D.269 – Conduite du chrétien

 

Par Joseph Sakala

Dans Éphésiens 4:1-3, Paul nous dit : « Je vous exhorte donc, moi le prisonnier du Seigneur, à vous conduire d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec un esprit patient, vous supportant les uns les autres avec charité ; vous appliquant à conserver l’unité de l’esprit, par le lien de la paix. » L’appel du chrétien par Dieu est vraiment spécial. Puisque nous sommes encouragés à marcher selon Ses critères, il est également essentiel que nous en soyons dignes en étudiant fidèlement Ses instructions. Sinon, notre vie pourrait être en contradiction avec la volonté de Celui qui nous a appelés. Considérons un moment l’emploi de ces versets importants.

D’abord, l’appel vient de Dieu et il est irrévocable. « Car les dons et la vocation de Dieu sont irrévocables. Et comme vous avez été autrefois rebelles à Dieu, et que maintenant vous avez obtenu miséricorde par leur rébellion ; de même, ils ont été maintenant rebelles, afin que par la miséricorde qui vous a été faite, ils obtiennent aussi miséricorde. Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la rébellion, pour faire miséricorde à tous » (Romains 11:29-32).

Nous sommes appelés par Sa grâce et, comme Paul le disait si bien, dans Galates 1:15-17 : « Mais quand il plut à Dieu, qui m’avait choisi dès le sein de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce, de me révéler intérieurement son Fils, afin que je l’annonçasse parmi les Gentils ; aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang, et je ne montai point à Jérusalem vers ceux qui étaient apôtres avant moi ; mais je m’en allai en Arabie, et je revins encore à Damas. »

Ensuite, nous sommes appelés dans la grâce de Christ. Paul était étonné de voir certains chrétiens abandonner si promptement Christ. C’est ce qu’il leur exprime dans Galates 1:6-7, lorsqu’il leur déclare : « Je m’étonne que vous abandonniez si promptement Celui qui vous avait appelés à la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile ; non qu’il y en ait un autre, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l’Évangile de Christ. » Nous avons été appelés hors des ténèbres dans Sa merveilleuse lumière. « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de Celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde, » nous assure Pierre, dans 1 Pierre 2:9-10.

Vous avez été appelés à être saints. C’est ainsi que Paul les appelle, dans Romains 1:7, dans son épître aux frères à Rome : « A tous les bien-aimés de Dieu, appelés et saints, qui sont à Rome ; la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ ! » Paul encourage Timothée à ne point avoir honte de témoigner pour Christ, notre Seigneur : « Qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles » (2 Timothée 1:9). « C’est pourquoi, frères saints, qui avez pris part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain Sacrificateur de la foi que nous professons, Jésus-Christ, Qui a été fidèle à Celui qui l’a établi, comme Moïse aussi le fut dans toute sa maison » (Hébreux 3:1-3).

Pour faire suite à toutes ces révélations, faisons comme Paul, qui dit : « Mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons ce sentiment ; et si vous pensez autrement en quelque chose, Dieu vous le révélera aussi. Cependant, au point où nous sommes parvenus, marchons suivant la même règle, et ayons les mêmes sentiments » (Philippiens 3:14-16). Ceux qui ont écrit le Nouveau Testament mentionnent plusieurs autres choses auxquelles nous sommes appelés. Par exemple, dans 1 Corinthiens 1:9, nous apprenons que : « Dieu, par qui vous avez été appelés à la communion de son Fils Jésus-Christ, notre Seigneur, est fidèle. »

Dans Galates 5:13-14, nous apprenons qu’en tant que : « Frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement ne prenez pas prétexte de cette liberté pour vivre selon la chair ; mais assujettissez-vous les uns aux autres par la charité. Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, en celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Même si cela nous entraîne des souffrances personnelles : « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:21-25).

La vie éternelle, vers laquelle nous nous dirigeons, ne viendra pas avec facilité ; c’est pourquoi Paul instruit Timothée : « Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence de plusieurs témoins » (1 Timothée 6:12). « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise, » nous dit 2 Pierre 1:3-4. Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à Sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables.

L’apôtre Jean nous exhorte également à faire partie de Son œuvre. « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu’il est, » nous déclare 1 Jean 3:1-2. C’est pourquoi, frères et sœurs, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le Royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée.

