D.383 – Le message de l’Ancien Testament

parchemin

Par Joseph Sakala

Dans Esaïe 45:22-25, Dieu déclare : « Regardez vers moi et soyez sauvés, vous tous les bouts de la terre ! Car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre. J’ai juré par moi-même, et de ma bouche est sortie la vérité, une parole qui ne sera point révoquée : C’est que tout genou fléchira devant moi, et toute langue jurera par moi ; c’est qu’on dira de moi : La justice et la force sont à l’Éternel seul ! A lui viendront, confondus, tous ceux qui s’irritaient contre lui. Toute la postérité d’Israël sera justifiée par l’Éternel, et elle se glorifiera en lui. » Depuis que le péché est entré dans le monde, le message de Dieu aux peuples de tous les âges a toujours été le même. Au moment de la malédiction qui a suivi la désobéissance de nos premiers parents, Dieu a déjà prophétisé qu’Il enverrait un Rédempteur qui enlèverait les effets du péché.

Dans Genèse 3:15, Dieu déclare : « Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon. » Le Rédempteur Lui-même allait venir pour souffrir une mort atroce afin de payer la rançon du péché. « Car l’âme de la chair est dans le sang ; je vous l’ai donné sur l’autel, pour faire l’expiation pour vos âmes ; car c’est pour l’âme que le sang fait l’expiation. » Dieu nous a continuellement répété Sa haine contre le péché et la méchanceté. « Car tu n’es pas un Dieu qui prenne plaisir à l’iniquité ; le méchant n’habitera point avec toi. Les hommes superbes ne subsisteront pas devant tes yeux ; tu hais tous les ouvriers d’iniquité. Tu feras périr ceux qui profèrent le mensonge ; l’Éternel a en abomination l’homme de sang et de fraude. » (Psaume 5:5-7).

Dans Proverbes 6:16-19, Salomon déclare : « Il y a six choses que hait l’Éternel, même sept qui lui sont en abomination : Les yeux hautains, la langue fausse, les mains qui répandent le sang innocent, le cœur qui forme de mauvais desseins, les pieds qui se hâtent pour courir au mal, le faux témoin qui prononce des mensonges, et celui qui sème des querelles entre les frères. » Mais Dieu reconnaît que l’humanité est incapable de se mesurer à Son standard de perfection, qui est l’observance de la Loi Royale établie par Christ Lui-même.

Abel, Énoch, Noé, Abraham, Isaac ou Jacob ont-ils été jugés selon les Dix Commandements ? Évidemment non, puisque les Dix Commandements ne sont venus que 430 ans après Abraham. Le standard de perfection de Dieu est bien plus élevé que les Dix Commandements donnés à Moïse et que Paul appelait de pauvres rudiments. Bien sûr, ils demeurent encore trop élevés pour les habitants de la terre, mais ils ne sont pas le « standard de perfection » que Christ a établi dans Sa Loi Royale du Nouveau Testament.

Les humains ne peuvent absolument pas observer la Loi Royale par eux-mêmes, alors Dieu a répété Son invitation à sauver l’humanité de ses péchés en acceptant le don gratuit du pardon, par la mort de Son Fils bien-aimé sur la croix. Ce grand Plan de Dieu maintient Son centre d’intérêt sur la promesse d’un Rédempteur qui viendrait payer la rançon de tous les péchés de l’humanité.

Dans Esaïe 7:14, nous lisons : « C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici, la vierge sera enceinte ; elle enfantera un fils, et lui donnera le nom d’Emmanuel (Dieu avec nous). » Toutefois, il a porté nos maladies et Il S’est chargé de nos douleurs ; et nous, nous pensions qu’Il était frappé de Dieu, battu et affligé. Mais Il était meurtri pour nos péchés et frappé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur Lui et, par Sa meurtrissure, nous avons la guérison. Nous étions tous errants comme des brebis, nous suivions chacun son propre chemin et l’Éternel a fait venir sur Lui l’iniquité de nous tous. Il est maltraité, Il est affligé ; et Il n’ouvre point la bouche ; comme un agneau mené à la boucherie, comme une brebis muette devant celui qui la tond, Il n’ouvre point la bouche (Esaïe 53:4-7).

