D.020 – Le dernier procès de la terre

 

Apocalypse 15:1-8 ; 16:1-21

Par Joseph Sakala

Tout au long de ce livre de l’Apocalypse, nous avons attentivement étudié la solution ultime de Dieu pour résoudre la crise humaine. Ce livre nous montre comment Jésus réussira à établir cette paix mondiale tant attendue ici-bas. Après avoir patiemment supporté, pendant des siècles, cette arrogance, cette haine et cette cupidité basées sur la loi du plus fort, Dieu décide maintenant d’agir. Tout ce sang versé par les guerres et les révolutions devra cesser de couler. Il est grand temps, après tous ces siècles, de mettre au tapis les instigateurs de ces cruautés. Il sera grand temps d’effacer de leurs visages ces sourires narquois dans un jugement final digne de leurs crimes.

Dans cette prophétie sur les temps de la fin, nous arrivons au moment où Dieu Lui-même répondra à la question qui Lui avait été posée par tous les martyrs, tout au long des siècles : « Jusqu’à quand, Seigneur, tarderas-tu à juger et à tirer vengeance de notre sang ? »

Nous verrons, dans ce message-ci, la série finale des jugements de Dieu sur une société en rébellion contre Lui, dans les chapitres 15 et 16 de l’Apocalypse. N’oublions surtout pas qu’à ce moment-ci, dans cette prophétie, Jésus est déjà revenu et tous Ses élus sont, soit ressuscités, soit changés en un clin d’œil, s’ils sont vivants. Tous immortels dans cette première Résurrection. Je peux vous garantir que nous serons très surpris de voir qui nous allons y rencontrer ; sûrement des personnes que certains n’auraient peut-être pas inscrites sur leur liste personnelle, mais Dieu juge au cœur et non à l’apparence. Donc, à ce stade dans cette prophétie, tous sont maintenant avec Lui dans les nuées.

Les sept dernières plaies ne peuvent plus toucher Ses serviteurs. Elles sont destinées exclusivement aux habitants de la terre. Il s’agit ici de ceux qui, jusqu’à la limite, ont refusé de se convertir à Christ. Ils ont préféré rejeter le salut qui, pourtant, leur était gratuitement offert, même durant cette tribulation. Ces sept dernières plaies sont donc la troisième série de sept événements qui forment la structure de ce livre. Nous avions d’abord vu ce parchemin avec ses sept sceaux que seul Jésus était digne d’ouvrir. Ensuite, le septième sceau nous annonçait les sept trompettes. À la septième trompette, nous avons vu Jésus arriver et recueillir la récolte de tous Ses élus morts et vivants. Et, finalement, cette septième trompette nous dévoile les sept derniers fléaux de la colère de Dieu destinés aux rebelles. Jésus les identifie comme « les habitants de la terre ».

Apocalypse 15, verset 1 : « Et je vis dans le ciel un autre prodige grand et admirable : sept anges qui tenaient les sept dernières plaies ; car c’est par elles que s’accomplit la colère de Dieu. » Qui sont ces anges ? Est-ce les mêmes que ceux qui ont sonné les trompettes ? On ne le sait pas, mais ce sont des anges de Dieu, prêts pour une fonction unique par laquelle s’accomplira la colère de Dieu. Nous sommes donc rendus à un moment crucial de l’histoire. Il reste une dernière chose à régler et qui sera enfin suivie par l’établissement du Royaume de Dieu sur cette terre.

Verset 2 : « Je vis aussi comme une mer de verre, mêlée de feu ; et ceux qui avaient vaincu la bête, et son image, et sa marque, et le nombre de son nom, qui se tenaient sur la mer de verre, ayant les harpes de Dieu. » Il y a, dans ce seul verset, quatre déclarations littérales, mais qui sont aussi des symboles pour nous dévoiler une vérité encore plus profonde. Premièrement, nous avons vu cette « mer de verre » au chapitre 4, verset 6, où, devant le trône de Dieu, il y avait comme une mer de verre semblable à du cristal. Cela, si vous vous souvenez, est un symbole pour décrire la pureté, la sainteté et la justice qui nous viennent du Saint-Esprit grâce au sacrifice de Jésus. La seule façon par laquelle un humain pourrait se présenter ainsi devant Dieu, c’est en appartenant à Christ.

Cette mer de verre nous est décrite cependant comme étant mêlée de feu, car cette sainteté des vainqueurs s’est manifestée au travers de toutes les épreuves et les tribulations de la vie du chrétien. Pour certains, c’est allé jusqu’à la persécution, le tourment mental et physique, et même le martyr : une foi éprouvée par le feu ! Jésus a déclaré ceci, dans Luc 12:49-50 : « Je suis venu mettre le feu sur la terre ; et qu’ai-je à désirer s’il est déjà allumé ! Mais je dois être baptisé d’un baptême ; et combien ne suis-je pas pressé jusqu’à ce qu’il s’accomplisse ! ». Notre Seigneur Jésus reviendra un jour pour établir une paix mondiale ici-bas. Mais lors de Son premier avènement, il savait fort bien que le prix de cette paix serait le résultat d’un processus de purification et d’épreuve par lequel même Ses propres élus devaient passer.

En annonçant Son Évangile de conversion à Dieu, Jésus venait d’allumer tout un feu. Voici ce que Jésus a déclaré à Ses disciples dans Luc 12:51-53 : « Pensez-vous que je sois venu apporter la paix sur la terre ? Non, vous dis-je ; mais la division ; car désormais, dans une maison, ils seront cinq, divisés trois contre deux, et deux contre trois. Le père sera divisé d’avec le fils, et le fils d’avec le père ; la mère d’avec la fille, et la fille d’avec la mère ; la belle-mère d’avec la belle-fille, et la belle-fille d’avec la belle-mère ». Tous ceux qui ont été appelés par Dieu et qui ont connu la conversion à Christ ont malheureusement aussi vécu cette prophétie de Jésus. Car, lors du baptême, le converti doit se séparer spirituellement du reste du monde, et c’est là que Satan intervient directement pour tenter et éprouver ce chrétien afin de le ramener dans le monde. Et s’il refuse, Satan inspire sa famille à le rejeter à cause de sa conversion.

