D.482 – Jésus cherche les vrais adorateurs

Par Joseph Sakala

Jésus parlait avec une femme païenne près d’un puits. « La femme lui dit : Seigneur, je vois que tu es un prophète. Nos pères ont adoré sur cette montagne, et vous, vous dites que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem » (Jean 4:19-20). Cependant : « Jésus lui dit : Femme, crois-moi ; le temps vient que vous n’adorerez plus le Père ni sur cette montagne, ni à Jérusalem. Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; pour nous, nous adorons ce que nous connaissons ; car le salut vient des Juifs. Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, que les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité, car le Père demande de tels adorateurs. Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité » (Jean 4:21-24).

Voilà la révélation étonnante dévoilant que le Dieu omnipotent de la Création est en train de chercher, parmi les humains qu’Il a créés, des adorateurs qui soient prêts à venir L’aimer et L’adorer en esprit ! Mais pourquoi Dieu devrait-Il rechercher quelque chose ? Pourtant, Jésus nous déclare que Son Père les recherchent et que cela donne satisfaction au cœur infini de Dieu lorsque nous réagissons volontairement envers Lui avec amour, gratitude et adoration. Nous en voyons une manifestation dans l’expérience des dix lépreux. Les dix avaient été lavés de leur lèpre. « Et l’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint glorifiant Dieu à haute voix. Et il se jeta aux pieds de Jésus, le visage contre terre, lui rendant grâces. Or, il était Samaritain. Jésus, prenant la parole, dit : Tous les dix n’ont-ils pas été guéris ? Où sont donc les neuf autres ? Il ne s’est trouvé que cet étranger qui soit revenu donner gloire à Dieu. Alors il lui dit : Lève-toi, va, ta foi t’a guéri » (Luc 17:15-19).

Le Seigneur prend en effet note de ceux qui apprécient vraiment Ses bontés, mais également des nombreux qui prennent pour acquis Ses bénédictions. « Un pharisien ayant prié Jésus de manger chez lui, il entra dans la maison du pharisien, et se mit à table. Et une femme de la ville, qui était de mauvaise vie, ayant su qu’il était à table dans la maison du pharisien, y apporta un vase d’albâtre, plein de parfum. Et se tenant derrière, aux pieds de Jésus en pleurant, elle se mit à lui arroser les pieds de ses larmes, et elle les essuyait avec les cheveux de sa tête ; elle lui baisait les pieds, et les oignait de parfum. Le pharisien qui l’avait convié, voyant cela, dit en lui-même : Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et qu’elle est de mauvaise vie. Alors Jésus, prenant la parole, lui dit : Simon, j’ai quelque chose à te dire. Et il lui répondit : Maître, dis-le. Un créancier avait deux débiteurs, l’un devait cinq cents deniers, et l’autre cinquante. Et comme ils n’avaient pas de quoi payer, il leur remit à tous deux leur dette. Dis-moi donc, lequel des deux l’aimera le plus ? Simon répondit : J’estime que c’est celui à qui il a le plus remis. Jésus lui dit : Tu as fort bien jugé » (Luc 7:36-43).

Jésus : « Alors, se tournant vers la femme, il dit à Simon : Vois-tu cette femme ? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as point donné d’eau pour me laver les pieds ; mais elle a arrosé mes pieds de larmes, et les a essuyés avec ses cheveux. Tu ne m’as point donné de baiser ; mais elle, depuis que je suis entré, n’a cessé de me baiser les pieds. Tu n’as pas oint ma tête d’huile ; mais elle a oint mes pieds d’une huile odoriférante. C’est pourquoi je te le dis, ses péchés, qui sont en grand nombre, lui ont été pardonnés ; car elle a beaucoup aimé ; mais celui à qui on pardonne peu, aime peu. Puis il dit à la femme : Tes péchés te sont pardonnés. Et ceux qui étaient à table avec lui se mirent à dire en eux-mêmes : Qui est celui-ci, qui même pardonne les péchés ? Mais il dit à la femme : Ta foi t’a sauvée ; va-t’en en paix » (Luc 7:44-50).

Que vous le croyiez ou non, le Seigneur cherche toujours ceux qui sont prêts à adorer Dieu en Esprit et en vérité. Car ce sont eux qui seront les Élus de Son Royaume. Alors : « Ne soyez donc point en souci, disant : Que mangerons-nous ? que boirons-nous ? ou de quoi serons-nous vêtus ? Car ce sont les païens qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses-là. Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6:31-33). Jésus est venu pour sauver les pécheurs et nous avons tous péchés.

