:12-14. Le grand Créateur de l’univers sait très bien comment guider Sa Création.

Regardons ensemble Genèse 1:28, lorsque Dieu créa les humains. « Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. » Si nous, en tant que Ses serviteurs, ne comprenons pas Ses instructions, nous sommes destinés à avoir de gros problèmes. Tout comme les scribes et les pharisiens, nous risquons de devenir des : « Conducteurs aveugles, qui coulez le moucheron, et qui avalez le chameau ! » (Matthieu 23:24). Cependant, la plus grande cécité est spirituelle.

L’apôtre Pierre nous a dévoilé les attributs nécessaires afin de savoir comment grandir dans la foi.  « Ainsi, y apportant tout votre zèle, ajoutez à votre foi la vertu, et à la vertu la science ; et à la science la tempérance ; et à la tempérance la patience ; et à la patience la piété ; et à la piété l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel la charité. Car si ces choses sont en vous, et y abondent, elles ne vous laisseront ni oisifs, ni stériles dans la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. Mais celui en qui ces choses ne se trouvent point, est aveugle, sa vue est courte, et il a oublié la purification de ses péchés passés. C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le Royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée » (2 Pierre 1:5-11).

Dans Son message aux sept Églises, Jésus a prévenu l’Église de Laodicée : « Car tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien ; et tu ne connais pas que tu es malheureux, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nu » (Apocalypse 3:17). Mais Jésus lui déclare aussi : « Je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, pour devenir riche ; et des vêtements blancs, pour être vêtu, et que la honte de ta nudité ne paraisse point, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies » (Apocalypse 3:18). Par contre, aux leaders juifs, Jésus leur dit : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous courez la mer et la terre pour faire un prosélyte ; et quand il l’est devenu, vous le rendez enfant de la géhenne deux fois plus que vous » (Matthieu 23:15).

Par le fait même, Jésus avertit les faux enseignants de l’époque actuelle de ne pas concevoir les mêmes pratiques, car elles pourraient leur amener de terribles conséquences. Dans Jean 8:44, Jésus dit bien aux pharisiens : « Le père dont vous êtes issus, c’est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge. » Pourtant, dans Jean 8:45-46, Jésus leur dit : « Mais parce que je dis la vérité, vous ne me croyez point. Qui de vous me convaincra de péché ? Et si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas ? » Ils étaient si résolus à résister à la vérité qu’ils étaient prêts à tuer Jésus afin d’arrêter Son message de liberté et ainsi faire plaisir à Satan.

Paul aussi fit face à Élymas, dans Actes 13:8-11, lequel tentait de l’empêcher de révéler la Parole au proconsul : « Mais Élymas, le magicien, car c’est ainsi que se traduit son nom, leur résistait, tâchant de détourner le proconsul de la foi. Mais Saul, qui est aussi appelé Paul, rempli du Saint-Esprit, et ayant les yeux fixés sur lui, dit : O toi, qui es plein de toute fraude et de toute méchanceté, fils du diable, ennemi de toute justice, ne cesseras-tu point de pervertir les voies droites du Seigneur ? Et voici, dès maintenant la main du Seigneur est sur toi, et tu seras aveugle, et tu ne verras point le soleil, pour un temps. Et à l’instant, l’obscurité et les ténèbres tombèrent sur lui ; et tournant çà et là, il cherchait un guide. »

Ensuite : « Il arriva à Iconium que Paul et Barnabas entrèrent ensemble dans la synagogue des Juifs, et parlèrent de telle sorte, qu’il y eut une grande multitude de Juifs et de Grecs qui crurent. Mais les Juifs incrédules excitèrent et irritèrent les esprits des Gentils contre les frères. Cependant Paul et Barnabas demeurèrent là assez longtemps, parlant hardiment, à cause du Seigneur, qui rendait témoignage à la parole de sa grâce, en faisant par leurs mains des prodiges et des miracles. Mais le peuple de la ville fut partagé ; et les uns étaient pour les Juifs, et les autres pour les apôtres. Et comme il se fit une émeute des Gentils et des Juifs, avec leurs principaux chefs, pour outrager les apôtres et pour les lapider, ceux-ci l’apprenant, s’enfuirent dans les villes de Lycaonie, à Lystra et à Derbe, et dans le pays d’alentour, et ils y annoncèrent l’Évangile » (Actes 14:1-7).

Alors, il devient évident que ceux qui détestent la vérité de Dieu se tourneront également contre le peuple de Dieu. Regardons ce que Jésus a déclaré, dans Jean 15:18-21 : « Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, mais que je vous ai choisis dans le monde, c’est pour cela que le monde vous hait. Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont observé ma parole, ils observeront aussi la vôtre. Mais ils vous feront tout cela à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent point celui qui m’a envoyé. »

Jadis, quand notre pays était orienté sur la vérité biblique, nous avions la bénédiction de vivre en liberté. Mais présentement, nous voyons qu’un comportement athée s’établit de plus en plus dans la société actuelle et bouleverse l’ordre dans toutes les régions de la terre. Après que Pierre et Jean eussent été relâchés par le conseil des anciens d’Israël, ils rejoignirent les saints et tous ensemble, ils prièrent ainsi : « Les rois de la terre se sont levés, et les princes se sont assemblés contre le Seigneur et contre son Oint. En effet, Hérode et Ponce-Pilate, avec les Gentils et le peuple d’Israël, se sont assemblés contre ton Saint Fils Jésus, que tu as oint, pour faire toutes les choses que ta main et ton conseil avaient décidé d’avance devoir être faites. Et maintenant, Seigneur, considère leurs menaces, et donne à tes serviteurs d’annoncer ta parole avec une pleine hardiesse ; en étendant ta main, afin qu’il se fasse des guérisons, des miracles et des merveilles par le nom de ton saint Fils Jésus. Lorsqu’ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla ; et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient la Parole de Dieu avec hardiesse » (Actes 4:26-31).

Donne-nous, cher Père, cette même hardiesse pour annoncer Ta Parole chez plusieurs ennemis de la vérité. Car une grande porte nous est ouverte, avec espérance de succès ; mais il y a beaucoup d’adversaires. Donne-nous également d’enseigner Ta Parole avec humilité, fidélité et conviction afin d’apporter Ta vérité dans la vie d’un grand nombre de futurs frères et sœurs. Et lorsque nous serons invités chez ces individus afin de leur expliquer des passages difficiles à comprendre, que jamais le Seigneur ne soit obligé de nous corriger comme Jésus l’a fait avec les leaders juifs de Son époque : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous dévorez les maisons des veuves, tout en affectant de faire de longues prières ; aussi vous en recevrez une plus grande condamnation » (Matthieu 23:14).

Jésus n’y va pas avec le dos de la cuillère ici, car ces leaders religieux utilisaient leur autorité pour éloigner leurs prosélytes de Dieu et de Sa Parole. Ce que ces pharisiens faisaient était très sérieux, car l’emphase, dans la correction de Jésus, était concentrée sur l’impact que leur enseignement avait sur la vie de ces prosélytes. L’apôtre Jacques avait certainement cet incident à l’esprit lorsqu’il a déclaré, dans Jacques 3:1-2 : « Mes frères, qu’il n’y en ait pas parmi vous beaucoup qui enseignent, car nous encourrons un jugement plus sévère. Or, nous bronchons tous en plusieurs choses. Si quelqu’un ne bronche point en paroles, c’est un homme parfait, qui peut tenir aussi tout son corps en bride. »

Dans sa deuxième épître à Timothée, Paul lui décrit une série de mauvaises attitudes qui caractériseront les personnes dans les derniers jours. « Or, sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là » (2 Timothée 3:1-5). Quelle remarquable prescience de notre société moderne !

Mais en parlant des leaders religieux, Paul déclare : « De ce nombre sont ceux qui s’introduisent dans les maisons, et qui captivent de pauvres femmes chargées de péchés, entraînées par diverses passions ; qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité. Et comme Jannès et Jambrès résistèrent à Moïse, ceux-ci de même résistent à la vérité ; gens d’un esprit corrompu, et réprouvés à l’égard de la foi. Mais ils ne feront pas de plus grands progrès ; car leur folie sera connue de tous, comme le fut aussi celle de ces deux-là », nous confirme Paul, dans 2 Timothée 3:6-9.

Cependant, à son jeune évangéliste, Paul lui dit : « Pour toi, tu as suivi ma doctrine, ma conduite, mon dessein, ma foi, ma patience, ma charité, ma constance, mes persécutions et mes afflictions, comme celles qui me sont arrivées à Antioche, à Iconium, à Lystre. Quelles persécutions j’ai supportées ! Et le Seigneur m’a délivré de toutes. Or, tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés. Mais les hommes méchants et les imposteurs iront en empirant, séduisant et étant séduits » (2 Timothée 3:10-13). Mais ce principe divin persiste. Car : « il sera beaucoup redemandé à quiconque il aura été beaucoup donné ; et on exigera plus de celui à qui on aura beaucoup confié » (Luc 12:48).

N’oublions jamais que les pharisiens et les saducéens du temps de Jésus connaissaient les Écritures, et c’est pourquoi Jésus les traita d’hypocrites au comportement destructif, recevant par le fait même Son jugement sévère. Alors, tout ceux qui utilisent le plateau du leadership pour altérer la vérité le font : « Car ils aimèrent plus la gloire qui vient des hommes, que la gloire de Dieu » (Jean 12:43). Et s’ils le font au sein de la religion ou dans des positions politiques, comme c’était le cas des pharisiens et des saducéens, ou simplement dans le cas des maîtres académiciens d’aujourd’hui, alors ils récolteront ce qu’ils méritent.

Paul s’adresse à ces gens, dans Romains 2:5-8, lorsqu’il déclare ; « Mais par ton endurcissement et ton cœur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu, qui rendra à chacun selon ses œuvres, savoir, la vie éternelle à ceux qui, persévérant dans les bonnes œuvres, cherchent la gloire, l’honneur et l’immortalité ; mais l’indignation et la colère aux contentieux et à ceux qui sont rebelles à la vérité, et qui obéissent à l’injustice. » Que le Seigneur nous donne le discernement et la sagesse d’éviter ceux qui causent des divisions et des scandales contre la doctrine que nous avons apprise, et à nous éloigner continuellement d’eux.




D.560 – Les cieux des cieux

Par Joseph Sakala

Dans 1 Rois 8:27-28 nous pouvons lire : « Mais serait-il vrai que Dieu habitât sur la terre ? Voici, les cieux, même les cieux des cieux, ne peuvent te contenir ; combien moins cette maison que j’ai bâtie ! Toutefois, ô Éternel, mon Dieu, aie égard à la prière de ton serviteur et à sa supplication, pour écouter le cri et la prière que ton serviteur t’adresse aujourd’hui. » Le terme « ciel » n’est pas l’endroit où les âmes des justes vont après leur mort, selon l’enseignement populaire répandu depuis des siècles dans toutes les religions du monde séduites par Satan. En plus du ciel étoilé au-dessus de nos têtes, la Bible nous parle également d’un troisième ciel, un royaume que Paul aurait visité temporairement dans un songe.

Nous voyons son témoignage dans 2 Corinthiens 12:1-5 : « Certainement il ne me convient pas de me glorifier, car j’en viendrai à des visions et à des révélations du Seigneur. Je connais un homme en Christ, qui, il y a plus de quatorze ans, fut ravi jusqu’au troisième ciel ; (si ce fut dans le corps, je ne sais ; si ce fut hors du corps, je ne sais ; Dieu le sait.) Et je sais que cet homme (si ce fut dans le corps, ou si ce fut hors du corps, je ne sais ; Dieu le sait) fut ravi dans le paradis, et y entendit des paroles ineffables, qu’il n’est pas possible à l’homme d’exprimer. Je puis me glorifier d’être cet homme-là ; mais je ne me glorifierai pas de moi-même, sinon dans mes infirmités. » Donc Paul aussi avait eu des visions qu’il était le seul à connaître, mais qu’il devait garder secrètes jusqu’au moment où Jésus les révélerait à Jean.

Néanmoins, à nous, Ses serviteurs, Dieu nous a révélé certaines vérités sur la création, comme par exemple, dans Genèse 1:14-19 où nous apprenons : « Puis Dieu dit : Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue des cieux, pour séparer le jour d’avec la nuit, et qu’ils servent de signes, et pour les saisons, et pour les jours, et pour les années ; et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et cela fut ainsi. Et Dieu fit les deux grands luminaires ; le grand luminaire, pour dominer sur le jour, et le petit luminaire, pour dominer sur la nuit ; il fit aussi les étoiles. Et Dieu les mit dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et pour dominer sur le jour et sur la nuit, et pour séparer la lumière d’avec les ténèbres ; et Dieu vit que cela était bon. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le quatrième jour. »

En effet, le mot hébreu shamayim est un nom pluriel, souvent traduit « cieux » tout comme « ciel ». Le concept d’un « premier ciel », d’un « deuxième ciel » et d’un « troisième ciel » peut nous annoncer autre chose, tout dépendant de son contexte. Par exemple, l’apôtre Pierre nous parle de certains individus, dans 2 Pierre 3:5-7 : « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la Parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau. Or, les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies. »

Mais, dans 2 Pierre 3:13-14, où l’apôtre nous parle d’une nouvelle terre : « Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite. C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, efforcez-vous d’être trouvés sans tache et sans reproche devant lui dans la paix. » L’expression « cieux des cieux » paraît au moins six fois dans l’Ancien Testament. Cependant, dans le Nouveau Testament, nous apprenons, dans Éphésiens 4:9-10 : « Or, que signifie : Il est monté, si ce n’est qu’auparavant il était descendu dans les parties basses de la terre ? Celui qui est descendu, c’est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin qu’il remplît toutes choses. »

Afin d’être avec le Père, Jésus est monté au-delà des cieux, jusqu’au troisième ciel. C’est un endroit situé au-delà des étoiles et des galaxies, et d’où Dieu surveille toute Son œuvre. Un jour, tel que prédit, la Jérusalem céleste descendra du troisième ciel jusque sur cette terre. Dans Apocalypse 21:2-3 : « Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. »

Nous rêvons tous de ce moment, car : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles », nous dévoile ce merveilleux passage d’Apocalypse 22:3-5. Donc, la Nouvelle Jérusalem viendra se poser sur cette Nouvelle Terre et nous servirons notre Seigneur éternellement. Alors, tout les : « Royaumes de la terre, chantez à Dieu ! Psalmodiez au Seigneur (Sélah), à celui qui s’avance porté sur les cieux des cieux, les cieux éternels ! Voici, il fait retentir sa voix, sa puissante voix » (Psaume 68:33-34).

Pourtant, regardons ensemble ce que l’apôtre Paul nous déclare au sujet de nos corps, dans 1 Corinthiens 15:51-52 : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. » Nous ne connaissons pas la date de l’avènement de Jésus, mais voici le signe très net. La dernière trompette sonnera et des morts ressusciteront immortels ou incorruptibles. Est-ce vraiment possible ? Allons voir une description détaillée de cet événement extraordinaire qui demeure toujours un mystère pour ceux qui n’acceptent pas la Parole de Dieu dans le but de prêcher leur propre « vérité ».

Voici ce que Paul nous déclare, dans 1 Thessaloniciens 4:15-17 : « Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui seront restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement. [Notez que ce ne sont pas tous les morts, qui ressusciteront, mais seulement ceux qui sont morts dans le Seigneur]. Ensuite, nous les vivants qui seront restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. » Notez encore que ceux qui font partie de cette première résurrection ne montent pas au ciel (le troisième), ils montent dans les nuages (le premier ciel), à la rencontre de Jésus qui descend du ciel.

Allons voir le reste de cette prophétie fantastique, dans 1 Corinthiens 15:51-55, où Paul déclare : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette [la septième] ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. [Pourquoi ?] Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire. O mort ! Où est ton aiguillon ? O enfer [le séjour des morts] ! Où est ta victoire ? » Ce beau verset détruit à tout jamais la malédiction de souffrir en enfer (selon les catholiques et la plupart des protestants, ainsi que selon les musulmans) durant l’éternité !

Mais où seront ceux qui se trouveront encore vivants lors de la venue de Christ ? Cachés dans un lieu de refuge, comme certains groupes religieux veulent le faire croire ? « Et alors ils verront venir le Fils de l’homme sur une nuée, avec une grande puissance et une grande gloire. Or quand ces choses commenceront d’arriver, regardez en haut, et levez la tête [vers le ciel], parce que votre délivrance approche » (Luc 21:27-28). Le Seigneur : « enverra Ses anges avec un grand éclat de trompette, et ils rassembleront Ses élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout » (Matthieu 24:31). Les élus seront un peu partout dans le monde en train d’évangéliser pour Christ, sous Sa protection directe. Voilà ce que nous lisons dans Matthieu 24:40-41 : « Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l’un sera pris et l’autre laissé ; de deux femmes qui moudront au moulin, l’une sera prise et l’autre laissée. » Alors, veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur viendra.

Lors de la consécration du temple, Salomon a déclaré, dans sa prière : « Et maintenant, ô Dieu d’Israël, je t’en prie, que la parole que tu as adressée à ton serviteur David, mon père, soit ratifiée. Mais serait-il vrai que Dieu habitât sur la terre ? Voici, les cieux, même les cieux des cieux, ne peuvent te contenir ; combien moins cette maison que j’ai bâtie ! » (1 Rois 8:26-27). Dans les Saintes Écritures, le premier ciel, où les oiseaux volent et où nous voyons les nuages qui arrosent la terre, est bien connu de nous tous. Au-delà de notre atmosphère toutefois, se trouve un deuxième ciel où nous voyons le reste de l’univers avec ses étoiles et ses galaxies. C’est de ce ciel dont il est question dans Genèse 1:14-15, lorsque Dieu dit : « Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue des cieux, pour séparer le jour d’avec la nuit, et qu’ils servent de signes, et pour les saisons, et pour les jours, et pour les années ; et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et cela fut ainsi. »

Mais Paul nous parle d’un troisième ciel où le trône même de Dieu se situe, et d’où Il : « doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, Qui seul possède l’immortalité, [et] qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen » (1 Timothée 6:15-16). C’est également dans ce ciel, où Paul, dans une vision : « Fut ravi dans le paradis, et y entendit des paroles ineffables, qu’il n’est pas possible à l’homme d’exprimer » (2 Corinthiens 12:4). Des prophéties ahurissantes et étonnantes qu’il nous a dévoilées seulement à la fin de son ministère avant de mourir décapité. Donc, Paul avait reçu de Jésus certaines prophéties avant même que Jean les ait reçues sur l’île de Patmos et que nous les découvrions dans l’Apocalypse.

Voilà pourquoi le mot « ciel », en hébreu, est shamayim, un mot indiquant le singulier ou le pluriel, souvent traduit, selon le contexte, « ciel » aussi bien que « cieux ». Comme je l’ai dit, le concept de trois cieux s’applique aussi à quelque chose de futur. Rappelons que, dans 2 Pierre 3:5-7, le chef des apôtres déclare : « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau. Or, les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies. » Puis, au verset 13, Pierre ajoute : « Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite. » Donc, des cieux à trois époques différentes.

Tout démontre que le troisième ciel est l’endroit où se situe le trône de Dieu depuis toujours, étant officiellement et chronologiquement le premier, avant la Création. C’est de ce ciel dont discourt Paul en parlant de Jésus, lorsqu’il déclare : « C’est pourquoi, il est dit : Étant monté en haut, il a emmené captive une multitude de captifs, et il a distribué des dons aux hommes. Or, que signifie : Il est monté, si ce n’est qu’auparavant il était descendu dans les parties basses de la terre ? Celui qui est descendu, c’est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin qu’il remplît toutes choses » (Éphésiens 4:8-10). Ce ciel est au-delà de toutes les étoiles et des galaxies, une lumière inaccessible, habité par Dieu que nul homme n’a vu, ni ne peut voir.

Un jour, cependant, un phénomène extraordinaire va se produire sur cette terre, car, dans Apocalypse 21:2-3, nous lisons : « Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront Son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. » Puis : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront Sa face, et Son nom sera sur leurs fronts » (Apocalypse 22:3-4). Le trône de Dieu Lui-même sera établi sur cette terre-ci purifiée par le feu, et nous serons éternellement avec Lui. Alors, les : « Royaumes de la terre, chantez à Dieu ! Psalmodiez au Seigneur (Sélah), à Celui qui s’avance porté sur les cieux des cieux, les cieux éternels ! Voici, il fait retentir sa voix, sa puissante voix. Rendez la force à Dieu ! Sa majesté est sur Israël, sa force est dans les nues. De tes sanctuaires, ô Dieu, tu te montres redoutable. C’est  lui, le Dieu d’Israël, qui donne force et puissance au peuple. Béni soit Dieu ! », nous déclare Psaume 68:33-36. Voilà l’honnêteté des Écritures.

Cependant, avant d’apprendre cette honnêteté, il va falloir que l’humanité apprenne certains principes de la vie. Dans Marc 7:10-13, nous lisons : « Car Moïse a dit : Honore ton père et ta mère ; et que celui qui maudira son père ou sa mère soit puni de mort ; mais vous, vous ajoutez : A moins qu’il n’ait dit à son père ou à sa mère : Tout ce dont je pourrais t’assister est corban, c’est-à-dire, un don consacré à Dieu. Et vous ne lui permettez plus de rien faire pour son père ou pour sa mère ; anéantissant la parole de Dieu par votre tradition (le Talmud), que vous avez établie ; et vous faites beaucoup d’autres choses semblables. » Jésus avait déclaré ces dures paroles pour avertir les scribes et les pharisiens qui avaient changé les paroles simples et claires des enseignements des Écritures, par plusieurs « interprétations » afin d’ignorer les Paroles divines et enseigner à la place des choses qui faisaient leur affaire.

Le Seigneur Jésus a toujours utilisé les Écritures littéralement comme ayant autorité divine, et nous devrions également agir de même. Jésus enseignait que chaque mot était véritable et plein d’autorité. « Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli. Celui donc qui aura violé l’un de ces plus petits commandements, et qui aura ainsi enseigné les hommes, sera estimé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura observés et enseignés, celui-là sera estimé grand dans le royaume des cieux », nous assure Jésus dans Matthieu 5:18-19. Jésus a également déclaré que : « l’Écriture ne peut être rejetée » (Jean 10:35).

Les sceptiques pourraient dresser certains malaises face à la Bible, les évolutionnistes iront jusqu’à ridiculiser le récit de la création, les pécheurs pourraient en général s’éloigner de Ses contraintes morales, mais le fait incontestable demeure que les Écritures ne peuvent être brisées ou rejetées ! Jésus a Lui-même déclaré que : « Celui qui me rejette et ne reçoit point mes paroles, a son juge ; la parole que j’ai annoncée, c’est elle qui le jugera au dernier jour. Car je n’ai point parlé par moi-même, mais le Père, qui m’a envoyé, m’a prescrit ce que je devais dire et annoncer. Et je sais que son commandement est la vie éternelle. Les choses donc que je dis, je les dis comme mon Père me les a dites » (Jean 12:48-50). Jésus est Lui-même la Parole vivante de Dieu, et nous ne devrions jamais tenter de changer la Parole inspirée de Dieu par Son Esprit.

À bien y penser, Jésus était là lorsque l’Ancien Testament fut écrit, parce qu’Il a Lui-même été Son Auteur. Donc, Jésus n’a jamais questionné leur authenticité, et nous devrions agir dans le même sens aussi. Néanmoins, plusieurs chrétiens intellectuels suivent présentement l’exemple des pharisiens, plutôt que celui de Christ, en tentant de modifier les Écritures pour leur propre bien. Mais l’apôtre Pierre nous dit, dans 2 Pierre 3:15-16 : « Et croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition. »

Dieu nous a parlé clairement dans Sa Parole. C’est alors notre responsabilité de croire et de faire selon Sa Parole. Tout comme Job a cru lorsque Dieu lui a parlé dans Job 38:4-11, lui déclarant : « Où étais-tu quand je jetais les fondations de la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence. Qui en a réglé les mesures, si tu le sais, ou qui a étendu le niveau sur elle ? Sur quoi en a-t-on fait plonger les bases, ou qui en a posé la pierre angulaire, quand les étoiles du matin poussaient ensemble des cris de joie, et les fils de Dieu, des acclamations ? Et qui renferma la mer dans des portes, quand elle sortit en s’élançant du sein de la terre ; quand je lui donnai la nuée pour vêtement, et l’obscurité pour langes ; quand j’établis ma loi sur elle, quand je lui mis des verrous et des portes, et que je lui dis : Tu viendras jusqu’ici, et tu n’iras pas plus loin ; ici s’arrêtera l’orgueil de tes flots ? »

Il est très important de réaliser qu’il y avait des chants au moment de la création. Les anges, les étoiles du matin, poussaient ensemble des cris de joie, et les fils de Dieu, des acclamations. Et cette belle scène s’est passée bien avant la recréation de la terre par Dieu, afin d’accommoder les humains, créés à l’image de Dieu. Le premier chant par les humains est mentionné au moment de la délivrance d’Israël des mains de pharaon, et il fut composé par Moïse. Je vous cite ce merveilleux cantique au complet.

