D.570 – La puissance des Saints

Par Joseph Sakala

Depuis trois ans, nous entendons parler de la puissance de M. Donald Trump. Mais soudainement, des évènements bouleversants sont arrivés qui risquent de lui enlever son pouvoir aux États-Unis, ce qui causerait un scandale mondial. Mais ce n’est pas tout, car les leaders mondiaux perdraient tout le respect qu’ils lui manifestent, étant l’homme supposé être le plus puissant du monde. Cependant, à cause de sa conduite disgracieuse, cet homme politique pourrait facilement se retrouver le plus faible du monde, et même aller en prison. Les grands orgueilleux du monde acceptent très mal une telle déchéance. Par contre, pendant ce temps, de faibles personnes qui veulent plaire à Dieu se préparent présentement pour remplacer ces hommes puissants, afin d’instaurer, sous l’éternelle puissance de Jésus-Christ, un gouvernement mondial que ces mêmes leaders mondiaux sont incapables d’imaginer.

C’est ce que Paul déclare, dans Éphésiens 1:16-22 : « Je ne cesse de rendre grâces pour vous, en faisant mention de vous dans mes prières ; afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance ; qu’il éclaire les yeux de votre entendement ; afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints ; et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir. Et il a mis toutes choses sous ses pieds, et l’a donné pour chef suprême de l’Église. »

La puissance du Créateur, telle que déployée dans la résurrection de Son Fils Bien-aimé, est dirigée également vers nous. Nous ne pourrons jamais le comprendre de notre vivant, mais les Écritures nous fournissent plusieurs déclarations très claires qui nous aideront à saisir un tout petit peu la magnifique ressource qui nous attend. D’abord, dans Actes 1:8, l’Écriture nous dit : « vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » Le Saint-Esprit vient prendre résidence à l’intérieur de la personne : « L’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous » (Jean 14:17).

Et c’est de cette manière qu’Il devient toujours accessible à tout croyant. « Or, à Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons ; à Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles ! Amen » (Éphésiens 3:20-21). Nous utilisons cette puissance de Dieu chaque fois que nous prêchons ou que nous parlons de l’Évangile. L’apôtre Paul nous déclare, dans Romains 1:16 : « Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. »

Et nous l’utilisons encore plus lorsque nous prêchons l’Évangile à plusieurs. « Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est la puissance de Dieu. Car il est écrit : Je détruirai la sagesse des sages et j’anéantirai l’intelligence des intelligents, » nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 1:18-19. Nous apprenons ce qu’est la puissance de Dieu par Ses promesses. « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise ; ainsi, y apportant tout votre zèle, ajoutez à votre foi la vertu, et à la vertu la science ; et à la science la tempérance ; et à la tempérance la patience ; et à la patience la piété ; et à la piété l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel la charité », dit Pierre, dans 2 Pierre 1:3-7.

Nous voyons les effets de la puissance de Dieu dans nos vies. « De telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu ; fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le Royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés », nous déclare Paul, dans Colossiens 1:10-14.

C’est le désir du Seigneur que nous soyons remplis de Sa puissance : « Et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:19). Et que Dieu nous donne d’être puissamment fortifiés par Son Esprit, dans l’homme intérieur. Le but de nous donner ce pouvoir, c’est que nous soyons : « Enracinés et fondés en lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces » confirme l’apôtre Paul, dans Colossiens 2:7. Afin que nous puissions comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ qui surpasse toute connaissance, de manière à ce que nous soyons remplis de toute la plénitude de Dieu.

Cependant, le temps d’enseigner Ses disciples était révolu, et c’était maintenant le temps pour eux d’aller prêcher l’Évangile. « Toutefois, je vous dis la vérité, il vous est avantageux que je m’en aille ; car si je ne m’en vais, le Consolateur ne viendra point à vous ; et si je m’en vais, Je vous l’enverrai. Et quand il sera venu, il convaincra le monde de péché, de justice et de jugement : de péché, parce qu’ils ne croient point en moi ; de justice, parce que je m’en vais à mon Père, et que vous ne me verrez plus ; de jugement, parce que le prince de ce monde est déjà jugé. J’ai encore plusieurs choses à vous dire ; mais elles sont encore au-dessus de votre portée. » (Jean 16:7-12).

Le privilège de prêcher l’Évangile aux individus qui recherchent le salut vient de la puissance de Dieu en action « pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. Car en Lui la justice de Dieu est révélée de foi en foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi » (Romains 1:16-17). Et n’oublions surtout pas que c’est Jésus : « Qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier », nous confirme l’apôtre, dans 1 Jean 2:2.

« Celui qui croit en Lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises » (Jean 3:18-20). Le seul péché qui condamne irrévocablement, c’est de ne pas croire au nom du Fils unique de Dieu. « Mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses oeuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu » (Jean 3:21).

Tandis que celui qui est en rébellion ouverte contre le Fils unique de Dieu, l’est également contre le ministère du Saint-Esprit, alors que Celui-ci convainc les hommes de la nécessité du salut par Christ. Regardons ensemble ce que Jésus a déclaré, dans Matthieu 12:30-32 : « Celui qui n’est pas avec moi, est contre moi ; et celui qui n’assemble pas avec moi, disperse. C’est pourquoi je vous dis que tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes; mais le blasphème contre l’Esprit ne leur sera point pardonné. Et si quelqu’un a parlé contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné ; mais celui qui aura parlé contre le Saint-Esprit n’en obtiendra le pardon, ni dans ce siècle, ni dans celui qui est à venir. »

Celui qui commet ce péché est réservé pour la troisième résurrection, la destruction par le feu de la Géhenne. Mais vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, voici ce qu’Il nous a laissé comme instruction dans Jean 16:13-15 : « Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir. C’est Lui qui me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. Tout ce que le Père a, est à moi ; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. »

Tout au long des siècles, plusieurs ministres ont prêché que le prince de ce monde, Satan, sera jugé un jour. Ces ministres perdent leur temps, car Jean 16:11 nous déclare que Satan : « le prince de ce monde est déjà jugé ». Par contre, il faut prêcher que le Fils de Dieu, qui était sans péché, fut condamné et crucifié sur le Mont du Calvaire pour payer la rançon de tous vos péchés ainsi que les miens, et cela nécessitera une conviction surnaturelle auprès du monde entier. Vous souvenez-vous, lors de Son ministère, comment les leaders religieux de Son temps Lui demandaient toujours un miracle pour leur prouver qu’Il était vraiment le Messie qui devait venir ? Jésus Se souvint de Jonas, à qui : « l’Éternel prépara un grand poisson pour engloutir Jonas, et Jonas fut dans le ventre du poisson trois jours et trois nuits » (Jonas 2:1).

Cette histoire du grand poisson était sûrement bien connue des pharisiens, des saducéens et d’un grand nombre d’autres personnes. Alors, Jésus a confirmé cette histoire, car Il était Celui-là même qui avait créé le poisson. Donc, dans Matthieu 12:40-41, Jésus leur déclare : « Car comme Jonas fut dans le ventre d’un grand poisson trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l’homme sera dans le sein de la terre trois jours et trois nuits. Les Ninivites s’élèveront au jour du jugement contre cette nation, et la condamneront, parce qu’ils se repentirent à la prédication de Jonas ; et il y a ici plus que Jonas. » C’est sur cette prophétie que Jésus plaçait toute Sa réputation. Ces leaders religieux l’ont-ils cru ? Pas plus que les leaders religieux de nos jours qui ont choisi de croire un mensonge, comme de fixer une période allant du vendredi soir à dix-huit heures jusqu’au dimanche matin à six heures pour tenter de prouver qu’elle contient les trois jours et trois nuits que Jésus avait passés dans Son tombeau.

Et l’on ose prétendre que le salut vient par Jésus, qui est le véritable sens du nom de Jésus. Seule la puissance de Dieu pouvait diriger un gros poisson vers Jonas afin de le sauver. Ensuite, trois jours et trois nuits plus tard, le gros poisson alla vomir Jonas sur le bord de la rive, et Jonas se rendit prêcher le salut et la repentance aux âmes perdues de Ninive. Puis finalement, Dieu Lui-même, incarné en la personne de Jésus-Christ (Sauveur Messie), est mort sur la croix pour les péchés du monde entier. Cette fois, il a fallu l’infini pouvoir de Celui qui a créé l’univers afin de ressusciter Jésus, trois jours et trois nuits plus tard. Voilà l’extrême grandeur de Son pouvoir réservé à Ses élus qui croient.

« Et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir. Et il a mis toutes choses sous ses pieds, et l’a donné pour chef suprême de l’Église, qui est son corps, et la plénitude de celui qui remplit tout en tous », nous confirme Paul, dans Éphésiens 1:19-23.

C’est ainsi que se traduisent les Écritures dans la vie du véritable chrétien et de la véritable chrétienne. « La loi de l’Éternel est parfaite, elle restaure l’âme ; le témoignage de l’Éternel est sûr, il donne de la sagesse aux simples. Les ordonnances de l’Éternel sont droites, elles réjouissent le cœur ; le commandement de l’Éternel est pur, il éclaire les yeux. La crainte de l’Éternel est pure, elle subsiste à perpétuité ; les jugements de l’Éternel ne sont que vérité, ils sont tous également justes. Ils sont plus désirables que l’or, et que beaucoup d’or fin ; plus doux que le miel, que ce qui découle des rayons de miel. Aussi ton serviteur est éclairé par eux ; il y a un grand salaire dans leur observation », nous dit si bien David, dans Psaume 19:8-12.

La plupart des chrétiens passent très peu de temps à l’étude de la Parole du Seigneur, et c’est une grande tragédie. C’est la nourriture nécessaire à entretenir la santé et la joie dans notre vie spirituelle. « Désirez avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait spirituel et pur, afin que vous croissiez par son moyen », nous recommande le chef des apôtres, dans 1 Pierre 2:2. « A ce sujet nous avons beaucoup de choses à dire, qui sont difficiles à expliquer, parce que vous êtes devenus lents à comprendre. En effet, tandis que vous devriez être maîtres depuis longtemps, vous avez encore besoin d’apprendre les premiers éléments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes [et les femmes] faits, pour ceux qui, par l’habitude (de l’étude soigneuse et régulière de la Parole), ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal » (Hébreux 5:11-14).

Non seulement les Écritures forment-elles la base de notre salut, mais elles nous apportent également la sanctification de notre être jour après jour, car : « Étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement », nous déclare 1 Pierre 1:23. « Pour la faire paraître devant lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible », nous confirme Paul, dans Éphésiens 5:27. Les Écritures nous fournissent un guide quotidien pour ceux, bien sûr, qui utilisent ses directives. Psaume 119:105 nous déclare que : « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier. »

Chaque chrétien devrait être un semeur de la Parole pour Christ. Car : « ce qui est tombé dans une bonne terre, ce sont ceux qui, ayant entendu la parole avec un cœur honnête et bon, la retiennent et portent du fruit avec persévérance », nous déclare Jésus, dans Luc 8:15. Dans l’armure chrétienne, la seule arme offensive est « l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu » (Éphésiens 6:17). Ce qui nous indique clairement une vie victorieuse en témoignage pour ceux qui l’utilisent bien. Paul pouvait très bien déclarer que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme [et la femme] de Dieu soit accompli[e] ; et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17).

« Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est, » nous déclare 1 Jean 3:1-2. Parce que nous verrons Jésus au travers de nos yeux immortels, ce qui n’est pas possible présentement. Nous pouvons à peine imaginer les joies qui nous attendent dans la gloire. L’apôtre Paul avait également de la difficulté à s’exprimer sur le sujet. Alors, il priait : « Afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:17-19).

Et parce que nous anticipons avec foi tout ce qui arrivera, nous pouvons rester dans la connaissance certaine de toutes Ses promesses, et nous Lui témoignons, avec Paul : « Or, à Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons ; à Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles ! Amen » (Éphésiens 3:20-21). Notre confiance en Lui est primordiale : « Afin que par ces deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous ayons une ferme consolation, nous qui cherchons un refuge dans la ferme possession de l’espérance qui nous est proposée, espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec » (Hébreux 6:18-20).

En tant qu’enfants de Dieu, nous possédons tout ce dont nous avons besoin, à partir de Son refuge invincible contre l’ennemi jusqu’à l’espérance certaine de l’éternité avec notre Père au ciel. Et notre confiance en Lui est très bien placée. Car la confiance en quelqu’un d’autre n’aurait pas autant de valeur si cet individu changeait souvent d’idée. Mais notre Sauveur ne change jamais. Son amour pour nous demeure constant. Voyez vous-mêmes ce que l’apôtre Jean nous déclare, dans Apocalypse 19:11 : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. » En autant que nous demeurions près de Lui, nous sommes en parfaite sécurité.

Considérez que nous sommes aussi en sécurité entre les mains de Jésus que Lui l’était dans les mains de Son Père. Et n’oubliez jamais que tout croyant est scellé par le Saint-Esprit. Jésus nous assure que : « Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10:27-30). Qui pourrait briser un lien pareil ? Donc, ne vous inquiétez pas, nous sommes en sécurité avec Christ.

Oh, si seulement l’Israël ancien avait compris cela. Voici ce que Dieu lui dit, dans Osée 4:16-19 : « Parce qu’Israël a été rebelle comme une génisse indomptée, maintenant l’Éternel les fera paître comme un agneau dans des lieux spacieux. Éphraïm s’est associé aux idoles : abandonne-le ! Ont-ils fini de boire, les voilà à la fornication. Les chefs d’Israël n’aiment que l’ignominie. Le vent les attachera à ses ailes, et ils auront honte de leurs sacrifices. » Dieu est patient et plein de miséricorde, mais il y a une ligne que personne ne peut traverser. Il est très dangereux de présumer que Dieu pardonnera toujours et tout d’avance. Gardez continuellement à l’esprit que : « notre Dieu est aussi un feu dévorant » (Hébreux 12:29).

Les leaders d’Éphraïm (un terme collectif pour identifier les dix tribus du nord d’Israël) avaient franchi le point de non-retour. Ils sont devenus complètement séduits par les idoles babyloniennes des nations panthéistes, étant unis à elles par toutes les pratiques immorales qui accompagnent de telles adorations. Ils sont devenus tellement fascinés par ces pratiques occultes que Dieu a décidé de les envoyer en captivité afin de pouvoir les réclamer. Nous voyons plusieurs de ces avertissements dans les Écritures. Un en particulier se trouve dans Genèse 6:1-3 : « Or, quand les hommes eurent commencé à se multiplier sur la face de la terre et que des filles leur furent nées, les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et ils prirent des femmes d’entre toutes celles qui leur plurent. Et l’Éternel dit : Mon Esprit ne contestera point dans l’homme à toujours ; dans son égarement il n’est que chair ; ses jours seront de cent vingt ans. »

Les pratiques sexuelles étaient devenues insupportables par la fornication et les abus sexuels envers les femmes, et Dieu décida que, dans les cent vingt ans qui suivraient, Il détruirait toute l’humanité par un déluge, sauf Noé, sa femme, ses trois fils et leurs femmes. Un autre cas est survenu lorsque Jésus a eu un affrontement avec les leaders religieux de Son temps, dans Matthieu 15:12-14 : « Alors ses disciples, s’approchant, lui dirent : N’as-tu pas remarqué que les pharisiens ont été scandalisés quand ils ont entendu ce discours ? Mais il répondit : Toute plante que mon Père céleste n’a point plantée, sera déracinée. Laissez-les ; ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles ; que si un aveugle conduit un autre aveugle, ils tomberont tous deux dans la fosse. » Pourtant, c’était les leaders religieux à qui Dieu avait confié l’enseignement de Son peuple.

Dans 1 Jean 5:15-16, nous lisons : « Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées. Si quelqu’un voit son frère pécher d’un péché qui ne mène point à la mort, il priera, et Dieu lui accordera la vie de ceux qui ne commettent pas un péché qui mène à la mort. Il est un péché qui mène à la mort ; je ne dis pas de prier pour ce péché-là. » Un chrétien ne doit pas se mortifier pour quelqu’un qui aurait commis le péché impardonnable. Cette affaire ne regarde que Dieu et l’individu en question.

Ne perdez point votre temps à tenter de convaincre quelqu’un avec la vérité ; s’il n’est pas réceptif et complètement disposé à l’entendre, c’est entièrement inutile. Alors, Jésus nous dit simplement : « Ne donnez point les choses saintes aux chiens, et ne jetez point vos perles devant les pourceaux, de peur qu’ils ne les foulent à leurs pieds, et que, se tournant, ils ne vous déchirent » (Matthieu 7:6). Laissez-les faire, car, non seulement ils ne vous écouteront pas, mais ils pourraient même se tourner contre vous et vous faire du mal. Pour eux, la vérité n’est pas une défense.

Lorsque Moïse demanda à Pharaon de laisser partir Son peuple, Dieu envoya des grenouilles pour envahir le pays d’Égypte. Dans Exode 8:13-15, nous lisons : « Et l’Éternel fit selon la parole de Moïse, et les grenouilles périrent dans les maisons, dans les villages et dans les champs. On les amassa par monceaux, et la terre en fut infectée. Mais Pharaon, voyant qu’il y avait du relâche, appesantit son cœur, et ne les écouta point, comme l’Éternel l’avait dit. » Finalement, nous voyons que : « l’Éternel endurcit le cœur de Pharaon, et il ne voulut point les laisser aller. Et Pharaon lui dit : Va-t’en de devant moi ! Garde-toi de revoir ma face, car le jour où tu verras ma face, tu mourras. Alors Moïse répondit : Tu as bien dit ; je ne reverrai plus ta face » (Exode 10:27-29).

Finalement, à ceux qui prétendent que Dieu n’existe pas, nous lisons, dans Romains 1:22-27 : « Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles. C’est pourquoi aussi, Dieu les a livrés, dans les convoitises de leurs cœurs, à une impureté telle qu’ils ont déshonoré eux-mêmes leurs propres corps ; eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions honteuses ; car les femmes parmi eux ont changé l’usage naturel en un autre qui est contre nature. De même aussi, les hommes, laissant l’usage naturel de la femme, ont été embrasés dans leur convoitise les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes la récompense qui était due à leur égarement. »

« Et, comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à un esprit dépravé, en sorte qu’ils commettent des choses indignes. Ils sont remplis de toute injustice, d’impureté, de méchanceté, d’avarice, de malice ; pleins d’envie, de meurtres, de querelles, de tromperies, et de malignité ; rapporteurs, médisants, ennemis de Dieu, outrageux, orgueilleux, vains, inventeurs de méchancetés, désobéissants à pères et à mères ; sans intelligence, sans loyauté, sans affection naturelle, implacables, sans compassion ; qui, connaissant le décret de Dieu, savoir : que ceux qui commettent de telles choses sont dignes de mort, non seulement les pratiquent, mais encore approuvent ceux qui les commettent » (Romains 1:28-32).

Ces versets nous donnent une description parfaite de ce qui se passe présentement dans notre société moderne. Car elles nous expliquent ce qui peut arriver à tous ceux qui sont enchantés par l’évolution, ou l’occultisme, ou toute forme de panthéisme humain. Mais tant et aussi longtemps que la personne ressent des doutes au sujet de la philosophie pseudo-scientifique à laquelle il ou elle s’est accroché(e), il est toujours possible qu’elle revienne au véritable Dieu de la Création. C’est ainsi que la famille de Dieu la recevra et lui offrira la plénitude de la puissance divine. Car le temps viendra, peut-être plus vite que nous le pensions, où Dieu dira tout simplement, de ceux qui refuseront de se convertir, « Laissez-les faire ».




D.569 – Voir les choses invisibles

Par Joseph Sakala

Nous vivons dans un monde rempli de choses invisibles, mais nous nous sentons pourtant très bien malgré cela. Par exemple, nous ne pouvons voir l’air qui nous entoure ; nous ne pouvons voir la gravité et, cependant, nous vivons dedans, attirés vers la terre. Nous ne pouvons voir la chaleur ; or, nous savons qu’elle existe par l’effet qu’elle a sur notre peau. Il est impossible de voir le son ; pourtant, nous savons que le son existe par les bruits qui nous environnent chaque jour. Ensuite, il y a le monde de la science-fiction dans lequel on peut faire disparaître un avion par des effets techniques.

Nos hommes de science travaillent avec la technologie pour tenter de rendre certaines choses invisibles, autant que possible. Mais qu’en est-il des choses vraiment invisibles ? L’œil humain ne peut détecter la lumière qu’au travers une portion du spectre électromagnétique appelé le « spectre visible ». En dehors de ce spectre, des rayons comme, par exemple, l’infrarouge ou l’ultraviolet ne peuvent être détectés qu’avec des instruments spéciaux. À moins d’être un oiseau, un insecte, ou quelqu’autre animal équipé pour voir la lumière au-delà de la capacité humaine. Par contre, certains animaux ne peuvent pas voir le spectre de lumière que nous, les humains, pouvons très bien voir.

Donc, la visibilité dépend des yeux de celui qui regarde. Certains individus ne peuvent pas distinguer les couleurs verte ou rouge que la plupart des gens peuvent facilement distinguer. D’autres individus ont des problèmes à distinguer entre le bleu et le vert, d’autres encore entre le jaune et l’orange qui pourraient leur paraître rose. Cette déficience à bien distinguer la couleur est communément appelée « discrimination entre les couleurs ». Il existe plusieurs conditions ou affections variées de l’œil qui peuvent limiter la vision normale. Plusieurs connaissent l’expression « voir, c’est croire ». C’est une expression que les gens utilisent pour exprimer qu’ils ne croiront que ce qu’ils verront de leurs propres yeux. Mais voir quelque chose de ses propres yeux rend-il cette chose réelle ? Ou bien ne pas voir quelque chose rend-il cette chose inexistante ?

Le ciel est rempli d’étoiles qui sont invisibles le jour, tout simplement parce que, durant la journée, le ciel bleu nous empêche de voir la faible lumière des étoiles. Cependant, durant une nuit claire, nous pouvons facilement les voir. Ne pas les voir durant la journée ne veut pas dire que les étoiles existent seulement la nuit. Les choses invisibles existent quand même. Alors, nous savons que l’air, la gravité, la chaleur et le son existent, tout comme nous savons que l’amour, la haine, la joie et l’humour existent, même si nous ne pouvons les « voir ». Nous déterminons qu’elles existent par d’autres moyens.

L’apôtre Paul a fait une importante déclaration au sujet de la vision et de la compréhension, lorsqu’il a écrit à l’Église de Corinthe. Il explique que les choses qu’on peut voir sont temporaires, mais les choses qu’on ne peut pas voir sont éternelles, mais Dieu peut ouvrir nos yeux pour voir les choses éternelles, afin qu’on puisse les regarder. « Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:3-4).

Paul leur explique : « Puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens 4:18). Et c’est ainsi que le dieu de ce monde (Satan) a pu aveugler le plus grand nombre pour ne pas voir la lumière du glorieux Évangile de Jésus, qui représentait l’image de Dieu Lui-même. Paul élabore, dans Colossiens 1:16-17 : « Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. »

La Bible nous révèle également que Dieu est invisible. Mais Jésus, lorsqu’Il est venu, était visible, parce que « c’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures » (Colossiens 1:15). Jésus nous a déclaré que personne n’a jamais vu Dieu, sauf Lui. Et que : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous enseignés de Dieu. Quiconque a écouté le Père et a été instruit par lui, vient à moi. Ce n’est pas que personne ait vu le Père, si ce n’est celui qui vient de Dieu ; celui-là a vu le Père » (Jean 6:44-46).

Après Sa résurrection, Jésus est redevenu éternel, immortel et invisible à la perception humaine mortelle, sauf à ceux qu’Il a Lui-même choisis afin de Se révéler. « Mais c’est pour cela que j’ai obtenu miséricorde, afin que Jésus-Christ fît voir, en moi le premier, une parfaite clémence, pour servir d’exemple à ceux qui croiront en lui, pour la vie éternelle. Au roi des siècles, immortel, invisible, à Dieu, seul sage, soient honneur et gloire aux siècles des siècles ! Amen », nous déclare Paul, dans 1 Timothée 1:16-17. Alors, nous pouvons savoir que le Dieu invisible existe réellement. « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages » (Romains 1:20). Et lorsque Dieu nous appelle, nous pouvons également comprendre Son Plan pour Sa Création. La vision divine, c’est l’art de voir ce qui reste invisible pour les autres humains.

Regardons maintenant ce que la Bible nous enseigne sur des petites choses remarquables. Dans Proverbes 30:24-28, Dieu nous déclare : « Il y a quatre choses, des plus petites de la terre, qui, toutefois, sont sages et avisées : Les fourmis qui sont un peuple faible, et qui néanmoins préparent leur nourriture pendant l’été. Les lapins, qui sont un peuple qui n’est pas puissant, et, cependant, ils font leurs maisons dans les rochers ; les sauterelles qui n’ont point de roi, et, cependant, elles vont toutes par bandes ; le lézard qui se tient avec ses mains, et qui est dans les palais des rois. » Regardez ces petits êtres, tous créés par Dieu, et qui réussissent à ramasser de la nourriture et à s’en repaître, sans le besoin d’aucun roi pour les guider.

Dans Matthieu 13:31-32, Christ compara Son Royaume en proposant à Ses disciples : « Le royaume des cieux est semblable à un grain de moutarde que quelqu’un prend et sème dans son champ ; ce grain est la plus petite de toutes les semences ; mais quand il a crû, il est plus grand que les légumes, et il devient un arbre ; tellement que les oiseaux du ciel viennent habiter dans ses branches. » Pourtant, alors que : « les disciples vinrent en particulier à Jésus, et lui dirent : Pourquoi n’avons-nous pu chasser ce démon ? Et Jésus leur répondit : C’est à cause de votre incrédulité ; car je vous dis en vérité que si vous aviez de la foi comme un grain de moutarde, vous diriez à cette montagne : Transporte-toi d’ici là, et elle s’y transporterait, et rien ne vous serait impossible. Mais cette sorte de démons ne sort que par la prière et par le jeûne » (Matthieu 17:19-21).

Jésus Se servait souvent des petites choses pour enseigner à Ses disciples, tout comme dans le Sermon sur la montagne où Jésus leur explique : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la loi ou les prophètes ; je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli. Celui donc qui aura violé l’un de ces plus petits commandements, et qui aura ainsi enseigné les hommes, sera estimé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura observés et enseignés, celui-là sera estimé grand dans le royaume des cieux » (Matthieu 5:17-19). Donc, pour ceux qui étaient sous la loi, Jésus n’est pas venu pour abolir la loi, mais plutôt pour l’accomplir.

Alors, méfiez-vous de ceux qui viennent vous prêcher que, parce que Jésus a observé toutes les lois de l’Ancienne Alliance, vous êtes obligés de les observer. En même temps qu’Il accomplissait la Loi de l’Ancien Testament, Jésus a aussi apporté la Loi de la Nouvelle Alliance, et c’est cette Loi que nous ne devons pas transgresser. « L’homme de bien tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur, et l’homme méchant tire de mauvaises choses du mauvais trésor de son cœur ; car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. Pourquoi donc m’appelez-vous Seigneur, Seigneur, tandis que vous ne faites pas ce que je dis ? Je vous montrerai à qui ressemble tout homme qui vient à moi et qui écoute mes paroles, et qui les met en pratique. Il est semblable à un homme qui bâtit une maison, et qui ayant foui et creusé profondément, en a posé le fondement sur le roc ; et l’inondation est venue, le torrent a donné avec violence contre cette maison, mais il n’a pu l’ébranler, parce qu’elle était fondée sur le roc. Mais celui qui écoute et qui ne met pas en pratique, est semblable à un homme qui a bâti sa maison sur la terre, sans fondement ; le torrent a donné avec violence contre elle, et aussitôt elle est tombée, et la ruine de cette maison-là a été grande » (Luc 6:45-49).

Alors, si nous désirons nous appeler « chrétiens », ce qui veut dire appartenir à Christ, soyons également prêts à observer chacun de Ses commandements, si petit soit-il. La « chrétienté » moderne n’a jamais été plus en désaccord avec ce que Christ nous a dit de faire. Et je suis convaincu que ce petit manque de connaissance pourrait nous faire perdre les grandes doctrines que Jésus est venu nous enseigner. Donc, au lieu d’écouter les faux ministres prêcher leurs idées sur ce que Jésus a prêché, allons plutôt vérifier dans notre Bible, pour nous assurer de ce que Jésus a vraiment dit.

Mais qu’en est-il de la lumière ? L’apôtre Jean a écrit, concernant Jésus-Christ : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue » (Jean 1:1-5). Dans ce passage, Jean nous indique clairement que Jésus, la Parole, existait depuis toujours avant Sa conception en chair sur la terre, et en tant que la Lumière spirituelle de l’humanité. Le mot « lumière », dans ce passage, vient du grec ancien phos et veut littéralement dire « illumination spirituelle ». Et lorsque Paul nous déclare, dans Romains 1:20-22 : « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous. »

Donc, lorsque cette Lumière a lui dans les ténèbres, l’ignorance des gens du monde ne l’a pas acceptée, et les ténèbres ne pouvaient pas la comprendre, ni l’accepter. Comme nous pouvons le constater, cette lumière était puissante, car elle venait de Dieu. Alors, de quelle façon cette Lumière de Christ et cette connaissance nous poussant à obéir à Dieu peuvent-elles se manifester pour illuminer la vie de ceux qui les acceptent afin de chasser les ténèbres ? Dans Matthieu 18:15-16, nous lisons : « Si ton frère a péché contre toi, va et reprends-le entre toi et lui seul ; s’il t’écoute, tu as gagné ton frère. Mais s’il ne t’écoute pas, prends avec toi encore une ou deux personnes, afin que tout soit réglé sur la parole de deux ou de trois témoins. »

C’est une Écriture très mal utilisée. Car elle nous montre comment régler un petit conflit entre frères ou sœurs, au lieu d’utiliser les cours de justice des hommes. Lorsque nous apportons la lumière dans une situation, nous y apportons de la transparence. « Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises. Mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu » (Jean 3:20-21). Et cela en dépit des actions de l’autre.