Alors, élevons nos cœurs vers Dieu qui nous a tous créés et qui voudrait nous voir tous dans Son Royaume. Dans Lamentations 3:40-41, nous lisons : « Recherchons nos voies, et les sondons, et retournons à l’Éternel. Élevons nos cœurs avec nos mains vers Dieu qui est au ciel. » C’est si facile de laisser nos prières devenir routinières et répétitives, mais souvenons-nous que Dieu écoute bien plus nos cœurs que les phrases qui sortent de nos lèvres. Jésus nous a mis en garde contre les répétitions. « Or, quand vous priez, n’usez pas de vaines redites, comme les païens ; car ils croient qu’ils seront exaucés en parlant beaucoup. Ne leur ressemblez donc pas ; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous lui demandiez » (Matthieu 6:7-8).

Plusieurs personnes lèvent les bras lorsqu’ils prient, ou se prosternent à terre. Certains restent debout, d’autres se mettent à genoux. Quelques-uns vont crier tandis que d’autres prient en silence. Certains vont sauter et danser. D’autres vont écrire leurs prières pour ensuite les lire à un auditoire. D’autres se choisiront des mots éloquents et prieront longtemps. Mais la chose qui compte encore plus que votre posture ou votre éloquence, c’est votre attitude de cœur. Il faut élever nos cœurs vers Dieu, pas seulement nos mains et nos voix. C’est alors que Dieu, qui est au ciel, écoutera.

Nous avons besoin de ressentir, comme le psalmiste : « Comme un cerf brame après les eaux courantes, ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu ! Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant ; quand entrerai-je et me présenterai-je devant la face de Dieu ? Les larmes sont devenues mon pain jour et nuit, pendant qu’on me dit sans cesse : Où est ton Dieu ? Voici ce que je me rappelle, et j’en repasse le souvenir dans mon cœur : c’est que je marchais entouré de la foule, je m’avançais à sa tête jusqu’à la maison de Dieu, avec des cris de joie et de louange, en cortège de fête » (Psaume 42:2-5).

Nos cœurs ont besoin d’être droits et purs devant Lui. Voici ce que Paul nous déclare, dans 2 Timothée 2:21-23 : « Si donc quelqu’un se conserve pur de ces choses, il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, et préparé pour toute bonne œuvre. Fuis aussi les désirs de la jeunesse, et recherche la justice, la foi, la charité et la paix avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur. Et repousse les questions folles, et qui sont sans instruction, sachant qu’elles produisent des contestations. »

Car : « Si j’eusse pensé quelque iniquité dans mon cœur, le Seigneur ne m’eût point écouté. Mais certainement Dieu m’a écouté ; il a prêté l’oreille à la voix de ma prière. Béni soit Dieu qui n’a point rejeté ma prière, ni retiré de moi sa bonté ! » (Psaume 66:18-20). Donc, approchons-nous avec un cœur sincère, dans une pleine certitude de foi, ayant les cœurs purifiés des souillures d’une mauvaise conscience et le corps lavé d’une eau pure. Nos prières doivent aussi venir d’un cœur pur et croyant. Jacques 1:6-8 nous dit : « Mais qu’il demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute, est semblable au flot de la mer qui est agité par le vent et ballotté çà et là. Qu’un tel homme, en effet, ne s’attende pas à recevoir quelque chose du Seigneur. L’homme dont le cœur est partagé, est inconstant en toutes ses voies. »

Avec ces conditions rencontrées, le véritable chrétien est prêt à prier pour toutes ses choses personnelles, mais également pour les malades. Jacques 5:15-16 nous déclare : « Et la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés. Confessez vos fautes les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris ; car la prière fervente du juste a une grande efficace » L’étude régulière de la Bible devient donc un atout pour tout converti, afin de devenir un véritable adulte dans la connaissance spirituelle.

Demandez à n’importe quel chrétien s’il connaît bien sa Bible et il vous répondra : « Assez bien, mais n’ayant pas toujours le temps pour étudier, j’aimerais connaître ma Bible encore mieux. » Mais comment s’y prendre pour accroître notre niveau spirituel de maturité dans la compréhension ? Paul fut obligé de dire aux Corinthiens : « Mais j’aime mieux prononcer dans l’Église cinq paroles par mon intelligence, afin d’instruire aussi les autres, que dix mille paroles dans une langue inconnue. Frères, ne devenez pas des enfants quant au jugement ; mais soyez de petits enfants à l’égard de la malice ; et quant au jugement, soyez des hommes faits » (1 Corinthiens 14:19-20).

