D.308 – Je ressusciterai dans trois jours

tombeau

Par Joseph Sakala

Jésus était mort et fut déposé dans le sépulcre. Dans Matthieu 27:62-66, nous lisons : « Le jour suivant, qui était le lendemain de la préparation du sabbat [annuel de la Pâque], les principaux sacrificateurs et les pharisiens allèrent ensemble vers Pilate, et lui dirent : Seigneur, nous nous souvenons que, quand ce séducteur vivait, il disait : Je ressusciterai dans trois jours. Commande donc que le sépulcre soit gardé sûrement jusqu’au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent de nuit, et n’enlèvent son corps, et qu’ils ne disent au peuple : Il est ressuscité des morts. Cette dernière imposture serait pire que la première. Pilate leur dit : Vous avez une garde ; allez, et faites-le garder comme vous l’entendrez. S’en étant donc allés, ils s’assurèrent du sépulcre, en scellant la pierre, et en y mettant la garde. »

Pilate avait enduré plusieurs expériences étranges ayant abouti à la crucifixion de Jésus. Lui et plusieurs de ses proches voulaient relâcher Jésus, n’ayant trouvé aucune faute en Lui. « Car il savait que c’était par envie qu’ils l’avaient livré. Or, pendant qu’il était assis sur le tribunal, sa femme lui envoya dire : Ne te mêle point de l’affaire de ce juste ; car j’ai beaucoup souffert aujourd’hui en songe, à son sujet » (Matthieu 27:18-19). Toutefois, pour des raisons politiques, désirant calmer les chefs juifs et apaiser une révolte potentielle, Pilate a finalement consenti à l’exécution de Christ. Mais une fois mort et placé dans un sépulcre, les troubles de Pilate n’ont pas cessé.

Peut-être avons-nous de bonnes raisons de lire un peu de sarcasme dans le ton de Pilate lorsqu’il dit : « Faites-le garder comme vous l’entendrez. » Après tout, que devait-on craindre d’un homme mort ? Mais est-ce possible que Pilate avait un malaise dû à certaines choses qu’il avait entendues ? Peut-être un gardien assurerait-il la prévention pour que certaines de ses craintes ne deviennent une réalité. De notre perspective, cependant, nous pouvons voir une certaine ironie divine dans les paroles de Pilate. Satan semblait avoir gagné une grande victoire à la croix, car l’héritier de Dieu était assassiné. Donc, le seul acte que Satan devait empêcher, c’était la résurrection de Jésus, car tout Son message tournait autour de Sa victoire sur la mort.

Notez également la limitation des paroles de Pilate lorsqu’il dit : « Faites-le garder comme vous l’entendrez. » Comment pourrait-on s’y prendre pour empêcher le Créateur de toutes choses de Se sauver d’un sépulcre ? Si Son but était de mourir et de ressusciter, comment les efforts des hommes et ceux de Satan pourraient-ils l’en empêcher ? Donc, leurs efforts ne suffisaient définitivement pas ! Aujourd’hui, nous savons que l’entrée au sépulcre fut bloquée en scellant la pierre et en y mettant la garde. Pas tellement pour empêcher Jésus de sortir, mais plutôt pour prévenir que les gens voient ce qui se passait à l’intérieur, ou que Ses disciples ne viennent de nuit et n’enlèvent Son corps, et qu’ils ne disent enfin au peuple : « Il est ressuscité des morts ! »

Le Psaume 22, écrit par David, prophétise les souffrances et la mort de Jésus sur la croix. Il fut écrit environ 1 000 ans avant sa réalisation et narre avec grand détail les souffrances de notre Seigneur ainsi que les actions des spectateurs qui L’ont regardé mourir. Un des actes ignobles des soldats qui participaient à Sa crucifixion fut l’indignité de Lui arracher Ses vêtements et de les tirer ensuite au sort. Dans Psaume 22:19, le verset est écrit de façon à faire parler Jésus qui déclare : « Ils partagent entre eux mes vêtements ; ils tirent ma robe au sort. » Le sens de cet acte infâme, sans cœur et cruel est conservé, puisqu’il est parmi les quelques évènements dans la vie de Christ enregistrés dans les quatre Évangiles.