Dans 1 Timothée 2:1-6, Paul nous : « recommande donc, avant toutes choses, qu’on fasse des requêtes, des prières, des supplications et des actions de grâces pour tous les hommes ; pour les rois, et pour tous ceux qui sont constitués en dignité, afin que nous puissions mener une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. Car cela est bon et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur, Qui veut que tous les hommes soient sauvés, et qu’ils parviennent à la connaissance de la vérité ; car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme, Qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps. »

« Confessez vos fautes les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris ; car la prière fervente du juste a une grande efficace », nous déclare l’apôtre, dans Jacques 5:16. Notez que nous devons confesser nos fautes les uns aux autres, et pas à ceux qui sont en autorité dans le monde. Mais Jésus est allé encore plus loin quand Il nous déclare, dans Matthieu 5:43-46 : « Vous avez entendu qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent ; faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous outragent et qui vous persécutent ; afin que vous soyez des enfants de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Car si vous n’aimez que ceux qui vous aiment, quelle récompense en aurez-vous ? Les péagers même n’en font-ils pas autant ? »

Si nous nous efforçons de pardonner à tout le monde, la véritable paix d’esprit devient claire et bien allumée. Jésus Lui-même nous dit, dans Marc 11:24-26 : « C’est pourquoi je vous dis : Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous le recevrez ; et cela vous sera accordé. Mais quand vous vous présenterez pour faire votre prière, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez-lui, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos offenses. Que si vous ne pardonnez pas, votre Père qui est dans les cieux ne vous pardonnera pas non plus vos offenses. » Voici une bonne façon de chasser l’amertume et les ressentiments qui troublent nos émotions, car, en le faisant, notre soulagement sera encore plus grand.

Finalement, l’Évangile nous offre la véritable connaissance de la voie à suivre vers la repentance et le salut. Lorsque Dieu appelle quelqu’un dans Sa Famille, c’est par Son Esprit que la voie lui est ouverte. « C’est pourquoi je vous déclare qu’aucune personne qui parle par l’Esprit de Dieu, ne dit que Jésus est anathème, et que personne ne peut dire que Jésus est le Seigneur, si ce n’est par le Saint-Esprit » (1 Corinthiens 12:3).

Et, dans Éphésiens 3:3-7, Paul confirme que : « C’est par révélation qu’Il m’a fait connaître ce mystère, comme je viens de l’écrire en peu de mots. Par où vous pouvez comprendre en lisant, quelle est l’intelligence que j’ai du mystère de Christ, mystère qui n’a pas été manifesté aux enfants des hommes dans les générations passées, comme il a été révélé maintenant, par l’Esprit, à ses saints apôtres et aux prophètes ; savoir, que les Gentils sont cohéritiers, et qu’ils font un même corps, et qu’ils participent à sa promesse en Christ par l’Évangile ; duquel j’ai été fait ministre, par un don de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée par l’efficace de sa puissance », nous certifie Paul.

Cette révélation vient directement de Dieu, et elle ne peut pas être comprise sans Son aide. Esaïe 50:9-10 nous déclare : « Voici, le Seigneur, l’Éternel est mon aide : qui me condamnera ? Voici, ils s’useront tous comme un vêtement, la teigne les dévorera. Qui d’entre vous craint l’Éternel, qui écoute la voix de son serviteur ? Que celui qui marche dans les ténèbres, et qui n’a point de lumière, se confie au nom de l’Éternel, et qu’il s’appuie sur son Dieu. » C’est ainsi que la porte s’ouvre et nous ne marcherons plus jamais dans les ténèbres. La lumière de Dieu est très précieuse, plus que toute autre, mais elle ne nous vient que par un appel de Dieu, et ne doit jamais être prise à la légère.

Parce que, dans l’Ancien Testament où le peuple avait soif, Dieu dit à Moïse : « Voici, je me tiendrai devant toi, là, sur le rocher, en Horeb, et tu frapperas le rocher ; et il en sortira de l’eau, et le peuple boira. Moïse fit donc ainsi aux yeux des anciens d’Israël. Et on nomma le lieu Massa et Mériba (tentation et querelle), à cause de la contestation des enfants d’Israël, et parce qu’ils avaient tenté l’Éternel, en disant : L’Éternel est-il au milieu de nous, ou n’y est-il pas ? » (Exode 17:6-7). Aujourd’hui, dans ce monde de confusion, pourrait-on aussi demander si Dieu est au milieu de nous ?

Pourtant, cette provision abondante de l’eau à boire aux Israélites en plein milieu du désert était sûrement un des plus remarquables miracles de la Création enregistrés dans les Écritures. Mais de plus, ce n’était pas un événement unique, car ce Rocher se déplaça pendant quarante ans avec le peuple pour lui fournir de l’eau à boire, pendant son séjour dans le désert. Dieu lui fournissait cette eau tout comme Il lui fournissait la manne chaque jour.

Dans 1 Corinthiens 10:1-6, nous pouvons lire : « Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, et qu’ils ont tous passé au travers de la mer ; et qu’ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer ; et qu’ils ont tous mangé de la même nourriture spirituelle ; et qu’ils ont tous bu du même breuvage spirituel ; car ils buvaient de l’eau du rocher spirituel qui les suivait ; et ce rocher était Christ ; mais Dieu ne mit point son affection en la plupart d’entre eux ; car ils tombèrent morts dans le désert. Or, ces choses sont arrivées pour nous servir d’exemple, afin que nous ne désirions point de mauvaises choses, comme ils en désirèrent. »

Cette provision était purement un acte de grâce de la part de Dieu, car même après avoir créé la manne pour nourrir ce peuple, celui-ci voulait lapider Moïse. « Et Moïse cria à l’Éternel, en disant : Que ferai-je à ce peuple ? Encore un peu et ils me lapideront » (Exode 17:4). Mais leur complainte était vraiment contre Dieu, et Dieu dit à Moïse : « Je me tiendrai devant toi, là, sur le rocher, en Horeb, et tu frapperas le rocher ; et il en sortira de l’eau, et le peuple boira » (Exode 17:6). C’est la première mention du mot « rocher » dans les Écritures, et il est très significatif que l’apôtre Paul appelle ce Rocher un type de Christ Lui-même.

Tout comme : « Moïse et Aaron firent donc ainsi, comme l’Éternel l’avait commandé. Et Aaron leva la verge, et frappa les eaux qui étaient dans le fleuve, aux yeux de Pharaon et aux yeux de ses serviteurs ; et toutes les eaux qui étaient dans le fleuve furent changées en sang » (Exode 7:20), ainsi, Christ devait être frappé de Dieu. Regardons ensemble la prophétie d’Ésaïe : « Cependant il a porté nos maladies, et il s’est chargé de nos douleurs ; et nous, nous pensions qu’il était frappé de Dieu, battu et affligé. Mais il était meurtri pour nos péchés, et frappé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur lui, et par sa meurtrissure nous avons la guérison. Nous étions tous errants comme des brebis, nous suivions chacun son propre chemin, et l’Éternel a fait venir sur lui l’iniquité de nous tous » (Esaïe 53:4-6).

C’est ainsi que Jésus a pu accomplir Sa promesse, dans Jean 7:37-38 : « Le dernier et le grand jour de la fête, Jésus se trouvait là, et s’écriait : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. » Mais une fois frappées, les eaux de la vie éternelle furent rendues disponibles gratuitement à toute personne qui est venue boire. Cette même invitation fut lancée, encore par Jésus, dans Apocalypse 22:16-17 : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. L’Esprit et l’Épouse disent : Viens. Que celui qui l’entend, dise aussi : Viens. Que celui qui a soif, vienne ; et que celui qui voudra de l’eau vive, en reçoive gratuitement. »

À la femme samaritaine qui puisait de l’eau : « Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura plus jamais soif, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle. La femme lui dit : Seigneur, donne-moi de cette eau, afin que je n’aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici » (Jean 4:13-15). Cependant, avant de mettre ceci en pratique, il faut comprendre pourquoi nous sommes nés et pourquoi nous voulons cette eau si précieuse que Jésus nous offre.

Allons voir dans Psaume 94:8-9 où il est écrit : « Prenez garde, vous les plus stupides du peuple ! Insensés, quand serez-vous intelligents ? Celui qui plante l’oreille n’entendra-t-il pas ? Celui qui forme l’œil ne verra-t-il pas ? » Qu’est ce que Dieu veut nous faire comprendre par ces versets ? Simplement que le concept de l’évolution n’est rien d’autre que de la folie. Si l’existence d’une automobile présuppose un fabricant d’autos, et qu’une montre implique un horloger, l’existence de l’œil et de l’oreille, infiniment plus complexes, sous-entend sûrement Celui qui a créé l’être humain. Proverbes 20:12 nous dévoile que : « L’oreille qui entend, et l’œil qui voit, sont deux choses que l’Éternel a faites. »

La loi scientifique de base veut qu’aucun effet ne soit plus grand que sa cause. Ce serait donc un non-sens de prétendre que le cosmos serait le produit du chaos et que l’univers aurait évolué par pure chance. Dans Psaume 14:1, David nous déclare : « L’insensé a dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. Ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables, il n’y a personne qui fasse le bien. » Chaque créature vivante, de l’amibe unicellulaire jusqu’au corps humain, porte l’empreinte d’une planification et d’une construction merveilleuse. La notion de croire que des structures aussi complexes auraient pu évoluer au travers de mutations involontaires, et par sélection naturelle, nous prouve la mesure de l’audace humaine, en rébellion contre Dieu, et le résultat absurde d’un raisonnement humaniste.

Ces choses n’arrivent jamais dans le vrai monde, et il n’existe aucune preuve scientifique de l’évolution « verticale » d’une espèce vers une autre espèce supérieure. Comme, par exemple, l’homme descendant du singe. La seule évidence réelle en faveur de l’évolution est l’unique fait que les leaders intellectuels y croient, et la seule raison qu’ils y croient, c’est parce qu’ils ont le désir obsessif de rejeter Dieu. L’apôtre Paul avait très bien mis le doigt sur le problème lorsqu’il a écrit, dans Romains 1:22-23 : « Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles. »

L’oreille n’a pas évolué ; elle fut créée par Dieu pour bien entendre les sons. Et l’œil n’a pas évolué par hasard, il a été formé par Dieu afin de mieux voir les choses visibles. Que Dieu soit loué ! Tout homme et toute femme sage sera sûrement d’accord avec David qui a écrit, dans Psaume 139:14-16 : « Je te loue de ce que j’ai été fait d’une étrange et merveilleuse manière ; tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien. Mes os ne t’étaient point cachés, lorsque j’étais formé dans le secret, œuvré comme un tissu dans les lieux bas de la terre. Tes yeux m’ont vu, lorsque j’étais comme une masse informe, et sur ton livre étaient inscrits tous les jours qui m’étaient réservés, quand aucun d’eux n’existait. » C’est pourquoi il ne faut jamais abandonner la prière et la connaissance que les Écritures nous apportent.

« Le jour que je t’ai invoqué, tu m’as exaucé ; tu m’as délivré, tu as fortifié mon âme. O Éternel, tous les rois de la terre te célébreront, quand ils auront entendu les paroles de ta bouche. Et ils chanteront les voies de l’Éternel ; car la gloire de l’Éternel est grande », nous rappelle Psaume 138:3-5. Paul était en prison et demandait des prières de la part des Éphésiens.

Dieu répond à nos prières de deux façons. Du côté pratique, Dieu agit selon les circonstances et, spirituellement, en l’homme intérieur : « En qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en Lui. C’est pourquoi je vous demande de ne pas vous décourager à cause des afflictions que j’endure pour vous ; elles sont votre gloire. C’est pour ce sujet que je fléchis les genoux devant le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, de qui toute famille, dans les cieux et sur la terre, tire son nom ; afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être puissamment fortifiés par son Esprit, dans l’homme intérieur, afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi », nous témoigne Paul, dans Éphésiens 3:12-17.

Nous focalisons tellement sur les aspects physiques ou les événements extérieurs à la raison pour laquelle nous prions avec instance que, lorsque vient la réponse à nos prières, nous manquons la réception de la pleine bénédiction divine. Notre Père Éternel S’est engagé à combler nos besoins sur la terre. Car notre : « Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ », nous déclare Philippiens 4:19. Jésus Lui-même nous a dit, dans Luc 12:29-31 : « Et ne vous mettez point en peine de ce que vous mangerez, ou de ce que vous boirez, et n’ayez point l’esprit inquiet. Car ce sont les nations du monde qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père sait que vous en avez besoin ; cherchez plutôt le royaume de Dieu, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » Mais imaginez cette belle promesse dans une vision éternelle.

Dans Luc 11:13, Jésus nous déclare : « Si donc, vous, qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent ? » Mais Jésus va au-delà des choses physiques. Du côté spirituel, nous apprenons : « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés », nous dit Paul, dans Romains 8:29-30.

Alors que Dieu répond à nos besoins physiques, Son cœur et Son but est de nous remplir de Sa plénitude : « Et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:19). Alors : « le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé », nous confirme Paul, dans Éphésiens 1:3-6.

La Parole de Dieu est destinée à nous permettre de participer à la divine nature. C’est ce que l’apôtre Pierre nous déclare, dans 2 Pierre 1:4 : « Par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise. » Le désir de Dieu, en répondant à nos prières, c’est que nous soyons comblés.

« C’est pourquoi depuis le jour où nous l’avons appris, nous n’avons cessé de prier pour vous, et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle ; de telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu ; fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé », nous déclare Paul, dans Colossiens 1:9-13.

Mais soyez avisés que cette adoration spirituelle, ainsi que notre louange au Seigneur, ne peut pas demeurer secrète. Car : « Y a-t-il parmi vous quelque homme sage et intelligent ? Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse », nous déclare l’apôtre, dans Jacques 3:13. Mais regardez ce que l’apôtre Pierre ajoute : « Afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ, Que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes » (1 Pierre 1:7-9). Alors que nous pouvons déjà voir ces promesses invisibles, nous voudrions sûrement les partager avec ceux qui voudront s’inscrire avec nous dans ce groupe béni.




D.567 – La triple nature de la tentation

Par Joseph Sakala

Nous voyons à l’occasion des personnes qui proclament avec certitude que jamais elles ne se laisseraient tenter par Satan. Mauvaise déclaration, car c’est en plein le genre de personne que Satan adore tenter. Regardons au jardin d’Éden où Adam se fait dire par nul autre que Dieu Lui-même qu’il pouvait manger de tous les fruits du jardin, excepté un seul : le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. C’était assez simple comme formulation, surtout que, juste à côté, il y avait un autre arbre que Dieu appelle l’arbre de vie, et celui-là, Adam avait le droit d’en manger.

Dans Genèse 3:1-5, nous pouvons lire : « Or, le serpent était le plus fin de tous les animaux des champs, que l’Éternel Dieu avait faits ; et il dit à la femme : Quoi ! Dieu aurait dit : Vous ne mangerez point de tout arbre du jardin ! Et la femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin ; mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point, et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. »

Pourtant, nous voyons qu’Adam avait bien instruit Ève, car elle déclara spontanément à Satan : « Dieu a dit : Vous n’en mangerez point, et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. » Adam lui a même dit de ne pas toucher à cet arbre. Mais : « la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, et qu’il était agréable à la vue, et que l’arbre était désirable pour devenir intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari auprès d’elle, et il en mangea. Et les yeux de tous deux s’ouvrirent ; et ils connurent qu’ils étaient nus ; et ils cousirent des feuilles de figuier, et se firent des ceintures » (Genèse 3:6-7).

Satan a eu tellement de succès dans sa première tentative pour persuader Adam et Ève de l’écouter et ainsi se rebeller contre Dieu, qu’il a utilisé la même technique dans tous les siècles qui ont suivi. Par cette triple tentation, Satan plaisait au corps, à l’âme et à l’esprit de nos premiers parents. D’abord, la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, donc, bon pour le corps. Ensuite, elle vit qu’il était agréable à la vue, donc, plaisant aux émotions de l’âme. Et finalement, que l’arbre était désirable pour devenir intelligent, donc, à l’orgueil spirituel, pour qu’elle se mette à le convoiter. L’apôtre Jean a plus tard écrit, dans 1 Jean 2:16 : « Car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde. » L’apôtre Jacques nous déclare aussi que : « Ce n’est point là la sagesse qui vient d’en haut, mais elle est terrestre, animale et diabolique » (Jacques 3:15).

« Car, partout où sont la jalousie et la chicane, là il y a du trouble et toute espèce de mal. Quant à la sagesse d’en haut, elle est d’abord pure, puis paisible, modérée, traitable, pleine de miséricorde et de bons fruits, impartiale et sans dissimulation, » nous dit l’apôtre, dans Jacques 3:16-17. Satan a même utilisé ces trois tentations sur Jésus, mais sans succès. Dans Matthieu 4:3, nous lisons : « Et s’étant approché de lui, le tentateur lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent des pains. » C’est-à-dire, satisfais ta faim physique, avant ta faim spirituelle.

Ensuite : « le diable le mena dans la ville sainte, et le mit sur le haut du temple ; et il lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit qu’il ordonnera à ses anges d’avoir soin de toi ; et ils te porteront dans leurs mains, de peur que tu ne heurtes ton pied contre quelque pierre ». (Matthieu 4:5-6). Car ainsi, Jésus aurait la sensation d’être porté par Ses anges. Satan tente encore Jésus, dans Matthieu 4:9 : « Et lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si, te prosternant, tu m’adores. » Quelle offre stupide de la part de Satan d’offrir à Jésus tout ce qu’Il avait Lui-même créé ! Mais Satan a tout de même essayé de semer un doute en Jésus lorsqu’il Lui dit à deux reprises : Si tu es le Fils de Dieu.

Mais nous savons que Jésus a passé ce test de façon magistrale en citant les versets appropriés des Écritures. Maintenant, lorsque nous sommes tentés, nous pouvons puiser de Sa force pour gagner la victoire. Comme nous le dit si bien Jacques : « Heureux est l’homme qui endure la tentation ; car après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment » (Jacques 1:12). « Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été une tentation humaine. Or, Dieu est fidèle, et il ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10:13).

Regardez la merveilleuse promesse de Dieu faite à ceux qui invoqueront Son nom, dans Joël 2:32 : « Et il arrivera que quiconque invoquera le nom de l’Éternel sera sauvé ; car le salut sera sur la montagne de Sion et à Jérusalem, comme l’a dit l’Éternel ; et parmi les réchappés seront ceux que l’Éternel appellera. » Dieu ne fait pas acception de personne. C’est ce que nous voyons dans Actes 10:33-36, où nous pouvons voir que : « C’est pourquoi j’ai aussitôt envoyé vers toi, et tu as bien fait de venir. Nous voici donc tous maintenant présents devant Dieu, pour entendre tout ce que Dieu t’a commandé. Alors Pierre, prenant la parole, dit : En vérité, je reconnais que Dieu n’a point égard à l’apparence des personnes ; mais qu’en toute nation, celui qui le craint et qui s’adonne à la justice, lui est agréable. Telle est la parole qu’il a donnée aux enfants d’Israël, en leur annonçant la bonne nouvelle de la paix par Jésus-Christ, qui est le Seigneur de tous. »

Cette Parole s’applique également à tous ceux qui, à notre époque, craignent Dieu et sont prêts à annoncer la bonne nouvelle de la paix par Jésus-Christ. Mais, « comment donc invoqueront-ils celui auquel ils n’ont point cru ? Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Et comment en entendront-ils parler, s’il n’y a pas quelqu’un qui prêche ? Et comment prêchera-t-on, si l’on n’est pas envoyé ? selon ce qui est écrit : Qu’ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la paix, de ceux qui annoncent de bonnes choses ! », nous dit Paul, dans Romains 10:14-15. Jésus accepte tous ceux qui invoquent Son Nom au sein de toutes les nations.

Des théologiens d’un grand intellect ont débattu ces questions pendant des siècles, sans pouvoir trouver la véritable issue, du moins, pas à la satisfaction de ceux qui sont d’une persuasion religieuse différente. Car, du côté pratique, toutefois, le Saint-Esprit a conduit Pierre à déclarer ceci, le jour de la Pentecôte : « Et il arrivera que quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé. Hommes Israélites, écoutez ces paroles : Jésus le Nazarien, cet homme signalé de Dieu parmi vous par les actes de puissance, les merveilles et les miracles qu’il a opérés par son moyen au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes ; ce Jésus livré par la volonté déterminée et selon la prescience de Dieu, vous l’avez pris, et, l’ayant attaché à la croix par les mains des iniques, vous l’avez fait mourir. Mais Dieu l’a ressuscité, ayant rompu les liens de la mort, parce qu’il n’était pas possible qu’il fût retenu par elle » (Actes 2:21-24).

Pierre s’adressait seulement à des Juifs, mais : « il y avait en séjour à Jérusalem des Juifs, hommes pieux, de toutes les nations qui sont sous le ciel. Et ce bruit ayant eu lieu, il s’assembla une multitude, qui fut confondue de ce que chacun les entendait parler dans sa propre langue. Et ils en étaient tous hors d’eux-mêmes et dans l’admiration, se disant les uns aux autres : Ces gens-là qui parlent, ne sont-ils pas tous Galiléens ? Comment donc les entendons-nous chacun dans la propre langue du pays où nous sommes nés ? Parthes, Mèdes, Élamites, et ceux qui habitent la Mésopotamie, la Judée, la Cappadoce, le Pont et l’Asie, la Phrygie, la Pamphylie, l’Égypte, les quartiers de la Lybie qui est près de Cyrène, et les étrangers romains, Juifs et Prosélytes, Crétois et Arabes, nous les entendons parler en nos langues des merveilles de Dieu. Ils étaient donc tous étonnés, et ne savaient que penser, se disant l’un à l’autre : Que veut dire ceci ? » (Actes 2:5-12).

C’est Paul qui, dans Romains 10:12-13, dit de manière très claire : « Car il n’y a point de distinction entre le Juif et le Grec, parce que tous ont un même Seigneur, qui est riche pour tous ceux qui l’invoquent. Car quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé. » Et finalement, c’est Jésus Lui-même qui nous dit, dans Apocalypse 22:17 : « L’Esprit et l’Épouse disent : Viens. Que celui qui l’entend, dise aussi : Viens. Que celui qui a soif, vienne ; et que celui qui voudra de l’eau vive, en reçoive gratuitement. » Dieu ne rejette personne, mais il faut qu’il ou elle vienne à Lui volontairement pour contempler Son appel divin. Le salut ne vient que par l’obéissance à Dieu.

Et l’âge n’a aucune importance. Remarquez bien que : « Josias était âgé de huit ans quand il devint roi, et il régna trente et un ans à Jérusalem. Sa mère s’appelait Jédida, fille d’Adaja, de Botskath. Il fit ce qui est droit aux yeux de l’Éternel, il marcha dans toutes les voies de David, son père, et ne s’en détourna ni à droite ni à gauche. Or, la dix-huitième année du roi Josias [donc, à l’âge de 26 ans], le roi envoya à la maison de l’Éternel Shaphan le secrétaire, fils d’Atsalia, fils de Meshullam, en lui disant ; monte vers Hilkija, le grand sacrificateur, et qu’il donne l’argent qu’on a apporté dans la maison de l’Éternel, et que ceux qui gardent le seuil ont recueilli du peuple. Qu’on le remette entre les mains de ceux qui ont la charge de l’ouvrage, et qui sont préposés à la maison de l’Éternel ; et qu’ils le donnent à ceux qui exécutent l’ouvrage qui se fait dans la maison de l’Éternel, pour en réparer les dégradations : Aux charpentiers, aux constructeurs et aux maçons, pour acheter du bois et des pierres de taille pour réparer le temple » (2 Rois 22:1-6).

« Shaphan, le secrétaire, fit encore ce rapport au roi : Hilkija, le sacrificateur, m’a donné un livre. Et Shaphan le lut devant le roi ; et dès que le roi eut entendu les paroles du livre de la loi, il déchira ses vêtements. Et il donna ce commandement au sacrificateur Hilkija, à Achikam, fils de Shaphan, à Acbor, fils de Micaja, à Shaphan, le secrétaire, et à Asaja, serviteur du roi : Allez, consultez l’Éternel pour moi, pour le peuple et pour tout Juda, touchant les paroles de ce livre qui a été trouvé. Car la colère de l’Éternel, qui s’est allumée contre nous, est grande, parce que nos pères n’ont pas obéi aux paroles de ce livre, pour faire tout ce qui nous y est prescrit » (2 Rois 22:10-13).

Cette expérience vécue par le jeune roi de Juda nous illustre le pouvoir rédempteur des Écritures, tout en nous dévoilant l’importance essentielle de la Parole de Dieu dans le processus de repentance, du pardon et du salut. C’est par la Parole de Dieu que nous recevons la conviction de notre besoin de salut, et cela devient le premier pas indispensable qui nous mène au salut. « Parce que personne ne sera justifié devant Lui par les œuvres de la loi ; car c’est la loi qui donne la connaissance du péché, » nous déclare Paul, dans Romains 3:20. C’est également par les Écritures que l’on arrive à la compréhension du salut. C’est justement ce que Paul enseigna à son jeune évangéliste : « que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ » (2 Timothée 3:15).

En plus : « La foi vient donc de ce qu’on entend ; et ce qu’on entend, vient de la parole de Dieu » (Romains 10:17). Finalement, le véritable miracle de régénération, qui transporte l’âme perdue vers l’éventuelle nouvelle naissance dans la Famille de Dieu, est accompli par le Saint-Esprit qui : « nous a engendrés selon sa volonté, par la parole de la vérité, afin que nous fussions comme les prémices de ses créatures » (Jacques 1:18). Naître de nouveau, ou être : « régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement. Car toute chair est comme l’herbe, et toute la gloire de l’homme comme la fleur de l’herbe ; l’herbe sèche, et sa fleur tombe ; mais la parole du Seigneur demeure éternellement ; et c’est cette parole dont la bonne nouvelle vous a été annoncée », nous confirme le chef des apôtres, dans 1 Pierre 1:23-25.

La lecture de la Parole par le roi Josias a eu pour résultat que : « le roi, se tenant près de la colonne, traita alliance devant l’Éternel, promettant de suivre l’Éternel et de garder ses commandements, ses témoignages et ses statuts, de tout leur cœur et de toute leur âme, pour accomplir les paroles de cette alliance, écrites dans ce livre. Et tout le peuple adhéra à cette alliance, » nous déclare 2 Rois 23:3. En vertu de la transcendance importante de la Parole de Dieu durant chaque étape du processus du salut, il ne faudrait pas être étonné de voir la déclaration de Paul à Timothée, juste avant son propre martyre : « que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ. Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:15-17).

Or, il ne faut pas seulement prêcher, mais ne prêcher que la Parole de Dieu. Car on pouvait constater la Parole de sagesse divine imprégnant la décision de Salomon, dans 1 Rois 3:27-28, où nous lisons : « Alors le roi répondit, et dit : Donnez à celle-là l’enfant qui vit, et gardez-vous de le faire mourir : c’est elle qui est la mère. Et tout Israël, ayant su le jugement que le roi avait prononcé, craignit le roi ; car on vit qu’il y avait en lui une sagesse divine pour rendre la justice. » La sagesse divine est un concept étonnant et merveilleux, car Dieu Lui-même, qui est omniscient, en est le concepteur. Apparemment, Salomon aurait reçu une plus grande portion de la sagesse humaine que tout autre homme de sa génération, et probablement plus que de toute autre génération.

Voici ma compréhension personnelle de la sagesse de Salomon. Étant donné la dernière partie de la vie de Salomon, qui s’était laissé entraîner par la fille de Pharaon et ses autres concubines dans le culte aux Baalim, nous pouvons raisonnablement déduire que le roi Salomon n’avait pas le Saint-Esprit de Dieu en lui. Vous remarquerez qu’il ne l’a pas demandé non plus à Dieu ; il a demandé la Sagesse. Je pense que Dieu lui a donné le maximum de sagesse humaine qu’un homme puisse avoir ; et ce dans le but de démontrer au reste de l’humanité que, même si un homme est rempli de sagesse, s’il n’a pas le Saint-Esprit en lui, il ne peut arriver à la compréhension des profondeurs de Dieu et à la sagesse spirituelle.

Donc, je pense que toutes les personnes qui ont reçu le Saint-Esprit depuis Abel ont, finalement, eu plus de sagesse que Salomon en a eue et une force spirituelle que Salomon n’a jamais connue. La lecture des Proverbes, de l’Ecclésiaste et du Cantique des cantiques nous donne une sagesse pratique accessible à tous les hommes (convertis ou non) et que ces livres furent le résultat de cette sagesse humaine dont peuvent bénéficier partiellement certains hommes naturellement intelligents. Par contre, les écrits de Paul sont d’une portée spirituelle beaucoup plus élevée et uniquement accessible aux vrais enfants de Dieu. Mais poursuivons notre étude.

Dans 1 Rois 4:29, nous voyons que : « Dieu donna à Salomon de la sagesse, une fort grande intelligence, et un esprit aussi vaste que le sable qui est sur le bord de la mer. » Non seulement a-t-il construit un Temple pour Dieu, mais il a efficacement régné sur un grand royaume : « Il prononça trois mille sentences, et ses cantiques furent au nombre de mille et cinq » (1 Rois 4:32), dont un seul est conservé dans les Écritures. Salomon a aussi écrit deux livres divinement inspirés (Proverbes et Ecclésiaste), également dans nos Bibles. De plus, Salomon était aussi un homme de science : « Il a aussi parlé des arbres, depuis le cèdre qui est au Liban jusqu’à l’hysope qui sort de la muraille ; il a aussi parlé des animaux, des oiseaux, des reptiles et des poissons. Et, de tous les peuples, on venait pour entendre la sagesse de Salomon, de la part de tous les rois de la terre, qui avaient entendu parler de sa sagesse » (1 Rois 4:33-34).

On aurait pu croire que même Satan eût été incapable de séduire un tel homme, mais la triple nature de la tentation a également réussi avec Salomon. Dans 1 Corinthiens 2:6-8, Paul nous dit : « Or, nous prêchons la sagesse parmi les parfaits, une sagesse, non de ce monde, ni des princes de ce monde, qui sont impuissants ; mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire, et qu’aucun des princes de ce monde n’a connue (pas même Salomon) ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire. »

Alors, dans sa vieillesse, Salomon a aussi été tenté par la sagesse du monde, et a succombé à son tour. Mais, vers la fin de sa vie, Dieu lui a fait savoir que, sans le Saint-Esprit, « tout devient vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste, tout est vanité » (Ecclésiaste 12:10). « L’Ecclésiaste s’est appliqué à trouver des paroles agréables. Ce qui a été écrit l’a été avec droiture ; ce sont des paroles de vérité. Les paroles des sages sont comme des aiguillons, et réunies en recueil, elles sont comme des clous plantés. Celles-ci ont été données par un Seul Pasteur » (Ecclésiaste 12:12-13).

