D.381 – Un monde plein de livres

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Par Joseph Sakala

Après toutes les choses que Jésus a faites lors de Sa venue, l’apôtre Jean a écrit : « Il y a encore beaucoup d’autres choses que Jésus a faites, et si elles étaient écrites en détail, je ne pense pas que le monde même pût contenir les livres qu’on en écrirait. Amen » (Jean 21:25). Il est difficile de comprendre comment il se pourrait qu’une biographie littéralement complète des travaux de Christ puisse devenir une librairie capable de remplir le monde. Cependant, nous devrions réaliser que Ses travaux ne se sont pas terminés lorsqu’Il est retourné au ciel. D’ailleurs, elles n’ont pas commencé seulement qu’à partir du moment où Il est venu sur terre. N’oublions pas qu’Il a créé toutes choses. Les événements qui ont suivi Ses trente-trois ans sur terre n’étaient que les débuts de ce que Jésus a accompli et enseigné depuis le commencement. Lorsqu’Il priait, ce n’était que pour les oreilles de Ses douze disciples.

Dans une de Ses prières, Jésus a déclaré à Son Père : « Sanctifie-les par ta vérité ; Ta parole est la vérité. Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde. Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité. Or, je ne prie pas seulement pour eux ; mais aussi pour ceux qui croiront en moi par leur parole ; afin que tous soient un, comme toi, ô Père, tu es en moi, et moi en toi ; afin qu’ils soient aussi un en nous ; pour que le monde croie que c’est toi qui m’as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un, comme nous sommes un, (Moi en eux, et Toi en Moi), afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé, et que tu les aimes, comme tu m’as aimé. Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde » (Jean 17:17-24).

Lorsqu’Il a envoyé le Saint-Esprit, ce fut afin que chaque croyant sache que si : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi, » nous dit Paul, dans Galates 2:20. Et que par Son Esprit, Christ pouvait facilement accomplir Sa promesse en : « leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:20). Il a aussi promis qu’Il : « bâtirai[t] Son Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle. » (Matthieu 16:18). Et dans cette Église, chaque membre : « …est Son corps, et la plénitude de Celui qui remplit tout en tous » (Éphésiens 1:23).

Ainsi, la vie et le travail de chaque véritable croyant est, dans un sens, une extension de la vie et du travail de Christ Lui-même en nous, faisant ainsi une série de biographies écrites en tous les chrétiens. En effet, l’apôtre Paul répète à ses chrétiens convertis : « Vous êtes vous-mêmes notre lettre, écrite dans nos cœurs, connue et lue par tous les hommes ; car il est évident que vous êtes une lettre de Christ, due à notre ministère, écrite non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant ; non sur des tables de pierre, mais sur les tables de chair, celles du cœur. Or, c’est par Christ que nous avons une telle confiance devant Dieu » (2 Corinthiens 3:2-4). Donc, chacune de nos vies devient un de ces livres sur les choses que Jésus a accomplies avec nous. Ne réalisez-vous pas comment votre livre est important et digne de notre divin Biographe ?

Donc, il faut aimer Sa Parole comme David le déclare, dans Psaume 119:97-99 : « Oh ! combien j’aime ta loi ! C’est ce dont je m’entretiens tout le jour. Tu me rends plus sage que mes ennemis par tes commandements ; car ils sont toujours avec moi. J’ai passé en prudence tous ceux qui m’avaient enseigné, parce que tes témoignages sont mon entretien. » Cette déclaration émotionnelle jaillit de la Parole de Dieu tout comme : « Que ta parole est douce à mon palais ! Plus douce que le miel à ma bouche. Tes ordonnances me rendent intelligent, c’est pourquoi je hais toute voie de mensonge » (Psaume 119:103-104).

Précédemment, dans le Psaume 19, David commença par une louange : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue fait connaître l’œuvre de ses mains. Le jour parle au jour, et la nuit enseigne la nuit. Ce n’est pas un langage, ce ne sont pas des paroles dont la voix ne s’entende pas. Leur voix se répand par toute la terre, et leurs paroles jusqu’aux extrémités du monde. Là, il a dressé un pavillon pour le soleil. Et lui, il est comme un époux sortant de sa chambre nuptiale ; il se réjouit, comme un héros, de parcourir la carrière. Il part de l’un des bouts des cieux, et son tour s’achève à l’autre bout ; et rien ne se dérobe à sa chaleur. La loi de l’Éternel est parfaite, elle restaure l’âme ; le témoignage de l’Éternel est sûr, il donne de la sagesse aux simples » (Psaume  19:2-7).

Et il termine sa louange en déclarant : « Les ordonnances de l’Éternel sont droites, elles réjouissent le cœur ; le commandement de l’Éternel est pur, il éclaire les yeux. La crainte de l’Éternel est pure, elle subsiste à perpétuité ; les jugements de l’Éternel ne sont que vérité, ils sont tous également justes. Ils sont plus désirables que l’or, et que beaucoup d’or fin ; plus doux que le miel, que ce qui découle des rayons de miel » (Psaume 19:9-11). Ce Psaume se concentre sur les effets pratiques que la Parole de Dieu peut avoir sur le lecteur, afin de lui donner la capacité de porter un témoignage puissant. Dans Psaume 119:98, David dit : « Tu me rends plus sage que mes ennemis par tes commandements ; car ils sont toujours avec moi. » Et, dans Psaume 119:99, il déclare : « J’ai passé en prudence tous ceux qui m’avaient enseigné, parce que tes témoignages sont mon entretien. » Dans Psaume 119:100, il confirme avec fermeté : « Je suis plus entendu que les anciens, parce que j’ai gardé tes commandements. »

Dans la vie du croyant, la joie qui lui vient par l’amour et la douce saveur de la Parole de Dieu produit une assurance qui se traduit dans son cœur par la sanctification du Seigneur Dieu. « Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs, » nous dit le chef des apôtres, dans 1 Pierre 3:15-16.

« En effet, nos armes de guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu, pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ ; et nous sommes prêts à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète » (2 Corinthiens 10:4-6). Nous devrions cependant être plus engagés envers Dieu afin de nous détourner du mal. Comme David le disait si bien : « J’ai détourné mes pas de tout mauvais chemin, afin d’observer ta parole. Je n’ai pas dévié de tes ordonnances ; car c’est toi qui m’as enseigné » (Psaume 119:101-102). David déclare également un peu plus loin, dans Psaume 119:104-106 : « Tes ordonnances me rendent intelligent, c’est pourquoi je hais toute voie de mensonge. Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier. J’ai juré, et je le tiendrai, d’observer les ordonnances de ta justice. »

Dans Psaume 85:5-10, David demande : « Rétablis-nous, ô Dieu de notre salut, et fais cesser ton indignation contre nous ! Seras-tu toujours courroucé contre nous ? Feras-tu durer ta colère d’âge en âge ? Ne reviendras-tu pas nous rendre la vie, afin que ton peuple se réjouisse en toi ? Fais-nous voir ta bonté, ô Éternel, et accorde-nous ta délivrance ! J’écouterai ce que dit Dieu, l’Éternel, car il parlera de paix à son peuple et à ses bien-aimés, afin qu’ils ne retournent plus à la folie. Oui, son salut est près de ceux qui le craignent, afin que la gloire habite dans notre terre. » Dans la Bible, le chiffre huit semble être associé à un nouveau commencement, une nouvelle vie, une résurrection ou renouveau.

Le chiffre sept est le nombre de la plénitude et du repos, avec la semaine de sept jours utilisée depuis la semaine de recréation. La résurrection de Notre-Seigneur Jésus, qui ne peut plus jamais mourir, fut constatée le huitième jour, c’est-à-dire, le premier jour de la semaine. Il est alors significatif que huit rétablissements spirituels sont décrits dans l’Ancien Testament. Sous Moïse, sous Samuel, sous Élie, sous Asa, sous Ezéchias, sous Josué, sous Esdras et sous Néhémie. Encore plus significatif, cependant, c’est que chaque rétablissement fut centré autour de la Parole de Dieu. Par exemple, le premier fut fondé sur la loi donnée au pied du mont Sinaï. « Et Moïse prit la moitié du sang, et le mit dans les bassins, et il répandit l’autre moitié sur l’autel. Puis il prit le livre de l’alliance, et il le lut au peuple qui l’écoutait et qui dit : Nous ferons tout ce que l’Éternel a dit, et nous obéirons » (Exode 24:6-7).

Ensuite, beaucoup plus tard : « Samuel devenait grand, et l’Éternel était avec lui, et il ne laissa tomber à terre aucune de ses paroles. Et tout Israël, depuis Dan jusqu’à Béer-Shéba, connut que Samuel était établi prophète de l’Éternel. Et l’Éternel continua d’apparaître à Silo ; car l’Éternel se manifestait à Samuel, à Silo, par la parole de l’Éternel » (1 Samuel 3:19-21). Or, la parole de Samuel était pour tout Israël. Mais éventuellement, tout Israël se lamenta auprès du Seigneur. « Or, depuis le jour où l’arche de l’Éternel fut déposée à Kirjath-Jearim, il se passa un long temps ; et il y avait vingt ans de cela, lorsque toute la maison d’Israël soupira après l’Éternel. Et Samuel parla à toute la maison d’Israël, en disant : Si vous retournez de tout votre cœur à l’Éternel, ôtez du milieu de vous les dieux étrangers et les Ashtharoth, et rangez votre cœur à l’Éternel, et servez-le lui seul, et il vous délivrera de la main des Philistins » (1 Samuel 7:2-3).

En analysant tous les autres rétablissements, nous apprenons qu’ils furent tous fondés sur la réception et l’acceptation de la Parole de Dieu. Le dernier fut sous Néhémie. « Et la race d’Israël se sépara de tous les étrangers ; et ils se présentèrent, confessant leurs péchés et les iniquités de leurs pères. Ils se levèrent donc à leur place, et on lut dans le livre de la loi de l’Éternel leur Dieu, pendant un quart de la journée, et pendant un autre quart, ils firent confession, et se prosternèrent devant l’Éternel leur Dieu » (Néhémie 9:2-3). Il y avait d’autres ingrédients attachés à ces rétablissements, mais la Parole de Dieu en fut toujours la fondation et il ne pouvait y avoir aucune alliance ou rétablissement durable sans la Parole de Dieu.

Voilà pourquoi il est très important de nos jours, alors que le besoin d’un rétablissement est si nécessaire, que nous retournions à une étude sérieuse des Saintes Écritures, à l’obéissance de Sa Parole, ainsi qu’à la croyance de tout ce qui est écrit dans la Bible. Dans 2 Chroniques 14:11-12, nous lisons : « Alors Asa cria à l’Éternel son Dieu, et dit : Éternel ! Tu ne fais point de différence pour aider, que l’on soit nombreux ou sans force ! Aide-nous, Éternel, notre Dieu ! car nous nous sommes appuyés sur toi, et nous sommes venus en ton nom contre cette multitude. Tu es l’Éternel, notre Dieu : que l’homme ne prévale pas contre toi ! Et l’Éternel frappa les Éthiopiens devant Asa et devant Juda ; et les Éthiopiens s’enfuirent. »

Asa fut un des meilleurs rois parmi les rois de Juda. Il était l’arrière-petit-fils de Salomon et sa prière est un beau modèle montrant comment un serviteur de Dieu doit prier lorsque tout est contre lui. « Or Asa avait une armée de trois cent mille hommes de Juda, portant le grand bouclier et la lance, et de deux cent quatre-vingt mille de Benjamin, portant le petit bouclier et tirant de l’arc, tous vaillants guerriers. Mais Zérach, l’Éthiopien, sortit contre eux avec une armée d’un million d’hommes, et de trois cents chars ; et il vint jusqu’à Marésha … Alors Asa cria à l’Éternel son Dieu, et dit : Éternel ! Tu ne fais point de différence pour aider, que l’on soit nombreux ou sans force ! Aide-nous, Éternel, notre Dieu ! car nous nous sommes appuyés sur toi, et nous sommes venus en ton nom contre cette multitude. Tu es l’Éternel, notre Dieu : que l’homme ne prévale pas contre toi ! Et l’Éternel frappa les Éthiopiens devant Asa et devant Juda ; et les Éthiopiens s’enfuirent » (2 Chroniques 14:8-9, 11-12).

La Bible contient plusieurs exemples du même genre. Dans Genèse 14:8-14, nous lisons : « Alors le roi de Sodome, le roi de Gomorrhe, le roi d’Adma, le roi de Tseboïm, et le roi de Béla, qui est Tsars, sortirent, et rangèrent leurs troupes en bataille contre eux dans la vallée de Siddim, contre Kedor-Laomer, roi d’Élam, Tideal, roi des nations, Amraphel, roi de Shinear, et Arjoc, roi d’Ellasar ; quatre rois contre cinq. Or, il y avait dans la vallée de Siddim beaucoup de puits de bitume. Et le roi de Sodome et celui de Gomorrhe s’enfuirent, et y tombèrent ; et ceux qui échappèrent, s’enfuirent vers la montagne. Alors ils prirent toutes les richesses de Sodome et de Gomorrhe et tous leurs vivres, et s’en allèrent. Ils prirent aussi Lot, fils du frère d’Abram, qui demeurait dans Sodome, et tout son bien, et ils s’en allèrent. Et un fugitif vint l’annoncer à Abram, l’Hébreu. Or il demeurait aux chênes de Mamré l’Amoréen, frère d’Eshcol, et frère d’Aner, qui avaient fait alliance avec Abram. Et quand Abram eut appris que son frère avait été fait prisonnier, il arma trois cent dix-huit de ses fidèles, nés dans sa maison, et poursuivit ces rois jusqu’à Dan. »

Il y avait aussi l’histoire de Gédéon, dans Juges 7:7 : « Alors l’Éternel dit à Gédéon : Je vous délivrerai par ces trois cents hommes, qui ont lapé l’eau, et je livrerai Madian entre tes mains. Que tout le peuple s’en aille, chacun chez soi. » Et, dans Juges 8:10-11 : « Or, Zébach et Tsalmuna étaient à Karkor, et leurs armées avec eux, environ quinze mille hommes, tout ce qui restait de l’armée entière des fils de l’Orient ; car il y avait cent vingt mille hommes, tirant l’épée, qui étaient tombés. Et Gédéon monta par le chemin de ceux qui habitent sous les tentes, à l’orient de Nobach et de Jogbéha, et défit l’armée qui se croyait en sûreté. »

Et comment oublier le combat du roi Ézéchias contre Sanchérib, dans 2 Rois 19:14-19 ? « Or quand Ézéchias eut reçu la lettre de la main des messagers, et qu’il l’eut lue, il monta à la maison de l’Éternel ; et Ézéchias la déploya devant l’Éternel. Puis Ézéchias fit sa prière à l’Éternel et dit : Éternel, Dieu d’Israël, qui sièges entre les chérubins, toi seul, tu es le Dieu de tous les royaumes de la terre ; c’est toi qui as fait les cieux et la terre. Éternel, incline ton oreille et écoute ! Éternel, ouvre tes yeux et regarde ! Écoute les paroles de Sanchérib, de celui qu’il a envoyé pour insulter le Dieu vivant. Il est vrai, ô Éternel, que les rois d’Assyrie ont ravagé les nations et leurs pays, et qu’ils ont jeté leurs dieux au feu ; car ce n’étaient pas des dieux, mais l’ouvrage des mains de l’homme, du bois et de la pierre ; aussi les ont-ils détruits. Maintenant donc, ô Éternel, notre Dieu, je te prie, délivre-nous de la main de Sanchérib, et que tous les royaumes de la terre sachent que c’est toi, ô Éternel, qui es le seul Dieu ! » Dieu a-t-Il entendu la prière d’Ézéchias ? Regardons au verset 35 : « Or, cette même nuit-là, un ange de l’Éternel sortit et frappa dans le camp des Assyriens cent quatre-vingt-cinq mille hommes ; et, quand on se leva le matin, voici c’étaient tous des corps morts. »

Le roi David a gagné plusieurs combats durant son règne, mais nul ne fut aussi grand que celui contre Goliath. Dans 1 Samuel 17:40-45, nous lisons : « Mais il prit en sa main son bâton, et choisit dans le torrent cinq cailloux bien polis, et les mit dans la panetière de berger qu’il avait sur lui, et dans sa poche ; et, sa fronde à la main, il s’approcha du Philistin. Le Philistin vint aussi, et s’approcha de David ; et l’homme qui portait son bouclier marchait devant lui. Alors le Philistin regarda, et vit David, et le méprisa ; car c’était un jeune homme, blond et beau de visage. Et le Philistin dit à David : Suis-je un chien que tu viennes contre moi avec des bâtons ? Et le Philistin maudit David par ses dieux. Le Philistin dit encore à David : Viens vers moi, et je donnerai ta chair aux oiseaux du ciel et aux bêtes des champs. Et David répondit au Philistin : Tu viens contre moi avec l’épée, la lance et le javelot ; mais moi, je viens contre toi au nom de l’Éternel des armées, du Dieu des armées d’Israël, que tu as insultées. » Imaginez ce jeune homme plein de confiance qui se présente devant ce monstre et l’insulte en plus !

Dans 1 Samuel 17:46-49, David lui dit : « Aujourd’hui l’Éternel te livrera entre mes mains ; je te tuerai, je t’ôterai la tête, et je donnerai aujourd’hui les cadavres du camp des Philistins aux oiseaux des cieux et aux animaux de la terre ; et toute la terre saura qu’Israël a un Dieu ; et toute cette assemblée saura que l’Éternel ne délivre point par l’épée, ni par la lance ; car la bataille est à l’Éternel, qui vous livrera entre nos mains. Et comme le Philistin, s’étant levé, venait et s’avançait à la rencontre de David, David se hâta, et courut vers la ligne de bataille à la rencontre du Philistin. Alors David mit la main à sa panetière, en prit une pierre, la lança avec sa fronde, et frappa le Philistin au front ; et la pierre s’enfonça dans son front ; et il tomba le visage contre terre. » Et s’en fut terminé de Goliath ! Les serviteurs de Dieu n’ont pas besoin d’une majorité pour gagner contre le péché et Satan car, si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?

C’est la clé de toutes nos batailles ; nous avons besoin de demander le secours de Dieu pour combattre pour nous et Dieu le fera si nous sommes d’abord de Son côté. C’était le message du prophète Azaria à Asa. « Alors l’Esprit de Dieu fut sur Azaria, fils d’Oded. Et il sortit au-devant d’Asa, et lui dit : Asa, et tout Juda et Benjamin, écoutez-moi ! L’Éternel est avec vous quand vous êtes avec lui. Si vous le cherchez, vous le trouverez ; mais si vous l’abandonnez, il vous abandonnera. » Le pouvoir politique, ou militaire, et même les ressources financières sont tous futiles. « Notre secours est dans le nom de l’Éternel, qui a fait les cieux et la terre » (Psaume 124:8). Il faut prier avec cœur et avec âme.

Dans 2 Rois 23:2-3 : « Puis le roi monta à la maison de l’Éternel, et avec lui tous les hommes de Juda, tous les habitants de Jérusalem, les sacrificateurs, les prophètes et tout le peuple, depuis le plus petit jusqu’au plus grand. Et ils entendirent lire toutes les paroles du livre de l’alliance, qui avait été trouvé dans la maison de l’Éternel. Et le roi, se tenant près de la colonne, traita alliance devant l’Éternel, promettant de suivre l’Éternel et de garder ses commandements, ses témoignages et ses statuts, de tout leur cœur et de toute leur âme, pour accomplir les paroles de cette alliance, écrites dans ce livre. Et tout le peuple adhéra à cette alliance. » Le peuple a fait ce que Dieu lui a demandé dans Deutéronome 5:29 : « Oh ! s’ils avaient toujours ce même cœur pour me craindre et pour garder tous mes commandements, afin qu’ils fussent heureux, eux et leurs enfants, à jamais ! »

Les mots « prier avec cœur », « avec âme » et « avec esprit » sont des expressions d’émotions qui, selon les Écritures, sont interchangeables. À mesure que nous avançons vers Dieu : « l’Éternel ton Dieu circoncira ton cœur, et le cœur de ta postérité, pour que tu aimes l’Éternel ton Dieu de tout ton cœur et de toute ton âme, afin que tu vives » (Deutéronome 30:6). À Josué, Moïse lui donna cette instruction : « Seulement prenez bien garde de pratiquer le commandement et la loi que Moïse, serviteur de l’Éternel, vous a prescrit : d’aimer l’Éternel votre Dieu, de marcher dans toutes Ses voies, de garder ses commandements, et de s’attacher à lui, et de le servir de tout votre cœur et de toute votre âme. Et Josué les bénit et les renvoya ; et ils s’en allèrent à leurs tentes » (Josué 22:5-6).

La façon primordiale que nous Lui prouvons que nous L’aimons est de Lui obéir comme Roi en Le plaçant sur le trône de notre vie. Jésus nous a bien dit : « Celui qui a mes commandements, et qui les garde, c’est celui-là qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, et je l’aimerai, et je me ferai connaître à lui » (Jean 14:21). C’est ainsi que Sa présence sera manifestée dans notre ministère envers les autres. Dans Psaume 119:145-147, le roi David dit : « Je crie de tout mon cœur ; réponds-moi, Éternel, et je garderai tes statuts. Je crie à toi ; sauve-moi, et j’observerai tes témoignages. Je préviens l’aurore et je crie ; je m’attends à ta promesse. » Un des grands privilèges que nous possédons, c’est de pouvoir parler directement à notre Père céleste, le Créateur de l’univers.

Cependant, vos prières ne sont pas toujours exaucées, parce que : « Vous demandez, et vous ne recevez point, parce que vous demandez mal, et dans la vue de satisfaire à vos plaisirs » (Jacques 4:3). Mais demandez avec foi, sans douter ; car celui qui doute est semblable au flot de la mer qui est agité par le vent et ballotté çà et là. Il n’en était pas ainsi de David, car il priait de tout son cœur, demandant d’être rempli de la connaissance de la volonté de Dieu. Et il en fut de même de Paul. « C’est pourquoi depuis le jour où nous l’avons appris, nous n’avons cessé de prier pour vous, et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle ; de telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu ; fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, » déclare Paul dans Colossiens 1:9-14.

