D.326 – À qui la faute ?

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coupable
Par Joseph Sakala

Quand une tragédie marque soudainement une famille, une ville ou même une nation, les gens directement affectés ressentent inévitablement toutes sortes d’émotions : la tristesse, la souffrance, la privation de leurs biens et le chagrin. Quand l’ébranlement initial de l’incident s’apaise, il n’est pas anormal que les victimes ressentent un certain débordement de colère dans le cœur. C’est une exaspération souvent provoquée par la perte dévastatrice des choses précieuses qui pousse les victimes à se centraliser sur un objet à mépriser dans leur défoulement.

À qui la faute ? Qui doit-on condamner pour une telle atrocité ? Les conseillers voient ces transitions comme une part normale du processus de deuil. Mais peu importe la personne à qui nous concédons ce comportement, les gens cherchent à être réconfortés dans leur douleur. En faisant cela, leurs pensées se détournent de leurs pertes pour se transformer en colère envers ce qu’ils considèrent la cause de leur souffrance. Pour ne citer qu’un exemple, qui pouvons-nous blâmer pour la tragédie d’Aurora, au Colorado ? Qui est le véritable responsable de la tuerie insensée de nombreuses personnes dans un théâtre bondé de cinéphiles et le bouleversement cruel de tant de familles ?

On veut savoir si le tireur était l’unique coupable. Faisait-il partie d’un groupe extrémiste qui l’aurait influencé à commettre son acte inexplicable ? Peut-on condamner ses parents ? Ou hypothétiquement ses conseillers à l’université qui connaissaient très bien la déviation de son comportement, sans le dévoiler aux autorités ? L’ayant dévoilé, se pourrait-il que la tragédie ait pu être vraiment évitée ? Certaines personnes ont même visé l’industrie du cinéma comme étant l’instigatrice de son geste meurtrier. Dans notre système légal, des accusations criminelles seront sûrement portées contre le présumé tireur, mais aussi contre le propriétaire de l’établissement où la fusillade a eu lieu. Qui sait, peut-être on tentera de mettre la responsabilité sur les producteurs du film en question !

Les familles des victimes, ainsi que leurs supporteurs, ont sonné le cri d’alarme contre les législateurs, à savoir si on devait faire des lois plus strictes pour enquêter davantage sur l’acquéreur d’une arme à feu avant de la vendre. Les recherches sont déjà entamées pour blâmer quelqu’un au-delà du premier suspect. Une personne ou une agence quelconque ne devrait-elle pas payer rigoureusement pour avoir permis que cela se produise ? Tant de personnes ne pouvaient pas mourir en vain sans qu’il n’y ait un coupable ! Finalement, nous avons vu clamer l’inévitable par ceux qui regardaient vers le ciel en criant : « Pourquoi, Seigneur, as-tu permis que cela arrive ? » Quelle sorte de Dieu permet de telles fourberies ? Le vrai Dieu, Créateur des cieux et de la terre, a souvent reçu le blâme suite à des incidents horribles qui ont causé des dévastations terribles.

Pourtant, le véritable Dieu de la Bible, miséricordieux, promet d’exécuter Son jugement et Sa vengeance contre tout péché non repenti de ce monde. Ce Dieu au ciel, toutefois, n’est pas Celui vers qui nous devrions diriger notre colère et notre blâme. Très peu de gens réalisent qu’il y a un autre « dieu » dans ce monde, dont Jésus a fait mention à plusieurs reprises et auquel Il ne fut jamais soumis. Ce dieu est également un esprit, mais très différent de Jésus et de Dieu le Père. Il est : « le prince de la puissance de l’air, cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion » (Éphésiens 2:2). Satan envoie des ondes directement dans leur esprit pour les inspirer à commettre des crimes crapuleux inimaginables. Ce dieu possède pareillement un trône, mais d’une durée temporaire.

