D.166 – Séminaire financier et d’Évangélisation – Partie 3

 

par Guy Richer

Système bancaire (dette) et argent comptable

Voici maintenant une conversation fictive entre deux clients d’une même banque qui saura bien, je crois, expliquer ce qu’on appelle « l’argent comptable » qui représente plus de 94 % de la masse monétaire en circulation. Nous pouvons aussi l’appeler « promesses de paiement en monnaie ayant cours légal ». En fait, c’est ce que tous les emprunteurs reçoivent lorsqu’ils empruntent à une banque privée.

— Avez-vous un compte en banque ?

— Oui. Oh ! Pas bien gros. Quelques centaines de dollars seulement.

— Vous en servez-vous quelque fois pour faire des paiements ?

— Oui, quand j’achète un article qui coûte cher, ou bien quand je fais venir de la marchandise de loin. Je signe un chèque. C’est bien commode.

— En effet, c’est tellement commode que plus de 90 % des transactions commerciales se règlent ainsi, par des chèques. Non pas les petits achats chez le marchand du coin ; mais les transactions des grossistes, des industriels, des compagnies de transport. Le chèque est le principal moyen de paiement aujourd’hui. Il laisse dans l’ombre, à une place minuscule, la monnaie de métal et de papier.

— Mais quand on fait un chèque, c’est la banque qui va payer pour le signataire. Pour chaque chèque signé, il faut donc autant d’argent de métal ou de papier que le banquier remettra au destinataire.

— Non pas, mon cher ! Il suffit d’un peu d’argent pour faire face à beaucoup de chèques. Ordinairement, le marchand à qui vous envoyez un chèque ne va pas demander au caissier de sa banque de lui donner de l’argent pour le montant du chèque. Il va simplement déposer le chèque. Le crédit de son compte augmentera d’autant ; et votre compte à vous sera débité d’autant.

« Puis ce marchand-là commandera du stock à ses fournisseurs ; il paiera lui aussi avec des chèques. Les fournisseurs déposeront les chèques reçus à leurs banques. Cette fois-là, ce sont les comptes des fournisseurs du marchand qui verront augmenter leur crédit, et c’est le compte du marchand qui sera débité du même montant.

« Dans toutes ces transactions-là, ce sont simplement des montants qui changent de place dans les comptes : débit dans un compte, crédit dans un autre.

« Dans l’ensemble, pour chaque 100 $ en argent de chèque, il n’y a pas plus de 10 $ en argent de métal ou de papier qui passe le guichet de la banque. C’est ce qui résulte des habitudes actuelles du commerce, et le banquier le sait bien. Cela permet aux banques de prêter 70 fois plus d’argent qu’elles en ont.

— Hein, que dites-vous là ? Comment un banquier pourrait-il prêter de l’argent qu’il n’a pas ?

— En créant l’argent qu’il prête. C’est ce que la banque fait couramment. Elle crée l’argent qu’elle prête ! Le banquier est essentiellement un créateur d’argent !

— C’est incompréhensible ! C’est incroyable !

— Vous m’avez dit que vous avez un petit compte de banque, mon ami. Votre compte est fait de vos épargnes, n’est-ce pas ?

— Oui, c’est de l’argent que j’ai porté et déposé à la banque.

— C’est bien. Mais il y a des gens qui ne portent pas d’argent à la banque, et qui sortent de la banque avec un compte bien plus gros que le vôtre.

— Je ne comprend pas.

— Non ? Il y a par exemple, M. Toupin, le manufacturier de votre ville. Il voulait agrandir son usine. Tout le monde approuvait son projet. Mais il lui manquait l’argent pour payer les matériaux, les constructeurs et la machinerie. Il calculait qu’avec 100 000 $ sous la main, il pouvait réaliser ses plans et, plus tard, avec une production et des ventes accrues, il rembourserait facilement les 100 000 $.

« Qu’a fait M. Toupin ? Il est allé à la banque. Il n’y a pas porté d’argent. Mais il en est sorti avec 100 000 $ à son compte.

— Je crois bien, car il a emprunté cette somme.