Alors : « Approchons-nous avec un cœur sincère, dans une pleine certitude de foi, ayant les cœurs purifiés des souillures d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure. Retenons sans fléchir la profession de notre espérance ; car celui qui a fait la promesse est fidèle » (Hébreux 10:22-23). Notez cependant que, dans la prière de David, dans Psaume 119:145-152, il dit : « Je crie de tout mon cœur ; réponds-moi, Éternel, et je garderai tes statuts. Je crie à toi ; sauve-moi, et j’observerai tes témoignages. Je préviens l’aurore et je crie ; je m’attends à ta promesse. Mes yeux préviennent les veilles de la nuit pour méditer ta parole. Écoute ma voix selon ta bonté ; Éternel, fais-moi revivre selon ton ordonnance ! Ceux qui ont de mauvais desseins s’approchent ; ils se tiennent loin de ta loi. Tu es proche, ô Éternel, et tous tes commandements sont la vérité. Dès longtemps je sais par tes témoignages, que tu les as établis pour toujours. » Il mentionne aussi ceux qui ont de mauvais desseins, et qu’eux se tiennent loin de Sa loi. « Regarde mon affliction, et me délivre, car je n’ai pas oublié ta loi. Défends ma cause et me rachète ; fais-moi revivre selon ta parole ! » (Psaume 119:153-154).

Cette prière n’était pas une routine. David avait souvent des ennemis qui lui voulaient du mal et ses prières le poussaient à se mettre à genoux, parce qu’elles le tenaient réveillé toute la nuit. Combien de temps s’est-il passé depuis votre dernière conversation avec Dieu ? Combien de temps depuis que vous lui racontiez les secrets de votre cœur ? Et combien de temps depuis que vous êtes resté sur vos genoux jusqu’au moment où vous avez vu la lumière du jour briller ? Heureusement que Jérémie a enregistré cette promesse venant directement de Dieu : « Vous me chercherez, et vous me trouverez ; car vous m’aurez recherché de tout votre cœur » (Jérémie 29:13).

Nous n’avons analysé seulement que quelques circonstances où Dieu est intervenu dans la vie de ceux qui Lui ont fait confiance. Imaginez maintenant d’écrire en détail chacune de ces histoires dans un livre et vous comprendrez pourquoi Jean a fait sa déclaration du début : « Il y a encore beaucoup d’autres choses que Jésus a faites, et si elles étaient écrites en détail, je ne pense pas que le monde même pût contenir les livres qu’on en écrirait. Amen » (Jean 21:25). Mais Jésus agit toujours dans la vie de ceux qui Lui font confiance et il en sera ainsi jusqu’au moment où Il viendra établir le Royaume de Son Père sur cette terre.




D.375 – Les oracles de Dieu

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Par Joseph Sakala

Dans Romains 3:1-4, Paul nous dit : « Quelle est donc la prérogative du Juif, ou quelle est l’utilité de la circoncision ? Elle est grande en toute manière, surtout en ce que les oracles de Dieu leur ont été confiés. Quoi donc ? si quelques-uns n’ont pas cru, leur incrédulité anéantira-t-elle la fidélité de Dieu ? Nullement ! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge. » Cette puissante déclaration des Écritures, « les oracles de Dieu », paraît seulement trois fois dans toute la Bible. Dans notre texte plus haut, Paul met beaucoup d’emphase sur le grand privilège et la responsabilité accordés aux Juifs par Dieu qui leur donna Ses « oracles », un mot qui veut dire « prophéties divinement inspirées ».

Ensuite, Paul l’utilise pour corriger les premiers chrétiens qui n’avaient pas encore appris à déchiffrer les oracles. « En effet, tandis que vous devriez être maîtres depuis longtemps, vous avez encore besoin d’apprendre les premiers éléments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes [et femmes] faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal » (Hébreux 5:12-14).

Finalement, l’apôtre Pierre exhorte ses lecteurs : « Si quelqu’un parle, qu’il parle selon les oracles de Dieu ; si quelqu’un exerce un ministère, qu’il l’exerce selon la force que Dieu lui communique, afin qu’en toutes choses, Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen » (1 Pierre 4:11). C’est-à-dire, si quelqu’un prétend prêcher la Parole. qu’il s’en tienne à la Parole. « Prêche la parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant » a déclaré Paul, dans 2 Timothée 4:2. Ce ne sont pas nos paroles, mais Ses Paroles qui sont puissantes. « Car la parole de Dieu est vivante, et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des mœlles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur ; et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant Lui, mais toutes choses sont nues et entièrement découvertes aux yeux de Celui auquel nous devons rendre compte » (Hébreux 4:12-13).

En effet, dans Actes 7:37-38, Étienne nous déclare que : « C’est ce Moïse qui dit aux enfants d’Israël : Le Seigneur votre Dieu vous suscitera un prophète comme moi, d’entre vos frères ; écoutez-le. C’est lui qui, lors de l’assemblée dans le désert, s’entretenait avec l’ange qui lui parlait sur la montagne de Sina, et avec nos pères, et qui reçut des paroles de vie pour nous les donner. » De par toutes ces références, il devient extrêmement clair que ces Oracles de Dieu, c’est-à-dire, les Saintes Écritures, constituent les véritables Paroles du Dieu vivant. Elles furent données aux Juifs croyants et furent préservées pour nous dans nos Bibles. Il est évident que ces oracles doivent être crus, étudiés et proclamés par tous ceux qui déclarent être des chrétiens convertis.

Le fait que beaucoup de gens rejettent la Bible en proclamant qu’elle est pleine de faux enseignements, n’est que pure maçonnerie. De tels agissements démontrent simplement leur arrogance humaine. « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. Ta fidélité dure d’âge en âge ; tu as fondé la terre, et elle demeure ferme. Tout subsiste aujourd’hui selon tes ordonnances ; car toutes choses te servent » (Psaume 119:89-91). Sa Parole subsiste à toujours dans les cieux et elle subsistera éternellement. Jésus l’a confirmé dans Matthieu 24:35 : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. » Ce sera le critère par lequel Ses détracteurs seront jugés dans les derniers temps. Dans Apocalypse 22:18-19, Jésus nous dit : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre. »

Tout comme Dieu est en train de Se former une grande famille avec qui Jésus partagera l’univers entier, Dieu est en train de surveiller le bon fonctionnement de Son merveilleux Plan. Dans Daniel 4:13-14, le prophète  déclare : « Je regardais, dans les visions de ma tête, sur ma couche, et voici un des saints qui veillent descendit du ciel. Il cria à haute voix, et parla ainsi : Coupez l’arbre, et l’ébranchez ; abattez son feuillage, et dispersez son fruit ; que les bêtes fuient de dessous, et les oiseaux du milieu de ses branches ! » Nous voyons ici un jugement rendu sur Nébucadnetsar. Mais c’est la même chose dans tous les domaines où Dieu exerce Sa surveillance. C’est dans ce chapitre de Daniel que nous découvrons comment Dieu utilise Ses saints anges pour surveiller.

Nous avons découvert également que Dieu a agi ainsi dans le cas de Jacob. « Alors il [Jacob] eut un songe ; et voici, une échelle était dressée sur la terre, et son sommet touchait aux cieux ; et voici les anges de Dieu montaient et descendaient par elle. Et voici, l’Éternel se tenait au-dessus d’elle, et il dit : Je suis l’Éternel, le Dieu d’Abraham, ton père, et le Dieu d’Isaac ; la terre sur laquelle tu es couché, je la donnerai à toi et à ta postérité » (Genèse 28:12-13). Donc, on peut en déduire que, malgré les craintes de Jacob, il n’était jamais seul parce que les anges de Dieu surveillaient chacun de ses mouvements. Ainsi, nous savons qu’au moins certains anges, sinon tous, sont intensément occupés à surveiller les humains sur la terre.

Par exemple, Paul dit aux Corinthiens que, par lui et d’autres apôtres : « Vous êtes déjà rassasiés, vous êtes déjà riches, vous régnez sans nous. Et plût à Dieu que vous régnassiez, afin que nous régnassions aussi avec vous ! Car je pense que Dieu nous a exposés, nous les apôtres, comme les derniers des hommes, comme des gens voués à la mort, nous faisant servir de spectacle au monde, et aux anges et aux hommes » (1 Corinthiens 4:8-9). Le mot « spectacle » dans ce verset veut dire « théâtre » et il est traduit ainsi une seule autre fois dans le Nouveau Testament.

Dans Actes 19:29-31, nous bouquinons : « Et toute la ville fut remplie de confusion ; et ils coururent tous ensemble au théâtre, entraînant avec eux Gaïus et Aristarque, Macédoniens, compagnons de voyage de Paul. Or Paul voulait se présenter devant le peuple ; mais les disciples ne le lui permirent pas. Et même quelques-uns des Asiarques, qui étaient ses amis, l’envoyèrent prier de ne point se rendre dans le théâtre. » Il est intéressant de noter que les chrétiens, spécialement les dirigeants, sont dans un théâtre, spécialement surveillés par un auditoire qui pourrait inclure même des anges.

Paul avait mis en garde les femmes chrétiennes de se couvrir la tête. « C’est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur sa tête une marque de l’autorité sous laquelle elle est » (1 Corinthiens 11:10). Probablement que ces anges sont également inclus dans la grande nuée de témoins mentionnés dans Hébreux 12:1, où nous voyons : « Ainsi donc, nous aussi, étant environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetant tout fardeau et le péché qui nous enveloppe aisément, courons avec constance dans l’arène qui nous est ouverte, regardant à Jésus le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. » Mais pourquoi ces anges saints qui veillent désirent-ils voir ce qui se passe sur la terre ?

Dans 1 Pierre 1:11-12, le chef des apôtres déclare : « Recherchant pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies. Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards. »

Peut-être qu’ils sont anxieux, comme nous : « de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ, afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui » (Éphésiens 3:9-12). Cela fait également partie de manière évidente de l’enseignement expliquant comment Satan sera écrasé sous nos pieds.

Dans Romains 16:19-20, Paul nous dit : « Votre obéissance est connue de tous ; je m’en réjouis donc à cause de vous, et je souhaite que vous soyez sages à l’égard du bien, et purs à l’égard du mal. Le Dieu de paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds. La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous ! Amen. » C’est une promesse intrigante, suggérant que les véritables croyants pourraient éventuellement voir Satan écrasé, celui-là même qui tente perpétuellement de les dévorer. Car l’apôtre Pierre n’a-t-il pas dit, dans 1 Pierre 5:8-9 : « Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions. »

Cette promesse est une allusion très claire à l’assurance divine annoncée dès le commencement par Dieu, dans Genèse 3:14, où nous voyons : « Alors l’Éternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre toutes les bêtes et entre tous les animaux des champs ; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie. Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon. » Cette prophétie sera accomplie en partie lorsque, au retour de Jésus, Satan sera lié et banni dans l’abyme pendant mille années. Dans Apocalypse 20:1-2, nous lisons : « Après cela, je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef de l’abîme, et une grande chaîne en sa main ; et il saisit le dragon, l’ancien serpent, qui est le diable et Satan, et le lia pour mille ans. »

En attendant ce jour, les convertis qui, dans un sens, forment par Christ la descendance spirituelle de la « femme » peuvent à répétition accomplir des victoires temporaires sur Satan en lui résistant continuellement par la foi. Pierre nous déclare : « Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions. Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables » (1 Pierre 5:9-10). Si nous lui résistons comme Jésus l’a fait à maintes occasions, Satan fuira loin de nous. C’est d’ailleurs ce que Jacques 4:7 nous dit : « Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous. »

De tels triomphes personnels vous aideront à obtenir des succès sur les dangereux enseignants que Satan utilise un peu partout. Dans Romains 16:17-19, Paul déclare : « Cependant, je vous exhorte, frères, à prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales contre la doctrine que vous avez apprise, et à vous éloigner d’eux. Car de telles gens ne servent point notre Seigneur Jésus-Christ, mais leur propre ventre ; et par des paroles douces et flatteuses ils séduisent le cœur des simples. Votre obéissance est connue de tous ; je m’en réjouis donc à cause de vous, et je souhaite que vous soyez sages à l’égard du bien, et purs à l’égard du mal. » Vous n’avez qu’à écouter certains télévangélistes pour vous apercevoir de quoi je parle.

La victoire ultime sur Satan, bien sûr, aura lieu lorsque Jésus reviendra. En attendant : « Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions. Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables » (1 Pierre 5:8-10). Que vous soyez au courant ou non, « ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes » (Éphésiens 6:12).

C’est en « prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin », qu’il lancera en votre direction (Éphésiens 6:16). Finalement, Paul nous dit : « Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu ; priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints » (Éphésiens 6:17-18). Nous pourrions, par la grâce de Dieu, infliger des blessures spirituelles à Satan lui-même.

Pour réussir dans d’autres aspects de nos vies, nous pourrions prendre conseil de Salomon qui a instruit son fils ainsi : « Mon fils, sois attentif à ma sagesse, incline ton oreille à ma prudence ; afin que tu conserves la réflexion, et que tes lèvres gardent la connaissance. Car les lèvres de l’étrangère distillent le miel, et son palais est plus doux que l’huile. Mais ce qui en provient est amer comme de l’absinthe, et perçant comme une épée à deux tranchants » (Proverbes 5:1-4). Ce chapitre cinq au complet nous indique comment bien utiliser ou mal utiliser les fonctions de notre corps physique. Sous le contrôle souverain du Dieu tout-puissant, un homme et une femme ont reçu l’habilité, par leur union, de former un humain éternel avec le pouvoir d’accepter ou de rejeter Dieu.

Ce chapitre des Proverbes montre par des contrastes que nous pouvons utiliser cette fonction divine pour susciter chez les humains, soit l’amour ou la concupiscence, soit la fidélité ou l’adultère, soit le partage ou la convoitise. Les versets nous enseignent le caractère de la promiscuité qui aboutit à la déception. « Mais ce qui en provient est amer comme de l’absinthe, et perçant comme une épée à deux tranchants » (v. 4). Les psychologues reconnaissent depuis longtemps que plusieurs prostituées se lancent dans leur métier à cause de la haine qu’elles éprouvent contre les hommes en les détruisant volontairement d’une manière consciencieuse. C’est ce que Salomon dit au verset 5, quand il déclare : « Ses pieds conduisent à la mort ; ses démarches aboutissent au Sépulcre. »

La solution serait sans aucun doute de s’éloigner de ces femmes, ne pas jouer avec le feu et éviter toutes les occasions de se faire embobiner. « Éloigne ton chemin d’elle, et n’approche point de l’entrée de sa maison » (v. 8). Les conséquences de se soumettre à la tentation seraient de perdre sa vigueur de jeunesse. « De peur que tu ne donnes ton honneur à d’autres, et tes années à un homme cruel » (v. 9). « De peur que les étrangers ne se rassasient de ta fortune, et que ce que tu auras acquis par ton travail ne passe dans une maison étrangère » (Proverbes 5:10).

Pour ce qui est de la santé : « Et que tu ne rugisses quand tu seras près de ta fin, quand ta chair et ton corps seront consumés » (Proverbes 5:11). Et que tu perdes ton estime personnel : « Et que tu ne dises : Comment ai-je haï l’instruction, et comment mon cœur a-t-il dédaigné les réprimandes ? Comment n’ai-je point obéi à la voix de ceux qui m’instruisaient, et n’ai-je point incliné mon oreille vers ceux qui m’enseignaient ? » (Proverbes 5:12-13). Et même de mettre notre vie en danger : « Peu s’en est fallu que je n’aie été plongé dans tous les maux, au milieu du peuple et de l’assemblée » (v. 14).

Par contre, l’amour conjugal est une très belle chose. Dans Proverbes 5:15-20, nous lisons : « Bois des eaux de ta citerne, et des ruisseaux de ton puits. Tes fontaines doivent-elles se répandre dehors, et tes ruisseaux d’eau sur les places publiques ? Qu’ils soient à toi seul, et non aux étrangers avec toi. Que ta source soit bénie ; et réjouis-toi de la femme de ta jeunesse, comme d’une biche aimable et d’une chèvre gracieuse ; que ses caresses te réjouissent en tout temps, et sois continuellement épris de son amour. Et pourquoi, mon fils, t’égarerais-tu après une autre, et embrasserais-tu le sein d’une étrangère ? » Rappelle-toi que rien de cela n’est fait dans le secret. « Car les voies de l’homme sont devant les yeux de l’Éternel, et il pèse toutes ses démarches » (Proverbes 5:21).

Nous devrions nous éloigner de tout péché, car le péché nous tend un piège afin que nous y retournions. « Le méchant sera pris dans ses iniquités, et il sera retenu dans les cordes de son péché. Il mourra, faute d’instruction, et il ira errant par la grandeur de sa folie » (Proverbes 5:22-23). Oui, tout cela mène l’homme dans la grande folie par manque d’instruction et, à la fin, une honte totale ainsi que la destruction. Mais heureusement que la Bible nous déclare que Dieu est amour et, malgré notre folie, Dieu veille constamment sur nous.

Dans 1 Jean 4:16-19, l’apôtre nous dit : « Pour nous, nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous : Dieu est charité ; et celui qui demeure dans la charité, demeure en Dieu et Dieu en lui. En ceci la charité est accomplie en nous, afin que nous ayons confiance au jour du jugement, c’est que nous sommes dans ce monde tels qu’il est lui-même. Il n’y a point de crainte dans la charité, mais la parfaite charité bannit la crainte ; car la crainte renferme une punition, et celui qui craint n’est pas parfait dans la charité. Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier. » Il est dit que le verset le plus cité dans la Bible est Jean 3:16 : « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. »

C’est un témoignage magnifique de l’amour que Dieu manifeste pour nous et sans lequel personne ne connaîtrait Dieu. Mais : « Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier » (1 Jean 4:19). Car : « Tu as aimé la justice, et tu as haï l’iniquité, c’est pourquoi, ô Dieu ! ton Dieu t’a oint d’une huile de joie au-dessus de tes semblables » (Hébreux 1:9). Comment se fait-il que « Dieu [ait] fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » ? (Romains 5:8). Parce que : « En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés » (1 Jean 4:10). L’amour humain est habituellement réciproque, puisque nous aimons lorsque nous sommes aimés en retour.

Tandis que ceux qui sont régénérés dans la foi ont le commandement de s’aimer entre frères et sœurs par Christ, et le mari régénéré reçoit le commandement d’aimer son épouse, comme Jésus a unilatéralement aimé Son Église. Cette sorte d’amour n’est pas normal, c’est l’amour de Dieu en nous. « Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car la charité vient de Dieu, et quiconque aime, est né de Dieu, et connaît Dieu » (1 Jean 4:7). Le mot « amour », sous toutes ses formes variées, paraît au moins 700 fois dans la Bible. La vaste majorité des références ne tentent pas de décrire l’amour de Dieu. Le centre d’intérêt est, soit notre responsabilité d’aimer : « l’Éternel ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta force » (Deutéronome 6:5), ou bien comme dans Michée 6:8 où : « Il t’a déclaré, ô homme, ce qui est bon. Et qu’est-ce que l’Éternel demande de toi, sinon de faire ce qui est droit, d’aimer la miséricorde, et de marcher humblement avec ton Dieu ? »

Évidemment, nous expérimentons l’amour de Dieu pour nous lorsque nous sommes sauvés. « Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ; car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon Son plaisir » (Philippiens 2:12-13).

 Dans Jean 3:16, nous lisons : « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » Il y a beaucoup de promesses merveilleuses adressées au croyant dans l’Évangile de Jean. Plusieurs de ces promesses sont des choses qui vont arriver. Concernant l’enseignement sur le Saint-Esprit qui vit en nous, Christ a déclaré, dans Jean 4:14 : « Mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura plus jamais soif, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle. » Pareillement, dans Jean 6:35 : « Et Jésus leur répondit : Je suis le pain de vie ;  celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. »

Et, dans Jean 8:12 : « Jésus parla encore au peuple, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. » Tous nos besoins profonds se trouvent comblés en Lui. Dans Jean 10:27-28, Jésus nous dit : « Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. » En Christ, nous somme en parfaite sécurité. Pourquoi ? Dans Jean 5:24-25, Jésus à déclaré : « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à Celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. En vérité, en vérité je vous le dis, le temps vient, et il est déjà venu, que les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et que ceux qui l’auront entendue vivront. »

Par conséquent, nous n’avons pas à craindre la mort. Dans Jean 11:25-26, Jésus nous dit : « Je suis la résurrection et la vie ; celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort. Et quiconque vit et croit en moi, ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » Dans le verset du début, si seulement nous croyions que Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle ! Jésus voulait savoir si Ses disciples croyaient en cela et Christ les a mis à l’épreuve.

Jésus a questionné Ses disciples pour savoir s’ils savaient qui Il était : « Et ils répondirent : Les uns disent que tu es Jean-Baptiste; les autres, Élie; et les autres, Jérémie, ou l’un des prophètes. Il leur dit : Et vous, qui dites-vous que je suis ? Simon Pierre, prenant la parole, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Et Jésus lui répondit : tu es heureux, Simon, fils de Jona ; car ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais Mon Père qui est dans les cieux » (Matthieu 16:14-17). Cette étonnante affirmation de foi venait de Pierre comme du porte-parole des autres, mais elle fut sans doute partagée par tous Ses disciples. Car, Jésus avait demandé : Et vous, qui dites-vous que je suis ? Jésus avait lancé la question à tous Ses disciples.

Cette question s’applique également aujourd’hui, aux chrétiens qui se disent bien convertis à Jésus. Avant de connaître le Christ, ils étaient probablement tous des disciples de Jean le Baptiste qui les avait dirigé vers Jésus. Ils avaient tous entendu son témoignage au sujet de l’identité de Christ. Jean, à un moment donné, a déclaré : « Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître » (Jean 1:18). Pourtant, comme ils Le suivaient, ils ont souvent entendu Jésus parler de Lui dans les termes « Fils de l’homme ». Plus de trente fois dans l’Évangile de Matthieu, Jésus S’est identifié comme Fils de l’homme, mais pas une seule fois comme Fils de Dieu. Cependant, Jésus accepta la déclaration de Jean comme étant véritable, lorsqu’Il dit que le Père est celui qui L’a fait connaître.

En effet, il est absolument essentiel qu’une personne Le croit pour être sauvée. Jésus a Lui-même déclaré que : « Celui qui croit en Lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu » (Jean 3:18). Pourtant, Jésus voulait qu’on Le connaisse comme le Fils de l’homme, peut-être afin qu’on n’oublie jamais que Jésus, au travers de Dieu, est également homme, comme nous. Et en tant qu’homme, Jésus fut éprouvé en toutes choses. « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:15-16).

