D.309 – Il m’abritera au mauvais jour

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jour-mauvais

Joseph Sakala

Dans Psaume 27:5-6, nous lisons : « Car il m’abritera dans sa tente au mauvais jour ; il me cachera dans le lieu secret de son tabernacle ; il m’élèvera comme sur un rocher. Et maintenant ma tête s’élèvera au-dessus de mes ennemis qui sont autour de moi ; j’offrirai dans son tabernacle des sacrifices de cris de joie ; je chanterai et je psalmodierai à l’Éternel. » Dans ce Psaume de louange, David exprime sa confiance dans le Seigneur, même « quand les méchants, mes adversaires et mes ennemis, sont venus contre moi pour me dévorer, eux-mêmes ont bronché et sont tombés » (Psaume 27:2). En dépit du danger, il regarde vers Dieu pour sa sécurité. Car : « L’Éternel est ma lumière et ma délivrance ; de qui aurais-je peur ? L’Éternel est le rempart de ma vie ; de qui aurais-je de la crainte ? », dit-il au v. 1.

Pourquoi Dieu a-t-Il protégé David ? La réponse est au moins double. D’abord David avait toujours Dieu à cœur. Dans Psaume 27:4, il dit : « J’ai demandé une seule chose à l’Éternel, et je la rechercherai : c’est d’habiter dans la maison de l’Éternel tous les jours de ma vie, pour contempler la beauté de l’Éternel, et pour visiter son palais. » Ensuite dans Psaume 27:7-8, il dit à Dieu : « Éternel, écoute ma voix, je t’invoque ; aie pitié de moi et m’exauce ! Mon cœur me dit de ta part : Cherchez ma face. Je cherche ta face, ô Éternel ! » Finalement, il L’invoque en disant : « Quand mon père et ma mère m’auraient abandonné, l’Éternel me recueillera. Éternel, enseigne-moi ta voie, et me conduis dans le droit chemin, à cause de mes ennemis » (vs 10-11).

La deuxième raison est la nature de Dieu Lui-même. Dieu, par Sa nature, hait le mal et étend Sa grâce sur les Siens. Dieu est montré ici comme un Guerrier Conquérant des ennemis de David. Ses lois sont en opposition à leurs actions, Son Évangile rompt l’emprise des méchants et Son Royaume les détruira. Tant et aussi longtemps que Sa justice, Son Évangile et Son but subsistent, nous pouvons être certains que Dieu va agir. Dans notre texte, David est caché dans Son « lieu secret ». Cette expression veut dire littéralement une couverture protectrice utilisée pour le « commandant-en-chef de l’armée ». C’était l’endroit le mieux gardé et sécurisé sur le champ de bataille. Si ce lieu secret flanchait, la bataille était perdue. Alors, de ce « pavillon », David nous déclare : « Ah ! si je n’avais cru que je verrais les biens de l’Éternel dans la terre des vivants ! Attends-toi à l’Éternel, demeure ferme, que ton cœur se fortifie ; oui, attends-toi à l’Éternel ! » (Psaumes 27:13-14).

Dans ce monde, nous sommes constamment en guerre, tandis que dans le Royaume, il existe une paix sans fin. Assuré de cela, attends-toi à l’Éternel, demeure ferme, que ton cœur se fortifie ; oui, attends-toi à l’Éternel ! Dans Deutéronome 33:27-28, nous lisons : « C’est une retraite que le Dieu qui est de tout temps, et que d’être sous ses bras éternels. Il a chassé de devant toi l’ennemi, et il a dit : Extermine ! Et Israël habitera en sécurité ; la source issue de Jacob jaillit à part dans un pays de froment et de moût, et dont les cieux distillent la rosée. » Ce passage nous rappelle des moments de doute et d’inquiétude, mais témoigne également du repos en paix dans Son Amour dans les bras éternels de notre Sauveur.

Ce verset nous rappelle également le soir où Jésus et Ses disciples étaient dans le bateau et qu’un grand vent s’éleva. Les disciples ont réveillé Jésus de Son sommeil : « Mais il était à la poupe, dormant sur un oreiller ; et ils le réveillèrent et lui dirent : Maître, ne te soucies-tu point de ce que nous périssons ? Mais lui, étant réveillé, parla avec autorité aux vents, et il dit à la mer : Tais-toi, sois tranquille. Et le vent cessa, et il se fit un grand calme. Puis il leur dit : Pourquoi avez-vous peur ? Comment n’avez-vous point de foi ? » (Marc 4:38-40).