Dans Exode 15:1-21 nous lisons :

« Alors Moïse et les enfants d’Israël chantèrent ce cantique à l’Éternel, et ils dirent : Je chanterai à l’Éternel, car il s’est hautement élevé. Il a jeté dans la mer le cheval et son cavalier. L’Éternel est ma force et ma louange : il a été mon libérateur. Il est mon Dieu, je le glorifierai ; il est le Dieu de mon père, je l’exalterai. L’Éternel est un vaillant guerrier ; son nom est l’Éternel. Il a jeté dans la mer les chars de Pharaon et son armée ; et l’élite de ses combattants a été plongée dans la mer Rouge. Les flots les ont couverts ; ils sont descendus au fond des eaux, comme une pierre. Ta droite, ô Éternel, est magnifique en force. Ta droite, ô Éternel, écrase l’ennemi. Par la grandeur de ta majesté, tu renverses tes adversaires. Tu envoies ta colère, elle les consume comme le chaume. Au souffle de tes narines les eaux se sont amoncelées ; les courants se sont arrêtés comme une digue ; les flots ont gelé au cœur de la mer. L’ennemi avait dit : Je poursuivrai, j’atteindrai, je partagerai le butin ; mon âme s’assouvira sur eux, je tirerai l’épée, ma main les détruira. Tu as soufflé de ton haleine : la mer les a couverts ; ils ont roulé comme le plomb, au fond des eaux puissantes. Qui est comme toi, parmi les dieux, ô Éternel ? Qui est comme toi magnifique en sainteté, redoutable dans les louanges, opérant des merveilles ? Tu as étendu ta droite ; la terre les engloutit. Tu as conduit par ta miséricorde ce peuple que tu as racheté ; tu l’as dirigé par ta force vers ta sainte demeure. Les peuples l’entendent, et ils tremblent ; l’effroi saisit les habitants de la Palestine. Alors les princes d’Édom sont troublés ; le tremblement saisit les puissants de Moab ; tous les habitants de Canaan désespèrent. La frayeur et l’épouvante tomberont sur eux ; par la grandeur de ton bras, ils deviendront muets comme la pierre, jusqu’à ce que ton peuple, ô Éternel, ait passé ; jusqu’à ce qu’il ait passé, le peuple que tu as acquis. Tu les introduiras et tu les planteras sur la montagne de ton héritage, au lieu que tu as préparé pour ta demeure, ô Éternel, au sanctuaire, Seigneur, que tes mains ont établi. L’Éternel régnera éternellement et à toujours. Car les chevaux de Pharaon, avec ses chars et ses cavaliers, sont entrés dans la mer ; et l’Éternel a fait retourner sur eux les eaux de la mer ; mais les enfants d’Israël ont marché à sec au milieu de la mer. Et Marie, la prophétesse, sœur d’Aaron, prit dans sa main le tambourin, et toutes les femmes sortirent après elle, avec des tambourins et en dansant. Et Marie répondait à ceux qui chantaient : Chantez à l’Éternel, car il s’est hautement élevé ; il a jeté dans la mer le cheval et son cavalier. »

Il est donc très significatif que le dernier chant mentionné dans la Bible est cité par Jean dans Apocalypse 15:2-4, où, dans une vision, il nous déclare : « Je vis aussi comme une mer de verre, mêlée de feu ; et ceux qui avaient vaincu la bête, et son image, et sa marque, et le nombre de son nom, qui se tenaient sur la mer de verre, ayant les harpes de Dieu. Et ils chantaient le cantique de Moïse, serviteur de Dieu, et le cantique de l’Agneau, en disant : Tes œuvres sont grandes et admirables, ô Seigneur Dieu Tout-Puissant ! Tes voies sont justes et véritables, ô Roi des saints ! Seigneur ! qui ne te craindrait, et ne glorifierait ton nom ? Car tu es le seul Saint ; aussi toutes les nations viendront et se prosterneront devant ta face, parce que tes jugements ont été manifestés. »

Ce chant des saints nous ramène au chant de Moïse, puisque leur délivrance de Pharaon fut spirituellement un type de la victoire sur la Bête et le Faux Prophète des derniers temps. Cependant, ce chant doit être combiné avec le chant dédié à l’Agneau, le nouveau chant des saints, dans Apocalypse 5:8-10, où nous lisons : « Et quand il eut pris le livre, les quatre animaux et les vingt-quatre Anciens se prosternèrent devant l’Agneau, ayant chacun des harpes et des coupes d’or pleines de parfums, lesquelles sont les prières des Saints. Et ils chantaient un cantique nouveau, disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre », en louant le Seigneur pour Sa rédemption accordée par Son sang comme substitution à nos péchés.

Ces trois cantiques doivent sûrement fonder les thèmes de la musique chrétienne, car ils nous viennent de la Bible. Ils sont louables, car ils nous réfèrent au passé, au présent et aux œuvres futures de Christ dans le Millénium et au-delà, soutenant toute chose par la puissance de Sa Parole (Hébreux 1:3). Voici l’œuvre de Dieu qui, pour Paul, aurait commencé à Philippes. Regardons ensemble ce que Paul a écrit dans Philippiens 1:1-6 : « Paul et Timothée, serviteurs de Jésus-Christ, à tous les Saints en Jésus-Christ, qui sont à Philippes, aux évêques et aux diacres : Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père, et de Jésus-Christ notre Seigneur ! Je rends grâces à mon Dieu, toutes les fois que je me souviens de vous ; priant toujours pour vous tous avec joie, dans toutes mes prières, à cause de votre commun attachement à l’Évangile, depuis le premier jour jusqu’à maintenant ; étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour de Jésus-Christ. »

L’Église à Philippes, petite ville de la région de la Macédoine, fut fondée lors des voyages missionnaires de Paul. Il y avait été appelé lors d’une vision : « Et Paul eut une vision pendant la nuit : un homme macédonien se tenait debout et le sollicitait, en disant : Passe en Macédoine, et viens nous secourir. Aussitôt après cette vision, nous nous disposâmes à passer en Macédoine, concluant que le Seigneur nous appelait à y annoncer l’Évangile » (Actes 16:9-10). Le ministère européen avait commencé par la conversion de Lydie. Car : « une certaine femme, nommée Lydie, de la ville de Thyatire, marchande de pourpre, qui craignait Dieu, écoutait ; et le Seigneur lui ouvrit le cœur, pour faire attention aux choses que Paul disait. Et quand elle eut été baptisée avec sa famille, elle nous fit cette prière : Si vous m’avez jugée fidèle au Seigneur, entrez dans ma maison, et y demeurez ; et elle nous y obligea » (Actes 16:14-15).

Ayant ouvert une porte devant Paul, Dieu lui permit de faire un miracle : « Or, comme nous allions à la prière, une servante qui avait un esprit de Python, et qui procurait un grand profit à ses maîtres en devinant, nous rencontra. Ayant suivi Paul et nous, elle s’écria en disant : Ces hommes sont des serviteurs du Dieu très haut, qui vous annoncent la voie du salut. Elle fit cela pendant plusieurs jours ; mais Paul, en étant importuné, se retourna, et dit à l’esprit : Je te commande au nom de Jésus-Christ, de sortir de cette fille. Et il en sortit au même instant » (Actes 16:16-18). Vous avez ici la façon d’exorciser une personne dans la véritable Église. Notez que Paul s’adresse directement au démon qui possédait cette sorcière. De beaucoup différent de ce qu’on nous présente dans les films de nos jours !

Tout le monde devait se réjouir en voyant cet exorcisme. « Mais ses maîtres, voyant qu’ils avaient perdu l’espérance de leur gain, se saisirent de Paul et de Silas, et les traînèrent sur la place publique, devant les magistrats. Et les ayant menés aux préteurs, ils leur dirent : Ces hommes troublent notre ville ; ce sont des Juifs, et ils enseignent une manière de vivre qu’il ne nous est pas permis de recevoir, ni de suivre, à nous qui sommes Romains. Alors la foule se souleva contre eux, et les préteurs, ayant fait déchirer leurs vêtements, ordonnèrent qu’ils fussent battus de verges. Et après leur avoir infligé plusieurs coups, ils les jetèrent en prison et ordonnèrent au geôlier de les garder sûrement » (Actes 16:19-23).

C’était l’occasion pour Dieu de faire un autre miracle. Car, dans Actes 16:24-30, nous pouvons lire : « Ayant reçu cet ordre, celui-ci les jeta dans la prison intérieure, et serra leurs pieds dans des entraves. Sur le minuit, Paul et Silas étant en prières, chantaient les louanges de Dieu, et les prisonniers les entendaient. Et tout d’un coup il se fit un grand tremblement de terre, en sorte que les fondements de la prison furent ébranlés, et en même temps toutes les portes furent ouvertes, et les liens de tous furent rompus. Alors le geôlier, s’étant réveillé, et voyant les portes de la prison ouvertes, tira son épée, et allait se tuer, croyant que les prisonniers s’étaient sauvés. Mais Paul d’une voix forte s’écria : Ne te fais point de mal ; car nous sommes tous ici. Alors le geôlier, ayant demandé de la lumière, entra promptement, et tout tremblant se jeta aux pieds de Paul et de Silas. Puis les menant dehors, il leur dit : Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé ? »

Lorsque le cœur d’une personne est touché par Dieu, le converti demande immédiatement ce qu’il faut faire pour être sauvé. Alors, Paul et Silas lui dirent : « Crois au Seigneur Jésus-Christ, et tu seras sauvé, toi et ta famille. Et ils lui annoncèrent la parole du Seigneur, et à tous ceux qui étaient dans sa maison. Et les ayant pris avec lui à cette heure même de la nuit, il lava leurs plaies ; et il fut aussitôt baptisé, lui et tous les siens. Et les conduisant dans son logement, il leur servit à manger ; et il se réjouit de ce qu’il avait cru en Dieu, avec toute sa famille. Le jour étant venu, les préteurs lui envoyèrent dire par les licteurs : Relâche ces hommes-là. Aussitôt le geôlier rapporta ces paroles à Paul, et lui dit : Les préteurs ont envoyé pour vous faire relâcher ; sortez donc maintenant, et allez en paix » (Actes 16:31-36).

Peu après, Paul se rendit en Thessalonique, à Bérée et à Athènes, où il rencontra beaucoup de difficultés et de persécution. Néanmoins, le travail qu’il avait commencé à Philippes se poursuivait graduellement dans tout le continent. Et l’épître très personnelle que Paul écrivit à l’Église philippienne contient quelques-unes des plus importantes doctrines de toutes les Écritures concernant Christ et notre vie victorieuse en Christ. Le souverain plan divin incluait l’Europe. Dieu a vu à ce que les empêchements gouvernementaux, ainsi que l’opposition personnelle, fussent anéantis. Aujourd’hui, plusieurs chrétiens retracent leurs ancêtres en Europe.

De grands mouvements évangéliques, ainsi que leurs missions mondiales d’évangélisation retracent leurs racines en Europe. La préservation par Dieu de Ses Écritures s’est faite là aussi, car Dieu avait décidé que la prédication de Sa Parole commencerait également par l’Église occidentale. Aujourd’hui, plusieurs chrétiens se tournent vers Christ dans le monde entier ; cependant, c’est à Philippes que le témoignage fidèle a commencé par la prédication pleine de sacrifices de Paul et de Silas concernant la bonne nouvelle à propos de Jésus-Christ et de Son œuvre de salut.




D.556 – Les vérités recherchées

Par Joseph Sakala

Il y a une instruction dans la Parole de Dieu que nous lisons très souvent, mais dont la signification échappe à la connaissance de la plupart des humains. Cependant, elle est d’une importance primordiale à la Famille divine. C’est que Dieu nous a tous créés entièrement libres de sonder, non seulement Ses Écritures, mais également toutes choses que Dieu a créées. Voilà pourquoi, dans Proverbes 25:2-3, nous pouvons lire : « La gloire de Dieu est de cacher les choses ; mais la gloire des rois est de sonder les affaires. Il n’y a pas moyen de sonder les cieux, à cause de leur hauteur, ni la terre, à cause de sa profondeur, ni le cœur des rois. » L’éducation universitaire est souvent proclamée le meilleur moyen de rechercher la vérité et les hommes de science s’enorgueillissent de leurs « recherches ».

Déjà dans cette déclaration, il y a une vérité et une fausseté. La fausseté, c’est de croire que l’on a besoin de beaucoup d’éducation pour vraiment connaître la vérité, et les hommes de science s’enorgueillissent de leurs « recherches ». La vérité, cependant, c’est que Dieu nous a donné Sa vérité écrite de telle façon qu’elle peut être comprise avec un minimum d’éducation par celui ou celle qui cherche vraiment à connaître Sa Parole. Sans aucun doute, la méthode scientifique a mené certains à découvrir des inventions très profitables, et mêmes les gouvernements ont subventionné plusieurs recherches à cause de leur propre utilité. Mais qu’en est-il de la vérité divine ?

La Parole de Dieu nous déclare elle-même de façon catégorique qu’il n’y a pas moyen de sonder les cieux, à cause de leur hauteur, ni la terre, à cause de sa profondeur, ni le cœur des rois. Alors, il est inutile pour les hommes et les femmes de sonder ces choses à moins que Dieu veuille nous les révéler. Malgré cela, les humains ont « découvert » certaines vérités, qu’ils proclament comme étant véritables, et qui sont pourtant responsables de toute la confusion qui existe dans le monde simplement parce que ces « vérités » sont humaines et non divines. Car il n’y a pas de confusion en Dieu. Laissez-moi vous en citer quelques-unes.

La très grande majorité des religions enseignent que l’humain peut monter au ciel après sa mort. Ceux qui enseignent cela ne vous citeront jamais Jean 3:13 où Jésus Lui-même a dit : « Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. » Et quand on leur montre ce passage biblique, ils sont rapides à répondre : « Mais c’est seulement avant le premier avènement de Christ ! » Pourtant, tous Ses disciples, Ses apôtres, Ses évangélistes et ceux qui ont écrit les épîtres et l’Apocalypse n’ont jamais mentionné qu’eux aussi pouvaient aller au ciel après l’ascension de Christ. Par quel tour de passe-passe expliquent-ils que les apôtres seraient allés au ciel, mais pas les patriarches comme Abraham, Isaac et Jacob ? Abraham est qualifié de « père de la foi » par Dieu Lui-même !

Combien d’églises enseignent que Christ va venir enlever Son Église pour l’amener au ciel sept années avant la grande tribulation ? Vérifiez dans vos Bibles et vous verrez que la tribulation entière ne durera que trois ans et demi, car : « si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des élus ils seront abrégés » (Matthieu 24:22). De plus, Christ a dit qu’Il ressusciterait Ses disciples au dernier jour : « Et c’est ici la volonté du Père qui m’a envoyé, que je ne perde rien de tout ce qu’il m’a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour » (Jean 6:39). Et pour S’assurer que les tenants du concept d’un enlèvement sept ans avant ce dernier jour aient l’air ridicule, Il le répète au verset 40, au verset 44 et au verset 54 !

Et qu’en est-il de l’immortalité ? Si l’âme est vraiment immortelle, pourquoi Jésus a-t-Il déclaré, dans Matthieu 10:28 : « Et ne craignez point ceux qui ôtent la vie du corps, et qui ne peuvent faire mourir l’âme ; mais craignez plutôt celui qui peut faire périr et l’âme et le corps dans la géhenne. » Pourtant, presque toutes les églises chrétiennes prêchent que nous avons une âme immortelle, sans se rendre compte qu’elles enseignent un vieux concept de la Kabbale juive tiré des Chaldéens et de leur religion à Mystères de Babylone, et qui s’est répandu jusqu’à aujourd’hui dans le christianisme moderne et dans les religions hindou, bouddhiste, confucianiste et autres, ainsi que dans toute la multitude des groupements du Nouvel Âge.

Il y a en ce moment un débat croissant entre la « science établie » qui prend pour acquis que la terre est ronde, et des gens qui disent que la surface de la terre est plate. Lequel des deux camps est inspiré par la Parole de Dieu ? Pourtant, Dieu ne déclare-t-Il pas : « Il n’y a pas moyen de sonder les cieux, à cause de leur hauteur, ni la terre à cause de sa profondeur » ? On peut inventer toutes sortes de théories et leur donner des « fondations bibliques » accommodantes. L’homme aurait-il acquis plus de connaissance que Dieu ? Dans Jérémie 17:9, Dieu nous dit : « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin ; qui le connaîtra ? » Seul l’Éternel peut sonder le cœur. Seul Dieu peut inspirer ceux qu’Il veut dans cette connaissance profonde. Donc, vérifiez toute chose dans votre Bible comme les Béréens, afin de ne croire que la Parole de Dieu.

Dans Genèse 1:26, Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. » L’homme peut dominer sur la terre, mais seulement dans les paramètres établis par Dieu Lui-même. Il y a des choses qui vont bien au-delà des capacités de l’homme dans ses recherches humaines. Pourtant, elles sont comprises de la part d’un cœur qui se tient proche de Dieu, Lequel nous a créés selon Son image. Job Lui dit : « Mais moi, j’aurais recours à Dieu, et j’adresserais ma parole à Dieu, qui fait de grandes choses qu’on ne peut sonder, de merveilleuses choses qu’on ne peut compter » (Job 5:8-9). Cela s’applique certainement à bien des choses dont nous ne soupçonnons même pas encore qu’elles existent.

Malgré cela : « Chaque jour je te bénirai ; je louerai ton nom à toujours, à perpétuité. L’Éternel est grand et très digne de louange, et l’on ne saurait sonder sa grandeur. Une génération dira la louange de tes œuvres à l’autre génération, et elles raconteront tes hauts faits » (Psaume 145:2-4). « Ne le sais-tu pas, ne l’as-tu pas entendu, que l’Éternel est le Dieu d’éternité, qui a créé les extrémités de la terre ? [Quelles sont les « extrémités » d’une terre « ronde » ? Sommes-nous en train de prouver que la Terre est plate ?] Il ne se lasse point, il ne se fatigue point, et on ne peut sonder Son intelligence » (Esaïe 40:28). Il y a beaucoup plus à découvrir concernant Dieu et Sa grande création que ce que les hommes peuvent découvrir durant toute leur vie.

Mais ceux qui l’aiment auront l’éternité pour découvrir les complexités majestueuses de Son univers infini, car : « comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2:9-10). Donc, si vous ne comprenez pas tout présentement, un jour, vous comprendrez parce que tout nous sera révélé par Son Esprit. Ce qui prime maintenant, c’est Son salut qu’on ne peut pas gagner par nos propres moyens, mais seulement par Sa mort pour nous, et qu’Il nous a offert gratuitement.

Quel merveilleux paradoxe ! « O profondeur de la richesse, et de la sagesse, et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont impénétrables, et que ses voies sont incompréhensibles ! Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou, qui a été Son conseiller ? » (Romains 11:33-34). Mais comme le disait si bien Paul, dans Éphésiens 3:8 : « C’est à moi, le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer, parmi les Gentils, les richesses incompréhensibles de Christ. » Que la terre est ronde ou plate ? Savoir de quelle forme est la Terre n’est pas un prérequis au salut, mais cela vient démontrer que la Bible est bien plus scientifique que les savants modernes.

Ce que Paul nous exhorte plutôt, c’est : « de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ, afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui » (Éphésiens 3:9-12). Voilà ce que Ses disciples devaient savoir.

Ce que les disciples voulaient aussi absolument savoir, c’est que : « Dieu est puissant pour vous combler de toutes sortes de grâces, afin qu’ayant toujours tout ce qui vous est nécessaire, vous abondiez en toutes sortes de bonnes œuvres, selon qu’il est écrit ; Il a répandu, il a donné aux pauvres ; sa justice demeure éternellement » (2 Corinthiens 9:8-9). Jésus Lui-même a déclaré : « je suis venu, pour que mes brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis » (Jean 10:10-11). Cette promesse bien connue est quelquefois mal comprise, étant interprétée à savoir que la vie chrétienne serait une vie de prospérité matérielle abondante et de joie continuelle.

Le mot « abondance » et autres mots semblables sont tous fondés sur le même mot grec qui veut vraiment dire « abondance », mais pourrait être appliqué autant aux sentiments de peine qu’aux sentiments de joie. La vie chrétienne, comme démontrée dans le texte plus haut, devrait nous pourvoir une abondance d’œuvres pour Christ, pour la simple raison que Dieu est puissant pour nous combler de toutes sortes de grâces, telles que manifestées envers nous. « Ainsi, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez avec lui, enracinés et fondés en lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces. Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les rudiments du monde, et non selon Christ » (Colossiens 2:6-8).

Les chrétiens devraient cependant abonder aussi en amour. « Et que le Seigneur vous fasse croître et abonder en charité les uns envers les autres, et envers tous, comme il en est de nous envers vous ; et qu’il affermisse vos cœurs pour qu’ils soient irrépréhensibles dans la sainteté devant Dieu notre Père, à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ avec tous ses saints » (1 Thessaloniciens 3:12-13). Par contre, les chrétiens peuvent également subir de grandes peines et des difficultés dans cette vie.

Comme nous le déclare si bien Paul, dans 2 Corinthiens 11:23-28 : « je le suis plus encore ; plus je le suis par les travaux, infiniment plus par les blessures, plus par les prisons ; souvent en danger de mort ; cinq fois j’ai reçu des Juifs quarante coups moins un ; trois fois j’ai été battu de verges ; une fois j’ai été lapidé ; trois fois j’ai fait naufrage ; j’ai passé un jour et une nuit dans la mer profonde ; j’ai été souvent en voyage ; en danger sur les fleuves, en danger de la part des voleurs, en danger parmi ceux de ma nation, en danger parmi les Gentils, en danger dans les villes, en danger dans les déserts, en danger sur la mer, en danger parmi les faux frères ; dans les peines, dans les travaux, dans de fréquentes veilles, dans la faim, dans la soif, souvent dans les jeûnes, dans le froid et dans la nudité. Et chaque jour, sans parler des autres choses, je suis assiégé par les soucis de toutes les Églises. »

Un chrétien pourrait abonder en pauvreté. Dans 2 Corinthiens 8:1-4, nous pouvons lire : « Or, nous vous faisons connaître, frères, la grâce que Dieu a faite aux Églises de Macédoine ; c’est qu’ayant été éprouvés par plusieurs afflictions, ils ont été remplis de joie, et dans leur profonde pauvreté, ils ont répandu avec abondance les richesses de leur libéralité. Car, je l’atteste, ils ont donné de leur propre mouvement, selon leur pouvoir, et même au-delà de leur pouvoir ; nous priant très instamment de recevoir cette aumône et leur contribution pour l’assistance des saints. »

Cependant, une abondance de souffrance chez le croyant peut toujours être contrebalancée par la grâce abondante de Dieu. « Car, comme les souffrances de Christ abondent en nous, ainsi notre consolation abonde par Christ. Et, soit que nous soyons affligés, c’est pour votre consolation et votre salut, qui s’opère dans la patience avec laquelle vous endurez les mêmes maux que nous souffrons aussi ; soit que nous soyons consolés, c’est pour votre consolation et votre salut ; (Et l’espérance que nous avons de vous est ferme ;) sachant que comme vous avez part aux souffrances, vous aurez aussi part à la consolation » (2 Corinthiens 1:5-7).

Parce que notre Dieu : « selon les richesses de sa gloire […] vous donne d’être puissamment fortifiés par son Esprit, dans l’homme intérieur, afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu. Or, à Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons ; à Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles ! Amen » (Éphésiens 3:16-21).

Dans Genèse 1:26-27, nous pouvons lire : « Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. » Alors, d’où vient aux hommes de science cette idée que l’homme descend du singe ? Combien d’humains ont été séduits par cette « théorie » ? Le premier chapitre de la Genèse est le chapitre fonctionnel de la Bible, et ainsi de toute vraie science. C’est le grand chapitre de la création, dévoilant les évènements originaux de la création de l’univers et la recréation de la terre suite à un événement catastrophique survenu à cause de Satan qui rendit la terre informe et vide. Donc, dès le verset 3, Dieu fut obligé de recréer la terre afin de la rendre habitable pour l’homme et tout ce qui existe.

Dieu est maintenant engagé à maintenir Sa création en dépit des déclarations des évolutionnistes qui voient l’univers en constante évolution. Non, Dieu S’occupe présentement à conserver et à sauver ce qu’Il avait jadis créé. Il n’existe que trois actes véritables de création spéciale, c’est-à-dire, de création à partir de rien, si ce n’est par l’omnipotente Parole de Dieu. Et cette création fut enregistrée dans la Genèse. Ses autres œuvres furent celles de faire ou de former les entités créées dans des systèmes fonctionnels complexes. Son premier acte de création fut d’appeler à l’existence le cosmos, l’espace, et le temps. « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre » (Genèse 1:1). C’est ce que nous étudions présentement dans le domaine des sciences physiques.

Le second domaine que Dieu a créé fut celui de la vie. Dans Genèse 1:20-21, « Puis Dieu dit : Que les eaux produisent en abondance des êtres vivants ; et que des oiseaux volent sur la terre devant l’étendue des cieux. Et Dieu créa les grands poissons, et tous les êtres vivants qui se meuvent, dont les eaux foisonnèrent, selon leurs espèces, et tout oiseau ailé, selon son espèce; et Dieu vit que cela était bon. » Il est très intéressant de noter que le principe de vie a requis un second acte de création directe. Donc, il ne sera jamais possible de décrire les systèmes vivants, en termes physiques et chimiques, comme faisant partie de l’évolution de la première création.

Le troisième acte de création fut l’image de Dieu dans l’homme et la femme. « Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle » (Genèse 1:26-27). L’étude des humains devient alors le domaine des sciences humaines. Nos corps physiques peuvent être analysés chimiquement, et nos corps vivants peuvent l’être biologiquement, mais notre comportement humain ne peut être compris qu’en terme de notre relation avec Dieu, dont nous partageons l’image. Oh, si seulement ceux qui pensent que nous descendons du singe savaient cela !

Et c’est justement la leçon que les pharisiens devaient également apprendre de Jésus, lors de Sa première venue sur la terre. « Les pharisiens, voyant cela, dirent à ses disciples : Pourquoi votre maître mange-t-il avec les péagers et les gens de mauvaise vie ? Et Jésus, l’ayant entendu, leur dit : Ce ne sont pas ceux qui sont en santé qui ont besoin de médecin, mais ceux qui se portent mal. Mais allez, et apprenez ce que signifie : Je veux la miséricorde, et non pas le sacrifice, car ce ne sont pas des justes que je suis venu appeler à la repentance, mais des pécheurs » (Matthieu 9:11-13).

Jésus appelait tous ceux qui voulaient Le suivre librement et volontairement, et apprendre de Lui. « Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger », disait-t-Il à ceux qui voulaient Le suivre (Matthieu 11:29-30). Mais malheureusement, après trois années et demie de prédication, de miracles et même après Sa mort par crucifixion, seules cent vingt personnes ont vraiment compris le message de Jésus. « En ces jours-là, Pierre se levant au milieu des disciples, assemblés au nombre d’environ cent vingt personnes, leur dit : Hommes frères, il fallait que la prophétie que le Saint-Esprit a prononcée par la bouche de David, touchant Judas, qui a été le conducteur de ceux qui ont pris Jésus, fût accomplie » (Actes 1:15-16).

Le Seigneur mettait énormément d’emphase sur le fait qu’Il ne désirait plus les offrandes des animaux comme telles, mais plutôt qu’Il désirait que nous ayons la compréhension de ce que ces sacrifices voulaient nous annoncer, accompagnée de la motivation de l’amour et de la foi d’un cœur repentant. Jésus les avait référés à l’Écriture d’Osée 6:6 qui dit : « Car c’est la piété que j’aime et non le sacrifice, et la connaissance de Dieu plus que les holocaustes. » Ce fut la leçon la plus difficile et, pourtant, la leçon de base qu’Il enseignait aux chefs religieux de Son temps pour qu’ils recherchent le pardon et le salut. Mais l’orgueil ne leur permettait pas de voir leur Messie dans ces leçons, et c’est pourquoi ils ne cherchaient qu’à Le faire mourir.

Il y a plusieurs autres leçons que le véritable converti doit apprendre. Paul nous en dévoile une qu’il avait apprise par l’expérience. « Je ne dis pas cela par rapport à mon indigence ; car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais être dans l’abaissement, je sais aussi être dans l’abondance ; en tout et partout, j’ai appris à être rassasié et à avoir faim ; à être dans l’abondance, et à être dans la disette. Je puis tout par Christ, qui me fortifie » (Philippiens 4:11-13). Une autre leçon difficile, mais vitale pour le chrétien, c’est l’humilité dans le leadership. « Or, mes frères, je me suis appliqué ces choses, ainsi qu’à Apollos, à cause de vous, afin que vous appreniez en nos personnes à ne pas penser au-delà de ce qui est écrit, afin que nul de vous ne mette son orgueil en l’un pour s’élever contre l’autre. Car qui est-ce qui te distingue ? Et qu’as-tu, que tu ne l’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi t’en glorifies-tu, comme si tu ne l’avais point reçu ? » (1 Corinthiens 4:6-7).

