D.425 – Jésus et le blasphème

Par Joseph Sakala

Dans Marc 14:55-64, nous pouvons lire : « Or, les principaux sacrificateurs et tout le sanhédrin cherchaient un témoignage contre Jésus, pour le faire mourir ; et ils n’en trouvaient point. Car plusieurs rendaient de faux témoignages contre Lui ; mais leurs dépositions ne s’accordaient pas. Alors quelques-uns se levèrent, qui portèrent un faux témoignage contre Lui, disant : Nous lui avons entendu dire : Je détruirai ce temple, fait de main d’homme, et dans trois jours j’en rebâtirai un autre, qui ne sera point fait de main d’homme. Mais leur déposition ne s’accordait pas non plus. Alors le souverain sacrificateur, se levant au milieu du sanhédrin, interrogea Jésus, et lui dit : Ne réponds-tu rien ? Qu’est-ce que ces gens déposent contre toi ? Mais Jésus se tut et ne répondit rien. Le souverain sacrificateur l’interrogea encore, et lui dit : Es-tu le Christ, le Fils de Celui qui est béni ? Et Jésus dit : Je le suis ; et vous verrez le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel. Alors le souverain sacrificateur déchira ses vêtements, et dit : Qu’avons-nous encore besoin de témoins ? Vous avez entendu le blasphème ; que vous en semble ? Alors tous le condamnèrent comme étant digne de mort. »

Aujourd’hui, un grand nombre de théologiens, prétendant être des chrétiens, soutiennent que Jésus était simplement un grand homme, mais qu’Il n’avait jamais réclamé la divinité pour Lui-même. Mais le souverain sacrificateur n’avait aucun doute, car il l’a entendu de Ses propres lèvres. Lorsque le souverain sacrificateur Lui demanda directement : Es-tu le Christ, le Fils de Celui qui est béni, Jésus qui, jusque là, avait gardé le silence, lui répondit en toute simplicité : Je le suis. Mais Jésus ajouta : « vous verrez le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel. » Le Sanhédrin L’a immédiatement condamné à mort, car le blasphème était considéré comme un crime capital. « Or un homme, appelé Joseph, qui était conseiller, homme de bien et juste ; qui n’avait point consenti à leur dessein, ni à leurs actes ; qui était d’Arimathée, ville de Judée, et qui attendait aussi le règne de Dieu… » (Luc 23:50-51). Cependant, le reste du sanhédrin avait consenti.

Jésus S’était déjà réclamé Fils unique de Dieu de différentes manières, mais cette affirmation-ci, faite devant les anciens du sanhédrin, fut absolument claire, leur donnant toute l’excuse qu’ils recherchaient. Car selon eux, un « simple » homme réclamant être le Dieu Tout-Puissant, cela constituait un blasphème. Alors, ils L’ont condamné à mourir. Mais ce n’était un blasphème que seulement si c’était vrai. À peine trois jours et trois nuits plus tard, Jésus a prouvé qu’Il disait vrai, car seul le Créateur de la vie pouvait triompher de la mort. « Et, selon l’esprit de sainteté, déclaré Fils de Dieu avec puissance, par Sa résurrection des morts, savoir, Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 1:4). Son cercueil est vide et Il est monté vers le trône de Dieu au ciel. Dans Apocalypse 1:18, Jésus nous déclare : « Et j’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer et de la mort. »

« En ce jour-là, on chantera ce cantique dans le pays de Juda : Nous avons une ville forte ; l’Éternel y met le salut pour muraille et pour rempart. Ouvrez les portes, et qu’elle entre, la nation juste et fidèle ! Tu gardes au cœur ferme une paix assurée, parce qu’il se confie en toi. Confiez-vous en l’Éternel, à perpétuité ; car l’Éternel, l’Éternel est le rocher des siècles ! » (Esaïe 26:1-3). Toi O Christ, l’amant de mon âme, es tout ce que je désire, le seul avec qui je veux marcher, le seul avec qui je veux être un. Paul aussi priait pour les fidèles : « Afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être puissamment fortifiés par son Esprit, dans l’homme intérieur, afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:16-19).

