D.280 – Une création planifiée

creation

Par Joseph Sakala

Dans Psaume 94:1-11, l’auteur proclame : « Dieu des vengeances, Éternel, Dieu des vengeances, fais briller ta splendeur ! Élève-toi, juge de la terre, rends la récompense aux orgueilleux ! Jusques à quand les méchants, ô Éternel, jusques à quand les méchants triompheront-ils ? Jusques à quand tous les ouvriers d’iniquité se répandront-ils en discours insolents et se glorifieront-ils ? Éternel, ils écrasent ton peuple, et ils oppriment ton héritage. Ils tuent la veuve et l’étranger, et mettent à mort les orphelins. Et ils disent : L’Éternel ne le voit pas, le Dieu de Jacob n’y prend pas garde. Prenez garde, vous les plus stupides du peuple ! Insensés, quand serez-vous intelligents ? Celui qui plante l’oreille n’entendra-t-il pas ? Celui qui forme l’œil ne verra-t-il pas ? Celui qui châtie les nations, ne punira-t-il pas, lui qui enseigne aux hommes la science ? L’Éternel connaît que les pensées de l’homme ne sont que vanité. »

Le concept de l’évolution, selon ce passage biblique, n’est qu’un discours insolent émanant de gens qui se glorifient, les gens les plus stupides du peuple, sans intelligence, qui ne croient pas qu’il y ait un Créateur. Mais Dieu leur affirme : « Celui qui plante l’oreille n’entendra-t-il pas ? Celui qui forme l’œil ne verra-t-il pas ? Celui qui châtie les nations, ne punira-t-il pas, lui qui enseigne aux hommes la science ? Dieu connaît que les pensées de l’homme ne sont que vanité. » Si une auto présuppose un fabricant d’autos et qu’une horloge présuppose un horloger, alors, sûrement les choses infiniment plus complexes, comme des oreilles et des yeux sur des créatures vivantes, doivent présupposer un créateur d’oreilles et d’yeux. « L’oreille qui entend, et l’œil qui voit, sont deux choses que l’Éternel a faites, » dit Proverbes 20:12.

Le principe le plus fondamental de toute loi physique, celui de cause à effet, devient insensé si le cosmos est le produit du chaos et que l’univers a évolué par pure chance. Même le roi David nous confirme, dans Psaume 14:1, que : « L’insensé a dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. Ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables, il n’y a personne qui fasse le bien. » Chaque créature, de l’amibe unicellulaire jusqu’au magnifique corps humain, porte l’empreinte d’une planification et d’une construction surnaturelle. La notion que de telles structures complexes aient pu évoluer au hasard par une série de mutations naturelles est carrément une mesure audacieuse de la rébellion humaine et l’absurdité d’un raisonnement faussement érudit. Car une telle chose n’arrive jamais dans le monde réel et il n’existe aucune preuve, du côté scientifique, de l’évolution « verticale » d’une espèce simple vers une espèce supérieure.

L’unique « évidence » de l’évolution se situe dans l’esprit des intellectuels qui y croient, et la seule raison qu’ils y croient, c’est parce qu’ils refusent de croire en un Dieu Créateur pour expliquer tout ce qui existe. Comme disait si bien Paul, dans Romains 1:22 : « Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous. » L’oreille n’a pas évolué, elle fut plantée par Son Créateur au bon endroit. L’œil n’a pas évolué non plus, il fut formé par le même Créateur pour accomplir une fonction spécifique. Réjouissons-nous plutôt avec le roi David qui, dans Psaume 139:14, déclare : « Je te loue de ce que j’ai été fait d’une étrange et merveilleuse manière ; tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien. »

Les Saintes Écritures nous rassurent quant au fait que Dieu est, non seulement le Créateur de tout, mais Il est miséricordieux, compatissant, lent à la colère et grand en bonté. Le Créateur est bon envers tous et Ses compassions sont sur toutes Ses œuvres. O Éternel, toutes Tes œuvres Te célébreront et Tes bien-aimés Te béniront ! Aucun de nous ne méritons la miséricorde de Dieu, parce que nous étions tous errants comme des brebis, suivant chacun son propre chemin et, malgré cela, Dieu a fait venir sur Jésus l’iniquité que nous méritions tous. Et il n’y a point de distinction, car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. Ce que nous méritions était la mort et une séparation éternelle du Dieu compatissant qui nous a créés. C’est grâce aux bontés de l’Éternel que nous n’avons pas été consumés et que Ses compassions n’ont point défailli.

