D.179 – Le don du discernement

 

Par : Joseph Sakala

Dans son épître aux Corinthiens, Paul leur explique la diversité des dons accordés aux serviteurs de Christ par le Saint-Esprit. Il leur déclare que, dans le corps de Christ, il y a une diversité de ministères qui sont octroyés aux membres et diversité aussi d’opérations de l’Église, mais c’est le même Dieu qui opère toutes choses en tous. En parlant des dons, Paul leur dit ceci : « Un autre [reçoit] le discernement des esprits » (1 Corinthiens 12:10). Ce discernement des esprits accordé au chrétien doit lui servir d’outil absolument essentiel dans tout ce qu’il entreprend.

Le roi Salomon, qui avait reçu de Dieu une sagesse comme aucun autre humain, nous déclare qu’une des raisons pour lesquelles Dieu lui avait inspiré d’écrire le Livre des Proverbes était : « Pour donner du discernement aux simples, de la connaissance et de la réflexion au jeune homme » (Proverbes 1:4). Notez que ce discernement, appuyé par de la connaissance et de la réflexion, était destiné au jeune homme doué d’un esprit ouvert et réceptif à l’instruction, et ce, dès sa jeunesse. Et, faisant parler la sagesse, il déclare : « Moi, la sagesse, j’habite avec le discernement, et je possède la science des sages pensées » (Proverbes 8:12). Le discernement est alors un don que tout chrétien doit demander à Dieu, afin de mieux reconnaître les embûches que Satan place sur son chemin pour le faire flancher.

Je crois qu’il serait beaucoup plus facile de nous mettre dans l’ambiance de ce message en utilisant l’anecdote suivante comme exemple. À cause de son travail, un ingénieur devait déplacer sa famille dans une autre ville. Ayant choisi sa nouvelle maison, la famille s’est mise à chercher une église à proximité, afin de pouvoir assister régulièrement aux services religieux ; une église dans laquelle les enfants trouveraient aussi de nouveaux amis.

Leur première expérience dans cette nouvelle congrégation se passa le dimanche de Pâques où le pasteur donna un sermon puissant sur la résurrection de Jésus et de Sa présence continuelle dans la vie de chaque chrétien. Ils ont continué à fréquenter ce groupe, ayant été impressionnés par des sermons sur la mission de Christ et comment la Sainte Bible était un livre inspiré. Chaque dimanche après-midi, les enfants recevaient des cours bibliques durant les réunions leur étant exclusivement destinées. Mais imaginez la surprise du père quand, au bout de trois mois, les enfants sont revenus à la maison pour lui annoncer qu’ils avaient appris du pasteur comment Jésus avait nourri les 4 000 personnes qui étaient venues L’écouter. Ce qui suit est une preuve évidente que le fait de porter des lunettes ne veut pas nécessairement dire que la personne sait lire.

Selon le pasteur, Jésus aurait simplement dit au jeune homme d’ouvrir son sac contenant les pains et les poissons. Ceci aurait encouragé tous les autres à sortir leurs repas aussi, et ainsi tout le monde a mangé à sa faim. Ayant parlé au ministre, celui-ci lui expliqua que, vu l’âge des enfants, il voulait traiter ce sujet avec le plus de simplicité possible afin de ne pas les embrouiller. Le père, cependant, s’est mis à écouter ses sermons de plus près. Dans un autre message traitant de la résurrection de Christ, le ministre a insisté sur le fait que seule l’influence de Jésus sur Ses fidèles était réellement sortie du tombeau et non Son corps. Et, quand il faisait référence à la Bible comme étant inspirée, il précisa que la Bible était inspirée un peu comme les écrits de Shakespeare, mais pas nécessairement infaillible.

Le ministre fut approché une deuxième fois par le père, mais même avec les versets bibliques appropriés en main, le ministre refusa de déroger de ses convictions. Inutile de dire que la famille a immédiatement quitté cette congrégation pour aller fréquenter un autre groupe qui semblait un peu plus correct dans sa prédication. Mais ce père est devenu si méfiant que sa croissance spirituelle en a souffert à cause de cette mauvaise expérience. Le discernement est alors une grande qualité que tout chrétien(ne) devrait posséder. Vu l’époque dans laquelle nous vivons, ce don devient encore plus nécessaire aujourd’hui que jamais auparavant. Cela est d’autant plus évident alors que les fausses doctrines vont en se multipliant, en se diversifiant, et le nombre d’églises, de sectes et de courants philosophiques se compte présentement par milliers.

Puisque le discernement des esprits est un don de Dieu (1 Corinthiens 12:10), nous devons le demander dans nos prières quotidiennes, tout comme la sagesse. « Si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reproche, et elle lui sera donnée » (Jacques 1:5). Donc, tout comme avec la sagesse, le don du discernement doit être demandé à Dieu, mais avec foi et sans douter. Mais pour quelle raison ? Simplement parce qu’un conflit majeur est en train de se déployer devant nos yeux présentement, sur cette terre, entre Satan et ses démons d’une part, et Dieu avec Ses anges fidèles d’autre part.

Satan est très rusé ! Il ne s’oppose pas à Dieu d’une manière directe, car il sait fort bien que ses chances de succès seraient absolument nulles. Alors, pour séduire l’humanité, Satan utilise le moyen de la contrefaçon. Il séduit en donnant l’impression que le travail qu’il accomplit, par l’intermédiaire de ceux qui lui sont favorables, est inspiré par Dieu. N’oublions jamais qu’originalement son nom était Lucifer, ce qui veut dire « porteur de lumière ». Il avait été formé au trône même de Dieu au ciel pour un travail spécial sur cette terre. Il devait apporter la lumière aux humains, que Dieu avait résolu de créer à Son image, afin de les instruire dans la voie divine. Cette tâche ne lui convenait pas, car il avait une ambition beaucoup plus grandiose : celle de remplacer Dieu sur Son trône (Ésaïe 14:12-14).

Suite à sa rébellion, le nom de cet archange Lucifer fut changé en celui de Satan, qui veut dire « adversaire » de Dieu et de Sa création. Depuis ce temps, son but est de séduire ces mêmes humains qu’il devait instruire dans la voie divine, afin de les arracher à Dieu. Dans 2 Corinthiens 11:14 nous pouvons lire que, n’étant plus « porteur de lumière » pour accomplir ses projets méchants, « Satan lui-même se déguise en ange de lumière ». N’étant plus celui qui doit instruire les humains dans la vérité divine, Satan se déguise maintenant pour donner l’impression qu’il l’est encore. Il inspire donc ceux qui sont favorables à sa séduction pour en faire ses ministres. Et, comme ces gens ne sont pas allergiques aux billets verts, l’appât de la richesse est devenu son arme favorite.

Voilà pourquoi, au verset 15, Paul nous met en garde en nous disant : « Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ». Ils imitent tout simplement celui dont ils sont devenus esclaves. Paul avait le don du discernement bien aiguisé pour les identifier, mais surtout pour les dénoncer, en nous déclarant, au verset 13 : « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ ». Le mot apôtre veut dire « envoyé » pour faire l’œuvre de Christ. Paul dénonce donc et ces faux apôtres de Satan, et ses faux ministres. Et Paul ne se gêne pas pour nous déclarer la conséquence évidente de leurs efforts : « Mais leur fin sera selon leurs œuvres » (v. 15).

