D.468 – Notre Seigneur est vivant

Par Joseph Sakala

Dans Jean 14:19-20, Jésus a déclaré : « Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus, mais vous me verrez ; parce que je vis, et que vous vivrez. En ce jour vous connaîtrez que je suis en mon Père, et vous en moi, et moi en vous. » Nous qui croyons en Christ avons la promesse d’une vie éternelle parce qu’Il vit et nous voyons Jésus par la foi. Alors : « quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec Lui dans la gloire » (Colossiens 3:4). Il est le véritable souteneur de notre vie. Aux Juifs de Son temps, Jésus a déclaré : « Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts. C’est ici le pain qui est descendu du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. Je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel ; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est ma chair. Je la donnerai pour la vie du monde » (Jean 6:49-51).

Dans Jean 4:9-15, Jésus demande à une femme samaritaine de Lui donner à boire. « La femme samaritaine lui répondit : Comment, toi qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine ? (Car les Juifs n’ont point de communication avec les Samaritains.) Jésus répondit et lui dit : Si tu connaissais le don de Dieu, et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire, tu lui demanderais toi-même, et il te donnerait de l’eau vive. La femme lui dit : Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; d’où aurais-tu donc cette eau vive ? Es-tu plus grand que Jacob notre père, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ? Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura plus jamais soif, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle. La femme lui dit : Seigneur, donne-moi de cette eau, afin que je n’aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici. »

Non seulement Christ nous fournit Son pain vivant et Son eau vivante, mais Jésus Se donne Lui-même comme la voie vivante qui nous mène vers Dieu. « Ayant donc, frères, la liberté d’entrer dans le sanctuaire, par le sang de Jésus, Chemin nouveau et vivant, qu’il nous a frayé à travers le voile, c’est-à-dire à travers sa chair ; et ayant un grand Sacrificateur établi sur la maison de Dieu ; approchons-nous avec un cœur sincère, dans une pleine certitude de foi, ayant les cœurs purifiés des souillures d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure » (Hébreux 10:19-22). Il est la fondation solide sur laquelle nous bâtissons nos vies, car cette fondation est vibrante de vie. « En vous approchant de lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ », nous dit Pierre, dans 1 Pierre 2:4-5.

Nos vies spirituelles sont construites sur une pierre vivante, nourries d’un pain vivant et d’une eau vivante, alors que nous entrons par la voie vivante en la présence de notre Dieu vivant ! « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps », nous assure le chef des apôtres, dans 1 Pierre 1:3-5. Paul abonde dans le même sens lorsqu’il déclare : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20). Tout cela nous appartient, par Jésus Notre-Sauveur.

Afin d’aider les nouveaux convertis à se familiariser avec les Paroles de Jésus, une Bible avec des caractères en rouge fut imprimée pour signaler les Paroles que Jésus aurait prononcées. Plusieurs personnes possèdent une telle édition, mais, même avec les mots en « rouge », quelques-uns semblent mal comprendre les choses que Jésus a véritablement dites et enseignées. Ces gens pensent faussement qu’ils n’ont maintenant besoin que du Nouveau Testament, déclarant que Jésus aurait aboli l’Ancien Testament. Mais que dit Jésus ? Dans Matthieu 4, nous avons un compte-rendu de la tentation de Jésus dans le désert. « Alors Jésus fut emmené par l’Esprit dans le désert pour être tenté par le diable » (Matthieu 4:1). Lorsque Jésus a dit : « L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4:4), Il citait Deutéronome 8:3, simplement parce que le Nouveau Testament n’avait pas encore été écrit, que l’Ancien Testament était la seule Parole de Dieu, toujours en force, et que la Loi devait être accomplie par le Christ dans son entier.

Alors, les mots en rouge de Jésus nous enseignent à vivre selon les Paroles de l’Ancien et du Nouveau Testaments. Certains chrétiens croient faussement que Jésus est venu pour abolir les lois de l’Ancien Testament. Mais remarquez ces deux citations par Jésus : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la loi ou les prophètes ; je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli. Celui donc qui aura violé l’un de ces plus petits commandements, et qui aura ainsi enseigné les hommes, sera estimé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura observés et enseignés, celui-là sera estimé grand dans le royaume des cieux » (Matthieu 5:17-19).