Même Jésus, dans Sa parfaite humanité, avait des leçons à apprendre. « Bien qu’étant Fils, a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes, et ayant été rendu parfait, il est devenu l’auteur du salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent ; Dieu l’ayant déclaré souverain Sacrificateur, selon l’ordre de Melchisédec » (Hébreux 5:8-10). Finalement, ayant appris toutes ces leçons, il ne faudrait pas les oublier. « Pour toi, demeure ferme dans les choses que tu as apprises, et dont tu as été assuré, sachant de qui tu les as apprises, et que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ », disait Paul à son jeune évangéliste, dans 2 Timothée 3:14-15. Et cette instruction est pour chacun de nous.

Jésus nous a offert Sa protection durant la tribulation, car : « Aucun mal ne t’atteindra, aucune plaie n’approchera de ta tente. Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies. Ils te porteront dans leurs mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre », nous déclare Jésus, dans Psaume 91:10-12. Dieu a créé une quantité innombrable d’anges et : « vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges » (Hébreux 12:22). Et nous voyons beaucoup de références à ces anges dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testaments, mais très peu d’hommes et de femmes ont réellement vu ces êtres célestes. Cependant, dans Hébreux 13:2, nous pouvons lire : « N’oubliez point l’hospitalité ; car par elle quelques-uns ont logé des anges sans le savoir. »

Ces anges peuvent à l’occasion, assumer l’apparence des humains, mais normalement, ils sont invisibles à nos yeux. Néanmoins, n’ayez crainte, car ils sont là ! « Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » (Hébreux 1:14). Dieu les a créés afin de nous servir, nous qui sommes destinés à hériter le salut. Car : « Celui qui habite dans la retraite secrète du Très-Haut repose à l’ombre du Tout-Puissant » (Psaume 91:1). Alors : « Bénissez l’Éternel, vous ses anges puissants en force, qui exécutez son commandement en obéissant à la voix de sa parole ! » (Psaume 103:20).

Le ministère de ces anges est très vaste, quand il s’agit des croyants. Dans Psaume 34:8 nous lisons : « L’ange de l’Éternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les délivre. » Et dans Psaume 91:14-16, nous pouvons lire : « Puisqu’il m’aime avec affection, dit le Seigneur, je le délivrerai; je le mettrai en sûreté, car il connaît mon nom. Il m’invoquera et je l’exaucerai ; je serai avec lui dans la détresse [en référence à la tribulation] ; je l’en retirerai et le glorifierai. Je le rassasierai de longs jours, et je lui ferai voir ma délivrance. » Le Psaume 91 fut donc écrit en entier pour nous assurer de la protection divine lors des tribulations.

Nous aurons sûrement la protection des anges durant la tribulation, mais nous serons guidés et encouragés spirituellement par ces êtres angéliques que nous ne voyons pas. Et nous aurons l’occasion de les rencontrer un jour afin de les remercier de leur ministère excellent exercé envers nous dans notre vie physique actuelle. Dans 1 Pierre 1:12, le chef des apôtres nous déclare : « Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards. »

Finalement, « quand le Fils de l’homme viendra dans Sa gloire avec tous les saints anges, alors il s’assiéra sur le trône de sa gloire. Et toutes les nations seront assemblées devant lui, et il séparera les uns d’avec les autres, comme un berger sépare les brebis d’avec les boucs. Et il mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche. Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, vous qui êtes bénis de mon Père, possédez en héritage le royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde » (Matthieu 25:31-34). Ainsi commencera aussi le jugement des rescapés de la grande tribulation, durant le millénium, alors que Jésus commencera Son règne.

Cependant, reculons un peu dans l’histoire afin de comprendre comment Jésus va en arriver à juger les rescapés et non les élus. C’est que Ses élus auront entendu ce que Jésus enseignait. « Et les choses que tu as entendues de moi, en présence de plusieurs témoins, confie-les à des hommes fidèles, qui soient capables aussi d’enseigner les autres » (2 Timothée 2:2). Malgré que ce verset ait été utilisé par plusieurs comme un modèle de leur ministère, la Bible nous avertit que : « La plupart des hommes vantent leur bonté ; mais qui trouvera un homme véritable ? Le juste marche dans son intégrité ; heureux ses enfants après lui ! » (Proverbes 20:6-7).

Les hommes fidèles doivent être préparés dans le plan de Dieu. Et c’est à eux que Jésus a déclaré : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:19-20). Car c’est ainsi qu’ils pourront comprendre la raison de la patience du Seigneur. Le chef des apôtres l’avait très bien compris, et c’est pourquoi, dans 2 Pierre 3:8-9, Pierre nous dit : « Toutefois, bien-aimés, n’ignorez pas une chose, c’est que pour le Seigneur un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance. »

Étant convaincus de cela, ils pourront prêcher le retour de Christ, car Jésus Lui-même nous a déclaré, dans Matthieu 24:42-47 : « Veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur viendra. Or, considérez ceci, que si un père de famille était averti à quelle veille de la nuit le larron viendra, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. C’est pourquoi vous aussi tenez-vous prêts ; car le Fils de l’homme viendra à l’heure que vous ne pensez pas. Quel est donc le serviteur fidèle et prudent que son maître a établi sur ses domestiques, pour leur donner la nourriture au temps marqué ? Heureux ce serviteur que son maître trouvera faisant ainsi, quand il arrivera. Je vous dis en vérité, qu’il l’établira sur tous ses biens. »

De tels hommes et de telles femmes seront engagés dans l’œuvre de Christ, et conscients de leur évaluation spirituelle. « Car il en est comme d’un homme qui, s’en allant en voyage, appela ses serviteurs et leur remit ses biens. Et à l’un il donna cinq talents, à l’autre deux, et à l’autre un ; à chacun selon ses forces ; et il partit aussitôt. Or, celui qui avait reçu cinq talents s’en alla et en trafiqua ; et il gagna cinq autres talents. De même, celui qui en avait reçu deux en gagna aussi deux autres. Mais celui qui n’en avait reçu qu’un s’en alla et creusa dans la terre, et y cacha l’argent de son maître. Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint, et il leur fit rendre compte. Alors celui qui avait reçu cinq talents, vint et présenta cinq autres talents, et dit : Seigneur, tu m’as remis cinq talents ; en voici cinq autres que j’ai gagnés de plus. Et son maître lui dit : Cela est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur. Et celui qui avait reçu deux talents, vint et dit : Seigneur, tu m’as remis deux talents ; en voici deux autres que j’ai gagnés de plus. Et son maître lui dit : Cela est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur » (Matthieu 25:14-23).

Mais, dans Matthieu 5:19-20, Jésus déclare à ceux qui ne sont pas fidèles au Seigneur : « Celui donc qui aura violé l’un de ces plus petits commandements, et qui aura ainsi enseigné les hommes, sera estimé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura observés et enseignés, celui-là sera estimé grand dans le royaume des cieux. Car je vous dis que si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux. » Jésus insiste sur la fidélité de Ses disciples, surtout dans les mystères de Dieu. C’est pourquoi ceux qui ne pensent qu’à leur ventre et à s’enrichir auront de grandes surprises.

« Que chacun donc nous regarde comme des serviteurs de Christ et des dispensateurs des mystères de Dieu. Mais au reste, ce qu’on demande des dispensateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle. Pour moi, il m’importe fort peu d’être jugé par vous, ou par un tribunal humain ; et je ne me juge pas non plus moi-même. Car je ne me sens coupable de rien ; pour cela, néanmoins, je ne suis pas justifié ; mais celui qui me juge, c’est le Seigneur », nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 4:1-4. L’apôtre Pierre était entièrement d’accord, car il a lui-même déclaré : « Que chacun emploie le don selon qu’il a reçu, au service des autres, comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu. Si quelqu’un parle, qu’il parle selon les oracles de Dieu ; si quelqu’un exerce un ministère, qu’il l’exerce selon la force que Dieu lui communique, afin qu’en toutes choses, Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen » (1 Pierre 4:10-11).

Ceux en qui Dieu mettait le désir de mener dans les Églises devaient également être des hommes exemplaires : « Gouvernant bien sa propre maison, tenant ses enfants dans la soumission, en toute honnêteté. Car si quelqu’un ne sait pas conduire sa propre maison, comment gouvernera-t-il l’Église de Dieu ? » (1 Timothée 3:4-5). « Et quant à Moïse, il a été fidèle dans toute la maison, comme serviteur, pour témoigner de ce qui devait être annoncé ; mais Christ, comme Fils, est établi sur sa maison ; nous sommes sa maison, pourvu que nous conservions jusqu’à la fin la ferme confiance et l’espérance dont nous nous glorifions » (Hébreux 3:5-6). Quant à Abraham, qui devait devenir une nation grande et puissante, et en qui toutes les nations de la terre seraient bénies, Dieu dit : « Car je l’ai connu, afin qu’il commande à ses enfants, et à sa maison après lui, de garder la voie de l’Éternel, pour faire ce qui est juste et droit ; afin que l’Éternel fasse venir sur Abraham ce qu’il a dit de lui » (Genèse 18:19).

Finalement, les hommes fidèles doivent être capables d’enseigner à d’autres. Ceci doit évidemment être un prérequis chez ceux qui doivent avoir des rôles de leadership dans les Églises. « Car il faut que l’évêque soit irrépréhensible, comme économe de Dieu ; qu’il ne soit ni présomptueux, ni coléreux, ni adonné au vin, ni violent, ni porté au gain déshonnête ; mais, au contraire, hospitalier, aimant les gens de bien, prudent, juste, saint, tempérant, attaché à la véritable doctrine qui doit être enseignée, afin qu’il soit capable, tant d’exhorter, selon la saine doctrine, que de convaincre ceux qui s’y opposent » (Tite 1:7-9). Le don de l’enseignement est enregistré dans toutes les listes bibliques, impliquant que le besoin d’hommes fidèles serait répandu.

Cependant, la capacité d’enseigner aux autres, bien qu’étant une habilité merveilleuse, devrait être exercée avec beaucoup de soin. Car Jacques, le demi-frère de Jésus, nous déclare, dans Jacques 3:1 « Mes frères, qu’il n’y en ait pas parmi vous beaucoup qui enseignent, car nous encourrons un jugement plus sévère. » Malgré cela, j’encourage tous ceux et celles qui en ont le goût de demander à Dieu de les guider dans ce domaine, car il y a un très grand nombre de gens qui prêchent des faussetés dans le monde présentement et qui en séduisent plusieurs.




D.553 – La Terre plate : une vérité biblique dans un monde instable

« Il est le plus sage, celui qui connaît le mieux sa Bible et vit selon son enseignement. Il y a plus de science réelle dans la Bible, particulièrement dans la Genèse, Job, les Psaumes, les Proverbes, l’Ecclésiaste, Ésaïe et Ézéchiel que dans toutes les universités et tous les observatoires du monde. De grosses pépites de vraie connaissance y sont enfouies, mais elles doivent être recherchées dans un esprit respectueux, car « Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles » (Jacques 4:6). Notre Maître a dit : « je te célèbre, ô mon Père ! Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et que tu les as révélées aux petits enfants. Il est ainsi, ô mon Père ! parce que telle a été ta bonne volonté » (Matthieu 11:25-26). [Terra firma : La Terre n’est pas une planète, prouvé par l’Écriture, la raison et les faits, David Wardlaw Scott, p. 166.]

Ci-dessous, nous allons souligner certains des points qui ont conduit Scott à adhérer à la « Terre Plate ». Il ne s’agit absolument pas d’une liste exhaustive de preuves ou d’évidences. Cela devrait cependant suffire à encourager chacun à entreprendre une enquête honnête sur ce sujet des plus intrigants et importants.

Il n’est pas facile de se débarrasser d’une vie entière de conditionnement incessant et de propagande trompeuse, mais, par la grâce du Père, cela peut être réalisé. Nous prions pour que vous mettiez vos préjugés et vos présuppositions à la porte de l’enquête et que vous preniez le temps d’étudier ceci avec un esprit ouvert et un cœur honnête.

« La vérité ne craindra jamais l’enquête la plus complète. » [David Wardlaw Scott]

Incidemment, nous le concevons : suggérer que la Terre est plate semble fou. C’est exactement ce que nous pensions quand le sujet nous a été présenté. Ne voulant rien rejeter, cependant, sans une enquête approfondie, nous avons commencé à étudier la question avec prière, en promettant que nous serions fidèles au poids de la preuve, et que nous irions là où elle nous conduirait. Après plusieurs semaines et mois de recherches passionnées et d’études diligentes, nous avons maintenant la ferme conviction que c’est le modèle du « globe » qui est fou.

« Celui qui répond à quelque propos avant que de l’avoir ouï, c’est à lui une folie et une confusion » (Proverbes 18:16).

Les preuves bibliques soutenant une Terre plate stationnaire

La Terre est stationnaire :

  • « Vous tous les habitants de la terre tremblez, tout étonnés pour la présence de sa face ; car la terre habitable est affermie par lui, sans qu’elle soit ébranlée » (1 Chroniques 16:30).
  • « L’Eternel règne, il est revêtu de magnificence, l’Eternel est revêtu de force, il s’en est ceint ; aussi la terre habitable est affermie, tellement qu’elle ne sera point ébranlée » (Psaumes 93:1).
  • « Dites parmi les nations : l’Eternel règne ; même la terre habitable est affermie, et elle ne sera point ébranlée ; il jugera les peuples en équité » (Psaumes 96:10).
  • « Mon âme, bénis l’Eternel. Ô Eternel mon Dieu, tu es merveilleusement grand, tu es revêtu de majesté et de magnificence … Il a fondé la terre sur ses bases, tellement qu’elle ne sera point ébranlée à perpétuité » (Psaumes 104:1, 5).

La Terre et les corps célestes sont enclos par le firmament :

« Puis Dieu dit : Qu’il y ait une étendue [“firmament” (KJV), “voûte” (d’Olivétan] entre les eaux, et qu’elle sépare les eaux d’avec les eaux. Dieu donc fit l’étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessous de l’étendue, d’avec celles qui sont au-dessus de l’étendue, et il fut ainsi. Et Dieu nomma l’étendue [“firmament” (KJV)], cieux. Ainsi fut le soir, ainsi fut le matin ; ce fut le second jour » (Genèse 1:6-8, version David Martin).

Nous apprenons ici que Dieu a créé l’étendue des cieux en séparant « les eaux qui sont au-dessous de l’étendue [“firmament” (KJV)] d’avec les eaux qui sont au-dessus de l’étendue. » On ne saurait être plus clair : il y a de l’eau à la fois au-dessous du firmament et au-dessus du firmament.

« Louez-le, vous cieux des cieux ; et vous eaux qui êtes sur les cieux » (Psaumes 148:4).

Selon Genèse 1:6-8, il y a de l’eau au-dessous du firmament (« étendue », David Martin) et au-dessus du firmament.

Le mot traduit par « firmament » dans la King James est ici le mot Strong n° H7549 :

H7549 – râqiya’

BDB (Brown-Driver-Briggs) Définition :

1) La surface étendue (le solide), étendue, le firmament

1a) étendue plate comme base, support

1b) firmament (de la voûte des cieux supportant les eaux du dessus)

1b1) considérée par les Hébreux comme solide et retenant les eaux du dessus

Notez que la définition BDB reconnaît que l’étendue du firmament se réfère à la « voûte des cieux supportant les eaux du dessus » et ajoute qu’elle était « considérée par les Hébreux comme solide et retenant les “eaux” du dessus. »

La racine du mot H7549 (râqiya’) est H7554 (râqa’) qui est défini par Strong comme :

« une racine primitive : frapper du pied (comme un signe de passion), par analogie “étendre” (par martelage), par implication “superposer” (avec de minces feuilles de métal) : battre, élargir, répandre (étaler, recouvrir pour plaquer), forger, étendre » [Concordance de Strong].

Il apparaît donc que le firmament qui retient les eaux du dessus, selon sont mot racine, est solide, comme s’il était martelé comme une feuille de métal.

Les Écritures poursuivent en déclarant que les corps célestes ont été placés à l’intérieur de ce firmament.

« Puis Dieu dit : Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue [“firmament” (KJV)] des cieux, pour séparer la nuit d’avec le jour, et qui servent de signes pour les saisons, et pour les jours, et pour les années ; et qui soient pour luminaires dans l’étendue [“firmament” (KJV)] des cieux, afin d’éclairer la terre ; et il fut ainsi. Dieu donc fit deux grands luminaires, le plus grand luminaire pour dominer sur le jour, et le moindre pour dominer sur la nuit ; il fit aussi les étoiles. Et Dieu les mit dans l’étendue [“firmament” (KJV)] des cieux pour éclairer la terre, et pour dominer sur le jour et sur la nuit, et pour séparer la lumière des ténèbres ; et Dieu vit que cela était bon » (Genèse 1:14-18).

L’Écriture déclare, en langage clair et simple, les faits suivants : (1) Il y a de l’eau à la fois au-dessous du firmament et au-dessus du firmament (Genèse 1:6-8). (2) Les corps célestes ont été placés à l’intérieur du firmament (Genèse 1:14-18).

 

Le firmament est de nature solide :

Dans le passage suivant, Élihu, dans sa conversation avec Job, confirme ce que nous avons déjà appris du récit de la création dans la Genèse, à savoir que le firmament qui sépare les eaux et abrite les corps célestes est solide. Notez qu’Élihu utilise H7554 (râqa’) le mot racine de firmament, qui signifie « par analogie, “étendre” (par martelage), par implication “superposer” (avec de minces feuilles de métal) : – battre, élargir, répandre (étaler, recouvrir pour plaquer), forger, étendre ».

« As-tu étendu [H7554 – “ râqa’ ”] avec lui les cieux, qui sont fermes comme un miroir de fonte ? » (Job 37:18).

Maintenant, examinons un passage clé souvent cité par ceux qui prônent le modèle du globe :

« C’est lui qui est assis au-dessus du cercle [H2329 – “chûg”] de la terre, Et ceux qui l’habitent sont comme des sauterelles ; Il étend les cieux comme une étoffe légère, Il les déploie comme une tente, pour en faire sa demeure » (Ésaïe 40:22, version Louis-Segond).

Le mot utilisé ici pour désigner « cercle » est H2329 – chûg. Il signifie littéralement « cercle, circuit ou boussole » et, par extension, peut se référer à la voûte des cieux. Il ne signifie pas « boule » ou « sphère ».

H2329 –chûg

BDB Définition :

  1. Cercle, circuit, compas
  2. (BDB) voûte (des cieux)

H2329 (chûg) n’indique en aucune façon une boule ou une sphère. Ésaïe, sous inspiration divine, a ici choisi son mot délibérément ; il ne lui manquait pas de mot pour « boule », comme on peut le voir clairement dans le passage suivant :

« Il te fera rouler fort vite comme une boule [H1754 – “dûr”] en un pays large et spacieux… » (Ésaïe 22:18).

En se référant à une boule, Ésaïe écrivit H1754 (dûr), pas H2329 (chûg). Ce sont des expressions mutuellement exclusives.

Il est important de noter ici que H2329 (chûg) peut se référer à « la voûte des cieux » qui, dans le contexte, semble l’application la plus appropriée de son utilisation dans ce passage. Regardons-le encore :

« C’est lui qui est assis au-dessus du cercle [H2329 – “chûg”] de la terre, Et ceux qui l’habitent sont comme des sauterelles ; Il étend les cieux [H8064 – shâmayim] comme une étoffe légère, Il les déploie comme une tente, pour en faire sa demeure » (Ésaïe 40:22, version Louis-Segond).

Ce passage nous dit que Dieu est assis sur la voûte des cieux au-dessus de la Terre[1] et que, de Son point de vue, les habitants de la Terre apparaissent comme des sauterelles. Bien sûr, Dieu est omniprésent et n’a pas besoin de forcer Ses yeux pour voir les habitants de la Terre, mais le tableau qu’Ésaîe dépeint est très clair.

Ce passage nous dit aussi que Dieu étend le ciel [H8064 – shâmayim] comme une « toile » [rideau (KJV) ; voile (Ost)] et l’a déployé comme « une tente ». Le mot utilisé ici pour désigner « le ciel » [les cieux, (KJV, David Martin)] est le même mot utilisé dans Genèse pour identifier le firmament.

« Et Elohim nomma le firmament [H7564 – râqiya’], ciel [H8064 – shâmayim]. Et le soir et le matin furent le second jour » (Genèse 1:8, traduction de la KJV).

Ce qu’Ésaïe communique ainsi, c’est que Dieu le Père s’assoit sur le (ou au-dessus du) firmament qui est étendu au-dessus de la Terre comme une tente. (L’Écriture dit continuellement que Dieu étend les cieux, ou shâmayim : Psaumes 104:2 ; Job 9:8 ; Ésaïe 40:22 ; 42:5 ; 44:24 ; 45:12 ; 51:13 ; Jérémie 10:12 ; 51:15 ; Zacharie 12:1).

Ésaïe nous dit que Dieu le Père s’assied sur le (ou au-dessus du) firmament qu’Il étend sur la Terre comme « une toile » ou « une tente » (Ésaïe 40:22). Cette analogie n’aurait aucune sens dans le contexte d’un globe.

Dans le livre de Job, Éliphaz est d’accord avec cette interprétation, puisqu’il dit que Dieu marche sur le chûg (H2329), le même mot utilisé par Ésaïe pour désigner la voûte du ciel :

« Les nues sont pour lui un voile, et il ne voit rien ; il se promène sur la voûte [H2329 – chûg] des cieux [H8064 – shâmayim] » (Job 22:14).

La traduction littérale de J. P. Green de Job 22:14 : « et la voûte [h2329] – les cieux [H8064] – Il marche »

Éliphaz croyait clairement que Dieu habitait [habite] au zénith du firmament :

« Dieu n’habite-t-il pas au plus haut des cieux [H8064 – shâmayim] ? Regarde donc la hauteur des étoiles ; et combien elles sont élevées » (Job 22:12).

Dans son commentaire sur le récit de la Création, Salomon renforce ce que nous avons appris jusqu’ici de la plume de Moïse et de l’auteur de Job :

« Quand il disposait les cieux [H8064 – shâmayim; quand il traçait le cercle [H2329 – chûg] au-dessus des abîmes ; quand il affermissait les nuées d’en haut ; quand il serrait ferme les fontaines des abîmes ; quand il mettait son ordonnance touchant la mer, afin que les eaux ne passassent point ses bords ; quand il compassait les fondements de la terre » (Proverbes 8:27-29).

Ici encore, nous trouvons le même mot utilisé pour identifier le firmament, ou les cieux : chûg (H2329).

Dans le passage ci-dessus, Salomon reprend ce que Dieu a fait pendant la semaine de la Création (voir Genèse 1:2). Dans le contexte, il semble que Salomon parle spécifiquement de l’endroit où le firmament physique repose sur les profondeurs, car il dit clairement, après avoir parlé de l’agencement (la préparation – KJV) des cieux que le chûg (H2329) a été placé « au-dessus de l’abîme » (« sur la face des profondeurs » – KJV). Une autre interprétation très raisonnable est que Salomon, ici, se réfère au cercle extérieur de glace établi par Dieu pour contenir les mers, car il poursuit en disant que :

« Quand il mettait son ordonnance touchant la mer, afin que les eaux ne passassent point ses bords ; quand il compassait les fondements de la terre » (Proverbes 8:29). [Voir aussi : « Lorsqu’il a fixé une limite à la mer pour que l’eau n’en franchisse pas les bords, lorsqu’il a tracé les fondations de la terre » (Proverbes 8:29, S21).

« Louez-le, vous soleil et lune ; toutes les étoiles qui jetez de la lumière, louez-le. Louez-le, vous cieux des cieux ; et vous eaux qui êtes sur les cieux … Qu’ils louent le Nom de l’Eternel ; car son Nom seul est haut élevé ; sa Majesté est sur la terre, et sur les cieux » (Psaumes 148:3-4, 13).

Indépendamment de laquelle de ces interprétations nous nous réclamons, une chose est certaine : il n’est absolument nulle part laissé entendre que la terre est un globe. Toutes les références bibliques examinées jusqu’ici représentent irréfutablement une terre plate enclose par le firmament du ciel.

Examinons maintenant une vision remarquable consignée par le prophète Ézéchiel :

« Or il arriva en la trentième année, au cinquième jour du quatrième mois, comme j’étais parmi ceux qui avaient été transportés sur le fleuve de Kébar, que les cieux [H8064 – shâmayim] furent ouverts, et je vis des visions de Dieu … Je vis donc, et voici un vent de tempête qui venait de l’Aquilon, et une grosse nuée, et un feu s’entortillant ; et il y avait autour de la nuée une splendeur, et au milieu de la nuée paraissait comme la couleur du Hasmal, lorsqu’il sort du feu. Et du milieu de cette couleur de Hasmal paraissait une ressemblance de quatre animaux [créatures vivantes – KJV ; êtres vivants – BDS], et c’était ici leur forme; ils avaient la ressemblance d’un homme … Et la ressemblance de ce qui était au-dessus des têtes des animaux [créatures vivantes (KJV)], était une étendue [firmament (KJV) – H7549 râqîya’] semblable à la voir à un cristal dont l’état remplissait de respect, laquelle s’étendait sur leurs têtes par dessus. Et leurs ailes se tenaient droites au dessous de l’étendue [firmament (KJV) H7549 – râqîya’], l’une vers l’autre ; et ils avaient chacun deux ailes dont ils se couvraient, chacun, dis-je, en avait deux qui couvraient leurs corps. Puis j’ouïs le bruit que faisaient leurs ailes quand ils marchaient, qui était comme le bruit des grosses eaux, et comme le bruit du Tout-Puissant, un bruit éclatant comme le bruit d’une armée ; et quand ils s’arrêtaient, ils baissaient leurs ailes. Et lorsqu’en s’arrêtant ils baissaient leurs ailes, il se faisait un bruit au dessus de l’étendue [firmament (KJV) H7549 – râqîya’] qui était sur leurs têtes. Et au dessus de cette étendue [firmament (KJV) H7549 – râqîya’], qui était sur leurs têtes, il y avait la ressemblance d’un trône, qui était, à le voir, comme une pierre de saphir : et sur la ressemblance du trône il y avait une ressemblance, qui, à la voir, était comme un homme assis sur le trône. Et je vis comme la couleur du Hasmal, ressemblant à un feu, au dedans duquel il était tout à l’entour ; depuis la ressemblance de ses reins, et par-dessus ; et depuis la ressemblance de ses reins jusqu’en bas je vis comme qui verrait du feu, et il y avait une splendeur autour de lui. Et la splendeur qui se voyait autour de lui était comme l’arc qui se fait dans la nuée en un jour de pluie. C’est là la vision de la représentation de la gloire de l’Eternel ; laquelle ayant vue, je tombai sur ma face, et j’entendis une voix qui parlait » (Ézéchiel 1:1, 4-5, 22-28).

