D.264 – Un Évangile éternel

 

Par Joseph Sakala

Dans Apocalypse 14:6-7, l’apôtre Jean déclare : « Et je vis un autre ange qui volait au milieu du ciel, portant l’Évangile éternel, pour l’annoncer à ceux qui habitent sur la terre, à toute nation, et tribu, et langue, et peuple, en disant d’une voix forte : Craignez Dieu, et lui donnez gloire, car l’heure de son jugement est venue ; et adorez celui qui a fait le ciel, la terre, la mer, et les sources des eaux. » Dans ce livre merveilleux sur la fin des temps, alloué aux humains avant le retour de Christ, nous découvrons que Dieu identifie tous les humains de la terre en les divisant en deux groupes : Les serviteurs de Dieu et les habitants de la terre. Gardez cela en mémoire, car ce vous sera très utile dans l’étude de cette révélation divine.

Lorsque Jésus est monté au ciel, quarante jours après Sa résurrection, Il a laissé une grande mission à Ses disciples. Jésus leur dit : « Allez par tout le monde, et prêchez l’évangile à toute créature. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; mais celui qui ne croira point sera condamné » (Marc 16:15). Ce qui est malheureusement arrivé tout au long des siècles, c’est un malentendu sur le contenu de l’Évangile. L’Évangile était une Bonne Nouvelle annonçant le salut à tous les êtres humains et l’établissement du Royaume de Dieu sur cette terre. Toutefois, beaucoup de faux disciples ont parallèlement déclenché la prédication d’un autre évangile qui ne peut jamais sauver.

Aux Galates, Paul a déclaré ceci : « Je m’étonne que vous abandonniez si promptement celui qui vous avait appelés à la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile. Non qu’il y en ait un autre, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l’Évangile de Christ. Mais quand nous-mêmes, ou un ange du ciel vous annoncerait un évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème ! Comme nous l’avons déjà dit, je le dis encore maintenant : Si quelqu’un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! » (Galates 1:6-9). Déjà au premier siècle, les ministres de Satan prêchaient ce qui plaisait aux hommes et non l’instruction que Jésus est venu nous apporter. Alors, au verset 10, Paul leur dit : « Est-ce les hommes que je prêche, ou Dieu ? Ou est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je plaisais aux hommes, je ne serais pas un serviteur de Christ. »

Ces faux apôtres prêchaient un salut par les œuvres effaçant la nécessité de Dieu, qui pourtant les avait appelés au salut. Si les œuvres pouvaient nous sauver, à quoi servirait le sacrifice de Christ ? L’apôtre Jude a également mis les chrétiens en garde contre ces faux prédicateurs en déclarant : « Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur » (Jude 1:4). Pour démolir cette fausse doctrine, Paul a écrit ceci aux Éphésiens : « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:8-9).

Ceci n’a fait qu’encourager ces faux pasteurs à prêcher que, si nous sommes sauvés par la grâce, alors plus nous péchons, plus la grâce augmentera. Cela plut aux nouveaux convertis à Rome ; alors, Paul a été obligé d’intervenir par son épître dans laquelle il exhorte ces Romains en leur disant : « Que dirons-nous donc ? Demeurerons-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Nullement ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore en lui ? Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, nous avons été baptisés en Sa mort ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle » (Romains 6:1-4).

Satan a utilisé ses « doctrines » depuis 2 000 ans pour séduire des milliards de « chrétiens » qui croient toujours qu’ils peuvent se sauver par leurs bonnes œuvres. D’autres sont convaincus que, puisqu’ils sont sous la grâce, une fois sauvé, toujours sauvé, et le péché n’a aucun pouvoir sur eux. Et pour finir le plat, les deux groupes sont convaincus qu’après la mort ils s’en vont au ciel pour l’éternité, même si Jésus Lui-même a carrément déclaré que : « personne n’est monté au ciel, que Celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13). Jésus a déclaré cela durant Son ministère de trois ans et demi.

