D.533 – Fils de Dieu/Fils de l’homme

Par Joseph Sakala

Dans Matthieu 8:19-22, nous lisons : « Alors un scribe, s’étant approché, lui dit : Maître ! je te suivrai partout où tu iras. Et Jésus lui dit : Les renards ont des tanières, et les oiseaux de l’air des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête. Et un autre de ses disciples lui dit : Seigneur ! permets que j’aille auparavant ensevelir mon père. Mais Jésus lui dit : Suis-moi, et laisse les morts ensevelir leurs morts. » Il est intéressant de noter que malgré que Jésus enseignait qu’Il était l’unique Fils de Dieu, Il a souvent fait allusion à Lui-même en tant que Fils de l’homme. Pourquoi a-t-Il fait cela ? Parce qu’Il désirait que l’humanité comprenne Sa véritable manifestation en tant qu’Humain.

La première fois que ce terme est utilisé, c’est dans Psaume 8:3-5 où David déclare : « De la bouche des petits enfants et des nourrissons, tu tires ta louange, à cause de tes adversaires, pour réduire au silence l’ennemi et le rebelle. Quand je regarde tes cieux, l’ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu as formées, je dis : Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui ? le fils de l’homme, que tu prennes garde à lui ? »

Bien que David ait pu penser, de façon générale, à tous les fils d’Adam, Paul applique ce passage spécifiquement à Christ lorsqu’il écrit : « Mais quelqu’un a rendu ce témoignage quelque part, en disant : Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui, ou le fils de l’homme, que tu jettes les yeux sur lui ? Tu l’as fait un peu inférieur aux anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur, et tu l’as établi sur les ouvrages de tes mains ; tu as mis toutes choses sous ses pieds. Car Dieu lui ayant assujetti toutes choses, n’a rien laissé qui ne lui soit assujetti ; or, nous ne voyons point encore maintenant que toutes choses lui soient assujetties. Mais nous voyons couronné de gloire et d’honneur ce Jésus, qui, par la mort qu’il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges, afin que par la grâce de Dieu il souffrît la mort pour tous » (Hébreux 2:6-9).

En effet, Christ est mort pour toute l’humanité afin de couronner de gloire et d’honneur ce Jésus, par une incarnation surnaturelle. En tant qu’homme parfait, sans péché, Jésus pouvait enfin nous présenter à Dieu. Ce qui était d’une importance vitale au sujet de Son incarnation est confirmé par Jean lorsqu’il déclare, dans 1 Jean 4:2-3 : « Reconnaissez l’Esprit de Dieu à ceci ; tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair, est de Dieu ; et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde. »

Il est évident que Satan et ses démons reconnaissent Christ en tant que Fils de Dieu, comme dans Matthieu 4:3 : « Et s’étant approché de lui, le tentateur lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent des pains. » Et dans Matthieu 8:28-29 : « Quand il fut arrivé à l’autre bord, dans le pays des Gergéséniens, deux démoniaques, étant sortis des sépulcres, vinrent à lui, si furieux que personne n’osait passer par ce chemin-là ; et ils se mirent à crier en disant : Qu’y a-t-il entre nous et toi, Jésus, Fils de Dieu ? Es-tu venu ici pour nous tourmenter avant le temps ? » Mais eux ne le reconnaissent pas comme le Fils de l’homme !

Cette répugnance semble caractériser toutes les philosophies occultes comme le mouvement Nouvel Âge, ainsi que les religions panthéistes anciennes et modernes. Elles parlent avec aisance de Christ comme d’un Esprit qui pourrait se poser sur certaines personnes comme par un genre de possession, ce qu’ils appellent « adombrement », mais refusent amèrement de reconnaître que l’homme-Jésus était aussi le Fils de l’homme, Dieu incarné. Finalement, l’on réalise bien que Jésus est devenu le Fils de l’homme par l’incarnation, et Il demeurera toujours le Fils de l’homme ! L’apôtre Jean l’a vu dans toute Sa gloire, tel que nous Le verrons durant toute l’éternité comme : « quelqu’un de semblable au Fils de l’homme, vêtu d’une longue robe, et ceint sur la poitrine d’une ceinture d’or » (Apocalypse 1:13). Jean : « regardait encore, et voici, il y avait une nuée blanche, et sur la nuée quelqu’un assis qui ressemblait au Fils de l’homme, ayant sur sa tête une couronne d’or, et en sa main une faux tranchante » (Apocalypse 14:14).

Dieu : « ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur » (Hébreux 1:1-4).

Nous découvrons ici l’unique divinité du Fils de Dieu, par qui Jésus a, non seulement créé le monde, mais le soutient également par Sa Parole puissante. Notez que Jésus est identifié comme l’empreinte de la Personne de Dieu. Il n’y a rien de plus personnel que l’empreinte d’une personne. Donc, Jésus fut désigné l’héritier de tout ce qui existe. Ce chapitre nous démontre que le Fils de Dieu était reconnu même dans l’Ancien Testament, car, dans Psaume 2:7-12, nous pouvons lire : « Je publierai le décret de l’Éternel ; il m’a dit : Tu es mon fils ; aujourd’hui je t’ai engendré. Demande-moi, et je te donnerai les nations pour héritage, et pour possession les bouts de la terre. Tu les briseras avec un sceptre de fer, tu les mettras en pièces comme un vase de potier. Maintenant donc, ô rois, ayez de l’intelligence ; recevez instruction, juges de la terre. Servez l’Éternel avec crainte, et réjouissez-vous avec tremblement. Rendez hommage au Fils, de peur qu’il ne s’irrite, et que vous ne périssiez dans votre voie, quand sa colère s’enflammera tout à coup. Heureux tous ceux qui se confient en lui ! »

Et, dans Psaume 45:7, Dieu le Père déclare au Fils : « Ton trône, ô Dieu, demeure à toujours et à perpétuité ; le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité. » Et, dans Psaume 102:26-29, nous lisons : « Tu as jadis fondé la terre, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. Ils périront, mais toi tu subsisteras ; ils vieilliront tous comme un vêtement ; tu les changeras comme un habit, et ils seront changés. Mais toi, tu es toujours le même, et tes années ne finiront point. Les enfants de tes serviteurs habiteront en repos, et leur postérité sera affermie devant toi. » Et finalement, dans Psaume 110:1 : « L’Éternel a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds. »

Vous remarquerez également que Jésus est décrit comme étant la splendeur de Sa gloire et l’empreinte de Sa personne. Quelle belle description ! Jésus fut engendré par une conception miraculeuse dans le ventre d’une vierge afin que Son Père puisse Lui dire : « Tu es mon Fils, je t’ai engendré aujourd’hui ». Regardons ce qui fut dit de Jésus dans Actes 13:32-34 : « Et nous aussi, nous vous annonçons la bonne nouvelle que la promesse qui avait été faite à nos pères, Dieu l’a accomplie pour nous leurs enfants, lorsqu’il a suscité Jésus ; comme il est écrit dans le psaume second : Tu es mon fils, je t’ai engendré aujourd’hui. Mais qu’il l’ait ressuscité des morts, de telle sorte qu’il ne retourne plus à la corruption, il en a parlé ainsi : Je vous tiendrai fidèlement les promesses sacrées faites à David. »

Regardons maintenant le beau témoignage qui Lui fut rendu par Paul, dans Romains 1:4-7, lorsqu’il déclara : « selon l’esprit de sainteté, déclaré Fils de Dieu avec puissance, par sa résurrection des morts, savoir, Jésus-Christ notre Seigneur, par qui nous avons reçu la grâce et l’apostolat, afin d’amener à l’obéissance de la foi en son nom toutes les nations ; du nombre desquels vous êtes aussi, vous qui avez été appelés par Jésus-Christ ; à tous les bien-aimés de Dieu, appelés et saints, qui sont à Rome ; la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ ! »

Et lorsque : « Jésus eut été baptisé, il sortit aussitôt de l’eau ; et à l’instant les cieux s’ouvrirent à lui, et il vit l’Esprit de Dieu descendant comme une colombe et venant sur lui. Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir » (Matthieu 3:16-17). Le Père venait de confirmer Jésus comme le Fils bien-aimé, en qui Il avait pris plaisir. Et dans Son amour infini : « Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui. »

Ce salut fut cependant annoncé bien avant par Dieu le Père, dans Zacharie 9:9, où nous lisons : « Réjouis-toi avec transports, fille de Sion ! Jette des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici, ton roi vient à toi ; il est juste et vainqueur, humble et monté sur un âne, sur le poulain d’une ânesse. » Cette merveilleuse prophétie annonçait l’arrivée du Messie, monté sur un âne, entrant à Jérusalem. Cette prédiction fut accomplie par Jésus lorsqu’Il entra à Jérusalem, le dernier dimanche avant Sa mort. « Or, tout ceci arriva, afin que ces paroles du prophète fussent accomplies : Dites à la fille de Sion : Voici ton roi qui vient à toi, débonnaire et monté sur un âne, sur le poulain de celle qui porte le joug » (Matthieu 21:4-5). Toutefois, cette prophétie est suivie d’une autre : « Et je retrancherai les chars d’Éphraïm, et les chevaux de Jérusalem, et l’arc de combat sera ôté. Il parlera de paix aux nations, il dominera d’une mer à l’autre, et du fleuve aux extrémités de la terre » (Zacharie 9:10).

Néanmoins, cette prophétie ne fut pas accomplie à ce moment-là. Il y a eu des guerres en divers endroits dans le monde pratiquement chaque année depuis ce premier avènement de Jésus. Malgré cela, Jésus reviendra et Il parlera de paix à toutes les nations de la terre. Il y eut un temps, au début du vingtième siècle, où les nations furent impliquées dans une grande guerre qui devait mettre un terme à toutes les guerres. Mais plusieurs autres guerres ont suivi la Première Guerre Mondiale, et le nom de la fête consacrée à sa commémoration fut changé pour honorer plutôt les vétérans qui ont combattu dans toutes les autres guerres qui ont suivi. Pourtant, il n’existe toujours pas de véritable paix sur la terre.

En effet, il ne peut y avoir de paix durable entre les hommes tant et aussi longtemps qu’il n’y a pas de paix entre les hommes et Dieu. Seul le Seigneur Jésus-Christ peut établir une telle paix, car Lui seul est le Prince de la Paix. Il a déjà payé le prix pour rendre une telle paix éternelle possible : « Et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:20).

Lors du grand jour où Jésus reviendra sur terre, les humains de toutes les nations seront étonnés, car : « Il fait cesser les combats jusqu’au bout de la terre ; il rompt les arcs et brise les lances ; il brûle les chars au feu. Cessez, dit-il, et reconnaissez que je suis Dieu ; je serai exalté parmi les nations, je serai exalté par toute la terre » (Psaume 46:10-11). C’est ainsi que : « L’arrogance des hommes sera humiliée, et la fierté des grands sera abaissée ; et l’Éternel sera seul élevé en ce jour-là, et toutes les idoles disparaîtront » (Ésaïe 2:17-18). Et nous Ses Élus nous aurons enfin notre cité permanente.

Dans Hébreux 13:13-15, Paul nous dit : « Sortons donc hors du camp, pour aller à Lui, en portant son opprobre. Car nous n’avons point ici-bas de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir. Offrons donc sans cesse à Dieu par Jésus un sacrifice de louange, c’est-à-dire, le fruit de lèvres qui confessent son nom. » Il est vraiment intéressant de découvrir que les anciens explorateurs cherchaient continuellement un nouveau monde où ils pourraient établir une cité permanente pour le roi de leur pays d’origine. Le terme « nouveau monde » est habituellement associé aux trois parties du continent américain, celle du nord, celle du centre et celle du sud, ayant hérité du nom d’Amerigo Vespucci qui prétendait avoir été le premier à les découvrir.

Les historiens croient que c’est la raison principale pour laquelle les Amériques furent nommées d’après Amerigo Vespucci plutôt que Christophe Colomb. Pourtant, Colomb avait « découvert » quelques îles dans les Indes Occidentales, quelques années auparavant. En réalité, certains explorateurs nordiques et peut-être d’autres, avaient « découvert » ce nouveau monde plusieurs siècles avant ces deux messieurs, sans compter les « Indiens » américains qui étaient déjà établis dans ce monde nouveau pour les accueillir lors de leurs découvertes. Colomb a lui-même plusieurs lieux qui portent son nom. Pensons seulement aux villes de Columbus et de Columbia, ainsi que l’admirable Columbia River. Même l’Amérique elle-même fut appelée « Columbia » dans bon nombre de chansons et de poèmes.

Mais ce nouveau monde n’appartenait-il pas à notre Dieu qui l’avait créé et embelli afin d’accueillir ceux qui sont venu y demeurer ? Et ceux qui y sont venu et qui sont restés ont-ils été reconnaissants pour ce merveilleux cadeau reçu de la part du Créateur ? Rappelons-nous, cependant, qu’un nouveau monde s’en vient. À la nation d’Israël, constamment rebelle, Dieu avait prédit ceci, par la bouche de Son prophète : « C’est pourquoi, ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Voici, mes serviteurs mangeront, et vous aurez faim ; mes serviteurs boiront, et vous aurez soif ; voici, mes serviteurs seront dans la joie, et vous serez dans la confusion. Voici, mes serviteurs chanteront, de la joie qu’ils auront au cœur ; et vous, vous gémirez dans la douleur de votre cœur, et vous hurlerez dans le tourment de votre esprit ! Vous laisserez votre nom pour servir d’imprécation à Mes Élus ; et le Seigneur, l’Éternel te fera mourir ; mais il appellera Ses serviteurs d’un autre nom. Celui qui souhaitera d’être béni sur la terre, se bénira par le Dieu de vérité ; et celui qui jurera sur la terre, jurera par le Dieu de vérité ; car les détresses anciennes seront oubliées, et elles seront cachées à mes yeux. Car voici, je vais créer de nouveaux cieux et une nouvelle terre ; on ne se souviendra plus des choses passées, et elles ne reviendront plus en mémoire » (Ésaïe 65:13-17).

Jean, un prophète du Nouveau Testament, nous décrit cette merveilleuse époque que Dieu lui a accordé de voir dans une vision. Dans Apocalypse 21:1-5, Jean écrit : « Je vis ensuite un ciel nouveau et une terre nouvelle ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines. »

Incontestablement, ce que Jean nous déclare ici est une des plus glorieuses promesses de la Bible. Imaginez, finies les souffrances, finis les deuils à cause de la perte d’un être cher, finis les cris d’angoisses de toutes sortes. Dans le monde actuel, chaque individu doit vivre des moments de deuil, de souffrance et de frayeur à des degrés variés, qui aboutissent à la mort. « Cependant Jésus a porté nos maladies, et il s’est chargé de nos douleurs ; et nous, nous pensions qu’il était frappé de Dieu, battu et affligé. Mais il était meurtri pour nos péchés, et frappé pour nos iniquités. Le châtiment qui nous apporte la paix, est tombé sur lui, et par Sa meurtrissure nous avons la guérison. Nous étions tous, errants comme des brebis, nous suivions chacun son propre chemin, et l’Éternel a fait venir sur Lui l’iniquité de nous tous. Il est maltraité, il est affligé ; et il n’ouvre point la bouche ; comme un agneau mené à la boucherie, comme une brebis muette devant celui qui la tond, il n’ouvre point la bouche. Il a été retiré de l’angoisse et de la condamnation ; et qui dira sa durée ? Car il a été retranché de la terre des vivants ; il a été frappé pour le péché de mon peuple » (Ésaïe 53:4-8).

Et finalement, Jésus a même enduré l’atroce souffrance de la mort sur la croix à notre place. En mourant, néanmoins, Christ a vaincu la mort par une résurrection afin de vivre éternellement. Dans Apocalypse 1:18, Jésus Lui-même nous rassure en déclarant : « J’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer et de la mort. » Il peut donc promettre à tous ceux qui mettent leur foi en Lui d’avoir un jour un corps glorieux et immortel qui ne mourra plus jamais. Mais comment peut-Il faire pareille chose ? « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux, d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:20-21).

Dans 1 Corinthiens 15:51-53, Paul déclare : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. » Voilà le mystère expliqué, et qui n’est plus un mystère. Mais qu’en est-il de ceux que Dieu a appelés à Son service avant la première venue de Jésus, touchant l’annonce de cette merveilleuse promesse ? Dans Ésaïe 25:8-9, le prophète a écrit ceci : « Dieu détruira la mort pour jamais ; le Seigneur, l’Éternel, essuiera les larmes de tous les visages, et fera disparaître de toute la terre l’opprobre de son peuple ; car l’Éternel a parlé. Et l’on dira, en ce jour-là : Voici, il est notre Dieu ; nous avons espéré en lui, et il nous sauve. C’est l’Éternel ; nous avons espéré en lui : égayons-nous, et nous réjouissons de son salut ! »

Ésaïe fut inspiré d’écrire cela au-delà de 700 ans avant la naissance de Jésus. Cependant, c’est Pierre qui nous a transmis la nouvelle extraordinaire au sujet de ce Nouveau Monde que Dieu prépare pour Ses serviteurs. Dans 2 Pierre 3:8-9, il déclare : « Toutefois, bien-aimés, n’ignorez pas une chose, c’est que pour le Seigneur un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance. » Et, dans 2 Pierre 3:13-14, il ajoute : « Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite. C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, efforcez-vous d’être trouvés sans tache et sans reproche devant Lui dans la paix. » Et tous ceux qui, par la foi, sont justifiés par Jésus demeureront éternellement sur cette nouvelle terre où la justice habitera.

Avant d’en arriver là, dans 1 Pierre 4:17-19, le chef des apôtres déclare : « Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison de Dieu ; et s’il commence par nous, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ? Et si c’est à grand-peine que le juste est sauvé, que deviendront l’impie et le pécheur ? Que ceux donc qui souffrent par la volonté de Dieu, lui recommandent leurs âmes, comme à un Créateur fidèle, en faisant le bien. » Alors que Pierre écrivait sa première épître, sa préoccupation primordiale était d’encourager les croyants à demeurer fermes, face aux nombreuses souffrances et aux épreuves parsemées sur leur chemin. Donc, à quatre occasions, il utilise l’expression « la fin » afin de centrer l’attention du lecteur sur la résolution finale de toutes choses. Une étude de ces situations nous donnera un bon aperçu du but réel de ce livre.

La première condition se situe au niveau de notre foi en l’avènement de Jésus-Christ : « Que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, [en] remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes » (1 Pierre 1:8-9). « C’est pourquoi, ayant ceint les reins de votre entendement, et étant sobres, attendez avec une parfaite espérance la grâce qui vous sera apportée à la manifestation de Jésus-Christ ; comme des enfants obéissants, ne vous conformez point aux convoitises de votre ignorance d’autrefois. Mais comme celui qui vous a appelés, est saint, soyez vous-mêmes saints dans toute votre conduite. En effet il est écrit : Soyez saints, car Je suis saint » (vs 13-16). Nous devrions orienter complètement notre esprit sur l’ultime résolution de toutes nos épreuves.

Et cette occasion pourrait se produire en tout temps : « Car l’Évangile a été aussi annoncé aux morts [non convertis], afin que condamnés quant à la chair selon l’homme, ils vécussent quant à l’esprit selon Dieu. Au reste, la fin de toutes choses approche ; soyez donc sobres et vigilants dans les prières. Surtout ayez les uns pour les autres une ardente charité ; car la charité couvrira une multitude de péchés » (1 Pierre 4:6-8). Être sobres et vigilants veut simplement dire de rendre des jugements altruistes, fondés sur de bonnes décisions bibliques et non carrément sur nos émotions, ayant toujours l’éternité à l’esprit dans nos prières. Finalement, c’est notre texte du début qui nous situe dans le quatrième contexte du jugement. Le temps du jugement des chrétiens et des non chrétiens arrive à grand pas. Mais le jugement du peuple de Dieu est déjà commencé et, parfois, son déroulement n’est pas constamment plaisant ; il est néanmoins bénéfique. Car rappelons-nous que Dieu châtie continuellement en bon Père.

Son jugement sur les non convertis sera beaucoup plus sévère s’ils refusent inlassablement l’offre de la réconciliation avec Dieu par Jésus. Cette information devrait nous motiver vigoureusement dans notre propre ministère à prêcher aux non convertis. Donc, chaque converti a reçu des instructions de Jésus sur le travail consistant à répandre l’Évangile de l’établissement du Royaume de Dieu sur cette terre lorsque Jésus reviendra dans la gloire et en toute puissance.

En parlant du retour de Jésus, Zacharie 14:7-11 nous dit que : « Ce sera un jour unique, connu de l’Éternel ; il ne sera ni jour, ni nuit, mais sur le soir il y aura de la lumière. En ce jour-là, des eaux vives sortiront de Jérusalem, une moitié vers la mer d’Orient et l’autre moitié vers la mer d’Occident ; et ce sera en été comme en hiver. L’Éternel sera roi de toute la terre ; en ce jour-là, l’Éternel sera seul, et son nom seul. Et toute la terre deviendra comme la plaine, de Guéba jusqu’à Rimmon, au midi de Jérusalem ; et la ville sera élevée et demeurera en sa place, de la porte de Benjamin jusqu’au lieu de la première porte, jusqu’à la porte des angles, et de la tour de Hananéel jusqu’aux pressoirs du roi. On y habitera, et il n’y aura plus d’interdit ; mais Jérusalem demeurera en sûreté. » Malheureusement, ce n’est pas le cas aujourd’hui.

Peu importe les obstacles venant de tous côtés, Dieu ne peut être vaincu dans Son Plan de création pour la terre et pour Son peuple. Au commencement, Dieu était seul. Dans l’éternité il y aura un Dieu avec une famille immense qui sera composée de milliards d’individus immortels qui porteront tous Son nom. Dans l’attente de ce moment magistral, Dieu continue de travailler avec Ses futurs Élus en prêchant Son grand plan de réconciliation, tel que révélé dans Sa Parole. Dans le livre de l’Apocalypse, spécialement dans les deux derniers chapitres, nous sommes projetés dans une série de visions de gloires infinies montrant une terre renouvelée et purifiée sur laquelle notre Grand Créateur et Rédempteur viendra habiter éternellement avec Ses enfants glorifiés enfin devenus réellement à Son Image et à Sa Ressemblance.

Cependant, dans le dernier chapitre, nous avons des instructions finales de notre Seigneur afin de nous guider jusqu’à Son retour. Dans Apocalypse 22 :17, Jésus lance une invitation ouverte à l’humanité entière en disant : « Que celui qui a soif, vienne ; et que celui qui voudra de l’eau vive, en reçoive gratuitement. » Ensuite, Jésus lance un dernier avertissement à ceux qui oseraient tordre Sa Parole afin de l’utiliser à leur profit. « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre, que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre » (vs18-19).

Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Églises. C’est un avertissement grave à tous ces ministres, pasteurs et apôtres autoproclamés qui s’enrichissent en prêchant les fables que le monde veut bien entendre. Inutile de jouer avec les énoncés de la Bible. Il n’y a de salut en personne, sauf par Jésus, la Parole vivante de Dieu. Ensuite, nous voyons une dernière promesse de Jésus : « Celui qui rend témoignage de ces choses, dit : Oui, je viens, bientôt. Amen ! [Et l’apôtre Jean ajoute] : Oui, Seigneur Jésus, viens ! » (v. 20).

Voilà ce que nous attendons tous avec anticipation et avec joie. Finalement, le livre se termine par une dernière bénédiction, tout comme Paul l’a fait dans toutes ses épîtres. Que : « La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous ! Amen » (v. 21).




D.525 – Les derniers temps

Par Joseph Sakala

Dans sa deuxième lettre à Timothée, Paul établit une image réaliste des caractéristiques humaines qui existeront dans les derniers jours. Paul lui dit, dans 2 Timothée 3:1-5 : « Or, sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là. » En étalant ces comportements caractéristiques de la société, Paul dévoile également ce qui sera prêché dans les églises et qui amènera ces gens à agir ainsi.

Donc, sans les nommer directement, Paul s’adresse aux dirigeants religieux des derniers jours. Ils observeront une forme extérieure de piété dans leurs beaux costumes impressionnants, dans leurs grands bâtiments luxueux, avec différents sacrements religieux et dans des assemblées remplies de chants et de témoignages variés, tout en rejetant les aspects divins pour lesquels ces églises existent. Les leaders désireront présenter les appâts religieux qui plairont aux congrégations, car ils seront enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu. Ces spécifications de Paul décrivent très bien le monde moderne actuel de scientisme, de spiritisme et de théologie libérale, qui inondent présentement pratiquement toutes les dénominations religieuses.

Et ces « croyances » se déversent dans toutes les sphères modernes de la société, tels le mouvement de libération des femmes, les droits des gays, le panthéisme du Nouvel Age, et j’en passe. Malgré que ces mouvements semblent indépendants dans leur structure initiale, ils ont tous en commun un élément vital en partage : ils rejettent le christianisme biblique et surtout la création par un Dieu tout-puissant et omniscient. Plusieurs prédicateurs portent une allégeance nominale aux enseignements de Christ et à la Bible, mais renient invariablement la puissance de Dieu dans la création de tout ce qui existe, tels les miracles extraordinaires de la Bible, le Déluge, la séparation de la Mer Rouge, etc.

Cette prophétie sur les derniers jours n’est pas seulement inscrite dans les Écritures à titre d’information. Elle contient un avertissement urgent, très vital pour les véritables chrétiens qui sont continuellement soumis aux pressions afin de faire des compromis avec ces humanistes libéraux sur la doctrine de la création par Dieu en contraste avec la théorie de l’évolution, qui demeure pourtant toujours une théorie. Trop de « chrétiens » ont accepté le système évolutionnaire fondé sur des « ères géologiques », et leur vie spirituelle est tragiquement en danger.

Au lieu de faire des compromis avec ces naturalistes évolutionnistes et les libéraux religieux, comme bon nombre d’évangélistes sont en train de le faire, il serait beaucoup mieux pour eux de se concentrer sur l’avertissement de Paul : éloignez-vous aussi de ces gens-là ! Il y a toujours eu un peu de confusion au sujet du terme « derniers jours ». Plusieurs associent cette expression avec l’époque de la Grande Tribulation. D’autres vont jusqu’à reléguer cette période au retour de Jésus pour mettre fin à l’univers. Et dire qu’il existe des prêcheurs qui se plaisent à enseigner une fausseté pareille.

Il y a une prophétie, dans Joël 2:27-29, où Dieu dit : « Vous saurez que je suis au milieu d’Israël ; que moi, l’Éternel, Je Suis votre Dieu, et qu’il n’y en a point d’autre ; et mon peuple ne sera plus jamais confus. Et il arrivera, après ces choses, que je répandrai Mon Esprit sur toute chair ; vos fils et vos filles prophétiseront ; vos vieillards auront des songes, et vos jeunes gens des visions. Et même sur les serviteurs et sur les servantes, en ces jours-là, je répandrai Mon Esprit. » L’apôtre Pierre a utilisé cette même prophétie le Jour de la Pentecôte.

Dans Actes 2:14-21 nous lisons : « Mais Pierre, se présentant avec les onze, éleva sa voix, et leur dit : Hommes juifs, et vous tous qui habitez à Jérusalem, sachez ceci, et prêtez l’oreille à mes paroles : car ceux-ci ne sont point ivres, comme vous supposez, puisque c’est la troisième heure du jour. Mais c’est ici ce qui a été prédit par le prophète Joël : Il arrivera dans les derniers jours, dit Dieu, que je répandrai de mon Esprit sur toute chair, vos fils et vos filles prophétiseront ; vos jeunes gens auront des visions, et vos vieillards auront des songes. Et certes, dans ces jours-là, je répandrai de mon Esprit sur Mes serviteurs et sur Mes servantes, et ils prophétiseront ; et je ferai des prodiges en haut dans le ciel, et des signes en bas sur la terre, du sang et du feu, et une vapeur de fumée ; le soleil sera changé en ténèbres, et la lune en sang, avant que la grande et éclatante journée du Seigneur vienne ; et il arrivera que quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé. »

Il est évident que, dans le discours de Pierre, il va au-delà de la Pentecôte, jusqu’au retour de Jésus dans la gloire. Pierre a même réaffirmé la façon dont notre salut fut rendu réalisable : « Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu. Ayant purifié vos âmes, en obéissant à la vérité, par l’Esprit, pour avoir un amour fraternel et sans hypocrisie, aimez-vous avec constance les uns les autres d’un cœur pur » (1 Pierre 1:18-22).

Et afin qu’il n’y ait pas de doute possible sur les temps dans lesquels nous vivons, l’apôtre Jean a simplement déclaré : « Petits enfants, c’est ici la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’antichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antichrists ; par où nous connaissons que c’est la dernière heure » (1 Jean 2:18). L’avertissement de Paul à Timothée était que ces derniers jours seraient remplis de choses périlleuses, de stress, qui réduirait notre pouvoir de combattre, un temps dangereux et difficile par la pression qui existerait partout dans toutes les situations.

Ces temps sont aussi considérés comme des saisons ou des périodes qui caractériseront ces jours. À la lumière des versets que nous venons de lire, il est sûr que les apôtres considéraient que « les derniers jours » étaient déjà commencés de leur vivant et qu’ils s’étendraient jusqu’à la culmination des catastrophes, juste avant le retour glorieux de Jésus-Christ, lors des calamités célestes décrites.

Les versets qui suivent contiennent une liste de choses stressantes pour ceux qui voudront vivre selon la volonté divine. Ainsi, l’avertissement est unique et s’applique à toutes les générations depuis son énoncé. Voilà pourquoi Paul insiste sur ce fait, disant : « L’Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons ; par l’hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée » (1 Timothée 4:1-2). C’est arrivé durant chaque siècle du christianisme et ce, depuis le début de l’Église.

Nous voyons la puissance de ces faux docteurs qui allaient avoir la conscience cautérisée. En effet, « cautérisée » n’a pas le même sens qu’aseptisée ou stérilisée… Je serais plutôt d’accord avec carbonisée ou brûlée. Je crois que cela s’approche plus de ce que Paul veut dire, en regard de ceux qui prêchent des doctrines de démons. Il n’est donc pas surprenant de voir Paul déclarer : « Or, tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés. Mais les hommes méchants et les imposteurs iront en empirant, séduisant et étant séduits » (2 Timothée 3:12-13). Ceci est également arrivé durant chacun des siècles depuis Christ.

Dans son épître d’un seul chapitre, l’apôtre Jude utilise vingt-et-une illustrations pour décrire les hommes impies qui s’attaquent constamment à la foi et à la piété données une fois aux saints. Jude déclare : « Ce sont des vagues furieuses de la mer, rejetant l’écume de leurs impuretés ; des astres errants auxquels l’obscurité des ténèbres est réservée pour l’éternité » (Jude 1:13). Son épître déborde d’imagerie pour ceux qui osent susciter la désobéissance et la dissension chez le peuple de Dieu. Dans ce passage, Jude les compare à des vagues furieuses durant une tempête, déversant l’écume de honte de leurs paroles impures. L’image physique est déjà assez dégoûtante, puisqu’au fur et à mesure que ces vagues augmentent, elles ramassent les détritus de la mer pour les déverser sur la rive.

