D.142 – La Terre ne bouge pas – Partie 3-4

 

TROISIÈME PARTIE

(4)

Michelson et Morley

Albert Abraham Michelson. L’expérience de Michelson et de Morley abasourdit les scientistes du monde entier parce qu’elle démontra de manière logique que la Terre est immobile.

Le physicien Albert A. Michelson (1852-1931) et le chimiste E. W. Morley (1838-1923) imaginèrent un instrument unique pour mesurer ou comparer la vitesse de la lumière sous différents angles, alors que l’instrument en question était supposé filer dans l’espace puisqu’étant sur Terre. Ils n’essayaient pas de prouver que la Terre tourne. Ils suivaient le reste de l’establishment scientifique qui avait été emprisonné dans le modèle copernicien/newtonien depuis au moins une couple de centaines d’années, comme nous avons vu. Ils tentaient de prouver un point au sujet de la façon que la lumière agit quand sa source est en mouvement.

Michelson avait fabriqué et testé un « interféromètre » à Berlin, en 1881-1882. Son instrument donna comme résultat inattendu et inacceptable que la Terre ne bouge pas. Puis, en 1883, il accéda à une position d’enseignement à l’Institut Case de Cleveland, en Ohio, et continua à affiner son « interféromètre » qui s’obstina néanmoins à ne montrer aucun mouvement de la Terre. En 1887, avec Morley, il décrivit officiellement l’expérience et en donna les résultats. Hans Reichenbach rapporte ceci :

« …Mais peu importe la position où ils mirent leur instrument, et peu importe dans quelle direction la Terre tournait autour du soleil (i.e., dans quelle saison se trouvait la Terre), le résultat était toujours “nul”. C’est-à-dire que la vélocité de la lumière demeurait exactement la même dans toutes les directions. Ce résultat, annoncé en 1887, dérouta les scientistes… »[1]

Déroutés ? Que firent-ils, alors ? C’est ce que nous allons voir un peu plus tard, car jetons d’abord un coup d’œil sur le fonctionnement d’un « interféromètre ».

Interféromètre de Michelson & Morley

Regardons l’Illustration IV que voici.

Elle provient du livre de Reichenbach intitulé De Copernic à Einstein et nous sera fort utile.

Gardant en tête que cet auteur était un grand fan d’Einstein et qu’il soutenait entièrement le point de vue copernicien, notez son explication du diagramme et vous comprendrez ce qu’était supposé faire l’interféromètre et ce qu’il fit en réalité :

« …L’appareil consistait en deux barres de métal horizontales — AB et AC. En A, il y a une source de lumière dont les rayons sont envoyés vers B et C où ils se reflètent dans un miroir et reviennent vers A. Les lignes pointillées de l’illustration indiquent ce chemin ; pour une meilleure vue du processus, elles ont été dessinées en partie au bas des barres et en partie au-dessus, alors qu’en réalité elles poursuivent leur chemin dans l’axe exact de la barre. Voici la question : si les rayons quittent A simultanément, y retourneront-elles aussi simultanément ? Ce serait le cas si l’appareil et ses barres de métal demeuraient immobiles dans l’éther, car ainsi la vitesse de la lumière est égale dans les deux directions AB et AC »[2]

Or, était-ce le cas ? Est-ce que les rayons de lumière revinrent simultanément ? Oui. Cela signifie que les barres de métal reposaient sur une Terre immobile et pas sur une Terre qui orbitait à plus de 66 000 MPH (105 600 KM/H) autour du soleil. Maintenant, voyez comment le faux-fuyant copernicien reprend là où nous avons laissé :

« …Mais l’appareil demeure sur Terre et participe ainsi au mouvement de la Terre dans l’éther… »[3]

Donc, l’expérience démontra que la lumière revint simultanément des deux directions, ce qui voulait dire que la Terre ne bougeait pas. Mais, la réputation entière de l’establishment scientifique étant en jeu, elle devait être en mouvement ! L’on ne pouvait pas permettre aux rayons de lumière de revenir simultanément parce que la Terre était immobile. On devait trouver une autre explication, si folle et si non-scientifique soit-elle ! Hans continue :

« …Il s’en suit que la vélocité de la lumière doit être différente dans les deux directions. Un simple calcul le démontre : lorsque la Terre se déplace dans l’éther dans la direction AB, le rayon A-B-A doit revenir au point de départ un peu après le rayon A-C-A. »[4]

Ce devait être différent, mais ça ne l’était pas. Herr Reichenbach continue :

« Michelson était sûr, à l’époque, qu’il était possible de prouver le retour tardif du rayon ; après tout, sa méthode était assez exacte et il utilisait les meilleurs instruments optiques. L’arrivée tardive du rayon serait prouvée par le moyen de l’interférence, par l’apparition de bandes ombragées créées par la coïncidence de monts et vallées des deux courants d’ondes. Pourtant, cela eut pour surprenant résultat qu’aucune bande d’ombre n’apparut : il n’y eut pas de retardement du rayon… »[5] (l’emphase est nôtre)

C’était toujours simultané et la Terre ne bougeait toujours pas ! Les scientistes de partout dans le monde se grattaient la barbe et se toussotaient dans les mains, empreints à la panique nerveuse. Hans acquiesce :

« …ce résultat inattendu garda longtemps les scientistes dans une profonde perplexité… »[6]

Il leur fallait sortir de ce trouble. Et nous allons voir jusqu’à quel point peut conduire la folie de l’homme pour ne pas être forcé d’en conclure que la Bible constitue la vérité sur tous les sujets, y compris celui-ci. Mais, pour être bien sûrs que nous avons compris ce que voulait dire cette expérience, ajoutons-y la description de Dingle :

« …l’expérience de Michelson-Morley (…) se résumait ainsi : un rayon de lumière fut partagé en deux parties et envoyé, par des miroirs, le long de deux bras de matériau, égaux et mutuellement perpendiculaires. En revenant à leur point de départ, ils s’interféraient l’un l’autre, produisant un motif de franges sombres et lumineuses d’un genre qui est familier aux étudiants en optique. Considérez le cas où l’un des bras s’étend dans la direction du mouvement orbital de la Terre autour du soleil, selon le système copernicien universellement accepté et assumé par la mécanique newtonienne. À deux moments, distants de six mois, le mouvement serait de directions opposées, donc ainsi, d’après la théorie de l’électromagnétique de Maxwell-Lorentz, par laquelle la vélocité de la lumière est indépendante du mouvement de sa source, on peut facilement calculer que les franges observées devraient être en des positions différentes lors des deux moments. Or, en fait, les franges demeurèrent dans la même position tout le long de l’année. »[7]

Les franges constituent la clé ! Si la Terre tourne autour du soleil avec un des bras de l’interféromètre pointant dans la direction vers laquelle la Terre est supposée se déplacer à 29.6 km à la seconde, alors les franges lumineuses devraient être sur un côté. Six mois plus tard, la Terre serait de l’autre côté du soleil et allant dans la direction opposée et les franges devraient être sur le côté opposé !

Mais elles ne le furent pas ! Voilà donc une preuve très évidente que la Terre est stationnaire ! Et vous remarquerez que cette expérience fut exécutée sur une période de plusieurs années avant et après 1887 par divers scientistes de différents pays. Les rayons de lumière revinrent toujours simultanément dans les deux bras de l’interféromètre et les franges demeurèrent toujours sur le même côté toute l’année durant.

Les bozos de l’establishment scientifique avaient un problème, c’est bien clair ! Comme nous l’avons vu, ils étaient confondus. C’est-à-dire qu’ils étaient carrément étonnés, surpris, stupéfiés, abasourdis, désorientés, déroutés, troublés, ahuris, sidérés, choqués et assommés. L’affaire était sérieuse ! Tout le culte de l’idole de la « science » était en jeu ! Plus de trois siècles d’endoctrinement et de propagande soigneusement répandus avaient vaincu et enterré le récit biblique d’une Terre stationnaire. Le mur extérieur de la Bible clamant la Vérité avait été abattu par le sacerdoce scientifique du culte nouveau. Et ils étaient maintenant sur le point de mettre en pièce la deuxième ligne de défense avec leur bélier évolutionniste. Ce bélier était non seulement destiné à défaire et ensevelir le récit de la Création de l’homme fait à l’image de Dieu, mais tout le scénario créationniste établi dans la Bible. Plus de Création ; plus de Jardin d’Éden ; plus de Satan ; plus de tentation ; plus de chute ; plus besoin de Jésus pour racheter la condition déchue… Que restait-il au christianisme si ce n’est un ramassis de rituels et de traditions ?

Et pas de Déluge du temps de Noé, car cela expliquerait tous les fossiles, le charbon et le reste… Donc, l’enjeu était alors extrêmement élevé en regard de l’expérience Michelson-Morley. Imaginez ce qu’il peut être aujourd’hui ! Les chrétiens conduits par l’Esprit auraient pu s’unir et se rallier derrière le récit géocentrique de la Bible et employer l’interféromètre comme bâton pour chasser les idolâtres des murs du temple… et les évolutionnistes avec eux ! Ceux-ci ne possédaient à ce moment-là aucune preuve de l’évolution et n’en ont jamais trouvé depuis. Il n’y en a pas ! Tout cela est un tissu de mensonges de A à Z ! Et cela peut être démontré !

Mais le culte de la « science » ne fut pas arrêté par les résultats de Michelson. Il sortit de la trappe de l’interféromètre et poursuivit son abattage du mur de la Création, sauf une petite section qui nous reste aujourd’hui. C’est Albert Einstein qui les sortit du trou ! C’est ce petit prêtre scientifique inconnu qui devint soudainement le pape au sommet du culte de la « science ». Non seulement sortit-il l’establishment de la trappe de Michelson-Morley, mais il fit de manière à ce qu’il semblât que la menace du géocentrisme biblique ne puisse plus jamais se montrer le bout du nez.

Le général cinq étoiles de la « science faussement ainsi nommée » ! Dans la bataille spirituelle entre les Vérités de Dieu et les mensonges de Satan — que Dieu avait prévu et qu’Il va immanquablement gagner — Einstein a sans aucun doute réussi la plus grande tricherie qu’il ait été possible à un homme d’accomplir. Ce sont des paroles fortes contre le pape de l’establishment scientifique ! Mais avant de voir son cas, il nous faut encore passer en revue certains autres prêtres de ce sacerdoce de la « science » qui tentèrent de contourner les résultats de Michelson-Morley. Après tout, les « scientistes » furent estomaqués pendant plus de vingt ans entre le moment où l’on constata les résultats de l’expérience de Michelson-Morley, à Berlin, et le moment où Einstein arriva pour les secourir en 1905.

Qui étaient ces « prêtres » et quel genre d’explications offraient-ils comme sortie de trappe durant cette période de vingt ans ? Nous vous présentons :

George FitzGerald Hendrik Antoon Lorentz Jules-Henri Poincarré James Clerk Maxwell

Reichenbach parle de la période de perplexité de la communauté scientifique après que les résultats de l’expérience de Michelson-Morley eurent commencé à filtrer :

« Le premier homme à tenter une explication fut le Danois H. A. Lorentz. Il affirma que la barre AB avait raccourci en vertu du mouvement au travers de l’éther ; comme résultat, le chemin A-B-A raccourcit et le rayon revint aussi rapidement que l’autre rayon… »[8]

« …la barre … avait raccourci… » Eh oui, il leur fallait une façon quelconque d’expliquer pourquoi le rai de lumière revenait simultanément dans les deux barres de l’interféromètre ! Le rayon de lumière dans le bras, pointant en direction de la supposée orbite de la Terre autour du soleil, avait déjà un handicap de 105 600 km/h à surmonter avant de revenir sur ses pas. Ç’aurait dû le ralentir.

Mais il ne revint pas plus lentement ; il revint en même temps, démontrant qu’aucun mouvement ni rattrapage n’avait lieu. D’où dilemme pour l’establishment scientifique. Et, pour tenter de sauver l’idée du mouvement de la Terre, la solution de Lorentz était de dire que la vitesse de la Terre au travers de l’éther dans l’espace faisait en sorte que le bras de l’interféromètre, qui pointait en direction de la soi-disant orbite, raccourcissait. Donc, le rayon n’avait pas autant de chemin à parcourir et pouvait ainsi revenir simultanément, ce qui expliquait de cette façon les résultats de l’expérience de l’interféromètre.

En réalité, selon Dingle, FitzGerald eut la même idée avant Lorentz et on l’appela la « Contraction FitzGerald ».[9] Mais Dingle ajoute :

« …il n’y a pas ici de « Contraction FitzGerald » ; c’est plutôt l’expansion FitzGerald, car, selon cette explication-ci, ce n’est pas la barre longitudinale qui se contracte, mais la barre transversale qui s’étire — l’effet sur les franges demeurant les mêmes, bien sûr. »[10]
« …[C’est] un paradoxe [contradiction] au-delà de toute imagination, même celle de Dean Swift. [Le scientiste Eddington compara plus loin l’idée ] aux aventures de Gulliver à Lilliput et Alice au Pays des merveilles. »[11]

  1. C. Maxwell fut un autre scientiste fort estimé dont le travail joua un rôle clé dans cette période de panique, même s’il devait mourir en 1879. Il travailla principalement sur la théorie de l’électromécanique.[12]

« Maxwell fit de l’éther la base de sa théorie et le médium physique indispensable transportant la lumière et les ondes électriques. »[13]

Et l’« éther »…

« …n’était qu’un autre corps physique … qui pouvait servir de standard au reste et auquel l’on pouvait se référer pour le mouvement des corps matériels ordinaires. »[14]
Donc, l’« éther » fournissait un moyen de dire ce qui se mouvait. Voici l’idée :

« La vélocité d’un corps matériel au travers de l’éther pouvait se déterminer en mesurant sa vélocité en rapport avec la lumière ; car la lumière, selon la théorie de Maxwell, était un phénomène électromagnétique possédant une vélocité constante à travers l’éther… »[15]

Était-ce correct ? Notez ceci :

« …de délicates expériences fondées sur la théorie de Maxwell — dont la fameuse expérience de Michelson-Morley était la principale — échouèrent à détecter quelque différence que ce soit entre les vélocités, en rapport avec la lumière, des corps que l’on croyait en mouvement les uns par rapport aux autres… »[16]

Or, lorsque les idées de Maxwell furent mises au test, elles ne démontrèrent aucune Terre qui bouge et s’avérèrent ainsi inacceptables. Quelque chose devait disparaître et ce ne devait pas être le copernicisme ! Que firent-ils, alors ? Ils laissèrent tomber le concept de l’« éther » et gardèrent le reste. Mais nous venons de voir que l’« éther » était la base de l’idée de Maxwell et que c’était indispensable à sa théorie ! « Indispensable » ne veut-il pas dire qu’on ne peut s’en passer ?

Évidemment, mais rappelez-vous que nous sommes ici témoins du faux-fuyant copernicien en action. À chaque fois qu’un fait montre que la Terre ne tourne pas, l’establishment scientifique fait deux pas de côté, effectue un 180º et s’envole brusquement pour réapparaître de l’autre côté de la piste de danse, comme par magie. Michelson lui-même conduisait d’une agile pirouette, annonçant imperturbablement que…

« …L’hypothèse d’un éther stationnaire s’avère donc incorrect… »[17]
À tout événement, ils conservèrent le reste de l’idée de Maxwell, même si elle ne fonctionnait plus, étant donné que son indispensable base d’« éther » y avait été enlevée. Les physiciens Lorentz, Larmor et Poincaré retravaillèrent l’équation de Maxwell :

« Leur but était d’accommoder le résultat de Michelson-Morley et autres expériences similaires avec les exigences théoriques de l’équation de Maxwell… »[18]

Leurs nouvelles équations sans fondement s’appelèrent éventuellement « Transformation de Lorentz ».[19] Tous ces types-là tâtonnaient des mathématiques pour faire entrer la cheville carré dans le trou rond. Poincaré lui-même usa du mot « tâtonner » pour décrire leurs recherches d’équations qui leur permettraient de se débarrasser de la base des travaux de Maxwell, garder les travaux eux-mêmes et les appliquer à quelque chose — n’importe quoi ! — qui les amèneraient loin des résultats d’une Terre immobile. Comme le dit Dingle :

« …c’était la grimace sans le sourire fendu jusqu’aux oreilles. »[20]

Mais ils persistèrent quand même. La Transformation de Lorentz des équations de Maxwell fut plus tard acceptée comme fondamentale par Einstein et contribua directement à l’émergence du concept de la Relativité. Ainsi, l’on peut voir quelle solidité pouvait avoir ce dernier concept ! En 1900, Larmor révisa les résultats de « nombreuses expériences » qui…

« …pendant plus de deux siècles … avaient été effectuées pour détecter le mouvement et le repos absolus… »[21]

Donc, il y avait eu davantage d’expériences que celle de Michelson-Morley. Et même de nombreuses. Dans sa révision, Larmor nota que, au cours de ces deux cents ans :

« Des efforts avaient été faits pour détecter tout effet du mouvement absolu sur la lumière, sur sa dispersion et son interférence, sur la polarisation de la lumière et sa rotation dans certains cristaux… »[22]

Est-ce qu’un mouvement quelconque de la Terre fut révélé par une de ces expériences ? Pas du tout ! Larmor continue :

« Du reste, les effets du mouvement des charges électriques ou des aimants ne révélèrent aucun mouvement absolu… »[23]

Il semble que tout avait été fait, en 200 ans, pour tenter de prouver le mouvement de la Terre. Mais l’establishment scientifique s’était engagé dans une voie sans issue. Les « scientistes » avaient tous pris comme fait acquis que la Terre tournait et orbitait autour du soleil. Pourtant, deux cents ans d’expérimentation ne rapportait aucun mouvement, encore bien moins à plus de 105 600 km/h ! Ils s’arrangèrent pour ignorer et cacher les résultats de toutes ces expériences jusqu’à ce que l’appareil de Michelson-Morley leur donne une frousse bleue. Après quoi, ils se trouvèrent dans une vraie impasse. Lorentz et les autres trimaient dur, suaient vaillamment et saisissaient le moindre fétu de paille, si ténu soit-il, leur permettant de contourner la pure évidence expérimentale qui les fixait en pleine face. C’était un cercle vicieux. Ils étaient dans une passe difficile d’où il ne semblait y avoir aucune échappatoire. Puis, en 1904…

« …Poincaré postula son “principe de relativité”… »[24]

Ici, l’idée de fond, c’est que l’homme ne peut jamais trouver une manière de dire ce qui se meut dans l’espace et ce qui ne se meut pas. Peut-être avez-vous toujours pensé que c’était Einstein qui avait proféré l’idée de la « relativité ». Il en concocta une légèrement différente que celle de Poincaré. Einstein se rendit jusqu’à la ligne des buts avec sa version, grâce à la passe de Poincaré. Il pressa, pétrit, frictionna, étira et massa le mot « relativité » jusqu’à ce qu’il soit assez fort pour surpasser toutes les « preuves » à l’encontre d’une Terre immobile. Il donna naissance à un concept de relativité qui, non seulement offrait à l’establishment une façon d’échapper à la trappe Michelson-Morley et toutes les autres, mais qui incorporait une théorie qui promettait que l’establishment n’aurait plus à faire face à une autre trappe. Le Libérateur était arrivé.

Voyons donc, maintenant, ce qu’Albert a fait.

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[1] R. Hazelett et D. Turner, éd., Le mythe d’Einstein et les papiers d’Ives, (Old Greenwich, Conn., Devin-Adair Cie, éditeurs, 1979), p. 290.

[2] Ibidem, pp. 54, 55.

[3] Ibidem, p. 55.

[4] Ibidem.

[5] Ibidem.

[6] Ibidem.

[7] Herbert Dingle, La science à la croisée des chemins, (Londres : Martin Brian & O’Keefe, 1972), p. 161.

[8] Reichenbach, De copernic à Einstein, p. 55.

[9] Dingle, Croisée des chemins, pp. 162, 163.

[10] Ibidem, p. 164.

[11] Harold Nordenson, La relativité, le temps et la réalité, (George Allen Ltée, Londres, 1969), p. 153.

[12] Dingle, Croisée des chemins, p. 148.

[13] Ibidem.

[14] Ibidem.

[15] Ibidem.

[16] Ibidem.

[17] Ibidem.

[18] Hazelett & Turner, Ives Papers, p. 56.

[19] Dingle, Croisée des chemins, p. 165.

[20] Ibidem, p. 155.

[21] Hazelett & Turner, Ives Papers, p. 56.

[22] Ibidem.

[23] Ibidem, p. 57.

[24] Ibidem.




D.141 – La Terre ne bouge pas – Partie 3-3

 

TROISIÈME PARTIE

(3)

Isaac Newton

« Que la gravité soit infuse, inhérente et essentielle à la matière … est, pour moi, une absurdité si grande que je crois qu’aucun homme qui possède une faculté de penser compétente en matière philosophique ne tombera dans cette trappe. » Isaac Newton

 Comme tout le monde le sait, le nom d’Isaac Newton (1642-1727) est au rang des superstars de la « science » de tous les temps. C’est un des gros noms qui figurerait certainement au top dix, sinon au top trois, sur la liste des célèbres scientistes d’à peu près n’importe qui. Qu’est-ce qui l’a rendu si célèbre ? Qu’est-ce que cette affaire de gravité ?

Ses idées sur la gravité, aussi insensées et non-scientifiques soient-elles, n’étaient qu’un moyen menant vers une réalisation plus grande qu’il effectuait pour le compte de l’establishment des « sciences ». Sa marque principale dans l’histoire fut qu’il était supposé avoir réglé la question à savoir si la Terre bouge ou non en faveur du système copernicien. Voilà pourquoi il est si célèbre !

Copernic n’avait rien prouvé. Ni Galilée et Kepler après lui, comme nous l’avons vu. Et, bien que (comme nous l’avons vu dans le chapitre de Riccioli et ailleurs) il y ait eu opposition contre le copernicisme après Newton jusqu’à nos jours, on lui accorde foncièrement tout le crédit pour avoir mis fin à la controverse et avoir établi le copernicisme comme précepte fondamental, même, en fait, la pierre angulaire de l’ère « scientifique » moderne. Comme l’a mentionné Reichenbach :

« Le grand accomplissement de la mécanique newtonienne fut de fournir à la vision copernicienne une fondation dynamique (…) Newton, prenant position sur la dynamique, se décida en faveur de Copernic, car sa théorie de la force gravitationnelle offrait une explication mécanique au point de vue de celui-ci [le copernicisme] … »[1]

Comme le genre d’idée à la Darwin, la « survie du mieux adapté » et de « la sélection naturelle », qui fournirent une mécanique à l’évolutionnisme, cette théorie offrait une semblable explication. Jusqu’à Newton, la plupart des gens, au sein ou en dehors de l’establishment scientifique, hésitaient à introduire trop de matière dans le copernicisme. Mais, comme nous l’avons vu :

« …L’apparition de la Principia de Newton, en 1687, et sa déclaration d’une application universelle de la loi de la gravité mirent bientôt fin à l’hésitation de la majorité… »[2]

Newton « déclara » qu’il y avait une « Loi de la gravité » qui pouvait être appliquée « n’importe où » dans l’univers. Comment savait-il tout d’abord que c’était une « loi » et, ensuite, comment savait-il qu’elle pouvait s’appliquer partout dans l’univers ? Par les mathématiques ! L’astronome Hoyle résume ainsi :

« …Newton inventa (…) une nouvelle branche des mathématiques, que nous appelons de nos jours calcul différentiel. »[3]

Eh oui, « inventé » ! Lorsqu’on réfléchit un tant soit peu à la substance de Newton, ça devient complètement fou. Par exemple, pensez au « fait » que Newton ne connaissait absolument rien des mouvements célestes en dehors du soi-disant « système solaire ». Pourtant, il déclara que ses affirmations au sujet de l’attraction gravitationnelle mutuelle, mettant en ordre tout notre système « solaire » de façon précise (insensé et impossible en soi !), devait aussi être considéré comme une loi expliquant toutes les activités dans l’univers. Comme le dit un écrivain qui est sorti de la trappe de Newton :

« …le principe cosmologique [de Newton] (…) comporte le même statut de logique que le point de vue d’un Indien de la jungle amazonienne   qui conclut que, puisqu’il voit des perroquets dans les palmiers, il doit y avoir des perroquets aux Pôles. »[4]

Ce genre d’affirmation…

« …qu’un phénomène que l’on ne peut observer que dans un champ très limité, doit s’appliquer n’importe où, même si vous n’avez aucune preuve que les conditions sont les mêmes ailleurs (en fait, même si vous êtes sûr qu’elles ne sont pas les mêmes !) constituent (…) l’essence de la science newtonienne. Ce n’est pas scientifique ; ce n’est même pas sensé ; et pourtant presque toutes l’astronomie et les sciences modernes y ayant rapport sont basées sur cette supposition. »[5]

Cet écrivain, pionnier dans l’exposition de l’écran de fumée héliocentrique et ses jeux de miroirs, résuma ainsi la situation que Newton contribua grandement à tramer :

« Dès l’enfance, vous et moi avons été séduits pour que nous acceptions un château de cartes cosmologique pour lequel il n’y a pas une miette de “preuves solides” basées sur le gros bon sens. Tout le bataclan post-copernicien est une branlante structure de suppositions fondées sur des extrapolations tirées de théories construites sur des postulats distillés d’observations susceptibles d’interprétations alternatives. »[6]

Tiens toi ! Ce gars-là cloue l’héliocentrisme au sol avec son gros marteau ! Peut-être le « chrétien » ésotérique, C. S. Lewis, avait-il vu juste en disant :

« …si vous hasardez une conjecture assez longtemps, cela cesse d’être une conjecture et devient un fait scientifique. »[7]

Il devait savoir de quoi il parlait, ayant expérimenté la chose lui-même dans ses contes pour enfants à saveur occulte… ! Mais Newton a quand même apporter quelque contribution solide dans le domaine scientifique ! Qu’en est-il de l’attraction gravitationnelle de la lune provoquant les marées et tout ça ? La substance que l’on nous a toujours enseignée concernant les marées comme étant un fait scientifique est une farce tellement ridicule que nous allons la réserver pour un chapitre séparé. Cela fait pitié, vous verrez.

