D.353 – Véritable éducation

education

Par Joseph Sakala

Dans Genèse 18:17-19, nous lisons: « Et l’Éternel dit : Cacherai-je à Abraham ce que je vais faire, quand Abraham doit devenir une nation grande et puissante, et que toutes les nations de la terre seront bénies en lui ? Car je l’ai connu, afin qu’il commande à ses enfants, et à sa maison après lui, de garder la voie de l’Éternel, pour faire ce qui est juste et droit ; afin que l’Éternel fasse venir sur Abraham ce qu’il a dit de lui. » C’est un passage très important impliquant la première référence directe dans la Bible à ce que nous appelons aujourd’hui l’éducation, et elle fut donnée avec le témoignage de Dieu concernant Abraham. Notez cependant que rien n’est dit concernant des degrés ou diplômes, des sciences ou humanités, des écoles ou des livres d’instruction.

Le témoignage nous dit toutefois que la plus haute priorité de l’enseignement des jeunes, c’est qu’ils apprennent à garder la voie de l’Éternel pour faire ce qui est juste et droit. Une telle instruction devient la responsabilité de chaque foyer, spécialement celle du père et de la mère, et non pas du gouvernement, ou d’une association quelconque d’éducation. Cette instruction doit être attribuée dans le contexte des promesses de Dieu par révélations divines encadrées dans les commandements de Dieu. C’est également l’enseignement du Nouveau Testament : « Et vous, pères, n’aigrissez point vos enfants, mais élevez-les sous la discipline et l’admonition du Seigneur » (Éphésiens 6:4). La Bible ne fait jamais référence à l’éducation comme telle, mais il y a beaucoup de références à l’enseignement, à la connaissance ou à l’instruction. Il n’y a aucune référence à l’enseignement sous la charge du gouvernement.

Pour ce qui a trait aux préceptes ou aux exemples, l’enseignement des jeunes est strictement une fonction du foyer et de l’église, ce qui pourrait inclure plusieurs foyers et églises en coopération, pour produire une instruction avancée ou spécialisée. Ce qui devient plus important, c’est que toute instruction, dans tous les sujets, devrait être dirigée ou gouvernée par des critères bibliques. Car : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17) c’est-à-dire, l’œuvre que Dieu veut qu’il fasse durant toute sa vie.

Dans 1 Timothée 6:20-21, Paul dit à son jeune évangéliste : « O Timothée ! garde le dépôt, fuyant les discours vains et profanes, et les disputes d’une science faussement ainsi nommée ; dont quelques-uns ayant fait profession, se sont détournés de la foi. La grâce soit avec toi ! Amen. » Notez que ce passage contient deux avertissements. Timothée, fils spirituel de Paul, est instruit à garder certaines instructions et à en éviter d’autres, c’est-à-dire, à se détourner délibérément de certaines choses. Timothée devait garder le dépôt de l’Évangile complet de Jésus. « Retiens dans la foi, et dans la charité qui est en Jésus-Christ, le modèle des saines instructions que tu as entendues de moi. Garde le bon dépôt, par le Saint-Esprit qui habite en nous » (2 Timothée 1:13-14).

Paul savait néanmoins que, pour garder la vérité, Timothée devait éviter activement les faussetés ; et Paul lui cite comme exemple des discours vains et profanes, ainsi que les disputes d’une science faussement nommée, dont quelques-uns se sont fait une profession, ce qui les a détournés de la foi. D’abord, les discours vains, c’est-à-dire, les conversations mondaines irréligieuses. Ensuite, il devait fuir les arguments temporels. « Mais évite les discours profanes et vains ; car ceux qui les tiennent tombent toujours plus dans l’impiété ; et leur parole rongera comme la gangrène » (2 Timothée 2:16-17). Finalement, il devait à tout prix éviter les disputes avec ceux qui s’engagent dans une science faussement ainsi nommée et dont quelques-uns ayant fait profession, se sont détournés de la foi. La sagesse humaine est toujours contraire à la sagesse de Dieu et, malgré qu’elle soit dénommée « connaissance » par quelques-uns, il faut l’éviter. Car quelques-uns en ayant fait leur profession, ils se sont détournés de la foi.