L’apôtre Jean a connu le grand bonheur de voir Christ une autre fois avant de mourir. Après avoir confié le rôle de chef des apôtres à Pierre, Il S’est mis a chercher Jean. « Pierre donc l’ayant vu, dit à Jésus : Seigneur, et celui-ci, que lui arrivera-t-il ? Jésus lui dit : Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? Toi, suis-moi. Le bruit se répandit donc parmi les frères, que ce disciple ne mourrait point. Cependant Jésus ne lui avait pas dit : Il ne mourra point ; mais : Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? » (Jean 21:21-23). Ce que Jésus leur annonçait, c’était que Jean aurait la vision, de son vivant, du déroulement devant ses yeux de tous les évènements de l’Apocalypse. Et c’est ce qui est arrivé, car en plus d’avoir écrit tout ce qu’il a vu : « C’est ce disciple qui rend témoignage de ces choses, et qui les a écrites ; et nous savons que son témoignage est véritable » (Jean 21:24).

Bien que Jésus vive maintenant dans Son corps glorieux, Apocalypse 1:13-15 nous dévoile ceci : « Et, au milieu des sept chandeliers quelqu’un de semblable au Fils de l’homme, vêtu d’une longue robe, et ceint sur la poitrine d’une ceinture d’or. Sa tête et ses cheveux étaient blancs, comme de la laine blanche, comme la neige, et ses yeux comme une flamme de feu ; ses pieds, semblables à un cuivre très fin, étaient embrasés comme par une fournaise, et sa voix était comme la voix des grosses eaux. » Malgré que Jésus soit véritablement le Fils du Dieu vivant, Il est aussi notre « Homme dans la gloire », tel qu’il paraîtra dans toute Sa splendeur lors de Son avènement.




D.190 – Comment guérir de la psychologie

 

Article de John MacArthur

L’original peut être consulté en Anglais à l’adresse suivante :

http://www.biblebb.com/files/MAC/J91-21-1.HTM

Reproduction de la traduction française autorisée, pourvu qu’elle soit intégrale et que les sources soient indiquées.

Aujourd’hui, de plus en plus de chrétiens cherchent un conseil, non plus dans la Bible, mais auprès des psychologues. Le ministère de « conseiller spirituel » s’est professionnalisé. C’est tragique, parce que les sciences du comportement ne sont justement pas scientifiques ! En outre, elles ne sont nullement efficaces pour changer le cœur humain.

La « Psychologie chrétienne » a envahi l’Église, mais elle n’est qu’une pâle copie de la Psychologie du monde, se contentant d’en « christianiser » l’apparence, avec l’appui de quelques références bibliques. La seule manière, pour l’Église, de répondre aux besoins spirituels de ceux qui cherchent un conseil, est de revenir à Celui qui est le Conseiller Admirable, Christ, et à Sa Parole. Ils sont toujours parfaitement suffisants !

La professionnalisation du ministère de conseiller spirituel

Malheureusement, le privilège de pouvoir conseiller des gens en leur apportant la vérité biblique risque sans doute d’être sérieusement compromis, non par des obstacles légaux qui viendraient de l’extérieur de l’Église, mais, de l’intérieur de l’Église, par un changement d’attitude envers la Bible. Au cours d’un procès récent intenté à une église, (pour « non-assistance à personne en danger », suite au suicide d’un jeune membre de l’église), un certain nombre « d’experts » ont donné leur témoignage.

Le plus surprenant fut d’entendre de soi-disant « psychologues et psychiatres chrétiens » affirmer que la Bible seule ne suffisait pas pour répondre à nos besoins personnels et émotionnels les plus profonds. Ces hommes affirmèrent devant un tribunal du monde que la Parole de Dieu n’était pas une ressource adéquate pour conseiller les gens sur des problèmes spirituels ! Mais ce qui est réellement ahurissant, c’est de voir le nombre de chrétiens évangéliques qui sont prêts à accepter la parole de ces « professionnels » sur ce sujet !

Au cours des dix dernières années, on a vu surgir un grand nombre de cliniques psychologiques évangéliques. Presque toutes affirment offrir des conseils fondés sur la Bible. Toutefois, dans la pratique, la plupart emploient les méthodes de la Psychologie du monde, déguisée sous une terminologie chrétienne.

En outre, elles enlèvent le ministère de conseil spirituel du cadre normal du Corps de Christ, et conditionnent les chrétiens pour leur faire croire qu’ils sont incompétents dès qu’il s’agit d’apporter un conseil qui touche à la vie de l’âme.

Presque tous les livres prétendant former les pasteurs à la « relation d’aide » ont été écrits selon une perspective freudienne, en ce sens qu’ils ont été fortement influencés par l’éthique freudienne de non responsabilité.

De nombreux pasteurs, qui se sentent incompétents dans ce domaine, et qui ont peut-être peur qu’on leur intente un procès pour « insuffisance professionnelle », sont tout à fait d’accord pour laisser des « professionnels » prendre en mains ce qui constituait auparavant une part importante du ministère pastoral. Trop d’entre eux ont fini par accepter ce mensonge, selon lequel il existerait, en-dehors des Ecritures et de notre relation personnelle avec Jésus-Christ, un vaste domaine de ressources de la sagesse humaine. Ils ont fini par croire qu’il existe, en-dehors de la Bible, des théories et des techniques capables d’apporter à ceux qui souffrent de problèmes personnels profonds la clef dont ils ont besoin.

En fait, la véritable Psychologie (ce qui signifie « science de l’âme ») devrait être le domaine exclusif des chrétiens, car seuls les chrétiens disposent des ressources permettant de comprendre et de transformer l’âme. La Psychologie du monde et des hommes est fondée sur des principes impies ou sur des théories évolutionnistes, et ne peut apporter que des solutions superficielles et temporaires aux problèmes humains. Bien avant l’apparition d’une Psychologie sans Dieu, les Puritains parlaient déjà du « travail sur l’âme » pour désigner leur ministère de conseil spirituel.

La Bible est le manuel fondamental pour tout travail sur l’âme. Elle suffit parfaitement à diagnostiquer et à traiter tous les problèmes psychologiques et spirituels. S’appuyant sur la puissance du Saint-Esprit dans la vie du chrétien, l’Ecriture doit aboutir à nous transformer à l’image de Jésus-Christ ! C’est tout le processus de la sanctification biblique.

Les hommes peuvent raisonnablement chercher un secours médical pour une jambe cassée ou une maladie physique. La Psychologie peut aider les alcooliques, les drogués, ou ceux qui ont subi des traumatismes sévères, suite à un viol, un inceste ou des mauvais traitements, à surmonter leur traumatisme.

Certaines techniques de la Psychologie humaine peuvent certainement atténuer des traumatismes, ou modifier certains comportements de chrétiens ou de non chrétiens. Il existe aussi certaines maladies émotionnelles dont les causes sont organiques ou physiques, et pour lesquelles la Médecine et la Psychologie peuvent permettre de stabiliser une personne qui, sinon, pourrait devenir dangereuse.

En outre, certains psychologues du monde sont parfois plus honnêtes que leurs collègues chrétiens, qui débitent souvent des clichés, sans aborder les vrais problèmes de l’âme. Il en résulte que des psychologues non chrétiens sont parfois plus efficaces que des psychologues chrétiens, pour aider ceux qui ont des problèmes émotionnels profonds.

Mais de tels problèmes sont relativement rares, et ne devraient pas servir d’exemples pour justifier l’usage immodéré des techniques de la Psychologie du monde pour régler des problèmes dont l’origine est nettement spirituelle. Traiter les désordres émotionnels et psychologiques de cette manière n’est certainement pas synonyme de sanctification !

Parler de « Psychologie chrétienne », comme on le fait aujourd’hui, est une contradiction dans les termes ! Le mot « psychologie » ne consiste plus à étudier l’âme. Cela décrit plutôt tout un ensemble disparate de thérapies et de théories dont le fondement est clairement humaniste. Les principes de base de la plupart des théories psychologiques sont contradictoires avec la vérité chrétienne. En outre, l’irruption de la Psychologie dans l’enseignement biblique a rendu confuse la distinction entre « modification du comportement » et « sanctification ».

Quand on parle de problèmes psychologiques, le chemin de la guérison passe par celui de la sanctification spirituelle. Il est insensé de vouloir échanger le Conseiller Admirable, Source des eaux vives, contre la sagesse charnelle de cette terre, et les eaux stagnantes de ses Sciences Humaines ! Le Seigneur Jésus a toujours réagi parfaitement et en toute sainteté, face à chaque tentation, à chaque épreuve et à chaque traumatisme de Sa vie, qui furent certainement les plus sévères qu’un être humain ait pu subir.

Il doit être clair que nous ne pourrons jamais avoir une parfaite victoire sur tous les problèmes de la vie, tant que nous ne marcherons pas comme Jésus-Christ a marché. Aucun ministère travaillant sur l’âme humaine ne pourra jamais élever quelqu’un au-dessus du niveau de spiritualité qu’il a lui-même atteint. C’est pourquoi, la qualification suprême d’un psychologue chrétien devrait consister à être semblable à l’image de Christ.

Cette folie de vouloir adopter les doctrines de la Psychologie du monde constitue sans doute le plus grand danger que court l’Église aujourd’hui. Ces doctrines représentent une masse de conceptions humaines que Satan a réussi à infiltrer dans l’Église, lui faisant croire qu’elles sont des vérités divines assez puissantes pour changer la vie des gens.

La plupart des psychologues sont adeptes en fait d’une sorte de néo-gnosticisme, qui prétend posséder une connaissance secrète permettant de résoudre les problèmes humains. Certains affirment même mettre en œuvre une technique thérapeutique qu’ils appellent « cure d’âme chrétienne », quand, en réalité, ils utilisent les théories de la Psychologie humaine, habillée de quelques références bibliques, pour prétendre traiter les problèmes spirituels.

La conséquence, c’est que les pasteurs ou les ministères chrétiens qui continuent à utiliser la Parole de Dieu pour conseiller les chrétiens sont dédaigneusement traités de naïfs et de « simples d’esprit » dépourvus de toute compétence. La prière et l’étude de la Bible sont méprisées, et considérées comme des « solutions de paille », incapables d’aider les déprimés et les anxieux.

Pourtant, les conseillers spirituels chrétiens, dans le passé, ont toujours encouragé les chrétiens à se tourner vers l’Écriture, le Saint-Esprit, Christ, la prière et la grâce divine. Mais aujourd’hui, la plupart des chrétiens en sont venus à croire que rien de tout cela ne permet réellement de soigner et de guérir leurs problèmes personnels.

La Psychologie est-elle réellement scientifique ?

La Psychologie ne constitue pas un corps unifié de connaissances scientifiques, comme la thermodynamique ou la chimie organique. Elle consiste plutôt en un assemblage disparate et complexe d’une multitude de conceptions et de théories, dont beaucoup sont contradictoires. La Psychologie n’a pas prouvé qu’elle fût capable de soigner efficacement le mental de l’homme, ni ses troubles émotionnels. C’est pour cette raison qu’on ne peut pas la considérer comme une science.

Nombreux sont ceux qui n’acceptent pas que l’on traite la Psychologie de pseudoscience, mais c’est exactement ce qu’elle est : la plus récente des nombreuses inventions humaines qui se sont efforcées d’expliquer, de diagnostiquer et de traiter les problèmes du comportement humain, en se gardant bien d’aborder les aspects moraux et spirituels.

Il y a un peu moins d’un siècle, le débat tournait autour d’une autre « science humaine », appelée la phrénologie. La phrénologie partait du principe que les caractéristiques de la personnalité étaient déterminées par la forme du crâne. Les diagrammes des phrénologues montraient des « cartes » du crâne, avec un certain nombre de zones censées correspondre à des émotions ou des caractéristiques particulières. Un phrénologue tâtait ainsi le crâne de ses patients pour diagnostiquer leurs problèmes, en localisant les « bosses » qu’ils pouvaient avoir !

Si vous croyez que les sciences du comportement ont beaucoup progressé depuis cette époque, demandez-vous s’il est plus raisonnable de conseiller à un adulte de se mettre en position fœtale, au milieu d’oreillers, pour qu’il puisse revivre ses anxiétés prénatales ! Si, l’on avait à choisir, on pourrait encore préférer le diagnostic des bosses du crâne !

Les psychologues modernes emploient des centaines de techniques et de modèles, fondés sur des myriades de théories conflictuelles. Il est donc impossible de parler de la Psychothérapie comme formant une science unifiée et cohérente.

Toute une série de présupposés, popularisés par la Psychologie, se sont introduits dans l’Église, qui les a puisés dans le vaste réservoir qui lui était présenté. Ces présupposés ont exercé une influence profonde et néfaste sur le ministère du conseil spirituel. En voici quelques-uns :

–> La nature humaine est fondamentalement bonne.
–> Les hommes peuvent trouver la solution à leurs problèmes au-dedans d’eux.
–> Pour comprendre et corriger les problèmes psychologiques d’un être humain, il faut nécessairement sonder son passé.
–> Les problèmes psychologiques de l’être humain forment une classe de problèmes indépendants, sans relation avec des facteurs physiques ou spirituels.
–> Les problèmes psychologiques profonds ne peuvent être résolus que par des conseillers professionnels employant une psychothérapie appropriée.
–> La Bible, le Saint-Esprit et la prière sont inadéquats, et représentent des ressources simplistes pour résoudre certains problèmes psychologiques.

Il est ironique de constater que c’est au moment où l’Église s’entiche tant des Sciences du Comportement, que ceux qui les connaissent le mieux commencent à se demander si la Psychothérapie est bien une science ! Il y a onze ans, le magazine Time a publié un article de fond sous le titre : La Psychiatrie sur le divan. En voici quelques extraits :

« Sur tous les fronts, la Psychiatrie semble être sur la défensive… De nombreux psychiatres sont prêts à abandonner le traitement des “banales névroses” aux psychologues et aux thérapeutes amateurs. »

Après tout, est-ce nécessaire de tant travailler à obtenir un doctorat durement gagné, pour bavarder gentiment avec un patient, et lui dire qu’il se traite trop durement ?

Si la Psychiatrie offre des traitements médicaux, pourquoi tant de praticiens sont incapables de fournir des résultats scientifiques mesurables, comme ceux qui sont obtenus par les autres médecins ?

« Les Psychiatres reconnaissent eux-mêmes que leur profession a souvent des relents d’alchimie moderne, avec son jargon et sa tendance à la mystification, mais sans corps de connaissances réellement utilisables…

« Comme toujours, les psychiatres sont leurs propres critiques les plus sévères. Thomas Szasz, longtemps le plus célèbre praticien de sa profession, a soutenu que les maladies mentales n’existaient pas, mais qu’il n’y avait que les problèmes normaux de l’existence. E. Fuller Torrey, un autre psychiatre critique de la Psychiatrie, veut bien concéder qu’il existe quelques maladies mentales, comme la schizophrénie, mais ajoute qu’on ne peut les traiter qu’avec quelques drogues, qui pourraient aussi bien être prescrites par n’importe quel médecin…

« En revanche, le psychiatre et poète Ecossais R. D. Laing assure que la schizophrénie est bien réelle, mais qu’elle est bonne pour vous ! Selon lui, il s’agit d’une sorte d’extase psychédélique, bien supérieure à toute expérience “normale”. Les principaux praticiens eux-mêmes ne sont pas certains que la Psychiatrie puisse bien distinguer le normal de l’anormal. »

Le même article poursuit en soulignant les échecs de la Psychiatrie, faisant remarquer « qu’un tiers de tous les patients finissent par guérir, un tiers reçoivent une aide relative, et le dernier tiers reste avec ses problèmes. Puis il ajoute :

« “Le problème, c’est que la plupart des autres thérapies prétendent aboutir aux mêmes conclusions, et affirment obtenir certains résultats pour les deux tiers de leurs patients. Les critiques font remarquer que, de toute manière, ceux qui sont passés par une expérience traumatisante, comme un divorce ou le décès d’un être cher, finissent en général par aller mieux, lorsque le choc initial est passé ! Une étude a montré que des personnes ont vu leur état s’améliorer, simplement pour s’être fait inscrire sur une liste d’attente chez un psychanalyste. Sans doute que le seul fait d’avoir décidé de suivre un traitement les a aidés !” »

L’article conclut par une prévision pessimiste de Ross Baldessarini, psychiatre et biochimiste au Centre de Recherches Mailman. Il a déclaré au Time : « Nous sommes incapables de dire dans quel avenir prévisible nous pourrons identifier les causes et les traitements des maladies mentales. »

Plusieurs années plus tard, à Phœnix, en Arizona, se sont réunis les principaux experts mondiaux de la Psychothérapie. Cette conférence, appelée L’Évolution de la Psychothérapie, a réuni 7 000 experts des maladies mentales, venus du monde entier. Ce fut la conférence la plus importante jamais réunie sur ce thème. Son organisateur a dit qu’il s’agissait d’un vrai « Woodstock de la Psychothérapie ». Cette conférence fut l’occasion de plusieurs révélations fracassantes.

Par exemple, le Los Angeles Times cita Laing, qui avait déclaré que, selon lui, « un siècle de Psychothérapie n’avait abouti à aucune découverte fondamentale en matière de relations humaines ». Il ne pensait pas « que l’on ait beaucoup progressé depuis Socrate, Shakespeare, Tolstoï ou même depuis le Flaubert de quinze ans ». Il avait ajouté : « Je pense que la Psychiatrie n’est pas du tout une science. Ce n’est pas comme la Chimie ou la Physique, où vous pouvez construire tout un corps de connaissances et le faire progresser ». Il dit aussi qu’il luttait lui-même contre une dépression, et qu’écouter certains de ses morceaux de musique préférés lui faisait beaucoup plus de bien que n’importe quelle cure psychothérapeutique !

Le magazine Time, dans son reportage sur cette conférence, fit remarquer que, lors du panel de discussion sur la schizophrénie, trois ou quatre des « experts » présents ont affirmé que cette maladie n’existait pas.

D. Laing, héros des étudiants rebelles des années 1960, réaffirma sa conviction romantique que les schizophrènes sont de braves victimes qui défient une culture cruelle. Il a suggéré que beaucoup de gens sont déclarés schizophrènes simplement parce qu’ils dorment le jour et veillent la nuit. Pour lui, la schizophrénie n’existait pas avant « l’invention » du monde… Un peu plus tard, l’une des participantes à un autre panel demanda à Laing comment il soignait les schizophrènes. Laing évita de répondre pendant près d’une demi-heure, puis finit par dire : « Voici le seul traitement possible pour des gens que je ne considère pas comme malades : je les traite exactement de la même manière que les autres ! Je me conduis avec eux en suivant les règles habituelles de la courtoisie et de la politesse ! »

Une autre vérité a émergé clairement de cette conférence : il y avait bien peu d’unanimité entre tous ces thérapeutes ! La Psychothérapie ne se présentait pas comme une belle science unifiée, mais comme une cacophonie de théories et de thérapies divergentes. Le Dr Joseph Wolpe, pionnier de la thérapie comportementale, a caractérisé cette conférence de Phœnix comme une « tour de Babel de voix conflictuelles ».

C’était manifestement le cas ! Un spécialiste, Jay Haley, a décrit l’une de ses techniques, qu’il qualifiait de « chien à longs poils ». Pour lui, il était clair que sa technique ressemblait à l’un de ces chiens, qui semblent bien gras tant qu’ils ne sont pas mouillés ! Ils semblent avoir plus de chair qu’ils n’en ont en réalité ! C’était son approche de la thérapie ! Il lui suffisait de réussir à convaincre le patient d’être déterminé à changer, puis de lui garantir un traitement efficace, sans lui dire, pendant plusieurs semaines, en quoi ce traitement consistait. En reculant le délai, les patients continuaient à venir le consulter, jusqu’à ce qu’ils trouvent en quoi consistait ce traitement. Haley dit un jour à une femme boulimique, qui se faisait vomir entre 5 et 25 fois par jour, de lui donner dix cents la première fois qu’elle se ferait vomir, puis de doubler la somme chaque fois qu’elle se refaisait vomir. Elle ne tarda pas à comprendre qu’à ce régime, elle allait bientôt devoir à son thérapeute des centaines de milliers de dollars, et elle s’arrêta d’elle-même !

Jeffrey Zeig, organisateur de la conférence, déclara que dans les seuls Etats-Unis, il existait une centaine de théories psychothérapeutiques différentes, et que la plupart étaient condamnées à disparaître.

Non seulement les, psychologues vendent des prétendues thérapies pour un prix très élevé, mais ils inventent aussi des maladies qui justifient ensuite l’utilisation de ces thérapies. Leur stratégie commerciale s’est avérée efficace. Il leur suffit d’inventer des problèmes, de persuader les gens qu’ils sont désespérément malades, puis de leur proposer le remède « adéquat ».

Certains de ces prétendus problèmes sont d’une nature pathétiquement banale. Toutes ces « infirmités » modernes ne sont en général que les conséquences de l’égoïsme personnel : mauvaise image de soi, souci de l’apparence, dépendance d’autrui, abus émotionnels, crise de l’âge mûr, et aspirations manquées. Le traitement de l’égocentrisme est devenu une stratégie commerciale essentielle pour les psychothérapeutes. En encourageant la tendance naturelle des gens à se préoccuper d’eux-mêmes, la Psychologie a réussi à se vendre à un public très demandeur. Et l’Église n’a fait que prendre stupidement le train en marche !

La Psychologie n’est pas plus une science que la théorie athée de l’évolution sur laquelle elle est fondée. Tout comme l’évolutionnisme théiste, la Psychologie s’est efforcée d’harmoniser deux systèmes de pensée complètement contradictoires. La Psychologie moderne et la Bible sont incapables de se mêler sans faire de graves compromis, ni sans abandonner complètement le principe du caractère suffisant de l’Écriture.

Bien qu’elle soit devenue une activité commerciale très profitable, la Psychothérapie est incapable de résoudre les problèmes spirituels. Tout au plus peut-elle modifier temporairement et superficiellement le comportement humain. Elle a les mêmes effets pour les chrétiens que pour les non chrétiens, parce qu’elle ne permet d’atteindre qu’un réajustement temporaire, par une sorte de gymnastique mentale. Même les experts reconnaissent qu’elle ne peut pas changer le cœur humain.

La faillite de la « Psychologie chrétienne »

Malgré tout cela, la tendance, dans l’Église, a été d’avoir de plus en plus recours à la Psychothérapie. Si les médias chrétiens peuvent servir de baromètre pour toute l’Église, on constate une évolution dramatique. Par exemple, la radio chrétienne, autrefois le bastion de l’enseignement biblique et de la musique chrétienne, est envahie d’émissions creuses présentant une Psychologie à bon marché, et même des thérapies « en direct ». La prédication de la Bible appartient au passé ! Les psychologues et les conseillers en Psychologie sont devenus les nouveaux héros de la chrétienté évangélique. La radio chrétienne a été le principal instrument publicitaire permettant à la Psychologie de réaliser autant de profits.