Deuxièmement, Jean nous dit que ces élus ont vaincu la Bête. J’aime beaucoup cette façon de les présenter, car, quand nous regardons ces martyrs de la tribulation, du point de vue humain ils paraissent perdants et vaincus par la Bête. Mais les voilà devant le trône de Dieu avec tous les autres élus et, soudainement, ils sont vainqueurs ! L’Antichrist croira qu’en tuant tous ces chrétiens nouveaux convertis, il s’est enfin débarrassé de tous ses ennemis potentiels, mais la vérité sera tout autre. L’Antichrist ne sera qu’un minable garçon de monte-charge qui amènera vers Dieu des voyages complets de saints destinés à la gloire ! Tout au long de l’histoire, des saints ont décidé d’obéir à Dieu plutôt qu’à ce système babylonien inspiré par Satan pour détruire l’humanité. Le symbolisme de la Bête est conséquemment ce système contre lequel tout disciple de Jésus a dû se heurter depuis les débuts de l’Église.

Dans 1 Jean 2:18, nous voyons que ce système babylonien était également en place dans l’Empire romain, au premier siècle. Vers la toute fin de ce premier siècle, Jean nous déclare : « …vous avez entendu dire que l’antichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antichrist ; par où nous connaissons que c’est la dernière heure. » Ce dernier Antichrist des temps de la fin fut donc précédé par plusieurs petits antichrists, ou dictateurs qui, dans leur cœur, se prenaient tous pour des dieux. Mais un antichrist réduit à son plus simple dénominateur commun définit toute personne qui rejette Christ en tant que Sauveur pour s’attacher à un autre « sauveur ». Ce dieu, c’est Satan. En 1978, le juif ashkénaze Harold Rosenthal, alors conseiller de son compatriote juif, le Sénateur Jacob Javits, a déclaré ceci : « La plupart des Juifs n’aiment pas l’admettre, mais notre dieu est Lucifer » !

Troisièmement, les saints ont vaincu « l’image de la Bête ». L’image de la Bête, dans les temps de la fin, sera cette grande organisation religieuse qui appuiera la politique de l’Antichrist militaire. Elle fera équipe avec lui, car elle sera sur la même longueur d’ondes que lui, donc, à son image. Les groupes où chacun se déclare son propre dieu deviennent déjà de plus en plus populaires, attirant beaucoup d’adeptes. Avec l’aide de cette énorme invasion de démons, que nous avons vue dans Apocalypse 9, au verset 5, qui viendront tourmenter l’esprit des individus pendant cinq mois, on imposera une adoration ainsi qu’une étroite soumission à la politique dominatrice de l’Antichrist. Ceux qui refuseront d’obéir seront condamnés et mis à mort sans procès. Ainsi, tout au long des siècles, les images de ces bêtes étaient toujours moulées pour appuyer la puissance en place.

Cela n’est pas du tout une chose nouvelle, car l’histoire a cette tendance à toujours se répéter. Au quatrième siècle, sous le règne de Constantin, l’Empire romain avait cessé de martyriser les chrétiens, pour en faire la religion de l’Empire. Le « christianisme » à cette époque, vidé de ses véritables convertis, était rendu bien loin des croyances de l’Église primitive du premier siècle. Et l’empereur Constantin en a profité pour lui imposer ses conditions, car il s’est appliqué à polluer lentement cette Église avec toutes ses pratiques païennes antérieures. Avec le résultat que, dans sa structure hiérarchique, éventuellement ce nouveau « christianisme dilué » est devenu l’image de cet Empire. Avec le temps, le Christ fut lentement sorti du christianisme et fut remplacé par un christ à l’allure mièvre, insipide, songeur, doucereux, celui qu’on affiche sur les crucifix ou dans les illustrations de bouquins religieux « chrétiens ». Après la chute de l’empire, l’image de ce système s’est coiffée de son autorité ainsi que de sa structure hiérarchique, portant par contrecoup le titre qu’elle s’est adjugé de Saint Empire Romain.

Sous le voile de la religion, pendant des siècles, cette église s’est mise à vouloir convertir le monde entier à son système de pensée, par ses croisades multipliées sans oublier ses inquisitions meurtrières. Ceux qui refusaient d’adhérer à cette « religion/image de l’Empire », furent mis à mort. Aujourd’hui, par un « geste d’humilité » jamais vu auparavant, l’Église catholique romaine a admis ses erreurs passées et le Pape Jean-Paul II a visité presque tous les pays touchés par les croisades pour leur demander pardon. Mais que vaut ce « repentir » des persécutions du passé, si les fausses doctrines qui les ont engendrées persistent toujours dans leur enseignement sans que l’on en change un seul iota ? Ce processus serait-il un exercice d’hypocrisie pour camoufler habilement que le pire est à venir ?

Gardons constamment en mémoire que, depuis l’an 476, lorsque la sixième tête de l’empire romain avait reçu sa blessure mortelle, « l’image de cette Bête » s’est coiffée de tout son pouvoir afin de faire la transition entre cette sixième tête et la résurrection de la septième et dernière tête, où la blessure mortelle fut guérie. C’est alors que la Bête politique reprendra tout son pouvoir antérieur et même davantage. Nous voyons les préparatifs de cet évènement prophétisé déjà en place, dans l’attitude du président actuel des États-Unis en tant que gouvernant de la puissance mondiale économique et militaire.

Son prédécesseur George W. Bush avait lui-même annoncé qu’au moment de sa conversion, lorsqu’il est devenu un « chrétien nouveau-né », il a aussi compris que Dieu lui avait donné comme mission d’amener la paix mondiale sur cette terre, en éliminant le pouvoir de toute nation qui serait opposée à la démocratie, et ce par la guerre si nécessaire. Plutôt paradoxale cette attitude humaine, toujours convaincue que, pour avoir la paix, il faut absolument préparer la guerre ! En passant, la famille Bush, qui a toujours prétendu descendre de la dynastie des Plantagenêt, censée descendre elle-même de la Maison royale de Juda, est en réalité une famille « crypto-juive », i.e., une famille juive faussement convertie au christianisme. C’est ça, une « cinquième colonne » dans le gouvernement d’un pays !

Sous le dernier règne de l’Antichrist, une autre croisade religieuse sera implantée, où l’adhésion sera sournoisement imposée aux humains. Elle ne se fera pas avec violence comme les croisades antérieures. L’outil principal utilisé sera le charisme pour faire avaler une fraude religieuse. Les vrais chrétiens, comme par le passé, refuseront cette imposition, car ils demeureront fidèles à la Parole de Dieu. Donc, lors de cette imposition charismatique visant à suivre un homme aveuglément, le véritable serviteur de Christ ne pourra plus tolérer pareille situation, car elle ira complètement à l’encontre de ses convictions. Alors, ces chrétiens croyants quitteront les assemblées, en pleine connaissance de cause et sans faire de vagues. Ils agiront ainsi selon la volonté de Dieu.