N’oublions jamais que les vêtements que Jésus portait étaient oints d’une huile de joie : « La myrrhe, l’aloès et la casse parfument tous tes vêtements ; dans les palais d’ivoire, le jeu des instruments te réjouit » nous dit Psaume 45:9. Dans Philippiens 2:6-8, nous découvrons que Jésus : « Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu. Mais il s’est dépouillé lui-même [de Sa toute puissance], ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. »

Jésus a fait tout cela afin de pouvoir verser Son sang pur et sans tache pour sauver des gens indignes de ce grand privilège. « Car vous connaissez la charité de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, étant riche, s’est fait pauvre pour vous, afin que par sa pauvreté vous fussiez rendus riches » (2 Corinthiens 8:9). En forme de Dieu, Il a créé les cieux et la terre, pour ensuite Se faire homme pour venir nous sauver. Et un jour, lorsqu’un scribe Lui dit : « Maître ! Je te suivrai partout où tu iras, » Jésus lui dit : « Les renards ont des tanières, et les oiseaux de l’air des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête » (Matthieu 8:20). Et pour remercier Jésus pour tout ce qu’Il a fait pour Sa création, le peu de possessions qui Lui restaient furent tirées au sort par ceux qui L’ont crucifié alors qu’Il était mourant.

Pourtant, Jésus a préparé pour nous une habitation éternelle dans Son Royaume. « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:3-6). Soyons toujours reconnaissants pour la grâce de Jésus à notre égard.

Les ministres de Satan nient jusqu’à ce jour que Jésus ait été ressuscité, mais leurs efforts sont aussi futiles que ceux de Ses ennemis visant à Le garder dans le sépulcre au-delà de trois jours et trois nuits. Le fait demeure donc que Jésus a triomphalement quitté le sépulcre, en offrant la vie éternelle à tous ceux qui croient en Lui et en ce qu’Il a enseigné. La présence de Dieu peut être une cause de bénédiction ou de crainte dans notre vie. Dans le cas d’Adam et Ève, ce fut une crainte, car ils ont laissé Satan les séduire à manger du seul arbre dans le Jardin d’Éden qui leur était défendu. Dans Genèse 3:5-6, Satan dit à Ève : « Mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. » Il n’y avait aucun péché jusqu’ici chez l’être humain. Mais la convoitise s’empara d’Ève : « Et la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, et qu’il était agréable à la vue, et que l’arbre était désirable pour devenir intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari auprès d’elle, et il en mangea » (v. 6).

Ève, qui était supposée se montrer une aide pour son mari, est devenue un peu son maître. Mais concentrons-nous sur l’arbre de la connaissance du bien et du mal. L’arbre si agréable à la vue et désirable pour devenir intelligent les a-t-il bien instruits ? Allons voir au verset 7 où nous lisons : « Et les yeux de tous deux s’ouvrirent ; et ils connurent qu’ils étaient nus ; et ils cousirent des feuilles de figuier, et se firent des ceintures. » Belle manifestation de leur intelligence que d’apprendre qu’ils étaient nus ! Qu’y avait-il de mal à ce qu’ils soient nus ? D’où provenait leur honte ? Pas de Dieu, car Il les avait faits ainsi. Et dans Genèse 2:25, il est écrit : « Adam et sa femme étaient tous deux nus, et ils n’en avaient point honte. »

D’ailleurs, Dieu leur demanda qui leur avait dit qu’ils étaient nus (Genèse 3:11). Cela ne pouvait donc provenir que de Satan. Celui-ci déteste la sexualité de l’homme. Est-ce par jalousie parce que l’homme peut se reproduire et pas lui ? N’empêche qu’au fil des siècles, il a mis dans la tête de beaucoup de monde que le sexe est une chose sale et honteuse. Ainsi, l’humanité a une vision extrêmement pervertie de la sexualité et Satan l’utilise pour les faire pécher. Mais trop tard, le péché était commis : « Et ils entendirent la voix de l’Éternel Dieu, qui se promenait dans le jardin, au vent du jour. Et Adam et sa femme se cachèrent de devant la face de l’Éternel Dieu, au milieu des arbres du jardin » (v. 8). Les deux ont eu peur de la présence de Dieu à cause de leur péché qui a mené plus tard au meurtre d’Abel par Caen. Celui-ci sortit de devant l’Éternel et habita au pays de Nod (exil), à l’orient d’Éden.