L’Église est donc en train d’absorber de fortes doses de « dogmes psychologiques » et d’accepter la sagesse du monde, en s’efforçant de la sanctifier en la baptisant « sagesse chrétienne ». Ce faisant, elle est aussi en train de redéfinir les valeurs fondamentales du christianisme évangélique. On entend beaucoup parler de « santé mentale et émotionnelle ». Ce n’est pas un concept biblique, quoiqu’il ressemble au concept de « santé spirituelle ». On en vient à considérer que le péché est une maladie. Les gens pensent donc qu’ils ont besoin d’une psychothérapie, mais pas de repentance. On dit qu’un péché habituel n’est plus qu’une sorte de toxicomanie ou de comportement compulsif, dont on ne peut être délivré que par une cure médicale, et non par une correction morale.

Ces thérapies humaines sont surtout recherchées par ceux qui sont spirituellement faibles, ceux qui sont superficiels, ceux qui ignorent les vérités bibliques, ou ceux qui refusent de s’engager sur le chemin de la souffrance qui conduit à la maturité spirituelle et à une communion plus profonde avec Dieu. Le résultat, c’est que toutes ces personnes restent immatures, continuent à dépendre de méthodes pseudo chrétiennes et de psycho-remèdes de charlatans toujours plus prospères.

Plus la Psychologie du monde influence l’Église, et plus les chrétiens s’éloignent des perspectives et des solutions bibliques. La parole des thérapeutes remplace la Parole de Dieu, qui représente pourtant le principal moyen de grâce du Seigneur (1 Corinthiens 1:21 ; Hébreux 4:12).

Les conseils prodigués par ces professionnels sont souvent spirituellement désastreux. Il n’y a pas très longtemps, j’ai écouté avec stupéfaction un psychologue chrétien, en direct à la radio, conseiller à un auditeur de manifester sa colère contre son thérapeute en lui faisant un geste obscène : « Allez-y ! » lui disait-il, « ce n’est qu’une manière honnête d’exprimer vos sentiments ! N’essayez pas de refouler votre colère ! »

L’auditeur demanda ensuite : « Et envers mes amis ? Est-ce que je dois me comporter de la même manière envers eux, quand je suis fâché contre eux ? » – « Mais oui, bien sûr ! Vous pouvez le faire pour tout le monde, chaque fois que vous en aurez envie ! Sauf pour ceux qui ne comprendront pas, ils ne pourront pas vous aider ! » Je résume la conversation, mais je l’ai enregistrée sur cassette. En réalité, le psychologue « chrétien » a conseillé quelque chose de plus explicite encore, mais que je ne puis reproduire ici.

Au cours de la même semaine, j’ai écouté une autre émission chrétienne très populaire, qui offre des « conseils en direct » aux auditeurs qui appellent de tout le pays. Une femme a appelé, en disant qu’elle avait un problème depuis des années, celui de la « fornication incontrôlée ». Elle disait qu’elle couchait avec n’importe qui, et se sentait incapable de modifier ce comportement.

Le conseiller lui suggéra que son comportement représentait une forme d’autoprotection, suite aux blessures qui lui avaient été infligées par un père démissionnaire et une mère dominatrice. Le thérapeute ajouta : « Ce ne sera pas facile pour vous de guérir. Votre problème ne partira pas immédiatement. C’est comme pour une drogue. Il vous faudra une psychothérapie prolongée, sans doute pendant des années, pour vous permettre de vaincre ces pratiques sexuelles illicites. » Puis il ajouta qu’elle devait s’efforcer de trouver une église « tolérante », tout le temps qu’il lui faudrait pour régler le problème de ses « blessures douloureuses » qui la « poussent » à forniquer.

Comment pourrait-on qualifier ce genre de « conseils » ? Tout d’abord, ce conseiller a clairement permis à cette femme de continuer à désobéir à un commandement clair de l’Écriture : « Fuyez la fornication » (1 Corinthiens 6:18 et 1 Thessaloniciens 4:3). Ensuite, il a accusé ses parents, en justifiant l’attitude de cette femme envers eux, qui s’assimile à une sorte de vengeance. Troisièmement, il a semblé lui faire croire qu’elle ne pourrait que se dégager graduellement de son péché, en suivant, bien entendu, une psychothérapie prolongée.

En outre, il a fait écouter à tout le pays le message clair qu’il n’avait aucune confiance en la puissance du Saint-Esprit pour transformer instantanément un cœur, et un comportement pécheur. Pis encore, il a encouragé les églises à tolérer au milieu d’elles le péché de ses membres, jusqu’à ce que la psychothérapie commence à produire ses effets.

Par contraste, la profonde simplicité de Galates 5:16 tranche avec les conseils de ces deux psychologues de radio : « Je vous dis donc : marchez selon l’Esprit ; et vous n’accomplirez point les convoitises de la chair. » Est-il possible d’apprendre à marcher par l’Esprit, suite à des années de psychothérapie ? Certainement pas, si ces thérapeutes recommandent de faire des gestes obscènes, de ne pas se repentir, et de fréquenter des églises qui tolèrent l’immoralité chronique !

De tels conseils ne peuvent aucunement se prévaloir d’un fondement biblique ! En fait, ils contredisent grossièrement la Parole de Dieu ! L’apôtre Paul a demandé à l’Église de Corinthe d’exclure l’un de ses membres qui se livrait à l’adultère, et leur a dit qu’il livrait à Satan celui qui pratiquait ouvertement ce péché sans s’en repentir (1 Corinthiens 5).

Que Dieu soit béni pour tous ceux qui, dans l’Église, dépendent de la Bible pour donner des conseils spirituels ! Que Dieu soit béni pour les conseillers vraiment spirituels, qui exhortent les gens à prier, et qui les tournent vers les Écritures, en leur montrant qu’elles seules offrent toutes les ressources divines pour répondre à tous nos besoins ! Je ne rejette pas ceux qui ont recours à leur bon sens, ou à quelques principes de base utiles offerts par les sciences sociales, comme première approche pour aider ceux qui ont des problèmes psychologiques. Cela peut être utile pour préparer un « traitement » réellement spirituel. Mais un conseiller réellement spirituel a déjà compris que toute psychothérapie ne fait que gratter la surface. Elle ne permet aucunement de répondre aux réels besoins de l’âme humaine. Ces besoins ne peuvent être satisfaits qu’en Christ.

En revanche, j’affirme que l’on ne devrait pas tolérer dans l’Église tous ceux qui exaltent la Psychologie au-dessus de la Bible, de l’intercession, et de Dieu Lui-même, qui est parfaitement suffisant. L’Église ne devrait plus encourager en son sein ceux qui mêlent la Psychologie à l’intervention divine, pour fabriquer et vendre leur mixture comme un élixir spirituel. Leurs méthodes constituent une approbation tacite du mensonge selon lequel tout ce que Dieu nous a donné en Christ ne suffit pas à solutionner nos problèmes personnels les plus profonds.

Dieu Lui-même n’a pas une haute opinion des conseillers qui prétendent Le représenter, mais qui ne font que distiller la sagesse humaine :

« Il emmène dépouillés les conseillers, et il met hors du sens les juges. 18Il détache la ceinture des Rois, et il serre leurs reins de sangles. 19Il emmène nus ceux qui sont en autorité, et il renverse les forts. 20Il ôte la parole à ceux qui sont les plus assurés en leurs discours, et il prive de sens les anciens … 24Il ôte le coeur aux Chefs des peuples de la terre, et les fait errer dans les déserts où il n’y a point de chemin. 25Ils vont à tâtons dans les ténèbres, sans aucune clarté, et il les fait chanceler comme des gens ivres » (Job 12:17-20, 24-25).

La sagesse de Dieu est infiniment supérieure à la sagesse des hommes, au point qu’Il livre en spectacle les hommes qui sont considérés comme les plus grands conseillers ! Si quelqu’un a dû supporter la folie de conseillers humains, c’est bien Job ! Il a autant souffert de leurs conseils fâcheux et inappropriés que des souffrances que Satan lui a infligées !

Les profondeurs dans lesquelles peut sombrer la Psychothérapie « sanctifiée » sont insondables ! Récemment, un journal local a publié un article présentant une nouvelle clinique « de 34 lits » qui venait de s’ouvrir en Californie du Sud, et qui était spécialisée dans le traitement des « obsédés sexuels chrétiens » ! L’article ne dit pas pourquoi il était nécessaire de les hospitaliser. Cette clinique était affiliée à une grande église protestante très connue dans la région. Son personnel comprenait des spécialistes présentés comme des « pionniers dans le domaine des obsessions sexuelles ». Tous étaient des psychothérapeutes diplômés, possédant « une forte orientation thérapeutique chrétienne », selon le directeur de la clinique.

Est-ce que leur « forte orientation chrétienne » était suffisante pour que tous ces psychothérapeutes admettent que l’obsession sexuelle est un péché ? Non, évidemment ! Plusieurs d’entre eux étaient interviewés dans l’article. Ils employaient beaucoup de termes comme « maladie, problème, conflit, comportement compulsif, traitement, ou thérapie ». Tout ce qui touchait à la morale était soigneusement évité. Ils n’ont jamais parlé de péché ni de repentance.

Pis encore, tous ces prétendus experts se sont moqués de la puissance de Dieu pour transformer des cœurs et briser la puissance de ces péchés sexuels. L’article citait de directeur de la clinique, qui expliquait pourquoi il avait été jugé essentiel d’ouvrir un centre spécialisé dans le traitement des chrétiens : « Il existe des groupes de chrétiens qui croient que la Bible est tout ce dont vous avez besoin ! »

Une telle déclaration n’est qu’une forme de néo-gnosticisme. En rabaissant ceux qui croient que la Bible nous suffit, ces « nuées sans eau » des derniers temps, dont nous parle Jude 12, prétendent avoir accès à une connaissance secrète plus élevée, qui détient la clef des problèmes de l’âme humaine !

Les chrétiens ne doivent pas se laisser intimider par de telles prétentions ! Il n’existe aucune sagesse secrète, aucune science cachée, qui puisse se comparer aux ressources infinies que nous pouvons trouver en Christ, qui Seul peut changer le cœur humain !

Tout conseiller spirituel qui veut honorer Dieu et être réellement efficace doit faire tous ses efforts pour conduire à Christ ceux qu’il conseille. Car Christ nous suffit ! Croire que l’homme est capable de résoudre ses propres problèmes, ou que les hommes peuvent aider leurs semblables en leur appliquant une « thérapie », ou tout autre moyen purement humain, revient à nier la doctrine de la dépravation de la nature humaine, et le fait que nous avons désespérément besoin de Dieu. On veut remplacer la puissance transformatrice du Saint-Esprit par une sagesse humaine impuissante.

Le Conseiller Admirable

Il est significatif que l’un des noms bibliques de Christ soit « l’Admirable, le Conseiller » (Ésaïe 9:6). Il est le meilleur Conseiller, vers qui les chrétiens peuvent se tourner pour recevoir un conseil. Sa Parole est un puits de sagesse divine, dans lequel nous pouvons constamment puiser ! Qu’y a-t-il de plus merveilleux que cela ? En fait, l’une des caractéristiques les plus merveilleuses de Christ est qu’Il nous suffit parfaitement, quand nous voulons obtenir le meilleur conseil qui soit, et Lui seul peut nous donner la parfaite sagesse dont nous avons besoin en temps de désespoir, de crainte, d’anxiété et d’affliction ! Il est le Parfait Conseiller !

Je ne dis pas cela pour dénigrer l’importance des conseillers chrétiens. Nous avons un besoin crucial de véritables conseillers spirituels dans le Corps de Christ, de conseillers qui s’appuient vraiment sur la Bible. Je ne remets pas en question le rôle important joué par ceux qui sont spirituellement compétents pour encourager, discerner, réconforter, conseiller, aider et donner de la compassion à leurs semblables.

En vérité, l’une des causes qui ont ouvert les portes de l’Église aux mauvais conseillers a été l’incapacité des églises à reconnaître en leur sein ceux qui avaient reçu de véritables dons de conseillers spirituels. Notre société est complexe. Il est de plus en plus difficile de trouver le temps nécessaire pour écouter et servir les autres, en s’impliquant personnellement avec compassion, et en offrant une communion fraternelle assez profonde pour que le Corps de Christ jouisse d’une bonne santé et d’une bonne vitalité spirituelles.

Les églises ont eu recours à la Psychologie pour combler ce besoin. Mais cela n’a pas marché ! Les psychologues professionnels ne pourront jamais remplacer les vrais conseillers spirituels, et les conseils offerts par la Psychologie ne remplaceront jamais la sagesse biblique et la puissance divine. En outre, la Psychologie tend à rendre les gens dépendants de leur thérapeute. Tandis que les chrétiens possédant de vrais dons spirituels conduiront toujours les gens vers leur Sauveur et Sa Parole toute-puissante, car ils savent que cela leur suffira.

Le roi David a parfois cherché l’avis de conseillers humains, mais il s’est toujours tourné vers Dieu pour avoir l’ultime réponse. Comme le révèlent de nombreux Psaumes, il avait l’habitude de dépendre de Dieu seul quand il était confronté à de graves problèmes personnels. Quand il était touché par la dépression ou une tempête intérieure, il se tournait vers Dieu et luttait dans la prière. Confronté à son propre péché, il manifesta un cœur repentant, brisé et contrit. Voici comment il priait : « Eternel, sonde-moi et m’éprouve, examine mes reins et mon cœur » (Psaume 26:2). Ceux qui ont atteint la maturité spirituelle se tournent toujours vers Dieu pour recevoir Son secours, en temps d’anxiété, de détresse, de confusion ou de trouble de l’âme. Ils sont assurés de recevoir le sage conseil et la délivrance dont ils ont besoin.

Si cette délivrance peut leur être assurée, c’est parce que la cause profonde de tous les problèmes de notre âme est spirituelle. Il n’existe aucun « problème psychologique » indépendant, coupé de ses causes spirituelles ou physiques. C’est en Dieu que nous pouvons satisfaire parfaitement tous nos besoins spirituels.

David avait compris cela. Ses écrits reflètent la profondeur des émotions humaines. Il avait acquis le discernement spirituel de ceux qui sont allés au bout d’eux-mêmes. Il avait connu l’exaltation que peut ressentir un berger appelé à la royauté. Il a tout connu, le triomphe absolu et le découragement le plus profond. Il a lutté contre des souffrances si profondes que la vie même lui était devenue intolérable. Son propre fils Absalom a essayé de le tuer, avant d’être lui-même exécuté. Il a connu la terrible culpabilité provoquée par l’adultère et le meurtre. Ses enfants étaient une cause constante d’affliction. Il luttait constamment pour mieux comprendre la nature de Dieu, mais aussi son propre cœur.

David a dit de Dieu : « L’Éternel est grand et très-digne de louange, il n’est pas possible de sonder sa grandeur » (Psaume 145:3). Mais il a dit de lui-même : « Lave-moi parfaitement de mon iniquité, et me nettoie de mon péché. 3Car je connais mes transgressions, et mon péché est continuellement devant moi » (Psaume 51:2-3). Il a exposé ses sentiments à Dieu, et a crié à Lui pour qu’Il le soulage, tout en admettant que Dieu avait parfaitement le droit de le punir.

Parfois, dans ses Psaumes, David entrevoyait une lueur d’espoir, parfois il n’en était rien. Mais David s’est toujours tourné vers Dieu, parce qu’il avait compris la souveraineté de Dieu, et la dépravation de sa propre nature humaine.

Aujourd’hui, les chrétiens devraient suivre l’exemple de David, et s’appuyer avec assurance sur leur Sauveur et Lui seul, car Il est parfaitement suffisant pour leur apporter les bonnes réponses à tous leurs problèmes. Il possède aussi la puissance de faire passer ces réponses de manière concrète dans leur vie.

Les chrétiens devraient rester convaincus que seule la Parole de Dieu, Sa Vérité révélée, peut nous apporter ces réponses. La Bible nous suffit parfaitement ! Dieu S’est révélé dans Sa Parole, et cela nous suffit !

Tiré de Source de vie




D.187 – Le dispensationalisme et le Texte Reçu

 

Par Roch Richer

La Version biblique d’Ostervald et la Version David Martin ont été produites à partir du Textus Receptus (Texte Reçu) en ce qui concerne la langue française. La plus grande partie des autres versions ont été tirées des manuscrits corrompus d’Alexandrie, c’est-à-dire, environ 1 % du total des manuscrits existants découverts jusqu’à ce jour.

Cet article est destiné à démontrer au lecteur l’incompatibilité entre le Texte Reçu et la doctrine du dispensationalisme prémillénaire, ainsi que l’enlèvement pré-tribulationiste. Ce n’est pas un travail complet, car nous découvrons périodiquement de nouvelles preuves, lesquelles nous vous ferons part subséquemment, à mesure qu’elles apporteront davantage de lumière. Grâce aux informations présentées dans d’autres articles de notre site, nous exposons la thèse selon laquelle les doctrines ci-haut mentionnées, ayant mystérieusement fait leur chemin dans le christianisme, tirent leur origine de Satan. Elles supposent de fausses interprétations relatives à la grande révolte décrite dans 2 Thessaloniciens 2:3 et à l’enlèvement des Élus (1 Thessaloniciens 4:17). Pour ce faire, l’on a dû apporter des changements à la Parole de Dieu en la corrompant de façon assez subtile pour que l’ensemble demeure crédible tout en étant presque indécelable, ceci dans les temps anciens comme aux temps modernes, afin de propager les mensonges nécessaires à l’émergence de ces fausses doctrines. Voici la documentation touchant ces changements.

La première question que nous aborderons a trait à l’enseignement dispensationaliste des « sept ans » de tribulations et une alliance/traité de la même durée impliquant l’Antichrist et Israël. L’on y suppose que ce traité sera brisé par l’Antichrist aux environs du milieu de cette durée. En ce qui me concerne, ce qui a trait aux « sept ans » de tribulations, ainsi que le reste du dogme, n’est pas gravé dans la pierre, bien au contraire. Il s’agit plutôt d’une tradition populaire du dispensationalisme. Quand on leur demande la preuve de cet enseignement particulier, les dispensationalistes amènent Daniel 9:27 sur le tapis, faisant croire que celui qui « confirmera l’alliance » n’est autre que l’Antichrist des temps de la fin. Et c’est parce qu’une grande partie de cette doctrine pivote sur ce verset que nous devons examiner soigneusement sa véritable signification :

« Et il confirmera l’alliance à plusieurs dans une semaine, et à la moitié de cette semaine il fera cesser le sacrifice, et l’oblation ; puis par le moyen des ailes abominables, qui causeront la désolation, même jusqu’à une consomption déterminée, la désolation fondra sur le désolé » (Daniel 9:27, version David Martin, tirée du Texte Reçu).

Tout d’abord, tentons de prouver que cette alliance existait déjà entre le Seigneur et Son peuple, et que Celui qui la confirmera est, en vérité, le Messie Lui-même. Genèse 3:15 rapporte la première promesse messianique des Écritures. Un présage de la venue de Jésus, l’écrasement de la tête du serpent et la mort sur la croix en tant que sacrifice unique d’expiation pour le péché (Hébreux 7:27 ; 9:28). Et, dans Genèse 17, Dieu établit Son alliance avec Abraham. Si vous lisez Deutéronome 29 à 33, vous voyez une extension de la même alliance, mais que Dieu a promise à Israël en l’adaptant à ce peuple charnel (ce qui en faisait une alliance physique et conditionnelle) et décrivant comment les Israélites se tourneraient vers le mal et seraient dispersés (Deutéronome 29:24-28) ; et Dieu les rassemblera à nouveau (Deutéronome 30:3) et ils vivront en sûreté dans leur propre pays (Deutéronome 33:28-29). Voici l’alliance déployée et introduite dans Deutéronome 29:1 :

« Ce sont ici les paroles de l’alliance que l’Eternel commanda à Moïse de traiter avec les enfants d’Israël, au pays de Moab, outre l’alliance qu’il avait traitée avec eux en Horeb »

C’est l’alliance physique (la Loi) qui devait mener au Messie et Celui-ci devait ramener l’alliance faite avec Abraham (la Grâce). Maintenant, si vous lisez le livre de Daniel, au chapitre 9, vous voyez que le prophète intercède pour son peuple à cause de sa méchanceté jadis prophétisée dans Deutéronome 29:25-26. Il reconnaît, aux versets 4 et 11, que cette transgression est en relation avec la même alliance donnée à Moïse. Le verset 4 dit :

« Et je priai l’Eternel mon Dieu, je lui fis ma confession, et je dis : Hélas ! Seigneur, le Dieu Fort, le Grand, le Terrible, qui gardes l’alliance et la miséricorde à ceux qui t’aiment, et qui gardent tes commandements… »

C’est au moment de ses prières et de ses supplications que Gabriel le visite, annonçant des nouvelles à propos de l’alliance spirituelle, celle passée avec Abraham, et qui viendrait remplacer l’alliance physique, celle passée avec Moïse. Les versets 24 et 25 donnent le déroulement chronologique par lequel le Messie allait venir et confirmer l’alliance faite avec Abraham. Vous noterez que la prophétie des 70 semaines (490 ans) couvre plusieurs événements qui n’arrivent toutefois pas nécessairement dans l’ordre chronologique établi par les hommes. Ces événements arrivent plutôt selon l’ordre de Dieu, ce qui veut simplement dire que ce qui est prophétisé doit arriver, un point, c’est tout !

« Soixante-dix semaines sont déterminées sur [1] ton peuple et sur la ville sainte, [2] pour enfermer la rébellion, [3] pour sceller les péchés, [4] pour expier l’iniquité, [5] pour amener la justice éternelle, [6] pour sceller la vision et le prophète, et [7] pour oindre le Saint des saints. 25Sache-le donc et comprends ; depuis l’émission de la parole ordonnant de retourner et de rebâtir Jérusalem, jusqu’à Christ, le Conducteur, il y a sept semaines et soixante-deux semaines » (vs 24-25, version d’Ostervald).

Nous ne nous attarderons pas sur les 69 premières semaines, sauf pour établir qu’à la fin de la 483e année (69 semaines), Jésus est né et Il a environ 30 ans (Luc 3:23) ; Il est donc prêt à compléter la 70e semaine de cette prophétie. C’est au moment où Jésus a consenti à être baptisé, malgré le fait qu’Il n’ait jamais commis de péché, que le ciel s’est ouvert et qu’Il a reçu le nom de Christ, car l’Esprit de Dieu est descendu comme une colombe pour « oindre le Saint des saints ». « Christ » veut dire « l’Oint de Dieu ». Notez qu’au verset 24, le Christ est nommé en septième. La chronologie de Dieu est bien différente que celle des hommes.