Paul a avoué dans son propre témoignage que : « ces choses qui m’étaient un gain, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Bien plus, je regarde toutes choses comme une perte, en comparaison de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui j’ai perdu toutes choses, et je les regarde comme des ordures, afin que je gagne Christ, et que je sois trouvé en lui, ayant, non point ma justice, celle qui vient de la loi, mais celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice de Dieu par la foi ; afin que je connaisse Christ, et l’efficace de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts » (Philippiens 3:7-11).

Christ est venu avec beaucoup d’amour pour guérir les malades, nettoyer les lépreux, ressusciter les morts et chasser les démons. Et après avoir instruit Ses disciples dans la vérité, Jésus les envoya en disant : « Guérissez les malades, nettoyez les lépreux, ressuscitez les morts, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement » (Matthieu 10:8). Et Il ne l’a pas fait uniquement pour ceux qui Le suivaient, Il l’a fait pour tout ceux qui en avaient besoin, qu’ils aient répondu par amour ou non, et surtout pour ceux qui se sont retournés contre Lui et ont même demandé Son exécution. Pourtant, Il était sans péché : « et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14).

Même s’Il avait le pouvoir d’éviter le Calvaire, Son amour fut si grand qu’Il a volontairement accepté de donner Sa vie en sacrifice pour ceux qui L’ont envoyé là. Selon le témoignage de Pierre : « Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu ; ayant été mis à mort selon la chair, mais vivifié par l’Esprit » (1 Pierre 3:18). Mais pour nous amener à Lui, un plan magistral a eu lieu dans lequel Dieu Lui-même a consenti à Se faire humain, un Sauveur (Jésus) venu sur terre pour mettre Son plan à exécution. Regardons ensemble comment Sa naissance a été prédite. « Mais toi, Bethléhem Éphrata, qui es petite entre les milliers de Juda, de toi sortira celui qui doit être dominateur en Israël. Ses origines sont d’ancienneté, dès les jours éternels. C’est pourquoi il les livrera jusqu’au temps où celle qui doit enfanter enfantera ; et le reste de ses frères reviendra auprès des enfants d’Israël. Il se maintiendra, et il gouvernera avec la force de l’Éternel, avec la majesté du nom de l’Éternel son Dieu. Ils habiteront en paix, car alors il sera glorifié jusqu’aux extrémités de la terre. Et c’est lui qui sera la paix » (Michée 5:2-4).

C’est une prophétie remarquable prédisant avec précision, quelques 700 années avant même que cet événement arrive, que le futur Roi d’Israël allait naître dans le petit village de Bethlehem. Ensuite pour assurer Son avènement, le Grand Empereur Auguste devait absolument décréter un recensement majeur, nécessitant le déplacement de Joseph et de Marie vers Bethléhem afin que Son Fils puisse y naître. Que la prophétie implique une naissance est clair, non seulement à partir de l’expression « de toi sortira », mais également : « C’est pourquoi il les livrera jusqu’au temps où celle qui doit enfanter enfantera ; et le reste de ses frères reviendra auprès des enfants d’Israël » (Michée 5:3). Le verset précédent avait également prédit : « Maintenant assemble-toi par troupes, fille des troupes ! On a mis le siège contre nous. De la verge on frappera sur la joue le juge d’Israël » (Michée 5:1). Cela prédisait aussi Son rejet initial et Son exécution en tant que Sauveur.

La prophétie ne prévoit pas seulement Sa naissance à Bethléhem, Sa répudiation par Son peuple et Son couronnent éventuel comme Roi sur tout Israël (pas simplement sur la Judée), mais elle prédit également que ce Personnage remarquable était nul autre que Dieu Lui-même ! Car : « Il se maintiendra, et il gouvernera avec la force de l’Éternel, avec la majesté du nom de l’Éternel son Dieu. Ils habiteront en paix, car alors il sera glorifié jusqu’aux extrémités de la terre. Et c’est Lui qui sera la paix » (Michée 5:4). Jésus procédait éternellement du Père, Il n’est pas simplement devenu le Fils de Dieu lors de Sa naissance, Jésus procédait du Père éternellement.