À peine dix jours après l’ascension de Jésus au ciel, lors du Jour de la Pentecôte, Pierre fut obligé de confirmer les paroles du Sauveur en déclarant à la foule réunie à Jérusalem : « Hommes frères, il est permis de vous dire avec assurance, quant au patriarche David, qu’il est mort, et qu’il a été enseveli, et que son sépulcre est encore aujourd’hui parmi nous » (Actes 2:29). Et, au verset 34, Pierre ajoute : « Car David n’est point monté au ciel. » Aujourd’hui, après 2 000 années de prédication, croyez-vous que les chrétiens ont compris que personne ne peut monter au ciel ? Et qu’en est-il de l’immortalité de l’âme ? Existe-t-il un passage biblique pour détruire enfin cette autre fausse doctrine ? Dans ses instructions au jeune évangéliste Timothée, Paul lui dit : « De garder le commandement, sans tache et sans reproche, jusqu’à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ; que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, qui seul possède l’immortalité, [et] qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen » (1 Timothée 6:14-16).

Dans ce seul passage, nous avons la preuve qu’à l’heure actuelle, Jésus est le seul qui possède l’immortalité et qui habite présentement au ciel dans une lumière inaccessible que nul homme n’a vu, ni ne peut voir. Pourtant, près de deux milliards de chrétiens sont convaincus, à cause de leurs prédicateurs, qu’ils s’en vont au ciel après leur mort parce qu’ils ont une âme immortelle. À ces deux milliards s’ajoutent environs deux autres milliards de musulmans qui, selon eux, iront aussi au ciel, à la rencontre d’Allah après leur mort. À cette armée s’ajoute d’autres milliards d’hindous, de bouddhistes et autres qui doivent vivre plusieurs réincarnations afin d’arriver à la perfection avant d’atteindre le nirvana et ne faire qu’un avec le cosmos.

Je ne veux pas me moquer de qui que ce soit. Je veux simplement prouver que la Bible dit vrai quand elle parle du Grand Séducteur comme étant : « le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde » (Apocalypse 12:9). Personne n’est à l’abri de ce séducteur qui agit depuis Adam et Ève dans le seul but de détruire la création de Dieu. La grande séduction se poursuit au fil des siècles, prenant différents visages, mais, au cœur de chaque séduction, existe inévitablement un faux espoir basé sur des fables et des mensonges. Le plus grand étant la théorie de l’évolution qui rejette Dieu pour glorifier l’homme qui se prend pour un dieu. « Eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! » (Romains 1:25).

Mais ce comportement entraîne inévitablement des conséquences néfastes. « C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions honteuses ; car les femmes parmi eux ont changé l’usage naturel en un autre qui est contre nature [le lesbianisme]. De même aussi, les hommes, laissant l’usage naturel de la femme, ont été embrasés dans leur convoitise les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes [l’homosexualité], et recevant en eux-mêmes la récompense [les MTS] qui était due à leur égarement. Et, comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à un esprit dépravé, en sorte qu’ils commettent des choses indignes. Ils sont remplis de toute injustice, d’impureté, de méchanceté, d’avarice, de malice ; pleins d’envie, de meurtres, de querelles, de tromperies, et de malignité. Rapporteurs, médisants, ennemis de Dieu, outrageux, orgueilleux, vains, inventeurs de méchancetés, désobéissants à pères et à mères ; sans intelligence, sans loyauté, sans affection naturelle, implacables, sans compassion » (Romains 1:26-31).

Ce que Paul nous décrit ici est une prophétie parfaitement claire de ce que nous voyons présentement dans notre société à l’heure actuelle. Pourtant, ces gens sont sans excuses parce que ce sont des individus : « Qui, connaissant le décret de Dieu, savoir : que ceux qui commettent de telles choses sont dignes de mort, non seulement les pratiquent, mais encore [plus] approuvent ceux qui les commettent » (v. 32). Nous pouvons donc être certains que l’Évangile prêché dans la Bible est véritable et, en effet, est un Évangile éternel. Et son éminent but est d’être prêché partout afin d’instruire dans la foi ceux que Dieu appelle vers l’élection dans le Royaume. C’est Dieu qui a créé les cieux et la terre et il est primordial que Jésus, la Parole vivante de Dieu dans la chair, soit accepté comme le Dieu Créateur. Car : « Au commencement était la Parole [de Dieu, et] la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu » (Jean 1:1).