Pourtant, Dieu ne nous a pas punis selon nos péchés et ne nous a pas rendu selon nos iniquités. Au contraire, Il a éloigné de nous nos iniquités, tant Sa bonté est grande sur ceux qui Lui obéissent. Tout comme un père est touché de compassion envers ses enfants obéissants, l’Éternel est également ému de compassion envers ceux qui Le craignent. Car Dieu connaît très bien de quoi nous sommes faits et Se souvient que nous ne sommes que poussière. C’est par Sa miséricorde et non par nos œuvres que nous sommes sauvés. Tite 3:5-7 nous confirme que c’est : « Non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon Sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par Sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance. »

Dieu aurait pu nous abandonner lorsque nous marchions selon le prince de la puissance de l’air, cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion. Mais Dieu est riche en miséricorde, à cause de la grande charité dont Il nous a aimés et, lorsque nous étions morts dans nos fautes, Dieu nous a rendus à la vie ensemble en Christ, car c’est par la grâce que nous sommes sauvés. Et Il nous a ressuscités ensemble et nous fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ. Non que nous soyons déjà au ciel selon plusieurs prédicateurs, mais plutôt afin de dévoiler dans tous les siècles les immenses richesses de Sa grâce ; et également par Sa grande bonté envers nous en Jésus-Christ.

Souvenons-nous continuellement que nous sommes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient même pas de nous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par nos œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance afin que nous y marchions. Alors : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:3-5).

Rappelons-nous constamment qu’un des titres de Dieu est le « Père des miséricordes ». C’est ce que Paul nous déclare dans 2 Corinthiens 1:3-4, lorsqu’il dit : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes, et le Dieu de toute consolation, qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés de Dieu, nous puissions consoler tous ceux qui sont dans quelque affliction. » À maintes occasions, les Écritures nous assurent que l’Éternel est bon, car Sa miséricorde demeure à toujours ! Au moins 26 fois, juste dans les Psaumes. Et Sa miséricorde est éternelle ! Comment peut-on censément rejeter Sa miséricorde et Sa Bonté ?

Paul se posait la même question, dans Romains 2:3-5, quand il a écrit : « Et penses-tu, ô homme, qui juges ceux qui commettent de telles choses, et qui les commets, que tu échapperas au jugement de Dieu ? Ou méprises-tu les richesses de Sa bonté, de Sa patience et de Son long support, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te convie à la repentance ? Mais par ton endurcissement et ton cœur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu. » Malheureusement, la majorité le fait. Malgré cela, dans Romains 12:1-2,  Paul pousse sa prédication en disant : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. »

Voilà quelle devrait être notre interaction avec la grande miséricorde de Dieu. Dans 2 Timothée 1:8-10, Paul exhorte son jeune évangéliste en lui disant : « N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu, qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles, et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile. »

Il semble toutefois y avoir un conflit apparent entre le salut divin prédestiné avant la fondation du monde et l’exhortation de Paul de persuader le monde à croire à l’Évangile. « Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps. Sachant donc, la crainte que nous devons au Seigneur, nous persuadons les hommes ; et Dieu nous connaît, et j’espère que dans vos consciences vous nous connaissez aussi, car nous ne nous recommandons pas de nouveau auprès de vous, mais nous vous donnons occasion de vous glorifier à notre sujet, afin que vous puissiez répondre à ceux qui se glorifient du dehors, et non du cœur » (2 Corinthiens 5:10-12).

Alors, qu’en est-il de la prédestination avant la fondation du monde ? Nous donne-t-elle automatiquement accès au Royaume, comme certains groupes « chrétiens » qui prêchent que nous sommes automatiquement prédestinés par Dieu avant de naître, soit au salut, soit à la géhenne ? Donc, peu importe la méchanceté que le « sauvé » fait durant sa vie, il est sauvé. Par contre, peu importe les efforts de quelqu’un pour vouloir obéir à Dieu, s’il est prédestiné à la géhenne, aucun salut possible pour cette personne ! Et dire que tous les adeptes de ces églises croient ferme à ce mensonge et vivent leur vie entière, soit dans le doute ou dans l’espoir d’être du bon côté.