Le temps viendrait où Ses disciples apprendraient à se reposer sous Ses bras. Ce verset nous rappelle aussi la relation affectueuse entre Jésus et Jean. Alors qu’ils étaient assis à table, Jésus leur dit : « En vérité, en vérité je vous le dis : Celui qui reçoit celui que j’aurai envoyé, me reçoit ; et celui qui me reçoit, reçoit celui qui m’a envoyé. Quand Jésus eut dit cela, il fut ému en son esprit, et il rendit ce témoignage : En vérité, en vérité je vous dis, que l’un de vous me trahira. Et les disciples se regardaient les uns les autres, ne sachant de qui il parlait. Or, l’un d’eux, celui que Jésus aimait, était couché à table vers son sein » (Jean 13:20-23). Il y avait une grande intimité entre les deux et cette intimité pourrait aussi bien être la nôtre, si seulement nous voulions nous approcher de Jésus.

Aucun passage biblique n’exprime cette intimité si bien que le Cantique des Cantiques de Salomon qui utilise l’analogie entre un mari et une femme pour représenter l’amour entre Jésus et Ses enfants, l’Église qui est l’Épouse de Christ. « Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi ; il paît son troupeau parmi les lis » (Cantique des Cantiques 6:3). Les soucis de cette vie nous empêchent parfois d’avoir cette intimité tant désirée avec Jésus, mais le jour vient où : « nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:17). Le mariage qui représente cette intimité est d’une valeur primordiale dans le couple. Satan le sait bien et il fait tout en son pouvoir pour le détruire. Alors, les Pharisiens posèrent la question à savoir pourquoi Moïse avait donné la permission de divorcer.

« Et Jésus, répondant, leur dit : Il vous a écrit cette loi à cause de la dureté de votre cœur. Mais au commencement de la création, Dieu ne fit qu’un homme et qu’une femme. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme ; et les deux seront une seule chair ; ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Que l’homme ne sépare donc point ce que Dieu a joint » (Marc 10:5-9). Ces paroles du Seigneur devraient régler une fois pour toutes ce que Dieu avait comme but pour Sa Création. Les athées ne croient pas en Dieu, donc ils ne se soucient pas de ce que Dieu dit. Un individu qui croit en Dieu déshonore Son commandement s’il se met à croire toutes sortes de thèses humanistes plutôt que Sa parole.

Dieu est omniscient et omnipotent, tout en étant aimant et miséricordieux ; et Il ne divorcerait pas. Donner le droit aux êtres humains de divorcer serait assurément la méthode la plus inefficace et la plus cruelle d’accomplir Son Plan. Mais si nous considérons le fait que nos premiers parents ont désobéi dès le début au commandement de Dieu, nous comprenons également que c’est Satan qui contrôle présentement le comportement des humains. Cependant, Dieu avait déjà préparé un plan pour corriger la situation, en Jésus-Christ. « C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui » (Colossiens 1:15-17).

Donc, étant le Créateur de toutes choses, Lui seul pourra régler tous les problèmes de ce monde lors de Son retour dans la gloire. Mais le chrétien est un enfant de la lumière et y est pour quelque chose dans le mariage. Dans Éphésiens 5:16-17, Paul affirme : « Rachetez le temps ; car les jours sont mauvais. C’est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur. » Paul nous donne ce commandement : « Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité » (Éphésiens 5:8-9). Ce titre, « enfants de lumière », apparaît seulement trois autres fois dans le Nouveau Testament. D’abord, par Jésus pour établir le contraste entre la sagesse du monde et la sagesse divine, lorsqu’Il dit : « Et le maître loua cet économe infidèle de ce qu’il avait agi avec habileté ; car les enfants de ce siècle sont plus prudents dans leur génération, que les enfants de lumière » (Luc 16:8).

Pourquoi Jésus a-t-Il dit que les païens sont plus prudents que les enfants de Dieu, comme s’ils étaient supérieurs aux enfants de Dieu ? C’est que les enfants du monde se couvrent par toutes sortes de trucs, comme baisser le montant d’une facture, marquer un montant inférieur sur une contrat, dans le seul but d’en enlever au maître pour avantager les hommes. Tandis que les enfants de Dieu sont honnêtes et ne penseraient même pas à tricher ou à voler Dieu. Mais temporairement, ce truc pourrait sembler supérieur ou marcher pour les enfants du monde afin de s’attirer des faveurs plus tard dans la vie en cas de besoin.