« En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ ; mais chacun en son propre rang ; Christ est les prémices, ensuite ceux qui sont de Christ, à son avènement », nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 15:21-23. Des évangélistes modernes ont découvert le moyen d’accommoder les Écritures au concept d’une très vieille terre. Et ils se servent de cette « vérité » pour prêcher un compromis avec la science en supposant que l’histoire ancienne ne tient pas compte des péchés commis par l’homme primitif qui auraient existé il y a 200 000 ans. Cette fausse croyance est très dommageable à la foi chrétienne, car elle enseigne la mort avant le péché de nos premiers parents il y a à peine 6 000 ans. Si la Bible nous explique la création de l’homme par le biais d’Adam, alors pourquoi Dieu aurait-Il permis la création d’un homme préhistorique et oublié de le mentionner dans Sa Parole écrite ? Dieu ne peut mentir ; Il ne nous affirme que la vérité dans Sa Parole.

« C’est pourquoi, Dieu voulant montrer encore mieux aux héritiers de la promesse l’immutabilité de sa résolution, intervint par le serment ; afin que par ces deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous ayons une ferme consolation, nous qui cherchons un refuge dans la ferme possession de l’espérance qui nous est proposée, espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec », nous confirme Paul, dans Hébreux 6:17-20.

Les hommes préhistoriques sont un mensonge inspiré par nul autre que Satan. Dans Jean 8:44, Jésus a dit : « Le père dont vous êtes issus, c’est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge. » Dans Romains 1:25, Paul aussi déclare que les hommes de science, inspirés par Satan : « ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. »

La Bible nous enseigne clairement que : « le salaire du péché, c’est la mort. » Adam et Ève ont volontairement péché parce qu’ils ont désobéi à un ordre direct de leur Créateur. Dans Genèse 2:15-17, nous lisons clairement : « L’Éternel Dieu prit donc l’homme et le plaça dans le jardin d’Éden, pour le cultiver et pour le garder. Et l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras. » La mort est donc le résultat direct de ne pas croire en Dieu, mais de croire au menteur, Satan. Dans toute la création, la première mort a eu lieu lorsque Dieu fut obligé de tuer des animaux pour faire des vêtements à Adam et Ève. « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; de même la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché » (Romains 5:12).

Depuis ce temps : « nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps », nous confirme Paul, dans Romains 8:22-23. Donc, pour ceux qui font partie de l’adoption dans la Famille de Dieu, il existe, par Christ, une rédemption de notre corps par Sa résurrection. « Mais maintenant, Christ est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts. En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ ; mais chacun en son propre rang ; Christ est les prémices, ensuite ceux qui sont de Christ, à son avènement » (1 Corinthiens 15:20-23).

Mais voici le problème : si vous croyez au mensonge que prêchent les ministres de Satan : si la mort existait avant Adam (car tous les hommes préhistoriques seraient morts), alors la mort ne serait pas la pénalité pour le péché d’Adam ! Comment donc la mort de Christ aurait-elle payé la rançon de nos péchés, à nous qui sommes les descendants d’Adam et Ève, et non des hommes préhistoriques ? Si la mort et la résurrection de Jésus ne sont pas liées directement au péché d’Adam et Ève, notre foi chrétienne est alors vaine. Gardez la vérité de la Bible, et seulement de la Bible, et fuyez les faux prophètes de ces derniers jours, car ils ne servent certainement pas notre Sauveur et Rédempteur Jésus.

Voici le Christ que nous servons et à qui nous déclarons : « Ton trône, ô Dieu, demeure à toujours et à perpétuité ; le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité. Tu aimes la justice et tu hais la méchanceté ; c’est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t’a oint d’une huile de joie ; il t’a mis au-dessus de tes semblables. La myrrhe, l’aloès et la casse parfument tous tes vêtements ; dans les palais d’ivoire, le jeu des instruments te réjouit » (Psaume 45:7-9). Et c’est à ce Seigneur que nous chantons : « un cantique nouveau, disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:9-10). Ce Psaume 45 se réfère à l’évidence à Christ, ce qui est aussi évident dans Hébreux 1:8-9, où nous pouvons lire : « Mais quant au Fils : O Dieu ! ton trône demeure aux siècles des siècles, et le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité : Tu as aimé la justice, et tu as haï l’iniquité, c’est pourquoi, ô Dieu ! ton Dieu t’a oint d’une huile de joie au-dessus de tes semblables. »