Ici, Ézéchiel nous dit :

  1. Les cieux [H8064- shâmayim] s’ouvrent (Ézéchiel 1:1).
  2. Un tourbillon de vent, une grosse nuée, une gerbe de feu qui répandait tout autour son éclat, venant du nord (Ézéchiel 1:4). Le « nord » dans le contexte ici, semble indiquer le zénith des cieux qui s’ouvrent à lui. Job est en accord avec cette compréhension : « Il étend le nord au-dessus de la place vide… » (Job 26:7, KJV traduction).
  3. De ce tourbillon de feu apparaissent quatre créatures vivantes (Ézéchiel 1:5).
  4. Après que les créatures vivantes soient apparues, Ézéchiel vit le firmament [H7549 –râqîya’] « qui s’étendait au-dessus de leurs têtes » (KJV traduction) ; « au-dessus de la tête de ces êtres vivants s’étendait quelque chose qui ressemblait à une étendue céleste et qui avait l’éclat éblouissant du cristal » (BDS) ; « Au-dessus de la tête des êtres vivants, la voûte céleste ressemblait à l’éclat d’un cristal » (S21). Ézéchiel compare le firmament à un « cristal resplendissant » (Ézéchiel 1:22). Le mot traduit par « cristal », ici, est H7140 (qerach) qui signifie « gelée, glaçon, glace, cristal de glace ». Cela suggère que l’eau au-dessus du firmament est gelée (ou du moins a l’apparence de la glace). C’est probablement ce que l’apôtre Jean a également vu dans sa vision : « Et au-devant du trône il y avait une mer de verre, semblable à du cristal ; et au milieu du trône et autour du trône quatre animaux, pleins d’yeux devant et derrière » (Apocalypse 4:6). Le mot grec traduit par « cristal » ici est krustallos (G2930) qui est « utilisé en grec classique pour la glace » (Vincent’s Word Studies). On pourrait en dire beaucoup plus à ce sujet, mais il n’est pas dans le champ de cette étude de creuser plus loin dans cette mine d’or particulière.
  5. Une voix se fit entendre du firmament [H7549 – râqîya] qui était au-dessus des créatures vivantes (Ézéchiel 1:25).
  6. Ézéchiel voit Dieu sur Son trône au-dessus du firmament [H7549 – râqîya] (Ézéchiel 1:26-28).

Ici, Ézéchiel a dépeint une image remarquablement vivante de Dieu assis en gloire sur Son trône au-dessus du firmament, qui lui apparaît comme un cristal de glace.

Le prophète confirme encore une fois cette image dans une autre vision :

« Puis je regardai, et voici dans l’étendue [le firmament (KJV) ; la voûte céleste (S21) H7549 – râqîya’] qui était sur la tête des Chérubins parut au-dessus d’eux comme une pierre de saphir, qui, à la voir, était semblable à un trône » (Ézéchiel 10:1).

Ésaïe, Éliphaz, Élihu et Ézéchiel conviennent que Dieu trône au-dessus d’un solide firmament. Il semble que la Terre soit littéralement le marchepied de Dieu :

« Ainsi a dit l’Eternel : les cieux sont mon trône, et la terre est le marchepied de mes pieds ; quelle maison me bâtiriez-vous, et quel serait le lieu de mon repos ? » (Ésaïe 66:1).

La Terre est plate :

Dans le livre de Job, nous trouvons un monologue fascinant et perspicace. Au chapitre 38, Dieu apparaît à Job et commence à l’interroger. Une des questions est particulièrement pertinente pour cette étude :

« As-tu compris toute l’étendue [H7338 – rachab] de la terre ? si tu l’as toute connue, montre-le » (Job 38:18).

Le mot « étendue », ici, est rachab (H7338) qui signifie « largeur, vaste ou large étendue » dans le Lexique BDB. Cela semble une question parfaitement légitime sur une Terre plate. Cela n’a aucun sens, cependant, dans le contexte d’une Terre sphérique.

Dans le livre de Daniel, les détails du rêve prophétique de Nébucadnetsar indiquent que la Terre est plate :

« Les visions donc de ma tête sur mon lit étaient telles. Voici, je voyais un arbre au milieu de la terre, la hauteur duquel était fort grande. Cet arbre était devenu grand et fort, son sommet touchait les cieux, et il se faisait voir jusqu’au bout de toute la terre »  (Daniel 4:10-11, Ostervald). « …et il se faisait voir jusqu’au bout de toute la terre » (FMAR). « …et on le voyait des extrémités de toute la terre » (LSG).

Nébucadnetsar dit qu’il rêve d’un arbre qui avait grandi si haut qu’on le voyait « des extrémités de toute la terre ». Bien que ce n’était qu’un rêve, c’est encore indicatif d’une Terre plate, car c’est possible uniquement sur une Terre plate. Ce concept serait une impossibilité absolue sur un globe.

Voyons maintenant quelques-unes des glorieuses descriptions du retour de notre Sauveur aimant :

« Et je regardai quand il eut ouvert le sixième sceau, et voici, il se fit un grand tremblement de terre, et le soleil devint noir comme un sac fait de poil, et la lune devint toute comme du sang. Et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme lorsque le figuier étant agité par un grand vent, laisse tomber ses figues encore vertes. Et le ciel se retira comme un Livre qu’on roule ; et toutes les montagnes, et les îles furent remuées de leurs places. Et les Rois de la terre, les Princes, les riches, les capitaines, les puissants, tout esclave, et tout homme libre se cachèrent dans les cavernes, et entre les rochers des montagnes. Et ils disaient aux montagnes et aux rochers : tombez sur nous, et cachez-nous de devant la face de celui qui est assis sur le trône, et de devant la colère de l’Agneau ; car la grande journée de sa colère est venue ; et qui est-ce qui pourra subsister ? » (Apocalypse 6:12-17, David Martin).

« Voici il vient avec les nuées, et tout œil le verra, et ceux même qui l’ont percé ; et toutes les Tribus de la terre se lamenteront devant lui ; oui, Amen » (Apocalypse 1:7, FMAR).

Selon Jean le révélateur :

  1. Les étoiles tomberont sur la terre (Apocalypse 6:13). Comme les autres prophètes qui ont exposé ce sujet, Jean ne croyait clairement pas que les étoiles étaient des corps gigantesques (beaucoup plus grands que la Terre) à des millions de kilomètres de là. Si tel était le cas, comme le prétend l’astronomie moderne, une seule étoile serait suffisante pour anéantir la Terre entière à son impact. Notez également : Jean nous dit que les étoiles « tombèrent » sur la Terre ; il ne dit pas que les étoiles « foncèrent » sur la Terre.
  2. Les cieux se retireront alors comme un « rouleau qu’on enroule (Apocalypse 6:14). Ceci est cohérent avec la représentation à maintes reprises des cieux par l’Écriture comme étant étendus comme un voile (un rideau, KJV) ou une tente. Cette description n’aurait aucun sens si la Terre était une sphère.
  3. Tout le monde sur la Terre verra alors Jésus venir en gloire (Apocalypse 1:7). Cela se comprend parfaitement sur une Terre plate, mais serait impossible si la Terre était une sphère.
  4. Les méchants et impénitents chercheront à se cacher loin de « la colère de l’Agneau » et loin de « la face de celui qui est assis sur le trône » (Apocalypse 6:15-16). Quand les cieux seront enroulés « comme un livre », les méchants verront la face de Celui qui est assis sur le trône au-dessus de la voûte du ciel, ou cercle [H2329 –chûg] de la terre (Ésaïe 49:22, LSG, S21, BDS) et chercheront à se cacher.

L’Écriture déclare qu’à la seconde venue de Jésus, les cieux se retireront « comme un livre qu’on roule., et que « tout œil Le verra » (Apocalypse 1:7 ; 6:12-17). Il nécessiterait beaucoup de conjecture et de manipulation pour mettre ces passages en harmonie avec le modèle du globe. Quand le ciel s’enroulera, les méchants verront Jésus sur Son trône et chercheront à se cacher de Son impressionnante et redoutable présence.

Ce sont les corps célestes qui se déplacent, pas la Terre

« Alors Josué parla à l’Eternel, le jour que l’Eternel livra l’Amorrhéen aux enfants d’Israël, et dit en la présence d’Israël : Soleil, arrête-toi sur Gabaon, et toi Lune, sur la vallée d’Ajalon. Et le soleil s’arrêta, et la lune aussi s’arrêta, jusqu’à ce que le peuple se fût vengé de ses ennemis. Ceci n’est-il pas écrit au Livre du Droiturier ? Le soleil donc s’arrêta au milieu des cieux et ne se hâta point de se coucher environ un jour entier » (Josué 10:12-13).

Le texte ne pourrait pas être plus clair : « Le soleil donc s’arrêta au milieu des cieux ». Josué ordonne au soleil et à la lune de rester immobiles dans les cieux. Il ne commande pas à la Terre d’arrêter de tourner. En tant qu’étudiants honnêtes de la Bible, nous devons reconnaître la clarté de ce passage. Jésus nous défend de tordre les Écritures pour être en accord avec la théorie humaine pseudo-scientifique copernicienne (centrée sur le soleil) qui contredit l’Écriture dès le début de la Genèse. La véritable science (vérifiable et observable) revendique la réalité de la Terre stationnaire.

Dans le livre d’Ésaïe, nous avons un témoignage inspiré de la façon dont Dieu a fait reculer le soleil dans le ciel, faisant revenir en arrière l’ombre du cadran solaire :

« Voici, je m’en vais faire retourner l’ombre des degrés par lesquels elle est descendue au cadran d’Achaz, de dix degrés en arrière avec le soleil ; et le soleil retourna de dix degrés par les degrés par lesquels il était descendu » (Ésaïe 38:8)

Ésaïe nous dit, en langage clair, que « le soleil retourna de dix degrés ». Il n’y a aucune question à ce sujet : Ésaïe croyait que c’était le soleil qui se déplaçait, pas la Terre.

Le roi David croyait aussi que c’était le soleil qui se déplaçait :

« Les cieux racontent la gloire du Dieu Fort, et l’étendue [le firmament (KJV) H7549 – râqîya’] donne à connaître l’ouvrage de ses mains. Un jour fournit en abondance de quoi parler à l’autre jour, et une nuit montre la science à l’autre nuit. Il n’y a point en eux de langage, il n’y a point de paroles ; toutefois leur voix est ouïe. Leur contour couvre toute la terre, et leur voix est allée jusqu’au bout du monde habitable. Il a posé en eux un pavillon pour le soleil ; tellement qu’il est semblable à un époux sortant de son cabinet nuptial ; il s’égaie comme un homme vaillant pour faire sa course. Son départ [ou « il se lève » H4261 – mowtsa : venir, partir de] est de l’un des bouts des cieux, et son tour [son circuit (KJV), sa course (LSG) H4261 – tekuwphah] se fait sur l’un et sur l’autre bout, et il n’y a rien qui se puisse mettre à couvert de sa chaleur. » (Psaumes 19:1-6).

Plus de vingt-cinq fois dans le livre de l’Ecclésiaste, Salomon utilise l’expression « sous le soleil » en se référant aux activités terrestres. Salomon croyait clairement que le soleil se déplaçait au-dessus de la Terre.

Dieu nous défend d’asservir le témoignage des prophètes aux théories des hommes errants et trompeurs.

Preuves empiriques soutenant la Terre plate :

Ci-dessous, nous allons brièvement aborder quelques-unes des preuves empiriques soutenant la Terre plate. Il ne s’agit en aucun cas d’une liste exhaustive. Ce n’est pas notre but ici d’examiner en détails ces points, car il y a déjà pléthore d’information disponible en ligne pour ceux qui sont honnêtement à la recherche de la vérité.

  • L’absence apparente de courbure : Si la Terre était une boule de 40 000 kilomètres de circonférence, comme le prétend la NASA, alors la surface des eaux devrait se courber vers le bas de 12,6 cm par kilomètre multiplié par le carré de la distance. Cela équivaudrait à ce qui devrait être un abaissement observable du sommet des objets distants. D’innombrables expériences ont été faites pour tester cela, mais toutes ont échoué, aucune n’ayant pu démontrer l’existence d’une courbure terrestre. L’eau est toujours parfaitement à niveau. Elle ne courbe pas.
  • Le fait que les géomètres, ingénieurs, architectes, officiers de marine, etc. ne tiennent pas compte de la courbure terrestre lorsqu’ils planifient leurs projets. (Bien que certains prétendent que plusieurs ponts ont été construits avec une courbure à l’esprit, l’erreur de cette suggestion devient évidente quand on se rend compte que l’eau sous le pont ne suit pas la courbure du pont. L’eau trouve toujours son propre niveau : elle ne se courbe pas.)
  • Le fait que les pilotes d’avion ne doivent pas continuellement faire baisser le nez de leurs avions pour les maintenir à la même altitude et les empêcher de s’envoler dans l’espace (ce qui serait absolument nécessaire s’ils volaient des centaines de kilomètres par heure autour d’une sphère).
  • Le fait que les rivières suivent le moindre chemin de résistance, mais se retrouvent dans de nombreuses parties du monde à s’écouler vers le haut sur ce qui serait de nombreux kilomètres de courbure (ex. : le Mississippi aurait à monter dix-sept kilomètres avant d’atteindre le golfe du Mexique).
  • Alors que l’on pensait autrefois que c’était la courbure de la Terre (ou de l’eau) qui faisait disparaître la coque des navires lorsqu’ils s’éloignaient de l’observateur, nous savons maintenant que cela est simplement dû à la « loi de la perspective ». Des navires entiers qui ont disparu à l’œil nu depuis longtemps peuvent facilement être ramenés en vue à l’aide d’un télescope ou d’un dispositif de grossissement similaire.
  • La gravité n’a jamais été prouvée : elle doit être acceptée par la foi pour adhérer au modèle du globe. La gravité est quelque chose que nous avons prise pour acquise comme vérité depuis que nous sommes enfants (parce que nous étions endoctrinés et avons subi un lavage de cerveau par le système « éducatif »), mais en réalité, cette théorie n’a aucun sens. Devons-nous vraiment croire qu’il existe une force magique appelée « gravité » qui est si incompréhensiblement forte qu’elle peut fixer des océans entiers à la Terre, mais qui ne peut pas contraindre le plus petit nuage de fumée ou même le plus petit insecte ailé ? Devons-nous vraiment croire que cette force imaginaire appelée « gravité » peut faire pleuvoir à l’envers ou faire croître les cultures sur les côtés ?… tout cela sans que nous en soyons conscients ? (Incidemment, ceux qui font la promotion de la théorie de la gravité disent aussi que la Terre tourne à 1 600 km/h, tout en voyageant autour du soleil à 100 000 km/h, et filant à travers l’univers à 700 000 km/h. Pourtant, vous ne sentez pas même le moindre indice ou soupçon de mouvement pendant que vous êtes assis à votre ordinateur en lisant cet article. C’est absurde.) La pseudoscience moderne dit fondamentalement ceci : « ignorez vos Bibles, vos sens, votre raison et toutes les données reproductibles, vérifiables et observables… et ayez aveuglément confiance en vos manuels scolaires. » Ceux qui sont en autorité dans le monde savent bien que « si vous dites un mensonge assez gros, et si vous le répétez souvent, on le croira » [Adolf Hitler]. Ne vous méprenez pas : l’Adversaire a un plan bien déterminé.

  • L’horizon s’élève toujours au niveau de l’œil de l’observateur (même en vol dans un avion à 10 000 mètres au-dessus de la Terre). Il n’y a jamais un endroit où l’observateur doit regarder vers le bas pour trouver l’horizon d’une sphère à la courbure supposée continue.
  • L’horizon apparaît toujours parfaitement plat.
  • Les difficultés enregistrées par les capitaines de navires ayant essayé de naviguer dans « l’hémisphère sud » en supposant que la Terre est une sphère. (Si la Terre était un globe, les lignes de longitude seraient de plus en plus serrées lorsque vous vous déplacez de l’équateur vers le soi-disant « pôle sud ». Sur la Terre plate, au contraire, les lignes de longitudes s’étendent continuellement en ligne droite du Pôle nord (centre) vers l’extérieur, ce qui signifie qu’elles s’élargissent lorsque vous vous déplacez vers le sud.)
  • Les rapports des explorateurs des années 1700 et 1800, estimant qu’ils avaient parcouru plus de 80 000 kilomètres en essayant de faire le tour de l’Antarctique qui est, en réalité, l’anneau de glace extérieur sur la Terre plate. (Par exemple : James Cook, James Clarke Ross, l’expédition britannique Challenger.) Gardez à l’esprit que, selon la NASA, le globe a seulement 40 000 kilomètres de circonférence.
  • Les routes de vol absurdes des avions de ligne commerciaux.
  • Le fait que les objets lointains, même quand la perspective les fait apparaître au-delà de l’horizon à l’œil nu, ne semblent pas se pencher au loin au vu de l’observateur (ce qui devrait être le cas s’ils sont au-delà du prétendu point de courbure sur une Terre ronde). Sur une Boule-Terre sous la force de la « gravité », les ballons à air chaud devraient sembler basculer vers l’arrière lorsqu’ils volent dans le ciel lointain en s’éloignant de l’observateur, rendant le fond de la nacelle de plus en plus visible.
  • Des rapports indiquant que l’Étoile polaire (l’étoile du pôle nord) a été observée jusqu’à 20° de latitude sud ; pourtant, la prétendue Étoile du « pôle sud » (Sigma Octantis) n’est pas toujours visible de chaque méridien, même à l’équateur (et d’autres anomalies visibles se rapportant à d’autres constellations).
  • Les configurations météorologiques et les courants océaniques ont beaucoup plus de sens sur la Terre plate.
  • Le fait que la NASA (une société secrète militarisée) n’a jamais produit une photographie réelle de la Terre et travaille continuellement à tromper…

La NASA admet ouvertement que les images sont créées avec des données informatiques : ce ne sont pas des photographies. À la question posée au visualiseur de données et concepteur graphique de la NASA, Robert Simmon : « Quelle est la chose la plus “cool” que vous ayez jamais faite dans le cadre de votre travail à Goddard ? », il a répondu :

Photo de Robert Simmon devant la Blue Marble. Crédit : NASA/W. Hrybyk

« La dernière fois que quelqu’un a pris une photo de l’orbite basse terrestre, qui montrait un hémisphère entier (une moitié de globe), ce fut en 1972, lors d’Apollo 17. Les satellites de la NASA EOS (Earth Observing System : Système d’observation de la Terre) ont été conçus pour donner un bilan de la santé de la Terre. En 2002, nous disposions finalement de données suffisantes pour faire un aperçu de la Terre entière, ce que nous avons fait. La partie difficile a été de créer une carte plate de la surface terrestre avec quatre mois de données satellitaires. Reto Stöckli, qui est maintenant à l’Office Fédérale Suisse de Météorologie et de Climatologie, a effectué une grande partie de ce travail. Puis, nous avons enveloppé la carte plate autour d’une boule. Mon rôle a été d’intégrer la surface, les nuages et les océans pour correspondre aux attentes des gens sur la façon dont la Terre se voit depuis l’espace. Cette boule est devenue la célèbre Blue Marble (Marbre bleu). J’étais satisfait d’elle, mais n’avais aucune idée de la manière dont elle se répandrait. Nous n’avions jamais pensé que cela deviendrait une icône. Je n’ai jamais pensé que je deviendrais « Monsieur Blue Marble ». Nous avons depuis mis à jour les cartes de base en augmentant la résolution et, pour 2004, nous avons fait une série de cartes mensuelles. »

(https://www.nasa.gov/centers/goddard/about/people/RSimmon.html)

Comment l’image Blue Marble de la Terre a-t-elle été créée ? Selon la NASA, une « carte plate a été créée » à partir de données « satellitaires » présumées, puis enveloppées « autour d’une boule » ! L’image a ensuite été retouchée pour « répondre aux attentes des gens sur la façon dont la Terre se voit depuis l’espace ».

« Malheur à ceux qui veulent aller plus loin que l’Eternel, pour cacher leur conseil, et dont les œuvres sont dans les ténèbres, et qui disent : qui nous voit, et qui nous aperçoit ? Ce que vous renversez ne sera-t-il pas réputé comme l’argile d’un potier ? même, l’ouvrage dira-t-il de celui qui l’a fait : il ne m’a point fait ? et la chose formée dira-t-elle de celui qui l’a formée ; il n’y entendait rien ? » (Ésaïe 29:15-16).

En qui as-tu confiance ? Les prophètes de Dieu ou la société secrète militarisée de la NASA ?

« Ainsi a dit l’Eternel : maudit soit l’homme qui se confie en l’homme, et qui fait de la chair son bras, et dont le cœur se retire de l’Eternel. Car il sera comme la bruyère en une lande, et il ne s’apercevra point quand le bien sera venu ; mais il demeurera au désert en des lieux secs, en une terre salée et inhabitable. Béni soit l’homme qui se confie en l’Eternel, et duquel l’Eternel est la confiance. Car il sera comme un arbre planté près des eaux, et qui étend ses racines le long d’une eau courante ; quand la chaleur viendra, il ne s’en apercevra point ; et sa feuille sera verte, il ne sera point en peine en l’année de la sécheresse, et ne cessera point de porter du fruit » (Jérémie 17:5-8).

[1] Les cieux [H8064 – shâmayim] s’ouvrirent. (Voir Ézéchiel 1:1.)




D.552 – Une nouvelle terre à venir

Par Joseph Sakala

Dans 2 Pierre 3:13-14, nous lisons : « Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite. C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, efforcez-vous d’être trouvés sans tache et sans reproche devant lui dans la paix. » Dans sa seconde épître, l’apôtre nous dévoile les quatre différentes approches de l’étude des prophéties. Une est fausse, tandis que les trois autres sont véritables, mais se succédant à des époques différentes de l’histoire.

La fausse approche est celle de l’évolution, cette doctrine théorique enseignée par les intellectuels qui diront : « Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » ou du Big Bang (2 Pierre 3:4). Mais cette attitude est tout à fait fausse ! « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:5-6). Le cosmos primitif que Dieu créa, : « Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon » (Genèse 1:31), fut plus tard détruit par les eaux du grand Déluge.

Or, voici le présent cosmos : « Les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies » (2 Pierre 3:7). Ce monde présent devait durer plusieurs longues années : « Toutefois, bien-aimés, n’ignorez pas une chose, c’est que pour le Seigneur un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance. Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée » (2 Pierre 3:8-10).

Pierre poursuit son argument en déclarant, dans 2 Pierre 3:11-13 : « Puis donc que toutes ces choses doivent se dissoudre, quels ne devez-vous pas être par la sainteté de votre conduite et votre piété, attendant, et hâtant la venue du jour de Dieu, dans lequel les cieux enflammés seront dissous, et les éléments embrasés se fondront ? Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite. » Le cosmos continuera d’exister, mais avec une terre purifiée pour recevoir la Jérusalem céleste et la présence de Dieu sur la terre. Esaïe nous le confirme lorsqu’il nous cite les Paroles de Dieu : « Car, comme les cieux nouveaux et la terre nouvelle que je vais créer, subsisteront devant moi, dit l’Éternel, ainsi subsisteront votre race et votre nom » (Esaïe 66:22).

C’est alors que tous ceux qui auront écouté Christ revivront en Lui. « Car celui qui est mort, est affranchi du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus, et que la mort n’a plus de pouvoir sur lui. Car en mourant, il est mort une seule fois pour le péché ; mais en vivant, il vit pour Dieu » (Romains 6:7-10). La résurrection corporelle de Jésus-Christ suivant Sa mort physique nous donne également l’assurance de notre propre résurrection corporelle en nous associant avec Lui dès maintenant. Puisque Christ est mort pour nos péchés, nous sommes en effet morts avec Christ.

Par le fait même, lorsque Jésus a vaincu la mort, Il a ressuscité Son propre corps à l’immortalité, brisant ainsi toute domination de la mort sur Lui et ceux qui Lui appartiennent. Regardons ce que Paul nous déclare, dans Éphésiens 2:4-7 : « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés ;) et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. »

« En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ ; mais chacun en son propre rang ; Christ est les prémices, ensuite ceux qui sont de Christ, à son avènement, » nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 15:21-23. Cela veut dire que nous avons été glorifiés pour régner avec Lui lorsqu’Il reviendra. « Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui. Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous » (Romains 8:16-18).

« Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles de la terre ; car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ; mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire » (Colossiens 3:1-4). « Car, bien qu’il ait été crucifié dans la faiblesse, toutefois, il est vivant par la puissance de Dieu ; et nous, nous sommes aussi faibles avec lui, mais nous vivrons avec lui par la puissance de Dieu au milieu de vous », nous assure Paul, dans 2 Corinthiens 13:4.

Mais pour avoir droit à tout cela, il faudra éviter ceux que Jude décrit comme : « des taches dans vos repas de charité, lorsqu’ils mangent avec vous, sans aucune retenue, se repaissant eux-mêmes ; ce sont des nuées sans eau, emportées çà et là par les vents ; des arbres au déclin de l’automne, sans fruits, deux fois morts et déracinés ; ce sont des vagues furieuses de la mer, rejetant l’écume de leurs impuretés ; des astres errants auxquels l’obscurité des ténèbres est réservée pour l’éternité » (Jude 1:12-13). Le mot traduit taches, ici, vient du grec spilas et n’est pas utilisé ailleurs dans le Nouveau Testament.

On voit donc du désordre dans un repas qui devait se prendre avec beaucoup de retenue, d’amitié et de respect. « Lors donc que vous vous assemblez dans un même lieu, ce n’est pas pour manger la Cène du Seigneur ; car au repas, chacun se hâte de prendre son souper particulier ; en sorte que l’un a faim, et l’autre est repu. N’avez-vous pas des maisons pour manger et pour boire ? Ou méprisez-vous l’Église de Dieu, et faites-vous honte à ceux qui n’ont rien ? Que vous dirai-je ? Vous louerai-je ? Je ne vous loue point de cela » (1 Corinthiens 11:20-22).

Dans 1 Corinthiens 11:23-29, Paul leur indique la façon de prendre la Pâque : « Car pour moi, j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai aussi enseigné ; c’est que le Seigneur Jésus, la nuit qu’il fut livré, prit du pain ; et ayant rendu grâces, il le rompit, et dit : Prenez, mangez ; ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. De même aussi, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi, toutes les fois que vous en boirez. Car toutes les fois que vous mangez de ce pain, et que vous buvez de cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. C’est pourquoi, quiconque mangera de ce pain, ou boira de la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange de ce pain et boive de cette coupe ; car celui qui en mange et qui en boit indignement, mange et boit sa condamnation, ne discernant point le corps du Seigneur [l’Église]. »

Mais l’image semble également nous révéler le danger que ces taches représentent dans le contexte d’amour au sein de plusieurs Églises. Jude nous donne une vision du caractère de ceux qui résistent à la foi donnée une fois pour tous. Ces gens se sont établis dans les assemblées, se repaissant eux-mêmes, sans aucune retenue devant les autres frères et sœurs, sans crainte aucune. Le choix des mots est puissant. Ces taches se nourrissent (suneuocheo) et s’adonnent avec le reste de la congrégation en se repaissant eux-mêmes (poimaino). Ceci est fort mal, car ces personnes n’appartiennent pas au même groupe que les véritables fidèles !