Dans 1 Pierre 2:20-25, l’apôtre nous dit : « Quelle gloire, en effet, vous reviendrait-il, si vous supportez patiemment d’être battus pour avoir mal fait ? Mais si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir. Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes. »

Dans les églises, ceux qui aiment la belle musique sont attachés aux belles paroles déclarant ce que Jésus a fait pour chacun de nous. Cela se pourrait-il que j’aie aussi un intérêt dans le sang de Mon Sauveur ? Il est mort pour moi, celui qui ai causé Sa douleur. Christ m’a pourtant aimé. Comment est-ce possible que mon Dieu soit mort pour moi ? Même les saints de l’Ancien Testament se sont toujours posé la question à savoir pourquoi Dieu nous aime autant. « Qu’est-ce que l’homme pour que tu en fasses un si grand cas, pour que tu prennes garde à lui ? Pour que tu l’inspectes tous les matins, pour que tu le scrutes à chaque instant ? Quand finiras-tu de me regarder ? Ne me lâcheras-tu pas, pour que j’avale ma salive ? Si j’ai péché, que t’ai-je fait, à toi, ô surveillant des hommes ! Pourquoi m’as-tu mis en butte à tes coups, et suis-je à charge à moi-même ? » se demandait Job (Job 7:17-20).

Le Nouveau Testament contient également des expressions comme : « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:1-2). Et, dans Romains 5:8-11, nous voyons : « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie [Sa résurrection] ? Non seulement cela ; mais nous nous glorifions même en Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, par lequel nous avons maintenant obtenu la réconciliation, »

La question demeure que nous étions des pécheurs désespérés, méritant Sa colère : « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés ; ) et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:4-7).

Or, nous savons que Christ est immortel ; pourtant : « je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures » (1 Corinthiens 15:3-4). Si cela nous surprend, oui, ça le devrait ! Nous pourrions nous consoler, car : « C’est de ce salut que se sont informés et enquis les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui est en vous ; recherchant, pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies. Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards » (1 Pierre 1:10-12).

Imaginez un instant le Créateur, l’Auteur de la vie, Qui est mort pour offrir la vie à Sa création, car tous ont péché et le salaire du péché, c’est la mort. Il est mort afin que nous, qui le méritons, ne soyons pas obligés de mourir. Ce grand plan demeure au-delà de notre compréhension, comme il l’était aussi pour les prophètes et les anges. Le motif derrière Son Plan était Sa grande miséricorde et : « Non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon Sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance. Cette parole est certaine, et je veux que tu établisses fortement ces choses, afin que ceux qui ont cru en Dieu s’appliquent à pratiquer les bonnes œuvres ; voilà les choses qui sont bonnes et utiles aux hommes » (Tite 3:5-8).

« Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la rébellion, pour faire miséricorde à tous. O profondeur de la richesse, et de la sagesse, et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont impénétrables, et que ses voies sont incompréhensibles ! Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou, qui a été son conseiller ? Ou, qui lui a donné le premier, et en sera payé de retour ? Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui : A lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen ! » nous dit Paul, dans Romains 11:32-36. C’est Lui qui a la clé de la résurrection des morts et nous déclare comment elle viendra.

Dans 1 Corinthiens 15:42-46, Dieu nous explique comment ce sera : « Telle est aussi la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible, il ressuscite incorruptible ; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force ; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel ; il y a un corps animal, et il y a un corps spirituel, suivant qu’il est écrit : Le premier homme, Adam, a été fait une âme vivante ; mais le dernier Adam est un Esprit vivifiant ; or, ce n’est pas ce qui est spirituel, mais ce qui est animal, qui est le premier ; ce qui est spirituel vient après. » Quand l’esprit du croyant quitte le corps pour retourner au Seigneur, il est curieux que dans le Nouveau Testament les Écritures ne parlent plus du corps comme étant mort, mais plutôt qu’il dort. Par exemple, dans Jean 11:11, Jésus S’exprima ainsi en parlant de Lazare : « Lazare notre ami dort ; mais je vais l’éveiller. » Pour Jésus, Lazare dormait seulement.