Pourtant, Paul déclare ceci, dans Romains 8:28-30 : « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères. Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. » Où est le conflit apparent ici ? Il n’y a aucun conflit. Dieu juge au cœur et c’est Lui qui décide du moment précis pour accorder Son Esprit à quelqu’un. Jésus Lui-même a dit ceci, dans Jean 6:44 : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour. » Subséquemment, d’où vient cette doctrine que celui qui ne se convertit pas immédiatement est destiné au feu de la Géhenne ? Elle ne vient sûrement pas de la Bible.

C’est Dieu qui appelle et celui qui est appelé doit accepter l’appel. Ayant passé par le processus du repentir et du baptême, alors Dieu lui donne Son Esprit et le confie à Jésus qui Se charge de l’amener au Royaume. À ces convertis, Jésus dit : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai. Chargez-vous de Mon joug, et apprenez de Moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger » (Matthieu 11:28-30). À ceux qui sont prêts à faire cela dans la persévérance jusqu’à la fin de leur vie, Jésus dit que personne ne les arrachera de Sa main puissante. Mais ceux qui refusent l’appel de Dieu devront se débrouiller seuls sans le Saint-Esprit pour les guider.

À Ses propres disciples, Jésus a déclaré : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent. Et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres » (Jean 15:16-17). Notez que même Ses disciples ne sont pas venus d’eux-mêmes vers Jésus, c’est le Père qui les a appelés ; ils ont accepté et Dieu les a  donnés à Christ. Dans Éphésiens 2:8-9, Paul nous dit : « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » Donc, même la foi est un don de Dieu.

Quelques-uns prétendent que le salut est une espèce d’association entre Dieu et l’homme, puisque notre salut n’est pas le résultat de nos efforts. Plusieurs passages bibliques sont utilisés pour étayer cet enseignement. Cependant, la Bible insiste sur le fait que notre salut est venu de Dieu selon Son propre Plan et Sa grâce. Donc, le salut doit rencontrer les exigences établies selon les standards de Dieu. Et qu’est-ce que cela requiert ? Simplement que Dieu doit demeurer Juste et Saint pendant qu’Il justifie ceux qui ne le sont pas. « Afin, dis-je, de faire paraître Sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus, » nous dit Paul, dans Romains 3:26. La sainteté de Dieu ne peut pas être compromise.

Ainsi, notre Rédempteur incarné et sans péché devait être sacrifié afin de réconcilier l’homme pécheur avec un Dieu Saint. « Car Celui qui n’a point connu le péché, Dieu l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui » (2 Corinthiens 5:21). C’est ainsi que le processus de rédemption par la grâce fut déterminé pour les : « Élus selon la prescience de Dieu le Père, pour être sanctifiés par l’Esprit, pour obéir à Jésus-Christ, et pour avoir part à l’aspersion de son sang, » déclare le chef des apôtres, dans 1 Pierre 1:2. L’apôtre Paul abonde dans le même sens lorsqu’il déclare : « Car ceux qu’il a connus d’avance, il [Dieu] les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que Celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:29-30).

Le résultat de ce merveilleux sacrifice et sa conséquence devait être fixé de façon à ce que les prédestinés par Dieu soient aussi conformes à l’image de son Fils. « Or, grâces soient rendues à Dieu de son don ineffable ! » dit Paul, dans 2 Corinthiens 9:15. Car un si beau trésor ne peut venir que de la bonté du Dieu Tout-Puissant qui nous a créés afin de nous voir dans Son Royaume pour l’éternité. Nous avons beau naître dans une famille prospère, il n’est pas possible d’hériter d’un don par pure généalogie. Tout don vient de Dieu et Dieu ne fait pas acception de personne. Laissez-moi vous citer un exemple pour mieux établir mon point.

Lors d’une vente de « garage », un homme avait trouvé un beau vieux violon parmi les vieilleries étalées sur les tables. Il l’a acheté immédiatement, croyant qu’avec un peu de raccommodage, il pourrait apprendre à jouer de cet instrument qu’il avait toujours voulu maîtriser. Il apporta le violon chez un monsieur qui l’a assuré pouvoir le restaurer. L’expert a fait un travail incroyable de récupération et notre monsieur était enfin prêt à produire une musique au-delà de toutes ses espérances. Cependant, à sa grande surprise, il a découvert qu’il lui manquait un élément de grande importance. Il n’avait pas le don de vraiment comprendre la musique. À bien y penser, beaucoup de gens découvrent ce même phénomène en cheminant dans leur carrière de vie. Ils travaillent jour après jour à accomplir leur besogne machinalement, à moins que leur activité soit inspirée d’un don particulier.