« Et après ces soixante-deux semaines, le CHRIST sera retranché, mais non pas pour soi… » (v. 26).

Jésus fut mis à mort bien qu’Il n’ait jamais péché, même si « le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6:23). Donc, le ministère de 3½ ans de Jésus est bel et bien inclus dans la première moitié de la 70e semaine. Vous noterez, au verset 27, « Et il [Jésus] confirmera l’alliance à plusieurs dans [ou pendant dans la Ostervald] une semaine [7 ans]… » Nous avons vu qu’il s’agit de l’alliance de la foi faites avec Abraham, qui fut temporairement remplacée par l’alliance de la Loi du temps de Moïse et d’Israël physique qui n’avait pas reçu le Saint-Esprit. Jésus ayant été retranché après 3½ ans, l’alliance confirmée par Christ avec plusieurs pendant une semaine, ou 7 ans, demeure alors inachevée ! Pourtant, la cinquième chose mentionnée au verset 24 est d’« amener la justice éternelle ». Ceci ne deviendra réalité qu’au retour de Jésus-Christ et l’instauration de Son règne millénaire. Lors de Sa crucifixion, Jésus a déjà « expié l’iniquité », item quatre du verset 24, en payant de Son sang la rançon du péché. Au retour de Jésus, alors que Daniel sera ressuscité, la « vision et le prophète » Daniel seront scellés officiellement (item six).

Jésus a Lui-même déclaré, lors de Son dernier repas avec Ses disciples, la veille de Sa mort : « Cette coupe est la nouvelle alliance [de la foi] en mon sang, qui est répandu pour vous » (Luc 22:20). Cela est arrivé pile, le lendemain, tel qu’annoncé par Jésus !

Mais quand les derniers trois ans et demi seront-ils accomplis pour compléter les sept ans pendant lesquels Christ a confirmé cette alliance de la foi ? Assurément, ils doivent coïncider avec la période d’évangélisation de 3½ ans effectuée par les serviteurs de Dieu, marqués et protégés durant la Grande Tribulation (Apocalypse 7). Donc, entre la mort de Jésus sur la croix et Son retour pour enlever Ses Élus vers Lui dans les nuées pour compléter cette 70e semaine, il devait aussi se passer une période de temps que personne ne connaît, sauf Dieu et Son Christ.

On la connaît mieux sous le nom de « période de la Grâce ». Dieu y rend le Salut accessible à l’humanité entière, ceci incluant tous ceux qui sont morts AVANT cette Nouvelle Alliance avec Abraham. Toutefois, ils y accéderont lors de la Deuxième Résurrection qui s’avérera leur première chance, car ils ne l’ont jamais eue auparavant ! Aujourd’hui, cette période de la Grâce se poursuit toujours et, donc, la deuxième tranche de la 70e semaine est réservée aux temps de la FIN. Au moment précis où Daniel a reçu cette prophétie, Jésus était au ciel, sous forme de Dieu, en tant que la Parole. Son Église, par contre, qui prit officiellement naissance au jour de la Pentecôte, poursuit inlassablement son cheminement vers le Salut. Dans les derniers trois ans et demi, l’Église de Christ sera sur terre, prêchant l’Évangile, et ce, en même temps que l’Antichrist tentera d’établir son Nouvel Ordre Mondial.

Cependant, Dieu nous dit que le règne de l’Antichrist sera de trois ans et demi et qu’il sera suivi d’un Millénium de paix sous le règne éternel de Jésus-Christ. La seconde partie du verset 27 nous déclare : « et sur l’aile des abominations [au pluriel, car il en fera plusieurs] viendra le désolateur » Le désolateur, c’est l’Antichrist qui blasphémera contre le nom de Dieu et contre les Saints. Il persécutera et martyrisera ceux qui se convertiront à Christ durant les trois ans et demi (deuxième tranche de la 70e semaine) de la tribulation (colère de Satan qui sait qu’il n’a que peu de temps). Il fera tuer les deux témoins à Jérusalem après leur témoignage de 3½ ans. Finalement, il profanera le Saint des saints du Temple jusqu’à s’asseoir sur le Trône de la Miséricorde en se proclamant lui-même dieu. Toutes ces choses sont des abominations aux yeux de Dieu, mais cette dernière amènera aussi sa fin.

Vers la fin du verset 27, nous voyons que cet Antichrist effectuera toutes ces choses « jusqu’à ce que la ruine qui a été déterminée fonde sur le désolé. » Dieu est toujours en charge, car c’est Lui qui nous donne la prophétie. Et la fin de cet énergumène est déjà DÉTERMINÉE. En fin de compte, l’Antichrist n’est mentionné simplement que comme un ennemi dans l’accomplissement du Plan de Dieu. Cela avait été expliqué à Nébucadnetsar par Daniel au sujet d’un quatrième et dernier royaume humain avant le retour de Christ. Daniel 2:44 : « Et dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit ; et ce royaume ne passera point à un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement. » Et à la toute fin du verset 45, Daniel déclara que son interprétation en était certaine parce qu’elle provenait directement de Celui qui est le Tout-Puissant et qui seul a le pouvoir d’accomplir SES prophéties.

L’Alliance de Dieu avec Abraham existait toujours lors du premier avènement du Messie qui est venu pour la confirmer comme une Alliance éternelle fondée sur la foi et l’obéissance d’Abraham. Jésus a certainement confirmé cette alliance durant Son ministère de 3½ ans. Mais gardons toujours en mémoire que le ministère de Jésus n’a duré que jusqu’au milieu de la 70e semaine. Néanmoins, à partir de ce moment précis, Son témoignage se poursuit au travers de Son Église. La toute dernière chose que Jésus a déclaré avant de mourir, c’est : « Tout est accompli. Et, ayant baissé la tête, il rendit l’esprit » (Jean 19:30). C’est ainsi qu’au travers de la postérité (Jésus) d’Abraham, toutes les nations sont bénies. Car, par la grâce, toute personne peut venir présentement à Christ et faire partie de Son Royaume.

Retournons maintenant au verset 26 de Daniel pour compléter notre étude du passage.

« …et le peuple d’un conducteur qui viendra, détruira la ville et le sanctuaire, et sa fin sera dans ce débordement ; les désolations sont déterminées jusqu’au terme de la guerre » (v. 26).

Après la mort du Messie, il est prédit la venue d’un conducteur — autre que Christ — (il s’agit de Titus, fils de l’empereur Vespasien) et la destruction de la ville et du temple survenue en l’an 70 apr. J.-C.. Jésus a prophétisé cet événement dans Mathieu 24:2. Beaucoup de gens présument que ce conducteur est l’Antichrist, bien que rien ne vienne soutenir cette affirmation gratuite.

Forts de cette exploration, essayons maintenant d’élucider le verset 27 :

« Il… [Jésus] confirmera l’alliance[Hébreux 9:16 : « Car où il y a un testament, il est nécessaire que la mort du testateur intervienne. » Voyez aussi le verset 15.] avec plusieurs[mais pas avec tous, car certains refuseront Son offre ; Hébreux 9:28 dit : « De même aussi Christ ayant été offert une seule fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent à salut. »]pendant une semaine[7 ans]et à la moitié de la semaine [Jésus fut sacrifié après 3­½ ans de ministère]il fera cesser le sacrifice, et l’oblation[Hébreux 9:12 : « Il est entré une fois dans les lieux Saints avec son propre sang, et non avec le sang des veaux ou des boucs, après avoir obtenu une rédemption éternelle. » — certaines personnes affirment que les sacrifices ne cessèrent pas, mais ils cessèrent pour ceux qui acceptèrent Son offre sacrificielle pour notre expiation — je ne vois nulle part dans le Nouveau Testament où Paul, Pierre ou quiconque des pères de l’Église se soient rendus dans le Temple pour sacrifier des animaux en rédemption de leurs péchés. Au contraire, les épîtres des apôtres sont remplies de recommandations à cesser de pratiquer les rituels de l’Ancienne Alliance (la physique, celle passée avec Moïse). Hébreux 7:27 : « Qui n’eût pas besoin, comme les souverains Sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses péchés, et ensuite pour ceux du peuple, vu qu’il a fait cela une fois, s’étant offert lui-même. »] et sur l’aile des abominations[notez qu’elles sont au pluriel, ce qui n’est pas la même chose que l’abomination unique de la désolation dont parle Daniel 11:31 et 12:1 — ces abominations nous reportent à la fin du témoignage de l’Église vers l’autre portion de 3½ ans mentionnée, elle, dans l’Apocalypse. Ces abominations sont perpétrées par l’homme du péché, le fils de la perdition (2 Thessaloniciens 2:3), l’adversaire qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu, ou qu’on adore, jusqu’à s’asseoir comme dieu dans le Temple de Dieu, se proclamant lui-même dieu (v. 4). Alors donc, paraîtra l’impie que le Seigneur détruira par le souffle (l’Esprit) de Sa bouche et qu’Il anéantira par l’éclat de Son avènement (v. 8), un peu comme c’était déjà arrivé au roi Hérode (Actes 12:20-23).] « …viendra le désolateur… » [l’Antichrist déjà prophétisé dans les autres prophéties de Daniel.] « …jusqu’à ce que la ruine qui a été déterminée fonde sur le désolé » [Dans Zacharie 14, nous voyons l’arrivée du Seigneur, dans toute Sa gloire, et ce qu’Il fera des armées de l’Antichrist afin de prendre Lui-même le contrôle du gouvernement sur terre. Nous voyons aussi ce qui arrive à la Bête et au Faux Prophète, dans Apocalypse 19 : « Mais la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui devant elle avait fait des prodiges, par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête, et qui avaient adoré son image ; tous deux furent jetés vifs dans l’étang de feu brûlant, dans le soufre » (v. 20).

Galates 3:17

Voilà sans aucun doute le meilleur verset du Nouveau Testament pour jeter toute la lumière sur l’identité de Celui qui a confirmé l’alliance de Daniel 9:27. Il y est dit ceci :

« Voici donc ce que je dis : c’est que quant à l’alliance qui a été auparavant confirmée par Dieu en Christ, la Loi qui est venue quatre cent trente ans après, ne peut point l’annuler, pour abolir la promesse. »

Évidemment, les suppôts de Satan ont vite remarqué ce verset important de Paul aux Galates et l’ont reformulé dans les manuscrits d’Alexandrie et, par conséquent, les versions modernes afin que vous ne puissiez pas établir de corrélation avec Daniel 9:27. Par exemple, la version du Semeur a changé « confirmé » par « conclue », ce qui donne un sens différent ; de plus, on a enlevé entièrement « en Christ » du verset. (Je peux avoir tort… Peut-être que la conspiration provient des traducteurs de la version Martin et de la version d’Ostervald, en collusion avec les copistes originaux du Texte Reçu et du texte massorétique afin de vous mystifier et vous pousser à croire que Dieu a fait une promesse et a accompli cette promesse par Jésus-Christ… Cela va pourtant dans le sens de toutes les Écritures !) Voici la liste de quelques versions dites bibliques, citant Galates 3:17, en comparaison avec la version de David Martin écrite plus haut. Pouvez-vous constater les différences dans la formulation de ces nouvelles versions, et qui en changent la signification ? Pouvez-vous trouver Christ dans l’une d’elles ?

Galates 3:17 :

« Voici ce que j’entends : une disposition, que Dieu a confirmée antérieurement, ne peut pas être annulée, et ainsi la promesse rendue vaine, par la loi survenue quatre cent trente ans plus tard. »

Louis Segond 1910

« Eh bien, je dis ceci : une alliance a été conclue par Dieu en bonne et due forme à la manière d’un testament ; la Loi est survenue quatre cent trente ans plus tard : elle ne peut donc pas annuler cette alliance et réduire par là même la promesse à néant. »

Bible du Semeur

« Voici ce que je veux dire : Dieu avait établi un testament et avait promis de le maintenir. La Loi, qui est survenue quatre cent trente ans plus tard, ne peut pas annuler ce testament et supprimer la promesse de Dieu. »

Français Courant

« Or je dis ceci : que la loi, qui est survenue quatre cent trente ans après, n’annule point une alliance antérieurement confirmée par Dieu, de manière à rendre la promesse sans effet. »

N. Darby

Je ne suis évidemment pas seul à affirmer ce que j’avance en ce qui a trait à l’alliance. Je suis même en bonne compagnie. Matthew Henry, avantageusement reconnu, dit ceci dans ses Commentaires concernant Daniel 9:27 :

« Les soixante-dix semaines symbolisent un jour pour une année, ou 490 ans. Aux environs de la fin de cette période, un sacrifice serait offert, faisant expiation complète pour le péché et apportant une justification éternelle pour l’entière sanctification de tous les croyants. Alors, les Juifs, lors de la crucifixion de Jésus-Christ, commettraient un crime par la mesure duquel leur culpabilité serait comblée, entraînant des troubles sur leur nation. Toute bénédiction accordée à l’homme pécheur arrive par le moyen du sacrifice expiatoire de Christ, lequel a souffert une seule fois pour les péchés, le juste pour les injustes, pour nous amener à Dieu. Voilà notre porte d’accès au trône de la grâce et de notre entrée [dans le Royaume]. Ce qui scelle l’apogée de la prophétie et confirme l’alliance avec plusieurs ; et, alors que nous nous réjouissons dans la bénédiction du salut, rappelons-nous du prix que cela a coûté au Rédempteur. Comment ceux qui négligent un aussi grand salut échapperont-ils ? »

La Bible de Genève de 1599 s’accorde harmonieusement avec cette interprétation de Daniel 9:27. Je la reproduis textuellement ici avec les annotations (sans l’orthographe archaïque).

« 27Et il aconfirmera l’alliance avec plusieurs pendant une semaine : et au milieu de la semaine, il fera bcesser le sacrifice et l’oblation, cet à cause des excès des abominations, viendra le désolateur, jusqu’à ce que la ruine qui a été déterminée fonde sur le désolé. »

a    Par la prédication de l’Évangile, il confirmera sa promesse, premièrement aux Juifs, et ensuite aux Gentils.

b    Christ a accompli ceci par Sa mort et Sa résurrection.

c    C’est-à-dire que Jérusalem et le sanctuaire seraient entièrement détruits à cause de leur rébellion contre Dieu et leur idolâtrie, ou, comme le lisent certains, que la plaie sera si grande qu’ils en seront tout étonnés.[1]

Si vous prenez le temps de vérifier chacun des versets qui, dans l’Ancien Testament, mentionnent « l’alliance », même en ce qui a trait à l’arche de l’alliance, c’est toujours en relation, soit avec l’alliance établie entre l’Éternel et Abraham (une alliance basée sur la foi), soit avec l’alliance établie entre l’Éternel et Moïse — et donc, le peuple — (une alliance basée sur la Loi), sauf dans quelques rares exemples où un autre parti est spécifiquement mentionné, comme dans Ézéchiel 17:15, entre Sédécias et Babylone. Le peuple d’Israël a été appelé « les enfants de l’alliance (Actes 3:25). La plupart des nouvelles versions de la Bible ont changé l’alliance dans Daniel 9:27 pour une alliance ou un synonyme, continuant ainsi dans la foulée du Septuagint grec qui fut rédigé à Alexandrie, en Égypte, aux alentours de 285 apr. J.-C., par des Juifs gnostiques (comme Origène). Le but en était de s’assurer que vous ne l’associiez pas avec « l’alliance » mentionnée dans Daniel 9, au verset 4 et tout au long du reste de l’Ancien Testament. Ce verset a été modifié pour que, lorsque Satan eut introduit son plan de dispensationalisme, il ait des « écritures » pour le soutenir. Toutefois, ce changement contredit le contexte entier du texte massorétique hébraïque original de Daniel, chapitre 9.

Fait intéressant à noter, ici. Avant que des bibles dites « protestantes », comme la version de J. N. Darby, voient le jour, les seules assises que possédaient les dispensationalistes pour étayer leur croyance en sept ans de tribulations reposaient sur l’obscure conviction — introduite en 1832 — que les sept jours de la Fête des Tabernacles (Lévitique 23:34) représentaient sept ans durant lesquels l’Église serait dans les cieux avec Dieu, jouissant des Noces pendant les tribulations.[2] Ironiquement, lorsque l’on comprend réellement la signification des fêtes de l’Éternel et de quelle manière elles symbolisent Son Plan, l’on voit que la Fête des Tabernacles est le signe précurseur du règne millénaire de Christ sur la terre, après Son arrivée en triomphe et en gloire ! Incidemment, c’est la Fête des Trompettes qui symbolise cette Avènement même. À la fin de la Fête des Tabernacles, il y a le Dernier Grand Jour, symbole de la Deuxième Résurrection et de la venue du Père qui habitera sur une terre renouvelée avec les hommes rendus immortels. Ce sera l’accomplissement d’Apocalypse 21:2-3. Les dispensationalistes de l’époque souffraient-ils d’ignorance ou avaient-ils intentionnellement tordu la signification des fêtes de Dieu ? Christ en jugera.

La version New Living Translation of the Bible, en parfait accord avec l’agenda maçonnique du dispensationalisme, traduit Daniel 9:27 comme suit :

« Il fera un traité avec le peuple pour une période de sept ans, mais après trois ans et demi, il mettra fin aux sacrifices et aux offrandes. Alors, à l’apogée de toutes ses terribles actions, il érigera un objet de sacrilège qui causera la désacralisation, jusqu’à ce que la fin qui a été décrétée fonde sur le profanateur » [la traduction est la nôtre].

La version en Français Courant n’est pas en reste, quant à elle, et nous offre une mouture tout aussi écartée du manuscrit original de Daniel :

« Pendant la dernière période de sept ans, il imposera de dures obligations à un grand nombre de gens. Au bout de trois ans et demi, il fera même cesser les sacrifices et les offrandes. Ce dévastateur accomplira ses œuvres abominables avec rapidité, jusqu’à ce que la fin qui a été décidée s’abatte sur lui. »

Quelles mauvaises interprétations ! Quelle grossièreté ! La version New Living Translation traduit le même mot « traité » par « promesse » dans Daniel 9:4 de manière à ce que les lecteurs ne fassent pas le lien entre les deux. Dans les deux cas, elle fait une mauvaise interprétation. La traduction exacte est « alliance », celle de Dieu, telle que l’écrivent les manuscrits originaux, traduit du mot hébreu berith. Le « il » dont il est question en début de verset est appelé « profanateur » et on lui attribue de nombreuses et terribles actions, ainsi que l’érection d’un objet de sacrilège. Il s’agit de changement injustifiés faits à la Parole de Dieu. Les auteurs de ces versions font donc tout pour nous faire croire que Daniel 9:27 ne se réfère pas à Jésus-Christ, mais à l’Antichrist.

Or, il est communément accepté que Jésus exerça un ministère de 3½ ans où Il a traité avec Son propre peuple (Matthieu 15:24). Il est intéressant de noter que Jésus-Christ introduisit la nouvelle alliance, celle qui avait auparavant été passée avec Abraham par la foi (Matthieu 26:28), mais que le peuple d’Israël ne pouvait supporter, n’ayant pas reçu le Saint-Esprit pour l’observer. Il restait donc au Christ encore un autre 3½ ans pour compléter l’alliance avec la nouvelle maison d’Israël — l’Église. Les autres aspects que Christ doit encore accomplir sont de ramener le peuple de l’alliance à son pays (Deutéronome 30:3) et de le lui redonner en possession en tant qu’héritage éternel (Deutéronome 33:28-29). C’est ce qu’on peut voir s’accomplir dans Ézéchiel 39:25-28 lorsqu’Il ramène toutes les tribus et réunit Juda et Israël (représentant les dix tribus perdues) tel que promis (Ézéchiel 37:16-23). Cela ne se fera toutefois pas avant la venue de Jésus-Christ en gloire, dans un premier temps, qui prendra possession du Royaume de Dieu sur terre et, dans un deuxième temps, lors de la Deuxième Résurrection, alors que Dieu répandra Son Esprit sur tous les hommes ayant vécu sur ce globe (Ézéchiel 39:29).

Nulle part ne pouvons-nous trouver de preuve scripturaire pour asseoir la croyance en une période de sept ans de tribulations. Même si le livre de l’Apocalypse mentionne le chiffre sept pour un total de quarante quatre fois, aucune d’elles ne fait référence à une période de sept ans ! De plus, en aucun endroit la Parole de Dieu ne nous autorise ou nous encourage à ajouter 3½ ans aux 3½ ans existant pour aboutir à sept ans de tribulations. Je crois avoir démontré avec succès que l’on ne peut employer Daniel 9:27 pour prouver l’enseignement d’une période de sept ans de tribulations et d’un soi-disant traité que l’Antichrist passerait avec Israël pour ensuite le briser. Ces enseignements mourraient probablement de leur belle mort si ce n’était de la promesse flatteuse d’un enlèvement pré-tribulationiste donnant vie à toute cette doctrine.

L’on doit tordre les Écritures pour promouvoir l’enlèvement pré-tribulationiste parce qu’il y a des passages clairs dans le Textus Receptus qui désapprouvent cet enlèvement. Ci-après, j’ai sorti trois notes tirées des Commentaires de C. I. Scofield de la version Louis Segond de 1975. Elles ont été insérées pour amener les gens à penser que le Texte Reçu est incorrect dans les passages qui causent problème au concept de l’enlèvement pré-tribulationiste. Scofield tenta de « corriger » le Texte Reçu (dans son cas, la version King James autorisée de 1611) pour la conformer à la Revised Version ou tout autre version moderne. Ces notes, qui satisfont pleinement aux manuscrits d’Alexandrie (1 % du total des manuscrits découverts) ont été rédigées pour vous confondre et vous cacher que le « Jour du Seigneur » et le « Jour de Christ » sont un seul et même jour. (Les notes qui suivent sont tirées de la bible Louis Segond avec Commentaires de C. I. Scofield de 1975.)

Page 1297, 1 Corinthiens 1:8, deuxième paragraphe.

Le jour de Christ (…) est en relation avec les récompenses et les bénédictions de l’Église après son enlèvement, tandis que le jour du Seigneur (cp. És. 2:12 ; voir Joël 1:15 ; Ap. 19:19, notes) est en rapport avec le jugement frappant les Juifs et les païens incrédules, et avec la bénédiction réservée aux saints pendant le règne de mille ans (Sop. 3:8-20).

 

Page 1301, 1 Corinthiens 5:5, note de marge « v ».

D’anciens mss omettent le nom Jésus.

 

Page 1365, 2 Thessaloniciens, Introduction, deuxième paragraphe.