Comment Satan, le « dieu de ce siècle », s’y prend-il alors pour imiter Dieu dans sa contrefaçon diabolique ? Il est d’une importance primordiale pour le chrétien de reconnaître les signes que Dieu Lui-même nous donne :

1- Pour Christ, il y a l’Antichrist.

2- Pour les vrais prophètes, il y a les faux prophètes.

3- Pour les vrais apôtres, il y a les faux apôtres.

4- Pour les ministres de Christ, il y a les ministres de Satan.

5- Pour le blé (vérité), il y a l’ivraie (vérité tordue avec erreur).

6- Pour les brebis (convertis), il y a les loups (déguisés en brebis).

7- Pour le Saint-Esprit, il y a les mauvais esprits.

Comment faire la distinction alors, entre le vrai et le faux ? Pour y arriver, il nous faut absolument ce don du discernement. La Bible nous enseigne clairement qu’il existe un monde d’esprits. Les démons sont des esprits invisibles, forts, séducteurs et intelligents, même si leur intelligence est tordue. Dans Marc 5:1-2, nous avons un exemple d’un Gadarénien qui était possédé par un esprit impur. Au v. 3, il est écrit : « Il faisait sa demeure dans les sépulcres et personne ne pouvait le tenir lié, pas même avec des chaînes ». Alors, même enchaîné, personne ne pouvait dompter cet homme, car le démon qui le possédait, les brisait.

Les démons sont des esprits pervers, déchus de la grâce de Dieu, tous en attente de leur jugement final. Quelques-uns sont encore libres d’agir, mais avec beaucoup de restrictions. D’autres sont tellement méchants qu’ils sont emprisonnés maintenant, mais seront relâchés pendant une période de cinq mois seulement, durant la grande tribulation, pour tourmenter l’esprit de tous les humains, mais avec une grande restriction. « Il leur fut donné, non de les tuer, mais de les torturer durant cinq mois, et leur torture était pareille à celle que cause le scorpion quand il pique l’homme » (Apocalypse 9:5). Notez maintenant la restriction qui leur est imposée au v. 4 : « Mais seulement aux hommes qui n’ont pas le sceau de Dieu sur leurs fronts ». Les serviteurs de Dieu, eux, sont destinés à enseigner durant cette dernière grande évangélisation, au plus fort de la grande tribulation.

Il est surprenant de constater comment, de nos jours, la population non chrétienne de la terre croit beaucoup plus au monde des esprits que bon nombre d’églises se déclarant chrétiennes. Demandez à n’importe quel musulman s’il croit que Satan existe. Je peux vous assurer, sans crainte de me tromper, qu’il n’y a aucun doute dans son esprit au sujet de l’existence du malin. Aux Etats-Unis cependant, un pays se déclarant croyant en Dieu, il y a pourtant au-delà de 10 000 astrologues qui oeuvrent à plein temps, et au moins 175 000 à temps partiel, qui étalent les fruits de leur métier à une population avide de leur service au point de payer grassement pour obtenir cette « connaissance ». Les 2/3 de vos journaux quotidiens, sinon plus, va vous donner votre horoscope gratuitement chaque jour.

Même si aucune université n’offre un diplôme en astrologie en tant que science reconnue et réelle, quelques-unes ont cependant ajouté des cours visant à étudier le phénomène de l’occultisme, car au-delà de 40 millions d’Américains s’y intéressent. Il existe au moins 6 000 endroits connus au pays où des gens se réunissent régulièrement pour invoquer les esprits. La première église de Satan, à San Francisco, se vante d’avoir au-delà de 10 000 membres actifs, ayant chacun un démon vivant en eux. Il y a présentement au moins un quart de million de bibles sataniques sur le marché aux USA. La sorcellerie, jadis condamnée ouvertement quand on brûlait les coupables au bûcher, est, non seulement acceptée de nos jours,  mais pratiquée d’une manière répandue.

Et pour y ajouter du piquant, plusieurs autres activités reliées au monde des esprits existent aussi. Telles les séances de groupes, la pratique de la lévitation, les visions sur des activités passées, la pratique du parler en transe, les apparitions de personnes décédées, la prédication de l’avenir par les cartes ou cartomancie, la lecture dans la paume des mains, la magie noire, la magie blanche, l’hypnotisme, et la liste se poursuit. Dans l’ancienne Israël, Dieu avait mis Son peuple en garde contre de telles pratiques. Après avoir passé quarante années dans le désert, juste avant de les faire entrer dans la terre promise, regardons ce que Dieu dit à ce peuple, dans Deutéronome 18:9 : « Quand tu seras entré au pays que l’Éternel ton Dieu te donne, tu n’apprendras point à imiter les abominations de ces nations-là. »

À quelles abominations faisait-Il allusion ? Dieu est spécifique : « Il ne se trouvera personne parmi toi qui fasse passer par le feu son fils ou sa fille [on brûlait des petits enfants pour assouvir le dieu Moloch] ; ni devin [astrologue], ni pronostiqueur [météorologue, ou lecteur de la forme des nuages pour prédire l’avenir], ni enchanteur [charmeur ou séducteur], ni magicien [magie noire ou blanche], ni personne qui use des maléfices [qui lancent de mauvais sorts], ni personne qui consulte un sorcier [fakirs, sorcières], ni aucun diseur de bonne aventure [prédiction de choses heureuses], ni personne qui interroge les morts [dialoguer avec les morts, nécromancie] » (vs 10 et 11). Dieu prenait ceci tellement au sérieux qu’au verset 12, Il leur dit : « Car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Éternel, et c’est à cause de ces abominations que l’Éternel ton Dieu chasse ces nations devant toi ». Israël se devait de ne jamais les imiter.

À cette époque, les mystères babyloniens, initiés par Nemrod et Sémiramis, avaient déjà fait beaucoup de chemin, ayant fait leur percée chez tous les peuples connus de la terre. Ils étaient si bien répandus que ces mystères exerçaient une fascination extraordinaire parmi toutes les nations. Durant le séjour de 430 ans chez les Égyptiens (descendants de Cush, père de Nemrod), les enfants d’Israël aussi adoptèrent les rites de l’Égypte, qui adoraient Osiris (Nemrod) et Isis (Sémiramis). Ces deux personnages étaient également adorés parmi les nations où Dieu avait résolu d’envoyer son peuple Israël, après son exode de l’esclavage égyptien.