Une autre fois où le titre « d’enfants de lumière » est utilisé, c’est afin de nous diriger vers la lumière. Dans Jean 12:36, Jésus a dit ceci : « Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière, afin que vous soyez des enfants de lumière. Jésus dit ces choses, puis il s’en alla et se cacha d’eux. » Et finalement, par Paul, dans 1 Thessaloniciens 5:5-6, afin de nous encourager en disant : « Vous êtes tous des enfants de la lumière, et des enfants du jour ; nous n’appartenons point à la nuit, ni aux ténèbres. Ne dormons donc pas comme les autres, mais veillons et soyons sobres. » Pour le chrétien, vivre comme un enfant de la lumière est une preuve du Saint-Esprit en nous. Dans Romains 15:14, Paul nous assure : « Pour moi, frères, j’ai la persuasion que vous êtes pleins de bonté, remplis de toute connaissance, et capables de vous exhorter les uns les autres. »

Dans Romains 14:17-18, Paul dit : « Car le royaume de Dieu ne consiste ni dans le manger, ni dans le boire, mais dans la justice, la paix, et la joie par le Saint-Esprit. Celui qui sert Christ de cette manière, est agréable à Dieu, et approuvé des hommes. » Et, dans Éphésiens 5:9, Paul déclare : « Car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité. » En réalité : « Le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance » (Galates 5:22). Ce fruit transforme notre caractère par un choix libre et volontaire, afin d’offrir notre corps comme un sacrifice vivant au Créateur.

C’est ce que Paul nous dit dans Romains 12:1-2 : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite, » en examinant souvent ce qui est agréable au Seigneur. Nous découvrons ainsi une adéquation entre un comportement divin et une sagesse divine. Il devient donc évident que les enfants de la lumière ne doivent prendre aucune part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais bien plutôt les condamner. Dans Éphésiens 5:15-17, nous lisons : « Prenez donc garde à vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des personnes sages ; rachetez le temps ; car les jours sont mauvais. C’est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur. »

Cette prudence n’est pas la folle sagesse du monde. « Où est le sage ? Où est le scribe ? Où est le disputeur de ce siècle ? Dieu n’a-t-il pas rendu folle la sagesse de ce monde ? Car, tandis que le monde, par cette sagesse, n’a point connu Dieu dans la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication, » nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 1:20-21. Étant donné que la sagesse de Dieu rend intelligent, « nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire, et qu’aucun des princes de ce monde n’a connue ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire, » nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 2:7-8. « Pour nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, pour connaître les choses qui nous ont été données de Dieu ; et nous les annonçons, non avec les discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne le Saint-Esprit, expliquant les choses spirituelles aux spirituels » (1 Corinthiens 2:12-13).

Donc : « Retiens dans la foi, et dans la charité qui est en Jésus-Christ, le modèle des saines instructions que tu as entendues de moi. Garde le bon dépôt, par le Saint-Esprit qui habite en nous » (2 Timothée 1:13-14). Il y a plusieurs pièces significatives attachées à ce commandement. Il faut tenir ferme selon l’ensemble du modèle des mots qui nous ont été donnés. Et par la foi, dans l’amour que nous manifestons envers Christ. Ceci n’est pas une option, nous devons tenir ferme dans l’ensemble des instructions. Paul nous déclare : « Mais c’est pour cela que j’ai obtenu miséricorde, afin que Jésus-Christ fît voir, en moi le premier, une parfaite clémence, pour servir d’exemple à ceux qui croiront en lui, pour la vie éternelle » (1 Timothée 1:16).

Le but de ses deux lettres à Timothée fut de l’encourager à suivre l’exemple de Paul, qui était complètement soumis à l’autorité de toutes les  Écritures. Aux chrétiens à Rome, Paul était enchanté de leur affirmer : « Mais grâces soient rendues à Dieu, de ce que, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de cœur à la règle de doctrine qui vous a été donnée. Or, ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice » (Romains 6:17-18). Aux Corinthiens, Paul rappela les choses qui sont arrivées dans la vie des Israélites : « Or, toutes ces choses leur arrivaient pour servir d’exemple ; et elles sont écrites pour nous instruire, nous qui sommes parvenus aux derniers temps. C’est pourquoi, que celui qui croit être debout, prenne garde qu’il ne tombe. Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été une tentation humaine. Or, Dieu est fidèle, et il ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10:11-13).

