D.382 – L’homme doit se repentir

repentir

Par Joseph Sakala

Dans Romains 3:9-12, on peut lire : « Et quoi ? sommes-nous donc plus excellents ? Nullement ; car nous avons déjà fait voir que tous, Juifs et Grecs, sont assujettis au péché, selon qu’il est écrit : Il n’y a point de juste, non pas même un seul. Il n’y a personne qui ait de l’intelligence ; il n’y en a point qui cherche Dieu. Tous se sont égarés, et se sont tous ensemble corrompus ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul. » Depuis le moment où Adam et Ève ont désobéi à leur Créateur dans le jardin, l’humanité a tenté de reléguer aux oubliettes l’acceptation consciente de la culpabilité. Adam a blâmé Dieu parce que la femme lui fut donnée par le Créateur. Ève a blâmé le serpent et, vous et moi, nous avons continué dans la même réplication depuis ce temps.

Et c’est précisément pourquoi la repentance est nécessaire au salut. Lorsqu’Adam s’est rebellé, la relation entre l’homme et Dieu s’est écroulée. « Ainsi donc, comme un seul péché a valu la condamnation à tous les hommes, de même par une seule justice tous les hommes recevront la justification qui donne la vie. Car, comme par la désobéissance d’un seul homme plusieurs ont été rendus pécheurs, ainsi par l’obéissance d’un seul plusieurs seront rendus justes » (Romains 5:18-19). Laissée à elle-même, l’humanité n’a aucun espoir, car : « Vous étiez en ce temps-là sans Christ, séparés de la république d’Israël, étrangers par rapport aux alliances de la promesse, n’ayant point d’espérance, et sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par le sang de Christ » (Éphésiens 2:12-13).

« C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; de même la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché. Car le péché a été dans le monde avant la loi ; mais le péché n’est point imputé, quand il n’y a point de loi. Néanmoins, la mort a régné depuis Adam jusqu’à Moïse, même sur ceux qui n’avaient point péché par une transgression semblable à celle d’Adam, qui est la figure de celui qui devait venir » (Romains 5:12-14).

La mort qui est entrée dans le monde à cause d’Adam n’a pas seulement amené la mort physique sur la création entière, mais une séparation de la vie de notre Dieu, tout en éliminant la possibilité pour nous de comprendre la nature de Dieu. « Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps. Car nous sommes sauvés en espérance. Or, l’espérance que l’on voit n’est plus espérance ; en effet, comment espérerait-on ce que l’on voit ? Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, c’est que nous l’attendons avec patience » (Romains 8:22-25).

« Or, l’homme animal ne comprend point les choses de l’Esprit de Dieu ; car elles lui semblent folie, et il ne les peut connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. Mais l’homme spirituel juge de toutes choses, et n’est lui-même jugé par personne. Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ » (1 Corinthiens 2:14-16). Pendant des millénaires, Dieu a enduré l’ignorance des hommes sur ce que Dieu était en train de préparer par Jésus-Christ. Il a fallu que nous ayons le Saint-Esprit pour comprendre, par la foi, la promesse étonnante de ce qui se passerait sur le Calvaire.

C’est que trois années et demie avant le Calvaire : « Jean vit Jésus qui venait à lui, et il dit : Voici l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde » (Jean 1:29). Et le temps de l’ignorance prit fin. « Mais Dieu, ayant laissé passer ces temps d’ignorance, annonce maintenant aux hommes, que tous, en tous lieux, se convertissent ; parce qu’il a fixé un jour, où il doit juger le monde avec justice, par l’Homme qu’il a établi, ce dont il a donné à tous une preuve certaine, en le ressuscitant des morts » (Actes 17:30-31). Nous devons tous prendre la décision d’admettre que nous sommes pécheurs et désespérément dans le besoin d’être pardonnés par Dieu. Donc, en nous frappant la poitrine, disons Lui : « O Dieu, sois apaisé envers moi qui suis pécheur ! »

Dieu est un Créateur fidèle qui pardonne à tous Ses enfants. Dans 1 Pierre 4:17-19, nous lisons : « Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison de Dieu ; et s’il commence par nous, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ? Et si c’est à grand-peine que le juste est sauvé, que deviendront l’impie et le pécheur ? Que ceux donc qui souffrent par la volonté de Dieu, lui recommandent leurs âmes, comme à un Créateur fidèle, en faisant le bien. » C’est le seul endroit dans le Nouveau Testament qui identifie notre Créateur comme étant fidèle. Dieu avait un but spécifique en créant l’univers et tout spécialement l’homme, et Il va sûrement accomplir ce merveilleux but. Les Écritures nous dévoilent la fidélité de Dieu à répétition.