Le pire scénario qui pourrait arriver au chrétien converti serait de quitter sa congrégation en claquant la porte. Satan profite toujours de ce genre de comportement pour injecter un sentiment de culpabilité dans l’esprit de cet individu, pour avoir abandonné ses frères et sœurs, afin de le ramener au bercail. Le chrétien se doit de prendre le temps nécessaire pour évaluer la véracité de l’enseignement qui est donné, afin de quitter avec la certitude d’avoir pris la bonne décision. Non seulement sera-t-il convaincu que sa place n’était plus là, mais aucune culpabilité ne pourra s’installer chez lui. Le Saint-Esprit lui-même le rassurera dans sa décision.

Durant la grande tribulation, ce sont ces serviteurs-là qui seront marqués pour la protection et qui évangéliseront contre cette fausse église. À l’heure actuelle, plusieurs de ces chrétiens se trouvent parmi bon nombre de ces communautés « chrétiennes ». Ils recherchent cette fraternisation hebdomadaire devenue quasi-routinière sachant fort bien qu’ils sont toujours libres de rester ou de quitter la congrégation. Mais dans les derniers jours, la situation sera radicalement changée, au point que les véritables convertis à Christ devront se brancher spirituellement d’une manière ouverte, pour ne laisser aucun doute quant à leur conviction. Car ces gens ont librement consenti à donner leur vie à Christ. On pourra facilement les reconnaître par l’amour qu’ils manifesteront les uns pour les autres.

Le mensonge ne pourra pas les impressionner, car ils se nourriront comme toujours de la vérité dans la Parole de Dieu. Ces gens ne feront pas que prêcher l’amour, ils le vivront ! Cet amour se dégagera d’eux dans leur comportement de tous les jours. Un groupe d’individus très spéciaux à qui Jésus a promis une protection divine à l’heure de la tentation qui va venir sur le monde entier pour éprouver les rebelles, identifiés comme les « habitants de la terre » dans Apocalypse 3:10. Et quatrièmement, on voit que ces élus ont vaincu « le nombre de son nom ». 6-6-6 ! Ils ont refusé de croire les mensonges d’un homme et ceux de son image, cette fausse religion appelée la Grande Prostituée. Ces élus se sont plutôt attachés à la vérité : 7-7-7 ! C’est-à-dire, la Parole de Dieu, et seulement la Parole de Dieu !

Il n’est donc pas surprenant de les voir, au verset 3, célébrer dans la joie : « Et ils chantaient le cantique de Moïse, serviteur de Dieu, et le cantique de l’Agneau, en disant : Tes œuvres sont grandes et admirables, ô Seigneur Dieu Tout-Puissant ! Tes voies sont justes et véritables, ô Roi des saints ! » Tous les royaumes du monde sont sous l’autorité de Jésus, ici. Verset 4 : « Seigneur ! qui ne te craindrait, et ne glorifierait ton nom ? Car tu es le seul Saint ; aussi toutes les nations viendront et se prosterneront devant ta face, parce que tes jugements ont été manifestés. »

Remarquez que cette foule d’élus chante deux cantiques. D’abord celui de Moïse, que vous pourrez lire vous-mêmes dans Exode, le chapitre 15 au complet. Je vous recommande fortement de le lire. Ce cantique fut chanté quand les enfants d’Israël avaient traversé la mer Rouge après leur sortie d’Égypte. Ensuite, ces élus chantent le cantique de l’Agneau, le deuxième que nous venons tout juste de lire dans les versets 3 et 4 du chapitre 15.

Ces deux cantiques sont le premier et le dernier identifiés ainsi dans les Saintes Écritures. Les deux décrivent la délivrance du peuple de Dieu par la puissance divine et fondée sur le sang de Rédemption. Lorsque Moïse a écrit ce cantique, lui et les Israélites l’ont chanté parce qu’ils se souvenaient du sang de l’agneau qu’ils avaient mis sur le linteau et les montants de leurs portes le jour de la Pâque. Ce sang les avait protégés contre la destruction de leurs premiers-nés par l’ange de la mort qui était passé à minuit sur le pays d’Égypte.

Ici, dans l’Apocalypse, nous voyons les élus louant Dieu en Lui rendant gloire pour Sa puissance divine, car, grâce au sang versé de l’Agneau de Dieu, ils ont été délivrés du péché et devenus les premiers-nés du Royaume. Vous noterez, dans ce cantique de l’Agneau, qu’il n’y a pas une seule référence, par Ses élus, à leurs propres accomplissements. Ils ne disent pas : « Souviens-toi, Seigneur, que nous avons été fidèles, que nous avons obéi à Ta Parole et que nous sommes demeurés fermes, dans notre persévérance ! » Au contraire, ils disent : « Tes œuvres sont grandes et admirables … Tes voies sont justes et véritables … Qui ne te craindrait, et ne glorifierait ton nom ? Car tu es le seul Saint, aussi toutes les nations viendront et se prosterneront devant ta face, parce que tes jugements ont été manifestés. »

Quelle belle manifestation d’humilité ! Quand nous serons présents devant Dieu, nous n’aurons pas l’impression d’avoir accompli quoi que ce soit. Nous serons simplement reconnaissants, au-delà de toute description, pour tout ce que Jésus a accompli pour nous.

Verset 5, maintenant : « Après cela, je regardai, et voici le temple du tabernacle du témoignage s’ouvrit dans le ciel. 6Et les sept anges qui tenaient les sept plaies, sortirent du temple, vêtus d’un lin pur et éclatant, et ceints autour de la poitrine de ceintures d’or. »  Ils portent ce costume royal, car ils vont agir sous les ordres directs de Dieu Lui-même. Verset 7 : « Puis un des quatre animaux donna aux sept anges sept coupes d’or, pleines de la colère du Dieu qui vit aux siècles des siècles. 8Et le temple fut rempli de fumée à cause de la gloire de Dieu et de sa puissance ; et personne ne put entrer dans le temple jusqu’à ce que les sept plaies des sept anges fussent accomplies. »

Tout est maintenant en place. Le temple est rempli de fumée à cause de la présence de Dieu et de Sa toute-puissance. Les sept anges sont prêts et attendent l’ordre d’agir. Personne, à ce moment-là, ne peut entrer dans le temple avant l’accomplissement des sept fléaux, ou plaies. Cela veut dire quoi ? Simplement qu’à ce stade il est devenu trop tard pour prier ou invoquer la miséricorde de Dieu ! Il aurait fallu le faire bien avant. Dieu leur a donné toutes les chances possibles, ayant même envoyé trois anges pour compléter cette grande évangélisation par Ses serviteurs pendant la tribulation. Le décret de Dieu est annoncé et Sa décision est irréversible, car le cœur des habitants de la terre est devenu trop endurci et presque au-delà du repentir, comme nous allons le constater.