— C’est cela ! Mais c’est la manière dont la banque a fait le prêt qui est merveilleuse. Si vous étiez riche et que M. Toupin était venu emprunter les 100 000 $ de vous, il serait parti avec les 100 000 $, mais vous auriez 100 000 $ de moins. Tandis qu’avec la banque ça se passe autrement : M. Toupin sort avec 100 000 $ qu’il n’avait pas et la banque n’a pas un sous de moins.

— Vous ne me dites pas ?

— C’est pourtant bien vrai. Oh, on a demandé des garanties à M. Toupin. Il lui a fallu déposer des valeurs pour couvrir le prêt. Pas de l’argent, car il n’en avait pas puisqu’il venait en chercher. On lui a demandé des titres de propriété, tels que son commerce et sa résidence ainsi que son véhicule en garantie pour plus que la valeur de 100 000 $. Puis le gérant lui a signé un chèque de 100 000 $, et l’a envoyé au caissier.

« M. Toupin n’était pas pour demander 100 000 $ en argent de papier et emporter cette somme avec lui. Il a donc déposé ce chèque dans son compte et le montant de 100 000 $ a été inscrit à son crédit (comme quand vous, vous déposez vos épargnes). M. Toupin est sorti de la banque avec un crédit sur lequel il tire des chèques pour payer l’entrepreneur, à mesure que les travaux avancent. Mais, par la suite, il s’est engagé à retirer cet argent de la circulation afin de rembourser cet emprunt dans un an.

— Et vous dites que le banquier n’a pas un sou de moins qu’auparavant !

— Pour vous en convaincre, on pourrait en parler avec le gérant. C’est un de mes amis et il est assez franc avec moi. Il sait d’ailleurs que je suis au courant de l’emprunt de M. Toupin et il n’invoquera pas le secret professionnel.

(Conversation entre le banquier et les deux clients) :

— Monsieur le gérant, je viens vous taquiner comme j’en ai l’habitude, sur les affaires de banque.

— Encore des questions de crédit ?

— Justement. C’est pour le prêt de 100 000 $ que vous avez fait à M. Toupin. Voulez-vous dire à mon ami ce que vous avez prêté au juste à M. Toupin ?

— Ce qu’on prête toujours, mon ami, de l’argent !

— Assurément. Mais, dites-nous donc, où était cet argent avant que M. Toupin n’entre dans votre banque ?

— La question est absurde et vous le savez bien !

— Pas du tout ! M. Toupin entre ici sans argent en main et il en ressort avec 100 000 $, donc vous avez pris cet argent quelque part. Ainsi, il y a 100 000 $ de moins quelque part dans les coffres de votre banque ?

— Humm…

— Y a-t-il 100 000 $ de moins dans vos tiroirs ou dans votre voûte ?

— Allons donc, il n’a pas emporté de piastres avec lui. C’est un crédit dans son compte.

— Bon. Alors, d’autres comptes sont débités, diminués pour ce montant de 100 000 $, des comptes de vos clients ?

— Ridicule ! L’argent de nos clients est sacré ! Leurs comptes restent intacts, tant qu’eux-mêmes ne les débitent pas.

— Comment ? Ce n’est pas l’argent des déposants que les banques prêtent ?

— Mais si, mais non… Si, non… Oui d’une certaine manière, non de l’autre. On ne touche pas à leur argent ; cet argent est à eux. Mais ça nous permet de prêter de l’argent à des emprunteurs.

— Alors dites-moi, quel argent prêtez-vous ?

— De l’argent qui vient de la banque.

— Vous venez de me dire qu’il n’est pas sorti un sou de votre banque et pas un sou des déposants non plus. Et M. Toupin a quand même 100 000 $ qu’il n’a pas apporté avec lui et qu’il n’avait pas auparavant. Est-ce exact ?

— Je ne peux pas dire le contraire, c’est exact.

— Alors, ou étaient ces 100 000 $ avant que M. Toupin viennent à la banque ?

— Bien… ils n’étaient nulle part. Il fallait bien qu’il vienne les emprunter pour qu’ils soient là maintenant.