Et, en passant, bien que Newton se soit vu accorder le crédit, dans tous les bouquins, d’avoir « découvert » que la gravité de la lune cause les marées, ce n’est pas lui qui en a eu l’idée. En fait, il n’a même pas « inventé » l’idée de la « gravité », comme vous vous le rappellerez. Et, en réalité, il n’a pas plus « inventé » le concept de l’inertie sur lequel il fonda toutes ses lois sur le mouvement. C’est Johannes Kepler, celui qui avait écrit des folies à propos de la lune ! Sa mère était très orientée vers la lune dans ses pratiques de sorcellerie. Tout cela s’accorde. Mais Newton devait être sur la même longueur d’ondes en quelque part…

Donc, avant d’aller plus loin, documentons-nous plus avant pour constater que ni le concept de la « gravité » ni le concept des « marées », ni même le concept de « l’inertie » furent des rejetons de Newton, mais provinrent plutôt de ce bonhomme à qui son église refusait de servir la communion ou le laisser prêcher ; ce bonhomme élevé au milieu de la sorcellerie et accusé officiellement de pratiquer des « arts défendus » ; ce bonhomme qui acquit toute l’œuvre de Brahe et ignora le plaidoyer de ce dernier sur son lit de mort de ne pas utiliser ses travaux pour la promotion du copernicisme ; ce bonhomme, aujourd’hui canonisé saint dans le sacerdoce scientifique, qui parla de démons transportant des gens vers la lune (une lune pleine de courants d’eau et habitée par de bizarres créatures) pour qu’ils puissent voir la Terre tourner selon son bien-aimé modèle copernicien anti-biblique ; ce bonhomme conduit…

« …à la célébrité malgré des yeux louches, des mains tordues, un corps bancal, des furoncles et des afflictions nerveuses… »[8]

Ce bonhomme, Herr Kepler, qui écrivit :

« Je définis la gravité comme un pouvoir similaire à la puissance magnétique — une attraction mutuelle. »[9]

Kepler inscrivit cela dans une note de bas de page quelque deux générations avant que Newton ne rédige son livre. D’une autre note de bas de page, Lear écrit :

« Kepler décrit clairement sa compréhension de la gravité comme étant une force universelle opérant au-delà de la Terre… »[10]

Également, comme nous l’avons déjà vu :

« …Dans la géographie lunaire de Kepler, datée de 1609, nous voyons tout d’abord l’attraction de la lune tirant les eaux vers le haut pour créer les marées… »[11]

Et souvenez-vous que cet homme qui parle de gravité universelle et de marées causées par la lune, bien avant Newton, est ce même homme qui, non seulement croyait à d’autres choses étranges et non-scientifiques concernant la lune, mais s’extasiait aussi à propos de …

« …sa mère parce que, elle aussi, avait l’habitude de communier constamment avec la lune. »[12]

Voyez maintenant en ce qui a trait à l’inertie :

« …Kepler indiqua qu’une très petite force serait nécessaire pour mouvoir un objet dans l’“éther” raréfié au-delà de l’atmosphère terrestre. Il anticipait la Troisième Loi du Mouvement de Newton (…) [et il] attira l’attention sur l’existence d’une nouvelle condition qu’il fut le premier à qualifier d’inertie. »[13]

Il était donc en avance sur Newton sur ce sujet aussi… Accessoirement, regardez l’Illustration III où la troisième « loi » du mouvement de « Newton » semble avoir rencontré un mur :

Newton défié ?

Un appareil de propulsion inhabituel semble défier la séculaire loi du mouvement d’Isaac Newton : « Pour chaque action, il y a une réaction égale et opposée. » L’inventeur Robert Cook déclare que son appareil pourra se lever lui-même du sol — sans aucune réaction contraire.Les principaux composants du modèle de Cook (illustré à droite) sont deux bras en hélice, l’un au-dessus de l’autre, qui virent en sens opposés et à la même vitesse. Au bout du bras supérieur, il y a un rotor portant trois poids de métal (les objets rouge et jaune). Le poids rouge, ou masse d’échange, peut se transférer du bras supérieur au bras inférieur pour la moitié de chaque cycle de 360 degrés. A l’échange, il n’y a pas de poussée négative parce que la masse d’échange tournant sur le petit rotor se déplace à la même vélocité que le point d’échange sur le bras inférieur ; le transfert se fait aussi doucement que sur un dispositif d’engrenage.

Alors que tournent les deux bras principaux, il y a donc un demi-cycle lourd (lorsque la masse d’échange est sur le bras supérieur) et un demi-cycle neutre (la masse d’échange, étant maintenant sur le bras inférieur, équilibre les poids sur le plus haut). L’appareil se déplace vers le demi-cycle lourd.

La troisième loi de Newton exige que les forces centrifuges des deux demi-cycles soient « égales et opposées ». Mais l’appareil de Cook élimine la moitié de sa force centrifuge — apparemment au mépris de la loi de Newton.

 

Illustration III

Il semble que la troisième « loi » de Newton ait été cuite par M. Cook. Mais revenons à ce que nous avons dit en regard de ce que Newton semblait bien être sur la même longueur d’ondes que Kepler. Nous pensons qu’il n’y avait aucun doute à savoir qu’ils étaient tous deux sur la même fréquence. Aucun doute non plus qu’il devait s’agir de fréquences anti-bibliques, en dépit de toute la propagande en faveur du contraire.

Nous avons vu que Newton opta volontiers pour le modèle anti-biblique copernicien à une époque où il aurait tout aussi bien pu choisir l’autre modèle. Après tout, il ne possédait aucune preuve que la Terre bougeât. Donc, il décida consciemment, volontairement et de manière préméditée qu’il la ferait bouger avec sa plume et ses calculs. Quoi, Newton n’aimait donc pas la Bible ? Voyez-vous, il soutenait une perspective arianiste de la Bible. L’arianisme est cette croyance qui nie la divinité de Christ. Un des biographes de Newton dit ceci :

« Aux yeux de Newton, adorer le Christ en tant que Dieu était de l’idolâtrie ; pour lui c’était le péché fondamental. »[14]

Et, bien sûr, la Bible est remplie de références à Jésus, comme Dieu et Fils de Dieu, ayant été l’image de Dieu Lui-même sur Terre, fait Roi des rois et Seigneurs des seigneurs par le Père, Dieu en Esprit :

« Et Jésus s’approchant leur parla, en disant : toute puissance [et toute autorité] m’est donnée dans le ciel et sur la terre » (Matthieu 28:18).

« Laquelle il [le Père] a déployée avec efficace en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, 21Au-dessus de toute Principauté, de toute Puissance, de toute Dignité et de toute Domination, et au-dessus de tout Nom qui se nomme, non-seulement en ce siècle, mais aussi en celui qui est à venir » (Éphésiens 1:20-21).

Donc, quiconque proclame être chrétien, mais est prêt à nier la divinité de Christ est sur la même longueur d’ondes, la même fréquence que celui qui cherche volontairement à résister ou à altérer le Plan de Dieu tel que décrit dans les Écritures. Si une personne résiste à la Vérité de Dieu par ignorance (comme, par exemple, le jeune Saul, avant qu’il ne devienne l’apôtre Paul), mais change lorsqu’elle vient à connaître la vérité, c’est une chose. Si, par contre, quelqu’un résiste à la Vérité jusqu’à la fin et tente de l’altérer fondamentalement pour que d’autres millions de gens la rejette aussi, il devient le secret ennemi des Écritures, un oiseau du même plumage opérant sur la même fréquence, spirituellement parlant.

Croyez-vous que Newton savait ce qu’il faisait ? Il proclamait être chrétien et il se faisait formellement défenseur de l’idée qu’il y a un Dieu Créateur, d’après ce qu’on en sait. Kepler avait fondamentalement rejeté un Dieu Créateur, mais Newton n’alla pas si loin.[15] Néanmoins :

« …le newtonisme est une vision mondiale matérialiste qui conçoit l’univers comme une horloge, sans laisser de place aux miracles divins, ni à la liberté de l’homme. »[16]

Donc, Newton et Kepler n’étaient pas exactement sur la même longueur d’ondes, pour ainsi dire, n’est-ce pas ? Oh oui, ils l’étaient ! Le résultat final de leurs efforts fut le même, c’est-à-dire, nier et miner les Écritures en tant que Parole inhérente de Dieu. Et, dans sa tentative, Newton a fort bien réussi, tout en conservant en même temps l’aura d’une personne paraissant religieuse et grande bienfaitrice de l’humanité. Kepler et Galilée furent pourchassés et harassés toute leur vie à cause de leurs efforts visant à détruire un gros tronçon des Écritures. Mais Newton a joui du confort de la célébrité et de la reconnaissance pendant toute sa carrière, même s’il avait atteint les mêmes fins.

En fait, il nous faut retenir l’impact qu’exerça l’hypothèse de la gravité « de Newton » sur les 18e, 19e et 20e siècles. Elle accéléra grandement la descente de la science théorique vers la métaphysique et la franche mythologie. En vérité, ce fut le succès de Newton qui pava la voie de l’endossement de l’establishment de la « science » d’une contrefaçon évolutionniste de la création biblique. Quand la grande brisure avec la Bible, en faveur du mensonge copernicien eut mis son grappin sur les universités de l’Europe, le chat anti-biblique sortit du sac et grimpa dans les rideaux. Tous les systèmes anti-bibliques imaginables déferlèrent pour de bon. En dedans d’une génération suivant la mort de Newton, Voltaire et certains autres lancèrent un concept évolutionniste d’homme/singe. Cela fonda un mécanisme ayant pris forme dans la géologie de Lyell, en Angleterre, vers 1830. Quelque trente ans plus tard, le darwinisme entra en scène par un complot bien orchestré pour vendre la première édition de son livre (un truc appris d’un stratagème similaire pour vendre le livre de Newton !). Une fois encore, ce furent les universités qui portèrent bien haut la bannière anti-biblique et sonnèrent la charge, répandant l’évolutionnisme sous couvert de Science. Tout comme le copernicisme avait été répandu sous déguisement de Science dans les générations antérieures.

L’offensive anti-biblique fut réellement sur sa lancée quand l’évolutionnisme darwinien eut mis son emprise sur les universités. Marx dit que l’évolutionnisme était le fondement de son système ; donc, le communisme fou décolla. (On l’appelait « matérialisme scientifique » aussi bien que « communisme », à ce moment-là. Comme nous l’avons vu, Engles réalisa avant Einstein que l’on ne pouvait permettre à rien dans l’univers de demeurer immobile si l’on voulait que le communisme athée puisse réussir.) Sigmund Freud, basant tous ses fantasmes pervers et libidineux sur l’homme en tant qu’animal évolué, lança sa révolution sexuelle anti-biblique qui a causé une misère incalculable et a contribué à produire la présente génération d’une jeunesse dépravée et pitoyable. Et, au milieu de tout ça, l’endoctrinement évolutionniste d’Hitler culmina dans son rêve d’une « race maîtresse de surhommes » qui aurait été génétiquement plus forte et plus pure, et aurait mérité de régner sur les peuples moins évolués.

L’on pourrait remplir dix gros bouquins juste avec la documentation disponible sur ce qu’on vient de mentionner. Et l’on pourrait en rédiger dix autres sur tous les autres personnages et tous les mouvements qui ont été engendrés du succès de la victoire de Newton sur le récit de la Bible concernant la Terre immobile. Lorsque Copernic, Kepler, Galilée et finalement Newton eurent atteint cette victoire, la Terre cessa d’être la création spéciale de Dieu sur laquelle Il créa l’homme à Son image et installa le décor de Son Plan parfait par Jésus-Christ. La Terre ne devint plus qu’un « tas de cendres grises et fatiguées », comme l’écrivit Thomas Wolfe. Elle n’avait plus rien de spécial en cet univers aléatoire de matière explosée. Il était ainsi naturel de partir de ce point de vue nihiliste vers une vision évolutionniste disant que l’homme et tout le reste ne sont que le produit d’un hasard sans but et sans intelligence survenu au cours de milliards d’années…

Et maintenant, dans la première décennie de ce 3e millénaire après Jésus-Christ, il est tout à fait naturel que l’athéisme radical (le communisme) et l’agnosticisme soient tombés et que les « religions » surnaturelles se gagnent des adeptes par troupeaux. Le Diable est d’accord avec toutes les « religions », en autant qu’elles optent pour un christianisme qui ne se fonde pas sur la Bible et pourvu qu’elles aient une résonance humaniste. Même les conversations à propos de Jésus sont tolérées tant que les gens ne deviennent pas « fanatiques » en insistant sur le fait que le récit de Jésus dans la Bible est véridique et, de ce fait, tout le reste de la Bible est vrai aussi. Sur ce point, on trace une ligne à savoir ce qui est acceptable et tolérable et ce qui est du fanatisme et qui doit être hué, ridiculisé et, si nécessaire, empêché d’avoir voix au chapitre.

Bref, le diable ne s’en fait pas avec la « religion » ; en fait, il promeut toutes sortes de croyances « religieuses ». Il a même besoin d’un paquet d’activités religieuses faites avec zèle, en autant qu’elles contredisent les vraies doctrines de la Bible. Car, après tout, lorsque les gens suivent une fausse religion ou de fausses doctrines, ils rendent, en fait, un culte à la source de ces mensonges (qu’ils le sachent ou non) et Satan est le père du mensonge ! C’est ce qu’il aime et c’est ce qu’il veut !

Dieu lui a permis d’utiliser tous les trucs (à l’intérieur de certaines limites) afin de lier toutes les œuvres de l’homme — spécialement ses religions et ses doctrines — par un nœud gordien de séductions. La puissance que Jésus a donnée à Son Église filtre partout dans le monde pour couper ce nœud avec l’Épée du Seigneur (la Bible seulement), comme Alexandre le grand fut reconnu avoir coupé le nœud gordien physique avec son sabre de métal.

Mais Dieu ne peut pas remettre ce pouvoir à des gens qui nient inconsciemment les Écritures ou en interprètent mal de grandes portions. C’est comme avoir dix générateurs avec dix commutateurs et que le peuple de Dieu tenterait d’en tirer le plein pouvoir en actionnant seulement deux ou trois commutateurs tout en ignorant les autres. Les Écritures expliquent clairement et sans ambages que Dieu le Père a montré à Jésus ce qu’Il devait faire et Lui, Jésus, a créé toutes choses !

« Et pour mettre en évidence devant tous quelle est la communication qui nous a été accordée du mystère qui était caché de tout temps en Dieu, lequel a créé toutes choses par Jésus-Christ » (Éphésiens 3:9).

« Car par lui ont été créées toutes les choses qui sont aux Cieux et en la terre, les visibles et les invisibles, soit les Trônes, ou les Dominations, ou les Principautés, ou les Puissances, toutes choses ont été créées par lui, et pour lui » (Colossiens 1:16).

« Nous a parlé en ces derniers jours par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; et par lequel il a fait les siècles … Et dans un autre endroit : toi, Seigneur, tu as fondé la terre dès le commencement, et les cieux sont les ouvrages de tes mains » (Hébreux 1:2, 10).

« Toutes choses ont été faites par elle [la Parole : Jésus-Christ], et sans elle rien de ce qui a été fait, n’a été fait … Elle était au monde, et le monde a été fait par elle ; mais le monde ne l’a point connue » (Jean 1:3, 10).

C’est évident comme dans tout enseignement de la Bible ! On n’adore pas Jésus seulement en tant que Sauveur, Rédempteur, Pourvoyeur et le reste… Non ! Il exige avec justesse qu’on l’adore comme Créateur de toutes choses « qui sont aux Cieux et en la terre » ! Comparativement peu de gens sur la Terre L’adorent ainsi. Et combien parmi eux L’adorent en tant que Celui qui a installé la Terre au centre de ce qu’Il a créé comme univers avec le soleil et tout le reste tournant autour d’elle ? Voit-on cela dans les églises ? L’enseignent-elles à leurs membres ? Évidemment non. Est-ce toujours par ignorance ou cela pourrait-il être quelquefois de manière intentionnelle ?

Mais peut-être les gens d’église, les évangéliques et tous ceux qui révèrent la Bible seront-ils convaincus une fois qu’ils auront lu de façon fervente ce principe biblique évident :

« Mais ils m’honorent en vain, enseignant des doctrines qui ne sont que des commandements d’hommes » (Marc 7:7).

Un vain honneur, vide de sens, dit Dieu, si nos doctrines sont tordues. Bon nombre de gens ont appris à louer Dieu spirituellement et, se joignant à la guerre spirituelle, à utiliser avec obéissance la foi, les armes et l’armure scripturales. Et Dieu a octroyé à ces gens une mesure des dons miraculeux décrits dans 1 Corinthiens 12:8-10. Mais la grande mesure de la puissance manifestée par l’Église du premier siècle ne peut pas être accordée à des gens et à des ministères qui, bien qu’opérant par les vérité de la foi et mêmes des œuvres, colportent aussi de graves erreurs doctrinales.

Si les chrétiens et les évangélistes, en tant qu’individus ou au sein de ministères ecclésiastiques (ainsi que tous ceux qui révèrent la Bible mais qui n’ont pas encore été motivés) qui se confient en toute la Parole de Dieu, se montraient hardiment en faveur de Jésus comme Créateur aussi bien que comme Sauveur et tout ce qu’Il est, alors le manteau d’Élie commencerait à voler de plus d’une manière ! Newton a peut-être solidifié la pierre angulaire de l’héliocentrisme qui a fourni le fondement de la « science faussement ainsi nommée » pour y ériger d’autres « ismes » l’un sur l’autre, mais Jésus est la vraie Pierre angulaire qui va les mettre en poudre lorsque ceux qui L’appellent Seigneur commenceront à l’honorer comme Créateur.

Tout cela est relié ensemble et s’accorde avec le compte-rendu concernant Newton. Voici une brochette de petits faits informatifs qui en disent long à propos de Newton et son œuvre. Rappelez-vous que nous avons vu que le bouquin de Newton (Principia, publié en 1687) fut élevé au niveau de chef-d’œuvre avant même son apparition et que toutes les copies furent vendues dès le premier jour, comme le livre de Darwin 182 ans plus tard. Rappelez-vous également la citation où il fut dit que Newton avait inventé un nouveau genre de mathématiques, appelé calcul différentiel pour expliquer ses idées. Eh bien, concernant son livre contenant ces idées, un auteur a noté ceci :

« Cela est remarquable en vue du fait qu’il est sûr que personne ne le comprenait à l’époque et il est plus que douteux que quiconque ait pu le comprendre depuis. »[17]

En fait, le magnus opus de Newton, la soi-disant Loi de la Gravité Universelle, ne dit pas ce qui cause la gravité, ce qui fait toutes les choses qu’il dit qu’elle faisait, ou même ce que c’est. Jusqu’à ce jour, personne ne sait…

« …pourquoi deux corps devraient s’attirer l’un l’autre et si même ils le font. »[18]

Tirons une autre sonnette d’alarme. Newton ne croyait pas lui-même à la pleine application de l’hypothèse sur la gravité ! Dans une lettre adressée à Richard Bentley, qui donnait des conférences sur les théories gravitationnelles de Newton, Sir Isaac écrivit :

« Que la gravité soit infuse, inhérente et essentielle à la matière … est, pour moi, une absurdité si grande que je crois qu’aucun homme qui possède une faculté de penser compétente en matière philosophique ne tombera dans cette trappe… »[19]

On voit ici que Newton ne fut pas très prévoyant, car nous avons déjà vu, dans la section des Mathématiques, que les cracks du communisme avaient persisté à dire que toute matière dans l’univers devait être en mouvement. Et, bien sûr, le point de vue d’Einstein était le même que ces communistes et tous les autres depuis Engels (à savoir qu’aucune matière ne pouvait être immobile dans l’univers). C’était la mesure par laquelle les marxistes, c’est-à-dire, les athées, jaugeaient toute la question de la matière. Si on devait expliquer l’origine du monde et de l’univers par le moyen de causes naturelles (sans Dieu), il fallait donc que toute matière soit en mouvement… Sinon, l’on ne pouvait être sûr que le récit de la création biblique ne soit pas vrai…

Cependant, Newton hésita à aller si loin. Un écrivain communiste s’en plaignit, d’ailleurs :

« Newton accepte l’existence de l’espace absolu, immuable ; pour lui, l’inertie est possible en tant que l’absolue inertie sans mouvement, et donc, l’existence de matière absolument immobile … est physiquement possible. »[20]

Comprenez bien le principe, ici. Le fait d’accepter le mouvement des planètes ou une possible inertie a beaucoup d’importance aux yeux des « scientifiques » et des athées. S’il y a des corps célestes qui ne sont pas en mouvement, la théorie du Big Bang s’écroule. Dans leur tête, pour que le Big Bang soit plausible, il faut que TOUS les corps célestes soient en mouvement. Donc, par extension, la Terre non plus ne doit pas être immobile. L’existence de corps immobiles sous-entend automatiquement un Créateur !

Mais pourquoi Newton affirma-t-il avec tant d’insistance pour dire que la Terre était en mouvement s’il croyait fermement qu’il pouvait y avoir de la matière inerte dans l’univers et qu’il y a un Dieu créateur derrière toutes choses nous entourant et ce qui se trouve dans l’espace ? Un peu déroutant, n’est-ce pas ? Les seules explications que nous pouvons fournir sont celles-ci :

  1. Newton voulait croire en Dieu, mais ne voulait pas croire dans la Bible. Il savait qu’il y a un Dieu en constatant l’incroyable design de toutes choses. Et là où il y a un design, il doit y avoir un Designer. Tout simple. Ce que Newton et des millions d’autres rejetaient, ce n’était pas Dieu le Designer, mais la Bible en tant que Sa Parole inhérente. Rappelons-nous le verset de Jacques 2:19 : « Tu crois qu’il n’y a qu’un Dieu ; tu fais bien ; les Démons le croient aussi, et ils en tremblent. »
  2. Newton était membre de la classe élevée, si l’on peut dire, et cela n’était tout simplement pas très à la mode ni de bon goût, ni même habile d’aller contre l’establishment de l’église et de toute ses traditions et, donc, de se montrer bêtement agnostique, encore moins athée. C’était une chose que de poursuivre dans la veine du copernicisme qui roulait sa bosse depuis un siècle et demi et qui avait de nombreux supporteurs dans l’église, dans le gouvernement, etc., mais c’était une autre chose que de nier le Dieu Designer.
  3. La promptitude de Newton à altérer les Écritures de façon majeure en niant la divinité du Christ établit comme fait qu’il ne craignait pas de défier les fondements de la Bible et de s’y opposer. Étant donné cette disposition, rien de plus naturel que Newton ait été l’instrument parfait de Satan, à la bonne place et au bon moment, pour lancer sa torpille héliocentrique contre la Doctrine biblique géocentrique de la Création, pendant qu’il apprêtait sa torpille de l’évolutionnisme pour qu’elle suive et termine le travail.
  4. N’importe quel livre d’une étagère pleine de bouquins sur Newton soulignera qu’il passa trente ans de sa vie à tripoter l’alchimie en essayant de transformer du métal en or. La plupart des écrivains passent par-dessus cela et tentent de l’excuser d’une façon ou d’une autre. Mais trente ans à tripatouiller dans la Magie noire de l’Alchimie, c’est long dans la vie d’un des plus célèbres scientistes de toute l’histoire. Trente ans de kabbale ésotérique ! Vu son implication dans la poursuite d’une chose pour le moins très matérialiste (c’est le moins qu’on puisse dire !) et les autres choses mentionnées dans les paragraphes 1), 2) et 3), je crois équitable de formuler l’hypothèse que Newton avait la ligne de pensée le mettant sur la fréquence de Kepler, pour ainsi dire, et servit de véhicule pour établir le copernicisme (par des mathématiques inventées) comme pierre angulaire de la physique moderne, de l’astronomie et de la cosmologie pour les 300 ans à venir.
  5. Dans les dernières années de sa vie, Newton fut en charge de la Monnaie britannique où il y avait tout plein d’or véritable ! Après avoir passé trente ans à essayer de faire de l’or avec du plomb, le bonhomme se trouva avoir la clé de voûte où était emmagasiné l’or de l’Empire le plus riche de la Terre !

On peut être sûr qu’il voulait ce travail à la Monnaie britannique. En fait, certains écrivains allèguent qu’il obtint cette position à la tête de la Monnaie en exploitant bassement (au dire de tout le monde) les charmes considérables et la beauté d’une jeune nièce qui vivait avec lui depuis vingt ans…[21]

Dépendant du penchant de chacun, ce genre d’information peut ajouter plus ou moins à la compréhension que l’on peut avoir de ce qui poussait Newton. Or, même si l’on écarte entièrement sa passion pour l’or, sa conscience bourgeoise, sa capitalisation des idées de Kepler pour son avantage personnel, etc., nous ne pouvons écarter les faits concernant sa volonté de substituer « ses vérités » aux enseignements des Écritures. C’est là qu’il fit sa marque, en fournissant de nouvelles mathématiques et quelques nouvelles théories à propos de la gravité et du mouvement qui firent en sorte que le copernicisme triompha de la Bible.

Mais saviez-vous que, 200 ans après que fut lancé le livre de Newton, il y eut une expérience qui menaça le fondement copernicien de l’establishment de la science que l’on croyait avoir été assuré pour toujours par Newton ?

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[1] Hans Reinchenbach, De Copernic à Einstein, (N. Y. Dover Publications, 1980), pp. 83, 84.

[2] Stimson, Acceptation graduelle, p. 90.

[3] Hoyle, Astronomie & Cosmologie, p. 431.

[4] N.M. Gwynne, Sir Isaac Newton et l’astronomie moderne, (Bibliothèque catholique britannique, Londres, pas de date), p. 32.

[5] Ibidem.

[6] Ibidem.

[7] Ibidem, p. 16.

[8] Lear, Le rêve de Kepler, p. 18.

[9] Ibidem, p. 62.

[10] Ibidem.

[11] Ibidem, p. 71.

[12] Ibidem, p. 95.

[13] Ibidem, pp. 62, 63.

[14] Gwynne, Newton, p. 7 (cité de Never at Rest (Jamais en repos), de Richard Westfall, p. 313).

[15] Lear, Le rêve de Kepler, p. 66.

[16] Nancy Pearcy, Qu’y a-t-il dans un “isme” ?, Bible Science Newsletter, (Minn. MN, septembre 1990), Vo. 28:9, p. 7.

[17] Gwynne, Newton, p. 18.

[18] Ibidem, p. 16.

[19] Ibidem, p. 17.

[20] Dr Joseph Needham, Fwd. La science à la croisée des chemins, “La théorie de Marx sur le processus historique”, (London : Frank Cass et Co., Ltée, 1971), p. 187.

[21] Encyclopédie Britannica, Macropaedia, Vol. 13, p. 20.




D.140 – La Terre ne bouge pas – Partie 3-2

 

TROISIÈME PARTIE

(2)

Galileo Galilei

La plus grande partie de sa vie, Galilée (comme son ami Kepler) affirma, sans jamais de preuve scientifique pour le soutenir, que le copernicisme était vrai et que la Bible était fausse à savoir si c’est le soleil ou la Terre qui bouge.

Dans une encyclopédie, nous lisons : Ce mathématicien, astronome et physicien (1564-1642) :

« …amassa des principes qui prouvent que la Terre tourne autour du soleil et qu’elle n’est pas au centre de l’univers, comme on le croyait. »[1]

Voilà ce que tout le monde, y compris vous et moi, apprenons dans les écoles ou dans les encyclopédies, c’est-à-dire que Galilée prouva que la Terre tourne autour du soleil. Nous avons aussi appris que Galilée inventa le télescope (ce n’est pas vrai !). J’ai acquis l’idée à l’école, et sans doute vous de même, qu’il avait inventé le télescope et vit dedans des choses que personnes n’avait jamais pu voir auparavant, des choses qui prouvaient que la Terre tournait autour du soleil (ce qui sous-entendait qu’elle tournait aussi sur un axe). Je veux dire que j’appris comme étant un fait que Galilée avait bien accompli ces choses-là et prouva que le système héliocentriste copernicien était véridique et que le système géocentrique biblique était faux.