Ces hommes méchants se terrent si bien qu’ils mènent leur propre cabale, sans crainte de résistance ni de confrontation. Le Seigneur Jésus a eu des paroles dures envers les Églises qui ont laissé des erreurs bibliques s’introduire dans les congrégations par de faux enseignants et des leaders incontrôlables. Allez voir dans Apocalypse, aux chapitres 2 et 3, où je vous résume les résultats d’un tel comportement. « Tu as la réputation d’être vivant ; mais tu es mort. Tu as abandonné ta première charité. Souviens-toi donc d’où tu es déchu, repens-toi et fais tes premières œuvres. »

L’apôtre Pierre les décrits ainsi : « Ils aiment à être tous les jours dans les délices ; ce sont des taches et des souillures ; ils prennent plaisir dans leurs tromperies, lorsqu’ils mangent avec vous ; ils ont les yeux pleins d’adultère, et qui ne cessent de pécher ; ils amorcent les âmes mal affermies ; ils ont le cœur exercé à l’avarice ; ce sont des enfants de malédiction, qui, ayant quitté le droit chemin, se sont égarés, en suivant la voie de Balaam » (2 Pierre 2:13-15).

Et Pierre continue dans 2 Pierre 2:17-22 : « Ce sont des fontaines sans eau, des nuées agitées par un tourbillon ; et l’obscurité des ténèbres leur est réservée pour l’éternité. Car en tenant des discours enflés de vanité, ils amorcent, par les convoitises de la chair et les impudicités, les personnes qui s’étaient véritablement éloignées de ceux qui vivent dans l’égarement ; leur promettant la liberté, quoiqu’ils soient eux-mêmes esclaves de la corruption ; car on devient esclave de celui par lequel on est vaincu. En effet si, après avoir fui les souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition devient pire que la première. Car il leur eût mieux valu de n’avoir point connu la voie de la justice, que de se détourner, après l’avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné. Mais il leur est arrivé selon ce proverbe vrai : Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie, après avoir été lavée, s’est vautrée dans le bourbier. »

Cependant, ceux qui demeurent fermes auprès de Christ prolongeront leurs jours. Esaïe 53:9-12 nous déclare : « On lui avait assigné sa sépulture avec les méchants, et dans sa mort il a été avec le riche ; car il n’a point fait d’injustice, et il n’y a point eu de fraude en sa bouche. Or il a plu à l’Éternel de le frapper ; il l’a mis dans la souffrance. Après avoir offert sa vie en sacrifice pour le péché, il se verra de la postérité, il prolongera ses jours, et le bon plaisir de l’Éternel prospérera dans ses mains. Il jouira du travail de son âme, il en sera rassasié ; mon serviteur juste en justifiera plusieurs, par la connaissance qu’ils auront de lui, et lui-même portera leurs iniquités. C’est pourquoi je lui donnerai son partage parmi les grands ; il partagera le butin avec les puissants ; parce qu’il a livré sa vie à la mort, qu’il a été mis au nombre des méchants, qu’il a porté les péchés de plusieurs, et intercédé pour les pécheurs. »

Dans ce beau passage, qui se trouve dans le merveilleux 53e chapitre d’Ésaïe, on retrouve la prophétie étonnante de la mort sacrificielle de Jésus-Christ pour nos péchés, Sa résurrection, ainsi que le Salut offert à plusieurs pécheurs perdus. Ce chapitre de l’Ancien Testament, écrit 600 années avant le premier avènement de Christ, contient probablement la plus complète présentation du travail de salut par Christ sur la croix de toute la Bible entière. Mais comment a-t-il plu à l’Éternel de frapper Son fils unique ? La seule raison, c’est le grand travail merveilleux que Sa mort pouvait accomplir pour l’Éternel.

En effet, Esaïe 53:11 nous assure qu’ : « Il jouira du travail de son âme, il en sera rassasié ; mon serviteur juste en justifiera plusieurs, par la connaissance qu’ils auront de Lui, et lui-même portera leurs iniquités. » Après avoir permis à Ses ennemis de Le mettre à mort, on allait ensuite rapidement reconnaître que Sa mort était clairement une offrande pour le péché et, qu’ayant satisfait les exigences de la Sainteté du Père, le Fils prolongera Ses jours, et le bon plaisir de l’Éternel prospérera dans Ses mains. Remarquez bien que, malgré qu’ : « On lui avait assigné sa sépulture avec les méchants, […] sa mort […] a été avec le riche ; car il n’a point fait d’injustice, et il n’y a point eu de fraude en sa bouche » (Esaïe 53:9). Jésus fut enseveli dans une tombe où personne n’avait été enterré, ni avant, ni après.

La mort ne pouvait pas le retenir. Car, dans Apocalypse 1:17-18, Jean nous déclare : « Or, quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort, et il mit sa main droite sur moi, en me disant : Ne crains point ; c’est moi qui suis le premier et le dernier, celui qui est vivant ; et j’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer [le séjour des morts, la tombe] et de la mort. » Et parce qu’il a fait cela, Il verra Sa progéniture. « En effet, il était convenable que celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances. Car tous, et celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, relèvent d’un seul ; c’est pourquoi il n’a point honte de les appeler frères, en disant : J’annoncerai ton nom à mes frères ; je te louerai au milieu de l’assemblée. Et encore : Je me confierai en lui. Et encore : Me voici, moi et les enfants que Dieu m’a donnés » (Hébreux 2:10-13). Quel merveilleux Sauveur !

Regardons ensemble ce que David a écrit sur Jésus mille ans avant Son accomplissement. Dans Psaume 22:18-20, nous lisons : « Je compterais tous mes os. Ils me considèrent et me regardent. Ils partagent entre eux mes vêtements ; ils tirent ma robe au sort. Toi donc, Éternel, ne t’éloigne pas ! ». Ce Psaume nous décrit en détail les souffrances du Seigneur ainsi que les actions des spectateurs moqueurs qui L’ont regardé mourir. Un des actes les plus odieux de la part des soldats romains fut de Lui enlever le linge qu’Il portait et de le diviser entre eux, au point de gager pour déterminer qui aurait Sa tunique sans couture. L’importance de cette scène scandaleuse se confirme par le fait que cet événement spécifique de la vie de Christ fut enregistré dans les quatre évangiles.

N’oublions jamais que Jésus portait des vêtements merveilleux. Car, dans Psaume 45:8-9, nous pouvons lire : « Tu aimes la justice et tu hais la méchanceté ; c’est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t’a oint d’une huile de joie ; il t’a mis au-dessus de tes semblables. La myrrhe, l’aloès et la casse parfument tous tes vêtements ; dans les palais d’ivoire, le jeu des instruments te réjouit. » Ce dernier passage dans les Psaumes est une vision future de Christ dans toute Sa gloire à venir.

Mais nous découvrons que Jésus portait des vêtements merveilleux même lors de Sa première venue, comme Sa tunique tissée d’une seule pièce, que Marie Lui avait confectionnée dès Sa naissance et qui a grandi sur Lui pendant tout Son ministère. Les soldats l’ont même mise en gage lors de Sa crucifixion. Il a été distinctif des autres hommes, mais le monde ne Le reconnaissait pas, et Il a passé pour un homme pauvre, alors qu’Il n’avait pas de toit où Se reposer la tête (Matthieu 8:20). Le prophète Ésaïe a dit de Lui qu’Il n’avait rien pour Se distinguer, à cause de Sa grande humilité (Ésaïe 53:2). Mais que dire de la femme qui a lavé Ses pieds avec du nard très dispendieux et Lui a essuyé les pieds avec ses cheveux ? Cet événement unique fut également inscrit dans la Bible.

Cependant, Paul nous déclare : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:5-8). Quelle humilité que de Se dépouiller temporairement de Sa toute-puissance afin de mourir pour Sa création dans le but de lui apporter le salut !

Pour donner gratuitement le salut à des âmes qui ne le méritaient pas, Christ est mort. « Car vous connaissez la charité de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, étant riche, s’est fait pauvre pour vous, afin que par sa pauvreté vous fussiez rendus riches » (2 Corinthiens 8:9). Lui qui avait créé les cieux et la terre fut obligé de déclarer, dans Matthieu 8:20 : « Les renards ont des tanières, et les oiseaux de l’air des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer Sa tête. » Et Ses quelques possessions furent divisées entre Ses bourreaux lors de Sa mort. Cependant, malgré cela, Jésus nous a fourni des habitations éternelles ainsi que des bénédictions spirituelles en abondance. « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité » (Éphésiens 1:3-4). Nous sommes déjà assurés de notre élection dans Son Royaume à venir, si nous gardons Ses commandements jusqu’à la fin !

En effet, nous connaissons la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ. Dieu avait déjà donné les prémices de cette fête à Israël, dans Exode 12:12-13, lorsqu’Il leur dit : « Cette nuit-là je passerai dans le pays d’Égypte, et je frapperai tout premier-né dans le pays d’Égypte, depuis les hommes jusqu’aux bêtes ; et j’exercerai des jugements sur tous les dieux de l’Égypte. Je suis l’Éternel. Et le sang vous servira de signe sur les maisons où vous serez ; je verrai le sang et je passerai par-dessus vous, et il n’y aura point parmi vous de plaie de destruction, lorsque je frapperai le pays d’Égypte. »

Les Juifs du monde auraient dû garder cette fête annuelle de la Pâque pendant les 3 500 années suivantes en mémoire de cette prophétie ancienne :  « Vous garderez ceci comme une ordonnance perpétuelle, pour vous et pour vos enfants. Et quand vous serez entrés au pays que l’Éternel vous donnera, comme il l’a dit, vous observerez cette cérémonie. Et quand vos enfants vous diront : Que signifie pour vous cette cérémonie ? Alors vous répondrez : C’est le sacrifice de la Pâque à l’Éternel, qui passa par-dessus les maisons des enfants d’Israël en Égypte, quand il frappa l’Égypte et qu’il préserva nos maisons. Alors le peuple s’inclina et se prosterna » (Exode 12:24-27).

Mais ils ne l’ont pas fait. Tout d’abord, on peut lire dans les livres des Rois et des Chroniques qu’Israël et Juda ont fort peu célébré cette fête. Même du temps de Néhémie, lors du retour des Israélites à Jérusalem, il y avait longtemps que le peuple n’avait pas célébré la Pâque. Quand les pharisiens sont apparus, la célébration s’est dénaturée pour faire place à une célébration empreinte de babylonisme. La Pâque telle que prescrite par le Talmud n’a plus rien à voir avec la fête de l’Ancien Testament. Les rabbins n’étudient plus l’Ancien Testament depuis des siècles. De plus, si vous regardez attentivement un calendrier, vous verrez que les Juifs modernes fêtent la Pâque une journée après la date prescrite par Dieu dans l’Ancien Testament.

Donc, après que Dieu ait prescrit la Pâque à Moïse, ce fut le début de la nation d’Israël, lorsqu’elle quitta l’esclavage égyptien pour commencer sa marche vers la terre promise. L’agneau avait été tué et mangé, le sang placé sur le linteau et les montants des portes, et le Seigneur avait épargné tous les fils premiers-nés du peuple d’Israël lorsque l’ange de la mort passa dans le pays d’Égypte. La fête n’était pas seulement pour se rappeler de leur ancienne délivrance, mais également en anticipation du jour où : « Jean vit Jésus qui venait à lui, et il dit : Voici l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde » (Jean 1:29). Le soir avant que Christ soit crucifié, Il a déclaré à Ses disciples : « J’ai fort désiré de manger cette Pâque avec vous, avant que je souffre. Car je vous dis, que je ne la mangerai plus, jusqu’à ce qu’elle soit accomplie dans le royaume de Dieu » (Luc 22:15-16).

C’est à ce moment que Jésus a établi Sa Cène, que les chrétiens continueront fidèlement à observer chaque année jusqu’à Son retour. « Car toutes les fois que vous mangez de ce pain, et que vous buvez de cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne » (1 Corinthiens 11:26). Lorsque Jésus a versé Son sang sur la croix, Il a accompli tout ce que la Pâque prescrite à Moïse avait prophétisé. « Car Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous. C’est pourquoi, célébrons la fête, non avec le vieux levain, ni avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la sincérité et de la vérité » (1 Corinthiens 5:7-8). Maintenant, nous attendons de manger le plus grandiose des soupers avec Christ lorsqu’Il reviendra. Apocalypse 19:9 nous dévoile : « Alors l’ange me dit : Écris : Heureux ceux qui sont appelés au banquet des noces de l’Agneau ! Il me dit aussi : Ce sont là les véritables paroles de Dieu. »

Mais souvenons-nous de tous ces gens qui sont seuls. David nous dit : « N’incline point mon cœur à des choses mauvaises, pour commettre de méchantes actions par malice, avec les ouvriers d’iniquité, et que je ne goûte pas de leurs délices ! Que le juste me frappe, ce me sera une faveur ; qu’il me reprenne, ce sera de l’huile sur ma tête ; elle ne se détournera pas, car encore je prierai pour lui dans ses calamités » (Psaume 141:4-5). C’est un des versets les plus tristes de la Bible. Être seul, sans savoir où trouver le refuge dans nos problèmes, c’est le lot de ceux qui sont écartés.

Parfois, quelqu’un peut se sentir seul à cause d’un péché non confessé, comme lorsque David fut pris dans son crime d’adultère et de meurtre. Dans Psaume 32:3-4, David dit : « Quand je me suis tu, mes os se sont consumés, et je gémissais tout le jour. Car, jour et nuit, ta main s’appesantissait sur moi; ma vigueur se changeait en une sécheresse d’été. Sélah (pause). » Extérieurement silencieux, mais bouleversé intérieurement, c’est comme cela lorsque le croyant tente de rationaliser et de cacher son péché. Mais le remède est simple dans un cas pareil. Dans Psaume 32:5, David déclare : « Je t’ai fait connaître mon péché, et je ne t’ai point caché mon iniquité. J’ai dit : Je confesserai mes transgressions à l’Éternel ; et tu as ôté la peine de mon péché. (Sélah). »

Mais lorsque le problème n’implique pas un péché non confessé, Dieu est toujours présent pour intervenir afin de nous réconforter et de nous guider, si nous Lui demandons de l’aide. Dans Psaume 32:7-8, David dit à l’Éternel : « Tu es ma retraite ; tu me garantis de la détresse, tu m’environnes de chants de délivrance. (Sélah). » Et l’Éternel lui répond : « Je te rendrai intelligent, m’a dit l’Éternel, je t’enseignerai le chemin où tu dois marcher ; je te conduirai ; mon œil sera sur toi. » Il y eut un temps où Jésus aussi S’est senti seul. « Mais tout ceci est arrivé, afin que les écrits des prophètes fussent accomplis. Alors tous les disciples l’abandonnèrent et s’enfuirent » (Matthieu 26:56).

Mais il y eut encore pire. « Et vers la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte, en disant : Éli, Éli, lama sabachthani ? c’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Mathieu 27:46). Jésus est mort seul sur la croix, dans la plus grande solitude et abandonné même de Son Père, lorsque Jésus a pris tous les péchés du monde sur Lui-même. Alors, Jésus comprend très bien ce que c’est d’être abandonné, et Il est toujours là. « Car, ayant été tenté dans ce qu’il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés » (Hébreux 2:18). Et que dire du Saint-Esprit qu’Il nous a donné pour nous consoler en tout temps ?

Dans 1 Chroniques 28:20 : « David dit donc à Salomon, son fils : Fortifie-toi, prends courage et agis ; ne crains point, et ne t’effraye point ; car l’Éternel Dieu, mon Dieu, sera avec toi : il ne te laissera point et ne t’abandonnera point, jusqu’à ce que toute l’œuvre pour le service de la maison de l’Éternel soit achevée. » Cette admonition de se fortifier et de prendre courage paraît onze fois dans la Bible. Trois fois par les lèvres de Moïse, cinq fois dans le livre de Josué, deux fois par David et une fois par Ezéchias. Malgré que ces onze fois aient été des moments spécifiques où le peuple de Dieu avait besoin de Son aide, le principe derrière tout cela nous indique que le besoin du peuple de Dieu d’avoir du courage se fait sentir en tout temps.

La première fois que Moïse l’a commandé aux Israélites fut juste avant sa mort, comme le peuple se préparait à entrer en terre promise. Dans Deutéronome 31:6, nous lisons : « Fortifiez-vous et prenez courage ; ne craignez point, et ne soyez point effrayés devant eux ; car c’est l’Éternel ton Dieu qui marche avec toi ; il ne te laissera point, et ne t’abandonnera point. » Dans le verset suivant, Moise donne une exhortation similaire à Josué, le nouveau leader d’Israël. « Puis Moïse appela Josué, et lui dit, devant tout Israël : Fortifie-toi et prends courage ; car tu entreras avec ce peuple au pays que l’Éternel a juré à leurs pères de leur donner, et c’est toi qui les en mettras en possession » (Deutéronome 31:7).

L’avant-dernière fois se trouve dans le texte plus haut où David exhorte son fils Salomon à construire le temple à Jérusalem. Que ce soit afin d’accomplir un nouveau projet pour Dieu ou dans le but de commencer un nouveau travail pour Dieu, Son peuple rencontrera toujours de l’opposition et devra donc être fort et courageux afin de l’accomplir. Le mot « courage » paraît plus souvent dans Josué que tout autre livre de la Bible. Trois fois par Dieu, une fois par le peuple à Josué, et une fois par Josué au peuple. Dans tous ces contextes, l’obéissance à la Parole de Dieu, spécialement en résistant au péché et aux systèmes païens, est en évidence. « Fortifie-toi seulement et aie bon courage, pour prendre garde à faire selon toute la loi que Moïse mon serviteur t’a prescrite ; ne t’en détourne ni à droite ni à gauche, afin que tu prospères dans tout ce que tu entreprendras » (Josué 1:7).

La solitude n’a pas de place dans la vie du converti. Car, même dans le Nouveau Testament, si l’on veut recevoir la provision divine, « mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ » (Philippiens 4:19). Hébreux 4:16 nous dit : « Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable. » Jésus nous a avertis que : « les soucis de ce monde, la séduction des richesses et les passions pour les autres choses survenant, étouffent la Parole, et elle devient infructueuse ; mais ceux qui ont reçu la semence dans une bonne terre, ce sont ceux qui écoutent la Parole, qui la reçoivent et qui portent du fruit, un grain trente, un autre soixante, et un autre cent » (Marc 4:19-20).

Cependant, regardons l’histoire du jeune homme dans la parabole de l’enfant prodigue. « Jésus dit encore : Un homme avait deux fils. Et le plus jeune dit au père : Mon père, donne-moi la part de bien qui doit m’échoir. Et le père leur partagea son bien. Et peu de jours après, ce plus jeune fils ayant tout amassé, partit pour un pays éloigné, et y dissipa son bien en vivant dans la débauche. Après qu’il eut tout dépensé, il survint une grande famine dans ce pays ; et il commença à être dans l’indigence. Et s’en étant allé, il se mit au service d’un des habitants de ce pays, qui l’envoya dans ses terres paître les pourceaux. Et il eût bien voulu se rassasier des carouges que les pourceaux mangeaient ; mais personne ne lui en donnait. Étant donc rentré en lui-même, il dit : Combien de serviteurs aux gages de mon père ont du pain en abondance, et moi, je meurs de faim ! Je me lèverai et m’en irai vers mon père, et je lui dirai : Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi ; et je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ; traite moi comme l’un de tes mercenaires » (Luc 15:11-19).

Malgré que ce fils ait tout gaspillé, Dieu a toujours pourvu à sa survie. Dieu attendait seulement que ce fils se repente et revienne vers son père. Il avait flambé son héritage, mais son père l’a quand même reçu avec joie. « Il partit donc et vint vers son père. Et comme il était encore loin, son père le vit et fut touché de compassion, et courant à lui, il se jeta à son cou et le baisa. Et son fils lui dit : Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, et je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Mais le père dit à ses serviteurs : Apportez la plus belle robe, et l’en revêtez, et mettez-lui un anneau au doigt et des souliers aux pieds ; et amenez le veau gras, et le tuez ; mangeons et réjouissons-nous ; parce que mon fils, que voici, était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir » (Luc 15:20-24).

Mais est-ce que son autre fils s’est réjoui ? Regardons dans Luc 15:25-32 : « Cependant, son fils aîné qui était à la campagne, revint, et comme il approchait de la maison, il entendit une symphonie et des danses. Et il appela un des serviteurs, auquel il demanda ce que c’était. Et le serviteur lui dit : Ton frère est de retour, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il l’a recouvré en bonne santé. Mais il se mit en colère et ne voulut point entrer. Son père donc sortit et le pria d’entrer. Mais il répondit à son père : Voici, il y a tant d’années que je te sers, sans avoir jamais contrevenu à ton commandement, et tu ne m’as jamais donné un chevreau pour me réjouir avec mes amis. Mais quand ton fils, que voilà, qui a mangé son bien avec des femmes débauchées, est revenu, tu as fait tuer le veau gras pour lui. Et son père lui dit : Mon fils ! tu es toujours avec moi, et tout ce que j’ai est à toi. Mais il fallait bien se réjouir et s’égayer, parce que ton frère, que voilà, était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé. »

Et si ce n’était pas de la délivrance de nos ennemis, si nombreux dans les Écritures, ne serait-ce pas par la foi que nous verrions notre délivrance ? « Ah ! si je n’avais cru que je verrais les biens de l’Éternel dans la terre des vivants ! Attends-toi à l’Éternel, demeure ferme, que ton cœur se fortifie ; oui, attends-toi à l’Éternel ! » (Psaume 27:13-14). Et si ce n’était pas de la compréhension que les méchants seront détruits, nous serions constamment dans le tourment. Mais regardons Psaume 37:9-11 pour apprendre : « Car ceux qui font le mal seront retranchés, mais ceux qui s’attendent à l’Éternel posséderont la terre. Encore un peu de temps et le méchant ne sera plus ; tu considéreras sa place, et il ne sera plus. Mais les débonnaires posséderont la terre, et jouiront d’une paix abondante. »

Dieu nous promet la victoire ! Dieu nous déclare qu’Il combattra toujours pour Ses enfants, et qu’Il ne nous abandonnera jamais. Regardez avec quelle assurance Jésus a envoyé Ses disciples prêcher Sa Parole au monde entier. Dans Matthieu 28:18-20, nous pouvons lire : « Et Jésus, s’approchant, leur parla et leur dit : Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre ; allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! »

Et lorsque Jésus établira Son Royaume sur la terre, nous verrons enfin la justice de Dieu, quand les guerres cesseront à tout jamais et que la terre connaîtra finalement une paix éternelle. La dernière chose qui restera à faire sera de purifier la terre par le feu et d’accueillir Dieu le Père ici-bas pour l’éternité. Dans Apocalypse 21:22-27, nous lisons : « Je n’y vis point de temple ; car le Seigneur Dieu Tout-Puissant et l’Agneau en sont le temple. Et la ville n’a pas besoin du soleil, ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau. Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur. Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit. On y apportera la gloire et l’honneur des nations. Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui s’adonne à l’abomination et au mensonge, mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau. »




D.551 – Une réponse de la Parole de Dieu

Par Joseph Sakala

Dans Matthieu 22:41-46, nous lisons : « Et les pharisiens étant assemblés, Jésus les interrogea, et leur dit : Que vous semble-t-il du Christ ? De qui est-il fils ? Ils lui répondirent : De David. Et il leur dit : Comment donc David l’appelle-t-il par l’Esprit son Seigneur, en disant : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Si donc David l’appelle son Seigneur, comment est-il son fils ? Et personne ne put lui répondre un mot ; et depuis ce jour-là personne n’osa plus l’interroger. » Les deux sectes dominantes chez les Juifs du temps de Jésus furent les Saducéens et les Pharisiens. Alors que les deux proclamaient croire à l’inspiration divine des Écritures, les deux refusaient de croire que Jésus était vraiment le Messie.

Durant la dernière semaine que Jésus passa à Jérusalem, il y eut une confrontation doctrinale majeure. Chaque groupe essayait de prendre Jésus au piège dans un débat doctrinal. Pour les Saducéens qui rejetaient la doctrine de la résurrection, Jésus leur dit, dans Matthieu 22:31-33 : « Et, quant à la résurrection des morts, n’avez-vous point lu ce que Dieu vous a dit : Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob. Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Et le peuple entendant cela, admirait sa doctrine. » Pourtant, ces trois hommes de Dieu étaient morts et Jésus devait alors les ressusciter !

« Les pharisiens, ayant appris qu’Il avait fermé la bouche aux sadducéens, s’assemblèrent. Et l’un d’eux, docteur de la loi, l’interrogea pour l’éprouver, et lui dit : Maître, quel est le grand commandement de la loi ? Jésus lui dit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est là le premier et le grand commandement. Et voici le second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes » (Matthieu 22:34-40).

Et les pharisiens étant assemblés, Jésus les interrogea également. (Voir le texte du premier paragraphe.) Ils n’osèrent plus le questionner parce que Jésus a utilisé le Psaume 110:1-6 de David pour leur clouer le bec. « L’Éternel a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds. L’Éternel étendra de Sion ton sceptre puissant : Domine, dira-t-il, au milieu de tes ennemis ! Ton peuple sera un peuple de franche volonté, au jour où ton armée sortira dans une sainte pompe ; ta jeune milice sera devant toi comme la rosée naissant du sein de l’aurore. L’Éternel l’a juré, et il ne s’en repentira point : Tu es sacrificateur à toujours, selon l’ordre de Melchisédec. Le Seigneur est à ta droite ; il écrasera les rois au jour de sa colère. Il exercera la justice parmi les nations ; il remplira tout de morts ; il écrasera le chef qui domine sur un grand pays. »

Le mot Seigneur utilisé ici vient du mot Adonaï (Dieu Tout-Puissant), prouvant ainsi que Jésus était, non seulement le Messie, mais également qu’Il était humain et divin, descendant de David, mais aussi le Seigneur de David. L’argument de Christ était fondé sur une seule parole des Écritures, définitive et pleine d’autorité. Les pharisiens ne pouvaient pas rejeter Son argument sans pour autant rejeter les Écritures qu’ils affirmaient fermement croire devant toute la population.