Paul termine toutefois par une bénédiction, « que la grâce soit avec toi ». Que nous puissions toujours nous réjouir de la grâce de Dieu en gardant la vérité, en évitant les faux enseignements et faire la différence entre les deux. Le roi Salomon a déclaré ceci à son fils comme instruction, dans Proverbes 3:1-2 : « Mon fils, n’oublie point mon enseignement, et que ton cœur garde mes commandements. Car ils t’apporteront de longs jours, et des années de vie, et la prospérité. » Il est vitalement important pour le chrétien, même s’il est sauvé par la grâce et non par les œuvres de la loi, de ne jamais oublier que la loi de Dieu est essentiellement un témoignage de Sa Sainteté.

Notre désir de connaître et de suivre Ses commandements n’est pas motivé par l’idée que nous puissions être sauvés par eux, mais plutôt parce que : « La loi est sainte, et le commandement est saint, juste et bon » (Romains 7:12). Il est bon de noter que David, l’auteur du Psaume 119, a écrit le plus long chapitre de la Bible. Dans ce chapitre, presque chaque verset se réfère aux Écritures et il insiste au moins sept fois sur le fait qu’il n’oublierait jamais les commandements et les lois de Son Seigneur. Que le Seigneur nous enseigne tous de partager cette même détermination !

Voici quelques exemples : « Je prendrai plaisir à tes statuts, et je n’oublierai point tes paroles » (Psaume 119:16). « Car je suis comme une outre dans la fumée ; mais je n’oublie point tes statuts, » déclare David au verset 83. « Je n’oublierai jamais tes commandements, car par eux tu m’as fait revivre, » dit-il au v. 93. Au v. 109, David admet ce qui suit : « Ma vie est continuellement en danger ; toutefois, je n’ai point oublié ta loi. » « Je suis petit et méprisé ; mais je n’oublie point tes commandements, » avoue-t-il au verset 141. Dans Psaume 119:153, il plaide avec Dieu, disant : « Regarde mon affliction, et me délivre, car je n’ai pas oublié ta loi. »

Et finalement, dans Psaume 119:173-176, le roi David ouvre son cœur, demandant : « Que ta main me soit en aide ! Car j’ai fait choix de tes ordonnances. Éternel, je soupire après ton salut, et ta loi est tout mon plaisir. Que mon âme vive, afin qu’elle te loue, et que tes ordonnances me soient en aide ! Je suis errant comme une brebis perdue : cherche ton serviteur, car je n’ai point oublié tes commandements. » Cette septième référence clos ce merveilleux Psaume 119. Ce plaidoyer de David fait le point sur l’urgence de ne jamais oublier les commandements de Dieu. Si nous cherchons à Lui obéir, Dieu nous ramènera vers Lui peu importe la situation dans laquelle nous nous trouvons.

Dans Apocalypse 1:12-15, Jean nous écrit : « Alors je me retournai pour voir d’où venait la voix qui me parlait ; et m’étant retourné, je vis sept chandeliers d’or ; et, au milieu des sept chandeliers quelqu’un de semblable au Fils de l’homme, vêtu d’une longue robe, et ceint sur la poitrine d’une ceinture d’or. Sa tête et ses cheveux étaient blancs, comme de la laine blanche, comme la neige, et ses yeux comme une flamme de feu ; ses pieds, semblables à un cuivre très fin, étaient embrasés comme par une fournaise, et sa voix était comme la voix des grosses eaux. »