Ainsi en est-il de ces impies qui, pendant de longues périodes, accumulent des choses honteuses afin de les déverser sur les chrétiens, en médisances et en calomnies, à chaque occasion qui se présente à eux. La comparaison du prophète Ésaïe est encore plus adroite lorsqu’il dit : « Mais les méchants sont comme la mer agitée, qui ne peut se calmer, dont les eaux rejettent de la vase et du limon. Il n’y a point de paix pour les méchants, dit mon Dieu » (Ésaïe 57:20-21). La honte déversée par ces gens ne fait pas que salir, mais pourrait endommager la vie spirituelle des convertis.

Paul aussi a mis les Corinthiens en garde contre ces gens au comportement malhonnête. Ainsi, dans 2 Corinthiens 4:2, Paul leur dit : « Mais nous avons rejeté les choses honteuses qu’on cache, ne nous conduisant point avec artifice, et ne falsifiant point la parole de Dieu, mais nous recommandant nous-mêmes auprès de toute conscience d’homme devant Dieu, par la manifestation de la vérité. » Un passage que bon nombre de pasteurs auraient intérêt à mettre en pratique.

Pour contraster avec ce que ces impies prêchaient, Paul et ses co-ouvriers confirmaient ouvertement la vérité en se recommandant eux-mêmes en toute conscience devant Dieu. Tout comme Jude, Paul a prédit la destruction pour ce genre d’individu. Aux Philippiens, Paul est allé jusqu’à déclarer : « Car plusieurs, je vous l’ai dit souvent, et maintenant je vous le redis en pleurant, se conduisent en ennemis de la croix de Christ ; leur fin sera la perdition ; leur Dieu, c’est leur ventre, leur gloire est dans leur infamie, [puisque] leurs affections sont aux choses de la terre » (Philippiens 3:18-19). Pour s’enrichir, ces impies prêchent un Christ homosexuel afin d’ordonner leurs propres ministres homosexuels et lesbiennes, et ainsi, attirer et permettre l’homosexualité au sein de leur dénomination, au nom de Jésus.

Jude décrit ces gens comme ayant l’écume à la bouche, ce qui est fort semblable à une possession démoniaque dans les Écritures. Alors que Jésus prêchait : « un homme de la foule, prenant la parole, dit : Maître, je t’ai amené mon fils qui est possédé d’un esprit muet. En quelque lieu qu’il le saisisse, il le déchire ; et il écume, il grince les dents, et se dessèche ; et j’ai prié tes disciples de le chasser ; mais ils ne l’ont pu » (Marc 9:17-18). Et quelle fut la réplique de Jésus ? Répondant, Il dit : « O race incrédule et perverse, jusqu’à quand serai-je avec vous et vous supporterai-je ? Amène ici ton fils. Et comme il approchait, le démon le terrassa, et l’agita violemment ; mais Jésus reprit fortement l’esprit immonde, et guérit l’enfant, et le rendit à son père, » dans Luc 9:41-42.

Médicalement parlant, les symptômes de possession satanique sont, de nos jours, rarement assez clairs pour convaincre notre système judiciaire, même lorsque les gens possédés commettent des crimes crapuleux. Au lieu d’accepter la possibilité d’une possession diabolique, la médicine moderne concentre plutôt ses efforts sur le coupable, le déclarant simplement malade et qu’il faut le soigner avec la multitude de psychologues et de psychiatres, sans parler de l’abondance des médicaments. Finalement, ils déclarent que le fautif est simplement victime du système. Probablement que Jude voulait nous mettre en garde contre la source démoniaque qui anime ces impies, en nous exhortant carrément à nous éloigner de ces gens.

Dans un autre domaine de séduction, Jude déclare que : « Ce sont des gens qui murmurent, qui se plaignent toujours, qui marchent suivant leurs convoitises, dont la bouche profère des paroles d’orgueil, et qui, par intérêt, admirent les personnes d’apparence » (Jude 1:16). L’épître de Jude cite plusieurs incidents de la jeune histoire d’Israël, peu de temps après sa délivrance de l’esclavage en Égypte. En très peu de temps, cette nation est passée par la Mer Rouge, a goûté à l’eau amère devenue potable, a vu l’eau sortir d’un rocher et fut nourrie avec la manne du ciel. Malgré cela, quand les douze espions revinrent du pays de Canaan qui leur fut promis, les enfants d’Israël se sont révoltés contre Dieu ainsi que contre la gouvernance de Moïse. « Ces hommes, qui avaient décrié le pays, moururent frappés d’une plaie devant l’Éternel » (Nombres 14:37).

Quelques-uns de ceux qui appuyaient auparavant ces espions défaitistes ont voulu se battre contre les Cananéens. « Toutefois, ils s’obstinèrent à monter vers le sommet de la montagne ; mais l’arche de l’alliance de l’Éternel et Moïse ne sortirent pas du milieu du camp. Et les Amalécites et les Cananéens, qui habitaient dans cette montagne, descendirent, et les battirent et les taillèrent en pièces jusqu’à Horma » (Nombres 14:44-45). Une bonne partie de l’histoire de la nation d’Israël est marquée d’incidents mêlés de rébellion contre Dieu. Le Psaume 81 nous donne un résumé de la façon dont Dieu perçoit ce genre de comportement. Dans Psaume 81:10-13, Dieu leur dit : « Qu’il n’y ait point chez toi de dieu étranger ; ne te prosterne pas devant les dieux des nations ! Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait remonter du pays d’Égypte. Ouvre ta bouche, et je la remplirai. Mais mon peuple n’a pas écouté ma voix ; Israël n’a pas voulu m’obéir. Et je les ai abandonnés à la dureté de leur cœur, pour marcher selon leurs conseils. »

Jude utilise une expression inhabituelle pour décrire ceux qui en manipulent d’autres pour leur avantage personnel. L’apôtre les identifie à des gens « dont la bouche profère des paroles d’orgueil » (Jude 1:16). Ce sont des mots lourds de sens décrivant des cœurs pleins de convoitise et d’amertume, n’ayant aucun remord à manipuler les autres pour profiter d’eux. Il paraîtrait que les gens qui murmurent et qui se plaignent continuellement ne se privent pas non plus d’utiliser leurs paroles chargées pour manipuler les brebis honnêtes et naïves, afin d’atteindre leurs propres buts. Ce sont des nuages sans pluie spirituelle, qui causent beaucoup de dégâts à l’alimentation spirituelle du peuple.

Aux personnes qui veulent faire Sa volonté, Dieu déclare : « Je traiterai avec elles une alliance de paix, et j’exterminerai du pays les bêtes sauvages ; et Mes brebis habiteront en sécurité au désert, et dormiront dans les bois. Je les comblerai de bénédictions, elles et les environs de mon coteau ; en sa saison je ferai tomber la pluie : ce seront des pluies de bénédiction. Les arbres des champs produiront leur fruit, et la terre rapportera son revenu ; elles seront en sécurité dans leur pays, et elles sauront que je suis l’ÉTERNEL » (Ézéchiel 34:25-27). C’est immensément différent des inondations causées par des pluies qui détruisent des récoltes entières et la terre qui ne rapporte que peu de revenu. Au lieu d’être en sécurité, les familles sont trop souvent forcées de se déplacer pour sauver leurs vies.

Dans sa description de l’énorme statue du songe de Nébucadnetsar, Daniel lui explique : « Et comme tu as vu les pieds et les doigts en partie d’argile et en partie de fer, ce sera un royaume divisé ; mais il y aura en lui de la force du fer, parce que tu as vu le fer mêlé avec l’argile ; et comme les doigts des pieds étaient en partie de fer et en partie d’argile, ce royaume sera en partie fort [fer], et en partie fragile [argile]. Quant à ce que tu as vu le fer mêlé à l’argile, c’est qu’ils se mêleront par des alliances humaines ; mais ils ne seront pas unis l’un à l’autre, de même que le fer ne s’allie point avec l’argile, [possiblement deux niveaux unis par une alliance fragile]. Et dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit [le Royaume de Dieu] ; et ce royaume ne passera point à un autre peuple [il sera dirigé par les Élus de Dieu] ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement » (Daniel 2:41-44).

C’est la première fois que nous entendons parler officiellement de ces deux paliers de direction en Europe, suggérés par la France. Cependant, la Bible prédit clairement que, dans les derniers temps, dix rois donneront leur pouvoir à cette Bête politique tel que nous le lisons dans Apocalypse 17:12-13 : « Et les dix cornes que tu as vues, sont dix rois qui n’ont pas encore reçu l’empire ; mais ils auront la puissance comme rois, avec la bête, pour une heure [environ trois ans et demi]. Ils ont un même dessein, et donneront leur puissance et leur autorité à la bête. » Notez que ces dix rois sont dix royaumes, Mais de quelle manière ces dix royaumes se manifesteront-ils ? Nous ne le savons pas encore, car cela ne semble pas avoir été établi.

Le Nouvel Ordre Mondial sera mis sur pied par le seul peuple international de la terre : les Juifs. Ceux-ci se disent Juifs, mais ils n’en sont pas et ils mentent (Apocalypse 2:9 et 3:9). Mais Satan en a fait son peuple et ils se sont emparés du pouvoir mondial depuis quelques siècles. Ils sont les véritables décideurs dans tous les domaines de la société. Ils font et défont les gouvernements de tous les pays du monde. Ils possèdent une énorme partie de toutes les richesses de la terre. Et contrôlent également les puissantes armées, selon leurs besoins, dans le but de maintenir leur pouvoir. Une chance que nous ayons un Dieu qui nous assure que cette comédie sera de très courte durée. De deux ans et demi, et Dieu Se réservera un an pour tout anéantir leur projet de Nouvel Ordre Mondial. Il n’y aura pas de gouvernement mondial sur la terre avant celui que Jésus viendra établir et qui ne sera jamais remplacé.

Car, dans Daniel 2:44-45, nous lisons que : « dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit ; et ce royaume ne passera point à un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement, comme tu as vu que de la montagne une pierre s’est détachée sans le secours d’aucune main, et qu’elle a brisé le fer, l’airain, l’argent et l’or. Le grand Dieu a fait connaître au roi ce qui arrivera ci-après. Le songe est véritable, et l’interprétation en est certaine. » Le système babylonien en entier sera anéanti en une année, puis, il sera remplacé par le Royaume de Christ et de Ses Élus.

Alors que la Sainte Bible prophétise la possibilité d’une annihilation de toute vie humaine sur la terre, Jésus Lui-même a dit dans Matthieu 24:22 : « Que si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des élus ils seront abrégés. » Donc, seul le retour de Jésus empêchera cette catastrophe épouvantable de devenir une réalité. Et remarquez bien que Daniel nous déclare que le songe est véritable, et l’interprétation en est certaine. Allons-nous croire Dieu ou certains hommes qui se prennent pour des dieux ?

Pendant ce temps, en quelque part dans les ténèbres, non seulement les grandes banques européennes et américaines ne craignent-elles pas l’effet domino et les faillites des pays, mais elles les provoquent et les planifient longtemps d’avance ! Les banques centrales des pays n’appartiennent pas à ces pays, CE SONT DES BANQUES PRIVÉES ! Les difficultés financières des gouvernements n’ont aucune incidence sur ces banques, au contraire, elles les enrichissent depuis des siècles ! Ces banques ne nagent pas dans l’incertitude. Elles sont au centre même de la Synagogue de Satan et suivent le plan de leur maître. Si vous pouviez saisir jusqu’à quel point les gouvernements européens, américains, asiatiques, africains, et océaniques n’ont pas de pouvoir ! Les chefs d’états ne sont que des marionnettes lamentables et corrompues qui dansent au bout de leurs cordes au gré des véritables manipulateurs, dont nos informateurs ne parlent JAMAIS dans leurs médias.

S’il y a un système où l’argent coule à torrent, c’est bien le système bancaire international. Ce système n’appartient qu’à une petite poignée de familles juives à la tête de laquelle se trouve la Maison Rothschild, la famille la plus riche de toute l’histoire de l’humanité (elle posséderait 80 % des biens de la terre !). Toute cette désinformation à propos des prétendues difficultés des banques, c’est de la pure intoxication pour que les économistes ne comprennent pas ce qui se passe, que les télévangélistes tirent des alarmes là où il n’y a pas le feu et que les médias apportent des conclusions politiques et commerciales complètement en dehors de la réalité. La confiance diminue et la contagion menace. Tous soupçonnent que quelque chose de très mauvais pointe à l’horizon, et aucun montant d’argent ne suffira pour l’empêcher.

Souvenez-vous de la chute des banques, en 2008, aux États-Unis, et tout ce que cette catastrophe a déclenché. Un de ces nombreux coups de génie des Rothschild et des Rockefeller qui en ont profité pour s’en mettre plein les poches et installer plus confortablement leurs hommes en poste. Il n’y a rien comme une bonne crise économique pour faire changer les lois dans la direction que l’on désire. Lors de toutes les crises économiques des derniers centenaires, ces grands banquiers ont accru leur pouvoir et leur influence dans toutes les sphères de la société. Ne vous laissez pas avoir par les interprétations fallacieuses des prétendus spécialistes économiques et pseudo-eschatologistes. Petite correction : on ne peut pas arracher 100 $ milliards au système bancaire. Point à la ligne. De plus, 100 $ milliards, ce n’est rien pour le système bancaire, car n’oublions pas que ce système s’est donné le pouvoir de créer l’argent à partir du néant !

Les banques ne sont donc jamais en danger, car elles CRÉENT L’ARGENT À PARTIR DE RIEN ! Mais des gouvernements du monde entier piétinent vers la faillite. Et leurs biens reviendront à qui ? Aux banques ! Et si la Grèce s’en sortait, qui viendrait secourir l’Espagne ? Personne ne pourra sauver les États-Unis, parce que les banques ne sont pas là pour sauver les pays et leurs économies ! Elles sont là pour conserver le pouvoir qu’elles ont depuis des centaines d’années et qui aboutira bientôt en un Gouvernement Mondial dirigé par elles. Et l’écroulement des pays fait partie du plan ! Car la Synagogue de Satan – la Juiverie Internationale – vise à la disparition des frontières et de la souveraineté des nations du monde.

Les dirigeants de gouvernements ne changeront pas le système financier, car : 1) ils n’en ont pas le pouvoir et 2) les banquiers internationaux (beaucoup plus puissants que tous les gouvernements du monde) ont BÂTI ce système pour qu’il fonctionne exactement comme il le fait en ce moment. LE SYSTÈME BANCAIRE N’A PAS POUR FONCTION D’AIDER LES PAYS À SE SORTIR DES DETTES ! Le système bancaire est la raison même des troubles des divers gouvernements. Les grands banquiers juifs ont créé le système bancaire pour s’emparer des biens de toute la population des Gentils du monde ! Il n’y aura donc pas de changement, oubliez ça, ce n’est pas du tout leur intention.

Pour le moment, les leaders mondiaux jouent à la chaise musicale sur le Titanic, et les marchés d’argent deviennent encore davantage accros à la drogue de la dette. Bientôt, nous verrons des grincements de dents, et nous entendrons peut-être la trompette qui annoncera l’écroulement des bourses internationales avec le système bancaire mondial à ses trousses. En effet, un changement radical de la structure du système mondial sera primordial, mais pas à la façon des hommes, car leur système entier est fondé sur la convoitise, la compétition frauduleuse, la cupidité, la fraude et l’amour de l’argent. Ce sont justement ces mêmes structures qui nous ont guidés vers l’état où nous sommes présentement.

Voilà, c’est aussi simple que ça. Et c’était tout à fait intentionnel. Ça fait des siècles que tout cela se prépare. Croyez-vous vraiment que les crises économiques soient un phénomène imprévisible ? Bien au contraire, il s’agit d’une orchestration toujours bien organisée et contrôlée. Mais « on » veut nous faire croire que l’économie est une machine aveugle dont on ne peut prévoir les dérapages. Foutaise ! Les grands banquiers internationaux, dont personne ne veut parler, sont devenus de véritables experts dans l’art de contrôler tout le phénomène économique, et ils sont sans scrupules. Mais ça, il paraît qu’il ne faut pas le dire ! Or, maintenant, vous le savez.

La philosophie utilisée par les grandes corporations encourage à emprunter et à dépenser l’argent qu’ils n’ont pas. Les gouvernements du monde entier dépensent énormément pour satisfaire l’électorat. Les politiciens accordent des contrats de constructions inutiles pour assurer leur réélection. Trop de personnes désirent extorquer abondamment plus de la société que ce qu’elles sont disposées à donner. Elles sont en faveur d’enlever aux autres afin de pouvoir vivre à l’aise. Cette cupidité de la nature humaine est la cause principale de tous nos problèmes. « Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs », a dit l’apôtre Paul à son disciple, dans 1 Timothée 6:10.

Personne ne veut accepter de vivre avec les conséquences de la cupidité et de la compétition malhonnête. Mais qui est disposé à vivre selon un budget équilibré ? Quel sera le premier gouvernement à établir un budget balancé, même au risque d’une récession temporaire ? Cela pourrait se faire si on enlevait le pouvoir aux banques centrales — qui sont des banques privées — d’émettre la monnaie et de prêter avec intérêt. Mettez les banques dehors et redonnez au gouvernement son droit de produire la monnaie et tout va changer. Sauf que les chefs d’état qui ont voulu tenter cela sont morts assassinés (ex. : Abraham Lincoln, John F. Kennedy, etc.).

Si la nature humaine demeure inchangée, ce monde ne solutionnera pas ses problèmes économiques. Le temps se fait court, et avec chaque nouvelle crise, la solution devient plus lourde, et le crash mondial approche à grand pas. La seule « réussite » que les hommes politiques ont inventée serait un Nouvel Ordre Mondial. Un peu trop tard, ne trouvez-vous pas ? Mais quand l’avenir du monde repose exclusivement sur un coup de téléphone rouge… oups ! encore une propagande.

L’histoire du téléphone rouge doit bien faire rire les dirigeants de la Synagogue de Satan qui ont inventé cela pour faire peur au monde et détourner son regard des vraies questions qu’il devrait se poser et de voir les véritables coupables ; préparez-vous à voir une multiplication dévastatrice des crises futures. La question que tous devraient se poser, c’est : est-ce dans un tel monde que vous aimeriez vivre ? Pourtant, il y a une solution qui est prête à paraître et elle ne viendra pas des hommes. Néanmoins, elle viendra peut-être plus vite que le monde ne le spécule et elle prendra la terre entière par surprise.

L’apôtre Jean nous donne une description de cet événement au plus fort de la Troisième Guerre Mondiale, alors que la population de la terre entière sera au bord du génocide total. Dans Apocalypse 19:11-16, Jean nous déclare : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDÈLE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et Son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. Les armées qui sont dans le ciel, vêtues de fin lin blanc et pur, le suivaient sur des chevaux blancs. Il sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations, car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout-Puissant. Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS. »

Oui, c’est Jésus qui reviendra pour mettre fin à toute la confusion créée par les humains qui se croyaient plus intelligents que Dieu. Mais c’est Dieu qui aura le dernier mot avec « Son Nouvel Ordre Mondial », qui s’appellera Le Royaume de Dieu et qui demeurera éternellement. Voilà un monde organisé de telle manière que tous les humains se plairont à y vivre. Un monde sans guerre, une paix sans fin, dans le bonheur, la joie, la coopération et l’amour.




D.492 – La loi de liberté

Par Joseph Sakala

Dans Jacques 2:10-12, nous lisons : « Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d’adultère, mais que tu tues, tu es transgresseur de la loi. Ainsi, parlez et agissez comme devant être jugés par la loi de la liberté. » Nous avons donc le privilège de vivre en liberté où nous pouvons adorer Dieu en toute liberté, en accord avec Sa Parole. La liberté ne nous donne pas le droit de pécher, car même la loi du pays nous défend certaines choses. Fondamentalement, la loi des gouvernements est fondée sur la loi naturelle de Dieu telle que dévoilée dans la Parole de Dieu. Dans ce contexte, nous avons la liberté, mais pas la liberté de défier la loi physique de la gravité, ni la loi spirituelle de la liberté.

De nos jours, certains individus recherchent la licence plutôt que la liberté, ce qui est une contradiction de termes, car la licence n’est pas la liberté. Jésus Lui-même a déclaré aux Juifs qui avaient cru en lui : « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes véritablement mes disciples. Et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » (Jean 8:31-32). Nous affranchir de quoi ? Du péché. Or, la licence, c’est la soumission à l’esclavage du péché. Oui la vérité vous rendra libre, mais pas de transgresser la vérité que l’on vient de voir. Dans 1 Jean 3:4-6, nous apprenons que : « Quiconque pèche, transgresse aussi la loi ; car le péché est une transgression de la loi. Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en lui. Quiconque demeure en lui, ne pèche point ; quiconque pèche, ne l’a point vu et ne l’a point connu. » Et comme personne n’est parfait : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:9).

Mais cette déclaration de Jean ne l’a pas empêché de dire, dans 1 Jean 3:8-10 : « Celui qui commet le péché, est du diable ; car le diable pèche dès le commencement. Or, le Fils de Dieu a paru pour détruire les œuvres du diable. Quiconque est né de Dieu, ne commet point le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. C’est en cela que se révèlent les enfants de Dieu, et les enfants du diable. » C’est pourquoi Jacques dit bien : « Et après que la convoitise a conçu, elle enfante le péché ; et le péché étant consommé, engendre la mort », et non la liberté (Jacques 1:15). Personne ne peut être sauvé par la loi ; cependant, ceux qui sont sauvés le sont par la grâce. Et cette grâce nous vient de Dieu par la foi en Christ. Ainsi, la loi est sainte et le commandement est saint, juste et bon.

On pourrait donc se joindre à David et proclamer : « Et je garderai ta loi constamment, à toujours et à perpétuité. Je marcherai au large, parce que j’ai recherché tes commandements. Je parlerai de tes témoignages devant les rois, et je n’aurai point de honte » (Psaume 119:44-46). Il y a vraiment une loi de liberté et quiconque voudra y marcher le fera selon la volonté de Christ. « Mais celui qui aura plongé ses regards dans la loi parfaite, celle de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais pratiquant les œuvres, celui-là sera heureux dans ce qu’il aura fait » (Jacques 1:25).

C’est cette loi de la liberté qui doit amener la paix sur la terre. Mais avons-nous vraiment la paix sur la terre ? Les hommes connaissent une sorte de paix qui peut se résumer à une trêve fragile entre deux guerres, mais maintenant, cette paix n’est pas disponible à cause de toutes les petites guerres éclatant un peu partout sur la terre, les actes de terrorismes, les assassinats politiques et j’en passe. Jérémie avait si bien prophétisé : « Et ils pansent à la légère la plaie de la fille de mon peuple, disant : Paix, paix ! et il n’y a point de paix. Sont-ils confus d’avoir commis des abominations ? Ils n’en ont même aucune honte, et ils ne savent ce que c’est que de rougir. C’est pourquoi ils tomberont parmi ceux qui tombent ; quand je les visiterai, ils seront renversés, dit l’Éternel » (Jérémie 6:14-15).

Ce jugement écrit par le prophète Jérémie sur les faux prophètes de son temps pourrait bien trouver un parallèle aujourd’hui. Le même embarras fut prononcé par Jérémie, au chapitre 8, verset 11 ; alors, incontestablement, il devait le considérer important. Le prophète Ézéchiel a lancé le même jugement contre les faux prophètes de son temps. « Et ces choses arriveront parce que, oui, parce qu’ils égarent mon peuple, en disant : Paix ! quand il n’y a point de paix. Mon peuple bâtit un mur, eux ils le recouvrent de mortier. Dis à ceux qui le recouvrent de mortier, qu’il s’écroulera. Une pluie violente surviendra, et vous, grêlons, vous tomberez, et un vent de tempête éclatera. Et voici, le mur s’écroule. Ne vous dira-t-on pas : Où est le mortier dont vous l’aviez couvert ? Car ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Dans ma fureur, je ferai éclater un vent de tempête ; dans ma colère il surviendra une pluie torrentielle, et dans mon indignation des grêlons tomberont, pour tout détruire. Et je renverserai le mur que vous aviez recouvert de mortier ; je le jetterai à terre, tellement que ses fondements seront mis à nu ; il s’écroulera, et vous serez entièrement détruits sous ses décombres, et vous saurez que je suis l’Éternel » (Ézéchiel 13:10-14).

Presque chaque individu préférerait vivre en paix, mais le mot lui-même est devenu un cliché ironique. L’observance annuelle de la Journée des Vétérans, originalement appelée « Jour de l’Armistice », exprimait l’espérance que, lorsque la guerre courante serait réglée, elle deviendrait la guerre finale et alors, il y aurait « paix, paix ». Le mot « armistice » vient du latin qui veut dire « armements au repos ». Mais il n’y a pas de paix ; il y a eu de nombreuses guerres à l’époque des Babyloniens, au temps des Romains, à l’ère médiévale et durant toutes les époques. Même aujourd’hui, il existe des douzaines de petites « guerres et de bruits de guerres » à n’importe quelle année (Matthieu 24:6) et ces petites guerres continueront jusqu’à l’avènement de Christ, le « Prince de Paix ». Il parlera de paix aux nations, Il dominera d’une mer à l’autre et du fleuve aux extrémités de la terre (Zacharie 9:10).

Pendant ce temps, l’apôtre Jacques nous rappelle notre culpabilité personnelle. « D’où viennent parmi vous les dissensions et les querelles ? N’est-ce pas de vos passions, qui combattent dans vos membres ? Vous convoitez, et vous n’obtenez pas ; vous êtes meurtriers et jaloux, et vous ne pouvez être satisfaits ; vous luttez, et vous faites la guerre, et vous n’obtenez pas, parce que vous ne demandez pas. Vous demandez, et vous ne recevez point, parce que vous demandez mal, et dans la vue de satisfaire à vos plaisirs. Hommes et femmes adultères, ne savez-vous pas que l’amour du monde est une inimitié contre Dieu ? Qui voudra donc être ami du monde, se rendra ennemi de Dieu. Pensez-vous que l’Écriture parle en vain ? L’Esprit qui habite en nous, a-t-il des désirs qui portent à l’envie ? Au contraire, il accorde une grâce plus grande. C’est pourquoi, l’Écriture dit : Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous » (Jacques 4:1-7).

Et Paul nous exhorte ainsi : « Au reste, frères, réjouissez-vous ; tendez à la perfection ; consolez-vous ; ayez un même sentiment ; vivez en paix ; et le Dieu de charité et de paix sera avec vous » (2 Corinthiens 13:11). Tout le monde veut vivre en paix, mais à quel prix ? Le 6 juin 2014 a eu lieu le 70ème anniversaire du débarquement des troupes alliées en Normandie. Aux célébrations, on pouvait remarquer la présence d’une vingtaine de leaders mondiaux dont Barack Obama (USA), Vladimir Poutine (Russie), le nouveau président de l’Ukraine Petro Poroshenko, ainsi que sa Majesté la Reine Elizabeth (Royaume-Uni). François Hollande, alors Président de France, agissait comme maître de cérémonies pour cette journée remplie d’émotions. Le respect, l’appréciation et les honneurs furent rendus, particulièrement aux États-Unis et à l’Angleterre, pour leur engagement à la paix, à la liberté et à la démocratie. On a aussi abondamment signalé la bravoure, le courage et le sacrifice de tous ceux qui ont participé à cette Campagne en Normandie.

C’est un fait historique attristant, lorsque les Alliés ont tenté de libérer l’Europe, plusieurs milliers de citoyens français furent tués par ces mêmes Alliés qui tentaient de les libérer. Quelques 15 000 personnes ont perdu la vie dans les jours qui ont précédé le Jour-D par le bombardement intense de Normandie. 5 000 citoyens furent tués lorsque les Alliés libérèrent le seul village stratégique de Caen. Peut-être qu’au moins 57 000 personnes ont perdu la vie durant la guerre entière, un peu moins que les 60 000 citoyens anglais tués pendant le blitz allemand de Londres. Plusieurs français furent attristés par un tel sacrifice. Mais tous les Alliés qui ont payé le prix ultime de leur vie dans la bataille de Normandie ont aussi sacrifié leur vie pour la France.

Le nombre de décès durant la campagne continue d’augmenter au fur et à mesure que les historiens tentent d’en déterminer l’exactitude. La dernière estimation évalue à 6 500 le nombre d’Alliés, soit blessés, morts ou disparus en moyenne, par jour durant cette campagne qui a duré soixante-dix sept jours. Cela nous donne au-delà d’un demi-million d’hommes. Aujourd’hui, quelques 110 000 soldats, morts dans cette guerre, reposent en paix dans vingt-sept cimetières bien entretenus en Normandie, dont 77 866 Allemands, 9 386 Américains, 17 769 Anglais, 5 002 Canadiens et 650 Polonais. Ils nous fournissent un rappel silencieux du coût horrifique de la guerre pour défendre la paix et la liberté. En 1944, l’enjeu était très élevé, car c’était un cas de vie ou de mort pour ceux qui cherchaient la paix et la liberté.

Les Alliés savaient qu’ils devaient lancer tout ce dont ils disposaient comme armements contre l’ennemi afin de gagner à tout prix, sachant fort bien qu’il n’y aurait pas une seconde chance. Le continent européen fut libéré d’une autre guerre mondiale jusqu’à ce jour. Ceci a permis à l’Europe de rebâtir une civilisation. La prospérité du continent d’aujourd’hui peut directement être retracée aux efforts des Alliés au moment crucial du continent. Nous ne devrions jamais oublier le sacrifice ultime des hommes et des femmes prêts à combattre et à mourir afin de ramener la paix dans le monde. Nous leur devons une profonde dette de gratitude sans fin. Pour ceux qui sont nés après la guerre et qui n’ont jamais vécu au travers d’une guerre en Europe, soyons reconnaissants. Notre liberté est un don sans prix que nous ne devrions jamais sous-estimer.

Rappelons-nous toujours que la paix relative dont nous jouissons aujourd’hui est transitoire. C’est ce que nous prédit la Bible. Un énorme conflit mondial nous est annoncé pour les derniers jours de notre société actuelle, dans Matthieu 24:6-10, lorsque Jésus Lui-même nous dit : « Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres ; prenez garde de ne pas vous troubler, car il faut que toutes ces choses arrivent ; mais ce ne sera pas encore la fin. Car une nation s’élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un autre royaume ; et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux. Mais tout cela ne sera qu’un commencement de douleurs. Alors ils vous livreront pour être tourmentés, et ils vous feront mourir ; et vous serez haïs de toutes les nations à cause de mon nom. Alors aussi plusieurs se scandaliseront et se trahiront les uns les autres, et se haïront les uns les autres. »

Et dans Matthieu 24:21-25, Jésus ajoute : « Car alors il y aura une grande affliction ; telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et telle qu’il n’y en aura jamais. Que si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des élus ils seront abrégés. Alors si quelqu’un vous dit : Le Christ est ici, ou : Il est là ; ne le croyez point. Car de faux christs et de faux prophètes s’élèveront et feront de grands signes et des prodiges, pour séduire les élus mêmes, s’il était possible. Voilà, je vous l’ai prédit. » Il est question d’une grande tribulation mondiale comme la terre n’en a jamais connue auparavant et, heureusement, n’en connaîtra plus jamais. Mais l’humanité entière devra voir des atrocités inimaginables avant le retour de Christ pour mettre fin à cette société en rébellion constante et complètement détachée de Son Créateur.