En général, les parisiens ne croyaient pas que Jésus était le Messie, malgré qu’ils avaient toutes les preuves disponibles pour le prouver. Ils avaient le Psaume 118:26-28 qui disait : « Béni soit celui qui vient au nom de l’Éternel ! Nous vous bénissons, de la maison de l’Éternel. L’Éternel est Dieu, et il nous a éclairés ; liez avec des cordes la bête du sacrifice, et l’amenez jusqu’aux cornes de l’autel. Tu es mon Dieu, je te célébrerai. Mon Dieu, je t’exalterai. » Ce passage est une déclaration clé dans ce Psaume messianique qui fut accompli, du moins en partie, lorsque Jésus entra dans la ville de Jérusalem, assis sur un âne, une semaine avant Sa mort et Sa résurrection.

Jésus annonçait par cette entrée mémorable l’accomplissement de la prophétie de Zacharie 9:9 : « Réjouis-toi avec transports, fille de Sion ! Jette des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici, ton Roi vient à toi ; il est juste et vainqueur, humble et monté sur un âne, sur le poulain d’une ânesse. » « Le lendemain, une grande troupe qui était venue pour la fête, apprenant que Jésus venait à Jérusalem, prit des rameaux de palmiers, et sortit au-devant de lui, en criant : Hosanna ! béni soit le roi d’Israël, qui vient au nom du Seigneur ! » (Jean 12:12-13). Plusieurs chrétiens, encore aujourd’hui, commémorent cet événement le jour qu’ils appellent le Dimanche des rameaux.

Mais plusieurs personnes, aujourd’hui comme autrefois, doutent que Jésus était le Messie et Le répudient complètement en criant de Le mettre à mort. Mais Jésus savait que cela arriverait, et c’est pourquoi Il a déclaré, dans Luc 13:34-35 : « Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes, et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois j’ai voulu rassembler tes enfants, comme la poule rassemble sa couvée sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu ! Voici, votre habitation va vous rester déserte, et je vous dis en vérité, que vous ne me verrez plus jusqu’à ce que vous disiez : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. »

Cette prophétie s’appliquait spécialement à la nation dans son ensemble, mais ce principe s’applique également aux individus. Lorsque quelqu’un est appelé par le Père et L’accueille avec joie, l’Esprit de Christ pénètre dans son cœur, ce Jésus : « Que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes » (1 Pierre 1:8-9). Et ainsi cet individu pourra également proclamer « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »

Mais pour ce qui est des faux ministres qui viennent vous prêcher n’importe quoi, Jude nous déclare : « Malheur à eux ! car ils ont suivi la voie de Caïn ; en effet, ils se sont jetés dans l’égarement de Balaam, l’amour du gain ; ils ont péri de la rébellion de Coré. Ce sont des taches dans vos repas de charité, lorsqu’ils mangent avec vous, sans aucune retenue, se repaissant eux-mêmes; ce sont des nuées sans eau, emportées çà et là par les vents ; des arbres au déclin de l’automne, sans fruits, deux fois morts et déracinés ; ce sont des vagues furieuses de la mer, rejetant l’écume de leurs impuretés ; des astres errants auxquels l’obscurité des ténèbres est réservée pour l’éternité » (Jude 1:11-13).

Jude compare ces trois mauvais exemples dans l’Ancien Testament à certains leaders dans les églises du Nouveau Testament qui utilisent leur influence pour faire le mal. Caïn fut le premier fils d’Adam et Ève, et il a eu toutes les opportunités nécessaires afin d’exceller. Malgré cela, il a choisi la voie qui, non seulement l’amena à tuer son frère, mais qui fut également responsable d’une culture de rébellion contre Dieu. Son meurtre fut précédé d’une désobéissance flagrante qui s’exprima lorsque la famille est venue offrir son sacrifice au Créateur.

Dans Genèse 4:3-7, nous lisons : « Or, au bout de quelque temps, Caïn offrit des fruits de la terre une oblation à l’Éternel ; et Abel offrit, lui aussi, des premiers-nés de son troupeau, et de leurs graisses. Et l’Éternel eut égard à Abel, et à son oblation ; mais il n’eut point égard à Caïn, ni à son oblation ; et Caïn fut fort irrité, et son visage fut abattu. Et l’Éternel dit à Caïn : Pourquoi es-tu irrité, et pourquoi ton visage est-il abattu ? Si tu fais bien, ne relèveras-tu pas ton visage ? Mais, si tu ne fais pas bien, le péché est couché à la porte, et son désir est tourné vers toi ; mais toi, tu dois dominer sur lui. »

Pourquoi Dieu a-t-Il eu égard à l’offrande d’Abel et non a celle de Caïn ? La réponse se trouve dans Hébreux 11:4 : « Par la foi, Abel offrit à Dieu un plus excellent sacrifice que Caïn, à cause d’elle il fut déclaré juste, Dieu rendant témoignage à ses offrandes ; et quoique mort, il parle encore par elle. » Abel offrit des premiers-nés de son troupeau, tandis que Caïn offrit des fruits de la terre. Il n’est pas écrit que les fruits offerts par Caïn étaient de mauvaise qualité. De plus, offrir des fruits n’était pas inférieur à offrir du bétail puisque les instructions de Dieu à Moïse au sujet des offrandes incluaient les prémices de la terre comme les prémices du bétail. Personnellement, je crois qu’il s’agissait de l’attitude de Caïn en opposition à celle d’Abel. Caïn aurait pu offrir la même offrande d’animaux que son frère qu’il n’aurait pas été plus agréé, car c’est son attitude qui était mauvaise. Mais c’est une spéculation de ma part fondée sur ce qu’on peut déduire de ce que Dieu a dit à Caïn dans le texte plus haut.

Le livre de la Genèse ne nous donne pas beaucoup de détails, mais il est très clair que la première famille devait suivre des instructions. Même après avoir péché contre Dieu, Genèse 3:21 nous dit que : « l’Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des robes de peau, et les en revêtit. » Pour faire ces robes, Dieu a dû sacrifier des animaux afin de les revêtir. Caïn avait adopté un style de vie qui détourna son cœur de l’obéissance aux instructions de Dieu. Il était fermier et fournissait de la nourriture pour plusieurs, mais lorsque vint le temps d’offrir des sacrifices, il n’obéissait pas aux instructions divines. Je pense plutôt que Dieu savait que Caïn avait un mauvais cœur, car il était déjà prédisposé au meurtre. Ce genre de prédisposition ne survient pas tout d’un coup.

Et cette rébellion l’a amené à croire qu’ : « Il y a telle voie qui semble droite à l’homme, mais dont l’issue est la voie de la mort » (Proverbes 14:12). Et finalement, il a tué son frère Abel.

Malheur à ceux qui ont suivi la voie de Coré (voir Jude 1:11). Jude nous décrit le comportement de Coré contre Moïse. Dans Nombres 16:1-5, nous lisons : « Or, Coré, fils de Jitsehar, fils de Kehath, fils de Lévi, fit une entreprise avec Dathan et Abiram, fils d’Éliab, et On, fils de Péleth, enfants de Ruben ; et ils s’élevèrent contre Moïse, avec deux cent cinquante hommes des enfants d’Israël, des principaux de l’assemblée, qu’on appelait au conseil, des hommes de renom. Ils s’assemblèrent donc contre Moïse et contre Aaron, et leur dirent : Que cela vous suffise ! car tous ceux de l’assemblée sont consacrés, et l’Éternel est au milieu d’eux ; pourquoi donc vous élevez-vous au-dessus de l’assemblée de l’Éternel ? Moïse, entendant cela, se jeta sur son visage. Et il parla à Coré et à tous ceux qui étaient assemblés avec lui, en disant : Demain matin, l’Éternel fera connaître qui est à Lui, et qui est consacré, et il le fera approcher de lui ; il fera approcher de lui celui qu’il aura choisi. »

Pendant cette période de temps, Moïse et Aaron étaient les porte-paroles de l’Éternel, exerçant autorité et pleines instructions venant de Dieu. Les Saintes Écritures prennent cette place aujourd’hui. Coré et les deux cent cinquante princes de l’assemblée qu’on appelait au conseil, des hommes de renom, avaient décidé qu’ils étaient aussi saints que Moïse. Ils disaient : « Que cela vous suffise ! car tous ceux de l’assemblée sont consacrés » (Nombres 16:3). C’était beaucoup plus qu’un simple soulèvement pour le contrôle du leadership de l’assemblée. Car Israël venait tout juste de passer par des miracles majeurs, l’ouverture de la Mer Rouge, la manne qui descendait du ciel chaque jour pour nourrir le peuple, l’eau qui leur venait constamment du rocher, et ils venaient de recevoir les Dix Commandements, et ils construisirent le tabernacle pour Dieu.

Le peuple avait rejeté le compte-rendu de Josué et de Caleb au sujet de la terre promise par Dieu, et il rouspétait continuellement. Dans Nombres 14:3-4, ils disaient : « Et pourquoi l’Éternel nous conduit-il vers ce pays, pour y tomber par l’épée ? Nos femmes et nos petits enfants y seront une proie. Ne vaudrait-il pas mieux pour nous, de retourner en Égypte ? Et ils se dirent l’un à l’autre : Établissons un chef, et retournons en Égypte. » Un exemple parfait de la courte vue des hommes sans l’Esprit de Dieu. L’Éternel était vraiment en colère contre eux. Alors, Coré a tenté d’annuler le plan de direction de Dieu en se rebellant contre Moïse qui avait été établi sur le peuple par l’autorité divine. Aujourd’hui, cela serait l’équivalent d’insister pour que la science, ou la philosophie, ou la théologie, soient aussi saintes que le Texte Reçu des Écritures !

La méthode divine d’éprouver cette rébellion était assez simple. Chaque leader devait préparer sa propre interprétation de la Parole de Dieu, et l’Éternel ferait connaître qui est à lui et qui est consacré, et Il le fera approcher de Lui ; Il fera approcher de Lui celui qu’Il aura choisi. « Mais si l’Éternel crée une chose toute nouvelle, et que la terre ouvre sa bouche, et les engloutisse avec tout ce qui leur appartient, et qu’ils descendent vivants au Sépulcre, vous saurez que ces hommes ont méprisé l’Éternel. Et dès qu’il eut achevé de prononcer toutes ces paroles, le sol qui était sous eux, se fendit ; et la terre ouvrit sa bouche, et les engloutit avec leurs familles, et tous les hommes qui étaient à Coré, et tout leur bien. Ils descendirent, eux et tout ce qui leur appartenait, vivants au Sépulcre, et la terre les couvrit ; et ils périrent du milieu de l’assemblée. Et tout Israël, qui était autour d’eux, s’enfuit à leur cri; car ils disaient : Prenons garde que la terre ne nous engloutisse ! Et un feu sortit, de la part de l’Éternel, et dévora les deux cent cinquante hommes qui offraient le parfum » (Nombres 16:30-35).

Dieu ne tolère aucun rejet de Son message. Mais comme le disait si bien David, dans Psaume 138:2 : « Je me prosternerai dans le palais de ta sainteté, et je célébrerai ton nom, à cause de ta bonté et de ta vérité ; car tu as magnifiquement accompli ta parole, au-delà de toute ta renommée. »

Et finalement : « Malheur à eux ! qui se sont jetés dans l’égarement de Balaam, l’amour du gain » (Jude 1:11). Balaam était un caractère très complexe qui disait être habilité à communiquer avec Dieu. Alors : « les enfants d’Israël partirent, et campèrent dans les plaines de Moab, au delà du Jourdain de Jérico. Or Balak, fils de Tsippor, vit tout ce qu’Israël avait fait à l’Amoréen. Et Moab eut une grande peur de ce peuple, parce qu’il était nombreux ; et Moab fut effrayé en face des enfants d’Israël. Moab dit donc aux anciens de Madian : Maintenant cette multitude va tout dévorer autour de nous, comme le bœuf broute l’herbe des champs. Or, en ce temps-là, Balak, fils de Tsippor, était roi de Moab » (Nombres 22:1-4).

« Et il envoya des messagers à Balaam, fils de Béor, à Pethor, située sur le fleuve, au pays des enfants de son peuple, pour l’appeler, en disant : Voici, un peuple est sorti d’Égypte ; voici, il couvre la face de la terre, et il s’est établi vis-à-vis de moi. Viens donc maintenant, je te prie ; maudis-moi ce peuple, car il est plus puissant que moi. Peut-être que je pourrai le battre, et que je le chasserai du pays ; car je sais que celui que tu bénis est béni, et que celui que tu maudis est maudit. Les anciens de Moab s’en allèrent donc, avec les anciens de Madian, ayant en leur main des présents pour le devin ; et ils vinrent à Balaam, et lui rapportèrent les paroles de Balak » (Nombres 22:5-7).

Dans Nombres 22:8-13, Balaam leur répondit : « Demeurez ici cette nuit, et je vous rendrai réponse, selon que l’Éternel me parlera. Et les seigneurs de Moab demeurèrent chez Balaam. Or, Dieu vint à Balaam, et lui dit : Qui sont ces hommes que tu as chez toi ? Et Balaam répondit à Dieu : Balak, fils de Tsippor, roi de Moab, a envoyé vers moi, pour me dire : Voici un peuple est sorti d’Égypte, et il couvre la face de la terre ; viens maintenant, maudis-le-moi ; peut-être que je pourrai le combattre, et que je le chasserai. Et Dieu dit à Balaam : Tu n’iras point avec eux, tu ne maudiras point ce peuple, car il est béni. Et Balaam se leva au matin, et dit aux seigneurs envoyés par Balak : Retournez en votre pays ; car l’Éternel a refusé de me laisser aller avec vous. »

Même l’apôtre Pierre nous parle de ces hommes : « Qui, ayant quitté le droit chemin, se sont égarés, en suivant la voie de Balaam, fils de Bosor, qui aima le salaire de l’iniquité, mais qui fut repris de son injustice ; une ânesse muette, parlant d’une voix humaine, réprima la folie du prophète » (2 Pierre 2:15). Allons voir le récit dans Nombres 22:20-23. « Et Dieu vint à Balaam la nuit, et lui dit : Si ces hommes sont venus pour t’appeler, lève-toi, va avec eux ; mais tu ne feras que ce que je te dirai. Balaam se leva donc le matin, sella son ânesse, et s’en alla avec les seigneurs de Moab. Mais la colère de Dieu s’embrasa parce qu’il s’en allait ; et un ange de l’Éternel se tint dans le chemin pour s’opposer à lui. Or, il était monté sur son ânesse, et ses deux serviteurs étaient avec lui. Et l’ânesse vit l’ange de l’Éternel qui se tenait dans le chemin, son épée nue dans la main ; et l’ânesse se détourna du chemin et s’en alla dans les champs, et Balaam frappa l’ânesse pour la ramener dans le chemin. »

Dans Nombres 22:24-27, nous lisons : « Mais l’ange de l’Éternel se tint dans un sentier de vignes, qui avait un mur d’un côté et un mur de l’autre. Et l’ânesse vit l’ange de l’Éternel, et se serra contre la muraille, et elle serra contre la muraille le pied de Balaam, qui continua à la frapper. Et l’ange de l’Éternel passa plus avant, et s’arrêta dans un lieu étroit où il n’y avait pas de chemin pour se détourner à droite ni à gauche. Et l’ânesse vit l’ange de l’Éternel, et se coucha sous Balaam. Mais la colère de Balaam s’enflamma, et il frappa l’ânesse avec un bâton. » Manifestement, Balaam ne voyait pas l’ange de Dieu qui était pourtant devant lui. Puis, Dieu montra un peu d’ironie.

« Alors l’Éternel ouvrit la bouche de l’ânesse, et elle dit à Balaam : Que t’ai-je fait, que tu m’aies déjà frappée trois fois ? Et Balaam répondit à l’ânesse : C’est que tu t’es moquée de moi. Que n’ai-je une épée en ma main ! je t’aurais déjà tuée. Et l’ânesse dit à Balaam : Ne suis-je pas ton ânesse, que tu as montée depuis que tu existes jusqu’à ce jour ? Ai-je l’habitude d’agir ainsi à ton égard ? Et il répondit : Non. Alors l’Éternel ouvrit les yeux de Balaam, et il vit l’ange de l’Éternel qui se tenait dans le chemin, son épée nue dans la main ; et il s’inclina et se prosterna sur son visage. Et l’ange de l’Éternel lui dit : Pourquoi as-tu frappé ton ânesse déjà trois fois ? Voici, je suis sorti pour m’opposer à toi, car tu suis un chemin pernicieux devant moi. Or l’ânesse m’a vu, et s’est détournée devant moi déjà trois fois ; et si elle ne se fût détournée de devant moi, je t’aurais même déjà tué et je l’aurais laissée en vie. Alors Balaam dit à l’ange de l’Éternel : J’ai péché ; car je ne savais point que tu te tinsses dans le chemin contre moi ; et maintenant, si cela te déplaît, je m’en retournerai » (Nombres 22:28-34).

Malgré cela, Balaam persista dans son projet de se rendre vers Balak. Ensuite, par trois fois il tenta de maudire Israël, mais chaque fois, au lieu de le maudire, il le bénissait, car cela venait de Dieu. Finalement, dans Nombres 24:12-13 : « Balaam répondit à Balak : N’avais-je pas dit aussi aux messagers que tu avais envoyés vers moi : Quand Balak me donnerait sa maison pleine d’argent et d’or, je ne pourrais pas transgresser l’ordre de l’Éternel, pour faire du bien ou du mal de moi-même ; je dirai ce que l’Éternel dira ? » Au lieu de se repentir, Balaam se vantait de son habilité à savoir ce que Dieu voulait de lui. Alors, dans Apocalypse 2:14, cette doctrine s’est répandue dans l’Église de Pergame, où Jésus lui dit : « Mais j’ai quelque peu de chose contre toi, c’est que tu as là des gens qui tiennent la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre un scandale devant les enfants d’Israël, pour qu’ils mangeassent des choses sacrifiées aux idoles, et qu’ils tombassent dans la fornication. »

Ceux qui détournent les dons de Dieu pour leur propre profit tombent sous une condamnation plus sévère. Même Jacques nous met en garde en déclarant : « Mes frères, qu’il n’y en ait pas parmi vous beaucoup qui enseignent, car nous encourrons un jugement plus sévère » (Jacques 3:1). Que le Seigneur nous protège contre les Balaam des églises. Paul nous dit plutôt que : « La grâce du Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu, et la communication du Saint-Esprit soient avec vous tous ! Amen ! » (2 Corinthiens 13:13).

Il n’y a qu’un seul Dieu, Qui Se manifeste cependant à nous de deux façons, selon Son vouloir et Son désir. Il existe plusieurs passages où Dieu Se manifeste dans la vie du chrétien. D’abord, il y a la manifestation du salut, par le sang de Jésus, car : « Combien plus le sang de Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert à Dieu, lui-même, sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! C’est pourquoi il est Médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort intervenant pour l’expiation des péchés commis sous la première alliance, ceux qui sont appelés, reçoivent la promesse de l’héritage éternel » (Hébreux 9:14-15).

Ensuite, vient la régénération : « Et, parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans vos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie : Abba, ô Père ! C’est pourquoi tu n’es plus esclave, mais fils, et si tu es fils, tu es aussi héritier de Dieu par Christ » (Galates 4:6-7). Le salut et la régénération sont témoignés publiquement par l’ordre de Christ, dans Matthieu 28:19 : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » La ressource principale du croyant, c’est la prière.

Car Jésus : « est venu annoncer la paix, à vous qui étiez loin, et à ceux qui étaient près ; car par lui nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père, dans un même Esprit. Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit », nous déclare Paul, dans Éphésiens 2:17-22.

Nous devrions apprendre continuellement de Christ et témoigner pour Lui. Et : « le Consolateur, le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites » (Jean 14:26). « Lorsque sera venu le Consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui procède du Père, il rendra témoignage de moi. Et vous aussi, vous rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi dès le commencement » (Jean 15:26-27). Nous avons donc Son assurance éternelle que Sa grâce, Son Amour et Sa communion avec nous seront toujours là.

Nous vivons présentement dans un territoire bien choyé. Car : « vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde » (1 Pierre 2:9-10). Au cœur même de notre lutte continuelle pour notre survie et pour notre victoire dans ce monde, il serait bien de reconnaître que nous vivons présentement en territoire ennemi.

Alors que nous reconnaissons que c’est par la Parole de Dieu que : « Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle » (Jean 1:3), « nous savons que nous sommes de Dieu et que le monde entier est plongé dans le mal. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle » (1 Jean 5:19-20). « Maintenant se fait le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors » (Jean 12:31). Mais rappelons-nous que Satan demeure toujours : « le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres » (Éphésiens 2:2-3). Le fait que nous soyons entourés de ténèbres ne devrait pas nous surprendre, car avant d’être délivrés par Sa grâce, nous aussi étions parmi ces ténèbres.

Jésus est venu : « Afin de donner la connaissance du salut à son peuple, dans la rémission de leurs péchés, par les entrailles de la miséricorde de notre Dieu, par lesquelles le soleil levant nous a visités d’en haut ; pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort, et pour conduire nos pas dans le chemin de la paix » (Luc 1:77-79). Mais ce qui fut malheureux : « c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises » (Jean 3:19).

Cette confrontation, qui a lieu dans les ténèbres, n’abolit pas le conflit que nous, les humains, entretenons avec les esprits, mais nous devrions toujours considérer que : « ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes » (Éphésiens 6:12). Mais louons Dieu de nous avoir sortis des ténèbres pour nous amener dans Sa merveilleuse lumière.

Malgré que nous demeurions encore dans le monde, notre Roi : « nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés » (Colossiens 1:13-14). Car dans cette lumière : « était la vie, et la vie était la lumière des hommes » (Jean 1:4). Dans Jean 13:34-35, Jésus nous déclare : « Je vous donne un commandement nouveau ; c’est que vous vous aimiez les uns les autres ; que, comme je vous ai aimés, vous vous aimiez aussi les uns les autres. C’est à ceci que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »

Aucun chrétien ne pourrait remettre en question la prééminente importance de l’amour. « Celui qui n’aime point, n’a point connu Dieu, car Dieu est amour » (1 Jean 4:8). La plus grande vertu chrétienne, c’est l’amour. Les premier et deuxième commandements de la loi nous déclarent l’amour pour Dieu et l’amour envers notre prochain. Au pharisien qui est venu Lui demander : « Maître, quel est le grand commandement de la loi ? Jésus lui dit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est là le premier et le grand commandement. Et voici le second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes » (Matthieu 22:36-40).

Le nouveau commandement de Christ nous donne toutefois la définition de l’amour ! « C’est que vous vous aimiez les uns les autres ; comme je vous ai aimés. » Nous devrions observer de quelle façon Christ a aimé. En premier lieu, Son amour n’était pas éphémère. « Avant la fête de Pâque, Jésus, sachant que son heure était venue pour passer de ce monde au Père, comme il avait aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu’à la fin » (Jean 13:1). Jésus a Lui-même défini l’amour de cette façon : « Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis. Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père » (Jean 15:13-15).

Cependant, Christ n’est pas mort seulement pour Ses amis, mais pour tous les pécheurs, incluant Ses ennemis implacables. « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par Sa vie ? » (Romains 5:8-10). Par Sa résurrection !

« L’amour de Dieu envers nous a paru en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est Lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés. Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres » (1 Jean 4:9-11). La mesure de l’amour fut la mort de Christ, imméritée, mais joyeusement offerte par Lui en substitution à nos péchés. Lorsque nous pensons que Son commandement de nous aimer les uns les autres est trop exigeant pour nous, comparons-le à Son amour pour nous.

« Car la charité de Christ nous presse, étant persuadés que si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts ; et il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent, ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux » (2 Corinthiens 5:14-15). « Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier. Si quelqu’un dit : J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur ; car celui qui n’aime point son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? Et nous tenons ce commandement de lui : Que celui qui aime Dieu, aime aussi son frère » (1 Jean 4:19-21). Donc, nous devrions constamment vivre pour Lui.




D.547 – La noirceur lors de la crucifixion de Christ

Par Joseph Sakala

Plusieurs se souviendront de la grande éclipse de 2017. Quelques-uns croyaient que c’était un signe venant de Dieu. Car plusieurs pensent qu’une éclipse solaire semblable a marqué la crucifixion et la mort de Jésus. Ce qui arriva lors de la mort de Jésus était extraordinaire et bien documenté, mais ce n’était pas une éclipse solaire ordinaire. En se basant sur la théorie d’une éclipse solaire, plusieurs personnes tentent de dater la Crucifixion de Jésus en 29 apr. J.-C. ou en 33 apr. J.-C. à cause des deux éclipses solaires connues en Judée pendant ces années.

Certains historiens lient la Crucifixion à une éclipse solaire totale d’une minute 59 secondes qui arriva en l’an 29 apr. J.-C., tandis que d’autres prétendent qu’une autre éclipse solaire totale eut lieu pendant quatre minutes six secondes en l’an 33 apr. J.-C., marquant la mort de Jésus. Même la NASA indique les années 29 apr. J.-C. et 33 apr. J.-C. comme des années possibles de la Crucifixion de Jésus sur leur liste de Solar Eclipses of Historical Interest (Éclipses solaires d’intérêt historique). Cependant, aucune des éclipses solaires, ni en 29 apr. J.-C. ni en 33 apr. J.-C., ne correspond au récit biblique.

Selon la NASA, la durée maximale d’une éclipse solaire est de 7,5 minutes. Mais la noirceur, lors de la mort de Jésus, dura trois heures ! Car, dans Marc 15:33, nous lisons : « Quand vint la sixième heure, il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu’à la neuvième heure. » Notez bien, cela dura trois heures pleines ! Bien que Dieu puisse faire durer une éclipse pendant trois heures, ce n’est pas ce qui est arrivé lorsque Jésus est mort. Regardons ensemble un vieux récit qui correspond précisément au compte-rendu biblique.

Un historien du troisième siècle, nommé Sextus Julius Africanus, cite les paroles de Thalès écrites aux environs de l’an 52 apr. J.-C.. Africanus écrit : « …dans le temps de César Tibère, lors d’une pleine lune, il y eut une éclipse solaire totale de la sixième heure jusqu’à la neuvième – manifestement celle dont nous parlons. Mais qu’est-ce qu’une éclipse peut avoir en commun avec un tremblement de terre, des rochers qui se fendent, une résurrection des morts, et une si grande perturbation dans l’univers entier ? … Mais ce fut une noirceur provoquée par Dieu, parce que le Seigneur souffrait à ce moment-là. » [The Ante-Nicene Fathers. Translations of The Writings of the Fathers down to A.D. 325, p. 137].

Remarquez bien que Thalès nous indique que cette « éclipse » a eu lieu pendant une « pleine lune » – et que ce n’était pas une éclipse normale – ce fut une noirceur provoquée par Dieu. Thalès avait bien compris, tout comme n’importe qui ayant une compréhension fondamentale, comment une éclipse solaire peut se produire. Une éclipse solaire ne peut pas arriver lors d’une pleine lune. Dans le grec ancien, le mot traduit comme éclipse ne veut pas toujours dire que la lune a bloqué le soleil. Le mot peut simplement dire défaillir, comme dans Luc 22:32 où Jésus déclare à Pierre : « Mais j’ai prié pour toi, que ta foi ne défaille point ».