Or, Israël devait appartenir exclusivement à Dieu. « Tu seras intègre à l’égard de l’Éternel ton Dieu » (v. 13). Moïse leur explique pourquoi : « Car les nations, que tu vas déposséder, écoutent les pronostiqueurs et les devins [de simples hommes] ; mais pour toi, l’Éternel ton Dieu ne t’a point permis d’agir ainsi ». Ceci était un commandement pour les préparer au premier avènement de Jésus leur Messie. Dieu dit à Moïse : « Je leur susciterai un prophète comme toi, d’entre leurs frères, et Je mettrai Mes paroles en Sa bouche, et Il leur dira tout ce que Je Lui commanderai » (Deutéronome 18:18). La nation d’Israël était avertie depuis longtemps de bien écouter ce Messie quand Il viendrait : « Et il arrivera que quiconque n’écoutera pas Mes Paroles, qu’Il [ce Messie] dira en Mon nom, Je lui en demanderai compte » (v. 19).

Est-ce que la nation d’Israël a écouté cette instruction divine ? Absolument pas ! Elle a préféré faire exactement les mêmes abominations que les nations païennes pourtant chassées par Dieu afin de lui donner cette terre promise. Israël a préféré écouter les astrologues, les sorciers, les enchanteurs, les magiciens et les diseurs de bonne aventure. Les fables, au long des siècles, étaient devenues beaucoup meilleures à digérer que la vérité. Pourtant : « Christ est venu chez les siens, et les siens ne l’ont point reçu » (Jean 1:11). Non seulement ils ne L’ont pas reçu, mais ils L’ont tué. Une absence totale de discernement chez ce peuple, même si toute cette instruction lui était disponible par ses enseignants. Et, à ce jour, il attend toujours son Messie, sans accepter que quiconque n’a pas voulu écouter les Paroles de Dieu, que Christ a prononcé en Son nom, devront un jour en rendre compte à Dieu (Deutéronome 18:19).

Il y a une leçon extraordinaire, ici, pour les Serviteurs de Christ, car le chrétien d’aujourd’hui n’est pas exempt de répéter la même chose que les Israélites. Nous devons être continuellement prêts à faire face aux dangers toujours présents, mais surtout prêts à confronter les faux enseignants, inspirés par ces esprits séducteurs. L’apôtre Paul nous déclare ceci, dans 1 Timothée 4:1-2 : « L’Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons ; par l’hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée ». Au niveau physique, cautérisée veut dire : « brûler par un agent chimique ou au fer rouge ». Au sens spirituel Paul utilise ce mot pour identifier des hommes dont la conscience aurait été programmée systématiquement par un bon lavage de cerveau pour enseigner des mensonges avec la prétention de prêcher la vérité. C’est justement dans ce domaine où Satan semble exceller avec des ministres cupides et orgueilleux.

Mais par quelle sorte de doctrine de démons ? Paul nous en donne deux au verset 3 en guise d’exemple. La première, c’est « …défendant de se marier ». Dieu à créé le mariage pour former un contexte familial, préfigurant la famille divine dans laquelle Dieu veut voir chaque humain un jour. Au sujet du mariage, Jésus avait déclaré ceci aux pharisiens : « N’avez-vous pas lu que Celui qui créa, au commencement, fit un homme et une femme ; et qu’Il dit : À cause de cela l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux seront une seule chair ? » (Matthieu 19:4-5). Avec cette instruction, cependant, il y a plusieurs autres passages qui expliquent que l’humain a quand même la liberté de décider de demeurer célibataire.

Mais quand une religion défend carrément à son propre clergé de se marier, ce n’est pas une doctrine divine. Elle vient sûrement de l’adversaire qui veut détruire la famille. Cette fausse doctrine place le célibat à un niveau supérieur au mariage, prétextant que la relation sexuelle (que Dieu a créée) est une chose vile. Satan a réussi à prendre un acte d’amour entre un mari et sa femme pour en faire un acte purement charnel dû au fait que l’âme serait emprisonnée dans un corps physique corrompu, donc une malédiction. Ce célibat que Satan leur a inspiré n’a pas élevé le niveau de spiritualité parmi ceux qui l’imposent. Au contraire, il a ouvert la porte à de nombreuses perversités, répandues dans les nombreux monastères pleins de célibataires malheureux et torturés. Des hommes et des femmes célibataires si bien séduits que, malgré leur impossibilité de se marier, ils se font appeler « Père » et « Mère », sans jamais avoir eu d’enfants.

La deuxième doctrine de démons mentionnée par Paul, dans 1 Timothée 4:3, c’est celle qui est véhiculée par plusieurs groupes : « …commandant de s’abstenir d’aliments que Dieu a crées, afin que les fidèles et ceux qui ont connu la vérité, en usent avec action de grâces ». Il y a une énorme différence entre décider volontairement de ne pas manger certains aliments par goût personnel, et de défendre ouvertement aux fidèles d’une religion, pour mieux les dominer, de manger certains aliments, ou de boire certaines boissons à cause d’une doctrine établie par sa propre hiérarchie. Ceci va complètement à l’encontre de l’intention de Dieu : « Car tout ce que Dieu a créé, est bon, et rien n’est à rejeter, quand on en use avec actions de grâces ; parce que cela est sanctifié par la Parole de Dieu et la prière » (vs 4-5). C’est maintenant au chrétien de vérifier toute chose et d’utiliser son discernement, guidé par l’Esprit de Dieu, pour découvrir les autres fraudes que les ministres de Satan ont inventées.

Si nous prenons le temps de méditer un peu sur tout ce qui se passe dans le monde, nous constatons avec évidence que nous vivons présentement dans les temps de la fin. Certaines personnes se permettent de commettre des atrocités épouvantables et, quand elles se font prendre, elles déclarent sans hésitation aucune avoir agi simplement sous les ordres de Satan lui-même. Paul nous avertit que même le chrétien qui laisse tomber sa garde n’est pas exempt d’abandonner la foi pour s’attacher lui aussi à ces esprits séducteurs et à ces doctrines de démons. Dans Éphésiens 6:12, Paul nous dit que cela est possible : « Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre », parce que, contre des humains, le combat serait beaucoup plus facile. « Mais [nous combattons] contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes ». Contre une telle hiérarchie, le chrétien a besoin de Dieu pour combattre !

Pour y arriver, le seul outil vraiment efficace est la Parole de Dieu, et seulement Sa Parole. Toute notre éducation sur la façon de discerner le vrai du faux doit donc nous venir de Celui qui est la vérité. Notez cependant la grande sagesse de Dieu qui, depuis toujours, reconnaît que l’éducation ne consiste pas à gaver quelqu’un, mais à lui donner plutôt la faim de cette vérité. Voilà comment Dieu S’y est toujours pris pour nous donner cette faim : « Car Il donne loi sur loi, loi sur loi, règle sur règle, règle sur règle, un peu ici, un peu là » (Ésaïe 28:10). Lentement mais sûrement, à force de répétition. C’est ainsi que nous voyons les mêmes instructions revenir à plusieurs endroits dans la Sainte Bible, afin de créer cette faim et cette soif de la vérité. Ce qui est encore plus important pour nous, c’est de réaliser que de recevoir le savoir n’est pas difficile ; ce qui l’est davantage, c’est sa véritable mise en pratique.