Jésus commence par nous décrire la première guerre dirigée par Lucifer et ses anges en rébellion contre Dieu pour s’emparer de Son trône. « Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon, et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:7-9).

Donc, Lucifer, qui devait porter la lumière de Dieu aux humains, est devenu, par sa rébellion, l’ennemi de Dieu et Son adversaire nommé Satan, ayant maintenant comme but unique de détruire les humains. Alors, depuis Adam et Ève, le diable sème la division parmi les humains en leur inspirant de se détruire les uns les autres par les guerres, le terrorisme international, le racisme de plus en plus violent et en les amenant finalement dans un conflit mondial tel que, si ces jours n’étaient pas abrégés, aucun humain ne pourrait survivre. Mais à cause de Ses Élus, Jésus nous dit que ces jours seront raccourcis.

Mais Satan aura la possibilité de séduire un très grand nombre par une apostasie mondiale, par une dictature militaire (appelée la Bête) appuyée par un faux prophète (religieux) que les gens associeront au Messie. Cette séduction sera si puissante qu’Apocalypse 13:4 nous révèle : « Et on adora le dragon qui avait donné son pouvoir à la bête ; on adora aussi la bête, en disant : Qui est semblable à la bête, et qui pourra combattre contre elle ? » Ce chef militaire sera tellement enflé d’orgueil qu’il s’opposera directement à Dieu. Alors, aux versets. 5 et 6 : « On lui donna une bouche qui disait de grandes choses et des blasphèmes ; et on lui donna le pouvoir de faire la guerre pendant quarante-deux mois [trois ans et demi]. Et elle ouvrit la bouche pour blasphémer contre Dieu, pour blasphémer contre Son nom et Son tabernacle, et contre ceux qui habitent dans le ciel [les anges de Dieu]. »

Mais le règne de la Bête militaire sera de courte durée, comme Jésus l’avait si bien prédit. Alors, vers la fin de cette tribulation épouvantable de trois ans et demi, la septième trompette annoncera le retour de Christ. Dans Apocalypse 11:15-17, nous lisons : « Or, le septième ange sonna de la trompette, et de grandes voix se firent entendre dans le ciel, qui disaient : Les royaumes du monde sont soumis à notre Seigneur et à son Christ, et il régnera aux siècles des siècles. Et les vingt-quatre Anciens, qui sont assis sur leurs trônes devant Dieu, se prosternèrent sur leurs faces, et adorèrent Dieu, en disant : Nous te rendons grâces, Seigneur Dieu TOUT PUISSANT, QUI ES, et QUI ÉTAIS, et QUI SERAS, de ce que tu as pris en main ta grande puissance, et de ce que tu es entré dans ton règne. »

Alors que Jésus revient sur les nuées pour chercher Ses Élus, la Bête militaire et les armées croiront que la terre est attaquée par des extra- terrestres. Nous voyons dans Apocalypse 16:16 : « Et on les rassembla dans le lieu qui s’appelle en hébreu Armageddon (montagne de la déroute). » Les armées se croyant menacées : « …combattront contre l’Agneau, mais l’Agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs, et le Roi des rois ; et ceux qui sont avec lui sont les appelés, les élus et les fidèles » (Apocalypse 17:14).

Jean poursuit en disant : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. Les armées qui sont dans le ciel, vêtues de fin lin blanc et pur, le suivaient sur des chevaux blancs. Il sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations, car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout Puissant » (Apocalypse 19:11-15).

Notez bien ce qui arrive maintenant : « Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS. Je vis un ange qui se tenait dans le soleil, et qui cria d’une voix forte à tous les oiseaux qui volaient par le ciel : Venez, et assemblez-vous pour le festin du grand Dieu ; pour manger la chair des rois, la chair des capitaines, la chair des puissants, la chair des chevaux et de ceux qui les montent, et la chair de tous, libres et esclaves, petits et grands. Et je vis la bête, et les rois de la terre et leurs armées, assemblées pour faire la guerre à celui qui était monté sur le cheval, et à son armée. Mais la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui devant elle avait fait des prodiges, par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête, et qui avaient adoré son image ; tous deux furent jetés vifs dans l’étang de feu brûlant, dans le soufre. Et tout le reste [des armées] fut tué par l’épée qui sortait de la bouche de celui qui était monté sur le cheval ; et tous les oiseaux furent rassasiés de leur chair » (Apocalypse 19:16-21).

Apocalypse 16:16 : « Et on les rassembla dans le lieu qui s’appelle en hébreu Armageddon (montagne de la déroute). » Mais comment ces armées à Armageddon seront-elles tuées pour rassasier les oiseaux de leur chair ? Zacharie 14:12 nous déclare : « Et voici quelle sera la plaie dont l’Éternel frappera tous les peuples qui auront combattu contre Jérusalem : il fera tomber leur chair en pourriture pendant qu’ils seront debout sur leurs pieds, leurs yeux se fondront dans leur orbite, et leur langue se fondra dans leur bouche. »

Mais la bonne nouvelle, c’est que Dieu amènera une paix complètement exempte de guerre pendant mille ans. « Recherchons donc les choses qui tendent à la paix, et à l’édification mutuelle » (Romains 14:19). « Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur ; veillant à ce que personne ne se prive de la grâce de Dieu ; à ce qu’aucune racine d’amertume poussant dehors, ne vous trouble, et que plusieurs n’en soient infectés ; à ce qu’il n’y ait point de fornicateur, ni de profane comme Ésaü, qui, pour un mets, vendit son droit d’aînesse » (Hébreux 12:14-16). « Or, le fruit de la justice se sème dans la paix, pour ceux qui s’adonnent à la paix », nous déclare Jacques 3:18. « En effet, que celui qui veut aimer la vie et voir des jours heureux, garde sa langue du mal, et ses lèvres de paroles trompeuses ; qu’il se détourne du mal, et fasse le bien ; qu’il cherche la paix, et la poursuive. Car les yeux du Seigneur sont sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leur prière ; mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal » (1 Pierre 3:10-12).

Nous n’avons qu’à lire la première page de n’importe quel journal local pour nous apercevoir que ça ne va pas vraiment bien dans le monde. Les guerres, les révolutions, les sécheresses, la faim, les ouragans, les tremblements de terre, le terrorisme, la drogue illégale, les vols, les meurtres augmentent d’année en année et il ne semble pas y avoir de fin. « Mais il y a toujours eu ces choses dans le monde, » me direz-vous. D’accord, mais avec autant de fréquence et autant de violence ? Je me souviens d’une époque où on pouvait encore se promener le soir en paix. Aujourd’hui, regardez autour de vous et notez les caméras accrochées un peu partout, destinées à surveiller chaque action humaine, entièrement hors de notre vue. Il n’y a pas si longtemps, on pouvait laisser notre maison sans verrouillage. Essayez de faire cela maintenant et voyez. Non, il faut être vraiment aveugle pour ne pas voir que ça ne va plus.

Depuis le début des temps, les hommes nous ont toujours promis la paix par leur gouvernement, à chaque élection. Et c’est toujours pareil, rien ne change, les visages sont différents, mais le système reste inchangé. Parce que ce que les humains en général ne savent pas, c’est que notre système en entier est pourri, parce que les hommes ne sont que des marionnettes dirigées par un grand chef qui s’appelle Satan et qui séduit la terre entière. Allez n’importe où sur la terre et remarquez que c’est le même système qui marche partout ; chacun pour soi, voler son prochain sans se faire prendre et dominer sur l’autre. Et de nos jours, nous entendons parler d’un Nouvel Ordre Mondial où l’humanité souhaite contrôler son destin avec un gouvernement unique, sans se demander ce qui se passerait si l’élite de ce Gouvernement Mondial était entièrement dirigée par Satan. Pensez-vous qu’il y aurait vraiment la paix dans le monde ?

Mais voici une bonne nouvelle. L’humanité aura finalement un gouvernement mondial de paix. Pouvez-vous imaginer un monde où toutes les nations vont coopérer ensemble à travailler en paix ? Où aucune famille n’aura à agoniser au sujet d’un fils ou d’une fille perdu sur un champs de bataille, laissant derrière des orphelins ? Un temps où on n’entendra plus les mots « char d’assaut », « bateaux de guerre », « bombes », « ogive nucléaire » et « beaucoup de morts », car ils ne feront plus partie du vocabulaire. « Impossible ! » me direz-vous, « Ce n’est pas la réalité ! » Jadis, les prophètes bibliques ont prédit des conditions utopiques. Un monde avec des surplus de nourriture pour fournir aux besoins de la population de la terre entière, où les fermiers prospèreront. Un monde dans lequel les hommes et les femmes apprendront à vivre sans haine et sans bigoterie raciale ou religieuse. Un monde où les habitants apprendront à respecter la culture, les habiletés, les talents et surtout les uns les autres. Un monde où on apprendra à s’aimer et à se comprendre.

Dans ce nouveau monde, les habitants deviendront des pionniers dans une découverte nouvelle quelconque. Les sociétés apprendront à unir leurs valeurs communes dans le but d’amener la paix d’esprit, la satisfaction et l’accomplissement. Il n’y aura plus de meurtres, de viols, de drogue, d’abus d’enfants, de répression, de convoitise ou de corruption. On enseignera aux habitants à vivre en paix et à s’aimer les uns les autres sur une planète complètement revitalisée. Trop beau pour être vrai ? Pas si vous comprenez le travail que Dieu prépare actuellement pour chacun de vous. Ses plans sont inscrits dans la Bible depuis plusieurs siècles.

La Bible nous donne en détail ce que les Élus de Dieu feront comme travail dans le merveilleux Royaume de Dieu, pendant le Millenium, lorsque Jésus viendra établir Son Royaume ici-bas sur cette terre. Mais ils ne règneront pas seulement pendant mille ans, mais je vous laisse saliver. Avant de vous dévoiler toute cette magnifique beauté dans une coopération et une joie sans pareilles, il faut d’abord que je vous fasse comprendre ce qui doit se passer sur cette même terre au sujet de la destruction et du cahot de Satan qui va tenter de détruire la population entière. Pourtant, Jésus a donné à tous ceux qui voulaient le savoir, un compte-rendu détaillé dans les quatre Évangiles pour ceux qui auraient soif de la vérité.

Dans Matthieu 24:1-2, Nous lisons : « Comme Jésus sortait du temple et qu’il s’en allait, ses disciples vinrent pour lui faire considérer les bâtiments du temple. Et Jésus leur dit : Ne voyez-vous pas tout cela ? Je vous dis en vérité qu’il ne restera ici pierre sur pierre qui ne soit renversée. » Dès le premier siècle, Jésus les avertit que le temple serait détruit. Mais pourquoi ? Cela vous montre que, depuis les débuts, Satan s’opposait à Christ dans l’enseignement de l’Évangile du Salut que Jésus est venu nous apporter et que la grande majorité des gens ont tout simplement refusé d’accepter. Ce rejet a-t-il découragé notre Seigneur ? Pas du tout, Il avait une mission et Il l’a exécutée sans dire un mot.

Savez-vous combien de sauvés Jésus a laissés sur la terre lorsqu’Il est monté au ciel ? Tenez vous bien ! Aucun, car personne n’avait encore reçu le Saint-Esprit à ce moment-là, pas même les apôtres ! Mais, le jour de la Pentecôte, Pierre se leva au milieu des disciples assemblés au nombre d’environ cent vingt personnes (Actes 1:15). Trois ans et demi de mission et cent vingt (120) convertis vivants… Mais quel beau commencement ! Revenons dans Matthieu et aux disciples. « Et s’étant assis sur la montagne des Oliviers, ses disciples vinrent à lui en particulier et lui dirent : Dis-nous quand ces choses arriveront, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde. Et Jésus, répondant, leur dit : Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront en mon nom, disant : Je suis le Christ, et ils séduiront beaucoup de gens » (Matthieu 24:3-5). Déjà, Jésus les avertissait qu’il y aurait des prédicateurs qui prêcheraient au nom de Jésus et malgré cela séduiraient beaucoup de gens. Certains diront suivre le Christ, d’autres diront être le Christ.

Mais comment pourront-ils réussir ? C’est ici que nous voyons vraiment ceux que Dieu appelle. Depuis les débuts de l’Église, beaucoup de gens vont au service pour passer le temps, car rares sont ceux qui vérifient tout ce qui est prêché pour s’assurer que c’est vrai. On dit que l’habit fait le moine. Surveillez ceux qui ont les plus grandes congrégations, pour voir la variété des habits, mais le manque de contenu des sermons ! Et c’est ainsi que les pauvres brebis se font endormir par celui qui instruit au nom de Jésus. « Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres ; prenez garde de ne pas vous troubler, car il faut que toutes ces choses arrivent ; mais ce ne sera pas encore la fin. Car une nation s’élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un autre royaume ; et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux. Mais tout cela ne sera qu’un commencement de douleurs » (Matthieu 24:6-8).

Environ soixante-dix ans plus tard, JÉSUS revient sur ce qui se passera dans les derniers jours, mais, cette fois, dans une vision apocalyptique donnée à Jean, le disciple que Jésus aimait. Mais cette fois-ci, nous recevons également la prophétie de la grande tribulation des trois ans et demi, où mille deux cent quatre-vingt-dix jours. Où sera Dieu lors des futures guerres ? Il délivrera, comme par le passé, mais ce sera différent cette fois ! Nous venons de voir que ce sera très différent cette fois, car il faut mettre un terme une fois pour toutes aux guerres sans fin pour avoir finalement la paix pendant mille années sur cette terre.




D.479 – L’enlèvement des 144 000

Par Joseph Sakala

Comme nous approchons de la fin de cet ère, et de la parousie littérale de Christ, plusieurs chrétiens se posent la question à savoir ce qui va leur arriver. Bon nombre croient en un enlèvement secret. Les Témoins de Jéhovah prétendent faire partie des 144 000 d’Apocalypse 7:4 et 14:1. D’autres s’inquiètent au sujet de la Grande Multitude. Mais qu’est-ce que la Bible nous enseigne au sujet des saints de Dieu des derniers jours ? Il est important de comprendre que les véritables chrétiens, non seulement acceptent Christ comme leur Sauveur personnel, mais qu’ils vivent également selon la Parole de Dieu. C’est la réponse précise que Jésus a utilisée pour répondre à Satan, dans Matthieu 4:4, lorsque : « Jésus [lui] répondit : Il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. »

Mais de quelle Parole ? Dans Jean 14:15, Jésus nous dit : « Si vous m’aimez, gardez mes commandements. » Puis : « Mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés », nous a déclaré Jésus dans Jean 15:12. Mais puisque nous sommes tous Ses ministres pour proclamer l’avènement du Royaume de Dieu : « Jésus leur dit : Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son œuvre. Ne dites-vous pas qu’il y a encore quatre mois jusqu’à la moisson ? Voici, je vous le dis : Levez vos yeux, et regardez les campagnes qui blanchissent déjà pour la moisson. » (Jean 4:34-35). Les véritables chrétiens font quelque chose. Ils font actuellement la volonté de Dieu. « Ce n’est pas tout homme qui me dit : Seigneur ! Seigneur ! qui entrera dans le royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux », nous confirme Jésus, dans Matthieu 7:21.

Si nous faisons toutes ces choses, alors nous sommes sur le chemin de devenir de bons et fidèles serviteurs de qui notre Maître sera content lors de Son retour. Regardons Matthieu 25:20-23 pour voir comment Jésus va procéder : « Alors celui qui avait reçu cinq talents, vint et présenta cinq autres talents, et dit : Seigneur, tu m’as remis cinq talents ; en voici cinq autres que j’ai gagnés de plus. Et son maître lui dit : Cela est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur. Et celui qui avait reçu deux talents, vint et dit : Seigneur, tu m’as remis deux talents ; en voici deux autres que j’ai gagnés de plus. Et son maître lui dit : Cela est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur. »

Notez que celui qui a reçu cinq talents reçoit la même récompense que celui qui n’a reçu que deux talents. Jésus appelle les deux ouvriers de bons et fidèles serviteurs et dit aux deux qu’Il les établira sur beaucoup. Donc, ce n’est pas que l’un ait produit plus que l’autre, mais plutôt que les deux serviteurs ont doublé leurs talents. Dans les églises du monde, seul le ministre exerce ses talents. Les autres ne font qu’écouter et payer leurs dîmes. Un disciple de Dieu est un ministre de Dieu. Chacun doit s’exécuter selon les talents qu’il a reçus. Nous sommes des Ambassadeurs de Christ. Dans 2 Corinthiens 5:20, Paul nous confirme que : « Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! »

Alors, qu’en est-il de l’enlèvement des 144 000 et de la Grande Multitude que nous voyons dans Apocalypse 7 ? Qu’est-ce qui est vrai ? Où devrions-nous nous situer ? D’abord, établissons une chose : nulle part les Écritures ne nous enseignent qu’il y aura un enlèvement secret. Christ ne reviendra pas en secret pour enlever Ses serviteurs afin de les amener au ciel, sept années avant la grande tribulation. C’est ridicule, car Christ Lui-même a dit : « Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13). Ces ministres font de Jésus un menteur et ne sont pas Ses ministres. Nous possédons plusieurs articles dans notre site qui démontrent clairement qu’il n’y aura pas d’enlèvement secret et que Christ ne reviendra pas en « deux temps ».

Une telle prédication contredit complètement plusieurs Écritures, comme Matthieu 24:26-31, où nous pouvons lire : « Si donc on vous dit : Le voici dans le désert ; n’y allez point : Le voici dans des lieux retirés ; ne le croyez point. Car, comme l’éclair sort de l’orient et se fait voir jusqu’à l’occident, il en sera aussi de même de l’avènement du Fils de l’homme. Car où sera le corps mort, là s’assembleront les aigles. Et aussitôt après l’affliction de ces jours-là le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera point sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées. Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel ; alors aussi toutes les tribus de la terre se lamenteront, en se frappant la poitrine, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec une grande puissance et une grande gloire. Il enverra ses anges avec un grand éclat de trompette, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout. ».

Notez maintenant ce qui nous est dévoilé dans 1 Corinthiens 15:50-53 : « Or, je dis ceci, frères ; c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite point l’incorruptibilité. Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. » Notez qu’à la dernière trompette les morts ressusciteront incorruptibles et nous qui serons encore vivants serons changés. Et tout cela en même temps après la grande tribulation, et pas avant.

Les Écritures nous révèlent un groupe de 144 000 personnes. Mais qui sont-elles ? Reportez-vous à Apocalypse 7:1-4 où nous découvrons que nous sommes en pleine tribulation et que, soudainement, Dieu a quelque chose à faire avant de poursuivre. Donc : « Après cela, je vis quatre anges qui se tenaient aux quatre coins de la terre, retenant les quatre vents, afin qu’aucun vent ne soufflât ni sur la terre, ni sur la mer, ni sur aucun arbre. Puis je vis un autre ange qui montait du côté de l’Orient, tenant le sceau du Dieu vivant, et il cria à grande voix aux quatre anges qui avaient reçu le pouvoir de nuire à la terre et à la mer, en disant : Ne nuisez point à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu’à ce que nous ayons marqué d’un sceau le front des serviteurs de notre Dieu. Et j’entendis le nombre de ceux qui avaient été marqués : cent quarante-quatre mille marqués d’entre toutes les tribus des enfants d’Israël. »

Avant de spéculer, il faut déterminer qui seront ces 144 000. D’abord, ils ne sont pas nommés présentement, alors que les Témoins de Jéhovah disent tous faire partie des 144 000 déjà marqués. Mais ils sont quelques millions, alors qu’arrivera-t-il aux autres ? La deuxième chose à noter, les 144 000 seront marqués d’un sceau sur le front et seront des serviteurs de Dieu. Comment peuvent-ils être des serviteurs de Dieu et faire passer Jésus comme une création de Dieu, et Le considérer comme un petit dieu dans Jean 1:1 !? D’autres croient que ces 144 000 seront formés de Juifs convertis à Christ, alors que les Juifs L’ont rejeté et attendent toujours leur messie. Lisez maintenant les noms des tribus concernées et essayez de me trouver la tribu de Dan. Dieu aurait-Il oublié une tribu entière de non convertis, ou bien serait-ce qu’il y a quelque chose que Dieu cache aux non convertis pour le dévoiler à Ses serviteurs, que Jésus veut protéger durant cette tribulation ?

La clé du mystère se trouve dans un seul mot, Israël. Dans l’Ancien Testament, Israël était le peuple choisi par Dieu et tout le reste était considéré comme les païens. Lisez votre Bible pour apprendre que ce peuple a continuellement rejeté son Dieu et est allé en captivité pour ses péchés. Les Israélites ont-ils appris une leçon ? Absolument pas, ils rejettent toujours leur Sauveur Jésus et attendent leur messie. « Que dirons-nous donc ? Que les Gentils, qui ne cherchaient point la justice, sont parvenus à la justice, à la justice qui est par la foi ; tandis qu’Israël, qui cherchait une loi de justice, n’est point parvenu à cette loi de justice. Pourquoi ? Parce qu’ils ne l’ont point cherchée par la foi, mais par les œuvres de la loi : en effet, ils se sont heurtés contre la pierre d’achoppement ; selon qu’il est écrit : Voici, je mets en Sion une pierre d’achoppement et une pierre de scandale ; et : quiconque croit en Lui [Jésus], ne sera point confus » (Romains 9:30-33).

Dans Matthieu 21:42-43 : « Jésus leur dit : N’avez-vous jamais lu dans les Écritures ces paroles : La pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée est devenue la principale pierre de l’angle ; ceci a été fait par le Seigneur, et c’est une chose merveilleuse à nos yeux ? C’est pourquoi je vous dis que le royaume de Dieu vous sera ôté, et qu’il sera donné à une nation qui en rendra les fruits. » Alors, qui sont-ils ? Ils portent toujours le nom d’Israël, mais sont maintenant identifiés à l’Israël de Dieu. « Car en Jésus-Christ, la circoncision ne sert de rien, ni l’incirconcision ; mais la nouvelle naissance. Et pour tous ceux qui suivront cette règle, que la paix et la miséricorde soient sur eux, et sur l’Israël de Dieu ! » (Galates 6:15-16). Les gens qui composent la nouvelle circoncision, celle du cœur, ce sont les saints du Corps de Christ, l’Église.

Je regrette de vous annoncer cela, mais Israël physique devra endurer la grande tribulation, car il ne sera pas compté parmi ceux méritant la protection divine, sauf ceux qui se convertiront à Christ. Et alors, ils feront partie de l’Israël de Dieu et non plus de l’Israël physique. Le salut n’est pas une question de race ou de sang ; c’est une question de foi en notre Seigneur Jésus-Christ et en Sa grâce. Dans l’Israël de Dieu, il n’y a ni Juif, ni Grec. Dans Apocalypse 7:13-14, nous pouvons lire : « Puis un des Anciens prit la parole, et me dit : Ceux qui sont vêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d’où sont-ils venus ? Et je lui dis : Seigneur, tu le sais. Et il me dit : Ce sont ceux qui sont venus de la grande tribulation, et qui ont lavé leurs robes, et ont blanchi leurs robes dans le sang de l’Agneau. »

Donc, l’Israël de Dieu recevra le sceau de Dieu pour la protection, alors qu’il va prêcher pour Dieu. Notez maintenant, au verset 9, où, contrairement aux 144 000, la Grande Multitude est identifiée. Dans Apocalypse 7:9, nous lisons : « Ensuite je regardai, et voici une grande multitude que personne ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue ; ils se tenaient devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de robes blanches, et des palmes à la main ; et ils criaient à grande voix, disant : Le salut vient de notre Dieu, qui est assis sur le trône, et de l’Agneau. » Ce sont ceux qui se convertiront pendant la tribulation grâce à la prédication et à la protection divine des serviteurs de Dieu. Alors pour entrer dans le Royaume de Dieu, faut-il souffrir dans la grande tribulation ? Y a-t-il un autre moyen ?

Dans Apocalypse 3:7-13, Jésus nous donne la description d’une Église toute spéciale qu’Il S’engage Lui-même à protéger. « Écris aussi à l’ange de l’Église de PHILADELPHIE : Voici ce que dit le Saint, le Véritable, celui qui a la clef de David ; qui ouvre, et personne ne ferme ; et qui ferme, et personne n’ouvre : Je connais tes œuvres ; voici, j’ai ouvert une porte devant toi, et personne ne peut la fermer ; parce que tu as peu de force, que tu as gardé ma parole, et que tu n’as point renié mon nom. Voici, je t’en donnerai de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs, et qui ne le sont point, mais qui mentent ; voici, je les ferai venir, afin qu’ils se prosternent à tes pieds, et qu’ils connaissent que je t’ai aimée. Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. Je viens bientôt ; tiens ferme ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne. Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en sortira plus ; et j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la cité de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem, qui descend du ciel, d’auprès de mon Dieu, et mon nouveau nom. Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Églises. »

Ces chrétiens essaient honnêtement d’imiter Christ dans leur façon de vivre et d’adorer. L’apôtre Paul nous dit : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis aussi de Christ » (1 Corinthiens 11:1). Ils ne sont pas parfaits, mais : « Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même » (1 Jean 2:6). Ils pratiquent l’amour ainsi que les fruits de l’Esprit et il y a quelque chose d’unique chez ces chrétiens, ils sont zélés. Ils cultivent l’amour de la vérité et refusent tout compromis avec la Parole. Ils sont en train de faire quelque chose. Ils comprennent « la clé de David » qui inclut ce qui est prophétisé pour l’Israël moderne. « Je le vêtirai de ta tunique, et le ceindrai de ta ceinture ; je mettrai ton autorité entre ses mains, et il sera le père des habitants de Jérusalem et de la maison de Juda. Je mettrai sur son épaule la clef de la maison de David ; il ouvrira, et nul ne fermera ; il fermera, et nul n’ouvrira » (Esaïe 22:21-22).

Ils ne sont pas distraits par les soucis de ce monde, ni par les politiques internes des églises ; leur centre d’intérêt est au bon endroit. Ces chrétiens prêchent l’Évangile à ceux qui veulent bien l’entendre. « Celui donc à qui vous pardonnez, je lui pardonne aussi ; (car pour moi ce que j’ai pardonné, si j’ai pardonné, c’est à cause de vous,) en la présence de Christ, Afin que Satan n’ait pas le dessus sur nous ; car nous n’ignorons pas ses desseins. Or, quand je vins à Troas pour l’Évangile de Christ, quoique le Seigneur m’y eût ouvert une porte, je n’eus point l’esprit en repos, parce que je n’y trouvai pas Tite, mon frère ; c’est pourquoi, ayant pris congé des frères, je vins en Macédoine » (2 Corinthiens 2:10-13).

Tout comme Jésus, leur nourriture est de proclamer l’Évangile du Royaume. Dans Jean 4:34-35, « Jésus leur dit : Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir Son œuvre. Ne dites-vous pas qu’il y a encore quatre mois jusqu’à la moisson ? Voici, je vous le dis : Levez vos yeux, et regardez les campagnes qui blanchissent déjà pour la moisson. » Ces chrétiens recevront la protection de Jésus Lui-même durant la grande tribulation. Ils formeront l’épouse de Christ lors de Son avènement. Apocalypse 3:12 nous déclare : « Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en sortira plus ; et j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la cité de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem, qui descend du ciel, d’auprès de mon Dieu, et mon nouveau nom. »

La fin de cette ère approche à grands pas et Christ va revenir. Dans Jean 14:3-4, nous lisons : « Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi. Et vous savez où je vais, et vous en savez le chemin. » Pendant ce temps, sur la terre, le monde s’inquiétait pour ce qui devait arriver en l’an 2000, parce que c’était l’année qui terminait le 20ème siècle et marquait l’anniversaire du 2ème millénaire depuis la naissance de Jésus de Nazareth. En réalité, Jésus est probablement né quatre ans avant cette date, selon le moine Dionysus Exiguus, d’après les documents qui lui étaient disponibles au sixième siècle.

Mais comme le temps approchait du 2 000e anniversaire de la première venue de Christ, il était tout à fait correct que l’intérêt concernant Son Second retour fasse l’objet de l’étude des prophéties bibliques. Avant les années 1970, ce sujet était rarement discuté par les ministres de ce monde. Mais soudainement, le second avènement de Jésus est devenu le sujet de plusieurs prédicateurs et écrivains religieux. En 1970, l’auteur Hal Lindsey a écrit le best-seller intitulé The Late Great Planet Earth. Ensuite, en quelques années, Tim LaHaye trônait en haut de la liste des best-sellers avec des bouquins centrés sur la Grande Tribulation et le Deuxième Avènement de Jésus-Christ sur la terre.

Les scénarios prophétiques d’Hal Lindsey, de Tim LaHaye et de plusieurs autres évangélistes protestants se sont concentrés sur l’enseignement exclusif d’un enlèvement secret de l’Église. Toute l’emphase portée sur la Bible dans les dernières années fut déviée vers l’enlèvement pré-tribulationniste. Peut-être que vous avez même vu des autocollants sur les pare-chocs de voiture annonçant que : « En cas d’enlèvement, cette auto sera sans conducteur ». La plupart des évangélistes qui parlent ou écrivent sur le sujet de la prophétie assument que la clé des évènements de la fin des temps concerne l’enlèvement secret des chrétiens. Mais qu’est-ce, au juste, que l’enlèvement ? Que déclare la Bible sur l’enlèvement et est-il le seul espoir des chrétiens ?

Il y a énormément de confusion dans le monde sur cet aspect de la prophétie, parmi les soi-disant chrétiens. Néanmoins, la vérité est facilement prouvable et connaissable quand nous regardons ce que la Bible enseigne, au lieu des idées et des théories des hommes inspirés par Satan pour s’enrichir très vite. Quelle est la « doctrine » de cet enlèvement secret ? Simplement dit, cela part du fait que Jésus a enseigné qu’Il reviendra une seconde fois ! C’est cela que l’on appelle la parousie. Mais avant cela, Jésus va revenir en secret pour enlever tous les chrétiens, les morts comme les vivants afin de les amener au ciel avec Lui, pendant qu’il y aura une grande tribulation sur la terre. Ce serait, dit-on, leur protection. Cet enlèvement secret peut arriver à n’importe quel moment, sans avertissement préalable à personne. Sept ans plus tard, Christ va revenir ouvertement en puissance et en gloire pour détruire tous les méchants afin d’établir Son Royaume sur la terre.