Aux Juifs qui L’accusaient, Jésus a dit ceci, dans Jean 8:44 : « Le père dont vous êtes issus, c’est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge. » Dans Apocalypse 12:9, Satan est identifié comme : « le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde. » Au verset 10, il est nommé : « l’accusateur de nos frères, qui les accusait jour et nuit devant la face de notre Dieu. » Dans 2 Corinthiens 4:3-4, Paul déclare : « Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu. »

C’est par Satan que le péché est entré dans le monde via Adam et Ève. Lors de la création d’Adam : « L’Éternel Dieu prit donc l’homme et le plaça dans le jardin d’Éden, pour le cultiver et pour le garder. Et l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras » (Genèse 2:15-17). Adam avait compris les conséquences s’il désobéissait à ce commandement de son Créateur. Pourtant, après : « l’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui » (Genèse 2:18). Dieu avait décidé de lui donner une épouse, une aide semblable à lui pour cheminer ensemble, main dans la main, dans ce merveilleux jardin d’Éden pour le cultiver et pour le garder avec tous leurs descendants.

Ensuite, dans Genèse 2:21-23, nous lisons que : « l’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur Adam, qui s’endormit ; et il prit une de ses côtes, et resserra la chair à sa place. Et l’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise d’Adam, et la fit venir vers Adam. Et Adam dit : Celle-ci enfin est os de mes os, et chair de ma chair. Celle-ci sera nommée femme (en hébreu Isha), car elle a été prise de lhomme (en hébreu Ish). » C’est tellement simple qu’un enfant de dix ans peut facilement comprendre cela. Mais pas un homme de science athée, car il préfère croire à une théorie de l’évolution où l’homme descend du singe au lieu d’avoir été créé par Dieu, à Son image et à Sa ressemblance. Vraiment malheureux ! Mais revenons à notre histoire du péché.

Adam a certainement dû instruire Ève au sujet de l’arbre défendu. « Or, le serpent était le plus fin de tous les animaux des champs, que l’Éternel Dieu avait faits ; et il dit à la femme : Quoi ! Dieu aurait dit : Vous ne mangerez point de tout arbre du jardin ! Et la femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin ; mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point, et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. » (Genèse 3:1-3) Adam avait très bien instruit sa femme au sujet de l’arbre défendu. Non seulement il fallait s’en abstenir, mais il ne fallait même pas y toucher. Regardons maintenant la réaction de Satan, le serpent ancien. « Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez nullement » (v. 4). Satan lui ment carrément en contredisant l’ordre de Dieu avertissant que manger de cet arbre amènerait la mort.

Puis, Satan pousse son arrogance au comble, en faisant passer Dieu pour menteur en disant : « Mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Genèse 3:5). Satan venait de réveiller en Ève le désir de convoiter devenir comme un dieu : « Et la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, et qu’il était agréable à la vue, et que l’arbre était désirable pour devenir intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari auprès d’elle, et il en mangea » (Genèse 3:6). Les deux ont succombé ensemble aux mensonges de Satan. Ils ont rejeté la vérité de Dieu pour accepter de se faire instruire par Satan le menteur. Et aujourd’hui, nous vivons les conséquences du désir de nos premiers parents d’être intelligents à leurs propres yeux.

Oui, il y a quelqu’un que nous pouvons blâmer, quelqu’un qui a déjà été jugé coupable. Satan est jugé responsable pour la condition corrompue de toute notre société et demeure pour quelques temps le « dieu de ce siècle » méchant dans lequel nous vivons. Il est la seule source qui inspire tous les évènements horribles dont nous sommes continuellement témoins à la une de nos journaux quotidiens. Heureusement que son temps de règne se fait court et tire à sa fin. La Bible nous indique : « qu’un ange puissant, qui avait la clef de l’abîme, et une grande chaîne en sa main [descendit du ciel] ; et il saisit le dragon, l’ancien serpent, qui est le diable et Satan, et le lia pour mille ans. Et il le jeta dans l’abîme, il l’y enferma, et mit un sceau sur lui, afin qu’il ne séduisît plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis » (Apocalypse 20:1-3).