Je ne sais pas en ce qui vous concerne, mais pour moi, ce genre d’information me fit croire à la disqualification de la Bible comme source première de vérité. Le diable vit à ce que je prenne aussi pour acquis comme fait scientifique le concept de l’évolution. Deux fausses balles à mon compte. À l’âge de treize ou quatorze ans, je me considérais déjà comme athée et les livres que j’ai lus ne firent que renforcer ma conclusion inébranlable et apparemment inchangeable concernant les faits scientifiques colportés par la société. Je ne voulais pas croire à Dieu et ces « preuves » me cautionnaient.

Heureusement, dans la vingtaine, Dieu me fit comprendre Son existence. Mais l’église à laquelle j’adhérai ne vint pas démentir une seconde l’héliocentrisme et n’osait pas vraiment se prononcer au sujet de l’évolutionnisme. Or, le danger réside en ce que, si la Bible n’est plus crédible en ce qui a trait au géocentrisme et au récit littéral de la création, comment peut-on accorder créance aux autres événements racontés dans ses pages ? Peut-on croire ensuite aux miracles de Jésus-Christ ? Il semblait indéniable, même aux yeux de la hiérarchie des églises, que la « science » avait prouvé que la Bible se trompait sur la mécanique des corps célestes, sur l’origine de la vie, sur le déluge du temps de Noé, etc..

Comment, face à la destruction scientifique apparente de la crédibilité de la Bible, pouvait-on, sans paraître un nigaud religieux obtus et illogique, croire à la naissance virginale, aux miracles, aux résurrections, au salut et au Royaume ? C’est le raisonnement que je me faisais et je suis sûr que, plus ou moins consciemment, des centaines de millions de gens dans ces derniers siècles se sont fait approximativement le même genre de raisonnement.

Nous pouvons donc remercier notre Dieu qu’Il n’abandonne pas ses brebis perdues dans l’ignorance. Il y a maintenant de nombreuses années, Il me montra des exemples démontrant que le design de l’évolution était impossible. L’évolutionnisme — comme nous le soulignons tout du long — n’est rien d’autre qu’une impérieuse contrefaçon de la création de Dieu. C’est un habile mensonge surnaturel qui me trompa et virtuellement tout le monde lettré. Il a miné la Bible à un point que même les évangéliques, et encore moins les chrétiens nominaux, n’arrivent pas à comprendre.

Le Jésus de la Bible est le Créateur aussi bien que le Sauveur, comme l’enseignent clairement les Écritures :

« Et pour mettre en évidence devant tous quelle est la communication qui nous a été accordée du mystère qui était caché de tout temps en Dieu, lequel a créé toutes choses par Jésus-Christ » (Éphésiens 3:9).

« Car par lui ont été créées toutes les choses qui sont aux Cieux et en la terre, les visibles et les invisibles, soit les Trônes, ou les Dominations, ou les Principautés, ou les Puissances, toutes choses ont été créées par lui, et pour lui » (Colossiens 1:16).

« Nous a parlé en ces derniers jours par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; et par lequel il a fait les siècles … Et dans un autre endroit : toi, Seigneur, tu as fondé la terre dès le commencement, et les cieux sont les ouvrages de tes mains » (Hébreux 1:2, 10).

« Toutes choses ont été faites par elle [la Parole, Jésus-Christ], et sans elle rien de ce qui a été fait, n’a été fait … Elle était au monde, et le monde a été fait par elle ; mais le monde ne l’a point connue » (Jean 1:3, 10).

J’étais donc bien apprêté à douter de la Bible après que j’eus appris que Galilée l’avait fait éclater avec son télescope. Et, bien sûr, même si je suis devenu par la suite chrétien, tout ce que je lisais après coup des écrits séculiers confirmait ce fait hypothétique. Le fin mot de ce raisonnement résulte toujours en une sorte de christianisme tiède, affaibli, édulcoré, ou bien en agnosticisme, ou encore — si l’on continue dans ce chemin — en athéisme.

Lorsque, par la grâce de Dieu, j’appris que l’évolutionnisme n’était rien d’autre qu’une gigantesque supercherie, un monumental déchiquetage anti-scientifique de la Vérité, je ne pus comprendre pourquoi les églises chrétiennes ne qualifiaient pas le darwinisme de bluff et ne jetaient pas toute cette insanité dans les roses. En vérité, il devait bien y avoir une explication pour laquelle les églises chrétiennes ne livraient pratiquement pas bataille au darwinisme mensonger qui n’avait pas (et n’a toujours pas) la moindre preuve à son actif.

Or, après avoir vu avec clarté les machinations diaboliques derrière l’héliocentrisme, la raison pour laquelle le darwinisme a mis les églises K.O. au premier round n’est plus difficile à comprendre. Elles avaient d’abord été droguées avant le combat par leur acceptation de l’héliocentrisme ! Messieurs Copernic, Kepler, Galilée et Newton avaient fourvoyé les croyants de nombreuses années auparavant ! Ils étaient déjà groggy et chancelants avant que le défi darwinien ne fasse irruption. Les églises avaient déjà succombé sous l’accusation héliocentriste que la Bible ne pouvait servir de bouquin scientifique. En 1613, Galilée établit clairement sa position sur ce point. Il écrivit :

« Sur les questions concernant les sciences naturelles, les Saintes Écritures doivent occuper la dernière place… »[2]

Si des idiots religieux voulaient croire quoi que ce soit de la Bible, c’était leur obscure prérogative. Mais du côté des scientistes, oh non ! En fait, à mesure que les ans passèrent, l’establishment scientifique adopta la philosophie de Galilée concernant la science et la Bible, et commença à s’écrier d’une seule voix : « Les astronomes et les physiciens vous ont montré, à vous, ignorants, que la Terre se meut, alors que la Bible dit qu’elle ne se meut pas. Maintenant, après cette leçon, serez-vous assez stupides pour défier les géologues et les biologistes quand ils vous disent que l’homme et tout le reste ont évolué sur plusieurs milliards d’années et que votre récit juvénile de la création biblique doit aussi être extirpé de l’esprit des gens ?! »

Il est donc indiscutable qu’on s’est servi de Galilée pour détourner le monde du géocentrisme biblique et, de là, de la Bible comme étant dépositaire de la Vérité sur tous les sujets qu’elle aborde. Remarquez cette déclaration faite à propos de notre vénérable astronome italien bien avant qu’il ait entendu parler de télescope ou qu’il ait « prouvé » quoi que ce soit :

« Galilée devint convaincu, très tôt dans la vie, de la vérité de la théorie de Copernic (…) mais fut découragé d’avouer ses opinions — comme le démontre sa lettre du 4 avril 1597 qu’il adressa à Kepler — par peur du ridicule. »[3]

C’est un point historique et biographique fort révélateur ! Cela démontre que le jeune Galilée (33 ans) partageait ses opinions favorables au copernicisme (fondées sur aucune preuve) avec son benjamin Kepler (26 ans) qui deviendrait, deux ans après, l’assistant de l’astronome en chef de l’époque, Tycho Brahe. Dû à la grande réputation de Brahe et à la clarté de son modèle géocentrique, Tycho, comme nous l’avons vu, s’éleva fermement contre le copernicisme et s’érigea en formidable rempart contre la montée de la conspiration visant à enfoncer le copernicisme dans la gorge du monde sans la moindre parcelle de preuve scientifique pouvant supporter ses affirmations. De la manière que Galilée et Kepler voyaient les choses, Tycho Brahe se mettait en travers du « progrès ».

Mais pas pour longtemps ! Le levain fermentait déjà sous son nez. Comme nous l’avons déjà noté, un agent-double, élevé par une sorcière qui fut elle-même enseignée par une autre sorcière, s’inscrivit au livre de paie de Brahe et fut témoin de ses moindres mouvements. Le camarade Galilée et le camarade Kepler partageaient le même ardent désir d’abattre le système biblique avec sa Terre fixe. Il n’y a aucun doute à ce sujet. Et aucun d’eux ne produisit jamais une quelconque preuve pour soutenir leur croyance dans le copernicisme. Sur ce point aussi, il n’y a pas de doute, en dépit de ce qu’en disent les encyclopédies et dix millions d’autres livres. Les deux tentèrent de duper les administrateurs ecclésiastiques à propos de leurs intentions, mais ne réussirent jamais (au plus grand mérite de ces ecclésiastes jusqu’à ce jour !).

La raison pour laquelle ils ne réussirent pas à tromper ou à changer ces administrateurs ecclésiastiques est très simple : les leaders catholiques romains et les leaders de l’Église luthérienne voulaient voir les preuves évidentes du mouvement de la Terre dont jacassaient Galilée et Kepler, et aucun d’eux ne put en produire. Cela dit, imaginez l’allégresse de Galilée quand son copain Kepler prit un arrangement de partenariat avec Brahe, le leader des troupes ennemies ! Et lorsque Tycho mangea un bon gros repas et fut malade à en vomir (pendant qu’il suppliait Kepler de ne pas utiliser le travail de sa vie pour soutenir le copernicisme), pouvez-vous vous imaginer la peine de Galilée ? Et quand Kepler prit le contrôle de toute l’œuvre de Brahe, pensez-vous que Galilée se désintéressa de la chose ?

Ce fut à ce stade que la balle de l’héliocentrisme fut lancée dans le camp de Galilée. Tiraillé d’un côté par les contrainte de l’Église catholique et, d’un autre côté, par son impulsion à faire avancer le système copernicien, Galilée perdit trente ans à jouer au yo-yo entre les deux.

Comme nous l’avons vu, l’histoire a fait de Galilée un saint séculier et lui donne crédit d’avoir prouvé le copernicisme. (Car, vous ne le savez peut-être pas, mais l’histoire est comme la « science », ce qui revient à dire qu’elle est criblée de mensonges « révisionnistes » et de demi-vérités et soutient ce que les pouvoirs en place veulent qu’elle soutienne. L’on doit compulser avec obstination un bon cent kilos de biographies de Galilée, Kepler, Newton, Einstein, etc., approuvées par l’establishment, pour en soutirer quelques grammes de vérités. S’il y avait un montant assez sérieux de vérité dans ces bouquins, ils ne seraient tout d’abord pas publiés ou on y aurait fait obstacle au niveau de la distribution et du marketing. Après tout, ce sont les vainqueurs qui fabriquent les règles ! Et il n’y a certainement personne qui niera que les héliocentristes — et les évolutionnistes — sont les vainqueurs dans cette bataille contre les Écritures, et ce depuis fort longtemps ! Mais le combat n’est pas terminé et son issue ne fait aucun doute !)

Pour ce qui est de la bataille de Galilée contre l’Église catholique, le verdict n’est pas nul à l’heure où vous lisez ceci ! Le problème de l’Église catholique en est un difficile. Au début du 17e siècle, elle amena Galilée en cour et le força à abjurer ses tentatives de promotion du copernicisme (jusqu’à ce qu’il put produire une preuve quelconque). Or le dilemme qu’elle affronte, encore aujourd’hui, est celui-ci : elle ne peut se servir des Écritures pour se donner raison, car il lui faudrait alors réviser toutes ses doctrines qui ne sont pas bibliques. Elle adopte donc une attitude autoritaire en se servant d’arguments humains (c’est tout ce qu’elle possède) pour faire valoir son point. Or, aujourd’hui, cela a pour effet de la faire rejeter par la masse de la population qui n’y voit qu’une argumentation débile et étroite d’esprit. Mais, étant assimilée, dans l’esprit de la majorité des gens, à l’Église que Dieu a fondée, c’est toutes les Écritures qui sont rejetées, car les gens ne vérifient pas si ce que dit l’Église catholique est vraiment basé sur la Bible. Sur les deux tableaux, Satan semble gagnant.

Concernant la bataille Galilée versus Rome, l’Église catholique veut aujourd’hui alléger ou effacer l’image d’un corps ecclésiastique s’étant érigé contre ce que le monde entier considère maintenant comme la vérité du copernicisme et le martyre virtuel de Galilée. Le pontife actuel, Jean-Paul II, est un ardent héliocentriste évolutionniste.[4] Cela ne nous surprend absolument pas. Ce pape démontre régulièrement jusqu’à quel point il ne croit ni en Dieu, ni en Sa Parole. Il a tenu des réunions sur le sujet de l’héliocentrisme à plusieurs reprises, et l’historique de l’opposition de l’église romaine à Galilée et au copernicisme est édulcoré et lavé graduellement et doucement jusqu’au moment où cela ne présentera plus d’embarras.

Aah, la science, l’histoire et la religion ! Ces merveilleux bastions de la vérité dans un monde troublé… Terminons avec une ou deux citations à propos de Galilée :

« Les avancés extraordinaires qu’il réalisa furent dus à l’application des analyses mathématiques au problèmes de la physique. »[5]

Comme nous l’avons vu dans la Partie II (les Mathématiques), il est important de comprendre. C’est important, non seulement en ce qui a trait à Galilée et Copernic avant lui, mais également en ce qui concerne Newton et Einstein et tout le reste des coperniciens après lui. Aucun d’eux n’a jamais prouvé que la Terre tourne. Personne d’entre eux. Ce qu’ils ont fait, c’est de fabriquer des modèles de mathématique abstraite qui déclaraient que la Terre bouge ou, dans le cas d’Einstein, produire des modèles de maths abstruses déclarant que tout est en mouvement, mais que personne ne pouvait dire qu’est-ce qui bougeait par rapport aux autres. Les modèles mathématiques déclarant que la Terre est stationnaire se formulent et se comprennent bien plus facilement. Mais, évidemment, ni ceux-ci, ni les modèles héliocentriques ne prouvent leur cas, simplement parce qu’ils tirent des conclusions opposées et irréconciliables.

Mais pour le présent, disons de la contribution de Galilée que, en résumé :

« …il ne posséda aucune preuve sans équivoque pour son modèle héliocentrique. »[6]

J’aurais aimé avoir lu cela quand j’avais quatorze ans plutôt que les commentaires trompeurs sur Galilée. J’aurais peut-être développé bien avant l’amour de la vérité qui mène au salut (2 Thessaloniciens 2:10), et j’aurais alors évité des années dans la grisaille des brumes du mensonge. Mais Dieu, notre Père, sait comment distribuer sa connaissance de la vérité à chacun de ses enfants, selon ce que nous pouvons assimiler et dans le temps et à l’époque voulue. À cette époque-là, je lisais trop de petits comiques…

***

Giovanni Riccioli

Le nom et l’œuvre de cet astronome qui réfuta le copernicisme fut littéralement enterré par le triomphe de ce dernier système. Même si elle fut virtuellement réduite au silence dans l’histoire des révisionnistes, la voix de Riccioli, et la voix de bien d’autres au fil des siècles jusqu’à aujourd’hui, nous est fort instructive en cette présente génération.

Plus de cent ans après qu’ait été lancé le livre de Copernic, la balance pesait encore pesamment en faveur de la Terre immobile, au regard des astronomes les plus estimés (voir l’Illustration II). L’astronome jésuite Riccioli (1598-1671) représentait :

« …la marque de marée haute de l’opposition (…) sur cette grande controverse de l’époque. »[7]

Riccioli, comme de fait, fut reconnu pour deux choses. L’une d’elles était son étude télescopique détaillée de la lune. Selon certaines observations de Grimaldi :

« …il construisit une carte topographique de la lune (1651-) supérieure à celle antérieure d’Hevelios. »[8]

Illustration II

Les Systèmes du Monde en 1651 selon le Père Riccioli (Fac-similé réduit de la page frontispice de Almagestum Novum de Raccioli, Bologne 1651.)

 

L’autre fait notable concernant Riccioli est que, plus d’un siècle après Copernic, il…

« …devint un des plus ardents opposants du système de Copernic… »[9]

Ses deux volumes soutenant le modèle d’une Terre immobile s’intitulaient Almegestum Novum et furent publiés en 1651. Riccioli fit également la liste des gens compétents pouvant aborder le sujet du copernicisme à son époque. Sa liste contenait seize noms favorisant le modèle de la Terre qui se meut et trente-huit noms en faveur du modèle de la Terre fixe. Il énuméra aussi…

« …quarante nouveaux arguments pour Copernic et soixante-dix-sept contre lui. »[10]

Riccioli n’était pas seul à s’objecter contre le copernicisme, au 18e siècle. Sir Frances Bacon (certainement un des intellectuels les plus considérés dans la période précédant Kepler-Galilée) fustigea le copernicisme dans une demi-douzaine de bouquins. Dans l’un d’eux, il a dit :

« …Le schéma de Copernic est inopportun ; il surcharge la Terre d’un mouvement triple (…) [Les affirmations de Copernic] sont les spéculations de quelqu’un qui ne se soucie guère des fictions qu’il introduit dans la nature, pourvu que ses calculs y répondent. »[11]

Les professeurs Feyens et Froidmont, de l’Université de Louvain, s’opposaient activement au copernicisme durant cette même période. Parlant du livre de Froidmont, publié en 1633, Stimson, écrivant en 1917, dit :

« Il nia aussi, et avec raison, l’existence à l’époque de toute preuve concluante [du copernicisme]. »[12]

En vérité, qu’il soit bien clair dans l’esprit du lecteur tout au long de ces pages qu’il n’y a jamais eu, et qu’il n’y a pas maintenant, une seule preuve dans le monde entier qui prouve de manière concluante que la Terre bouge. Au contraire, il y a une masse de preuves, parfaitement observables, démontrables et qui se répètent, qui montrent que la Terre ne bouge pas ! Le fardeau de la preuve repose sur les épaules des coperniciens et, même si le monde croit que de telles preuves existent depuis des siècles et que la question est close, le fait incontournable, c’est qu’il n’y eut pas de preuves du copernicisme au 16e siècle, ni au 17e siècle, ni au 18e siècle, ni au 19e siècle, ni au 20e siècle, et il n’y en a pas au 21e siècle — il n’y aura jamais de preuve parce que la Terre ne bouge pas !

Regardons encore quelques exemples, pendant que nous sommes au 17e siècle. Le professeur Gerogius Agricola réfuta le copernicisme à l’Université de Württemberg en 1665.[13] En 1667, l’astronome royal suédois, Johann Henrich Voight…

« …préféra le système tychonique [une Terre qui ne bouge pas]… »[14]

Un astronome jésuite (paradoxe ?), le « père » Tacquet, dénonça le copernicisme dans son livre publié en 1669.[15] Riccioli lui-même arriva avec une autre publication, en 1669, qui était…

« …une apologie en faveur d’un argument à partir des mathématiques physiques contre le système copernicien. »[16]

Du côté copernicien, comme nous allons le voir,…

« …l’apparition du Pincipe de Newton, en 1687 (…) mit fin à l’hésitation de la plupart des gens. »[17]

La plupart, mais pas tous ! Cela tend à démontrer un principe. Dans bien des cas, les gens ne croient pas à quelque chose parce que cela leur est démontré comme vrai, mais ils y croient parce qu’ils VEULENT que cela soit vrai ! Cela fait leur affaire ! Croire à la vérité implique trop d’effort et de changements, pensent-ils. Le phénomène était vrai hier et il est tout aussi vrai aujourd’hui. Le copernicisme leur semblait donc beaucoup plus opportun que de croire que la Bible, avec tout ce que cela implique, constitue la vérité de Dieu.

Quoique l’idée contre-scientifique de Newton de rendre universelle l’application de la soi-disant loi de la gravité se répandit à l’Université d’Oxford, en Angleterre, à l’Université de Yale et à l’Université de Pennsylvanie, dans les colonies au début du 18e siècle, Newton ne prouva jamais que la Terre tourne. Pas du tout ! Nous verrons ce qu’il a fait dans la portion qui lui est consacrée. Néanmoins, beaucoup de gens, particulièrement dans les universités, se sont affaissées devant l’offensive newtonienne. Toujours en 1770, même si…

« …l’astronomie copernicienne/newtonienne était devenue communément acceptée chez la plupart des gens éduqués d’Angleterre (…) le grand John Wesley ne considérait les systèmes de l’Univers que comme des “conjectures ingénieuses”. »[18]

Nous notons dans cette citation que la PLUPART des gens éduqués approuvaient le copernicisme. La PLUPART ne veut pas dire tous, n’est-ce pas ? Ce pourrait être aussi bien 51% que 99%. Coupons en deux et établissons 75%. Cela ferait tout de même 25% des gens bien éduqués, en Angleterre, qui ne croyaient pas au copernicisme, autour de 1770, même si leur propre superstar Sir Isaac avait été canonisé dans le monde entier par l’establishment scientifique de l’époque.

Selon encore la même citation, on se demande quel pourcentage de la population qui n’était pas « bien éduquée » goba l’idée que la Terre révolutionnait à plus de 1 040 km/h sous leurs pieds et, en même temps, filait autour du soleil à plus de 105 600 km/h ?? (Mais, après tout, nous devons être prudents et ne pas insérer le « gros bon sens » et le « petit peuple » dans une matière « scientifique » de si haut niveau, non ? Dieu sait si le petit peuple d’Angleterre, doué d’un bon sens traditionnel et d’une résistance historique face à tout ce qui pouvait les menacer d’esclavage, aurait probablement exigé des preuves de M. Newton — et plus tard de M. Darwin — au lieu de permettre qu’ils soient enchâssés comme demi-dieux dans la cathédrale de Westminster Abbey !)

Considérons un autre Anglais, un dénommé James Bradley. L’encyclopédie dit que, en 1728, cet astronome…

« …annonça sa découverte de l’aberration de la lumière des étoiles, un léger changement apparent de la position des étoiles causé par le mouvement annuel de la Terre. Cette découverte fournit la première preuve directe de la révolution de la Terre autour du soleil. »[19]

Bizarre. La même encyclopédie et une tonne d’autres textes nous assurent que Copernic, Kepler, Galilée et Newton ont déjà donné au monde toutes les preuves dont il avait besoin pour établir que la Terre tourne autour du soleil avant que Bradley fasse sa grosse annonce. Incidemment, Bradley devint astronome royal de l’Empire britannique en récompense de sa « découverte » à la Mickey Mouse. Quelle découverte ? Il débuta en prenant pour acquis que la Terre se mouvait, remarqua une légère déviation de la lumière des étoiles et annonça ensuite que la déviation prouvait l’assertion de laquelle il était tout d’abord parti.

Insistons. Le père Spagnio, qui était…

« …évidemment très au courant du travail de Bradley, déclara, vers 1774, qu’il n’y avait rien de décisif d’un côté ou l’autre de la grande controverse entre les systèmes. »[20]

Apparemment, bon nombre pensaient qu’il y avait toujours une grande controverse sur le sujet et que « rien de décisif » n’avait été apporté, y compris plus spécifiquement la « preuve » de Bradley, près d’un demi-siècle plus tôt. Au fil du temps, ces faits additionnels à l’encontre du copernicisme s’avéreront intéressants pour plusieurs :

« Au sein de l’Église catholique romaine, l’opposition à la doctrine [du copernicisme] fut officiellement affaiblie en 1757, mais ne prit pas entièrement fin avant la publication de l’Index de 1835… »[21]

Pour ce qui regarde l’opposition du protestantisme au copernicisme :

« …Luther, Melanchthon, Calvin, Turrettin, Owen et Wesley sont parmi les opposants les plus notables … [En réalité] ceux qui interprétaient littéralement les Écritures étaient encore troublés et hésitants, jusqu’à ce jour. »[22]

Ainsi l’écrivait le Dr Stimson en 1917, ce qui est maintenu dans la réimpression de 1972. En 1846, un manuscrit intitulé Copernic réfuté, circulait aux Etats-Unis.[23] En 1854…

« …Carl Schoepffer prit la défense du système tychonien d’une Terre immobile, à Berlin… »[24]

En 1856, un Danois nommé Zypten raviva « le schéma tychonien d’une Terre immobile ».[25] Jusqu’à sa mort, en 1859, le scientiste connu internationalement, Alexandre Von Humboldt, pensait qu’aucun physicien ou astronome ne s’était dressé publiquement contre le copernicisme. Cependant, il déclara en privé sa conviction en la matière :

« Je sais depuis longtemps que nous ne possédons aucun argument en faveur du système copernicien, mais je n’oserais jamais être le premier à l’attaquer. Ne tombe pas dans ce guêpier [dit-il à un ami]. Tu vas t’amener le mépris de la multitude des irréfléchis. Si jamais un astronome célèbre se lève contre la conception présente, je communiquerai aussi mes observations ; mais m’avancer comme le premier contre l’opinion générale sur laquelle s’est fondé le monde, je ne m’en sens pas le courage. »[26]

En 1859…

« …une assemblée du clergé luthérien se réunit à Berlin pour protester contre ce qu’on appelait faussement “la science” et déclara que la théorie copernicienne “était complètement incompatible avec l’enseignement de la Bible”. »[27]

« Les écrivains allemands [note un des auteurs], luthériens ou pas, semblent s’être opposé au système [de Copernic] plus souvent à la fin du 19e siècle que les écrivains des autres nationalités. »[28]

En 1894, Tischner, un autre Allemand, publia un livre de plus contre le copernicisme. En dehors de ce volume et de ses autres livres, Tischner fit une liste de vingt-six autres livres anti-coperniciens publiés entre 1758 et 1883. »[29] Mais les Allemands ne constituaient pas la seule opposition au 19e siècle. En 1878…

« …le peintre italien, Sundico, bombarda le directeur de l’Observatoire de Paris (…) de nombreuses lettres protestant contre le système copernicien. »[30]

En 1900, le général John Watts de Peyster, de New York, fit traduire et publier aux Etats-Unis les travaux anti-coperniciens du professeur Schoepffer.[31] Même en 1868…

« …la conférence [de Schoepffer] contre le copernicisme était dans la septième édition. »[32]

En 1901, le professeur J. R. Lange, un Allemand vivant en Californie, réagit à la lecture de la publication par le général de Peyster des arguments de Scoepffer contre le copernicisme. Le professeur Lange…

« …considéra que la doctrine de Newton de l’attraction universelle était un “non-sens” et qu’il avait la “preuve absolue” par la fixité de l’Étoile polaire que la Terre ne bouge pas. Dans une lettre qu’il envoya au général de Peyster, il écrivit : “Espérons et prions pour que les jours du pernicieux système copernicien soient comptés”. »[33]

(Le mot « pernicieux » est un adjectif précis et parfaitement adapté à la description du « Système copernicien ». Il sous-entend « mortel », « d’un caractère grandement injurieux et destructif » et « dans l’intention de faire du mal ; méchant ».)

Autour de 1915, l’Encyclopédie catholique insérait cette déclaration écrite par un dominicain anglais :

« Si, maintenant, la volonté pousse un intellectuel à prendre en considération un point à débattre — ex. : les théories copernicienne et ptolémaïque — il est clair que l’intellectuel ne peut prétendre qu’à un seul de ces deux points de vue (…) Mais aucune des visions précitées n’a, quant à nous, plus qu’une probable vérité (…) Le fait que les hommes adhèrent à l’une des deux visions de manière plus tenace que ce que l’argumentation le justifie, ne peut être dû qu’à une cause intrinsèque, i.e., qu’il est absurde de ne pas adopter ce qu’une majorité d’hommes soutient. »[34]

Selon toute évidence, à cette date pas si lointaine, la question à savoir si la Terre bouge ou pas était toujours matière à débat et il y avait beaucoup de gens des deux côtés de la clôture. En outre, il fut reconnu que ce n’était pas le poids des preuves scientifiques qui faisait accepter le copernicisme aux gens, mais c’était plutôt la crainte du ridicule qui faisait son œuvre.