Dans Ecclésiaste 12:14-16, Salomon conclut son analyse de la vie humaine en déclarant à son fils : « Du reste, mon fils, prends garde à ces choses. A faire beaucoup de livres, il n’y a point de fin, et tant d’étude n’est que fatigue pour le corps. Écoutons la conclusion de tout ce discours : Crains Dieu, et garde ses commandements ; car c’est là le tout de l’homme. Car Dieu fera venir toute œuvre en jugement, avec tout ce qui est caché, soit bien, soit mal. » Donc, tout semble nous indiquer que Salomon déplut à Dieu dans sa vieillesse et son royaume fut enlevé à son fils Roboam et donné à son serviteur Jéroboam, même s’il y a eu un semblant de repentir vers la fin de sa vie. Il sera sûrement de la deuxième résurrection, apprenant comment obéir à Dieu en utilisant la sagesse de Dieu.

La « sagesse de Dieu » paraît six autres fois dans les Écritures. Regardons dans Esdras 7:24-25 où nous pouvons lire : « De plus, nous vous faisons savoir qu’on ne pourra imposer ni tribut, ni impôt, ni péage sur aucun des sacrificateurs, des Lévites, des chantres, des portiers, des Néthiniens et des serviteurs de cette maison de Dieu. Et toi, Esdras, établis des magistrats et des juges, selon la sagesse de ton Dieu, que tu possèdes, afin qu’ils fassent justice à tout le peuple qui est au delà du fleuve, à tous ceux qui connaissent les lois de ton Dieu ; enseignez-les à quiconque ne les connaît point. »

Dans Luc 11:48-51, Jésus corrige les enseignants du peuple en leur disant : « Vous êtes donc les témoins et les complices des actions de vos pères ; car ils ont fait mourir les prophètes, et vous bâtissez leurs tombeaux. C’est pourquoi aussi la sagesse de Dieu a dit : Je leur enverrai des prophètes et des messagers ; et ils feront mourir les uns et persécuteront les autres ; afin que le sang de tous les prophètes, qui a été répandu dès la création du monde, soit redemandé à cette génération, depuis le sang d’Abel jusqu’au sang de Zacharie, qui fut tué entre l’autel et le temple ; oui, vous dis-je, il sera redemandé à cette génération », déclare Jésus aux « sages » de Son temps.

Dans 1 Corinthiens 1:21-25, nous lisons : « Car, tandis que le monde, par cette sagesse, n’a point connu Dieu dans la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication. Tandis que les Juifs demandent des miracles, et que les Grecs cherchent la sagesse, nous, nous prêchons Christ crucifié, scandale pour les Juifs, et folie pour les Grecs ; mais pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs, le Christ est la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu ; car la folie de Dieu est plus sage que les hommes, et la faiblesse de Dieu plus forte que les hommes. »

 « Or, nous prêchons la sagesse parmi les parfaits, une sagesse, non de ce monde, ni des princes de ce monde, qui sont impuissants ; mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire, et qu’aucun des princes de ce monde n’a connue ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire », nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 2:6-8.

Et finalement, dans Éphésiens 3:8-12, Paul nous confirme que : « C’est à moi, le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer, parmi les Gentils, les richesses incompréhensibles de Christ, et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ, afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui. »

Nous découvrons comment la sagesse de Dieu est mise en contraste avec la sagesse des hommes qui est souvent temporelle et mal guidée. Dans Éphésiens 3:10, nous découvrons la révélation remarquable que l’on enseignera également aux anges, qui sont eux-mêmes doués d’une grande sagesse : « Afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes. » Donc, nous voyons la façon merveilleuse par laquelle Dieu, qui a créé et sauvé l’homme et la femme, l’a fait afin d’avoir une filiation et une fraternité éternelles à Ses côtés.

Dans sa première épître, l’apôtre Jean nous déclare : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées » (1 Jean 5:13-15). Et que pourrions-nous Lui demander de plus que d’avoir une filiation et une fraternité éternelles avec Lui ?

Louez le Seigneur, vous qui le connaissez, car Jésus est le nom qui nous charme, Lui qui nous arme contre les conflits, lorsque nous plaçons notre confiance entièrement en Lui. Les Écritures nous informent que Dieu accorde une grande valeur et une grande puissance au Nom de Jésus. Dans Philippiens 2:9-11, nous pouvons lire : « C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. » « Parce qu’il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12).

Jésus nous protège et nous fournit Sa puissance afin d’accomplir de grandes choses à Son service. « Combien, qui disent de mon âme : Point de salut pour lui auprès de Dieu ! Sélah (pause). Mais toi, Éternel, tu es mon bouclier, ma gloire, et celui qui me fait lever la tête. Je crie de ma voix à l’Éternel, et il me répond de sa montagne sainte. (Sélah.) Je me couche, je m’endors, et je me réveille ; car l’Éternel me soutient » (Psaume 3:3-6). Regardons ensemble cette belle promesse de Sa part, dans Psaume 91:4-9 : « Il te couvrira de ses plumes, et tu auras retraite sous ses ailes ; sa vérité sera ton bouclier et ton écu. Tu ne craindras pas les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la mortalité qui marche dans les ténèbres, ni la destruction qui ravage en plein midi. Qu’il en tombe mille à ton côté et dix mille à ta droite, elle n’approchera point de toi. Seulement tu considéreras de tes yeux et tu verras la punition des méchants. Car tu es mon refuge, ô Éternel ! Tu as pris le Très-Haut pour ton asile. »

À Son service et suivant Ses instructions, nous sommes perpétuellement victorieux. « Car il a fait des choses merveilleuses ; sa droite et le bras de sa sainteté l’ont délivré. L’Éternel a fait connaître son salut ; il a révélé sa justice aux yeux des nations », nous déclare Psaume 98:1-2. « Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous a donné la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ, » nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 15:57. Jésus n’est pas seulement notre Général conquérant, mais Il est aussi le Créateur de toute chose. Nous plaçons notre confiance en Lui, car où serait-elle mieux placée ? « À toi, Éternel, la grandeur, la force et la magnificence, l’éternité et la splendeur, car tout ce qui est dans les cieux et sur la terre t’appartient. À toi, Éternel, est le règne, et tu t’élèves en souverain au-dessus de tout, » dit 1 Chroniques 29:11.

L’apôtre Jean, que Jésus aimait, est sûrement d’accord avec cette déclaration, car voici son témoignage rapporté des Paroles de Jésus. « Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis. Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père » (Jean 15:13-15). Nous possédons alors une place tout à fait spéciale dans le cœur de Jésus, puisque, tout au long des siècles, nous avons acquis une meilleure et plus grande connaissance du Nom de notre Sauveur.

Alors, louons le Sauveur, nous qui Le connaissons, qui pouvons Lui adresser notre reconnaissance avec joie ; rendons-Lui tout ce qu’il nous a donné en possession. Ceux qui connaissent vraiment Jésus écoutent très peu, sinon jamais, l’instruction des hommes, mais se fient à Lui pour apprendre des choses nouvelles au fur et à mesure que notre Sauveur décide de les partager avec nous. Et remarquez bien que ceux qui agissent ainsi, Jésus les appelle Ses amis qu’Il identifie par l’obéissance à Ses instructions. « Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande, » déclare Jésus, dans Jean 15:14. Et Jésus nous a prouvé Son amour en donnant Sa vie pour nous.

« Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis, » nous confirme notre Sauveur, dans Jean 15:13. Alors, que pourrions-nous faire en retour de Son sacrifice ? Rien, absolument rien. Nous pourrions cependant Le louer pour tout ce qu’Il a fait pour nous. Nous avons le privilège de Lui déclarer : « Je lave mes mains dans l’innocence, et je fais le tour de ton autel, ô Éternel ! Pour éclater en voix d’actions de grâces, et pour raconter toutes tes merveilles. Éternel ! j’aime le séjour de ta maison, le lieu où ta gloire habite » (Psaume 26:6-8). Soyons néanmoins en garde contre les tentations de Satan, car il sait qu’il ne lui reste que peu de temps.

Louons continuellement le Seigneur et disons-Lui : « Je m’entretiendrai de la splendeur glorieuse de ta majesté, et de tes œuvres merveilleuses. On dira la puissance de tes exploits redoutables, et je raconterai ta grandeur. On publiera le souvenir de ta grande bonté, et l’on chantera ta justice » (Psaumes 145:5-7). Et comme le dit si bien Hébreux 13:15-16 : « Offrons donc sans cesse à Dieu par Jésus un sacrifice de louange, c’est-à-dire, le fruit de lèvres qui confessent son nom. Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité ; car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices. »




D.566 – Semblable à Son image

Par Joseph Sakala

Une des plus éclatante promesse de la Parole de Dieu est que ceux qui aiment Dieu deviendront conformes à l’image de Christ. Car : « comme nous portons l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste », nous confirme Paul, dans 1 Corinthiens 15:49. « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés », nous dit Paul, dans Romains 8:28-30.

Selon Genèse 1:27 : « Dieu créa l’homme à Son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. » Donc, Adam et Ève furent créés avec un corps physique pour nous indiquer la forme que Dieu prendrait lorsqu’Il S’incarnerait dans un corps humain en la personne de Jésus-Christ (Sauveur-Messie) lorsque les temps seraient accomplis. Cependant, cette image fut temporairement troublée lorsqu’Adam et Ève ont péché. Néanmoins, elle peut être spirituellement restaurée lorsqu’une personne reçoit Christ : « Et ayant revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de Celui qui l’a créé » (Colossiens 3:10).

Mais ce n’est pas tout, car comme le texte plus haut nous le révèle, nous qui avons été créés à l’image de Dieu, physiquement et spirituellement, nous recevrons, en temps et lieu, Sa ressemblance céleste. Cela arrivera lors du retour de Jésus-Christ. Car : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité », nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 15:51-53.

Mais de quelle façon serons-nous changés ? C’est Jésus Lui-même : « Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses », nous déclare Paul, dans Philippiens 3:21. Son corps, après Sa résurrection, ressemblait toujours à Son corps physique, mais il était changé, devenant immortel, et il n’était plus sujet à la douleur ni à la mort, mais pouvait passer au travers des murs et se déplacer à la vitesse vertigineuse de la pensée divine, de la terre jusqu’au ciel.

C’est cela l’image céleste que nous revêtirons bientôt, un jour ! « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est », nous confirme Son apôtre, dans 1 Jean 3:1-2. Mais retournons en arrière pour voir ce qui est arrivé lors de la construction du temple par Salomon.

Dans 2 Chroniques 5:1-5, nous lisons : « Ainsi fut achevé tout l’ouvrage que Salomon fit pour la maison de l’Éternel. Puis Salomon fit apporter ce que David, son père, avait consacré : l’argent, l’or et tous les ustensiles ; et il les mit dans les trésors de la maison de Dieu. Alors Salomon assembla à Jérusalem les anciens d’Israël, et tous les chefs des tribus, les principaux des pères des enfants d’Israël, pour transporter de la ville de David, qui est Sion, l’arche de l’alliance de l’Éternel. Et tous les hommes d’Israël se réunirent auprès du roi pour la fête ; c’était le septième mois. Tous les anciens d’Israël vinrent, et les Lévites portèrent l’arche. Ils transportèrent l’arche, le tabernacle d’assignation, et tous les ustensiles sacrés qui étaient dans le tabernacle ; les sacrificateurs et les Lévites les transportèrent. »

« Or le roi Salomon et toute l’assemblée d’Israël réunie auprès de lui étaient devant l’arche, sacrifiant du menu et du gros bétail, en si grand nombre qu’on ne le pouvait ni compter ni nombrer. Et les sacrificateurs portèrent l’arche de l’alliance de l’Éternel à sa place, dans le sanctuaire de la maison, dans le lieu très-saint, sous les ailes des chérubins. Les chérubins étendaient les ailes sur l’endroit où devait être l’arche ; et les chérubins couvraient l’arche et ses barres par-dessus. Les barres avaient une longueur telle que leurs extrémités se voyaient en avant de l’arche, sur le devant du sanctuaire ; mais elles ne se voyaient point du dehors. Et l’arche a été là jusqu’à ce jour », nous confirme 2 Chroniques 5:6-9.

Maintenant, notez ce qui arriva, dans 2 Chroniques 5:10-14 : « Il n’y avait dans l’arche que les deux tables que Moïse y avait mises en Horeb, quand l’Éternel traita alliance avec les enfants d’Israël, à leur sortie d’Égypte. Or il arriva, comme les sacrificateurs sortaient du lieu saint (car tous les sacrificateurs présents s’étaient sanctifiés, sans observer l’ordre des classes ; et tous les Lévites qui étaient chantres, Asaph, Héman, Jéduthun, leurs fils et leurs frères, vêtus de fin lin, avec des cymbales, des lyres et des harpes, se tenaient à l’orient de l’autel ; et il y avait avec eux cent vingt sacrificateurs, qui sonnaient des trompettes), lorsque, comme un seul homme, ceux qui sonnaient des trompettes et ceux qui chantaient firent entendre leur voix d’un même accord, pour célébrer et pour louer l’Éternel, et qu’ils firent retentir le son des trompettes, des cymbales et d’autres instruments de musique, et qu’ils célébrèrent l’Éternel, en disant : Car il est bon, car sa miséricorde demeure à toujours ! il arriva que la maison de l’Éternel fut remplie d’une nuée ; et les sacrificateurs ne purent s’y tenir pour faire le service, à cause de la nuée ; car la gloire de l’Éternel remplissait la maison de Dieu. »

Avec la présence soudaine de la gloire de l’Éternel, dans cette grande maison, Dieu démontrait ainsi qu’Il acceptait le merveilleux temple que Salomon avait construit, comme symbole terrestre de Sa demeure. Ceci s’était produit une fois auparavant dans le désert lorsque Moïse acheva l’ouvrage du temple. « Et la nuée couvrit le tabernacle d’assignation, et la gloire de l’Éternel remplit la Demeure ; de sorte que Moïse ne put entrer dans le tabernacle d’assignation, car la nuée se tenait dessus, et la gloire de l’Éternel remplissait la Demeure. Or, pendant toutes leurs marches, quand la nuée s’élevait de dessus la Demeure, les enfants d’Israël partaient ; mais si la nuée ne s’élevait point, ils ne partaient point, jusqu’au jour où elle s’élevait. Car la nuée de l’Éternel était sur la Demeure pendant le jour, et le feu y était la nuit, aux yeux de toute la maison d’Israël, pendant toutes leurs marches » (Exode 40:34-38).

Mais lorsque les Philistins prirent l’arche de Dieu, et l’emmenèrent d’Ében-Ézer à Asdod, la nuée disparut. Dans 1 Samuel 4:19-22, nous lisons que : « sa belle-fille, femme de Phinées, qui était enceinte et sur le point d’accoucher, ayant appris la nouvelle que l’arche de Dieu était prise, et que son beau-père et son mari étaient morts, s’affaissa et enfanta ; car les douleurs lui survinrent. Et comme elle se mourait, celles qui étaient près d’elle, lui dirent : Ne crains point ; car tu as enfanté un fils. Mais elle ne répondit rien, et n’y fit aucune attention. Et elle nomma l’enfant Icabod (sans gloire), en disant : La gloire est ôtée d’Israël ; parce que l’arche de l’Éternel était prise, et à cause de son beau-père et de son mari. Elle dit donc : La gloire est ôtée d’Israël ; car l’arche de Dieu est prise. »

La nuée disparut aussi lorsque le Temple de Salomon fut saccagé par les Babyloniens alors qu’ils emportèrent la maison de Juda en captivité. Pourquoi ont-ils été en captivité ? Parce qu’ils : « se moquèrent des envoyés de Dieu, ils méprisèrent ses paroles, et ils se raillèrent de ses prophètes, jusqu’à ce que la colère de l’Éternel contre son peuple montât au point qu’il n’y eut plus de remède. Alors il fit monter contre eux le roi des Caldéens, et tua leurs jeunes gens par l’épée, dans la maison de leur sanctuaire ; il n’épargna ni le jeune homme, ni la vierge, ni le vieillard, ni l’homme à cheveux blancs ; il livra tout entre ses mains. Nébucadnetsar emmena à Babylone tous les vases de la maison de Dieu, grands et petits, les trésors de la maison de l’Éternel, et les trésors du roi et de ses chefs. Ils brûlèrent la maison de Dieu ; ils démolirent les murailles de Jérusalem ; ils livrèrent au feu tous ses palais, et détruisirent tous les objets précieux. Puis le roi transporta à Babylone ceux qui avaient échappé à l’épée, et ils furent ses esclaves et ceux de ses fils, jusqu’à la domination du royaume de Perse » (2 Chroniques 36:16-20).

Voici un autre compte-rendu de la captivité, dans Ézéchiel 11:22-25 : « Puis les chérubins déployèrent leurs ailes, les roues s’élevèrent avec eux, ainsi que la gloire du Dieu d’Israël, qui était au-dessus d’eux, tout en haut. Et la gloire de l’Éternel s’éleva du milieu de la ville, et s’arrêta sur la montagne qui est à l’Orient de la ville. L’Esprit m’enleva et me transporta en vision, par l’Esprit de Dieu, en Caldée auprès de ceux de la captivité, et la vision que j’avais vue disparut de devant moi. Alors je racontai à ceux qui avaient été emmenés captifs, toutes les choses que l’Éternel m’avait révélées. »

Cette nuée revint pour un peu de temps lorsque : « la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14). Lors d’une autre occasion : « Environ huit jours après ces discours, Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et monta sur une montagne pour prier. Et pendant qu’il priait, son visage parut tout autre, et ses habits devinrent blancs et resplendissants comme un éclair. Et voici deux hommes s’entretenaient avec Lui ; c’était Moïse et Élie, qui apparurent avec gloire, et parlaient de sa mort qu’il devait accomplir à Jérusalem. Et Pierre et ceux qui étaient avec lui étaient accablés de sommeil, et quand ils furent réveillés, ils virent sa gloire et les deux hommes qui étaient avec lui » (Luc 9:28-32).

Mais il y aura un autre grand Jour au moment où Jésus, qui était monté au ciel, reviendra. « Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel ; alors aussi toutes les tribus de la terre se lamenteront, en se frappant la poitrine, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec une grande puissance et une grande gloire. Il enverra ses anges avec un grand éclat de trompette, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout » (Matthieu 24:30-31). Et tout comme lors de Sa première venue, voici, un ange du Seigneur se présentera aux Élus, et la gloire du Seigneur resplendira autour d’eux, et ils seront saisis d’une grande joie.

Et finalement, lorsque Dieu Lui-même descendra sur cette terre : « Je vis ensuite un ciel nouveau et une terre nouvelle ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu » (Apocalypse 21:1-3).

« Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines. Il me dit aussi : C’en est fait ; je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin. Je donnerai gratuitement de la source d’eau vive à celui qui a soif. Celui qui vaincra, héritera toutes choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils. Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort » nous déclare Dieu, dans Apocalypse 21:4-8.

« Alors l’un des sept anges, qui avaient eu les sept coupes pleines des sept dernières plaies, vint à moi, et me parla en disant : Viens, je te montrerai la nouvelle mariée, l’épouse de l’Agneau. Et il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne, et il me montra la grande cité, la sainte Jérusalem qui descendait du ciel venant de Dieu, avec la gloire de Dieu. Et son éclat était semblable à celui d’une pierre très précieuse, telle qu’une pierre de jaspe cristallin, » nous confie l’apôtre Jean, dans Apocalypse 21:9-11.

Souvenez-vous que, même dans cette vie : « votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes point à vous-mêmes ? Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu », nous confirme Paul, dans 1 Corinthiens 6:19-20. « Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ. Or, nous avons ce trésor dans des vases de terre, afin que l’excellence de la puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous » (2 Corinthiens 4:6-7).

Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison de Dieu, l’Église ; et s’il commence par nous, imaginez quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ! Il y aura un terrible Jour de Jugement pour ceux qui rejettent Christ, mais pour ceux et celles qui obéissent à l’Évangile que Jésus a prêché, il y aura un salut certain, car : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit ; parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort », nous confirme Paul, dans Romains 8:1-2. Mais nous avons lu que le jugement doit commencer par la maison de Dieu c’est-à-dire, les Élus de la première résurrection qui serviront Christ durant l’éternité.

Alors, lorsqu’un croyant ou une croyante pèche, il ou elle doit confesser son péché à Dieu, qui est toujours fidèle pour nous pardonner. « Car si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions point jugés. Mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur, afin que nous ne soyons point condamnés avec le monde » (1 Corinthiens 11:31-32). Dans 1 Jean 1:9, nous découvrons que : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité ». Le passage classique parlant du châtiment des croyants demeure toujours Hébreux 12:5-6, où Dieu nous déclare, si : « vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée, comme à des fils : Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, et ne perds point courage, lorsqu’il te reprend ; car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de ses verges tout fils qu’il reconnaît. »

« Si vous souffrez le châtiment, Dieu se présente à vous comme à des fils ; car quel est le fils que son père ne châtie pas ? Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des bâtards, non des fils légitimes. D’ailleurs nos pères selon la chair nous ont châtiés, et nous les avons respectés : ne serons-nous pas beaucoup plus soumis au Père des esprits, pour avoir la vie ? Car nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon ; mais Dieu nous châtie pour notre avantage, afin que nous participions à sa sainteté. Il est vrai que tout châtiment ne paraît pas sur le moment un sujet de joie, mais de tristesse ; mais ensuite il produit un fruit paisible de justice pour ceux qui ont été ainsi exercés » (Hébreux 12:7-11).

Lorsque ce châtiment de Dieu ne réussit pas, l’autre jugement pourrait même nous amener une mort physique. Car : « Si quelqu’un voit son frère pécher d’un péché qui ne mène point à la mort [spirituelle], il priera, et Dieu lui accordera la vie de ceux qui ne commettent pas un péché qui mène à la mort. Il est un péché qui mène à la mort [la seconde mort]; je ne dis pas de prier pour ce péché-là » (1 Jean 5:16). Cependant : « Qu’un tel homme soit livré à Satan, pour la destruction de la chair, afin que l’esprit soit sauvé au jour du Seigneur Jésus » (1 Corinthiens 5:5). Jésus n’abandonnera jamais un seul de ceux que Dieu Lui a donnés, à moins qu’il rejette Christ et pèche volontairement contre l’Esprit qui lui a donné le salut gratuitement.

« Car ceux qui ont été une fois illuminés, qui ont goûté le don céleste, qui sont devenus participants du Saint-Esprit, et qui ont goûté la bonne parole de Dieu, et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, il est impossible de les renouveler encore pour la repentance, puisqu’ils crucifient pour eux-mêmes le Fils de Dieu, et l’exposent à l’ignominie », nous confirme l’apôtre, dans Hébreux 6:4-6. « Car si nous péchons volontairement, après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifices pour les péchés, mais une terrible attente du jugement et un feu ardent, qui doit dévorer les adversaires » (Hébreux 10:26-27).

« Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps. Sachant donc la crainte qu’on doit au Seigneur, nous persuadons les hommes ; et Dieu nous connaît, et j’espère que dans vos consciences vous nous connaissez aussi » (2 Corinthiens 5:10-11). « C’est pourquoi, chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même. Ne nous jugeons donc plus les uns les autres ; mais jugez plutôt qu’il ne faut donner aucune occasion de chute, ni aucun scandale à son frère », nous déclare Paul, dans Romains 14:12-13.

C’est alors que l’œuvre de chacun sera révélée comme nous dit la Bible. Les faux enseignants seront tous dénoncés lors de l’avènement du Seigneur. S’ils sont toujours vivants lors du retour de Jésus : « Que si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, ou du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée ; car le jour la fera connaître, parce qu’elle sera révélée par le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun. Si l’œuvre que quelqu’un a bâtie subsiste, il en recevra la récompense. Si l’œuvre de quelqu’un brûle, il en fera la perte ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu » nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 3:12-15. Nous découvrons clairement que ceux qui ne prêchent que la vérité biblique, bâtissent sur un fondement en or, en argent et en pierres précieuses. Mais si certaines gens tordent la vérité pour accommoder leurs croyances, lors du retour de Christ, leur œuvre, bâtie sur du bois, du foin et du chaume, sera simplement brûlée, puisque Christ ne prêchera que la vérité.

Mais qu’arrivera-t-il à ces faux prêcheurs ? Remarquez tout d’abord que le passage concerne ceux qui croient en Jésus-Christ en tant que leur Sauveur. Mais certains prédicateurs sont encore enfermés dans une théologie pleine de faussetés et ils ne s’en rendent pas compte. Le passage ne parle pas de ceux qui prêchent intentionnellement des mensonges parce que leur vrai dieu est Satan. Eux ne seront pas sauvés à moins qu’ils ne se repentent amèrement et sincèrement.

Mais, encore une fois, nous voyons la grande miséricorde de Dieu, car notez le bien : « il en fera la perte ; mais pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu. » Il n’est pas question du feu de la géhenne ici, mais plutôt qu’il apprendra à prêcher la vérité au travers des épreuves, s’il est toujours vivant, ou, s’il est mort, il ressuscitera à la deuxième résurrection afin d’apprendre à prêcher la vérité. Lorsque cela arrivera, il fera donc partie des : « nations qui auront été sauvées, [et qui] marcheront à sa lumière, et les rois [les Élus] de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur » (Apocalypse 21:24). Seuls les Élus feront partie de la première résurrection.

Voilà pourquoi l’apôtre Pierre met tellement d’emphase sur le jugement, dans 1 Pierre 4:17-19 : « Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison de Dieu ; et s’il commence par nous, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ? Et si c’est à grand-peine que le juste est sauvé, que deviendront l’impie et le pécheur ? Que ceux donc qui souffrent par la volonté de Dieu, lui recommandent leurs âmes, comme à un Créateur fidèle, en faisant le bien. » Cette parole devient très rassurante pour ceux qui continuent dans leur prédication de la Bible, car Dieu est bon et fidèle.

Néanmoins, même pour ceux qui ont suivi Jésus, leurs vies furent remplies d’incertitudes, et ils posèrent des questions à Christ, comme : « Thomas [qui] lui dit : Seigneur, nous ne savons où tu vas ; et comment pouvons-nous en savoir le chemin ? Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu » (Jean 14:5-7). Jésus lui répond directement en lui déclarant que personne ne vient au Père que par Jésus. De grâce, mes amis, ne vous laissez pas séduire par un beau parleur qui prétend avec force que toutes les religions sont bonnes et tous les dieux de ces religions peuvent nous sauver.

Ensuite, Jésus rassure Thomas en lui déclarant clairement : « Je suis le chemin, la vérité et la vie. » Mais regardez maintenant ce qu’Il déclare à tous ses disciples, que « dès à présent vous le connaissez et vous l’avez vu. » En voyant Jésus, Ses disciples voyaient également, et par la même occasion, Dieu. Plusieurs fois, dans notre vie, nous sommes en face d’incertitudes, de l’opposition et même des doutes. Alors, lorsque cela nous arrive, il serait utile que nous reconnaissions que ceux qui étaient continuellement avec Jésus rencontraient les mêmes perplexités. Donc, Ses réponses et les assurances que Jésus leur donne, dans Jean 14, sont destinées à nous servir aussi.

Dans Jean 14:1, Jésus leur dit : « Que votre cœur ne se trouble point ; croyez en Dieu, croyez aussi en Moi. » C’est un commandement direct qui leur déclare : « Arrêtez de vous inquiéter. » Si nous croyons que Dieu peut nous donner toutes les solutions à tous nos problèmes, alors pourquoi nous troubler ? Mais Christ est Dieu ! Christ est donc la solution ! Ne cherchez pas de solutions ailleurs, chez l’homme ou la femme, chez les psychiatres, les psychologues, mais ayez confiance en Lui seul. Jésus nous a confirmé : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi. Et vous savez où je vais, et vous en savez le chemin » (Jean 14:2-4).

Peu importe ce qui nous arrive, notre destinée est certaine, car Sa réputation est en jeu, et Jésus nous a promis une place dans la maison de Son Père. Christ est la Vérité ! Regardons ensemble ce que Christ a déclaré à Pierre, dans Jean 13:38 : « Jésus lui répondit : Tu donneras ta vie pour moi ! En vérité, en vérité je te le dis, le coq ne chantera point que tu ne m’aies renié trois fois. » Mais lors du Jour de la Pentecôte, lorsque le Saint-Esprit est descendu en eux, Pierre est devenu complètement changé. Ce fut la même chose avec Philippe qui Lui dit avant la Pentecôte : « Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui demeure en moi, fait lui-même les œuvres que je fais » (Jean 14:8-10).

Les paroles et les pensées qui ne sont pas en accord avec celles de Christ ne sont pas « la vérité », soyez-en assurés ! Jésus a déclaré : Je suis la vie ! En parlant de Sa mort évidente, Christ, à : « Simon Pierre [qui] lui dit : Seigneur, où vas-tu ? Jésus lui répondit : Où je vais, tu ne peux me suivre maintenant ; mais tu me suivras dans la suite » (Jean 13:36). Jésus venait de lui affirmer deux vérités. La première, que Pierre ne pouvait pas monter au ciel avec Lui, et la deuxième, que Pierre le suivra dans la suite, dans le Royaume de Dieu lorsqu’il sera établi dans le monde entier.

Mais en attendant ce merveilleux jour, Jésus ne manque pas une occasion de rassurer Ses disciples en leur disant, dans Jean 14:15-19 : « Si vous m’aimez, gardez mes commandements. Et je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. Je ne vous laisserai point orphelins ; je viens à vous. Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus, mais vous me verrez ; parce que je vis, et que vous vivrez. »

Comment peut-on vivre ces choses ? Par Ses promesses dans Jean 14:12-14 où Jésus nous déclare : « En vérité, en vérité je vous le dis : Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes que celles-ci, parce que je vais vers mon Père. Et ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. » C’est ainsi que le Seigneur nous rend conformes à Son image devant Dieu le Père.




D.564 – Prêcher au-delà de ce qui est écrit

Par Joseph Sakala

Nous applaudissons les gens qui vont parfois au-delà de leur idée originale. Néanmoins, aller au-delà de notre idée originale pourrait nous causer des problèmes selon le domaine et les circonstances. Par exemple, du côté spirituel, pourquoi y a-t-il tant de dénominations chrétiennes ? Ne prennent-elles pas leurs vérités dans le même livre, la Sainte Bible ? Où est-ce parce qu’elles prêchent au-delà de ce qui est écrit dans la Bible ? Des expressions comme « aller au-delà de ce qui est demandé » ou « donner son 110 % », nous donnent l’impression que la personne produit beaucoup plus que ce qui lui est demandé. On le recommande sûrement aux étudiants, aux soldats et aux athlètes.