Pour ce qui a trait à l’univers physique : « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. Ta fidélité dure d’âge en âge ; tu as fondé la terre, et elle demeure ferme. Tout subsiste aujourd’hui selon tes ordonnances ; car toutes choses te servent » (Psaume 119:89-91). Pour ce qui est de Ses promesses à Son peuple : « c’est parce que l’Éternel vous aime, et parce qu’il garde le serment qu’il a fait à vos pères, que l’Éternel vous a retirés à main forte, et qu’il t’a racheté de la maison de servitude, de la main de Pharaon, roi d’Égypte. Reconnais donc que c’est l’Éternel ton Dieu qui est Dieu, le Dieu fidèle, qui garde son alliance et sa miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui l’aiment et qui observent ses commandements, et qui rend la pareille en face à ceux qui le haïssent, pour les faire périr. Il ne diffère point envers celui qui le hait ; il lui rend la pareille en face » (Deutéronome 7:8-10).

Le Créateur fidèle est nul autre que le Seigneur Jésus-Christ qui corrige Son Église à compromis dans les derniers jours, par ces parole majestueuses : « Écris aussi à l’ange de l’Église de LAODICÉE : Voici ce que dit l’Amen, le Témoin fidèle et véritable, le Principe de la création de Dieu : Je connais tes œuvres ; je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Oh ! si tu étais froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche » (Apocalypse 3:14-16). Malgré le fait que certains croyants Lui seront infidèles, Il nous déclare que : « Si nous souffrons avec lui, nous régnerons aussi avec lui ; si nous le renions, il nous reniera aussi ; si nous sommes infidèles, il demeure fidèle ; il ne peut se renier lui-même » (2 Timothée 2:12-13). Le livre triomphant de Sa Révélation nous vient directement : « de la part de Jésus-Christ, le fidèle témoin, le premier-né d’entre les morts, et le Prince des rois de la terre » (Apocalypse 1:5).

Et lorsqu’Il reviendra sur terre en puissance et en gloire, Jean : « vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU » (Apocalypse 19:11-13). Dans Apocalypse 21:5-7, nous lisons : « Et celui qui était assis sur le trône, dit : ‟Voici, je fais toutes choses nouvelles.” Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines. Il me dit aussi : C’en est fait ; je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin. Je donnerai gratuitement de la source d’eau vive à celui qui a soif. Celui qui vaincra, héritera toutes choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils. »

Alors, puisque : « Dieu, par qui vous avez été appelés à la communion de son Fils Jésus-Christ, notre Seigneur, est fidèle » (1 Corinthiens 1:9), notre salut est sûr. Car, Celui qui vous a appelés est fidèle et Il le fera. En parlant de l’avènement de Jésus, Paul nous dit ceci, dans 1 Corinthiens 15:48-53 : « Tel est le terrestre, tels sont aussi les terrestres ; et tel est le céleste, tels sont aussi les célestes. Et de même que nous avons porté l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste. Ce que je dis, frères, c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite pas l’incorruptibilité. Voici, je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l’immortalité. »

Voilà une des plus belles promesses adressée aux Élus de Dieu, nous assurant que tous les croyants, soit vivants ou soit morts au retour de Christ, seront brusquement changés. Nos corps mortels seront instantanément transformés en corps incorruptibles et immortels, ne pouvant plus mourir une autre fois. Et ce changement, tel que décrit par Paul, se fera dans un clin d’œil, très rapidement. Ceci nous indique qu’il n’y a rien dans ce monde qui soit comparable à la rapidité avec laquelle ce changement miraculeux se fera. « Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d’après la parole du Seigneur : nous les vivants, restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts. Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:15-17). Est-ce qu’on vous enseigne que vous irez au ciel ? Moi je vois que la rencontre avec le Seigneur se fera dans les nuages seulement.