Tout sérieux disciple de Christ sait très bien que tout est accompli. Jésus a tout accompli sur la croix, puisqu’Il s’est écrié, juste avant de mourir : « Tout est accompli. Et ayant baissé la tête, il rendit l’esprit » (Jean 19:30). C’est Lui qui devait accomplir toute la loi de l’Ancien Testament, car nous ne pouvions pas le faire, peu importe notre époque. Voilà pourquoi nous n’avons pas à suivre les lois de l’Ancienne Alliance. Alors, oui, tout a été accompli, sur la croix.

L’autre citation de Jésus fut : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point » (Matthieu 24:35). Un autre enseignement faussé est celui où certains ministres éduquent leurs congrégations, en leur disant que tout ce que nous avons à faire, c’est de croire en Jésus sans croire à ce qu’Il aurait dit. « Pourquoi donc m’appelez-vous Seigneur, Seigneur, tandis que vous ne faites pas ce que je dis ? Je vous montrerai à qui ressemble tout homme qui vient à moi et qui écoute mes paroles, et qui les met en pratique. Il est semblable à un homme qui bâtit une maison, et qui ayant foui et creusé profondément, en a posé le fondement sur le roc ; et l’inondation est venue, le torrent a donné avec violence contre cette maison, mais il n’a pu l’ébranler, parce qu’elle était fondée sur le roc. Mais celui qui écoute et qui ne met pas en pratique, est semblable à un homme qui a bâti sa maison sur la terre, sans fondement ; le torrent a donné avec violence contre elle, et aussitôt elle est tombée, et la ruine de cette maison-là a été grande » (Luc 6:46-49).

Jésus a également déclaré à : « une femme de la foule [qui] éleva sa voix et lui dit : Heureux les flancs qui t’ont porté, et les mamelles qui t’ont allaité ! Mais plutôt, reprit Jésus, heureux ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique ! » (Luc 11:27-28). Il nous faut observer et faire tout ce que Dieu nous dit. Certains pensent que Jésus parlait en paraboles pour aider les gens à les comprendre. Faux ! Dans Matthieu 13:10-13, nous lisons : « Alors les disciples, s’étant approchés, lui dirent : Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? Il répondit, et leur dit : Parce qu’il vous est donné de connaître les mystères du royaume des cieux ; mais cela ne leur est point donné. Car on donnera à celui qui a, et il aura encore davantage ; mais pour celui qui n’a pas, on lui ôtera même ce qu’il a. C’est à cause de cela que je leur parle en similitudes, parce qu’en voyant ils ne voient point, et qu’en entendant ils n’entendent et ne comprennent point. »

Et notez encore que Jésus citait les paroles d’Esaïe 6:10-12 : « Endurcis le cœur de ce peuple, rends ses oreilles pesantes, couvre ses yeux ! Qu’il ne voie pas de ses yeux, qu’il n’entende pas de ses oreilles, que son cœur ne comprenne pas, qu’il ne se convertisse pas et qu’il ne soit pas guéri ! Et je dis : Jusqu’à quand, Seigneur ? Et il répondit : Jusqu’à ce que les villes soient désolées et sans habitants, et les maisons privées d’hommes, et le sol désert et dévasté ; jusqu’à ce que l’Éternel en ait éloigné les hommes, et que la solitude soit grande au milieu du pays. »

Un autre passage biblique très à jour pour notre période se trouve dans le livre de Matthieu. Jésus enseignait le peuple : « Des pharisiens y vinrent aussi pour le tenter, et ils lui dirent : Est-il permis à un homme de répudier sa femme pour quelque sujet que ce soit ? Et il leur répondit : N’avez-vous pas lu que Celui qui créa, au commencement, fit un homme et une femme ; et qu’il dit : A cause de cela l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux seront une seule chair ? Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Ce que Dieu a joint, que l’homme ne le sépare donc pas. Ils lui dirent : Pourquoi donc Moïse a-t-il commandé de donner une lettre de divorce à la femme et de la répudier ? Il leur dit : C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; mais il n’en était pas ainsi au commencement. Mais je vous dis que quiconque répudiera sa femme, si ce n’est pour cause d’adultère, et en épousera une autre, commet un adultère ; et celui qui épousera celle qui a été répudiée, commet aussi un adultère » (Matthieu 19:3-9). Il n’y a pas de confusion dans les paroles de Jésus.