Et si ce genre de pression à se conformer était puissant au début du 20e siècle, qu’en est-il aujourd’hui, au début du 21e siècle ?? En fait, y a-t-il encore de l’opposition contre le copernicisme ?

En 1975, Marshall Hall, l’auteur de The Earth is not Moving (La Terre ne bouge pas), duquel nous puisons la plus grande partie de nos informations, fut mis au courant d’un excellent travail anti-évolutionniste exécuté par un ingénieur mécanique près de Pittsburgh, en Pennsylvanie, un nommé Richard Elmendorf. Peu de temps après, celui-ci présenta à Hall une publication appelée Le Bulletin de la Société tychonienne. Walter van der Kamp était l’éditeur de cette tentative modeste, mais sérieuse, pour informer le plus de gens possible du fait virtuellement caché qu’il n’y a tout simplement pas de preuve concluante du copernicisme et qu’il y a tout un lot de preuves à son encontre.

En 1977, ou à peu près, Elmendorf offrit une récompense de 1 000 $ à qui apporterait une preuve concrète du copernicisme. Le « Barème du mouvement céleste » d’Elmendorf fut mis en jeu avec d’occasionnels articles fort tranchants et amusants accablant le copernicisme de sarcasmes (et spécialement le darwinisme !).

Dans les années 1980, Marshall Hall prit connaissance des mathématiques que le professeur Hanson opposait au copernicisme. Il entra bientôt dans la mêlée avec des arguments vigoureux et savants. De même qu’un astronome professionnel, le Dr Gerardus Bouw, qui est devenu, depuis lors, éditeur du Bulletin tychonien (qui, à l’hiver 1990, a été rebaptisé L’Astronome biblique).

Lors d’une réunion à Cleveland, dans l’Ohio, en 1984, Hall fut en mesure de distribuer un manuscrit jusqu’alors non-publié contre le copernicisme et de prendre la parole à ce sujet. Également en 1984, Hall prit connaissance de certains écrits anti-coperniciens très compétents de N.M. Gwynne de Londres, en Angleterre. Lors d’une courte visite au bureau de M. Gwynne, en 1990, celui-ci confirma sa conviction écrite que le copernicisme est à la fois sans fondement et vulnérable.

En 1989, Walter van der Kamp publia son ouvrage le plus important, De laboris solis (Le travail du soleil). Dans ce livre, ce Danois, devenu Canadien, éducateur à la retraite, s’en prend énergiquement contre le copernicisme et en faveur du système de Tycho Brahe d’une Terre qui ne bouge pas. Admettons-le, ce sont des trépidations d’une si faible magnitude qu’elles ont à peine fait une petite marque au sismographe anti-copernicien (et dont peu sont au courant de l’existence.) Mais elles existent ! Et ces trépidations en apparence insignifiantes et ignorées sont le prélude au tremblement de terre universel à venir bientôt dans les idées de l’homme et qui va culbuter, non seulement l’idole de la fausse science humaine du 21e siècle, mais révélera et anéantira aussi toutes les fausses doctrines que Satan a mises en opération dans le monde d’aujourd’hui.

Il y a une armée de scientistes créationnistes dans le monde, de nos jours, qui sont prêts, qui veulent et qui sont capables d’exposer et de détruire la supercherie de l’évolution ; et de même il est sur le point d’y avoir aussi une armée destinée à exposer la supercherie de l’héliocentrisme. Cette série d’articles en fait foi.

La Vérité appartient à Dieu et ne peut être détruite. Elle peut être supprimée, ridiculisée, raillée et ignorée ; mais elle ne mourra jamais. De Brahe à Riccioli, de Luther à Wesley, du professeur Lange à van der Kamp, Elmendorf, Hanson, Bouw et Hall, des masses ignorantes du passé dont le gros bon sens les faisaient s’opposer au copernicisme jusqu’aux masses d’aujourd’hui dont l’endoctrinement peut être annulé et leur gros bon sens libéré ; de tous ceux-là nous pouvons savoir que la graine n’est pas sèche et que l’on peut dénoncer, et que l’on dénoncera le copernicisme comme la plus grande fraude de tous les temps.

Cette Graine, c’est la Parole de Dieu. Elle dit que la Terre repose, sans mouvement, au centre de l’Univers et que le soleil en fait le tour tous les jours. Cette grande Semence de la Vérité — cachée et nourrie par Dieu au fil des quelques derniers siècles dans les mains de ceux que nous avons nommés — est destinée à ne plus être cachée.

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[1] Encyclopédie Britannica, Macropaedia, Galilée, Vol. 7, p. 851.

[2] Dominique Tassot, Galilée et l’exégèse moderne, Bulletin de la Société Tychonienne, printemps 1990, Cleveland, Ohio, No 53, p. 4.

[3] Encyclopédie Britannica, Macropaedia, Galilée, Vol. 7, p. 852.

[4] Jean-Paul II, Message du pape vers l’outre espace, La Mère Terre, mars-avril 1990, pas de page. Entre Hunderwasser & Bradley.

[5] Encyclopédie Britannica, Macropaedia, Vol. 7, p. 853.

[6] Walter van der Kamp, De labore solis, (14813, Harris Rd, Pitt Meadows, C.B., Canada, V3Y 1Z1, c. 1989), p. 19.

[7] Dorothy Stimson, PhD, L’acceptation graduelle de la théorie copernicienne de l’univers, Gloucester, Mass., 1917, réimprimé en 1972, p. 79.

[8] Nouvelle Encyclopédie Catholique, (McGraw-Hill Book Co., N.Y., etc., 1967), Vol. 12, p. 473.

[9] Dictionnaire de bibliographie scientifique, (Charles Schribner’s Sons, N.Y., 1975), Vol. XI, p. 411.

[10] Stimson, Acceptation graduelle, p. 81.

[11] Ibidem, p. 73.

[12] Ibidem, p. 75.

[13] Ibidem, p. 77.

[14] Ibidem.

[15] Ibidem, p. 76.

[16] Ibidem, p. 83.

[17] Ibidem, p. 90.

[18] Ibidem, p. 93.

[19] Encyclopédie Britannica, Micropaedia, « James Bradley », Vol. 2, p. 220.

[20] Stimson, Acceptation graduelle, p. 98.

[21] Ibidem, p. 100.

[22] Ibidem, p. 99.

[23] Ibidem, p. 102.

[24] Ibidem.

[25] Ibidem.

[26] C. Schoepffer, La Terre tient ferme, (Charles Ludwig, Imprimeur, N.Y., 1900), p. 59.

[27] Stimson, Acceptation graduelle, p. 102.

[28] Ibidem, p. 103.

[29] Ibidem, p. 104.

[30] Ibidem, p. 103.

[31] Ibidem.

[32] Ibidem, p. 104.

[33] Ibidem, p. 103.

[34] Ibidem, pp. 99, 100.




D.139 – La Terre ne bouge pas – Partie 3-1

 

TROISIÈME PARTIE (1)

Le développement et le triomphe du mythe de l’héliocentrisme

 « Aristarque (AR ih ATAHR kuhs) de Samos fut un astronome grec ayant vécu dans les années 200 avant J.-C.. Il fut le premier à affirmer que la terre révolutionne autour du soleil. Comment justifia-t-il cette affirmation, cela demeure inconnu. Ses écrits à ce sujet ne nous sont pas parvenus, mais ses idées furent citées par Archimède, mathématicien grec. Dans le traité d’Aristarque ayant survécu, Des magnitudes et des distances du soleil et de la lune, il ne dit rien de ses théories sur le mouvement de la terre. »

  1. Mark Smith

LE DÉVELOPPEMENT DU CONCEPT DE

LA TERRE EN MOUVEMENT AVANT COPERNIC

Aristarque de Samos (310-230 av. J.-C.), mathématicien, est célèbre pour avoir été le premier homme à émettre l’hypothèse disant que la Terre tourne quotidiennement sur un axe et orbite annuellement autour du soleil.

Son idée d’un soleil central attira un peu l’attention, mais n’accrocha pas vraiment. Puis, Hipparque (190-120 av. J.-C.), habituellement considéré comme le plus grand astronome grec, rejeta le concept héliocentrique d’Aristarque et employa, dans son ouvrage, le système d’une Terre centrale et…

« …la précision de ses [Hipparque] observations … fit de son œuvre la base sur laquelle Ptolémée échafauda tout son système géocentrique [une Terre immobile]. »[1]

Donc, l’Égyptien Ptolémée (90-168 apr. J.-C.), géographe et astronome, dépendit grandement de l’œuvre d’Hipparque en calculant son propre système du mouvement des corps célestes centrés sur la Terre. Alors, comme le démontre le compte-rendu historique :

« …le système ptolémaïque domina la pensée astronomique jusque dans les années 1500. »[2]

Donc, même si l’idée d’une Terre en mouvement roula sa bosse pendant un temps limité, dans la Grèce d’il y a quelque 2 200 ans, prévalut bientôt le point de vue d’une Terre immobile qui ne fut point mis au défi pendant près de 1 800 ans.

Puis, arriva Copernic…

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NICOLAUS COPERNICUS

« Je ne demande pas la grâce accordée à Paul, ni ne demande le pardon de Pierre, mais je prie incessamment pour le pardon que tu as, sur le bois de la croix, accordée au meurtrier. »

(Prière de Copernic affichée sous son portrait en Pologne.)

Nicolaus Copernicus est le nom latinisé de Mikolaj Kopernik, que nous connaissons sous le vocable de Nicolas Copernic, astronome polonais né en 1473 et décédé en 1543. Cette dernière date fut l’année où le nouveau livre qu’il publia, disant que la Terre est en mouvement, lui fut livré. En fait, il est mort le jour-même où son livre fut terminé et déposé entre ses mains. Le titre du bouquin était : De la révolution des sphères célestes.

Bien qu’il fut évident à une poignée d’érudits de l’époque que Copernic avait « emprunté » la base du concept d’Aristarque, l’avait exploité et y avait apposé son nom, et que le manuscrit de son livre rendait crédit à Aristarque pour le concept, cette reconnaissance de dette fut enlevée de la publication finale. C’est donc le seul nom de Copernic qui devint virtuellement synonyme de l’hypothèse que la Terre révolutionne quotidiennement sur un axe et qu’elle orbite autour du soleil. En effet, le système héliocentrique est communément assimilé au « système copernicien » et Aristarque est remis aux oubliettes.

Malgré le fait que Copernic ne prouva strictement rien, il déclencha néanmoins ce qu’on appelle la « Révolution copernicienne ». Remarquez-en la description :

« Le détrônement de la Terre du centre de l’univers causa un choc profond. La Terre ne pouvait plus être considérée comme l’épitomé de la création … L’heureux défi lancé à tout le système de l’ancienne autorité exigeait un changement complet de la conception philosophique humaine de l’univers. C’est ce qu’on appelle à juste titre “La révolution copernicienne”. »[3]

Le professeur Hanson, lui, ne s’embarrasse pas du verbiage :

« La Révolution copernicienne sur laquelle repose à peu près tout ce qu’il y a de moderne, est une révolution contre l’autorité de la Bible … Le débat était, et il l’est encore, au sujet de la Bible. Au bout du compte : soit que l’homme de science a raison, soit que la Bible a raison. »[4]

La contre-révolution à la Révolution copernicienne est sur le bord d’arriver. Il le faut ! Dieu, qui ne peut mentir, a écrit :

« Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point » (Matthieu 24:35).

Dieu a dit que le soleil fait le tour de la Terre et l’homme a dit que la Terre fait le tour du soleil. Et c’est Copernic qui a donné le coup d’envoi de la révolte moderne contre ce que dit la Bible. Il est le gars qui obtient tout le crédit, d’accord. Mais Kepler, Galilée, Newton, Einstein et une horde d’autres ayant suivi Copernic ont planté triomphalement son drapeau révolutionnaire dans toutes les écoles et les bibliothèques du monde. L’establishment scientifique a élevé sa théorie au-dessus des Écritures et semble totalement victorieux face aux enseignements de la Bible (et contre tout ce que confirme la véritable science !) sur le sujet.

Toutefois, cette même Bible dit que le temps de la dénonciation et de la destruction de toutes les séductions de Satan est ordonné et viendra bientôt. « Celui qui vit dans le péché est du Diable ; car le Diable pèche dès le commencement ; or le Fils de Dieu est apparu pour détruire les oeuvres du Diable » (1 Jean 3:8). Babylone la Grande sera entièrement détruite. Peu importe si elle se croit invincible, ça va arriver. « Autant qu’elle s’est glorifiée, et qu’elle a été dans les délices, donnez-lui autant de tourment et d’affliction ; car elle dit en son cœur : je siège en Reine, je ne suis point veuve, et je ne verrai point de deuil. 8C’est pourquoi ses plaies, qui sont la mort, le deuil, et la famine, viendront en un même jour, et elle sera entièrement brûlée au feu ; car le Seigneur Dieu qui la jugera, est puissant » (Apocalypse 18:7-8).

Les énormes supercherie de l’héliocentrisme et de l’évolutionnisme sont comme deux grosses digues qui tentent de retenir un lac caché rempli des séductions de toutes sortes de Satan. Lorsque ces digues seront fracassées, ces séductions vont se mettre à déferler au dehors et seront révélées pour que le monde entier les voit.

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TYCHO BRAHE

« Prince des astronomes »

Le modèle d’une Terre immobile de Brahe est utilisé aujourd’hui dans toutes les sciences appliquées, y compris l’astronomie pratique, le voyage spatial et la prédiction des éclipses.

Brahe (1546-1601) est né trois ans après la mort de Copernic. Il rejeta le système copernicien qui avait commencé à se frayer un chemin à son époque. Au lieu d’un système copernicien centré sur le soleil, Brahe, astronome danois reconnu, expliqua le mouvement des corps célestes d’une manière géocentrique, davantage comme on l’avait démontré au cours de l’histoire. Cela revient à dire qu’il plaça la Terre au centre des cieux et fit orbiter tous les autres corps célestes autour d’elle.

Même si le monde entier a, en fin de compte, abandonné le modèle d’une Terre centrale que préconisait Brahe, il est essentiel aujourd’hui que chacun réalise que le modèle de Tycho Brahe n’a jamais été réfuté. En fait, bien que peu de gens le sachent, le modèle d’une Terre immuable de Brahe est utilisé de nos jours dans toutes les sciences appliquées, y compris l’astronomie pratique, le voyage spatial et la prédiction des éclipses !

C’est un fait plutôt étonnant, n’est-ce pas ? Un fait difficile à avaler aujourd’hui, alors que le monde entier est plongé par-dessus la tête dans les suppositions et l’endoctrinement de l’héliocentrisme. Néanmoins, le docteur en astronomie, Gerardus Bouw a examiné l’affaire très sérieusement et dit ceci :

« …Encore une fois, pour registre : il a été prouvé d’au moins six différentes manières, en ce siècle-ci seulement, que la physique et les équations employées par la NASA pour lancer ses satellites sont identiques aux équations dérivant de l’univers géocentrique. Par conséquent, si le programme spatial est la preuve de quelque chose, il prouve le géocentrisme et réfute l’héliocentrisme ! »[5]

En bout de ligne, le monde entier a été endoctriné avec grand succès à croire que le modèle copernicien héliocentrique est la vérité, mais le modèle géocentrique de Brahe (une Terre immuable) fournit encore la base des calculs qui exigent la précision et l’exactitude que seule la Vérité peut donner.

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JOHANNES KEPLER

JOHANNES KEPLER

Figure clé au début de la bataille visant à remplacer la Terre immuable de la Bible par le système copernicien.

Kepler (1571-1630) fut l’assistant de Tycho Brahe durant les dernières années de la vie de ce dernier. Lors de sa mort, Kepler fut mis en possession et en contrôle de ce qui était sans aucun doute l’amas de compte-rendus astronomiques le mieux défini, le plus précis et le plus complet disponible dans le monde occidental au 16e siècle.

Et, nous devons le souligner, ces compte-rendus de Brahe furent construits sur des preuves d’observation (pas sur des théories mathématiques) qui lui déclarèrent, et à la plupart des autres scientistes, que la Terre ne bougeait pas. (Rappelez-vous : cette évidence et cette conclusion forment le fondement sur lequel repose la technologie de l’ère spatiale !)

Or, pour qu’une bonne compréhension de la signification du transfert des compte-rendus de Brahe soit bien établie dans l’esprit du lecteur, il est essentiel de clarifier que Brahe résistait activement et avec succès à la montée du copernicisme. L’astronome Hoyle a dit :

« Tycho semble avoir été poussé à faire ses observations par son grand désir de réfuter Copernic. »[6]

Joignez cela au fait que Kepler était un supporteur zélé du copernicisme avant de devenir l’assistant de Brahe et vous pourrez comprendre très rapidement l’impact que la mort de Brahe et l’acquisition de Kepler de ses compte-rendus eurent dans l’offensive copernicienne qui tendait à prendre forme.

En fait, l’hypothèse copernicienne trouva très tôt le soutien des cercles intellectuels dans toute l’Europe, dès le début des années 1500. (Copernic se fit ouvertement défenseur du modèle héliocentrique dès 1514.) Toutefois, Brahe, doyen des astronomes, se souleva contre cette vague qui érigeait une ultime menace contre la Bible, c’est-à-dire, qu’on prouverait qu’elle était dans l’erreur (car elle enseignait clairement une Terre immuable et immobile). Plus encore, elle enseignait que la Terre était au centre de l’univers et, donc, que l’humanité était une création spéciale de Dieu, auprès de laquelle Jésus accomplit Son œuvre puissante, et dans laquelle la Nouvelle Terre où Dieu et les hommes vivraient ensemble éternellement serait suscitée lorsque la vieille Terre serait détruite dans un grand feu et ferait place à cette Nouvelle Terre sur laquelle le Père, apportant avec Lui la Jérusalem céleste, viendrait habiter avec les hommes devenus immortels (2 Pierre 3:10 ; Apocalypse 20:11).

L’hypothèse copernicienne devait détruire tout cela et le remplacer par une Terre qui ne serait qu’un grain de poussière insignifiant dans un simple système solaire en bordure d’une galaxie moyenne parmi d’innombrables autres galaxies. Son hypothèse devait mettre la table à une mise à jour du repositionnement de la Vérité elle-même. Est-ce que la Vérité à ce sujet, ainsi que sur tout autre sujet, était incorporée dans les Écritures par Dieu Lui-même par la plume des hommes ? Ou est-ce que la Bible n’était simplement qu’un « saint » livre parmi tant d’autres qui (comme le reste) était plein de rêves futiles, de légendes et de mythes n’attendant que la science avec un grand « S » pour les faire exploser ?

Comme nous l’avons vu plus tôt dans les remarques du professeur Hanson, ce conflit entre la science de la Bible et la science des hommes est encore aujourd’hui l’issue véritable dans la bataille entre le copernicisme et le brahéisme, l’héliocentrisme et le géocentrisme.

C’est cette bataille qui prenait forme lorsque Kepler hérita des compte-rendus de Brahe. Ce fut un moment de l’histoire où le combat titanesque, omniprésent et continu (mais non sans fin !) entre les forces du Bien et du Mal, entre la Vérité et les Mensonges, dévoilait l’arme secrète de Satan visant a séduire le monde entier pour qu’il croit sa « vérité » au lieu de la Vérité de la Bible.

Il s’agissait d’un point de jonction critique, une borne dans le Plan de Dieu où il fut permis à Satan d’effectuer un grand pas de l’avant dans sa stratégie pour discréditer la Bible et, en fin de compte, tromper la Terre entière.

Et ainsi, ce n’est que grâce à cet arrière-scène spirituel que l’on peut comprendre le début du combat Kepler vs Brahe (ou l’héliocentrisme vs le géocentrisme). Il s’agit d’un événement pivot dans l’accomplissement de la grande vantardise de Satan qui se targua d’élever son trône au-dessus du trône de Dieu et déclara qu’il serait « comme le Très Haut » (Ésaïe 14:14).

En vérité, il était temps d’effectuer un effort pour faire avancer une séduction si forte et si subtile que, non seulement le monde entier serait-il trompé par elle en temps et lieu, mais qu’elle donnerait aussi un direct à l’estomac de la crédibilité biblique et, de cette façon, paverait la voie à la séduction universelle du mensonge de l’évolution (maintenant presque accompli) qui constitue l’uppercut satanique à la mâchoire de la crédibilité biblique suivant le premier coup. Les deux ensemble, le direct et l’uppercut — l’héliocentrisme et l’évolutionnisme — devaient assommer le christianisme de la Bible.

Qui dit que la Bible n’est pas étendue pour le compte ? À Satan, Dieu a dit (après lui avoir permis d’accomplir son forfait, qu’il a d’ailleurs presque achevé) :

« Et cependant on t’a fait descendre au sépulcre, au fond de la fosse » (Ésaïe 14:15).

Faisons maintenant ressortir quelques facettes du rôle joué par Kepler dans la montée du copernicisme s’avérant pertinentes au but fixé par ce livre qui est purement et simplement d’exposer par tous les moyens possibles la nature et l’amplitude de la supercherie de l’héliocentrisme. À cette fin, voyez ce qui suit :

« Kepler : la connexion Brahe

« Kepler se réfugia chez Tycho Brahe (…) réputé pour sa précision inégalée (…) et s’y joignit comme partenaire junior en recherche astronomique, à Prague, dans les années 1600 (…) Il scellèrent leur partenariat par un contrat de deux ans (…) C’était un arrangement fort troublant parce que Brahe, qui ne pouvait accepter la doctrine copernicienne (…) IMPLORA KEPLER DE NE PAS UTILISER SES INFORMATIONS POUR SOUTENIR LE COPERNICISME… »[7]

Tycho décéda par la suite, en 1601, à l’âge de 54 ans, avant que le contrat avec Kepler ne prenne fin. Il était fort comme un cheval, selon le témoignage de tout le monde, mais il mangea quelque chose et tomba malade pendant environ deux semaines avant de mourir. Ça arrive… semble-t-il…!

Mais même le plus rustaud des shérifs aurait froncé les sourcils dans les circonstances. Car si, sur son lit de mort, Tycho implorait Kepler de ne pas utiliser ses informations pour soutenir le copernicisme, que devons-nous en conclure ? « Implorer », c’est tout de même plus que demander ou solliciter, n’est-ce pas ? Cela suggère que Tycho savait que Kepler était partisan du copernicisme. Pire, que Kepler menaçait Brahe en lui disant qu’il allait se servir de son œuvre pour soutenir le copernicisme. Sinon, il n’y aurait eu aucune raison pour Brahe de supplier Kepler de ne pas le faire.

On dirait que Brahe savait qu’il ne pouvait stopper Kepler simplement en brisant le partenariat, en le congédiant, ou en lui disant d’aller se faire voir ailleurs, hum ? Pourquoi Tycho n’a-t-il pas tout simplement dit : « Hé, mon gars, ce sont mes informations, et elles vont être employées contre le copernicisme, et non en sa faveur. Pigé ? C’est ainsi, et si ça ne te plaît pas, va prendre une bonne marche ! »

Vu de cette façon, ça a plus de sens. De toute évidence, Kepler exerçait une sorte d’emprise sur Tycho, menaçant même si bien sa vie que le grand Danois attendit de constater qu’il allait mourir pour implorer Kepler de ne pas mettre à exécution ce qu’il avait manifestement dit qu’il ferait. En d’autres mots, Kepler doit avoir dit quelque chose de semblable à Brahe : « C’est ce que je vais faire et tu ne peux m’en empêcher ! » Donc, Brahe, sur son lit de mort, supplia Kepler parce que c’est tout ce qu’il pouvait faire.

Ainsi donc, ils eurent un désaccord fondamental, lui, le doyen mature des astronomes et rempart contre le copernicisme, et son jeune assistant qui le mettait au défi sur la seule question qui fut, non seulement cruciale concernant leur profession d’astronomes, mais cruciale pour le point de vue de tout le monde chrétien, lequel, à la base, dépendait de l’inhérence des Écritures. Ils étaient en désaccord et Tycho, en temps voulu et de manière soudaine, mangea la poussière, pressant Kepler de ne pas utiliser l’œuvre de sa vie pour faire avancer la cause du copernicisme.

Cela ressemble à un meurtre prémédité de la part de Kepler. Qui sait ? Tout ce que nous savons, c’est que Kepler partit avec tous les records de Brahe, devint « quelqu’un » du jour au lendemain, et que les freins furent effectivement mis en ce qui a trait à la puissante résistance personnelle de Brahe au copernicisme.

Brahe savait-il, avant d’engager Kepler, que ce dernier était un fervent partisan du copernicisme ? Il a dû le savoir. Peut-être voulait-il se montrer équitable, libéral, juste ayant l’esprit ouvert et tout le reste. Peut-être pensait-il pouvoir amener le jeune homme à interpréter de manière professionnelle les informations qui démontraient que la Terre ne bouge pas. Sait-on jamais. Mais, selon toutes probabilités, il ne devait pas se rendre compte jusqu’à quel point Kepler pouvait être zélé, même fanatique, du copernicisme, sinon il ne l’aurait au départ jamais engagé.

Que possédons-nous comme renseignements sur Kepler à ce sujet avant qu’il ne devienne agent double (appelons les choses comme elles sont), dans l’Opération Tycho ? Nous savons certaines choses. Par exemple, nous savons que Kepler…

« …avait étudié en vue du clergé luthérien, mais ne s’est jamais vu offrir une chaire (…) [et il eut] des disputes avec les autorités luthériennes… »[8]

En fait, il est généralement reconnu que…

« …les pères luthériens n’avaient pas assez confiance en Kepler pour en faire un prédicateur. »[9]

Les troubles du jeune copernicien avec la hiérarchie luthérienne remontaient à 1593, alors qu’il était encore étudiant à l’Université de Tübingen. Là…

« …Kepler avait rédigé une dissertation à propos de la lune. Son but fut de démontrer la simultanéité du mouvement de la Terre sur un axe et autour du soleil. »[10]

La position officielle de l’Église luthérienne (et de toutes les autres !), à cette époque, était celle que…

« …Martin Luther, fondateur du luthéranisme, et son conseiller scientifique, Philip Melanchthon, avaient prise : accepter Copernic, c’était rejeter les Saintes Écritures… »[11]

Donc, l’Église luthérienne, à l’interne, reconnaissait Kepler comme…

« …un jeune fanatique soutenant Copernic avec enthousiasme… »[12]

…quelque six ou sept ans avant qu’il ne signe un contrat de deux ans pour travailler avec Tycho Brahe. Cela semble fort clair. Aussi, Kepler publia un manuscrit intitulé Mystère cosmique, en 1597. L’Église…

« …exigea de Kepler qu’il enlève son chapitre d’ouverture original qui était une réfutation détaillée de tous les arguments alors en circulation et qui dépendaient des citations bibliques pour discréditer la théorie de Copernic. »[13]

Et cette même année, Galilée (qui ne s’était pas encore fait une réputation à l’époque) avait écrit à Kepler en tant que camarade copernicien (voir Galilée). Ce que nous avançons donc, c’est que Tycho a pu avoir connu la déviation de Kepler, qu’il avait été évincé de la prédication à cause de cette déviation, qu’il a pu avoir entendu parler de son livre et même de sa correspondance avec Galilée. La probabilité est plutôt faible, mais peut-être savait-il d’où venait Kepler.