— Ils n’existaient pas auparavant ?

— Non.

— Alors, ils sont venus au monde au moment du prêt. La banque crée l’argent qu’elle prête, à partir de rien !

— Je n’aime pas tellement dire cela…

— Mais vos grands chefs le disent bien. Towers l’a dit quand il était gouverneur de la Banque du Canada. Eccles l’a dit lorsqu’il était à la tête du système bancaire des États-Unis. McKenna l’a dit, il y a déjà 50 ans, quand il était président de la plus grosse banque commerciale d’Angleterre et qu’il parlait à des banquiers lors d’une assemblée. Ne soyez donc pas scrupuleux, la banque crée l’argent qu’elle prête ! Il faut bien d’ailleurs que l’argent commence quelque part, n’est-ce pas ? Tous les gouvernements nous disent que ce ne sont pas eux qui font l’argent, ils se contentent de taxer. Les travailleurs, eux, se contentent de suer et les industriels se contentent de produire. Il ne sort jamais d’argent au bout de leurs machines ; mais il en sort au bout de la plume du banquier !

« On ne vous en veut pas, monsieur le gérant. On est même content que l’argent moderne soit si facile à faire. Mais ce qu’on n’aime pas, et ce n’est pas plus votre faute que la guerre n’est la faute du petit soldat, ce qu’on n’aime pas donc, c’est que le système bancaire se considère le propriétaire de l’argent ainsi créé, alors que cet argent est réellement la propriété de la société.

— Expliquez-moi cela.

— Brièvement, voici : sans l’existence d’une société productrice, avec une vie économique organisée, cet argent ne vaudrait rien. Les richesses du pays, ce sont les ressources naturelles, le travail de la population, les techniques de production, c’est tout cela qui confère de la valeur aux 100 000 $ sortis de votre encrier pour M. Toupin.

— Vous oubliez, mon cher ami, que M. Toupin a déposé des valeurs de tout premier ordre en garantie avant de pouvoir obtenir cet emprunt et c’est de cela que les 100 000 $ tirent leur valeur.

— Non, monsieur le gérant. Ces gages déposés par M. Toupin sont pour vous une garantie de remboursement, sinon vous raflez les valeurs mises en gage. Mais ne confondez pas garanties de l’emprunt avec valeur de l’argent. S’il n’y avait que ces garanties-là dans le pays, s’il n’y avait pas de production, pas de fermes, pas d’usines, pas de transport, pas de magasins, pas de vie économique, les 100 000 $ n’auraient aucune valeur monétaire, malgré toutes les garanties déposées par M. Toupin.

« C’est tout le pays, c’est toute la richesse du pays, c’est toute la population du pays qui donne de la valeur à l’argent, n’importe par quel organisme il est créé. Cet argent, à son origine, appartient donc, en réalité, à la population même du pays. Qu’il soit prêté à M. Toupin pour agrandir son usine, c’est très bien, mais c’est toute la population du pays qui doit en profiter. Au lieu de procurer des intérêts au banquier, le développement du pays doit procurer des dividendes à toute la population.

« Cet accaparement du crédit de la société par les institutions bancaires est la plus grande escroquerie de tous les temps et la plus solidement installée dans tous les pays civilisés. Sa force et son universalité ne la légitiment pas, elle ne font que la rendre plus odieuse.

« Toutes les dettes publiques, municipales, provinciales et nationales ont leur origine dans cette grande escroquerie. La population bâtit le pays et le système endette la population à mesure qu’elle bâtit.

« Les corps publics et les gouvernements font comme M. Toupin, ils empruntent et ils déposent en garantie des obligations, des hypothèques sur nos maisons, des promesses de taxer la population.

« Les gouvernements sont petits à côté des puissances de l’argent ! »

(Fin de la conversation entre les trois hommes.)

***

Le crédit, sous toutes ses formes, a été mis au point par les banques dans le but de mener la population à se soumettre à leur système. Cette forme d’endettement, car c’est exactement ce dont on parle ici, a pour but de produire des flots inimaginables d’argent en intérêt et le « temps » est alors le principal facteur qui fait accroître jour après jour les milliards de dollars qui alimentent ces flots.