Les véritables convertis anticipent avec joie ce merveilleux moment lors du retour de Jésus pour établir le Gouvernement de Dieu sur cette terre. Un jour, bientôt, Jésus et Ses Saints Élus entretiendront une paix et une harmonie éternelle qui étonnera ce monde. La Bible nous dévoile ce destin ultime qui est réservé aux Élus de Dieu qui, tout au long des siècles, ont décidé de donner volontairement leur vie à Christ et de Le suivre jusqu’à leur mort. L’ennemi, qui tente toujours de piloter la société actuelle vers une destruction totale, sera bientôt enchaîné pour 1 000 ans et ne séduira plus personne à commettre les crimes crapuleux que nous voyons souvent dans les nouvelles quotidiennes. Il faudra cependant enseigner aux individus d’abandonner la désobéissance pour l’obéissance à Dieu et à Sa Parole.

Dans 1 Pierre 1:13-16, le chef des apôtres nous affirme : « C’est pourquoi, ayant ceint les reins de votre entendement, et étant sobres, attendez avec une parfaite espérance la grâce qui vous sera apportée à la manifestation de Jésus-Christ ; comme des enfants obéissants, ne vous conformez point aux convoitises de votre ignorance d’autrefois. Mais comme Celui qui vous a appelés est saint, soyez vous-mêmes saints dans toute votre conduite. En effet, il est écrit : Soyez saints, car je suis saint. » Une attribution souvent utilisée dans les Écritures est celle d’adapter des traits de caractère des enfants à ceux des parents. Dans ce passage, ceux qui honorent les lois de Dieu sont appelés des « enfants obéissants », un terme désignant des « enfants de la lumière ».

C’est d’ailleurs ainsi que Paul nous appelle dans 1 Thessaloniciens 5:5-6, lorsqu’il nous déclare : « Vous êtes tous des enfants de la lumière, et des enfants du jour ; nous n’appartenons point à la nuit, ni aux ténèbres. [Alors], ne dormons donc pas comme les autres, mais veillons et soyons sobres. » Jésus nous identifie ainsi dans Matthieu 13:38 : « Le champ, c’est le monde ; la bonne semence, ce sont les enfants du royaume. » Notez bien comment Paul nous décrit la source d’une connaissance. « C’est par révélation qu’Il m’a fait connaître ce mystère, comme je viens de l’écrire en peu de mots. Par où vous pouvez comprendre en lisant, quelle est l’intelligence que j’ai du mystère de Christ, mystère qui n’a pas été manifesté aux enfants des hommes dans les générations passées, comme il a été révélé maintenant, par l’Esprit, à ses saints apôtres et aux prophètes ; savoir, que les Gentils sont cohéritiers, et qu’ils font un même corps, et qu’ils participent à Sa promesse en Christ par l’Évangile » (Éphésiens 3:3-6).

Paul se spécialisait dans l’exhortation des saints, comme dans Éphésiens 5:1-5, où il nous affirme : « Soyez donc les imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés ; et marchez dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés, et s’est offert lui-même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur. Que ni la fornication, ni aucune impureté, ni l’avarice, ne soient même nommées parmi vous, comme il convient à des saints ; ni aucune parole déshonnête, ni bouffonnerie, ni plaisanterie, qui sont des choses malséantes ; mais qu’on y entende plutôt des actions de grâces. Car vous savez ceci, qu’aucun fornicateur, ou impudique, ou avare, qui est un idolâtre, n’a part à l’héritage du royaume de Christ et de Dieu. » Car : « C’est en cela que se révèlent les enfants de Dieu, et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice et n’aime pas son frère, n’est point de Dieu, » nous dit l’apôtre, dans 1 Jean 3:10.

Ceux qui sont par nature les enfants de la colère peuvent quand même devenir enfants de Dieu par une nouvelle naissance. « Parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres » (Éphésiens 2:3). Donc, ceci devient la plus grande motivation pour nous de vivre une vie divine. Les termes « régénération » et « né de nouveau » sont mal utilisés de nos jours, parce qu’ils ne représentent pas une véritable conversion dans la vie. Paul nous dit : « Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité. Examinez ce qui est agréable au Seigneur » (Éphésiens 5:8-10).