(…) Cette lettre a donc pour but de rassurer les chrétiens de Thessalonique et de les instruire, plus précisément sur le « jour de Christ » (notre réunion avec Lui ; cp. 1 Th. 4:14-17 ; 2 Th. 2:1), qui doit précéder le « jour de l’Éternel » ou le « jour du Seigneur » qui suivra.

Selon l’enseignement dispensationaliste, le Jour de (Jésus) Christ et le Jour du Seigneur sont deux jours complètement différents. Le Jour de Christ, affirme-t-il, constitue l’enlèvement, c’est-à-dire, lorsque Jésus viendra « secrètement » nous prendre, au début des « sept ans » de tribulations, et nous amener au ciel pour nous donner nos récompenses. Le Jour du Seigneur, d’un autre côté, devrait arriver sept ans plus tard, lorsque le Seigneur descendra et exécutera Ses jugements. Selon les propres mots de Scofield, tirés de la Scofield Reference Bible, page 1212 :

« L’expression “jour de Christ” se trouve dans les passages suivants : 1 Cor. 1:8 ; 5:5 ; 2 Cor. 1:14 ; Phil. 1:6 ; 2:16. La Version King James Autorisée a “jour de Christ” dans 2 Thes. 2:2 de manière incorrecte, au lieu de “jour du Seigneur” (És. 2:12 ; Apoc. 19:11-21). Le “jour de Christ” n’est en relation qu’avec les récompenses et les bénédictions des saints lors de son retour, alors que le “jour du Seigneur” est en rapport avec le jugement. »

Si, à prime abord, vous lisez 2 Thessaloniciens 2:2-3 et que vous voyez que le « Jour de Christ » arrive après la révolte et après la révélation de l’Antichrist, vous ne pouvez qu’en conclure qu’il n’y a pas d’enlèvement pré-tribulationiste. Ainsi, l’on doit changer la formulation pour vous dérouter. John Darby, tout comme son émule Scofield, insista également pour employer l’expression « Jour du Seigneur » au lieu de « Jour de Christ » dans le verset de 2 Thessaloniciens 2:2[3] Très significatif parce que, à cette époque (1850), les seules versions immédiatement accessibles au public avec le rendu « Jour du Seigneur » dans 2 Thessaloniciens 2:2 étaient les bibles catholiques, comme la Rheims-Douay. Darby n’allait produire sa propre version, fondée sur les textes d’Alexandrie, que 21 ans plus tard. S’il était protestant chez les Frères de Plymouth, comme il l’affirmait, alors pourquoi utilisait-il une bible catholique pour prouver ses enseignements ? Le site Internet Not Deceived explique ici la différence dans les manuscrits.

Notez que la version Martin emploie « Jour de Christ » au verset 2 :

« Or, mes frères, nous vous prions pour ce qui regarde l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ, et notre réunion en lui, 2De ne vous laisser point subitement ébranler de votre sentiment, ni troubler par esprit, ni par parole, ni par épître, comme si c’était une épître que nous eussions écrite, et comme si le jour de Christ était proche » (2 Thessaloniciens 2:1-2).

Notez que le mot christou est le dernier mot. De toute évidence, il s’agit de Christ, en français. Voici le texte grec duquel la version Martin a été traduite :

« Erôtômen de umas adelphoi uper tês parousias tou kuriou êmôn iêsou christou kai êmôn episunagôgês ep auton eis to mê tacheôs saleuthênai umas apo tou noos mête throeisthai mête dia pneumatos mête dia logou mête di epistolês ôs di êmôn ôs oti enestêken ê êmera tou christou » (2 Thessaloniciens 2:1-2, Textus Receptus).

Notez maintenant que le mot kuriou remplace le mot christou dans cette version-ci. Le mot kuriou est traduit par Seigneur dans les bibles basées sur cette série de manuscrits :

« Erôtômen de umas adelphoi uper tês parousias tou kuriou êmôn iêsou christou kai êmôn episunagôgês ep auton eis to mê tacheôs saleuthênai umas apo tou noos mêde throeisthai mête dia pneumatos mête dia logou mête di epistolês ôs di êmôn ôs oti enestêken ê êmera tou kuriou » (2 Thessaloniciens 2:1-2, Textes d’Alexandrie).

Vous pouvez constater que l’évolution du dispensationalisme progressait au même rythme que les bibles corrompues du Vatican s’introduisaient dans les cercles protestants. En fait, plus nous examinons, plus nous sommes en mesure de trouver une connexion catholique associée au dispensationalisme et à l’enlèvement pré-tribulationiste, comme bon nombre le constatent déjà. Le porte-parole moderne du Vatican, Jack Van Impe, a manifestement été recruté pour maintenir vivace ce mensonge hérétique voulant que le « Jour du Seigneur » et le « Jour de Christ » soient deux jours différents. Voici la définition des deux que l’on retrouve dans son Dictionnaire prophétique :

Jack Van Impe, Dictionnaire des termes prophétiques

« JOUR DE CHRIST : Le jour spécial dans la vie de notre Seigneur où Il vient chercher Son Épouse est appelé l’Enlèvement (Philippiens 1:10 ; 2:16). Il est aussi appelé le Jour du Seigneur Jésus-Christ (1 Corinthiens 1:8), le Jour du Seigneur Jésus (1 Corinthiens 5:5 ; 2 Corinthiens 1:14), le Jour de Jésus-Christ (Philippiens 1:6). Ce terme ne doit pas être confondu avec le Jour du Seigneur. Notez que le terme Jour de Christ, dans 2 Thessaloniciens 2:2, devrait être traduit par Jour du Seigneur.

« JOUR DU SEIGNEUR : Le Jour du Seigneur débute lorsque la période des tribulations commence. Il se continue pendant les 1 000 ans de règne de Christ parce que la destruction du monde par le feu après cela est encore appelée le Jour du Seigneur (voir 2 Pierre 3:10). Certains essaient d’en faire le moment de l’Enlèvement. C’est la raison pour laquelle le Jour du Seigneur vient comme un voleur dans la nuit (1 Thessaloniciens 5:2). »

Deux choses attirent l’attention dans les énoncés de Van Impe. 1) Dans sa définition du Jour du Seigneur, il additionne une période de sept ans au Millénium, arrivant ainsi à un total de 1 007 ans. Devrait-on changer 2 Pierre 3:8 : « Mais, vous mes bien-aimés, n’ignorez pas ceci, qu’un jour est devant le Seigneur comme mille ans, et mille ans comme un jour » pour refléter les calculs de Jack ? Apparemment, Jack « ignore cette chose ». 2) Jack affirme ci-haut que le Jour du Seigneur débute immédiatement après l’enlèvement. Je le cite, car il dit : « C’est la raison pour laquelle le Jour du Seigneur vient comme un voleur dans la nuit (1 Thessaloniciens 5:2). » Jésus a dit, dans Apocalypse 3:3 et 16:15, qu’Il viendra comme un voleur, ou un larron. Comment Jésus viendra-t-Il comme un voleur et comment le Jour du Seigneur viendra-t-il comme un voleur si ce n’est parce que l’enlèvement et le Jour du Seigneur sont un même jour ?

J’ai horreur de désapprouver les gens, mais le Seigneur Jésus-Christ ne reviendra qu’une seule fois (Hébreux 9:28) et Il récompensera les justes et jugera les injustes à ce moment-là (Apocalypse 11:18), immédiatement après les tribulations (Matthieu 24:29-30).

Avant de croire ce que les beaux parleurs racontent, s’il vous plaît, vérifiez toutes choses afin de discerner le vrai du faux. Retenez ce qui est vrai et rejetez le faux. De cette façon, la vérité vous apparaîtra de plus en plus claire dans toutes les Écritures et celles-ci deviendront extrêmement cohérentes à mesure que vous comprendrez le Plan de notre grand Dieu, Créateur et Rédempteur. N’ajoutez pas foi à toute doctrine proposée sans examiner préalablement et soigneusement si elle est fondée sur toutes les Écritures.

Si vous recherchez vraiment la vérité, elle vous affranchira.

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[1] La Bible de Genève de 1599, L. L. Brown Publishing, Ozark, MO, 1990, p. 109 (la traduction est la nôtre).

[2] Dave MacPherson, The Rapture Plot, Millenium III Publishers, Simpsonville, SC, 1995, p. 65.

[3] Dave MacPherson, The Rapture Plot, pp. 124-125, tel que cité de J. N. Darby, Short But Serious examination of… « Daniel the Prophet », 1850, Prop. No. 4, p. 67.




D.056 – Daniel 9:27

 

Versions comparées

Par Roch Richer

Il y a encore de nombreux chrétiens qui ne comprennent pas ou n’acceptent pas de croire qu’il y ait, sur le marché, des versions corrompues de la Bible. La grande majorité des traductions françaises de la Bible ne viennent pas… de la Bible ! On distingue deux classes de manuscrits anciens dont se servent les traducteurs pour tirer des versions bibliques : 1) le Textus Receptus ou Texte Reçu, comptant plus de 5 000 manuscrits et constituant la Parole de Dieu, et 2) les Manuscrits d’Alexandrie, au texte corrompu constitué de 4 à 6 manuscrits rédigés au 2e siècle par des « chrétiens » gnostiques influencés par les philosophes grecs. 

Comme il fallait s’y attendre, la grande majorité des traducteurs modernes s’inspirent des Manuscrits d’Alexandrie pour concocter leurs simulacres de bibles. Le but est devenu trop évident : ces bibles trafiquées vont dans le sens des nombreuses fausses doctrines véhiculées dans le monde chrétien.

Afin de vous rendre compte des changements qui peuvent survenir dans la transcription des Écrits originaux, nous vous proposons l’exercice suivant : une comparaison du verset de Daniel 9:27. Je vous laisse juge, après avoir compris que ce verset concerne le Christ (voir nos articles précédents), de conclure vous-mêmes d’après les tournures de phrase empruntées par chaque version…

Versions basées sur le Texte Reçu

La version David Martin est reconnue comme la version française la plus précise. La version d’Ostervald descend de la première version d’Olivétan de 1535. Pour ajouter à la comparaison, nous vous proposons aussi la version de la King James Autorisée de 1611, seule version de langue anglaise qui, à ma connaissance, soit issue du Texte Reçu.

Bible David Martin 1855

« Et il confirmera l’alliance à plusieurs dans une semaine, et à la moitié de cette semaine il fera cesser le sacrifice et l’oblation ; puis, par le moyen des ailes abominables qui causeront la désolation, même jusqu’à une consomption déterminée, la désolation fondra sur le désolé. »

Bible d’Ostervald 1744

« Il confirmera l’alliance avec plusieurs pendant une semaine ; et à la moitié de la semaine, il fera cesser le sacrifice et l’oblation ; et sur l’aile des abominations viendra le désolateur, jusqu’à ce que la ruine qui a été déterminée fonde sur le désolé. »

Bible King James Autorisée 1611

“And he shall confirm the covenant with many for one week: and in the midst of the week he shall cause the sacrifice and the oblation to cease, and for the overspreading of abominations he shall make it desolate, even until the consummation, and that determined shall be poured upon the desolate.”

Versions basées sur les Manuscrits d’Alexandrie

Bible de Jérusalem (catholique) 1968

« Et il consolidera une alliance avec un grand nombre le temps d’une semaine ; et le temps d’une demi-semaine il fera cesser le sacrifice et l’oblation, et sur l’aile du Temple sera l’abomination de la désolation jusqu’à la fin, jusqu’au terme assigné pour le désolateur. »

Bible J. N. Darby 

« Et il confirmera une alliance avec la multitude [pour] une semaine ; et au milieu de la semaine il fera cesser le sacrifice et l’offrande ; et à cause de la protection des abominations [il y aura] un désolateur, et jusqu’à ce que la consomption et [ce qui est] décrété soient versés sur la désolée. »

Bible Louis Segond 1910

« Il fera une solide alliance avec plusieurs pour une semaine, et durant la moitié de la semaine il fera cesser le sacrifice et l’offrande ; le dévastateur commettra les choses les plus abominables, jusqu’à ce que la ruine et ce qui a été résolu fondent sur le dévastateur. »

Bible Synodale 1971

« Ce chef conclura une alliance ferme avec plusieurs autres princes pendant une semaine. Pendant la moitié d’une semaine, il fera cesser les sacrifices et les oblations. Le destructeur célébrera, sur l’autel même, son culte abominable, jusqu’à ce qu’un arrêt de destruction fonde à son tour sur le dévastateur ! »

Bible du Semeur

« L’oint conclura une alliance ferme avec un grand nombre pendant une septaine et, à la moitié de la septaine, il fera cesser le sacrifice et l’offrande. Dans le Temple sera établie l’abominable profanation, et cela durera jusqu’à ce que l’entière destruction qui a été décrétée s’abatte sur le dévastateur. »

Bible en Français Courant 1982

« Pendant la dernière période de sept ans, il imposera de dures obligations à un grand nombre de gens. Au bout de trois ans et demi, il fera même cesser les sacrifices et les offrandes. Ce dévastateur accomplira ses œuvres abominables avec rapidité, jusqu’à ce que la fin qui a été décidée s’abatte sur lui. »

Bible New King James Version 1982

“Then he shall confirm a covenant with many for one week; but in the middle of the week he shall bring an end to sacrifice and offering. And on the wing of abominations shall be one who make desolate, even until the consummation, wich is determined, is poured out on the desolate.”

Quelles différences remarquez-vous, à première vue ? Tout d’abord, vous noterez la grande similitude entre les versions fondées sur le Texte Reçu, par contraste avec la diversité incohérente des versions fondées sur les manuscrits d’Alexandrie. Cela est principalement dû au fait qu’il y a de fortes différences d’un manuscrit à l’autre, si peu nombreux soient-ils. Cependant, une constante ressort. On voulait tellement dissocier « l’alliance » de Jésus-Christ, afin qu’on ne reconnaisse pas qu’il s’agit de l’alliance que Dieu a faite avec Abraham et que Jésus-Christ a confirmée par Son sacrifice, qu’on a changé l’article défini « l’ » par « une ». Évidemment, certaines versions sont allées beaucoup plus loin dans l’effronterie.

Si vous le voulez, nous allons passer en revue chaque version de ce passage afin de voir si nous ne pourrions en retirer quelque édification. Commençons par savoir, à partir des versions du Texte Reçu, ce que dit le verset.

Si je voulais réécrire ma propre version en français moderne, en redonnant aux symboles leur signification intrinsèque et en capitalisant sur les événements historiques, voici à peu près ce que cela donnerait :

« Et notre Seigneur Jésus-Christ confirmera l’alliance, que Dieu passa jadis avec Abraham, avec ceux appelés à faire partie de Son Église. Il le fera à la fin de la dernière semaine, i.e., la soixante-dixième, et, au milieu de la semaine, soit à la fin de Son ministère, il mettra fin aux sacrifices et aux offrandes d’animaux par Son propre sacrifice suprême ; puis, parce que les abominations se seront répandues, Il désolera Jérusalem jusqu’à la ruine totale, tel qu’il avait été déterminé auparavant, en Se servant du désolateur romain, Titus, en l’an 70, qui tomba à bras raccourcis sur le peuple judéen. »

Je ne doute pas un instant que certains de mes lecteurs auront des récriminations à formuler et des réserves quant à cette interprétation, qui demeure une interprétation d’homme, bien sûr. Mais à la lumière de toute la documentation et de la recherche biblique que j’ai effectuée jusqu’à maintenant, la signification de ce verset m’apparaît de plus en plus clairement. Si quelqu’un possède une meilleure vision des choses, je lui serai redevable de me communiquer son savoir. 

Maintenant, voici mon appréciation des versions du Texte Reçu :

Bible David Martin 1855

« Et il confirmera l’alliance à plusieurs dans une semaine, et à la moitié de cette semaine il fera cesser le sacrifice et l’oblation ; puis, par le moyen des ailes abominables qui causeront la désolation, même jusqu’à une consomption déterminée, la désolation fondra sur le désolé. »

La version Martin est la seule qui écrive « dans une semaine » au lieu de « pour » ou « pendant ». À cause du contexte général et des autres versets qui se rattachent directement au verset (voir par exemple Galates 3:17), il m’apparaît clairement que « dans » est la préposition la plus appropriée. Pourquoi ? Pour deux raisons. 1) L’alliance dont il est question ne peut être limitée dans le temps et donc, on ne peut pas, par l’emploi de la préposition « pour », ou par le mot « pendant », lui donner une limite de temps d’une semaine, et 2) dans le texte original, il ne semble pas y avoir de précision sur la préposition à adopter. Comme indice de cela, regardez la version de J. N. Darby où la préposition « pour » est entre parenthèses, signifiant par là que la préposition ne se trouvait pas dans le texte sur lequel il travaillait, fût-il d’Alexandrie. Si la préposition à employer avait été dans le texte original, il n’y aurait pas eu autant d’interprétations différentes d’une version à l’autre.

Dans la seconde partie du verset de cette version de David Martin, nulle mention d’un désolateur. La version de la King James parle d’un « il » dans « he shall make it desolate » et le contexte l’attribue bien plus volontiers au Christ/Dieu qui, à cause des abominations commises par le peuple de Judée — voir ici les pharisiens, les sadducéens, etc. et leur culte talmudique et cabalistique — se servira de l’Empereur romain pour disperser les Judéens et mettre Jérusalem en ruine, ce que d’autres prophéties avaient préalablement prédit.

Bible d’Ostervald 1744

« Il confirmera l’alliance avec plusieurs pendant une semaine ; et à la moitié de la semaine, il fera cesser le sacrifice et l’oblation ; et sur l’aile des abominations viendra le désolateur, jusqu’à ce que la ruine qui a été déterminée fonde sur le désolé. »

Vous constaterez comme moi, je crois, qu’il n’y a que des différences mineures et négligeables. Il est évident que la version d’Ostervald et la David Martin proviennent des mêmes textes originaux. C’est un peu comme si deux traducteurs devaient mettre en français, chacun de leur côté et sans consultation mutuelle, la même édition d’un best-seller anglais. Les différences seraient insignifiantes et n’attaqueraient nullement le sens de chacune des phrases de l’édition originale. Les deux versions seraient même fort utiles pour les passages un peu plus obscurs, comme dans la Bible, où des images et des symboles sont utilisés à profusion.

Bible King James Autorisée 1611

“And he shall confirm the covenant with many for one week: and in the midst of the week he shall cause the sacrifice and the oblation to cease, and for the overspreading of abominations he shall make it desolate, even until the consummation, and that determined shall be poured upon the desolate.”

Le même phénomène précité s’applique ici. J’ai plus d’une fois trouvé utile d’avoir la version anglaise de la King James de 1611 pour la comparer avec les deux versions précédentes. Certains versets s’éclairent d’une nouvelle lumière. Ici, nous en voyons un exemple dans le passage où il est écrit “…and for the overspreading of abominations he shall make it desolate”. Il est clair qu’après le sacrifice de Christ, les abominations se sont outrageusement répandues et que cela a poussé Christ ressuscité à accomplir ce qu’Il avait déjà prédéterminé dans l’Ancien Testament, à savoir que l’attitude du peuple israélite lui amènerait la ruine en l’an 70. Prophétie accomplie.

Passons maintenant aux versions tirées des manuscrits d’Alexandrie.

Bible de Jérusalem (catholique) 1968

« Et il consolidera une alliance avec un grand nombre le temps d’une semaine ; et le temps d’une demi-semaine il fera cesser le sacrifice et l’oblation, et sur l’aile du Temple sera l’abomination de la désolation jusqu’à la fin, jusqu’au terme assigné pour le désolateur. »

Cette version est une mouture moderne de la Vulgate dont les annotations avaient été rédigées par le Jésuite espagnol et Juif talmudique Francisco de Ribera, père du Futurisme. Remarquez les changements subtils. « Une alliance » au lieu de « l’alliance » ; « le temps d’une semaine » au lieu de « dans une semaine », mais ensuite, un élément apparaît qui ne devrait pas s’y trouver. Lisez : « …et sur l’aile du Temple sera l’abomination… ». Un petit b est mis à côté du mot « Temple » pour référer à une note de bas de page qui se lit comme suit : b) « du Temple » ajouté. L’auteur de cette note comptait bien à la fois se protéger et espérer que les lecteurs ne prendraient pas la peine de vérifier. Que dit donc Dieu de ceux qui ajoutent des mots à Sa Parole ? Voyez Deutéronome 4:2 ; Apocalypse 22:18-19 et d’autres passages condamnant ces malfaçons. Le but de cet ajout est des plus manifestes. On cherchait à associer ce verset à 2 Thessaloniciens 2:4 où il est écrit, en parlant de « l’homme du péché » qu’il ira « jusqu’à s’asseoir comme dieu dans le temple de Dieu… ». Sauf qu’il ne s’agit pas d’un temple de pierres et de bois ! Et que le mot « Temple » n’est pas dans le texte original de ce verset du livre de Daniel ! Commencez-vous à voir le plan malicieux ? En outre, la compréhension de la tournure française est compliquée, la clarté en ayant été brouillée à souhait.

Bible J. N. Darby 

« Et il confirmera une alliance avec la multitude [pour] une semaine ; et au milieu de la semaine il fera cesser le sacrifice et l’offrande ; et à cause de la protection des abominations [il y aura] un désolateur, et jusqu’à ce que la consomption et [ce qui est] décrété soient versés sur la désolée. »

John Nelson Darby était un agent catholique dans le monde protestant et il avait des idées jésuitiques à défendre. Trouvant la Bible Version King James Autorisée 1611 embarrassante et problématique, il en concocta une en se servant des « originaux catholiques » et en se basant donc sur les textes des manuscrits d’Alexandrie. À son époque, toutefois, i.e., vers les 1860, il était risqué de trop s’éloigner de la version King James. Il ne pouvait qu’y aller en douceur dans ses changements, afin de ne pas trop perdre de crédibilité et éveiller la critique. Mais c’était un pas de plus dans la corruption. On pouvait faire croire à un verset qui parlerait de l’Antichrist régnant dans la dernière semaine de la fin, quelques 2 000 ans après la soixante-neuvième. Cela paraissait plausible et faisait taire les soupçons pesant sur la papauté.

Bible Louis Segond 1910

« Il fera une solide alliance avec plusieurs pour une semaine, et durant la moitié de la semaine il fera cesser le sacrifice et l’offrande ; le dévastateur commettra les choses les plus abominables, jusqu’à ce que la ruine et ce qui a été résolu fondent sur le dévastateur. »

La version de Louis Segond est la bible la plus répandue dans le monde chrétien français. C’est dans cette version que l’on a adapté les fameuses Références Scofield, de triste réputation. À « il fera une solide alliance », une petite note, minuscule, est attachée, où il est dit, dans l’étroite colonne centrale : « ou il confirmera l’alliance ». Cela montre que Scofield et les traducteurs en langue française étaient parfaitement conscients du changement qu’ils effectuaient, mais qu’ils en prenaient la responsabilité ! Autre changement alors que l’on troque « à » pour « durant » dans « durant la moitié de la semaine ». Cela n’a l’air de rien, mais le sens est transformé. Ensuite, on y va carrément avec « le dévastateur qui commettra des choses abominables » ainsi que tout le reste du verset qui est complètement changé, de manière à ce que l’on n’y comprenne pas grand chose, si ce n’est pas strictement rien. Vous noterez la progression dans les modifications, d’une version plus ancienne à une version plus récente.