La colère de Dieu sera alors un évènement irrévocable dont le monde aura absolument besoin. Même chez les humains il faut parfois qu’un père de famille ait à donner une correction à son enfant, pour son propre bien, lorsque celui-ci, dans un excès de rébellion, refuse d’entendre la voix de la raison. Cette correction est parfois obligatoire, même si au moment de son application, l’enfant ne comprend pas que les injonctions du père ou de la mère sont pleines de bon sens et d’amour. Donc, la colère de Dieu sera juste, et les habitants de la terre réaliseront un jour qu’elle était dûment méritée, dans les circonstances.

Apocalypse 16:1, maintenant : « Et j’entendis une grande voix venant du temple, qui disait aux sept anges : Allez et versez sur la terre les coupes de la colère de Dieu. » Dieu leur donne ici l’ordre qu’ils attendaient pour agir. Les sept anges versent leurs coupes dans un temps relativement court. Ce sera une période terriblement intense, telle que le monde n’en a jamais vue et n’en verra plus jamais. Dans l’Ancien Testament, cette période est appelée « le grand et terrible Jour du Seigneur », comme vous pouvez le voir vous-mêmes dans Joël 2:31.

Jésus devra intervenir ici aussi, afin d’écourter cette période de jugement, car si ces jours n’étaient pas abrégés, personne ne survivrait ! Mais à cause des élus, ces jours aussi seront abrégés. Pourriez-vous imaginer pour un seul instant ; aucun survivant sur la terre ? C’est impensable, mais c’est pourtant ce que certains groupes religieux prêchent ! Sur qui les Élus de Dieu régneraient-ils alors, pendant le Millenium ? Quel Royaume ! Uniquement des Élus et aucune nation à diriger ! C’est incroyable de voir comment Jésus a toujours Ses élus à cœur. Alors, Il devra abréger ces jours. Vous noterez que ces fléaux couvrent les mêmes choses que les trompettes. Ils atteignent cependant une intensification très marquée dans les jugements que nous avons vus décrits dans les trompettes.

Pendant trois ans et demi, Dieu permettra aux hommes de tenter de former leur gouvernement mondial. Mais ce sera en vain, car le règne dictatorial de l’Antichrist militaire, inspiré directement par l’adversaire, ne causera que malheur par-dessus malheur. Dieu permettra même à Satan d’utiliser ses démons pendant cinq mois pour prouver la futilité de leur plan. Ce sera la manipulation finale par Satan de l’humanité qu’il croyait toujours pouvoir dominer à sa guise. Mais dès l’ouverture des quatre premiers sceaux, Dieu montre à Ses serviteurs de quelle façon Satan, qui a sans cesse voulu détruire le plan de Dieu, essayera une dernière fois d’accomplir son projet. Les quatre chevaliers nous identifient les conséquences inévitables de ce qu’un système satanique confié à des hommes cupides et assoiffés de pouvoir peut produire.

Satan s’y prend toujours de la même façon. D’abord, il utilise la séduction spirituelle, qui mène inévitablement aux guerres. Les guerres causent non seulement des famines, mais aussi des pestes qui dans certains cas ont détruit beaucoup plus de gens que les guerres. Mais l’humanité aura la permission d’apprendre par l’expérience, que se laisser séduire par cette horde de démons pendant cinq mois, pousserait tous les chefs de pays vers une destruction totale de l’espèce humaine, si Christ n’intervenait pas pour couper court à ce carnage. Donc, les sept coupes de la colère de Dieu seront une manifestation concluante de la puissance infiniment supérieure de Dieu sur Satan, d’où la grande intensification dans leur exécution.

Apocalypse 16:2 : « Et le premier ange s’en alla, et versa sa coupe sur la terre ; et les hommes qui avaient la marque de la bête, et ceux qui adoraient son image, furent frappés d’un ulcère malin et dangereux. » Nous voyons donc ici à qui cela est destiné. Tout comme dans les trompettes, ce qui est décrit ici est littéral, mais contient un sens symbolique caché qu’il faut découvrir. Ce jugement se manifeste sous forme d’ulcères ou de furoncles douloureux sur le corps. On ne peut pas s’empêcher de penser à Job et à ce qu’il a dû endurer. Si vous vous rappelez, c’est Satan qui avait frappé Job qui était un serviteur de Dieu. Donc, on voit l’apparition soudaine d’une épidémie de furoncles, sans raison apparente, sur ceux qui suivent Satan. Nous avons, de nos jours, un précurseur de cette sorte d’épidémie avec l’apparition soudaine du sida, un fléau inconnu il y a à peine trente ou quarante ans. Même si, selon certains experts, ce fléau aurait été créé dans un laboratoire, avec le dessein satanique de réduire la population de la terre, ce fléau épouvantable demeure néanmoins un avertissement de Dieu pour sensibiliser les habitants de la terre à la déchéance rapide de notre société. C’est sûrement un bon sujet à réflexion.

Verset 3 : « Le second ange versa sa coupe dans la mer, qui devint comme le sang d’un mort ; et tout ce qui avait vie dans la mer, mourut. »Tout ce qui était dans la mer ! La mer, si vous vous souvenez, symbolise aussi, dans les Écritures, les nations païennes, spécialement celles dans la région de la Mer Méditerranée, qui sera le lieu de cette dernière résurrection de l’ancien système babylonien, mais cette fois à l’échelon mondial. La mer devient littéralement comme du sang. Remarquez également que ce n’est pas n’importe quel sang, mais le sang d’un mort ! C’est du sang d’un rouge presque noir. Du sang en putréfaction, tout comme le système en pourrissement que Dieu S’apprête à détruire. Nous avons déjà couvert le phénomène que les hommes de science appellent « la marée rouge », un micro-organisme qui se met à se multiplier très rapidement et qui à l’occasion frappe la Mer des Caraïbes. L’eau devient rouge et toute vie marine à cet endroit meurt.

C’est ce que nous voyons ici, mais avec plus d’intensité. Vous remarquerez que cette coupe est versée dans la mer, et non dans toutes les mers. Cela tuerait la vie marine sur tout le globe entier. Je ne peux pas l’affirmer avec certitude, mais il serait probablement question, ici, de la Mer Méditerranée seulement, où sera situé le quartier général de cette dernière résurrection babylonienne. On peut quand même imaginer cette mer entière devenir rouge comme du sang et tout être vivant mourir.

