D.357 – Le père des croyants

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Par Joseph Sakala

Dans Genèse 15:4-7, nous lisons : « Et voici, la parole de l’Éternel lui fut adressée, [à Abraham] en disant : Celui-ci ne sera point ton héritier ; mais celui qui sortira de tes entrailles, sera ton héritier. Puis il le mena dehors et lui dit : Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit : Ainsi sera ta postérité. Et Abram crut à l’Éternel, qui lui imputa cela à justice. Et il lui dit : Je suis l’Éternel, qui t’a fait sortir d’Ur des Caldéens, afin de te donner ce pays pour le posséder. » Abraham avait foi en la Parole de Dieu et cela lui fut imputé à justice. Le Nouveau Testament dévoile dans toute sa beauté la clé de cette imputation dans la vie d’Abraham. À cause de sa foi puissante, démontrée encore et encore dans ses actes d’obéissance, Abraham : « reçut le signe de la circoncision, comme un sceau de la justice de la foi qu’il avait eue, étant incirconcis ; afin d’être le père de tous ceux qui croient quoique incirconcis ; et que la justice leur fût aussi imputée ; et afin d’être aussi le père des circoncis, savoir, de ceux qui ne sont point seulement circoncis, mais encore qui suivent les traces de la foi, que notre père Abraham a eue avant d’être circoncis » (Romains 4:11-12).

Ce texte de la Genèse est cité quatre fois dans le Nouveau Testament. On le voit également dans Romains 4:3 où on peut lire : « Car que dit l’Écriture ? Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice. » Et ensuite, dans Romains 4:22-25, où nous lisons : « C’est pourquoi cela lui fut imputé à justice. Or, ce n’est pas seulement pour lui qu’il est écrit que cela lui fut imputé ; mais c’est aussi pour nous, à qui cela sera aussi imputé, pour nous qui croyons en Celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur, Lequel a été livré pour nos offenses, et qui est ressuscité pour notre justification. » Les deux autres endroits se trouvent dans Galates 3:6-7 où il est écrit : « Comme il est dit d’Abraham : Il crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice ; sachez donc, que ceux qui ont la foi, sont les enfants d’Abraham. »

Et finalement, dans Jacques 2:23-26 : « Et ainsi ce que dit l’Écriture, s’accomplit : Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice, et il fut appelé ami de Dieu. Vous voyez donc que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement. De même aussi Rahab la courtisane, ne fut-elle pas justifiée par les œuvres, lorsqu’elle reçut les messagers, et les fit sortir par un autre chemin ? Car comme le corps sans âme est mort, de même, la foi sans les œuvres est morte. » C’est le fondement même du salut et de la justice. Car ce n’est pas par les bonnes œuvres seulement, mais par imputation au travers de la foi, et les promesses gracieuses de Dieu au travers de Jésus-Christ. Car Celui qui n’a point connu le péché, Il L’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui, nous déclare Paul dans 2 Corinthiens 5:21.

Alors, c’est par la foi que nous avons la grâce. « C’est donc par la foi que nous sommes héritiers, afin que ce soit par grâce, et que la promesse soit assurée à toute la postérité, non seulement à celle qui est de la loi, mais aussi à celle qui est de la foi d’Abraham, lequel (selon qu’il est écrit : Je t’ai établi pour être père de plusieurs nations) est notre père à tous devant Dieu, auquel il a cru, qui fait revivre les morts, et appelle les choses qui ne sont point, comme si elles étaient » (Romains 4:16-17), tout comme la Jérusalem qui est d’en haut est libre, et c’est elle qui est la mère de nous tous. « Car il est écrit : Réjouis-toi, stérile, toi qui n’enfantais point, éclate et pousse des cris, toi qui n’as pas été en travail d’enfant ; car les enfants de la délaissée seront plus nombreux que ceux de la femme qui avait l’époux » (Galates 4:27).