Donc, les Évangiles, tout comme d’autres anciens documents, disent très clairement que la Crucifixion a eu lieu durant la Pâque de l’Ancienne Alliance, qui est toujours dans la période de la pleine lune. Une pleine lune arrive lorsque la terre est entre la lune et le soleil. Tandis que durant une éclipse solaire, c’est l’opposé ; c’est la lune qui est entre le soleil et la terre. Ainsi, la noirceur qui arriva le jour de la mort de Jésus ne pouvait pas être causée par une éclipse. Donc, « la théorie de l’éclipse solaire » est un mensonge propagé par le père du mensonge, le diable (Jean 8:44). Car : « il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge. »

Le diable tente toujours d’attaquer la vérité biblique ainsi que la divinité de Jésus. Dans 1 Jean 4:3, nous lisons : « tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde. » Lorsque le Sauveur du monde est décédé, la création entière a souffert de Sa mort. « En même temps, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent, les sépulcres s’ouvrirent, et plusieurs corps de saints qui étaient morts, ressuscitèrent ; et étant sortis de leurs sépulcres après Sa résurrection, ils entrèrent dans la sainte cité, et ils furent vus de plusieurs personnes » (Matthieu 27:51-53).

Au moment où notre Messie est mort, le Père au ciel a marqué Sa mort par des signes terrifiants et imposants, et non par une simple éclipse solaire habituelle. Pourtant, des milliards de personnes dans le monde entier, séduites par Satan lui-même, fêtent la résurrection de Jésus sans même réaliser que la Bible nous donne une histoire bien différente de ce qu’ils entendent prêcher du haut de la chaire. Quelle est donc la vérité concernant la Résurrection de Jésus ?

D’abord, des millions de chrétiens pratiquants se réunissent chaque année pour célébrer les pâques le dimanche matin. Même parmi ceux qui ne vont plus à l’église, plusieurs assistent aux services d’adoration, à l’église de leur choix, le dimanche des pâques. Mais saviez-vous que les services du Vendredi-Saint traditionnel renient le seul signe que Jésus avait donné aux chefs religieux de Son temps pour prouver qu’Il était le Messie ? Aussi incroyable que cela puisse paraître, c’est vrai et vous pouvez le prouver !

Saviez-vous que nulle part dans votre Bible vous trouverez une déclaration que Jésus-Christ soit ressuscité le dimanche matin ? En effet, les Écritures nous enseignent quelque chose d’entièrement différent. Alors, à quel moment a véritablement eu lieu la résurrection de Jésus ? Et qu’est-ce que les œufs de pâques, les lapins en chocolat et les petites filles en robes de dentelle ont affaires avec Jésus de Nazareth ? Quelle est le lien entre la chasse aux œufs de pâques et la résurrection de Christ ? Lisez attentivement votre Bible afin d’avoir la réponse à ces questions, ainsi qu’à d’autres questions également vitales !

Pour ceux qui veulent sincèrement comprendre la vérité, il y a beaucoup de preuves que Jésus de Nazareth était le véritable Messie promis dans l’Ancien Testament. Lorsque les disciples de Jean le Baptiste sont venus vers Jésus après que Jean fut arrêté et emprisonné par Hérode, remarquez bien ce que Jésus leur déclara. Dans Matthieu 11:2-6, nous lisons : « Or, Jean, ayant entendu parler dans la prison de ce que le Christ faisait, envoya deux de ses disciples pour lui dire : Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? Et Jésus, répondant, leur dit : Allez, et rapportez à Jean les choses que vous entendez et que vous voyez : Les aveugles recouvrent la vue, les boiteux marchent, les lépreux sont nettoyés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et l’évangile est annoncé aux pauvres. Heureux est celui qui ne se scandalisera pas de moi. »

Dans l’Évangile de l’apôtre Jean, nous apprenons que Jésus a opéré des signes remarquables, en commençant par le mariage à Cana. Durant la noce, le vin venait de manquer et : « Sa mère dit à ceux qui servaient : Faites tout ce qu’il vous dira. Or, il y avait là six vaisseaux de pierre, placés pour la purification des Juifs, et contenant chacun deux ou trois mesures. Jésus leur dit : Remplissez d’eau ces vaisseaux ; et ils les remplirent jusqu’au haut. Et il leur dit : Puisez-en maintenant, et portez-en au chef du festin. Et ils le firent. Quand le chef du festin eut goûté l’eau changée en vin (or, il ne savait pas d’où venait ce vin, mais les serviteurs qui avaient puisé l’eau le savaient), il appela l’époux, et lui dit : Tout homme sert d’abord le bon vin, et ensuite le moins bon, après qu’on a beaucoup bu ; mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent. Jésus fit ce premier miracle à Cana de Galilée, et il manifesta sa gloire ; et ses disciples crurent en lui » (Jean 2:5-11).

Remarquez bien pourquoi Jésus faisait tant de miracles. « Jésus fit encore en présence de ses disciples plusieurs autres miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre. Et ces choses ont été écrites, afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie par son nom » (Jean 20:30-31). Ses disciples étaient donc témoins de ces signes qui confirmaient leur foi en ce que Jésus était vraiment le Messie promis. Dès le début de Son Ministère, les leaders religieux étaient très bien au courant du message et des signes qui confirmaient l’autorité de Christ.

Cependant, dans Jean 3:1-2, nous lisons : « Or il y avait un homme, d’entre les pharisiens, nommé Nicodème, l’un des principaux Juifs. Cet homme vint, de nuit, trouver Jésus et lui dit : Maître, nous savons que tu es un docteur venu de la part de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui. » Cela se passait lors de la première saison du ministère de Jésus, en l’an 28 apr. J.-C.. Durant les trois années de Son ministère, ces leaders religieux ont eu plusieurs opportunités de se familiariser avec le message de Christ, ainsi que d’entendre parler et de témoigner de ces signes miraculeux. Toutefois, aucun de ces miracles ne leur était satisfaisant.

En effet, ils sont venus vers Jésus en plusieurs occasions pour Lui demander un signe qui pourrait établir une fois pour toutes que Jésus était le Messie. À chaque occasion, Jésus leur dit qu’un seul signe leur serait donné. Jean nous déclare que le premier échange est arrivé lors de la Pâque, en l’an 28 apr. J.-C., lorsque Jésus nettoya le temple en chassant les changeurs d’argent. Se faisant aborder par les leaders religieux qui demandaient que Jésus leur montre un autre signe que les guérisons miraculeuses qu’Il avait faites dans le temple, dans Jean 2:19-21 : « Jésus répondit et leur dit : Abattez ce temple, et je le relèverai dans trois jours. Les Juifs lui dirent : On a été quarante-six ans à bâtir ce temple, et tu le relèveras dans trois jours ? Mais il parlait du temple de son corps. »

Notez les paroles de Jésus, qui a utilisé l’expression « relever ». Alors que Jésus parlait de Sa résurrection, les chefs religieux parlaient de rebâtir le temple. L’apôtre Matthieu nous raconte un échange similaire : « Alors quelques-uns des scribes et des pharisiens lui dirent : Maître, nous voudrions te voir faire quelque miracle. Mais lui, répondant, leur dit : Une race méchante et adultère demande un miracle ; mais il ne lui en sera accordé aucun autre que celui du prophète Jonas. Car comme Jonas fut dans le ventre d’un grand poisson trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l’homme sera dans le sein de la terre trois jours et trois nuits », leur déclara Jésus, dans Matthieu 12:38-40.

Le voilà, le seul signe que Jésus a offert aux leaders religieux sceptiques de Son temps ! Qu’Il passerait exactement trois jours et trois nuits dans la tombe après Sa mort ! Ce signe a-t-il été accompli ? Absolument ! Notez le témoignage de l’ange parlant aux femmes qui sont venues embaumer le corps de Jésus tôt le dimanche matin. « Il n’est pas ici, car il est ressuscité, comme il l’avait dit. Venez, voyez le lieu où le Seigneur était couché ; et partez promptement et dites à ses disciples qu’il est ressuscité des morts ; et voici il vous devance en Galilée ; là vous le verrez, je vous l’ai dit, » déclara l’ange, dans Matthieu 28:6-7. Jésus avait promis qu’Il passerait exactement trois jours et trois nuits dans la tombe, et Jésus ressuscita précisément comme Il l’avait dit.

Comment est-il possible de placer trois jours et trois nuits dans la période entre le vendredi saint et le dimanche matin de Sa résurrection ? Comptez-le vous mêmes. Cela ne fonctionne tout simplement pas ! Certaines religions se défendent en avançant l’étrange argument que, dans l’idiome grec, « trois jours et trois nuits » veut dire n’importe quelle portion de trois jours et trois nuits. Mais cette théorie devient fausse lorsque nous permettons à la Bible de définir ses propres termes. Notez, s’il vous plaît, que Jésus Se référait à l’usage hébreu et pas au grec. Jésus a spécifiquement relié Son séjour dans la tombe à Jonas. Et, dans Jonas 2:1, nous pouvons lire : « Et l’Éternel prépara un grand poisson pour engloutir Jonas, et Jonas fut dans le ventre du poisson trois jours et trois nuits. »

Cette même expression fut utilisée lorsque la reine Esther a dit à son cousin Mardochée : « Va, assemble tous les Juifs qui se trouvent à Suse, et jeûnez pour moi ; ne mangez ni ne buvez de trois jours, tant la nuit que le jour ; et pour moi et mes servantes, nous jeûnerons de même ; puis je m’en irai ainsi vers le roi, bien que ce soit contre la loi ; et s’il arrive que je périsse, je périrai ! Mardochée s’en alla donc, et fit tout ce qu’Esther lui avait commandé », dans Esther 4:16-17. Chacun de ces actes nous décrit clairement une période de soixante-douze heures, c’est-à-dire, trois jours et trois nuits.

C’est exactement ce que Jésus voulait dire, et les pharisiens le savaient. Cela est d’ailleurs tellement vrai qu’ils l’ont même cité à Pilate, le gouverneur romain : « Et lui dirent : Seigneur, nous nous souvenons que, quand ce séducteur vivait, il disait : Je ressusciterai dans trois jours. Commande donc que le sépulcre soit gardé sûrement jusqu’au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent de nuit, et n’enlèvent son corps, et qu’ils ne disent au peuple : Il est ressuscité des morts. Cette dernière imposture serait pire que la première » (Matthieu 27:63-64). Ces pharisiens savaient que Jésus ne leur parlait pas simplement d’une période d’une journée et demie, mais plutôt de trois journées pleines.

Alors, quand arriva la crucifixion ? Plusieurs vous diront : « La Bible ne dit-elle pas que Jésus fut crucifié et enterré le vendredi, et que Sa tombe fut vide le dimanche matin ? » Il est vrai que la tombe fut vide le dimanche matin, mais la Bible ne parle nulle part d’une crucifixion le vendredi, comme certaines grandes églises le prétendent. Les Saintes Écritures nous disent que Jésus fut crucifié le « jour de la préparation ». Dans Marc 15:42-45, nous lisons : « Comme il était déjà tard, et que c’était le jour de la préparation, c’est-à-dire, la veille du sabbat, Joseph d’Arimathée, conseiller fort considéré, qui attendait aussi le Royaume de Dieu, vint avec hardiesse vers Pilate, et lui demanda le corps de Jésus. Pilate s’étonna qu’il fût déjà mort ; et ayant appelé le centenier, il lui demanda s’il y avait longtemps qu’il était mort. Et l’ayant appris du centenier, il donna le corps à Joseph. »

Mais il faut nous rappeler de quel jour de préparation il était question. Souvenons-nous que la Bible parle de sabbats annuels, de jours saints spéciaux, en plus des sabbats hebdomadaires. Dans Lévitique 23:4 : « Voici les fêtes de l’Éternel, les saintes convocations, que vous publierez à leurs temps fixés. » Au verset 7 : « Le premier jour vous aurez une sainte convocation ; vous ne ferez aucune œuvre servile. » Au verset 24 : « Parle aux enfants d’Israël, et dis : Au septième mois, au premier jour du mois, il y aura pour vous un jour de repos, une commémoration publiée au son des trompettes, une sainte convocation. »

Et dans Lévitique 23:27-32 : « Le dixième jour de ce septième mois sera le jour des expiations ; vous aurez une sainte convocation, vous humilierez vos âmes, et vous offrirez à l’Éternel des sacrifices faits par le feu. Vous ne ferez aucune œuvre ce jour-là ; car c’est le jour des expiations, où doit être faite pour vous l’expiation devant l’Éternel votre Dieu. Car toute personne qui ne s’humiliera pas ce jour-là, sera retranchée du milieu de son peuple. Et toute personne qui fera ce jour-là une œuvre quelconque, je la détruirai du milieu de son peuple. Vous ne ferez aucune œuvre ; c’est une ordonnance perpétuelle pour vos générations, dans toutes vos demeures. Ce sera pour vous un sabbat, un jour de repos, et vous humilierez vos âmes. Le neuvième jour du mois, au soir, d’un soir à l’autre soir, vous célébrerez votre sabbat. »

Jésus fut crucifié le jour de la préparation, avant un sabbat annuel, durant la portion appelée Jour de la Pâque – le 14 abib, sur le calendrier hébreu. Le jour suivant – le 15 abib – est un Jour Saint annuel, le premier Jour de la Fête des Pains sans Levain. La Pâque tomba un mercredi soir, en l’an 31 apr. J.-C., l’année de la crucifixion de Jésus. Jeudi était un sabbat annuel, le premier Jour Saint de la Fête des Pains sans Levain. Jésus fut enseveli juste avant le coucher du soleil le mercredi après-midi, et Il fut dans la tombe du mercredi soir jusqu’au jeudi soir, donc un jour et une nuit. Du jeudi soir jusqu’au vendredi soir, un deuxième jour et une deuxième nuit. Et finalement, du vendredi soir jusqu’au samedi soir, un troisième jour et une troisième nuit. Donc trois jours et trois nuits, exactement comme Jésus l’avait prédit !

Jésus fut ressuscité juste avant le coucher du soleil le samedi, soit soixante-douze heures après Sa mise au tombeau. Le dimanche matin, lorsque les femmes sont venues pour embaumer Jésus, Il était déjà ressuscité. Les femmes n’ont pas vu Sa résurrection, elles ont vu un tombeau vide, et c’est l’ange qui leur annonça que Jésus était ressuscité tel qu’Il l’avait prédit. Jésus est venu comme l’Agneau de Dieu pour payer la rançon du péché. Jean le Baptiste avait raison de témoigner : « Voici l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde », dans Jean 1:29. Paul avait donc également raison de déclarer : « Nettoyez donc le vieux levain, afin que vous deveniez une nouvelle pâte, comme vous êtes sans levain ; car Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous » (1 Corinthiens 5:7).

Une étude sérieuse des Évangiles nous montre que Jésus et Ses disciples ont mangé la Pâque après le coucher du soleil, le 14 abib. Dans Marc 14:16-18, nous lisons : « Ses disciples donc partirent, et vinrent à la ville, et trouvèrent les choses comme il leur avait dit ; et ils préparèrent la pâque. Quand le soir fut venu, il vint avec les douze. Et comme ils étaient à table et qu’ils mangeaient, Jésus dit : Je vous dis en vérité, que l’un de vous, qui mange avec moi, me trahira. » Voici une autre explication de cet événement, mais cette fois par Luc, le médecin choisi par Dieu à cause du détail qu’il a mis dans son Évangile.

Luc 22:13-21 nous dit : « Eux donc s’en étant allés, trouvèrent tout comme il leur avait dit, et ils préparèrent la Pâque. Et quand l’heure fut venue, il se mit à table, et les douze apôtres avec lui. Et il leur dit : J’ai fort désiré de manger cette Pâque avec vous, avant que je souffre. Car je vous dis, que je ne la mangerai plus, jusqu’à ce qu’elle soit accomplie dans le Royaume de Dieu. Et ayant pris la coupe et rendu grâces, il dit : Prenez-la, et la distribuez entre vous. Car je vous dis, que je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu’à ce que le règne de Dieu soit venu. Puis il prit du pain, et ayant rendu grâces, il le rompit et le leur donna, en disant : Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. De même, après avoir soupé, il leur donna la coupe, en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous. Au reste, voici, la main de celui qui me trahit est à cette table avec moi. »

Voici maintenant ce que cette fête nous annonçait. Dans Exode 12:1-8 : « l’Éternel parla à Moïse et à Aaron, au pays d’Égypte, en disant : Ce mois sera pour vous le commencement des mois ; il sera pour vous le premier des mois de l’année. Parlez à toute l’assemblée d’Israël et dites : Qu’au dixième jour de ce mois ils prennent chacun un agneau ou un chevreau par maison de leurs pères, un agneau ou un chevreau par maison. Et si la maison est trop petite pour le manger, qu’on le prenne avec son voisin le plus rapproché de sa maison, d’après le nombre des personnes ; vous compterez pour l’agneau selon ce que chacun peut manger. Vous aurez un agneau ou chevreau sans défaut, mâle, âgé d’un an ; vous le prendrez d’entre les brebis ou d’entre les chèvres. Et vous le garderez jusqu’au quatorzième jour de ce mois, et toute la communauté d’Israël assemblée l’égorgera entre les deux soirs. Et ils prendront de son sang, et le mettront sur les deux poteaux, et sur le linteau de la porte des maisons où ils le mangeront. Et cette nuit-là, ils en mangeront la chair rôtie au feu ; ils la mangeront avec des pains sans levain et des herbes amères. »

Maintenant, revenons à Jésus et à Son dernier repas avec Ses apôtres. Plus tard dans la soirée, après le repas, Jésus et Ses disciples se rendirent au Mont de Oliviers (Marc 14:26), où les soldats, conduits par Judas Iscariote, L’ont trouvé et emprisonné (vs 43-46). « Dès qu’il fut jour, les principaux sacrificateurs, avec les anciens et les scribes, et tout le sanhédrin ayant délibéré, emmenèrent Jésus lié, et le livrèrent à Pilate. Et Pilate lui demanda : Es-tu le roi des Juifs ? Jésus lui répondit : Tu le dis. Et les principaux sacrificateurs l’accusaient de plusieurs choses. Mais Pilate l’interrogea encore et lui dit : Ne réponds-tu rien ? Vois combien de choses ils avancent contre toi. Mais Jésus ne répondit plus rien, de sorte que Pilate en était surpris » (Marc 15:1-5).

« Pilate donc, voulant contenter le peuple, leur relâcha Barabbas ; et après avoir fait fouetter Jésus, il le livra pour être crucifié. Alors les soldats l’emmenèrent dans l’intérieur du palais, c’est-à-dire au prétoire, et ils y assemblèrent toute la cohorte ; et ils le revêtirent d’un manteau de pourpre, et lui mirent sur la tête une couronne d’épines qu’ils avaient tressées ; et ils se mirent à le saluer, en disant : Salut, roi des Juifs ! Et ils lui frappaient la tête avec une canne, et ils crachaient contre lui, et se mettant à genoux, ils se prosternaient devant lui. Après s’être moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau de pourpre, et lui ayant remis ses habits, ils l’emmenèrent pour le crucifier. Et un certain homme de Cyrène, nommé Simon, père d’Alexandre et de Rufus, passant par là en revenant des champs, ils le contraignirent de porter la croix de Jésus » (Marc 15:15-21).

Dans Marc 15:25-26, nous voyons : « Il était la troisième heure quand ils le crucifièrent. Et le sujet de sa condamnation était marqué par cet écriteau : LE ROI DES JUIFS. » On devrait noter ici que, selon le calendrier ancien, les heures de la journée commençaient à se compter à partir du lever du soleil jusqu’au coucher du soleil, donc selon nos heures, environ de six heures du matin à six heures du soir. Alors, à partir de six heures, la troisième heure nous donnerait neuf heures (9h00), pour la crucifixion de Jésus-Christ.

« De même aussi les principaux sacrificateurs et les scribes disaient entre eux, en se moquant : Il a sauvé les autres, il ne peut se sauver lui-même. Que le Christ, le roi d’Israël, descende maintenant de la croix, afin que nous le voyions, et que nous croyions. Et ceux qui étaient crucifiés avec lui, lui disaient aussi des outrages. Quand vint la sixième heure [midi (12h00) selon l’horaire d’aujourd’hui], il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu’à la neuvième heure [trois heures de l’après-midi (15h00)]. Et à la neuvième heure Jésus s’écria d’une voix forte : Éloï, Éloï, lamma sabachthani ? C’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? Et quelques-uns de ceux qui étaient présents, l’ayant entendu, disaient : Voilà qu’il appelle Élie. Et l’un d’eux courut, emplit une éponge de vinaigre, la mit au bout d’un roseau, et la lui présenta pour boire, en disant : Laissez ; voyons si Élie viendra le descendre de la croix. Alors Jésus, ayant jeté un grand cri, rendit l’esprit, » nous déclare Marc 15:31-37.

Peu de temps après et : « Comme il était déjà tard, et que c’était le jour de la préparation, c’est-à-dire, la veille du sabbat, Joseph d’Arimathée, conseiller fort considéré, qui attendait aussi le royaume de Dieu, vint avec hardiesse vers Pilate, et lui demanda le corps de Jésus » (Marc 15:42-43). « Pilate s’étonna qu’il fût déjà mort ; et ayant appelé le centenier, il lui demanda s’il y avait longtemps qu’il était mort. Et l’ayant appris du centenier, il donna le corps à Joseph » (Marc 15:44-45). Et c’est encore Luc qui nous décrit avec précision ce qui arriva lorsque Joseph d’Arimathée prit le corps de Jésus.

« Et l’ayant descendu de la croix, il l’enveloppa d’un linceul, et le mit dans un sépulcre taillé dans le roc, où personne n’avait encore été mis. C’était le jour de la préparation, et le sabbat allait commencer. Et les femmes qui étaient venues de Galilée avec Jésus, ayant suivi Joseph, remarquèrent le sépulcre, et comment le corps de Jésus y fut placé. Et s’en étant retournées, elles préparèrent des aromates et des parfums, et elles se reposèrent le jour du sabbat, selon la loi » (Luc 23:53-56) c’est-à-dire, le sabbat hebdomadaire qui commence le vendredi soir. Dans Jean 19:41-42 : « Or, il y avait un jardin dans le lieu où il avait été crucifié ; et dans le jardin un sépulcre neuf, où personne encore n’avait été mis. Ils y mirent donc Jésus, à cause de la préparation des Juifs, et parce que le sépulcre était proche. »

Cette emphase sur le fait que Jésus avait été rapidement enseveli, juste avant le sabbat, a confondu plusieurs personnes tout au long des siècles, à croire que la crucifixion de Jésus avait eu lieu un vendredi. Mais ces personnes ont manqué l’explication de Jean : « Or, les Juifs, de peur que les corps ne demeurassent sur la croix le jour du sabbat (car c’était la préparation, et ce sabbat était un Grand Jour), demandèrent à Pilate qu’on rompît les jambes aux crucifiés, et qu’on les enlevât » (Jean 19:31). Ce n’était pas le sabbat hebdomadaire, mais un sabbat annuel, un Grand Jour. Vous rappelez-vous du 15 abib, le jour après la Pâque, le premier jour des pains sans levain commandé par Dieu à l’ancien Israël dans Lévitique 23:5-7 ?

La variété des détails dans les quatre Évangiles nous montre clairement qu’il y avait en réalité deux sabbats cette semaine-là : un annuel, le Grand Jour, le jeudi, et le sabbat régulier hebdomadaire, le samedi. Remarquez maintenant le récit de Marc : « Après que le sabbat, (le Grand Jour annuel) fut passé, Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques, et Salomé, achetèrent des aromates pour venir embaumer le corps » (Marc 16:1). Les boutiques à Jérusalem avaient assurément été fermées pendant les deux sabbats. Or, Jésus fut mis au sépulcre juste avant que le grand sabbat annuel commence, et les femmes furent présentes lors de Son ensevelissement (Marc 15:47). Donc, leur seule opportunité pour acheter et préparer les aromates n’aura été que le vendredi dans la journée, avant le coucher du soleil, lorsque les boutiques étaient toujours ouvertes, avant qu’elles ne se referment encore le vendredi au coucher du soleil, puis encore dans la journée du samedi, soit le sabbat hebdomadaire.

Notez également le récit de Luc : « Et les femmes qui étaient venues de Galilée avec Jésus, ayant suivi Joseph, remarquèrent le sépulcre, et comment le corps de Jésus y fut placé. Et s’en étant retournées, elles préparèrent des aromates et des parfums, [le vendredi] et elles se reposèrent le jour du sabbat [hebdomadaire], selon la loi » (Luc 23:55-56). La compréhension de ces deux sabbats dans la même semaine nous ouvre la connaissance de la période de temps que Jésus a passé dans le tombeau. Pourquoi alors les femmes sont-elles venues au tombeau le dimanche matin ?

Est-ce pour célébrer la cueillette de l’eau bénite le dimanche des pâques ? Pas du tout ! Elles sont venues à la première opportunité pour embaumer le corps de Jésus. Elles avaient une raison essentiellement pratique : le samedi soir, après le coucher du soleil, il aurait fait trop sombre pour entreprendre ce travail d’embaumement ! « Mais le premier jour de la semaine, elles vinrent de grand matin au sépulcre, apportant les parfums qu’elles avaient préparés ; et quelques personnes les accompagnaient. Et elles trouvèrent que la pierre qui était à l’entrée du sépulcre avait été ôtée. Et étant entrées, elles ne trouvèrent point le corps du Seigneur Jésus. Et comme elles ne savaient qu’en penser, voici, deux hommes se présentèrent à elles, en vêtements étincelants. Et comme elles étaient effrayées, et qu’elles baissaient le visage contre terre, ils leur dirent : Pourquoi cherchez-vous parmi les morts Celui qui est vivant ? Il n’est point ici, mais il est ressuscité. Souvenez-vous de quelle manière il vous a parlé, lorsqu’il était encore en Galilée, disant : Il faut que le Fils de l’homme soit livré entre les mains des méchants, et qu’il soit crucifié, et qu’il ressuscite le troisième jour. Et elles se souvinrent de ses paroles. Et étant revenues du sépulcre, elles racontèrent toutes ces choses aux onze, et à tous les autres » (Luc 24:1-9).

Pourquoi ce signe spécial fut-il nécessaire pour confirmer que Jésus était véritablement le Messie ? Les leaders religieux du temps de Jésus avaient déjà leurs témoins choisis en main pour témoigner des évènements concernant la mort et l’ensevelissement de Jésus. Souvenez-vous : « Le jour suivant, qui était le lendemain de la préparation du sabbat, les principaux sacrificateurs et les pharisiens allèrent ensemble vers Pilate, et lui dirent : Seigneur, nous nous souvenons que, quand ce séducteur vivait, il disait : Je ressusciterai dans trois jours. Commande donc que le sépulcre soit gardé sûrement jusqu’au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent de nuit, et n’enlèvent son corps, et qu’ils ne disent au peuple : Il est ressuscité des morts. Cette dernière imposture serait pire que la première. Pilate leur dit : Vous avez une garde ; allez, et faites-le garder comme vous l’entendrez. S’en étant donc allés, ils s’assurèrent du sépulcre, en scellant la pierre, et en y mettant la garde » (Matthieu 27:62-66).