Lorsque le corps du croyant est mis en terre, Paul parle de cet acte, non comme d’un enterrement, mais plutôt comme de la mise en terre d’une graine : « Mais quelqu’un dira : Comment les morts ressuscitent-ils ? Avec quel corps viennent-ils ? Insensé, ce que tu sèmes ne prend point vie, s’il ne meurt auparavant. Et quant à ce que tu sèmes, tu ne sèmes pas le même corps qui doit naître, mais le grain nu, comme il se rencontre, de blé, ou de quelque autre semence. Mais Dieu lui donne un corps comme il veut, et à chaque semence le corps qui lui est propre » (1 Corinthiens 15:35-38). Alors : « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:20-21).

Dans l’immortalité, il n’y aura plus de peine : Dieu essuiera toute larme de leurs yeux et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, a dit : « Voici, je fais toutes choses nouvelles. » Puis il dit à Jean : « Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines. » « Telle est aussi la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible, il ressuscite incorruptible ; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force ; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel; il y a un corps animal, et il y a un corps spirituel » (1 Corinthiens 15:42-44). Imaginez, naître de nouveau, en parfaite santé, sans aucune infirmité, et vivre éternellement dans la gloire de Dieu !

Mais toute cette gloire se préparait déjà dans le Rocher Spirituel depuis des siècles : « Et qu’ils ont tous bu du même breuvage spirituel ; car ils buvaient de l’eau du rocher spirituel qui les suivait ; et ce rocher était Christ ; mais Dieu ne mit point son affection en la plupart d’entre eux ; car ils tombèrent morts dans le désert. Or, ces choses sont arrivées pour nous servir d’exemple, afin que nous ne désirions point de mauvaises choses, comme ils en désirèrent » (1 Corinthiens 10:4-6). Un des plus grands miracles de la Bible arriva lorsque Moïse frappa le rocher en Horeb. Dieu lui dit : « Voici, je me tiendrai devant toi, là, sur le rocher, en Horeb, et tu frapperas le rocher ; et il en sortira de l’eau, et le peuple boira. Moïse fit donc ainsi aux yeux des anciens d’Israël » (Exode 17:6).

Dans la description de ce grand événement, le psalmiste chanta : « Il fendit les rochers au désert, et les abreuva comme à flots abondants. De la pierre il fit sortir des ruisseaux ; il fit descendre les eaux comme des rivières. Mais ils continuèrent à pécher contre Lui, se rebellant contre le Très-Haut dans le désert » (Psaume 78:15-17). Ce que ce peuple ne réalisait pas, c’est que ce Rocher qui Se déplaçait pour eux était nul autre que Christ. Le mot grec pour « rocher » est petra, le même mot utilisé par Christ dans Matthieu 16:18, lorsqu’Il déclara : « Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre [petra] je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle. »

Christ est la fondation sur laquelle l’Église est bâtie : « Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ » (1 Corinthiens 3:11). Jésus S’est présenté à la femme samaritaine comme l’eau vive. La femme lui répondit : « Comment, toi qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine ? (Car les Juifs n’ont point de communication avec les Samaritains.) Jésus répondit et lui dit : Si tu connaissais le don de Dieu, et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire, tu lui demanderais toi-même, et il te donnerait de l’eau vive. La femme lui dit : Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; d’où aurais-tu donc cette eau vive ? Es-tu plus grand que Jacob notre père, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ? Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura plus jamais soif, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle » (Jean 4:9-14).

Le rocher duquel les eaux vives sont sorties dans le désert n’a pas littéralement suivi le peuple, mais le rocher spirituel oui, car Christ était avec eux durant toutes les années qu’ils ont circulé dans le désert. L’eau littérale les suivait également, les gardant en vie durant quarante ans. Lorsque Moïse frappa le rocher : « Dieu fendit les rochers au désert, et les abreuva comme à flots abondants. De la pierre il fit sortir des ruisseaux ; il fit descendre les eaux comme des rivières » (Psaume 78:15-16). Ces ruisseaux les suivirent continuellement, abreuvant ainsi Israël pendant leur pèlerinage de quarante ans au désert. Christ est encore aujourd’hui ce Rocher Spirituel, nous donnant l’eau vive de la vie éternelle. Dans Psaume 18:3-4, nous lisons : « Éternel, mon rocher, ma forteresse et mon libérateur ! Mon Dieu, mon rocher où je me réfugie ! Mon bouclier, la force qui me délivre, ma haute retraite ! Je m’écrie : Loué soit l’Éternel ! et je suis délivré de mes ennemis. »