De toute façon, il engagea Kepler, ils argumentèrent et la première chose qui s’en suit, c’est que Tycho mange les pissenlits par la racine. Et, non par hasard, tout le travail méticuleux qu’il avait produit, lequel aurait pu être employé à continuer son opposition efficace contre le copernicisme s’il était allé à des mains amies, tomba directement entre les mains d’un homme entièrement voué à la promotion de ce que Brahe voulait détruire. C’est pourtant bien clair.

Or, que savons-nous de la vie de Kepler en rapport avec la sorcellerie ? Pouvons-nous en tirer quelque renseignement important concernant les vraies racines du succès de l’héliocentrisme et comment pareille idée sans fondement a pu séduire le monde entier ? Vous en serez juge. Je crois qu’on y apprend beaucoup de choses, non seulement à propos de Kepler et sa part jouée dans ce complot diabolique, mais aussi concernant tout le progrès de ce complot accompli jusqu’à l’heure présente ! Appelons cela :

Kepler : la filière « sorcellerie »

Un nombre si grand d’histoires de culte satanique, de sorcellerie et d’activités en lien avec elles sont sorties ces dernières années que toute personne un tant soit peu lettrée, en ce début de XXIe siècle, ne peut les repousser facilement en les disant sans fondement.

C’est fort réel, comme le décrit la Bible. Peu importe si moi, par exemple, dans mon ignorance, je rejetais jadis de tels phénomènes et toutes leurs explications surnaturelles, comme un nombre décroissant, mais toujours grand, de la portion de la population « éclairée » du monde le fait encore aujourd’hui, dans son ignorance. Satan, les sorciers, les démons et tout le reste existaient tout aussi réellement et véritablement lorsque je n’y croyais pas que maintenant que je connais (et beaucoup d’autres avec moi) un tant soit peu leur existence. En fait, il a toujours été vrai — peu importe ce qu’en croient les gens — que vous et moi…

« …n’avons point à combattre contre le sang et la chair, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les Seigneurs du monde, gouverneurs des ténèbres de ce siècle, contre les malices spirituelles qui sont dans les lieux célestes » (Éphésiens 6:12).

Ce qui revient à dire que nous devons combattre contre Satan et ses démons. Mais heureusement, afin d’exposer l’héliocentrisme comme étant une séduction de Satan capable de duper le monde entier, des gens très éduqués aujourd’hui doivent réviser leur façon de penser en ce qui a trait au satanisme et à ses ramifications. C’est heureux, car ce qui va suivre dans les prochaines quelques pages concernant Kepler (et plus loin, jusqu’à un certain point, à propos de Newton et Einstein) peut être mieux reçu qu’il y a environ quinze ou vingt ans, avant que n’éclate si soudainement la réalité de la sorcellerie satanique en conjoncture avec l’épidémie de la drogue et la musique diabolique qui l’accompagne. (Les sorciers, incidemment, sont précisément associés à la drogue, dans la version David Martin d’Apocalypse 9:21 : «  Ils ne se repentirent point aussi de leurs meurtres, ni de leurs empoisonnements, ni de leur impudicité, ni de leurs larcins. »)

Évidemment, des gens de tout acabit, à l’époque de Kepler, croyaient au satanisme, à la sorcellerie, aux activités démoniaques, etc.. À l’arrivée de la « science » moderne, on s’est débarrassé graduellement de tout cela. On les appelait « superstitions », vous savez… De nos jours, c’est à nouveau à la mode, et un nombre croissant de gens savent que c’est terriblement réel.

En vérité, même si l’idole de la « science » d’aujourd’hui contrôle encore fermement la « connaissance » de l’homme, Satan se révèle de plus en plus audacieusement en endossant ouvertement un certain genre de « musique », les expériences ressortant de l’épidémie de drogue, un pourcentage élevé de films et de programmes télévisés, des rituels sataniques introduits publiquement, etc..

En tout cas, gardez en tête que, du temps de Kepler, il était commun de croire, ou du moins d’être au courant, des manifestations sataniques. Et croyez bien qu’il était alors tout aussi facile qu’aujourd’hui de repérer les œuvres du satanisme public. Le satanisme caché — du genre « ange de lumière » — ne se repère que par ceux qui sont doués du « discernement des esprits » (1 Corinthiens 12:10). Mais à peu près n’importe qui peut saisir le sens des sacrifices d’animaux, du sang bu dans des crânes, etc., etc.. Cela doit suffire comme préambule…

Voici ce que dit un article intitulé Kepler et ses essais en sorcellerie, écrit par Edward Rosen :

« L’éminent scientiste Johannes Kepler contribua au succès de la défense de sa mère Katherine accusée de sorcellerie… »[14]

Rosen, professeur d’histoire au Collège de la Cité, à New York lorsqu’il rédigea cet article, continue en disant qu’une grande partie de ce qui avait été écrit à propos de ces essais de Kepler, dans un livre publié en 1961 par John Lear, Le rêve de Kepler, était faux. Le livre de Lear tentait de chasser les stigmates de superstitions entachant l’image de Kepler en arguant que celui-ci ne croyait pas aux sorcières, etc.. Rosen, après avoir dûment relevé les erreurs de traduction de Lear et sa fabrication pure et simple de détails importants, conclut :

« …comme bien d’autres grands hommes de son époque, Kepler n’exprima jamais d’incrédulité face à l’existence des sorcièr(e)s. »[15]

Les accusations contre la mère de Kepler — il y en eut exactement quarante-neuf ! — la menèrent en prison, à Guglingen, pour subir une peine sous le chef de sorcellerie (malgré qu’elle eût un fils déjà célèbre). Kepler s’y rendit le 28 septembre 1620.

« Là, le 7 mai 1621, il soumit à la cour une lettre d’objection à mettre au dossier de la défense. »[16]

La date n’est pas spécifiée, mais…

« Katherine Kepler fut finalement acquittée. »[17]

Elle mourut peu de temps après sa sortie de prison. Qu’est-ce que tout cela prouve ? Rien, en fait, mais il n’y a pas de fumée sans feu. Voyons donc encore un peu de fumée. Nous apprenons par ailleurs que la mère de Kepler, Katherina, fut élevée par une servante qui avait été exécutée pour pratique de sorcellerie.[18] (Si cette accusation est vraie et que la mère de Kepler fut élevée au sein de telles pratiques — comme l’indiquent clairement ses activités futures — alors le petit Johannes bénéficiait d’au moins deux générations d’un solide environnement de sorcellerie pour entrer dans la vie.)

Les comptes-rendus historiques démontrent que Maman Katherine « exigea le crâne de la tombe de son père » au sacristain du cimetière d’Eltingen.[19] Et…

« …pour quelle raison voulut-elle faire plaquer le crâne en argent afin qu’il serve de gobelet à son fils Johannes ? »[20]

Vient ensuite toute une série d’histoires à propos de la fameuse (infâme) coupe d’étain de Katherine qu’elle remplissait de remèdes de sa fabrication, estropiant les gens ou les tuant. Et il y a celle où elle chevaucha un veau jusqu’à le tuer d’épuisement afin de donner à manger une côtelette de veau à Heinrich, son fils épileptique. Et cette histoire à propos du boucher, Christoph Frick, dont les cuisses élancèrent de douleur quand la Vieille Mère marcha à ses côtés dans l’église, mais qui recouvra immédiatement la santé après qu’il eut crié : « Katherine, aide-moi, pour l’amour de Dieu ! », et elle se retourna en le regardant. Et l’histoire de deux jeunes enfants qui moururent après qu’elle soit entrée dans une maison sans y être invitée, et fit des incantations sur leurs berceaux.[21]

Assez. Il suffit de dire que quarante-neuf « points de disgrâce » furent relevés contre la chère vieille Maman à l’occasion de son apparition au bureau de la Magistrature de Leonberg, en août 1615, où elle était complètement ivre et menait grand boucan. Les quarante-neuf points comprenaient…

« …une nouvelle accusation que Katherine avait essayé d’apprendre la sorcellerie à la fille d’un chasseur, nommée Barbara. »[22]

Une vraie « Maman de l’année », cette Kathy ! Il est difficile de voir comment le petit Johannes eut pu échapper à l’influence de cette atmosphère étrange et évidemment anti-chrétienne. Et, de fait, il s’y impliqua. Jusqu’à quel point, Dieu seul le sait. Mais laissons parler d’elles-mêmes les évidences.

Le rêve de Kepler

Afin de nous faire bref, mais encore assez détaillé pour que tout le monde saisisse le message, il est nécessaire de faire un saut un peu en avant. Par exemple, en janvier 1616, Kepler découvrit, par les bureaucrates de Wurtenberg…

« …qu’il avait aussi été accusé d’arts défendus. »[23]

Johannes lui-même ! Et nous parlons de quinze ans après qu’il s’eut emparé de l’œuvre de Tycho Brahe et qu’il fut devenu, d’autre part, Mathématicien et Astronome Impérial du Roi. Il avait écrit des livres, avait sorti quelques-unes de ses « lois » astronomiques, était très proche de Galilée et, de manière générale, était devenu ce qu’on appelle une personne importante. Or, le fait que les bureaucrates de Wurtenberg l’eurent accusé publiquement de pratiquer des « arts défendus », i.e., la magie noire, la sorcellerie, etc., nous révèle bien quelque chose, non ? Il y a davantage de fumée, c’est certain. Et avant cela, vers 1613-1614, il appert que le pasteur luthérien local de Linz, où Kepler s’était installé avec sa seconde épouse, refusa de permettre au scientiste…

« …de participer à la Sainte Communion. »[24]

Que savait ce pasteur ? Faisons un retour en arrière, en 1593, quand Kepler, alors étudiant à l’Université de Tübingen et âgé à l’époque de 22 ans, avait, comme nous l’avons noté antérieurement :

« …rédigé une dissertation à propos de la lune. Son but fut de démontrer la simultanéité du mouvement de la Terre sur un axe et autour du soleil. »[25]

L’église fit arrêter la distribution du livre et fit taire Kepler. Mais ce dernier ne laissa jamais tomber son manuscrit. Il chercha un moyen de contourner les objections de l’église. Une de ses tactiques fut de…

« …découvrir des précédents de cette pensée dans la littérature classique grecque qui soient acceptables… »[26]

Par exemple, il trouva La face de la lune, de Plutarque, (qu’il plagia librement). Mais les administrateurs de l’église furent convaincus que cette dissertation n’était rien d’autre qu’une ingénieuse et diabolique séduction, sans fondement scientifique et inspiré de l’occulte, destinée à une seule chose, c’est-à-dire…

« …répandre la parole de la science copernicienne de telle sorte qu’elle ne s’attirerait pas d’ennemis (…) au sein de l’église. »[27]

Ces administrateurs perçurent ses visées (débutées bien avant qu’il ne travaille pour Brahe !) et l’empêchèrent de réussir jusqu’à ce que ces parties du livre commencent à filtrer, spécialement après 1611. En 1611, comme nous l’avons vu, Kepler fut accusé de pratiquer les « arts défendus ». Le livre s’était ébruité et se répandait, mais l’église n’avait pas changé ses positions en regard du contenu et des visées du livre qui étaient de promouvoir l’idée d’une Terre qui bouge.

Est-ce que l’Église luthérienne (dans ce cas-ci, et l’Église catholique en ce qui concerne le cas de Galilée) ne fut constituée que d’un corps réactionnaire d’andouilles contre-intellectuelles et liées aux traditions qui ne cherchaient que leurs propres intérêts et ne pouvaient faire face à une vérité démontrable qui contredisait ce qui leur avait été enseigné ? (C’est ce que nous avons tous appris, n’est-ce pas ?) Ou est-ce que les administrateurs des églises, dans les deux cas, disaient simplement « acceptez ou taisez-vous » parce que ce qui était soumis ne contenait aucune preuve réelle, factuelle et scientifique que la Terre se mouvait ?

En fait, lorsque les administrateurs ecclésiastiques virent le livre de Kepler, sa Géographie lunaire (ou, plus populairement, Le rêve de Kepler), qu’y trouvèrent-ils pour qu’ils refusent, en fin de compte, la Sainte Communion à cet homme et l’accusent de pratiquer les « arts défendus », i.e., la sorcellerie ??

Ils y trouvèrent une abondante matière donnant la preuve évidente que M. Kepler n’était qu’un timbré diaboliquement inspiré, se posant en génie scientifique, insistant à dire, par l’intermédiaire d’un médium de science-fiction à peine grossièrement voilé, qu’il prouvait que la Terre bouge. Examinons pourquoi les administrateurs eurent une telle réaction. D’abord…

« Le personnage principal du livre que Kepler supposa voir dans son prétendu rêve était un jeune homme étudiant l’astronomie avec Tycho Brahe. »[28]

Merveilleux ! On se demande qui cela pouvait être !?

« Le deuxième personnage en importance dans cette allégorie était la mère du jeune homme qui étudiait avec Brahe. Dans le soi-disant livre du prétendu rêve, la femme sommait les esprits de guider son fils vers la lune. »[29]

On se demande bien qui servit de modèle à cette mère ?! Kepler dit clairement que…

« …L’objectif de mon Rêve était de fabriquer, par l’exemple de la lune, un argument en faveur de la mobilité de la Terre… »[30]

Donc, nous savons pourquoi il écrivit ce livre.

« Par conséquent, Kepler se fit le raisonnement qu’en amenant par procuration les gens sur la lune et les y faisant prendre place, apparemment, il pouvait leur montrer la Terre en mouvement. »[31]

Ainsi, nous avons le portrait de ce que devait accomplir le Rêve de Kepler et le moyen d’y parvenir. En gros, l’illustration nous dit qu’il veut amener des gens sur la lune pour qu’ils puissent s’y camper et voir de leurs propres yeux que la Terre se meut. Mais comment y arriver ? C’était tout un problème ! Voici la solution de Kepler :

« La route pour s’y rendre [à la lune] à partir d’ici, ou de la lune à la Terre, nous est rarement ouverte. En fait, lorsqu’elle l’est, c’est facile pour nous [les démons], mais pour les hommes, le passage est extrêmement difficile (…) Lorsque le cône de l’ombre touche la lune pendant une éclipse, les démons utilisent le cône d’ombre comme une échelle pour envahir la lune par grandes troupes. Et quand le cône de l’ombre de la lune touche la Terre dans une éclipse totale du soleil, les démons retournent à la Terre par le cône… »[32]

Voilà résolu le problème de transport ! Certaines gens s’envolent avec une poignée de démons lors d’une éclipse. No problemo !

Ensuite, Kepler nous décrit en détails considérables la topographie de la lune et les habitants qui demeurent sur ce globe. En voici quelques exemples :

« [Il y a] des cavités et des cavernes continues qui servent de protection aux habitants [de la lune] contre la chaleur et le froid. »[33]

« Tout ce qui sort du sol ou qui y marche est d’une dimension prodigieuse. La croissance se fait très rapidement ; tout a une vie courte, même si cela atteint une grosseur corporelle si énorme. »[34]

« [Ces habitants de la lune] n’ont pas de demeure établie, pas de domicile fixe : ils errent en hordes sur tout le globe en l’espace d’une de leurs journées, certains à pied, par quoi ils surpassent de loin nos chameaux, d’autres par le moyen d’ailes, d’autres par bateaux suivent le cours des eaux, ou, si une pause de plusieurs jours est nécessaire, ils rampent alors dans les cavernes (…) La plupart des créatures peuvent plonger (…) et, par conséquent (…) ils vivent en eaux profondes (…) et tout ce qui flotte à la surface est bouilli par le soleil du midi et devient leur nourriture à l’arrivée des troupes d’habitants errants…. »[35]

« Une race de serpents prédomine en général. Il est merveilleux de les voir s’exposer au soleil du midi, comme pour notre simple plaisir, mais seulement dans l’ouverture des cavernes qui leur sert de retraite sûre et pratique… »[36]

« Lorsque commence la comparaison entre les habitants lunaires et les terrestres, l’on peut se faire un jugement identique concernant certaines choses similaires. Puisque nous regardons les parties tachée de la lune comme étant cultivées, nous pouvons supposer que des bandes sauvages et barbares de voleurs habitent les rudes territoires montagneux… »[37]

Bon, c’est assez. Cela doit nous faire une idée des concepts de Kepler à propos du terrain de la lune et de ses habitants. Pas mal pour un écrivain de science-fiction d’il y a 400 ans ! Le seul problème, c’est que Kepler fait partie du Temple de la Renommée de la Science, pas du Temple de la Renommée de la Science-FICTION ! Je crois qu’il y a une différence, non ? Moi qui ai toujours cru que le mot « science » (scire : savoir) et le mot « fiction » (imaginaire ; ni réel ni connu) étaient opposés… Sans doute seulement dans le dictionnaire !

Dans le monde de l’héliocentrisme et de l’évolutionnisme (qui contrôlent toutes les sciences et connaissances de l’homme dans tous les domaines d’apprentissage), les deux opposés vont toujours ensemble ! De là le fait que le monde fonctionne avec un « savoir » qui ne connaît rien, n’est purement qu’imaginaire et n’est pas supposé connaître quoi que ce soit, mais il est couplé à une « science » que l’on dit tout connaître. Ainsi, la « Science-Fiction » est, en vérité, de la « Fiction-Fiction » se disqualifiant en tant que « Vérité-Fiction ».

Allons plus loin et tentons de tirer quelque chose de solide du Rêve de Kepler. En fait, laissons tomber la matière hors propos telle que les supposés habitants de la lune, la façon dont les démons se promènent de la Terre à la lune et vice versa, et le reste, et examinons un aperçu du semblant de génie déployé dans la conception de Kepler sur la nature de la lune elle-même, les distances impliquées, etc..

Pour débuter, Kepler dit, dans une note en bas de page :

« … la Terre aura 860 milles [1 376 km] de rayon (…) Je déduis que la lune, à son apogée, est dans un rayon de 59 de la Terre : 860 multiplié par 59 égale 50 740 milles [81 184 km]. »[38]

La Terre, bien sûr, a un rayon de 4 000 milles [6 400 km] et la distance de la lune varie entre 220 000 et 250 000 milles [352 000 et 400 000 km]. Donc, notre prodige scientifique était un peu en dehors des rails, ici… Employant un télescope, en 1623, Kepler nota :

« …À partir des taches de ténèbres complètes, je déduis des mers (…) et à partir du noir un peu plus pâle, je déduis des marécages… »[39]

Des photographies rapprochées modernes effectuées par la navette couplée à quelques alunissages et explorations lunaires nous ont confirmé, évidemment, que la lune est aussi sèche qu’un sac de pop-corn et qu’en fait, pas même le moindre élément rudimentaire de vie n’y est possible, encore moins de l’H2O. Donc, encore une fois, il appert que — même équipé d’un télescope et fort d’une expérience de près d’un quart de siècle derrière lui — notre poids lourd scientifique a gaspillé son temps. L’idée de Kepler à propos de l’extension de l’atmosphère terrestre est également révélatrice de notre génie scientifique. Il dit ceci à ce sujet :

« … la portée extérieure de l’air se termine au sommet des plus hautes montagnes et même plus bas… »[40]

Peut-être sommes-nous un peu biaisés, ici. Sans doute pouvons-nous nous faire une meilleure idée du don de Kepler pour la pensée scientifique en examinant son idée du type de propulsion qui offrait le transport aux démons et aux gens qui allaient et venaient de la lune :

« Bien qu’il [Kepler] dise comment les forces de propulsion opéreront dans son allégorie Le rêve de Kepler, celui-ci ne dit jamais quelle forme prendra cette propulsion. Tout est établi en terme d’action par le Démon ou Spécialiste en connaissance lunaire… »[41]

Kepler incorpora un concept de gravité dans ses considérations caricaturées. Les corps des voyageurs lunaires humains sont lourds et pas très aérodynamiques. Les gros Allemands n’y arriveraient pas, écrit Kepler, mais…

« … nous ne dédaignerions pas les corps durs et efflanqués des Espagnols. »[42]

La seule manière d’échapper à l’attraction terrestre aurait été…

« …une poussée violente et rapide (…) à la vitesse de 12 000 milles à l’heure [19 200 k/h] (…) [par laquelle le voyageur] est tordu et tourne sur lui-même comme lancé d’un canon… »[43]

C’est un rude voyage, mais le chef Démon prescrit…

« …des narcotiques et des opiacés » [pour adoucir un peu les choses].[44]

Oui, et je parierais que le même démon conseillait la même prescription à notre copain Kepler pendant qu’il rédigeait son cauchemar sur papier ! Décoller du sol à 12 000 milles à l’heure, rien de moins ! J’ai déjà des sensations désagréables en montant dans un ascenseur… À en juger l’expérience, nous pourrions calculer que les voyageurs vers la lune raccourciraient immédiatement de soixante centimètres ! Six fois la vitesse d’une balle de carabine départ arrêté ! Si Kepler ne touchait pas lui-même aux narcotiques, c’est tout comme !

De toute manière, admettons que l’expédition se déplace et arrive…

« …à la jonction de l’espace où l’attraction de la gravité terrestre égalise exactement l’attraction gravitationnelle de la lune, de telle sorte que les voyageurs étaient comme s’ils ne dérivaient vers aucune direction. »[45]

(Nous verrons plus loin, dans un prochain chapitre, cette question de la « gravité-zéro ».) Maintenant, les voyageurs de Kepler sont dans de beaux draps. Ils sont suspendus dans une zone neutre de gravité et le problème de la propulsion se pose à nouveau. Mais ne vous en faites pas. Kepler le résout comme un pro. Pendant cette pause, les voyageurs…

« …rassemblent leurs membres étendus, comme des araignées, et se mettent en boule. Alors, l’esprit d’apprentissage [hein ?] les pousse à l’orée de la gravité lunaire, “presqu’au moyen de notre seule volonté”. »[46]

Wow ! Ils ne peuvent même pas faire ça dans Star Trek ! La Propulsion-démon ! Arrêtons-nous ici en ce qui a trait à ce que le cerveau de Kepler pouvait sortir à propos des voyages vers la lune, sinon la tête va commencer à nous tourner. Jetons plutôt un coup d’œil sur la réaction de ce même cerveau face à la grande question de l’origine de la vie sur Terre. Un biographe nous dit ceci :

« …la question de l’origine de la vie sur Terre fascinait Kepler. »[47]

Il croyait que la vie fut spontanément générée de la matière morte (en violation de la Loi de la Biogenèse, i.e., la vie ne provient que de la vie) et postulat que les habitants de la lune avaient émergé…

« …de débris solaires charriés sur la lune dans la fraîcheur du soir (…) L’adaptation des espèces (…) semblait aussi logique à Kepler qu’elle le fut pour Charles Darwin quelques centaines d’années plus tard, lorsque Darwin commença à monter sa théorie de l’évolution. »[48]

Ce cher Kepler était donc en avant de son temps là-dessus, n’est-ce pas ? Eh bien, oui et non. Oui, parce qu’il fallut 250 ans et plus pour que Darwin lance le mouvement de l’évolution (même s’il rejetait l’absurde génération spontanée à la faveur de l’absurde « sélection naturelle »). Et non, parce que le concept de l’évolution, sous une forme ou une autre, est vieux comme le monde. Par exemple, il apparaît dans les citations du Rabbin Maimonides, écrites dans le Talmud babylonien, quelques trois cent ans auparavant. C’est une information qui a une importance colossale pour la bonne compréhension de la trame qu’a ourdie Satan depuis de nombreux siècles.

Néanmoins, il serait tout à fait incorrect d’indiquer que Kepler n’apporta pas une contribution extraordinaire à la « science » moderne. Elle fut extraordinaire ! C’est le mot ! La « science » moderne doit plus à Kepler que Copernic, Galilée et Newton réunis ! Or, la question n’est pas tant de savoir s’il apporta une extraordinaire contribution à la « science » moderne, comme de savoir si cette contribution est, en fait, composée d’une partie de vérité pour neuf parties de folies ! Jetons un œil sur certaines contributions spécifiques à la « science » de la part du célèbre Herr Kepler :

La contribution de Kepler à la science

Nous venons de voir que Kepler était plus de deux cents ans en avant de son temps concernant ses notions sur l’origine évolutive de la vie, mais il y a peu de gens qui réalisent que ce fut Kepler, et non Newton, qui conçut le concept de la gravitation universelle. Moins nombreux encore ceux qui réalisent que c’est lui, et non Newton, qui formula une théorie voulant que les marées soient causées par l’attraction gravitationnelle de la lune, en premier lieu, et celle du soleil ensuite. Voilà deux des énormités prônées par la physique moderne et Newton, non Kepler, en tire tout le crédit dans les livres. Ce pour quoi l’on se rappelle de Kepler d’abord et avant tout, c’est sa découverte des orbites elliptiques. Notez la confirmation de cette déclaration :

« …de manière générale, les historiens attribuent la formulation de la loi universelle de la gravité à Newton (…) La formulation de Newton est variablement datée de 1666 à 1686. »[49]

Toutefois :

« Dans la Géographie lunaire de Kepler, datée de 1609, nous trouvons pour la première fois l’attraction de la lune s’exerçant sur les eaux de la Terre pour créer les marées (…) Cela est certainement une adaptation de la nature universelle de la gravité, un demi siècle avant Newton. »[50]

Pour ce qui est des conclusions de Kepler au sujet des orbites elliptiques, nous lisons ceci :

« En 1609, il [Kepler] annonça deux importantes conclusions et, en 1618, il découvrit la troisième. Nous les connaissons sous le nom de Lois de Kepler : “1) Les planètes décrivent autour du soleil des ellipses dont le soleil lui-même occupe l’un des foyers (c’est le plan de cette ellipse que l’on nomme l’orbite) ; 2) Les aires décrites successivement par le rayon vecteur allant du centre de la planète au centre du soleil sont proportionnelles au temps employé à les parcourir ; 3) Les carrés des temps de révolution des planètes autour du soleil sont proportionnels au cube des grands axes de leurs orbites. De cette troisième loi nous tirons cette conclusion que c’est la même force qui sollicite toutes les planètes, force que nous appelons pesanteur à la surface de la Terre.” Ici prenaient fin les tentatives de représenter le mouvement des planètes par déplacement circulaire uniforme dont la Terre était le centre. Il n’y avait TOUJOURS PAS DE PREUVE, toutefois, QUE LA TERRE ELLE-MÊME TOURNAIT AUTOUR DU SOLEIL. »[51]

Le Dr Kepler ne vous a pas trop perdu avec ses Lois ? Pour l’instant, laissons un peu de côté la matière concernant les marées et la gravité universelle (nous y reviendrons plus en détail dans un autre chapitre), et examinons de plus près ce que disent réellement ces trois « lois » au langage lourd.

