D.306 – Jésus notre espérance

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espoir

Par Joseph Sakala

À son jeune évangéliste, Paul a dit ceci : « Mon fils Timothée, ce que je te recommande, c’est que, conformément aux prophéties qui ont été faites précédemment sur toi, tu combattes suivant elles le bon combat, en gardant la foi et une bonne conscience ; quelques-uns ayant perdu celle-ci, ont fait naufrage quant à la foi » (1 Timothée 1:18-19). Paul s’était vu confier la prédication de l’Évangile par Jésus Lui-même. Il dit donc à Timothée : « Et je rends grâces à celui qui m’a fortifié, à Jésus-Christ notre Seigneur, de ce qu’il m’a jugé fidèle, en m’établissant dans le ministère, moi qui étais auparavant un blasphémateur, un persécuteur, un homme violent ; mais j’ai obtenu miséricorde, parce que j’agissais par ignorance, étant dans l’incrédulité. Et la grâce de notre Seigneur a surabondé en moi, avec la foi et la charité qui est en Jésus-Christ. Cette parole est certaine et digne de toute confiance ; c’est que Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. Mais c’est pour cela que j’ai obtenu miséricorde, afin que Jésus-Christ fît voir, en moi le premier, une parfaite clémence, pour servir d’exemple à ceux qui croiront en lui, pour la vie éternelle » (1 Timothée 1:12-16).

Paul ne prenait jamais à la légère cette responsabilité qui lui fut confiée par Jésus, quand il s’agissait du travail de bien garder et de bien propager la vérité aux autres. Dans le texte du début, suite à sa louange à Dieu de lui avoir donné une telle fonction, Paul exhorte Timothée à poursuivre son travail en marchant dans ses pas, ce qui implique de transmettre un message de très grande valeur. Parce que : « Le but du commandement, c’est la charité, qui procède d’un cœur pur, et d’une bonne conscience, et d’une foi sincère » (1 Timothée 1:5). Comme je t’exhortai, (disait-il à son jeune évangéliste,) lorsque je suis parti pour la Macédoine, à demeurer à Éphèse, pour recommander à certaines personnes de ne pas enseigner une doctrine étrangère, par les faux enseignants, et de ne pas t’attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui engendrent des disputes, plutôt que l’édification en Dieu, par la foi, et je t’y exhorte encore.

Paul savait que confier une telle responsabilité n’était pas chose facile. Dans notre texte, Paul rappelle à Timothée de combattre le bon combat en se servant des armes de Dieu. Deux de ces armes étaient la foi en Dieu et le sacrifice rédempteur de Jésus comme la rançon pour tous les péchés. Avec de telles armes, Timothée savait que sa cause était juste et vraie. Ensuite, il devait agir avec une bonne conscience produisant en lui un ministère libre de toute culpabilité que le péché engendre. Donc, le but du commandement, c’est l’amour qui procède d’un cœur pur, d’une bonne conscience et d’une foi sincère. Quelques-uns avaient déjà abandonné ces armes vitales et, non seulement leur foi avait fait naufrage, mais également la foi de ceux qui les suivaient.

Ces pauvres gens avaient oublié que : « En effet, nos armes de guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu, pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ » (2 Corinthiens 10:4-5). Déjà au premier siècle, il y avait des prédicateurs qui prêchaient un autre Jésus que celui que Paul leur avait enseigné et, croyez-le ou non, quelques convertis se sont accrochés à ces enseignements. Et ces faux apôtres se faisaient passer pour des apôtres de Christ. Donc, dans 2 Corinthiens 11:3-4, Paul dit : « Mais je crains que, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ. Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien. »

Paul était jaloux de son troupeau à Corinthe, d’une jalousie de Dieu, parce qu’il les avait unis à un seul Époux pour les présenter à Christ comme une vierge chaste. Alors, Paul n’y va pas par quatre chemins pour leur dire : « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. [N’oubliez jamais que son nom antérieur était Lucifer ou ‟porteur de lumière”.] Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:13-15). Je ne voudrais pas être à leur place lors du retour de Jésus. Mais ces rebelles ne semblent pas apprendre quoi que ce soit par leur fausse prédication.