Au commencement, lors de la création d’Ève tirée d’une côte d’Adam, Genèse 2:25 nous dit : « Or Adam et sa femme étaient tous deux nus, et ils n’en avaient point honte. » Nul besoin de s’habiller et d’avoir honte, car le péché n’existait pas. « C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair. » Sans culpabilité, ils voyaient leurs différences physiologiques divinement créées pour accomplir le but de leur création. Toute honte aurait été tout-à-fait non naturelle. Mais bientôt le péché est entré dans leur vie. Ils ont rejeté le but de Dieu en acceptant les promesses de Satan qu’ils seraient pleins de sagesse en mangeant du fruit défendu. Et quel fut le fruit de leur sagesse ? « Les yeux de tous deux s’ouvrirent ; et ils connurent qu’ils étaient nus ; et ils cousirent des feuilles de figuier, et se firent des ceintures » (Genèse 3:7).

Leur honte a dû se multiplier plusieurs fois quand ils ont entendu Dieu prononcer la malédiction épouvantable sur toute la création, résultant de leur seul péché. Et de regarder ensuite comment deux animaux innocents, probablement des agneaux, furent sacrifiés : « Et l’Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des robes de peau, et les en revêtit » (v. 21). Plusieurs années plus tard, un autre Agneau fut sacrifié pour leur péché, dépouillé de Ses vêtements et pendu à une croix en endurant une honte impensable. « Car des chiens m’ont environné, une bande de méchants m’a entouré ; ils ont percé mes mains et mes pieds. Je compterais tous mes os. Ils me considèrent et me regardent. Ils partagent entre eux mes vêtements ; ils tirent ma robe au sort. Toi donc, Éternel, ne t’éloigne pas ! » (Psaume 22:17-20).

Aujourd’hui, ayant vaincu le péché et la mort, Jésus règne au ciel : « au milieu des sept chandeliers quelqu’un de semblable au Fils de l’homme, vêtu d’une longue robe, et ceint sur la poitrine d’une ceinture d’or » (Apocalypse 1:13). Il est ceint sur la poitrine d’une ceinture d’or. Dans Sa mort, Il a ordonné : « Réjouissons-nous, et faisons éclater notre joie, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’Agneau sont venues, et son épouse s’est parée. Et il lui a été donné d’être vêtue d’un fin lin, pur et éclatant, car le fin lin, ce sont les justices des saints » (Apocalypse 19:7-8). Car nous avons lavé nos robes dans le sang de l’Agneau.

Dans 2 Pierre 3:17-18, nous lisons : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen. » Ces dernières paroles de Pierre nous incitent à grandir dans deux phases importantes de notre vie chrétienne : la grâce et la connaissance. « Mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ ; de qui tout le corps, bien coordonné et étroitement uni, par le concours de toutes les jointures, tire son accroissement, selon la force assignée à chaque membre, afin qu’il soit édifié lui-même dans la charité » (Éphésiens 4:15-16). Cette attitude de notre part Lui rendra surtout gloire maintenant et pour toujours.

Au moment de notre conversion, nous sommes comme des enfants nouveau-nés. Alors : « Désirez avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait spirituel et pur, afin que vous croissiez par son moyen » (1 Pierre 2:2), étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement. Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon Sa grande miséricorde, nous a fait renaître pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable et réservé dans les cieux pour nous qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi pour le salut qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps. Voilà le genre d’éducation que nous recevons de la Bible et non pas des hommes.

Comme la vie du chrétien commence avec la Parole, elle ne peut que grandir par la Parole. « Désirez avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait spirituel et pur, afin que vous croissiez par son moyen. Puisque vous avez goûté que le Seigneur est bon, en vous approchant de lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ » (1 Pierre 2:2-5). Les nouveaux chrétiens doivent se nourrir de lait pur, de vérité logique s’ils doivent grandir, et ce lait ne peut se trouver que dans les Saintes Écritures. Il y a un autre mot utilisé pour « nouveau-nés » dans le grec, c’est nepios, qui veut dire « sans paroles ».