Il y a encore une autre vérité impliquée dans le mot hébreu traduit par « procédé ». Ce mot est utilisé pour définir l’eau qui coule d’une fontaine, ou le rayonnement du soleil. Ainsi, la puissance éternelle du Père au-travers du Fils n’est rien d’autre que l’énergie qui procède dans la création totale : « Et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de Sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par Lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur » (Hébreux 1:3-4). Voilà le petit Enfant qui est né à Bethléhem.

Jésus était très populaire et, comme une grande multitude de gens allait avec lui, Il se tourna vers eux et leur dit : « Si quelqu’un vient à moi, et ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs, plus encore sa propre vie, il ne peut être mon disciple. Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut être mon disciple » (Luc 14:26-27). Porter sa croix signifie quelque chose de bien différent que de porter les fardeaux ordinaires de la vie. Ces fardeaux-là sont communs à toute personne, mais le privilège de porter sa croix et de suivre Christ est la responsabilité uniquement du chrétien seulement, car elle identifie ceux qui ont un avantage spécial avec Christ.

La croix parle de mort par crucifixion, pas seulement des problèmes et même pas une autre sorte de mort, seulement la mort sur la croix. Il y a au moins cinq autres références dans les Évangiles défiant chaque véritable chrétien à porter sa croix, comme Christ à Son endroit d’exécution. Dans Matthieu 10:38-39, Jésus déclare : « Et celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n’est pas digne de moi. Celui qui aura conservé sa vie, la perdra ; mais celui qui aura perdu sa vie à cause de moi, la retrouvera. » Et, dans Matthieu 16:24 : « Alors Jésus dit à ses disciples : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et me suive. » Dans Marc 8:34-35, nous lisons : « Et appelant le peuple avec ses disciples, il leur dit : Quiconque veut venir après moi, qu’il renonce à soi-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. Car quiconque voudra sauver sa vie, la perdra ; mais quiconque perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile, la sauvera. »

« Et comme ils sortaient pour se mettre en chemin, un homme accourut, et, s’étant mis à genoux devant lui, lui demanda : Bon Maître, que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle ? Jésus lui dit : Pourquoi m’appelles-tu bon ? Personne n’est bon, sauf Dieu seul. Tu connais les commandements : Ne commets point d’adultère ; ne tue point ; ne dérobe point ; ne dis point de faux témoignage ; ne commets point de fraude ; honore ton père et ta mère. Il répondit : Maître, j’ai observé toutes ces choses dès ma jeunesse. Et Jésus, jetant les yeux sur lui, l’aima et lui dit : Il te manque une chose : Va, vends tout ce que tu as, et le donne aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel ; après cela viens, suis-moi, en te chargeant de la croix » (Marc 10:17-21).

« Or, Jésus disait à tous : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive. Car quiconque voudra sauver sa vie la perdra ; mais quiconque perdra sa vie pour l’amour de moi, celui-là la sauvera » (Luc 9:23-24).

« Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il se détruisait ou se perdait lui-même ? Car si quelqu’un a honte de moi et de mes paroles, le Fils de l’homme aura honte de lui quand il viendra dans sa gloire, et dans celle du Père et des saints anges. Et je vous le dis en vérité : Il y a quelques-uns de ceux qui sont ici présents, qui ne mourront point, qu’ils n’aient vu le royaume de Dieu. Environ huit jours après ces discours, Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et monta sur une montagne pour prier. Et pendant qu’il priait, son visage parut tout autre, et ses habits devinrent blancs et resplendissants comme un éclair. Et voici deux hommes s’entretenaient avec lui ; c’était Moïse et Élie, qui apparurent avec gloire, et parlaient de sa mort qu’il devait accomplir à Jérusalem. Et Pierre et ceux qui étaient avec lui étaient accablés de sommeil, et quand ils furent réveillés, ils virent sa gloire et les deux hommes qui étaient avec lui. Et comme ces hommes se séparaient de Jésus, Pierre lui dit : Maître, il est bon que nous demeurions ici ; faisons-y trois tentes, une pour toi, une pour Moïse et une pour Élie ; car il ne savait pas bien ce qu’il disait. Il parlait encore, lorsqu’une nuée les couvrit ; et comme elle les enveloppait, les disciples furent saisis de frayeur. Et une voix sortit de la nuée, qui dit : C’est ici mon Fils bien-aimé ; écoutez-le. Et comme la voix se faisait entendre, Jésus se trouva seul ; et ses disciples gardèrent le silence, et ne dirent rien alors à personne de ce qu’ils avaient vu » (Luc 9:25-36).