La Bible ne peut être plus claire. Alors que Jésus descendra du ciel vers la terre, au son de la trompette de Dieu, les morts en Christ tout au long des siècles ressusciteront premièrement avec des corps glorieux et immortels, et ceux qui seront encore vivants seront changés en recevant immédiatement des corps glorieux et immortels aussi. Et nous serons tous ensemble enlevés sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs. Notez bien que la rencontre avec Jésus ne se fera pas au ciel comme la plupart des vendeurs de salut le prêchent, mais dans les airs sur les nuages au-dessus de la terre. Nos corps glorieux seront semblables au corps glorieux de Jésus lors de Sa résurrection. C’est le Sauveur Jésus-Christ Lui-même : « qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21).

Nous découvrons donc que Jésus a le pouvoir de créer de nouveaux corps pour nous en un instant, exactement comme au moment de la création de toutes choses. « Car il dit, et la chose arrive ; Il ordonne, et elle existe » (Psaume 33:9). Dans son épître aux Philippiens, nous lisons : « Paul et Timothée, serviteurs de Jésus-Christ, à tous les Saints en Jésus-Christ, qui sont à Philippes, aux évêques et aux diacres : Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père, et de Jésus-Christ notre Seigneur ! Je rends grâces à mon Dieu, toutes les fois que je me souviens de vous ; priant toujours pour vous tous avec joie, dans toutes mes prières, à cause de votre commun attachement à l’Évangile, depuis le premier jour jusqu’à maintenant ; étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour de Jésus-Christ » (Philippiens 1:1-6).

Cette congrégation a connu ses débuts lors d’une des nombreuses missions de Paul. Dans Actes 16:9-10, nous découvrons que : « Paul eut une vision pendant la nuit : un homme macédonien se tenait debout et le sollicitait, en disant : Passe en Macédoine, et viens nous secourir. Aussitôt après cette vision, nous nous disposâmes à passer en Macédoine, concluant que le Seigneur nous appelait à y annoncer l’Évangile. » Reconnaissant que cet appel venait du Seigneur, Paul a immédiatement réagi et partit vers la Macédoine.

La mission européenne de Paul débuta par la conversion : « d’une certaine femme, nommée Lydie, de la ville de Thyatire, marchande de pourpre, qui craignait Dieu, écoutait ; et le Seigneur lui ouvrit le cœur, pour faire attention aux choses que Paul disait. » Par la suite, Paul est allé à Thessalonique, Bérée et Athènes, où il endura beaucoup de maux et de persécutions. Mais le travail qui débuta à Philippes s’est poursuivi en s’étendant éventuellement sur tout le continent. Cette lettre, intensément personnelle de Paul aux Philippiens, contient les plus importantes vérités doctrinales des Écritures concernant Jésus ainsi que notre vie victorieuse en Christ. Le plan souverain de Dieu incluait l’Europe. Il a même prévu que les embûches gouvernementales ainsi que l’opposition personnelle fassent que le travail de Paul soit ultimement couvert de succès.

Pourtant, plusieurs chrétiens retracent de nos jours leurs ancêtres en Europe. De nombreuses missions mondiales évangéliques, tout au long des siècles, ont pris leur naissance en Europe. La conservation divine du Nouveau Testament fut confiée aux Grecs. Aujourd’hui, une majorité de chrétiens se tournent vers Christ dans le monde entier, mais une bonne partie de l’œuvre de Dieu débuta à Philippes comme un témoignage fidèle. Sans crainte et avec beaucoup de sacrifices, la bonne nouvelle de l’Évangile de Jésus-Christ fut prêchée dans la famille éventuelle de Dieu.

Dans Hébreux 3:1-4, nous lisons : « C’est pourquoi, frères saints, qui avez pris part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain Sacrificateur de la foi que nous professons, Jésus-Christ, Qui a été fidèle à celui qui l’a établi, comme Moïse aussi le fut dans toute sa maison. Or, il a été estimé digne d’une gloire qui surpasse celle de Moïse, d’autant que celui qui a construit la maison est plus digne d’honneur que la maison même. Car toute maison a été construite par quelqu’un ; or, celui qui a construit toutes choses, c’est Dieu. » La plus grande preuve d’une création surnaturelle se trouve dans la nature de la création elle-même.

Considérons la terre ; sa grandeur, sa masse, sa distance parfaite du soleil et de la lune, et sa composition chimique. Toutes ces choses sont critiques et limitées pour son bon fonctionnement, de façon que toute déviation dans l’ordre déjà établi ou dans les autres dominantes impliquées rend la vie impossible sur cette terre. Les planètes ainsi que les galaxies formées de molécules inorganiques sont d’un ordre grandiose plus simple en magnitude que le plus simple organisme vivant. Le merveilleux code génétique, qui gère la vie humaine et sa reproduction, est si complexe, et évidemment créé ainsi, que les ignorants diront : « Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création. Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:4-6).