Jésus était pendu à la croix depuis neuf heures du matin. Il était environ trois heures de l’après-midi et le sabbat approchait. « Or, les Juifs, de peur que les corps ne demeurassent sur la croix le jour du sabbat (car c’était la préparation, et ce sabbat était un grand jour), demandèrent à Pilate qu’on rompît les jambes aux crucifiés, et qu’on les enlevât. Les soldats vinrent donc et rompirent les jambes au premier, puis à l’autre qui était crucifié avec lui. Mais lorsqu’ils vinrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui rompirent point les jambes. Toutefois un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il en sortit du sang et de l’eau. Et celui qui l’a vu en a rendu témoignage (et son témoignage est véritable, et il sait qu’il dit vrai), afin que vous croyiez. Or, cela arriva, afin que l’Écriture fût accomplie : Ses os ne seront pas rompus. Et ailleurs l’Écriture dit encore : Ils verront Celui qu’ils ont percé. Après cela, Joseph d’Arimathée, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir ôter le corps de Jésus, et Pilate le lui permit. Il vint donc et ôta le corps de Jésus. Nicodème, qui au commencement était allé de nuit vers Jésus, vint aussi, apportant environ cent livres d’un mélange de myrrhe et d’aloès. Ils prirent donc le corps de Jésus, et l’enveloppèrent de bandes, avec les aromates, comme les Juifs ont coutume d’ensevelir » (Jean 19:31-40).

J’aimerais faire une petite clarification, ici, au sujet du grand linceul de Turin sur lequel Jésus aurait laissé, imprimé par Son sang, le dos et le devant de Son corps, spécialement Son visage. Le verset 40, plus haut, nous indique très clairement que Jésus fut enveloppé de bandes aromatisées comme les Juifs ont coutume d’ensevelir. Lors de la résurrection de Jésus, Marie de Magdala est venu annoncer la bonne nouvelle aux apôtres. Jean et Pierre partirent en courant et Jean arriva le premier au sépulcre, mais il n’entra pas. Notez bien maintenant ce que Jean nous déclare : « Mais Simon Pierre, qui le suivait, étant arrivé, entra dans le sépulcre, et vit les bandelettes qui étaient à terre, Et le suaire qu’on lui avait mis sur la tête, lequel n’était pas avec les autres linges ; mais plié dans un endroit à part. L’autre disciple, qui était arrivé le premier au sépulcre, entra aussi, et il vit, et il crut » (Jean 20:6-8). Nous voyons clairement que le suaire de Turin est faux. Jésus fut enveloppé de bandelettes et avait sur la tête un suaire pour couvrir son visage. Revenons cependant à la mort de Jésus.

La mort physique de Christ est absolument essentielle à l’Évangile. Certains libéraux et détracteurs de la Bible tentent depuis des années d’obscurcir ou de nier le fait que Christ soit mort sur la croix. Ils proclament que Jésus est tombé dans un coma sur la croix et S’est réveillé plus tard dans le sépulcre. Ensuite, Il serait apparu à Ses disciples qui auraient faussement proclamé Sa résurrection. Pour le chrétien, toutefois, la mort de Christ n’est pas une option. La Bible nous enseigne que le péché a séparé tous les humains de Dieu. « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en Son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu » (Romains 3:23-25). « Et, selon la loi, presque toutes choses sont purifiées par le sang, et sans effusion de sang il n’y a point de pardon » (Hébreux 9:22).