Pourtant, la présence de Dieu s’avère une occasion de grande joie pour un très grand nombre de gens,. Aux chrétiens thessaloniciens, Paul a écrit : « Car quelle est notre espérance ou notre joie ou notre couronne de gloire ? N’est-ce pas vous aussi, en la présence de notre Seigneur Jésus-Christ, à son avènement ? Oui, vous êtes notre gloire et notre joie » (1 Thessaloniciens 2:19-20). La différence est sans aucun doute la présence ou l’absence d’un péché non pardonné devant la face de notre Dieu. La plupart des endroits où le péché est mentionné, l’emphase est mise sur le jugement du péché. Ceux qui rejettent l’offre du pardon par Jésus, au travers de la repentance dans la foi en Sa mort pour nos péchés, seront éventuellement bannis de Sa présence.

Paul l’explique très bien dans 2 Thessaloniciens 1:7-10, lorsqu’il nous dit : « Et le repos avec nous, à vous qui êtes affligés, lorsque le Seigneur Jésus apparaîtra du ciel avec les anges de sa puissance, dans un feu flamboyant, pour exercer la vengeance contre ceux qui ne connaissent point Dieu, et qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ. Ils subiront leur peine, une perdition éternelle, par la présence du Seigneur, et par sa puissance glorieuse ; lorsqu’il viendra pour être glorifié en ce jour-là dans ses saints, et admiré dans tous ceux qui auront cru ; (car vous avez cru à notre témoignage). »

Tandis que, pour ceux qui se sont repentis de leurs péchés et ont mis leur confiance en Christ pour le salut, la perspective de l’avènement de Jésus, et ainsi notre présence personnelle devant Lui, est un moment de joie anticipé. Car : « Tu me feras connaître le chemin de la vie ; il y a un rassasiement de joie devant ta face, et des délices à ta droite pour jamais » (Psaume 16:11). Lorsqu’Il reviendra, nous seront présentés : « à celui qui peut vous préserver de toute chute, et vous faire comparaître sans tache et dans la joie en sa glorieuse présence » (Jude 1:24). C’est ainsi que nous serons toujours avec le Seigneur.

Dans son épître aux Philippiens, Paul déclare : « Faites toutes choses sans murmures et sans disputes ; afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la Parole de vie ; en sorte qu’au jour de Christ, je puisse me glorifier de n’avoir point couru en vain, ni travaillé en vain » (Philippiens 2:14-16). Il y a une véritable corrélation entre la Parole Vivante (Christ) et la Parole écrite (la Bible), au point que certaines Écritures peuvent s’appliquer aux deux. C’est le cas avec l’Écriture citée plus haut. Les Philippiens reçoivent l’exhortation de Paul de porter en eux la Parole de vie, c’est à dire Christ, la Parole vivante ou les Écritures qui nous parlent de la vie éternelle.

Nous pouvons discerner le même double-sens dans d’autres textes comme 2 Timothée 4:2 où Paul lui dit : « Prêche la Parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant. » Et dans Hébreux 4:12, nous lisons : « Car la Parole de Dieu est vivante, et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des mœlles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur » ; la Parole vivante étant Jésus et également la Parole écrite (la Bible). Il y a de nombreuses allusions dans la Bible, applicables aux différents ministères de Christ et des Écritures dans la vie du converti.

Regardons un autre cas, dans Jean 8:12 où : « Jésus parla encore au peuple, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. » Et, dans Proverbes 6:23, nous lisons : « Car le commandement est une lampe, l’enseignement est une lumière, et les corrections propres à instruire sont le chemin de la Vie. » Lors d’un autre sermon donné au peuple : « Jésus leur répondit : Je suis le pain de vie ; celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif » (Jean 6:35). Lors de la tentation de Jésus dans le désert : « Le diable lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, commande à cette pierre qu’elle devienne du pain. Et Jésus lui répondit : Il est écrit ; L’homme ne vivra pas seulement de pain, mais de toute parole de Dieu » (Luc 4:3-4).