Donc, pour faire partie de la famille divine, nous ne devons plus nous conformer à nos désirs anciens, mais à une nouvelle vie. « Ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite » (Romains 12:2). Nous ne sommes plus dans les ténèbres et l’ignorance comme autrefois puisque Jésus nous dit : « La lumière est encore avec vous pour un peu de temps ; marchez pendant que vous avez la lumière, de peur que les ténèbres ne vous surprennent ; car celui qui marche dans les ténèbres ne sait où il va. Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière, afin que vous soyez des enfants de lumière. Jésus dit ces choses, puis il s’en alla et se cacha d’eux » (Jean 12:35-36). Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ.

Malgré cela, le Fils de l’homme est venu mangeant et buvant ; et ils disent : « Voilà un mangeur et un buveur, un ami des péagers et des pécheurs. » Mais la sagesse a été justifiée par Ses enfants. Donc, nous avons un grand appel, ce qui fait dire à Paul : « Je vous exhorte donc, moi le prisonnier du Seigneur, à vous conduire d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec un esprit patient, vous supportant les uns les autres avec charité ; vous appliquant à conserver l’unité de l’esprit, par le lien de la paix. Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous êtes appelés à une seule espérance, par votre vocation » (Éphésiens 4:1-4). En agissant ainsi, nous nous attirons des pluies de bénédictions.

Dans Ézéchiel 34:26-28, Dieu nous déclare : « Je les comblerai de bénédictions, elles et les environs de mon coteau ; en sa saison je ferai tomber la pluie : ce seront des pluies de bénédiction. Les arbres des champs produiront leur fruit, et la terre rapportera son revenu ; elles seront en sécurité dans leur pays, et elles sauront que je suis l’Éternel, quand je briserai le bois de leur joug, et que je les délivrerai des mains de leurs oppresseurs. Elles ne seront plus la proie des nations ; les bêtes de la terre ne les dévoreront plus ; elles demeureront en sécurité, sans que personne les épouvante. » Ce verset nous fournit l’inspiration de ce que Dieu peut faire à ceux qui veulent agir selon Sa volonté. Alors que, dans le contexte, ceci s’applique à Israël, le Plan de Dieu s’applique à l’humanité entière, car le principe est universel chez ceux qui mettent leur confiance en Lui.

Notez de quelle façon Ses bénédictions sont traduites dans nos vies. Par des pluies de bénédictions. Regardez ce qui se passe sur la terre aux endroits qui souffrent de sécheresse et qui apprécieraient un peu de pluie. Les arbres des champs produiront des fruits et la terre produira son revenu. Ne manquer de rien en nourriture ! Et finalement, comme il vaut d’être en sécurité dans son pays ! Dans les endroits de sécheresse, si les gens se tournaient vers Dieu, comme dans 1 Rois 18:41-45 où : « Élie dit à Achab : Monte, mange et bois ; car voici le bruit d’une grande pluie. Et Achab monta pour manger et pour boire. Mais Élie monta au sommet du Carmel ; et, se penchant contre terre, il mit son visage entre ses genoux, et dit à son serviteur : Monte, maintenant, et regarde vers la mer. Il monta donc, et regarda, et dit : Il n’y a rien. Et il lui dit : Retournes-y par sept fois. A la septième fois, il dit : Voilà une petite nuée, comme la paume de la main d’un homme, qui monte de la mer. Alors Élie lui dit : Monte, et dis à Achab : Attelle, et descends, de peur que la pluie ne te retienne. Et sur ces entrefaites, les cieux s’obscurcirent de nuages, le vent se leva, et il y eut une grande pluie. »

Sans aucun doute, la plus grande bénédiction spirituelle de notre vie est la Parole de Dieu utilisée par Esaïe 55:10-11 comme suit : « Car, comme la pluie et la neige descendent des cieux, et n’y retournent pas sans avoir arrosé et fécondé la terre et l’avoir fait produire, pour donner de la semence au semeur et du pain à celui qui mange, ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche ; elle ne retourne pas à moi sans effet, sans avoir fait ce que j’ai voulu, et accompli l’œuvre pour laquelle je l’ai envoyée. » La Parole de Dieu est venue, non seulement pour nous apporter des bénédictions, mais pour payer la rançon de nos péchés avant de les rendre disponibles. Dans Matthieu 20:28, Jésus a déclaré : « [L]e Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour plusieurs. » Le fait que la mort de Jésus et Son sang versé aient pu servir de rançon pour les péchés du monde occasionna que Son sacrifice a été une pierre d’achoppement pour beaucoup de ces pécheurs.