Donc, le fidèle Abraham est le père de nous tous. La Jérusalem d’en haut parle du salut par la grâce, plutôt que par la loi, et Abraham témoigne par la droiture de la foi plutôt que par les œuvres. Et pourtant, douze des quarante versets d’Hébreux 11, le chapitre de la foi, nous parlent des preuves extérieures de la foi intérieure d’Abraham. Il y a encore un autre passage faisant référence à la semence spirituelle d’Abraham. Dans Galates 3:7-9, nous lisons : « Sachez donc, que ceux qui ont la foi, sont les enfants d’Abraham. Aussi l’Écriture, prévoyant que Dieu justifierait les Gentils par la foi, a évangélisé par avance à Abraham, en lui disant : Toutes les nations seront bénies en toi. C’est pourquoi ceux qui croient, sont bénis avec Abraham qui a cru. »

J’aimerais clarifier ici un point très important et très mal compris par beaucoup d’églises. Dans la Parole de Dieu, il est écrit que l’on n’est pas sauvé par les œuvres, mais par la foi. Pourtant, il est aussi écrit que la foi sans les œuvres est morte. Cela vous semble-t-il contradictoire ? Le problème apparent provient du fait que l’on ne fait habituellement pas la distinction entre les œuvres de la loi et les œuvres de la foi. Il s’agit de deux sortes d’œuvres différentes ! Les œuvres de la loi, c’est l’observance des commandements, alors que les œuvres de la foi sont des actions démontrant notre entière confiance en Dieu. Revenons au passage de Jacques 2:25 : « De même aussi Rahab la courtisane, ne fut-elle pas justifiée par les œuvres, lorsqu’elle reçut les messagers, et les fit sortir par un autre chemin ? » Rahab fut justifiée par ses œuvres. Mais quelles œuvres ? Son observance stricte de la loi ? Non, son acte de foi en sauvant les messagers de Dieu. Cet acte de foi, Jacques l’appela la Loi Royale. Donc, Rahab aima son prochain comme elle-même parce qu’elle avait foi en Dieu. Elle fut digne d’être nommée fille d’Abraham.

En tant qu’enfants spirituels d’Abraham, nous devrions croire à la Parole de Dieu à tout prix, démontrant par le fait même au monde la réalité de notre foi, tout comme Abraham l’a fait en obéissant à Dieu. Mais sommes-nous trop occupés pour Dieu ? Un grand danger pour tout chrétien de nos jours est de se croire trop occupé pour Dieu ; de perdre son centre d’intérêt spirituel, spécialement à la vitesse que notre société avance. Jésus avait lancé l’avertissement que cela arriverait dans la dernière génération avant Son avènement.

Dans Apocalypse 3:14-17, Jésus dit : « Écris aussi à l’ange de l’Église de LAODICÉE : Voici ce que dit l’Amen, le Témoin fidèle et véritable, le Principe de la création de Dieu : Je connais tes œuvres ; je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Oh ! si tu étais froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. Car tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien ; et tu ne connais pas que tu es malheureux, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nu. » Voilà où l’Église de Laodicée était déjà rendue à la fin du premier siècle, Satan l’ayant rendue tiède en si peu de temps.

Juste avant le retour de Christ, plusieurs chrétiens vivront dans une condition de profonde complaisance. Ils ne seront pas du monde, ou en rébellion contre Lui, mais ne seront pas bouillants à faire Son Œuvre non plus. Ils seront simplement trop occupés à faire autre chose. Les tracas du monde seront en train d’envahir leurs esprits. « Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche » (Apocalypse 3:16). C’est lorsque nous ressentons l’envie d’obéir à Dieu que nous pouvons vraiment Lui faire une place. Et pourtant, même les chrétiens peuvent devenir trop occupés, n’étudiant plus, ne priant pas et ne pensant pas à l’avenir. Il faut gagner sa croûte, il faut aller travailler, il faut s’occuper de sa famille et de ses besoins, mais ces choses deviennent-elles vraiment le centre d’intérêt de nos vies ?

