D.342 – La circoncision de Christ

docteur

Par Joseph Sakala

Après la naissance de Jésus : « Quand les huit jours furent accomplis pour circoncire l’enfant, il fut appelé JÉSUS, nom qui lui avait été donné par l’ange, avant qu’il fût conçu dans le sein de sa mère. Et quand les jours de leur purification, selon la loi de Moïse, furent accomplis, on porta l’enfant à Jérusalem, pour le présenter au Seigneur, selon qu’il est écrit dans la loi du Seigneur : Tout mâle premier-né sera consacré au Seigneur ; et pour offrir en sacrifice, selon ce qui est prescrit dans la loi du Seigneur, une paire de tourterelles, ou deux pigeonneaux » (Luc 2:21-24).

Il y avait à Jérusalem un homme qui s’appelait Siméon ; cet homme était juste et pieux. Il attendait la consolation d’Israël et le Saint-Esprit était sur lui. Et il avait été averti divinement par le Saint-Esprit qu’il ne mourrait point qu’auparavant il n’eût vu le Christ du Seigneur. Il vint au temple par l’Esprit et, comme le père et la mère apportaient le petit enfant Jésus pour faire à Son égard ce qui était en usage selon la loi, il Le prit entre ses bras et bénit Dieu et dit : « Seigneur, tu laisses maintenant aller ton serviteur en paix, selon ta parole ; car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples, la lumière qui doit éclairer les nations, et la gloire de ton peuple d’Israël » (Luc 2:25-32).

Maintenant, dans Colossiens 2:11-13, Paul déclare aux nouveaux convertis : « En Lui aussi vous avez été circoncis, d’une circoncision faite sans main, en dépouillant le corps des péchés de la chair, ce qui est la circoncision de Christ ; ayant été ensevelis avec lui par le baptême ; en lui aussi vous êtes ressuscités, par la foi en la puissance de Dieu, qui l’a ressuscité des morts. Et quand vous étiez morts dans vos péchés et dans votre incirconcision charnelle, il vous a vivifiés avec lui, vous ayant pardonné toutes vos fautes. » Durant la période de temps où Dieu préparait la terre pour l’avènement de Son Messie, le signe de la relation sur la pureté physique des hommes était fixé dans les Écritures sur Israël en tant que nation. Donc, la nécessité de la circoncision des mâles, identité touchante pour mettre de l’emphase sur la lignée génétique, renforçait l’engagement personnel.

Ce message dramatique, amplifié tout au long de la vie d’Israel durant ses fêtes et ses observances liturgiques, fut radicalement changé lorsque le Messie est venu. « Mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi, afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l’adoption. Et, parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans vos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie : Abba, ô Père ! » (Galates 4:4-6). Jésus est venu pour remplir les promesses. Par la suite, le mystère du Grand Plan de Dieu fut révélé. « A celui qui peut vous affermir selon mon Évangile et la prédication de Jésus-Christ, selon la révélation du mystère caché pendant plusieurs siècles, mais présentement manifesté par les écrits des prophètes, selon l’ordre du Dieu éternel, et annoncé à toutes les nations, afin qu’elles obéissent à la foi, » nous déclare Paul, dans Romains 16:25-26.

Dans 1 Corinthiens 7:18-20, Paul continue en disant : « Quelqu’un a-t-il été appelé étant circoncis ? qu’il demeure circoncis. Quelqu’un a-t-il été appelé étant incirconcis ? qu’il ne se fasse pas circoncire. La circoncision n’est rien ; l’incirconcision n’est rien ; mais l’observation des commandements de Dieu est tout. Que chacun demeure dans l’état où il a été appelé. » Maintenant, le message est Christ en vous : « A qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les Gentils ; savoir : Christ en vous, l’espérance de la gloire. C’est lui que nous annonçons, exhortant tout homme et enseignant tout homme en toute sagesse, afin de rendre tout homme parfait en Jésus-Christ » (Colossiens 1:27-28).