Que le Roi éternel ait quitté le ciel pour venir sur la terre n’est cependant pas allégorique, mais absolument véridique ; toutefois, Ses vêtements ne furent pas parfumés dans les palais d’ivoire, mais : « ceci vous servira de signe : Vous trouverez le petit enfant emmailloté et couché dans une crèche » (Luc 2:12). Plus tard, comme Jésus marchait sur les chemins poussiéreux de la Judée, nous connaissons très peu de choses de ce qu’Il portait, mais nous savons que, lors d’une certaine occasion, Jésus : « Se leva du souper, ôta son manteau ; et ayant pris un linge, il s’en ceignit. Ensuite, il mit de l’eau dans un bassin, et se mit à laver les pieds de Ses disciples, et à les essuyer avec le linge dont il était ceint » (Jean 13:4-5). Un étrange manteau et un étrange agissement pour le Roi de gloire.

Mais plus étrange encore de la part des hommes que Jésus avait créés : « après que les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits, et ils en firent quatre parts, une part pour chaque soldat ; ils prirent aussi la robe ; mais la robe était sans couture, d’un seul tissu, depuis le haut. Ils dirent donc entre eux : Ne la partageons pas, mais tirons au sort à qui l’aura ; afin que fût accomplie cette parole de l’Écriture : Ils se sont partagés mes vêtements, et ils ont tiré au sort ma robe. Ainsi firent les soldats » (Jean 19:23-24). Ils l’ont laissé nu pour mourir d’une mort atroce, crucifié sur une croix. Et finalement : « Nicodème, qui au commencement était allé de nuit vers Jésus, vint aussi, apportant environ cent livres d’un mélange de myrrhe et d’aloès. Ils prirent donc le corps de Jésus, et l’enveloppèrent de bandes, avec les aromates, comme les Juifs ont coutume d’ensevelir » (Jean 19:39-40).

Néanmoins, maintenant en pleine gloire, Il porte encore Ses vêtements de Roi : « vêtu d’une longue robe, et ceint sur la poitrine d’une ceinture d’or » (Apocalypse 1:13). Un jour, tous Ses élus Le verront dans toute Sa beauté, le Roi et Sa loi dans laquelle nous nous réjouissons. Merci, Seigneur, pour ce merveilleux cadeau et : « grâces soient rendues à Dieu de Son don ineffable ! » (2 Corinthiens 9:15). Nous qui connaissons et qui suivons le Seigneur depuis nombre d’années avons reçu plusieurs bénédictions pour lesquelles nous Le remercions. « Béni soit le Seigneur chaque jour ! Quand on nous accable, Dieu est notre délivrance. (Sélah.) » (Psaume 68:20).

Mais il y a une bénédiction qui est si grande qu’elle ne peut même pas être mise en paroles. Elle est si merveilleuse que, lorsque nous tentons de la comprendre, son sens devient tellement imposant que notre gratitude et notre joie sont indescriptibles. Ce don, bien sûr, est le don que Jésus vous a accordé en tant que votre Rédempteur et Sauveur : « Afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ, que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes » (1 Pierre 1:7-9).

Il est très important de savoir que le mot grec traduit « ineffable » est utilisé seulement deux fois dans le Nouveau Testament. Le don inexprimable de Dieu produit en nous une joie indescriptible. Car nous, qui ne méritions rien qu’une séparation éternelle de Dieu, recevons à la place une vie éternelle avec Dieu, et tout cela à cause de Son cadeau vraiment inexprimable. Il  nous est incompréhensible de croire que le Créateur tout puissant, le Fils de Dieu, S’humilierait au point de devenir Sa propre créature, un homme, pour ensuite souffrir une agonie inimaginable sur la croix et une séparation de Son Père, afin de nous délivrer de la pénalité du péché que nous méritions d’abondance ! Cet acte nous parle d’un amour et d’une grâce telle que tout ce que nous pouvons faire, c’est de Lui murmurer doucement : « Alors notre bouche fut pleine de cris de joie, et notre langue de chants de triomphe. Alors on disait parmi les nations : L’Éternel a fait de grandes choses à ceux-ci. L’Éternel nous a fait de grandes choses ; nous en avons été joyeux » (Psaume 126:2-3).