Ceux qui prêchent cette doctrine ont cependant un petit problème. L’expression « enlèvement » n’existe pas dans la Bible et demeure un terme inventé par les hommes pour l’appliquer à ce qu’ils appèlent la première phase de la parousie ou Second avènement. La Bible n’enseigne nulle part que l’avènement de Christ va se faire en deux phases, une en secret et l’autre à la vue de tout le monde. Imaginez. Il y aurait une résurrection avant la Grande Tribulation et il y aurait une autre résurrection après la Grande Tribulation, et toutes deux s’appelleraient la Première Résurrection ?? Un prédicateur du 19ème siècle, nommé John Nelson Darby, fut celui qui a développé l’enseignement de l’enlèvement pré-tribulationniste et a commencé à promouvoir sa doctrine dans les années 1830. Darby était le fondateur de l’église des Frères à Plymouth et a développé une interprétation scripturale appelée le dispensationalisme. Sa doctrine était que Dieu avait des règles différentes pour différents groupes à des époques différentes. Par exemple, Dieu avait la loi pour les Juifs et, maintenant, nous avons la grâce pour l’Église.

Les enseignements de Darby furent raffinés et popularisés par un avocat et ministre américain, C. I. Scofield, qui fut l’auteur de la populaire Scofield Reference Bible, au commencement du 20ème siècle, grâce à du financement fourni par plusieurs Juifs sionistes athées. Au début, grâce au soi-disant docteur (il n’a obtenu de doctorat nulle part !) Scofield, les évangélistes protestants ont accepté l’enseignement sur le dispensationalisme et l’enlèvement secret. Car ces deux idées allaient main dans la main pour aveugler des gens sincères qui ne cherchaient que la vérité sur le véritable message de Dieu aux chrétiens pour les derniers jours. Les adeptes de l’enlèvement pré-tribulationniste vous référeront à 1 Thessaloniciens 4 comme preuve principale du second avènement de Jésus en deux phases distinctes. Mais vous n’y verrez rien de cela.

Ensuite, ils commencent à diviser toutes les Écritures qui ont rapport au retour de Jésus en deux catégories. Premièrement, ils prennent les Écritures sur la résurrection des saints vers Christ. En second lieu, viennent les Écritures qui parlent de Christ qui vient exécuter Sa vengeance contre les nations rebelles et méchantes. Leur idée est cependant qu’il se passera une période de sept ans entre ces deux évènements. Allons voir dans 1 Thessaloniciens 4, pour découvrir si c’est ainsi. Paul avait prêché dans l’Église qu’il avait fondée dans la ville grecque de Thessalonique vers l’an 50. À cause de l’intense persécution, Paul fut forcé de quitter la ville et de déménager ailleurs en Grèce. Pendant qu’il se trouvait à Athènes, Paul envoya son jeune évangéliste Timothée à Thessalonique, avec une lettre pour consoler et encourager cette jeune communauté chrétienne.

C’est dans ce contexte que Paul mentionne ceux qui sont déjà morts dans la foi. Quelques-uns à Thessalonique se demandaient, puisque certains étaient morts, comment ils pouvaient bénéficier du retour de leur Messie. Alors, Paul leur répondit : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:13-17).

Ce passage est considéré par ceux qui prêchent l’enlèvement pré-tribulationiste comme étant la description d’un enlèvement secret par Christ qui viendra chercher les Siens pour les monter au ciel. Étudions cependant ce passage pour voir si c’est ce qu’il dit vraiment. D’abord, Jésus revient avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu. Avez-vous déjà entendu le son d’une trompette ? Ceci ne me semble pas du tout un enlèvement secret ! Notez maintenant où les saints seront amenés. « Et nous les vivants, qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées. » Notez le bien : nous serons enlevés dans les nuages, pas au ciel. Savez-vous pourquoi ? Parce que Jésus Lui-même nous a confirmé que : « Personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13). De plus, lorsque le Christ va revenir, ce sera pour régner mille ans sur terre ! Alors, je vous laisse le choix de décider qui est menteur et qui dit la vérité. Romains 3:4 me dit : « que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur. »

Mais remarquez bien que cette résurrection aura lieu au son de la trompette de Dieu. Quel sera le moment où cette trompette sonnera ? L’apôtre Paul ajouta encore plus de détails quand il écrivit une lettre à l’Église de Corinthe, ville située non loin de Thessalonique. Aux Corinthiens, Paul a écrit : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés » (1 Corinthiens 15:51-52). Notez bien qu’ici la trompette qui sonnera est appelée la dernière trompette. Est-ce que la Bible nous parle d’une série de sons de trompettes surnaturelles ? La réponse est un OUI retentissant !

Dans Apocalypse 8:1-2, nous pouvons lire : « Quand l’Agneau eut ouvert le septième sceau, il se fit un silence dans le ciel d’environ une demi-heure. Et je vis les sept anges qui se tiennent devant Dieu, et on leur donna sept trompettes. » Nous voyons ici l’ouverture du septième et dernier sceau qui fermait le livre de l’Apocalypse jusqu’au moment où Jésus les ouvrit, un sceau à la fois. Lorsque Jésus ouvrit le septième sceau, l’apôtre Jean vit, dans une vision, sept anges qui se tenait devant Dieu et chacun reçut une trompette. Les anges procédèrent en sonnant ces trompettes, une à la fois, pour signaler des désastres écologiques terribles suivis par une guerre horrible. Maintenant, regardons ce qui est écrit dans Apocalypse 11:15, où nous lisons : « Or, le septième ange sonna de la trompette, et de grandes voix se firent entendre dans le ciel, qui disaient : Les royaumes du monde sont soumis à notre Seigneur et à son Christ, et il régnera aux siècles des siècles. »

Le verset 18 vient relier la septième et dernière trompette au moment où : « Les nations se sont irritées ; mais ta colère est venue, ainsi que le temps de juger les morts, et de récompenser tes serviteurs les prophètes, et les saints, et ceux qui craignent ton nom, petits et grands, et de perdre ceux qui perdent la terre. » Lorsque nous regardons ces trois sections des Écritures, il devient évident que la septième et dernière trompette nous signale, et la résurrection des saints par Jésus et Son retour pour juger les nations qui détruisaient la terre. Il n’y a pas deux phases différentes de Son second avènement séparés par sept années, comme les évangélistes de la parousie secrète le prêchent. D’abord, pourquoi prêcher un séjour dans les nuages pendant sept ans, alors que la tribulation ne dure que trois ans et demi.

Les pré-tribulationiste essaient d’amener comme argument que la trompette dont parlait Paul et celle d’Apocalypse ne sont pas la même, car Paul ne pouvait savoir ce que Jean écrirait dans l’Apocalypse, bien des années après. Ce que ces gens oublient, c’est que les paroles inspirées à Paul et celles inspirées à Jean proviennent toutes du même Esprit de Dieu qui connaît toute la prophétie et tous les événements de tous les temps. Donc, leur argument est insoutenable bibliquement.

Ce que la Bible enseigne plutôt, c’est la résurrection des saints élus à l’immortalité en même temps que les sept derniers fléaux seront versés sur la terre pour détruire Babylone la Grande avec sa religion et ceux qui ont accepté la marque de la Bête. Une autre série des versets que ces ministres ne citent jamais dans leurs sermons se trouve dans Matthieu 24:29-31. Dans le verset 29, nous apprenons que la tribulation et les signes dans les cieux ont lieu avant le retour de Jésus-Christ. « Et aussitôt après l’affliction de ces jours-là le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera point sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées » (Matthieu 24:29).

Le verset 30 met l’emphase sur Son retour qui, loin de se faire en secret, sera vu par toutes les nations de la terre et provoquera des lamentations et des plaintes chez les non repentis. « Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel ; alors aussi toutes les tribus de la terre se lamenteront, en se frappant la poitrine, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec une grande puissance et une grande gloire » (Matthieu 24:30). Remarquez bien, maintenant, ce que le verset 31 nous déclare : « Il enverra ses anges avec un grand éclat de trompette, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout » (Matthieu 24:31). C’est à ce moment que se fera le grand rassemblement des Élus de Christ par ses anges. Et il n’y a rien qui se fera en secret, car la réunion avec Christ se fera avec un grand éclat de trompette.

Notez surtout que le rassemblement des élus se fera des quatre vents, donc ils ne seront pas tous protégés au même endroit, mais ils seront plutôt en train de prêcher le retour de Christ dans le monde entier. L’expression « les quatre vents » veut dire à l’est, à l’ouest, au nord et au sud, et seront protégés par Jésus Lui-même pendant cette prédication. Et Jésus n’aura qu’à envoyer Ses anges pour les recueillir afin de les amener dans les nuées où Jésus les attendra à bras ouverts. Comme c’est simple ! « Vous aussi de même, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l’homme est proche et à la porte. Je vous dis en vérité que cette [dernière] génération ne passera point que toutes ces choses ne soient arrivées. Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, non pas même les anges du ciel, mais mon Père seul » (Matthieu 24:33-36).

Quant à Ses élus, ils auront un signe évident, dans Matthieu 24:37-39, où Jésus nous confirme : « Mais comme il en était aux jours de Noé, il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme ; car de même qu’aux jours d’avant le déluge les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et donnaient en mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; et qu’ils ne connurent rien jusqu’à ce que le déluge vint et les emporta tous ; il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme. »

Dans 2 Thessaloniciens 2:8-14, Paul nous donne un signe évident de l’apparition du Faux Prophète : « Et alors paraîtra l’impie, que le Seigneur détruira par le souffle de sa bouche, et qu’il anéantira par l’éclat de son avènement. L’apparition de cet impie aura lieu avec la force de Satan, avec toute puissance, avec des prodiges et de faux miracles, et avec toutes les séductions de l’iniquité parmi ceux qui se perdent, parce qu’ils n’ont point reçu l’amour de la vérité, pour être sauvés. C’est pourquoi Dieu leur enverra un esprit efficace d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge ; afin que tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir dans l’injustice, soient condamnés. Mais pour nous, frères bien-aimés du Seigneur, nous devons rendre de continuelles actions de grâces à Dieu à cause de vous, de ce qu’il vous a choisis, dès le commencement, pour le salut, dans la sanctification de l’Esprit, et dans la foi en la vérité ; Il vous a appelés à cela par notre Évangile, pour que vous possédiez la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ. »

Pour ce qui est des non convertis, les monde entier ne s’attendra pas au retour de Jésus, mais les serviteurs de Christ n’auront aucune excuse de se faire prendre, car Jésus nous donne les signes. Dans 1 Thessaloniciens 5:1-6, Paul nous déclare : « Pour ce qui concerne les temps et les moments, vous n’avez pas besoin, frères, qu’on vous en écrive. Vous savez bien, en effet, vous-mêmes, que le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit. Car lorsqu’ils diront : Paix et sûreté ! alors une ruine subite les surprendra, comme les douleurs surprennent la femme enceinte ; et ils n’échapperont point. Mais quant à vous, frères, vous n’êtes point dans les ténèbres, pour que ce jour-là vous surprenne comme un voleur. Vous êtes tous des enfants de la lumière, et des enfants du jour ; nous n’appartenons point à la nuit, ni aux ténèbres. Ne dormons donc pas comme les autres, mais veillons et soyons sobres. »

Mais que veut dire de ne pas dormir comme les autres ? Durant la grande tribulation, il y aura la présence de deux Églises de Dieu, en même temps. Dans Apocalypse 3, nous voyons l’Église de Philadelphie et l’Église de Laodicée, deux groupes de gens complètement différents. La lettre à Philadelphie nous parle d’une petite Église faible, mais zélée pour Christ, passant par une porte ouverte par Christ Lui-même pour prêcher l’Évangile de Christ dans le monde entier par le biais de ses Élus. Cette Église sera protégée durant sa prédication. Dans Daniel 12:1, nous lisons : « En ce temps-là, se lèvera Micaël, le grand chef, qui tient ferme pour les enfants de ton peuple ; et ce sera un temps de détresse tel qu’il n’y en a point eu depuis qu’il existe des nations, jusqu’à ce temps-là. En ce temps-là, ton peuple échappera, savoir quiconque sera trouvé inscrit dans le livre. »

Sa protection est décrite comme suit, dans Apocalypse 12:14-16 : « Mais deux ailes du grand aigle furent données à la femme, pour qu’elle s’envolât au désert, en son lieu, où elle fut nourrie un temps, et des temps, et la moitié d’un temps, loin de la présence du serpent. Et le serpent, de sa gueule, lança de l’eau, comme un fleuve, après la femme, afin qu’elle fût entraînée par le fleuve. Mais la terre secourut la femme, et la terre ouvrit son sein et engloutit le fleuve que le dragon avait lancé de sa gueule. »

Tandis que Laodicée est tiède, sans zèle, prétendant être riche, car « je me suis enrichie, et je n’ai besoin de rien », dit-elle. Elle cherche ses « richesses » parmi les faux ministres de Satan et devra passer par la colère de Satan. Mais Jésus leur dit : « tu ne connais pas que tu es malheureux, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nu. » Jésus aime cette Église et, afin de se réchauffer, elle devra passer par la tribulation. Dans Apocalypse 3:19-20, Jésus lui déclare : « Je reprends et je châtie tous ceux que j’aime ; aie donc du zèle, et te repens. Voici, je me tiens à la porte, et je frappe ; si quelqu’un entend ma voix et m’ouvre la porte, j’entrerai chez lui, et je souperai avec lui, et lui avec moi. » C’est la seule manière communicative pour Dieu de réveiller ces chrétiens qui ont perdu leur zèle.

Pourtant, ce sont des chrétiens qui sont décrits comme ceux qui gardent les commandements. Apocalypse 12:17 nous dit : « Le dragon s’irrita contre la femme, et s’en alla faire la guerre aux restes de sa postérité, qui gardent les commandements de Dieu, et qui ont le témoignage de Jésus-Christ. » Prions pour cette Église afin que ceux qui en font partie se repentent avant qu’il soit trop tard. On nous encourage à demeurer près de Dieu dans la prière et de prêcher l’Évangile du Royaume au monde entier avec zèle et conviction. Matthieu 24:14 nous dit : « Et cet Évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera. » Ceux qui le feront seront protégés par Christ. Prions pour ceux de Laodicée et encourageons-les à : « Cherchez l’Éternel pendant qu’il se trouve ; invoquez-le, tandis qu’il est près ! » (Esaïe 55:6).




D.478 – Recherchez les signes

Par Joseph Sakala

Israël ancien cherchait toujours des signes pour identifier une situation alors qu’il avait des prophètes de Dieu pour lui annoncer tout ce qui devait arriver au peuple. C’était pareil avec Jésus, Israël lui demandait des signes pour signaler qu’Il était vraiment le Messie, alors qu’il avait tout plein de prophéties disponibles pour L’identifier. « Alors quelques-uns des scribes et des pharisiens lui dirent : Maître, nous voudrions te voir faire quelque miracle. Mais lui, répondant, leur dit : Une race méchante et adultère demande un miracle ; mais il ne lui en sera accordé aucun autre que celui du prophète Jonas. Car comme Jonas fut dans le ventre d’un grand poisson trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l’homme sera dans le sein de la terre trois jours et trois nuits » (Matthieu 12:38-40).

Et pour manifester Son désappointement vis-à-vis leur attitude, Jésus leur ajouta : « Les Ninivites s’élèveront au jour du jugement contre cette nation, et la condamneront, parce qu’ils se repentirent à la prédication de Jonas ; et il y a ici plus que Jonas. La reine du Midi s’élèvera au Jugement contre cette nation, et la condamnera, car elle vint des bornes de la terre pour entendre la sagesse de Salomon ; et il y a ici plus que Salomon » (Matthieu 12:41-42). S’il y avait déjà eu une race méchante et adultère, elle existe bien  présentement, alors qu’il y a une génération qui court continuellement après des signes pour identifier les temps, ces signes étant les mêmes que le mot « miracles » dans le grec. La croissance explosive du mouvement Nouvel Age a eu pour effet de stimuler l’intérêt des adeptes pour toutes sortes de formes d’occultisme et de phénomènes surnaturels, pour l’astrologie, la médiumnité, la perception extrasensorielle, la méditation transcendantale et le mysticisme de plusieurs variétés étranges.

Même dans le cercle chrétien, il existe un intérêt malsain pour les nouvelles « révélations », ainsi que pour les signes surnaturels. Cependant, le Seigneur a réprimandé ceux qui exigeaient des signes avant de recevoir Ses instructions. Dans Jean 4:46-53 : « Jésus vint donc de nouveau à Cana en Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Or, il y avait à Capernaüm un seigneur de la cour, dont le fils était malade. Cet homme, ayant appris que Jésus était venu de Judée en Galilée, s’en alla vers lui et le pria de descendre pour guérir son fils, car il allait mourir. Jésus lui dit : Si vous ne voyiez point de signes et de miracles, vous ne croiriez point. Ce seigneur de la cour lui dit: Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure. Jésus lui dit : Va, ton fils vit. Cet homme crut ce que Jésus lui avait dit, et s’en alla. Et comme il descendait, ses serviteurs vinrent au-devant de lui, et lui annoncèrent cette nouvelle : Ton fils vit. Il leur demanda à quelle heure il s’était trouvé mieux. Et ils lui dirent : Hier, à la septième heure, la fièvre le quitta. Et le père reconnut que c’était à cette heure-là que Jésus lui avait dit : Ton fils vit ; et il crut, lui et toute sa maison. »

Il nous a déjà donné le plus grand signe de tous, Sa résurrection corporelle de la mort, la plus belle preuve de l’histoire, et cela devrait nous suffire. En effet, il y a un véritable danger à rechercher des signes tels qu’ils ne viennent pas de Dieu. « Car de faux christs et de faux prophètes s’élèveront et feront de grands signes et des prodiges, pour séduire les élus mêmes, s’il était possible » (Matthieu 24:24). Nous, de cette génération-ci, avons la Parole de Dieu au complet, de l’Ancien au Nouveau Testaments, afin que chaque croyant en Christ puisse tout vérifier jusqu’à Son retour. « Nous avons aussi la parole des prophètes, qui est très ferme, à laquelle vous faites bien de vous attacher, comme à une lampe qui brillait dans un lieu sombre, jusqu’à ce que le jour resplendît et que l’étoile du matin se levât dans vos cœurs ; sachez tout d’abord ceci, que nulle prophétie de l’Écriture ne vient d’une interprétation particulière. Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé » (2 Pierre 1:19-21).

« Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! » nous déclare Paul, dans 1 Thessaloniciens 5:23. La nature de l’homme reflète, dans un sens, la nature divine, puisque nous sommes créés à Son image. Autant la nature divine est complète, parfaite et distincte, autant l’aspect de l’homme et de la femme est aussi distinct. Le corps humain est complet, sauf pour quelques émotions et désirs, mais il n’est pas parfait. Dieu lui a donné de Sa nature, spirituelle et éternelle, reflétant Son image et Sa ressemblance, afin que l’humanité vienne éventuellement à Le découvrir. Dans Genèse 1:27, nous lisons : « Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle », dans le but de rechercher leur Créateur, ce que les animaux n’ont pas reçu lors de leur création.

Notre Dieu de Paix Se donne comme mission de sanctifier certains pécheurs comme ambassadeurs de cette humanité déchue, afin de les restaurer à la mesure de Christ, en transformant leur esprit à Son image. La sagesse de l’homme dit exactement le contraire, prétendant que l’homme intérieur peut être renouvelé en changeant les influences extérieures. C’est une mentalité qui se reflète incontestablement trop souvent dans les efforts évangéliques ; tandis que la façon de Dieu est de débuter par l’homme intérieur, là où réside la racine du problème, pour ensuite affecter et changer l’homme extérieur. Comme Jésus était sur le bord du lac de Génésareth, la foule se jetait sur Lui pour entendre la Parole de Dieu. Et ayant vu, au bord du lac, deux barques, dont les pêcheurs étaient descendus pour laver leurs filets, Il monta dans l’une de ces barques qui était à Simon et Il le pria de s’éloigner un peu du rivage ; et S’étant assis, Il enseignait le peuple de dessus la barque. Et quand Il eut cessé de parler, Il dit à Simon : « Avance en pleine eau, et jetez vos filets pour pêcher. » Simon lui répondit : « Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre ; toutefois, sur Ta parole, je jetterai le filet. »

Dans Luc 5:6-11, nous lisons : « Et l’ayant fait, ils prirent une grande quantité de poissons ; et comme leur filet se rompait, ils firent signe à leurs compagnons, qui étaient dans l’autre barque, de venir les aider ; ils y vinrent, et ils remplirent les deux barques, tellement qu’elles s’enfonçaient. Simon Pierre, ayant vu cela, se jeta aux pieds de Jésus et lui dit : Seigneur, retire-toi de moi ; car je suis un homme pécheur. Car la frayeur l’avait saisi, et tous ceux qui étaient avec lui, à cause de la pêche des poissons qu’ils avaient faite ; de même que Jacques et Jean, fils de Zébédée, qui étaient compagnons de Simon. Et Jésus dit à Simon : N’aie point de peur ; désormais tu seras pêcheur d’hommes vivants. Et ayant ramené leurs barques à bord, ils abandonnèrent tout et le suivirent. »

Peut-être qu’en tant que chrétiens, nous prenons trop à la légère le fait que les disciples abandonnèrent tout et Le suivirent. Cette action impliquait au moins deux aspects de leur comportement ; ils délaissaient leur vie antérieure et mettaient leur loyauté ailleurs. Cela voulait dire un changement complet par rapport à leurs relations précédentes. Pour Pierre, Jacques, Jean et André, cela voulait dire de laisser une carrière prospère. Pour Mathieu, c’était une position de prestige. Chacun laissait son gagne-pain, sa sécurité, son entraînement, ses possessions, ses amis, ses espoirs, tout ! « Ainsi quiconque parmi vous ne renonce pas à tout ce qu’il a, ne peut être mon disciple, » leur dit Jésus, dans Luc 14:33.

Ensuite, Ses disciples devaient restructurer complètement leur vie en transférant leur loyauté vers les besoins de Christ. Le mot « suivre » implique une unité dans le but et dans la direction. Remarquez ce que Jésus a déclaré au jeune homme riche. « Jésus, jetant les yeux sur lui, l’aima et lui dit : Il te manque une chose : Va, vends tout ce que tu as, et le donne aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel ; après cela viens, suis-moi, en te chargeant de la croix » (Marc 10:21). Christ a lancé le même appel à Ses premiers disciples, c’est-à-dire, de tout abandonner et de Le suivre jusqu’à la mort. « Alors Pierre, prenant la parole, lui dit : Voici, nous avons tout quitté, et nous t’avons suivi ; que nous arrivera-t-il donc ? Et Jésus leur dit : Je vous dis en vérité, à vous qui m’avez suivi, que lorsque le Fils de l’homme sera assis sur le trône de sa gloire, dans le renouvellement qui doit arriver, vous aussi serez assis sur douze trônes, jugeant les douze tribus d’Israël. Et quiconque aura quitté des maisons, ou des frères, ou des sœurs, ou père, ou mère, ou femme, ou enfants, ou des champs, à cause de mon nom, en recevra cent fois autant, et héritera la vie éternelle » (Matthieu 19:27-29).

Avant que Dieu nous accorde un ministère public, il faut qu’il y ait eu une soumission intérieure et un amour pour les choses de Dieu. Cela devrait être évident à tous ceux qui viennent en contact avec nous. C’est alors que Dieu peut nous utiliser, chez nous et ailleurs, pour Sa gloire. Ce n’est pas le cas chez les faux ministres. « Car en tenant des discours enflés de vanité, ils amorcent, par les convoitises de la chair et les impudicités, les personnes qui s’étaient véritablement éloignées de ceux qui vivent dans l’égarement ; leur promettant la liberté, quoiqu’ils soient eux-mêmes esclaves de la corruption ;  car on devient esclave de celui par lequel on est vaincu » (2 Pierre 2:18-19). Ce chapitre de l’épître de Pierre est une forte dénonciation des faux enseignants, que Pierre compare à Balaam, car : « Ils ont les yeux pleins d’adultère, et qui ne cessent de pécher ; ils amorcent les âmes mal affermies ; ils ont le cœur exercé à l’avarice ; ce sont des enfants de malédiction, qui, ayant quitté le droit chemin, se sont égarés, en suivant la voie de Balaam, fils de Bosor, qui aima le salaire de l’iniquité, mais qui fut repris de son injustice ; une ânesse muette, parlant d’une voix humaine, réprima la folie du prophète » (2 Pierre 2:14-16).

Nous voyons, selon le texte, que ces faux ministres sont rapides à faire des promesses. Mais des promesses sont faciles à faire et ne coûtent rien. C’est autre chose que de les tenir ensuite. Satan s’est révélé à l’humanité en faisant une promesse dans Genèse 3:5 : « Mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. » À nos premiers parents, et par la suite à toute l’humanité, Satan a fait la promesse de la divinité, mais il serait bien incapable de tenir cette promesse, car il ne peut fabriquer des dieux. Et beaucoup d’années plus tard : « Le diable Le mena [Jésus] encore sur une montagne fort haute, et lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire ; et lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si, te prosternant, tu m’adores. » (Matthieu 4:8-9). Imaginez l’astuce de ce séducteur par excellence, de tenter d’offrir le règne sur toutes les nations de la terre à Celui qui en était le Créateur et qui les lui avait préalablement données ! Les promesses de Satan font partie de sa grande séduction et plusieurs personnes confondues mordent à l’hameçon.

De nos jours, les faux enseignants promettent la liberté aux gens, une liberté d’agir sans responsabilité face à la loi morale. Pourtant, eux-mêmes sont des servants de corruption, esclaves d’une mentalité aberrante. Et qui sont-ils pour offrir la liberté ? « Car en tenant des discours enflés de vanité, ils amorcent, par les convoitises de la chair et les impudicités, les personnes qui s’étaient véritablement éloignées de ceux qui vivent dans l’égarement ; leur promettant la liberté, quoiqu’ils soient eux-mêmes esclaves de la corruption ; car on devient esclave de celui par lequel on est vaincu » (2 Pierre 2:18-19). Comment peuvent-ils garder leurs promesses ? Par l’esclavage ! La liberté que le péché promet est l’esclavage. Et plus le pécheur obéit, plus son esclavage est grand à ce péché. Il n’y a pas d’état plus abject que d’être dans la corruption au nom de la liberté. Par contre, par la grâce : « Tenez-vous donc fermes dans la liberté, dont Christ vous a rendus libres, et ne vous remettez pas de nouveau sous le joug de la servitude » (Galates 5:1).

« Combien plus le sang de Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert à Dieu, lui-même, sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! C’est pourquoi il est Médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort intervenant pour l’expiation des péchés commis sous la première alliance, ceux qui sont appelés, reçoivent la promesse de l’héritage éternel, » nous déclare Hébreux 9:14-15. Notez la référence implicite au salut : « Car par lui nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père, dans un même Esprit. Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, En qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit », nous déclare Éphésiens 2:18-22.

La promesse de Christ de nous envoyer le Saint-Esprit est le point crucial de l’Évangile de Jean. Jésus nous a dit ceci : « je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. Je ne vous laisserai point orphelins ; je viens à vous » (Jean 14:16-18). « Mais le Consolateur, [déclare Jésus], le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que Je vous ai dites » (Jean 14:26). « Lorsque sera venu le Consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui procède du Père, il rendra témoignage de moi. Et vous aussi, vous rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi dès le commencement » (Jean 15:26-27).

Dans Psaume 77:6-10, Asaph déclare : « Je pensais aux jours d’autrefois, aux années des temps passés. Je me rappelais mes mélodies de la nuit ; je méditais en mon cœur, et mon esprit examinait. Le Seigneur rejettera-t-il pour toujours, ne sera-t-il plus désormais propice ? Sa bonté a-t-elle cessé pour toujours ? Sa parole a-t-elle pris fin pour tous les âges ? Dieu a-t-il oublié d’avoir pitié ? A-t-il dans sa colère fermé ses compassions ? » La Bible nous fournit une fascinante perspective sur la passage du temps. Il y a 3 000 ans, Asaph se souvenait de Dieu et tentait de comprendre comment Il réagirait en son temps. Chaque génération semble croire qu’elle est la nouvelle vague qui pourrait mener le monde hors des ténèbres passées, vers un âge de lumière.

Le monde semble avoir besoin de recherches scientifiques bien sûres, et cela vient de Genèse 1:26-28 où : « Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. » Mais il faut garder à l’esprit la véritable   science, qui est d’avoir la pensée de Dieu.

Les résultats des découvertes scientifiques devraient toujours glorifier le Créateur afin d’attirer les hommes vers Lui et non les mener loin de Lui, en se glorifiant soi-même. La même chose est vraie pour l’histoire. Nous sommes simplement les enfants des patriarches anciens et notre nature morale est la même que la leur, toutes deux contaminées par le péché et ayant besoin d’un Sauveur divin. Dieu agissait avec eux comme Il agit avec nous. Alors, chaque génération a besoin d’étudier et d’apprendre comment  les générations passées agissaient, et la façon dont Dieu réagissait avec eux, par le biais des histoires inspirées et enregistrées dans la Bible. Spécialement dans la Genèse, l’Exode, Job et d’autres livres anciens. Parce que : « tout ce qui a été écrit autrefois, a été écrit pour notre instruction, afin que, par la patience et la consolation que donnent les Écritures, nous possédions l’espérance. Et que le Dieu de patience et de consolation vous donne d’avoir les mêmes sentiments entre vous selon Jésus-Christ ; afin que, d’un même cœur et d’une même bouche, vous glorifiiez le Dieu qui est le Père de notre Seigneur Jésus-Christ » (Romains 15:4-6).

Dieu est le même aujourd’hui qu’Il était en Eden, sur le Mont Ararat, à Babel, à Canaan, au Sinaï et sur le Calvaire. Regardons la : « prière de Moïse, homme de Dieu. Seigneur, tu as été pour nous une retraite d’âge en âge. Avant que les montagnes fussent nées et que tu eusses formé la terre et le monde, d’éternité en éternité, tu es Dieu » (Psaume 90:1-2). Alors, nous devrions toujours rechercher l’ombre de Sa présence. « Et chacun d’eux sera comme un abri contre le vent et un refuge contre la pluie, comme des ruisseaux d’eau dans une terre aride, comme l’ombre d’un grand rocher dans un pays désolé », nous déclare Esaïe 32:2.

Dans le contexte de ce très beau verset, « l’ombre » n’est nul autre que le Seigneur Jésus-Christ. Pour quelqu’un qui a voyagé dans la chaleur du désert, tel le Sinaï, rien ne pouvait être si bienvenu que de se réfugier derrière un grand rocher où l’on pouvait se reposer dans ce désert de tourment. Le symbole de l’ombre est souvent utilisé dans l’Ancien Testament pour illustrer la présence rafraîchissante du Seigneur. « Celui qui habite dans la retraite secrète du Très-Haut repose à l’ombre du Tout Puissant », nous déclare Psaume 91:1. Partout où Ses bien-aimés vont, Dieu est là et notre demeure est sous Son ombre. Et là se trouve aussi notre sécurité. « Car tu as été mon secours ; aussi je me réjouirai sous l’ombre de tes ailes » (Psaume 63:8).