Beaucoup d’autres choses sont rendues claires et précises dans la Parole de Dieu, si seulement le monde était intéressé à lire la Bible pour les connaître, mais une chose est claire, ce que Jésus a dit, que ce soit en rouge ou en noir, la vérité ne se trouve seulement que dans ce qui sort de la bouche de Dieu. Jésus savait que l’heure de Sa mort approchait lorsque Judas est venu vers Lui avec les soldats pour le trahir par un baiser. « Alors, ils jetèrent les mains sur Jésus et le saisirent. Et un de ceux qui étaient présents tira son épée et frappa un serviteur du souverain sacrificateur, et lui emporta l’oreille. Alors, Jésus leur dit : Vous êtes sortis comme après un brigand, avec des épées et des bâtons pour me prendre. J’étais tous les jours au milieu de vous, enseignant dans le temple, et vous ne m’avez point saisi ; mais c’est afin que les Écritures fussent accomplies. Alors, tous ses disciples l’ayant abandonné s’enfuirent. Et un jeune homme le suivait, enveloppé seulement d’une étoffe légère ; et les jeunes gens le prirent. Il leur laissa son vêtement, et s’enfuit nu de leurs mains » (Marc 14:46-51).

Cet épisode du jeune homme est mentionné seulement dans cet Évangile de Marc et semble nous indiquer que c’était Marc lui-même. Un jeune homme sans trop d’importance dans le Nouveau Testament, mais que Dieu avait choisi pour écrire un des quatre Évangiles sur la vie de Jésus. Son compte-rendu de la crucifixion et de la résurrection de Jésus demeure parmi les premiers évènements les plus importants de toute l’histoire. La famille de Marc était prospère et possédait une maison avec une grande chambre à l’étage supérieur où les disciples pouvaient se réunir pour prier. Il est fort possible que le premier jour des pains sans levain, où l’on immolait la Pâque, les disciples de Jésus Lui dirent : « Où veux-tu que nous allions te préparer ce qu’il faut pour manger la pâque ? »

Alors, dans Marc 14:13-15 : « Jésus envoya deux de ses disciples et leur dit : Allez à la ville, et vous rencontrerez un homme portant une cruche d’eau ; suivez-le. Et en quelque lieu qu’il entre, dites au maître de la maison : Le maître dit : Où est le lieu où je mangerai la pâque avec mes disciples ? Et il vous montrera une grande chambre haute, meublée et toute prête ; préparez-nous là la pâque. » Dans Marc 14:16-17, nous lisons : « Ses disciples donc partirent, et vinrent à la ville, et trouvèrent les choses comme il leur avait dit ; et ils préparèrent la pâque. Quand le soir fut venu, il vint avec les douze. » C’est là que le dernier repas du Seigneur avec Ses disciples a eu lieu. Et le jeune Marc fut intensément intéressé à observer tout ce qui se passait dans cette chambre haute, avant et après la crucifixion et la résurrection. Il est également possible que Marc ait entendu parler du plan de Judas de trahir Jésus.

Car, dans Marc 14:18-21, nous lisons : « Et comme ils étaient à table et qu’ils mangeaient, Jésus dit : Je vous dis en vérité, que l’un de vous, qui mange avec moi, me trahira. Alors ils commencèrent à s’affliger ; et ils lui dirent, l’un après l’autre : Est-ce moi ? Il leur répondit : C’est l’un des douze qui met la main au plat avec moi. Pour ce qui est du Fils de l’homme, il s’en va, selon ce qui a été écrit de lui ; mais malheur à l’homme par qui le Fils de l’homme est trahi ; il eût mieux valu pour cet homme de n’être jamais né. » Marc aurait pu entendre la conversation au sujet de Judas et regarder les disciples alors qu’ils se dirigeaient vers Gethsémani. Peut-être que Judas, étant revenu avec les soldats, Marc, déjà au lit, a pu saisir le drap de lin et être sorti pour avertir Jésus. Les soldats ayant trouvé Jésus, Marc fut obligé de voir les disciples s’enfuir et il s’est aussi enfui.