Quand un chrétien fait face à quelque chose de surnaturel, il se doit d’être très prudent, en utilisant le discernement divin, afin de ne pas assimiler le surnaturel à une manifestation venant nécessairement et inévitablement de Dieu. Les apparitions d’anges, de saints et de la vierge sont des phénomènes que le converti doit examiner avec la Parole de Dieu, et non avec ses émotions. Dans nos prières, nous devons régulièrement demander ce don divin du discernement des esprits. Je vous assure que ce n’est pas facile, car notre but est de devenir très équilibré dans ce domaine. Il faut vérifier, mais surtout faire attention de ne pas devenir trop catégorique au point de devenir incrédule, car l’incrédulité est aussi dangereuse que de tout croire sans vérifier. Le chrétien doit avoir un esprit ouvert, mais avec prudence.

Le Saint-Esprit a inspiré les serviteurs de Dieu dans la Bible à prononcer bon nombre de prophéties, car Dieu voulait ramener continuellement Sa création vers Lui en prophétisant des évènements qui deviendraient réalité, si le monde refusait de se repentir de ses péchés. Donc, la personne qui se laisse séduire par les multiples versions humaines des prophéties, risque de devenir incrédule au point de ne plus y croire, car elle éteint lentement le Saint-Esprit en elle. Le pire ennemi de l’homme, c’est sa raison humaine, car elle pourrait endurcir son cœur. Paul nous exhorte à demeurer alerte en déclarant : « N’éteignez point l’Esprit. Ne mépriser point les prophéties » (1 Thessaloniciens 5:19-20). Mais pourquoi ? Parce que Dieu Lui-même nous dit qu’Il est Celui : « Qui confirme la parole de Mon serviteur, et accomplis le conseil de Mes envoyés » (Ésaïe 44:26).

Malheur à celui qui méprise les prophéties venant de Dieu, car elles ont un but. Par conséquent, Dieu a aussi inspiré Paul de nous dire : « Éprouvez toute chose ; retenez ce qui est bon » (1 Thessaloniciens 5:21). Assurez-vous que ce qu’on essaie de vous servir comme prophétie divine vient vraiment de Dieu et non de l’imagination humaine. Donc, soyez comme les Béréens qui : « …reçurent la Parole avec beaucoup de promptitude, examinant tous les jours les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact » (Actes 17:11). Eprouvez tout et, si c’est vrai, retenez ce qui est bon, sinon, rejetez ce qui est faux. Il y a présentement des milliers de religions se déclarant  « chrétiennes » et inspirées par le Saint-Esprit.

Regardons toutefois l’instruction de l’apôtre Jean où il nous dit : « Bien-aimés, ne croyez pas à tout esprit, mais éprouvez les esprits, pour voir s’ils sont de Dieu ; car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde » (1 Jean 4:1). Dès les débuts de l’Église, plusieurs faux prophètes s’étaient déjà introduits dans les différentes petites congrégations, pour embrouiller l’esprit de ces nouveaux convertis. N’importe qui peut prétendre avoir la clé de la compréhension des Écritures, ou être inspiré par des révélations divines, ou encore posséder certains pouvoirs spirituels. On dirait que les religions attirent les plus grands « manipulateurs et beau parleurs » de la terre. Avant de croire les prétentions de ces individus, la responsabilité première du chrétien, selon l’instruction de Paul, est de vérifier toutes choses.

Une autre responsabilité du chrétien consiste à utiliser son discernement pour éprouver les esprits, et il faut avouer que certaines personnes sont plus douées que d’autres dans ce domaine. Cela s’appelle le don du discernement, ou cette capacité toute spéciale de distinguer entre l’Esprit de vérité et l’esprit de mensonge. La personne possédant ce don peut plus facilement établir une distinction entre ce qui vient de Dieu et ce qui prétend venir de Dieu. Cet individu possède une habileté à démasquer un truc de Satan, à détecter un enseignement falsifié, et à prendre au piège celui qui enseigne l’erreur. Il reconnaît l’imposteur dès qu’il se met à étaler son imposture, ce qui enrage énormément les faux pasteurs.

Jésus possédait parfaitement ce don, étant toujours branché sur Son Père céleste. Jésus ne faisait rien de Lui-même, car toutes Ses paroles et Ses actions étaient inspirées, le poussant par l’Esprit à accomplir tout ce qu’Il entendait du Père. Dans Matthieu 16:13, Jésus demande à Ses disciples : « Qui disent les hommes que Je suis, moi, le Fils de l’homme ? » Au verset 16 : « Simon Pierre, prenant la parole, dit : “Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant” ». Il n’y a aucune ambiguïté dans la déclaration de Pierre, elle est directe et au point. De lui-même, Pierre n’avait absolument aucune façon de savoir une chose pareille. Jésus le reconnaît immédiatement, et lui dit, au verset 17 : « Tu es heureux, Simon, fils de Jona ; car ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux ». Seul Dieu pouvait lui révéler une telle vérité.

Jésus défendit aux disciples de dire à quiconque qu’Il était le Christ, le Messie tant attendu depuis des siècles. Ce peuple attendait un Messie puissant, et on aurait voulu le déclarer Roi, créant ainsi une révolte sanglante dans toute la Judée. Mais, avant de venir en puissance, Jésus avait une autre mission à accomplir lors de Son premier avènement, au plus fort du règne de l’Empire romain. Alors, Jésus leur révéla Sa vraie mission pour ce moment là. « Dès lors Jésus commença à déclarer à Ses disciples qu’Il fallait qu’Il allât à Jérusalem, et qu’Il y souffrit beaucoup de la part des sénateurs, et des principaux sacrificateurs, et les scribes, et qu’Il y fût mis à mort, et qu’Il ressuscitât le troisième jour » (v. 21). Imaginez, ces mêmes gens qui annonçaient Sa venue pour sauver ce peuple seraient aussi ceux qui Le feraient mourir.

Notez, cependant, que Jésus assure Ses disciples qu’au bout de trois jours, Il ressusciterait. Cette nouvelle extraordinaire passe complètement par-dessus la tête de tout le monde, et que fait Pierre, le même qui, quelques instants auparavant, Lui avait déclaré qu’Il était le Christ ? Sa nature humaine prend soudainement le dessus pour tenter d’empêcher que Jésus soit mis à mort et, sans vraiment le réaliser, anéantissant du même coup la nécessité de Sa résurrection. Alors, en toute naïveté, inspiré par Satan cette fois : « Pierre, ayant pris [Jésus] à part, se mit à le reprendre et à lui dire : “À Dieu ne plaise, Seigneur ! Cela ne t’arrivera point” » (v. 22). Pierre, en toute innocence, tente d’empêcher Jésus d’accomplir le seul acte par lequel le monde entier pourrait être réconcilié au Père : SA MORT !

