D.341 – Un Dieu de paix

paix

Par Joseph Sakala

Depuis quelques années, tout ce que nous entendons de nos chefs politiques, c’est l’établissement d’une paix dans tous les endroits où la guerre existe en ce moment. Plus on parle de paix, plus la confusion règne. Pourtant, tous ces chefs politiques présentement au pouvoir nous promettent une paix mondiale sous un régime mondial. Finiront-ils par établir cette paix, éventuellement ? Mais comment pourront-ils réussir, dans toute cette confusion qui augmente sans cesse au lieu de diminuer ? Néanmoins, il y a un Dieu dans le ciel qui nous rassure quant au fait que cette confusion cessera un jour : « Car Dieu n’est point pour la confusion, mais pour la paix, comme on le voit dans toutes les Églises des saints » (1 Corinthiens 14:33). Malgré que ces mots furent écrits pour nous exposer ce que Dieu veut dans Son Église, ces paroles expriment également un fondement coutumier à atteindre dans toute organisation.

Pour parvenir à cette paix, l’apôtre Jacques pose la question suivante : « Y a-t-il parmi vous quelque homme sage et intelligent ? Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse. Mais si vous avez un zèle amer, et un esprit de contention dans votre cœur, ne vous glorifiez point et ne mentez point contre la vérité. Ce n’est point là la sagesse qui vient d’en haut, mais elle est terrestre, animale et diabolique. Car partout où sont la jalousie et la chicane, là il y a du trouble, et toute espèce de mal. Quant à la sagesse d’en haut, elle est d’abord pure, puis paisible, modérée, traitable, pleine de miséricorde et de bons fruits, impartiale et sans dissimulation. Or, le fruit de la justice se sème dans la paix, pour ceux qui s’adonnent à la paix » (Jacques 3:13-18).

Le système mondial actuel est perpétuellement axé sur la confusion, le conflit et le stress dont la source n’est nulle autre que le « dieu de ce siècle » (2 Corinthiens 4:4). Dès nos premiers parents, Satan a aveuglé l’esprit de tous les humains, leur faisant croire que le mensonge est la vérité et que la vérité est devenue mensonge. Il est le prince de la puissance de l’air, cet esprit qui agit continuellement dans l’esprit de ceux qui sont en rébellion contre Dieu. Donc, le seul qui peut amener une véritable paix sur cette terre est Celui qui est l’Auteur de la paix. Et cet Auteur n’est nul autre que Jésus : « Car c’est Lui qui est notre paix, Lui qui des deux peuples n’en a fait qu’un, en abattant le mur de séparation ; ayant détruit en sa chair l’inimitié, la loi des préceptes, laquelle consistait en ordonnances ; afin qu’il formât en Lui-même des deux un seul homme nouveau, après avoir fait la paix » (Éphésiens 2:14-15).

Jésus est l’Auteur de la paix, tout comme Satan est l’auteur de la confusion et du conflit. Regardons d’autres titres attribués à notre merveilleux Auteur de la paix. Avant de devenir Jésus (Emmanuel), Dieu parmi nous, Il était aussi : « Le Dieu de paix, qui a ramené d’entre les morts le souverain Pasteur des brebis, notre Seigneur Jésus, par le sang d’une alliance éternelle » (Hébreux 13:20). Le prophète Ésaïe nous donne une description détaillée du rôle que Dieu S’est fixé pour sauver l’humanité qu’Il avait créée. « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l’empire [le Royaume de Dieu] est mis sur son épaule : on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix » (Ésaïe 9:5). Avez-vous encore des doutes à savoir Qui était Jésus ? Un simple homme avec qui Dieu travaillait ? Relisez ce verset jusqu’au moment où cette vérité sera profondément imprégnée dans votre esprit.

Dans Hébreux 6:19-20, nous avons cette : « Espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédech. » Alors, qui était Melchisédech ? « C’est ce Melchisédech, roi de Salem, et sacrificateur du Dieu souverain, qui alla au-devant d’Abraham, lorsqu’il revenait de la défaite des rois, et qui le bénit. A qui aussi Abraham donna la dîme de tout le butin. D’abord, Melchisédech signifie roi de justice, de plus, il était roi de Salem, c’est-à-dire, roi de paix. Il a été sans père, sans mère, sans généalogie, n’ayant ni commencement de jours, ni fin de vie ; rendu semblable au Fils de Dieu, il demeure sacrificateur pour toujours » (Hébreux 7:1-3). Sûrement pas un simple humain.