Ce n’est que lorsque nous comprenons cela que nous pouvons comprendre Son sacrifice extraordinaire en tant que Sauveur et Seigneur Jésus-Christ : « Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une usurpation d’être égal à Dieu. Cependant il s’est anéanti lui-même, ayant pris la forme de serviteur, fait à la ressemblance des hommes ; et étant trouvé en figure comme un homme, il s’est abaissé Lui-même, et a été obéissant jusques à la mort, à la mort même de la croix » (Philippiens 2:6-8, version David Martin). Sinon, nous prêchons un autre évangile et un autre Jésus. Le véritable Évangile doit obligatoirement présenter Christ comme Celui qui a pris le fardeau de tous nos péchés sur Lui-même et, n’ayant jamais péché, fut crucifié à notre place pour ressusciter en tant que notre Sauveur.

C’est ce que Paul nous explique si bien dans 1 Corinthiens 15:1-4 en disant : « Je vous rappelle, frères, l’Évangile que je vous ai annoncé, et que vous avez reçu, et dans lequel vous persévérez, et par lequel vous êtes sauvés, si vous le gardez tel que je vous l’ai annoncé ; autrement, vous auriez cru en vain. Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures. » C’est ce même Jésus qui reviendra bientôt avec : « Les armées qui sont dans le ciel, vêtues de fin lin blanc et pur, le suivant sur des chevaux blancs. Il sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations, car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout-Puissant. Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS » (Apocalypse 19:14-16). Voilà le Christ que nous prêchons, un Dieu guerrier qui S’en vient anéantir Satan, les démons, et toutes les armées de la terre.

Jésus n’était pas celui qui nous est présenté un peu partout dans les églises du monde, comme une espèce de drogué au regard hagard et efféminé. Il fera Son entrée une deuxième fois comme un être omnipotent, un Créateur offensé par toutes les atrocités de ceux qui L’ont rejeté et ridiculisé tout au long des siècles. Ce n’est qu’à ce moment que nous pourrons, tout comme l’ange, proclamer Son Évangile éternel. Revenons en arrière maintenant, après la résurrection de Christ, pour découvrir la grande mission que Jésus a confiée à Ses disciples. Cette mission demeure toujours en vigueur et se poursuivra jusqu’à Son avènement dans la gloire comme le Tout-puissant Roi des Rois, et le Seigneur des Seigneurs.

Après Sa résurrection, Jésus S’est montré à plusieurs disciples pendant quarante jours. « Enfin il se montra aux onze apôtres, comme ils étaient à table, et il leur reprocha leur incrédulité et la dureté de leur cœur, parce qu’ils n’avaient pas cru ceux qui l’avaient vu ressuscité. Et il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez l’Évangile à toute créature. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; mais celui qui ne croira point sera condamné. Et voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : Ils chasseront les démons en mon nom ; ils parleront de nouvelles langues. Ils saisiront les serpents ; quand ils auront bu quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et ils seront guéris. Le Seigneur, après leur avoir parlé, fut élevé au ciel, et il s’assit à la droite de Dieu. Et eux, étant partis, prêchèrent partout ; le Seigneur opérant avec eux, et confirmant la Parole par les miracles qui l’accompagnaient » (Marc 16:14-20).

Cette grande mission est décrite un peu différemment dans chacun des Évangiles et encore d’une façon différente dans le livre des Actes. Afin de saisir le message complet de la mission, les cinq comptes-rendus doivent être analysés et organisés ensemble. Dans Marc 16:15, la scène se passe dans la chambre haute alors qu’ils étaient à table et que Jésus leur est apparu en disant : « La paix soit avec vous ! Comme mon Père m’a envoyé, je vous envoie aussi. Et quand il eut dit cela, il souffla sur eux et leur dit : Recevez le Saint-Esprit » (Jean 20:21-22). La mission fut définie davantage lorsque, dans Luc 24:46-48, Jésus leur dit : « Ainsi est-il écrit, et ainsi fallait-il que le Christ souffrît, et qu’il ressuscitât des morts le troisième jour, et qu’on prêchât en Son nom la repentance et la rémission des péchés, parmi toutes les nations, en commençant par Jérusalem. Or, vous êtes les témoins de ces choses ; et voici, je vais vous envoyer ce que mon Père a promis. »

