D.478 – Recherchez les signes

Par Joseph Sakala

Israël ancien cherchait toujours des signes pour identifier une situation alors qu’il avait des prophètes de Dieu pour lui annoncer tout ce qui devait arriver au peuple. C’était pareil avec Jésus, Israël lui demandait des signes pour signaler qu’Il était vraiment le Messie, alors qu’il avait tout plein de prophéties disponibles pour L’identifier. « Alors quelques-uns des scribes et des pharisiens lui dirent : Maître, nous voudrions te voir faire quelque miracle. Mais lui, répondant, leur dit : Une race méchante et adultère demande un miracle ; mais il ne lui en sera accordé aucun autre que celui du prophète Jonas. Car comme Jonas fut dans le ventre d’un grand poisson trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l’homme sera dans le sein de la terre trois jours et trois nuits » (Matthieu 12:38-40).

Et pour manifester Son désappointement vis-à-vis leur attitude, Jésus leur ajouta : « Les Ninivites s’élèveront au jour du jugement contre cette nation, et la condamneront, parce qu’ils se repentirent à la prédication de Jonas ; et il y a ici plus que Jonas. La reine du Midi s’élèvera au Jugement contre cette nation, et la condamnera, car elle vint des bornes de la terre pour entendre la sagesse de Salomon ; et il y a ici plus que Salomon » (Matthieu 12:41-42). S’il y avait déjà eu une race méchante et adultère, elle existe bien  présentement, alors qu’il y a une génération qui court continuellement après des signes pour identifier les temps, ces signes étant les mêmes que le mot « miracles » dans le grec. La croissance explosive du mouvement Nouvel Age a eu pour effet de stimuler l’intérêt des adeptes pour toutes sortes de formes d’occultisme et de phénomènes surnaturels, pour l’astrologie, la médiumnité, la perception extrasensorielle, la méditation transcendantale et le mysticisme de plusieurs variétés étranges.

Même dans le cercle chrétien, il existe un intérêt malsain pour les nouvelles « révélations », ainsi que pour les signes surnaturels. Cependant, le Seigneur a réprimandé ceux qui exigeaient des signes avant de recevoir Ses instructions. Dans Jean 4:46-53 : « Jésus vint donc de nouveau à Cana en Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Or, il y avait à Capernaüm un seigneur de la cour, dont le fils était malade. Cet homme, ayant appris que Jésus était venu de Judée en Galilée, s’en alla vers lui et le pria de descendre pour guérir son fils, car il allait mourir. Jésus lui dit : Si vous ne voyiez point de signes et de miracles, vous ne croiriez point. Ce seigneur de la cour lui dit: Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure. Jésus lui dit : Va, ton fils vit. Cet homme crut ce que Jésus lui avait dit, et s’en alla. Et comme il descendait, ses serviteurs vinrent au-devant de lui, et lui annoncèrent cette nouvelle : Ton fils vit. Il leur demanda à quelle heure il s’était trouvé mieux. Et ils lui dirent : Hier, à la septième heure, la fièvre le quitta. Et le père reconnut que c’était à cette heure-là que Jésus lui avait dit : Ton fils vit ; et il crut, lui et toute sa maison. »

Il nous a déjà donné le plus grand signe de tous, Sa résurrection corporelle de la mort, la plus belle preuve de l’histoire, et cela devrait nous suffire. En effet, il y a un véritable danger à rechercher des signes tels qu’ils ne viennent pas de Dieu. « Car de faux christs et de faux prophètes s’élèveront et feront de grands signes et des prodiges, pour séduire les élus mêmes, s’il était possible » (Matthieu 24:24). Nous, de cette génération-ci, avons la Parole de Dieu au complet, de l’Ancien au Nouveau Testaments, afin que chaque croyant en Christ puisse tout vérifier jusqu’à Son retour. « Nous avons aussi la parole des prophètes, qui est très ferme, à laquelle vous faites bien de vous attacher, comme à une lampe qui brillait dans un lieu sombre, jusqu’à ce que le jour resplendît et que l’étoile du matin se levât dans vos cœurs ; sachez tout d’abord ceci, que nulle prophétie de l’Écriture ne vient d’une interprétation particulière. Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé » (2 Pierre 1:19-21).

« Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! » nous déclare Paul, dans 1 Thessaloniciens 5:23. La nature de l’homme reflète, dans un sens, la nature divine, puisque nous sommes créés à Son image. Autant la nature divine est complète, parfaite et distincte, autant l’aspect de l’homme et de la femme est aussi distinct. Le corps humain est complet, sauf pour quelques émotions et désirs, mais il n’est pas parfait. Dieu lui a donné de Sa nature, spirituelle et éternelle, reflétant Son image et Sa ressemblance, afin que l’humanité vienne éventuellement à Le découvrir. Dans Genèse 1:27, nous lisons : « Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle », dans le but de rechercher leur Créateur, ce que les animaux n’ont pas reçu lors de leur création.

Notre Dieu de Paix Se donne comme mission de sanctifier certains pécheurs comme ambassadeurs de cette humanité déchue, afin de les restaurer à la mesure de Christ, en transformant leur esprit à Son image. La sagesse de l’homme dit exactement le contraire, prétendant que l’homme intérieur peut être renouvelé en changeant les influences extérieures. C’est une mentalité qui se reflète incontestablement trop souvent dans les efforts évangéliques ; tandis que la façon de Dieu est de débuter par l’homme intérieur, là où réside la racine du problème, pour ensuite affecter et changer l’homme extérieur. Comme Jésus était sur le bord du lac de Génésareth, la foule se jetait sur Lui pour entendre la Parole de Dieu. Et ayant vu, au bord du lac, deux barques, dont les pêcheurs étaient descendus pour laver leurs filets, Il monta dans l’une de ces barques qui était à Simon et Il le pria de s’éloigner un peu du rivage ; et S’étant assis, Il enseignait le peuple de dessus la barque. Et quand Il eut cessé de parler, Il dit à Simon : « Avance en pleine eau, et jetez vos filets pour pêcher. » Simon lui répondit : « Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre ; toutefois, sur Ta parole, je jetterai le filet. »

Dans Luc 5:6-11, nous lisons : « Et l’ayant fait, ils prirent une grande quantité de poissons ; et comme leur filet se rompait, ils firent signe à leurs compagnons, qui étaient dans l’autre barque, de venir les aider ; ils y vinrent, et ils remplirent les deux barques, tellement qu’elles s’enfonçaient. Simon Pierre, ayant vu cela, se jeta aux pieds de Jésus et lui dit : Seigneur, retire-toi de moi ; car je suis un homme pécheur. Car la frayeur l’avait saisi, et tous ceux qui étaient avec lui, à cause de la pêche des poissons qu’ils avaient faite ; de même que Jacques et Jean, fils de Zébédée, qui étaient compagnons de Simon. Et Jésus dit à Simon : N’aie point de peur ; désormais tu seras pêcheur d’hommes vivants. Et ayant ramené leurs barques à bord, ils abandonnèrent tout et le suivirent. »

Peut-être qu’en tant que chrétiens, nous prenons trop à la légère le fait que les disciples abandonnèrent tout et Le suivirent. Cette action impliquait au moins deux aspects de leur comportement ; ils délaissaient leur vie antérieure et mettaient leur loyauté ailleurs. Cela voulait dire un changement complet par rapport à leurs relations précédentes. Pour Pierre, Jacques, Jean et André, cela voulait dire de laisser une carrière prospère. Pour Mathieu, c’était une position de prestige. Chacun laissait son gagne-pain, sa sécurité, son entraînement, ses possessions, ses amis, ses espoirs, tout ! « Ainsi quiconque parmi vous ne renonce pas à tout ce qu’il a, ne peut être mon disciple, » leur dit Jésus, dans Luc 14:33.