« Mais Jésus, se tournant, dit à Pierre : “Arrière de moi, Satan ! Tu m’es en scandale ; car tes pensées [à ce moment précis] ne sont pas aux choses de Dieu, mais à celles des hommes” » (v. 23). Jésus avait reconnu instantanément la source satanique des paroles qui sortaient de la bouche de Pierre. Mais Jésus profite aussi de cette occasion précieuse pour dire à Ses disciples : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et me suive. Car quiconque voudra sauver sa vie [de lui-même] la perdra ; et quiconque perdra sa vie pour l’amour de moi, la retrouvera » (vs. 24-25). En toute simplicité, Jésus leur déclare qu’il est impossible de parvenir à l’immortalité par ses propres moyens. Mais peu importe la façon qu’on puisse mourir, si nous mourons pour l’amour de Jésus, nous retrouverons la vie que nous aurons perdue.

Allons maintenant voir un incident où Pierre, complètement transformé par le Saint-Esprit le jour de la Pentecôte, démontre à son tour ce don du discernement qu’il avait reçu. Au tout début de l’Église, les chrétiens croyaient sûrement que Jésus reviendrait de leur vivant. Alors, plusieurs vendaient tout ce qu’ils possédaient et mettaient tout en commun dans l’attente de Son retour. « Or, un homme, nommé Ananias, avec Saphira sa femme, vendit une possession » (Actes 5:1). Remarquez que l’argent reçu lui appartenait et rien ne l’empêchait de la garder. Mais, au verset 2 : « Il retint une part du prix, de concert avec sa femme, et il en apporta le reste, et le mit aux pieds des apôtres ». Il vient donc porter un montant d’argent au fond commun, prétendant que c’était le montant total de la vente.

Cet homme, de connivence avec sa femme, garda une partie de la vente, mais fit croire aux apôtres que, sous l’inspiration du Saint-Esprit, il donnait le montant complet de la vente au groupe. Pierre, saisi par ce mensonge, lui dit : « Ananias, pourquoi Satan s’est-il emparé de ton cœur, que tu aies menti au Saint-Esprit, et détourné une part du prix de la terre ? Si tu l’eusses gardée, ne te demeurerait-elle pas ? Et l’ayant vendue, son prix n’était-il pas en ton pouvoir ? Comment as-tu résolu cette action dans ton cœur ? Ce n’est pas aux hommes que tu as menti, mais à Dieu » (Actes 5:3-4). Pouvez-vous imaginer qu’il puisse y avoir des ministres qui, de nos jours, tordent ce passage et l’utilisent pour prouver qu’il existe une trinité divine, et qu’Ananias avait menti à deux personnes différentes, le Saint-Esprit et Dieu ? Ils passent complètement à côté du véritable message de ce passage qui veut nous démontrer les conséquences de mentir à Dieu.

Ce passage a pour but premier de nous montrer comment fonctionne le don du discernement, et comment Pierre a vu directement au travers de la tromperie d’Ananias et Saphira, qui se glorifiaient de leur générosité en mentant aux apôtres et aux frères en Christ, alors qu’ils déposaient leur offrande à leurs pieds. Dieu a été très sévère avec Ananias et Saphira en les faisant mourir tous les deux. N’oublions jamais que l’Église était à peine fondée et Satan commençait déjà à en séduire certains qui prétendaient  avoir le Saint-Esprit, mais qui prouvaient exactement le contraire par leurs agissements. Ce qui est encore plus intéressant dans cette anecdote, c’est de découvrir comment, au premier siècle, Pierre savait déjà que le Saint-Esprit et Dieu le Père était la même personne. Nous venons de constater, par la déclaration de Pierre, que de mentir au Saint-Esprit était l’équivalent de mentir à Dieu.

Satan a fait un travail fantastique de séduction tout au long des siècles, car aujourd’hui bon nombre de religions « chrétiennes » croient et prêchent que le Saint-Esprit et Dieu le Père sont deux personnes distinctes, mais qui ne forment qu’une seule personne distincte. Et Jésus devient la troisième personne distincte dans cette TRINITÉ d’une personne distincte nommée DIEU. Et c’est ainsi que la séduction du maître séducteur se poursuit au travers de toutes ces églises où, en toute naïveté, les pasteurs affirment à leurs disciples que Satan ne pourrait jamais les séduire. Les autres églises, OUI, mais pas leur église… !

Dans le livre des Actes, nous pouvons lire l’histoire de Simon, le magicien de Samarie. Cet homme, par sa magie, étonnait le peuple de Samarie et se faisait passer pour un grand personnage. Cette magie de Simon provenait de la kabbale, ou cette tradition des mystères cachés que les Israélites avaient empruntés de la Babylone et de l’Égypte. Ils les avaient adoptés en faisant croire au peuple que ces mystères contenaient une connaissance divine dissimulée dans les livres de la Torah (l’Ancien Testament). Au moyen de la kabbale, les Juifs initiés, comme Simon en fut de toute évidence un parfait exemple, invoquaient les démons et exécutaient ainsi des prodiges. Informez-vous de ce qui se passe, de nos jours, dans les réunions secrètes où on invoque régulièrement les « esprits puissants », et vous constaterez rapidement que les siècles se suivent, mais tout demeure pareille dans ce beau monde où le « dieu de ce siècle » (2 Corinthiens 4 :4) mène encore sa barge.

Malgré ce pouvoir satanique, Simon fut très impressionné par les miracles qu’accomplissait le diacre Philippe. « Et Simon lui-même crut aussi, et ayant été baptisé, il ne quittait point Philippe ; et voyant les prodiges et les grands miracles qui se faisaient, il était étonné » (Actes 8:13). Simon voulait absolument à son tour savoir comment le Saint-Esprit fonctionnait. Les apôtres Pierre et Jean descendirent en Samarie et se mirent à imposer les mains à ceux qui avaient été baptisés. Quand Simon a vu de quelle façon le Saint-Esprit était donné, avant même qu’on lui impose les mains, il offrit de l’argent aux apôtres pour avoir lui aussi ce pouvoir.

La réaction de Pierre à cette demande fut instantanée : « Que ton argent périsse avec toi, puisque tu as cru que le don de Dieu s’acquérait avec de l’argent. Il n’y a pour toi ni part, ni lot en cette affaire ; car ton cœur n’est pas droit devant Dieu » (Actes 8:20-21). Pourtant, nous venons de voir que cet homme fut tellement impressionné par les miracles que le Saint-Esprit faisait au travers de Philippe que Simon lui-même crut et fut baptisé. Croyez-vous toujours que le fait de se faire baptiser veut nécessairement dire repentir et conversion à Christ ? Le cœur de cet homme, malgré son baptême, n’était pas droit devant Dieu, et Pierre ne pouvait pas lui donner une part dans l’œuvre de Christ en lui offrant le Saint-Esprit par l’imposition des mains. Le baptême de Simon était faux, sans repentance, et n’était qu’une façade pour obtenir plus de pouvoir pour lui-même. Vous avez ici la preuve évidente que le simple fait de se faire plonger dans l’eau ne donne pas automatiquement le Saint-Esprit. C’est Dieu qui décide, car Dieu seul sait s’il y a vraiment eu conversion et circoncision du coeur.