Ces gardes étaient des témoins de la mort de Jésus ainsi que des évènements qui suivirent, et ce furent eux qui ont informé ces leaders religieux de la résurrection de Jésus. « Alors ils s’assemblèrent avec les anciens, et après qu’ils eurent délibéré, ils donnèrent une bonne somme d’argent aux soldats, et ils leur dirent : Dites : Ses disciples sont venus de nuit, et ont dérobé son corps pendant que nous dormions. Et si cela vient à la connaissance du gouverneur, nous le gagnerons et nous vous tirerons de peine. Et les soldats, ayant pris l’argent, firent selon qu’ils avaient été instruits ; et ce bruit a couru parmi les Juifs jusqu’à aujourd’hui » (Matthieu 28:12-15).

Mais à ces Juifs : « Jésus leur dit : N’avez-vous jamais lu dans les Écritures ces paroles : La pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée est devenue la principale pierre de l’angle ; ceci a été fait par le Seigneur, et c’est une chose merveilleuse à nos yeux ? C’est pourquoi je vous dis que le Royaume de Dieu vous sera ôté, et qu’il sera donné à une nation qui en rendra les fruits » (Matthieu 21:42-43). Cette nation, c’est Son Église ! Or, les anciens et les soldats savaient que Jésus avait accompli le seul signe qu’Il leur avait donné en accord avec le miracle de Jonas. Et Jésus avait accompli Sa promesse ! Et ces Juifs hypocrites ainsi que toute leur descendance attendent toujours leur Messie et écrivent toujours dans leur Talmud des mensonges honteux et des propos blasphématoires contre le Rédempteur du monde !




D.546 – Perversion de la sexualité

Par Joseph Sakala

Certaines personnes défendent les images de sexualité provocatrices comme étant une forme d’art qui favorise la beauté du corps humain. Une telle assertion cherche à séparer le travail de l’Artiste de Son intention et de Ses instructions. Dieu a créé le corps humain : « à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle » (Genèse 1:27). En effet, Sa création était belle, et Dieu l’a organisée comme cela. Son intention, dès le commencement, était que l’homme et la femme soient unis pour ne former qu’une personne dans les paramètres du mariage et des sentiments humains. Dieu n’a pas créé le sexe uniquement pour la procréation, mais également comme une expression d’amour qui ramène le mari plus près de sa femme, physiquement et émotionnellement.

La pornographie offre le sexe à la place de l’intimité réelle. La sexualité véritable donne comme résultat la fidélité des époux qui ne peut être obtenue que dans un mariage d’amour, au sein d’une union dans laquelle Dieu devient le centre d’intérêt. Donc, un mariage à trois où Dieu dirige et bénit les deux époux. La pornographie, par contre, offre seulement le sexe, comme une illusion ou un mirage dans le désert. Plusieurs y sont attirés, mais découvrent par expérience qu’en réalité cette sorte d’union est vide, frustrante et perturbante.

Le roi Salomon nous avertit au sujet de la poursuite de la gratification sexuelle. Dans Proverbes 5:3-6, Salomon déclare : « Car les lèvres de l’étrangère distillent le miel, et son palais est plus doux que l’huile. Mais ce qui en provient est amer comme de l’absinthe, et perçant comme une épée à deux tranchants. Ses pieds conduisent à la mort ; ses démarches aboutissent au Sépulcre. Elle ne considère pas le chemin de la vie ; ses voies s’égarent, elle ne sait où. » Les actions d’un individu ont toujours des conséquences. Et les résultats d’un tel comportement aboutissent toujours à tout ce qui n’est pas plaisant.

Malgré qu’au début cela peut être agréable, le résultat final aboutit à l’amertume et même à la mort. La pornographie et le sexe illicite exploitent les individus en leur faisant miroiter une gratification momentanée, uniquement temporaire, et ceux qui se laissent exploiter le font pour leur propre malheur. Ceux qui sont pris dans cette illusion et cette imagerie illicite courent vers la promesse du plaisir. Proverbes 7:22 nous déclare : « Il s’en alla aussitôt après elle, comme un bœuf s’en va à la boucherie, et comme un fou qu’on lie pour être châtié. »

Tout comme le bœuf est attiré vers le boucher par un seau de grains, ainsi sont attirés ceux qui ne cherchent que la satisfaction sexuelle par la promesse du plaisir, vers leur propre destruction. Loin de n’être qu’un amusement sans conséquences, la pornographie est un cancer national qui attaque ce qui est le plus précieux dans notre société, c’est-à-dire la famille. Pour certains, la pornographie est la porte ouverte vers d’autres poursuites sexuelles illicites. Elle est fréquemment mentionnée dans les procédures de divorce comme étant le facteur principal de la rupture des mariages.

Une étude entreprise par The American Academy of Matrimonial Lawyers a conclu que deux tiers des 350 avocats participants ont indiqué que la pornographie sur Internet a joué un rôle significatif dans les divorces qu’ils ont traités. La souffrance endurée résultant de ce genre d’amusement affecte également la vie de toute la famille, des frères et des sœurs, de l’épouse et des enfants. Loin d’être sans conséquences, cette imagerie illicite vient avec des dommages incalculables.

Pendant ce temps, ceux qui fournissent des films à l’Internet, qui fabriquent les revues, les proxénètes et les filles de joie font des sommes d’argent énormes sur le dos des familles qui se privent des véritables joies de la sexualité qui leur seraient disponibles s’ils voulaient vivre selon la volonté de Dieu. Comment cela a-t-il pu arriver ? Psaume 9:16-18 nous donne la réponse : « Les nations sont tombées dans la fosse qu’elles avaient faite ; leur pied s’est pris au filet qu’elles avaient caché. L’Éternel s’est fait connaître, il a exercé le jugement ; le méchant s’est enlacé dans l’ouvrage de ses mains. – Les méchants reculeront jusqu’aux enfers, et toutes les nations qui oublient Dieu. »

Je vous signale que le texte ci-haut semble donner au mot « enfer » le même sens que « géhenne ». Or, vous savez comme moi que l’enfer, dans la Bible, c’est le « séjour des morts » ou la « tombe », et non pas la « géhenne ». Dans le texte de Salomon, celui-ci ne parlait donc pas de la géhenne, mais du séjour des morts. Toutefois, le sujet de « la géhenne » est grandement oublié de nos jours, même parmi les évangélistes et pasteurs enseignants. Le ciel est souvent mentionné dans les enterrements, car presque tout le monde dans l’assistance désire que le décédé y soit monté. La géhenne, par contre, est rarement reconnue comme une possibilité pour le mort, même pour les criminels endurcis. Le Seigneur Jésus a pourtant dit, et Il devait sûrement le savoir : « Toutes les choses donc que vous voulez que les hommes vous fassent faites-les-leur aussi de même ; car c’est là la loi et les prophètes. Entrez par la porte étroite ; car large est la porte et spacieuse est la voie qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui y entrent. Car étroite est la porte et resserrée la voie qui mènent à la vie, et il y en a peu qui la trouvent » (Matthieu 7:12-14).

Mais qui sont ces méchants ? La Bible nous déclare, dans Romains 3:10-12 : « Selon qu’il est écrit : Il n’y a point de juste, non pas même un seul. Il n’y a personne qui ait de l’intelligence ; il n’y en a point qui cherche Dieu. Tous se sont égarés, et se sont tous ensemble corrompus ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul. » Malgré cela : « nous savons que quiconque est né de Dieu, ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu, se conserve lui-même, et le malin ne le touche point. Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle » (1 Jean 5:18-20).

Selon ce principe, les méchants seraient ceux qui ont oublié Dieu. Est-ce que des nations entières pourraient être aveuglées au point de ne pas reconnaître le véritable Dieu de la Création, et continuer à poursuivre leur législature et conduire leurs affaires comme si Dieu n’existait pas ? Si c’est ainsi, ces nations ou les citoyens de ces nations seraient en danger mortel. Car Psaume 119:119-120 nous avertit que : « Tu réduis à néant comme de l’écume tous les méchants de la terre ; c’est pourquoi j’aime tes témoignages. Ma chair frissonne de la frayeur que j’ai de toi ; et je crains tes jugements. »

Mais Christ est venu et Il est mort pour les impies. « Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs, par l’Esprit-Saint qui nous a été donné. Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ est mort en son temps, pour des impies », nous déclare Paul, dans Romains 5:5-6. Alors : « Rendez hommage au Fils, de peur qu’il ne s’irrite, et que vous ne périssiez dans votre voie, quand sa colère s’enflammera tout à coup. Heureux tous ceux qui se confient en Lui ! » nous assure David, dans Psaume 2:12. Nous devrions au moins prier pour ces nations afin qu’elles se repentent et reviennent au Seigneur qui les a créées.

« Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6). De nombreux théologiens, doués de grandes habilités et de beaucoup de sincérité ont tenté d’expliquer la prédestination tout au long des siècles. Puisque la question implique l’Éternel, qui est le Créateur infini, il devient évidemment impossible pour de simples humains sans Son Esprit divin de comprendre son véritable sens.

Mais nous n’avons pas à le comprendre avant de nous réjouir en Sa vérité. Les Écritures nous enseignent que la raison de la prédestination divine, c’est que nous pourrions glorifier Dieu et Sa grâce merveilleuse. Nous avons été prédestinés à devenir Ses fils adoptifs afin de louer la gloire de Sa grâce. Ensuite, nous apprenons que : « C’est en lui aussi que nous sommes devenus héritiers, ayant été prédestinés, d’après le décret de Celui qui opère toutes choses selon le dessein de sa volonté ; afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui avons les premiers espéré en Christ » (Éphésiens 1:11-12).

« En lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’il s’est acquis, à la louange de sa gloire » (Éphésiens 1:13-14). Notez  également : « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6).

« Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. Que dirons-nous donc sur cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » nous déclare Paul, dans Romains 8:29-31. Sûrement, de tels cadeaux devraient être suffisants pour Le louer éternellement. Et c’est ce que nous allons faire dans les âges à venir. Car : « A Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles ! Amen » (Éphésiens 3:21).

Puisque nous allons témoigner pour notre Seigneur durant le millénium, ne serait-il pas juste de commencer maintenant à le faire ? En parlant de sexualité, regardons un merveilleux passage de la Bible pour découvrir la relation qui devrait exister entre le mari et son épouse. Dans le Cantique des Cantiques 1:12-17, voici une conversation entre Salomon et sa belle épouse Naama. « Tandis que le roi était assis à table, mon nard exhalait son parfum. Mon bien-aimé est pour moi un sachet de myrrhe ; il reposera sur mon sein. Mon bien-aimé est pour moi une grappe de troène, dans les vignes d’En-guédi. Que tu es belle, ma bien-aimée, que tu es belle ! Tes yeux sont ceux des colombes. Que tu es beau, mon bien-aimé ; que tu es agréable ! Notre couche est un lit de verdure. Les poutres de nos maisons sont des cèdres, et nos lambris des cyprès. »

C’est par ces paroles que le roi Salomon exprimait son amour envers sa belle et jeune épouse, et elle à Salomon. 1 Rois 4:32 nous dit que Salomon : « prononça trois mille sentences, et ses cantiques furent au nombre de mille et cinq. » Mais, apparemment, celui-ci était son favori. Car il l’appela : « Le cantique des cantiques, qui est de Salomon » (Cantique des Cantiques 1:1). Ce cantique est centré sur sa bien-aimée, à qui Salomon déclare : « Tu m’as ravi le cœur, ma sœur, mon épouse ; tu m’as ravi le cœur par l’un de tes regards, et par l’un des colliers de ton cou. Que tes amours sont belles, ma sœur, mon épouse ! Combien ton amour est meilleur que le vin, et combien tes parfums sont plus suaves qu’aucun aromate ! Tes lèvres, mon épouse, distillent des rayons de miel. Le miel et le lait sont sous ta langue, et l’odeur de tes vêtements est comme l’odeur du Liban. Ma sœur, mon épouse, tu es un jardin fermé, une source fermée, et une fontaine scellée » (Cantique des Cantiques 4:9-12).

Et dans Cantique des Cantiques 5:1, Salomon lui dit : « Je suis venu dans mon jardin, ma sœur, mon épouse ; j’ai cueilli ma myrrhe, avec mes plantes aromatiques ; j’ai mangé mes rayons de miel et mon miel ; j’ai bu mon vin et mon lait. » Aux versets 2 et 3, son épouse lui dit : « J’étais endormie, mais mon cœur veillait ; et voici la voix de mon bien-aimé qui heurtait : Ouvre-moi, ma sœur, ma bien-aimée, ma colombe, ma parfaite ! Car ma tête est pleine de rosée, et mes cheveux des gouttes de la nuit. J’ai dépouillé ma robe, comment la revêtirais-je ? J’ai lavé mes pieds, comment les souillerais-je ? » C’est ainsi qu’ils échangeaient leur intimité tant spirituelle que conjugale.

Roboam était le seul fils de Salomon, selon la Bible, et sa mère s’appelait Naama, qui veut dire « plaisante ». « Le roi Roboam se fortifia donc dans Jérusalem, et régna. Il avait quarante et un ans quand il devint roi, et il régna dix-sept ans à Jérusalem, la ville que l’Éternel avait choisie, de toutes les tribus d’Israël, pour y mettre son nom. Sa mère s’appelait Naama, l’Ammonite » (2 Chroniques 12:13). Ainsi, Roboam avait 41 ans lorsqu’il hérita du trône de Salomon, et Salomon n’a régné que pendant quarante ans, comme on peut voir dans 2 Chroniques 9:30-31 : « Salomon régna quarante ans à Jérusalem sur tout Israël. Puis Salomon s’endormit avec ses pères, et on l’ensevelit dans la cité de David, son père ; et Roboam, son fils, régna à sa place. »

Donc, le mariage de Salomon et Naama a eu lieu lorsque Salomon était tout jeune, juste avant qu’il ne devienne roi et bien avant qu’il épousa ses sept cent femmes païennes. Alors, Naama est toujours demeurée son épouse favorite, malgré ses fredaines dans sa vieillesse. Mais son conseil aux jeunes hommes vers la fin de sa vie fut : « Vis joyeusement, tous les jours de la vie de ta vanité, avec la femme que tu aimes, qui t’a été donnée sous le soleil, pour tous les jours de ta vanité ; car c’est là ton partage dans la vie, et au milieu de ton travail, que tu fais sous le soleil » (Ecclésiaste 9:9). Notez de quelle manière Salomon appelle son épouse « belle » et « ma bien-aimée », et plus tard « plaisante ».

Le mot hébreu pour « plaisante » est similaire à Naama. C’est comme si Salomon l’appelait par son nom raccourci telle que « chère Naama ». Elle était sûrement sa bien-aimée, sa chère Naama, sa plaisante épouse, mais elle était également une femme forte d’esprit et de cœur, pour devenir sa reine. Le cantique sur sa personne fut inspiré pour témoigner de son véritable amour marital, qui devient un témoignage spirituel de l’amour que Christ affirme pour Son Église, Sa Bien-aimée.

La similitude entre ce récit de Salomon, qui nous témoigne son amour pour Naama, et l’amour spirituel de Jésus pour Son Épouse, qu’Il mariera pour l’éternité lorsqu’Il reviendra sur terre, est « l’amour » qui devrait être manifesté entre les couples mariés dans le monde aujourd’hui. Dieu nous commande de prier pour ces gens, mais la prière d’intercession n’est pas toujours facile, surtout lorsque nos prières ne sont pas appréciés par ceux pour qui nous prions. Peu importe, car cette sorte de prière plaît au Seigneur et elle est plus importante que la gratitude humaine.

L’apôtre Paul est également d’accord, car, dans 1 Timothée 2:1-6 : « Je recommande donc, avant toutes choses, qu’on fasse des requêtes, des prières, des supplications et des actions de grâces pour tous les hommes ; pour les rois, et pour tous ceux qui sont constitués en dignité, afin que nous puissions mener une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. Car cela est bon et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur, Qui veut que tous les hommes soient sauvés, et qu’ils parviennent à la connaissance de la vérité ; car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme, Qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps. » Paul avait même demandé de prier pour l’empereur Néron qui l’avait emprisonné et qui éventuellement le mettrait à mort.

Même Jésus a dit, dans Matthieu 5:44-45 : « Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent ; faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous outragent et qui vous persécutent ; afin que vous soyez des enfants de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. » Jésus est notre plus grand intercesseur, car lorsque nous péchons : « nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jean 2:1-2).

« C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Hébreux 7:25). Ne devrions-nous pas intercéder par la prière pour d’autres, en marchant dans Ses pas ? Nous nous préparons, par la prière, à faire partie de l’époque de la restauration de toutes choses. Lorsque les premiers Européens arrivèrent sur le continent nord-américain, ils ont trouvé une terre remplie de ressources naturelles. En termes bibliques, elle aurait pu être décrite comme une terre où coulent le lait et le miel. Malheureusement, ces ressources ne furent pas gérées avec sagesse.

Toutes les ressources majeures, incluant l’eau, les forêts, la verdure, les animaux et j’en passe, furent mal utilisées et même dépensées avec abus. On pourrait même déclarer que toute la flore et la faune furent mal gérées. Mais pourquoi est-ce arrivé ainsi ? C’est arrivé parce que la motivation des hommes était fondée sur l’égoïsme et la cupidité. La façon divine de donner et d’aimer son prochain comme soi-même n’était pas pratiquée. Il est plutôt dans la pratique humaine de prendre, peu importe les conséquences. Pourtant, dès le commencement, Dieu avait instruit les humains de prendre soin de leur environnement.

Dans Genèse 2:15, nous pouvons lire : « L’Éternel Dieu prit donc l’homme et le plaça dans le jardin d’Éden, pour le cultiver et pour le garder. » Il avait accès à tous les arbres du jardin, sauf un. Et devinez lequel l’homme et la femme ont choisi. Pourtant, ils ont été bien avertis : « Et l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras » (Genèse 2:16-17). Tout ce qu’ils avaient à faire, c’était de cultiver et de garder la beauté de ce merveilleux jardin.

Malheureusement, l’homme a ignoré les instructions de son Créateur, et le résultat fut que la terre, les plantes et les animaux, et l’humanité entière en ont souffert les conséquences. Est-ce que les humains pourraient prendre soin de leur environnement ? Est-ce qu’ils pourraient prendre soin de la terre et de ses ressources ? Sûrement, mais il leur faudrait pratiquer l’amour envers Dieu et envers leur prochain, puis rejeter la voie qui les pousse à centrer leur intérêt sur eux-mêmes, ce qui n’est pas bon ni pour soi, ni pour personne ! Presque tous les dommages causés à l’environnement, ainsi qu’aux ressources naturelles renouvelables, pourraient être réparés. Même les animaux qui sont en danger d’extinction pourraient être sauvés, si seulement l’homme pouvait ne pas les chasser et laisser les quelques couples restants afin qu’ils puissent se reproduire. Ce ne sont donc pas la connaissance technique et les ressources financières qui manquent à l’homme pour résoudre ces problèmes, c’est la connaissance spirituelle et la volonté d’agir en conséquence.

Les chênes sont prédominants parmi les bois durs poussant présentement dans les Appalaches et les terrains avoisinants. Pourquoi citer les chênes ? La raison, c’est que, jusqu’au vingtième siècle, les châtaigniers ou les marronniers étaient prédominants dans cet endroit. Ce fut une ressource merveilleuse, utilisée principalement comme matériel durable dans la construction, mais les noix aussi étaient excellentes comme nourriture pour les humains, ainsi que pour les animaux. Malheureusement, la « rouille » (maladie provoquée par des bactéries) a détruit presque 100 % des marronniers américains durant la période se situant entre 1900 et 1950. Le châtaignier était un arbre magnifique qui pouvait vivre quatre ou cinq cents années.

Plusieurs châtaigniers pouvaient atteindre un diamètre de huit pieds [2,5 m] et une hauteur d’au-delà de cent pieds [30 m]. Quelle honte que ces arbres soient disparus du décor, mais actuellement, il y a une tentative de restaurer le châtaignier. Cependant, la restauration est lente et ne peut pas être efficace. La rouille qui fut responsable de la dévastation du châtaignier était probablement causée par des arbres importés de l’Orient. Même si ce n’était pas intentionnel, la rouille produite fut très négative, et les conséquences continuent jusqu’à ce jour. La leçon que nous devons en tirer, en tant que société, c’est que nous devrions être plus responsables dans la protection de notre environnement et de nos ressources. Négliger nos responsabilités risque d’être le scénario pour d’autres désastres futurs.

En général, l’humanité a toujours démontré son penchant pour l’abus des ressources naturelles et la pollution de l’environnement. Et les humains ont fait cela avec très peu ou aucune pensée pour le présent, et encore moins pour l’avenir. Dernièrement, j’ai vu un reportage sur le sauvetage du havre de New York en implantant un milliard d’huîtres, car l’eau est tellement polluée que la vie marine a été épuisée depuis des décennies [CNN, 17 janvier 2019]. Plusieurs idées furent avancées afin de restaurer la santé de l’eau du havre et, finalement, un organisme qui travaille activement dans la restauration se présenta en réintroduisant 30 millions d’huîtres dans les eaux locales.

Jusqu’à présent, la Billion Oyster Project n’a restauré qu’une fraction du nombre d’huîtres dans l’écosystème. Néanmoins, cet organisme espère restaurer un milliard d’huîtres dans le havre, les estuaires et les tributaires. Mais pourquoi des huîtres ? Saviez-vous qu’une huître adulte peut filtrer environ cinquante gallons d’eau par jour ? Dieu a créé ces puissants filtres marins pour enlever les débris, les métaux, les bactéries, les virus et d’autres toxines dans les fonds marins. Tous ces éléments nocifs furent envoyés au fond de l’océan en tant que sédiments, tandis que les autres, en majorité des produits chimiques, des métaux et des microbes dangereux sont maintenus dans la chair de l’huître.

Est-ce que cela vous surprend que Dieu nous ait commandé depuis des millénaires, alors que la pollution n’existait pas encore, d’éviter de manger des crustacés. Dans Lévitique 11:9-12, Dieu nous dit : « Voici ce que vous mangerez de tout ce qui est dans les eaux : Vous mangerez tout ce qui a des nageoires et des écailles, dans les eaux, dans les mers, et dans les rivières ; mais tout ce qui n’a point de nageoires ni d’écailles, dans les mers et dans les rivières, parmi tout ce qui fourmille dans les eaux, et parmi tout être vivant dans les eaux, vous sera en abomination. Ils vous seront en abomination ; vous ne mangerez point de leur chair, et vous tiendrez pour abominable leur cadavre. Tout ce qui n’a pas de nageoires et d’écailles dans les eaux, vous sera en abomination. »

Dieu nous a donné des instructions. Mais Dieu nous a également créé libres. On ne peut pas se servir de ce verset pour faire croire que l’on ne peut pas manger de crustacés. Car il faudrait alors observer toute cette loi donnée à Moïse, et ne pas manger de porc et de tous les animaux « impurs » de Lévitique 11. Paul a été clair. Tout ce que Dieu a créé est propre à la consommation. Lévitique 11 visait à faire une distinction entre Israël et les autres peuples, pas à faire une distinction entre les animaux propres à la consommation et les autres impropres à la consommation. Veuillez en tenir compte dans votre comportement, car vous êtes toujours libres.

Dieu, qui avait prévu la pollution que causerait l’humanité, avait créé des filtres vivants pour dépolluer l’eau. Alors, lorsque vous mangerez de ces fruits de mer sur un beau plateau, pensez à tous ces produits chimiques, les métaux et les microbes dangereux, qui sont maintenus dans la chair de ces huîtres, dans les eaux de la rivière Hudson et les tributaires. Vous êtes donc avertis des conséquences sur votre santé, tout en demeurant libres d’en manger si cela vous plaît.

Mais ne désespérez point, car un changement s’en vient par le retour de Jésus-Christ. « En disant : Nous te rendons grâces, Seigneur Dieu Tout-Puissant, QUI ES, et QUI ÉTAIS, et QUI SERAS, de ce que tu as pris en main ta grande puissance, et de ce que tu es entré dans ton règne. Les nations se sont irritées ; mais ta colère est venue, ainsi que le temps de juger les morts, et de récompenser tes serviteurs les prophètes, et les saints, et ceux qui craignent ton nom, petits et grands, et de perdre ceux qui perdent la terre » (Apocalypse 11:17-18).

Dans Actes 3:18-21, nous lisons : « Mais c’est ainsi que Dieu a accompli ce qu’il avait prédit par la bouche de tous ses prophètes, que le Christ devait souffrir. Repentez-vous donc et vous convertissez, afin que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissements viennent de la part du Seigneur, et qu’Il vous envoie celui qui vous a été annoncé auparavant, le Christ Jésus, que le ciel doit recevoir jusqu’au temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé par la bouche de tous ses saints prophètes, depuis longtemps. »

Donc, il y aura un rétablissement de toutes choses lorsque Jésus reviendra. La première chose que Jésus rétablira sera sûrement le mariage, qui a été tant chambardé pendant des siècles. Dans Romains 1:18-21, Paul déclare : « Car la colère de Dieu se déclare du ciel contre toute l’impiété et l’injustice des hommes, qui retiennent la vérité dans l’injustice, parce que ce qu’on peut connaître de Dieu est manifesté parmi eux, car Dieu le leur a manifesté. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. »

Pour ce qui est de la prostitution mâle et femelle : « Dieu les a livrés, dans les convoitises de leurs cœurs, à une impureté telle qu’ils ont déshonoré eux-mêmes leurs propres corps » (Romains 1:24). Et maintenant, pour ce qui touche à l’homosexualité et au lesbianisme : « Dieu les a livrés à des passions honteuses ; car les femmes parmi eux ont changé l’usage naturel en un autre qui est contre nature. De même aussi, les hommes, laissant l’usage naturel de la femme, ont été embrasés dans leur convoitise les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes la récompense qui était due à leur égarement » (Romains 1:26-27). Oui, toutes les maladies sexuelles qui existent.

Après avoir réglé toutes les déviances sexuelles inspirées par Satan, Dieu va S’occuper de la nature qui aura été dévastée, pour en faire un jardin d’Éden. « Ainsi l’Éternel va consoler Sion, il a pitié de toutes ses ruines ; il fera de son désert un Éden, et de sa terre aride un jardin de l’Éternel ; la joie et l’allégresse se trouveront au milieu d’elle, la louange et le chant des cantiques » (Esaïe 51:3). Les gens écouteront finalement Dieu, prendront soin de la terre et ce sera une véritable bénédiction pour l’humanité et pour toute la création.