« Les planètes décrivent autour du soleil des ellipses dont le soleil lui-même occupe l’un des foyers »

Foyers. Hum ! Si le soleil occupe l’un des foyers, que sont les autres foyers ? Qu’est-ce qui les occupe ? En tout cas… Il a dit que les planètes décrivent des ellipses autour du soleil. Bon, voyons. La Terre est appelée planète. Donc, elle tourne comme les autres autour du soleil en une orbite elliptique. Kepler a dit que la Terre tournait autour du soleil, mais il ne l’a jamais prouvé ! Est-ce qu’il suffit de le dire ? Seulement le dire en fait-il une loi de la science ? Il n’a que repris l’œuvre de Brahe en y incluant une Terre qui tourne comme les autres planètes autour du soleil.

Tycho Brahe avait déjà fait le tour de l’Europe en enseignant que toutes les planètes, sauf la Terre, tournaient autour du soleil et, pendant qu’elles tournaient autour du soleil, celui-ci tournait autour de la Terre, C’est-à-dire, une Terre fixe, immobile. Personne ne l’a jamais réfuté. Tout ce qui se fait, aujourd’hui, y compris le programme spatial, est fondé sur les conclusions de Brahe, et non pas sur la « loi » de Kepler ! Loi ! Ha ! Comment une loufoque hypothèse non prouvée, qui explose face à tous les faits connus et à l’application pratique de ces faits, peut-elle être une loi ?? La « première loi » de Kepler est une supercherie de première classe, ni plus ni moins.

Et à propos des ellipses ? À mesure que la technologie avançait, quelqu’un fut astreint de constater que les orbites que l’on observait n’étaient pas parfaitement circulaires. Donc, il avait raison pour cela. La belle affaire. Mais était-ce le cas ? Il me semble qu’il soit allé bien trop loin dans la seule chose où il s’avéra à moitié scientifique.

Il observa certaines orbites elliptiques et fit immédiatement de quelques exemples une loi qui devait s’appliquer à tout dans l’univers. Il fit la même chose en ce qui concerne le concept de la gravité. Ce n’est pas ce qu’on peut appeler de la véritable science. Rappelez-vous qu’il s’agit du même homme qui déduisit des mers et des marécages sur la lune quelque quinze ans après avoir formulé sa première « loi » ! Il supposa seulement que c’était vrai. Ce qui n’en faisait pas une vérité pour autant. Il tentait de se débarrasser des cercles parce qu’ils représentaient la perfection et Dieu. Il n’arriva pas à s’en débarrasser. Regardez la prochaine Illustration : Une exposition temporelle du cercle orbital des étoiles aux alentours d’une tache dans le ciel près de Polaris.

Illustration I

Cela ne ressemble-t-il pas à des orbites parfaitement circulaires ? Et vous savez quoi ? Tous les millions de soucoupes satellites que vous voyez dans la cour des gens sont, avant tout, une preuve contre une Terre mobile (voyez le chapitre sur les Satellites géosynchrones) et, deuxièmement, une preuve contre les orbites elliptiques si vous supposez que la Terre bouge. C’est un fait que, si ces satellites orbitent, leur orbite se doit d’être circulaire. Sinon, les soucoupes des gens devraient être continuellement ajustées pour garder leur cible et recevoir leur signal. Alors, tant pis pour les orbites elliptiques ! De même que la « première loi » !

La seconde « loi » suit la première sur les talons. Elle dit :

« Les aires décrites successivement par le rayon vecteur allant du centre de la planète au centre du soleil sont proportionnelles au temps employé à les parcourir »

Lorsque Kepler dit « du centre de la planète », il signifie évidemment la Terre aussi. C’est ce qu’il a énoncé dans sa première « loi ». Donc, la « vérité » de sa seconde « loi » est assise sur l’acceptation que la première est vraie et correcte. Quant à la troisième « loi », on l’appelle aussi La loi harmonique, elle ne fait que démontrer qu’il y a une harmonie mathématique fantastique impliquant le mouvement des sphères célestes. Mais cela ne prouve en rien que la Terre bouge.

Résumons un peu ce que nous avons appris à propos de l’Allemand Johannes Kepler. Sa mère était pratiquement folle et lui de même. Il déménagea chez Brahe, le menaça et l’a probablement éliminé ou fait éliminer. Puis, il tourna et retourna les ouvrages de Brahe pour en tirer ce qui pourrait l’aider à former ses trois lois qui ne sont pas des lois. Et il en ressortit de la matière sur la gravité et les marées que nous allons examiner plus loin.

Il parla principalement d’une Terre qui se meut, et il fonda tout ce qu’il pouvait sur l’idée qu’elle bouge ; pourtant, il n’offrit jamais aucune preuve de cela. Je pense donc que, comme Copernic qui fit la même chose, nous devons jeter sa statue en dehors du Temple de la Renommée des Sciences parce qu’il ne fit rien de scientifique.

Maintenant, jetons un coup d’œil sur la Filière italienne de cette supercherie héliocentriste et vérifions l’œuvre du Signor Galileo.

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[1] Encyclopédie Americana (Danbury, Conn., 1980), Vol. 14, p. 216.

[2] Isaac Asimov, La planète double, (Abelard, etc., 1960), p. 88.

[3] Encyclopédie Britannica, Macropaedia, (Chicago, etc., 1976), Vol. 5, p. 146.

[4] James Hanson, La Bible et le géocentrisme, Bulletin de la Société tychonienne, Spring, 1990, Cleveland, Ohio, No 53, p. 14.

[5] G. W. Bouw, Extraits de Nouvelles, Bulletin de la Société tychonienne, Spring, 1990, Cleveland, Ohio, No 53, p. 28.

[6] Fred Hoyle, Astronomie et cosmologie, (W. H. Freeman & Co., San Francisco, 1975), p. 416.

[7] John Lear, Le rêve de Kepler, (Texte et notes entières, Université de Californie, Berkeley & Los Angeles, 1965), note de bas de page, p. 7.

[8] Ibidem, p. 4.

[9] Ibidem.

[10] Ibidem, p. 5.

[11] Ibidem, p. 6.

[12] Ibidem, p. 5.

[13] Ibidem, p. 7.

[14] Edward Rosen, Kepler et ses essais en sorcellerie, Historian, Vol. 28, 1966, p. 447.

[15] Ibidem, p. 449.

[16] Ibidem, p. 448.

[17] Ibidem, p. 450.

[18] Lear, Le rêve de Kepler, p. 31.

[19] Ibidem.

[20] Ibidem.

[21] Ibidem, p. 31, 35.

[22] Ibidem, p. 35.

[23] Ibidem, p. 34.

[24] Ibidem, p. 33.

[25] Ibidem, p. 5.

[26] Ibidem, p. 42.

[27] Ibidem, p. 49.

[28] Ibidem, p. 17.

[29] Ibidem.

[30] Ibidem, p. 89.

[31] Ibidem, p. 66.

[32] Ibidem, pp. 102, 103.

[33] Ibidem, p. 154.

[34] Ibidem, p. 155.

[35] Ibidem, pp. 155, 156.

[36] Ibidem, p. 157.

[37] Ibidem, p. 178.

[38] Ibidem, p. 52.

[39] Ibidem, p. 177.

[40] Ibidem, p. 103.

[41] Ibidem, p. 58.

[42] Ibidem, p. 51.

[43] Ibidem, p. 54.

[44] Ibidem, p. 59.

[45] Ibidem, p. 62.

[46] Ibidem, p. 59.

[47] Ibidem, p. 70.

[48]Ibidem, p. 70.

[49] Ibidem, p. 71.

[50] Ibidem, p. 71.

[51] Robert H. Baker, Introduction à l’astronomie. (D. Van Nostrand Co., Inc., Princeton et al, 1965), pp. 115-116.




D.138 – La Terre ne bouge pas – Partie 2

 

DEUXIÈME PARTIE

Les mathématiques : un menteur en habit de vérité

Les mots « maths » ou « mathématiques » ou même « arithmétiques » transmettent traditionnellement un sentiment de précision, d’exactitude, de correction, de positivité et d’absolu. Deux et deux font quatre ; sept fois neuf égal soixante-trois ; trente-deux divisé par quatre donne huit. Et cetera. Précis. Sans déviation. Toujours le même. Vérité absolue.

Eh bien, devinez quoi ? Pour ceux qui n’auraient jamais entendu parler de ça, rien de ce que nous venons d’énumérer n’a été vrai bien longtemps dans le monde de la science théorique. La science théorique peut utiliser les mathématiques théoriques pour « prouver » n’importe quelle théorie qu’on veut prouver. Et c’est exactement ce que l’on fait depuis déjà quelques générations.

Le point d’intérêt, ici, se centre sur les deux faits suivants : 1) il n’y a aucune évidence prouvée et testée démontrant d’une façon quelconque que la Terre soit en mouvement ; et 2) la « preuve » principale qui a été employée depuis Copernic jusqu’à nos jours pour montrer le mouvement de la Terre est une « preuve » mathématique. En bref, ce que possède le monde comme évidence première d’une Terre qui bouge n’est rien d’autre qu’un modèle mathématique, sans plus.

La faiblesse de ce modèle mathématique d’une Terre en mouvement devient incontestable parce que l’on peut tout aussi facilement fabriquer un modèle mathématique prouvant l’immobilité de la Terre ! Ce simple fait — sans mentionner que le modèle d’une Terre immuable possède, de son côté, une expérience d’observation constante et des expérimentations répétées — démontre que les mathématiques ont été, et peuvent effectivement, être employées pour prouver deux modèles qui déclarent être vraies deux conclusions opposées. Bien sûr, il ne faut pas être un géant intellectuel pour voir que les maths d’un de ces deux modèles sont « bizarres » et « étranges »…

En vérité, il ne peut y avoir qu’une seule bonne réponse à la question de savoir si la Terre bouge ou non. Soit que le modèle héliocentriste est correct et véritable, ou soit que le modèle géocentriste est correct et véritable. (La grande contribution d’Einstein à la « science » fut d’embrouiller ce choix très clair en utilisant les mathématiques pour dire que les mouvements célestes sont tous relatifs, dépendant de la position de l’observateur et que, par conséquent, nous ne pouvons jamais savoir la vérité. Et si l’on ne peut trouver la vérité, il n’y a donc pas d’absolus, tout est relatif et… en bout de ligne : Dieu n’est pas la Vérité Absolue et, assurément, la Bible n’est pas Son Livre ne contenant que la Vérité Absolue.)

Dans sa nouvelle futuriste, 1984 (écrite dans les années 40), George Orwell illustra comment la vérité mathématique ou arithmétique pouvait être changée et s’appeler pourtant encore vérité. Le personnage principal de l’histoire finit par subir un programme de torture horrible. Il est installé dans un appareil qui déverse dans son corps n’importe quel degré de voltage électrique que son tortionnaire décide. Le tortionnaire en question soulève quatre doigts. « Combien ? » demande-t-il. « Quatre » Zap, Zap, Zap ! Cris de douleur. « Pourquoi ? »

« Il y a cinq doigts, pas quatre ! » Puis, le tortionnaire montre encore quatre doigts. « Combien ? » « Cinq. » Zap, Zap, Zap ! Cris de douleur. « Pourquoi ? » « Vous n’avez dit “cinq” que pour éviter la douleur. Vous croyez encore qu’il y a quatre doigts… »

Il suffit de mentionner que le temps que le tortionnaire eut terminé son interrogatoire sadique, le sujet croyait vraiment que quatre font cinq. Il le crut autant qu’il croyait auparavant que quatre font quatre. La vérité, c’est-à-dire, « quatre » (1, 2, 3, 4, ou 2+2 ou 3+1) était devenu un mensonge. La nouvelle vérité, c’est-à-dire, « cinq », affichait la même formule (1, 2, 3, 4, ou 2+2 ou 3+1). Mais il s’agissait maintenant de « cinq ».

Disons que ce qu’Orwell créa dans son livre avec sa plume, qui changeait la vérité absolue en mensonge et le mensonge absolu en vérité, s’opérait sur la moitié des gens du monde, et ils furent tous amenés à croire que quatre fois un, ou deux plus deux, ou trois plus un égalent cinq. L’autre moitié resta collée à quatre comme réponse. Le Groupe A fabrique des voitures et en envoie cinq au Groupe B. Le Groupe B retourne le paiement pour quatre voitures. Pas de problème. Cinq font quatre, donc tout est bien.

Ensuite, le Groupe B envoie au Groupe A quatre trains neufs. Le Groupe A envoie un paiement pour cinq trains parce que cinq font quatre. Car ils comptent « un, deux, trois, cinq »… Le chiffre suivant étant six, puis sept, etc.. Donc, le Groupe A n’a fait que changer le nom du chiffre, mais il n’est pas possible de changer la réalité, la vérité du chiffre. Les diverses langues possèdent différents mots pour « quatre » et « cinq » et tout le reste. Mais quand un Anglais, ou un Français, ou un Pakistanais, ou un Zoulou lève quatre doigts lorsqu’il désire quatre pains, dans une boulangerie du Tibet, il obtiendra quatre pains, parce que quatre égal quatre, peu importe le mot qu’on emploie.

Ainsi, la question en cause est de savoir qu’on ne peut changer la Vérité ! On peut prendre n’importe quelle vérité et l’appeler par un autre nom. On peut même la qualifier de mensonge. Mais seul le nom est changé, pas la vérité qui est étiquetée ou décrite.

Les mathématiques ne sont qu’une collection ou un groupement de toutes sortes de signes adaptés et de griffonnages qui désignent ou représentent d’autres choses spécifiques pour lesquelles nous possédons des noms ; des éléments tels que la dimension, le poids, la masse, la densité, la vitesse, la distance ou autres. Le problème avec tout cela réside toutefois dans l’utilisation de ces symboles mathématiques représentant quelque chose que l’on dit être vraie, mais que personne ne sait être vraie. Comme, par exemple, l’outre espace et tout ce que ce concept implique : le soleil, la lune, les étoiles, les astéroïdes, les comètes, la lumière, la chaleur, la vitesse, la densité, la masse, les orbites, les ténèbres, la couleur, la gravité, l’espace lui-même, etc. …

Il y a bien un paquet de faits (des vérités réelles) à propos de toutes les choses que les mathématiciens savent et représentent par des symboles dans leurs calculs. Mais voici la difficulté : la plupart de leurs symboles représentent des théories et non des faits. Il y a, par exemple, un symbole (comme 4 ou 5) qui représente la vitesse de la lumière d’Einstein comme étant le maximum de vélocité que l’on peut atteindre. C’est ce que dit le symbole, mais personne ne sait si c’est vrai. Il utilisa donc 300 tableaux noirs impliquant ce symbole afin de prouver quelque chose… et il y parvint, bien sûr !

Il employa ses propres symboles, ses propres significations de mots (comme nous allons le voir) et ses propres mathématiques inventées. Quelqu’un peut « prouver » n’importe quoi, comme cela. Mais la vérité, elle, ne change pas. C’est-à-dire que la vitesse de la lumière est ou n’est pas le maximum de vélocité que l’on puisse atteindre dans l’univers. Supposons que ce soit vrai et qu’Einstein avait raison sur ce point ; cela fait-il que ses conclusions sur d’autres théories impliquant la vitesse de la lumière soient vraies ou fausses ?

Non, et cela pour deux (1+1) raisons : 1) il utilisa d’autres symboles provenant d’autres théories qui soutenaient d’autres choses qu’il théorisait être vraies sans savoir si elles étaient vraies, et 2) tous ses calculs — la moindre parcelle traitant de l’outre espace — partaient du « fait » (2+2=5) que la Terre tournerait journellement sur un axe et orbiterait annuellement autour du soleil. Ce « fait » constitua son nouveau « quatre ». L’ancien quatre où la Terre demeurait immobile et où tout le reste tournait autour n’existait plus. Le géocentrisme fut le « quatre » de l’ancien temps, mais les nouvelles mathématiques dirent que ce ne pouvait plus être « quatre ». Le « quatre » fut changé en héliocentrisme. Un autre mot fut requis, un autre symbole fut inventé pour expliquer et représenter une même réalité. Dans ces nouveaux calculs, une Terre qui apparaît immobile sous tous les angles et avec tous les tests ne peut plus demeurer immuable, car l’on part de la nouvelle « vérité » qu’elle est mobile.

Donc, en bref, on a employé des mathématiques élastiques, non seulement pour faire en sorte qu’une Terre fixe se mette à bouger, mais que, partant de cette prémisse injustifiée, l’on puisse « prouver » mathématiquement d’autres théories supposant que rien ne peut demeurer immobile, que tous les corps célestes sont et doivent être en mouvement.

Mais si la Terre ne bouge pas, c’est qu’elle est immobile. C’est comme le chiffre « quatre ». On peut vouloir l’appeler autrement ; on peut croire que c’est autrement ; on peut vouloir le transformer en autre chose par les calculs et les maths ; mais on ne changera jamais la vérité pour autant. L’apparence, la conviction, le concept, même la certitude peuvent changer dans notre esprit. Or, si la réalité, le fait, la vérité absolue est différente de ce qui nous a été mis en tête par « l’éducation », l’endoctrinement, etc., alors, c’est l’esprit qui doit changer, pas la vérité, car celle-ci ne change jamais. Amen !

Ce jeu de Satan s’appelle la Séduction. Les gens sincères séduits croient naïvement que ce qu’ils croient est vrai. Il y a des millions de gens qui ont cru et croient encore que Bouddha est Dieu ou quelque chose du genre. Ou que Mahomet fut, et est encore, le plus grand homme. Ou qu’il y a toutes sortes de vie extra-terrestre évoluée dans l’outre espace. Ou qu’un éclair a frappé un amas de boue, ici, sur Terre, et a créé la vie qui a ensuite évolué sous toutes sortes de formes.

Ou alors que Jésus est né d’une vierge…

Ainsi, soit que cela et des millions d’autres choses sont vraies ou soit que ce sont des séductions. Or, la logique peut-elle nous débarrasser des séductions et nous conduire à la vérité ? Seulement si elle démarre à partir d’une vérité absolue. Mais n’allons pas trop vite. Nous réservons ce sujet à un autre chapitre. Pour l’instant, restons-en aux mathématiques. Pour l’instant, nous n’abordons qu’une seule séduction, c’est-à-dire, la croyance, la conviction, la certitude que la Terre tourne quotidiennement sur un axe et qu’elle orbite autour du soleil une fois par année. Les mathématiques se sont avérés un outil puissant servant à laver le cerveau de l’humanité pour lui faire accepter cette croyance comme vraie. Les gens ont foi en ce que les mathématiques représentent des vérités et des faits absolus. Mais, en réalité, les mathématiques — spécialement en physique où l’on traite de la mécanique céleste et de l’outre espace en général — sont devenues un jeu d’enveloppes extérieures ésotériques ayant principalement commencé avec Copernic et ne se sont avérées, depuis lors, rien d’autre qu’un Mensonge en habits de Vérité concernant la question du mouvement de la Terre.

Même votre propre encyclopédie vous dira qu’après Copernic :

« …la Terre ne pouvait plus être considérée comme le centre du cosmos, mais plutôt comme un corps céleste, parmi tant d’autres, qui devint le sujet de descriptions mathématiques. »[1]

Un analyste perspicace de toute cette affaire a dit :

« …la relation entre les mathématiques et les scientifiques … en est maintenant une d’idolâtrie. »[2]

La décadence des mathématiques, à partir d’une science exacte pour devenir une sorte de clé universelle dont on pouvait se servir pour soutenir à peu près n’importe quelle idée, aussi farfelue soit-elle, a débuté de bonne heure, mais :

« …ce ne fut pas … avant le tournant du vingtième siècle que les leaders du domaine des mathématiques dirent complètement adieu à leurs cinq sens. Cela arriva lorsque les paradoxes (contradictions logiques) commencèrent à émerger. À partir de ce moment, une preuve mathématique pouvait être acceptée même si elle était mathématiquement impossible ! »[3]

Et, bien sûr, la bonne vieille ressource du gros bon sens devenu inutile devait se plier aux « calculs », car…

« …si l’on pouvait prouver qu’une chose était mathématiquement vraie, elle devenait vraie, même si le gros bon sens démontrait qu’elle était fausse… »[4]

Ainsi, en plus du gros bon sens, les preuves observables réelles devaient aussi plier le genou devant les « calculs savants » si elles entraient en conflit, car…

« …si les mathématiques démontrent que quelque chose est vrai, on y croira même si cela contredit ce que l’on peut observer. »[5]

Le professeur Dingle a dit :

« Je crois qu’il est impossible de douter qu’en règle générale, la pratique de la physique mathématique accompagne un manque élémentaire de pouvoir de raisonnement et … de gros bon sens … Les mathématiciens en physique de l’ère actuelle ne sont pas nécessairement nés avec une déficience au niveau du gros bon sens ; ils possèdent d’exceptionnelles habiletés mathématiques qui ont été dupées par une intelligence exceptionnelle, et ont été formées de telle sorte que leur intelligence normale est tombée en désuétude… »[6]

Ce qui nous fait dire, avec l’apôtre Paul, personne très éduquée qui a pu rédiger avec enthousiasme, quand l’Esprit le lui a dicté :

« Parce que la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu » (1 Corinthiens 3:19).

Pourtant, Dieu n’abaisse pas la sagesse. Loin de là ! Il loue la sagesse des centaines de manières :

« La principale chose, c’est la sagesse ; acquiers la sagesse… » (Proverbes 4:7).

« Car la sagesse est meilleure que les perles ; et tout ce qu’on saurait souhaiter, ne la vaut pas » (Proverbes 8:11).

Toutefois, la différence entre la Sagesse de Dieu et la sagesse des hommes, c’est que la Sagesse de Dieu est toujours fondée sur la Vérité Absolue, tandis que la sagesse de l’homme, en autant que c’est possible, est fondée sur les contrefaçons de Satan de la Vérité Absolue de Dieu. Connaître la Vérité absolue de Dieu nous donne la vraie sagesse et nous libère des contrefaçons de Satan.

« Et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres » (Jean 8:32).

C’est une promesse de Dieu. Mettre sur une falsification l’étiquette de « la vérité » et croire que c’est « la vérité » n’en fait pas La Vérité. Cela ne me libérera pas ; cela ne vous libérera pas. Seule l’Absolue Vérité de Dieu peut accomplir cela. Satan fait donc sa priorité numéro un de se débarrasser de l’Absolue Vérité de Dieu ! Voilà son plan, et Dieu lui laisse beaucoup de latitude pour s’exécuter.

Pourquoi Dieu en a-t-Il décidé ainsi ? Pourquoi laisse-t-Il Satan être le dieu de ce monde et faire à peu près tout ce qu’il veut ? N’oublions pas que toutes choses concourent au Plan de Dieu. Tout est à sa place. Rien n’est hors de contrôle. Chaque petite victoire qu’une contrefaçon de Satan remporte sur la Vérité de Dieu est un développement nécessaire au Plan parfait de Dieu qui permet au mal d’atteindre son expression ultime, c’est-à-dire, l’imitation difforme de Satan de la vie éternelle.

Dieu offre la vie éternelle sur la base de certaines stipulations. Satan, comme toujours, a une contrefaçon. Par exemple : l’intelligence artificielle, les humanoïdes, le transfert du cerveau d’une personne dans une puce informatique installée dans un corps sans sang doté de pièces remplaçables. Du matériel à la Star Trek, quoi ! La science-fiction nous montre depuis quelques décennies déjà le plan de Satan en ce domaine. La Bible dit que la vie est dans le sang (Deutéronome 12:23). Satan dit, pas nécessairement. La Bible nous dit que sans effusion de sang, il n’y a pas de rémission des péchés et, de ce fait, pas de vie éternelle (Hébreux 9:22). Satan dit qu’il y a un autre chemin plus rapide pour contourner cela. Jésus était, et est encore, un homme avec du sang. Il a répandu ce sang — Il a donné le sang de Sa vie, vous savez — pour couvrir les péchés du monde et fournir le chemin menant à la vie éternelle. Le Jésus ressuscité avait vraiment de la chair et des os, un système digestif et du sang aussi ! (Luc 24:39-43).

Satan, en qui il n’y a point de vérité (donc, naturellement, il ne peut que mentir et séduire depuis que le mal règne en lui) affirme qu’il peut offrir la vie éternelle à quiconque consentira à l’accepter comme son seigneur et ce, par le moyen de l’informatisation (Apocalypse 13:15).

Or, l’informatique est la dernière frontière des mathématiques : celle du « vrai » quatre et celle du « faux » quatre appelé cinq. Les capacités merveilleuses et étonnantes des ordinateurs dans la recherche et le stockage d’information, de la robotique et tout le reste sont nettement le produit des « vraies » mathématiques. Ils marchent comme on leur commande parce qu’ils fonctionnent tous sur des absolus et non pas sur de la théorie. D’un autre côté, les plans déjà bien avancés de la simili-vie des humanoïdes, dépourvus de sang et opérés par ordinateurs, sont la dernière grande tentative de Satan pour élever son trône au-dessus de celui de Dieu (Ésaïe 14:13-14), faisant en sorte que les créatures de Dieu choisissent volontairement sa contrefaçon de l’immortalité au lieu de la vraie réalité de Dieu (Apocalypse 13:16-17).

C’est évidemment là que les mathématiques vont trop loin. Il existe une vérité absolue concernant la vie éternelle. Dieu l’a écrite en toute lettre dans Sa Parole. Il s’agit du « vrai » quatre, en ce qui a trait à la vie éternelle. Satan est à mettre les dernières vis en place pour offrir à l’humanité une autre signification de la vie éternelle, une autre option, un autre quatre qu’il dit être cinq et la vérité « réelle ».

Mais cette contrefaçon ne fonctionnera pas. Elle n’amènera pas la vie éternelle à ceux qu’elle trompe, même s’ils sont volontaires et qu’ils veulent être dupés. Elle atteindra son zénith mathématique avec la dernière image de la bête de l’Apocalypse, qui fit que « l’image de la bête parlât », i.e., ce qui pourrait fort bien être — maintenant que nous pensons en terme d’informatique, de Star Trek, de concepts d’humanoïdes — un humanoïde informatisé à la Terminator, mais en réplique de la Première Bête (Apocalypse 13:14), ou encore de l’Immaculée Conception, une sorte de Reine du ciel holographique, ou quelque chose de semblable. Il nous reste encore à le découvrir. Mais lorsque nous l’aurons en pleine face, nous le saurons à coup sûr. Nous y reviendrons au dernier chapitre.

Ce que nous devons retenir, pour le moment, c’est que les mathématiques peuvent être utilisées pour la vérité et le bien, mais aussi pour promouvoir le mensonge et le mal. Il ne s’agit pas seulement d’une affaire de 2+2=4, tout particulièrement en ce qui concerne la science, et encore plus lorsqu’on parle de l’astrophysique. Examinons-en un exemple concernant le concept de l’inertie.

Remontons en 1931 où le monde capitaliste subissait une lourde dépression économique. Les communistes, après les rudes années de Lénine, se mettaient en mouvement sous le leadership encore plus dur de Staline. Les communistes de partout espéraient que le monde capitaliste s’écroule et que le communisme, grâce à son économie socialiste, surgisse en triomphant de tout. Accompagnant l’euphorie de cette victoire anticipée de l’économie socialiste-communiste, il y avait la conscience, plus grande et plus profonde encore, du triomphe à venir de la science athée sur l’ancienne science qui comprenait Dieu en tant que Créateur, etc. Le Dieu de la Bible et tous les dieux des autres religions étaient dans les câbles et les communistes entendaient bien les mettre au rencard pour de bon au moyen d’une conception de la science entièrement matérialiste.