Sans la mort de Jésus, le véritable Fils de Dieu sans péché, il n’y a pas de christianisme possible. Et les évangélistes, en racontant les évènements liés à la crucifixion, vont dans beaucoup de détails, afin de s’assurer qu’il n’y aurait aucune possibilité d’incompétence là-dessus. Dans Marc 15, près de vingt personnes sont mentionnées qui pouvaient témoigner sans aucun doute de la mort de Jésus. Considérez ceci : « Pilate donc, voulant contenter le peuple, leur relâcha Barabbas ; et après avoir fait fouetter Jésus, il le livra pour être crucifié. Alors les soldats l’emmenèrent dans l’intérieur du palais, c’est-à-dire au prétoire, et ils y assemblèrent toute la cohorte ; et ils le revêtirent d’un manteau de pourpre, et lui mirent sur la tête une couronne d’épines qu’ils avaient tressées. Et ils se mirent à le saluer, en disant : Salut, roi des Juifs ! Et ils lui frappaient la tête avec une canne, et ils crachaient contre lui, et se mettant à genoux, ils se prosternaient devant lui. Après s’être moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau de pourpre, et lui ayant remis ses habits, ils l’emmenèrent pour le crucifier. Et un certain homme de Cyrène, nommé Simon, père d’Alexandre et de Rufus, passant par-là en revenant des champs, ils le contraignirent de porter la croix de Jésus. Et ils le conduisirent au lieu appelé Golgotha, c’est-à-dire, la place du Crâne. Et ils lui présentèrent à boire du vin mêlé avec de la myrrhe ; mais il n’en but point » (Marc 15:15-23).

Au verset 24, nous voyons que les soldats : « Après l’avoir crucifié, ils partagèrent ses habits, jetant le sort à qui en emporterait une part. » Tout cela en le regardant mourir lentement dans une agonie terrible. « Et le centenier, qui était vis-à-vis de lui, voyant qu’il avait expiré en criant ainsi, dit : Cet homme était véritablement Fils de Dieu » (v. 39). Les soldats et le centenier étaient entraînés pour tuer et savaient reconnaître si quelqu’un était mort. Avant de permettre à Joseph d’Arimathée de prendre le corps, le centenier assura Pilate que Jésus était bel et bien mort. Non, il n’y a aucun doute que Christ est mort. « Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour plusieurs » (Marc 10:45).

Jésus n’était pas aimé des Pharisiens qui avaient très peur à leurs jobs. Christ avait fait un miracle dans le sabbat. À cause de cela, les Juifs poursuivaient Jésus et cherchaient à Le faire mourir, parce qu’Il avait fait cela le jour du sabbat. « Mais Jésus leur dit : Mon Père travaille jusqu’à maintenant, et je travaille aussi. À cause de cela, les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir, non seulement parce qu’il violait le sabbat, mais encore parce qu’il appelait Dieu son propre Père, se faisant lui-même égal à Dieu. Jésus prenant la parole, leur dit : En vérité, en vérité je vous dis, que le Fils ne peut rien faire de lui-même, à moins qu’il ne le voit faire au Père. Car tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement. Car le Père aime le Fils, et Lui montre tout ce qu’il fait. Et il Lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l’admiration. Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, de même aussi le Fils donne la vie à ceux qu’il veut » (Jean 5:17-21).

Ce que le Père voit, le Fils le voit aussi, et ce que le Père fait le Fils le fait également, car : « Moi et le Père, nous sommes un, » déclara Jésus aux Juifs, dans Jean 10:30. La réaction fut immédiate : « Alors les Juifs prirent de nouveau des pierres pour le lapider. Et Jésus leur dit : J’ai fait devant vous plusieurs bonnes œuvres de la part de mon Père ; pour laquelle me lapidez-vous ? Les Juifs lui répondirent : Ce n’est point pour une bonne œuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème, et parce qu’étant homme, tu te fais Dieu » (Jean 10:31-33). Dans Proverbes 15:3, il est écrit que : « Les yeux de l’Éternel sont en tous lieux ; ils contemplent les méchants et les bons. » Il est bon de notez que Jean utilise ce verset pour mettre de l’emphase sur sept occasions où Jésus voyait un événement en particulier, puis agissait immédiatement pour régler la situation.