Verset 4 : « Le troisième ange versa sa coupe sur les fleuves et sur les sources d’eaux ; et ils devinrent du sang. 5Et j’entendis l’ange des eaux, qui disait : Tu es juste, Seigneur, qui es, et qui étais, et qui seras saint, parce que tu as exercé ces jugements. » Ici, le jugement tombe sur les fleuves et les sources d’eaux, tout comme dans les trompettes. Ils seront, semble-t-il, pollués par le même phénomène de micro-organisme rouge qui rendra l’eau impossible à boire. Tout comme avec la mer, cela se produira peut-être dans les limites de ce dernier Empire.

Mais symboliquement parlant, il est question, ici, de la pollution de l’esprit de ceux qui sont considérés comme nos sources d’intelligence et de sagesse. Ces sources d’eaux polluées symbolisent alors les leaders, les penseurs et les philosophes, vers qui la société se tourne normalement pour obtenir des solutions. Étant pollués dans leur esprit, ces leaders n’auront plus de solution. Les citoyens, symbolisés par les fleuves, vont se faire avoir par la philosophie trompeuse de ces enseignants eux-mêmes voilés par Satan, qui prétendront que l’homme est devenu dieu, que chacun possède intérieurement toute la puissance nécessaire, de régler tous ses problèmes sans l’aide de Dieu, ou encore qu’il faut que les non-juifs observent sept lois que Dieu, selon eux, aurait données à Noé pour que les nations non israélites les suivent.

Ça ne vous fait pas penser à tous ces organismes déjà très populaires qui préconisent que l’homme est son propre dieu ? Qu’il est capable de tout régler par la méditation transcendantale ? Chez les penseurs, philosophes, métaphysiciens et scientistes de tout acabit, on a repris l’idée popularisée par le juif ashkénaze Albert Einstein que l’univers est Dieu et, qu’en en faisant déjà partie, nous sommes en communion avec cette divinité. Ce juif talmudiste et kabbaliste a réussi, en plus du reste de ses « découvertes », à faire avaler cette couleuvre « spirituelle » au monde scientifique dit rationnel, alors qu’elle provient d’un faux enseignement vieux de plusieurs millénaires. Une vieille recette réchauffée et servie à la moderne, où on peut maintenant même invoquer un esprit puissant, toujours disponible pour nous servir, dans notre recherche de cette communion divine.

Cette coupe va surtout frapper ces enseignants athées qui parlent de Dieu sous toutes sortes de formes, mais qui n’y croient absolument pas. Voilà pourquoi l’ange dit, au sujet de Jésus : « Tu es juste, Seigneur, qui es, et qui étais, et qui seras saint. » Vous remarquerez que l’ange ne dit pas « …qui doit venir… ». Simplement parce qu’ici, dans la prophétie, Jésus est déjà venu pour enlever Ses serviteurs vers Lui. Les morts ont été ressuscités et les vivants ont été changés en un clin d’œil. Et tous Ses saints sont maintenant dans les airs, près de Jésus, intouchables par ces plaies. Les coupes de la colère de Dieu sont destinées aux habitants de la terre seulement, ceux qui, jusqu’à la fin, ont refusé de se convertir.

L’ange dit à Jésus : « Tu es saint, parce que tu as exercé ces jugements. » Mais pourquoi ? Verset 6 : « Parce qu’ils ont répandu le sang des saints et des prophètes, tu leur as donné du sang à boire, et ils le méritent. » Ce jugement est fondé sur un principe bien connu : ce qui fait le tour revient toujours à son point de départ. Le mal que nous faisons aux autres nous revient toujours. Dieu est juste. Ces gens ont versé le sang des saints et des prophètes. À leur tour, Dieu leur donne du sang à boire. On ne se moque pas de Dieu. On finit toujours par souffrir de la même façon qu’on a fait souffrir les autres. Vous savez, il y a une très grande leçon, ici, pour le chrétien aussi. Nous n’avons pas le droit de faire du tort aux autres, peu importe que nous croyions ou non avoir raison. Le jugement final doit toujours revenir à Dieu !

Verset 7 : « Et j’en entendis un autre du côté de l’autel qui disait : Oui, Seigneur Dieu Tout-Puissant, tes jugements sont véritables et justes. » Même cet autel au ciel confirme que ce jugement est véritable et juste, car l’autel symbolise l’endroit où un Autre S’est offert en sacrifice, à notre place, comme Rédempteur. Si quelqu’un rejette ce sacrifice de Jésus, en refusant la Rédemption qui s’y rattache, il est juste et véritable que cette personne en souffre les conséquences.

Verset 8 : « Et le quatrième ange versa sa coupe sur le soleil, et il lui fut donné de brûler les hommes par le feu. 9Et les hommes furent brûlés par une grande chaleur… » Les hommes de science sont familiers avec ces puissantes explosions qui surviennent, à l’occasion, sur le soleil. On les voit souvent dans les documentaires, et même dans les nouvelles filmées pour la télé, au travers des télescopes géants. La chaleur dégagée crée d’énormes problèmes jusqu’à bouleverser les ondes magnétiques de la terre. Heureusement que la couche d’ozone absorbe la majeure partie de ces catastrophes. Mais supposons un instant, que cette couche d’ozone, déjà en danger, soit temporairement enlevée par Dieu, qu’est-ce qui arriverait ? Ces explosions énormes causeraient une chaleur telle qu’une personne exposée aux rayons directs du soleil recevrait sûrement des brûlures au deuxième et peut-être même au troisième degré. Remarquez que les gens s’aperçoivent que cela vient de Dieu. Et que font-ils ?

Verset 9 : « …et ils blasphémèrent le nom de Dieu, qui a puissance sur ces plaies ; et ils ne se repentirent point pour lui donner gloire. » Au lieu de se repentir et demander à Dieu d’arrêter ce fléau, ils blasphèment Son nom ! Nous avons ici une preuve évidente qui nous indique que la folie de refuser la grâce de Dieu amène graduellement l’humain dans un état où il perd même la capacité de se repentir. Son cœur s’endurcit au point où la personne ne pourra même plus réagir à ce que Dieu sera en train de faire. Voilà pourquoi, au chapitre 15, au verset 8, Dieu avait fermé le temple et personne ne pouvait y entrer, jusqu’à ce que les sept plaies soient accomplies. Il est devenu trop tard pour prier.