Cependant, lorsqu’il s’agit de religion, la diligence et le dévouement sont les traits de caractère exigés et recommandés. Un scribe avait posé une question à Jésus, à savoir quel était le plus grand commandement, et Jésus lui répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. C’est là le premier commandement. Et voici le second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a point d’autre commandement plus grand que ceux-ci » (Marc 12:30-31). Mais pourquoi, alors, y a-t-il autant de dénominations ? Ecclésiaste 7:15-16 nous dit simplement : « J’ai vu tout ceci pendant les jours de ma vanité. Il y a tel juste qui périt dans sa justice, et il y a tel méchant qui prolonge ses jours dans sa méchanceté. Ne sois pas juste à l’excès, et ne te fais pas trop sage ; pourquoi te perdrais-tu ? »

Car se faire ou plutôt se croire trop sage peut rendre une personne arrogante et prétentieuse. Et nous découvrons par l’expérience que cela n’est pas ce que Dieu recherche chez Ses enfants. Parce que, en devenant trop sage et trop juste, certains pasteurs ont amené une ruine soudaine sur leur profession. Jésus a condamné les pharisiens de Son temps parce qu’ils étaient devenus tellement justes qu’ils prêchaient au-delà des lois et des statuts établis par Dieu. Ils inventaient de nouvelles lois stimulant leurs propres opinions sur l’application de ces lois dans toutes les circonstances concevables. Mis par écrit, ce tissu de lois humaines est devenu le Talmud. Il est très bien de rechercher la connaissance et la véritable sagesse de Dieu, mais il est dangereux de se prendre pour plus sage que Dieu.

Nous déclarons communément que personne n’aime un « Jos-connaissant ». Parce que nous savons que quelqu’un qui dit tout savoir ne sait pas tout, il agit seulement comme s’il savait tout ! Cette attitude rend ce type de personnes offensif face aux autres, car souvent ces gens se mêlent de la vie privée des autres au point d’en devenir indésirables par leur intrusion. Paul nous offre une instruction additionnelle à ce sujet lorsqu’il nous déclare, dans 1 Corinthiens 4:6-7 : « Or, mes frères, je me suis appliqué ces choses, ainsi qu’à Apollos, à cause de vous, afin que vous appreniez en nos personnes à ne pas penser au-delà de ce qui est écrit, afin que nul de vous ne mette son orgueil en l’un pour s’élever contre l’autre. Car qui est-ce qui te distingue ? Et qu’as-tu, que tu ne l’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi t’en glorifies-tu, comme si tu ne l’avais point reçu ? »

Voilà pourquoi il y a tant de divisions parmi ceux qui professent être des disciples de Jésus-Christ. En lisant cette épître aux Corinthiens nous remarquons que, dans cette Église, certains disciples s’étaient fragmentés à cause des querelles, des dissensions et des contentions diverses. Parmi eux, certains avaient même tenté de monter certains ministres contre d’autres. Dans 1 Corinthiens 1:11-15, Paul leur dit : « Car, mes frères, j’ai été informé, par ceux de chez Chloé, qu’il y a des contestations entre vous. Je veux dire que, parmi vous, chacun dit : Pour moi, je suis disciple de Paul ; et moi, d’Apollos ; et moi, de Céphas ; et moi, de Christ. Christ est-il divisé ? Paul a-t-il été crucifié pour vous, ou avez-vous été baptisés au nom de Paul ? Je rends grâces à Dieu de ce que je n’ai baptisé aucun de vous, sinon Crispus et Gaïus ; afin que personne ne dise que j’ai baptisé en mon nom. »

« Car ce n’est pas pour baptiser que Christ m’a envoyé, mais c’est pour annoncer l’Évangile, non avec la sagesse du langage, afin que la croix de Christ ne soit pas rendue inutile. Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est la puissance de Dieu. Car il est écrit : Je détruirai la sagesse des sages et j’anéantirai l’intelligence des intelligents, » nous témoigne Paul, dans 1 Corinthiens 1:17-19. Certains se vantaient même de leur connaissance mondaine. Mais Paul leur déclare : « Car, puisqu’il y a parmi vous de l’envie, des dissensions et des partis, n’êtes-vous pas charnels, et ne vous conduisez-vous pas selon l’homme ? » (1 Corinthiens 3:3).

Plusieurs érudits diffèrent d’opinion au sujet de l’expression « ce qui est écrit », car il y a de fortes indications que cela nous réfère automatiquement aux Écritures que nous appelons communément l’Ancien Testament. Cependant, les livres que nous appelons Nouveau Testament, codifiés plus tard, sont également considérés comme la Parole de Dieu. Nombre de ministres se sont choisis un seul passage biblique et ont formé leur église sur cette base, comme ceux qui « parlent en langues », ceux qui seront « enlevés au ciel » par Jésus avant la grande tribulation, ou sur la résurrection, et ils s’enflent la tête avec cette connaissance. Paul nous témoigne son autorité apostolique et corrige ces prédicateurs sur l’observance de la Pâque, sur les dons spirituels de la sagesse, sur la connaissance de la foi, ou sur le fait de parler miraculeusement une langue étrangère, ainsi que sur les résurrections des morts.

Donc, plusieurs ministres vont au-delà de ce qui est véritablement écrit dans les Écritures. Vous seriez surpris d’apprendre combien de « doctrines » des différentes églises ne peuvent même pas être trouvées dans la Bible. Ces individus vont vraiment au-delà de ce qui est écrit. Mais que vous a-t-on enseigné ? Que croyez-vous ? Ce qu’il y a toutefois de plus important, c’est de croire ce qui est véritablement dans la Bible. Si ce n’est pas dans la Bible, pourquoi croire une erreur ? Nous désirons que la Bible soit votre seul outil en tant que chrétien et que, par elle, vous puissiez tout prouver. Alors, étudiez la Bible de tout votre cœur, de tout votre esprit, en vérifiant toute chose, et vivez dans la justice de Dieu par Sa sagesse.

Le 60e Congrès Général des Adventistes du Septième Jour a eu lieu à San Antonio, au Texas, du 2 au 11 juillet 2019. L’item majeur à leur programme fut de décider si une femme pouvait, oui ou non, être ordonnée dans le ministère. Comment cette église en est-elle venue à se poser cette question ? Mais ce qui devrait être encore plus important, que dit la Parole de Dieu sur le sujet des femmes servant dans le ministère en tant que prêtres et ministres ? L’année précédente, le Conseil Annuel des Adventistes du Septième Jour avait approuvé, par une majorité écrasante, la requête de reprendre la question mise de l’avant lors de la session 2015 du Congrès Général. Si elle était approuvée, ceci autoriserait chacune des treize divisions de l’église, d’ordonner les femmes dans leurs territoires, s’ils le désiraient [AdventistReview.org].

Mais que dit l’Écriture sur le sujet ? Les instructions de Dieu, tout au long des Écritures nous déclarent que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Alors, que ce soit sur l’ordination des femmes dans le rôle spirituel du clergé ou tout autre sujet biblique, Dieu attend de nous que nous vivions selon chacune de Ses Paroles. C’est d’ailleurs la réponse que Jésus avait donnée à Satan, dans Luc 4:4 où : « Jésus lui répondit : Il est écrit : L’homme ne vivra pas seulement de pain, mais de toute parole de Dieu. »

Dieu n’accepte pas la décision d’aucune convention, synode ou conseil en contradiction avec Sa Parole. À l’injonction des Juifs qui commandèrent à Pierre : « Ne vous avons-nous pas défendu expressément d’enseigner en ce nom-là ? Et vous avez rempli Jérusalem de votre doctrine, et vous voulez faire retomber sur nous le sang de cet homme, » l’apôtre a répondu à ceux qui l’empêchaient d’enseigner : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (Actes 5:28-29). Mais parfois, les hommes désobéissent aux recommandations de Dieu en choisissant plutôt de suivre les idées des hommes à la place de suivre les Paroles de Christ.

Alors, que dit Dieu au sujet des femmes et de leur ordination en tant que ministres ou prêtres ? Dieu a créé l’homme et la femme. « Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle » (Genèse 1:27). « Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon » (Genèse 1:31). Dieu aime beaucoup les femmes de foi qui l’ont servi au long des siècles, comme Sarah, Ruth, Esther, Marie (plusieurs), Élizabeth, Priscille, etc., et sans oublier les femmes dans le monde qui ont dirigé des pays, et qui ont tenu plusieurs postes d’importance dans les entreprises. Et sans aucun doute les milliards de femmes qui ont été très importantes en tant qu’épouses, mères, sœurs et filles.

Un véritable chrétien devrait honorer et respecter les femmes que Dieu a également créées selon Son image, et qui ont droit à la même résurrection à la vie éternelle. « Et plusieurs de ceux [et celles] qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns [et les unes] pour la vie éternelle, les autres pour l’opprobre et une infamie éternelle. Ceux [et celles] qui auront été intelligents[es] brilleront comme la splendeur de l’étendue, et ceux [et celles] qui en auront amené plusieurs à la justice brilleront comme des étoiles, à toujours et à perpétuité » (Daniel 12:2-3).

Et dans 1 Corinthiens 15:51-53, Paul nous rassure : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changé[e]s. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. » Paul parlait autant aux femmes qu’aux hommes, ici.

Regardons maintenant, dans Apocalypse 20:4-6, où nous lisons : « Et je vis des trônes, sur lesquels s’assirent des personnes, et il leur fut donné de juger. Je vis aussi les âmes de ceux [et celles] qui avaient été décapités pour le témoignage de Jésus, et pour la parole de Dieu, et ceux qui n’avaient point adoré la bête, ni son image, et qui n’avaient point pris sa marque sur leurs fronts, ou à leurs mains. Et ils [et elles] vécurent et régnèrent avec Christ mille ans. Mais le reste des morts ne ressuscita point, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis. C’est là la première résurrection ! Heureux et saint celui [et celle] qui a part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et régneront avec lui mille ans. »

Tous ceux et celles de la première résurrection, sans aucune exception, seront considérés comme saints par Dieu : « Car lorsqu’on ressuscitera, les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris ; mais ils seront comme les anges qui sont dans le ciel » (Marc 12:25). Il n’y aura plus ni homme, ni femme, mais tous nous serons saints de Dieu. Tous auront l’incroyable honneur et l’intime gloire d’être enfin tous saints et asexués. Car : « Tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:10). Nous serons tous dans la Famille de Dieu.

Donc, malgré que les femmes puissent être pleines du Saint-Esprit et puissent également s’attendre à la même résurrection que les hommes, la seule différence, maintenant, c’est l’ordination dans le ministère qui est exclusivement destinée aux hommes. Allons voir dans les Écritures où Paul nous donne des instructions : « Cette parole est certaine : Si quelqu’un aspire à être évêque, il désire une œuvre excellente. Il faut donc que l’évêque soit irrépréhensible, mari d’une seule femme, sobre, prudent, rangé, hospitalier, capable d’instruire ; point adonné au vin, ni violent, ni porté au gain déshonnête, mais doux, éloigné des querelles, exempt d’avarice, gouvernant bien sa propre maison, tenant ses enfants dans la soumission, en toute honnêteté. Car si quelqu’un ne sait pas conduire sa propre maison, comment gouvernera-t-il l’Église de Dieu ? » (1 Timothée 3:1-5).

Avez-vous noté l’absence du féminin dans cette instruction ? Avez-vous l’impression que Paul s’adressait aussi aux femmes ? Continuons dans 1 Timothée 3:6-10 : « Qu’il ne soit point nouvellement converti, de peur que, enflé d’orgueil, il ne tombe dans la condamnation du diable. Il faut aussi qu’il ait bon témoignage de ceux du dehors, de peur qu’il ne tombe dans l’opprobre et dans le piège du diable. Que les diacres, de même, soient graves, sans duplicité, point adonnés aux excès du vin, ni portés au gain déshonnête ; conservant le mystère de la foi avec une conscience pure. Et que ceux-ci soient aussi d’abord éprouvés : qu’ensuite ils exercent leur ministère, s’ils sont sans reproche. » Voici enfin une mention au sujet de leurs femmes. Au verset 11 : « De même, que leurs femmes soient graves, non médisantes, sobres, et fidèles en toutes choses. » La femme doit appuyer son mari en toutes choses.

Maintenant, voici l’instruction du chef des apôtres aux épouses des ministres et en général, dans 1 Pierre 3:1-6 : « Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que s’il y en a qui n’obéissent point à la Parole, ils soient gagnés sans la parole, par la conduite de leurs femmes ; lorsqu’ils verront votre conduite chaste et respectueuse. Que votre parure ne soit point celle du dehors, l’entrelacement des cheveux, les ornements d’or ou l’ajustement des habits, mais l’homme caché dans le cœur, l’incorruptibilité d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu. Car ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, étant soumises à leurs maris ; comme Sara qui obéissait à Abraham, et l’appelait son seigneur. C’est d’elle que vous êtes les filles en faisant le bien, et en ne vous laissant troubler par aucune crainte. »

L’apôtre Pierre est très clair sur le rôle de la femme dans le ministère de son mari. Regardons l’instruction de Paul au sujet des femmes. « Car Dieu n’est point pour la confusion, mais pour la paix. Comme on le voit dans toutes les Églises des saints, que vos femmes se taisent dans les Églises, parce qu’il ne leur est pas permis d’y parler ; et qu’elles soient soumises, comme la loi le dit aussi. Si elles veulent s’instruire sur quelque chose, qu’elles interrogent leurs maris à la maison ; car il n’est pas bienséant aux femmes de parler [prêcher] dans l’Église » (1 Corinthiens 14:33-35).

Notez maintenant ce que Paul déclare à son jeune évangéliste, dans 1 Timothée 2:11-12 : « Que la femme écoute l’instruction en silence, en toute soumission ; car je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur son mari ; mais elle doit demeurer dans le silence. » Donc, encore une fois, Paul nous instruit que la femme ne doit pas prêcher dans l’Église. Mais qu’est-ce qui a motivé Paul pour qu’il écrive une chose pareille ? Voici sa motivation. « Car Adam a été formé le premier, et Ève ensuite. Et ce n’est pas Adam qui a été séduit ; c’est la femme qui, séduite, est tombée dans la transgression. Toutefois elle sera sauvée en devenant mère, si elle persévère avec modestie dans la foi, la charité et la sainteté » (1 Timothée 2:13-15).

Combien de fois avez-vous entendu cela cité par un prédicateur dans une église du monde ? Pourtant, ce passage fut inspiré par le Saint-Esprit, tout comme tous les autres passages bibliques, sinon il n’aurait pas été écrit et ne devrait pas être cité. De plus, Paul n’a jamais renversé sa décision. Les femmes peuvent cependant être ordonnées diaconesses, comme nous pouvons le voir dans Romains 16:1-2, où Paul nous déclare : « Je vous recommande Phœbé, notre sœur, qui est diaconesse de l’Église de Cenchrées ; afin que vous la receviez dans le Seigneur, d’une manière digne des Saints ; et que vous l’assistiez dans toutes les choses où elle aurait besoin de vous ; car elle a reçu chez elle plusieurs personnes, et moi en particulier. »

Le nombre des disciples dans l’Église augmentait et : « C’est pourquoi les douze [apôtres], ayant convoqué la multitude des disciples, leur dirent : Il ne convient pas que nous négligions la parole de Dieu, pour le service des tables. Choisissez donc, frères, sept hommes d’entre vous, dont on rende bon témoignage, pleins d’Esprit Saint et de sagesse, à qui nous commettions cet emploi. Quant à nous, nous vaquerons à la prière et au ministère de la Parole. Cette proposition plut à toute l’assemblée ; et ils élurent Étienne, homme plein de foi et du Saint-Esprit, et Philippe, et Procore, et Nicanor, et Timon, et Parménas et Nicolas, prosélyte d’Antioche ; et ils les présentèrent aux apôtres, qui, en priant, leur imposèrent les mains » (Actes 6:2-6).

Au début, ils étaient sept hommes, mais plus tard, Paul fut poussé par l’Esprit d’ordonner les femmes aussi. Et parmi ces diacres, plusieurs sont même devenus pasteurs par la suite, mais pas une femme ne fut assignée à ce ministère. Dans Actes 21:8-9, nous lisons que : « Le lendemain, Paul et nous qui étions avec lui, étant partis, nous vînmes à Césarée ; et étant entrés dans la maison de Philippe l’évangéliste, qui était l’un des sept diacres, nous logeâmes chez lui. Il avait quatre filles vierges, qui prophétisaient. » Sous l’inspiration divine, les femmes pouvaient prophétiser, mais pas prêcher. Donc, les Écritures disent clairement que Dieu ne permet pas aux femmes d’être ordonnées prêtres, ministres ou pasteurs, peu importe si certaines conventions, synodes ou conseils se permettent de voter ainsi.

Le véritable Évangile est le message le plus essentiel jamais donné au monde entier. C’est le message que Jésus et les Apôtres ont prêché, et c’est le même message que l’Église, fidèle à Dieu, proclame aujourd’hui. C’est un message qui est souvent mal compris et même honteusement attaqué ! « Or, après que Jean eut été mis en prison, Jésus s’en alla en Galilée, prêchant l’évangile du royaume de Dieu, et disant : le temps est accompli, et le royaume de Dieu approche. Repentez-vous et croyez à l’Évangile » (Marc 1:14-15. Notez le bien, Jésus n’est pas venu pour prêcher que les humains pouvaient aller au ciel ; non, Jésus est venu pour annoncer l’établissement du Royaume de Dieu sur la terre. « Et Jésus allait par toutes les villes et par toutes les bourgades, enseignant dans leurs synagogues, prêchant l’évangile du royaume de Dieu, et guérissant toutes sortes de maladies et toutes sortes d’infirmités parmi le peuple » (Matthieu 9:35).

Jésus : « voyant la multitude du peuple, il fut ému de compassion envers eux, de ce qu’ils étaient misérables et errants, comme des brebis qui n’ont point de berger. Alors il dit à ses disciples : La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson » (Matthieu 9:36-38). Jésus instruisait Ses disciples qu’une foule de faux ministres viendraient pour séduire le monde avec un faux évangile. « Alors aussi plusieurs se scandaliseront et se trahiront les uns les autres, et se haïront les uns les autres. Et plusieurs faux prophètes s’élèveront, et séduiront beaucoup de gens. Et parce que l’iniquité sera multipliée, la charité de plusieurs se refroidira. Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé. Et cet évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera » (Matthieu 24:10-14).

Malgré ces Paroles de Christ, beaucoup de croyants pensent que ceux qui se présentent dans les églises, à la télévision ou à la radio en prétendant prêcher l’Évangile sont tous de véritables hommes de Dieu, simplement parce qu’ils utilisent le nom de Jésus dans leurs messages. Un de ces évangélistes à la télévision a même prétendu que les chiens et les chats pouvaient également monter au ciel, avec ses membres et ses disciples, pour continuer à leur servir de compagnie. Ce monsieur est tombé très malade par la suite, alors par respect pour lui, je ne vous dévoilerai pas son nom. J’espère seulement qu’il s’en repentira avant de mourir.

Les Écritures nous disent clairement que nous devrions mettre notre centre d’intérêt sur le véritable Évangile prêché par Jésus, et non sur le faux évangile qui nous promet que nous aurons accès au ciel d’où Satan fut rejeté lui-même lorsqu’il a convoité le trône de Dieu. « Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » nous déclare Apocalypse 12:7-9. Encore une fois, notez le passé dans le texte, qui nous indique que ce combat a déjà eu lieu, et Satan en est sorti perdant.

Or, cet Évangile du Royaume a terriblement été négligé par la plupart des églises du monde d’aujourd’hui et cela ne date pas d’hier. Mais est-ce que cela veut dire que Jésus ne fait plus partie de l’annonce du Royaume qui sera établi sur la terre ? Mais pas du tout ! Puisque l’Évangile avait pour sujet primordial l’établissement du Royaume de Dieu ici-bas, il serait illogique et même impossible que Christ ne fasse pas partie de ce message. Ne croyez pas l’opinion des faux prophètes là-dessus ! Les saintes Écritures rendent évident que le véritable Évangile inclut ces deux éléments. Notez bien que les fidèles ministres de Dieu ont toujours enseigné la même vérité. « Mais, quand ils eurent cru à Philippe, qui leur annonçait la bonne nouvelle de ce qui concerne le royaume de Dieu et le nom de Jésus-Christ, ils furent baptisés, tant les hommes que les femmes » (Actes 8:12).

Paul nous proclame également, dans Romains 1:16-17 : « Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. Car en Lui la justice de Dieu est révélée de foi en foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi. » Et que dire de Pierre qui a lui aussi proclamé que : « Ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la principale pierre de l’angle. Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés. Voyant la hardiesse de Pierre et de Jean, et sachant que c’étaient des hommes sans lettres et du commun peuple, ils étaient dans l’étonnement, et ils reconnaissaient qu’ils avaient été avec Jésus » (Actes 4:11-13).

Alors, ceux qui prêchent dans le monde qu’on pourrait être sauvé par Mahomet, par Allah, par Bouddha, par Krishna, ou par tout autre dieu de leur choix, se séduisent eux-mêmes par leurs croyances. Car ces croyances tentent de nous convaincre exactement du contraire de ce que nous avons lu plus haut, dans Actes 4:11-13, que Jésus est le seul nom par lequel nous puissions être sauvés.

Les apôtres furent littéralement battus pour avoir prêché Jésus comme étant le Christ. Mais Gamaliel fit opposition à la violence du sanhédrin en déclarant : « Je vous dis donc maintenant : Ne poursuivez point ces gens-là, et laissez-les aller ; car si cette entreprise ou cette œuvre vient des hommes, elle sera détruite ; mais si elle vient de Dieu, vous ne pouvez la détruire ; et prenez garde qu’il ne se trouve que vous ayez fait la guerre à Dieu. Et ils furent de son avis, et après avoir appelé les apôtres, et après les avoir fait fouetter, ils leur défendirent de parler au nom de Jésus ; et ils les laissèrent aller. Eux donc se retirèrent de devant le Sanhédrin, remplis de joie d’avoir été jugés dignes de souffrir des opprobres pour le nom de Jésus. Et ils ne cessaient tous les jours d’enseigner et d’annoncer Jésus-Christ, dans le temple et de maison en maison » (Actes 5:38-42).

Que vous le croyiez ou non, ce même sanhédrin existe encore aujourd’hui et a acquis une puissance beaucoup plus grande. N’oubliez pas que l’Antichrist des temps de la fin proviendra du sein du sanhédrin ! Finalement, le centre d’intérêt de l’Évangile, c’est la bonne nouvelle du retour de Christ en puissance et en gloire, en tant que Roi des rois, pour régner sur les gouvernements de la terre entière, avec les Élus que Christ S’est choisis. Donc, le véritable chrétien se doit d’obéir à la bonne nouvelle de l’établissement du Royaume de Dieu ici-bas et de Jésus comme Roi des rois dans ce Royaume. Il faut croire en Jésus comme notre Sauveur personnel et notre Grand Sacrificateur dans le Royaume à venir. Il faut croire que : « Le temps est accompli, et le royaume de Dieu approche. Repentez-vous et croyez à l’Évangile » (Marc 1:15).

Il faut également croire que : « vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:8-10). Et les Écritures nous enseignent d’une façon indisputable que : « l’Évangile que je vous ai annoncé, et que vous avez reçu, et dans lequel vous persévérez, et par lequel vous êtes sauvés, si vous le gardez tel que je vous l’ai annoncé ; autrement, vous auriez cru en vain. Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures », nous confirme Paul, dans 1 Corinthiens 15:1-4.

Encore une fois, vous noterez que : « Paul demeura deux ans entiers dans son logement privé, où il recevait tous ceux qui venaient le voir, prêchant le royaume de Dieu, et enseignant les choses qui regardent le Seigneur Jésus-Christ, avec toute liberté et sans aucun empêchement » (Actes 28:30-31). Le demi-frère de Jésus nous avertit de ne jamais accepter les enseignements des hommes impies. « Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur » (Jude 1:4).




D.563 – Des rêveurs immondes

Par Joseph Sakala

Le créateur Dieu avait créé le sexe pour plaire aux humains tout en réalisant Son but de Se former une Famille divine avec qui Dieu pouvait partager Sa création. Mais, dès les débuts, les humains se sont révoltés contre leur Créateur, sans doute aidés par Satan qui les séduisait : « Comme Sodome et Gomorrhe, et les villes voisines, qui s’étaient abandonnées à la même impureté qu’eux, et à des péchés contre nature, servent d’exemple, en souffrant la peine d’un feu éternel ; ceux-là de même, plongés dans leurs songes, souillent leur chair, et méprisent l’autorité et parlent mal des dignités. Or, Michel l’archange, lorsqu’il contestait avec le diable touchant le corps de Moïse, n’osa pas porter de sentence de malédiction ; mais il dit : Que le Seigneur te reprenne. Mais ceux-ci parlent mal de tout ce qu’ils ne connaissent pas ; et ils se corrompent en tout ce qu’ils savent naturellement, comme les animaux destitués de raison », nous dit l’apôtre, dans Jude 1:7-10.

Ces rêveurs ne réalisent même pas où leur comportement peut les amener, et Jude veut les guider vers Dieu. L’apôtre les avertit de ce qui est arrivé à Sodome et Gomorrhe, des villes pourtant bien connues, pour leur montrer ce qui peut arriver à cause de leur choix de perversion sexuelle. Ces rêveurs ne font pas que souiller leur chair, mais deviennent si arrogants qu’ils rendent sans effet l’autorité, et blasphèment ceux qui reçoivent la gloire de Dieu. Notez que même l’archange Michel n’osa pas porter de sentence de malédiction contre le diable, touchant le corps de Moïse. Mais il dit à Satan : « Que le Seigneur te reprenne. »

Les gens qui suivent les tromperies du diable peuvent être vraiment hors d’eux-mêmes. Le message entier de Jude se centre sur ceux qui résistent, car ces personnes tentent de défaire, d’endommager, de tordre, ou simplement de rompre le travail du peuple de Dieu. Dans le contexte, ces rêveurs ne sont pas juste des insensés inattentifs qui entrent et qui sortent des églises en cherchant un gain personnel. Mais ce sont des ennemis de Dieu dans les congrégations, tenant des positions d’influence, et qui travaillent activement à blesser le ministère et la mission fervente du Royaume de Dieu.

Le chef des apôtres nous rassure en disant, dans 2 Pierre 2:9-12, que : « Le Seigneur saura délivrer de l’épreuve ceux qui l’honorent, et garder les injustes pour être punis au jour du jugement ; principalement ceux qui suivent la chair, dans la convoitise de l’impureté, et qui méprisent la domination, audacieux, arrogants, et qui ne craignent point d’injurier les dignités, tandis que les anges, quoique plus grands en force et en puissance, ne portent point contre eux de jugement injurieux devant le Seigneur. Mais ceux-ci, comme des animaux sans raison, qui ne suivent que la nature, nés pour être pris et détruits, blasphémant ce qu’ils n’entendent point, périront par leur propre corruption, recevant le salaire de leur iniquité. »

Ce sont des paroles dures venant de l’apôtre, mais qui sont une description fidèle de ceux qui voudraient s’opposer à l’omnipotence et à l’omniscience du Créateur. Comme le dit si bien David, dans Psaume 14:1-2 : « L’insensé a dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. Ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables, il n’y a personne qui fasse le bien. L’Éternel abaisse des cieux son regard sur les fils des hommes, pour voir s’il y a quelqu’un qui soit intelligent, qui recherche Dieu. » Le dialogue avec ces gens est futile.

La solution, par contre, est celle que Paul donne à son jeune évangéliste, dans 2 Timothée 4:1-4 : « Je t’en conjure donc devant Dieu et devant le Seigneur Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, lors de son apparition et de son règne, prêche la parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs selon leurs convoitises, et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables. »

Regardez dans le monde et écoutez ce qui se prêche dans les églises par des « pasteurs » que les disciples se choisissent. Nous ne sommes pas loin du temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils se donneront des « docteurs » selon leurs convoitises. Et ces gens se bouchent littéralement les oreilles pour n’entendre que des fables. Où sont les véritables croyants qui ont consacré leur vie à Christ ? Pourtant, dans Psaume 9:10-11, nous lisons : « L’Éternel sera le refuge de l’opprimé, son refuge au temps de la détresse. Et ceux qui connaissent ton nom, se confieront en toi ; car tu n’abandonnes pas ceux qui te cherchent, ô Éternel ! »

Lorsque quelqu’un en viendra à connaître vraiment le Nom du Seigneur, cette personne mettra sûrement sa confiance en Lui. Comment quelqu’un ne pourrait-il pas se confier en Dieu et ne pas croire en Sa Parole lorsqu’il le connaît en tant que le Créateur Tout-Puissant, l’Éternel Dieu, le Maître gracieux ? Et lorsqu’il apprend que Jésus est nul autre que le Sauveur Oint (Jésus-Christ) ? « C’est pourquoi je vous déclare qu’aucune personne qui parle par l’Esprit de Dieu, ne dit que Jésus est anathème, et que personne ne peut dire que Jésus est le Seigneur, si ce n’est par le Saint-Esprit » (1 Corinthiens 12:3).

Avoir confiance veut littéralement dire prendre refuge. Nous pouvons prendre refuge dans le Seigneur pour être protégé contre le malheur, contre le manque de nourriture, contre les attaques du Malin et, finalement, contre la malédiction. Notre confiance est bien placée, parce que le Seigneur n’abandonne jamais ceux qui se confient en Lui. Et Dieu prononce cette vérité encore et encore. Dans Deutéronome 4:31, nous pouvons lire : « Parce que l’Éternel ton Dieu est un Dieu miséricordieux, il ne t’abandonnera point et ne te détruira point ; et il n’oubliera point l’alliance de tes pères, qu’il leur a jurée. » Regardons maintenant ce que David nous déclare, dans Psaume 37:25-26 : « J’ai été jeune, et je suis devenu vieux ; mais je n’ai point vu le juste abandonné, ni sa postérité mendiant son pain. Tous les jours il a compassion et il prête, et sa postérité est bénie. »

Ce sont des promesses glorieuses, toujours accomplies, sauf lors de la situation la plus exceptionnelle de l’histoire. En effet, le seul Homme qui ait toujours mis Sa confiance en Dieu, qui fut toujours droit et qui ait parfaitement manifesté le Nom de Son Père à Ses disciples et au monde entier, Lui, fut abandonné. « Et vers la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte, en disant : Éli, Éli, lama sabachthani ? c’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Matthieu 27:46). C’est parce qu’Il a consenti à être abandonné et à souffrir à notre place, en mourant et en payant la rançon pour nos péchés, afin que Dieu puisse accomplir et garder Sa promesse de ne jamais abandonner qui que ce soit qui mettrait sa confiance en Lui, par Jésus-Christ. Vous remarquerez que Jésus a été abandonné seulement l’espace de soixante-douze heures, puis Il a été ressuscité dans un corps glorieux.