Ce mot est employé pour des enfants assez vieux pour marcher, mais encore incapables de parler clairement. Ce mot est employé par Paul pour définir des chrétiens charnels. Paul l’utilise pour s’adresser aux Corinthiens lorsqu’il leur dit : « Pour moi, frères, je n’ai pu vous parler comme à des hommes spirituels ; mais comme à des hommes charnels, comme à de petits enfants en Christ. Je vous ai donné du lait à boire, et non de la viande, car vous n’étiez pas en état de la supporter ; maintenant même, vous ne le pouvez pas, parce que vous êtes encore charnels » (1 Corinthiens 3:1-2).

Chez certains chrétiens, leur chair retarde leur croissance, ce qui est clairement anormal. Ils devraient éventuellement être nourris avec de la nourriture solide pour grandir. « Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal » (Hébreux 5:13-14). Prions afin que le Seigneur nous fasse grandir en grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur, Jésus-Christ.

Dans Josué 1:9-11, Dieu lui dit : « Ne te l’ai-je pas commandé ? Fortifie-toi et prends courage. Ne t’épouvante point et ne t’effraie de rien ; car l’Éternel ton Dieu est avec toi, partout où tu iras. Alors Josué donna des ordres aux officiers du peuple, et dit : Passez au milieu du camp, et commandez au peuple, en disant : Préparez-vous des provisions ; car dans trois jours vous passerez ce Jourdain, pour aller posséder le pays que l’Éternel votre Dieu vous donne afin que vous le possédiez.. » Dans l’armée du Seigneur formée d’Israël, lorsque celui-ci se préparait à conquérir le pays de Canaan, il devait y avoir de l’ordre plutôt que de l’irresponsabilité. C’était la première référence de la Bible sur la façon d’agir d’une armée. Dieu commanda à Josué, qui fut nommé par Dieu à la place de Moïse, d’être leur commandant-en-chef. Alors, Josué commanda aux officiers du peuple qui devaient à leur tour commander au peuple.

Il en est ainsi de notre loyauté envers Jésus exercée au-travers de Son Église, avec Christ comme Chef Suprême. Quand tout homme et toute femme fera cela, le Royaume de Dieu sera en marche vers l’éternité. Jésus-Christ sera le Capitaine de notre Salut et nous : « Non comme ayant la domination sur les héritages du Seigneur, mais en étant les modèles du troupeau. Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire » (1 Pierre 5:3-4). Que nous soyons appelés pour être des leaders ou des membres spirituels dans l’armée de Dieu, chacun de nous doit être prêt à tout endurer. C’est d’ailleurs ce que dit Paul à Timothée : « Toi donc, endure les souffrances comme un bon soldat de Jésus-Christ. Aucun homme faisant la guerre, ne s’embarrasse des affaires de la vie, afin de plaire à celui qui l’a enrôlé. Et si quelqu’un combat dans la lice, il n’est couronné que s’il a combattu suivant les règles. Il faut que le laboureur travaille, avant de recueillir les fruits » (2 Timothée 2:3-6).

Il faut agir avec une pleine mesure de connaissance. Dans Colossiens 2:1-3, Paul leur déclare : « Je veux, en effet, que vous sachiez combien est grand le combat que je soutiens pour vous, et pour ceux de Laodicée, et pour tous ceux qui ne m’ont jamais vu en personne. Afin que leurs cœurs soient consolés, et liés étroitement ensemble dans la charité, pour être enrichis d’une parfaite intelligence, pour connaître le mystère de Dieu le Père, et de Christ, en qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science. » Il existe deux clés dans ce message. Nos cœurs ont besoin d’encouragement en étant liés ensemble. La conséquence produira une pleine assurance de compréhension du mystère de Dieu le Père et de Christ.

Le terme grec sumbibazo veut dire « forcer ensemble » ou « compacter ». Paul use de cette expression pour illustrer l’impossibilité d’enseigner quelque chose à Dieu : « Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ » (1 Corinthiens 2:16). La force du corps de l’Église vient du fait : « que tout le corps, bien coordonné et étroitement uni, par le concours de toutes les jointures, tire son accroissement, selon la force assignée à chaque membre, afin qu’il soit édifié lui-même dans la charité » (Éphésiens 4:16).