Ensuite, Ses disciples devaient restructurer complètement leur vie en transférant leur loyauté vers les besoins de Christ. Le mot « suivre » implique une unité dans le but et dans la direction. Remarquez ce que Jésus a déclaré au jeune homme riche. « Jésus, jetant les yeux sur lui, l’aima et lui dit : Il te manque une chose : Va, vends tout ce que tu as, et le donne aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel ; après cela viens, suis-moi, en te chargeant de la croix » (Marc 10:21). Christ a lancé le même appel à Ses premiers disciples, c’est-à-dire, de tout abandonner et de Le suivre jusqu’à la mort. « Alors Pierre, prenant la parole, lui dit : Voici, nous avons tout quitté, et nous t’avons suivi ; que nous arrivera-t-il donc ? Et Jésus leur dit : Je vous dis en vérité, à vous qui m’avez suivi, que lorsque le Fils de l’homme sera assis sur le trône de sa gloire, dans le renouvellement qui doit arriver, vous aussi serez assis sur douze trônes, jugeant les douze tribus d’Israël. Et quiconque aura quitté des maisons, ou des frères, ou des sœurs, ou père, ou mère, ou femme, ou enfants, ou des champs, à cause de mon nom, en recevra cent fois autant, et héritera la vie éternelle » (Matthieu 19:27-29).

Avant que Dieu nous accorde un ministère public, il faut qu’il y ait eu une soumission intérieure et un amour pour les choses de Dieu. Cela devrait être évident à tous ceux qui viennent en contact avec nous. C’est alors que Dieu peut nous utiliser, chez nous et ailleurs, pour Sa gloire. Ce n’est pas le cas chez les faux ministres. « Car en tenant des discours enflés de vanité, ils amorcent, par les convoitises de la chair et les impudicités, les personnes qui s’étaient véritablement éloignées de ceux qui vivent dans l’égarement ; leur promettant la liberté, quoiqu’ils soient eux-mêmes esclaves de la corruption ;  car on devient esclave de celui par lequel on est vaincu » (2 Pierre 2:18-19). Ce chapitre de l’épître de Pierre est une forte dénonciation des faux enseignants, que Pierre compare à Balaam, car : « Ils ont les yeux pleins d’adultère, et qui ne cessent de pécher ; ils amorcent les âmes mal affermies ; ils ont le cœur exercé à l’avarice ; ce sont des enfants de malédiction, qui, ayant quitté le droit chemin, se sont égarés, en suivant la voie de Balaam, fils de Bosor, qui aima le salaire de l’iniquité, mais qui fut repris de son injustice ; une ânesse muette, parlant d’une voix humaine, réprima la folie du prophète » (2 Pierre 2:14-16).

Nous voyons, selon le texte, que ces faux ministres sont rapides à faire des promesses. Mais des promesses sont faciles à faire et ne coûtent rien. C’est autre chose que de les tenir ensuite. Satan s’est révélé à l’humanité en faisant une promesse dans Genèse 3:5 : « Mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. » À nos premiers parents, et par la suite à toute l’humanité, Satan a fait la promesse de la divinité, mais il serait bien incapable de tenir cette promesse, car il ne peut fabriquer des dieux. Et beaucoup d’années plus tard : « Le diable Le mena [Jésus] encore sur une montagne fort haute, et lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire ; et lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si, te prosternant, tu m’adores. » (Matthieu 4:8-9). Imaginez l’astuce de ce séducteur par excellence, de tenter d’offrir le règne sur toutes les nations de la terre à Celui qui en était le Créateur et qui les lui avait préalablement données ! Les promesses de Satan font partie de sa grande séduction et plusieurs personnes confondues mordent à l’hameçon.

De nos jours, les faux enseignants promettent la liberté aux gens, une liberté d’agir sans responsabilité face à la loi morale. Pourtant, eux-mêmes sont des servants de corruption, esclaves d’une mentalité aberrante. Et qui sont-ils pour offrir la liberté ? « Car en tenant des discours enflés de vanité, ils amorcent, par les convoitises de la chair et les impudicités, les personnes qui s’étaient véritablement éloignées de ceux qui vivent dans l’égarement ; leur promettant la liberté, quoiqu’ils soient eux-mêmes esclaves de la corruption ; car on devient esclave de celui par lequel on est vaincu » (2 Pierre 2:18-19). Comment peuvent-ils garder leurs promesses ? Par l’esclavage ! La liberté que le péché promet est l’esclavage. Et plus le pécheur obéit, plus son esclavage est grand à ce péché. Il n’y a pas d’état plus abject que d’être dans la corruption au nom de la liberté. Par contre, par la grâce : « Tenez-vous donc fermes dans la liberté, dont Christ vous a rendus libres, et ne vous remettez pas de nouveau sous le joug de la servitude » (Galates 5:1).