À chaque fois que vous utilisez une forme de crédit quelconque, vous renforcez la poigne sur la corde du nœud coulant que vos débiteurs ont placé autour de votre cou, vous faisant miroiter la convoitise dans toutes ses séductions.

Le crédit a été inventé pour enrichir les banques en vous appauvrissant !

Le crédit est un mauvais concept !

Le crédit est dans votre vie une semence de gangrène menant vers l’endettement, la consolidation de dettes, la faillite, l’éclatement de la famille, la perte de l’estime de soi, la dépression, la diminution et même la disparition de la qualité de vie.

Encore et toujours pour le profit des banques !

Lorsque vous empruntez à la banque pour investir dans l’achat d’une maison ou dans l’immobilier, vous devez calculer le prix réel de ce que vous aurez payé, une fois votre hypothèque remboursée !

Vous ne vous êtes pas du tout enrichi !

Les banques, oui !

Le chemin de l’enrichissement se fait en plusieurs étapes.

Il faut premièrement payer ses dettes et éliminer, dans toute la mesure du possible, ses créanciers.

Libérer son actif. Augmenter son pouvoir d’achat.

Bâtir un capital qui sera investi en dehors de la juridiction du Canada, donc exempte d’impôt, qui servira par la suite à continuer à vous libérer financièrement et à élever votre qualité et votre niveau de vie.

Éliminez le crédit de votre vie sous toutes ses formes !

Vous ne serez plus, alors, l’esclave des créditeurs financiers. L’endettement fera dorénavant partie de votre passé et le restera !

Apprenez à vivre avec de nouveaux moyens, de nouveaux outils, des avoirs et non pas des crédits !

Il vous sera très agréable de vivre selon vos moyens lorsque vous aurez décuplé ces moyens.

Si vous persistez à vouloir essayer de vous enrichir en dedans de la juridiction du Canada, alors le seul moyen d’y parvenir est de vous ouvrir une banque.

Sinon, vous devez en sortir !

« Nous vivons dans notre pays une situation où, si un homme signe deux chèques de 100 $, alors qu’il ne possède que 100 $ dans son compte, il sera mis en prison pour félonie.

« Pourtant la même banque dans laquelle cet homme avait déposé ce 100 $ peut, elle, écrire des chèques du même montant, non pas 2 fois… ou 5 fois… pas 10 fois… ou 20 fois… mais bien jusqu’à 70 fois sans être punie !

« Nous pénaliserons un homme qui écrit deux chèques sur le montant d’un seul mais nous glorifierons le banquier qui écrit ses chèques 70 fois et nous l’envoyons au congrès !! »

Lieutenant-colonel Archibald Robert

(The most secret science)

 

« Le système bancaire moderne manufacture son argent à partir de rien ! C’est peut-être le plus grand tour de prestidigitation qui ait jamais été inventé ! »

Major L.B. Angus

(Conseiller financier dans : chute des obligations)

« Le pouvoir d’émettre l’argent devrait être retiré des banques et redonné au gouvernement à qui il appartient. »

Thomas Jefferson

« La jeunesse qui pourra résoudre la question de l’argent, fera plus pour le monde que tous les soldats professionnels de l’histoire. »

Henry Ford Sr.

Maintenant, je crois qu’avec cette conversation entre clients et gérant d’une banque, vous commencez à comprendre la véritable nature de l’argent qui circule ici au Canada. Certains faits ont été répétés de différentes façons afin que vous puissiez bien les comprendre.

Voyons maintenant ce qu’est exactement l’argent.

L’argent est une reconnaissance de dette !

C’est l’argent de tous les comptes bancaires, les vôtres, les miens, ceux des grands financiers ou l’argent qui est dans nos poches. C’est aussi votre reconnaissance de dette, ou la mienne, celle de quelqu’un d’autre, celle de nos gouvernements, ou celle de la Banque du Canada. Tout l’argent qui existe est une reconnaissance de dette, y compris les billets de banque et les espèces sonnantes.