Quel beau témoignage de David à son Dieu ! Dans ce seul verset nous découvrons sept louanges au Seigneur pour Son admirable salut. À chaque louange, on peut attribuer la grande confiance que nous Lui témoignons :

  1. Mon Rocher. Le mot utilisé ici ne veut pas identifier une pierre, ou même un rocher, mais un puissant monolithe, amovible et versatile.
  2. Ma Forteresse. Le mot employé ici est essentiellement le même que Massada, un énorme pinacle où les Juifs résistèrent aux armées romaines après la destruction de Jérusalem.
  3. Mon Libérateur. Notre Dieu peut nous délivrer même d’une fournaise ardente, d’un repaire de lions et des armées des Saüls de toute espèce.
  4. Ma Force. C’est un autre mot traduit « rocher » et utilisé pour démontrer une très grande puissance.
  5. Mon Bouclier. Comme dans : « Prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin » (Éphésiens 6:16).
  6. Mon Salut. Ma délivrance dans l’Ancien Testament, utilisé également dans le Nouveau Testament, dans Luc 1:69-70 : « Et de ce qu’il nous a suscité un puissant Sauveur, dans la maison de David son serviteur ; comme il en avait parlé par la bouche de ses saints prophètes, depuis longtemps. »
  7. Ma Haute Retraite. On ne parle pas d’une haute tour fabriquée de mains d’hommes, mais plutôt d’une haute puissance, établie par Dieu, pour surveiller et pour défendre Son peuple.

Les grandes promesses de salut et de sécurité en Christ sont partout. Les paroles qui ont amené autant d’espoir à David sont toujours celles qui nous amènent Son réconfort aujourd’hui. « Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables » (1 Pierre 5:10). Ce qui est extraordinaire avec Christ, c’est qu’il n’est jamais trop tard pour se convertir à Lui. Dans Luc 23:39-43 : « L’un des malfaiteurs qui étaient pendus l’outrageait aussi, en disant : Si tu es le Christ, sauve-toi toi-même, et nous aussi. Mais l’autre, le reprenant, lui dit : Ne crains-tu donc point Dieu, car tu es condamné au même supplice ? Et pour nous, c’est avec justice, car nous souffrons ce que nos œuvres méritent ; mais celui-ci n’a fait aucun mal. Et il disait à Jésus : Seigneur, souviens-toi de moi, quand tu seras entré dans ton règne. Et Jésus lui dit : Je te le dis en vérité, tu seras aujourd’hui avec moi dans le paradis. »

Ce verset a causé beaucoup de controverse chez plusieurs chrétiens durant les siècles. La plupart se sont mis à croire qu’il était possible d’aller au ciel immédiatement après la mort, comme ce malfaiteur. Mais ne mettez pas des paroles dans la bouche de notre Sauveur. Regardons plutôt ce que Jésus a dit et non ce que nous pensons que Jésus aurait dit. Jésus lui dit : Je te le dis en vérité, tu seras aujourd’hui avec moi dans le paradis. Nous savons tous que Jésus n’est pas monté au ciel le jour même de Sa mort. Il a été enseveli par ceux qui L’ont descendu de la croix pour ne ressusciter que trois jours plus tard. Donc, le malfaiteur converti ne pouvait pas hériter de sa promesse « aujourd’hui » avec Jésus. Ensuite, Jésus ne lui a jamais promis de l’amener au ciel, mais au paradis avec Lui. Le paradis sera sur la terre et tous les héritiers du Royaume en seront les héritiers en même temps. Cela, Jésus l’a bien promis au malfaiteur repentant. Dans le grec original, il n’y a pas de virgule et les mots ne sont pas tout à fait placés pareil. Textuellement, on devrait lire : « Je te le dis en vérité aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis. » Si on doit mettre une virgule, c’est évidemment après « aujourd’hui » qu’on doit la poser. Cela devient cohérent avec l’événement dans son entier.