Dieu : « te couvrira de ses plumes, et tu auras retraite sous ses ailes ; sa vérité sera ton bouclier et ton écu, » nous dit Psaume 91:4. Il est donc, le grand Aigle et le grand Rocher, et même le grand arbre : « Comme le pommier au milieu des arbres de la forêt, tel est mon bien-aimé parmi les jeunes hommes ; j’ai désiré son ombrage, et m’y suis assise, et son fruit a été doux à mon palais. Il m’a mené dans la salle du festin, et l’étendard qu’il lève sur moi, porte : AMOUR » (Cantique des Cantiques 2:3). L’ombre du grand rocher dans le désert, ou les ailes d’un grand aigle, ou l’ombre d’un bon arbre fruitier, toutes ces choses nous parlent gentiment de protection sous l’ombre de Sa présence, surtout durant la grande tribulation. Ce sont tous des ombres de Dieu, Qui a fait les cieux et la terre, et Qui nous tient dans Sa main. « Car je suis l’Éternel ton Dieu, qui frappe la mer et fais mugir ses flots, de qui le nom est l’Éternel des armées. J’ai mis mes paroles dans ta bouche, et t’ai couvert de l’ombre de ma main, pour rétablir les cieux et fonder la terre, pour dire à Sion : Tu es mon peuple ! » (Esaïe 51:15-16).

Oh Jésus, Tu es tout ce que je désire : « Tu gardes au cœur ferme une paix assurée, parce qu’il se confie en toi. Confiez-vous en l’Éternel, à perpétuité ; car l’Éternel, l’Éternel est le rocher des siècles ! » (Esaïe 26:3-4). La prière de Paul pour les nombreux convertis fut : « Afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:17-19). Paul avait établi son propre témoignage ainsi : « Bien plus, je regarde toutes choses comme une perte, en comparaison de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui j’ai perdu toutes choses, et je les regarde comme des ordures, afin que je gagne Christ » (Philippiens 3:8).

Christ est venu pour guérir les malades spirituels. Mais : « Jésus envoya ces douze-là, et il leur donna ses ordres, en disant : N’allez point vers les gentils, et n’entrez dans aucune ville des Samaritains ; mais allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël. Et quand vous serez partis, prêchez, et dites : Le royaume des cieux approche. Guérissez les malades, nettoyez les lépreux, ressuscitez les morts, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement » (Matthieu 10:5-8). Si seulement les pasteurs, devenus multimillionnaires, avaient pu lire ces versets, leurs messages sur le Royaume aurait pu être plus doctrinaux, au lieu de prêcher à  leurs brebis qu’elles s’en vont au ciel après leur mort.

Jésus ne guérissait pas seulement ceux qui Le suivaient, mais ceux qui en avaient vraiment besoin. Et ceux qu’Il a aimés se sont tournés contre Lui pour demander qu’Il soit exécuté. Malgré que Jésus fut sans péché : « la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14). Même s’Il avait le pouvoir d’éviter le Calvaire, Son amour était tel qu’Il a consenti à mourir pour ceux qui L’ont amené jusque là. « Car Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu ; ayant été mis à mort selon la chair, mais vivifié par l’Esprit » (1 Pierre 3:18). Christ, cependant, nous a engagés dans Son armée afin de combattre pour Lui contre Satan et ses sbires, mais notre combat est spirituel contre un ennemi spirituel.

Regardons un passage biblique intéressant où Dieu a utilisé Son guerrier David. Dans 1 Samuel 22:1-3 nous lisons : « Or, David partit de là, et se sauva dans la caverne d’Adullam ; et ses frères et toute la maison de son père l’apprirent, et descendirent là vers lui. Et tous ceux aussi qui étaient mal dans leurs affaires, et tous ceux qui avaient des créanciers, et tous ceux qui avaient le cœur plein d’amertume, s’assemblèrent vers lui, et il fut leur chef ; il y eut ainsi avec lui environ quatre cents hommes. Puis David s’en alla de là à Mitspé de Moab. Et il dit au roi de Moab : Je te prie, que mon père et ma mère se retirent chez vous, jusqu’à ce que je sache ce que Dieu fera de moi. » Comme David se sauvait du roi Saul, une assemblée bizarre se mit à le suivre et devint le noyau de ceux qui devaient former son armée. « Et journellement il venait des gens vers David pour l’aider, jusqu’à former un grand camp, comme un camp de Dieu. » (1 Chroniques 12:22). Bientôt, ces hommes ne furent plus considérés comme des inadaptés, mais : « Ils aidèrent David contre les bandes des Amalécites ; car ils étaient tous de vaillants guerriers, et ils furent chefs dans l’armée » (1 Chroniques 12:21). Un groupe, par exemple : « d’entre les Gadites, se retirèrent vers David, dans la forteresse, au désert, de vaillants guerriers propres à la guerre, maniant le bouclier et la lance, semblables à des lions, et aussi prompts que des gazelles sur les montagnes » (1 Chroniques 12:8).

De plusieurs façons remarquables, David était un type de Christ et dont la vie et les expériences nous annonçaient un plus puissant « fils de David » qui viendrait mille ans plus tard. Selon le parallèle, l’armée de David serait un type de l’armée du ciel qui a choisi de suivre Christ. Alors, Paul dit à son évangéliste Timothée : « Toi donc, endure les souffrances comme un bon soldat de Jésus-Christ. Aucun homme faisant la guerre, ne s’embarrasse des affaires de la vie, afin de plaire à celui qui l’a enrôlé. Et si quelqu’un combat dans la lice, il n’est couronné que s’il a combattu suivant les règles » (2 Timothée 2:3-5). Les élus de Christ ont déjà été comparés à des inadaptés, des gens en détresse. C’est d’ailleurs ce que nous sommes aux yeux du monde, mais pas aux yeux de Dieu.

« Considérez, frères, que parmi vous, qui avez été appelés, il n’y a pas beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes, et Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant lui. Or, c’est par Lui que vous êtes en Jésus-Christ, qui nous a été fait de la part de Dieu, sagesse, justice, sanctification et rédemption ; afin que, comme il est écrit, celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur » (1 Corinthiens 1:26-31).

« En effet, il était convenable que celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances. Car tous, et celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, relèvent d’un seul ; c’est pourquoi il n’a point honte de les appeler frères » (Hébreux 2:10-11). Il faut combattre pour Christ en bon soldat, car : « Aucun homme faisant la guerre, ne s’embarrasse des affaires de la vie, afin de plaire à celui qui l’a enrôlé. Et si quelqu’un combat dans la lice, il n’est couronné que s’il a combattu suivant les règles » (2 Timothée 2:4-5). Mais lorsque Jésus reviendra pour S’emparer finalement de tous les gouvernements de la terre, Il sera vêtu d’un manteau teint de sang et son nom s’appellera LA PAROLE DE DIEU. Les armées qui sont dans le ciel, vêtues de fin lin blanc et pur, Le suivront sur des chevaux blancs, nous déclare Apocalypse 19:13-14.

« Ses élus verront Sa face et Son Nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles. Il me dit ensuite : Ces paroles sont certaines et véritables, et le Seigneur, le Dieu des saints prophètes, a envoyé son ange, pour déclarer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt » ((Apocalypse 22:4-6). En tant que soldats du Christ, soyons prêts pour combattre pour Lui jusqu’à la toute fin.




D.460 – Serez-vous prêts pour l’enlèvement ?

Par Joseph Sakala

Dans le monde religieux, de nombreuses histoires circulent sur un éventuel enlèvement secret des convertis, avant le début de la Tribulation. Selon les enseignants de cette théorie très populaire, cet enlèvement se fera d’une manière soudaine, en cachette et sans avertissement, en quelque part dans les nuages et même au ciel pour une durée de sept ans. Alors, est-il possible qu’un jour nous entendions dire qu’un pilote d’avion converti a disparu subitement, en plein vol et sans aucune trace, laissant les pauvres passagers non convertis de l’appareil s’écraser au sol dans une mort terrible ? Nos grandes routes deviendront-elles des endroits périlleux alors que les conducteurs convertis disparaîtront soudainement en laissant leurs véhicules faire des carambolages épouvantables ?

Avant de continuer, il serait juste de nous poser la question à savoir si la théorie de cette sorte d’enlèvement est biblique ou si la Bible nous révèle que le plan de Dieu pour les derniers jours est complètement différent de ce que bon nombre d’églises prêchent de plus en plus pour régaler leurs brebis. Le télévangéliste Tim LaHaye a écrit plusieurs bouquins sur cette « vérité » qui est devenue la plus grande séduction religieuse des temps modernes. Sa théorie — et je dis bien théorie — est fondée sur une fausse application de plusieurs passages bibliques rejetés par une vaste majorité de chrétiens. Ce qui est très important dans son enseignement, c’est que sa théorie demeure improuvable, parce qu’elle contredit directement ce que la Bible enseigne sur le second avènement de Christ.

Cette théorie farfelue de M. LaHaye nous présente un Dieu qui permettrait la mort de plusieurs milliers d’humains d’une manière irresponsable pour accommoder sa conception personnelle d’un enlèvement. Avez-vous déjà vu des autocollants sur des pare-chocs d’automobiles annonçant : « En cas d’enlèvement, cette auto sera sans conducteur » ? Cet enlèvement soudain et secret est décrit comme un événement où Dieu vient saisir Ses élus qui pilotent des avions, qui conduisent des autos, des autobus ou des trains, laissant les autres passagers innocents dans ces autos, avions, autobus et trains se diriger vers une mort atroce un peu partout sur la terre. Quelle sorte de Dieu ferait une chose pareille ?

Dans son plus récent bouquin, Revelation Unveiled (Révélation dévoilée), Tim LaHaye tente de « prouver » que la Bible enseigne un enlèvement. Jusque là, il a raison, car nous serons enlevés pour rencontrer Christ « dans les airs ». Alors, M. LaHaye commence par citer Apocalypse 4:1-2. Mais il admet rapidement que : « L’enlèvement de l’Église n’est pas explicitement enseigné dans Apocalypse 4. » [p.100]. Amen ! Dans Apocalypse 4:1-2, nous lisons : « Après cela je regardai, et voici une porte était ouverte dans le ciel ; et la première voix que j’avais entendue, comme celle d’une trompette, et qui parlait avec moi, dit : Monte ici, et je te ferai voir les choses qui doivent arriver après celles-ci. Et aussitôt je fus ravi en esprit ; et voici, un trône était dressé dans le ciel, et quelqu’un était assis sur ce trône. » Pouvons-nous voir dans ce passage une seule indication d’enlèvement ? Absolument pas ! Et encore moins d’un enlèvement de l’Église !

LaHaye prétend que Jean représente l’Église et que la voix dans le ciel lui dit de monter ici. Relisez ce verset et vous verrez quelque chose de complètement autre. Jean fut « ravi en esprit », c’est-à-dire, il a eu une vision dans laquelle il a vu le trône de Dieu et quelqu’un était assis sur ce trône. LaHaye tente de raisonner que l’apôtre Jean représente l’Église, alors que jamais la Bible ne suggère une telle représentation. Rien ne permet une telle insinuation ! Voici les paroles de Paul : « Car je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai unis à un seul Époux, pour vous présenter à Christ, comme une vierge chaste », dans 2 Corinthiens 11:2. Au contraire, la Bible symbolise l’Église par une femme, la fiancée de Christ. Ensuite, LaHaye offre un autre argument pour appuyer sa théorie en disant que l’absence d’une mention de l’Église après le chapitre 4 prouve que l’Église n’est plus sur la terre durant la tribulation. Il prétend qu’entre les chapitres 6 et 18 qui couvrent la tribulation, l’Église n’est pas mentionnée une seule fois.

Il a vraiment du culot pour faire une telle déclaration, car le chapitre 12 en entier est consacré à l’Église ! À la page 101 de son bouquin, LaHaye se tourne vers Paul pour prouver l’enlèvement de l’Église au ciel avant la tribulation pour être avec Christ. Dans 1 Thessaloniciens 4:16-17, nous pouvons lire : « Car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. » Avez-vous vu une mention dans ce passage que cet événement se produit avant la tribulation ? Absolument pas ! De quoi Paul parle-t-il ici ?

Allons voir le contexte dans lequel Paul a prononcé ces paroles. Dans 1 Thessaloniciens 4:13, Paul déclare : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance. » Paul consolait la congrégation au sujet de ceux qui étaient morts récemment. Alors, au verset 14, Paul affirme : « Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts. » Donc, au verset 15, Paul confirme : « Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts. » Au retour de Christ, nous monterons tous ensemble vers Lui. Cependant, aucune mention que ceci se passera avant la grande tribulation. Pour notre réponse, il faut aller ailleurs dans les Écritures.

Apocalypse 11:15 nous révèle que : « le septième ange sonna de la trompette, et de grandes voix se firent entendre dans le ciel, qui disaient : Les royaumes du monde sont soumis à notre Seigneur et à son Christ, et il régnera aux siècles des siècles. » La Bible nous annonce sept trompettes qui nous avertiront des sept malheurs jetés sur la terre. Le Christ ne revient qu’à la septième ou dernière trompette, à la fin de la tribulation. Pas en secret, sans bruit, avant le début de la tribulation, mais au son retentissant d’une trompette que tous entendront à la fin de la tribulation. Allons encore une fois vérifier ce que Paul nous dit là-dessus.

Dans 1 Corinthiens 15:51-53, Paul déclare clairement : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. » Quelle explication claire et si simple qu’un enfant de dix ans avec un esprit ouvert peut la comprendre ! Mais apparemment pas un évangéliste qui persiste à vendre ses voyages pour le ciel aux pauvres brebis qui ne prennent pas le temps de vérifier toutes choses, et surtout les déclarations de LaHaye. D’autant plus que Jésus Lui-même nous déclare avec force que : « personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13). M. LaHaye, faites vos études de la Bible, car vous faites de Jésus un menteur !

Notez que les morts ressuscitent après que la dernière trompette ait sonné, ce qui détruit complètement la théorie d’un enlèvement au ciel pendant sept années avant le début de la tribulation. Dans Matthieu 24:3-33, Jésus nous décrit clairement les évènements qui précéderont Son Deuxième Avènement. Je vous exhorte à lire ces versets attentivement. En premier lieu, Jésus nous explique que des faux prophètes viendront et séduiront beaucoup de gens. Dans Matthieu 24:5, Jésus déclare : « Car plusieurs viendront en mon nom, disant : Je suis le Christ, et ils séduiront beaucoup de gens. » C’est la toute première chose que Christ nous avertit de surveiller dans les derniers temps. La séduction religieuse mondiale.

Ensuite, Jésus décrit qu’il y aura des guerres, de la famine, de la peste et des tremblements de terre qui suivront. Est-ce qu’Il nous déclare que Ses saints seront épargnés de tout cela ? Non ! Jésus nous met en garde plutôt dans Matthieu 24:9-10 : « Alors ils vous livreront pour être tourmentés, et ils vous feront mourir ; et vous serez haïs de toutes les nations à cause de mon nom. Alors aussi plusieurs se scandaliseront et se trahiront les uns les autres, et se haïront les uns les autres. » Plusieurs de ceux qui se déclarent chrétiens seront martyrisés avant le retour de Christ, non pas enlevés au ciel. Ensuite, Jésus nous déclare, dans Matthieu 24:21-22 : « Car alors il y aura une grande affliction ; telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et telle qu’il n’y en aura jamais. Que si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des élus ils seront abrégés. » Ce qui n’aurait pas lieu d’être si l’Église est déjà partie depuis sept ans.

Oui, il y aura une grande tribulation pendant laquelle aucune chair ne survivrait, si ce n’était pas des vrais élus, mais à cause des élus ces jours seront abrégés. Mais regardez, maintenant, ce qui arrivera, aux versets 29 à 31 : « Et aussitôt après l’affliction de ces jours-là le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera point sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées. Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel ; alors aussi toutes les tribus de la terre se lamenteront, en se frappant la poitrine, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec une grande puissance et une grande gloire. Il enverra ses anges avec un grand éclat de trompette, et ils rassembleront Ses élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout. »

Avez-vous remarqué à quel moment les élus seront rassemblés par les anges de Dieu, afin de les enlever avec tous ceux qui seront ressuscités pour la grande rencontre avec Jésus dans les airs ? Pas au ciel, mais dans les airs. Pas en secret, mais à la vue de tous, au son d’une trompette. Cela se fera pendant que Jésus descendra pour ensuite Se diriger vers le Mont des Oliviers. « Et l’Éternel sortira, et combattra contre ces nations, comme lorsqu’il combattit au jour de la bataille. Ses pieds se poseront, en ce jour-là, sur la montagne des Oliviers qui est en face de Jérusalem, à l’orient ; et la montagne des Oliviers se fendra par le milieu, à l’orient et à l’occident, et il s’y fera une très grande vallée ; et la moitié de la montagne se retirera vers l’Aquilon et l’autre moitié vers le midi » (Zacharie 14:3-4). « L’Éternel sera roi de toute la terre ; en ce jour-là, l’Éternel sera seul, et son nom seul » (Zacharie 14:9).

En assumant que l’apôtre Jean représentait l’Église et en évitant le fait que tout arriverait à la dernière trompette, LaHaye fut capable de se construire une plate-forme de laquelle il a pu lancer sa théorie de l’enlèvement, sept ans avant la grande tribulation. Or, sa théorie est non biblique et non prouvable, mais il a quand même réussi à vendre cette idée à des millions de chrétiens honnêtes qui se cherchaient un lieu de refuge. Mais quelle est l’origine de cet enlèvement sept ans avant la tribulation ? En réalité, tous les étudiants de la Bible de jadis reconnaissaient que l’enlèvement sept ans avant la tribulation était inconnu jusqu’à l’arrivée sur scène de John Nelson Darby. Darby fut le fondateur de la Plymouth Brethren Church. Il avait décrit un système d’interprétation biblique appelé « dispensationalisme ». Il a inventé la théorie que Dieu a eu des règlements divers pour différents groupes à des moments variés de l’histoire. Darby s’est mis à enseigner que Dieu avait la « loi » pour les Juifs, mais la « grâce » pour l’Église. Et que c’était deux moyens de salut !

Plus tard, les idées de Darby devinrent plus raffinées et furent rendues populaires par C. I. Scofield, auteur de la Scofield Reference Bible. De cette source, les évangéliques protestants se sont amourachés de ses enseignements, malgré qu’ils étaient non bibliques. Dans son effort pour trouver des origines antérieures à sa théorie, LaHaye cite quelques vagues références bien avant le temps de Darby. Par exemple, LaHaye cite quelques écrits d’un dénommé « Pseudo-Ephrem », mais admet quand même qu’il est difficile de savoir qui fut cet homme lorsqu’il écrivit. Voici ce que cite LaHaye venant de « Pseudo-Ephrem », dans son livre Revelation Unveiled : « Pourquoi ne rejetons-nous pas toutes les actions terrestres, pour nous préparer à rencontrer le Seigneur Christ, afin qu’il nous tire de cette confusion qui domine sur le monde ? Tous les saints et élus de Dieu seront ramassés ensemble, avant la tribulation à venir, et transportés vers le Seigneur, afin qu’ils ne voient pas la confusion qui va dominer sur la terre à cause de nos péchés. »

Veuillez noter que cette citation ancienne ne mentionne aucune référence biblique pour valider ses idées, ni d’un enlèvement secret de chrétiens. Une autre vague de citations employée par LaHaye vient de Victorinus, un évêque catholique romain aux environs de 270 apr. J.-C.. Dans un commentaire sur le livre de l’Apocalypse, Victorinus discutait de ce que le peuple de Dieu pourrait être délivré des plaies, amenées par les deux témoins et décrites dans Apocalypse 11. LaHaye déclare, dans son commentaire sur l’Apocalypse, qu’il compare ces plaies à celles de la période de Lévitique, et déclare ensuite : « Ces plaies arriveront dans les derniers temps lorsque l’Église ne sera plus parmi eux. » Évidemment, l’évêque Victorinus de Peteau, un homme brillant du troisième siècle, voyait l’Église enlevée avant les plaies de la colère de Dieu, qu’il a interprétée comme étant de sept années. Mais que nous dit la citation de cet écrivain ancien, au sujet de l’enlèvement de l’Église ? Absolument rien !

Il ne parle pas d’enlèvement, il ne fait que remarquer que le peuple de Dieu serait épargné d’une situation dangereuse. En présumant que cet écrivain ancien ait parlé d’enlèvement, LaHaye réussit à placer des mots dans la bouche de l’évêque Victorinus pour mousser sa cause. Mais est-ce qu’il y a une véritable protection pour le peuple de Dieu durant la Grande Tribulation ? Qu’est-ce que la Bible nous dit clairement ? À l’Église de Philadelphie, la seule à laquelle Jésus ne fait pas correction, Il lui déclare ceci, dans Apocalypse 3:10 : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. » Notez bien ce que Jésus déclare à Son Église, le petit troupeau qui a gardé la Parole de Sa patience. Jésus lui dit : « Moi-même je te garderai de l’heure de la tentation» Il parle de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. Je dois vous faire remarquer une distinction ici ! Vérifiez-la vous mêmes. Dans l’Apocalypse, vous avez deux sortes de personnes, les serviteurs de Dieu et les habitants de la terre ; les convertis et les non convertis !

Donc, Jésus Lui-même S’engage à nous protéger durant cette période de tribulation alors que nous allons témoigner pour Lui. Ainsi, ce ne sera pas un enlèvement secret dans les cieux pendant sept années, mais une protection divine ici sur la terre pendant trois ans et demi. Tout comme Dieu a protégé Israël lors de sa sortie d’Égypte, Jésus S’engage à protéger son Église sur terre durant la Grande Tribulation. N’ayant plus accès à l’Église, Satan sera enragé et : « Le dragon s’irrita contre la femme, et s’en alla faire la guerre aux restes de sa postérité, qui gardent les commandements de Dieu, et qui ont le témoignage de Jésus-Christ » (Apocalypse 12:17). Alors, ceux qui sont tièdes seront persécutés par Satan et ses laquais. Quelques ministres tentent d’appliquer ce verset 17 au peuple juif. Mais ce chapitre en entier nous dévoile clairement qu’il est question de « l’Israël de Dieu » (Galates 6 :16).

Donc, alors que Jésus prépare une protection pour les Philadelphiens, les tièdes ou Laodicéens devront passer par la tribulation afin de se réchauffer spirituellement. Dans Apocalypse 7:13-15, nous lisons : « Puis un des Anciens prit la parole, et me dit : Ceux qui sont vêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d’où sont-ils venus. Et je lui dis : Seigneur, tu le sais. Et il me dit : Ce sont ceux qui sont venus de la grande tribulation, et qui ont lavé leurs robes, et ont blanchi leurs robes dans le sang de l’Agneau. C’est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu, et ils le servent jour et nuit dans son temple ; et celui qui est assis sur le trône, étendra sur eux son pavillon. » Après les avoir avertis de leur tiédeur et leur avoir donné la solution à leur problème, pour ceux qui n’ont pas voulu écouter, Jésus leur déclare : « Je reprends et je châtie tous ceux que j’aime ; aie donc du zèle, et te repens. Voici, je me tiens à la porte, et je frappe ; si quelqu’un entend ma voix et m’ouvre la porte, j’entrerai chez lui, et je souperai avec lui, et lui avec moi » (Apocalypse 3:19-20). Malheureusement, ces chrétiens n’ont pas voulu écouter Jésus.

Je regrette, mais ce ministère pour les temps de la fin n’appartient pas aux Juifs, car ils attendent toujours la première venue de leur propre Messie. Ils devront également passer par la Grande Tribulation. Jésus avait donné cette instruction vitale à ceux qui ont cru en Lui — l’Israël de Dieu : « Veillez donc, et priez en tout temps, afin que vous soyez trouvés dignes d’éviter toutes ces choses qui doivent arriver, et de subsister devant le Fils de l’homme » (Luc 21:36). Très peu de « chrétiens » ont décidé d’obéir à ce commandement venu directement du Fils de Dieu. La plupart vont dans les églises où la prophétie est rarement discutée et certainement pas comprise. Ils ne savent pas ce que : « Veillez donc, et priez en tout temps » veut dire et n’ont aucun intérêt pour le faire. La plupart des « brebis » ne savent même pas comment prier. Mais : « Dieu ne vengera-t-il point Ses élus, qui crient à lui jour et nuit, quoiqu’il diffère sa vengeance ? Je vous dis qu’il les vengera bientôt. Mais quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » (Luc 18:7-8).

La majorité du peuple de Dieu sera influencée par Laodicée, dans les derniers temps, à être tiède. Et Jésus parle fortement contre cette attitude. Dans Apocalypse 3:15-16, Jésus déclare : « Je connais tes œuvres ; je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Oh ! si tu étais froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. » Apparemment, ceux qui se disent chrétiens, mais qui sont tièdes, seront lancés dans la Grande Tribulation. « Car tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien ; et tu ne connais pas que tu es malheureux, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nu. Je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, pour devenir riche ; et des vêtements blancs, pour être vêtu, et que la honte de ta nudité ne paraisse point, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies, » leur dit Jésus. (Apocalypse 3:17-18).

« Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite », leur dit Paul, dans Romains 12:1-2. Mais ils n’ont pas voulu écouter. Alors, ils apprendront par le biais de la tribulation, pour laquelle Jésus leur dit : « Je reprends et je châtie tous ceux que j’aime ; aie donc du zèle, et te repens » (Apocalypse 3:19). Dieu ne les protègera pas et ils seront forcés de choisir entre la soumission totale à Dieu et le feu de la Géhenne. Tandis que les enfants obéissant à Dieu seront protégés, comme nous l’avons vu dans Apocalypse 3:10 : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. »

Dieu nous décrit le mode de vie de Ses fidèles enfants : « C’est ici la patience des saints, ce sont ici ceux qui gardent les commandements de Dieu, et la foi de Jésus » (Apocalypse 14:12). Ce ne sont pas des chrétiens qui ont succombé aux enseignements de leurs ministres qui leur enseignaient que la loi spirituelle fut abolie, où « clouée à la croix ». La Bible est extrêmement claire là-dessus. Ne demeurez jamais avec cette attitude, mais plutôt quand vous transgressez un commandement, repentez-vous et le Seigneur qui est juste vous pardonnera, et effacera votre iniquité. Rappelez-vous toujours que nous avons un avocat auprès de Dieu. C’est Jean qui nous le confirme lorsqu’il nous déclare : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements » (1 Jean 2:1-3).

Alors, si vous cherchez la protection divine dans les moments traumatisants qui s’en viennent, soyez assurés que ce ne sera pas par les mensonges des faux ministres, qui vous vendent un enlèvement au ciel pendant sept années, alors que nous savons que : « nul homme n’a vu, ni ne peut voir [le Père] ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen » (1 Timothée 6:16). Mais croyez en Dieu qui nous assure que Jésus Lui-même nous protégera pendant les trois ans et demi de la Grande Tribulation que nous passerons à témoigner pour Jésus sur la terre. Et ce jusqu’à la dernière trompette. « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés » (1 Corinthiens 15:51-52).

« Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:13-17).

Il n’y aura aucun enlèvement des saints fait en secret. « Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel ; alors aussi toutes les tribus de la terre se lamenteront, en se frappant la poitrine, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec une grande puissance et une grande gloire. Il enverra ses anges avec un grand éclat de trompette, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout » (Matthieu 24:30-31). Que Dieu vous aide, ainsi que votre famille, à comprendre et à être consentants à vous soumettre au Christ vivant, afin qu’Il puisse vivre Sa vie en vous dans l’obéissance, au travers de la puissance du Saint-Esprit.

Et comme Paul fut si bien inspiré de nous dire : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20). Au travers de Christ en vous, que vous puissiez vraiment apprendre à marcher avec Dieu et à recevoir la protection du Dieu Tout-puissant qu’Il a promise à Ses véritables saints.




D.450 – Souffrance et triomphe de Christ

Par Joseph Sakala

Dans Apocalypse 1:8, nous lisons clairement : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin, dit le Seigneur, Celui QUI EST, et QUI ÉTAIT, et QUI SERA, le Tout Puissant. » Dans ce dernier livre de la Bible, nous découvrons à plusieurs occasions l’expression « Je suis » déclarée par le Christ glorifié se reportant toutes à Sa victoire ultime. Cependant, dans les Psaumes, nous voyons sept différentes déclarations de « Je suis » par Christ, mais cette fois prophétisant Ses souffrances. On les retrouve dans quatre Psaumes messianiques, tous écrits 1 000 années avant l’apparition de Christ dans la chair humaine. Néanmoins, chaque Psaume est cité dans le Nouveau Testament comme étant accompli par Christ.

La première citation se trouve dans Psaume 22:7-8 : « Mais moi, je suis un ver, et non un homme ; l’opprobre des hommes et le méprisé du peuple. Tous ceux qui me voient se raillent de moi ; ils ouvrent la bouche, ils secouent la tête. » Jésus est comparé à un ver écarlate qui meurt afin que ses petits puissent vivre. En mourant, le ver dégage un fluide écarlate qui protège et nourrit ses petits. Le deuxième se trouve dans Psaume 40:18 : « Pour moi, je suis affligé et misérable ; le Seigneur aura soin de moi. Tu es mon aide et mon libérateur. Mon Dieu, ne tarde point ! » Ce verset nous indique Son entière soumission au Père, Son Libérateur, qu’Il implore de ne pas tarder à venir à Son secours.

Le troisième est dans Psaume 69:9 : « Je suis devenu un étranger pour mes frères, et un inconnu pour les fils de ma mère. » Nous voyons cela dans Jean 7:2-5 : « Or, la fête des Juifs, appelée des Tabernacles, approchait. Et ses frères lui dirent : Pars d’ici, et va en Judée, afin que tes disciples voient aussi les œuvres que tu fais. Car personne ne fait rien en cachette, quand il cherche à être connu. Si tu fais ces choses, montre-toi toi-même au monde. Car ses frères même ne croyaient pas en lui. » La quatrième prophétie se trouve dans Psaume 69:21-23 : « L’opprobre m’a brisé le cœur, et je suis languissant ; j’ai attendu de la compassion, mais il n’y en a point ; des consolateurs, mais je n’en trouve pas. Ils mettent du fiel dans ma nourriture, et dans ma soif ils m’abreuvent de vinaigre. Que leur table devienne un piège devant eux, et un filet dans leur sécurité ! »

En contraste des souffrances solitaires de Christ, il y a les gloires qui suivront. Le premier des « Je Suis » se trouve au début de notre message, dans Apocalypse 1:8, suivi d’un autre proclamant cette grande vérité. Dans Apocalypse 1:9-11, nous lisons : « Moi Jean, votre frère et qui ai part avec vous à la tribulation et au règne, et à la patience de Jésus-Christ, j’étais dans l’île appelée Patmos, pour la parole de Dieu, et pour le témoignage de Jésus-Christ. Je fus ravi en esprit, le jour du Seigneur, et j’entendis derrière moi une grande voix, comme celle d’une trompette, qui disait : Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier ; ce que tu vois, écris-le dans un livre et l’envoie aux sept Églises qui sont en Asie, à Éphèse, à Smyrne, à Pergame, à Thyatire, à Sardes, à Philadelphie et à Laodicée. »

Notez que Jean n’est pas monté au ciel, mais il fut ravi en esprit tout en étant sur la terre et il entendit cette voix qui lui dit d’écrire aux sept Églises qui sont en Asie mineure. Nous allons étudier ces sept Églises pour réaliser comment Jésus est en train de corriger certaines anomalies ou défauts qui se sont infiltrés dans Son Église au fil des siècles et que Jésus veut absolument corriger afin de rendre Son Épouse pure pour l’éternité. Vous remarquerez que Jésus S’adresse à l’ange de chaque Église pour faire passer Son message et non à un individu dans la congrégation. La première de ces Églises avait été fondée par Paul à Éphèse durant ses nombreux voyages en Turquie.