Comme quelqu’un a dit un jour : « Ne mélangez jamais les affaires avec la croissance du chrétien ». Qu’en est-il de vous ? Êtes-vous en train de grandir dans le Seigneur ? Ou êtes-vous simplement trop occupé ? Dans un article écrit par Audrey Barrick, celle-ci déclare : « Les chrétiens du monde entier sont tout simplement trop occupés pour Dieu. » Dans une étude faite parmi 20 000 chrétiens âgés de 15 à 88 ans, dans 139 pays, les obstacles à la croissance de 40 % des chrétiens se résumaient à ce qu’ils sautaient trop souvent d’une activité à une autre. Les préoccupations de la vie s’avéraient la distraction principale qui empêchait les chrétiens de se concentrer sur Dieu. Mais son étude n’explique pas la distraction et pourquoi ce problème existe chez les chrétiens, ou si c’est un cercle vicieux, inspiré de Satan, vers les soucis du monde ou la séduction des richesses.

Leur centre d’intérêt devrait se tourner vers le Royaume de Dieu. Jésus avait averti Ses disciples de cela par la parabole du semeur, dans Marc 4:18-19 : « Et ceux qui reçoivent la semence parmi les épines, ce sont ceux qui écoutent la Parole ; mais les soucis de ce monde, la séduction des richesses et les passions pour les autres choses survenant, étouffent la Parole, et elle devient infructueuse. » Allez-vous devenir une victime de la conformité culturelle ? N’oubliez jamais ce qui importe dans votre vie. Si Dieu a permis de vous ouvrir l’esprit et de vous appeler hors de ce monde de chaos et de confusion, alors soyez reconnaissant et croissez en Lui. Devenez engagé dans l’œuvre du Seigneur et ne laissez jamais les soucis du monde vous détourner de la vérité et vous empêcher de remplir votre ultime destin.

Nous vivons toutes sortes d’expériences dans notre vie et nous croyons parfois que certaines personnes sont plus avantagées que nous. Mais il y a une chose qui met tout le monde sur le même niveau. Peu importe si vous êtes riches, pauvres ou quelque part entre les deux, chaque individu en possède la même quantité. C’est ce dont votre vie dépend. Et cette chose très précieuse est le temps. Nous disposons de vingt-quatre heures par jour, pas plus, pas moins. Nous avons beaucoup d’expressions qui gravitent autour du temps. Le temps est important ; le temps, c’est de l’argent ; le temps s’envole ; passer le temps ; et tuer le temps. Mais il y a également une expression dans la Bible qui dit de racheter le temps.

Chaque jour vient, puis passe et ne revient plus. Le temps passe, que vous l’utilisiez bien ou non. La plupart des gens vous diront qu’ils ressentent la pression du temps à cause de toutes sortes d’activités pressantes et qu’ils ont de l’embarras à finir tout ce qu’ils ont projeté. La poursuite des affaires, les obligations familiales et les activités personnelles les empêchent de tout accomplir. Plusieurs souffrent d’insomnie, simplement parce qu’ils ont de la difficulté à se mettre au lit, à cause des exigences posées sur leur temps. Le temps est si précieux pour eux qu’il ne faut pas être surpris de voir la Bible déclarer plusieurs choses à son sujet.

Dans Genèse 1:14-15 : « Puis Dieu dit : Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue des cieux, pour séparer le jour d’avec la nuit, et qu’ils servent de signes, et pour les saisons, et pour les jours, et pour les années ; et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et cela fut ainsi. » Dans Genèse 2:2-3, nous voyons également : « Et Dieu eut achevé au septième jour son œuvre qu’il avait faite ; et il se reposa au septième jour de toute son œuvre qu’il avait faite. Et Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé. » Dieu savait que l’homme aurait besoin de se reposer.