Ceci devient évident par cette déclaration fracassante que Pierre dirige vers Simon : « Repens-toi donc de ta méchanceté, et prie Dieu que, s’il est possible, la pensée de ton cœur te soit pardonnée. Car je vois que tu es dans un fiel amer et dans les liens de l’iniquité » (vs. 22-23). Par sa magie, il faisait déjà l’œuvre de Satan, alors Simon était le choix idéal de l’adversaire pour faire des ravages dans l’Église de Christ. Les Saintes Écritures ne parlent plus de cet homme, mais la tradition veut qu’il ait formé sa propre contrefaçon de l’Église, où la magie était considérée par ses disciples comme des miracles venant de Dieu. Dans cette fausse église : « Tous lui étaient attachés, depuis le plus petit jusqu’au plus grand ; et ils disaient : Celui-ci [Simon] est la grande puissance de Dieu » (v. 10).

Allons voir un autre incident, dans Actes 13, où le don du discernement est une fois de plus mis en évidence par un autre serviteur de Christ. Lors de son premier voyage missionnaire sur l’île de Cypre, Paul se rend à Paphos. Le proconsul Sergius Paulus invite Paul et Barnabas chez lui pour qu’ils lui parlent de Dieu. Paul rencontre un magicien, faux prophète juif nommé Barjésus, qui était chez le proconsul. Paul commence à l’instruire « mais Élymas, le magicien [ou kabbaliste], car c’est ainsi que se traduit son nom, leur résistait, tâchant de détourner le proconsul de la foi » (Actes 13:8). Alors Saul, appelé aussi Paul, rempli du Saint-Esprit, fixa le regard sur Élymas et lui dit : « O toi, qui est plein de toute fraude et de toute méchanceté, fils du diable, ennemi de toute justice, ne cesseras-tu point de pervertir les voies droites du Seigneur ? » (v. 10). D’une façon franche, Paul venait de démasquer cet imposteur et ouvrier de Satan.

Mais l’histoire ne se termine pas ici, car cet homme devait être arrêté. Paul, poussé par l’Esprit lui dit : « Et voici dès maintenant la main du Seigneur est sur toi, et tu seras aveugle, et tu ne verras point le soleil, pour un temps. Et à l’instant, l’obscurité des ténèbres tombèrent sur lui ; et tournant ça et là, il cherchait un guide » (v. 11). Quelle fut la réaction du proconsul ? Verset 12 : « Alors le proconsul, voyant ce qui était arrivé, crut, étant rempli d’admiration pour la doctrine du Seigneur ». Il est intéressant de noter que même dans cette correction sévère de Paul à l’égard d’Élymas, elle ne fut infligée que « pour un temps » et non en permanence.

Dans Actes 16:16-17, Silas raconte qu’à Philippes, « comme nous allions à la prière, une servante qui avait un esprit de Python, et qui procurait un grand profit à ses maîtres en devinant, nous rencontra, ayant suivi Paul et nous, elle s’écria : “Ces hommes sont des serviteurs du Dieu très haut, qui vous annoncent la voie du salut” ». Elle fit cela pendant plusieurs jours et ce qu’elle criait était pourtant vrai. Mais, malgré cela, Paul reconnaît le mauvais esprit qui la guide. Au verset 18 : « Paul en étant importuné, se retourna. Et dit à l’esprit : “Je te commande au nom de Jésus-Christ, de sortir de cette fille.” Et il en sortit au même instant ». Voilà, mes amis, comment se fait l’exorcisme d’un démon par un serviteur de Christ. Pas de grandes cérémonies avec de l’eau bénite ; pas d’incantations ; pas de récitation de chapelet ou autres mantras, mais une méthode extrêmement efficace. Paul commande à l’esprit de sortir au nom de Christ, et l’esprit est sorti.

Tous se sont certainement réjouis de ce miracle, non ? Désolé, mais sûrement pas ses maîtres quand ils ont vu qu’elle avait perdu tous ses pouvoirs, et eux tout l’argent qu’elle leur apportait. Alors, ils amenèrent Paul et Silas sur la place publique, les accusant devant les magistrats de troubler leur ville. Ils réussirent à soulever la foule contre eux, au point de faire battre de verges Paul et Silas, et de les mettre en prison. Le don du discernement, comme on peut facilement le constater, n’apporte pas toujours des bénédictions par les foules. Peu importe, la bénédiction qui compte vraiment est celle qui nous est réservée par Celui qui donne ce don et qui récompensera, un jour, ceux qui l’utilisent avec foi et sagesse.

Dans Apocalypse 2:2, Jésus félicite l’Église à Éphèse pour avoir déniché certains faux apôtres, car elle a eu le discernement, non seulement de les reconnaître, mais surtout de les dévoiler. « Je connais tes œuvres, leur dit Jésus, et ton travail, et ta patience, et je sais que tu ne peux souffrir les méchants ; et tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres, et ne le sont point, et tu les a trouvés menteurs. » Cette congrégation n’a pas seulement vérifié ce que ces faux apôtres enseignaient, mais ils les ont éprouvés par la Parole de Dieu. Et comme « les Paroles de l’Éternel sont des paroles pures ; c’est un argent affiné au creuset, en terre, fondu sept fois » (Psaumes 12:7), ces Éphésiens, en les passant au creuset, ont dévoilé l’imposture de ces apôtres de Satan. Bravo pour Éphèse !

Mais l’Église de Thyatire se fait corriger pour son manque de discernement à identifier chez elle les faux enseignements d’une certaine Jésabel, qui se disait prophétesse et qui séduisait les serviteurs de Christ en les engageant dans la fornication et en les encourageant à manger des choses sacrifiées aux idoles. Cette femme forniquait avec les célibataires et entraînait aussi les hommes mariés à commettre l’adultère avec elle. Sa séduction se résumait simplement au fait qu’étant maintenant sous la grâce et non sous la loi, se livrer à l’impudicité n’était plus péché. La viande comme telle, sacrifiée aux idoles, peut se manger et là n’était pas le péché. Le péché était dans les différents rituels qui entouraient ces sacrifices païens, camouflés sous forme de fête, dans la préparation du festin qui finissait souvent en orgie.

Paul aussi constatait un problème semblable à Rome, car certains Romains se sont mis à croire que, convertis et sous la grâce, le péché était aboli. Cette fausse doctrine fut propagée par des ouvriers de Satan qui se sont infiltrés dans l’Église et qui enseignaient ouvertement que, plus ils péchaient, plus la grâce abondait. Paul ne tarde pas à les corriger en dénonçant un tel enseignement. Il dit à ces Romains convertis : « Que dirons-nous donc ? Demeurerons-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Nullement ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore en lui ? » (Romains 6:1-2). Si nous sommes morts au péché en acceptant le sacrifice conciliatoire de Christ, nos efforts en tant que chrétiens devraient être dirigés à repousser le péché de nos vies, et non à se complaire à vivre encore dedans.