C’est pourtant l’enseignement des Écritures, que cela plaise ou non. La rançon fut payée par le précieux sang de Christ, donc : « Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par Lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu » (1 Pierre 1:18-21). Dans l’Ancien Testament, les rançons furent payées pour diverses raisons, telles que la libération des esclaves. La dernière fois où une « rançon » est payée dans l’Ancien Testament semble être un précurseur de tout le concept du Nouveau Testament. Nous lisons clairement : « Je les rachèterais de la puissance du Sépulcre ; je les garantirais de la mort. O mort ! je serais ta peste. O Sépulcre ! je serais ta destruction. Le repentir se cache à mes yeux ! » (Osée 13:14).

À qui la rançon devait-elle être payée ? Pas au diable, ni à un roi humain. Elle ne pouvait être payée qu’à Dieu Lui-même, car c’est Lui qui avait établi que le salaire du péché, c’est la mort. Pour un temps, ce salaire fut payé en partie par le sang des animaux offerts sur un autel pour couvrir temporairement les péchés. Mais ce ne fut que jusqu’au moment où la vraie rançon a pu être payée. « Car si le sang des taureaux et des boucs, et la cendre de la génisse, qu’on répand sur ceux qui sont souillés, les sanctifie quant à la pureté de la chair, combien plus le sang de Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert à Dieu, lui-même, sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! C’est pourquoi il est le Médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort intervenant pour l’expiation des péchés commis sous la première alliance, ceux qui sont appelés, reçoivent la promesse de l’héritage éternel. Car où il y a un testament, il est nécessaire que la mort du testateur soit constatée ; car c’est en cas de mort qu’un testament devient valable, puisqu’il n’a aucune force tant que le testateur est en vie » (Hébreux 9:13-17).

Un tel sacrifice n’était pas de la folie, comme prêchent quelques-uns : « Nous, nous prêchons Christ crucifié, scandale pour les Juifs, et folie pour les Grecs ; mais pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs, le Christ est la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu ; car la folie de Dieu est plus sage que les hommes, et la faiblesse de Dieu plus forte que les hommes » (1 Corinthiens 1:23-25). « Car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme, Qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps, » nous dit Paul, dans 1 Timothée 2:5-6. Louange à Dieu, la rançon est payée et la rédemption nous appartient ! De nos jours, certains sont comme Thomas, ils ont besoin de voir, de toucher et, malgré cela, ils osent dire que Jésus n’a probablement pas existé.

Dans Jean 20:27-29, Jésus dit à Thomas : « Mets ici ton doigt, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et la mets dans mon côté, et ne sois pas incrédule, mais croyant. Thomas répondit et lui dit : Mon Seigneur et mon Dieu ! Jésus lui dit : Parce que tu m’as vu, Thomas, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru ! » Il se peut qu’aucune exécution infligée à un humain ait pu causer plus de douleur physique qu’une crucifixion romaine. Il faut réfléchir sur le fait que, lorsque Jésus fut crucifié, une cruelle couronne d’épines Lui a été enfoncée sur la tête alors que Son corps fut suspendu en place par des clous au travers de Ses mains et de Ses pieds. Christ savait ce qui Lui arriverait. Car tout fut prédit d’avance dans Psaume 22. Pourtant, Il a tout enduré par amour pour nous.

Nous avons une clairvoyance de l’amour de Dieu pour Son Fils lorsqu’Il dit : « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3:16-17). Ou encore, lorsque Jean nous dit : « L’amour de Dieu envers nous a paru en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est Lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés. Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres » (1 Jean 4:9-11).