« En effet, l’Écriture dit : Quiconque croit en lui, ne sera point confus. Car il n’y a point de distinction entre le Juif et le Grec, parce que tous ont un même Seigneur, qui est riche pour tous ceux qui l’invoquent. Car quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé », nous confirme Paul, dans Romains 10:11-13. Mais où au juste l’Écriture nous dit-t-elle cela ? Paul nous cite les Écritures d’Esaïe 28:16 où le prophète déclare : « C’est pourquoi, ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Voici, j’ai posé en Sion une pierre, une pierre angulaire, éprouvée et précieuse, solidement posée ; celui qui s’y appuiera ne s’enfuira point. » Mais pourquoi Paul a-t-il changé « ne s’enfuira point », en hébreu, pour « ne sera point confus » ? Il a fait la même chose dans Romains 9:33 où il déclare : « Selon qu’il est écrit : Voici, je mets en Sion une pierre d’achoppement et une pierre de scandale ; et : Quiconque croit en lui, ne sera point confus. »

Ce verset rend la question encore plus explicite, car ici Paul combine la citation avec Esaïe 8:14 où le prophète dit : « Il sera un sanctuaire, mais aussi une pierre d’achoppement et une pierre de chute pour les deux maisons d’Israël ; un piège et un filet pour les habitants de Jérusalem. » Notez également 1 Pierre 2:6-8 où l’apôtre déclare : « C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus. Vous en recevrez donc de l’honneur, vous qui croyez ; mais pour les incrédules, la pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue une pierre angulaire, et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale ; en désobéissant à la parole, ils se heurtent contre elle, et c’est à cela qu’ils ont été destinés. »

Encore plus important, cependant, c’est le fait que ces passages nous illustrent la vérité que le Saint-Esprit, le véritable auteur de la Bible, a parfaitement le droit d’éclairer Ses écrits comme bon Lui semble. Et le Saint-Esprit a traduit « ne s’enfuira point » accompagné de « ne sera point confus ». Cela veut dire que, lorsque nous croyons en Jésus, nous n’aurons jamais besoin de nous enfuir de Ses ennemis, car nous ne pourrons jamais être ébranlés si nous sommes ancrés sur notre fondation certaine. Comme le Seigneur nous le déclare si bien : « Des rois seront tes nourriciers, et leurs princesses tes nourrices ; ils se prosterneront devant toi, la face contre terre, et lécheront la poussière de tes pieds ; et tu sauras que je suis l’Éternel, et que ceux qui s’attendent à moi ne sont point confus » (Esaïe 49:23).

N’oublions jamais que Jésus-Christ est le Créateur. « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses », comme nous l’assure l’apôtre Paul, dans  Colossiens 1:16-18. L’Ancien Testament emploit plusieurs noms pour Celui qui a tout créé. Par exemple, dans Esaïe 45:18, nous lisons : « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte, mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! »

Mais le Nouveau Testament ne laisse aucun doute quant à l’identité du véritable Créateur. « Rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par Son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures » (Colossiens 1:12-15). Pareillement, dans Jean 1:3-4, l’apôtre nous identifie Christ comme Créateur : « Toutes choses ont été faites par elle [la Parole, Christ], et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. »

Dans Jean 1:9-14, nous apprenons que : « La véritable lumière qui éclaire tout homme était venue dans le monde. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui le monde ne l’a pas connu. Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. »

Et finalement, dans Hébreux 1:1-4, nous lisons : « Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par Son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur. »

Jésus est le Créateur et lorsqu’Il S’est dépouillé de Sa puissance pour devenir un homme, Il a pu discrètement trouver une application à Sa créativité. Plusieurs fois, Ses miracles impliquèrent une création à partir de très peu. Allons voir quelques-uns de Ses miracles. Dans Jean 6:9-13, Jésus prêchait depuis assez longtemps et le peuple avait faim. Ses disciples lui dirent : « Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons ; mais qu’est-ce que cela pour tant de gens ? Cependant Jésus dit : Faites asseoir ces gens. Or il y avait beaucoup d’herbe dans ce lieu. Les hommes donc s’assirent, au nombre d’environ cinq mille. Et Jésus prit les pains, et ayant rendu grâces, il les distribua aux disciples, et les disciples à ceux qui étaient assis ; et de même pour les poissons, autant qu’ils en voulurent. Après qu’ils furent rassasiés, il dit à ses disciples : Ramassez les morceaux qui sont restés, afin que rien ne se perde. Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers des morceaux des cinq pains d’orge, qui étaient restés de trop à ceux qui en avaient mangé. »