À cette époque, tous les scientistes avaient adopté l’idée de l’héliocentrisme, et c’était chose rare que d’en voir un qui n’avait pas gobé l’hameçon de l’évolution. La Relativité d’Einstein avait captivé les esprits de tous les poids lourds universitaires. Ce n’était qu’une question de temps et d’éducation (endoctrinement) avant que le monde entier rejette tout ce stock de superstitions à propos de Dieu et de Son soi-disant Plan. La « science », grâce à ses nouvelles mathématiques, faisait très bien le travail et en aurait bientôt terminé ! (Presque un demi siècle avant 1931, le philosophe allemand, Nietzsche, avait annoncé : « Dieu est mort » Nous l’avons tué avec notre science ! »). J’ai l’impression que lorsque ce monsieur paraîtra devant son Créateur, il sera plutôt honteux et très gêné de ce qu’il a dit…

C’est dans ce décor de fond historique que se tint la réunion des scientistes communistes et autres intellectuels qui eut lieu à Londres, en 1931, pour tracer les grandes lignes de cette utopie sans Dieu qui devait balayer le monde (et qui en balaya la moitié avant qu’elle ne s’écroule à la fin de 1989 !). Le communisme n’a toujours été, bien sûr, qu’une force spirituelle dans le monde. Et il est certain qu’il constituait une arme majeure de l’arsenal de Satan pendant tout le vingtième siècle. Au cœur même du communisme, il y a toujours eu l’athéisme total et le matérialisme scientifique total. Tous les autres éléments au sujet de la création d’un « paradis du travailleur », etc., n’ont toujours été qu’une séduction, style « ange de lumière », utilisée pour faire des adeptes.

Les premiers écrits de Karl Marx démontrent clairement qu’il s’agissait d’un sataniste conscient et dédié.[7] Son adoption et sa promotion de l’évolutionnisme darwiniste (comme Lénine et Staline après lui) est fort documentée. La contrefaçon évolutionniste de la création de Dieu est absolument essentielle, non seulement à l’idéologie communiste, mais également aux idéologies socialistes et humanistes. Par conséquent, l’élan fut spirituel et non économique, dès le début. (Et, bien entendu, l’évolutionnisme fut au cœur même du nazisme hitlérien pendant ses quelque douze ans).

Ce qui nous fait dire que l’affaiblissement et l’effondrement du communisme dont nous avons été témoins n’annonce rien de positif en ce qui a trait à la guerre spirituelle menée contre la Parole de Dieu. Ce qui signifie qu’il ne s’agit que d’une autre séduction satanique venue en peau d’ange de lumière. L’arme secrète pour détruire la Bible sur le fond de la Vérité, c’est la fausse science, et celle-ci est fermement implantée partout dans le monde sous le déguisement de l’Humanisme.

Satan n’a plus vraiment besoin du communisme. L’humanisme est le dernier cri du loup en habit de brebis ; ce n’est plus le communisme ! Les gens peuvent même conserver leurs « croyances religieuses » sous l’humanisme, s’ils le désirent. En autant qu’ils n’aient pas de drôles d’idées concernant la Bible et qu’ils disent qu’elle constitue l’autorité finale sur toute Vérité, y compris, plus spécialement, les vérités au sujet de la Terre immuable et la Création de Dieu en six jours de vingt-quatre heures, les gens peuvent avoir n’importe quelle religion qu’ils veulent.

En fait, l’humanisme va de plus en plus encourager la tolérance pour toutes les « religions », excepté le véritable fondamentalisme biblique, et le processus est déjà bien avancé en Amérique du Nord, aujourd’hui. Un seul monde, une seule religion incorporant toutes les croyances sous son aile. Une seule mixture de mensonges ritualistes, « religieux » et pharisaïques, le paganisme, l’hédonisme et tout le reste prétendant provenir de Dieu, ayant triomphalement relégué la Bible au rôle de curieuse relique du passé, un saint artéfact à travers un camion d’autres artéfacts religieux. C’est ce vers quoi se dirige le monde à une vitesse accélérée. La folle anti-musique de Satan est en place. La drogue chimique épidémique est en place. Les gais sont en place. L’industrie du divertissement et tous les médias sont en place. Etc., etc..

Mais avant tout, au centre et surplombant tout, l’establishment scientifique est en place. Ce fait, c’est le cœur qui bat dans tout le mouvement satanique et, en même temps, son talon d’Achille. La vision mondiale, que Satan a décollée par l’entremise de Copernic et qui est fort bien syntonisée depuis lors, repose entièrement et complètement sur l’acceptation mondiale des deux faussetés de l’héliocentrisme et de l’évolutionnisme, lesquels cherchent a détruire la Bible.

Il y a cent ans, lorsque l’expérience Michelson/Morley menaça de bouleverser la supercherie de l’héliocentrisme et tourner le monde vers la Terre immuable de la Bible, cette perspective était « impensable » et devait être contournée d’une quelconque manière. L’establishment scientifique était si désespéré, alors, qu’il était prêt à accueillir par des hosannas la loufoquerie évidente et anti-scientifique d’Einstein et à couronner l’homme lui-même en tant que Libérateur, Sauveur et Roi des Juifs.

Or, si les dirigeants de la vision du monde satanique vivaient une telle panique en ce temps-là, devant la perspective que l’héliocentrisme soit renversé, imaginez la panique aujourd’hui, alors que cela fait depuis trois ou quatre générations que l’on alimente le monde de l’évolutionnisme. Il n’y a qu’un mot pour décrire cette panique : apocalyptique. Il s’agit de la Chute de Babylone, l’évincement total de toutes les séductions de Satan, la présentation de l’Évangile de la Vérité au monde entier, le commencement de la fin de ce système mondial dirigé par Satan.

Mais revenons-en à cette réunion de scientistes communistes rassemblés à Londres, en 1931, et au concept d’inertie dont ils discutèrent. Voici son rapport avec tout ce que nous venons de mentionner. Commençons par citer quelques déclarations que firent certains scientistes communistes à cette réunion :

« La physique moderne rejette l’inertie absolue. »[8]

Qu’est-ce que l’inertie absolue ? Tout ce qui est en repos, immuable, fixe. Cela ne doit pas bouger, même un peu. Ils dirent donc que la physique moderne (leur branche) n’accepte pas et ne peut pas accepter l’idée qu’il y ait quelque matière que ce soit dans tout l’univers qui fut stationnaire, immobile, en repos total. Cela inclut évidemment la Terre.

« L’enseignement du mouvement autonome de la matière reçut son plein développement dans le matérialisme dialectique de Marx, de Engles et de Lénine… »[9]

En fait, ce fut l’un des camarades de Marx, Engles, qui établit…

« …l’une des thèses fondamentales du matérialisme dialectique (communisme), i.e., le mouvement et la matière sont inséparables… »[10] (l’emphase est la nôtre).

Nous voyons que la pierre angulaire du communisme athée de Marx et Engles était une Terre qui se mouvait, ainsi que tout autre corps céleste. Ce qui nous amène à comprendre jusqu’à quel point le syndrome copernicien/einsteinien était vital au mouvement mondial anti-biblique ! C’est plutôt gros ! Mais toute science qui tient à se débarrasser de Dieu se doit d’être grossière. Et ces hommes-là statuèrent emphatiquement :

« Le système solaire n’a pas été créé par Dieu, le mouvement des planètes n’est pas le résultat d’une impulsion divine. Non seulement le système préserve-t-il sa condition en tant que conséquence de causes naturelles, mais il n’est aussi venu à l’existence que par cette influence. Dieu n’est pas nécessaire dans un système existant sur le fondement de lois mécaniques, et il n’est même pas nécessaire pour expliquer son origine. »[11]

Le Big Bang ! Voilà ce dont ils parlaient, en 1931 ! Et rappelons-nous la place que tiennent les « mathématiques » (2+2=5) dans tout cela. Ce fut bel et bien étalé sans vergogne lors de cette réunion à Londres :

« …de la position des mathématiques, de sa capacité à résoudre tel ou tel problème, dépend en grande partie la possibilité de développer plus avant les sciences naturelles et la technologie.

Cela s’applique d’une manière particulièrement forte à notre physique moderne actuelle et son dispositif mathématique remarquablement abondant… La mathématisation de la physique … s’accroît continuellement et la physique devient de plus en plus dépendante du sort des mathématiques…

Ces mathématiques spéciales — l’analyse de tenseur, le calcul matriciel, la théorie des nombres caractéristiques [les maths 2+2=5] — ont été créées en grande part par les physiciens eux-mêmes, car les mathématiques ordinaires [2+2=4] sont incapables de satisfaire les exigences de la physique actuelle. »[12] (l’emphase est la nôtre)

En d’autres mots, les bonnes vieilles maths (2+2=4) ne peuvent donner comme résultat un univers sans Dieu, mais les nouvelles maths (2+2=5), créées par les physiciens eux-mêmes, peuvent faire le travail ! C’est simple et précis. Ils ont très clairement vu le problème et la solution. Comme l’a dit l’un d’eux :

« …dans les mathématiques, il existe un gouffre entre la théorie et la pratique. Alors que les maths théoriques sont extrêmement ramifiées et se développent très rapidement et de façon luxuriante, les maths pratiques avancent à peine… »[13]

Qu’est-ce qui semblait retenir le « progrès » ? Le capitalisme, bien sûr ! Ce que ces hommes s’évertuaient à dire, à Londres, c’est qu’il devait y avoir un contrôle bien planifié des mathématiques en particulier et de la science en général afin de déraciner les vieilles maths (2+2=4) fondées sur des absolus et faire avancer le programme. Les pays capitalistes n’avaient pas le genre de contrôle dont ils avaient besoin et cela ralentissait le changement. Ils le formulèrent de cette manière :

« …parce que l’anarchie règne dans les mathématiques bourgeoises, comme dans la science bourgeoise en son entier et dans tous le système capitaliste, parce qu’il n’y a pas et ne peut y avoir de planification générale, le processus de développement mathématique affronte une crise sévère, et fait l’expérience de périodes de stagnation et de déclin. »[14]

Pour surmonter cet état de chose lamentable, ils déclarent :

« Il n’y a qu’un moyen d’en sortir pour les mathématiques : une reconstruction consciente et planifiée, basée sur la dialectique matérialiste [la philosophie athéiste]. »[15]

Voilà une attitude vraiment scientifique, n’est-ce pas ? Car, il s’agit, en gros, de refaire le tout si cela ne s’agence pas à notre philosophie ! C’est ainsi que le voyaient Marx, Engles, Lénine, Staline et compagnie. Et c’est ainsi que le résumèrent ces communistes, en 1931 :

« Pour surmonter la crise dans les mathématiques actuelles, il est nécessaire de les reconstruire, par un travail patient et persistent, en ligne avec le socialisme … En procédant à partir de la théorie de Lénine … nous, en Union soviétique, allons reconstruire les sciences mathématiques… »[16] (emphase ajoutée)

C’est ce qu’ils ont fait. Et en plus, ils ont trouvé une façon, au moyen du Cheval de Troie de l’humanisme introduit dans les systèmes d’éducation, de répandre ces mêmes mathématiques et sciences matérialistes aux Etats-Unis et dans le reste du monde. Toute cette controverse communiste/capitaliste n’était qu’une ruse, une diversion, un leurre, une séduction, un écran de fumée devant ce que Satan était réellement en train d’accomplir dans le monde, c’est-à-dire, établir l’héliocentrisme et l’évolutionnisme si profondément dans les esprits de toutes les gens lettrées dans le monde que même le faible reste de ceux qui croient en la Bible n’oserait pas remettre en question le dieu « science » !

Satan a atteint son but à 99 %. Il a démontré sans l’ombre d’un doute qu’il a trompé, non seulement le monde non-chrétien qui ne prétend nullement rechercher la vérité dans la Bible, mais il a pu séduire également et très facilement le monde chrétien en son entier qui s’est affaissé depuis longtemps et a abandonné la Parole de Dieu concernant son géocentrisme.

Nous ne connaissons aucune église ou confession à nulle part qui n’ait été trompée à ce sujet. S’il y en a, elles ne se font pas voir ni entendre. Nous sommes pourtant sûrs qu’il y aura des millions de gens, à l’intérieur comme à l’extérieur des églises, ainsi que dans le reste du monde séculier et religieux, qui saisiront la portée de cette séduction et ses ramifications à mesure qu’elles seront dévoilées et qui seront très heureux de recevoir la Vérité !

D’autres millions, toutefois, préféreront se cantonner dans le mensonge et haïront la vérité… C’est ainsi. Il n’y a pas moyen d’y échapper, comme le démontre l’apôtre Paul, dans 2 Thessaloniciens 2:9-10 : « l’avènement du méchant … est selon l’efficace de Satan, en toute puissance, en prodiges et en miracles de mensonge ; 10Et en toute séduction d’iniquité, dans ceux qui périssent ; parce qu’ils n’ont pas reçu l’amour de la vérité, pour être sauvés. » La vérité, c’est que deux plus deux égalent quatre et qu’aucun pouvoir ne pourra changer cela. Einstein (avec beaucoup d’aide) a tenté de d’écarter la vérité de façon permanente et, à la manière dont fonctionne le système du monde, il y est presque parvenu.

Pourtant, le matériel d’Einstein contient tellement de séduction et de fausseté que nous serions bien chanceux de pouvoir trouver ne serait-ce qu’une once de vérité dans sa tonne de théories ! Les mathématiques (2+2=5) ont joué un rôle primordial dans le calcul de ses théories. Elles furent à ses théories ce que sont les œufs pour une omelette. Lisez le commentaire suivant provenant, non pas d’un critique, mais d’un des plus grands fans d’Albert Einstein qui le comprenait mieux que quiconque. À la fin de son livre, qui explique les idées d’Einstein et en fait l’éloge, Herr Reinchenbach écrivit :

« Le grand accomplissement d’Einstein consiste dans le fait que sa pensée est libre d’idées conventionnelles, qu’il n’hésita pas à enfreindre les plus anciennes lois naturelles de la science, les lois de la géométrie, et les remplacer par d’autres… ![17]

Arrêtons-nous à ça un instant. C’est une chose que de ne pas tenir compte des superstitions, des opinions non fondées, des hypothèses impraticables, des croyances traditionnelles, etc., si elles entrent en conflit avec la vérité, mais c’est une toute autre affaire que d’enfreindre « les plus anciennes LOIS naturelles de la science » ! Les LOIS de la science ne sont-elles pas supposées être véritables ? Personne ne peut se permettre d’enfreindre ces LOIS, de sortir quelque chose qui entre en conflit avec ces mêmes LOIS et appeler ses nouvelles idées « une nouvelle vérité » alors que c’est un mensonge, n’est-ce pas ?!

C’est pourtant ce qu’ils ont fait. Einstein fut le sauveur du système mondial construit sur le « copernicisme ». Ce système a été menacé à plusieurs reprises par l’échec répété d’expériences scientifiques visant à démontrer le mouvement de la Terre. Si l’on devait pour cela enterrer les LOIS scientifiques sous plusieurs camions de nouvelles mathématiques inventées et sorties tout droit d’un chapeau à lapins, eh bien, ainsi soit-il. Car, non seulement devait-on sauver le système, mais on devait aussi le protéger de toute attaque future. L’évolutionnisme sortait tout juste des toilettes universitaires et se mettait en position de s’imposer au monde entier. Satan fomentait soigneusement ses plans pour décocher sur la Bible sa vieille combinaison de crochets droite-gauche, pendant le vingtième siècle, même si, pour atteindre le but, l’on devait faire passer de pures insanités pour des produits du génie scientifique !

Mais comment Albert Einstein a-t-il pu enfreindre les LOIS de la géométrie ? N’en va-t-il pas du calcul de ses angles comme de 2+2=4 ? Pendant quelques deux mille ans, les noms et les valeurs demeurèrent inchangés, avant que le Dr Einstein et Cie constatent que leurs théories ne fonctionneraient pas selon la géométrie 2+2=4. Donc, ils l’ont changée pour une géométrie de type 2+2=5. Même s’il fut admis, à l’époque, que :

« …la cassure avec la géométrie euclidienne ébranla les fondements même de notre connaissance… »[18]

…l’establishment scientifique se rangea derrière et applaudit cette mutilation des absolus ! D’une seule voix, ils se mirent d’accord en ce que cette boucherie de la Vérité :

« …signifie une transition vers une connaissance d’un niveau plus élevé, aussi incompréhensible cette nouvelle connaissance puisse-t-elle paraître en premier lieu… »[19]

Ainsi, Einstein inventa une nouvelle géométrie anti-euclidienne qui lui permettrait, de même qu’au reste de l’establishment, d’exécuter ce qu’ils voulaient faire. Ou admettons plutôt qu’il « emprunta » principalement l’idée de Riemann et Minkowski et que cela s’avérait nécessaire pour « la nouvelle connaissance de niveau plus élevé ». Riemann avait dit :

« …que les trois angles d’un triangle ont ensemble plus de 180°, et que la circonférence et le diamètre d’un cercle ne sont pas en relation de pi=3.14… »[20]

La bonne vieille approche 2+2=5. Rappelez-vous que l’establishment scientifique était désespéré. On devait faire quelque chose. Plus la solution mathématique serait incompréhensible, mieux cela vaudrait. La meilleure explication pouvant aider à évincer la géométrie 2+2=4, était de prendre l’Espace qui offrait de si vastes dimensions que le triangle n’égalait plus 180°. Comment savaient-ils cela ? Ils ne le savaient pas, ils n’avaient qu’à le prendre pour acquis !

Il y a assez d’idées timbrées dans ce seul sujet pour faire perdre la tête à toute une armée de chercheurs de la vérité. Mais nous allons tout de même faire ressortir certaines questions soulevées par des gens qualifiés pour parler avec autorité sur le sujet. Vous verrez ainsi par vous-mêmes comment l’on a tordu et déformé les vérités absolues de la géométrie ; comment, en effet, on en a fait un 2+2=5 surréaliste pour s’agencer au monde irréel, par des mathématiciens de toutes espèces dans leur folle et futile tentative de rendre la Terre et tout l’univers différents de ce qu’en dit la Bible. D’abord, lisons une définition franche de la science de la géométrie :

« La notion fondamentale à la base de la géométrie et de toutes ses mesures est la distance. Aucune géométrie n’est possible sans que nous admettions la possibilité d’être en mesure de calculer la distance entre deux points, et, conséquemment, entre deux points sur des lignes différentes… »[21]

Donc, la géométrie est la science exacte servant à mesurer les distances entre divers points. Et, pendant deux mille ans, l’autorité finale en la matière était Euclide. Il la déchiffra en son entier et cela marchait. Pas de problème. Mais, s’il arriva que c’était facile d’appliquer les travaux d’Euclide aux distances couvrant la Terre, cela n’était pas aussi facile relativement aux distances dans le vaste espace. Ce n’est pas que cela ne pouvait fonctionner dans ces distances spatiales, mais les calculs géométriques d’Euclide ne donneraient pas les réponses que les astronomes anti-bibliques désiraient en vue de leur concept mathématique de l’univers. Comme, par exemple, un Big Bang vieux de vingt milliards d’années et de l’explosion de sa matière donnant les planètes, les étoiles, les comètes, les lunes, etc., ainsi que la vie ayant évolué accidentellement sur Terre, il y a quelque trois milliards d’années, et ainsi de suite.

La « nouvelle géométrie » leur donnerait ce dont ils avaient besoin comme distances. Et comment appelèrent-ils cette « nouvelle découverte » ? Carl Gauss, qui vécut de 1777 à 1855, et…

« …qui fut considéré comme le leader chez les mathématiciens de son époque … l’appela géométrie anti-euclidienne ou non-euclidienne, et ce dernier nom resta… »[22]

Un autre mathématicien, le professeur Nicolaus Lobatschewsky (1793-1856), était un vrai spécialiste qui ne travaillait pas avec les angles obtus, mais se concentrait seulement sur les angles aigus. Nicky se servit des idées non-euclidiennes pour formuler ses conclusions. Il étiqueta de manière très appropriée sa contribution à la révolution non-euclidienne : « Géométrie imaginaire ».

Et il y eut nombre d’autres « scientistes » à deux sous qui s’engagèrent dans ce nouveau jeu excitant visant à faire que deux plus deux égale cinq. Par exemple, Lombert arriva avec…

« …une surface sphérique imaginaire que, par la suite, Bertrami décrivit de façon analytique comme la géométrie d’une “sphère imaginaire” … On l’appelle aujourd’hui la pseudo-sphère. »[23]

La pseudo-sphère !

« … Bien sûr, cette figure n’est pas possible, mais en est une soi-disant imaginaire et, donc, de relation purement algébrique ou analytique… »[24]

En d’autres termes, une géométrie qui n’est pas possible en réalité, mais que l’on peut créer à partir de formules algébriques. C’est ce qu’il veut dire. Il y a une foule d’autres « scientifiques », avant et après la période ayant conduit à Einstein, qui contribuèrent de ceci ou de cela à la géométrie ayant envoyé Euclide aux orties. De grosses pointures comme Lorentz, Eddington, Riemann, Minkowski, Poincaré, etc., s’engagèrent dans ce processus de conversion. Il y eut aussi de petites pointures comme Hoel, Bolyai, Cayley, Klein, Epstein, etc.. En fin de compte :

« …la géométrie de Riemann-Minkowski est le fondement de la théorie de la relativité d’Einstein qui a fabriqué toutes ses équations expliquant l’univers physique en se basant sur cette géométrie non-euclidienne de Riemann [et Minkowski]… »[25]

Minkowski présenta …

« …une géométrie à quatre dimensions … Il fit du temps une quatrième coordonnée dans la détermination des conditions spatiales des corps et de leurs mouvements. Dans cette conception de la géométrie, l’espace en lui-même n’est rien, et le temps non plus ; mais les événements prennent place en une combinaison des deux appelée espace-temps. Comme s’en vante lui-même Minkowski : “Désormais, le temps en lui-même et l’espace en lui-même ne sont plus que des ombres, ils ne sont que deux aspects d’une façon unique et indivisible de coordonner les faits du monde physique”. »[26]

En clair, qu’est-ce que cela signifie ? Cela veut dire que la géométrie ne se réduisait plus à mesurer les distances entre deux points (coordonnées), mais ajoutait une quatrième coordonnée qui n’est pas un point dans l’espace, mais un point dans le temps. Or, comment peut-on mesurer un point dans le temps ? Personne ne le peut. Ce n’est que de la « fumisterie » mathématique. C’est d’ailleurs ainsi que Butterfield catalogua pareilles méthodes pseudo-mathématiques :

« …Minkowski, Einstein, Schwarzschild et Birkoff s’arrangent pour que leur fumisterie mathématique leur donne les “bonnes” réponses. »[27]

Et les « bonnes réponses » sont celles qui supportent la Théorie Générale d’Einstein, peu importe si la géométrie et toutes les autres formes de mathématiques absolues doivent se transformer en de petits elfes symboliques pour faire le travail. Et il n’y a pas que les maths qui furent tabassées par ces brutes scientifiques qui se sont permis de changer en mensonge la Vérité de Dieu. Comme nous allons le voir plus loin, la logique aussi est lacérée, au point de ne plus la reconnaître, par la Bande d’Einstein. En fait, il n’y a pas de domaine dans les entreprises effectuées par l’homme, au vingtième siècle, qui n’ait été pris à la gorge par les griffes d’acier froid du Relativisme.

Néanmoins, tout n’est pas perdu ! La seule arme qui puisse stopper cette descente dans la démence visant à se débarrasser de Dieu au moyen d’une fausse science, est encore disponible. Elle est prête à tirer et le cran de sûreté est enlevé. Il s’agit des Vérités de Dieu sur le sujet et sur tous les autres sujets. C’est la Parole de Dieu que rien ne peut changer et dont rien ne peut empêcher l’accomplissement. Einstein et sa Relativité (comme Darwin et son Évolutionnisme) sont des mensonges de A à Z. Il n’y a aucune vérité dans ça. Ce sont des cibles parfaites pour une couple de bombes/Vérité et ils sont condamnés au même titre que leur auteur, Satan le Séducteur.

Il ne s’agit pas d’y voir ici le stéréotype hollywoodien du prêcheur levant ses bras évangéliques au ciel. Oh, non ! Einstein et tous les mathématiciens à la 2+2=5 ont créé une contrefaçon de l’univers réel de Dieu. C’est un mensonge. Ce n’est pas réel. L’époque de la révélation des Vérités de Dieu et de l’exposition de cette contrefaçon approche, et rien ne pourra l’arrêter.

Et la contrefaçon évolutionniste de la vraie création de Dieu vient juste après dans la liste de Dieu. Il n’y a rien de scientifique au coeur de l’évolutionnisme. Rien de rien. C’est un gigantesque trompe-l’œil, une incroyable escroquerie, un mythe monumental, une séduction anti-scientifique, une pure imposture du début à la fin, exactement comme le copernicisme et tous les autres « ismes » jusqu’à nos jours.

Admettons franchement que changer la géométrie et lancer des choses telles que « le temps est une coordonnée, que les lignes parallèles se rencontrent, qu’il n’existe pas d’événements simultanés dans l’espace, que la mesure de l’espace dépend de la mesure du temps, que l’espace se courbe, que l’addition des trois angles d’un triangle dépasse 180°,» ainsi de suite, cela ressemble drôlement à appeler « noir » le blanc, et « blanc » le noir. Dans les termes divins, ça s’appelle changer la Vérité en mensonge. Point à la ligne.

Or, il y a une abondance de scientistes partout qui savent que ce gros sac de Relativité est un trompe-l’œil incohérent et inintelligible. Par exemple, après que plusieurs experts en matière d’astronomie eurent démoli tous les aspects du Relativisme dans un gros bouquin justement intitulé Le mythe Einstein, l’un d’eux conclut :

« Les lignes parallèles d’Euclide peuvent, par conséquent, aussi bien être parfaitement établies que n’importe quelle autre construction géométrique. »[28]

Se référant « …aux absurdes théories » de Riemann et autres, Callahan renchérit :

« Notre preuve est dès lors absolue … la géométrie d’Euclide est donc ainsi complètement affermie. »[29]

Alors, la Relativité d’Einstein est totalement dépendante de la géométrie non-euclidienne !

Bien qu’il n’y aurait pas de fin à tout ce qu’on pourrait ajouter, concluons ce chapitre sur les maths bidons. Ce qui est arrivé est si GROS et tellement FOU que seul Dieu est capable de l’éclaircir complètement ! Mais arrêtons-nous ici en sachant avec certitude que la preuve a été faite que les mathématiques, sous toutes leurs formes, ont été tordues et déformées, sans qu’on ne les reconnaisse plus, dans le but de soutenir un univers copernicien avec une Terre qui se meut. Autant cela est-il un fait avéré, autant il est sûr et factuel que les mathématiques absolues, pures et immaculées supporteront le système de Tycho Brahe, le système où la Terre demeure immobile.