La circoncision de Christ n’était pas une purification des souillures du corps. « Et l’image correspondante, le baptême (lequel n’est pas la purification des souillures du corps, mais l’engagement d’une bonne conscience devant Dieu) nous sauve maintenant par la résurrection de Jésus-Christ ; Qui étant allé au ciel, est à la droite de Dieu, et à qui les anges, les principautés et les puissances sont assujettis » (1 Pierre 3:21-22). Cette déclaration publique, qui n’est pas une cérémonie exclusivement destinée aux Juifs, nous démontre simplement : « Il n’y a plus ni Juif ni Grec ; il n’y a plus ni esclave ni libre ; il n’y a plus ni homme ni femme ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ. Et si vous êtes de Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, et les héritiers selon la promesse » (Galates 3:28-29).

Le rapport entre tous ceux qui croient se situe dans la compréhension du plan de notre Messie. La circoncision est comparée au baptême où : « Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle. Car si, lui devenant semblables dans sa mort, nous avons été faits une même plante avec lui, nous le serons aussi à sa résurrection ; sachant que notre vieil homme a été crucifié avec Lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché. Car celui qui est mort, est affranchi du péché » (Romains 6:4-7). La circoncision nous relate l’histoire du salut d’une façon où chacun peut y participer et s’en rappeler.

Paul nous déclare, dans Colossiens 2:10 : « Et vous avez toute plénitude en Lui, qui est le chef de toute principauté et puissance. » Cela veut simplement dire que nous sommes rendus complets par : « Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons » (Éphésiens 3:20). De nombreux passages bibliques amplifient ce concept. Comme la question de naître de nouveau, dans Jean 3:7-8, où Jésus déclare à Nicodème : « Ne t’étonne point de ce que je t’ai dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. Le vent souffle où il veut ; et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais ni d’où il vient, ni où il va. Il en est de même de tout homme qui est né de l’esprit. » Est-ce que les gens qui lisent cela le comprennent vraiment, ou s’ils croient que nous pouvons naître de nouveau dans le même corps où nous sommes nés la première fois ?

Le miracle de la création d’une nouvelle naissance devrait être suffisant pour nous faire connaître que : « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:3-4). En tant que nouveau-nés, nous devrions d’abord : « Désire[r] avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait spirituel et pur, afin que vous croissiez par son moyen » (1 Pierre 2:2). La maturité ne vient pas instantanément, mais les ressources sont là pour la nouvelle créature afin de comprendre que : « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5:17).

La clé de toute cette compréhension est dans l’application de l’autorité, ainsi que dans la disposition accordée à cette personne, maintenant complète. Car la confiance augmente au fur et à mesure que nos sens saisissent que : « la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal » (Hébreux 5:14). « La foi vient donc de ce qu’on entend ; et ce qu’on entend, vient de la parole de Dieu » (Romains 10:17). C’est l’unique façon de connaître d’où vient le salut et c’est également le principe d’où nous recevons la puissance tout au long de notre vie. Psaume 111:10 nous révèle que : « Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Éternel. Tous ceux qui pratiquent ses commandements sont vraiment sages. Sa louange demeure à toujours. »

David nous déclare : « Je suis plus entendu que les anciens, parce que j’ai gardé tes commandements. J’ai détourné mes pas de tout mauvais chemin, afin d’observer ta parole » (Psaume 119:100-101). Et dans Psaume 119:105-106, il dit : « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier. J’ai juré, et je le tiendrai, d’observer les ordonnances de ta justice. » Nous sommes remplis de toute cette plénitude à cause de Christ, car : « c’est Lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui ; et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:18-20).