Jésus a toutefois enduré une mort atroce pour tous les humains : « Comme Sodome et Gomorrhe, et les villes voisines, qui s’étaient abandonnées à la même impureté qu’eux, et à des péchés contre nature, servent d’exemple, en souffrant la peine d’un feu éternel ; ceux-là de même, plongés dans leurs songes, souillent leur chair, et méprisent l’autorité et parlent mal des dignités » (Jude 1:7-8). Seul Jésus : « Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix, » nous déclare Paul, dans Philippiens 2:6-8.

Le temps était venu pour Abram et Lot de se séparer ; ainsi : « Abram habita dans le pays de Canaan, et Lot habita dans les villes de la plaine, et dressa ses tentes jusqu’à Sodome. Or les gens de Sodome étaient méchants, et de grands pécheurs contre l’Éternel. Et l’Éternel dit à Abram, après que Lot se fut séparé de lui : Lève donc les yeux, et regarde du lieu où tu es, vers le Nord, vers le Midi, vers l’Orient et vers l’Occident. Car, tout le pays que tu vois, je te le donnerai, à toi et à ta postérité pour toujours » (Genèse 13:12-15). Pour en revenir à Sodome et Gomorrhe, ces villes représentent deux exemples concrets de ce qui peut arriver lorsque Dieu en a assez du comportement rebelle des humains.

Leurs péchés atteignaient une intensité telle que leur réputation fut connue dans toute la région. Alors, Dieu a décidé qu’assez, c’était assez, et a amené le jugement sévère d’un feu éternel, à tel point que ces deux villes ont servi d’exemple et ne furent jamais rebâties. La perversion sexuelle avait atteint un niveau tel que la miséricorde et la longanimité de Dieu avait cessé.

« Or, sur le soir les deux anges arrivèrent à Sodome ; et Lot était assis à la porte de Sodome. Et Lot les vit, et il se leva pour aller au-devant d’eux, et se prosterna le visage contre terre. Et il dit : Voici, je vous prie, mes seigneurs, venez loger dans la maison de votre serviteur, et passez-y la nuit et lavez vos pieds ; et demain matin vous vous lèverez, et vous continuerez votre chemin. Mais ils dirent : Non, nous passerons la nuit dans la rue. Mais il les pressa tellement qu’ils allèrent loger chez lui et entrèrent dans sa maison. Et il leur fit un festin, et fit cuire des pains sans levain, et ils mangèrent. Ils n’étaient pas encore couchés, que les hommes de la ville, les hommes de Sodome, environnèrent la maison, depuis le jeune homme jusqu’au vieillard, tout le peuple ensemble. Et appelant Lot, ils lui dirent : Où sont les hommes qui sont venus chez toi cette nuit ? Fais-les sortir, que nous les connaissions » (Genèse 19:1-5).

Toutefois, Dieu voulait sauver Lot et, après avoir repoussé la foule, les deux anges pressèrent Lot et sa famille de partir de la ville : « Et comme il tardait, ces hommes le prirent par la main ; ils prirent aussi par la main sa femme et ses deux filles, parce que l’Éternel voulait l’épargner ; et ils l’emmenèrent, et le mirent hors de la ville. Or, dès qu’ils les eurent fait sortir, l’un d’eux dit : Sauve ta vie ; ne regarde point derrière toi, et ne t’arrête en aucun endroit de la plaine ; sauve-toi vers la montagne, de peur que tu ne périsses » (Genèse 19:16-17). « Alors l’Éternel fit pleuvoir sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de la part de l’Éternel, du haut des cieux. Et il détruisit ces villes et toute la plaine, et tous les habitants des villes, et les germes de la terre » (Genèse 19:24-25).

Les Écritures sont claires et précises : « Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez faire la colère divine ; car il est écrit : A moi la vengeance ; c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur, » dans Romains 12:19. Et le Seigneur S’est fait absolument clair sur Son évaluation mondiale de la fornication et du comportement homosexuel. Cet exemple devrait servir d’avertissement à ceux qui font la promotion dans notre société de cette manière de vivre. Pourtant, si seulement ces gens cherchaient vraiment à s’en sortir pour plaire à Dieu. « Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ? Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie. Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous », nous confirme Paul, dans Romains 8:32-34.

Une des plus glorieuses vérités de la vie d’un chrétien, c’est que Jésus-Christ, qui est mort pour nos péchés et qui est ressuscité pour notre justification, vit maintenant et intercède pour nous devant Dieu, et Il le fait également pour ceux qui seront prêts à abandonner leur vie de péché pour se tourner vers Lui. Le plus grand exemple d’intercession de la Bible se trouve dans Jean 17, lorsque le Seigneur a vidé Son cœur en intercédant devant Ses disciples. Dans Jean 17:16-19, nous lisons : « Ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité. Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde. Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité. »

Dans cette prière, Jésus a également déclaré : « Je prie pour eux ; je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont à toi. Et tout ce qui est à moi, est à toi, et ce qui est à toi, est à moi, et je suis glorifié en eux » (Jean 17:9-10). Et dans Jean 17:20-22, Jésus ajoute : « Or, je ne prie pas seulement pour eux ; mais aussi pour ceux qui croiront en moi par leur parole ; afin que tous soient un, comme toi, ô Père, tu es en moi, et moi en toi ; afin qu’ils soient aussi un en nous ; pour que le monde croie que c’est Toi qui m’as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un, comme nous sommes un. » Ces paroles nous incluent tous, nous qui sommes Ses serviteurs des temps de la fin.

Alors, en quoi consiste Sa prière ? D’abord, Jésus prie pour notre sécurité. Dans Jean 17:11, Il dit : « Et je ne suis plus dans le monde, mais ceux-ci sont dans le monde, et je vais à toi. Père saint, garde en ton nom ceux que tu m’as donnés, afin qu’ils soient un, comme nous. » Ensuite, Jésus prie pour notre véritable victoire sur le péché. Regardez ce que Christ demande à Son Père, dans Jean 17:15 : « Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du malin. » Est-ce que les églises du monde ont fait cela avec leurs grands couvents et leurs monastères ?

Sa prochaine demande fut : « Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité » (Jean 17:17). Notre sanctification viendra, non pas au travers de quelques expériences spéciales que nous aurions vécues, mais par Sa Parole qui est la seule vérité. Sûrement pas en lisant des bouquins écrits par des « docteurs en divinité » qui croient nous annoncer une autre vérité inspirée reçue pendant qu’ils faisaient leur promenade matinale en forêt. Jésus a également prié afin qu’il y ait une unité parmi ses disciples. « Afin que tous soient un, comme toi, ô Père, tu es en moi, et moi en toi ; afin qu’ils soient aussi un en nous ; pour que le monde croie que c’est Toi qui m’as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un, comme nous sommes un » (Jean 17:21-22). Comment pourrions-nous tous être un en Christ si nous n’enseignons pas tous exactement la même vérité de Christ ?

Finalement, Jésus a prié pour notre glorification ultime. Regardons ensemble ce que Jésus demande à Son Père dans Jean 17:24-26 : « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a point connu ; mais moi, je t’ai connu, et ceux-ci ont connu que c’est toi qui m’as envoyé. Et je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi-même je sois en eux. » Soyez assurés que le Père a accordé ces demandes à Son Fils bien-aimé.

Notez cet exemple parfait de protection dans le cas où Paul avait été mis en prison. Dans Actes 16:26-30, nous pouvons lire ceci : « Et tout d’un coup il se fit un grand tremblement de terre, en sorte que les fondements de la prison furent ébranlés, et en même temps toutes les portes furent ouvertes, et les liens de tous furent rompus. Alors le geôlier, s’étant réveillé, et voyant les portes de la prison ouvertes, tira son épée, et allait se tuer, croyant que les prisonniers s’étaient sauvés. Mais Paul d’une voix forte s’écria : Ne te fais point de mal ; car nous sommes tous ici. Alors le geôlier, ayant demandé de la lumière, entra promptement, et tout tremblant se jeta aux pieds de Paul et de Silas. Puis les menant dehors, il leur dit : Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé ? »

Paul et Silas furent jetés en prison par le peuple, qui disait : « Ce sont des Juifs, et ils enseignent une manière de vivre qu’il ne nous est pas permis de recevoir, ni de suivre, à nous qui sommes Romains. Alors la foule se souleva contre eux, et les préteurs, ayant fait déchirer leurs vêtements, ordonnèrent qu’ils fussent battus de verges. Et après leur avoir infligé plusieurs coups, ils les jetèrent en prison et ordonnèrent au geôlier de les garder sûrement » (Actes 16:21-23). Mais Dieu les a protégés tout en faisant un grand miracle, car le geôlier et sa famille se sont convertis. Ce fut le début du ministère de l’Église sur le continent européen.

Ensuite, nous avons été témoins de Marie qui pleurait la mort de Lazare dans Jean 11, et le grand miracle que Jésus a fait pour la consoler. Et que dire de Marie de Magdala, venue pour embaumer le corps de Jésus. « Cependant Marie se tenait dehors, près du sépulcre, en pleurant ; et comme elle pleurait, elle se baissa dans le sépulcre, et elle vit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête, et l’autre aux pieds, au lieu où le corps de Jésus avait été couché. Et ils lui dirent : Femme, pourquoi pleures-tu ? Elle leur dit : Parce qu’on a enlevé mon Seigneur, et je ne sais où on l’a mis. Et ayant dit cela, elle se retourna, et vit Jésus debout ; mais elle ne savait point que c’était Jésus. Jésus lui dit : Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? Elle, croyant que c’était le jardinier, lui dit : Seigneur, si tu l’as emporté, dis-moi où tu l’as mis, et je le prendrai. Jésus lui dit : Marie ! Et elle, s’étant retournée, lui dit : Rabbouni ! c’est-à-dire, mon Maître ! » (Jean 20:11-16).

Jésus devait avoir une façon toute spéciale de prononcer son nom, car, lorsque Jésus lui dit Marie, elle se tourna immédiatement et Lui dit : Rabbouni ! c’est-à-dire, mon Maître ! Et toutes ses larmes ont disparu, car Jésus est le seul qui puisse répondre à nos prières et nous guérir. « Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées » (1 Jean 5:14-15). Mais même si nous ne connaissons pas Sa volonté dans un cas particulier, nous pouvons quand même prier.

Parce que nous savons, dans Romains 8:26-27 que : « même aussi l’Esprit nous soulage dans nos faiblesses ; car nous ne savons ce que nous devons demander pour prier comme il faut ; mais l’Esprit lui-même intercède pour nous par des soupirs qui ne se peuvent exprimer. Toutefois celui qui sonde les cœurs, connaît quelle est l’affection de l’Esprit, qui prie selon Dieu pour les saints. » Donc, ceci dit, frères et sœurs, priez !

Allons voir un autre miracle dans Exode, lors de la naissance de Moïse. « Alors Pharaon donna cet ordre à tout son peuple : Jetez dans le fleuve tous les fils qui naîtront, mais laissez vivre toutes les filles » (Exode 1:22). Pharaon donna cet ordre, car les Israélites se faisaient nombreux. « Or, un homme de la maison de Lévi alla prendre pour femme une fille de Lévi. Et cette femme conçut, et enfanta un fils ; et, voyant qu’il était beau, elle le cacha trois mois. Mais, ne pouvant le tenir caché plus longtemps, elle prit un coffret de joncs, et l’enduisit de bitume et de poix ; ensuite elle y mit l’enfant, et le posa dans les roseaux sur la rive du fleuve. Et sa sœur se tint là, à distance, pour savoir ce qui lui arriverait » (Exode 2:1-4).

« Or, la fille de Pharaon descendit au fleuve pour se baigner ; et ses femmes se promenaient sur le bord du fleuve ; et elle vit le coffret au milieu des roseaux, et envoya sa servante pour le prendre. Et elle l’ouvrit et vit l’enfant ; et voici, c’était un petit garçon, qui pleurait. Elle en fut touchée de compassion, et dit : C’est un des enfants des Hébreux. Alors la sœur de l’enfant dit à la fille de Pharaon : Irai-je t’appeler une nourrice d’entre les femmes des Hébreux, et elle t’allaitera cet enfant ? Et la fille de Pharaon lui répondit : Va. Et la jeune fille s’en alla, et appela la mère de l’enfant. La fille de Pharaon lui dit : Emporte cet enfant et allaite-le-moi, et je te donnerai ton salaire. Et la femme prit l’enfant, et l’allaita. Et quand l’enfant eut grandi, elle l’amena à la fille de Pharaon, qui l’adopta pour son fils ; et elle le nomma Moïse (sauvé des eaux), parce que, dit-elle, je l’ai retiré des eaux » (Exode 2:5-10).

Or, Moïse devint celui qui amena son peuple vers la liberté. Tout au long de l’histoire, Dieu S’est servi des femmes pour jouer des rôles très importants. Dès les débuts : « Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle » (Genèse 1:27). Nous voyons clairement ici que Dieu a créé l’homme à l’image de Dieu. Donc, dans Genèse 2:7, nous voyons que : « l’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, et souffla dans ses narines une respiration de vie ; et l’homme devint une âme vivante. » Et plus tard, la femme fut tirée d’une des côtes de l’homme.

Après avoir nommé tous les animaux, Adam ne trouva point d’aide semblable à lui. Donc, dans Genèse 2:21-24, nous pouvons lire que : « l’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur Adam, qui s’endormit ; et il prit une de ses côtes, et resserra la chair à sa place. Et l’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise d’Adam, et la fit venir vers Adam. Et Adam dit : Celle-ci enfin est os de mes os, et chair de ma chair. Celle-ci sera nommée femme (en hébreu Isha), car elle a été prise de l’homme (en hébreu Ish). C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair. »

Donc, la femme fait partie de l’homme entier, une aide semblable à lui. De toute évidence, les caractéristiques de l’homme et de la femme doivent refléter adéquatement Son image et Sa ressemblance. Voilà pourquoi Dieu est tellement contre l’homosexualité et le lesbianisme. Les individus qui les pratiquent détruisent, sans le réaliser, ce que Dieu avait créé dès le début pour Se former une Famille. Au sein du ministère, il y a beaucoup de situations où les femmes sont souvent plus efficaces que les hommes, que ce soit pour prodiguer des soins individuels, dans la prière et leurs études bibliques personnelles, ou dans les enseignements donnés aux enfants par les dames. Que Dieu soit remercié pour les femmes qui n’ont pas peur de transmettre l’Évangile par leurs conseils prodigués aux autres.

Oui Seigneur, un grand merci d’avoir choisi les femmes pour répandre à leur manière la manne de l’Évangile au travers de tout le ministère de Dieu chez les chrétiens. Qui sait si les prières des femmes n’empêcheront pas certaines personnes de passer par la seconde mort qui est réservée : « pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, [car] leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort » (Apocalypse 21:8). Les prières d’intercession dans l’Église, ne doivent pas se faire pour l’unique bénéfice des croyants seulement, mais également pour celui des non croyants.

Dans les réunions religieuses, plusieurs membres se considèrent comme de véritables chrétiens tout en ne voyant chez les autres que de simples curieux. Je regrette, mais ceux qui pensent comme cela sont considérés comme étant sans Christ, parce qu’ils ne pensent qu’à eux au lieu d’aimer les autres comme le Christ les a aimés. Car : « comme il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela vient le jugement ; de même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut, » nous déclare Hébreux 9:27-28.

Cependant, il existe toujours une opportunité de rejoindre leur cœur, car Dieu est miséricordieux et patient, ne voulant pas qu’aucun se perde, mais vienne à la connaissance de la vérité. Notre cœur doit spécialement avoir de la compassion pour ceux qui meurent et qui croyaient sincèrement aller au ciel, alors que Jésus a continuellement prêché de naître de nouveau dans Son Royaume. Alors, que pouvons-nous faire ? Prier pour eux parce que Dieu répond aux prières de Ses enfants, car la prière fervente du juste a une grande efficacité. Quelle serait la valeur de cette manne servie à quelqu’un qui se repentirait de ses péchés pour revenir à Dieu ? Sûrement la satisfaction de voir sa vie guérie des maladies spirituelles causées par les loups déguisés en agneaux qui lui enseignaient des fables.

C’était la voie choisie par Paul, qui a écrit aux Colossiens : « C’est pourquoi depuis le jour où nous l’avons appris, nous n’avons cessé de prier pour vous, et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de Sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle ; de telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu ; fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière » (Colossiens 1:9-12).

Dans les Églises d’autrefois, certains diacres se réunissaient pendant que le pasteur prêchait, afin que Dieu mette Sa puissance et Sa clarté dans ses paroles, ce dans le but que les auditeurs aient leurs âmes changées pour l’éternité. Car même un pasteur spirituellement mature ne peut rien accomplir sans la puissance du Saint-Esprit. Comme nous le déclare si bien Paul, dans 1 Thessaloniciens 1:5-6 : « Car notre Évangile n’a pas consisté pour vous en paroles seulement, mais il a été accompagné de puissance, et de l’Esprit Saint, et d’une abondante efficacité, selon ce que nous avons été parmi vous et pour vous, comme vous le savez. Et vous avez été nos imitateurs et ceux du Seigneur, ayant reçu la parole avec la joie du Saint-Esprit, au milieu de beaucoup d’afflictions. »

Lorsque la Parole de Dieu est prêchée avec pureté et puissance spirituelle, nous pouvons nous attendre également à Ses bénédictions. Les chefs religieux du temps de Jésus Lui demandaient toujours un miracle, afin de croire en Lui. « Et Jésus leur dit : En vérité, en vérité je vous le dis, Moïse ne vous a point donné le pain du ciel ; mais mon Père vous donne le vrai pain du ciel. Car le pain de Dieu est Celui qui est descendu du ciel, et qui donne la vie au monde. Ils lui dirent : Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là. Et Jésus leur répondit : Je suis le pain de vie ; celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif » (Jean 6:32-35). C’était assez clair merci ! Alors, se sont-ils tous tournés vers Lui ?

Pas du tout ! Jésus leur dit : « Mais je vous l’ai dit, vous m’avez vu, et vous ne croyez point. Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi. Car je suis descendu du ciel, pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Or c’est ici la volonté du Père qui m’a envoyé, que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. C’est ici la volonté de celui qui m’a envoyé, que quiconque contemple le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:36-40).

Néanmoins, à ceux qui ont cru, Paul leur dit dans 1 Thessaloniciens 5:23-25 : « Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés, est fidèle, et il le fera. Frères, priez pour nous. » Alors que les scribes disputaient avec une grande foule : « un homme de la foule, prenant la parole, dit : Maître, je t’ai amené mon fils qui est possédé d’un esprit muet. En quelque lieu qu’il le saisisse, il le déchire ; et il écume, il grince les dents, et se dessèche ; et j’ai prié tes disciples de le chasser ; mais ils ne l’ont pu. Alors Jésus leur répondit : O race incrédule, jusqu’à quand serai-je avec vous ? jusqu’à quand vous supporterai-je ? Amenez-le-moi. Ils le lui amenèrent donc ; et dès qu’il vit Jésus, l’esprit l’agita avec violence, et il tomba par terre, et se roulait en écumant. Alors Jésus demanda à son père : Combien y a-t-il de temps que ceci lui arrive ? Le père dit : Dès son enfance » (Marc 9:17-21).

Alors, Jésus dit au père : « Si tu peux croire, toutes choses sont possibles pour celui qui croit. Aussitôt le père de l’enfant s’écriant, dit avec larmes : Je crois, Seigneur, aide-moi dans mon incrédulité. Et Jésus voyant que le peuple accourait en foule, reprit sévèrement l’esprit immonde et lui dit : esprit muet et sourd, je te l’ordonne, moi, sors de cet enfant, et ne rentre plus en lui. Et l’esprit sortit en jetant un grand cri et en l’agitant avec violence ; et l’enfant devint comme mort, de sorte que plusieurs disaient : Il est mort. Mais Jésus, l’ayant pris par la main, le fit lever ; et il se tint debout » (Marc 9:23-27).

Ô, Seigneur Dieu, nous qui ne pouvons même pas connaître la fin d’une chose, nous ne pouvons connaître avec certitude combien de jours il nous reste à vivre ! Pardonne-nous lorsque nous tentons de faire quelque chose sans Te consulter avant. Pardonne-nous pour nos efforts maladroits lorsque nous voulons accomplir une chose sans succès. Nous t’aimons et nous voulons Te plaire, mais nous sommes tellement préoccupés par les choses de ce monde ; aide-nous, Seigneur, à réaliser combien nous avons besoin de Toi. Aide-nous à comprendre la véritable valeur des choses éternelles. Donne-nous une meilleure connaissance de Ton Esprit Saint, ainsi qu’une plus grande crainte de Ta Parole.

Garde-nous toujours près de Toi, cher Père, et éloigne-nous des impies. Sépare-nous des péchés qui nous souillent et nous aveuglent. Rencontre-nous dans les corridors de notre cœur et sanctifie-nous. Ensuite, Seigneur Jésus, fortifie-nous pour accomplir le travail à faire. Donne-nous notre pain de ce jour. Lave-nous de nos péchés et enrichit notre fraternité avec les saints. Habille-nous de l’armure de Dieu afin que nous puissions être debout et fermes là où nous sommes, pour mieux Te servir. Donne-nous la capacité de résister à l’ennemi de notre foi, afin que nous voyions s’écrouler ses remparts. Accorde-nous une moisson efficace dans un ministère prospère, plein de bons fruits, et nous Te demandons tout cela au nom de notre Sauveur Jésus, Amen.




D.562 – La nature de notre appel

Par Joseph Sakala

Vous êtes-vous déjà posé la question, à savoir pourquoi Dieu nous a appelés plutôt qu’un voisin, ou un autre membre de notre famille ? Voici la réponse de Paul, dans 2 Timothée 1:8-11, qui nous déclare : « N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu, Qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles, et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile, pour lequel j’ai été établi prédicateur, et apôtre, et docteur des Gentils. »

Notre appel, klesis en grec, nous demandant de suivre Christ, ne provenait pas d’une décision humaine, et il n’était certainement pas fondé sur nos œuvres humaines, car notre appel fut décidé en Christ, avant même qu’Il nous ait créés. D’une façon incompréhensible, nous faisions partie de son plan éternel, et ce fut entièrement par Sa grâce. Vous pensez que je plaisante ?
Alors, regardez ce que Dieu nous dévoile au sujet de notre création. Dieu : « …nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6). Dieu a écrit chacun de nos noms dans Son Livre de Vie avant même de créer Adam !

Notre appel est un appel saint, un appel sacré, venant directement de Dieu. Avez-vous déjà réalisé cela ? Jésus, : « en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce, qu’il a répandue sur nous abondamment par toute sorte de sagesse et d’intelligence ; nous ayant fait connaître le mystère de sa volonté selon le dessein bienveillant qu’il avait auparavant résolu en lui-même, et qu’il devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre. C’est en Lui aussi que nous sommes devenus héritiers, ayant été prédestinés, d’après le décret de Celui qui opère toutes choses selon le dessein de Sa volonté ; afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui avons les premiers espéré en Christ » (Éphésiens 1:7-12). Donc, tout ce qui vient d’être cité nous est arrivé parce que nous avions été les premiers à espérer en Christ.

« En Lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’il s’est acquis, à la louange de sa gloire. C’est pourquoi, ayant aussi entendu parler de votre foi au Seigneur Jésus, et de votre charité envers tous les saints, je ne cesse de rendre grâces pour vous, en faisant mention de vous dans mes prières ; afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance », nous déclare Paul, dans Éphésiens 1:13-17.

Ayant déclaré cela, Paul continue en disant que Dieu : « éclaire les yeux de votre entendement ; afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints ; et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de Sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à Sa droite dans les lieux célestes, Au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir. Et il a mis toutes choses sous ses pieds, et l’a donné pour chef suprême de l’Église, qui est Son corps, et la plénitude de Celui qui remplit tout en tous » (Éphésiens 1:18-23).

Donc, notre appel est céleste, ayant eu son origine au ciel, émanant de notre Père céleste et centré sur Sa volonté divine. « C’est pourquoi, frères saints, qui avez pris part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain Sacrificateur de la foi que nous professons, Jésus-Christ, Qui a été fidèle à Celui qui l’a établi, comme Moïse aussi le fut dans toute sa maison », nous déclare Hébreux 3:1-2. Alors, nous devrions être capables de déclarer avec Paul : « Mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons ce sentiment ; et si vous pensez autrement en quelque chose, Dieu vous le révélera aussi » (Philippiens 3:14-15).

Connaissant maintenant ce grand appel, comment pourrions-nous le négliger jusqu’à le refuser, sachant fort bien les conséquences évidentes d’un tel refus ? Parce que refuser de Lui obéir nous empêche également d’entrer dans Son Royaume par une résurrection lors de Son avènement en puissance. « Car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles » (1 Thessaloniciens 4:16-18).

Ainsi, Dieu nous a appelés avant même de nous avoir créés, et Il nous demande de marcher avec le Seigneur, en Sa présence éternelle, afin que nous soyons Ses Élus, lors de Son retour, pour régner avec Lui pendant mille ans dans le but d’instruire les survivants de la terre entière sur la bonne façon de vivre. Et lorsque nous aurons accompli ce travail, le jugement de tous les morts, depuis Adam et Ève, se fera par Jésus, et tous ceux qui se convertiront à Lui feront également partie des nations qui formeront Sa Famille éternelle. « Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois [nous, les Élus] de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur. Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit. On y apportera la gloire et l’honneur des nations. Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui s’adonne à l’abomination et au mensonge, mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau » (Apocalypse 21:24-27).

Et dire que tout cela débutera lors d’une cérémonie céleste digne de l’occasion. Car, dans Esaïe 61:1-3, nous pouvons lire : « L’Esprit du Seigneur, de l’Éternel, est sur moi [le Christ] ; car l’Éternel m’a oint pour annoncer la bonne nouvelle aux affligés. Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers l’ouverture de la prison ; pour proclamer l’année de la bienveillance de l’Éternel et le jour de la vengeance de notre Dieu ; pour consoler tous ceux qui sont dans le deuil ; pour présenter à ceux de Sion [les Élus] qui sont dans le deuil et pour leur donner le diadème au lieu de la cendre, l’huile de joie au lieu du deuil, le manteau de louange au lieu d’un esprit abattu ; tellement qu’on les appellera les chênes de la justice, les arbres plantés par l’Éternel pour le glorifier. »

Ce texte d’Ésaie 61:1-3 fut celui que Jésus a cité ouvertement dans la synagogue à Nazareth lorsqu’Il a assumé Son ministère public. « Et Jésus vint à Nazareth, où il avait été élevé, et il entra, selon sa coutume, le jour du sabbat, dans la synagogue, et il se leva pour lire. Et on lui présenta le livre du prophète Ésaïe, et ayant déroulé le livre, il trouva l’endroit où il était écrit : L’Esprit du Seigneur est sur Moi, c’est pourquoi il m’a oint pour annoncer l’Évangile aux pauvres ; il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé ; pour publier la liberté aux captifs, et le recouvrement de la vue aux aveugles ; pour renvoyer libres ceux qui sont dans l’oppression, et pour publier l’année favorable du Seigneur. Et ayant replié le livre, et l’ayant rendu au ministre, il s’assit ; et les yeux de tous, dans la synagogue, étaient arrêtés sur lui. Alors il commença à leur dire : Cette parole de l’Écriture est accomplie aujourd’hui, et vous l’entendez » (Luc 4:16-21). Cela a dû avoir un effet foudroyant sur Son auditoire. C’est un des plus grands « coups de théâtre » de l’histoire.

La grande liberté divine est celle de l’esprit et de la pensée, pas ce que l’on voit dans les nations et leurs populations. L’indépendance de Christ guérira les cœurs brisés. Elle offre la délivrance aux captifs et la guérison aux aveugles souffrant de cécité spirituelle. La liberté du Roi des rois, ainsi que Créateur de la terre entière, établira la liberté des malheureux. Soyons alors reconnaissants et célébrons la merveilleuse liberté que Dieu a accordée à chaque individu. Mais à Ses Élus, Jésus a déclaré : « vous donc priez ainsi : Notre Père qui es aux cieux, ton nom soit sanctifié ; ton règne vienne ; Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ; donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien ; pardonne-nous nos péchés, comme aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et ne nous induis point en tentation, mais délivre-nous du Malin ; car à toi appartiennent le règne, la puissance, et la gloire à jamais. Amen ! » (Matthieu 6:9-13).

Attendez patiemment le salut du Seigneur. Regardons, par exemple, les bénédictions que Jacob a accordées à Joseph avant de mourir. « Joseph est le rameau d’un arbre fertile, le rameau d’un arbre fertile près d’une source ; ses branches ont couvert la muraille. Des archers l’ont harcelé, lui ont lancé des traits et l’ont attaqué. Mais son arc est demeuré ferme, et ses bras et ses mains ont été renforcés par les mains du Puissant de Jacob, du lieu où réside le Berger, le Rocher d’Israël. C’est l’ouvrage du Dieu de ton père, qui t’aidera, et du Tout-Puissant qui te bénira, des bénédictions des cieux en haut, des bénédictions de l’abîme qui repose en bas, des bénédictions des mamelles et du sein maternel. Les bénédictions de ton père surpassent les bénédictions de ceux qui m’ont engendré. Jusqu’au terme des collines éternelles, elles seront sur la tête de Joseph, sur le front du Prince de ses frères. » (Genèse 49:22-26).