Et d’où nous vient cette force ? Jésus a dit : « Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15:5). « Que personne ne vous ravisse le prix par une humilité affectée, et par le culte des anges, s’ingérant dans des choses qu’il n’a point vues, étant témérairement enflé de son sens charnel et ne s’attachant pas au Chef, Duquel tout le corps, joint et étroitement uni au moyen des jointures et des liens, s’accroît d’un accroissement selon Dieu. Si donc vous êtes morts avec Christ, quant aux rudiments du monde, pourquoi vous charge-t-on de ces préceptes, comme si vous viviez encore au monde ? » déclare Paul, dans Colossiens 2:18-20.

Le portée d’un tel encouragement est vraiment merveilleuse, car nous devrions atteindre les richesses d’une pleine assurance en Christ. « Car notre Évangile n’a pas consisté pour vous en paroles seulement, mais il a été accompagné de puissance, et de l’Esprit-Saint, et d’une abondante efficacité, selon ce que nous avons été parmi vous et pour vous, comme vous le savez. Et vous avez été nos imitateurs et ceux du Seigneur, ayant reçu la parole avec la joie du Saint-Esprit, au milieu de beaucoup d’afflictions » (1 Thessaloniciens 1:5-6). Or, nous désirons que chacun de vous fasse voir la même ardeur pour conserver, jusqu’à la fin, la pleine certitude de l’espérance ; afin que vous ne deveniez pas paresseux, mais que vous imitiez ceux qui, par la foi et par la patience, héritent des promesses.

« Approchons-nous avec un cœur sincère, dans une pleine certitude de foi, ayant les cœurs purifiés des souillures d’une mauvaise conscience et le corps lavé d’une eau pure. Retenons sans fléchir la profession de notre espérance ; car celui qui a fait la promesse est fidèle. Et prenons garde les uns aux autres, pour nous exciter à la charité et aux bonnes œuvres » (Hébreux 10:22-24). « Plusieurs ayant entrepris d’écrire l’histoire des choses dont la vérité a été pleinement établie parmi nous ; selon que nous les ont transmises ceux qui dès le commencement les ont vues eux-mêmes, et qui ont été les ministres de la Parole ; j’ai cru aussi, très excellent Théophile, que je devais te les écrire par ordre, moi qui les ai toutes examinées avec soin ; afin que tu reconnaisses la certitude des choses dont tu as été instruit, » nous déclare Luc 1:1-4.

À Abraham : « il n’eut ni doute ni défiance à l’égard de la promesse de Dieu, mais il fut fortifié par la foi, et il donna gloire à Dieu, étant pleinement persuadé que ce qu’il promet, il peut aussi l’accomplir. C’est pourquoi cela lui fut imputé à justice. Or, ce n’est pas seulement pour lui qu’il est écrit que cela lui fut imputé ; mais c’est aussi pour nous, à qui cela sera aussi imputé, pour nous qui croyons en Celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur, Lequel a été livré pour nos offenses, et qui est ressuscité pour notre justification, » nous dit Paul, dans Romains 4:20-25. Et au sujet de notre ministère : « Mais toi, sois vigilant en toutes choses, endure les afflictions, fais l’œuvre d’un évangéliste ; remplis complètement ton ministère, » déclare Paul à Timothée, dans 2 Timothée 4:5.

Tout cela rend notre témoignage connu du monde entier, comme le déclare  si bien Paul, dans 2 Timothée 4:17-18, lorsqu’il dit : « Mais le Seigneur s’est tenu près de moi et m’a fortifié, afin que par moi la prédication eût une pleine efficacité, et que tous les Gentils l’entendissent ; et j’ai été délivré de la gueule du lion. Et le Seigneur me délivrera de toute œuvre mauvaise, et me sauvera dans son royaume céleste. A lui soit gloire aux siècles des siècles ! Amen. » Peut-être que le but de la pleine assurance, c’est que nous puissions parler ouvertement, en tout temps, par l’Esprit, par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints, afin que Dieu nous donne de parler librement, avec hardiesse, pour faire connaître le mystère de l’Évangile pour lequel nous sommes tous des ambassadeurs, de sorte que nous en parlions avec hardiesse, comme nous devrions en parler.