Nous avons reçu de Lui de grandes et précieuses promesses : « Pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous » (1 Pierre 1:4). Christ a également : « effacé ce qui était contre nous, l’obligation des ordonnances qui s’élevait contre nous ; et il l’a entièrement annulée, en l’attachant à la croix ; ayant dépouillé les principautés et les puissances, qu’il a publiquement exposées en spectacle, en triomphant d’elles sur cette croix » (Colossiens 2:14-15). Les vieilles ordonnances ont été annulées par Christ en les abolissant dans Sa chair, sur la croix. « Car c’est lui qui est notre paix, lui qui des deux peuples [Israël et Païens] n’en a fait qu’un, en abattant le mur de séparation ; ayant détruit en sa chair l’inimitié, la loi des préceptes, laquelle consistait en ordonnances ; afin qu’il formât en lui-même des deux un seul homme nouveau, après avoir fait la paix ; et qu’en détruisant lui-même l’inimitié, il réconciliât avec Dieu, par la croix, les uns et les autres en un seul corps » (Éphésiens 2:14-16).

Les exigences de la loi, comme celles sur la circoncision, furent notre principal adversaire et devaient être éliminées par Christ. Alors : « En lui aussi vous avez été circoncis, d’une circoncision faite sans main, en dépouillant le corps des péchés de la chair, ce qui est la circoncision de Christ » (Colossiens 2:11). Par son omnipotence, Jésus était le seul à pouvoir accomplir cela par Sa résurrection : « Qui étant allé au ciel, est à la droite de Dieu, et à qui les anges, les principautés et les puissances sont assujettis » (1 Pierre 3:22). Nous n’avons pas beaucoup d’information dans les Écritures au sujet des évènements arrivés au ciel durant la crucifixion du Seigneur.

À part Son agonie suprême où : « vers la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte, en disant : Éli, Éli, lama sabachthani ? c’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Matthieu 27:46) et les trois heures de noirceur : « Il était environ la sixième heure, et il se fit des ténèbres sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure. Le soleil s’obscurcit, et le voile du temple se déchira par le milieu » (Luc 23:44-45), très peu de détails nous sont donnés. Sauf Son cri victorieux où : « Jésus s’écriant d’une voix forte, dit : Mon Père, je remets mon esprit entre tes mains. Et ayant dit cela, il expira » (Luc 23:46).

Mais lorsque Christ est monté au ciel, quarante jours après Sa résurrection : « C’est pourquoi, il est dit : Étant monté en haut, il a emmené captive une multitude de captifs, et il a distribué des dons aux hommes. Or, que signifie : Il est monté, si ce n’est qu’auparavant il était descendu dans les parties basses de la terre ? Celui qui est descendu, c’est Le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin qu’il remplît toutes choses » (Éphésiens 4:8-10). Cependant, ce qui a eu lieu durant ces heures terribles, le ciel entier le sait maintenant, alors que Jésus : « ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu, attendant désormais que ses ennemis deviennent le marchepied de ses pieds. Car, par une seule oblation il a rendu parfaits pour toujours ceux qui sont sanctifiés » (Hébreux 10:12-14).

Dans Colossiens 2:7, nous lisons que nous sommes : « Enracinés et fondés en lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces. Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les rudiments du monde, et non selon Christ. » La marche du chrétien doit toujours être enracinée et bien fondée pour endurer dans la foi. Elle nous rappelle la parabole du semeur où Jésus déclare : « Un semeur sortit pour semer ; et comme il semait, une partie de la semence tomba le long du chemin ; et les oiseaux vinrent et la mangèrent toute. Une autre partie tomba sur les endroits pierreux, où elle n’avait que peu de terre ; et elle leva aussitôt, parce qu’elle n’entrait pas profondément dans la terre ; mais le soleil étant levé, elle fut brûlée ; et parce qu’elle n’avait point de racine, elle sécha » (Matthieu 13:4-6).