Avant le baptême de Jésus, Jean le Baptiste avait déclaré : « Et j’ai vu, et j’ai rendu témoignage que c’est Lui qui est le Fils de Dieu. Le lendemain, Jean était encore là avec deux de ses disciples, et voyant Jésus qui marchait, il dit : Voilà l’agneau de Dieu. Et les deux disciples l’ayant entendu parler ainsi, suivirent Jésus. Jésus s’étant retourné et voyant qu’ils le suivaient, leur dit : Que cherchez-vous ? Ils lui répondirent : Rabbi (c’est-à-dire, maître), où demeures-tu ? Il leur dit : Venez et voyez. Ils allèrent et virent où il logeait, et ils demeurèrent avec lui ce jour-là, car il était environ la dixième heure. André, frère de Simon Pierre, était l’un des deux qui avaient entendu ce que Jean disait, et qui avaient suivi Jésus » (Jean 1:34-40). Et ils suivirent Jésus à partir de ce jour jusqu’à leur mort.

Une autre belle occasion où Jésus a réagi à une situation se trouve dans Jean 1:45-51. « Philippe trouva Nathanaël et lui dit : Celui de qui Moïse a écrit dans la loi, et que les prophètes ont annoncé, nous l’avons trouvé ; c’est Jésus, le fils de Joseph, de Nazareth. Nathanaël lui dit : Peut-il venir quelque chose de bon de Nazareth ? Philippe lui dit : Viens et vois. Jésus vit venir à lui Nathanaël, et il dit de lui : Voici un véritable Israélite, en qui il n’y a point de fraude. Nathanaël lui dit : D’où me connais-tu ? Jésus lui répondit : Avant que Philippe t’appelât, quand tu étais sous le figuier, je te voyais. Nathanaël lui répondit : Maître, tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d’Israël. Jésus lui répondit : Parce que je t’ai dit que je t’avais vu sous le figuier, tu crois ; tu verras de plus grandes choses que celles-ci. Il lui dit aussi : En vérité, en vérité, je vous dis : Désormais vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l’homme. »

« …monter et descendre », que voulait dire Jésus ? Le seul autre endroit où nous voyons pareille scène, c’est dans le rêve de Jacob qui a vu une échelle qui touchait au ciel et dans laquelle il vit des anges monter et descendre. Ceci est arrivé au moment où Dieu a fait une alliance avec Jacob, comme celle qu’Il avait établie avec Abraham et Isaac, et pour lui montrer que Dieu était avec lui. Dans Daniel 9:27, il est question de Jésus qui : « confirmera l’alliance avec plusieurs pendant une semaine ; et à la moitié de la semaine, il fera cesser le sacrifice et l’oblation. » Jésus est en effet venu confirmer cette alliance avec plusieurs, mais pas seulement avec la descendance d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, mais avec tous les humains, au travers de Son sacrifice rédempteur, par Son précieux sang versé. Cette déclaration de Jésus venait confirmer celle de la prophétie de Daniel. Et l’assurance que Dieu serait avec Son peuple fut donnée par les anges qui montaient et descendaient du ciel.

Dans Jean 5:5-9, nous voyons une autre circonstance où, malgré le sabbat, Jésus a réagi spontanément. « Or, il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans ; Jésus le voyant couché, et sachant qu’il était déjà malade depuis longtemps, lui dit : Veux-tu être guéri ? Le malade lui répondit : Seigneur, je n’ai personne pour me jeter dans le réservoir quand l’eau est troublée, et, pendant que j’y vais, un autre y descend avant moi. Jésus lui dit : Lève-toi, emporte ton lit, et marche. Et aussitôt l’homme fut guéri ; et il prit son lit, et marcha. Or, ce jour-là était un sabbat. » Il y avait toujours une grande foule qui suivait Jésus, parce qu’elle voyait les miracles qu’Il opérait sur les malades.

Lors d’une autre occasion, après avoir instruit une foule de gens, Jésus monta sur la montagne et là, Il S’assit avec Ses disciples. « Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche. Jésus donc ayant levé les yeux, et voyant une grande foule qui venait à lui, dit à Philippe : Où achèterons-nous des pains, afin que ces gens-ci aient à manger ? Or, il disait cela pour l’éprouver, car il savait ce qu’il devait faire. Philippe lui répondit : Deux cents deniers de pain ne leur suffiraient pas pour que chacun en prît un peu. L’un de ses disciples, André, frère de Simon Pierre, lui dit : Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons ; mais qu’est-ce que cela pour tant de gens ? Cependant Jésus dit : Faites asseoir ces gens. Or il y avait beaucoup d’herbe dans ce lieu. Les hommes donc s’assirent, au nombre d’environ cinq mille. Et Jésus prit les pains, et ayant rendu grâces, il les distribua aux disciples, et les disciples à ceux qui étaient assis ; et de même pour les poissons, autant qu’ils en voulurent. Après qu’ils furent rassasiés, il dit à ses disciples : Ramassez les morceaux qui sont restés, afin que rien ne se perde. Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers des morceaux des cinq pains d’orge, qui étaient restés de trop à ceux qui en avaient mangé » (Jean 6:4-13).