Remarquez comment un des malfaiteurs continuait d’insulter Jésus jusqu’à la mort, ne croyant pas à la possibilité d’être sauvé. Tandis que l’autre croyait au salut. Celui qui a cru ressuscitera lors de la Première Résurrection et sera parmi les Élus, tandis que l’autre reviendra dans la Deuxième Résurrection et s’il se convertit fera parti des nations, tout comme les autres qui se repentiront. Remarquez bien ce qui nous est dit dans Apocalypse 21:23-24 : « Et la ville n’a pas besoin du soleil, ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau. Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois de la terre [les Élus] y apporteront leur gloire et leur honneur. »

Le malfaiteur repentant n’a eu aucune opportunité d’être baptisé, de changer sa façon de vivre, où de faire quoique ce soit, sauf se repentir, croire en Christ et confesser sa foi. « Que dit-elle donc ? La parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur. Voilà la parole de la foi que nous prêchons. Elle dit que si tu confesses de ta bouche que Jésus est le Seigneur, et que tu croies dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car on croit du cœur, pour obtenir la justice, et l’on fait confession de la bouche pour le salut » (Romains 10:8-10). Et cela fut suffisant ! Toutefois, ce qui est tragique à propos de ce passage, c’est que trop de personnes, se persuadant qu’il n’est jamais trop tard, attendent jusqu’à la toute fin, lorsqu’il sera trop tard pour toujours !

Dans Proverbes 27:1, nous lisons : « Ne te vante point du jour du lendemain; car tu ne sais pas ce que ce jour peut enfanter. » La majorité des gens qui viennent à Christ saisissent le moment opportun : « Car il dit : Je t’ai exaucé au temps favorable, et je t’ai secouru au jour du salut. Voici maintenant le temps favorable ; voici maintenant le jour du salut » (2 Corinthiens 6:2). Dans Jude 1:21-23, l’apôtre nous dit : « Conservez-vous dans l’amour de Dieu, en attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ pour la vie éternelle. Et ayez pitié des uns en usant de discernement, et sauvez les autres avec crainte, les arrachant du feu, haïssant jusqu’au vêtement souillé par la chair. »

Cette exhortation se réfère à deux choses. D’abord, tenter de sauver les non croyants du feu éternel et, deuxièmement, mettre les croyants en garde contre les apostats. L’ultime feu n’est pas le même que hades où les morts sont au repos et attendent une résurrection, soit vers l’immortalité ou la dernière résurrection où : « quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:15). Les habitants de Sodome et Gomorrhe, par exemple, se reposent dans le séjour des morts, hades, d’où ils attendent la deuxième résurrection pour le jugement.

Cet aspect d’un feu éternel, d’où il n’y a aucune résurrection possible, devrait être le plus à craindre. L’existence dans ce feu est vraiment à craindre, car, malgré que la souffrance ne soit que temporaire, elle nous sépare de Dieu pour l’éternité. Vaudrait beaucoup mieux être parmi les immortels qui appartiennent à Christ. Dans Apocalypse 22:1-3, nous pouvons lire : « Après cela, l’ange me fit voir un fleuve d’eau vive, clair comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’Agneau. Et au milieu de la place de la ville, et sur les deux bords du fleuve, était un arbre de vie, portant douze fruits, rendant son fruit chaque mois : et les feuilles de l’arbre étaient pour la guérison des Gentils. Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. » Voilà ce que l’amour de Christ nous donne. Donc, cela ne devrait pas nous surprendre de voir l’apôtre Jude nous encourager à sauver ceux qui ne répondent pas à l’appel du Seigneur, mais plutôt de chercher Son amour.

Un peu comme la fois où Jésus a prêché une bonne partie de la journée et : « Sur le soir, on lui présenta plusieurs démoniaques, dont il chassa les mauvais esprits par Sa parole ; il guérit aussi tous ceux qui étaient malades ; afin que s’accomplît ce qui avait été dit par Ésaïe le prophète en ces termes : Il a pris nos langueurs, et s’est chargé de nos maladies » (Matthieu 8:16-17). Dans cette partie de Son ministère sur la terre, Jésus venait d’accomplir la prophétie d’Ésaïe 53:4 où le prophète a écrit : « Cependant il a porté nos maladies, et il s’est chargé de nos douleurs ; et nous, nous pensions qu’il était frappé de Dieu, battu et affligé. » Jésus n’a pas été frappé à cause de ce qu’Il aurait fait, Il a été frappé afin que nos douleurs et nos maladies disparaissent.