Et, aux versets 20 et 21, Il leur explique la parabole ainsi : « Et celui qui a reçu la semence dans des endroits pierreux, c’est celui qui entend la parole, et qui la reçoit aussitôt avec joie ; mais il n’a point de racine en lui-même, il ne dure qu’un moment, et lorsque l’affliction ou la persécution survient à cause de la parole, il se scandalise aussitôt. » Selon le Seigneur de la moisson, quelques-uns répondront avec joie au message de l’Évangile, mais il n’y a pas de racines en eux. « Ceux qui la reçoivent dans des endroits pierreux sont ceux qui ayant entendu la parole, la reçoivent avec joie, mais ils n’ont point de racine, et ils ne croient que pour un temps ; et quand la tentation survient, ils se retirent » (Luc 8:13). Qu’est-ce qui arrive dans le cœur d’une personne pour empêcher la racine que produit la nourriture de l’Évangile de s’attacher au cœur humain, faisant en sorte qu’elle ne demeure que pour un temps seulement ?

C’est un bon sujet de méditation, car un amour passionné pour la Parole de Dieu, ainsi que le travail du ministère, sont sûrement des éléments fondamentaux du travail. Tout cela : « Afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:17-19). La racine requiert également qu’elle soit établie dans la Foi selon le dessein de Dieu, sans en rien cacher. « C’est pourquoi, frères, demeurez fermes et retenez les enseignements que nous vous avons donnés, soit de vive voix, soit par notre lettre, » nous déclare Paul, dans 2 Thessaloniciens 2:15. Ces facteurs devraient nous rendre fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre de Christ, sachant que notre travail n’est jamais vain dans le Seigneur. Avec de bonnes racines, nous allons devenir de bons ambassadeurs dans la foi et dans l’œuvre du Seigneur.

C’est pourquoi, dans Colossiens 2:5, Paul a pu leur dire : « Car, si je suis absent de corps, je suis pourtant avec vous en esprit, me réjouissant de voir parmi vous le bon ordre, et la fermeté de votre foi en Christ. » L’Église à Colosse avait la réputation d’être bien structurée, grâce sans doute aux anciens qui veillaient sur eux. Fort possiblement, ils étaient guidés par les règles que l’on trouve dans Proverbes 4:20-27 où nous trouvons l’instruction suivante : « Mon fils, sois attentif à mes paroles, incline ton oreille à mes discours. Qu’ils ne s’éloignent pas de tes yeux, garde-les dans ton cœur. Car ils sont la vie de ceux qui les trouvent, et la santé de tout leur corps. Garde ton cœur plus que toute autre chose qu’on garde ; car c’est de lui que procèdent les sources de la vie. Éloigne de toi la perversité de la bouche, et la fausseté des lèvres. Que tes yeux regardent droit, et que tes paupières se dirigent devant toi. Balance le chemin de tes pieds, afin que toutes tes voies soient affermies. Ne te détourne ni à droite ni à gauche ; retire ton pied du mal. »

Il y avait une fermeté évidente dans leur foi, même une foi obstinée, comme le terme grec l’implique. Ces croyants n’étaient pas des enfants immatures dans le Seigneur, personne ne les abusait par des discours séduisants. Mais aussi important que leurs attributs, il était nécessaire d’incruster chez les membres un style de vie que chacun embrassait. « Ainsi, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez avec lui » (Colossiens 2:6). Il faut se rappeler que les premiers chrétiens furent étiquetés « chrétiens » à Antioche, comme nous le découvrons dans Actes 11:25-26 où : « Barnabas s’en alla ensuite à Tarse, pour chercher Saul ; et l’ayant trouvé, il l’amena à Antioche ; et pendant toute une année, ils s’assemblèrent avec l’Église, et instruisirent un grand peuple, et ce fut à Antioche que pour la première fois les disciples furent nommés Chrétiens. »

C’est curieux, mais au début le nom de chrétien fut un titre de dérision, toutefois, il est demeuré ainsi à cause du style de vie que reflétaient les enseignements de Christ. Le fondement de cette identité est que Dieu est lumière et en Lui il n’y a aucunes ténèbres. « Or, le message que nous avons reçu de Lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’en Lui il n’y a point de ténèbres. Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous n’agissons pas selon la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:5-7). Car nous étions autrefois ténèbres, mais à présent nous sommes lumière dans le Seigneur ; marchons comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité. Ces gens avaient vraiment le Christ en eux.