Chaque fois que vous empruntez, la banque crée de l’argent comptable (scriptural). Chaque fois que vous remboursez une dette, la banque détruit de l’argent comptable.

Ceux qui proposent de rembourser la dette du gouvernement fédéral ou celles des gouvernements provinciaux, n’ont pas compris le principe ! Au niveau macroéconomique, rembourser une dette, c’est faire disparaître de l’argent qui servait au commerce des biens et services ; c’est retourner cet argent dormir dans les goussets de ceux qui capitalisent au lieu d’acheter.

Comment se porterait l’économie canadienne si on remboursait les 600 milliards $ que doit le gouvernement fédéral, les 100 milliards $ que doit le gouvernement du Québec, sans compter la somme des dettes accumulées par les autres provinces du Canada ?

En passant, il y a quelques années, Mme Pauline Marois, alors Ministre des finances du Québec, avait annoncé en grande pompe que son nouveau budget lui avait permis de donner la somme de 500 millions de dollars sur le capital du déficit. Fantastique, n’est-ce pas ? À ce rythme, le remboursement complet de la dette du Québec se ferait dans environ… 200 ans !?

Un 500 millions payé sur une dette que l’on ne pourra jamais rembourser au dépend de milliers de pauvres gens embourbés dans les urgences des hôpitaux.

Le problème n’est pas que l’argent proviennent des emprunts des gouvernements ! Mais que le créancier des gouvernements soit la Banque du Canada. Celle-ci, à la solde de l’industrie financière privée, refuse de financer entièrement les dépenses gouvernementales et laisse les créanciers privés multiplier les dettes publiques en intérêts composés sans produire de richesse, avec la permission du gouvernement fédéral ! Nos législateurs sont-ils aveugles ou complices ?

Comment produit-on l’argent ?

En empruntant !

Chaque fois que vous empruntez, la banque (s’entend ici les institutions financières) crée de l’argent comptable. Vous croyez que seule la Banque du Canada crée l’argent canadien ? C’est faux ! Il y en a qui croient encore que l’argent canadien est garanti par une réserve d’or de valeur équivalente. C’est encore faux !

Chaque fois qu’elles accordent un prêt, les banques privées, les Caisses populaires et toutes les institutions de crédit créent de l’argent. Chaque fois que les prêts sont remboursés, elles détruisent de l’argent, mais pas tout l’argent qu’elles ont créé.

Car l’institution financière a ajouté les frais d’intérêts à votre emprunt. Ainsi elle a créé de l’argent comptable (dette-intérêt) qui ne disparaîtra pas nécessairement quand vous rembourserez entièrement votre capital et intérêts. Votre dette de capital disparaîtra, votre dette d’intérêts disparaîtra pour vous, mais ne disparaîtra pas comme hypothèque sur la production collective. Les intérêts que vous aurez remboursés à la banque se retrouveront aux comptes de ses épargnants et de l’avoir de ses actionnaires. Cet argent (dette) ne disparaîtra pas tant que ceux-ci ne le dépenseront pas en achetant des biens et services d’un producteur et que celui-ci se servira de cet argent pour rembourser une dette.

Certains croient encore que le volume de la masse monétaire est basé sur l’or détenu par les banques centrales. Allez-y voir !

D’autres, y compris des économistes, croient que l’argent est créé uniquement sur l’augmentation du produit national ! C’est faux !

Tout emprunt, qu’il soit consenti à un producteur ou à un consommateur crée de l’argent comptable.

Les dettes d’intérêts ajoutés à l’emprunt initial créent aussi de l’argent comptable sans que le produit national n’augmente.

La plupart des gens croient que le terme « argent » englobe la monnaie, les billets de la Banque du Canada. Ces billets de banque sont simplement « de la monnaie ayant cours légal » et ils ne totalisent seulement que 28 milliards de dollars. Cette somme ne représente que 6 % de la masse monétaire canadienne évaluée à 445 milliards de dollars !