Mais Jésus a fait encore davantage pour nous, car : « Il était meurtri pour nos péchés, et frappé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur Lui, et par Sa meurtrissure nous avons la guérison. Nous étions tous errants comme des brebis, nous suivions chacun son propre chemin, et l’Éternel a fait venir sur Lui l’iniquité de nous tous. Il est maltraité, il est affligé ; et il n’ouvre point la bouche; comme un agneau mené à la boucherie, comme une brebis muette devant celui qui la tond, il n’ouvre point la bouche » (Ésaïe 53:5-7). La confidence ici est d’une importance cruciale. Le ministère de guérison précédait Son expiation pour les péchés, tout comme la prophétie de guérison précédait Son œuvre d’expiation. Ceci veut dire que certaines guérisons particulières ne peuvent pas faire partie de l’expiation du péché comme telle.

Donc, ce ministère guérisseur de Jésus avait pour raison de nous prouver qu’Il avait le pouvoir de pardonner les péchés. Regardons ensemble la belle manière que Jésus nous l’explique dans Matthieu 9:5-8 : « Car lequel est le plus aisé de dire : Tes péchés te sont pardonnés, ou de dire : Lève-toi, et marche ? Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a l’autorité sur la terre de pardonner les péchés : Lève-toi, dit-il alors au paralytique, prends ton lit, et t’en va dans ta maison. Et il se leva, et s’en alla dans sa maison. Le peuple ayant vu cela, fut rempli d’admiration, et il glorifia Dieu d’avoir donné un tel pouvoir aux hommes. » L’œuvre de salut de Christ inclut la délivrance de la pénalité de mort attachée au péché dans notre vie passée, le pouvoir de pardonner les péchés que nous commettons présentement et le bannissement du péché dans notre vie immortelle future. Dans Apocalypse 20:14, nous découvrons que : « la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la seconde mort. » Donc, la mort et l’enfer n’existeront plus !

Dommage pour ceux qui se sont enrichis avec leurs prédications à vouloir voir l’enfer brûler éternellement. Le même sort s’appliquera à tous : « les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort, » comme nous le voyons dans Apocalypse 21:8. Voilà le sort des rebelles qui refuseront jusqu’à la toute fin de se convertir à Christ. Ils ne brûleront pas éternellement dans un feu, mais seront entièrement consumés dans l’étang ardent de feu et de soufre. Ce sera pour eux leur seconde mort, un anéantissement complet duquel il n’y aura aucune possibilité de ressusciter. Au contraire, pour Dieu, c’est comme s’ils n’avaient jamais existé.

Pourtant, tous les Élus ont reçu cette promesse extraordinaire : « Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et régneront avec lui mille ans » (Apocalypse 20:6). Quelle belle différence, ici, où les serviteurs de Dieu ne seront plus sujets à la maladie, à la souffrance future et surtout à la mort qui n’aura aucun pouvoir sur nos corps immortels. De toute façon, nous n’avons aucun doute présentement que Dieu puisse exaucer nos prières pour nous guérir.

Mais Paul avait également compris que Dieu avait jugé bon, dans son cas, de ne pas le guérir : « de peur que je ne m’élevasse trop, à cause de l’excellence de mes révélations, il m’a été mis dans la chair une écharde, un ange de Satan, pour me souffleter, afin que je ne m’élève point. Trois fois j’ai prié le Seigneur de m’en délivrer, mais il m’a dit : Ma grâce te suffit ; car Ma force s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc plus volontiers dans mes infirmités, afin que la force de Christ habite en moi. C’est pourquoi je me complais dans les infirmités, dans les opprobres, dans les misères, dans les persécutions, dans les angoisses pour le Christ ; car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort » (2 Corinthiens 12:7-10).