Le roi Salomon, qui avait reçu de Dieu beaucoup de sagesse, fut inspiré de rédiger cette Écriture classique sur le temps, dans Ecclésiaste 3:1-8 : « A toute chose sa saison, et à toute affaire sous les cieux, son temps. Il y a un temps pour naître, et un temps pour mourir ; un temps pour planter, et un temps pour arracher ce qui est planté ; un temps pour tuer, et un temps pour guérir ; un temps pour démolir, et un temps pour bâtir ; un temps pour pleurer, et un temps pour rire ; un temps pour se lamenter, et un temps pour sauter de joie. Un temps pour jeter des pierres, et un temps pour les ramasser ; un temps pour embrasser, et un temps pour s’éloigner des embrassements ; un temps pour chercher, et un temps pour laisser perdre ; un temps pour conserver, et un temps pour jeter ; un temps pour déchirer, et un temps pour coudre ; un temps pour se taire, et un temps pour parler ; un temps pour aimer, et un temps pour haïr ; un temps pour la guerre, et un temps pour la paix. »

Alors, nous voyons que le programme est très important dans toutes nos activités humaines et nous devons nécessairement établir nos priorités si nous voulons être en harmonie avec la volonté de Dieu. En tant que chrétiens, nous devrions être encore plus branchés sur le temps et la manière de l’utiliser. « Or je dis ceci, frères : Le temps est court désormais ; que ceux qui ont une femme soient comme s’ils n’en avaient point ; ceux qui pleurent, comme s’ils ne pleuraient pas ; ceux qui sont dans la joie, comme s’ils n’étaient point dans la joie ; ceux qui achètent, comme s’ils ne possédaient rien ; et ceux qui usent de ce monde, comme s’ils n’en usaient point ; car la figure de ce monde passe » (1 Corinthiens 7:29-31). Oui, le temps se fait vraiment court.

Paul a aussi écrit ceci aux Romains : « Et vous devez faire cela, vu le temps où nous sommes ; car c’est ici l’heure de nous réveiller enfin du sommeil, puisque le salut est maintenant plus près de nous, que lorsque nous avons cru. La nuit est avancée, et le jour approche ; dépouillons-nous donc des œuvres de ténèbres, et revêtons-nous des armes de lumière. Marchons honnêtement comme de jour, et non dans les débauches et dans l’ivrognerie, dans la luxure et dans les impudicités, dans les querelles et dans l’envie ; mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et ne flattez point la chair dans ses convoitises » (Romains 13:11-14). Jacques, le frère de Jésus, l’a exprimé de cette façon : « Or, vous ne savez pas ce qu’il en sera de demain ; car, qu’est-ce que votre vie ? Ce n’est qu’une vapeur qui parait pour peu de temps, et qui s’évanouit ensuite. Au lieu que vous devriez dire : Si le Seigneur le veut, et si nous vivons, nous ferons ceci ou cela » (Jacques 4:14-15).

Demandez aux gens âgés et ils vous confirmeront que la vie est courte et que le temps passe très vite dans les expériences humaines. L’apôtre Paul a parlé clairement à l’Église d’Éphese lorsqu’il leur dit : « Prenez donc garde à vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des personnes sages ; rachetez le temps ; car les jours sont mauvais. C’est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur » (Éphésiens 5:15-17). Mais comment pouvons-nous « racheter le temps » ? Faites d’abord et avant tout la volonté du Seigneur en observant les commandements de Dieu et cherchez ensuite les opportunités de servir les autres en ne gaspillant pas votre temps à vous concentrer sur les choses du monde. Cela ne veut pas dire qu’on ne doit pas prendre du temps pour relaxer. Il faut rechercher un équilibre dans toutes nos activités. En tant qu’humains, nous avons besoin de nous extérioriser, mais que ce soit à glorifier Dieu. C’est votre temps, utilisez-le à faire plaisir à Jésus.