Dans Apocalypse 2:1-2, Jésus dit : « Écris à l’ange de l’Église d’ÉPHÈSE : Voici ce que dit celui qui tient les sept étoiles dans sa droite, qui marche au milieu des sept chandeliers d’or : Je connais tes œuvres, et ton travail, et ta patience ; et je sais que tu ne peux souffrir les méchants ; et tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres, et ne le sont point, et tu les a trouvés menteurs. » Cette Église, fondée par Paul, avait grandi dans sa précision doctrinale et dans l’attention qu’elle portait aux Écritures. Les membres mettaient leur centre d’intérêt sur la pureté de leur leadership et étaient très vigilants contre toute forme d’enseignement faux. La plupart d’entre nous prendrions cette sorte d’Église comme un exemple rafraîchissant à suivre, surtout dans ces jours d’indifférence et souvent de théologie hérétique.

Mais soudainement, Jésus leur dit : « Tu as souffert, tu as eu de la patience, et tu as travaillé pour mon nom, et tu ne t’es point découragé. Mais j’ai contre toi, que tu as abandonné ta première charité » (Apocalypse 2:3-4). Paul avait fondé cette congrégation dans les années 60 et déjà, dans les années 90, elle avait perdu son premier amour, ce que Jésus voulait absolument corriger. Alors, dans Apocalypse 2:5, Christ leur dit : « Souviens-toi donc d’où tu es déchu, repens-toi, et fais tes premières œuvres ; sinon je viendrai bientôt à toi, et si tu ne te repens, j’ôterai ton chandelier de sa place. »

« Toutefois tu as ceci, c’est que tu hais les actions des Nicolaïtes, lesquelles je hais aussi, » leur déclare Jésus, dans Apocalypse 2:6. Le chef des apôtres avait mis en garde les anciens des Églises contre l’attitude dominante de ces Nicolaïtes. « Paissez le troupeau de Dieu qui est au milieu de vous, veillant sur lui, non par contrainte, mais volontairement ; non pour un gain honteux, mais par affection ; non comme ayant la domination sur les héritages du Seigneur, mais en étant les modèles du troupeau. Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire » (1 Pierre 5:2-4).

Éphèse était une bonne congrégation, mais le Seigneur ressuscité avait noté quelque chose contre elle. Apparemment, malgré toute son attention pour la doctrine et la pureté de son leadership, cette Église avait abandonné son premier amour (Apocalypse 2:4). Elle était déchue de cet amour qu’elle avait démontré plusieurs années auparavant, lorsque Paul avait appelé les anciens afin de les encourager. « Car je vous ai annoncé tout le dessein de Dieu, sans en rien cacher. Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour paître l’Église de Dieu, qu’il a acquise par son propre sang » leur dit-il, dans Actes 20:27-28.

« Car je sais qu’après mon départ, il s’introduira parmi vous des loups ravissants, qui n’épargneront point le troupeau ; et qu’il s’élèvera parmi vous des hommes qui annonceront des doctrines pernicieuses, afin d’attirer les disciples après eux. Veillez donc, vous souvenant que durant trois ans je n’ai cessé, nuit et jour, d’avertir chacun de vous avec larmes. Et maintenant, frères, je vous recommande à Dieu et à la parole de sa grâce, lui qui peut vous édifier et vous donner l’héritage avec tous les saints. Je n’ai désiré ni l’argent, ni l’or, ni les vêtements de personne. Et vous savez vous-mêmes que ces mains ont pourvu à mes besoins et à ceux des personnes qui étaient avec moi. Je vous ai montré en toutes choses, que c’est ainsi qu’en travaillant, il faut secourir les faibles, et se souvenir des paroles du Seigneur Jésus, qui a dit lui-même : Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. Quand il eut dit cela, il se mit à genoux, et pria avec eux tous. Alors tous fondirent en larmes, et se jetant au cou de Paul, ils le baisaient, affligés principalement de ce qu’il avait dit, qu’ils ne verraient plus son visage. Et ils le conduisirent jusqu’au vaisseau » (Actes 20:29-38).

S’éloigner du premier amour était tellement sérieux que le Seigneur a averti Éphèse de se repentir sinon : « j’ôterai ton chandelier de sa place » (Apocalypse 2:5). L’autorité qu’ils possédaient de représenter Christ en tant que Son Église leur serait enlevée. Une doctrine précise ne devrait jamais altérer notre amour pour le peuple ou pour la vérité. « Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Églises : A celui qui vaincra, je lui donnerai à manger de l’arbre de vie, qui est au milieu du paradis de Dieu » (Apocalypse 2:7). Donc, à celui qui vaincra Jésus lui donnera de manger de l’arbre de la vie, ce qui est équivalent d’avoir la vie éternelle.

Dans Apocalypse 2:8-10, nous lisons : « Écris aussi à l’ange de l’Église de SMYRNE : Voici ce que dit le Premier et le Dernier, qui a été mort, et qui a repris la vie : Je connais tes œuvres, et ta tribulation, et ta pauvreté, (quoique tu sois riche,) et les calomnies de ceux qui se disent Juifs, et ne le sont point, mais qui sont une synagogue de Satan. Ne crains rien des choses que tu auras à souffrir ; voici, le diable va jeter en prison quelques-uns de vous, afin que vous soyez éprouvés ; et vous aurez une affliction de dix jours. Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai la couronne de vie. »

Le Seigneur Jésus reconnaissait bien cette petite Église aux prises avec les calomnies de ceux qui se disent Juifs, mais ne le sont pas. Cette petite Église n’est pas mentionnée ailleurs dans le Nouveau Testament. Mais cette congrégation valait la peine d’être mentionnée. Jésus la considérait très  différemment de nos mouvements religieux d’aujourd’hui avec leurs énormes auditoriums et leurs grandes chorales. La plupart du monde vante ces églises qui enlèvent les restrictions doctrinales pour attirer et plaire aux gens iniques et populaires. Smyrne était pauvre, troublée par ceux qui haïssaient le message de Dieu, et souffrait toutes sortes de tribulations pour ses œuvres. Quelques-uns des membres furent jetés en prison pour leur volonté à être identifiés à la vérité.

Des générations se sont écoulées. Depuis, quelque chose du même genre est arrivé aux églises du monde occidental. Les pays qui le font semblent éparpillés dans le monde « civilisé ». Que Dieu nous protège d’avoir de telles attitudes. Mais Celui qui se tient parmi les chandeliers de Son Église voyait Smyrne comme riche et digne de la couronne de vie. Jésus a loué cette petite Église et l’a encouragé à demeurer fidèle. Dans Apocalypse 2:10, Christ lui dit : « Ne crains rien des choses que tu auras à souffrir ; voici, le diable va jeter en prison quelques-uns de vous, afin que vous soyez éprouvés ; et vous aurez une affliction de dix jours. Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai la couronne de vie. » Lorsque le Roi donnera Ses récompenses à partir de Son trône de jugement, ces fidèles, persécutés, pauvres, troublés, et ces âmes emprisonnées entreront dans l’éternité avec de grandes richesses et une liberté joyeuse.

« Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges, de l’assemblée et de l’Église des premiers-nés, inscrits dans les cieux, d’un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, et de Jésus, Médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d’Abel » (Hébreux 12:22-24). Maintenant, regardez la merveilleuse promesse que Jésus réserve à cette belle congrégation, dans Apocalypse 2:11 : « Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Églises : Celui qui vaincra, ne recevra aucun dommage de la seconde mort. »

Dans Apocalypse 2:12-14, le Seigneur dit : « Écris aussi à l’ange de l’Église de PERGAME : Voici ce que dit celui qui a l’épée aiguë à deux tranchants : Je connais tes œuvres, et le lieu que tu habites, où Satan a son trône ; et tu retiens mon nom, et tu n’as point renié ma foi, même aux jours où Antipas, mon fidèle martyr, a été mis à mort au milieu de vous, où Satan habite. Mais j’ai quelque peu de chose contre toi, c’est que tu as là des gens qui tiennent la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre un scandale devant les enfants d’Israël, pour qu’ils mangeassent des choses sacrifiées aux idoles, et qu’ils tombassent dans la fornication. »

Ce corps de croyants, vivant dans un environnement méchant, mérite d’être noté. Ils ont tenu fermement à Christ, même dans une ville où Satan habitait. Un de leurs membres, Antipas, fut tué à cause de sa foi. Malgré cela, l’Église de Pergame est demeurée fidèle dans son témoignage spirituel, une petite lumière dans une mer de méchanceté. Mais peut-être à cause de la pression qui les entourait, Jésus les a avertis contre deux doctrines destructives qui fleurissaient parmi eux. La première fut celle de Balaam : « Qui, ayant quitté le droit chemin, se sont égarés, en suivant la voie de Balaam, fils de Bosor, qui aima le salaire de l’iniquité, mais qui fut repris de son injustice ; une ânesse muette, parlant d’une voix humaine, réprima la folie du prophète » (2 Pierre 2:15-16). La deuxième doctrine destructive fut celle des Nicolaïtes, à laquelle leur sœur à Éphèse fut également confrontée et dont Jésus fait mention dans Apocalypse 2:14-15 : « Mais j’ai quelque peu de chose contre toi, c’est que tu as là des gens qui tiennent la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre un scandale devant les enfants d’Israël, pour qu’ils mangeassent des choses sacrifiées aux idoles, et qu’ils tombassent dans la fornication. Pareillement, tu en as, toi aussi, qui tiennent la doctrine des Nicolaïtes ; ce que je hais. »

Balaam était un prophète bien connu à l’époque et qui accepta volontairement de maudire la nation d’Israël pour un gros montant d’argent. Mais, même si Dieu n’a pas permis que Son peuple d’Israël soit maudit, Balaam a continué à promouvoir son erreur et Israël a sombré dans le péché. « Malheur à eux ! car ils ont suivi la voie de Caïn ; en effet, ils se sont jetés dans l’égarement de Balaam, l’amour du gain ; ils ont péri de la rébellion de Coré », déclare Jude, dans Jude 1:11. Les Écritures parlent très peu des Nicolaïtes. Le mot veut dire « conquérant du peuple ». Cet enseignement s’est développé dans la hiérarchie d’une certaine église dans les décennies qui ont suivi et, vers la fin du deuxième siècle, il fut bien établie dans les villes majeures.

Jésus a mis en garde contre ce genre de leadership. « Et Jésus, les ayant appelés, leur dit : Vous savez que les princes des nations les dominent, et que les grands leur commandent avec autorité. Mais il n’en doit pas être ainsi parmi vous ; au contraire, quiconque voudra être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur. Et quiconque voudra être le premier entre vous, qu’il soit votre esclave, comme le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour plusieurs » (Matthieu 20:25-28). Donc, Jésus était définitivement contre ceux qui dominaient sur le peuple. Voilà pourquoi Jésus félicite les Éphésiens en déclarant, dans Apocalypse 2:6 : « Toutefois tu as ceci, c’est que tu hais les actions des Nicolaïtes, lesquelles je hais aussi. »

Ensuite, Jésus dit à Jean : « Écris aussi à l’ange de l’Église de THYATIRE : Voici ce que dit le Fils de Dieu, qui a les yeux comme une flamme de feu, et les pieds semblables à un cuivre très fin. Je connais tes œuvres, ta charité, ton ministère, ta foi, et ta patience ; et je sais que tes dernières œuvres surpassent les premières. Mais j’ai quelque peu de chose contre toi, c’est que tu souffres que la femme Jésabel, qui se dit prophétesse, enseigne et séduise mes serviteurs, pour les engager dans la fornication, et leur faire manger des choses sacrifiées aux idoles » (Apocalypse 2:18-20). La lettre de Jésus à Thyatire est la plus longue des sept inscrites dans l’Apocalypse. Malgré que cette Église eût été fidèle, avec beaucoup de charité, et grandissait évidemment en réputation et en nombre, Jésus a utilisé un langage assez dur pour corriger son comportement.

Nous ne savons pas si la femme qui était si dominante dans l’Église portait vraiment le nom de Jésabel, mais elle s’était déclarée prophétesse. Sa « sœur » de l’Ancien Testament était une méchante reine et la femme du roi Achab d’Israël au temps du prophète Élie. Ses mauvaises actions sont enregistrées dans sept chapitres de 1 Rois, ce qui est plus que n’importe quelle femme dans l’histoire d’Israël. La Jésabel de Thyatire se permettait de séduire les serviteurs de Dieu à commettre la fornication et à manger la viande sacrifiée aux idoles. Il n’est pas clair si le Seigneur parlait de fornication physique entre les membres de l’Église, mais la pratique de sacrifier aux idoles – fornication spirituelle – était une rébellion contre le second commandement. « Tu ne te feras point d’image taillée, ni aucune ressemblance des choses qui sont là-haut dans les cieux, ni ici-bas sur la terre, ni dans les eaux sous la terre ; tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car je suis l’Éternel ton Dieu, un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants, jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent » (Exode 20:4-5).

Ceux qui commettaient l’adultère avec elle entraient, comme on dit, dans les profondeurs de Satan. L’adultère était très commun au sein des religions païennes du temps, mais même si ce n’était que l’adultère spirituel, ceux qui se disent de Christ ne peuvent pas adorer d’autres dieux. « Israël, ne te réjouis point, et ne sois pas transporté de joie comme les peuples, de ce que tu t’es prostitué en abandonnant ton Dieu ! Tu as aimé le salaire de la prostitution sur toutes les aires de froment », déclare Osée 9:1. Que Dieu nous protège contre un enseignement et un leadership pareils.

Dans Apocalypse 3:1, Jésus dit à Jean : « Écris aussi à l’ange de l’Église de SARDES : Voici ce que dit celui qui a les sept esprits de Dieu, et les sept étoiles : Je connais tes œuvres ; tu as la réputation d’être vivant ; mais tu es mort. » L’Église à Sardes a reçu la plus triste des lettres de l’Apocalypse. Cette Église semblait vouloir passer pour vivante dans son entourage, mais Jésus voyait son témoignage et sa réputation, et Il avait conclu qu’elle était morte. Dans le monde d’aujourd’hui, plusieurs endroits ont de grandes salles vitrées, avec de grandes croix sur leurs façades et des inscriptions portant le nom de christianisme écrit sur toute leur propriété et, pourtant, ils sont morts, spirituellement parlant. Ce sont des églises qu’on pourrait comparer à des monuments ou des pierres tombales dans les cimetières, conçus pour honorer la mémoire d’hommes et de femmes fidèles des générations passées qui furent vivantes pendant un temps, ayant de solides réputations envers Dieu, mais dont les familles se sont éventuellement éloignées de Dieu.

Mais, même à Sardes, il y en avait un petit nombre qui est demeuré fidèle malgré que l’Église se fut en allé à la dérive, tout comme il existe des familles présentement qui sont demeurées avec un héritage chrétien. Le conseil à Sardes, ainsi qu’à ces familles fidèles, est : « Souviens-toi donc de ce que tu as reçu et entendu, garde-le, et te repens. Que si tu ne veilles pas, je viendrai vers toi comme un larron, et tu ne sauras point à quelle heure je viendrai vers toi » (Apocalypse 3:3). L’Église à Philippe a reçu le même conseil : « Vous les avez aussi apprises, reçues et entendues de moi, et vous les avez vues en moi. Faites-les, et le Dieu de paix sera avec vous », leur déclare Paul, dans Philippiens 4:9. Recevoir un héritage est bien beau, mais chacun de nous sera jugé selon son œuvre, ce qu’il aura accompli pour l’œuvre de Christ.

Nous arrivons maintenant à l’Église de Philadelphie où Jésus déclare, dans  Apocalypse 3:7-8 : « Écris aussi à l’ange de l’Église de PHILADELPHIE : Voici ce que dit le Saint, le Véritable, celui qui a la clef de David ; qui ouvre, et personne ne ferme ; et qui ferme, et personne n’ouvre : Je connais tes œuvres ; voici, j’ai ouvert une porte devant toi, et personne ne peut la fermer ; parce que tu as peu de force, que tu as gardé ma parole, et que tu n’as point renié mon nom. » Philadelphie est la seule Église qui n’a reçu aucune correction de la part de Jésus. Elle avait peu de force parce qu’elle tenait à prêcher sur deux fondations : La Parole de Dieu et le Nom de Jésus, le seul Sauveur. « Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ », nous confirme aussi Paul, dans       1 Corinthiens 3:11. À cause de cela, cette congrégation était peu fréquentée.

Et sur les fondations écrites : « Étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit » (Éphésiens 2:20-22). Et tout est inspiré par Dieu, car : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Philadelphie avait fidèlement gardé ces principes éternels et, pour cela, elle a reçu cette porte ouverte que personne ne peut fermer.

L’introduction de Jésus à l’Église de Philadelphie cite celui qui a la clef de David, suggérant une référence à la maison du Roi où nous découvrons que : « Ainsi fut achevé tout l’ouvrage que le roi Salomon fit pour la maison de l’Éternel. Puis Salomon fit apporter ce que David, son père, avait consacré, l’argent, l’or et les ustensiles, et il les mit dans les trésors de la maison de l’Éternel » (1 Rois 7:51). Jésus a utilisé ce verset pour démontrer Son autorité en tant que Roi dans Son Royaume. « Je le vêtirai de ta tunique, et le ceindrai de ta ceinture ; je mettrai Ton autorité entre ses mains, et il sera le père des habitants de Jérusalem et de la maison de Juda. Je mettrai sur son épaule la clef de la maison de David ; il ouvrira, et nul ne fermera ; il fermera, et nul n’ouvrira. » Le trésor du Royaume éternel n’est pas une richesse physique : « Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ. Que si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, ou du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée ; car le jour la fera connaître, parce qu’elle sera révélée par le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun » (1 Corinthiens 3:11-13).

Mais, tout comme les dix vierges dans Matthieu 25:1-4, où Jésus nous déclare que : « le royaume des cieux sera semblable à dix vierges qui, ayant pris leurs lampes, allèrent au-devant de l’époux. Or, cinq d’entre elles étaient sages, et cinq folles. Les folles, en prenant leurs lampes, n’avaient point pris d’huile avec elles. Mais les sages avaient pris de l’huile dans leurs vaisseaux, avec leurs lampes », la porte ouverte représente une opportunité d’utiliser les ressources du Roi pour Son profit et non pour une garantie de succès personnel. Le Roi nous offre les ressources, mais le travail et l’utilisation des ressources sont notre responsabilité. Et nous aurons à répondre pour nos actions, un jour. Si nous utilisons bien ces ressources que Dieu nous offre, même ceux de la « synagogue de Satan » viendront se prosterner à nos pieds, selon la déclaration de Jésus. « Voici, je t’en donnerai de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs, et qui ne le sont point, mais qui mentent ; voici, je les ferai venir, afin qu’ils se prosternent à tes pieds, et qu’ils connaissent que je t’ai aimée » (Apocalypse 3:9). Et toute langue confessera que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père.

Mais, dans Apocalypse 3:14-16, Jésus déclare : « Écris aussi à l’ange de l’Église de LAODICÉE : Voici ce que dit l’Amen, le Témoin fidèle et véritable, le Principe de la création de Dieu : Je connais tes œuvres ; je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Oh ! si tu étais froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. » Le Seigneur a utilisé un langage intensif pour corriger cette Église, la dernière à laquelle Jean devait écrire. Laodicée était dangereusement proche de l’escarpement et d’être désavouée par le Chef de l’Église.

Certaines Églises de nos jours croient vraiment qu’elles sont autosuffisantes et qu’elles n’ont vraiment besoin de rien, leur système de doctrines étant fixé depuis parfois des siècles, sans avoir été vérifié scrupuleusement dans la Parole de Dieu afin de se débarrasser des influences néfastes exercées par les gens de la Synagogue de Satan, au sein même du christianisme. Mais Jésus n’est pas d’accord avec elle et dit : « Car tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien ; et tu ne connais pas que tu es malheureux, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nu » (Apocalypse 3:17).

Les richesses mondaines, un grand nombre de propriétés, ainsi que la reconnaissance populaire avaient aveuglé ses membres, de même que ses leaders, au sujet de leur véritable condition spirituelle. Ils se disaient riches à cause de ce qu’ils avaient amassé et croyaient n’avoir besoin de rien. Mais selon la perspective de Jésus, ils étaient malheureux, misérables, pauvres, aveugles et nus. La cause terrible de cette destitution spirituelle, c’est qu’ils sont devenus tièdes. C’est comme s’attendre à recevoir un verre d’eau froide pour se désaltérer dans les grandes chaleurs, ou une tasse de thé chaud pour se réchauffer dans les temps de froidure, mais recevoir tout à la température de la pièce, ni rafraîchissant, ni réchauffant. Aucun effet bienfaisant. Cette Église goûtait comme le monde qui l’entourait. « A ceux-ci, une odeur mortelle, donnant la mort ; et à ceux-là, une odeur vivifiante, donnant la vie. Et qui est suffisant pour ces choses ? », comme le disait si bien Paul, dans    2 Corinthiens 2:16. Toutes de « bonnes personnes » se mêlant bien à la communauté.

Malgré cette évaluation, cette Église appartenait toujours au Seigneur et, parce qu’Il l’aimait, Jésus lui conseille : « d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, pour devenir riche ; et des vêtements blancs, pour être vêtu, et que la honte de ta nudité ne paraisse point, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies » (Apocalypse 3:18). Ils avaient besoin d’oindre leurs yeux afin de voir les valeurs éternelles du Seigneur. Dans Apocalypse 3:19, Jésus leur dit : « Je reprends et je châtie tous ceux que j’aime ; aie donc du zèle, et te repens. » La balle est maintenant dans leur camp et Christ leur déclare : « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe ; si quelqu’un entend ma voix et m’ouvre la porte, j’entrerai chez lui, et je souperai avec lui, et lui avec moi. Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et suis assis avec mon Père sur son trône » (vs 20-21). Être tiède garde le Seigneur à l’extérieur. Quelle honte qu’une telle chose puisse arriver à une église !

Revenez à Jésus qui nous confirme continuellement qu’Il est le Je Suis et écoutez ces deux beaux témoignages de Sa part. Dans Apocalypse 1:18, Jésus nous confirme : « J’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer [la tombe, et le séjour des morts] et de la mort. » Dans Apocalypse 22:16, Jésus nous laisse avec ces paroles : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. » À nous tous maintenant de réagir, avant qu’il ne soit trop tard.




D.440 – Un son doux et subtil

Par Joseph Sakala

Élie se cachait dans une caverne pour sauver sa vie, même si Dieu avait exaucé sa prière en envoyant un feu du ciel. Jézabel n’était pas intimidée par la victoire d’Élie et elle s’était juré de le tuer. Élie est tombé dans une dépression telle qu’il voulait mourir. Si Jézabel ne fut pas impressionnée par le feu qui descendit du ciel, comment Élie pouvait-il espérer combattre contre son armée ? Même un ange ne pouvait le dissuader de ses doutes. Alors, Dieu lui parla : « Et il lui dit : Sors, et tiens-toi sur la montagne, devant l’Éternel. Et voici, l’Éternel passait. Et un vent grand et violent déchirait les montagnes, et brisait les rochers devant l’Éternel : mais l’Éternel n’était point dans ce vent. Après le vent, il y eut un tremblement de terre : l’Éternel n’était point dans ce tremblement. Et après le tremblement, un feu : l’Éternel n’était point dans ce feu. Et après le feu, un son doux et subtil. Et sitôt qu’Élie l’eut entendu, il arriva qu’il s’enveloppa le visage de son manteau, et sortit, et se tint à l’entrée de la caverne ; et voici, une voix lui fut adressée en ces termes : Que fais-tu ici, Élie ? » (1 Rois 19:11-13).

Dieu avait finalement réussi à atteindre Élie afin de l’assurer que Dieu était parfaitement en charge de toutes les circonstances. Cela nous fait penser au moment où Moïse s’est adressé aux enfants d’Israël à la mer Rouge. « Et Moïse dit au peuple : Ne craignez point ; tenez-vous là, et voyez la délivrance de l’Éternel, qu’il vous accordera aujourd’hui ; car les Égyptiens que vous avez vus aujourd’hui, vous ne les reverrez jamais plus. L’Éternel combattra pour vous, et vous, vous resterez tranquilles » (Exode 14:13-14). Au sujet de Jésus, il a été également prophétisé, dans Ésaïe 42:2 : « Il ne criera point ; il n’élèvera point sa voix, et ne la fera point entendre dans les rues. » Mais il a également reçu cette promesse, au verset 4 : « Il ne se ralentira ni ne se précipitera point, jusqu’à ce qu’il ait établi la justice sur la terre ; et les îles espéreront en Sa loi. »

Cette promesse fut accomplie en Jésus, comme nous le voyons dans Matthieu 12:17-21 : « De sorte que fut accompli ce qui avait été dit par Ésaïe le prophète en ces termes : Voici mon serviteur que j’ai élu, mon bien-aimé en qui mon âme a pris plaisir ; je mettrai mon Esprit sur lui, et il annoncera la justice aux nations ; Il ne contestera point, et ne criera point, et on n’entendra point sa voix dans les places ; Il ne rompra pas le roseau froissé, et il n’éteindra pas le lumignon qui fume encore, jusqu’à ce qu’il ait rendu la justice victorieuse ; et les nations espéreront en son nom. »

Dans notre impatience humaine, nous croyons que Dieu devrait toujours agir immédiatement et en grande puissance. A moins de voir un grand nombre de convertis et des super démonstrations de pouvoir, nous nous décourageons comme Élie. Mais Dieu nous parle d’une voix douce et subtile, à peine perceptible. « Cependant l’Éternel attend pour vous faire grâce ; il se lèvera pour avoir compassion de vous ; car l’Éternel est un Dieu juste. Heureux tous ceux qui se confient en lui ! Car tu ne pleureras plus, peuple de Sion, qui habites dans Jérusalem. Il te fera grâce, quand tu crieras ; dès qu’il t’entendra, il t’exaucera. Le Seigneur vous donnera le pain d’angoisse et l’eau d’affliction ; mais ceux qui t’enseignent ne disparaîtront plus, et tes yeux verront ceux qui t’enseignent. Et quand vous irez à droite, ou quand vous irez à gauche, vos oreilles entendront derrière vous la voix qui dira : C’est ici le chemin, marchez-y ! » (Esaïe 30:18-21).

Mais nous, Ses Élus, nous entendons Sa voix. « Qu’ainsi disent les rachetés de l’Éternel, ceux qu’il a rachetés de la main de l’oppresseur, et qu’il a rassemblés des pays d’orient et d’occident, de l’aquilon et du midi. Ils erraient par le désert, dans un chemin solitaire ; ils ne trouvaient point de ville habitable. Ils étaient affamés et altérés ; leur âme défaillait en eux. Alors ils ont crié à l’Éternel dans leur détresse ; et il les a délivrés de leurs angoisses. Il les a conduits par le droit chemin, pour arriver à une ville habitable. Qu’ils célèbrent l’Éternel pour sa bonté, pour ses merveilles envers les fils des hommes ! » (Psaume 107:2-8).

Ce Psaume de louange à la Providence divine est centré autour de quatre exemples de délivrance divine concernant des problèmes particuliers. Voici les quatre situations : des voyageurs perdus, en manque de provisions et loin de la ville. « Ils erraient par le désert, dans un chemin solitaire ; ils ne trouvaient point de ville habitable. Ils étaient affamés et altérés ; leur âme défaillait en eux. Alors ils ont crié à l’Éternel dans leur détresse ; et il les a délivrés de leurs angoisses. Il les a conduits par le droit chemin, pour arriver à une ville habitable » (Psaume 107:4-7). Ensuite, vous avez des prisonniers retenus dans leur propre rébellion. « Ceux qui habitaient les ténèbres et l’ombre de la mort, retenus dans l’affliction et dans les fers, pour avoir été rebelles aux paroles de Dieu, et avoir méprisé le conseil du Très-Haut ; Il avait humilié leur cœur par la souffrance ; ils succombaient loin de tout secours. Alors ils ont crié à l’Éternel dans leur détresse ; et il les a délivrés de leurs angoisses. Il les a tirés des ténèbres et de l’ombre de la mort ; il a rompu leurs liens » (Psaume 107:10-14).

Après cela, vous avez ceux qui ont été réduits à la souffrance physique à cause de leurs péchés. « Les insensés qui étaient affligés à cause de la voie de leurs transgressions et de leurs iniquités ; leur âme avait en horreur toute nourriture ; ils touchaient aux portes de la mort. Alors ils ont crié à l’Éternel dans leur détresse ; et il les a délivrés de leurs angoisses. Il a envoyé sa parole, et il les a guéris, et les a retirés de leurs tombeaux » (Psaume 107:17-20). Ensuite, en quatrième lieu, des marins faisant face au naufrage. « Ceux qui descendent sur la mer dans des navires, et qui trafiquent sur les grandes eaux, ceux-là ont vu les œuvres de l’Éternel, et ses merveilles dans les lieux profonds. Il parla, et fit lever un vent de tempête, qui souleva les vagues de la mer. Ils montent aux cieux ; ils descendent aux abîmes ; leur âme se fond d’angoisse. Ils tournoient et chancellent comme un homme ivre ; toute leur sagesse leur manque. Alors ils ont crié à l’Éternel dans leur détresse, et il les a retirés de leurs angoisses. Il arrête la tempête, la changeant en calme, et les ondes se taisent » (Psaume 107:23-29).

Mais vous noterez que, dans chaque cas, les individus prièrent pour la délivrance par un miracle de Dieu et ils célébrèrent l’Éternel pour Sa bonté, pour Ses merveilles envers les fils des hommes ! Qu’ils offrent donc des sacrifices d’actions de grâces et racontent Ses œuvres en chantant de joie ! Ce cycle nous rappelle le pattern qui existait durant le temps des Juges où : « En ces jours-là il n’y avait point de roi en Israël, mais chacun faisait ce qui lui semblait bon » (Juges 21:25). À cause de leur rébellion, Dieu amena souvent Israël en captivité et, chaque fois, durant leur oppression, ils crièrent à Dieu qui leur envoya un juge que Dieu fortifia pour vaincre l’ennemi et libérer le peuple.