Notez bien les mots utilisés par Jésus Lui-même pour décrire le Saint-Esprit. Si le Saint-Esprit était une troisième personne distincte, Jésus aurait dit : « Je vais vous envoyer Celui que mon Père a promis. » Au contraire, Jésus a dit « ce que », identifiant le Saint-Esprit comme la puissance de Dieu et non une personne. Lorsque Marie se trouva enceinte, Joseph voulait la quitter. « Mais comme il y pensait, voici, un ange du Seigneur lui apparut en songe, et lui dit : Joseph, fils de David, ne crains point de prendre Marie pour ta femme ; car ce qui a été conçu en elle est du Saint-Esprit » (Matthieu 1:20). Donc, si le Saint-Esprit était une personne, il serait le Père de Jésus. Pourtant Jésus n’a jamais prié au Saint-Esprit, mais toujours au Père. En conséquence, pour accomplir ce que Christ leur commandait, les disciples devaient recevoir le Saint-Esprit, c’est-à-dire, la puissance même de Dieu que le Père leur avait promis.

Pour recevoir ces dernières instructions précieuses, dans Matthieu 28:16-20 nous lisons : « Or les onze disciples s’en allèrent en Galilée, sur la montagne que Jésus leur avait assignée. Et quand ils le virent, ils l’adorèrent ; mais il y en eut qui doutèrent. Et Jésus, s’approchant, leur parla et leur dit : Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre ; allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » Donc, ils devaient prêcher un Évangile du salut impliquant une véritable repentance menant à la rémission des péchés. Et ce salut était fondé sur Sa mort, Sa sépulture et Sa résurrection, incitant les disciples à instruire le monde de ces choses, en les baptisant et en les endoctrinant dans tout ce que Christ leur avait enseigné.

Finalement, juste avant de les quitter pour monter au ciel, Jésus a résumé Sa mission une dernière fois, dans Actes 1:8-9, en leur disant : « Mais vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. Et après qu’il eut dit ces paroles, il fut élevé pendant qu’ils le regardaient, et une nuée le déroba à leurs yeux. » Voilà ce qui est également notre mission présentement. Nous devons être les témoins vivants de cet Évangile de Christ dans tous les endroits où Dieu nous ouvrira une porte afin d’enseigner ces vérités.

Dans 1 Jean 1:1-4, nous lisons : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie ; (Car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue, et nous en rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père, et qui s’est manifestée à nous) Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils. Et nous vous écrivons ces choses, afin que votre joie soit parfaite. » En lisant les écrits de Jean, nous voyons que son Évangile assume l’humanité de Jésus, mais entreprend également de prouver Sa divinité. Tandis que la première épître de Jean assume Sa divinité pour ensuite nous prouver Son humanité. Notre Seigneur Jésus-Christ était les deux ; pleinement Dieu et l’homme parfait.

Dans Jean 20:30-31, l’apôtre écrit que : « Jésus fit encore en présence de ses disciples plusieurs autres miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre. Et ces choses ont été écrites, afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie par son nom. » Dans son épître, Jean affirme : « Reconnaissez l’Esprit de Dieu à ceci : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair, est de Dieu ; et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde » (1 Jean 4:2-3). Sa divinité fut abondamment démontrée par Ses puissants miracles ainsi que par Sa résurrection. Cependant, à l’époque de Jean, tout comme à notre époque, plusieurs questionnaient Sa véritable divinité, c’est à dire, Dieu Lui-même venu vivre en chair humaine.