Peu importe, la proximité de ces évènements a causé une impression si profonde en lui qu’il fut poussé par l’Esprit à écrire son compte-rendu de tous les évènements sur le sujet, avec le chef des apôtres, comme nous pouvons le voir dans 1 Pierre 5:12-13 : « Je vous ai écrit en peu de mots par Silvain, qui est, comme je l’estime, un frère fidèle, vous exhortant et vous assurant que la vraie grâce de Dieu est celle dans laquelle vous demeurez fermes. La communauté des élus qui est à Babylone, et Marc mon fils, vous saluent. » Et l’Évangile de Marc en fut le résultat. Un autre jeune homme a également rendu une belle confession sur Jésus.

Dans 1 Timothée 6:13-14, Paul déclara à son jeune évangéliste : « Je te recommande devant Dieu, qui donne la vie à toutes choses, et devant Jésus-Christ, qui fit une belle confession devant Ponce Pilate, de garder le commandement, sans tache et sans reproche, jusqu’à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ. » Le jeune Timothée avait lui aussi professé devant de nombreux témoins ce que Paul lui dit : « Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence de plusieurs témoins » (1 Timothée 6:12). Sa profession fut évidemment similaire en substance et en qualité à celle que Jésus avait faite devant Pilate.

Lorsque les Juifs avaient insisté pour que Pilate condamne Jésus à mourir, leur argument fut : « Nous avons une loi, et selon notre loi il doit mourir, parce qu’il s’est fait Fils de Dieu » (Jean 19:7). Mais : « Pilate entendant cette parole, eut encore plus de crainte. Il rentra donc dans le prétoire, et il dit à Jésus : D’où es-tu ? Mais Jésus ne lui fit aucune réponse. Alors Pilate lui dit : Tu ne me dis rien ? Ne sais-tu pas que j’ai le pouvoir de te faire crucifier, et le pouvoir de te délivrer ? Jésus lui répondit : Tu n’aurais aucun pouvoir sur moi, s’il ne t’avait été donné d’en haut ; c’est pourquoi celui qui m’a livré à toi est coupable d’un plus grand péché. Dès lors Pilate cherchait à le délivrer; mais les Juifs criaient : Si tu délivres cet homme, tu n’es pas ami de César, car quiconque se fait roi se déclare contre César. Pilate entendant cette parole, mena Jésus dehors, et s’assit sur son tribunal, au lieu appelé le Pavé, en hébreu Gabbatha » (Jean 19:8-13).

Son silence, lorsqu’une dénonciation de la charge portée contre Lui aurait pu Le sauver, et principalement Son témoignage ouvert devant Pilate que Jésus était en effet le Roi descendu du ciel, fut une bonne confession, surtout qu’elle était faite ouvertement devant des Juifs, témoins hostiles. Quel beau témoignage de Celui : « que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, Qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen » (1 Timothée 6:15-16).

Jésus a pareillement déclaré, dans Matthieu 10:32-39 : « Quiconque donc me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est aux cieux. Mais quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai aussi devant mon Père qui est aux cieux. Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre : je suis venu apporter, non la paix, mais l’épée. Car je suis venu mettre la division entre le fils et le père, entre la fille et la mère, entre la belle-fille et la belle-mère. Et l’homme aura pour ennemis ceux de sa maison. Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi, n’est pas digne de moi ; et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi, n’est pas digne de moi ; et celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n’est pas digne de moi. Celui qui aura conservé sa vie, la perdra ; mais celui qui aura perdu sa vie à cause de moi, la retrouvera. »

Paul abonde dans le même sens lorsqu’il dit : « La parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur. Voilà la parole de la foi que nous prêchons. Elle dit que si tu confesses de ta bouche que Jésus est le Seigneur, et que tu croies dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car on croit du cœur, pour obtenir la justice, et l’on fait confession de la bouche pour le salut. En effet, l’Écriture dit : Quiconque croit en lui, ne sera point confus. Car il n’y a point de distinction entre le Juif et le Grec, parce que tous ont un même Seigneur, qui est riche pour tous ceux qui l’invoquent. Car quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé. Comment donc invoqueront-ils celui auquel ils n’ont point cru ? Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Et comment en entendront-ils parler, s’il n’y a pas quelqu’un qui prêche ? Et comment prêchera-t-on, si l’on n’est pas envoyé ? selon ce qui est écrit : Qu’ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la paix, de ceux qui annoncent de bonnes choses ! » (Romains 10:8-15).