Dans 1 Jean 2:27-29, l’apôtre nous dit que : « L’onction que vous avez reçue de Lui, demeure en vous ; et vous n’avez pas besoin que personne vous enseigne ; mais comme cette même onction vous enseigne toutes choses, et qu’elle est véritable, et qu’elle n’est point un mensonge, demeurez en lui, selon qu’elle vous a enseignés. Maintenant donc, petits enfants, demeurez en lui, afin que, quand il paraîtra, nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant lui à son avènement. Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui. » Il n’y a rien de subtile ou de sophistiqué dans le mot demeurer employé plusieurs fois dans le Nouveau Testament. Les nuances variées du mot sont facilement comprises selon le contexte dans lequel il est employé, mais le centre d’intérêt se situe toujours sur une situation permanente.

C’est ce que Jean nous communique. Le chrétien doit demeurer avec Jésus d’une manière normale, mais permanente aussi. Nous devons demeurer en Christ si totalement que nous devenons comparables à un sarment sur une vigne qui porte beaucoup de fruit. C’est d’ailleurs ce que Jésus nous dit dans Jean 15:4-5 : « Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire. »

Notre rapprochement avec Lui doit être tel que même nos prières seront synchronisées avec Sa volonté. Jésus nous déclare : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez » (Jean 15:7). Notre comportement sera pareillement synchronisé avec tous Ses Commandements. Car : « Celui qui garde ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné » (1 Jean 3:24). Cette assurance de demeurer en Christ promet de produire en nous une confiance en notre relation éternelle, par Sa Parole, en parlant librement, tout comme Pierre parla librement le Jour de la Pentecôte lorsqu’il dit : « Hommes frères, il est permis de vous dire avec assurance, quant au patriarche David, qu’il est mort, et qu’il a été enseveli, et que son sépulcre est encore aujourd’hui parmi nous » (Actes 2:29).

Alors, pourquoi les pasteurs s’obstinent-ils à prêcher que l’homme pourra monter au ciel lors de sa mort, où lors d’une parousie avant la grande tribulation ? Ont-ils perdu ces versets dans leur prédication ? Les disciples ont également déclaré, dans Actes 4:29-31 : « Et maintenant, Seigneur, considère leurs menaces, et donne à tes serviteurs d’annoncer ta parole avec une pleine hardiesse ; en étendant ta main, afin qu’il se fasse des guérisons, des miracles et des merveilles par le nom de ton saint Fils Jésus. Lorsqu’ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla ; et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient la Parole de Dieu avec hardiesse. » Et nous aussi, selon notre éducation, nous déclarons en pleine liberté ce qui doit arriver dans les derniers jours, ce qui est glorieux et que ce qui sera permanent sera encore beaucoup plus glorieux. Ayant donc une telle espérance, nous usons d’une grande liberté. En ceci la charité est accomplie en nous, afin que nous ayons confiance au jour du jugement, c’est que nous sommes dans ce monde, tels qu’il est Lui-même.

En fin de compte, notre instruction à vivre en Christ pendant notre séjour sur la terre bâtira en nous une relation sainte dont nous jouirons pendant l’éternité. « N’abandonnez donc pas votre confiance, qui aura une grande rémunération. Car vous avez besoin de patience, afin qu’après avoir fait la volonté de Dieu, vous remportiez l’effet de la promesse. Car encore un peu, bien peu de temps, et Celui qui vient, arrivera, et il ne tardera point, » nous déclare Hébreux 10:35-37. Et si nous continuons à recevoir la véritable éducation par la Parole, nous recevrons également cette belle et grande rémunération.