« Combien plus le sang de Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert à Dieu, lui-même, sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! C’est pourquoi il est Médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort intervenant pour l’expiation des péchés commis sous la première alliance, ceux qui sont appelés, reçoivent la promesse de l’héritage éternel, » nous déclare Hébreux 9:14-15. Notez la référence implicite au salut : « Car par lui nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père, dans un même Esprit. Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, En qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit », nous déclare Éphésiens 2:18-22.

La promesse de Christ de nous envoyer le Saint-Esprit est le point crucial de l’Évangile de Jean. Jésus nous a dit ceci : « je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. Je ne vous laisserai point orphelins ; je viens à vous » (Jean 14:16-18). « Mais le Consolateur, [déclare Jésus], le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que Je vous ai dites » (Jean 14:26). « Lorsque sera venu le Consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui procède du Père, il rendra témoignage de moi. Et vous aussi, vous rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi dès le commencement » (Jean 15:26-27).

Dans Psaume 77:6-10, Asaph déclare : « Je pensais aux jours d’autrefois, aux années des temps passés. Je me rappelais mes mélodies de la nuit ; je méditais en mon cœur, et mon esprit examinait. Le Seigneur rejettera-t-il pour toujours, ne sera-t-il plus désormais propice ? Sa bonté a-t-elle cessé pour toujours ? Sa parole a-t-elle pris fin pour tous les âges ? Dieu a-t-il oublié d’avoir pitié ? A-t-il dans sa colère fermé ses compassions ? » La Bible nous fournit une fascinante perspective sur la passage du temps. Il y a 3 000 ans, Asaph se souvenait de Dieu et tentait de comprendre comment Il réagirait en son temps. Chaque génération semble croire qu’elle est la nouvelle vague qui pourrait mener le monde hors des ténèbres passées, vers un âge de lumière.

Le monde semble avoir besoin de recherches scientifiques bien sûres, et cela vient de Genèse 1:26-28 où : « Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. » Mais il faut garder à l’esprit la véritable   science, qui est d’avoir la pensée de Dieu.

Les résultats des découvertes scientifiques devraient toujours glorifier le Créateur afin d’attirer les hommes vers Lui et non les mener loin de Lui, en se glorifiant soi-même. La même chose est vraie pour l’histoire. Nous sommes simplement les enfants des patriarches anciens et notre nature morale est la même que la leur, toutes deux contaminées par le péché et ayant besoin d’un Sauveur divin. Dieu agissait avec eux comme Il agit avec nous. Alors, chaque génération a besoin d’étudier et d’apprendre comment  les générations passées agissaient, et la façon dont Dieu réagissait avec eux, par le biais des histoires inspirées et enregistrées dans la Bible. Spécialement dans la Genèse, l’Exode, Job et d’autres livres anciens. Parce que : « tout ce qui a été écrit autrefois, a été écrit pour notre instruction, afin que, par la patience et la consolation que donnent les Écritures, nous possédions l’espérance. Et que le Dieu de patience et de consolation vous donne d’avoir les mêmes sentiments entre vous selon Jésus-Christ ; afin que, d’un même cœur et d’une même bouche, vous glorifiiez le Dieu qui est le Père de notre Seigneur Jésus-Christ » (Romains 15:4-6).

Dieu est le même aujourd’hui qu’Il était en Eden, sur le Mont Ararat, à Babel, à Canaan, au Sinaï et sur le Calvaire. Regardons la : « prière de Moïse, homme de Dieu. Seigneur, tu as été pour nous une retraite d’âge en âge. Avant que les montagnes fussent nées et que tu eusses formé la terre et le monde, d’éternité en éternité, tu es Dieu » (Psaume 90:1-2). Alors, nous devrions toujours rechercher l’ombre de Sa présence. « Et chacun d’eux sera comme un abri contre le vent et un refuge contre la pluie, comme des ruisseaux d’eau dans une terre aride, comme l’ombre d’un grand rocher dans un pays désolé », nous déclare Esaïe 32:2.