À remarquer que la dette seule du gouvernement fédéral canadien est de 600 milliards de dollars, alors que la masse monétaire canadienne est de 445 milliards, ce qui explique que toute dette n’est pas nécessairement de l’argent (outil d’échange) ; que l’argent produit par les dettes canadiennes (tous les emprunts privés et publics) disparaît systématiquement du revenu canadien en frais d’intérêts ; qu’il faudrait liquider toutes les richesses du Canada pour rembourser toutes les dettes privées et publiques des Canadiens.

Le Canada est l’un des trois seuls pays qui ont jugé à propos d’abolir les conditions de réserve pour les banques. Les deux autres pays sont la Grande-Bretagne et la Suisse. Même la Réserve Fédérale des Etats-Unis et la Bundesbank d’Allemagne ne se sont pas permis d’octroyer de telles subventions éhontées à leurs banques.

La liberté et la souveraineté financière ne sont pas des choses pour lesquelles on doit remplir un formulaire et obtenir une permission pour en jouir. C’est quelque chose d’unique qui peut vous appartenir. Ce sont des choses pour lesquelles vous devez prendre position dans votre vie. La tyrannie idéale est celle que les victimes s’infligent inconsciemment à elles-mêmes ! Les meilleurs esclaves sont d’ailleurs ceux qui s’asservissent eux-mêmes béatement et aveuglément.

L’une des plus astucieuses façons pour les prédateurs humains de conquérir leurs victimes les plus vigoureuses consiste à les convaincre inlassablement par de la propagande à l’effet qu’elles sont encore libres ! La plupart des gens croient qu’ils sont libres, alors qu’ils ne le sont pas. La plupart des gens pensent qu’ils vivent dans un pays libre, alors qu’il n’en est rien. La plupart des gens croient que nous vivons dans un système capitaliste de la libre entreprise, mais cela est loin d’être la vérité. Nous devons regarder autour et à l’intérieur de nous pour voir la réalité en face et défaire les fausses notions et les tromperies qui nous ont poussés à croire à quelque chose qui n’existe pas. De nos jours, la mentalité de « fatalité résignée », cet état d’esprit qui nous fait croire que les autres, en incluant l’état, nous doivent tout, est trop répandue dans notre monde. D’une façon ou d’une autre, dans notre dépendance, nous croyons que quelqu’un est supposé prendre soin de nous au lieu que nous prenions soin de nous-mêmes. Tout le monde veut vivre aux dépens de l’état, mais on oublie que l’état vit aux dépens de tous. Tous les gouvernements s’opposent à la liberté. Vos élus remplissent leur fonction pour leur propre bénéfice et non pour le vôtre. Vous est-il déjà arrivé de vous sentir non respecté par un bureaucrate ou un employé gouvernemental ? Vous êtes-vous déjà senti déshonoré, comme si vous n’étiez qu’une ressource pour le gouvernement ?

Vous savez que ce que je vous dis est vrai.

Cependant, ne croyez pas à mes paroles, ni à celles de personne. Vous devez penser et agir par vous-mêmes.

Pour maintenant, ne vous en faite pas… le meilleur, ou le pire, reste à venir !

Lorsque vous vous mettez à étudier, à scruter, à chercher et à fouiller les dessous de ce que les gouvernements veulent nous laisser voir, vous découvrez très rapidement que le panier est rempli de crabes, que le dessous des roches est bourré d’anguilles et que les ruelles sombres grouillent de rats bien engraissés !

Entre autres :

—    Que le gouvernement fédéral des États-Unis a fait faillite à plusieurs reprises depuis 1933, un fait qu’il a systématiquement caché aux Américains.

—    Que le Canada ne s’appartient plus, que nos parcs nationaux, les forêts, la propriété privée, les véhicules à moteur, les extraits de naissance, ainsi que les actifs des associations à but non lucratif et des sociétés à but lucratif ont été engagés comme nantissement de la dette fédérale.

« La croissance de la nation et toutes nos activités sont dans les mains de quelques hommes. »

Woodrow Wilson

(président des États-Unis, 1912-1920)