Même aujourd’hui, plusieurs cultes et plusieurs chrétiens libéraux tentent de faire la distinction entre l’homme Jésus de Nazareth, dont ils rejettent la divinité d’une façon absolue, et le Christ, un esprit idéal qui n’est pas vraiment un être vivant, mais qui peut descendre et vivre dans le cœur de certaines personnes à l’occasion. Ce concept se trouve en abondance dans la « théologie » du Nouvel Âge où l’on considère que Christ est un degré de spiritualité que l’on appelle le « niveau christique ». Selon le Nouvel Âge, plusieurs grands hommes auraient atteint le « niveau christique » en se faisant « adombrer », c’est-à-dire habiter par la puissance christique. Toujours d’après le Nouvel Âge, Jésus aurait donc été « adombré » au début de Son ministère et la « puissance christique » L’aurait quitté lors de Sa mort sur la croix.

Jean rejetait carrément un tel concept, l’attribuant directement à l’esprit de l’Antichrist. Ceux qui sont venus en contact avec Jésus L’ont entendu, L’ont physiquement touché et ont eu plusieurs entretiens avec Lui. Il n’y avait aucun doute dans leur esprit, avant et après Sa résurrection, que Jésus était véritablement un homme. En effet, un homme parfait, comme Dieu a l’intention d’accomplir avec nous. Il était qualifié pour mourir pour nos péchés, n’ayant jamais commis de péché. Et Jésus pouvait également pardonner nos péchés, étant le Dieu omnipotent.

Comme disait si bien Salomon dans Ecclésiaste 3:14 : « J’ai reconnu que tout ce que Dieu fait, subsiste à toujours ; il n’y a rien à y ajouter, ni rien à en retrancher ; et Dieu le fait afin qu’on le craigne. » Dieu est pareillement omniscient et omnipotent. Il a la sagesse de savoir ce qui doit être fait et la puissance de pouvoir le faire. Ainsi, Dieu ne fait pas d’erreur et ne doit pas réviser ou refaire quelque chose qu’Il a commencé. Ce qu’Il accomplit dure éternellement. Ce principe fondamental a des implications profondes, car il prédit la loi scientifique fondamentale de la conservation, la plus importante loi universelle de la science. Ceci veut dire que la base physique élémentaire qui compose l’équilibre et organise tous les processus naturels dans tout l’univers, tel que l’énergie, la masse totale, le mouvement et les charges électriques, sont conservées dans la nature. Car depuis leur création, elles ne sont plus créées ni détruites dans leur ordre naturel du début. Ce que Dieu a créé continue de fonctionner selon l’ordre original établi par Dieu.

La même chose s’applique aux plantes et aux animaux, n’en déplaise aux évolutionnistes. « Selon son espèce » est une loi universelle de reproduction, et il n’existe aucune évidence dans l’accumulation des données biologiques que cette loi fut violée ou puisse être violée. À l’état naturel, toute plante et tout animal demeure pareil depuis sa création, selon son espèce. Cette loi s’applique également au cosmos en tant qu’univers. Psaume 148:1-6 dit : « Louez l’Éternel ! Louez l’Éternel dans les cieux ; louez-le dans les plus hauts lieux ! Tous ses anges, louez-le ; toutes ses armées, louez-le ! Louez-le, soleil et lune ; louez-le toutes, étoiles brillantes ! Louez-le, cieux des cieux, et vous, eaux qui êtes au-dessus des cieux ! Qu’ils louent le nom de l’Éternel ; car il a commandé, et ils ont été créés. Il les a affermis pour toujours, à perpétuité ; il y a mis un ordre qui ne changera point. »

D’autres passages bibliques nous assurent que le soleil, la lune, les étoiles et même la terre renouvelée, continueront à fonctionner durant l’éternité, car rien ne peut s’opposer ou défaire le but premier de Dieu en les créant. Mais cette loi s’applique encore davantage à notre salut. Regardons attentivement ce que Jésus a déclaré dans Jean 10:28-30, en parlant des brebis (v. 27) que Son Père Lui a données : « Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père, [car] Moi et le Père, nous sommes un. » Au sujet de Sa bonté, Psaume 103:17-18 nous dit : « Mais la bonté de l’Éternel est de tout temps et à toujours sur ceux qui le craignent, et sa justice pour les enfants de leurs enfants, pour ceux qui gardent son alliance et se souviennent de ses commandements pour les accomplir. »