Donc, dans un sens, il est impossible de régler la question car, des deux côtés, l’on arrivera à ses fins mathématiquement. Mais, dans un autre sens, il est possible de régler la question avec les mathématiques si quelqu’un refuse de s’adonner au genre de calculs mathématiques 2+2=5 et qu’il insiste pour utiliser les mathématiques 2+2=4.

_________________________________________________________

[1] Encyclopédie Britannica, Macropaedia, « Copernic » (Chicago, etc., 1976), Vol. 5, p. 145.

[2] N. M. Gwynnw, Einstein et la physique moderne, (London : Britons Catholic Library), non daté, p. 49.

[3] Ibidem.

[4] Ibidem, p. 64.

[5] Ibidem, p. 48.

[6] Herbert Dingle, La science à la croisée des chemins, (London : Martin Brian & O’Keeffe), 1972, p. 127.

[7] Richard Wurmbrand, Marx, le sataniste, collection des écrits de Marx à partir de ses années d’étude à Berlin, c.1818. Copie perdue.

[8] Dr Joseph Needham, « La théorie de Marx sur le procédé historique », La science à la croisée des chemins, (Londres : Frank Cass & Co., Ltée, 1971), p. 189.

[9] Ibidem.

[10] Ibidem, p. 188.

[11] Ibidem, p. 204.

[12] Ibidem, pp. 215-216.

[13] Ibidem, p. 223.

[14] Ibidem, p. 225.

[15] Ibidem.

[16] Ibidem, p. 229.

[17] Hans Reichenbach, De Copernic à Einstein, (H.Y. : Dover Publications, 1980), pp. 121, 122.

[18] Ibidem, p. 122.

[19] Ibidem.

[20] Ibidem, p. 114.

[21] R. Hazelett et D. Turner, ed., The Einstein Myth and The Ives Papers, (Old Greenwich, Conn., The Devin-Adain Co., Pub., 1979), p. 290.

[22] Ibidem, p. 278.

[23] Ibidem, p. 279.

[24] Ibidem, p. 280.

[25] Ibidem.

[26] Ibidem.

[27] Ibidem, p. 192.

[28] Ibidem, p. 290.

[29] Ibidem, pp. 286, 294.




D.137 – La Terre ne bouge pas – Partie 1

Par Roch Richer

Plus de 400 ans de séduction dénoncés !

La Bible a toujours dit la vérité.

Adaptation du livre

The Earth is not Moving

de Marshall Hall

PRÉFACE

Ce livre poursuit trois buts.

L’un de ces buts est de présenter un éventail de preuves qui amèneront les lecteurs, à la fin du livre, à savoir que la terre ne bouge pas.

Comme second but, nous voulons démontrer, par une réelle compréhension, comment la théorie qui veut que la terre tourne sur un axe et orbite autour du soleil a triomphé en dépit du manque évident de preuves quelconques pour la soutenir.

Le troisième but est de démontrer qu’en dénonçant ce chef-d’œuvre de séduction, l’on prouvera que les vérités de la Bible ne peuvent pas être vaincues et ne peuvent pas être toujours ignorées.

Vous trouverez les thèmes de ces trois buts sous des rubriques spécifiques. Ils seront également insérés sous d’autres rubriques quand ce sera approprié, surtout pour le thème reliant cette question à la Bible.

Le lecteur attentionné jugera si ces buts ont été atteints.

— Marshall Hall, BS, MA

PREMIÈRE PARTIE

La Bible dit que la Terre ne bouge pas !

« Alors Josué parla à l’Éternel, le jour où l’Éternel livra l’Amoréen aux enfants d’Israël, et il dit, en présence d’Israël : Soleil, arrête-toi sur Gabaon, et toi lune, sur la vallée d’Ajalon ! 13Et le soleil s’arrêta… » (Josué 10:12-13).

« …Le monde est ferme et ne chancelle point » (1 Chroniques 16:30).

« …la terre habitable est affermie, tellement qu’elle ne sera point ébranlée » (Psaume 93:1).

« Il étend l’Aquilon sur le vide, et il suspend la terre sur le néant » (Job 26:7).

LA BIBLE DIT QUE LA TERRE NE BOUGE PAS

On a enseigné au monde entier que la Bible se trompe sur ce point de la « science ». Et, bien entendu, il y a de nombreuses personnes, qui aiment et qui prennent la défense de la Bible, et qui tentent de contourner ce problème embarrassant en affirmant que, si Dieu a écrit ces Paroles de cette manière, c’est pour ne pas confondre les lecteurs pendant les siècles où ils croyaient que la Terre était affermie. « Dieu sait bien qu’elle bouge », disent ces gens-là, « mais Il l’a écrit ainsi pour éviter les problèmes… »

Il est malheureux qu’Il n’ait pas prévu le GROS PROBLÈME que cela causerait plus tard, n’est-ce pas ? Mais Dieu a-t-Il une si courte vue ?

On donne également d’autres excuses, parmi lesquelles « La Bible n’est pas un livre de science » fait bonne figure. Malheureusement, cette excuse populaire discrédite tous les miracles des Écritures, quand on y pense. Certains faits saillants des Écritures, comme La naissance virginale et La Résurrection ne s’avèrent pas très « scientifiques », n’est-ce pas ? Or, ils accompagnent le récit de la Création, le partage de la Mer Rouge et la guérison de la belle-mère de Pierre… Qu’en est-il donc ?

Alors soyons vraiment clairs et disons-le immédiatement sans ambages : nous n’avons pas besoin de nous excuser d’affirmer que l’enseignement de la Bible prône une Terre fixe. La Bible enseigne carrément que la Terre ne bouge pas et que soleil en fait le tour, et non vice-versa tel qu’on nous l’a enseigné. Comme l’a écrit un mathématicien :

« …la stabilité de la terre est clairement déclarée d’un bout à l’autre de l’Ancien Testament, tel un fait solide comme l’acier. »[1]

En réalité, non seulement n’y a-t-il aucune raison ici de s’excuser de l’engagement géocentrique[2] que prend la Bible, mais, par ce livre, nous avons pour dessein principal de montrer que les Écritures disent la vérité sur ce sujet (et, par extension, sur tous les sujets !) même si on a enseigné autre chose au monde entier.

En d’autres termes, les sujets qui suivent sont un exposé du mensonge le plus universellement enseigné et cru dans le monde d’aujourd’hui, c’est-à-dire, le mensonge que la « science » a prouvé que la Terre tourne quotidiennement sur un axe et exécute une orbite annuelle autour du soleil. Au revers de cet exposé, vous aurez la réalisation incontournable que la Bible constitue le résumé complet de TOUTE la vérité ; la réalisation que l’homme ne peut anéantir la vérité, qu’importe si chaque université, chaque bibliothèque et pratiquement toute personne un tant soit peu lettrée dans le monde la rejètent et croient aux mensonges.

Le Plan de Dieu est si parfait qu’Il a permis, et même ordonné, que des mensonges submergent Ses vérités au point que ces mensonges se sont répandus dans tous les domaines de la connaissance, du commerce et de la religion.

Ce n’est certes pas arrivé par accident — et fait même partie du Plan de Dieu — si le mythe de l’héliocentrisme[3] a séduit virtuellement le monde entier. Mais que dira le monde, une fois ce mythe dénoncé et exposé tel qu’il est ? Vers où les gens se tourneront-ils pour avoir la vérité, si ce n’est vers la Bible où le Dieu Créateur a consigné la vérité depuis longtemps sur ce sujet et sur tous les autres ?

Ce n’est pas par accident, mais bien dans le Plan parfait de Dieu qu’un exposé sur le mythe de l’héliocentrisme mène immédiatement et sans discontinuer à une dénonciation de la deuxième séduction la plus grande et la plus couronnée de succès que colporte la fausse science, et j’ai nommé l’Evolutionnisme. L’Évolutionnisme est un mythe contre-scientifique ne comportant pas la moindre parcelle de preuve factuelle dans le monde entier pour le soutenir. Il s’agit d’un mensonge de A à Z. Cependant, s’il a servi de merveilleuse arme contre la Bible, ses jours sont toutefois comptés, et son exposition ainsi que sa condamnation sont certaines. Le Dieu de la Vérité règne et Il est sur le point de le prouver !

La dénonciation de l’héliocentrisme en tant que séduction (suivie immédiatement de la dénonciation de la séduction de l’évolution) est l’amorce de l’apocalypse. Babylone tombera à la fin des temps, la Bible nous en fait la promesse (Apocalypse 14:18 et tout le chapitre 18, particulièrement au verset 2). Babylone signifie confusion. Dieu n’est pas l’auteur de la confusion (1 Corinthiens 14:33). C’est Satan. Donc, les séductions de Satan qui engloutissent les croyances du monde, dans tous les domaines, seront dénoncées et exposées à la lumière ; subséquemment et inévitablement, on révélera que la Parole de Dieu, enfin diffusée correctement, est la source première de toute vérité sur n’importe quel sujet.

Cela débute en effeuillant, couche après couche, le chef-d’œuvre de séduction de Satan. Ce chef-d’œuvre, c’est le mensonge que la Terre tourne sur un axe et orbite autour du soleil. Le processus d’effeuillage commence ici en établissant la position de la Bible sur le sujet, enseignant de façon claire et sans compromis que la Terre ne bouge pas. Ensuite, du second sujet jusqu’à la fin, nous verrons un compte-rendu historique de la perversion colossale de l’héliocentrisme et comment celui-ci a remporté autant de succès dans sa conquête et son usurpation de la place de la vérité biblique. Accompagnant tout cela, nous allons aussi examiner une variétés de raisons scientifiques et logiques démontrant pourquoi la Terre ne peut pas bouger et pourquoi la Bible est ainsi vengée et doit être reconnue comme le dépôt divin de toute vérité, tel qu’elle le déclare.

Voici donc une série d’Écritures qui parlent d’une Terre sans mouvement et d’un soleil en mouvement. Ce sont les Paroles du Dieu vivant qui ne peut mentir (Tite 1:2). Il a dit de Sa Parole :

« Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point » (Matthieu 24:35).

Vous pouvez gager votre vie là-dessus : c’est vrai !

Or, dès la première page de la Bible, il est clair que la Terre détient la position centrale dans les cieux (comme il est clair qu’il n’y a pas eu de processus d’évolution dans la Création). On nous dit, ici, que le Créateur a formé la Terre trois jours avant que ne soient créés le soleil, la lune et les étoiles. La Terre ne fut pas créée en train de tourner autour du soleil. Celui-ci n’était même pas encore là quand la Terre fut créée ! Lisez-le dans Genèse 1:13-19 :

« Ainsi fut le soir, ainsi fut le matin ; ce fut le troisième jour. 14Puis Dieu dit : Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue des cieux, pour séparer la nuit d’avec le jour, et qui servent de signes pour les saisons, et pour les jours, et pour les années ; 15Et qui soient pour luminaires dans l’étendue des cieux, afin d’éclairer la terre ; et il fut ainsi. 16Dieu donc fit deux grands luminaires, le plus grand luminaire pour dominer sur le jour, et le moindre pour dominer sur la nuit ; il fit aussi les étoiles. 17Et Dieu les mit dans l’étendue des cieux pour éclairer la terre, 18Et pour dominer sur le jour et sur la nuit, et pour séparer la lumière des ténèbres ; et Dieu vit que cela était bon. 19Ainsi fut le soir, ainsi fut le matin ; ce fut le quatrième jour. »

Vous noterez que la Bible dit, au verset 17, que Dieu les mit (Se référant au soleil, à la lune et aux étoiles) dans l’étendue des cieux, etc.. Maintenant, dans notre soi-disant système « solaire », nous n’avons que deux de ces éléments : le soleil et la lune. Nous savons que la lune bouge. Même les héliocentristes disent qu’elle bouge. Lorsque Dieu « la mit », de toute évidence, cela signifie qu’Il l’a mis en mouvement sur le tracé qu’elle suit, et que, s’Il a dit qu’Il « les mit dans l’étendue des cieux… » n’est- il pas aussi évident, grammaticalement parlant, qu’Il n’a pas mis le soleil sans mouvement à un endroit, à l’intention de la Terre, et les autres planètes qui tournent autour (comme on nous l’enseigne à tous et comme l’exige l’héliocentrisme), mais qu’Il a plutôt mis aussi le soleil en mouvement sur son tracé, exactement comme Il a mis la lune en mouvement sur son tracé ? N’oublions pas que Dieu a formé la Terre trois jours avant qu’Il ne forme le soleil, la lune et les étoiles.

Voyons maintenant Josué 10:12-13 :

« Alors Josué parla à l’Éternel, le jour où l’Éternel livra l’Amoréen aux enfants d’Israël, et il dit, en présence d’Israël : Soleil, arrête-toi sur Gabaon, et toi lune, sur la vallée d’Ajalon ! 13Et le soleil s’arrêta, et la lune aussi, jusqu’à ce que la nation se fût vengée de ses ennemis. Cela n’est-il pas écrit dans le livre du Juste ? Le soleil s’arrêta au milieu des cieux, et ne se hâta point de se coucher, environ un jour entier. »

Nous devons admettre qu’il aurait été plutôt trompeur de la part de Josué de dire au soleil d’arrêter sa course si celui-ci était déjà immobile. Il aurait pu tout aussi facilement crier : « Terre, arrête-toi, » si c’est la Terre qui bouge. Ce serait étrangement embrouillant de la part de Dieu, par Son Saint-Esprit de Vérité, d’inspirer des Paroles qui disent clairement quelque chose tout en signifiant le contraire. Il nous affirme ne pas être l’auteur de la confusion et qu’Il ne peut pas mentir. Donc, nous ne voyons pas comment ces Paroles signifieraient autre chose que ce qu’elles disent en réalité.

Et ce qu’elles disent, c’est que le soleil bouge et que Josué lui a dit d’arrêter sa course !

N’oublions pas non plus la part de la lune dans ce verset, au niveau grammatical, s’entend. Il est dit que Josué commanda aussi à la lune de s’arrêter, et elle demeura immobile. Josué commanda aux deux d’un même souffle ! De toute évidence, il acceptait comme un fait établi que la lune à qui il parla était un globe en mouvement, donc, il n’y a aucune raison de croire qu’il n’acceptait pas comme un fait établi le mouvement du soleil quand il lui parla. Il commanda aux deux de stopper leur mouvement, c’est-à-dire, d’arrêter leur course !

Martin Luther et tous les chrétiens vivant au temps de Copernic soutenaient ces versets et s’accordaient à croire que le soleil bouge. Pourquoi l’Église a-t-elle laissé tomber sa position par la suite ? Parce qu’elle croyait que la science avait prouvé le mouvement de la Terre. Mais tel n’était pas le cas, ce que nous examinerons minutieusement dans un chapitre subséquent. Voyons d’autres Écritures. Homme selon le cœur de l’Éternel, David a chanté un psaume de louange qui dit que…

« Tremblez devant lui, vous, toute la terre. Le monde est ferme et ne chancelle point » (1 Chronique 16:30).

Salomon, fils de David rempli de par Dieu du don d’une sagesse surnaturelle, a écrit :

« Le soleil se lève, et le soleil se couche, et il soupire après le lieu d’où il se lève de nouveau » (Ecclésiaste 1:5).

Le soleil se lève, puis il se couche pour aller rejoindre l’emplacement d’où il se lève à nouveau… Cela ne ressemble-t-il pas à du mouvement, ça ? Il n’y pas d’erreur à savoir ce que dit la Bible. Le soleil, d’après elle, bouge ! Et vous savez ce que le prophète poids-lourd, Ésaïe, représente dans le Livre de Dieu. Lisez ceci :

« Et Ésaïe répondit : Ceci te sera, de la part de l’Éternel, le signe que l’Éternel accomplira la parole qu’il a prononcée : L’ombre avancera-t-elle de dix degrés, ou reculera-t-elle de dix degrés ? 10Et Ézéchias dit : C’est peu de chose que l’ombre avance de dix degrés ; non, mais que l’ombre rétrograde de dix degrés. 11Et Ésaïe, le prophète, cria à l’Éternel, qui fit rétrograder de dix degrés l’ombre, par les degrés qu’elle avait descendus sur le cadran d’Achaz » (2 Rois 20:9-11).

Rien de moins que de faire reculer le cadran ! Mais Ésaïe ne dit pas ce qui est en mouvement, ici. Alors bien des gens peuvent spéculer à tort sur ce verset. C’est sans aucun doute pourquoi Dieu n’a pas hésité à répéter cet incident dans une autre partie des Écritures et à clarifier tout doute quant à ce qui bougea (soit le soleil, soit la Terre) et fit en sorte que l’ombre recule sur les degrés du cadran. Notez-le :

« Et ce signe t’est donné par l’Eternel, pour faire voir que l’Eternel accomplira cette parole qu’il a prononcée ; 8Voici, je m’en vais faire retourner l’ombre des degrés par lesquels elle est descendue au cadran d’Achaz, de dix degrés en arrière avec le soleil ; et le soleil retourna de dix degrés par les degrés par lesquels il était descendu » (Ésaïe 38:7-8).

Clair, n’est-ce pas ? C’est le soleil qui est monté de dix degrés et qui a ensuite reculé de dix degrés. Puis, il a remonté à nouveau les dix degrés. Nous parlons ici d’un véritable miracle ! Tout ça parce qu’Ésaïe « cria à l’Éternel » ! Cela signifierait que Dieu eût à remonter tout le système « solaire », ou, du moins, le soleil et la lune.

Il est étrange que certaines personnes puissent croire et accepter cela, ainsi que tous les autres centaines de miracles de la Bible comme étant vrais et l’expression naturelle de l’amour, la vérité et la puissance de Dieu, mais que d’autres gens pensent qu’il faut être retardé pour croire à de telles choses.

Et il y a ceux qui vont de l’un à l’autre, alors qu’avant de se rendre compte de quelle sorte de vieille huile de fond de canne intellectuelle se constitue l’establishment scientifique, ils pensaient qu’il fallait être absolument idiot pour croire à ces miracles de la Bible. Mais il y a des centaines de millions de gens, partout dans le monde, qui sont prêts à être détrompés, prêts à adopter la vérité de Dieu et prêts à se tourner vers la Bible prouvée, et ce, en un tour de main.

Il y a probablement aussi ceux qui, plus nombreux encore, essaieront de se tenir quelque part au centre, prêts à prendre un bord ou l’autre. Beaucoup de gens croient à ces miracles quand ils sont jeunes et « non-éduqués » pour les rejeter ensuite, quand ils sont plus vieux et plus « sages ». Et, bien sûr, bon nombre grandissent en rejetant la Bible, puis, un beau jour, se retournent et l’adoptent du fond du cœur.

Il est étonnant que ceux qui croient vraiment que la Bible est la pure vérité, toute la vérité, rien que la vérité soient si peu nombreux. Car, tout particulièrement en ce siècle-ci, il s’est érigé un endoctrinement croissant, sophistiqué et répandu partout, pour croire que les personnes éduquées recherchent la « science » afin d’obtenir la vérité, et que seule une petite poignée de fanatiques religieux restent encore collés sur la Bible ou à un concept quelconque de performances miraculeuses de la part de Dieu. Le bombardement de la propagande anti-biblique est incessant partout où l’on va. L’éprouvette et les écoles (qui rejetèrent Dieu et la Bible des programmes d’études, il y a de nombreuses années) ont suivi les chemins du diable. Mais vous savez quoi ? La Vérité est la Vérité, et Dieu, qui a stoppé la course du soleil pour Josué et l’a fait reculer de dix degrés pour Ésaïe, est capable de tout retourner sens dessus-dessous et défaire toutes les œuvres de Satan si rapidement que la tête va nous tourner, où que nous soyons dans le monde !

Lisez le chapitre 18 de l’Apocalypse de Jésus-Christ, si vous voulez voir la rapidité et l’entièreté avec lesquelles Dieu va bouleverser le système mondial fondé sur les séductions de Satan. IL est DIEU et SA PAROLE est SA PAROLE ! Toute l’humanité va finir par comprendre ces deux faits inéluctables et les recevront avec joie ou les rejetteront volontairement. Il n’y a pas d’entre-deux, pas de position sur la ligne blanche du milieu que l’on pourra tenir bien longtemps.

Du fait que SA PAROLE dit avec tant de clarté que c’est le soleil qui se meut et non la Terre, et parce que la presque totalité du monde entier — incluant Ses Saints dans Son Église — a été portée à croire le monde au lieu de Sa Parole en cette matière, DIEU va certainement dénoncer le mensonge de l’héliocentrisme (et du mythe de l’évolution à ses talons) et ainsi détruire la fausse idole de la science moderne de l’homme. Cette dénonciation précédera le coup d’envoi de la Chute de Babylone, alors que toutes les séductions de Satan seront révélées et que tous les peuples de la terre entendront l’Évangile de Jésus-Christ et recevront ou non l’amour de la Vérité.

Voyons un autre verset des Écritures à propos d’une Terre qui ne bouge pas. Dans le livre de Job, nous lisons :

« Il étend le septentrion sur le vide, il suspend la terre sur le néant » (Job 26:7).

Pas d’orbite, pas « d’axe », pas de champ de gravité, rien. Voici maintenant Job qui parle du Dieu tout-puissant qui…

« …parle au soleil, et le soleil ne se lève pas… » (Job 9:7).

Le prophète Habacuc parla du jour remarquable où Josué, grand homme à la foi sans bornes fit appel à Dieu et…

« Le soleil, la lune s’arrêtent dans leur demeure… » (Habacuc 3:11).

Ésaïe a écrit…

« …le soleil s’obscurcira dès son lever… » (Ésaïe 13:10).

Psaume 93:1 :

« L’Éternel règne, il est revêtu de majesté ; l’Éternel est revêtu de force, il en est ceint ; aussi le monde est ferme et ne chancelle point. »

Psaume 104:19 :

« Il a fait la lune pour marquer les temps ; le soleil connaît son coucher. »

Psaume 19:2, 5-7 :

« Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue fait connaître l’œuvre de ses mains … 5Là, il a dressé un pavillon pour le soleil. 6Et lui, il est comme un époux sortant de sa chambre nuptiale ; il se réjouit, comme un héros, de parcourir la carrière. 7Il part de l’un des bouts des cieux, et son tour s’achève à l’autre bout ; et rien ne se dérobe à sa chaleur. »

La Bible enseigne donc que la Terre ne tient sur rien, qu’elle est fixée à un endroit précis et ne peut être ébranlée ou remuée, et que le soleil circule autour sur son propre orbite, chaque jour. Que les gens croient que la Bible est la Parole de Dieu et, par conséquent, LA Vérité, ou bien qu’ils ne croient pas encore que ce soit le cas, à ce moment-ci, n’est pas le point mis en cause, ici. Ce qui est en cause, c’est qu’il n’y a aucun doute quant au fait que la Bible enseigne véritablement que la Terre est une sphère stationnaire, fixe, immuable, sans mouvement et unique autour de laquelle tourne le soleil, à chaque vingt-quatre heures… l’exact opposé de ce que la « science » enseigne au monde entier.

L’un ou l’autre a raison. Il est évident que les deux ne peuvent être vrai ! Et, en plus des Écritures que nous avons vues, il y a, bien sûr, des douzaines d’autres références bibliques disant que le soleil se lève et se couche, monte dans le ciel et descend, etc.. Comme l’a rédigé un écrivain :

« …il est évident que le géocentrisme et la Parole inhérente des Écritures sont étroitement liés. »[4]

Donc, lorsque l’on rassemble tous ces morceaux, n’importe qui peut constater qu’il n’y a place à aucun compromis quant au fait que la Bible enseigne que la Terre est immuable et que le soleil tourne autour. C’est ce qu’elle enseigne ! Mais ce que nous devons maintenant comprendre, c’est qu’il n’y a pas besoin de faire de compromis ! Il existe d’abondantes preuves démontrant que l’héliocentrisme est un mythe anti-scientifique n’ayant pas lui-même la moindre preuve pour soutenir ses affirmations.

Alors, il est plus que temps d’arriver à un règlement de comptes entre ces deux systèmes, une fois pour toutes. La « science » de l’homme contre la science de la Bible ! L’une est la Vérité, l’autre est une supercherie. Le monde croit depuis longtemps que cet affrontement est terminé et que la « science » de l’homme l’a remporté et ne sera jamais défiée. Ce que l’on ne réalise pas, c’est que la « science » de l’homme (et toutes les philosophies humanistes qui en dépendent) peut être anéantie complètement avec un seul boulet bien dirigé sur le mythe de l’héliocentrisme ! L’héliocentrisme est le talon d’Achille de tous les « ismes » du monde empêchant les gens de savoir que la Bible est la Vérité inhérente sur tous les sujets et que toute croyance contredisant cette source est un mensonge.

En d’autres termes, abattons l’héliocentrisme et l’on prouvera que la Bible est absolument ce qu’elle dit être, c’est-à-dire, la Parole infaillible de Dieu ! Et cette réalité se fera de plus en plus évidente à mesure que nous avancerons dans la suite. En effet, une compréhension de base de la position fondamentale qu’occupe l’héliocentrisme en rapport avec la « connaissance » moderne de l’homme aboutira inévitablement à la conclusion que sa dénonciation en tant que supercherie certifiera automatiquement que la Bible est la source de toute Vérité. Pas moyen d’y échapper !

Parmi je ne sais combien d’hommes bien-pensants, le général de Peyster constata la réalité de cette étonnante, mais inéluctable conclusion quelque cent ans auparavant. Le général, également docteur en littérature, physicien et avocat, parla d’une discussion sur la 7e édition d’une conférence du Professeur Schoepffer intitulée La Terre tient ferme. Quelqu’un de l’assistance fit cette remarque :

« Si Schoepffer a raison, cela établit la véracité littérale de la Bible. »[5]

À cette observation, le général enregistra la réplique d’une autre personne présente à la discussion :

« Rem acu tegitisti ! — vulgairement traduit par « vous lui avez enfoncé le dernier clou dans la tête ! »[6]
C’est le même clou et la même tête, et bien davantage ! L’exposition de l’héliocentrisme comme mythe anti-scientifique, canular illogique et gros mensonge épais est une façon sûre et certaine de certifier que la Bible est la source de toute Vérité. Pourriez-vous rêver d’un meilleur but dans la vie ?

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[1] Prof. James Hanson, La Bible et le géocentrisme, Bulletin de la Société Tychonienne, Spring, 1990, Cleveland, Ohio, No 53, p. 13.

[2] Géocentrisme : (Geo, terre) Phénomène naturel par lequel la Terre est au centre de l’Univers et que le Soleil ainsi que tous les autres astres tournent autour d’elle.

[3] Héliocentrisme : (Helios, soleil) Théorie fausse qui avance que la Terre et les planètes de notre système tournent autour du soleil.

[4] Professeur Hanson, Tychonian Bulletin, Sunmer, 1989, p. 21.

[5] The Earth Stands Fast (La Terre tient ferme), conférence livrée par le Professeur C. Schoepffer, septième édition, publiée à Berlin, en 1868. Traduite et éditée par le Général J. Watts de Peyster, avec ajout de notes et de suppléments de Frank Allaben, historiographe et scientiste. (New York : Charles H. Ludwig, imprimeur, 1900), p. 32.

[6] Ibidem, Remarques d’Introduction.