Verset 10 d’Apocalypse 16 : « Le cinquième ange versa sa coupe sur le trône de la bête ; et son royaume devint ténèbres… » Nous voyons que ce fléau est dirigé exclusivement sur le trône de la Bête, vers le quartier général même du chef de ce système babylonien. Dieu frappe la tête de cette dernière résurrection de l’Empire, la forteresse de sa puissance. Le territoire entier de son royaume sera couvert par une obscurité soudaine. À plusieurs occasions durant l’histoire, des portions spécifiques de la terre furent couvertes par un assombrissement inexplicable. Un tel événement s’est produit le 19 mai 1780, où tous les états de la Nouvelle-Angleterre furent plongés dans la noirceur pendant plusieurs heures. Le phénomène demeure inexpliqué jusqu’à ce jour, car il n’y a pas eu d’éclipse solaire qui aurait pu causer ce « Jour de noirceur », comme on l’avait surnommé.

Jésus Lui-même a prophétisé ceci au sujet de cette période apocalyptique épouvantable : « Et aussitôt après l’affliction de ces jours-là le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera point sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées » (Matthieu 24:29). Voici ce que le prophète Ésaïe a été inspiré d’écrire : « Voici, le jour de l’Éternel arrive, jour cruel, jour de fureur et d’ardente colère [de Dieu], qui réduira le pays en désolation et en exterminera les pécheurs. Car les étoiles du ciel et leurs astres ne feront pas briller leur lumière ; le soleil s’obscurcira dès son lever, et la lune ne fera point luire sa clarté. Et je punirai la terre de sa malice, et les méchants de leur iniquité ; je mettrai fin à l’orgueil des superbes, et j’abattrai l’insolence des oppresseurs. Je rendrai les hommes plus rares que l’or fin, et les humains plus que l’or d’Ophir. Aussi je ferai trembler les cieux, et la terre sera ébranlée de sa place [le dernier tremblement de terre — 7ème coupe], par la colère de l’Éternel des armées, au jour de l’ardeur de son courroux » (Ésaïe 13:9-13).

La Bible nous décrit également une obscurité semblable, le Jour de la crucifixion de Jésus. Vers trois heures de l’après-midi, au moment précis de la mort de Christ, les ténèbres ont couvert toute la surface de la Palestine. C’était un phénomène divin que personne ne peut expliquer. Ce fut un événement précurseur de ces ténèbres profondes dont Jésus a parlé, et destinées aux rebelles. Un temps où il y aura des pleurs et des grincements de dents causés par ces fléaux. Mais les ténèbres, ici, symbolisent aussi l’absence de toute lumière morale dans ce royaume. Toute notion de la vérité, de la justice et même de Dieu n’existe plus. Le gouvernement de la Bête est dans la confusion totale. Une situation semblable à celle qui prévalait dans les derniers jours du Reich de Hitler, mais au niveau mondial. Ce sera le début de la fin de Babylone la Grande et le règne de la Bête sera fini à tout jamais. Et qu’arrive-t-il à tous ceux qui ont bien voulu suivre ce « héros » qui se prenait  pour dieu ?

Deuxième partie du verset 10 : « …et les hommes se mordaient la langue de douleur » à cause des brûlures causées par le soleil, au verset 8. « 11Et à cause de leurs douleurs et de leurs plaies [du premier fléau, comme nous avons vu au verset 2], ils blasphémèrent le Dieu du ciel ; et ils ne se repentirent point de leurs œuvres. » C’est carrément incroyable, mais malheureusement vrai. Leur cœur totalement endurci les amènera au bord de la folie, incapables de se repentir.

Verset 12 : « Le sixième ange versa sa coupe sur le grand fleuve de l’Euphrate ; et son eau sécha, pour que le chemin des rois de l’Orient fût préparé. » Cet événement correspond exactement à la sixième trompette, si vous vous souvenez, où Dieu avait donné l’ordre de délier les quatre anges sur l’Euphrate pour l’heure, le jour, le mois et l’année. Voici ce moment historique enfin arrivé. Cette sixième plaie frappe ce fleuve qui devient sec, afin d’ouvrir le chemin aux armées venant de l’est. Je parle ici de la Chine, des Indes, du Japon, de l’Indochine et les anciens territoires de l’URSS. La grande stupéfaction de nos jours, c’est de percevoir ces pays soudainement devenus des puissances économiques et militaires. Le Japon, par exemple, depuis la Deuxième Guerre Mondiale, est sorti de ses décombres pour devenir une puissance économique mondiale.

La Chine communiste, antérieurement connue pour sa rigidité militaire, se lance soudainement, depuis plusieurs années, dans l’économie globale. Sa main-d’œuvre disponible à très bon marché bouleverse déjà l’économie de plusieurs pays occidentaux, surtout les États-Unis, simplement parce qu’ils sont malhabiles à faire concurrence à leurs coûts de production. Nous voyons alors les préparatifs en marche d’un événement prédit pour les temps de la fin. Il y a déjà une éminente confrontation entre l’est et l’ouest pour former un véritable gouvernement mondial. Les puissances occultes travaillent depuis des siècles à essayer de réaliser cette prophétie biblique, mais par des méthodes humaines. Un très grand étonnement les attend néanmoins, car ce gouvernement mondial sera établi par Dieu Lui-même, sous la gouverne de Jésus et de Ses Élus.

Il devient alors évident que toutes ces alliances documentées entre les hommes doivent forcément aboutir à la confusion et aux controverses, amenant ces « amis » à se détester au point de se tourner les uns contre les autres. Jésus nous donne la façon que tout cela se produira au Verset 13 : « Et je vis sortir de la gueule du dragon, et de la gueule de la bête, et de la bouche du faux prophète, trois esprits immondes, semblables à des grenouilles. 14Car ce sont des esprits de démons, qui font des prodiges, qui vont vers les rois de la terre et du monde entier… » Voici la trinité satanique qui sera déclenchée dans un dernier effort de séduction. Cette crise mondiale future sera provoquée par l’Antichrist militaire qui dominera sur l’économie au point de menacer les pays qui refuseront de se mettre au pas avec sa politique, de pouvoir acheter ou vendre à ses complices. Ces esprits impurs s’insinuent dans cette situation explosive pour provoquer la colère chez ceux qui auparavant se considéraient des amis. Les démons feront des prodiges pour enflammer ces rois pour la guerre. Lesquels, au juste, nous ne le savons pas, mais si nous sommes encore vivants, nous reconnaîtrons sûrement les stratégies qui seront utilisées. Ces leaders seront manœuvrés pour agir selon les instructions de ces trois esprits démoniaques issus de cette trinité satanique. La manipulation sera fort probablement l’outil principal utilisé par ces démons qui auront le pouvoir d’inciter tous les rois de la terre, déjà sous le poids de la provocation, à déclencher la Troisième Guerre Mondiale.