Dans 2 Thessaloniciens 3:16, nous découvrons que Jésus est : « Le Seigneur de paix [qui] vous donne lui-même la paix en tout temps et en toutes manières. » Donc, qui est Jésus ? Il est l’incarnation de Dieu Lui-même venu sur terre pour vivre sans pécher dans la chair humaine afin de pouvoir verser Son sang pur et sans tache, comme la rançon pour tous les péchés du monde. Il est l’Auteur de la Paix, le Seigneur de Paix, le Prince de la Paix, le Roi de la Paix, le Dieu de Paix et Il est notre Paix. Lorsque Jésus reviendra un jour dans toute Sa Gloire et en Toute Puissance : « Il parlera de paix aux nations, il dominera d’une mer à l’autre, et du fleuve aux extrémités de la terre. » (Zacharie 9:10). En ce jour : « Le Dieu de paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds » (Romains 16:20). Et dans Ésaïe 9:6, nous découvrons que Jésus viendra : « Pour accroître l’empire, pour donner une prospérité sans fin au trône de David et à son royaume ; pour l’établir et l’affermir dans l’équité et dans la justice, dès maintenant et à toujours. La jalousie de l’Éternel des armées fera cela. » Son nom sera enfin établi au-dessus de tous les noms.

Dans Philippiens 2:5-9, Paul nous exhorte en disant : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes. Et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom. » Ce passage nous explique clairement qu’avant de devenir un homme, Jésus-Christ était Dieu au ciel, connu dans l’Ancien Testament sous les noms d’Élohim, d’Adonaï et de Yahvé. Dans le Nouveau Testament, Il est connu sous le nom de Seigneur (kurios), nom spécifiquement utilisé comme un titre donné à Dieu où à Christ.

Son nom humain était Jésus (Sauveur), mais ce nom est utilisé seulement 22 fois dans les épîtres, toujours avec l’emphase sur Son humanité. Malgré que ce fut le nom utilisé fréquemment dans l’Évangile, il est très caractéristique de constater que tous Ses disciples et d’autres croyants s’adressaient presque toujours personnellement à Lui comme « le Seigneur » et jamais simplement comme « Jésus ». Chose curieuse, les non croyants et les démons ne s’adressent jamais à Lui comme « Seigneur ». Le nom de Christ veut dire l’Oint, et est l’équivalent dans le grec à l’hébreu traduit par Messie. Ainsi « Christ » est Son titre divin en tant que « l’Oint » de Dieu. « Jésus » est Son nom humain en tant que notre Sauveur et exemple. « Seigneur » est Son titre dans Sa relation spirituelle avec ceux qu’Il a sauvés. Les trois noms sont d’une importance magistrale, Pierre a déclaré : « Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié » (Actes 2:36).

Son Nom au complet, pour ainsi dire, serait « le Seigneur Jésus-Christ ». Ce nom est utilisé au complet au-delà de cent fois, Christ et le Seigneur encore plus. Dans le grand témoignage de Son exaltation à venir, Paul déclare : « C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:9-11).

Dans la première lettre à son jeune évangéliste, l’apôtre commence ainsi : « Paul, apôtre de Jésus-Christ, par le commandement de Dieu, notre Sauveur, et du Seigneur Jésus-Christ, notre espérance, à Timothée, mon vrai fils en la foi. Grâce, miséricorde, paix de la part de Dieu notre Père, et de Jésus-Christ notre Seigneur » (1 Timothée 1:1-2). Dans sa salutation, il lui dit clairement que l’espérance du chrétien n’est pas seulement en Christ, mais c’est Christ. Dans le Nouveau Testament, l’expression « espérance » ne fait pas référence à un désir vague, mais plutôt à une confiance pleine d’assurance de l’accomplissement de quelque chose. Le centre de notre foi est la promesse formelle du retour de Christ pour compléter Son travail de rédemption.

C’est l’assurance du chrétien : « En attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ, qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres » (Tite 2:13-14). Pierre nous l’exprime ainsi : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:3-5).

Puisque Christ est notre espérance, elle est vivante : « Car nous sommes sauvés en espérance. Or, l’espérance que l’on voit n’est plus espérance ; en effet, comment espérerait-on ce que l’on voit ? Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, c’est que nous l’attendons avec patience » (Romains 8:24-25). C’est : « Le mystère qui était caché dans tous les siècles et dans tous les âges, mais qui est maintenant manifesté à ses saints ; à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les Gentils ; savoir : Christ en vous, l’espérance de la gloire. C’est lui que nous annonçons, exhortant tout homme et enseignant tout homme en toute sagesse, afin de rendre tout homme parfait en Jésus-Christ » (Colossiens 1:26-28).