Ce cri vers Dieu du patriarche Jacob, dont le nom fut changé en Israël, exprime son attente patiente du Sauveur Jésus promis par Dieu. Cette attitude de Jacob (Israël) fut partagée par le peuple de Dieu tout au long des siècles jusqu’à ce jour. Cette attitude patiente fut partagée également par Jean le Baptiste. Nous voyons cela dans Matthieu 11:2-3. « Or, Jean, ayant entendu parler dans la prison de ce que le Christ faisait, envoya deux de ses disciples pour lui dire : Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? » Mais : « Jésus, répondant, leur dit : Allez, et rapportez à Jean les choses que vous entendez et que vous voyez : Les aveugles recouvrent la vue, les boiteux marchent, les lépreux sont nettoyés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et l’évangile est annoncé aux pauvres » (Matthieu 11:4-5).

Même si Jésus est venu nous apporter le salut, nous devons cependant attendre patiemment l’accomplissement complet de Ses promesses qui n’arriveront que lorsqu’Il reviendra. Paul priait pour : « Que le Seigneur conduise vos cœurs à l’amour de Dieu et à l’attente patiente du Christ » (2 Thessaloniciens 3:5). En effet, la création entière attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés. « Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps. Car nous sommes sauvés en espérance. Or, l’espérance que l’on voit n’est plus espérance ; en effet, comment espérerait-on ce que l’on voit ? » (Romains 8:22-24).

Finalement, il est très significatif que la dernière référence biblique sur l’attente de quelque chose qui a rapport avec la même promesse se trouve dans Jude 1:21, où le demi-frère de Jésus nous déclare : « Conservez-vous dans l’amour de Dieu, en attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ pour la vie éternelle. » Parfois, l’attente peut sembler longue, mais la promesse est certaine pour ceux qui croient, que : « Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut » (Hébreux 9:28).

« Et vous me serez un royaume de sacrificateurs, et une nation sainte. Voilà les paroles que tu diras aux enfants d’Israël » (Exode 19:6). Dieu adressa ces paroles à la nation d’Israël avant même qu’elle ait reçu les Dix Commandements au Mont Sinaï. Tout comme le grand-prêtre servait d’intermédiaire entre Dieu et les humains, ainsi ce royaume de sacrificateurs fut choisi par Dieu pour apporter la Parole de Dieu aux hommes et aux femmes. En tant que nation sainte, avec un si grand appel, ce peuple se devait d’être saint, c’est-à-dire, consacré à Dieu durant leur vie, en témoignant pour Lui.

Cependant, après presque 2 000 ans, Dieu a déclaré : « à l’égard d’Israël : J’ai tout le jour étendu mes mains vers un peuple rebelle et contredisant », nous dit Paul, dans Romains 10:21. Mais le jour approche où « tout Israël sera sauvé, comme il est écrit : Le libérateur viendra de Sion, et il éloignera de Jacob toute impiété ; et ce sera mon alliance avec eux, lorsque j’effacerai leurs péchés. Il est vrai qu’ils sont ennemis par rapport à l’Évangile, à cause de vous ; mais à l’égard de l’élection, ils sont aimés à cause de leurs pères, car les dons et la vocation de Dieu sont irrévocables » (Romains 11:26-29).

Subséquemment, Dieu S’est choisi un nouveau peuple où : « Il n’y a plus ni Juif ni Grec ; il n’y a plus ni esclave ni libre ; il n’y a plus ni homme ni femme ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ. Et si vous êtes de Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, et les héritiers selon la promesse », nous assure Paul, dans Galates 3:28-29. « Ainsi nous, qui sommes plusieurs, nous sommes un seul corps en Christ ; et nous sommes chacun en particulier les membres les uns des autres, ayant toutefois des dons différents, selon la grâce qui nous a été donnée ; soit la prophétie, pour l’exercer selon la mesure de la foi ; soit le ministère, pour s’attacher au ministère ; soit l’enseignement, pour s’appliquer à l’enseignement ; soit l’exhortation, pour exhorter » (Romains 12:5-7).

Nous avons donc reçu les mêmes grands privilèges jadis accordés à Israël. Nous qui appartenons à Christ, nous naîtrons immortels dans le Royaume de Dieu, au retour de Jésus. Et en cela rien de moins que pour devenir un « Royaume de sacrificateurs, une nation sainte ». L’apôtre Pierre nous assure que : « Vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ » (1 Pierre 2:5).

En plus d’être une sacrificature sainte, Pierre nous dit : « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde » (1 Pierre 2:9-10). Vous remarquerez ici que le chef des apôtres cite le prophète Osée, ici. Notre appel nous indique que nous devrions dévouer nos vies à servir Dieu et à Le louer en tout temps. Alors : « A celui qui nous a aimés et qui nous a lavés de nos péchés par son sang, et qui nous a faits rois et sacrificateurs de Dieu son Père ; à lui soient la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen » (Apocalypse 1:6).

Dans Jacques 5:17-20, nous lisons : « Élie était un homme sujet aux mêmes affections que nous ; néanmoins il pria avec instance qu’il ne plût point ; et il ne plut point sur la terre durant trois ans et six mois. Puis il pria de nouveau, et le ciel donna de la pluie, et la terre produisit son fruit. Frères, si quelqu’un d’entre vous s’écarte de la vérité, et qu’un autre l’y ramène, qu’il sache que celui qui a ramené un pécheur du sentier de l’égarement, sauvera une âme de la mort, et couvrira une multitude de péchés. » Ce grand prophète vécut durant les plus ténébreux jours de l’apostasie d’Israël, lorsqu’Achab et Jézabel régnèrent sur le peuple, et l’avaient livré à l’adoration du dieu démoniaque Baal.

« Alors Élie, le Thishbite, l’un de ceux qui s’étaient établis en Galaad, dit à Achab : L’Éternel, le Dieu d’Israël, en la présence de qui je me tiens, est vivant ! pendant ces années-ci, il n’y aura ni rosée ni pluie, sinon à ma parole » (1 Rois 17:1). Ce n’était pas une parole présomptueuse. Nous avons noté qu’Élie pria avec instance, et que : « la prière fervente du juste a une grande efficace » nous témoigne l’apôtre, dans Jacques 5:16. Alors, cette remarquable prophétie s’est miraculeusement accomplie. Il ne tomba aucune pluie sur tout le pays d’Israël pendant trois ans et demi. Ce fut confirmé par Jésus Lui-même dans Luc 4:25 : « Je vous dis en vérité : Il y avait plusieurs veuves en Israël au temps d’Élie, lorsque le ciel fut fermé trois ans et six mois, tellement qu’il y eut une grande famine par tout le pays. »

Dans 1 Rois 18:17-20, il est écrit : « Et aussitôt qu’Achab eut vu Élie, il lui dit : Est-ce toi, perturbateur d’Israël ? Mais il répondit : Je n’ai point troublé Israël ; mais c’est toi et la maison de ton père, en ce que vous avez abandonné les commandements de l’Éternel, et que tu es allé après les Baals. Mais maintenant, envoie et fais assembler vers moi, à la montagne de Carmel, tout Israël et les quatre cent cinquante prophètes de Baal, et les quatre cents prophètes d’Ashéra, qui mangent à la table de Jézabel. Et Achab envoya vers tous les enfants d’Israël, et rassembla les prophètes à la montagne de Carmel. »

« Puis Élie s’approcha de tout le peuple et dit : Jusqu’à quand boiterez-vous des deux côtés ? Si l’Éternel est Dieu, suivez-le ; mais si c’est Baal, suivez-le ! Mais le peuple ne lui répondit pas un mot. Alors Élie dit au peuple : Je suis demeuré seul prophète de l’Éternel ; et les prophètes de Baal sont quatre cent cinquante hommes. Qu’on nous donne deux jeunes taureaux ; qu’ils en choisissent un pour eux ; qu’ils le dépècent et le mettent sur le bois ; mais qu’ils n’y mettent point le feu ; et je préparerai l’autre taureau, et je le mettrai sur le bois, et je n’y mettrai point le feu. Puis invoquez le nom de votre dieu ; et moi, j’invoquerai le nom de l’Éternel. Et le dieu qui répondra par le feu, c’est celui-là qui sera Dieu. Et tout le peuple répondit en disant : C’est bien dit » (1 Rois 18:21-24).

« Et Élie dit aux prophètes de Baal : Choisissez pour vous l’un des taureaux, et préparez-le les premiers, car vous êtes en plus grand nombre, et invoquez le nom de votre dieu ; mais n’y mettez pas le feu. Et ils prirent le taureau qu’on leur donna, et le préparèrent ; et ils invoquèrent le nom de Baal, depuis le matin jusqu’à midi, disant : Baal, exauce-nous ! Mais il n’y eut ni voix, ni réponse ; et ils sautaient autour de l’autel qu’on avait fait. Et, sur le midi, Élie se moquait d’eux et disait : Criez à haute voix, car il est dieu ; mais il pense à quelque chose, ou il est à quelque affaire, ou en voyage ; peut-être qu’il dort, et il s’éveillera ! Ils criaient donc à voix haute et ils se faisaient des incisions avec des couteaux et des lancettes, selon leur coutume, jusqu’à ce que le sang coulât sur eux. Et, lorsque midi fut passé, et qu’ils eurent fait les prophètes jusqu’au temps où l’on offre l’oblation, sans qu’il y eût ni voix ni réponse, ni aucune apparence qu’on eût égard à ce qu’ils faisaient » (1 Rois 18:25-29).

« Alors Élie dit à tout le peuple : Approchez-vous de moi. Et tout le peuple s’approcha de lui ; et il répara l’autel de l’Éternel, qui était démoli. Et Élie prit douze pierres, selon le nombre des tribus des enfants de Jacob, auquel la parole de l’Éternel avait été adressée, en lui disant : Israël sera ton nom. Et il bâtit de ces pierres un autel au nom de l’Éternel. Puis il fit, autour de l’autel, un canal de la capacité de deux mesures de semence ; et il rangea le bois, et dépeça le taureau, et le mit sur le bois ; et il dit : Emplissez d’eau quatre cruches, et versez-les sur l’holocauste et sur le bois. Puis il dit : Faites-le une seconde fois ; et ils le firent une seconde fois. Il dit encore : Faites-le une troisième fois ; et ils le firent une troisième fois ; de sorte que les eaux allaient autour de l’autel ; et même il remplit d’eau le canal » (1 Rois 18:30-35).

« Et, au temps où l’on offre l’oblation, le prophète Élie s’approcha et dit : Éternel, Dieu d’Abraham, d’Isaac et d’Israël ! qu’on connaisse aujourd’hui que tu es Dieu en Israël, et que je suis ton serviteur, et que c’est par Ta Parole que j’ai fait toutes ces choses. Exauce-moi, Éternel, exauce-moi ; et que ce peuple connaisse que c’est toi, Éternel, qui es Dieu, et que c’est toi qui ramènes leur cœur ! Alors le feu de l’Éternel tomba, et il consuma l’holocauste, et le bois, et les pierres, et la poussière, et absorba l’eau qui était dans le canal. Et tout le peuple, voyant cela, tomba sur son visage et dit : C’est l’Éternel qui est Dieu ; c’est l’Éternel qui est Dieu ! » (1 Rois 18:36-39).

« Et Élie leur dit : Saisissez les prophètes de Baal ; qu’il n’en échappe pas un ! Ils les saisirent donc ; et Élie les fit descendre au torrent de Kisson, et les y égorgea. Puis Élie dit à Achab : Monte, mange et bois ; car voici le bruit d’une grande pluie. Et Achab monta pour manger et pour boire. Mais Élie monta au sommet du Carmel ; et, se penchant contre terre, il mit son visage entre ses genoux, et dit à son serviteur : Monte, maintenant, et regarde vers la mer. Il monta donc, et regarda, et dit : Il n’y a rien. Et il lui dit : Retournes-y par sept fois. A la septième fois, il dit : Voilà une petite nuée, comme la paume de la main d’un homme, qui monte de la mer. Alors Élie lui dit : Monte, et dis à Achab : Attelle, et descends, de peur que la pluie ne te retienne. Et sur ces entrefaites, les cieux s’obscurcirent de nuages, le vent se leva, et il y eut une grande pluie. Alors Achab partit sur son char, et s’en alla à Jizréel. Et la main de l’Éternel fut sur Élie ; et, s’étant ceint les reins, il courut devant Achab, jusqu’à l’entrée de Jizréel » (1 Rois 18:40-46).

C’est ainsi qu’Élie a ramené les cœurs d’Israël vers Dieu. Pourtant, Jacques nous rappelle qu’Élie était un homme sujet aux mêmes affections que nous, et que le miracle accompli était simplement la réponse divine à deux ferventes prières. L’apôtre Jacques a beaucoup à dire sur la manière dont les saints doivent prier afin de recevoir des réponses merveilleuses à leurs prières. C’est qu’en plus de prier : « qu’il demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute, est semblable au flot de la mer qui est agité par le vent et ballotté çà et là. Qu’un tel homme, en effet, ne s’attende pas à recevoir quelque chose du Seigneur. L’homme dont le cœur est partagé, est inconstant en toutes ses voies » (Jacques 1:6-8).

Tandis que la véritable foi doit être exprimée par des actions, tout comme Élie lorsqu’il a affronté Achab. Car : « ô homme vain ! veux-tu savoir que la foi sans les œuvres, est morte ? », nous déclare Jacques 2:20. Finalement, si : « vous demandez, et vous ne recevez point, [c’est probablement] parce que vous demandez mal, et dans la vue de satisfaire à vos plaisirs », nous dit l’apôtre, dans Jacques 4:3. Mais remarquez maintenant ce que la Bible nous déclare au sujet d’une femme qui craint Dieu. Dans Proverbes 31:30-31 nous apprenons que : « La grâce est trompeuse, et la beauté s’évanouit ; mais la femme qui craint l’Éternel est celle qui sera louée. Donnez-lui le fruit de ses mains, et qu’aux portes ses œuvres la louent. »

La Bible nous déclare, dans Proverbes 31:29 que : « Plusieurs filles ont une conduite vertueuse ; mais toi, tu les surpasses toutes, » reconnaissant que la seule autre femme décrite comme vertueuse dans la Bible fut Ruth. Voici ce que Booz a dit d’elle lorsqu’il la trouva couchée à ses pieds. « Alors il lui dit : Qui es-tu ? Et elle répondit : Je suis Ruth, ta servante. Étends le pan de ta robe sur ta servante ; car tu as droit de rachat. Et il dit : Ma fille, que l’Éternel te bénisse ! Cette dernière bonté que tu me témoignes est plus grande que la première, de n’être point allée après les jeunes gens, pauvres ou riches. Maintenant donc, ma fille, ne crains point, je ferai pour toi tout ce que tu me diras ; car toute la porte de mon peuple sait que tu es une femme vertueuse » (Ruth 3:9-11).

La femme décrite dans Proverbes 31 était une personne qui avait accompli pleinement toutes les gloires de sa féminité, d’abord chez elle comme épouse et mère, et ensuite dans la communauté où elle demeurait. Non seulement ses enfants la bénissent, mais aussi : « Le cœur de son mari s’assure en elle, et il ne manquera point de butin ; elle lui fera du bien tous les jours de sa vie, et jamais du mal » (Proverbes 31:11-12). Elle a la liberté d’être un leader efficace dans sa communauté, et puis : « son mari est considéré aux portes, lorsqu’il est assis avec les anciens du pays » (Proverbes 31:23). « Ses enfants se lèvent, et la disent bienheureuse ; son mari aussi, et il la loue, et dit : Plusieurs filles ont une conduite vertueuse ; mais toi, tu les surpasses toutes » (Proverbes 31:28-29).

Sans aucun doute, la clé de ses accomplissements se trouve dans le fait qu’elle craint Dieu, et cela la fait éclater de beauté et de vigilance par sa sagesse et sa dévotion. Elle élève bien ses enfants et s’occupe également de son mari, et ceux-ci, lorsqu’ils quittent la maison et ont l’occasion de parler d’elle, ont pour paroles des mots d’honneur et de louange. Alors, pendant que nous nous rappelons de nos épouses et que nous remercions Dieu pour leur présence dans notre vie, il serait très bien de raviver notre crainte de Dieu et de notre Sauveur, afin de développer en nous les mêmes qualités et les mêmes attitudes en remerciant Dieu pour l’appel merveilleux qu’Il nous a accordé.




D.558 – Les trois apparitions de Christ

Par Joseph Sakala

Dans Hébreux 9:24, nous lisons : « Car Christ n’est point entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, image du véritable, mais dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu. » Malgré que nous croyions normalement aux deux apparitions de Christ, une fois lors de Son premier avènement et l’autre lors de Son second avènement, le neuvième chapitre d’Hébreux nous réfère spécifiquement à trois apparitions, chacune impliquant un mot grec différent. En référence à Sa première apparition, nous lisons, dans Hébreux 9:25-26 : « Non pour s’offrir lui-même plusieurs fois, comme chaque année le souverain sacrificateur entre dans le saint des saints avec un sang autre que le sien propre, puisqu’il aurait fallu qu’il souffrît plusieurs fois depuis la création du monde ; mais à présent, à la consommation des siècles, il a paru une seule fois pour abolir le péché, en se sacrifiant lui-même. »

Le mot utilisé ici est le même que dans 1 Jean 3:5 où nous pouvons lire : « Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en lui. » Christ a paru pour abolir ou ôter le péché. Son second avènement est le sujet d’Hébreux 9:28 où le mot veut dire de se montrer visiblement : « De même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut. »

Mais il y a une troisième apparition mentionnée dans Hébreux 9, et celle-ci concerne l’apparition perpétuelle de Christ devant la face de Dieu en tant que notre Avocat. Ici, le mot utilisé veut dire « informer Dieu » en tant qu’Avocat de notre défense. Non seulement Christ est-Il mort pour nous, non seulement Christ viendra-t-Il nous chercher pour être avec Lui, mais maintenant Il est en train d’intercéder pour nous ! Ce travail de Christ nous est d’une importance vitale, malgré que nous n’y pensions pas autant que Ses deux autres apparitions.

Cependant, cette apparition nous touche maintenant, chaque jour, et elle a une valeur incommensurable. Car : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier », nous déclare l’apôtre, dans 1 Jean 2:1-2. « C’est pourquoi aussi, il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par Lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Hébreux 7:25). Mais nous avons, en tant que chrétiens, des choses à accomplir afin de nous qualifier pour l’arrivée prochaine de Son Royaume.

Ne vous posez plus la question à savoir ce qu’il nous faut faire si nous désirons nous qualifier pour ce Royaume. Regardons ensemble ce que Paul a écrit à l’Église de Thessalonique : « Pour ce qui concerne l’amour fraternel, vous n’avez pas besoin qu’on vous en écrive ; car vous-mêmes vous avez appris de Dieu à vous aimer les uns les autres ; et c’est aussi ce que vous faites à l’égard de tous les frères qui sont dans toute la Macédoine ; mais nous vous exhortons, frères, à y exceller de plus en plus, et à vous étudier à vivre paisiblement, à vous occuper de vos propres affaires, et à travailler de vos propres mains, comme nous vous l’avons recommandé ; afin que vous vous conduisiez honnêtement envers ceux de dehors, et que vous n’ayez besoin de rien » (1 Thessaloniciens 4:9-12).

La vie du chrétien engage son implication personnelle, mais également son réquisitoire interpersonnel. Chacun de nous est responsable de maintenir individuellement la bonne sorte de relation envers les autres, spécialement dans notre relation avec la fraternité chrétienne. Il y a un merveilleux mot grec (allelon) qui est souvent traduit par « envers les autres ». Paul nous en donne un exemple, dans Éphésiens 4:31-32, lorsqu’il nous commande : « Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute crierie, toute médisance soient bannies du milieu de vous, ainsi que toute méchanceté. Mais soyez, les uns envers les autres, bons, miséricordieux, vous pardonnant les uns aux autres, comme Dieu vous a aussi pardonné en Christ. »

L’apôtre Pierre nous recommande : « Paissez le troupeau de Dieu qui est au milieu de vous, veillant sur lui, non par contrainte, mais volontairement ; non pour un gain honteux, mais par affection ; non comme ayant la domination sur les héritages du Seigneur, mais en étant les modèles du troupeau. Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire. De même, jeunes gens, soyez soumis aux anciens, et vous soumettant tous les uns aux autres, revêtez-vous d’humilité ; car Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève quand il en sera temps ; vous déchargeant sur lui de tous vos soucis, parce qu’il a soin de vous » (1 Pierre 5:2-7).

« Quant à l’amour fraternel, soyez pleins de tendresse les uns pour les autres. Quant à l’honneur, prévenez-vous les uns les autres. Quant au zèle, ne soyez point paresseux. Soyez fervents d’esprit ; servez le Seigneur », nous déclare Paul, dans Romains 12:10-11. Il existe plusieurs autres admonitions, toutes formées autour de « les uns les autres ». Regardez bien ce que Paul nous recommande, dans Galates 5:12-14 : « Puissent ceux qui vous troublent être retranchés ! Frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement ne prenez pas prétexte de cette liberté pour vivre selon la chair ; mais assujettissez-vous les uns aux autres par la charité. Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, en celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »

« Frères, prenez garde que quelqu’un de vous n’ait un cœur mauvais et incrédule, en se détournant du Dieu vivant. Mais exhortez-vous les uns les autres chaque jour, pendant qu’il est dit : Aujourd’hui ; de peur que quelqu’un de vous ne s’endurcisse par la séduction du péché. Car nous sommes devenus participants de Christ, pourvu que nous conservions ferme jusqu’à la fin notre première assurance, » nous déclare Paul, dans Hébreux 3:12-14. Et prenons garde les uns aux autres pour nous exciter à la charité et aux bonnes œuvres.

« Exercez l’hospitalité les uns envers les autres sans murmures. Que chacun emploie le don selon qu’il a reçu, au service des autres, comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu. Si quelqu’un parle, qu’il parle selon les oracles de Dieu ; si quelqu’un exerce un ministère, qu’il l’exerce selon la force que Dieu lui communique, afin qu’en toutes choses, Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen », nous exprime si bien le chef des apôtres, dans 1 Pierre 4:9-11. Finalement : « Portez les fardeaux les uns des autres, et accomplissez ainsi la loi de Christ. Car, si quelqu’un pense être quelque chose, quoiqu’il ne soit rien, il se séduit lui-même. Mais que chacun éprouve ses actions, et alors il aura sujet de se glorifier, pour lui-même seulement, et non par rapport aux autres ; car chacun portera son propre fardeau », nous atteste Paul, dans Galates 6:2-5.

Et dans les moments de tristesse, consolez-vous les uns les autres. « Car Dieu ne nous a point destinés à la colère, mais à la possession du salut par notre Seigneur Jésus-Christ, Qui est mort pour nous, afin que, soit que nous veillions, soit que nous dormions, nous vivions ensemble avec lui. C’est pourquoi exhortez-vous les uns les autres, et édifiez-vous l’un l’autre, comme vous le faites aussi » (1 Thessaloniciens 5:9-11). « Confessez vos fautes les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris ; car la prière fervente du juste a une grande efficace », nous garantit Jacques, le demi-frère de Jésus, dans Jacques 5:16.

Mais l’admonition qui est de loin la plus fréquemment répétée est de s’aimer les uns les autres. Elle est commandée pas moins de quinze fois dans le Nouveau Testament. Ce qui prime d’abord et avant tout, c’est que c’est le nouveau commandement que Jésus Lui-même nous a donné. Regardez bien ce que Jésus nous déclare, dans Jean 13:34-35 : « Je vous donne un commandement nouveau ; c’est que vous vous aimiez les uns les autres ; que, comme je vous ai aimés, vous vous aimiez aussi les uns les autres. C’est à ceci que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »

Or, cet amour devait se transmettre de génération en génération, et Pierre sentait la fin de sa vie approcher, selon ce que Jésus lui avait déclaré. Alors, pour rassurer les disciples dispersés, Pierre leur écrit en déclarant, dans 2 Pierre 1:10-14 : « C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée. C’est pourquoi, je ne négligerai pas de vous rappeler sans cesse ces choses, quoique vous les sachiez et que vous soyez affermis dans la vérité présente. Et je crois qu’il est juste, aussi longtemps que je suis dans cette tente, de vous réveiller par mes avertissements, sachant que je quitterai bientôt cette tente, comme notre Seigneur Jésus-Christ me l’a fait connaître. »

Ces disciples étaient persécutés de tous côtés et attaqués de l’intérieur par des faux ministres. Alors, Pierre leur commande d’affermir leur vocation et leur élection ; car en faisant cela, ils ne broncheraient jamais. Et comme il méditait sur sa mort, Pierre leur dit : « Mais j’aurai soin qu’après mon départ vous puissiez toujours vous souvenir de ces choses. Car ce n’est point en suivant des fables composées avec artifice, que nous vous avons fait connaître la puissance et la venue de notre Seigneur Jésus-Christ ; mais c’est après avoir vu de nos propres yeux sa majesté. Car il a reçu de Dieu le Père honneur et gloire, lorsque cette voix lui a été adressée par la Gloire Suprême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection » (2 Pierre 1:15-17).

L’apôtre Paul prêchait également l’avènement de sa propre mort, dans 2 Corinthiens 5:1-5, où il déclare ouvertement : « Nous savons, en effet, que si cette tente, notre demeure terrestre, est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle, qui n’est point faite de main d’homme. Car nous gémissons dans cette tente, désirant avec ardeur d’être revêtus de notre domicile du ciel ; si toutefois nous sommes trouvés vêtus, et non pas nus. Car nous qui sommes dans cette tente, nous gémissons sous le poids, parce que nous souhaitons, non d’être dépouillés, mais d’être revêtus, afin que ce qui est mortel soit absorbé par la vie. Et celui qui nous a formés pour cela, c’est Dieu qui nous a aussi donné les arrhes de son Esprit. »

Car ce devait probablement être sa dernière opportunité de raffermir la vie des disciples croyants. Une fois auparavant, Pierre avait également fait face à la proximité de la mort. Dans Actes 12:1-3, nous lisons : « En ce même temps, le roi Hérode se mit à maltraiter quelques-uns de l’Église. Il fit mourir par l’épée Jacques, frère de Jean ; et voyant que cela était agréable aux Juifs, il fit aussi arrêter Pierre. »

« Pierre était donc gardé dans la prison ; mais l’Église faisait sans cesse des prières à Dieu pour lui. Et la nuit d’avant le jour où Hérode devait l’envoyer au supplice, Pierre dormait entre deux soldats, lié de deux chaînes ; et des gardes devant la porte, gardaient la prison. Et voici, un ange du Seigneur survint, une lumière resplendit dans la prison, et l’ange, poussant Pierre par le côté, l’éveilla, en disant : Lève-toi promptement. Et les chaînes tombèrent de ses mains. Et l’ange lui dit : Ceins-toi, et chausse tes sandales ; et il le fit. Puis l’ange lui dit : Enveloppe-toi de ton manteau et suis-moi. Et Pierre, étant sorti, le suivait, sans savoir que ce que l’ange faisait se fît réellement, mais il croyait qu’il avait une vision. Et quand ils eurent passé la première et la seconde garde, ils vinrent à la porte de fer, qui conduit dans la ville, et elle s’ouvrit à eux d’elle-même. Et étant sortis, ils parcoururent une rue ; et aussitôt l’ange se retira d’avec lui » (Actes 12:5-10).

Nous ne pouvons que tenter de deviner quel impact ce miracle a pu avoir dans la vie de Pierre ainsi qu’au travers de son ministère. Mais nous savons que Pierre n’avait pas peur de mourir pour le Christ, son Seigneur. Le Saint-Esprit l’avait grandement transformé depuis sa trahison au jour de la crucifixion. En fait, et tel que prédit par le Seigneur Lui-même, la mort brutale de Pierre fut mentionnée dans Jean 21:18-19, où Jésus lui annonça : « En vérité, en vérité je te le dis ; lorsque tu étais plus jeune, tu te ceignais toi-même, et tu allais où tu voulais ; mais lorsque tu seras vieux, tu étendras tes mains, et un autre te ceindra, et te mènera où tu ne voudrais pas. Or, il dit cela pour marquer par quelle mort Pierre glorifierait Dieu. Et après avoir ainsi parlé, il lui dit : Suis-moi. » La tradition veut que Pierre ait été crucifié la tête en-bas durant la persécution de l’Église par Néron, glorifiant ainsi Dieu, par et au travers de sa mort. Mais ce n’est qu’une tradition qui n’est fondée que sur la spéculation.

Cependant, la grande préoccupation de Pierre concernait les croyants à qui il écrivait. Il avait même révélé qu’il avait un plan établi par lequel : « j’aurai soin qu’après mon départ vous puissiez toujours vous souvenir de ces choses » (2 Pierre 1:15). Puis, il termine son épître en disant : « Je vous ai écrit en peu de mots par Silvain, qui est, comme je l’estime, un frère fidèle, vous exhortant et vous assurant que la vraie grâce de Dieu est celle dans laquelle vous demeurez fermes. La communauté des élus qui est à Babylone, et Marc mon fils, vous saluent. Saluez-vous les uns les autres par un baiser de charité. La paix soit avec vous tous qui êtes en Jésus-Christ ! Amen » (1 Pierre 5:12-14). C’est au travers de son disciple Marc que son travail allait se faire dans la dispersion, après la mort de Pierre. Que Dieu accorde à chacun de nous un ministère semblable, sans crainte aucune, jusqu’à la fin.

Mais pour y parvenir, David nous déclare, dans Psaume 37:3-7 : « Confie-toi en l’Éternel, et fais le bien ; habite la terre, et fais de la vérité ta pâture. Et prends ton plaisir en l’Éternel, et il t’accordera les demandes de ton cœur. Remets ta voie à l’Éternel et te confie en lui, et il agira. Il fera ressortir ta justice comme la lumière, et ton droit comme le plein midi. Demeure tranquille en regardant à l’Éternel, et t’attends à lui ; ne t’irrite pas contre celui qui vient à bout de ses desseins. » Saupoudrées au travers de ce Psaume, nous découvrons plusieurs images qui nous assurent de la victoire de Dieu, non seulement dans Son Plan éternel, mais également dans la vie de Ses précieux saints.

