D.096 – Histoire occultée des faux hébreux : les Khazars – Partie 11

 

10. La version remaniée du Kol Nidre

En Russie, à cette période de l’histoire, il était de coutume, comme dans les autres pays chrétiens d’Europe, de prêter un serment, un vœu, un engagement… de loyauté envers les nobles, ou les seigneurs féodaux. Ce serment devait être prêté au nom de Jésus-Christ… Or ce fut après la victoire des Russes sur les Khazars, que la formulation du Kol Nidre a été modifiée. La nouvelle version du Kol Nidre est mentionnée dans le Talmud comme « la loi de révocation par avance des serments ». La prière du Kol Nidre était donc considérée comme une loi. Toute personne qui chaque année, à la veille du jour de l’expiation des péchés, récitait cette « loi de révocation par avance des serments », était censée obtenir de Dieu la dispense de remplir toutes obligations acquises par serment, pour toute l’année à venir. Comme nous l’avons vu, l’incantation de la prière du Kol Nidre à la veille du Jour de l’expiation des péchés, dégageait les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) de toutes les obligations prises par serment, par vœu, ou par promesse. Au risque de me répéter, j’insiste sur le fait que les serments, les vœux et les promesses faites par les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) étaient donc prononcées exactement comme les promesses que font les enfants en croisant les doigts, mais dans des situations infiniment plus sérieuses.

La version remaniée du Kol Nidre causa de sérieux problèmes aux « Juifs » (prétendus ou autoproclamés), lorsque sa traduction fut néanmoins découverte par les chrétiens… Car le Kol Nidre ne resta pas un secret très longtemps, malgré la déclaration du Talmud selon laquelle « la loi de révocation par avance ne fut pas rendue publique ». La version remaniée du Kol Nidre devint assez rapidement connue comme « le vœu des Juifs », et elle jeta un doute sérieux sur les serments, les vœux ou les promesses données aux chrétiens par les Juifs (prétendus ou autoproclamés). Les chrétiens se mirent bientôt à penser que les serments, les vœux ou les promesses, ne valaient rien du tout quand elles étaient données par des « Juifs » (prétendus ou autoproclamés). Et c’est ce qui fut à la base des soi-disant « discriminations » dont ils furent « victimes » de la part des gouvernements, des nobles, des seigneurs féodaux et autres, qui exigeaient simplement un serment d’allégeance et de loyauté véritable de la part de ceux qui étaient leurs sujets.

En 1844, une intelligente tentative visant à corriger cette situation fut entreprise par un groupe de rabbins allemands… Cette année là, ils rassemblèrent une conférence internationale de rabbins à Braunschweig, en Allemagne. Ils tentèrent d’éliminer complètement la prière du Kol Nidre de la cérémonie du jour de l’expiation des péchés, et d’en abolir la version remaniée ainsi que la version initiale de toutes leurs cérémonies religieuses. Ils pensaient que ce prologue profane à la cérémonie du jour de l’expiation des péchés, était vide de toute spiritualité et n’appartenait pas au rituel des synagogues. Cependant, la grande majorité des rabbins assistant à la conférence de Braunschweig étaient originaires d’Europe orientale… Ils représentaient les congrégations des « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) parlant le yiddish, et dont les ancêtres étaient les Khazars. Ils insistèrent pour que la version remaniée du Kol Nidre soit strictement maintenue telle quelle était, et qu’on continue à la réciter le jour de l’expiation des péchés. Ils demandèrent qu’elle soit maintenue dans la forme exacte dans laquelle Meir ben Samuel l’avait rédigée six siècles auparavant, juste après la conquête russe. Aujourd’hui encore, elle est scrupuleusement récitée dans cette forme précise, par tous les « Juifs » du monde (prétendus ou autoproclamés tels, s’entend)… Mais mon cher Docteur Goldstein, les 150 millions de chrétiens des États-Unis d’Amérique vont-ils eux aussi ressortir les réactions qui furent les leurs au Moyen Âge, lorsqu’ils apprendront à nouveau le sens véritable du Kol Nidre ?