Jean aussi a déclaré, dans 1 Jean 4:15-16 : « Quiconque confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu. Pour nous, nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous : Dieu est charité ; et celui qui demeure dans la charité, demeure en Dieu et Dieu en lui. » Malgré les grandes bénédictions qui attendent tous ceux qui ont eu le courage de faire de bonnes confessions, déclarant leur foi en Christ, la plupart du monde va les refuser jusqu’à ce qu’il soit trop tard. Mais il viendra un temps où l’on pourra dire : « que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:11).

« Touchant son Fils, né de la race de David selon la chair et, selon l’esprit de sainteté, déclaré Fils de Dieu avec puissance, par sa résurrection des morts, savoir, Jésus-Christ notre Seigneur, par qui nous avons reçu la grâce et l’apostolat, afin d’amener à l’obéissance de la foi en son nom toutes les nations ; du nombre desquels vous êtes aussi, vous qui avez été appelés par Jésus-Christ ; à tous les bien-aimés de Dieu, appelés et saints, qui sont à Rome ; la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ ! Avant toutes choses, je rends grâces au sujet de vous tous à mon Dieu, par Jésus-Christ, de ce que votre foi est célèbre par tout le monde, » déclare Paul, dans Romains 1:3-8.

Il est mémorable que l’identification de Jésus-Christ comme Fils de Dieu soit directement associée à Sa résurrection des morts. « L’ennemi qui sera détruit le dernier, c’est la mort ; car Dieu a mis toutes choses sous ses pieds. Or, quand il dit que toutes choses lui sont assujetties, il est évident que celui qui lui a assujetti toutes choses, est excepté », nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 15:26-27. Puisque Dieu seul peut vaincre la mort, la résurrection du corps de Jésus est une affirmation incontestable de Sa divinité unique. Dans Matthieu 16:16, nous découvrons que : « Simon Pierre, prenant la parole, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » Cette connaissance ne pouvait lui venir que de Dieu Lui-même.

Plusieurs autres avaient réclamé la divinité comme « fils de dieu », mais tous sont morts, seul Christ l’a sanctionné par Sa victoire sur la mort. Car : « Dieu l’a accomplie pour nous leurs enfants, lorsqu’il a suscité Jésus ; comme il est écrit dans le psaume second : Tu es mon fils, je t’ai engendré aujourd’hui. Mais qu’il l’ait ressuscité des morts, de telle sorte qu’il ne retourne plus à la corruption, il en a parlé ainsi : Je vous tiendrai fidèlement les promesses sacrées faites à David » (Actes 13:33-34).

« Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire. O mort ! où est ton aiguillon ? O enfer ! où est ta victoire ? Or, l’aiguillon de la mort, c’est le péché ; et la puissance du péché, c’est la loi. Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous a donné la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ. C’est pourquoi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas vain dans le Seigneur, » nous dit Paul, dans I Corinthiens 15:53-58.

Jésus est explicitement appelé « le Fils de Dieu » environ 44 fois dans le Nouveau Testament, mais c’est seulement la moitié des fois qu’il est appelé « Fils de l’homme ». Cependant, cette grande vérité du Fils de Dieu est clairement enseignée en de nombreuses autres façons par l’utilisation du titre lui-même. C’est tellement important qu’il n’y a aucun salut pour celui qui le renie. Jésus a clairement déclaré : « Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises » (Jean 3:17-19).

Et cela parce que Jésus est vivant et nous, qui croyons en Son Nom, vivrons aussi éternellement ! « Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? C’est ce même Jésus, le Christ, qui est venu avec l’eau et le sang ; non seulement avec l’eau, mais avec l’eau et le sang ; et c’est l’Esprit qui en rend témoignage, parce que l’Esprit est la vérité. Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un. Il y en a aussi trois qui rendent témoignage sur la terre ; l’Esprit, l’eau, et le sang ; et ces trois-là se rapportent à une seule chose. Si nous recevons le témoignage des hommes, le témoignage de Dieu est d’un plus grand poids ; or, c’est là le témoignage que Dieu a rendu de son Fils. Celui qui croit au Fils de Dieu, a le témoignage de Dieu en lui-même ; celui qui ne croit point Dieu, le fait menteur, puisqu’il n’a pas cru au témoignage que Dieu a rendu de son Fils. Et voici le témoignage, c’est que Dieu nous a donné la vie éternelle ; et cette vie est dans son Fils. Qui a le Fils, a la vie ; qui n’a point le Fils de Dieu, n’a point la vie » (1 Jean 5:5-12).