Paul a également insisté auprès de l’Église des Philippiens : « Soyez tous mes imitateurs, frères, et regardez à ceux qui se conduisent suivant le modèle que vous avez en nous. Car plusieurs, je vous l’ai dit souvent, et maintenant je vous le redis en pleurant, se conduisent en ennemis de la croix de Christ ; leur fin sera la perdition ; leur Dieu, c’est leur ventre, leur gloire est dans leur infamie, et leurs affections sont aux choses de la terre » (Philippiens 3:17-19). L’histoire des Églises nous fournit un modèle à suivre. Tandis que les paroles immuables de l’Écriture nous déclarent que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17).

Jésus parlait au monde en paraboles. « Alors les disciples, s’étant approchés, lui dirent : Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? Il répondit, et leur dit : Parce qu’il vous est donné de connaître les mystères du royaume des cieux ; mais cela ne leur est point donné. Car on donnera à celui qui a, et il aura encore davantage ; mais pour celui qui n’a pas, on lui ôtera même ce qu’il a. C’est à cause de cela que je leur parle en similitudes, parce qu’en voyant ils ne voient point, et qu’en entendant ils n’entendent et ne comprennent point » (Matthieu 13:10-13). Pour comprendre, il faut avoir l’Esprit de Christ. « Car, qui a connu la pensée du Seigneur pour L’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ, » nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 2:16. Le dépôt que Christ a placé en nous n’est pas un supplément de Q.I. mais plutôt un don : « ayant revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de Celui qui l’a créé » (Colossiens 3:10). C’est le Saint-Esprit qui fait tout le travail.

Mais cette grande capacité spirituelle doit être bien conservée, car il n’y a aucune garantie de sagesse spirituelle assurée avant l’éternité. Il faut faire attention à ce dépôt. « Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les rudiments du monde, et non selon Christ. Car en lui toute la plénitude de la divinité habite corporellement » (Colossiens 2:8-9). Dieu a fait en sorte que vous, sans « doctorat », puissiez : « connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:19). « Mais c’est pour cela que j’ai obtenu miséricorde, afin que Jésus-Christ fît voir, en moi le premier, une parfaite clémence, pour servir d’exemple à ceux qui croiront en lui, pour la vie éternelle. Au roi des siècles, immortel, invisible, à Dieu, seul sage, soient honneur et gloire aux siècles des siècles ! Amen » (1 Timothée 1:16-17).

Paul rend gloire à Dieu et rend grâces à Celui qui l’a fortifié, à Jésus-Christ notre Seigneur, de ce qu’Il l’a jugé fidèle, en l’établissant dans le ministère. « Et la grâce de notre Seigneur a surabondé en moi, avec la foi et la charité qui est en Jésus-Christ. Cette parole est certaine et digne de toute confiance ; c’est que Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier, » témoigne Paul, dans 1 Timothée 1:14-15. Paul utilise plusieurs termes majestueux pour décrire ses pensées dont chacune mérite notre attention. Au Roi éternel, immortel, invisible, seul sage. Tout cela se traduit en « Roi des siècles ». « Mais l’Éternel est le Dieu de vérité ; c’est le Dieu vivant et le roi éternel. Devant sa colère la terre tremble, et les nations ne peuvent soutenir son courroux, » déclare Jérémie 10:10.

Immortel. Le mot grec veut dire davantage qu’exemption de la mort. Il implique une incorruptibilité totale. Quel réconfort que de savoir que : « Tout homme qui combat, s’abstient de tout ; et ces gens-là le font pour avoir une couronne corruptible, mais nous pour une incorruptible » (1 Corinthiens 9:25). Et, dans 1 Corinthiens 15:52, Paul nous réconforte en disant que : « En un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. »

Invisible. Dieu est Esprit et, comme tel, ne peut pas être vu. Dieu a choisi de paraître visible en Jésus-Christ. « C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures » (Colossiens 1:15). Dieu est unique, donc : « A Dieu seul sage soit la gloire dans tous les siècles, par Jésus-Christ Amen ! » (Romains 16:27). Son amour pour nous est éternel. Regardons comment Jérémie l’interprète : « De loin l’Éternel m’est apparu, et m’a dit : Je t’ai aimée d’un amour éternel, c’est pourquoi j’ai prolongé envers toi ma bonté » (Jérémie 31:3). Aucune doctrine n’est aussi clairement exprimée dans la Bible. Dieu nous aime ! Son amour est un amour éternel, ce qui Le pousse à agir fortement envers nous. « En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est lui qui nous a aimés, et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés » (1 Jean 4:10). Ce thème se retrouve dans l’expression : Je suis à Lui et Il est à moi.