De tous les dons disponibles, aucun n’est plus précieux que le don du Saint-Esprit qui attribue aux humains la force spéciale d’agir différemment de ceux dont la vie n’est motivée uniquement que par leur nature humaine. Car le Saint-Esprit bien utilisé porte des fruits en nous, et : « le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance » (Galates 5:22). Mais plusieurs non chrétiens vous répondront qu’ils possèdent déjà ces attributs. Alors, qu’y a-t-il de si spécial avec cet « Esprit » ? Ce qu’il faut réaliser, c’est que le fruit de l’Esprit n’est pas simplement d’accomplir ces merveilleuses qualités machinalement. Ce n’est pas uniquement une sensation émotionnelle extérieure ; il s’agit plutôt d’une paix intérieure inexplicable qui surpasse toute compréhension humaine.

Paul l’explique ainsi, dans Philippiens 4:7 : « Et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. » C’est la paix qui est le don, et tout le reste découle de ce don sous forme de fruit. Le Jour de la Pentecôte, cinquante jours après la résurrection de Jésus, les apôtres prêchaient à Jérusalem et, les ayant entendus, plusieurs furent touchés de contrition en leur cœur ; et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres : « Hommes frères, que ferons-nous ? » Alors, dans Actes 2:38 : « Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour la rémission de ses péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. » Donc, ce don nous est octroyé par Dieu après le repentir.

Le véritable repentir n’est pas simplement le fait de s’excuser ou avoir de la peine. Cette sorte de peine dans le monde vient du fait de s’être fait prendre, tandis que la véritable repentance implique un changement complet chez l’individu qui décide de se détourner de son comportement antérieur, pour vivre selon les instructions de Dieu. En apprenant à vivre selon la volonté de Dieu par l’étude de Sa Parole, par la prière et la méditation, nous apprenons comment faire les ajustements requis dans nos vies. Nous n’agissons plus machinalement, nous planifions notre comportement selon les instructions bibliques. Nous commençons à produire ce merveilleux fruit du Saint-Esprit dans notre conduite habituelle. Seul Dieu peut créer un arbre, alors seul Dieu peut nous accorder ce don qui nous place à part des autres.

Dans nos études bibliques, nous découvrons également qu’il y a une diversité de dons, mais toujours le même Esprit (1 Corinthiens 12:4). Donc, tous ne reçoivent pas les mêmes dons. « Or, la manifestation de l’Esprit est donnée à chacun pour l’utilité commune. Car la parole de sagesse est donnée à l’un par l’Esprit ; la parole de science est donnée à l’autre par ce même Esprit ; un autre reçoit la foi par ce même Esprit ; un autre reçoit du même Esprit le don de guérir ; un autre, les opérations des miracles ; un autre, la prophétie ; un autre, le discernement des esprits ; un autre, la diversité des langues ; et un autre, le don d’interpréter les langues. Mais un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il lui plaît » (1 Corinthiens 12:7-11). Avec Dieu, tout est planifié et bien organisé.

La capacité de répondre aux besoins des autres avec amour et douceur est également un don. Quand tous ces dons sont exprimés avec patience et humilité, pour l’utilité commune, vous disposez d’une Église extrêmement bien organisée, remplie de trésors pour Dieu. L’important, pour chacun des convertis, est de réagir positivement lorsque la situation se présente de mettre son don en évidence. C’est ainsi que chaque converti devient un beau trésor pour Dieu dans son propre cheminement vers le Royaume. En mettant Dieu au premier rang dans toutes nos activités, nous nous dirigeons aussi vers l’ultime destin que Dieu a déjà préparé pour nous dans Sa Famille divine dans l’immortalité durant l’éternité.