Bible Synodale 1971

« Ce chef conclura une alliance ferme avec plusieurs autres princes pendant une semaine. Pendant la moitié d’une semaine, il fera cesser les sacrifices et les oblations. Le destructeur célébrera, sur l’autel même, son culte abominable, jusqu’à ce qu’un arrêt de destruction fonde à son tour sur le dévastateur ! »

À partir d’ici, on commence vraiment à ne plus s’y reconnaître. Les changements deviennent plus importants. C’est l’exemple d’un verset traduit avec une idée préconçue (et fausse !) en tête. Il est impossible de confondre « Ce chef » avec le Christ. Il faut bien que ce soit l’Antichrist, non ? D’autant plus que ceux avec qui il fait alliance sont « plusieurs autres princes pendant une semaine » ! Le reste du verset est à l’avenant. Les sacrifices et les oblations sont maintenant arrêtées pendant une semaine seulement. Ensuite, d’où viennent le destructeur et l’autel ? Pas de l’original, en tout cas. Le verset se termine dans la même foulée que les autres versions fondées sur les manuscrits corrompus. 

Bible du Semeur

« L’oint conclura une alliance ferme avec un grand nombre pendant une septaine et, à la moitié de la septaine, il fera cesser le sacrifice et l’offrande. Dans le Temple sera établie l’abominable profanation, et cela durera jusqu’à ce que l’entière destruction qui a été décrétée s’abatte sur le dévastateur. »

En plus d’être falsifié, ici, le verset est écrit en un français régionaliste où le mot « septaine » ne sera pas compris de tout le monde. Vous y retrouvez le classique « une alliance » et, comme dans la version de Jérusalem, « le Temple ». Après l’expression « dans le Temple sera établie l’abominable profanation », une note de bas de page est attachée, se lisant comme suit : « Dans le Temple… profanation; traduction incertaine. Autres traductions : le dévastateur s’en prendra au Temple abominable ou le dévastateur ira jusqu’au bout des abominations. C’est à cette abominable profanation que Jésus fait allusion en Mt 24.15. » Je suppose qu’on laisse le soin au lecteur d’essayer de s’y retrouver dans tout cela… Je lui accorde la Palme du verset le plus nébuleux.

Bible en Français Courant 1982

« Pendant la dernière période de sept ans, il imposera de dures obligations à un grand nombre de gens. Au bout de trois ans et demi, il fera même cesser les sacrifices et les offrandes. Ce dévastateur accomplira ses œuvres abominables avec rapidité, jusqu’à ce que la fin qui a été décidée s’abatte sur lui. »

Voici ma version favorite ! Je lui octroie la Palme d’Or du verset le plus trafiqué ! Bien malin celui qui pourra soupçonner la vérité à partir de ce verset ! Impossible d’y retrouver le ministère de Christ et Son sacrifice. Du travail fignolé ! On tient d’emblée à spécifier, de manière fort subtile et judicieuse, que les dernières années de la fin des temps sont « la dernière période de sept ans », le tout écrit de façon à soulever la controverse. « Il imposera de dures obligations » ne peut s’appliquer qu’à un Antichrist lors de la dernière période de sept ans ! Comment pourrait-on deviner qu’il y a confirmation de l’alliance faite avec Abraham ? De plus, ce dévastateur est si abominable qu’il ira même jusqu’à faire cesser les sacrifices et les offrandes. Et ici, c’est maintenant ce dévastateur qui accomplira ses œuvres abominables… avec rapidité en surplus ! Où voit-on cela dans le texte original ? Cette version se situe fort loin du Texte Reçu. Cela vous donne une idée de la progression « rapide de l’abomination » des trafiqueurs de versets bibliques ! 

Bible New King James Version 1982

“Then he shall confirm a covenant with many for one week; but in the middle of the week he shall bring an end to sacrifice and offering. And on the wing of abominations shall be one who make desolate, even until the consummation, wich is determined, is poured out on the desolate.”

La version New King James essaie de se faire passer pour une version rajeunie, mais tout aussi précise et fidèle que la Bible King James Autorisée 1611. Mais c’est de la poudre aux  yeux. Les petites manipulations nécessaires à la fausse doctrine du Futurisme ont été apportées subtilement. Peu de gens font la différence et il devient facile de les leurrer. C’est le but recherché par les éditeurs de cette version, la Thomas Nelson Publishers, qui est dirigée par les Jésuites Illuminati

Je n’ai pas en main les dernières éditions des bibles Bayard et Louis Segond 2001. Il y a beaucoup trop de versions nouvelles qui sortent régulièrement et inutilement, sauf si l’on veut faire beaucoup, beaucoup d’argent. Si vous possédez vous-mêmes d’autres versions, faites le test de Daniel 9:27. Ce pourrait être intéressant et révélateur.




D.055 – Les Mystiques, les Maçons et le Séminaire théologique de Dallas

 

Par James Whisler

Traduction de The Mystics, The Masons and Dallas Theological Seminary

Traduit par Roch Richer

Je voudrais d’abord apporter à l’attention du lecteur que les religions à Mystères, incluant la franc-maçonnerie, utilisent le symbolisme comme forme de communication. La compréhension cachée des symboles était, et est encore, une partie nécessaire de l’initiation au sein des Mystères. Cela se perpétue depuis des milliers d’années et existe toujours aujourd’hui, quoique la masse des gens ne l’ait jamais remarqué. La Bible de Référence des Maîtres Maçonniques affirme : « La franc-maçonnerie se définit comme un système particulier de moralité, voilé par les allégories et illustré de symboles. »[1]

Le très honoré franc-maçon et luciférien du 33e degré, Albert Pike, écrivit :

« La maçonnerie, comme toute religion, tout mystère, hermétisme et alchimie, cache ses secrets aux yeux de tous, excepté des Adeptes et des Sages, ou Élus, et utilise de fausses explications et de mauvaises interprétations de ses symboles pour induire en erreur ceux qui ne méritent que d’être trompés, pour cacher la Vérité, qu’elle appelle lumière, et la garder hors de leur portée. »[2]

Le Séminaire théologique de Dallas (STD) n’est pas étranger à ce symbolisme. J’ai contacté le STD à propos de son logo et j’ai demandé ce qu’il symbolisait (voir l’illustration à l’adresse Internet ci-haut). Voici la réponse fidèlement reproduite :

« Le logo du Séminaire de Dallas présente une flamme en trois parties symbolisant le Père, le Fils et le Saint-Esprit, illuminant les Écritures démontrées en deux parties indiquant les deux Testaments. Merci de votre demande.

Keith Yates

Directeur artistique

Séminaire de Dallas »

Je ne pense pas que le Seigneur désire que nous symbolisions la trinité par l’art. Actes 17:29 dit : « Étant donc de la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l’or, ou à de l’argent, ou à de la pierre taillées par l’art et l’industrie des hommes. » En étudiant le STD, cependant, j’en suis venu à la conclusion qu’il signifie quelque chose de bien différent. Gardez à l’esprit que Satan a une trinité de contrefaçon.

Logo : Dallas Theological Seminary

Les flammes représentent l’initiation et la compréhension des Mystères ;
les livres représentent les anciens manuscrits d’Alexandrie.

Je crois, et je vais tenter de le prouver, que la flamme représente l’illumination des anciennes religions à Mystères, pour les initiés seulement, et que les livres représentent les anciens manuscrits empoisonnés d’Alexandrie, également écrits par des initiés. Toutes les versions bibliques modernes sont basées sur ces manuscrits et, sans elles, les dispensationalistes ne pourraient pas enseigner leurs doctrines. J’espère que le lecteur ne sautera pas hâtivement aux conclusions, mais voudra bien laisser les évidences parler par elles-mêmes.

La flamme triple, symbole populaire parmi les Lucifériens et adeptes modernes du Nouvel Âge, (symbolisant une trinité) est attribuée aux occultistes et rose-croix de Saint-Germain ayant vécu il y a environ trois siècles.

Flamme Triple

« La flamme du Christ à l’intérieur du cœur personnifie les mêmes qualités d’amour, de sagesse et de puissance qui se manifestent dans le cœur de Dieu Tout-Puissant, dans le cœur de la Présence de Je Suis en vous, et dans le cœur de votre Égo-Christ. Directement au sein de votre propre temple corporel, il y a trois aigrettes de feu de l’Esprit Saint — des pulsations rose, jaune et bleu de flamme vivante. Donc, la Trinité céleste s’exprime dans le monde sous forme matérielle. Et les énergies du Père (bleu), du Fils (jaune) et du Saint-Esprit (rose) resplendissent dans le cœur de l’homme. Correspondant également à la trinité du corps, de l’esprit et de l’âme, la flamme triple supplée aux besoins de l’homme d’une puissance qui dirige le corps (la foi et la bonne volonté du dessein divin) ; de sagesse pour nourrir l’esprit (l’illumination et le bon usage de la connaissance de la Loi) ; et de l’amour pour accomplir la destinée de l’âme dans la manifestation extérieure de la conscience (une compassion juste et miséricordieuse qui est toujours récompensée par l’accomplissement créatif individuel). »

(L’illustration et le commentaire qui précèdent sont tirés d’un site nouvel âgiste appelé The Summit Lighthouse.)

 

La région de Dallas est sacrée pour les franc-maçons à cause de sa localisation. Elle est près du 33e parallèle et du 33e degré de latitude. Les Maçons révèrent le nombre 33. (Lucifer s’appropria 33 % des anges lorsqu’il quitta les cieux ; il y a 33 degrés d’initiation au Rite écossais de la franc-maçonnerie ; le nombre 33 s’intègre à leur géométrie sacrée.) Le temple fondateur maçonnique du Rite écossais en Amérique est situé à Charleston, en Caroline du Sud, qui est sur le 33e degré de latitude. Les initiés aux Mystères croient pouvoir harnacher les énergies spirituelles et recevoir une bénédiction occulte sur leurs travaux en les transportant sur leurs terrains sacrés. Est-ce une coïncidence si Tim LaHaye a érigé son Centre de recherches sur l’enlèvement pré-tribulationiste à Washington, D.C., cité dessinée par les franc-maçons avec des rues formant les symboles maçonniques ? LaHaye logeait dans une piazza sur une rue nommée Pierre-Charles-L’enfant, le maçon ayant dessiné la ville. Cette rue forme une des jambes du compas maçonnique dans une région que les lucifériens croient investie de puissantes énergies occultes. Autre coïncidence, LaHaye déménagea son Centre de recherches dans la région de Dallas. Ne croyez-vous pas qu’il reçoit un genre de bénédiction spirituelle sur les ventes de ses derniers livres ? Pensez-vous que ces bénédictions viennent de Dieu ?

Couverture du livre The Power of the Cross (Le pouvoir de la croix)

Sur la couverture de son récent livre, The Power of the Cross (Le pouvoir de la croix), 1999, une croix oblique croise une couronne (voir illustration sur site Internet donné plus haut). C’est le même symbole maçonnique, vieux de plusieurs centaines d’années, que l’on peut voir sur un site officiel des Chevaliers Templiers à l’adresse suivante : http://www.korrnet.org/f&am/kt.htm. Certaines personnes pourraient le prendre pour un symbole chrétien, mais l’auteur maçonnique Ray Denslow révèle sa véritable signification :

« L’on peut dire que la Croix et la Couronne sont confinés presque exclusivement aux degrés historiques en maçonnerie, comme on en voit l’exemple dans les divers ordres de chevalerie des rites de York et d’Écosse. En Gaule, nous retrouvons la croix comme ancien symbole solaire quand ses bras et ses angles étaient égaux ; aux Phéniciens, elle était un instrument de sacrifice à leur dieu Baal ; et aux Égyptiens, la crux ansata leur servait de symbole de la vie éternelle. »

[Ray V. Denslow, Portraits maçonniques, Transactions des Loges de recherche du Missouri,

vol. 29, p. 7 — l’emphase est dans le texte original.]

Albert Pike, autorité maçonnique, parla aussi de la signification de ce symbole dans son livre Morals and Dogma, en expliquant qu’il avait également une connotation sexuelle.[3] (Pourquoi ce symbole se retrouve-t-il sur la couverture d’un livre « chrétien » ?)

(Merci à Gary et Lisa de Liberty to the Captives pour m’avoir alerté de ce qui suit à propos de la bible de LaHaye.)

La couverture de la Bible d'Étude Prophétique de LaHaye

Voici la couverture de la Bible d’Étude Prophétique de LaHaye. La liste des éditeurs et des contributeurs de ce projet se lit comme un Qui-fait-Quoi du mouvement dispensationnaliste, incluant les Ice, Hindson, Van Impe, Walvoord, etc. Il n’est pas difficile de percevoir quel message on essaie de mettre de l’avant.

Ce symbole est l’hexagramme, le plus répugnant et le plus inique de tous les symboles occultes. On l’utilise pour conjurer les démons ou pour placer un sortilège sur quelqu’un. Non seulement se sont-ils arrangés pour le placer en couverture, mais ils l’ont inséré à plusieurs reprises à l’intérieur.

[Il est fort révélateur que les Juifs talmudistes aient adopté ce symbole-là pour personnaliser leur pays d’Israël !]

Voici le compas et l’équerre maçonniques qui, entre autres choses, symbolisent l’homme et la femme en relation sexuelle. Vous remarquerez que le ‘A’ dans le symbole de l’Alpha et Oméga placé sur le livre a été modifié pour ressembler au symbole maçonnique. La grande lettre grecque alpha ressemble très exactement à la lettre capital ‘A’, mais pas de la manière dont ils l’ont disposée ici.

La piazza Dealey, nommée en l’honneur de George Bannerman Dealey, franc-maçon du 33e degré, fut le site du premier temple maçonnique à Dallas ; évidemment, les Dealey y furent associés.[4] George employa son journal, le Dallas Morning News, et ses contacts dans l’industrie du papier, pour promouvoir C. I. Scofield et ses enseignements, et pour cacher de l’information qui eut embarrassé ce dernier. C’est une procédure standard d’opération chez les puissants cachés derrière la scène, et cela arrive tous les jours. Les lucifériens placent leur monde à des positions clés dans les médias et sont ainsi en mesure de promouvoir leurs hommes dans des postes clés en politique et dans la religion, et qui mettent de l’avant certaines politiques et doctrines afin de diriger l’opinion publique. L’illuministe et magnat de la presse, William Randolph Hearst, utilisa ses ressources pour introduire dans le monde le franc-maçon du 33e degré, Billy Graham.[5] Le recherchiste biographique Canfield rédigea ce qui suit en relation avec la mort de Scofield :

« Le dimanche, 27 novembre 1921, fut consacré au service commémoratif en l’honneur de Scofield, à la Première Église de Dallas. Le Dallas Morning News, le jour suivant, octroya cinq colonnes, en page 7, pour rapporter l’affaire. En examinant le reportage de cette journée-là, on a l’impression que certains tributs rendus suintaient l’eau de rose sirupeuse, à tel point qu’on pouvait se demander s’il s’y trouvât quelque vérité. »[6]

Un des étudiants de Scofield, le Dr W. Irving Carroll, fit son panégyrique à ses funérailles. En regard de l’œuvre de Scofield, il déclara ceci :

« Il fut le plus grand présentateur de la Bible de sa génération et personne ne l’égala, de toutes les générations, en clarté ou en concision de pensée. Je dis ceci, non pas par flatterie excessive face à la vie d’un homme, mais simplement en reconnaissance d’un fait avéré. Je dis encore qu’aucun homme n’eut une pénétration aussi profonde des vérités révélées dans les Écritures, ni une compréhension plus large. »[7]

Mais Scofield fut-il le plus grand présentateur biblique de sa génération ? Savait-il vraiment de quoi il parlait ? Une fois encore, Canfield allume un peu nos lanternes. Dans l’analyse d’une déclaration faite par Scofield à l’effet que Charles Finney et Charles Spurgeon prêchaient la même doctrine, Canfield remarque : « Sa déclaration disant que Spurgeon et Finney prêchaient la même doctrine est incorrecte. La vision des deux hommes en était si éloignée que toute réconciliation s’avérait impossible. Cet énoncé offre plutôt une autre suggestion : la connaissance de Scofield était superficielle et l’expression de sa vision des choses s’adaptait aux occasions et aux congrégations. »[8] Après avoir lu l’excellente biographie de Canfield concernant Scofield et en découvrant tous les scandales que ses associés l’aidèrent à couvrir, je serais plutôt enclin à dire qu’il ne fut rien d’autre qu’un homme de paille employé à promouvoir un faux enseignement [le pré-tribulationisme, le dispensationalisme, etc.].

Selon toute possibilité, le principal élan au mouvement dispensationaliste fut donné par la Bible de Références Scofield. On suggère même que le dispensationalisme serait mort n’eût été de l’introduction opportune de cette Bible de Références. Lors de la préparation de la rédaction de sa bible, Scofield ressentit l’étrange besoin de voyager en Grande-Bretagne pour ses « recherches ». Ce qu’il fit, en réalité, c’est d’aller chercher des instructions chez les controversés érudits B. F. Westcott et F. J. A. Hort. Il y a de nombreuses preuves documentées à l’effet que ces deux érudits bibliques étaient profondément impliqués dans des sociétés occultes secrètes et des religions à Mystères, incluant le catholicisme romain. Scofield reconnut gracieusement l’aide de Hort et Westcott dans son introduction de l’édition 1909 de sa Bible de Références Scofield. Ces deux hommes sont responsables de la traduction des manuscrits (Sinaiticus et Vaticanus) corrompus d’Alexandrie en une bible qu’ils nommèrent Version Révisée, en 1881.

Scofield voulait utiliser la Version Révisée pour sa Bible de Références, mais, dans le climat de l’époque, la King James Version était beaucoup plus populaire et respectée (oh, le temps qu’il y ait changement !), or, il savait que son œuvre de références ne se vendrait pas aussi bien si couplée à la Version Révisée. Mais la King James Version est grandement incompatible avec les doctrines dispensationalistes. Afin de corriger ce problème, il inséra des annotations à des endroits cruciaux, là où la KJV était en désaccord avec la Version Révisée et les manuscrits d’Alexandrie. Chaque annotation « corrigeait » le texte de la KJV pour se conformer aux manuscrits corrompus.

Le Séminaire théologique de Dallas a hérité de son mépris pour la King James Version. Un soigneux examen du STD montre que la seule Bible King James qu’ils tolèrent est celle que le Dr Scofield a frelatée. Ils ont depuis lors sorti les nouvelles Bibles de Références Scofield comme la New International Version (NIV) de 1984, la New American Standard Bible (NASB) de 1988, et la New King James Version (NKJV) de 1989. L’Énoncé de doctrines du STD, que chaque faculté doit réaffirmer à chaque année, contient tous les éléments de base du dispensationalisme (un enlèvement pré-tribulationiste, une séparation entre Israël et l’Église, etc.). En conséquence, on enseigne automatiquement ces doctrines à chaque étudiant qui assiste, tout comme leur mépris de la KJV. Ainsi donc, la majorité des livres et des produits qu’ils ont conçus incluent ces mêmes enseignements hérétiques. Voici l’Article 2 de leur Énoncé de doctrines. Notez que la première phrase est remarquablement similaire à 1 Jean 5:7 dans la KJV, mais ils refusent d’utiliser ce verset — qui est probablement le meilleur verset dans toute la Bible pour pourfendre la trinité — parce qu’il ne se trouve pas dans leurs versions bibliques corrompues.

ÉNONCÉ DE LA MISSION ET DES DOCTRINES DU SÉMINAIRE THÉOLOGIQUE DE DALLAS

Article 2 : La divinité de Dieu

« Nous croyons que Dieu existe de toute éternité en trois Personnes — le Père, le Fils et le Saint-Esprit — et que ces trois sont un en Dieu, ont précisément la même nature, les mêmes attributs, les mêmes perfections, et sont dignes du même hommage, de la même confiance et de la même obéissance (Matthieu 28:18-19 ; Marc 12:29 ; Jean 1:14 ; Actes 5:3-4 ; 2 Corinthiens 13:14 ; Hébreux 1:1-3 ; Apocalypse 1:4-6). »

Daniel B. Wallace, professeur associé aux Études du Nouveau Testament, au STD, a écrit quelques articles attaquant la KJV et défendant Westcott, Hort, les nouvelles versions bibliques et les manuscrits d’où elles proviennent. J’ai trouvé ses arguments, comme ceux de plusieurs autres qui partagent son point de vue, largement superficiels et radicalement malhonnêtes. Regardons ensemble certaines de ses déclarations :

« Jusqu’à date, une poignée seulement de manuscrits grecs ont été découverts contenant la formule trinitaire dans 1 Jean 5:7-8, bien qu’aucun ne remonte à au-delà du seizième siècle. »[9]

Une réfutation plus véridique et spécifique de James Melton :

« 1 Jean 5:7 se trouve aussi dans le Codex Ravianus et dans les marges de 88 et 629. On le trouve également dans les manuscrits en Vieux Latin r et Speculum. Il fut cité par Cyprien autour de l’an 250 ap. J.-C., et deux évêques espagnols le citèrent au quatrième siècle (Priscillkian et Idacius Clarus). Plusieurs rédacteurs africains le citèrent au cinquième siècle, et Cassiodorus le cite au sixième siècle, en Italie. »[10]

Le Dr Wallace semble avoir un double standard. D’un côté, pour semer le doute envers les manuscrits grecs derrière la Bible King James, il attaque son auteur Érasme :

« …le texte grec sur lequel se base la Bible King James est manifestement inférieur en certains endroits. L’homme qui édita ce texte était un humaniste nommé Érasme. Il fut poussé à le mettre sous presse aussitôt que possible puisque a) aucune édition du Nouveau Testament grec n’avait été produite, et b) il avait entendu dire que quelques moines étaient sur le point d’éditer leur propre édition du Nouveau Testament grec, et il était engagé dans une course pour les battre de vitesse. Conséquemment, son édition fut qualifiée de volume le plus pauvrement édité de toute la littérature ! »[11]

Pourtant, d’un autre côté, quand il est question de ses héros derrière ses versions bibliques préférées, il affirme :

« Depuis que le texte de Westcott et Hort, et la Version Révisée ont été publiés, une contre-attaque vitriolique est survenue de la part des cercles de la KJV. Nous ne sommes pas intéressés, ici, à débattre de la question de la traduction anglaise ; notre souci se situe au niveau du fondement textuel, les manuscrits derrière la traduction. L’attaque a revêtu plusieurs formes, incluant le dénie des points majeurs de W & H. le dénigrement de ces premiers manuscrits et le dénigrement des érudits qui les ont adoptés. »[12]

Il y a de nombreux autres arguments faussés dans les essais du professeur Wallace et que j’aimerais réfuter lorsque j’en trouverai le temps. Il suffit de dire que Daniel B. Wallace n’est qu’un des nombreux loups en vêtements de brebis que l’on retrouve au Séminaire théologique de Dallas. Certains de ses anciens élèves et membres de la faculté comprennent :

Chuck Swindoll – auteur et président actuel

Le Dr Tony Evans – auteur, fondateur du Collège biblique Oak Cliff

J. Dwight Pentecost – auteur de Things to Come (Les choses à venir) et autres ouvrages théologiques et eschatologiques

Hal Lindsey – auteur de The Late Great Planet Earth (La dernière grande planète Terre) et autres ouvrages sur la fin des temps

J. Vernon McGee – hôte de l’émission de radio Thru the Bible (Au travers de la Bible), décédé

Jim Rayburn – fondateur de Young Life, décédé

Charles C. Ryrie – auteur, a compilé la Bible d’Étude Ryrie NIV

Ken Taylor – traducteur de la Living Bible

John Walvoord – ancien président, auteur de quelques bouquins théologiques et eschatologiques

Joseph Stowell – président de l’Institut biblique Moody

Leurs propres statistiques publiées vantent leur pouvoir et leur influence dans le monde chrétien. Lisez plutôt :

Des 9 000 anciens étudiants et plus servant dans le ministère de par le monde entier :

— 96 servent en tant que présidents d’école

— 31 sont doyens d’école

— 427 sont membres de faculté d’écoles bibliques, de collèges et de séminaires

— 2 502 sont pasteurs ou assistants-pasteurs

— 508 sont missionnaires autour du globe

— 832 sont membres du personnel d’organisations ecclésiastiques parallèles

— 380 se sont retirés du ministère à temps plein

Les anciens étudiants du STD occupent un ministère dans tous les 50 états des USA et dans 90 pays de par le monde. Ils servent dans 62 différentes confessions, ont établi 27 séminaires et instituts bibliques internationaux, et ils ont écrit des milliers d’ouvrages et d’articles.