Jésus priait ainsi, dans Jean 17:22-24 : « Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un, comme nous sommes un, (Moi en eux, et toi en moi), afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé, et que tu les aimes, comme tu m’as aimé. Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. » Ceci nous prouve que Dieu ne permettra jamais que nous soyons séparés de notre Sauveur. Cette promesse précieuse nous est confirmée par le Saint-Esprit, comme : « Toute l’Écriture [qui] est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17).

Considérez maintenant le passage suivant : « Car en lui toute la plénitude de la divinité habite corporellement » (Colossiens 2:9). C’est également une preuve irréfutable que la trinité est impossible ! Toute la plénitude de la divinité ne se pourrait pas, si le Père était une Personne distincte de Christ, car ainsi, Christ ne pourrait contenir toute la divinité parce que le Père existerait aussi indépendamment de Lui. Or, le Père et le Fils étant une seule et même Personne, il saute aux yeux que toute la plénitude de la divinité habite corporellement en Christ.

Il est le Consolateur, l’Esprit de vérité, qui nous guide : « Toutefois, je vous dis la vérité, il vous est avantageux que je m’en aille ; car si je ne m’en vais, le Consolateur ne viendra point à vous ; et si je m’en vais, je vous l’enverrai. Et quand il sera venu, il convaincra le monde de péché, de justice et de jugement : de péché, parce qu’ils ne croient point en moi ; de justice, parce que je m’en vais à mon Père, et que vous ne me verrez plus ; de jugement, parce que le prince de ce monde est déjà jugé » (Jean 16:7-11). Dieu nous a attiré vers Lui : « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6).

« Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme Lui est pur, » nous dit l’apôtre dans 1 Jean 3:1-3. Par Sa grâce, nous venons vers Lui en approfondissant le doux pardon de nos péchés. En sécurité dans Son amour : « Tu gardes au cœur ferme une paix assurée, parce qu’il se confie en toi. Confiez-vous en l’Éternel, à perpétuité ; car l’Éternel, l’Éternel est le rocher des siècles ! » (Esaïe 26:3-4).

Dans 2 Corinthiens 1:20, il est écrit : « Car autant il y a de promesses en Dieu, toutes sont Oui en lui, et Amen en lui, à la gloire de Dieu par nous. » Le mot « Amen » est un mot remarquable. Il est traduit directement de l’hébreu au grec, ensuite du grec à l’anglais, au français et en plusieurs autres langues, pour être un mot universel. Il est le mot le mieux connu. Le mot est relié directement à l’hébreu « croire ». Lorsque quelqu’un croit Dieu, il confirme sa foi en disant « amen ». Et quand Dieu fait une promesse, la réponse du croyant est « amen », où « ainsi soit-il ». Dans le Nouveau Testament, il est souvent utilisé comme voulant dire « en vérité ». Alors, quand nous prions selon Sa Parole, et nous savons que Dieu va répondre, nous ajoutons le « amen » comme fermeture à notre prière.

Le mot « Amen » est un des titres de Jésus Lui-même. Dans Sa dernière lettre aux sept Églises, Il commence par une salutation tout à fait notable : « Écris aussi à l’ange de l’Église de LAODICÉE : Voici ce que dit l’Amen, le Témoin fidèle et véritable, le Principe de la création de Dieu. » Nous pouvons donc être certains que Sa Parole est fidèle et véritable, car Jésus est nul autre que le Créateur de toute chose et, par le fait même, notre éternel Amen. Chaque promesse de Dieu en Jésus-Christ, commence par « En vérité » et se termine par « Amen », nous indiquant un affirmation qui ne peut être exprimée que dans le grec. Il est alors profondément brillant que la Bible clôt son témoignage avec un Amen. Apocalypse 22:21 affirme : « La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous ! Amen. » Cette déclaration est notre assurance, ainsi qu’à tous ceux qui lisent Ses mots, de la fidélité de notre Créateur envers tout ceux qui s’y intéressent.