Dans le contexte de ce très beau verset, « l’ombre » n’est nul autre que le Seigneur Jésus-Christ. Pour quelqu’un qui a voyagé dans la chaleur du désert, tel le Sinaï, rien ne pouvait être si bienvenu que de se réfugier derrière un grand rocher où l’on pouvait se reposer dans ce désert de tourment. Le symbole de l’ombre est souvent utilisé dans l’Ancien Testament pour illustrer la présence rafraîchissante du Seigneur. « Celui qui habite dans la retraite secrète du Très-Haut repose à l’ombre du Tout Puissant », nous déclare Psaume 91:1. Partout où Ses bien-aimés vont, Dieu est là et notre demeure est sous Son ombre. Et là se trouve aussi notre sécurité. « Car tu as été mon secours ; aussi je me réjouirai sous l’ombre de tes ailes » (Psaume 63:8).

Dieu : « te couvrira de ses plumes, et tu auras retraite sous ses ailes ; sa vérité sera ton bouclier et ton écu, » nous dit Psaume 91:4. Il est donc, le grand Aigle et le grand Rocher, et même le grand arbre : « Comme le pommier au milieu des arbres de la forêt, tel est mon bien-aimé parmi les jeunes hommes ; j’ai désiré son ombrage, et m’y suis assise, et son fruit a été doux à mon palais. Il m’a mené dans la salle du festin, et l’étendard qu’il lève sur moi, porte : AMOUR » (Cantique des Cantiques 2:3). L’ombre du grand rocher dans le désert, ou les ailes d’un grand aigle, ou l’ombre d’un bon arbre fruitier, toutes ces choses nous parlent gentiment de protection sous l’ombre de Sa présence, surtout durant la grande tribulation. Ce sont tous des ombres de Dieu, Qui a fait les cieux et la terre, et Qui nous tient dans Sa main. « Car je suis l’Éternel ton Dieu, qui frappe la mer et fais mugir ses flots, de qui le nom est l’Éternel des armées. J’ai mis mes paroles dans ta bouche, et t’ai couvert de l’ombre de ma main, pour rétablir les cieux et fonder la terre, pour dire à Sion : Tu es mon peuple ! » (Esaïe 51:15-16).

Oh Jésus, Tu es tout ce que je désire : « Tu gardes au cœur ferme une paix assurée, parce qu’il se confie en toi. Confiez-vous en l’Éternel, à perpétuité ; car l’Éternel, l’Éternel est le rocher des siècles ! » (Esaïe 26:3-4). La prière de Paul pour les nombreux convertis fut : « Afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:17-19). Paul avait établi son propre témoignage ainsi : « Bien plus, je regarde toutes choses comme une perte, en comparaison de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui j’ai perdu toutes choses, et je les regarde comme des ordures, afin que je gagne Christ » (Philippiens 3:8).

Christ est venu pour guérir les malades spirituels. Mais : « Jésus envoya ces douze-là, et il leur donna ses ordres, en disant : N’allez point vers les gentils, et n’entrez dans aucune ville des Samaritains ; mais allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël. Et quand vous serez partis, prêchez, et dites : Le royaume des cieux approche. Guérissez les malades, nettoyez les lépreux, ressuscitez les morts, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement » (Matthieu 10:5-8). Si seulement les pasteurs, devenus multimillionnaires, avaient pu lire ces versets, leurs messages sur le Royaume aurait pu être plus doctrinaux, au lieu de prêcher à  leurs brebis qu’elles s’en vont au ciel après leur mort.

Jésus ne guérissait pas seulement ceux qui Le suivaient, mais ceux qui en avaient vraiment besoin. Et ceux qu’Il a aimés se sont tournés contre Lui pour demander qu’Il soit exécuté. Malgré que Jésus fut sans péché : « la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14). Même s’Il avait le pouvoir d’éviter le Calvaire, Son amour était tel qu’Il a consenti à mourir pour ceux qui L’ont amené jusque là. « Car Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu ; ayant été mis à mort selon la chair, mais vivifié par l’Esprit » (1 Pierre 3:18). Christ, cependant, nous a engagés dans Son armée afin de combattre pour Lui contre Satan et ses sbires, mais notre combat est spirituel contre un ennemi spirituel.