Le chrétien doit être prêt, tout comme Son Maître, à donner sa vie pour le salut de quelqu’un. Ce n’est pas un concours unique mais une marche quotidienne. Comme Jésus l’a déclaré : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive » (Luc 9:23). Il y a eu plusieurs chrétiens martyrisés, peut-être même tués ou crucifiés pour Christ dans la dispensation de Son Évangile. Pour la plupart, cependant, porter sa croix veut dire mourir pour soi et ses désirs personnels, afin de se tenir en réserve pour le Seigneur et Sa mission. L’apôtre Paul l’a exprimé parfaitement lorsqu’il a dit : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20). Ainsi, nous devrions être capables de déclarer avec Paul : « Quant à moi, qu’il ne m’arrive pas de me glorifier en autre chose qu’en la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par laquelle le monde est crucifié pour moi, et moi pour le monde » (Galates 6:14).

Maintenant que tout était préparé, il ne restait qu’une chose à accomplir. Dieu devait Se former une famille divine avec qui Il partagerait éventuellement l’univers entier en commençant par la terre. Dieu a entamé le divin processus en préparant la nouvelle terre à cette grandiose et magnifique aventure. Alors, dès le commencement : « Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle » (Genèse 1:26-27).

« L’Éternel Dieu prit donc l’homme et le plaça dans le jardin d’Éden, pour le cultiver et pour le garder. Et l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras. Et l’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui. Et l’Éternel Dieu forma de la terre tous les animaux des champs, et tous les oiseaux des cieux ; et il les fit venir vers Adam, pour voir comment il les nommerait, et que tout nom qu’Adam donnerait à chacun des êtres vivants, fût son nom. Et Adam donna des noms à toutes les bêtes, et aux oiseaux des cieux, et à tous les animaux des champs ; mais, pour l’homme, il ne trouva point d’aide semblable à lui. Et l’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur Adam, qui s’endormit ; et il prit une de ses côtes, et resserra la chair à sa place. Et l’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise d’Adam, et la fit venir vers Adam » (Genèse 2:15-22).

Et quelle fut la réaction d’Adam ? « Et Adam dit : Celle-ci enfin est os de mes os, et chair de ma chair. Celle-ci sera nommée femme (en hébreu Isha), car elle a été prise de l’homme (en hébreu Ish). C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair » (Genèse 2:23-24). Notez que la femme sera nommée Isha par Adam, ce qui est simplement le féminin d’Ish. Voilà donc le premier mariage créé par Dieu, où l’Éternel lui donne une instruction directe de former une famille physique qui deviendrait éventuellement, après un enseignement divin, immortelle et éternelle. C’était le plan original et ce plan était très bon. Néanmoins, Satan avait d’autres plans : détruire ce merveilleux plan de Dieu. Et le Créateur Dieu ne pouvait pas le laisser faire.

Satan a quand même eu la permission de tordre ce beau plan dès le début en faisant que : « la terre était [devenue] informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux » (Genèse 1:2). Après avoir pris six jours et six nuits pour remettre tout en ordre : « Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. Et Dieu eut achevé au septième jour son œuvre qu’il avait faite ; et il se reposa au septième jour de toute son œuvre qu’il avait faite. Et Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé. » Et le plan de Dieu pour le mariage de Ses enfants s’est poursuivi.

Beaucoup d’années plus tard, les Israélites pharisiens Lui ont demandé, afin de le tenter, ce que Jésus le Sauveur pensait de la question du divorce. La réponse de Jésus fut exactement la même que le Créateur au sujet du mariage. Dans Matthieu 19:4-6 : « Et il leur répondit : N’avez-vous pas lu que Celui qui créa, au commencement, fit un homme et une femme ; et qu’il dit : A cause de cela l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux seront une seule chair ? Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Ce que Dieu a joint, que l’homme ne le sépare donc pas. »

Mais les Pharisiens ont voulu poursuivre la discussion, et : « Ils lui dirent : Pourquoi donc Moïse a-t-il commandé de donner une lettre de divorce à la femme et de la répudier ? Il leur dit : C’est à cause de la dureté de votre cœur  que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; mais il n’en était pas ainsi au commencement. Mais Je vous dis que quiconque répudiera sa femme, si ce n’est pour cause d’adultère, et en épousera une autre, commet un adultère ; et celui qui épousera celle qui a été répudiée, commet aussi un adultère » (Matthieu 19:7-9). Dieu n’a pas changé, c’est le cœur de l’homme qui a changé et Dieu a permis a Moise que vous puissiez répudier vos femmes pour cause d’adultère seulement.