L’apôtre Paul nous rassure ainsi : « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, qui, par la foi, nous a aussi fait avoir accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu » (Romans 5:1-2). Ce n’est pas une espérance aveugle, mais raisonnable, fondée sur Christ, une évidence solide. Donc, soyez toujours prêts à vous défendre, avec beaucoup de douceur et de respect, quoiqu’avec fermeté, auprès de tous ceux qui vous demandent la raison de l’espérance qui est en vous.

Finalement, cette espérance est fondée sur l’avènement de Jésus, car Jean nous dit : « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme lui est pur » (1 Jean 3:2-3). Nous aurons un corps glorifié comme celui de Jésus lors de Sa résurrection. C’est une : « Espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec » (Hébreux 6:19-20).

Rappelez-vous toujours : « Que notre Seigneur Jésus-Christ lui-même, et Dieu notre Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné dans sa grâce une consolation éternelle, et une bonne espérance, console vos cœurs, et vous affermisse en toute bonne doctrine et en toute bonne œuvre » (2 Thessaloniciens 2:16-17). Pour vivre en paix il faut avoir une bonne crainte de Dieu. Dans Ésaïe 8:12-13, nous voyons le prophète dire aux Juifs : « Ne dites point : Conjuration, toutes les fois que ce peuple dit : Conjuration ! Ne craignez pas ce qu’il craint, et ne soyez pas effrayés. Sanctifiez l’Éternel des armées ; que Lui soit votre crainte et votre frayeur. »

Le peuple de Juda était terrifié par la perspective d’une invasion imminente par les hordes cruelles des Assyriens assistées en plus par des soldats venant des dix tribus d’Israël. Il y a vraiment de quoi être inquiet quand des « chrétiens » se joignent à des païens pour s’opposer à ceux qui défendent la Parole de Dieu ! Il semble presqu’impossible de résister à une telle attaque. Comme exemple moderne : la collaboration entre les évolutionnistes endurcis et des « chrétiens » qui croient à l’évolution, dans le but de s’opposer aux chrétiens qui sont convaincus de la vérité proclamée par la Bible d’une création littérale de tout ce qui existe par Dieu.

Cependant, c’est une raison d’être soucieux, mais non d’éprouver réellement de la crainte envers les évolutionnistes et ceux qui les appuient. Tout comme au temps d’Ésaïe, nous devons craindre Dieu et non les hommes. Au retour de Jésus, nous aurons plus de facilité à Lui expliquer pourquoi nous avions plus de foi dans Sa Parole que pas assez ! L’apôtre Pierre fait référence à ces paroles dans le Nouveau Testament lorsqu’il nous dit : « Mais quand même vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. Ne craignez donc point ce qu’ils veulent vous faire craindre, et ne soyez point troublés ; mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs. Car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu’en faisant le mal » (1 Pierre 3:14-17).

Donc, lorsque des non-croyants ou ceux qui sont prêts à faire toutes sortes de compromis s’unissent contre ceux qui croient véritablement ce que la Bible dit, la bonne réaction serait de ne pas paniquer, ni de s’arrêter à leurs attaques, ni de se choquer. Mais plutôt de se soumettre entièrement à Dieu et à Sa Parole, étant toujours prêts à vous défendre avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous. Mais en plus de cette espérance, vous avez la promesse de Dieu qui vous a promis de combattre pour vous en toute circonstance.

David se tenait devant Goliath, prêt à combattre pour Israël. « Le Philistin dit à David : Viens vers moi, et je donnerai ta chair aux oiseaux du ciel et aux bêtes des champs. Et David répondit au Philistin : Tu viens contre moi avec l’épée, la lance et le javelot ; mais moi, je viens contre toi au nom de l’Éternel des armées, du Dieu des armées d’Israël, que tu as insultées. Aujourd’hui l’Éternel te livrera entre mes mains ; je te tuerai, je t’ôterai la tête, et je donnerai aujourd’hui les cadavres du camp des Philistins aux oiseaux des cieux et aux animaux de la terre ; et toute la terre saura qu’Israël a un Dieu ; et toute cette assemblée saura que l’Éternel ne délivre point par l’épée, ni par la lance ; car la bataille est à l’Éternel, qui vous livrera entre nos mains » (1 Samuel 17:44-47).