Jésus a tout fait pour nous, car nous ne pouvions pas nous sauver tout seuls, mais nous avons une obligation de conformer nos vies à Son exemple, même jusqu’à Sa mort. Les Écritures nous informent que nous pouvons Le connaître ainsi que la puissance de Sa résurrection. Comme disait si bien Paul : « Afin que je connaisse Christ, et l’efficace de Sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts » (Philippiens 3:10-11). Sa mort sur la croix ainsi que Sa résurrection ont sûrement pavé le chemin à suivre pour nous. Demeurons alors fermes dans la foi afin de mieux le suivre.

Dans 2 Thessaloniciens 2:13-17, Paul nous dit : « Mais pour nous, frères bien-aimés du Seigneur, nous devons rendre de continuelles actions de grâces à Dieu à cause de vous, de ce qu’il vous a choisis, dès le commencement, pour le salut, dans la sanctification de l’Esprit, et dans la foi en la vérité ; il vous a appelés à cela par notre Évangile, pour que vous possédiez la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ. C’est pourquoi, frères, demeurez fermes et retenez les enseignements que nous vous avons donnés, soit de vive voix, soit par notre lettre. Or, que notre Seigneur Jésus-Christ lui-même, et Dieu notre Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné dans sa grâce une consolation éternelle, et une bonne espérance, console vos cœurs, et vous affermisse en toute bonne doctrine et en toute bonne œuvre. »

Les chrétiens libéraux questionnent souvent l’autorité des Écritures en assumant qu’elles sont fondées sur d’anciennes traditions. Ils forment leur argumentation sur le fait que « les enseignements que Paul nous a donnés, étaient soit de vive voix, soit par ses lettres ou épîtres ». Pourtant, Paul nous rassure dans 1 Corinthiens 15:3 : « Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures. » Paul ne parlait pas de son propre chef, mais enseignait avec fidélité ce qu’il avait aussi reçu directement de Dieu, selon les Écritures. Ainsi, dans Galates 1:11-12, Paul dit avec assurance : « Je vous le déclare donc, frères : l’Évangile que j’ai annoncé n’est pas de l’homme ; car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ. »

Paul faisait le même aveu aux chrétiens à Thessalonique où : « Paul et Silas, ayant passé par Amphipolis et par Apollonia, vinrent à Thessalonique, où était la synagogue des Juifs. Et Paul, selon sa coutume, entra vers eux, et pendant trois jours de sabbat, les entretint des Écritures, démontrant et faisant voir qu’il avait fallu que le Christ souffrît, et qu’il ressuscitât des morts ; et disant : Ce Christ, c’est Jésus que je vous annonce. Et quelques-uns d’entre eux furent persuadés, et se joignirent à Paul et à Silas, avec une grande multitude de Grecs pieux, et plusieurs femmes de qualité » (Actes 17:1-4). Il leur rappelait continuellement qu’en tant qu’apôtre, il leur communiquait seulement ce qu’il avait reçu par révélation divine. Il était donc vital de demeurer ferme et tenir à ses grandes vérités enseignées. Paul nous assurait que c’est Dieu qui lui communiquait directement toutes ces nouvelles vérités qu’il voulait partager avec les chrétiens qu’il enseignait.

Avant la rédaction du Nouveau Testament, beaucoup de vérités furent révélées à l’Église verbalement, au travers des prophètes et des apôtres. Le résultat final de ce processus merveilleux fut la Bible que nous possédons aujourd’hui et c’est, dans Sa forme complétée, la révélation de Dieu à laquelle nous devons nous accrocher fermement. Au début, je vous ai demandé à qui la faute ? Ça dépend de chacun. Méditez perpétuellement de préférence sur notre rencontre avec Jésus dans les airs, Celui qui a pris tous les péchés du monde sur Ses épaules, à notre place, alors que Lui n’en avait commis aucun. Voilà où nous devrions nous concentrer alors que nous serons par la suite toujours avec Christ, notre Sauveur et Seigneur. Mes chers amis, consolez-vous les uns les autres par ces paroles. Que Dieu vous garde toujours dans Son amour.

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