Dans l’épître aux Hébreux, Paul leur dit, dans Hébreux 5:12-14 : « En effet, tandis que vous devriez être maîtres depuis longtemps, vous avez encore besoin d’apprendre les premiers éléments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal. »

Cette exhortation s’applique aussi bien aux dames qu’aux hommes. Au fil des années, on a découvert dans plusieurs sondages que seulement un chrétien sur cinq était capable de citer tous les 10 Commandements. Plusieurs ne pouvaient même pas identifier quelques-uns des personnages les plus notables de la Bible. Pourtant, 86 % des Américains ont exprimé croire en une puissance supérieure, pas en Dieu, mais une puissance supérieure. Je me demande combien de Canadiens croient vraiment en Dieu. Pas que Dieu existe, mais croire vraiment ce que Dieu dit.

L’apôtre Pierre a déclaré aux convertis, dans 2 Pierre 3:17-18 : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen. » Mais comment y arriver puisque les sondages nous disent que la Bible apparaît de plus en plus difficile à comprendre aux yeux des gens ? Dieu peut vous éclairer, à la condition que vous vouliez sonder Sa Parole avec un esprit désireux d’écouter Ses instructions. En lisant régulièrement la Bible, vous ne serez plus un enfant dans votre connaissance biblique.

Dans 2 Timothée 1:4-6, Paul rappelle à Timothée : « Me souvenant de tes larmes, désirant fort de te voir, afin d’être rempli de joie, et gardant le souvenir de la foi sincère qui est en toi, et qui a été d’abord dans ton aïeule Loïs, puis dans ta mère Eunice, et qui, j’en suis persuadé, est aussi en toi. C’est pourquoi je te rappelle de rallumer le don de Dieu qui t’a été communiqué par l’imposition de mes mains. » Le bien-aimé de Paul était un jeune disciple dont la forte foi chrétienne était due aux enseignements de sa mère et de sa grand-mère. Comme Paul l’a écrit à Timothée dans sa deuxième lettre : « Pour toi, demeure ferme dans les choses que tu as apprises, et dont tu as été assuré, sachant de qui tu les as apprises, et que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ » (2 Timothée 3:14-15).

Timothée était le fils d’une femme juive fidèle et d’un père grec qui, selon toute évidence, n’était pas un croyant (Actes 16:1). Dans le foyer chrétien idéal, le père doit assumer le leadership spirituel, comme Paul le mentionne dans Éphésiens 5:21-23 : « Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Dieu. Femmes, soyez soumises à vos propres maris, comme au Seigneur, parce que le mari est le chef de la femme, comme aussi le Christ est le chef de l’Église, qui est son corps, dont il est le Sauveur. » Mais il y a un verset que bien des congrégations ne mentionnent pas. C’est : « Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle. » Et, dans Éphésiens 6:4 : « Et vous, pères, n’aigrissez point vos enfants, mais élevez-les sous la discipline et l’admonition du Seigneur. »

Mais beaucoup de pères, pour des raisons inconnues, ne sont pas capables ou refusent tout simplement de le faire. Dans bon nombre de foyers, c’est la mère ou la grand-mère qui doivent assumer cette grande responsabilité. Alors, le monde chrétien doit à ces femmes courageuses une énorme gratitude pour leur dévouement. Plusieurs enfants sont élevés dans des familles brisées où la Parole de Dieu fut enseignée aux enfants par une mère consacrée à Dieu. C’est significatif que le 5ème Commandement exige que les enfants honorent leurs parents et c’est le seul Commandement des dix auquel est attachée une promesse spéciale. « Enfants, obéissez à vos parents, selon le Seigneur ; car cela est juste. Honore ton père et ta mère ; (c’est le premier commandement qui ait une promesse ; ) afin que tu sois heureux, et que tu vives longtemps sur la terre » (Éphésiens 6:1-3).

Chaque parent dévoué est alors digne d’être honoré tous les jours et non seulement à la fête des mères, ou à la fête des pères. Et quand une mère chrétienne, comme celle de Timothée, doit assumer toute la responsabilité pour élever ses enfants selon la volonté de Dieu, elle mérite une grande louange. Voilà la sorte de connaissance qu’une personne apprend dans la Bible et doit mettre en pratique.

Nous apprenons également que : « La haine excite les querelles ; mais la charité couvre toutes les fautes » (Proverbes 10:12). Il existe un vieux cliché à l’effet qu’il faut haïr le péché, mais aimer le pécheur. Cela peut paraître un peu étrange, mais c’est biblique et pratique. Il est facile et tentant d’être critique envers une personne qui a péché, spécialement si le péché nous affecte directement, mais une telle attitude produit rarement le repentir chez celui ou celle qui a péché. Au contraire, la haine va exciter encore plus de querelles. Une attitude charitable, par contre, est bien plus apte à changer son cœur. Les apôtres Pierre et Jacques, dans le Nouveau Testament, citent ce beau Proverbe de l’Ancien Testament comme conseil aux croyants.