Le même modèle peut également être trouvé dans la prière de Salomon lors de la dédicace du temple. Dieu reconnut la tendance humaine à se rebeller et à oublier les provisions du Seigneur quand tout allait bien, s’attirant ainsi le Jugement de Dieu. Mais Dieu a toujours utilisé ces moments de trouble pour ramener les hommes et les femmes vers Lui. Il est un Dieu de grâce, de miséricorde et d’amour, désireux de pardonner et de ramener ceux qui se repentent et crient vers Lui pour la délivrance. Mais Dieu ne change pas et la même vérité s’applique de nos jours. Nous avons toujours tendance à nous rebeller et notre Dieu de longanimité est toujours prêt à pardonner et à nous rétablir lors de notre repentance.

Pierre nous déclare : « En cela vous vous réjouissez, quoique vous soyez maintenant attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, puisqu’il le faut, afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ, que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes » (1 Pierre 1:6-9). Ce sont ces paroles d’encouragement qui devraient nous pousser à proclamer l’Évangile.

« Cependant, frères [et sœurs], je veux que vous sachiez que ce qui m’est arrivé, a plutôt contribué aux progrès de l’Évangile ; en sorte que mes liens sont devenus célèbres par Christ dans tout le prétoire, et partout ailleurs ; et que la plupart des frères en notre Seigneur, étant encouragés par mes liens, osent annoncer la parole plus hardiment et sans crainte. Quelques-uns, il est vrai, prêchent Christ par envie et dispute ; et d’autres le font avec bienveillance. Les uns annoncent Christ dans un esprit de dispute, et non pas purement, croyant ajouter de l’affliction à mes liens ; mais les autres le font par affection, sachant que je suis établi pour la défense de l’Évangile, » nous déclare Paul, dans Philippiens 1:12-17.

Le mot « progrès », peu fréquemment utilisé, veut simplement dire « avancement » et il n’est employé qu’une seule fois dans Philippiens 1:25-26 où Paul déclare : « Et je suis pleinement persuadé que je resterai, et que je demeurerai avec vous tous, pour votre avancement et pour votre joie dans la foi, afin que vous ayez en moi, par mon retour au milieu de vous, un sujet de vous glorifier pleinement par Jésus-Christ. » Dans 1 Timothée 4:15-16, Paul déclare à son évangéliste : « Médite ces choses, sois-en toujours occupé, afin que tes progrès soient évidents en toutes choses. Prends garde à toi-même et à la doctrine : persévère dans ces choses ; car en les faisant, tu te sauveras toi-même, et ceux qui t’écoutent. »

Paul a écrit cette épître alors qu’il était injustement incarcéré dans une prison romaine et il se souvenait du moment où il avait rencontré pour la première fois plusieurs chrétiens philippiens alors qu’ils étaient incarcérés et battus dans une prison à Philippe. Paul et Silas avaient faits beaucoup de bien lors de leur séjour, mais : « la foule se souleva contre eux, et les préteurs, ayant fait déchirer leurs vêtements, ordonnèrent qu’ils fussent battus de verges. Et après leur avoir infligé plusieurs coups, ils les jetèrent en prison et ordonnèrent au geôlier de les garder sûrement. Ayant reçu cet ordre, celui-ci les jeta dans la prison intérieure, et serra leurs pieds dans des entraves » (Actes 16:22-24). Mais ce n’est pas la fin de l’histoire, comme vous allez le constater.

« Sur le minuit, Paul et Silas étant en prières, chantaient les louanges de Dieu, et les prisonniers les entendaient. Et tout d’un coup il se fit un grand tremblement de terre, en sorte que les fondements de la prison furent ébranlés, et en même temps toutes les portes furent ouvertes, et les liens de tous furent rompus. Alors le geôlier, s’étant réveillé, et voyant les portes de la prison ouvertes, tira son épée, et allait se tuer, croyant que les prisonniers s’étaient sauvés. Mais Paul d’une voix forte s’écria : Ne te fais point de mal; car nous sommes tous ici. Alors le geôlier, ayant demandé de la lumière, entra promptement, et tout tremblant se jeta aux pieds de Paul et de Silas. Puis les menant dehors, il leur dit : Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé ? Ils lui dirent : Crois au Seigneur Jésus-Christ, et tu seras sauvé, toi et ta famille. Et ils lui annoncèrent la parole du Seigneur, et à tous ceux qui étaient dans sa maison. Et les ayant pris avec lui à cette heure même de la nuit, il lava leurs plaies ; et il fut aussitôt baptisé, lui et tous les siens. Et les conduisant dans son logement, il leur servit à manger ; et il se réjouit de ce qu’il avait cru en Dieu, avec toute sa famille » (Actes 16:25-34).

En effet, Paul fut souvent emprisonné, torturé et maltraité par les siens.  « Sont-ils ministres de Christ ? (je parle en imprudent,) je le suis plus encore ; plus je le suis par les travaux, infiniment plus par les blessures, plus par les prisons ; souvent en danger de mort ; cinq fois j’ai reçu des Juifs quarante coups moins un ; trois fois j’ai été battu de verges ; une fois j’ai été lapidé ; trois fois j’ai fait naufrage ; j’ai passé un jour et une nuit dans la mer profonde ; j’ai été souvent en voyage ; en danger sur les fleuves, en danger de la part des voleurs, en danger parmi ceux de ma nation, en danger parmi les Gentils, en danger dans les villes, en danger dans les déserts, en danger sur la mer, en danger parmi les faux frères ; dans les peines, dans les travaux, dans de fréquentes veilles, dans la faim, dans la soif, souvent dans les jeûnes, dans le froid et dans la nudité. Et chaque jour, sans parler des autres choses, je suis assiégé par les soucis de toutes les Églises » (2 Corinthiens 11:23-28). Et tout cela pour faire progresser l’Évangile.

Pendant qu’il était incarcéré, Paul a trouvé le moyen d’écrire quatre de ses épîtres, c’est-à-dire, celles aux Éphésiens, aux Philippiens, aux Colossiens, à Philémon et possiblement celle aux Hébreux. Mais ces épîtres se sont avérées une véritable bénédiction pour des millions d’individus, tout au long des siècles. Cependant, dans les dernières années de sa vie : « Paul demeura deux ans entiers dans son logement privé, où il recevait tous ceux qui venaient le voir, prêchant le royaume de Dieu, et enseignant les choses qui regardent le Seigneur Jésus-Christ, avec toute liberté et sans aucun empêchement » (Actes 28:30-31).

Paul ne pouvait imaginer qu’il était vrai que toutes les choses lui étant survenues soient arrivées pour l’avancement de l’Évangile de Dieu. Paul eut toutefois la vision spirituelle lui faisant réaliser que ce qui pouvait d’abord paraître aux autres des problèmes et des difficultés, Dieu les utilisait pour faire progresser l’Évangile. Alors, plutôt que de se plaindre ou abandonner lorsque la vie chrétienne devenait difficile, il faut toujours se rappeler que : « Certes, la fureur de l’homme tourne à ta louange, quand tu te revêts de tout ton courroux » (Psaume 76:11). C’est pourquoi Paul comparait son service à Christ à un enrôlement dans la milice.

A Timothée, Paul déclare : « Toi donc, endure les souffrances comme un bon soldat de Jésus-Christ. Aucun homme faisant la guerre, ne s’embarrasse des affaires de la vie, afin de plaire à celui qui l’a enrôlé. Et si quelqu’un combat dans la lice, il n’est couronné que s’il a combattu suivant les règles » (2 Timothée 2:3-5). Au fur et à mesure que Paul approchait de la fin de sa vie sur terre, il s’acharnait à encourager son disciple Timothée à se fortifier dans la grâce qui est en Jésus-Christ, ainsi qu’à passer à d’autres les précieux enseignements qu’il avait reçus. Paul a comparé la vie de Timothée dans le ministère à celle d’un soldat.

Dans 2 Timothée 4:5-8, Paul prend soin de lui dire : « Mais toi, sois vigilant en toutes choses, endure les afflictions, fais l’œuvre d’un évangéliste ; remplis complètement ton ministère. Car pour moi, je vais être immolé, et le temps de mon départ approche. J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement. » Paul se cite carrément comme exemple, dans 2 Timothée 2:9-11, lorsqu’il dit : « Pour qui je souffre jusqu’à être lié comme un malfaiteur, mais la parole de Dieu n’est point liée. C’est pourquoi je supporte tout à cause des élus, afin qu’ils obtiennent aussi le salut qui est en Jésus-Christ, avec la gloire éternelle. Cette parole est certaine : En effet, si nous mourons avec lui, nous vivrons aussi avec lui. »

En tant que soldats de Christ, nous devrions éviter toute chose qui nous empêcherait d’être efficaces dans notre carrière. Un soldat doit être prêt à tirer son épée en toute liberté et à l’utiliser avec courage et conviction. Il ne peut pas le faire s’il a d’autres responsabilités qui l’empêchent d’être efficace. Cela peut se comparer à un ministre ou un pasteur qui serait forcé de prêcher des mensonges afin de garder son emploi. Alors, dans 2 Timothée 2:1-5, Paul dit à Timothée : « Toi donc, mon fils, fortifie-toi, dans la grâce qui est en Jésus-Christ. Et les choses que tu as entendues de moi, en présence de plusieurs témoins, confie-les à des hommes fidèles, qui soient capables aussi d’enseigner les autres. Toi donc, endure les souffrances comme un bon soldat de Jésus-Christ. Aucun homme faisant la guerre, ne s’embarrasse des affaires de la vie, afin de plaire à celui qui l’a enrôlé. Et si quelqu’un combat dans la lice, il n’est couronné que s’il a combattu suivant les règles. »

Le but du soldat est de plaire à son leader. Ainsi doit être notre but dans la guerre actuelle en préservant et en ne transmettant que la vérité. En tant que chrétiens, nous avons été choisis par Dieu pour faire partie de l’armée du Général qui est mort Lui-même afin d’assurer notre ultime victoire. Et Jésus mérite notre dévotion totale à Sa cause. « Néanmoins, vous avez bien fait de prendre part à mon affliction, » nous déclare Paul, dans Philippiens 4:14. Notre utilisation du mot « affliction » veut simplement dire « suivre les instructions du chef en toute clarté ou lumière ». Le mot grec traduit est sugkoinoneo, un mot composé qui signifie « avec participation ». Paul félicite les Philippiens pour leur participation au succès de son ministère.

Aujourd’hui, nous voyons un grand nombre d’organisations de charité, en commençant par des hôpitaux et des universités à des locaux de distribution de nourriture et de linge. La plupart ont débuté par des groupes chrétiens, afin de soulager l’affliction de plusieurs. C’est précisément ce que Paul voulait établir dans l’Église lorsqu’il nous déclare, dans Romains 12:12-17 : « Soyez joyeux dans l’espérance, patients dans l’affliction, persévérants dans la prière. Prenez part aux nécessités des saints ; empressez-vous à exercer l’hospitalité. Bénissez ceux qui vous persécutent ; bénissez, et ne maudissez point. Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent, et pleurez avec ceux qui pleurent. Ayez les mêmes sentiments entre vous ; n’aspirez point aux grandeurs, mais accommodez-vous aux choses humbles ; ne soyez pas sages à vos propres yeux. Ne rendez à personne le mal pour le mal ; attachez-vous à ce qui est bien devant tous les hommes. »

Deux principes importants doivent nous guider afin de pouvoir bien communiquer dans le Royaume vers lequel nous nous dirigeons. D’abord, il est clair que notre responsabilité, selon le Nouveau Testament, devient l’Église dans laquelle le Seigneur nous a placés. Ensuite, nous avons l’opportunité de suivre les instructions de Jésus, dans Matthieu 6:33-34, de : « cherche[r] premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine. » Mais en toutes choses, rappelez-vous toujours que : « Je puis tout par Christ, qui me fortifie » (Philippiens 4:13).

Ce petit verset est souvent cité hors contexte. Il est utilisé pour justifier des plans et des rêves bizarres, en plus de suggérer que chaque chrétien devrait être riche et en santé continuellement. Non seulement de telles applications n’ont aucun support dans les Écritures, mais elles sont complètement hors de contexte dans ce passage. Dans les versets précédents, Paul nous cite une variété de circonstances auxquelles il a dû faire face, de la pauvreté à la richesse. Mais il a appris à être content dans chaque cas. Ensuite, Paul déclare : je puis tout par Christ, qui me fortifie. C’est donc par la puissance évidente de Dieu que nous accomplissons notre ministère. « Or, c’est par Christ que nous avons une telle confiance devant Dieu. Non que nous soyons capables par nous-mêmes de penser quelque chose, comme de nous-mêmes ; mais notre capacité vient de Dieu, Qui lui aussi nous a rendus capables d’être ministres de la nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l’Esprit ; car la lettre tue, mais l’Esprit vivifie » (2 Corinthiens 3:4-6).

L’Église primitive a eu une croissance étonnante de convertis en prêchant et en témoignant de la résurrection de Christ. Ce résultat était cependant dû au fait que, dans Actes 19:20, on nous apprend : « Ainsi la parole du Seigneur se répandait, et devenait de plus en plus efficace. » Notre combat n’est pas physique, nous luttons contre les puissances spirituelles, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre la méchanceté dans les lieux célestes. Alors,

mes frères et sœurs, fortifiez-vous dans le Seigneur et par Sa force toute puissante. L’histoire du peuple de Dieu est celle d’une bataille continuelle qui a débuté dans le Jardin d’Éden.

Adam et Ève ont perdu parce qu’ils cherchaient à vaincre par leur propre force, alors que nous savons que notre seule victoire se trouve dans l’armure de Dieu par laquelle nous pouvons nous fortifier dans le Seigneur et par Sa force toute-puissante. « En ceci nous connaissons que nous demeurons en lui et lui en nous, c’est qu’il nous a donné de son Esprit. Et nous avons vu, et nous rendons témoignage que le Père a envoyé le Fils, le Sauveur du monde » (1 Jean 4:13-14). Il est surprenant de noter que l’expression « en ceci » paraît huit fois dans cette petite épître de 1 Jean. Et chaque fois, elle nous donne le moyen de tester notre foi en Christ, ce qui nous donne l’assurance et le réconfort du véritable croyant.

Dans 1 Jean 2:3, nous apprenons que : « par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements. » « Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui » (1 Jean 2:5). Dans 1 Jean 3:16, nous lisons que : « Nous avons connu la charité, en ce qu’Il a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères. » Regardez bien ce que l’apôtre nous déclare ici : « Mes petits enfants, n’aimons pas de paroles ni de la langue, mais en action et en vérité. Car c’est en cela que nous connaissons que nous sommes de la vérité, et que nous assurerons nos cœurs devant lui ; car si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses » (1 Jean 3:18-20).

« Celui qui garde ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné, » nous dit l’apôtre, dans 1 Jean 3:24. « Reconnaissez l’Esprit de Dieu à ceci : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair, est de Dieu » (1 Jean 4:2). « Nous, nous sommes de Dieu ; celui qui connaît Dieu, nous écoute ; celui qui n’est point de Dieu, ne nous écoute point : à cela nous connaissons l’esprit de vérité et l’esprit d’erreur. Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car la charité vient de Dieu, et quiconque aime, est né de Dieu, et connaît Dieu, » déclare l’apôtre, dans 1 Jean 4:6-7. Voilà comment le Seigneur nous assure constamment que nous sommes à Lui, que nous Lui appartenons et que nous sommes de Dieu, par une voix douce et subtile venant du Saint-Esprit qui vit en nous.

Et finalement, c’est toujours par l’exemple que le Seigneur nous prouve la pureté doctrinale de ce qu’Il nous a enseigné sur la résurrection. Afin de nous prouver ce que Dieu est capable d’accomplir, si nous sommes obéissants à Sa Parole et que nous avons l’amour envers les frères et sœurs, Jésus nous montre comment la résurrection des justes se fera et ce qui arrivera aux non repentants, par l’exemple de Lazare et de l’homme riche. « Il y avait un homme riche, qui se vêtait de pourpre et de fin lin, et qui se traitait chaque jour magnifiquement. Il y avait aussi un pauvre, nommé Lazare, qui était couché à sa porte, couvert d’ulcères ; il désirait de se rassasier des miettes qui tombaient de la table du riche ; et les chiens même venaient lécher ses ulcères. Or, il arriva que le pauvre mourut, et il fut porté par les anges dans le sein d’Abraham ; le riche mourut aussi, et fut enseveli » (Luc 16:19-22).

Beaucoup d’érudits croient que l’épisode raconté dans Luc 16:19-31 est une histoire vraie et qu’elle est réellement arrivée. Si c’est une parabole, elle n’est pas identifiée comme telle. Mais c’est la seule histoire où le nom d’un des participants est donné. Toutefois, nous avons beaucoup à apprendre dans la dissemblance entre ces deux hommes dramatiquement différents, quant à leur mort et leur destinée. L’homme riche, bien sûr, se traitait chaque jour aux petits oignons, alors que Lazare était couché à sa porte, couvert d’ulcères. Il ne désirait que de se rassasier des miettes qui tombaient de la table du riche. Néanmoins, personne ne pouvant échapper à la mort, les deux sont éventuellement morts.

Mais plutôt que de réduire ces deux individus bien différents à une mort commune, leurs dissemblances sont très bien expliquées. L’homme riche, en proie aux tourments, leva les yeux et vit de loin Abraham et Lazare dans son sein. L’échange entre l’homme riche et Abraham, et l’éternelle instruction de Jésus est bien connu. Notez spécialement que, lorsque le pauvre mourut, il fut « porté » par les anges dans le sein d’Abraham ; le riche mourut aussi et fut « enseveli ». Les rôles sont maintenant inversés. Alors que le riche plaide pour la miséricorde, le pauvre est littéralement porté par les anges dans le sein d’Abraham. Le riche se plaint, mais Abraham lui répond : « Mon fils, souviens-toi que tu as eu tes biens pendant ta vie, et que Lazare y a eu des maux ; maintenant il est consolé, et toi tu es dans les tourments » (v. 25).

Pour Lazare et tous ceux qui meurent dans le Seigneur, ils sont portés par les anges dans le sein d’Abraham, attendant avec lui la résurrection« Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire » (1 Corinthiens 15:53-54). Voilà la récompense qui vous attend avec Abraham, Lazare, tous les prophètes de Dieu, les apôtres du Seigneur et les saints Élus de Dieu tout au long de l’histoire.




D.439 – La vie éternelle

Par Joseph Sakala

L’apôtre Jean a déclaré ceci : « Et voici ce témoignage, c’est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans Son Fils. Celui qui a le Fils a la vie ; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie. Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. Nous avons auprès de lui cette assurance, que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. Et si nous savons qu’il nous écoute, quelque chose que nous demandions, nous savons que nous possédons la chose que nous lui avons demandée » (1 Jean 5:11-15). Cette déclaration puissante de la part de Jean est pleine de vision pour les convertis et, pourtant, Jean nous l’adresse comme à des enfants.

Dans 1 Jean 5:20-21, Jean déclare : « Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu’il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes dans le Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est Lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. Petits enfants, gardez-vous des idoles. » Il nous parle ainsi afin que nous sachions que la vie éternelle est pleine de majesté merveilleuse. Mais pour y participer, nous devons nous débarrasser des idoles et adorer Dieu seulement.

Jean commence son épître en nous rappelant que : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie, car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue et nous lui rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père et qui nous a été manifestée, ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, à vous aussi, afin que vous aussi vous soyez en communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ. Et nous écrivons ces choses, afin que notre joie soit parfaite » (1 Jean 1:1-4).

Jean fut témoin oculaire de la résurrection de Jésus, ce qui s’avère une preuve herculéenne appuyant les déclarations et les promesses du Seigneur. Dans Actes 17:30-31, Paul déclare que : « Dieu, sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils aient à se repentir, parce qu’il a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice, par l’Homme qu’il a désigné, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts. » Dans son épître, une bonne partie du témoignage de Jean est fondée sur les instructions précises de Jésus Lui-même, entendues et enregistrées dans l’Évangile de Jean sous l’inspiration du Saint-Esprit, comme nous lisons dans Jean 20:31, où l’apôtre nous dit :  « Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie en son nom. »

Ceux qui croiront ne périront pas. « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:14-16). À la femme samaritaine, Jésus a dit : « Celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura plus jamais soif, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle » (Jean 4:14), « …afin que tous honorent le Fils, comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé. En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5:23-24). Celui qui vient à Christ n’aura jamais faim. « Jésus leur répondit : Je suis le pain de vie ; celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif » (Jean 6:35).

Dans Jean 10:28-30, Jésus a dit : « Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le Père, nous sommes un. » Jean nous confirme ici que le Père et le Fils est un et travaille en unité parfaite. À Marthe, lors du décès de Lazare : « Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie ; celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort. Et quiconque vit et croit en moi, ne mourra jamais. Crois-tu cela ? Elle lui dit : Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui devait venir dans le monde » (Jean 11:25-27).

Fondé sur la Parole de Dieu, Jean nous donne des indices par lesquels nous pouvons savoir que nous « vivons » :

Le premier indice est que nous aimons et gardons Ses commandements. Dans 1 Jean 2:3-5, l’apôtre nous dit : « par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. »

Ensuite, nous connaissons et aimons la vérité. Dans 1 Jean 2:20, nous avons la confirmation que : « Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses. » Nous nous laissons guider par le Saint-Esprit.

Nous aimons les frères et les sœurs. Dans 1 Jean 3:13-15, Jean nous déclare : « Frères, ne vous étonnez point si le monde vous hait. Quand nous aimons nos frères [et nos sœurs], nous connaissons que nous sommes passés de la mort à la vie. Celui qui n’aime pas son frère [ou sa sœur] demeure dans la mort. Quiconque hait son frère [ou sa sœur] est un meurtrier ; et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui. »

Nous savons que le Saint-Esprit vit en nous parce que, dans 1 Jean 4:12-15, nous apprenons que : « Personne n’a jamais vu Dieu : si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour est accompli en nous. En ceci nous connaissons que nous demeurons en lui et lui en nous, c’est qu’il nous a donné de son Esprit. Et nous avons vu, et nous rendons témoignage que le Père a envoyé le Fils, le Sauveur du monde. Quiconque confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu. »

Mais qui était Jésus ? Un simple homme ayant beaucoup de Saint-Esprit ? Ou était-Il plus que cela ? L’apôtre Jean nous donne un portrait condensé que nous avons lu tant de fois et que très peu semblent comprendre tellement le message est fort et puissant. Jean débute en disant : « Au commencement était la Parole, [et] la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes » (Jean 1:1-4). Une multitude de biochimistes ont tenté depuis plus d’un siècle de déterminer comment la vie a pu évoluer à partir d’un objet sans vie. Une telle recherche est impossible et absurde, car le système de reproduction le plus simple serait infiniment plus complexe que la machine la plus élaborée créé par l’homme. La vie ne peut venir que de la vie. La première apparition d’une vie humaine, ou autre, ne pouvait entrer en existence que par une création du Dieu vivant.

Le roi David fut inspiré d’écrire cet hommage pour nous à son Créateur,  dans Psaume 139:14-16 : « Je te loue de ce que j’ai été fait d’une étrange et merveilleuse manière ; tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien. Mes os ne t’étaient point cachés, lorsque j’étais formé dans le secret, oeuvré comme un tissu dans les lieux bas de la terre. Tes yeux m’ont vu, lorsque j’étais comme une masse informe, et sur ton livre étaient inscrits tous les jours qui m’étaient réservés, quand aucun d’eux n’existait. » Plus tard, Paul a rendu hommage à ce même Dieu : « Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être ; comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : Car de Lui nous sommes aussi la race. Étant donc de la race de Dieu » (Actes 17:28-29).

Paul s’adressait à des Athéniens pour leur faire connaître le véritable Dieu : « Car en passant, et en regardant vos divinités, j’ai trouvé même un autel sur lequel il y a cette inscription : AU DIEU INCONNU. Celui donc que vous honorez, sans le connaître, c’est celui que je vous annonce. Le Dieu qui a fait le monde et toutes les choses qui y sont, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n’habite point dans les temples bâtis de mains d’hommes. Il n’est point servi par les mains des hommes, comme s’il avait besoin de quelque chose, lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses. Et il a fait d’un seul sang toutes les races des hommes, pour habiter sur toute la face de la terre, ayant déterminé la durée précise et les bornes de leur habitation ; pour chercher le Seigneur, pour voir si en le cherchant à tâtons, ils le trouveraient, quoiqu’il ne soit pas loin de chacun de nous » (Actes 17:23-27).

Paul ajoute maintenant ceci, dans Hébreux 1:2-4, au sujet de Dieu qui : « Nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de Sa gloire et l’empreinte de Sa personne, et soutenant toutes choses par Sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur. » Jésus était la personnification même de Dieu dans une chaire humaine. Emmanuel, Dieu parmi nous. Nos battements de cœur, la respiration de nos poumons, les atomes qui composent notre corps, tout est continuellement maintenu en vie pas la puissance de Sa parole.

Si Dieu décidait de retirer Sa puissance pour un seul moment, toute vie cesserait sur la terre et la lumière cesserait aussi, laissant une noirceur totale. Même les athées qui rejettent Dieu et blasphèment Son nom doivent leur existence à Sa puissance et à Sa grâce. Donc, quand on voit que « en Lui était la vie », cela ne voulait pas simplement dire qu’Il était vivant, mais plutôt que toute vie venait de Lui. Cela veut carrément dire avoir le pouvoir de donner la vie par une naissance, mais aussi de redonner la vie éternelle par une résurrection. Regardons ensemble les paroles de Jésus dans Jean 5:25-27 : « En vérité, en vérité je vous le dis, le temps vient, et il est déjà venu, que les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et que ceux qui l’auront entendue vivront. Car, comme le Père a la vie en lui-même, il a aussi donné au Fils d’avoir la vie en lui-même. Et il lui a donné le pouvoir d’exercer le jugement, parce qu’il est le Fils de l’homme. »

La vie est en Jésus. Lui seul a vaincu la mort en ressuscitant des morts. « Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, de même aussi le Fils donne la vie à ceux qu’il veut » (Jean 5:21). L’apôtre Paul nous l’explique ainsi dans 1 Corinthiens 15:45-46 : « Suivant qu’il est écrit : Le premier homme, Adam, a été fait une âme vivante ; mais le dernier Adam [Jésus] est un Esprit vivifiant ; or, ce n’est pas ce qui est spirituel, mais ce qui est animal, qui est le premier ; ce qui est spirituel vient après. » Ainsi : « Qui a le Fils, a la vie ; qui n’a point le Fils de Dieu, n’a point la vie » (1 Jean 5:12). « Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles de la terre ; car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ;   mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire, » nous dit Paul, dans Colossiens 3:2-4.

Pour indiquer à Ses disciples de ne pas sommeiller en attendant Son retour, Jésus leur donna cette parabole. Dans Luc 19:12-13 : « Il dit donc : Un homme de grande naissance s’en alla dans un pays éloigné pour prendre possession d’un royaume, et s’en revenir ensuite. Et ayant appelé dix de ses serviteurs, il leur donna dix marcs d’argent, et leur dit : Faites-les valoir jusqu’à ce que je revienne. » Jésus leur proposa cette parabole parce qu’Il était près de Jérusalem et qu’ils croyaient que le Royaume de Dieu allait paraître bientôt. Jésus voulait les voir plutôt occupés à utiliser leurs talents et les opportunités qui se présenteraient d’être au service de leur Maître jusqu’à Son retour.

Le mot traduit « valoir » utilisé par Jésus vient du grec pragmatenomai d’où nous tirons le mot pragmatique qui veut dire « d’une façon pratique », et ce mot paraît cette seule fois dans le Nouveau Testament. Un autre mot qui lui ressemble et qui paraît également une seule fois dans la Nouvelle Alliance se trouve dans 2 Timothée 2:4, où Paul dit : « Aucun homme faisant la guerre, ne s’embarrasse des affaires de la vie, afin de plaire à celui qui l’a enrôlé. » Ici, le mot « affaires » vient du grec pragmateia. Paul met en garde ceux qui souhaiteraient devenir des bons soldats pour Christ de ne pas trop s’engager dans les affaires du monde, s’ils veulent être appréciés par leur Officier commandant.

Au début, il semblerait y avoir une contradiction, ici. Jésus dit de demeurer occupé afin de faire valoir nos talents dans le monde jusqu’à Son retour, alors que Paul dit de ne pas trop s’engager dans les choses du monde. Il n’y a aucune contradiction ici si nous prenons en considération la motivation qui est impliquée dans ces deux passages bibliques. Quelle que soit notre vocation dans la vie, nous devrions faire ce travail et toutes les autres responsabilités qui s’y rattachent avec diligence et fidélité, par amour pour Jésus. Si, toutefois, nous permettons à notre vocation de devenir le but ultime de notre carrière au lieu d’être employés au service de Jésus, nous devenons alors mêlés dans les affaires de ce monde, et cela Lui déplaît.

Christ désire que nous soyons toujours diligents dans ce qu’Il nous a appelés à accomplir jusqu’à Son retour. Il faut cependant être certain que nous le faisons pour Lui et non pour nous-mêmes. Dans Jean 1:9-13, nous lisons : « La véritable lumière qui éclaire tout homme était venue dans le monde. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui le monde ne l’a pas connu. Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. » La Bible nous enseigne clairement que la Foi en la Personne et dans le travail de salut de Jésus-Christ est essentiel au dit salut. Jésus Lui-même a dit, dans Jean 14:6-7 : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu. »

En prononçant ces paroles à Ses disciples, Jésus Se déclarait l’image visible du Père. Pas une autre personne, mais la même que le Père et que les disciples voyaient devant eux. C’est pourquoi : « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Cela veut dire qu’il n’y a pas de salut dans l’islam, dans le bouddhisme, dans le communisme et certainement pas dans l’humanisme évolutionnaire, ou toute autre foi sauf qu’en Christ ! Mais qu’en est il des millions et des milliards de gens, tout au long des siècles, qui sont nés et qui sont morts sans jamais avoir entendu le nom de Jésus-Christ ?

L’apôtre Paul nous dit, dans Romains 10:17-21 : « La foi vient donc de ce qu’on entend ; et ce qu’on entend, vient de la parole de Dieu. Mais je demande, ne l’ont-ils point entendue ? Au contraire, leur voix est allée par toute la terre, et leurs paroles jusqu’aux extrémités du monde. Je demande encore : Israël n’en a-t-il point eu connaissance ? Moïse dit le premier : Je vous provoquerai à la jalousie par ce qui n’est pas un peuple ; je vous exciterai à l’indignation par une nation privée d’intelligence. Et Ésaïe ose dire : J’ai été trouvé par ceux qui ne me cherchaient point, j’ai été connu par ceux qui ne s’informaient point de moi. Mais à l’égard d’Israël, il dit : J’ai tout le jour étendu mes mains vers un peuple rebelle et contredisant. »

C’est-à-dire qu’ils ont tous entendu, mais se sont-ils tous converti ? Regardez autour de vous et répondez ! Jésus était la lumière du monde envoyée à chaque personne. Dans Psaume 19:2-7, il est écrit : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue fait connaître l’œuvre de ses mains. Le jour parle au jour, et la nuit enseigne la nuit. Ce n’est pas un langage, ce ne sont pas des paroles dont la voix ne s’entende pas. Leur voix se répand par toute la terre, et leurs paroles jusqu’aux extrémités du monde. Là, il a dressé un pavillon pour le soleil. Et lui, il est comme un époux sortant de sa chambre nuptiale ; il se réjouit, comme un héros, de parcourir la carrière. Il part de l’un des bouts des cieux, et son tour s’achève à l’autre bout ; et rien ne se dérobe à sa chaleur. » C’est à cela que Paul faisait allusion.