Parfois, on aurait tendance à croire que le don du discernement avait une plus grande importance au temps des apôtres, parce que le Nouveau Testament n’avait pas encore été rédigé dans un livre comme nous l’avons aujourd’hui. C’était alors une grande bénédiction pour ceux qui avaient ce don de pouvoir distinguer entre ce qui était divin et ce qui était démoniaque, entre la vérité et l’erreur. Nous voyons beaucoup de rappels aux premiers chrétiens que les faux enseignants ne devaient pas être tolérés dans l’Église. Ceux qui s’infiltraient pour embrouiller l’assemblée ne devaient pas être endurés non plus. Pour garder les congrégations pures, ces intrus devaient être écartés.

« Cependant, je vous exhorte, frères, » nous dit Paul, « à prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales contre la doctrine que vous avez apprise, et à vous éloigner d’eux. Car de telles gens ne servent point notre Seigneur Jésus-Christ, mais leur propre ventre ; et par des paroles douces et flatteuses ils séduisent le cœur des simples » (Romains 16:17-18). Cet avertissement aux fidèles était dirigé beaucoup plus contre les faux enseignants qui voulaient détourner les nouveaux convertis vers d’autres doctrines que celles enseignées par les apôtres. Imaginez maintenant les ravages que Satan ait pu faire depuis les derniers vingt siècles. Car au long des siècles au lieu d’écarter ceux qui causaient des divisions, c’est malheureusement le contraire qui s’est produit.

Les véritables chrétiens furent petit à petit écartés des assemblées par des loups ravisseurs en vêtements de brebis. Ces « pasteurs » ont évincés les serviteurs de Christ des postes d’enseignement et du ministère, pour les substituer par des gens qu’on pouvait facilement contrôler. C’est ce qui se fait régulièrement surtout de nos jours, en excluant des assemblées ceux qui n’acceptent pas une prédication qui va à l’encontre de la Parole de Dieu. Ces « ministres » sans le réaliser, évacuent le Corps de Christ de leurs congrégations, pour laisser toute la place à un faux christianisme qui porte présentement des noms comme : catholicisme, protestantisme, anglicanisme, pentecôtisme, église unie, méthodiste etc. Tous membres du même mouvement œcuménique qui formera éventuellement « L’Initiative des Religions Unies » des temps de la fin.

Donc, ce don du discernement est encore plus important pour le chrétien à notre époque que jamais auparavant. L’Église doit être protégée contre les astuces de l’adversaire qui, à chaque génération, s’est transformé en ange de lumière, au travers de tous ces faux apôtres et ministres, les ayant inspiré et utilisé pour mieux séduire les gens. Jésus a dit que vous les reconnaîtriez à leurs fruits, à ce qu’ils enseignent. Ils prêchent des doctrines complètement contraires à celles que Christ est venu nous donner. En voilà quelques-unes :

Que nous avons déjà l’immortalité en nous grâce à une âme immortelle.
Que nous pouvons monter au ciel après la mort.
Et si nous ne nous repentons pas dans cette vie, nous allons brûler éternellement en enfer sans jamais mourir.

Toujours cette immortalité, mais cette fois dans une souffrance atroce. Vous ne trouverez cela nulle part dans l’enseignement de Jésus.

Pour devenir un « bon ministre » dans la plupart des églises, de nos jours, inutile d’étaler votre compréhension des Saintes Écritures. Vous demandez plutôt au chef : « Que voulez-vous que je prêche ? » Il y a un vieux proverbe français qui dit : « Il faut hurler avec les loups si on veut courir avec eux ». Peu importe votre compréhension de la Parole de Dieu, dans la plupart de ces églises c’est « la parole du chef » qu’il faut prêcher. Ces gens prêchent un autre Christ et un Évangile bien différent de celui que Jésus nous a apporté du Père.

L’apôtre Jean avait bien averti les chrétiens de son temps en leur disant ceci, dans 2 Jean 10-11 : « Si quelqu’un vient à vous, et n’apporte point cette doctrine, ne le recevez point dans votre maison, et ne le saluez point. Car celui qui le salue, participe à ses mauvaises œuvres. » Mais de quelle doctrine Jean parlait-il ? Allons voir ce qu’il nous déclare dans 1 Jean 4:2-3 : « Reconnaissez l’Esprit de Dieu à ceci ; tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair, est de Dieu ; et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde. »

Jean venait de leur donner une instruction très claire pour mettre en valeur leur don du discernement. Dans 2 Jean 7, il les met maintenant en garde en déclarant : « Car plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus-Christ est venu en chair. Un tel homme est le séducteur et l’antichrist. » Comment donc les reconnaître ? Est-ce que leur enseignement, leur doctrine, ou l’esprit qui les inspire, mettent l’emphase sur : « Qui était vraiment Jésus-Christ ? » C’est cela le test ! La déclaration de Jean : « Jésus-Christ est venu en chair » demande alors une analyse particulière de chaque mot pour bien comprendre de quoi Jean parlait spécifiquement.

Jésus veut dire « Sauveur ». Cependant, ce nom identifie aussi le Personnage historique qui est venu vivre sur la terre pour nous dévoiler qu’Il était la porte par laquelle il fallait passer afin de parvenir au salut. Christ veut dire « l’Oint, le Messie » ; Celui dont la venue fut prophétisée depuis des siècles, et qui était le Serviteur choisi par Dieu pour sauver Son peuple. Jean fait donc un lien d’équivalence entre Jésus-Christ et Dieu le Père Lui-même qui, dans l’Ancien Testament, Se déclare le Sauveur et le Rédempteur. « C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici, la vierge sera enceinte ; elle enfantera un fils, et lui donnera le nom d’Emmanuel (Dieu avec nous) » (Ésaïe 7:14). Voici le signe par lequel la nation d’Israël devait reconnaître son Messie.

Notez que la vierge ne deviendra pas enceinte comme dans le cas d’une union entre un homme et une femme. La vierge, dans cette prophétie, sera subitement enceinte. Ce signe fut confirmé à Joseph, le fiancé de Marie, par l’archange Gabriel qui lui apparut en songe, et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains point de prendre Marie pour ta femme ; car ce qui a été conçu en elle est du Saint-Esprit » (Matthieu 1:20). C’est l’Esprit même de Dieu qui avait engendré le fœtus qui vivait déjà dans le sein de Marie, sans aucune intervention humaine. Gabriel dit ensuite à Joseph : « Et elle [Marie] enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de JÉSUS (Sauveur) ; car c’est Lui qui sauvera son peuple de leurs péchés » (v. 21). Il n’y a aucune ambiguïté dans cette déclaration de l’ange ; ce serait un fils, et non une fille. Un mâle qui devait absolument porter le nom de Jésus, tel que spécifié.