Si vous êtes dispensationaliste, les chances sont bonnes pour que vous ayez été influencé directement ou indirectement par cette institution. Vous ne me croyez pas ? Fouillez dans votre propre bibliothèque pour trouver leur matériel et demandez ensuite à votre pasteur si vous pouvez vérifier dans la sienne. Les livres de Hal Lindsey, à eux seuls, se sont vendus à plus de 36 millions de copies. Beaucoup de pasteurs ont ses livres dans leurs étagères de bouquins de référence sur l’eschatologie. Dave MacPherson apporte, dans son livre The Three R’s : Rapture, Revisionism and Robbery (Les trois R : l’enlèvement, le révisionisme et le vol), l’information à l’effet que Hal Lindsey a plagié les écrits d’un de ses professeurs pour élaborer son livre Late Great Planet Earth. Et Texe Marrs soutient qu’il [Lindsey], comme plusieurs rédacteurs « chrétiens », emploie des écrivains fantômes. Donc, quand il ne vole pas le travail, il l’achète. Cela vous intéresse-t-il de savoir que Lindsey, ce champion de « l’enlèvement à tout moment » entretient une planque/bunker pleine de nourriture et d’approvisionnement ? Et qu’en est-il des liens catholiques de Linsey ? Les Ministères de Discernement Biblique disent ceci :

« Lindsey s’est même mis à fréquenter les catholiques romains : John Gizzy est régulièrement invité comme commentateur à l’émission de radio de Lindsey. Lindsey l’appelle « M. le Conservateur » et frère-en-Christ. Vers la fin de 1994, Gizzy tint la ligne ouverte de l’émission durant trois semaines pendant que Hal était en vacances en Italie. Gizzy est catholique romain. »[13]

Aucun de ces écrivains pré-tribulationistes n’y manque. Je vous l’assure. Les ventes de livres prophétiques pré-tribulationistes sont une affaire lucrative. Demandez à Tim LaHaye concernant sa série à succès Left Behind. Il était si excité par les « bonnes nouvelles du dispensationalisme » qu’il enleva le Pape et Mère Teresa dans les deux premiers livres respectifs de la série. Est-ce un endossement non officiel envers le catholicisme romain de la part d’un « protestant » ? Quant à ce qui a trait à Jack Van Impe, qui fait la promotion du Pape et du catholicisme romain… est-ce que la signification du mot « protestant » a changé ? Elle a empiré. Mac Pherson a relevé une confession, faite par John Walvoord dans son édition du livre The Rapture Question (La question de l’enlèvement), disant que l’enlèvement pré-tribulationiste n’est pas explicitement enseigné dans la Bible ![14] C’est ce que je craignais : il vous faut une compréhension « illuminée » des Saintes Écritures pour découvrir ces « vérités » et les révéler aux autres. Pensez-vous honnêtement que ces hommes croient à ce qu’ils enseignent et écrivent dans leurs livres ? Ces doctrines sont destinées à nourrir les masses, pas les initiés !

« TROMPER (définition) : Un symbole de discrétion, de silence et de ténèbres dans lequel les Mystères de notre art peuvent être préservés du regard non consacré du profane. » [Dr Albert Mackey, franc-maçon du 33e degré, historien maçonnique renommé du XIXe siècle, tiré de l’Encyclopédie de la Franc-maçonnerie].

Les écoles à Mystères chrétiens furent créées à partir de la croyance qu’il existait des mystères occultes cachés dans le christianisme. La religion chrétienne standard, croyaient-ils, devait préoccuper le commun du peuple, pendant que les « Mystères chrétiens » étaient destinés aux éclairés. En relation avec ses débuts, les auteurs Baigent, Lincoln et Leigh ont écrit :

« Selon l’enseignement ésotérique, Ormus était le nom d’un sage mystique égyptien, un adepte gnostique d’Alexandrie (…) En 46 ap. J.-C., lui et six de ses disciples se sont soi-disant convertis à une certaine forme de christianisme (…) De cette conversion, on dit qu’une nouvelle secte, un nouvel ordre, est né qui fusionna les dogmes du christianisme primitif avec les enseignements d’autres écoles encore plus anciennes. »[15]

Ce genre de mélange du sacré et du profane n’est pas mort avec Ormus. Environ deux cents ans plus tard, à Alexandrie, en Égypte, Origène et Clément produisirent leurs manuscrits d’Alexandrie, desquels les bibles catholiques et toutes les versions modernes sont dérivées. C’est pourquoi l’Église catholique romaine et beaucoup d’institutions « protestantes », comme le Séminaire théologique de Dallas, vénèrent ces hommes. Le STD possède un périodique du nom de Bibliotheca sacra (Bibliothèque sacrée) qui, je crois, a été nommée ainsi en l’honneur de la fameuse bibliothèque mondiale gnostique qui existait à Alexandrie, en Égypte. L’Encyclopédie Encarta de Microsoft dit d’Origène : « Il était platoniste et s’efforça de combiner la philosophie grecque à la religion chrétienne. » Platon était initié aux Mystères.

Quelques occultistes éminents ont écrit des bouquins sur le sujet des Mystères chrétiens en tant que branche légitime de l’occultisme. Il y a, par exemple, Esoteric Christianity or Lesser Mysteries (Christianisme ésotérique ou les moindres mystères) et Cabalistic Keys to the Lord’s Prayer (Les clés cabalistiques de la prière du Seigneur), par Manly P. Hall. Il y a des écoles modernes chrétiennes à Mystères qui opèrent au grand jour, comme l’Église de Christ du Saint Calice, à Seattle, dans l’État de Washington ; et il y a des initiés aux Mystères qui opèrent des écoles chrétiennes aux doctrines infectées. Je crois que le Séminaire théologique de Dallas cadre parfaitement dans cette dernière catégorie.

Le christianisme est teinté de naïveté quand vient le moment de reconnaître la profondeur avec laquelle ces prêtres de Babylone ont infiltré l’Église. Les Écritures nous donnent cet avertissement, dans 2 Corinthiens 11:14-15 :

« 14Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. 15Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres. »

Alice Bailey, ancienne tête dirigeante de la Société théosophique luciférienne, fit cette déclaration, à partir de leur perspective :

« Nul doute que l’œuvre à faire pour familiariser le public en général à la nature de ces Mystères est primordiale à cette époque-ci. Ces Mystères seront restaurés dans leur expression externe par le médium de l’Église et de la Fraternité maçonnique (…) Quand Celui qui est Grand viendra avec ses disciples et ses initiés, nous aurons (…) la restauration des Mystères et leur présentation exotérique. »[16]

Afin d’éviter le risque que cela ne se remarque pas, je soulignerai que Alice Bailey était une luciférienne très éminente qui fut largement impliquée dans les plans qui sont utilisés pour amener l’Antéchrist, et elle admet ici qu’ils emploieront l’église chrétienne pour arriver à cette fin. Je crois que l’une des principales façons est par le dispensationalisme. Donc, que dirai-je ? Est-ce que les doctrines dispensationalistes sont les Mystères mêmes ou, à tout le moins, l’expression exotérique de ces Mystères sataniques ? Non, ni l’un ni l’autre. Ces enseignements ne sont qu’un outil, un gros hameçon utilisé pour attirer l’Église peu soupçonneuse vers l’abîme. J’imagine facilement que la plus grande excitation ressentie par ces lucifériens arrive lorsqu’ils fusionnent leurs esprits et, qu’au moyen de l’enseignement du dispensationalisme, ils tentent de tromper les élus. Je vous démontre, dans mes articles Le dispensationalisme et la Bible King James et Bill Clinton : le leurre antichrist, comment je crois qu’ils visent à appliquer ces doctrines dans le but d’oindre « Celui qui est Grand » et restaurer les Mystères.

Une autre des tactiques qu’ils emploient, et que je crois nécessaire de vous entretenir, consiste à s’opposer publiquement ou à se distancier publiquement de ceux avec qui ils ont des alliances secrètes. Ce stratagème a été si souvent utilisé qu’on penserait que nous aurions dû piger la manœuvre. Le lecteur doit se rappeler comment l’élite bancaire s’est opposée avec véhémence et en public à l’Acte de 1913 sur la Réserve Fédérale, une loi que, en définitive, elle avait écrite pour se donner le pouvoir sur le système monétaire de la nation. Gary Kah nous fournit un autre exemple approprié de ce genre de tactique, dans The New World Religion (La nouvelle religion mondiale) :

« L’Ordre médiéval des Chevaliers Templiers (…) devait resurgir en 1717 en tant qu’ordre de la Franc-maçonnerie. La Loge maçonnique représentait le début d’un réveil occulte dans la société occidentale. Bien qu’enracinée dans le catholicisme, la franc-maçonnerie fut publiquement désignée comme la grande rivale de Rome. Cette perception allait permettre à l’Ordre de pénétrer dans les cercles protestants — le but ultime demeurant de ramener les “brebis perdues” sous l’autorité du Vatican. »[17]

Revoyons cette dynamique par un exemple situé un peu plus près de nous. Ci-après, vous avez un extrait d’article à la défense de la franc-maçonnerie, écrit par le pasteur Gary Leazer, franc-maçon et ancien membre de comité du Conseil de Mission nord-américain de la Convention baptiste du sud :

« Je vous présente ce que je crois être la raison fondamentale de cette attaque contre la fraternité à ce moment-ci de l’histoire.

« FONDAMENTALISME DISPENSATIONALISTE

« Un genre particulier de théologie appelée fondamentalisme dispensationaliste constitue la force directionnelle de tous les critiques protestants évangéliques contre la fraternité. Le dispensationalisme trouve son origine au début des années 1800, grâce à Margaret McDonald et John Nelson Darby qui commencèrent à enseigner que le mal allait bientôt prendre le contrôle du monde sous la gouverne de l’Antéchrist, qui est la Bête dans le livre de l’Apocalypse et qui combattra le Christ dans la bataille finale d’Armageddon. Cette théologie particulière recruta ses principaux disciples chez les chrétiens ruraux et moins éduqués, jusqu’au milieu des années 1960 où sa popularité s’accrût parmi le flot principal des chrétiens plus instruits chez les églises indépendantes et ensuite les baptistes du sud. »[18]

Bien que M. Leazer continue de décrier les enseignements dispensationalistes, y incluant des citations relativement mielleuses et sans importance de Hal Lindsey, il ne donne pas le moindre exemple d’un quelconque dispensationalisme condamnant la franc-maçonnerie. Quels sont les titres de livres écrits par Lindsey, Walvoord, Ryrie, Van Impe, LaHaye, Scofield ou autres héros du dispensationalisme où l’on expose les dangers de la franc-maçonnerie ? Je ne puis en voir aucun. Alors, où est la justification de ces déclarations ? Je soutiens que ces affirmations furent mises de l’avant dans le but de distancier publiquement la franc-maçonnerie du dispensationalisme et lancer les enquêteurs sur une fausse piste. M. Leazer semble également déterminé, dans cet article, à nous convaincre que la franc-maçonnerie et le christianisme sont compatibles. Peut-être n’a-t-il pas lu l’auteur maçonnique très respecté, Albert Pike, qui statue : « …la Maçonnerie est identique aux Mystères anciens… »[19]

L’occultiste et franc-maçon, Foster Bailey, se montre d’accord avec Pike quand il écrit ceci :

« L’étude des réalités spirituelles que l’on trouve en maçonnerie révèle que nous avons perpétué et activé de manière croissante les principes essentiels des anciennes Écoles à Mystères qui ont existé dès les tout premiers temps. »[20]

L’auteur maçonnique, Lynn F. Perkins, dans Masonry in the New Age (La maçonnerie dans le Nouvel Âge), partage des sentiments similaires :

« La Maçonnerie spéculative moderne est fondée sur la Sagesse ancienne des dites “Écoles à Mystères” que l’on reconnaît avoir existé en ancienne Égypte, en Perse, aux Indes, au Tibet, en Palestine, en Asie mineure, en Grèce et en Italie. »[21]

Le président actuel du STD, Chuck Swindoll, a rédigé un livre intitulé Strike the Original match (Frotter l’allumette originelle), avec l’illustration d’une torche en couverture frontale. La torche et le feu sont deux symboles très importants dans les religions à Mystères. Nemrod, à qui on fait l’honneur d’être le premier maçon, institua l’adoration du feu quand il créa les Mystères de Babylone. Dès lors, le feu est devenu un symbole universel dans les Mystères. Dans ces Écoles à Mystères, les dirigeants étaient appelés hierophantes (révélateurs des choses saintes) et dadouchos (porteurs de torche). Il y a même une maison d’édition maçonnique appelée The Torch Press. L’occultiste Edouard Schure fait ce commentaire-ci, concernant Lucifer et sa torche enflammée :

« Lucifer, ayant regagné son étoile et sa couronne, rassemblera ses légions en vue d’une nouvelle œuvre de création. Attirés par sa torche enflammée, les esprits célestes descendront (…) et il enverra ces messagers des sphères inconnues à la terre. Alors, la torche de Lucifer fera un signal “des cieux jusqu’à la terre” et le (…) Christ (du Nouvel Âge) répondra “de la terre jusqu’aux cieux” ! »[22]

Le maçon occultiste Manly P. Hall, définissant la torche, déclare :

« …les torches représentent les arts et les sciences occultes, les doctrines et les dogmes par la lumière desquels la Vérité est rendue visible. »[23]

Un autre livre écrit par Swindoll porte le titre de Three Steps Forward Two Steps Back (Trois pas en avant, deux pas en arrière). Le maçon Albert Mackey a écrit ceci, en parlant de la signification symbolique des « trois pas » :

« Dans la maçonnerie, il y a ce qu’on appelle les “trois pas symboliques”. Les trois grands pas mènent symboliquement de cette vie-ci à la source de toute connaissance (…) Il doit être évident à tout Maître maçon, sans explication supplémentaire, que les trois pas s’amorcent dans les ténèbres vers un endroit de lumière, que ce soit au figuré ou réellement, au-dessus d’un cercueil, symbole de mort, pour enseigner symboliquement le passage des ténèbres et de l’ignorance de cette vie-ci par la mort, vers la lumière et la connaissance de la vie éternelle. Et ceci, dès les temps les plus reculés, fut le véritable symbolisme des pas. » [Tiré de l’Encyclopédie de la Franc-maçonnerie, par Albert Mackey.]

 Un livre de Swindoll à propos du Saint-Esprit.

Voici un livre de Swindoll à propos du Saint-Esprit. Pourquoi utilise-t-on une plume pour représenter le Saint-Esprit ?

Toutefois, dans les Mystères égyptiens…

En art, on exhibait la plume dans des scènes du Hall de Ma’at. C’est dans ce hall que l’on jugeait du mérite du défunt à entrer dans l’après-vie. Le siège de l’âme du défunt, son cœur,  était mis en balance contre la plume de Ma’at. Si le cœur était libre des impuretés du péché et, ainsi, plus léger que la plume, la personne défunte pouvait entrer dans la vie éternelle. On y illustrait aussi d’autres dieux portant une plume et faisant partie du tribunal surveillant le poids du cœur.

Les enseignements occultes des Mystères égyptiens se sont insinués chez les Promise Keepers qui focalisent sur le culte et l’initiation phallique. Dans un subtil étalage d’arrogance maçonnique, les dirigeants des PK tinrent une « assemblée sacrée » estimée à plus de 500 000 hommes, le 4 octobre 1997, et ils ont fait prier ces hommes à genou sept fois en direction du Monument de Washington. Comme bon nombre le savent déjà, ce monument représente le pénis d’Osiris dans les Mystères. Cela donne tout son sens au fait que Chuck Swindoll soutienne si fortement le mouvement en y faisant quelques apparitions lors de leurs rallies… !

[1] Master Reference Bible KJV, Heirloom Publishers, distribué par McCoy Publishing and Masonic Supply Co., p.26.

[2] Albert Pike, Morals and Dogma of the Ancient and Accepted Scottish Rites of Freemasonry, L. H. Jenkins Inc., 1971, p. 104-105.

[3] Albert Pike, Morals and Dogma of the Ancient and Accepted Scottish Rites of Freemasonry, L. H. Jenkins Inc., 1871, p. 771.

[4] David Icke, The Biggest Secret (Le plus grand secret), Bridge of Love Publications, Scottsdale, 1999, p. 407.

[5] Fritz Springmeier, Bloodlines of the Illuminati (Directives sanglantes des Illuminati), Ambassador House Westminster, CO, 1999, p. 417.

[6] Canfield, op. cit., p. 303.

[7] The Dallas Morning News, 28 novembre 1921, p. 7.

[8] Canfield, op. cit., p. 136.

[9] Daniel B.Wallace, ph.d., Why I Do Not Think The King James Bible Is The Best Translation Available Today (Pourquoi je ne crois pas que la Bible du Roi Jacques soit la meilleure traduction disponible aujourd’hui), site Internet : http://www.bible.org/index.htm

[10] James Melton, Fighting Back! A Handy Reference For King James Bible Believers (Contre-attaque ! Une référence utile pour ceux qui croient à la Bible King James), 1997, site Internet : http://www.av1611.org/kjv/fight.html

[11] Daniel B.Wallace, ph.d., Why I Do Not Think The King James Bible Is The Best Translation Available Today (Pourquoi je ne crois pas que la Bible du Roi Jacques soit la meilleure traduction disponible aujourd’hui).

[12] Daniel B.Wallace, ph.d., The Conspiracy Behind the New Bible Translations (La conspiration derrière les nouvelles traductions bibliques), disponible sur : http://www.bible.org/index.htm  

[13] Tiré d’un article sur le site Internet de Biblical Discernment Ministries : http://rapidnet/jbeard/bdm/exposes/lindsey  

[14] Dave MacPherson, The Rapture Plot (Le complot de l’enlèvement), Millenium Publishing, Simpsonville, SC, 1995, p.40.

[15] Michael Baigent, Richard Leigh et Henry Lincoln, Holy Blood, Holy Grall (Sang sacré, Saint Graal), Dell Publishing, New York, 1983, pp. 122-123.

[16] Alice A. Bailey, The Externalisation of the Hierarchy (L’externalisation de la Hiérarchie), Lucis Pub. Co. N.Y., 1957, p. 514.

[17] Gary Hé Kah, The New World Religion (La nouvelle religion mondiale), Hope Intel Publishing Inc., Indiana, 1998, pp. 251-252.

[18] Présenté lors de la Grande Journée Maçonnique, à Vancouver, le 16 octobre 1999, par le frère Gary Leazer, article du Centre d’information maçonnique, Silver Springs, Maryland, au : http://www.bc=freemasonry.com/Writings/gmd99/threat.html  

[19] Albert Pike, Morals and Dogma of the Ancient and Accepted Scottish Rite of Freemasonry (Moralité et dogme de l’ancien Rite écossais accepté de la franc-maçonnerie), Richmond, VA, L. H. Jenkins, inc., 1871, (1917 printing), p. 624.

[20] Foster Bailey, The Spirit of Masonry (L’esprit de la maçonnerie), Lucis Press, Ltd, London, England, 1957, p. 57, tel que cité par David L. Carrico, in The Egyptian-Masonic-Satanic Connection (Le lien égypto-maçonnico-satanique), Emmissary Publications, Clackamas, 1994, p. 14.

[21] Lynn F. Perkins, Masonry in the New Age (La maçonnerie dans le Nouvel Âge), CSA Press, 1971, p. 34, cité dans The Egyptian-Masonic-Satanic Connection, p. 17.

[22] Texe Marrs, Mystery Mark of the New Age (La marque mystère du Nouvel Âge), Crossway Books, Westminster, IL., 1988, p.240.

[23] Manly P. Hall, Freemasonry of the Ancient Egyptians to Wich is Added an Interpretation of the Crata Repoa Initiation Rite (Franc-maçonnerie des anciens Égyptiens à laquelle est ajoutée une interprétation du rite d’initiation de la Crata Repoa), The Philosopher’s Press, Los Angeles, CA, 1937, p. 122, tel que cité par le Dr Cathy Burns, Masonic and Occult Symbols Illustrated (Symboles maçonniques et occultes illustrés), Sharing, Mont-Carmel, PA, 1998, p. 261.