Pierre nous dit, par exemple : « Surtout ayez les uns pour les autres une ardente charité ; car la charité couvrira une multitude de péchés » (1 Pierre 4:8). « Charité » vient du grec agape qui est souvent traduit par « amour ». La charité n’a cependant rien à voir avec l’amour érotique ou fraternel, mais plutôt avec notre attitude fervente envers autrui en pardonnant tout simplement. Jacques, comme Pierre, a compris que « toutes » les fautes, dans les Proverbes, incluaient « une multitude de péchés » et exhortaient les convertis à utiliser cet sorte d’amour avec le pécheur. Alors, dans Jacques 5:20, il dit : « Qu’il sache que celui qui a ramené un pécheur du sentier de l’égarement, sauvera une âme de la mort, et couvrira une multitude de péchés. »

Christ nous exhorte également à ne pas nous inquiéter, mais à désirer la justice. Dans Matthieu 6:32-34, Jésus nous déclare : « Car ce sont les païens qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses-là. Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine. » Les pharisiens du temps de Jésus étaient très « religieux » dans leur comportement, mais notre Seigneur les a souvent corrigés. Parce qu’ils : « font toutes leurs actions, afin que les hommes les voient ; car ils portent de larges phylactères, et ils allongent les franges de leurs vêtements ; ils aiment les premières places dans les festins, et les premiers sièges dans les synagogues ; ils aiment à être salués dans les places publiques, et à être appelés par les hommes : Maître, maître, » nous dit Jésus dans Matthieu 23:5-7.

Mais pour nous, c’est le Royaume qui doit primer. Le reproche du Seigneur nous a été donné afin que nous portions les regards au-delà des désirs de l’existence physique. « Puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens 4:18). Tel que recommandé par Jésus, nous devons chercher premièrement le Royaume de Dieu et Sa justice, et toutes ces choses nous seront données par-dessus. Nous devenons donc esclaves de Celui à qui nous obéissons. « Ne savez-vous pas que si vous vous rendez esclaves de quelqu’un pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez ; soit du péché pour la mort, soit de l’obéissance pour la justice ? » (Romains 6:16).

Dans Matthieu 6:24-25, Jésus nous déclare que : « Nul ne peut servir deux maîtres ; car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon. C’est pourquoi je vous dis : Ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez, et de ce que vous boirez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? » Donc : « ne livrez point vos membres au péché, pour être des instruments d’iniquité ; mais donnez-vous à Dieu, comme de morts étant devenus vivants, et consacrez vos membres à Dieu, pour être des instruments de justice. Car le péché ne dominera pas sur vous, parce que vous n’êtes point sous la loi, mais sous la grâce, » nous dit Paul dans Romains 6:13-14.

Nous marchons selon l’Esprit ou selon la chair, pas les deux. « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit ; parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. Car ce qui était impossible à la loi, parce qu’elle était affaiblie par la chair, Dieu l’a fait : envoyant son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché ; et pour le péché, il a condamné le péché dans la chair ; afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit. Car ceux qui vivent selon la chair, s’affectionnent aux choses de la chair ; mais ceux qui vivent selon l’esprit, s’affectionnent aux choses de l’esprit » (Romains 8:1-5).

Il faut alors combattre pour Dieu avec acharnement, comme Timothée, à qui Paul a dit : « Mais toi, ô homme de Dieu ! fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur. Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence de plusieurs témoins » (1 Timothée 6:11-12). Même si notre nouvel homme recherche la justice et que nous cherchons volontairement à servir le Royaume de Dieu, Paul a été obligé d’admettre, dans Romains 7:25 : « Je rends grâces à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! Je suis donc assujetti moi-même, par l’esprit, à la loi de Dieu, mais par la chair, à la loi du péché. »

Donc, il ne faut jamais devenir pondéré dans notre vigilance. 1 Corinthiens 10:12 nous met en garde : « C’est pourquoi, que celui qui croit être debout, prenne garde qu’il ne tombe. » Mettons plutôt toute notre confiance en Celui qui nous a appelés et à nous conduire d’une manière qui soit digne de la vocation qui nous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec un esprit patient, nous supportant les uns les autres avec charité ; nous appliquant à conserver l’unité de l’esprit par le lien de la paix.