Donc, Joseph reçoit l’ordre d’appeler cet enfant Jésus, confirmant de ce fait ce que l’Éternel avait prophétisé depuis longtemps. Que ce fils sera EMMANUEL (dans la chair), ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS » (v. 23). Dans la dernière partie de sa déclaration, Jean dit : « …est venu en chair ». Ceci fait allusion à Sa préexistence, et qu’Il est entré de l’extérieur dans le flot de l’histoire. Il est venu du Père, est descendu du ciel pour entrer littéralement dans le monde. « Est venu » est conjugué au temps parfait, indiquant clairement l’accomplissement d’une décision passée et définitive, c’est-à-dire, un avènement déjà décidé par Dieu depuis longtemps. « En chair » nous indique que le Sauveur Dieu avait décidé, volontairement et librement, de revêtir Lui-même la nature humaine dans un corps humain qu’Il a Lui-même engendré. Mais pour quelle raison ? Afin que les humains, crées à Son Image, puissent à leur tour revêtir Sa Nature Divine par le Saint-Esprit et devenir des Enfants nés dans la Famille de Dieu. Sans cette Nature Divine en nous, l’immortalité éventuelle serait impossible.

La plus grande victoire temporaire de Satan fut de séduire les humains, en commençant par Adam et Eve, en leur faisant croire que nous possédons déjà l’immortalité, et ne devons pas la rechercher. Seules les prémices, qui ont reçu le Saint-Esprit, reconnaissent que Dieu seul peut nous donner l’immortalité. Dieu nous a montré, par Son exemple, comment LUI, étant Esprit, a pu facilement vivre dans un corps physique. Alors à l’inverse, en mettant Son Esprit en nous, étant encore physiques, nous revêtons Sa nature Divine, afin de voir un jour notre corps animal changé en corps spirituel (1 Corinthiens 15:44). C’est à ce moment, pas avant, quand nous serons semblables à Lui, que nous pourrons aussi voir Dieu comme Il est vraiment (1 Jean 3:2).

Il ne nous manque présentement qu’un seul morceau du casse-tête : le Salut ! Dieu avait consenti, en la personne de Jésus, de Se dépouiller de Sa puissance, de vivre en simple homme, et de mourir sur la croix afin que le sang d’un Dieu puisse effacer les péchés du monde, réconciliant ainsi tous les humains à Lui-même, par la mort de Son Oint : Christ. Donc, Sa venue en chair avait pour but de mourir : « Car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés » (Hébreux 10:4). « Mais Christ, étant venu comme Souverain Sacrificateur des biens à venir, ayant passé par un tabernacle plus grand et plus parfait, qui n’a point été fait de main d’homme, c’est-à-dire, qui n’est point de cette création, est entré une seule fois dans le saint des saints, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec Son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle » (Hébreux 11:11-12). Un Salut éternel !

Dans Jean 11:25, Jésus a déclaré ceci : « Je suis la résurrection et la vie ». Jésus a utilisé la même identification que l’Éternel avait utilisée quand Il S’était identifié à Moïse en lui disant : « JE SUIS CELUI QUI SUIS » (Exode 3:11). Quand Jésus avait prononcé ces paroles, Il n’avait pas encore été crucifié et mis à mort. Pourtant, Il parlait au présent, car pour Lui c’était déjà la réalité. Puisque la Bible nous parle de Jésus-Christ en termes vivants, Sa victoire sur la mort par la résurrection était alors évidente, certaine et assurée. Regardons ce qui est écrit dans Actes 2:24 : « Mais Dieu l’a ressuscité, ayant rompu les liens de la mort, parce qu’il n’était pas possible qu’il fût retenu par elle ».

Quarante jours après Sa résurrection, juste avant Son ascension au ciel, Jésus Lui-même avait confirmé à Ses disciples, que toute puissance Lui avait été donnée dans le ciel et sur la terre (Matthieu 28:18). Jésus n’a pas dit qu’une partie de la puissance, mais bien que l’entièreté, la « TOUTE PUISSANCE » Lui avait été donnée. Donc, toute allusion à Jésus-Christ Le reléguant à un poste inférieur à celui de Dieu incarné dans la chair, le Sauveur crucifié et ressuscité, ayant repris Sa toute puissance, veut dire que l’esprit qui parle par la bouche de cet humain n’est pas de Dieu. Voilà pourquoi Jean dit aux chrétiens de ne pas inviter une personne qui prêche ainsi dans leur maison. Jean nous dit de ne même pas leur dire Salut, car cela indiquerait que nous participons à ses mauvaises œuvres.

Mais à quoi au juste Jean fait-il allusion, ici ? Au premier siècle, quand les chrétiens se rencontraient, ils utilisaient des formules de bénédiction telles que : « Soit béni de l’Éternel », ou « La paix de Dieu soit avec toi » ou encore « Que Dieu te fasse miséricorde ». Et l’autre personne répondait : « Que Dieu te bénisse aussi ». Dommage que les chrétiens, de nos jours, aient perdu ces belles habitudes d’antan. L’Église que Jésus a fondée fut bâtie pour le Salut ! Le nom Jésus veut dire « Yahvé Sauve ». Ceci nous est confirmé dans Actes 4:11-12, où on peut lire : « Ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la principale pierre de l’angle. Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés ».

Alors, désolé pour toutes les religions qui prétendent offrir le salut par un autre que Jésus. Dans la Nouvelle Alliance le mot salut est appliqué presque toujours à la rédemption éternelle par le salut. Donc, dire salut à quelqu’un du temps des apôtres était l’équivalent de confirmer son salut. En conséquence, Jean nous dit qu’on ne devrait absolument pas saluer quelqu’un qui ne confesserait pas que « Jésus-Christ est venu en chair ». Pour bien comprendre l’exhortation de Jean aux chrétiens, il faut absolument bien faire cette distinction entre le contexte biblique du mot salut, et l’usage courant qu’on lui prête pour simplement dire bonjour à quelqu’un.

Si Adam et Eve avaient eu le don du discernement, ils ne se seraient pas laissés prendre au piège par les ruses de Satan. Nous voyons ainsi que, dès la création des êtres humains, leur seule source de connaissance de la vérité était Dieu. Nous savons cependant que nos premiers parents ont plutôt opté pour le mensonge de Satan. Même à notre époque, il se déguise toujours en « ange de lumière » pour mieux séduire. Mais quand nous sommes près de Dieu, nous le reconnaissons pour ce qu’il est vraiment : TÉNÈBRES. C’est dans ces ténèbres que Satan retient la majorité des humains pour le moment. Par toutes sortes de séductions, il voudrait y attirer les enfants de Dieu aussi. Il plante des doutes dans l’esprit des convertis afin de les décourager pour les détourner de Dieu.

Dieu, toutefois, nous a appelés, non seulement à vivre dans la lumière, mais à être une lumière pour ceux avec qui nous venons en contact. C’est le chemin sur lequel Dieu nous a placés quand Il nous a donné Son Esprit. Par conséquent, Lui seul peut nous procurer les armes nécessaires pour combattre contre Satan en demeurant dans Sa lumière. Une de ces armes est le discernement des esprits, un don extrêmement précieux, surtout durant cette époque difficile dans laquelle nous vivons. Mais, béni de cette puissance, on pourra en toute confiance dire au Seigneur : « Je n’ai pas à m’inquiéter de la noirceur de la nuit. Car grâce à Toi, je marche maintenant par la foi, comme dans la lumière qui luit ».

Que la paix de Dieu repose sur tous ceux qui veulent faire Sa volonté.