Regardons un passage biblique intéressant où Dieu a utilisé Son guerrier David. Dans 1 Samuel 22:1-3 nous lisons : « Or, David partit de là, et se sauva dans la caverne d’Adullam ; et ses frères et toute la maison de son père l’apprirent, et descendirent là vers lui. Et tous ceux aussi qui étaient mal dans leurs affaires, et tous ceux qui avaient des créanciers, et tous ceux qui avaient le cœur plein d’amertume, s’assemblèrent vers lui, et il fut leur chef ; il y eut ainsi avec lui environ quatre cents hommes. Puis David s’en alla de là à Mitspé de Moab. Et il dit au roi de Moab : Je te prie, que mon père et ma mère se retirent chez vous, jusqu’à ce que je sache ce que Dieu fera de moi. » Comme David se sauvait du roi Saul, une assemblée bizarre se mit à le suivre et devint le noyau de ceux qui devaient former son armée. « Et journellement il venait des gens vers David pour l’aider, jusqu’à former un grand camp, comme un camp de Dieu. » (1 Chroniques 12:22). Bientôt, ces hommes ne furent plus considérés comme des inadaptés, mais : « Ils aidèrent David contre les bandes des Amalécites ; car ils étaient tous de vaillants guerriers, et ils furent chefs dans l’armée » (1 Chroniques 12:21). Un groupe, par exemple : « d’entre les Gadites, se retirèrent vers David, dans la forteresse, au désert, de vaillants guerriers propres à la guerre, maniant le bouclier et la lance, semblables à des lions, et aussi prompts que des gazelles sur les montagnes » (1 Chroniques 12:8).

De plusieurs façons remarquables, David était un type de Christ et dont la vie et les expériences nous annonçaient un plus puissant « fils de David » qui viendrait mille ans plus tard. Selon le parallèle, l’armée de David serait un type de l’armée du ciel qui a choisi de suivre Christ. Alors, Paul dit à son évangéliste Timothée : « Toi donc, endure les souffrances comme un bon soldat de Jésus-Christ. Aucun homme faisant la guerre, ne s’embarrasse des affaires de la vie, afin de plaire à celui qui l’a enrôlé. Et si quelqu’un combat dans la lice, il n’est couronné que s’il a combattu suivant les règles » (2 Timothée 2:3-5). Les élus de Christ ont déjà été comparés à des inadaptés, des gens en détresse. C’est d’ailleurs ce que nous sommes aux yeux du monde, mais pas aux yeux de Dieu.

« Considérez, frères, que parmi vous, qui avez été appelés, il n’y a pas beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes, et Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant lui. Or, c’est par Lui que vous êtes en Jésus-Christ, qui nous a été fait de la part de Dieu, sagesse, justice, sanctification et rédemption ; afin que, comme il est écrit, celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur » (1 Corinthiens 1:26-31).

« En effet, il était convenable que celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances. Car tous, et celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, relèvent d’un seul ; c’est pourquoi il n’a point honte de les appeler frères » (Hébreux 2:10-11). Il faut combattre pour Christ en bon soldat, car : « Aucun homme faisant la guerre, ne s’embarrasse des affaires de la vie, afin de plaire à celui qui l’a enrôlé. Et si quelqu’un combat dans la lice, il n’est couronné que s’il a combattu suivant les règles » (2 Timothée 2:4-5). Mais lorsque Jésus reviendra pour S’emparer finalement de tous les gouvernements de la terre, Il sera vêtu d’un manteau teint de sang et son nom s’appellera LA PAROLE DE DIEU. Les armées qui sont dans le ciel, vêtues de fin lin blanc et pur, Le suivront sur des chevaux blancs, nous déclare Apocalypse 19:13-14.

« Ses élus verront Sa face et Son Nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles. Il me dit ensuite : Ces paroles sont certaines et véritables, et le Seigneur, le Dieu des saints prophètes, a envoyé son ange, pour déclarer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt » ((Apocalypse 22:4-6). En tant que soldats du Christ, soyons prêts pour combattre pour Lui jusqu’à la toute fin.