Si vous vous souvenez, la sagesse fut la première chose que Dieu a créée avant tout. En parlant de la sagesse, dans Proverbes 3:18, nous lisons : « Elle est l’arbre de vie pour ceux qui l’embrassent, et tous ceux qui la conservent sont rendus bienheureux. » L’arbre de vie, dans le Jardin d’Éden, était un arbre littéral dont le fruit merveilleux contenait la capacité d’éliminer le processus de vieillissement indéfiniment chez les hommes et les femmes. Malgré cela, nous savons que nos premiers parents ont péché en choisissant l’arbre de la connaissance du bien et du mal proposé par Satan. Cependant, même sous la malédiction divine, nous découvrons, dans Genèse 3:22-24, que l’Éternel Dieu avait dit : « Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Et maintenant prenons garde qu’il n’avance sa main, et ne prenne aussi de l’arbre de vie, et qu’il n’en mange, et ne vive à toujours. Et l’Éternel Dieu le fit sortir du jardin d’Éden, pour cultiver la terre d’où il avait été pris. Il chassa donc l’homme ; et il plaça à l’orient du jardin d’Éden les chérubins et la lame d’épée flamboyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie. »

Il était impensable pour Dieu de garder Adam et Ève en vie éternellement dans le péché, suite à leur désobéissance consistant à avoir choisi Satan pour se faire instruire. Donc, Dieu chassa l’homme du jardin et plaça des chérubins pour garder le chemin de l’arbre de vie. Mais Dieu n’avait pas créé l’arbre de vie pour qu’il demeure éternellement hors de la portée des humains pour lesquels il avait été originalement créé.

Ainsi, nous revoyons cet arbre formidable dans Apocalypse 22:1-4, où Jean, dans sa vision, dit : « Après cela, l’ange me fit voir un fleuve d’eau vive, clair comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’Agneau. Et au milieu de la place de la ville, et sur les deux bords du fleuve, était un arbre de vie, portant douze fruits, rendant son fruit chaque mois : et les feuilles de l’arbre étaient pour la guérison des Gentils. Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront Sa face, et Son nom sera sur leurs fronts. »

Notez bien comment ce passage biblique est remarquablement formulé, en parlant de la Nouvelle Jérusalem maintenant sur la terre. Remarquez surtout qu’il y a un seul trône, et Dieu et l’Agneau assis dessus. Ses serviteurs verront Sa face et Son nom sera sur leurs fronts. Pas deux faces et deux noms, mais Dieu et l’Agneau, combinés en une seule personne. Revenons cependant à l’arbre de vie avec sa qualité de guérison. L’auteur du livre des Proverbes a utilisé l’arbre de vie et ses qualités comme un symbole de quatre attributs d’une vie spirituelle centrée sur Dieu, capable de bénir abondamment tous ceux qui pouvaient y toucher. Mais comment y parvenir ?

En passant absolument par le Prince de notre salut, Jésus, parce que : « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). D’abord, la véritable sagesse est comme un arbre de vie, fournissant le vrai bonheur à tous ceux qui participent aux fruits qu’elle procure. Cependant : « si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reproche, et elle lui sera donnée, » nous dit Jacques 1:5. Ensuite, Proverbes 11:30 nous révèle que : « Le fruit du juste est un arbre de vie, et le sage gagne les cœurs, » en exhibant une véritable justice dans sa vie personnelle, tout comme la véritable sagesse produit une plénitude de fruits spirituels chez ceux qui la possèdent.

Le troisième attribut nous est révélé dans Proverbes 13:12, où nous lisons : « L’espérance différée fait languir le cœur ; mais le souhait accompli est comme l’arbre de vie, » et celui qui respecte le commandement en aura la récompense. Il n’y a rien qui réjouisse plus l’esprit du converti qu’un souhait qui devient soudainement réalité après une longue attente dans l’espérance. Finalement, Proverbes 15:4 nous dévoile ceci : « Une langue qui corrige est comme l’arbre de vie ; mais une langue perverse est comme un vent qui brise tout. » Le véritable converti peut devenir un arbre de vie pour Dieu, en utilisant la parole que Dieu lui accorde sans se plaindre ni critiquer, mais plutôt pour aider, encourager, instruire et soulager les autres.

Que le Dieu Tout-Puissant et Créateur nous inspire à devenir un arbre de vie en grandissant dans Sa sagesse, en démontrant cette sagesse en vivant une vie juste et en maintenant toujours une attitude de confiance, et en évoquant des mots pour édifier seulement. Comme disait si bien Paul, dans Éphésiens 4:29-30 : « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune mauvaise parole ; mais que vos paroles soient propres à édifier utilement, et qu’elles fassent du bien à ceux qui les entendent. Et ne contristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. »