Notez cependant ce que : « Ses disciples lui dirent : Si telle est la condition de l’homme uni à la femme, il ne convient pas de se marier. Mais il leur dit : Tous ne sont pas capables de cela, mais ceux-là seulement à qui il a été donné. Car il y a des eunuques qui sont nés tels, du ventre de leur mère ; il y en a qui ont été faits eunuques par les hommes ; et il y en a qui se sont faits eunuques eux-mêmes pour le royaume des cieux. Que celui qui peut comprendre ceci, le comprenne » (Matthieu 19:10-12). Dans un cas tout à fait spécial connu seulement de Dieu, un homme et une femme au sein d’une relation de mariage peuvent vraiment devenir une seule chair, tout comme Adam et Ève sont devenus une seule chair après qu’Ève fut façonnée à partir de la côte d’Adam.

Paul explique la doctrine du mariage de manière plus complète lorsqu’il dit : « Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle ; afin de la sanctifier, en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole ; pour la faire paraître devant lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme, s’aime lui-même, car personne n’a jamais haï sa propre chair, mais il la nourrit et l’entretient, comme le Seigneur le fait à l’égard de l’Église ; parce que nous sommes les membres de son corps, étant de sa chair et de ses os. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme ; et les deux ne seront qu’une seule chair. Ce mystère est grand ; je le dis par rapport à Christ et à l’Église » (Éphésiens 5:25-32).

Tout comme nous sommes des membres inséparables de Son corps, Dieu a formé chacun de nous inséparable, une seule chair avec son époux ou son épouse. Paul a utilisé le mot « quitter » voulant dire quitter entièrement ses parents pour être « joint » à son épouse. Ce mot ne laisse aucune place à un engagement moins que complet. Le couple, aux yeux du Créateur, doit être inséparable, tout comme les os et la chair sont inséparables. Paul nous dit : « Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce l’affliction, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? Selon qu’il est écrit : Nous sommes livrés à la mort tous les jours à cause de toi, et nous sommes regardés comme des brebis destinées à la tuerie. Au contraire, dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs, par celui qui nous a aimés. Car je suis assuré que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les puissances, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 8:35-39).

À tous ceux qui acceptent de vivre selon les enseignements de Son Église : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. L’Esprit et l’Épouse disent : Viens. Que celui qui l’entend, dise aussi : Viens. Que celui qui a soif, vienne ; et que celui qui voudra de l’eau vive, en reçoive gratuitement » (Apocalypse 22:16-17). Cet appel est lancé à tout converti mature désirant la pureté et la victoire sur le péché durant l’éternité. Notre maturité en Christ débute au moment de notre repentance et le pardon de nos péchés, peu importe le nombre. Car : « la grâce de notre Seigneur a surabondé en moi, avec la foi et la charité qui est en Jésus-Christ. Cette parole est certaine et digne de toute confiance ; c’est que Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier, » nous déclare Paul, dans 1 Timothée 1:14-15.

En effet, le sang de Son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché. « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme lui est pur » (1 Jean 3:1-3). Ainsi, Son amour pour nous devient l’agent de la pureté de vie en nous. « O fontaine des jardins ! O puits d’eau vive, et ruisseaux du Liban ! Lève-toi, aquilon, et viens, vent du midi ! Souffle dans mon jardin, afin que ses aromates distillent. Que mon bien-aimé vienne dans son jardin, et qu’il mange de ses fruits délicieux ! » nous déclare Cantique des Cantiques 4:15. L’amour de Jésus est comme la fontaine des jardins, ouverte à tous ceux qui ont soif de son eau. C’est ce que Jésus essayait de faire comprendre à la femme au puits, dans Jean 4:13-14, lorsque : « Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura plus jamais soif, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle. »