Dans Colossiens 1:24-29, Paul leur confie : « Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous, et j’achève de souffrir en ma chair le reste des afflictions de Christ pour son corps, qui est l’Église, dont j’ai été fait ministre, selon la charge que Dieu m’a donnée auprès de vous, pour annoncer pleinement la parole de Dieu, le mystère qui était caché dans tous les siècles et dans tous les âges, mais qui est maintenant manifesté à ses saints ; à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les Gentils ; savoir : Christ en vous, l’espérance de la gloire. C’est lui que nous annonçons, exhortant tout homme et enseignant tout homme en toute sagesse, afin de rendre tout homme parfait en Jésus-Christ. C’est aussi à quoi je travaille, en combattant par sa vertu, qui agit puissamment en moi, » nous dit Paul.

La Nouvelle Alliance inclue un mystère que Paul eut le privilège de révéler aux Gentils. L’histoire et les prophéties de l’Ancienne Alliance contenaient plusieurs détails du Plan de Dieu pour les derniers jours, mais le centre d’intérêt était orienté sur la plénitude du temps. « Mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi, afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l’adoption » (Galates 4:4-5). Paul semblait se réjouir de prêcher parmi les Gentils. « C’est à moi, le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer, parmi les Gentils, les richesses incompréhensibles de Christ, et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ, afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui » (Éphésiens 3:8-12).

Paul continue en nous disant : « Si en effet vous avez appris quelle est la dispensation de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée pour vous ; c’est par révélation qu’Il m’a fait connaître ce mystère, comme je viens de l’écrire en peu de mots. Par où vous pouvez comprendre en lisant, quelle est l’intelligence que j’ai du mystère de Christ, mystère qui n’a pas été manifesté aux enfants des hommes dans les générations passées, comme il a été révélé maintenant, par l’Esprit, à ses saints apôtres et aux prophètes ; savoir, que les Gentils sont cohéritiers, et qu’ils font un même corps, et qu’ils participent à sa promesse en Christ par l’Évangile ; duquel j’ai été fait ministre, par un don de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée par l’efficace de sa puissance, » nous déclare Paul, dans Éphésiens 3:2-7. Paul le faisait encore bien plus que par obligation : « Car si je prêche l’Évangile, je n’ai pas sujet de m’en glorifier, parce que la nécessité m’en est imposée ; et malheur à moi, si je ne prêche pas l’Évangile ! Que si je le fais de bon gré, j’en ai la récompense ; mais si c’est à regret, l’administration ne m’en est pas moins confiée » (1 Corinthiens 9:16-17).

Il s’en suit que nous aussi nous devrions être très clairs dans notre propre déclaration de ce mystère. Simplement dit, le mystère est, Christ en vous, l’espérance de la gloire tant aux Juifs qu’aux Gentils. Évidemment, le résultat en est le salut. Le nouveau message est le travail accompli par Jésus et Sa résurrection. Les promesses des prophètes ainsi que la longue histoire d’Israël ont tendance à obscurcir le plan éternel de Dieu. Afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’Il avait formé de tout temps et qu’Il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher également de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en Lui.

Il devient évident que : « C’est de ce salut que se sont informés et enquis les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui est en vous ; recherchant, pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies. Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards, » nous déclare 1 Pierre 1:10-12. Maintenant, il est possible pour la terre entière d’avoir une relation personnelle et éternelle avec Jésus-Christ. Qu’attendez-vous, vous qui lisez ceci, pour donner vos propres vies comme un sacrifice vivant à Christ, alors que tout autour de vous s’écroule ? Les signes sont là : la fin est proche.