Cela veut simplement dire que la bataille appartient au Seigneur. Ce furent des paroles de foi de la part de David comme il faisait face à Goliath. Sans armure, ni épée ou bouclier, seulement avec une fronde et quelques pierres, David était prêt à affronter ce héros des Philistins. Et, comme le Philistin s’étant levé venait et s’avançait à la rencontre de David, celui-ci se hâta et courut vers la ligne de bataille à la rencontre du Philistin. Alors, David mit la main à sa panetière, en prit une pierre, la lança avec sa fronde et frappa le Philistin au front ; et la pierre s’enfonça dans son front ; et il tomba le visage contre terre. Ainsi David, avec une fronde et une pierre, fut plus fort que le Philistin et il frappa le Philistin et le fit mourir. Or David n’avait point d’épée en sa main ; et David courut, se jeta sur le Philistin, prit son épée, la tira du fourreau, le tua et lui coupa la tête. Et les Philistins, voyant que leur homme vaillant était mort, s’enfuirent (1 Samuel 17:48-51).

La bataille doit toujours appartenir à Dieu. « Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes » (Éphésiens 6:12). Les batailles spirituelles ne sont pas gagnées avec des balles de fusils, ni par des élections, ni par aucune manière humaine. « Les uns se vantent de leurs chars, et les autres de leurs chevaux ; mais nous, du nom de l’Éternel, notre Dieu » (Psaumes 20:8). David nous dit : « Le roi n’est pas sauvé par sa grande puissance, et l’homme vaillant n’est pas délivré par sa grande force. Le cheval manque à sauver, et il ne délivre point par la grandeur de sa force. Voici, l’œil de l’Éternel est sur ceux qui le craignent, sur ceux qui s’attendent à sa bonté, pour délivrer leur âme de la mort, et pour les faire vivre durant la famine » (Psaumes 33:16-19).

Nous avons même le mandat d’attaquer l’ennemi dans ses forteresses. Christ nous a enseigné : « …que sur cette pierre Je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle » (Matthieu 16:18). Il est facile de travailler pour Dieu, car la bataille Lui appartient et qu’Il est toujours le Vainqueur. Quand tout va bien, il ne faut pas se vanter, car la bataille est Sienne. Quand la bataille est difficile, il ne faut pas désespérer non plus, car la bataille Lui appartient. Il est notre force : « Car quoique nous marchions dans la chair, nous ne combattons point selon la chair. En effet, nos armes de guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu, pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ ; et nous sommes prêts à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète » (2 Corinthiens 10:3-6).

Il faut toujours s’attendre à l’Éternel en toute circonstance. Dans Psaumes 37:33-35, nous lisons : « L’Éternel ne le laissera pas en son pouvoir, et ne le condamnera pas quand il sera jugé. Attends-toi à l’Éternel, et observe sa voie ; il t’élèvera pour posséder la terre ; les méchants seront retranchés à tes yeux. » En dépit des succès occasionnels des méchants, nous devons attendre la voie du Seigneur. Cette expression porte en elle une anticipation des résultats utiles et non seulement l’attente dans le découragement et l’ennui en attendant que quelque chose arrive. L’essence du terme est d’être alerte, de surveiller les évènements et les activités du Seigneur, tout en réagissant dans Sa direction. En effet, c’est dans ce sens que le mot « attendre » est employé.

La grande promesse des ailes de l’aigle nous indique que notre victoire ne vient que du Seigneur. « Mais ceux qui s’attendent à l’Éternel reprennent de nouvelles forces. Les ailes leur reviennent comme aux aigles. Ils courront, et ne se fatigueront point ; ils marcheront, et ne se lasseront point » (Esaïe 40:31). La promesse qui devient le confort de plusieurs est fondé sur le fait que l’Éternel, le Dieu d’éternité, qui a créé les extrémités de la terre, est Celui qui fait la promesse. « Observe l’homme intègre, et considère l’homme droit ; car il y a un avenir pour l’homme de paix. Mais les rebelles sont entièrement détruits ; l’avenir des méchants est retranché. La délivrance des justes vient de l’Éternel ; il est leur force au temps de la détresse. L’Éternel les aide et les délivre ; il les délivre des méchants et les sauve, parce qu’ils se sont confiés en Lui, » nous dit Psaume 37:37-40.