Qui n’a jamais espéré être assez riche pour ne plus avoir de soucis au point de vue financier ? Je crois que chaque personne sur cette terre a, à un moment donné, souhaité pouvoir se procurer tout ce que son cœur peut désirer. Supposons un instant que, dans votre vie personnelle, l’argent ne soit pas du tout un souci. Qui n’a jamais eu cette question posée par un ami ou une connaissance ? Quelle serait votre réponse ? Vous décideriez peut-être de voyager ou bien d’acheter une maison, ou même de rembourser votre hypothèque au complet. Seriez-vous constamment en fête, ou peut-être placeriez-vous une somme importante à la banque ?

Dans notre culture occidentale, les gens admirent souvent ceux qui ont bien réussi financièrement. Pourtant, le simple fait qu’ils aient amassé beaucoup d’argent ne signifie pas qu’ils soient nécessairement heureux. Beaucoup de gens qui se sont découverts soudainement riches et dans une situation où l’argent n’est plus un obstacle aux acquisitions qu’ils désirent, découvrent également qu’ils ne sont mieux favorisés que pendant une courte période. Pour plusieurs, les avantages qui viennent avec le fait d’être riche ne durent pas.

Dans l’éditorial du 11 novembre 2012 de la revue populaire Wells Fargo Conversations, Sherry Maîtres écrit que les « Statistiques sur l’impact de la richesse soudaine ne sont guère réjouissantes. Le taux des gagnants de la loterie qui font faillite dans les cinq ans qui suivent leur triomphe est le double de celui de la population générale, selon une étude réalisée par des économistes de l’Université du Kentucky, de l’Université de Pittsburgh et de l’Université Vanderbilt. »

Le magazine Sports Illustrated a rapporté que 78 % des anciens joueurs de la National Football League sont, soit en faillite, ou éprouvent des difficultés financières dans les deux ans après leur retraite. Selon des entrevues faites par le Groupe Williams sur plus de 2 000 familles qui avaient vécu la planification successorale ou le transfert de richesses, 70 pourcent de ces familles avaient perdu le contrôle de leurs actifs et l’harmonie familiale dans la toute première génération après le transfert. Une ressource en ligne, Investopedia, définit le syndrome de la richesse subite de cette façon : « C’est un symptôme qui frappe les personnes qui viennent instantanément en possession d’une grande somme d’argent ». Comme ceux qui gagnent à la loterie, par exemple. La définition continue : « Devenir soudainement riche peut causer un véritable stress individuel. Ses symptômes comprennent le sentiment d’isolement loin des anciens amis, le méfait causé par le gain soudain et la peur extrême de perdre subitement toute sa fortune. »

Certaines personnes éprouvent même des formes de crise d’identité, car elles prennent des décisions ou se sentent influencées par des puissances et des expériences bien différentes de ce qu’elles avaient jamais été préparées à rencontrer dans leur vie avant d’être très prospères. L’argent peut être un avantage ou être une malédiction selon la façon dont il est utilisé. La malversation de l’argent peut sûrement finir par mener un individu vers la douleur et la tragédie. Ce sont des conséquences qui vont bien au-delà de la période de la richesse.

Jésus-Christ a offert ce conseil au sujet de l’attitude à l’égard de la richesse en disant : « Gardez-vous avec soin de l’avarice ; car quoique les biens abondent à quelqu’un, il n’a pas la vie [éternelle] par ses biens » (Luc 12:15). En quoi alors notre vie devrait-elle consister ? Il est dit qu’une personne n’a habituellement pas le temps et l’argent en même temps pour faire ce qu’elle aimerait. Mais si vous avez une mesure de richesse, vous avez également une mesure de temps. Quel serait alors votre meilleur investissement ?