Jésus fut invité à des noces à Cana. Cependant, les convives ont manqué de vin et les serviteurs sont venus vers Jésus. Dans Jean 2:7-11 : « Jésus leur dit : Remplissez d’eau ces vaisseaux ; et ils les remplirent jusqu’au haut. Et il leur dit : Puisez-en maintenant, et portez-en au chef du festin. Et ils le firent. Quand le chef du festin eut goûté l’eau changée en vin (or, il ne savait pas d’où venait ce vin, mais les serviteurs qui avaient puisé l’eau le savaient), il appela l’époux, et lui dit : Tout homme sert d’abord le bon vin, et ensuite le moins bon, après qu’on a beaucoup bu ; mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent. Jésus fit ce premier miracle à Cana de Galilée, et il manifesta sa gloire ; et ses disciples crurent en lui. »

Et comment pourrions-nous oublier la résurrection de Lazare ? Lazare était mort depuis quatre jours déjà et Marthe, sœur du mort, dit à Jésus : « Seigneur, il sent déjà mauvais. » Dans Jean 11:40-44 : « Jésus lui répondit : Ne t’ai-je pas dit, que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? Ils ôtèrent donc la pierre du lieu où le mort était couché. Et Jésus, élevant les yeux au ciel, dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Je savais que tu m’exauces toujours, mais je l’ai dit à cause de ce peuple, qui est autour de moi, afin qu’il croie que tu m’as envoyé. Quand il eut dit cela, il cria à haute voix : Lazare, viens dehors ! Et le mort sortit, les mains et les pieds liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et le laissez aller. »

Mais l’acte de création le plus merveilleux effectué par Jésus est celui qu’Il accomplit chaque jour avec des pécheurs repentants. Voilà pourquoi, dans 2 Corinthiens 5:17-21, nous découvrons que : « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec Lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui. »

Ce Dieu incarné a également passé par une humble naissance. Marie, Sa mère, était fiancée à Joseph, mais elle était toujours vierge lorsqu’elle apprit qu’elle était enceinte. « Alors Joseph, son époux, étant un homme de bien, et ne voulant pas la diffamer, voulut la renvoyer secrètement. Mais comme il y pensait, voici, un ange du Seigneur lui apparut en songe, et lui dit : Joseph, fils de David, ne crains point de prendre Marie pour ta femme ; car ce qui a été conçu en elle est du Saint-Esprit ; et elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de JÉSUS (Sauveur) ; car c’est lui qui sauvera son peuple de leurs péchés. Or, tout cela arriva, afin que s’accomplît ce que le Seigneur avait dit en ces termes par le prophète : Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS. Quand Joseph fut réveillé de son sommeil, il fit comme l’ange du Seigneur lui avait commandé, et il prit sa femme. Mais il ne la connut point jusqu’à ce qu’elle eût enfanté son fils premier-né, et il lui donna le nom de JÉSUS » (Matthieu 1:19-25).

Saviez-vous qu’il y a au moins 144 références au nom de Jésus dans le Nouveau Testament ? Le mot grec noma paraît seulement 95 fois quand il est question de tous les autres noms. Ce fait lui-même nous confirme ce qui est écrit dans Philippiens 2:9-11, lorsque Paul nous déclare : « C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. »

Dans les temps bibliques, le nom d’une personne exprimait le caractère ou les attributs désirés pour un enfant par ses parents. La raison du nom de Jésus, c’est qu’il veut dire « Sauveur », tel qu’annoncé à Joseph par l’ange, qui lui dit : « tu lui donneras le nom de JÉSUS (Sauveur) ; car c’est Lui qui sauvera son peuple de leurs péchés » (Matthieu 1:21). Il n’y a qu’un seul Sauveur, Jésus, car :  « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés », nous confirme Pierre, dans Actes 4:12. Et Son nom sauve vraiment, car : « à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en Son nom » (Jean 1:12).

Ceux qui reçoivent Christ sont dorénavant associés à Son nom, Sa Personne, et Son travail. Ils sont ensuite amenés à changer leur comportement pour honorer Son nom. « Toutefois, le solide fondement de Dieu demeure, ayant ce sceau : Le Seigneur connaît ceux qui sont à lui ; et : Quiconque invoque le nom de Christ, qu’il se détourne de l’iniquité » (2 Timothée 2:19). Jésus nous a donné de multiples promesses de prières exaucées si nous prions en Son nom. Car, dans Jean 15:16-17, Jésus nous déclare : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres. »

La Bible met énormément d’emphase sur notre éternelle identification avec Son Nom. Car les élus : « verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts » (Apocalypse 22:4). Alors, nous serons unis avec Lui dans les siècles à venir. Et c’est la grâce que je vous souhaite, à vous tous qui prêchez Son Nom.