Une guerre que les puissances occultes préparent depuis longtemps, et qu’ils croiront pouvoir contrôler comme les deux guerres mondiales précédentes, qu’ils ont également planifiées et provoquées. Même si elle ne sera que de courte durée, cette mobilisation militaire mondiale éliminera le tiers de la population terrestre, comme on peut voir dans Apocalypse 9:15. La situation sera si terrible que les nations seront déchaînées et se mettront à déployer, en plus de leurs armements conventionnels, leurs missiles nucléaires tenus en réserve jusque là. Ceci aura lieu précisément à l’heure, au jour, au mois et à l’année, tel que prédit par Dieu dans ce même verset 15. Dieu, notez-le bien, est toujours en charge ; c’est Lui qui déterminera quand. Ce sera cependant un temps où toutes ces armées, totalisant 200 millions de soldats, seront engagées dans un combat mortel épouvantable, se dirigeant lentement, sans le réaliser, vers la Palestine.

Mais soudainement, il se passe une chose bizarre. Les armées voient des signes déployés dans le ciel qu’ils interprètent faussement comme une attaque d’extraterrestres. Regardez les films qu’on nous propose dans les cinémas depuis des décennies. Des monstres extraterrestres, des démons prenant formes humaines et indestructibles, dans des scénarios à donner des cauchemars. Tous ces films sont destinés à préparer le monde à cette perturbation extrême. Posez-vous la question à savoir qui finance et dirige l’industrie cinématographique ? En avril 1996, l’acteur Marlon Brando révèle, à l’émission Larry King Live : « Hollywood est dirigée par les Juifs. Elle appartient aux Juifs et ils devraient démontrer plus de sensibilité eu égard aux problèmes des personnes qui souffrent parce qu’ils les ont exploitées. »

Le juif Joel Stein, rédacteur au Los Angeles Times et contributeur régulier au magazine Time, écrivit, dans un article du LA Time daté du 19 décembre 2008 : « Les Américains qui croient que les Juifs ne contrôlent pas Hollywood et les médias sont tout simplement “idiots” ! … Les Juifs dirigent complètement Hollywood, » admet-il fièrement. Pour en donner la preuve, il poursuit en fournissant une longue liste de chefs des médias ― tous des Juifs !. Le président de Fox News : Peter Chernin ; directeur de Paramount Pictures : Brad Gray ; directeur de Walt Disney Productions : Robert Igor ; directeur de Sony Pictures : Michael Lynton ; directeur de la Warner Brothers : Barry Myers ; directeur de CBS : Leslie Moonves ; directeur de la Metro Goldwyn Mayer : Harry Sloan ; directeur de NBC/Universal Studios : Jeff Zucker. Les huit studios de production cinématographiques majeurs sont dirigés par des hommes qui, par hasard, s’adonnent être juifs.

Les Juifs sont également en prédominance chez les acteurs, les artistes et les fantaisistes, que l’on parle de Barbara Streisand, de Gwyneth Paltrow en passant par Adam Sandler ou Ben Stiller, tous des Juifs. Même la tête dirigeante de l’union des artistes, la Screen Actors Guild, Alan Rosenberg, est juif ! Donc, pour faire la propagande de ce qu’on voudrait que pensent les gens au temps de la fin, on n’a qu’à faire appel à de bons Juifs, comme Steven Speilberg ou Oliver Stone qui se spécialisent de plein cœur dans la science-fiction extravagante depuis de nombreuses années et embobinent les spectateurs endormis par des scénarios qui les éloignent sans cesse davantage des Écritures et particulièrement des prophéties…

Pour en revenir à Apocalypse 15, au verset 14, nous voyons alors, qu’au lieu de se détruire entre elles, les armées s’unissent maintenant contre cet ennemi commun. Regardons ce qui est écrit dans la deuxième partie du verset 14 : Jésus provoque ces choses « afin de les rassembler pour le combat du grand jour du Dieu tout-puissant. » À quel endroit ? Verset 16 : « Et on les rassembla dans le lieu qui s’appelle en hébreu Armageddon (montagne de la déroute). » Vous avez tous entendu parler de cette vallée ? Ces armées seront réunies sur cette plaine de Jezréel qui débute à la base du mont Megiddo, au nord d’Israël.

Je ne sais pas si vous le savez, mais quand Napoléon a vu cette plaine, voici ce qu’il a déclaré : « Ici, sans aucun doute, toutes les armées de la terre pourraient se réunir un jour pour faire la guerre. » Nous verrons une description de cette guerre au chapitre 19. Mais regardons ce que Jésus dit à Ses serviteurs au verset 15 : « Voici, je viens comme un voleur. Heureux celui qui veille, et qui garde ses vêtements, afin qu’il ne marche pas nu, et qu’on ne voit pas sa honte. » Jésus S’en vient pour mettre à nu toutes ces armées et pour exposer leur honte. Jésus S’en vient pour dépouiller le monde rebelle de l’hypocrisie avec laquelle il s’est si longtemps vêtu. Il S’en vient pour détruire cette façade derrière laquelle les politiciens et les militaires cachaient leur mépris et leur indifférence pour le commun des mortels. Jésus revient pour étaler ces scandales à la vue de tous. Mais à Ses serviteurs, Il dit « Heureux celui qui veille et qui garde ses vêtements. » Ce sont les vêtements de la justice que Jésus Lui-même nous a donnés. Ceux qui seront ainsi revêtus dans les temps de la fin, seront vraiment heureux. Nous serons toujours avec Jésus et personne ne pourra nous enlever ces vêtements.

Verset 17 : « Le septième ange versa sa coupe dans l’air ; et il sortit du temple du ciel, du trône une grande voix, qui disait : C’en est fait. » Ce terrible fléau décrit probablement les effets nocifs de la guerre nucléaire. D’énormes quantités de radiations seront relâchées dans l’air qui deviendra empoisonné. Nous avons vu un petit exemple de ceci quand le réacteur nucléaire, à Tchernobyl, a explosé en 1986. Pour nettoyer le territoire frappé, on a déployé 600 000 ouvriers. De ce nombre, 200 000 auraient reçu des doses de radiation 100 fois plus élevées que la norme permise. Et, selon certains dossiers, 12 519 personnes, à cause d’une protection inadéquate, sont décédées dans un temps très court. Parmi les survivants d’aujourd’hui, 83 % sont malades suite à cette explosion. Symboliquement parlant, cette septième plaie est aussi dirigée vers Satan lui-même, identifié comme le prince de la puissance de l’air. Cette puissance lui sera bientôt complètement enlevée, comme nous allons le voir plus loin.