Dans la comédie musicale populaire Un violon sur le toit, le personnage principal, Reb Tevye, chante « If I Were a Rich Man ». Il ajoute les paroles suivantes : « Si j’étais riche, j’aurais le temps qu’il me manque pour m’asseoir dans la synagogue pour prier. Et peut-être avoir un siège près de la paroi de l’Est. Et je discuterais des livres saints avec les instruits, plusieurs heures par jour. Ce serait la plus belle chose de toutes ». J’ai revu Un violon sur le toit, il y a quelques temps et je puis vous assurer qu’il s’agit d’une production de propagande juive dans son plus pur style. Quand on y parle des « livres saints » ou de la Tradition, on doit comprendre qu’il s’agit du Talmud babylonien et des livres de la kabbale. Les Saintes Écritures de l’Ancien Testament n’étaient pas étudiées dans les synagogues de la Russie du 19e siècle où se situe l’action. Alors, devenir riche ne devrait pas être un but en soi, car la richesse ne rapproche pas nécessairement une personne vers Dieu.

Votre meilleur investissement, indépendamment de la richesse, se trouve  finalement dans les pages de la Bible, en recherchant une richesse qui ne diminue pas avec l’âge. La Bible peut transformer votre vie si vous savez comment l’étudier. L’étude de la Parole de Dieu peut être passionnante et pertinente, si vous en appliquez les directives à votre propre vie. Afin de puiser dans la richesse spirituelle de la Bible, prenez le temps d’étudier ce Livre plein de bons conseils pour orienter votre vie vers le Royaume que Dieu vous promet, si vous voulez vraiment en faire partie.

En demandant à n’importe qui quels sont ses plus beaux souvenirs, la plupart des gens vous diront que ce sont les repas pris en famille ou avec des amis pour célébrer un anniversaire ou une fête quelconque. Mais, quand on se met à méditer, on s’aperçoit parfois que l’on n’était pas reconnaissant de la joie que ces fêtes procuraient. Dieu nous a bénis en nous faisant vivre des expériences merveilleuses, même si nous n’étions pas toujours reconnaissants pour ce que nous avons reçu. Chaque année, les chrétiens célèbrent la fête de l’Action de Grâce, une magnifique occasion de rendre gloire à Dieu pour toutes Ses bénédictions accordées durant l’année qui s’achève. Cette fête devrait aussi être le moment idéal pour renouveler notre attitude de reconnaissance envers ceux qui nous ont également fait du bien durant l’année.

Quelle importance donnons-nous à notre attitude ? Dieu S’attend à ce que nous soyons naturellement reconnaissants et Il nous a donné plusieurs Écritures comme exemples du danger de manquer de reconnaissance. Un bon exemple se trouve dans le plus éminent miracle de Dieu, dans l’Ancien Testament, où l’Éternel a fourni la nourriture à Son peuple, là où il n’y en avait pas.

Dans Exode 16:1-5, il est écrit : « Toute l’assemblée des enfants d’Israël, étant partie d’Élim, vint au désert de Sin, qui est entre Élim et Sinaï, au quinzième jour du second mois, après leur sortie du pays d’Égypte. Et toute l’assemblée des enfants d’Israël murmura dans ce désert contre Moïse et contre Aaron. Et les enfants d’Israël leur dirent : Ah ! que ne sommes-nous morts par la main de l’Éternel au pays d’Égypte, quand nous étions assis près des potées de viande, quand nous mangions du pain à satiété ! Car vous nous avez amenés dans ce désert, pour faire mourir de faim toute cette assemblée. Alors l’Éternel dit à Moïse : Voici, je vais vous faire pleuvoir des cieux du pain, et le peuple sortira, et ils en recueilleront chaque jour ce qu’il faut pour la journée, afin que je l’éprouve, pour voir s’il marchera, ou non, dans ma loi. Mais, le sixième jour, ils apprêteront ce qu’ils auront apporté, et il y en aura le double de ce qu’ils recueilleront chaque jour. »