La vie à chaque niveau dévoile un ordre symétrique dans toutes les étapes de ses fonctions. Elle nous dévoile également une interdépendance entre ses parties, ce qui nous prouve qu’il y avait un design par un Créateur intelligent. L’évidence d’une création parle avec tellement d’éloquence que : « les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables. » Mais parce qu’ils choisissent volontairement de désobéir, la colère de Dieu se déclare du ciel contre toute l’impiété et l’injustice des hommes, qui retiennent la vérité dans l’injustice.

« Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par Lui et pour Lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui, » nous dit Colossiens 1:16-17. L’humanité ne peut se vanter, ni prendre aucun crédit de la création des choses, car c’est le Seigneur qui est digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car Il a créé toutes choses, et c’est par Sa volonté qu’elles existent, et ont été créées. « Tu as jadis fondé la terre, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. Ils périront, mais toi tu subsisteras ; ils vieilliront tous comme un vêtement ; tu les changeras comme un habit, et ils seront changés. Mais toi, tu es toujours le même, et tes années ne finiront point, » déclare David, dans Psaume 102:26-28.

Ce passage remarquable est cité dans Hébreux 1:10-12, lorsque Paul dit : « C’est toi, Seigneur, qui as fondé la terre dès le commencement, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. Ils périront, mais tu demeures ; ils vieilliront tous comme un vêtement, et tu les rouleras comme un manteau ; ils seront changés, mais toi, tu es le même, et tes années ne finiront point », et cela nous indique clairement la fameuse loi de la thermodynamique ou loi d’entropie, où tout dans l’univers physique vieillit comme un vêtement. Dieu a tout créé au commencement, mais à cause du péché : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point », nous dit Jésus littéralement dans Matthieu 24:35.

Cette loi universelle et scientifique est également anticipée par Esaïe 51:6, où Dieu dit : « Élevez vos yeux vers les cieux, et regardez en bas vers la terre ; car les cieux s’évanouiront comme une fumée, la terre s’usera comme un vêtement, et, comme des mouches, ses habitants périront : mais Mon salut durera toujours, et ma justice ne passera point. » C’est la loi de l’entropie pour la terre et ses habitants confirmée ici, et le concept de l’évolution clairement réfuté par les Écritures et la science divine. Notez cependant que, malgré que la terre vieillit et semble mourir, elle sera soudainement changée comme un vêtement. Le vieux vêtement sera changé pour un nouveau par une transformation de purification.

L’apôtre Pierre nous l’explique ainsi : « Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée. Puis donc que toutes ces choses doivent se dissoudre, quels ne devez-vous pas être par la sainteté de votre conduite et votre piété, attendant, et hâtant la venue du jour de Dieu, dans lequel les cieux enflammés seront dissous, et les éléments embrasés se fondront ? Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite » (2 Pierre 3:10-13). Puisque la terre périt présentement, elle sera soudainement purifiée. Son Créateur ne change jamais, Ses années ne finiront pas, mais Sa parole et Sa justice subsisteront à tout jamais.

Après la résurrection de Jésus, Il apparut aux apôtres pour leur indiquer quelle serait leur mission. Dans Jean 20:21-22 : « Il leur dit de nouveau : La paix soit avec vous ! Comme mon Père m’a envoyé, je vous envoie aussi. Et quand il eut dit cela, il souffla sur eux et leur dit : Recevez le Saint-Esprit. » Avez-vous noté de quelle façon les apôtres ont reçu le Saint-Esprit ? Jésus a soufflé sur eux. Pendant trois ans, Ses disciples ont suivi Jésus dans Ses déplacements, ont entendu Ses instructions et ont participé à Son ministère. Ils abandonnèrent tout et Le suivirent. Ils ont vu Jésus ridiculisé, confronté, opprimé, souffrant la réjection des leaders religieux contre Lui, ainsi que par la majorité du peuple. Ses disciples étaient là pendant que Judas L’a trahi et s’est enfui. Ce leader bien-aimé, en Qui ils ont mis tout leur espoir, ils L’ont vu fouetté par des verges, frappé, craché dessus et, finalement, cloué à une croix pour mourir dans l’agonie, seul, abandonné même par Son Père.