Ensuite, Jésus vit un homme aveugle depuis sa naissance. Au lieu de S’occuper de l’aveugle : « Ses disciples lui demandèrent : Maître, qui a péché, celui-ci ou ses parents, qu’il soit né aveugle ? Jésus répondit : Ce n’est pas que celui-ci ou ses parents aient péché ; mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui. Pendant qu’il est jour, il faut que je fasse les œuvres de Celui qui m’a envoyé ; la nuit vient, dans laquelle personne ne peut travailler. Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. Ayant dit cela, il cracha à terre, et fit de la boue avec sa salive, et il oignit de cette boue les yeux de l’aveugle, et il lui dit : Va, et te lave au réservoir de Siloé (ce qui signifie Envoyé). Il y alla donc et se lava, et il s’en alla voyant clair » (Jean 9:2-7).

Jésus ne guérissait pas seulement les aveugles, les malades et les estropiés, mais Il était disponible pour ceux qui pleuraient de peine. Quand Lazare, le frère de Marie, est mort, elle pleurait. « Quand Jésus vit qu’elle pleurait, et que les Juifs venus avec elle pleuraient aussi, il frémit en son Esprit, et fut ému ; et il dit : Où l’avez-vous mis ? Ils lui répondirent : Seigneur, viens et vois. Et Jésus pleura. Sur cela les Juifs disaient : Voyez comme il l’aimait. Mais quelques-uns d’entre eux disaient : Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas faire aussi que cet homme ne mourût pas ? Alors Jésus, frémissant de nouveau en Lui-même, vint au sépulcre ; c’était une grotte, et on avait mis une pierre dessus. Jésus dit : Ôtez la pierre. Marthe, sœur du mort, lui dit : Seigneur, il sent déjà mauvais, car il est là depuis quatre jours. Jésus lui répondit : Ne t’ai-je pas dit, que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? Ils ôtèrent donc la pierre du lieu où le mort était couché. Et Jésus, élevant les yeux au ciel, dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Je savais que tu m’exauces toujours, mais je l’ai dit à cause de ce peuple, qui est autour de moi, afin qu’il croie que tu m’as envoyé. Quand il eut dit cela, il cria à haute voix : Lazare, viens dehors ! Et le mort sortit, les mains et les pieds liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et le laissez aller » (Jean 11:33-44).

Finalement, alors que Jésus était mourant sur la croix, Il vit Sa mère et la sœur de Sa mère, Marie, femme de Cléopas, et Marie de Magdala, qui se tenaient près de la croix de Jésus. « Jésus donc, voyant sa mère et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta mère. Et dès cette heure, le disciple la prit chez lui » (vs 26-27). Il était près de mourir, mais prit le temps de S’occuper de celle qui avait consacré sa vie à être la servante du Seigneur. Jésus voit ceux qui souffrent, qui ont de la peine, qui ont faim. Et Il prend le temps de pourvoir pour chacun, car toutes choses ont été créées par Lui puisqu’Il est notre Père. Mais cette fois l’invitation est envoyée à l’humanité entière, afin que votre foi fût fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu.

Notre espérance ne vient pas des hommes mais de l’Être le plus puissant de l’univers. Comme disait si bien Paul : « Or, nous prêchons la sagesse parmi les parfaits, une sagesse, non de ce monde, ni des princes de ce monde, qui sont impuissants ; mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire, et qu’aucun des princes de ce monde n’a connue ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire. Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2:6-10). Et Dieu prend soin de Sa création.