La confiance demeure toujours à la base des caractéristiques de notre relation avec le Seigneur, et elle établit la fondation avec tout le reste. Le mot hébreu nous dévoile le sens de la confiance et de la fermeté, et il est souvent utilisé comme le moyen de s’appuyer sur Celui en qui nous avons confiance. Proverbes 3:5-8 nous donne une définition biblique de la confiance : « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie point sur ta prudence. Considère-le dans toutes tes voies, et il dirigera tes sentiers. Ne sois point sage à tes propres yeux ; crains l’Éternel, et détourne-toi du mal. Ce sera la santé pour tes muscles et un rafraîchissement pour tes os. »

Donc, juste le fait d’avoir confiance dans le Dieu de la création n’est pas assez. Il faut également faire « le bien ». L’épître entière de Jacques, dans le Nouveau Testament, est orientée sur ce thème. Dans Jacques 2:19-20, nous pouvons lire : « Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien ; les démons le croient aussi, et ils en tremblent. Mais, ô homme vain ! veux-tu savoir que la foi sans les œuvres, est morte ? »

Regardez ce que Jésus déclare à ceux qui ont bâti leurs églises sur la terre et sans fondements. Dans Luc 6:45-49, Jésus affirme que : « L’homme de bien tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur, et l’homme méchant tire de mauvaises choses du mauvais trésor de son cœur ; car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. Pourquoi donc m’appelez-vous Seigneur, Seigneur, tandis que vous ne faites pas ce que je dis ? Je vous montrerai à qui ressemble tout homme qui vient à moi et qui écoute mes paroles, et qui les met en pratique. Il est semblable à un homme qui bâtit une maison, et qui ayant foui et creusé profondément, en a posé le fondement sur le roc ; et l’inondation est venue, le torrent a donné avec violence contre cette maison, mais il n’a pu l’ébranler, parce qu’elle était fondée sur le roc. Mais celui qui écoute et qui ne met pas en pratique, est semblable à un homme qui a bâti sa maison sur la terre, sans fondement ; le torrent a donné avec violence contre elle, et aussitôt elle est tombée, et la ruine de cette maison-là a été grande. »

Depuis le commencement, Dieu regarde les humains et, dans Deutéronome 5:28-29 : « l’Éternel entendit vos paroles pendant que vous me parliez ; et l’Éternel me dit : J’ai entendu les discours que ce peuple t’a tenus ; ils ont bien dit tout ce qu’ils ont dit. Oh ! s’ils avaient toujours ce même cœur pour me craindre et pour garder tous mes commandements, afin qu’ils fussent heureux, eux et leurs enfants, à jamais ! » Si seulement les humains pouvaient se réjouir des bénédictions que Dieu leur accorde et embrasser le Plan de Dieu de tout leur cœur. Si nous voulons nous attendre aux bénédictions promises, alors nous devrions nous soumettre aux instructions de notre Seigneur, qui nous a déclaré : « cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6:33-34).

Alors, fions-nous aux Paroles de Jésus. « Nous avons aussi la parole des prophètes, qui est très ferme, à laquelle vous faites bien de vous attacher, comme à une lampe qui brillait dans un lieu sombre, jusqu’à ce que le jour resplendît et que l’étoile du matin se levât dans vos cœurs ; sachez tout d’abord ceci, que nulle prophétie de l’Écriture ne vient d’une interprétation particulière. Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé » (2 Pierre 1:19-21).

Dans ce passage important, le chef des apôtres nous explique la source ultime de ses écrits. Pierre n’a pas simplement répété des fables apportées autrefois par la volonté humaine. Mais il enseignait des vérités majestueuses sur Jésus-Christ, car il a été Lui-même témoin oculaire de la manifestation de Sa gloire. Dans 2 Pierre 1:16-18, l’apôtre nous déclare : « Car ce n’est point en suivant des fables composées avec artifice, que nous vous avons fait connaître la puissance et la venue de notre Seigneur Jésus-Christ ; mais c’est après avoir vu de nos propres yeux sa majesté. Car il a reçu de Dieu le Père honneur et gloire, lorsque cette voix lui a été adressée par la Gloire Suprême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. Et nous avons entendu cette voix venue du ciel, lorsque nous avons été avec lui sur la sainte montagne. »

Les trois disciples – Pierre, Jean et Jacques, choisis par Jésus Lui-même – ont été témoins de la gloire de Dieu. Lorsque Jésus : « fut transfiguré en leur présence ; son visage devint resplendissant comme le soleil, et ses habits devinrent éclatants comme la lumière. En même temps, Moïse et Élie leur apparurent, qui s’entretenaient avec lui. Alors Pierre, prenant la parole, dit à Jésus : Seigneur, il est bon que nous demeurions ici ; si tu veux, faisons-y trois tentes, une pour Toi, une pour Moïse, et une pour Élie. Comme il parlait encore, voici une nuée resplendissante les couvrit ; et voici il vint de la nuée une voix qui dit : C’est ici mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir ; écoutez-le. Les disciples, entendant cela, tombèrent le visage contre terre, et furent saisis d’une très grande crainte. Mais Jésus, s’approchant, les toucha, et leur dit : Levez-vous, et n’ayez point de peur. Alors, levant leurs yeux, ils ne virent plus que Jésus seul. Et comme ils descendaient de la montagne, Jésus leur fit cette défense : Ne dites à personne ce que vous avez vu, jusqu’à ce que le Fils de l’homme soit ressuscité des morts » (Matthieu 17:2-9).

Mais Pierre avait amoindri l’importance de son propre témoignage, même si c’était parfaitement correct. Parce qu’il voulait rendre témoignage à la véritable Parole de Dieu, car la transfiguration confirmait plusieurs prophéties de l’Ancien Testament concernant Christ. Des prophéties déjà accomplies qui ne font qu’accroître notre confiance dans le reste des Écritures. Car les observations humaines, aussi véritables soient-elles, pourraient contenir des erreurs, tandis que la Parole inspirée par l’Esprit Saint est exacte. Les chrétiens doivent toujours se souvenir que la Parole de Dieu écrite est toujours plus certaine que les mémoires personnelles ou les impressions de ceux qui la prêchent selon leur propre compréhension.

Notre interprétation de la Parole ne devrait jamais être prise comme une validation de la Parole de Dieu. Au contraire, c’est la Parole de Dieu qui doit valider notre interprétation. Si tous les pasteurs vérifiaient toute chose, il n’y aurait pas autant de confusion dans leur prédication de l’Évangile. L’Église primitive n’avait que peu de portions du Nouveau Testament, et elle se devait de vérifier tout ce qui lui était prêché par les faux pasteurs qui s’introduisaient dans les Églises, et Paul était perpétuellement en train de mettre les saints en garde contre de tels enseignants.

Regardons ensemble dans 2 Corinthiens 11:2-4 où Paul leur dit : « Car je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai unis à un seul Époux, pour vous présenter à Christ, comme une vierge chaste. Mais je crains que, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ. Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien. » Déjà au premier siècle, les ministres de Satan prêchaient que Jésus avait été créé, donc il n’était pas le véritable Dieu. Précisons que Son corps a bel et bien été créé, mais c’est le Dieu éternel qui habitait ce corps.

Donc, disaient-ils, Jean s’était trompé en écrivant : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu » (Jean 1:1). Alors, pour Jésus, connu également comme la Parole, créé par Dieu, on devait écrire Dieu avec un petit d. Je n’ai pas envie de vous nommer tous les autres changements que ces « apôtres » révélaient dans les Églises, mais Paul est catégorique, dans 2 Corinthiens 11:13-15, lorsqu’il déclare : « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres. »

Aujourd’hui, nous avons accès à différentes versions de la Bible, Nous avons cependant la responsabilité de rechercher le véritable « Texte Reçu » de Dieu agréé par Lui, afin de ne pas nous laisser séduire par ceux qui tentent de nous prêcher un autre Jésus, un autre esprit et un autre évangile. Gardez toujours en mémoire les Paroles de Christ, dans Apocalypse 22:18-19 : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre. »




D.557 – Un secours toujours présent

Par Joseph Sakala

Le monde vit présentement dans une insécurité mondiale jamais vue auparavant, et qui n’est pas près de s’améliorer. Cependant, ceux qui appartiennent à Christ n’ont pas à s’inquiéter. Car : « Dieu est notre retraite, notre force, notre secours dans les détresses, et fort aisé à trouver. C’est pourquoi nous ne craindrons point, quand la terre serait bouleversée, quand les montagnes seraient ébranlées au sein de la mer ; quand ses eaux mugiraient en bouillonnant, et que leur furie ferait trembler les montagnes » (Psaume 46:2-4). Dieu est intensément présent dans les moments où nous pourrions être en danger. Même Jésus, avant de monter au ciel, nous a dit : « Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne craigne point » (Jean 14:27).

Ceux qui s’accrochent à la philosophie déiste en ne s’appuyant aucunement sur les textes bibliques, mais sur la raison humaine seulement, prétendent que Dieu demeure très loin, laissant la terre et ses habitants se débrouiller seuls à gagner leur salut évolutionniste, après nous avoir créés il y a quelques milliards d’années de cela. Sans s’en rendre compte, ces « libres-penseurs » ont adopté des préceptes nouvel-âgistes de la Kabbale juive et leur dieu Ein Sof, un dieu inapprochable qu’on ne peut même pas prier. Mais ces individus sont dans l’erreur, car Dieu est ici, maintenant ! Dieu nous le confirme en nous déclarant, dans Psaume 46:11 : « Cessez, dit-il, et reconnaissez que je suis Dieu ; je serai exalté parmi les nations, je serai exalté par toute la terre. »

Il fut un temps où le monde a été bouleversé et les habitants détruits à cause de leur méchanceté. Ceux qui utilisent ces époques pour justifier leurs arguments : « Et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création. Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:4-6), ces gens-là, dis-je, seront éventuellement pris par surprise.

Le grand Déluge du temps de Noé fut le plus grand trouble de l’histoire du monde. Mais Dieu commanda à Noé de construire une arche et fournit ainsi un refuge pour Son peuple. Et lorsque le déluge arriva, Dieu S’est souvenu de Son peuple. « Ils entrèrent donc vers Noé dans l’arche ; deux par deux, de toute chair qui a souffle de vie. Et ceux qui vinrent, vinrent mâle et femelle de toute chair, comme Dieu le lui avait commandé ; et l’Éternel ferma l’arche sur lui » (Genèse 7:15-16). Mais après un temps :  « Dieu se souvint de Noé, et de tous les animaux et de tout le bétail qui étaient avec lui dans l’arche. Et Dieu fit passer un vent sur la terre, et les eaux s’arrêtèrent » (Genèse 8:1). Mais l’humanité n’a pas compris cet avertissement divin, et elle devra subir d’autres jugements sur la terre dans les derniers jours.

Or, pour Son peuple sur la terre : « Dieu est au milieu d’elle [la cité de l’Éternel] ; elle ne sera point ébranlée. Dieu lui donne secours dès le retour du matin. Les nations s’agitent, les royaumes s’ébranlent ; il fait entendre sa voix, la terre se fond » (Psaume 46:6-7). Par contre, afin de détruire à jamais les rebelles envers Jésus, un dernier nettoyage est planifié. L’apôtre Pierre nous le prédit : « Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée. Puis donc que toutes ces choses doivent se dissoudre, quels ne devez-vous pas être par la sainteté de votre conduite et votre piété, attendant, et hâtant la venue du jour de Dieu, dans lequel les cieux enflammés seront dissous, et les éléments embrasés se fondront ? Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite » (2 Pierre 3:10-13).

Encore une fois, nous voyons que Son peuple, soit ceux de la première résurrection, Ses élus qui régneront pendant mille ans avec Christ sur la terre, et ensuite ceux de la deuxième résurrection qui se convertiront à Christ, seront sauvés. Dans Apocalypse 21:24, nous pouvons lire : « Et les nations qui auront été sauvées [pendant le millénium et ensuite ceux de la deuxième résurrection], marcheront à Sa lumière, et les rois [les élus de la première résurrection] de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur. »

Par contre, pour ce qu’il adviendra des rebelles, nous lisons, dans Apocalypse 20:13-15 : « Et la mer rendit les morts qu’elle contenait ; la mort et l’enfer rendirent aussi les morts qui y étaient, et chacun fut jugé selon ses œuvres. Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la seconde mort. Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu. » Ce feu sera si intense qu’il détruira à tout jamais les rebelles à Jésus. Ce sera la seconde mort de laquelle il n’y aura aucune résurrection possible.

C’est ce que les apôtres ont prêché pendant leur ministère et pour lequel ils ont consenti à mourir pour Jésus plutôt que de Le trahir. L’apôtre Paul s’est même cité en exemple à suivre. Dans Philippiens 4:8-9, il nous dit : « Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées. Vous les avez aussi apprises, reçues et entendues de moi, et vous les avez vues en moi. Faites-les, et le Dieu de paix sera avec vous. »

Paul a plusieurs fois encouragé ses lecteurs à suivre sa manière chrétienne de vivre. « Cependant, au point où nous sommes parvenus, marchons suivant la même règle, et ayons les mêmes sentiments. Soyez tous mes imitateurs, frères, et regardez à ceux qui se conduisent suivant le modèle que vous avez en nous », dit-il, dans Philippiens 3:16-17. La réaction initiale à de telles exhortations fut de penser que Paul était arrogant. Car, aux Corinthiens, il leur dit : « Je vous en supplie donc, soyez mes imitateurs. C’est pour cela que je vous ai envoyé Timothée, qui est mon fils bien-aimé et fidèle, dans le Seigneur ; il vous fera ressouvenir de mes voies en Christ, et de quelle manière j’enseigne partout dans toutes les Églises » (1 Corinthiens 4:16-17).

À ceux de Thessalonique, Paul avait écrit : « Car vous savez vous-mêmes comment vous devez nous imiter, puisque nous n’avons pas vécu parmi vous dans le désordre, et que nous n’avons mangé gratuitement le pain de personne, mais que nous avons été dans la fatigue et la peine, travaillant nuit et jour, pour n’être à charge à aucun de vous. Ce n’est pas que nous n’en eussions le droit, mais c’est pour vous donner en nous-mêmes un exemple à imiter. Car aussi, lorsque nous étions chez vous, nous vous déclarions expressément, que si quelqu’un ne veut pas travailler, il ne doit pas non plus manger » (2 Thessaloniciens 3:7-10).

Mais Paul aimait ces congrégations et c’est pourquoi il leur dit : « Car je suis le moindre des apôtres, moi qui ne suis pas digne d’être appelé apôtre, parce que j’ai persécuté l’Église de Dieu. Mais c’est par la grâce de Dieu que je suis ce que je suis ; et sa grâce envers moi n’a pas été vaine ; au contraire, j’ai travaillé beaucoup plus qu’eux tous ; non pas moi pourtant, mais la grâce de Dieu qui est avec moi » (1 Corinthiens 15:9-10). Plus tard, il s’est appelé : « le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer, parmi les Gentils, les richesses incompréhensibles de Christ, et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ, afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui » (Éphésiens 3:8-12).

Finalement, à Timothée, Paul a avoué : « Moi qui étais auparavant un blasphémateur, un persécuteur, un homme violent ; mais j’ai obtenu miséricorde, parce que j’agissais par ignorance, étant dans l’incrédulité. Et la grâce de notre Seigneur a surabondé en moi, avec la foi et la charité qui est en Jésus-Christ. Cette parole est certaine et digne de toute confiance ; c’est que Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. Mais c’est pour cela que j’ai obtenu miséricorde, afin que Jésus-Christ fît voir, en moi le premier, une parfaite clémence, pour servir d’exemple à ceux qui croiront en lui, pour la vie éternelle » (1 Timothée 1:13-16).

Paul n’était sûrement pas un égoïste ; cependant, il savait fort bien que ceux  convertis par la puissance de l’Esprit durant son ministère avaient besoin d’un exemple qu’ils pouvaient contempler, ainsi que des préceptes qu’ils pouvaient apprendre. Il savait fort bien que Jésus était Son exemple et ne se gênait pas de le déclarer. L’apôtre Pierre abondait dans le même sens que Paul lorsqu’il nous déclara, dans 1 Pierre 2:21-25 : « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes. »

Mais en vivant une vie fondée sur Christ, Paul pouvait bien nous déclarer : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis aussi de Christ. Frères, je vous loue de ce que vous vous souvenez de tout ce qui vient de moi, et de ce que vous retenez mes instructions telles que je vous les ai données » (1 Corinthiens 11:1-2). Le peuple de Dieu a besoin de voir Christ dans la vie de ses leaders chrétiens. Par la grâce de Dieu, nous avons également besoin de vivre comme Jésus a vécu, afin que, lorsque les gens nous suivront, c’est comme s’ils suivaient Christ. « Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux », nous déclare Jésus, dans Matthieu 5:16.

Jésus avait le don d’émerveiller les Juifs de Son temps. Dans Jean 7:15-18, nous lisons : « Et les Juifs étaient étonnés, et disaient : Comment cet homme connaît-il les Écritures, ne les ayant point apprises ? Jésus leur répondit : Ma doctrine n’est pas de moi, mais de Celui qui m’a envoyé. Si quelqu’un veut faire la volonté de Dieu, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef. Celui qui parle de son chef cherche sa propre gloire ; mais celui qui cherche la gloire de celui qui l’a envoyé, est digne de foi, et il n’y a point d’injustice en lui. »

Durant la Fête des Tabernacles : « Vers le milieu de la fête, Jésus monta au temple, et il enseignait » (Jean 7:14), et par la manière unique dont Il instruisait les Juifs, ces derniers pouvaient bien en être émerveillés. Cependant, ils se posaient la question, cette fois, à savoir comment un homme qui n’avait jamais été instruit par les scribes et les rabbins pouvait avoir autant de compréhension des Saintes Écritures. Jésus n’avait jamais été instruit comme eux par la Parole, mais lorsqu’Il enseignait, « il les enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes » (Matthieu 7:29). Ils avaient devant eux le Créateur de toute chose qui avait inspiré les Écritures, la Parole même, et ils ne L’ont pourtant pas reconnu.

Sa réponse, faite en toute certitude, était merveilleuse parce que, dans Jean 7:16 : « Jésus leur répondit : Ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé. » Il y a deux facteurs qui deviennent évidents, ici. D’abord, Sa connaissance de l’Ancien Testament fut très étendue, acquise de la même façon que n’importe quel disciple de Christ pourrait l’avoir de nos jours, par une étude personnelle et diligente de la Parole. Jésus l’a fait dès Sa jeunesse. Vous souvenez-vous, lors d’une Fête des Tabernacles, pendant le chemin du retour, Ses parents ne Le trouvèrent plus ?

Dans Luc 2:45-52, nous lisons : « Et ne le trouvant point, ils retournèrent à Jérusalem pour le chercher. Et au bout de trois jours ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et leur faisant des questions. Et tous ceux qui l’entendaient, étaient ravis de sa sagesse et de ses réponses. Quand ses parents le virent, ils furent étonnés ; et sa mère lui dit : Mon enfant, pourquoi as-tu ainsi agi avec nous ? Voici ton père et moi, nous te cherchions, étant fort en peine. Et il leur dit : Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être occupé aux affaires de mon Père ? Mais ils ne comprirent point ce qu’il leur disait. Il s’en alla ensuite avec eux, et vint à Nazareth, et il leur était soumis. Et sa mère conservait toutes ces choses dans son cœur. Et Jésus croissait en sagesse, en stature et en grâce, devant Dieu et devant les hommes. »

Jésus était notre exemple parfait nous démontrant comment nous devrions apprendre les Écritures afin de grandir en sagesse et en grâce devant Dieu. Mais au-delà de Sa compréhension humaine de la Parole, Jésus fut également la  sagesse divine par Son autorité. Jésus fut l’Éternel Dieu, tout en étant un homme parfait. Ainsi, Christ nous a authentifié les Écritures Anciennes en nous donnant un exemple pour que nous apprenions comment les étudier et les utiliser, mais Il nous a aussi parfaitement confié, au travers de Ses saints apôtres et prophètes, les Écritures de la Nouvelle Alliance.

Jésus nous a révélé Son Ministère de guérison, car, dans Matthieu 8:14-17 nous pouvons lire : « Puis Jésus, étant venu à la maison de Pierre, vit sa belle-mère couchée au lit et ayant la fièvre. Et il lui toucha la main, et la fièvre la quitta ; puis elle se leva, et les servit. Sur le soir, on lui présenta plusieurs démoniaques, dont il chassa les mauvais esprits par sa parole ; il guérit aussi tous ceux qui étaient malades ; afin que s’accomplît ce qui avait été dit par Ésaïe le prophète en ces termes : Il a pris nos langueurs, et s’est chargé de nos maladies. »

Il est question du ministère guérisseur de Jésus, prophétisé par Ésaie dans Esaïe 53:4 où nous lisons : « Cependant il a porté nos maladies, et il s’est chargé de nos douleurs ; et nous, nous pensions qu’il était frappé de Dieu, battu et affligé. » Mais regardez bien ce qui suit, dans Esaïe 53:5-6 : « Mais il était meurtri pour nos péchés, et frappé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur lui, et par sa meurtrissure nous avons la guérison. Nous étions tous errants comme des brebis, nous suivions chacun son propre chemin, et l’Éternel a fait venir sur Lui l’iniquité de nous tous. »

Dans l’ordre chronologique, le ministère de guérison a précédé celui de l’expiation, tout comme la prophétie de guérison a précédé le travail d’expiation de Jésus pour nos péchés. Cela veut dire que les guérisons particulières ne peuvent pas faire partie de l’expiation qui mène au salut. Alors, la raison des guérisons de Christ fut : « afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a l’autorité sur la terre de pardonner les péchés : Lève-toi, dit-il alors au paralytique, prends ton lit, et t’en va dans ta maison. Et il se leva, et s’en alla dans sa maison » (Matthieu 9:6-7). Le travail salutaire de Christ inclut donc la délivrance de la pénalité du péché dans votre vie passée, la puissance du péché dans votre vie présente, ainsi que la présence même du péché dans votre vie future.

Notre grandiose salut nous a déjà délivrés des tourments éternels de la seconde mort. « Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la seconde mort » (Apocalypse 20:14). Mais notre salut éminent nous garantit que nous ne subirons pas les conséquences réservées à ceux qui sont nommés ainsi, dans Apocalypse 21:8 : « Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort. » Paul avait très bien compris cela.

C’est pourquoi, dans 2 Corinthiens 12:7-10, il nous déclare : « Et de peur que je ne m’élevasse trop, à cause de l’excellence de mes révélations, il m’a été mis dans la chair une écharde, un ange de Satan, pour me souffleter, afin que je ne m’élève point. Trois fois j’ai prié le Seigneur de m’en délivrer, mais il m’a dit : Ma grâce te suffit ; car ma force s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc plus volontiers dans mes infirmités, afin que la force de Christ habite en moi. C’est pourquoi je me complais dans les infirmités, dans les opprobres, dans les misères, dans les persécutions, dans les angoisses pour le Christ ; car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort. »

Dans Psaume 116:12-13, nous lisons : « Que rendrai-je à l’Éternel ? Tous Ses bienfaits sont sur moi. Je prendrai la coupe des délivrances, et j’invoquerai le nom de l’Éternel. » Nous avons ici une remarquable question mais sa réponse également. À tous ceux qui naissent dans le monde, Dieu leur a donné une multitude de bienfaits. Car : « Le Dieu qui a fait le monde et toutes les choses qui y sont, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n’habite point dans les temples bâtis de mains d’hommes. Il n’est point servi par les mains des hommes, comme s’il avait besoin de quelque chose, lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses. Et il a fait d’un seul sang toutes les races des hommes, pour habiter sur toute la face de la terre, ayant déterminé la durée précise et les bornes de leur habitation ; pour chercher le Seigneur, pour voir si en le cherchant à tâtons, ils le trouveraient, quoiqu’il ne soit pas loin de chacun de nous », nous confirme Actes 17:24-27.

Quelques-uns reçoivent plus que d’autres, mais chacun reçoit beaucoup plus qu’il ne pense ; alors, la question devient : Que peut-on faire pour Dieu en retour ? La réponse est simplement d’accepter Son grand don de salut éternel ! À Capernaüm, le peuple a demandé à Jésus : « Que ferons-nous pour travailler aux œuvres de Dieu ? » Dans Jean 6:26-29 : « Jésus leur répondit et leur dit : En vérité, en vérité je vous le dis, vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains, et que vous avez été rassasiés. Travaillez, non point pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui demeure jusqu’à la vie éternelle, et que le Fils de l’homme vous donnera ; car le Père, Dieu, l’a marqué de son sceau. Ils lui dirent donc : Que ferons-nous pour travailler aux oeuvres de Dieu ? Jésus leur répondit : C’est ici l’œuvre de Dieu, que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. »

Ces gens voulaient se sauver par leurs œuvres, mais la vérité est que nous ne pourrions jamais nous sauver par nos œuvres. Si quelqu’un cherche le salut de ses péchés, il doit le recevoir uniquement par la foi, dans l’œuvre de Jésus-Christ. Romains 6:23 nous déclare carrément : « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. » « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5:8).

« Mais il n’en est pas du don gratuit comme du péché. Car, si par le péché d’un seul plusieurs sont morts, à plus forte raison la grâce de Dieu, et le don de la grâce qui vient d’un seul homme, savoir Jésus-Christ, s’est répandu abondamment sur plusieurs ! » (Romains 5:15). « Car quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé » (Romains 10:13). Le « salut par les œuvres » est une invention de Satan injecté dans les églises afin de mener au découragement des membres de ces congrégations. Satan sait fort bien que les œuvres ne mènent pas au salut et que les hommes sont incapables de se justifier eux-mêmes.

Alors, lorsqu’un pécheur repentant crie au secours, par la foi en Jésus, il boit dans Sa coupe de salut et reçoit la vie éternelle. À la femme samaritaine, dans Jean 4:10-15, Jésus lui dit : « Si tu connaissais le don de Dieu, et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire, tu lui demanderais toi-même, et il te donnerait de l’eau vive. La femme lui dit : Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; d’où aurais-tu donc cette eau vive ? Es-tu plus grand que Jacob notre père, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ? Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura plus jamais soif, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle. La femme lui dit : Seigneur, donne-moi de cette eau, afin que je n’aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici. »

Comme l’a si bien dit David, dans Psaume 23:5-6 : « Tu dresses la table devant moi, à la vue de ceux qui me persécutent ; tu oins ma tête d’huile ; ma coupe déborde. Oui, les biens et la miséricorde m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de l’Éternel pour l’éternité. » « Or, à celui qui peut vous préserver de toute chute, et vous faire comparaître sans tache et dans la joie en sa glorieuse présence, à Dieu, seul sage, notre Sauveur, soient gloire et magnificence, force et puissance, et maintenant et dans tous les siècles ! Amen » (Jude 1:24-25). Cette magnifique bénédiction est affirmée à la fin de plusieurs réunions religieuses, car elle rassemble la substance des promesses et l’autorité fondamentale de Dieu, notre véritable Sauveur !

Et Dieu est capable ! La précision des Paroles inspirées par le Saint-Esprit est toujours parfaite. L’habilité et la sagesse à S’exprimer du seul vrai Dieu ne sont pas seulement omnipotentes, mais omniscientes également. Le mot grec dunamis signifie le pouvoir inné suffisant d’accomplir l’ouvrage et la connaissance de produire l’œuvre correctement. Le lépreux que Jésus avait guéri dans Matthieu 8:2-3 : « Lui dit : Seigneur, si tu le veux, tu peux me nettoyer. Et Jésus, étendant la main le toucha, et lui dit : Je le veux, sois nettoyé. Et aussitôt il fut nettoyé de sa lèpre. »

« Que nous soyons délivrés des hommes inconsidérés et méchants ; car tous n’ont pas la foi. Le Seigneur est fidèle, qui vous affermira et vous préservera du malin. Et nous avons à votre égard cette confiance dans le Seigneur, que vous faites et que vous ferez les choses que nous vous recommandons. Que le Seigneur conduise vos cœurs à l’amour de Dieu et à l’attente patiente du Christ », nous déclare Paul, dans 2 Thessaloniciens 3:2-5. Regardez le choix merveilleux des mots fait par Paul, afin de nous assurer du secours toujours présent de Dieu. « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6).

Seules l’omnipotence et l’omniscience de Dieu sont capables de : « vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:23-24). Car : « Quiconque est né de Dieu, ne commet point le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. C’est en cela que se révèlent les enfants de Dieu, et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice et n’aime pas son frère, n’est point de Dieu. Car le message que vous avez entendu dès le commencement, c’est que nous nous aimions les uns les autres » (1 Jean 3:9-11). C’est à ce moment, que nous allons naître de Dieu.

« Voilà pourquoi, à notre Roi éternel, immortel, invisible et le seul Dieu, nous rendons honneur et gloire, aux siècles des siècles » (1 Timothée 1:17). Mais c’est maintenant que nous devons mettre cet amour en action, et Paul nous montre comment. Dans 1 Corinthiens 13:3-7, Paul déclare : « Et quand même je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, et quand même je livrerais mon corps pour être brûlé ; si je n’ai point la charité, cela ne me sert de rien. La charité est patiente, elle est pleine de bonté ; la charité n’est point envieuse ; la charité ne se vante pas, elle ne s’enfle point d’orgueil ; elle n’est point malhonnête ; elle ne cherche point son intérêt ; elle ne s’aigrit point ; elle ne pense point à mal ; elle ne se réjouit point de l’injustice, mais elle se réjouit de la vérité ; elle supporte tout, elle croit tout, elle espère tout, elle endure tout. »

Il est bien connu que le mot « charité » utilisé ici vient du grec agape. Alors, pourquoi Paul utilise-t-il le mot « charité » au lieu de « l’amour » ? C’est parce que Paul veut mettre l’emphase sur ce que l’amour fait au lieu de ce que l’amour est. Ici, l’amour agit avec patience et bonté. L’amour ne cherche point son intérêt ; ne s’aigrit point ; ne pense point à mal ; ne se réjouit point de l’injustice, mais se réjouit de la vérité. Tandis que l’amour supporte tout, croit tout, espère tout, et endure tout. Finalement, l’amour véritable sera éternel, parce que Christ est éternel, et Christ est Dieu, et Dieu est amour.

Ce passage classique, nous décrivant le véritable amour chrétien, pourrait en effet être lu comme un belle description de notre Seigneur Jésus-Christ Lui-même. Jésus-Christ est véritablement l’amour en action. Donc, en tant que chrétiens, il faut bien témoigner pour Dieu. Un parfait exemple fut Daniel qui, malgré son jeune âge : « résolut dans son cœur de ne pas se souiller par les mets du roi, ni par le vin qu’il buvait ; et il pria le chef des eunuques de ne pas l’obliger à se souiller. Et Dieu fit trouver à Daniel grâce et faveur auprès du chef des eunuques » (Daniel 1:8-9).