Mais quelques jours plus tard, les disciples étaient assemblés : « Le soir de ce jour, qui était le premier de la semaine, les portes du lieu où les disciples étaient assemblés étant fermées, par crainte des Juifs, Jésus vint, et se présenta au milieu d’eux et leur dit : La paix soit avec vous ! Et quand il eut dit cela, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples donc, voyant le Seigneur, eurent une grande joie » (Jean 20:19-20). Il était vraiment ressuscité comme Il l’avait prédit. Et Il les a baptisés du Saint-Esprit. Nous sommes maintenant prêts à apprécier pleinement les paroles de ce texte. Jésus leur dit : « Comme le Père m’a envoyé, je vous envoie aussi, et regardez ce qu’ils M’ont fait. Mais même si la souffrance et les tribulations suivent, n’ayez pas peur. Ma paix et Mon Esprit seront toujours avec vous afin de vous assurer de votre ultime victoire. »

Si vous voulez devenir un de Ses disciples, envoyé comme Lui l’a été pour accomplir Son travail éternel sur terre, durant Son absence physique, vous devez vous attendre à recevoir des persécutions, mais aussi la Paix, la puissance et éventuellement la victoire d’une couronne éternelle, et devenir le fils ou la fille bien-aimé du Père. Dans Matthieu 3:16-17, il est écrit : « Et quand Jésus eut été baptisé, il sortit aussitôt de l’eau ; et à l’instant les cieux s’ouvrirent à lui, et il vit l’Esprit de Dieu descendant comme une colombe et venant sur lui. Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir. » Dans ce verset remarquable, Dieu le Père, du haut du ciel, introduit Son Fils bien-aimé au monde entier. C’est la première référence à l’amour dans le Nouveau Testament, tout comme l’amour du Père envers Son Fils était le premier amour qui ait existé.

Jésus Lui-même fait allusion à cet amour lorsqu’Il dit : « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde » (Jean 17:24). Jean-Baptiste, qui préparait le chemin pour Jésus, baptisait avec l’eau. « Or, comme tout le peuple se faisait baptiser, Jésus fut aussi baptisé ; et pendant qu’Il priait, le ciel s’ouvrit, et le Saint-Esprit descendit sur Lui sous une forme corporelle, comme une colombe ; et il vint une voix du ciel, qui dit : Tu es mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir » (Luc 3:21-22).

Nous voyons cet amour divin entre le Père, qui aime Son Fils, et Jésus qui nous explique pourquoi. « Voici pourquoi mon Père m’aime ; c’est que je donne ma vie, pour la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la quitter, et le pouvoir de la reprendre ; j’ai reçu cet ordre de mon Père » (Jean 10:17-18). L’amplitude de l’amour du Père pour Son Fils bien-aimé incluait tout, sans limite. « Le Père aime le Fils et a mis toutes choses en sa main. Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais celui qui désobéit au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3:35-36).

« Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu’il fait. Et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l’admiration. Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, de même aussi le Fils donne la vie à ceux qu’il veut. Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement » (Jean 5:20-22). Dieu a également parlé de Son Fils bien-aimé sur le Mont de la Transfiguration. Dans Matthieu 17:5-8, nous lisons : « Comme il parlait encore, voici une nuée resplendissante les couvrit ; et voici il vint de la nuée une voix qui dit : C’est ici mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir ; écoutez-le. Les disciples, entendant cela, tombèrent le visage contre terre, et furent saisis d’une très grande crainte. Mais Jésus, s’approchant, les toucha, et leur dit : Levez-vous, et n’ayez point de peur. Alors, levant leurs yeux, ils ne virent plus que Jésus seul. »

Pierre, qui était parmi les disciples sur la montagne, nous dit ceci, dans 2 Pierre 1:17-18 : « Car il a reçu de Dieu le Père honneur et gloire, lorsque cette voix Lui a été adressée par la Gloire suprême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. Et nous avons entendu cette voix venue du ciel, lorsque nous avons été avec lui sur la sainte montagne. » Ainsi, nous avons les témoignages du Père au ciel envers Son Fils, mais également des témoignages du Fils envers l’amour du Père, dans Jean 15:9-11, où Christ nous confirme : « Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie. »

Sept témoignages venant du Père et sept témoignages venant du Fils. Assurément, le Père aimait le Fils d’un amour parfait et Il nous l’a prouvé, car : « En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés » (1 Jean 4:10). Un tel amour envers des pécheurs non méritants ne mérite rien d’autres de nous qu’un repentir complet de notre part.