Et, au sujet du règne de Jésus, lors de Son avènement dans la gloire, Daniel a prophétisé : « Je regardais, dans ces visions de la nuit, et je vis comme le Fils de l’homme qui venait sur les nuées des cieux, et il vint jusqu’à l’Ancien des jours, et on le fit approcher de lui. Et on lui donna la domination, la gloire et le règne, et tous les peuples, nations et langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera point détruit » (Daniel 7:13-14). Dans Ésaïe 51:6, Dieu Lui-même déclare : « Élevez vos yeux vers les cieux, et regardez en bas vers la terre ; car les cieux s’évanouiront comme une fumée, la terre s’usera comme un vêtement, et, comme des mouches, ses habitants périront : mais Mon salut durera toujours, et ma justice ne passera point. »

Parlant de la Parole de Dieu, Ésaïe fut inspiré de dire ceci : « L’herbe sèche, la fleur tombe, mais la Parole de notre Dieu demeure éternellement ! » (Ésaïe 40:8). Le remarquable principe de la conservation universelle nous est donné dans les Écritures afin que nous ayons un respect profond envers notre Créateur. L’expression biblique souvent utilisée, c’est d’avoir la crainte de Dieu. L’auteur du Psaume 136 a voulu glorifier Dieu pour 26 choses différentes en rendant hommage à Sa miséricorde. Il commence en disant : « Célébrez l’Éternel, car il est bon ; car sa miséricorde dure éternellement ! » Et ce même hommage Lui est rendu 26 fois. La grande miséricorde de Dieu est un thème monumental dans les Saintes Écritures. En effet, le mot apparaît quelques 340 fois dans la Bible.

Allons voir un beau passage dans la Genèse où miséricorde est associée au mot grâce lorsque les anges forcèrent Lot et sa famille à sortir de Sodome avant de la détruire. « Or, dès qu’ils les eurent fait sortir, l’un d’eux dit : Sauve ta vie ; ne regarde point derrière toi, et ne t’arrête en aucun endroit de la plaine ; sauve-toi vers la montagne, de peur que tu ne périsses. Et Lot leur répondit : Non, Seigneur, je te prie ; voici, ton serviteur a trouvé grâce devant tes yeux, et tu as signalé ta miséricorde envers moi, en me sauvant la vie. Mais moi, je ne puis me sauver vers la montagne, que le mal ne m’atteigne, et que je ne meure. Voici, je te prie, cette ville est assez proche pour s’y enfuir, et elle est petite ; que je m’y sauve, je te prie, – n’est-elle pas petite ? – et que mon âme vive. Et il lui dit : Voici, je t’accorde encore cette grâce, de ne point détruire la ville dont tu as parlé » (Genèse 19:17-21).

Comme Dieu a été bon envers Lot, car cette petite ville où Lot s’est réfugié était parmi celles que Dieu voulait aussi détruire. Beaucoup plus tard, dans le Nouveau Testament, les saints de Dieu reçoivent une invitation toute spéciale, dans Hébreux 4:14-16, formulée ainsi : « Puis donc que nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable. » Dans le Nouveau Testament, ces deux mots s’adressent aux besoins des saints, dans le temps convenable pour chacun.

Même si ces deux mots paraissent similaires, « miséricorde » et « grâce » ne sont pas des synonymes. La miséricorde concerne une situation où Dieu retient un jugement pourtant bien mérité, comme dans Jacques 2:12-13, où l’apôtre déclare : « Ainsi, parlez et agissez comme devant être jugés par la loi de la liberté. Car le jugement est sans miséricorde pour celui qui n’a point usé de miséricorde ; mais la miséricorde brave le jugement. » La grâce est plutôt associée à la réception d’une faveur non méritée et spécifiquement liée au salut. Prenez le temps de lire le Psaume 136 et de méditer sur chaque hommage rendu à notre Dieu admirable. Vous y découvrirez une plus grande facilité pour affronter les soucis de votre journée, tout en louant Dieu dans votre propre cheminement vers le Royaume, ainsi qu’en contribuant à la propagation de Son Évangile éternel.