Dieu leur donna la manne du ciel qui les soutenait et par laquelle Dieu Se donnait Lui-même au peuple, afin qu’ils vivent. Ayant ainsi ouvert la porte à leur délivrance, le don de la manne était assez, même au-delà de ce dont ils avaient besoin pour un peuple si récemment sorti du joug de l’esclavage et de l’ignorance. Et comment ce peuple d’Israélites a-t-il réagi devant ce cadeau venant de Dieu ? Ils se sont plaint du manque de variété et demandèrent de la viande. « Et le ramassis d’étrangers qui était parmi eux se livra à la convoitise ; et même les enfants d’Israël se mirent de nouveau à pleurer, et dirent : Qui nous fera manger de la chair ? Il nous souvient des poissons que nous mangions en Égypte, pour rien ; des concombres, des melons, des poireaux, des oignons et des aulx. Et maintenant, notre âme est desséchée ; il n’y a rien du tout ! Nos yeux ne voient que la manne » (Nombres 11:4-6).

Non seulement ce peuple ne pouvait pas vivre selon son alliance avec Dieu, mais il était déjà en train de Le critiquer par son ingratitude. Si Dieu pouvait lui donner du pain, pourquoi pas de la viande ? Les Israélites avaient vite oublié que Dieu ne leur devait rien du tout. Mais Dieu entendit leurs plaintes et leur a donné ce qu’ils voulaient, mais ce fut une dure leçon montrant de toujours faire attention à ce qu’on demande. Dieu leur a donné des cailles et : « Vous n’en mangerez pas un jour, ni deux jours, ni cinq jours, ni dix jours, ni vingt jours ; mais jusqu’à un mois entier, jusqu’à ce qu’elle vous sorte par les narines, et que vous en soyez dégoûtés, parce que vous avez rejeté l’Éternel qui est au milieu de vous, et que vous avez pleuré devant lui, en disant : Pourquoi donc sommes-nous sortis d’Égypte ? » (Nombres 11:19-20). Ensuite, Dieu leur envoya une plaie. « La chair était encore entre leurs dents, elle n’était pas encore mâchée, que la colère de l’Éternel s’embrasa contre le peuple, et l’Éternel frappa le peuple d’une très grande plaie. Et l’on nomma ce lieu-là Kibroth-Hatthaava (tombeaux de la convoitise) ; car on ensevelit là le peuple qui avait convoité » (Nombres 11:33-34).

Dieu a fait quelque chose de semblable pour plusieurs personnes, de nos jours, en les laissant vivre dans l’abondance et en bénissant nos nations de toutes les manières possibles. Même lorsque les temps sont relativement difficiles, il faut savoir se rappeler que de telles bénédictions ne sont pas partagées par tous et qu’il n’est pas garanti qu’elles dureront. Lorsque Dieu nous ouvre une porte, comme Il l’a fait pour les Israélites, nous Lui démontrons énormément de gratitude en y passant, mais nous Lui témoignons une profonde ingratitude lorsque nous refusons d’y pénétrer. « Car quiconque demande, reçoit, et qui cherche, trouve ; et on ouvrira à celui qui heurte. Qui est le père d’entre vous, qui donne à son fils une pierre, lorsqu’il lui demande du pain ? Ou, s’il lui demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent au lieu d’un poisson ? Ou encore, s’il lui demande un œuf, lui donnera-t-il un scorpion ? Si donc, vous, qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent ? » (Luc 11:10-13).

Mais, si nous rejetons les bénédictions que Sa main nous offre, ou que nous nous éloignons par ignorance de Sa Parole, Dieu pourrait très bien nous donner un scorpion à l’occasion et donner notre bénédiction à un autre qui Lui fera honneur. Alors : « Ne vous inquiétez de rien, mais en toute occasion exposez vos demandes devant Dieu, par des prières et des supplications, avec des actions de grâces, et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ » (Philippiens 4:6-7). Et passez par les portes qui s’ouvrent devant vous, comme Abraham et Moïse, comme les apôtres et comme les véritables chrétiens qui veulent faire la volonté du Seigneur. Et n’ayez crainte, Dieu est là et Il ne vous abandonnera jamais.

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