Verset 18 : « Et il y eut des voix, des tonnerres, des éclairs, et un grand tremblement de terre ; un si grand tremblement de terre, qu’il n’y en avait jamais eu de pareil depuis qu’il y a des hommes sur la terre. » Si nous croyons avoir vu de gros tremblements de terre, laissez-moi vous dire que, d’après ce verset, nous n’avons rien vu encore.

Verset 19 : « Et la grande cité fut divisée en trois parties [suite à ce tremblement] ; les villes des nations [on parle des nations de la terre entière] furent renversées, et Dieu se souvint de la grande Babylone, pour lui donner la coupe du vin de la fureur de sa colère. 20Et toute île s’enfuit, et les montagnes ne furent plus trouvées. » Nous n’avons aucune idée de la force de ce tremblement qui va littéralement aplanir les montagnes vers les mers et les océans. Ce grand effondrement des montagnes changera totalement la topographie des continents, où la majorité des îles vont tout simplement disparaître pour faire partie de la terre ferme. Il y a une raison toute particulière pour ce changement prodigieux dans la topographie de la planète. Dieu en sera Lui-même l’auteur pour éventuellement préparer la terre à un événement monumental pour accommoder tous les humains qui ressusciteront soudainement après le Millenium pour le jugement du Grand Trône Blanc. Revenons cependant à notre prophétie.

Allons voir Apocalypse 18:16. Regardez ce qui y est écrit : « Malheur ! Malheur ! la grande cité, vêtue de fin lin de pourpre et d’écarlate, parée d’or, de pierreries et de perles ! Qu’en une seule heure tant de richesses aient été détruites ! » La grande ville, le quartier général de cette Bête et de cette dernière résurrection de l’Empire babylonien, sera détruite. Tout ce que ce système gigantesque aura créé, en fait de richesse, de luxe, de prestige et de pompe, sera complètement écroulé dans une heure par ce terrible tremblement de terre sans pareil dans l’histoire de l’humanité. Nous verrons en détails, un peu plus loin, la chute totale de ce système babylonien bien expliqué.

Revenons à Apocalypse 16:21 : « Et il tomba du ciel sur les hommes une grosse grêle, du poids d’un talent [environ 75 lbs, ou 35 kgs]… » Mais où Dieu va-t-Il prendre de tels grêlons ? Allez avec moi, s’il vous plaît, dans le livre de Job, au chapitre 38. Est-ce à ceci que Dieu faisait allusion quand Il a dit à Job, au verset 22 : « As-tu pénétré jusqu’aux trésors de neige ? Et as-tu vu les trésors de grêle, 23Que je réserve pour les temps de détresse, pour les jours de la bataille et du combat ? » Mes chers amis, ne soyez pas inquiets, Dieu est prêt, et tout est déjà en place pour Son moment de gloire et de puissance.

Le message primordial dans ce chapitre sur les fléaux nous dévoile que, de lui-même, le jugement ne produit pas la repentance. Peut-être cela vous surprend-il, mais regardons la réaction du monde face à cette grêle, dans la deuxième partie de ce verset 21 : « …et les hommes blasphémèrent Dieu, à cause du fléau de la grêle, parce que la plaie qu’elle causa fut fort grande. » Le jugement ne peut pas produire la repentance, car ce n’est pas son dessein. Alors, d’où vient le repentir ? Dans Romains 2:4, Paul nous dit que c’est la bonté de Dieu qui nous pousse à la repentance, pas les jugements. Ici, il est trop tard. Au lieu de changer les humains, le jugement de Dieu rend le cœur des hommes encore plus endurci et plus méchant. Nous l’avons vu après chaque fléau.

Donc, le jugement est là pour punir seulement, afin de détruire le mal. Dieu va éliminer le système actuel au complet pour faire place à une nouvelle société. Mais avant de commencer la nouvelle, Dieu va complètement détruire l’ancienne. Il y a cependant une bonne nouvelle, ici. Les jugements de Dieu sont enfin terminés. Quel soulagement pour Ses serviteurs. À ce stade, l’on devrait quand même se demander : « Qu’est-ce que Dieu veut bien nous révéler au-travers de tout cela ? »

N’oublions jamais que ce livre a été écrit pour les serviteurs de Jésus, et non pour le monde. Il a été envoyé à Ses sept Églises qui symbolisent tous les chrétiens de la terre entière. Les corrections aux Églises, signalées par Jésus, sont là pour servir d’instruction, en tête-à-tête, de tout ce que Jésus veut corriger chez chacun de Ses fidèles. Chaque chrétien doit donc s’analyser afin de reconnaître ce qu’il ou elle a à corriger. Notre grand Frère veut nous amener à la perfection et non à la rébellion. C’est la grâce de Dieu qui a changé notre cœur. C’est Sa miséricorde et Ses bénédictions qui agissent constamment sur notre esprit et qui nous assurent aussi de Sa fidélité et de Sa merveilleuse protection.

La mort de Jésus pour nous, nous permet de vivre dans une vie renouvelée où nous apprenons, lentement mais sûrement, qu’il est possible de vivre en paix, même dans un monde qui sera au bord de la folie. Sa protection nous permet de nous réunir entre frères et sœurs en toute sécurité, même en temps de crise aujourd’hui, que ce soit dans une salle, dans une maison, au restaurant ou avec nos familles pour partager une activité heureuse. Avons-nous déjà pris le temps de penser que ces moments sont possibles principalement à cause de Sa protection ? Voilà ce que la grâce produit : une paix profonde chez le chrétien, peu importe ce qui se passe dans le monde extérieur autour de lui.

Soyons toujours reconnaissants pour cette providence divine qui retient le mal autour de nous. Soyons reconnaissants pour Sa sagesse qui nous conduit vers Son Royaume. « Heureux celui qui veille, » nous dit Jésus, « et qui entend les paroles de la prophétie ! Heureux celui qui garde dans son cœur les choses qui y sont écrites, car le temps est proche. » Quelle belle preuve d’amour de notre Seigneur et Sauveur, Lui qui ne cesse d’encourager Ses serviteurs tout au long de ce livre.

Rendons-Lui gloire par nos louanges et par nos chants d’allégresse. Demeurons toujours près de Jésus, car le temps de Sa venue est proche, c’est vrai… peut-être beaucoup plus proche qu’on pense !