Paul a également insisté : « Car en lui [Jésus] la justice de Dieu est révélée de foi en foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi. Car la colère de Dieu se déclare du ciel contre toute l’impiété et l’injustice des hommes, qui retiennent la vérité dans l’injustice, parce que ce qu’on peut connaître de Dieu est manifesté parmi eux, car Dieu le leur a manifesté. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous » (Romains 1:17-22).

Donc, selon Pierre : « En vérité, je reconnais que Dieu n’a point égard à l’apparence des personnes ; mais qu’en toute nation, celui qui le craint et qui s’adonne à la justice, lui est agréable. Telle est la parole qu’il a donnée aux enfants d’Israël, en leur annonçant la bonne nouvelle de la paix par Jésus-Christ, qui est le Seigneur de tous » (Actes 10:34-36). « Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par Lui. Celui qui croit en Lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises » (Jean 3:17-19).

Ancien païen, Corneille cherchait Dieu et il a reçu Pierre avec l’Évangile. Dans Actes 10:1-5, nous lisons : « Il y avait à Césarée un homme, nommé Corneille, centurion de la cohorte appelée Italique. Il était religieux et craignant Dieu, lui et toute sa famille, faisant aussi beaucoup d’aumônes au peuple, et priant Dieu continuellement. Il vit clairement dans une vision, environ la neuvième heure du jour, un ange de Dieu qui entra chez lui, et lui dit : Corneille ! Et ayant les yeux attachés sur l’ange et tout effrayé, il dit : Qu’y a-t-il, Seigneur ? Et l’ange lui dit : Tes prières et tes aumônes sont montées en mémoire devant Dieu. Envoie donc présentement des gens à Joppe, et fais venir Simon, qui est surnommé Pierre. »

Le lendemain, comme les serviteurs étaient en chemin et qu’ils approchaient de la ville, Pierre monta sur le haut de la maison, à la sixième heure, environ, pour prier. « Et ayant faim, il voulut prendre son repas ; et comme on le lui apprêtait, il tomba en extase. Il vit le ciel ouvert, et un vase qui descendait sur lui semblable à une grande nappe retenue par les quatre coins, et qui s’abaissait vers la terre ; dans lequel il y avait tous les quadrupèdes de la terre, et les bêtes sauvages, et les reptiles, et les oiseaux du ciel. Et une voix lui dit : Pierre, lève-toi, tue, et mange. Mais Pierre répondit : Non, Seigneur ; car je n’ai jamais rien mangé d’impur ou de souillé. La voix lui dit encore pour la seconde fois : Ne regarde pas comme souillé ce que Dieu a purifié. Et cela arriva par trois fois ; après quoi le vase fut retiré dans le ciel » (Actes 10 :10-16).

« Or comme Pierre hésitait en lui-même sur le sens de la vision qu’il avait eue, les hommes envoyés de la part de Corneille, s’étant informés de la maison de Simon, arrivèrent à la porte. Et ayant appelé, ils demandèrent si Simon, surnommé Pierre, était logé là. Et comme Pierre pensait à la vision, l’Esprit lui dit : Voilà trois hommes qui te demandent. Allons, lève-toi, descends, et t’en va avec eux, sans faire aucune difficulté ; car c’est moi qui les ai envoyés. Pierre étant donc descendu vers ces hommes qui lui étaient envoyés de la part de Corneille, leur dit : Me voici, je suis celui que vous cherchez ; pour quel sujet êtes-vous venus ? Ils dirent : Corneille, centurion, homme juste et craignant Dieu, et à qui toute la nation des Juifs rend témoignage, a été averti par un saint ange, de te faire venir dans sa maison, pour entendre ce que tu lui diras. Pierre les ayant donc fait entrer, les logea ;  et le lendemain il s’en alla avec eux, et quelques-uns des frères de Joppe l’accompagnèrent » (Actes 10:17-23).

« Le jour suivant, ils entrèrent à Césarée. Or, Corneille les attendait avec ses parents et ses plus intimes amis qu’il avait réunis. Et comme Pierre entrait, Corneille alla au-devant de lui, et se jetant à ses pieds, l’adora. Mais Pierre le releva, en disant : Lève-toi ; moi-même aussi je suis un homme. Et s’entretenant avec lui, il entra, et trouva plusieurs personnes assemblées. Et il leur dit : Vous savez qu’il est défendu à un Juif de se lier avec un étranger, ou d’aller chez lui ; mais Dieu m’a appris à ne dire aucun homme souillé ou impur. C’est pourquoi, ayant été appelé, je suis venu sans aucune difficulté. Je vous demande donc pour quel sujet vous m’avez fait venir. Alors Corneille dit : Il y a quatre jours, à cette heure, que j’étais en jeûne et en prières dans ma maison à la neuvième heure, et tout d’un coup un homme, couvert d’un vêtement resplendissant, se présenta devant moi, et dit : Corneille, ta prière est exaucée, et Dieu s’est souvenu de tes aumônes. Envoie donc à Joppe, et fais venir Simon, surnommé Pierre ; il est logé dans la maison de Simon, corroyeur, près de la mer ; quand il sera venu, il te parlera » (Actes 10:24-32).

« C’est pourquoi j’ai aussitôt envoyé vers toi, et tu as bien fait de venir. Nous voici donc tous maintenant présents devant Dieu, pour entendre tout ce que Dieu t’a commandé. Alors Pierre, prenant la parole, dit : En vérité, je reconnais que Dieu n’a point égard à l’apparence des personnes ; mais qu’en toute nation, celui qui le craint et qui s’adonne à la justice, lui est agréable. Telle est la parole qu’il a donnée aux enfants d’Israël, en leur annonçant la bonne nouvelle de la paix par Jésus-Christ, qui est le Seigneur de tous. Vous savez ce qui est arrivé dans toute la Judée, après avoir commencé en Galilée, après le baptême que Jean a prêché ; comment Dieu a oint du Saint-Esprit et de puissance Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient opprimés par le diable ; parce que Dieu était avec lui. Et nous, nous sommes témoins de toutes les choses qu’il a faites, tant au pays des Juifs qu’à Jérusalem. Ils l’ont fait mourir, le pendant au bois ; mais Dieu l’a ressuscité le troisième jour, et lui a donné de se faire voir, non à tout le peuple, mais à des témoins que Dieu avait choisis d’avance ; à nous qui avons mangé et bu avec lui, après qu’il a été ressuscité des morts » (Actes 10:33-41).

Dans Actes 10:42-48, nous découvrons comment les premiers Gentils furent baptisés dans l’Église, car Pierre nous déclare : « Et il [Jésus], nous a commandé de prêcher au peuple, et d’attester que c’est lui que Dieu a établi juge des vivants et des morts. Tous les prophètes rendent de lui ce témoignage, que quiconque croit en lui, reçoit la rémission des péchés par son nom. Comme Pierre tenait encore ce discours, le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient ce qu’il disait. Et tous les fidèles circoncis, qui étaient venus avec Pierre, furent étonnés de ce que le don du Saint-Esprit était aussi répandu sur les Gentils ; car ils les entendaient parler diverses langues, et glorifier Dieu. Alors Pierre reprit : Quelqu’un peut-il refuser l’eau du baptême à ceux qui ont reçu le Saint-Esprit, aussi bien que nous ? Et il commanda qu’on les baptisât au nom du Seigneur. Alors ils le prièrent de demeurer quelques jours avec eux. »

Et notez bien que Pierre commanda qu’on les baptise au nom du Seigneur, et non pas au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, car Pierre avait compris que ces trois ne formaient qu’un seul Dieu. C’est ainsi que Dieu envoya encore plus de lumière afin que : « celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu » (Jean 3:21). Et c’est ainsi que les Gentils ont eu accès à la vie éternelle.




D.434 – Quelle sorte de travail?

Par Joseph Sakala

En regardant les différents prédicateurs à la télévision, nous constatons que chacun semble bâtir sur un fondement différent. Pourtant, Paul nous déclare : « Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ. Que si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, ou du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée ; car le jour la fera connaître, parce qu’elle sera révélée par le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun. Si l’œuvre que quelqu’un a bâtie subsiste, il en recevra la récompense. Si l’œuvre de quelqu’un brûle, il en fera la perte ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu. » (1 Corinthiens 3:11-15).

Ces versets clés nous donnent le principe par lequel Dieu va évaluer notre travail au jour où tous les prédicateurs seront assembles devant le Seigneur, lors de Son avènement. « En effet, aucun de nous ne vit pour soi-même, et aucun de nous ne meurt pour soi-même. Si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur; et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur ; soit donc que nous vivions, soit que nous mourions, nous sommes au Seigneur. Car c’est pour cela que Christ est mort, et qu’il est ressuscité, et qu’il a repris la vie, afin de dominer sur les morts et sur les vivants. Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère ? Ou toi, pourquoi méprises-tu ton frère ? puisque nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Christ » (Romains 14:7-10).

« Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps. Sachant donc la crainte qu’on doit au Seigneur, nous persuadons les hommes ; et Dieu nous connaît, et j’espère que dans vos consciences vous nous connaissez aussi, car nous ne nous recommandons pas de nouveau auprès de vous, mais nous vous donnons occasion de vous glorifier à notre sujet, afin que vous puissiez répondre à ceux qui se glorifient du dehors, et non du cœur, » nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 5:10-12. Nous savons aussi que les non croyants seront jugés plus tard.

Donc, ce jugement n’est seulement que pour les convertis, car lorsque le feu va purifier nos œuvres, si l’œuvre que quelqu’un a bâtie subsiste, il en recevra la récompense. Mais si l’œuvre de quelqu’un brûle, il en fera la perte ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au-travers du feu (1 Corinthiens 3:14-15). Notez bien que nous sommes tous appelés, en tant que convertis, à un ministère dans l’œuvre de Dieu, chacun selon le don qu’il ou elle a reçu. Ainsi, il ne faut pas se comparer les uns aux autres, car Dieu nous juge selon un autre critère pour notre récompense. Ce n’est pas selon la quantité de travail accompli, ni le nombre de contacts que nous avons faits pour Christ, ni le nombre d’étudiants enseignés à l’école, ou le montant d’argent donné aux missions. Notre récompense ne sera pas basée sur la variété d’ouvrage accompli, car tout travail est éligible aux récompenses célestes dans le ministère de l’Évangile.

Le critère qui sera utilisé pour soupeser la valeur éternelle sera fondé sur ce qu’a été notre attitude en accomplissant le travail. Quelle a été notre motivation, notre sincérité, notre dédicace et notre vénération dans le travail pour Christ. Le mot œuvre utilisé dans la Parole nous convie au sens de qualité plutôt que de quantité. Qu’est-ce que cela donne de prêcher à une foule de 25 000 personnes dans un auditorium si le message prêché contient des erreurs volontaires dans le but de séduire. Jésus Lui-même a déclaré : « Celui qui est fidèle dans les petites choses sera aussi fidèle dans les grandes ; et celui qui est injuste dans les petites choses sera aussi injuste dans les grandes. Si donc vous n’avez pas été fidèles dans les richesses injustes, qui vous confiera les véritables ? Et si vous n’avez pas été fidèles dans ce qui est à autrui, qui vous donnera ce qui est à vous ? » (Luc 16:10-12).

C’est pourquoi Jésus était très sérieux lorsqu’Il a dit : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été » (Apocalypse 22:12). Alors, : « Serviteurs, obéissez en toutes choses à vos maîtres selon la chair, ne servant pas seulement sous leurs yeux, comme pour plaire aux hommes ; mais avec simplicité de cœur dans la crainte de Dieu. Et quoi que vous fassiez, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur, et non pour les hommes ; sachant que vous recevrez du Seigneur la récompense de l’héritage, car vous servez Christ le Seigneur » (Colossiens 3:22-24).

Pour accomplir les œuvres selon la volonté divine, dès notre baptême, nous avons une puissance en nous, nous donnant la force pour exécuter Ses travaux : « Et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu. Or, à Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons… » (Éphésiens 3:19-20). Cette assurance fantastique de la puissance illimitée de Dieu de répondre à nos prières est liée à l’unique puissance (dunamis en grec) qui travaille en nous. Paul a utilisé ce mot deux fois dans la même épître.

La première fois pour nous dire : « Et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir » (Éphésiens 1:19-21). Et également dans Éphésiens 3:7 où Paul déclare : « Duquel j’ai été fait ministre, par un don de la grâce de Dieu, qui m’a été donné par l’efficace de sa puissance. » Un tel pouvoir en nous n’est nul autre que la présence de Dieu Lui-même.

Sa toute première présence est dans la prière modèle de Jésus dans Matthieu 6:13, où Jésus a déclaré : « Et ne nous induis point en tentation, mais délivre-nous du Malin ; car à toi appartiennent le règne, la puissance, et la gloire à jamais. Amen ! » C’est cette puissance que nous recevons lorsque nous en venons à vraiment croire en Jésus au-travers de l’Évangile. « Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite, » nous déclare Paul, dans Romains 1:16. Et il en fut ainsi depuis l’accomplissement de la promesse de Jésus lorsqu’Il dit à Ses disciples, dans Actes 1:8 : « Mais vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. »

Cette puissance remarquable de Dieu nous est communiquée par le Saint-Esprit. À cause de cela, nous pouvons être remplis de Sa joie et de Sa paix : « Que le Dieu d’espérance vous remplisse donc de toute sorte de joie et de paix, dans la foi, afin que vous abondiez en espérance, par la puissance du Saint-Esprit, » nous dit Paul, dans Romains 15:13. Et en plus, Dieu nous fournit une sécurité : « Qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps. En cela vous vous réjouissez, quoique vous soyez maintenant attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, puisqu’il le faut, afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ, que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes » (1 Pierre 1:5-9).

Avec une telle source de puissance spirituelle illimitée travaillant au-dedans de nous, Dieu est capable d’accomplir bien au-delà de ce que nous pourrions imaginer, alors que Dieu peut œuvrer au-travers de ceux et de celles qui sont soumises à Sa volonté. Parce que Sa fondation est Christ. « Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ » (1 Corinthiens 3:11). La seule fondation solide, soit pour une institution chrétienne ou une vie chrétienne individuelle, est Jésus-Christ. Aucune autre fondation ne pourra subsister au jour du jugement. « Car le jour la fera connaître, parce qu’elle sera révélée par le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun » (1 Corinthiens 3:13).

Il est donc vital de bâtir sur la fondation que Christ Lui-même a établie. En premier, nous devons reconnaître avec l’apôtre Paul que : « Tu as aimé la justice, et tu as haï l’iniquité, c’est pourquoi, ô Dieu ! ton Dieu t’a oint d’une huile de joie au-dessus de tes semblables. Et encore : C’est toi, Seigneur, qui as fondé la terre dès le commencement, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. Ils périront, mais tu demeures ; ils vieilliront tous comme un vêtement, et tu les rouleras comme un manteau ; ils seront changés, mais toi, tu es le même, et tes années ne finiront point » (Hébreux 1:9-12). Jésus est le Créateur de tout ce qui existe et Il est ainsi Seigneur sur tout.

En deuxième lieu, nous devons reconnaître avec Pierre que : « si vous invoquez comme votre Père celui qui, sans faire acception de personnes, juge selon l’œuvre de chacun, conduisez-vous avec crainte durant le temps de votre habitation passagère ici-bas ; sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu » (1 Pierre 1:17-21). Son travail prédestiné de la rédemption des humains fut donc fondamental, même avant la fondation du monde.

Finalement, il y a la Parole de Dieu qui existe comme fondation de toute chose avant même la création et la rédemption des humains. Donc, Jésus a déclaré : « Pourquoi donc m’appelez-vous Seigneur, Seigneur, tandis que vous ne faites pas ce que je dis ? Je vous montrerai à qui ressemble tout homme qui vient à moi et qui écoute mes paroles, et qui les met en pratique. ll est semblable à un homme qui bâtit une maison, et qui ayant foui et creusé profondément, en a posé le fondement sur le roc ; et l’inondation est venue, le torrent a donné avec violence contre cette maison, mais il n’a pu l’ébranler, parce qu’elle était fondée sur le roc » (Luc 6:46-48).

Le Seigneur Jésus-Christ est la véritable fondation, car Il a Lui-même posé toute fondation sûre. Jésus a tout créé. Son sang précieux a été versé comme rançon pour tous les humains et Sa Parole écrite par Son Esprit Saint nous révèle tout ce qui est nécessaire pour bâtir une belle vie chrétienne dans Son ministère. Aucune autre fondation ne subsistera et : « Quand les fondements sont renversés, le juste, que fera-t-il ? L’Éternel est dans le temple de sa sainteté ; l’Éternel a son trône dans les cieux. Ses yeux contemplent, ses paupières sondent les fils des hommes. L’Éternel sonde le juste ; mais son âme hait le méchant et celui qui aime la violence. Il fera pleuvoir sur les méchants des filets, du feu et du soufre, et le vent embrasé sera leur partage. Car l’Éternel juste aime la justice ; les hommes droits contempleront sa face, » nous dit Psaume 11:3-7.

Maintenant, voici le travail de Christ, fondé sur une période de quarante jours : « Auxquels aussi, après avoir souffert, il se montra encore vivant, et leur en donna plusieurs preuves, leur apparaissant pendant quarante jours, et leur parlant de ce qui regarde le royaume de Dieu. Et les ayant assemblés, il leur commanda de ne point s’éloigner de Jérusalem, mais d’y attendre la promesse du Père, laquelle, dit-il, vous avez entendue de moi » (Actes 1:3-4). Il est très intéressant de noter comment les Écritures se réfèrent à des périodes de quarante jours pour amener un point. Il y a neuf différentes périodes de quarante jours citées dans les Écritures et il est également cité que quarante jours sont 1/9 d’une année lunaire/solaire de 360 jours. Ainsi, le total de neuf périodes de quarante jours est égal à une année idéale, bibliquement parlant.

Voici les neuf périodes de quarante jours citées dans votre Bible comme des périodes de travail par Dieu. L’intense pluie du Déluge dans Genèse 7:12-17, où nous pouvons lire : « Et la pluie tomba sur la terre quarante jours et quarante nuits. En ce même jour-là, Noé, Sem, Cham et Japhet, fils de Noé, et la femme de Noé, et les trois femmes de ses fils avec eux, entrèrent dans l’arche, Eux, et tous les animaux selon leur espèce, et tout le bétail selon son espèce, et tous les reptiles qui rampent sur la terre selon leur espèce, et tous les oiseaux selon leur espèce, tout petit oiseau, tout ce qui a des ailes ; ils entrèrent donc vers Noé dans l’arche ; deux par deux, de toute chair qui a souffle de vie. Et ceux qui vinrent, vinrent mâle et femelle de toute chair, comme Dieu le lui avait commandé ; et l’Éternel ferma l’arche sur lui. Et le déluge fut quarante jours sur la terre ; et les eaux crûrent, et soulevèrent l’arche, et elle s’éleva de dessus la terre. »

La deuxième séquence de quarante jours arriva lorsque Dieu donna la Loi à suivre pour la première fois. Dans Exode 24:18, nous lisons : « Et Moïse entra au milieu de la nuée et monta sur la montagne ; et Moïse fut sur la montagne quarante jours et quarante nuits. » Et dans Deutéronome 9:9-11 : « Quand je montai sur la montagne, pour prendre les tables de pierre, les tables de l’alliance que l’Éternel a traitée avec vous, je demeurai sur la montagne quarante jours et quarante nuits, sans manger de pain, ni boire d’eau ; et l’Éternel me donna les deux tables de pierre, écrites du doigt de Dieu, et sur lesquelles étaient toutes les paroles que l’Éternel avait prononcées, lorsqu’il parlait avec vous sur la montagne, du milieu du feu, au jour de l’assemblée. Et il arriva qu’au bout de quarante jours et quarante nuits, l’Éternel me donna les deux tables de pierre, les tables de l’alliance. »

La troisième séquence, c’est lorsque Dieu fut obligé de leur répéter la même loi. Dans Exode 34:28-29 : « Moïse fut là avec l’Éternel quarante jours et quarante nuits ; il ne mangea point de pain et ne but point d’eau ; et l’Éternel écrivit sur les tables les paroles de l’alliance, les dix paroles. Or, lorsque Moïse descendit de la montagne de Sinaï, les deux tables du Témoignage étant dans la main de Moïse, qui descendait de la montagne, Moïse ne savait point que la peau de son visage était devenue rayonnante, pendant qu’il parlait avec Dieu. » « Car je craignais la colère et la fureur dont l’Éternel était enflammé contre vous pour vous détruire ; et l’Éternel m’exauça encore cette fois. Je me prosternai donc devant l’Éternel les quarante jours et les quarante nuits, durant lesquels je me prosternai, parce que l’Éternel avait dit qu’il vous détruirait ; et je priai l’Éternel, et je dis : Seigneur Éternel, ne détruis pas ton peuple et ton héritage, que tu as racheté par ta grandeur, que tu as retiré d’Égypte à main forte, » déclara Moïse, dans Deutéronome 9:19, 25-26.

La quatrième séquence fut lorsque les espions que Moïse avait envoyés sont revenus. Dans Nombres 13:24-26 : « ils vinrent jusqu’au torrent d’Eshcol, et y coupèrent un sarment avec une grappe de raisins, et ils la portèrent à deux avec une perche, ainsi que des grenades et des figues. On appela ce lieu Torrent d’Eshcol (Torrent de la grappe), à cause de la grappe que les enfants d’Israël y coupèrent. Or ils revinrent d’explorer le pays au bout de quarante jours. » Mais parce qu’ils ont donné un mauvais rapport sur le pays, dans Nombres 14:34-35, Dieu leur dit : « D’après le nombre des jours pendant lesquels vous avez exploré le pays, savoir quarante jours, vous porterez la peine de vos iniquités pendant quarante ans, une année pour chaque jour, et vous connaîtrez l’effet de mon éloignement. Moi, l’Éternel, je l’ai dit : Je ferai ceci à toute cette méchante assemblée, qui s’est réunie contre moi ; ils seront consumés dans ce désert, et ils y mourront. » Mais Josué, fils de Nun, et Caleb, fils de Jephunné, survécurent, d’entre ces hommes qui étaient allés pour explorer le pays (v. 38), parce qu’ils étaient les seuls à amener un rapport positif du pays à Moise.

La cinquième fut l’opposition de Goliath contre Israël. « Et David allait et revenait d’auprès de Saül pour paître les brebis de son père, à Bethléhem. Et le Philistin s’approchait matin et soir, et il se présenta ainsi pendant quarante jours » (1 Samuel 17:15-16). « Et comme David parlait avec eux, voici, l’homme qui se présentait entre les deux armées, le Philistin, de Gath, nommé Goliath, monta hors des rangs des Philistins et prononça les mêmes discours ; et David les entendit. Et tous ceux d’Israël, à la vue de cet homme, s’enfuyaient de devant lui, et tremblaient de peur » (vs 23-24). « Alors David parla aux gens qui étaient avec lui, et leur dit : Que fera-t-on à l’homme qui aura tué ce Philistin, et qui aura ôté l’opprobre de dessus Israël ? Car qui est ce Philistin, cet incirconcis, pour insulter les armées du Dieu vivant ? » (v. 26). David dit encore : « L’Éternel, qui m’a délivré de la griffe du lion et de la patte de l’ours, me délivrera de la main de ce Philistin. Alors Saül dit à David : Va, et que l’Éternel soit avec toi ! » (v. 37).

« Alors, David prit en sa main son bâton, et choisit dans le torrent cinq cailloux bien polis, et les mit dans la panetière de berger qu’il avait sur lui, et dans sa poche; et, sa fronde à la main, il s’approcha du Philistin » (v.40). « Et le Philistin dit à David : Suis-je un chien que tu viennes contre moi avec des bâtons ? Et le Philistin maudit David par ses dieux » (v. 43). « Et David répondit au Philistin : Tu viens contre moi avec l’épée, la lance et le javelot ; mais moi, je viens contre toi au nom de l’Éternel des armées, du Dieu des armées d’Israël, que tu as insultées » (v. 45). « Et comme le Philistin, s’étant levé, venait et s’avançait à la rencontre de David, David se hâta, et courut vers la ligne de bataille à la rencontre du Philistin. Alors David mit la main à sa panetière, en prit une pierre, la lança avec sa fronde, et frappa le Philistin au front ; et la pierre s’enfonça dans son front ; et il tomba le visage contre terre » (vs. 48-49).

La sixième séquence de quarante jours eut lieu lors du voyage d’Élie à Horeb. Dans 1 Rois 19:7-8, on peut lire : « Et l’ange de l’Éternel revint une seconde fois, et le toucha, en disant : Lève-toi, mange ; car le chemin est trop long pour toi. Il se leva donc, et mangea et but. Et, avec la force que lui donna ce repas, il marcha quarante jours et quarante nuits, jusqu’à Horeb, la montagne de Dieu. »

La septième séquence fut celle de Jonas qui, après avoir passé trois jours et trois nuits dans le ventre du gros poisson, est allé à Ninive. « Et Jonas commença de pénétrer dans la ville le chemin d’une journée ; il criait et disait : Encore quarante jours, et Ninive sera détruite ! Et les gens de Ninive crurent à Dieu ; ils publièrent un jeûne et se revêtirent de sacs, depuis les plus grands d’entre eux jusqu’aux plus petits » (Jonas 3:4-5).

La huitième fut la tentation de Christ dans le dessert. Dans Matthieu 4:1-4, nous lisons : « Alors Jésus fut emmené par l’Esprit dans le désert pour être tenté par le diable. Et après qu’il eut jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. Et s’étant approché de lui, le tentateur lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent des pains. Mais Jésus répondit : Il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. » Dans Marc 1:12-13, nous lisons : « Et aussitôt l’Esprit poussa Jésus au désert. Et il fut là au désert quarante jours, étant tenté par Satan ; et il était avec les bêtes sauvages, et les anges le servaient. » Finalement, dans Luc 4:2, nous lisons : « Où il [Jésus] fut tenté par le diable pendant quarante jours, et il ne mangea rien durant ces jours-là ; mais après qu’ils furent passés, il eut faim. »

Nous arrivons maintenant à la neuvième séquence de quarante jours, dans Actes 1:3-8, où nous pouvons lire : « Auxquels aussi, après avoir souffert, il [Jésus] se montra encore vivant, et leur en donna plusieurs preuves, leur apparaissant pendant quarante jours, et leur parlant de ce qui regarde le royaume de Dieu. Et les ayant assemblés, il leur commanda de ne point s’éloigner de Jérusalem, mais d’y attendre la promesse du Père, laquelle, dit-il, vous avez entendue de moi. C’est que Jean a baptisé d’eau, mais que vous, vous serez baptisés du Saint-Esprit dans peu de jours. Eux donc étant assemblés, l’interrogeaient en disant : Seigneur, sera-ce en ce temps que tu rétabliras le royaume d’Israël ? Mais il leur dit : Ce n’est pas à vous de savoir les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. Mais vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. »

Chacune de ces périodes fut un temps de test intense pour une ou plusieurs  personnes de Dieu, sauf la dernière. Car cette dernière englobait la Judée, la Samarie et jusqu’aux extrémités de la terre. Après Sa résurrection, Ses disciples devaient triompher en prêchant l’Évangile au-travers d’un temps que Ses Élus n’avaient jamais connu. Jésus pouvait Se montrer vivant éternellement à Ses disciples en leur promettant la même victoire. Et même une vie entière est contrebalancée par une éternité de bénédictions. « Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous. En effet, la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés, car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu » (Romains 8:18-21).

Cependant, ce Christ dont nous attendons la venue ne fut pas toujours désiré par Ses concitoyens : « Mais les gens de son pays le haïssaient ; et ils envoyèrent une ambassade après lui, pour dire : Nous ne voulons pas que celui-ci règne sur nous » (Luc 19:14). Dans cette parabole utilisée par Christ nous voyons les véritables sentiments que ces citoyens avaient pour leur Sauveur. Même aujourd’hui, ils refusent Son intervention dans les affaires des hommes au point de Lui dire carrément : « Nous ne voulons pas que Jésus règne sur nous ! » Mais Jésus est Roi et, quand Il reviendra, Ses ennemis seront mis a mort. (v. 27). Le premier titre qui Lui fut assigné fut Roi des Juifs. « Jésus étant né à Bethléhem, de Judée, au temps du roi Hérode, des mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem, et dirent : Où est le roi des Juifs qui est né ? car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus l’adorer » (Matthieu 2:1-2).

Mais, longtemps avant, Jésus était Roi de la Création. Psaume 47:8 nous déclare : « Car Dieu est roi de toute la terre ; chantez le cantique ! » Et, dans Psaumes 95:3-6, nous lisons : « Car l’Éternel est un Dieu grand, il est un grand roi au-dessus de tous les dieux. C’est en sa main que sont les abîmes de la terre ; à lui sont les sommets des montagnes. A lui appartient la mer, car il l’a faite, et ses mains ont formé la terre. Venez, prosternons-nous, inclinons-nous ; fléchissons les genoux devant l’Éternel qui nous a faits. » Jésus est également Roi de notre rédemption, apportant le salut au monde qu’Il a créé. Dans Psaume 74:12, nous apprenons : « Mais Dieu est mon Roi de tout temps, lui qui opère des délivrances au milieu de la terre. » C’est le Père : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés » (Colossiens 1:13-14).

Dans 1 Timothée 1:16-17, Paul nous dit : « Mais c’est pour cela que j’ai obtenu miséricorde, afin que Jésus-Christ fît voir, en moi le premier, une parfaite clémence, pour servir d’exemple à ceux qui croiront en lui, pour la vie éternelle. Au roi des siècles, immortel, invisible, à Dieu, seul sage, soient honneur et gloire aux siècles des siècles ! Amen. » Jésus est le Roi des Saints. Voilà pourquoi, dans Apocalypse 15:3, nous pouvons lire : « Et ils chantaient le cantique de Moïse, serviteur de Dieu, et le cantique de l’Agneau, en disant : Tes œuvres sont grandes et admirables, ô Seigneur Dieu Tout Puissant ! Tes voies sont justes et véritables, ô Roi des saints ! »

Paul nous exhorte simplement : « De garder le commandement, sans tache et sans reproche, jusqu’à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ; que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, Qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen » (1 Timothée 6:14-16). Une preuve évidente que personne ne peut aller au ciel. Dans Apocalypse 5:11-12, l’apôtre Jean nous déclare : « Puis je regardai, et j’entendis la voix de plusieurs anges autour du trône et des animaux et des Anciens ; et leur nombre était de plusieurs millions. Ils disaient à haute voix : l’Agneau qui a été immolé, est digne de recevoir puissance, et richesse, et sagesse, et force, et honneur, et gloire, et louange. » Voilà la joie que nous attendons, lors de Son avènement.