Il vient inévitablement un temps où, dans la vie du chrétien, il doit agir en toute conscience avec la Parole de Dieu, et il doit prendre position contre certaines pratiques mondaines. Daniel nous donne un exemple frappant nous disant comment il a fait cela ; non pas seulement par courage, mais de façon gracieuse et effective. Daniel fut parmi : « les enfants d’Israël, de la race royale et des principaux seigneurs, quelques jeunes gens en qui il n’y eût aucun défaut corporel, de belle apparence, instruits en toute sagesse, ayant de la science et pleins d’intelligence, et qui fussent capables de se tenir au palais du roi, et de leur enseigner les lettres et la langue des Caldéens » (Daniel 1:3-4).

Étant en captivité à Babylone, dans le palais du roi, Daniel savait que le vin que le roi lui offrait lui serait malsain s’il en buvait. Également, les viandes que le roi mangeait incluaient sûrement du porc et seraient cuites avec du sang ; donc, en bon Juif, Daniel a déterminé dans son cœur de prendre position contre les mets du roi. Vous noterez cependant que sa position ne fut pas belligérante ou juste à ses propres yeux, mais elle fut courtoise et raisonnable.

« Or Daniel résolut dans son cœur de ne pas se souiller par les mets du roi, ni par le vin qu’il buvait ; et il pria le chef des eunuques de ne pas l’obliger à se souiller. Et Dieu fit trouver à Daniel grâce et faveur auprès du chef des eunuques. Et le chef des eunuques dit à Daniel : Je crains le roi mon maître, qui a ordonné votre manger et votre boire. Pourquoi verrait-il vos visages plus défaits que ceux des jeunes gens de votre âge, et mettriez-vous ma tête en danger auprès du roi ? Mais Daniel dit au maître d’hôtel, qui avait été établi par le chef des eunuques sur Daniel, Hanania, Mishaël et Azaria : Éprouve, je te prie, tes serviteurs pendant dix jours, et qu’on nous donne des légumes à manger et de l’eau à boire ; après cela, tu regarderas notre visage et le visage des jeunes gens qui mangent les mets du roi ; puis tu feras avec tes serviteurs selon ce que tu auras vu » (Daniel 1:8-13).

Les Babyloniens pensaient sûrement faire plaisir à Daniel et à ses amis, mais Daniel leur a proposé un test scientifique. De leur permettre de ne manger que des légumes et de n’avoir que de l’eau à boire et, après dix jours, ils verraient les résultats. Dieu a honoré la demande de Daniel, ainsi que sa fidélité et son courage. Et Dieu ferait la même chose pour chacun de nous dans une demande spéciale.

Donc : « sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs. Car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu’en faisant le mal », nous dit l’apôtre, dans 1 Pierre 3:15-17.




D.555 – La tentation de Christ

Par Joseph Sakala

Dans Matthieu 4:1-4, nous lisons : « Alors Jésus fut emmené par l’Esprit dans le désert pour être tenté par le diable. Et après qu’il eut jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. Et s’étant approché de lui, le tentateur lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent des pains. Mais Jésus répondit : Il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. » Notez l’hypocrisie de Satan ! Il attend pendant quarante jours pour s’assurer que Jésus soit affamé afin de Lui demander de changer les pierres en pain. Mais Jésus lui a cité une vérité irréfutable, c’est-à-dire que l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.

Et c’est une vérité universelle pour chaque chrétien qui déclare suivre Jésus. Car Satan est très rusé et voudrait utiliser toutes sortes d’astuces pour nous séduire, mais si nous ne nous fions qu’à Sa Parole, ce sera impossible. Il est bien que nous cherchions la vérité, mais il faut faire attention et vérifier d’où vient cette « vérité ». Il faut absolument être des Béréens et vérifier toute chose. Et si un physicien vous ébranle en disant que la loi de la gravité n’est qu’une théorie inventée de toute pièce, allez-vous le croire sur parole ? On nous enseigne depuis notre prime jeunesse que la loi de la gravité existe parce que c’est ce que disent les savants. Est-ce eux que nous devons plutôt croire sur parole ? Romains 3:4 nous dit bien : « Nullement ! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur », à moins que l’homme cite la Parole de Dieu, sans la tordre.

Vous noterez que la « loi de la gravité » a réellement été inventée de toute pièce par un franc-maçon illuminatus du nom d’Isaac Newton, qui n’a jamais été en mesure d’en faire la preuve. Alors, posons-nous la question : Qu’est ce qui tient tout l’univers ensemble ? Dieu le sait et, un jour, Il saura bien nous le dévoiler, parce qu’il n’y a aucun verset biblique qui parle de la « loi » de la gravité.

« Alors le diable le mena dans la ville sainte, et le mit sur le haut du temple ; et il lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit qu’il ordonnera à ses anges d’avoir soin de toi ; et ils te porteront dans leurs mains, de peur que tu ne heurtes ton pied contre quelque pierre. Jésus lui dit : Il est aussi écrit : Tu ne tenteras point le Seigneur ton Dieu » (Matthieu 4:5-7). Les gens du monde sont très rapides à lancer des défis à Dieu. Mais Dieu est omnipotent et sait toutes choses, alors nous ne devrions jamais Le tenter pour nous prouver que Dieu a toujours raison, car cela peut devenir très dangereux, et Satan le sait très bien.

« Le diable le mena encore sur une montagne fort haute, et lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire ; et lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si, te prosternant, tu m’adores. Alors Jésus lui dit : Arrière, Satan ; car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul. Alors le diable le laissa ; et voici des anges vinrent, et le servirent » (Matthieu 4:8-11). Imaginez l’astuce de Satan qui demande à Jésus de l’adorer, simplement pour avoir droit à tous ces royaumes, alors que Jésus savait que : « Toute puissance Lui avait été donnée dans le ciel et sur la terre » (Matthieu 28:18), par Dieu Lui-même. Alors, il ne faut pas être surpris de la réponse de Christ donnée à l’adversaire.

Les quarante jours que Jésus a passés dans le désert en jeûnant et en Se faisant tenter par le diable sont un exemple éclatant pour nous. L’apôtre Jacques nous dit : « Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous » (Jacques 4:7). Le chef des apôtres nous déclare la même chose : « Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions » (1 Pierre 5:9). Satan ne nous tentera pas de la même façon qu’il a tenté Jésus, mais les réponses de Christ sont précisément la façon dont nous devrions contrevenir à l’effort de l’Adversaire pour nous séduire. Chaque tentative de Satan fut vaincue en citant les Écritures. « De combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints » (Jude 1:3).

Dans la première tentation qui avait pour but de changer des pierres en pains, la réponse de Jésus fut : « Il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4:4). Ici, Jésus a cité Deutéronome 8:3 : « Dieu t’a donc humilié et t’a laissé avoir faim ; mais il t’a fait manger la manne, que tu ne connaissais pas et que n’avaient pas connue tes pères ; afin de te faire connaître que l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais que l’homme vivra de tout ce qui sort de la bouche de l’Éternel. »

Est-ce qu’Israël a compris ? Dans Exode 16:19-20, Moïse lui dit, au sujet de la manne : « Que personne n’en laisse de reste jusqu’au matin. Mais ils n’obéirent point à Moïse, et quelques-uns en laissèrent jusqu’au matin, et il s’y engendra des vers et une mauvaise odeur ; et Moïse se mit en colère contre eux. » Nous avons parfois de la difficulté à nous en tenir à la Parole de Dieu. Pourtant, c’est Sa Parole, et seulement Sa Parole, qui nous promet le salut de nos âmes. Toute autre connaissance n’est que du détail.

Ensuite, Satan Lui dit : « Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi d’ici en bas du temple ; éprouve tes anges pour voir s’ils viendront te secourir. » Regardons dans Luc 4:12 : « Mais Jésus lui répondit : Il est dit : Tu ne tenteras pas le Seigneur ton Dieu. » Ici, Jésus a cité Exode 17:6-7 : « Voici, je me tiendrai devant toi, là, sur le rocher, en Horeb, et tu frapperas le rocher ; et il en sortira de l’eau, et le peuple boira. Moïse fit donc ainsi aux yeux des anciens d’Israël. Et on nomma le lieu Massa et Mériba (tentation et querelle), à cause de la contestation des enfants d’Israël, et parce qu’ils avaient tenté l’Éternel, en disant : L’Éternel est-il au milieu de nous, ou n’y est-il pas ? » Alors, pourquoi faut-il Le tenter ? N’avons-nous pas confiance en Lui ?

Satan, l’archange qui s’est rebellé contre son Créateur pour tenter d’atteindre le pouvoir, s’essaya une autre fois, en demandant à Jésus de l’adorer afin d’avoir tous les royaumes de la terre. Cette fois, Jésus lui dit tout simplement, dans Matthieu 4:10 : « Arrière, Satan ; car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul. » Il y a un message ici pour chaque humain : « Car que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? » (Marc 8:36). Adorons Dieu et, un jour, Il partagera Son univers avec nous.

Rappelons-nous que : « La foi vient donc de ce qu’on entend ; et ce qu’on entend, vient de la Parole de Dieu » (Romains 10:17). Ne l’oublions jamais ! « Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu » (Éphésiens 6:17), que nous utiliserons dans notre combat contre l’ennemi. Mais souvenez-vous toujours que, lorsque : « le diable ayant achevé toute la tentation, se retira de lui pour un temps » (Luc 4:13), Satan n’est pas disparu, mais il se retira seulement pour un temps afin de revenir encore plus fort pour persécuter les enfants de Dieu dans sa séduction du monde entier.

Il est certainement dérangeant de ne pas savoir pourquoi Dieu ne semble pas protéger tous Ses enfants contre toutes les persécutions et les épreuves. La protection de Dieu qui met Ses enfants sous Son aile est pourtant l’une des nombreuses promesses du Seigneur faites à Son peuple. Toutefois, Christ, premier-né de Dieu, homme parfait, a été le plus martyrisé et le plus persécuté de tous les hommes.

De plus, Il a prédit que nous serions aussi persécutés à cause de Son nom. Paul a été persécuté de toutes sortes de façons. Pierre aussi, ainsi que de nombreux chrétiens au fil des siècles, dès les débuts de l’Église en passant par l’Inquisition catholique par laquelle beaucoup de chrétiens ont été martyrisés, et pendant l’ère communiste en URSS où des dizaines de millions de chrétiens ont été persécutés, torturés et tués dans les goulags de Sibérie. Et le martyr se poursuit un peu partout dans le monde, mais il ne faut pas être surpris, car Satan déteste la race humaine créée à l’image de Dieu.

Durant les trois ans et demi de la Grande Tribulation, les membres de l’Église de l’ère de Philadelphie recevront un sceau spécial et seront protégés : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre » (Apocalypse 3:10). Pourquoi cette protection ? Parce qu’ils auront un travail à faire, celui d’exécuter la plus grande campagne d’évangélisation de l’histoire. C’est eux qui, au nom de Christ, frapperont à la porte des membres de l’Église de l’ère de Laodicée : « Voici, [dit Jésus à Laodicée] je me tiens à la porte, et je frappe ; si quelqu’un entend ma voix et m’ouvre la porte, j’entrerai chez lui, et je souperai avec lui, et lui avec moi » (Apocalypse 3:20).

Cependant, ceux-ci n’auront pas reçu le sceau de protection et beaucoup devront prouver leur fidélité au Seigneur en passant par l’épreuve du martyre et en se faisant décapiter plutôt que de se plier aux exigences de la Bête,  « Et je vis des trônes, sur lesquels s’assirent des personnes, et il leur fut donné de juger. Je vis aussi les âmes de ceux qui avaient été décapités pour le témoignage de Jésus, et pour la parole de Dieu, et ceux qui n’avaient point adoré la bête, ni son image, et qui n’avaient point pris sa marque sur leurs fronts, ou à leurs mains. Et ils vécurent et régnèrent avec Christ mille ans » (Apocalypse 20:4).

Dieu connaît le cœur de tous Ses enfants et Il décide de tous les procédés servant au perfectionnement de leur caractère. Or, Dieu nous a créés libres de choisir, mais avec les conséquences qui y sont aussi attachées. Tout dépendant des circonstances, parfois Il protège de la persécution, d’autres fois Il la permet, le tout ayant pour but le perfectionnement des saints.

Prenez le temps de relire le livre de Job. Dieu a permis que Satan persécute Son serviteur d’une façon atroce, sans toutefois lui enlever la vie. Job était un homme droit, mais il manquait d’humilité et s’enorgueillissait de sa droiture. Il se croyait avoir presqu’atteint le niveau de Dieu ! Alors, Dieu a fait en sorte qu’il soit littéralement écrasé, brisé, humilié. Puis, Dieu S’est présenté à Job en comparant Sa toute-puissance à la faiblesse de Job. Celui-ci a compris et a eu honte de son attitude. Il n’aurait pas compris si Dieu l’avait gardé dans la ouate et s’Il l’avait protégé contre Satan. Tout compte fait, Job est sorti gagnant de l’épreuve et Satan fut le perdant.

Il en est de même pour tous les enfants de Dieu. N’oubliez pas que Satan est « l’accusateur de nos frères, qui les accusait jour et nuit devant la face de notre Dieu » (Apocalypse 12:10). Nous devons passer quelquefois par le même chemin que Job. Mais Dieu a promis que nous ne serions jamais éprouvés au-delà de nos forces. Cependant, Satan utilise aussi d’autres façons pour tenter de séduire les enfants de Dieu. Dans l’Ancien Testament, nous voyons une autre sorte de séduction, celle de Balaam, par exemple.

A l’Église de Pergame, Jésus-Christ a dit : « Mais j’ai quelque peu de chose contre toi, c’est que tu as là des gens qui tiennent la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre un scandale devant les enfants d’Israël, pour qu’ils mangeassent des choses sacrifiées aux idoles, et qu’ils tombassent dans la fornication » (Apocalypse 2:14). Le récit de ce qu’a fait le faux prophète Balaam se trouve dans le livre des Nombres, dans les chapitres 22 à 24. Mais ce n’est pas là que nous pouvons trouver ce qu’était la doctrine de Balaam, ni dans 2 Pierre 2:15 où l’apôtre parle de la voie de Balaam qui aima le salaire de l’iniquité.

Cependant, nous lisons ceci, dans Nombres 31:16 : « Voici, ce sont elles qui, d’après la parole de Balaam, ont donné occasion aux enfants d’Israël de commettre un crime contre l’Éternel dans l’affaire de Peor, ce qui attira la plaie sur l’assemblée de l’Éternel. » Or « l’affaire de Peor » est expliquée dans Nombres 25 ! Voyez aux versets 1 à 3 : « Or, Israël demeurait à Sittim ; et le peuple commença à se livrer à la fornication avec les filles de Moab. Elles convièrent le peuple aux sacrifices de leurs dieux ; et le peuple mangea, et se prosterna devant leurs dieux. Et Israël s’attacha à Baal-Peor ; et la colère de l’Éternel s’enflamma contre Israël. »

Israël se livra à la fornication spirituelle et physique avec les filles de Moab, peuple de Balak, incité par Balaam à pousser les filles de Moab/Madian à débaucher les fils d’Israël. Donc, effectivement, voilà ce qui explique : « la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre un scandale devant les enfants d’Israël, pour qu’ils mangeassent des choses sacrifiées aux idoles, et qu’ils tombassent dans la fornication », dans le passage d’Apocalypse 2:14.

L’objectif de Balaam était d’obtenir beaucoup d’argent, selon Nombres 22 et 2 Pierre 2. Ce but a d’abord échoué, car Balaam ne pouvait maudire le peuple de Dieu. Mais il est revenu à la charge en suggérant à Balak de faire tomber Israël dans la fornication, tant physique que spirituelle. Ainsi, Balaam pensait faire d’une pierre deux coups : 1) par le péché, obliger Dieu à Se tourner contre Israël et ; 2) en mélangeant les deux peuples et faire ainsi en sorte qu’ils ne soient plus des ennemis. Mais Dieu n’est pas entré dans le jeu de Balaam. Au chapitre 25 des Nombres, Dieu a inspiré Phinées de mettre un frein à la plaie envoyée par l’Éternel. De plus, il est impossible que le peuple de Dieu fasse la paix avec le monde, car les deux ne doivent pas se mêler. Le vrai peuple de Dieu est formé des disciples de Jésus-Christ. Le monde a rejeté le Christ et rejette Ses disciples (Jean 1:5, 10-11 ; 15:18).

Cependant, si nous comprenons que la doctrine de Balaam est d’abord une doctrine de Mystère, Babylone la Grande, nous pouvons voir que cette doctrine s’est perpétuée au travers des siècles et s’est transmise parmi les enfants de Satan qui forment la Synagogue de Satan. Et cette tactique est encore employée aujourd’hui dans le monde entier pour tenter de faire tomber les enfants de Dieu.

L’industrie de la pornographie est complètement entre les mains des Juifs et vous savez qu’ils détestent les véritables chrétiens. Ils se servent donc de la pornographie comme un des instruments pour attaquer la chrétienté. Les clergés d’églises n’étant pas éclairés et soutenus par l’Esprit de Dieu sont tombés victimes de ce stratagème, cette doctrine de Balaam, et c’est pourquoi nous assistons aujourd’hui au dévoilement de beaucoup de scandales à caractère sexuel. Mais cela se passe principalement dans les églises où l’on a déjà commis le péché de fornication spirituelle, car on y encense les faux dieux de Babylone en croyant rendre un culte à Dieu.

Ensuite, vous avez aussi dans ces églises ceux qui murmurent et se plaignent continuellement, c’est-à-dire, les insatisfaits. Ils existaient déjà dans l’Église primitive du premier siècle. Jude nous dévoile leur comportement. « Ce sont des gens qui murmurent, qui se plaignent toujours, qui marchent suivant leurs convoitises, dont la bouche profère des paroles d’orgueil, et qui, par intérêt, admirent les personnes d’apparence. Mais vous, bien-aimés, souvenez-vous des choses qui ont été prédites par les apôtres de notre Seigneur Jésus-Christ ; qui vous disaient que dans le dernier temps, il y aurait des moqueurs, qui marcheraient suivant leurs convoitises impies » (Jude 1:16-18). Nous sommes dans les derniers temps et il y a beaucoup de moqueurs dans les églises. Ces gens se faufilent dans les congrégations et n’apportent rien de positif, seulement de la division.

Jude nous cite plusieurs incidents de l’histoire d’Israël, après que le peuple fut délivré de l’esclavage d’Égypte. Très peu de temps après avoir traversé la Mer Rouge, déjà les Israélites voulaient retourner en Égypte parce que l’eau était amère. Dieu a dit à Moïse de frapper le rocher afin qu’ils aient de l’eau en abondance et, les ayant nourris de la manne du ciel, les mécontents ont encore murmuré parce qu’ils voulaient de la viande, cette fois, et de l’ail, ainsi que leurs melons d’antan. Et lorsque les douze espions, revenant de Canaan, donnèrent un exposé de cette terre que Dieu leur avait promise, dix espions ont rendu un mauvais compte-rendu et ont entamé une révolte contre Dieu et contre le leadership de Moïse.

Cela déplût à Dieu qui déclara, dans Nombres 14:35-37 : « Moi, l’Éternel, je l’ai dit : Je ferai ceci à toute cette méchante assemblée, qui s’est réunie contre moi ; ils seront consumés dans ce désert, et ils y mourront. Et les hommes que Moïse avait envoyés pour explorer le pays, et qui étaient revenus et avaient fait murmurer contre lui toute l’assemblée, en décriant le pays ; ces hommes, qui avaient décrié le pays, moururent frappés d’une plaie devant l’Éternel. » Cependant, quelques-uns de ceux qui avaient appuyé ceux ayant décrié le pays décidèrent d’aller combattre contre les Cananéens.

Mais Moïse leur dit : « Pourquoi transgressez-vous le commandement de l’Éternel ? Cela ne réussira point. N’y montez pas, de peur que vous ne soyez battus devant vos ennemis, car l’Éternel n’est point au milieu de vous. Car les Amalécites et les Cananéens sont là devant vous, et vous tomberez par l’épée, parce que vous vous êtes détournés de l’Éternel ; et l’Éternel ne sera point avec vous. Toutefois, ils s’obstinèrent à monter vers le sommet de la montagne ; mais l’arche de l’alliance de l’Éternel et Moïse ne sortirent pas du milieu du camp. Et les Amalécites et les Cananéens, qui habitaient dans cette montagne, descendirent, et les battirent et les taillèrent en pièces jusqu’à Horma » (Nombres 14:41-45).

Une bonne partie de l’histoire d’Israël est marquée par de multiples manières variées de se détourner de Dieu. Mais Dieu nous résume Sa façon de traiter ce genre de comportement erratique. Dans Psaume 81:11-13, nous lisons : « Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait remonter du pays d’Égypte. Ouvre ta bouche, et je la remplirai. Mais mon peuple n’a pas écouté ma voix ; Israël n’a pas voulu m’obéir. Et je les ai abandonnés à la dureté de leur cœur, pour marcher selon leurs conseils. » Jude a utilisé une image plutôt surprenante pour décrire ceux qui utilisent d’autres personnes pour satisfaire leurs avantages personnels. Dans Jude 1:16, nous lisons : « Ce sont des gens qui murmurent, qui se plaignent toujours, qui marchent suivant leurs convoitises, dont la bouche profère des paroles d’orgueil, et qui, par intérêt, admirent les personnes d’apparence. » Les paroles qu’utilisent ces rebelles viennent d’un cœur plein de convoitises et, par intérêt personnel, ils admirent, semble-t-il, ceux dont ils peuvent exploiter l’éclat extérieur pour qu’il rejaillisse sur eux-mêmes.

Cependant, Énoch, entouré d’une société du même genre, a prêché longtemps d’avance le retour de Jésus. Car, dans Jude 1:14-15, nous voyons que : « C’est sur eux qu’Énoch, le septième homme depuis Adam, a prophétisé, en disant : Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades pour exercer un jugement contre tous, et convaincre tous les impies, de toutes les œuvres d’impiété qu’ils ont commises, et de toutes les choses injurieuses que les pécheurs impies ont proférées contre lui. »

Il y a deux Énoch dans les débuts du monde. Un était le fils de Caïn que l’on retrouve dans Genèse 4:17 : « Puis Caïn connut sa femme, qui conçut et enfanta Hénoc ; or il construisit une ville, qu’il appela Hénoc, du nom de son fils. » L’autre était de la septième génération, descendant d’Adam, par son fils Seth, dans Genèse 5. Jude voulait qu’on comprenne bien de qui il parlait, car c’est de cette descendance que Jésus est venu. Il est également très important de se rappeler que Méthushélah (ou Mathusalem), le fils d’Hénoch, était le grand-père de Noé. Bien que la Bible ne le mentionne pas, plusieurs étudiants de la Parole nous ont cité des extraits du « Livre d’Hénoch », des passages sur le soi-disant état du monde avant le grand Déluge. Cependant, ce livre a été écrit après le Déluge et, donc, pas par Hénoch. Il s’agit d’une fraude monumentale. C’est pourquoi il ne fait pas partie du Texte Reçu de la Bible.

Tout ce que nous savons d’Hénoc, c’est : « Par la foi, Hénoc fut enlevé pour qu’il ne vît point la mort, et on ne le trouva plus, parce que Dieu l’avait enlevé ; car avant qu’il fût enlevé, il avait obtenu le témoignage d’avoir été agréable à Dieu. » (Hébreux 11:5). L’autre endroit se trouve dans Genèse 5:22-24, où nous pouvons lire : « Et Hénoc marcha avec Dieu, après qu’il eut engendré Méthushélah, trois cents ans ; et il engendra des fils et des filles. Tout le temps qu’Hénoc vécut, fut donc de trois cent soixante-cinq ans. Hénoc marcha donc avec Dieu, puis il disparut, car Dieu le prit ».

Hénoc n’est pas monté au ciel comme certains le prétendent, car Jésus a bien déclaré que : « personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13). Et puisque Jésus est le seul qui soit descendu du ciel, si Hénoc y était monté, Jésus Se serait sûrement souvenu de lui. De plus, ce ne serait pas Christ qui serait le premier-né des fils de Dieu, mais Hénoc. Or, personne ne précède Jésus.

Cependant, dans le monde violent dans lequel Hénoc vivait, il prêcha le retour de Christ et fut agréable à Dieu. Donc, par la foi, Hénoc fut protégé et enlevé de l’endroit où il prêchait à trois cent soixante-cinq ans. Cela était relativement jeune puisque les hommes vivaient très vieux à cette époque. Adam a vécu neuf cent trente ans (Genèse 5:5). Seth, son fils, a vécu neuf cent douze ans (Genèse 5:8). Finalement, celui qui a vécu le plus longtemps fut Méthushélah, qui a vécu neuf cent soixante-neuf ans ; puis il mourut, juste avant le Déluge. La dernière génération avant le Déluge fut celle de Noé. « Et Noé, âgé de cinq cents ans, engendra Sem, Cham et Japhet » (Genèse 5:32). Cependant, Noé et sa famille vécurent au-delà du Déluge. Dans Genèse 9:28-29, nous lisons : « Et Noé vécut, après le déluge, trois cent cinquante ans. Tout le temps que Noé vécut fut donc de neuf cent cinquante ans ; puis il mourut. »

Mais revenons à Hénoc qui marcha avec Dieu, et cela plut à Dieu qui l’a enlevé à l’âge de trois cent soixante cinq ans, afin qu’il ne soit pas assassiné par les méchants de sa génération, à qui il prophétisait qu’il y aurait un Déluge. L’apôtre Jude, sous l’inspiration divine, nous déclare que : « C’est sur eux qu’Énoch, le septième homme depuis Adam, a prophétisé, en disant : Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades pour exercer un jugement contre tous, et convaincre tous les impies, de toutes les œuvres d’impiété qu’ils ont commises, et de toutes les choses injurieuses que les pécheurs impies ont proférées contre lui » (Jude 1:14-15).

Imaginez un instant qu’Hénoc a prêché le second avènement de Jésus, avant même le Déluge. C’est vraiment remarquable ! Même avant que la Bible soit écrite, avant que le premier monde soit détruit à cause de sa méchanceté, même avant l’annonce de la promesse à Abraham et les siècles de préparation de Dieu pour nous envoyer le Messie, Hénoc avait déjà proclamé que le Christ, le Sauveur, le Messie, reviendrait encore ! Il ne devrait pas être surprenant de voir Paul prêcher, dans Éphésiens 5:15-17 : « Prenez donc garde à vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des personnes sages ; rachetez le temps ; car les jours sont mauvais. C’est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur. »

Cette expression incisive de racheter le temps revient encore dans Colossiens 4:5-6 où Paul nous exhorte : « Conduisez-vous avec sagesse envers ceux du dehors, en rachetant le temps. Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, et assaisonnée de sel, de manière que vous sachiez répondre à chacun comme il faut. » Le mot grec pour « racheter » veut littéralement dire « payer la rançon », ou même « sauver ». C’est-à-dire que le temps est un actif précieux, en danger d’être perdu pour toujours à moins d’être sauvé par la rédemption du Rédempteur.

En réalité, le temps est notre actif le plus précieux. Car, si nous gaspillons notre argent, ou perdons notre santé, il y a toujours la possibilité de gagner d’autre argent ou d’avoir notre santé restaurée, mais le temps gaspillé est perdu pour toujours. Dans notre texte, ceux qui sont sages rachètent le temps, tandis que ceux qui sont insensés le perdent ou le gaspillent. Donc, Paul a entièrement raison de nous dire : « Conduisez-vous avec sagesse envers ceux du dehors, en rachetant le temps » (Colossiens 4:5). Le temps que Dieu nous accorde doit être utilisé avec sagesse, intelligence et diligence.

Il y a un merveilleux passage dans Psaume 139:13-16 qui nous décrit la formation par Dieu d’un fœtus dans le sein de sa mère. « Car c’est toi qui as formé mes reins, qui m’as façonné dans le sein de ma mère. Je te loue de ce que j’ai été fait d’une étrange et merveilleuse manière ; tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien. Mes os ne t’étaient point cachés, lorsque j’étais formé dans le secret, œuvré comme un tissu dans les lieux bas de la terre. Tes yeux m’ont vu, lorsque j’étais comme une masse informe, et sur ton livre étaient inscrits tous les jours qui m’étaient réservés, quand aucun d’eux n’existait. »

Ceci nous rassure quant au fait que même l’enfant avorté sera ressuscité pour terminer les jours qui lui étaient réservés dans le plan merveilleux de Dieu. C’est ainsi que Moïse priait dans Psaume 90:12 : « Enseigne-nous à compter nos jours, tellement que nous puissions avoir un cœur sage. » Chaque enfant dans la Famille de Dieu devrait se concentrer sur le nombre de jours qu’il lui reste à vivre dans la chair, car le salut de chacun est dans l’espoir de cette promesse que Jésus nous a faite avant de monter au ciel : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi » (Jean 14:2-3).

Non, nous n’avons pas vu le plan final de Jésus ! Jésus est venu : « dans le monde, et le monde a été fait par Lui ; mais Lui le monde ne l’a pas connu. Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1:10-13). Pendant que Jésus était parmi nous, Il nous a dit qu’Il reviendrait un jour pour juger le monde. Mais dans la chambre haute, juste avant Sa crucifixion, Jésus a déclaré à Ses disciples, pour la toute première fois, qu’Il reviendrait pour les chercher personnellement, pas pour les juger, mais pour qu’ils soient avec Lui.

Dans son épître aux Thessaloniciens, Paul les rassure en disant : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles » (1 Thessaloniciens 4:13-18).

Car, quand Jésus reviendra, nous serons là où Il sera, pour l’éternité ! Mais en attendant, les morts en Christ se reposent. Toutefois, lors de Sa venue, nous serons changés. « Et comme nous portons l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste. Or, je dis ceci, frères ; c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite point l’incorruptibilité. Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire » (1 Corinthiens 15:49-54).

Présentement, Jésus est en train de nous préparer une place dans la Nouvelle Jérusalem qui, comme Jésus Lui-même, descendra du ciel un jour. Cependant, cela se produira après la destruction finale des rebelles. Car la Nouvelle Jérusalem reviendra seulement avec le Père, après la troisième résurrection, et non pas lors de la seconde venue de Christ. « Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines. Il me dit aussi : C’en est fait ; je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin. Je donnerai gratuitement de la source d’eau vive à celui qui a soif. Celui qui vaincra, héritera toutes choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils » (Apocalypse 21:4-7). Toutes ces choses seront exactement comme nous l’aurions espéré d’un si grand Sauveur, de Celui-même qui nous a assurés que, si ce n’était pas ainsi, Jésus nous l’aurait dit.