Le Seigneur Jésus, lors d’une fête des tabernacles : « Le dernier et le grand jour de la fête, Jésus se trouvait là, et s’écriait : ‟Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture.” (Or, il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car le Saint-Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’était pas encore glorifié.) Plusieurs de la foule, ayant entendu ces paroles, disaient : Celui-ci est véritablement le prophète » (Jean 7:37-40). « Car, comme la pluie et la neige descendent des cieux, et n’y retournent pas sans avoir arrosé et fécondé la terre et l’avoir fait produire, pour donner de la semence au semeur et du pain à celui qui mange, ainsi en est-il de ma parole, qui sort de Ma bouche ; elle ne retourne pas à moi sans effet, sans avoir fait ce que j’ai voulu, et accompli l’œuvre pour laquelle je l’ai envoyée » (Esaïe 55:10-11).

Les deux paroles sont décrites comme la personnification de la vérité. Jésus a déclaré : « Je suis … la vérité, » dans Jean 14:6 et, lorsqu’Il a prié au Père, Il dit : « Ta parole est la vérité, » dans Jean 17:17. Et, en bout de ligne, les deux doivent être reçues comme vérité. « C’est pourquoi, vous dépouillant de toute souillure et des excès de la malice, recevez avec douceur la parole qui est plantée en vous, qui peut sauver vos âmes » (Jacques 1:21). « Mais à tous ceux qui l’ont reçu, Il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en Son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu, » nous affirme Jean 1:12-13.

Dans Apocalypse 19:11-13, nous lisons : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. » Ce nom expressif assigné à Christ, lors de Son retour sur terre dans la gloire, est également utilisé par Jean dans Jean 1:1 où il dit : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. » Et encore, au verset 14, où Jean écrit : « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. »

Nous le voyons aussi dans 1 Jean 1:1 où Jean déclare : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie, » faisant référence au travail de la création, mais aussi à Son incarnation humaine. Le mot « parole » ici vient du grec logos. Jean l’utilise sept fois comme un nom ou un titre du Fils de Dieu, trois fois dans le seul verset de Jean 1:1. Nous le trouvons également dans 1 Jean 5:7 où nous lisons : « Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un. » Ce verset prouve que la trinité est un faux concept. Et c’est pourquoi on l’a retiré de la vaste majorité des versions bibliques. Je vous prie de vérifier par vous-même dans les versions que vous possédez. Toutes celles qui sont tirées des manuscrits corrompus ont retiré le verset 7 et l’on remplacé par la première partie du verset 8, ce qui en fait un verset bancal à la structure tronquée. Un autre des astuces de Satan…

De la façon que Jean l’utilise, la Parole devient plus spécifique. Dans Jean 1:1, il dit : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. » Les Témoins de Jéhovah, qui rejettent la divinité de Christ, aiment à le traduire comme « la Parole était un dieu ». Un jour, ils découvriront qui Jésus était vraiment et j’espère qu’ils se repentiront de ne pas l’avoir connu comme Dieu Lui-même incarné dans une chair humaine, venu parmi les humains pour nous annoncer le salut et l’avènement futur du Royaume de Dieu sur cette terre. Ensuite, au verset 14, Jean nous dit : « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. »

Pourtant, dans Jean 1:18, l’apôtre nous révèle que : « Personne n’a jamais vu Dieu ; [mais] le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est Celui qui l’a fait connaître. » Nous avons alors connu Dieu par les déclarations de Jésus et par la manifestation de notre Sauveur durant Son ministère de trois ans et demi, avant qu’Il ne nous donne Sa vie afin que nous soyons sauvés. C’est ainsi que Jean pouvait l’enseigner à d’autres disciples, dans 1 Jean 1:1-4, déclarant : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie. (Car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue, et nous en rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père, et qui s’est manifestée à nous). Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils. Et nous vous écrivons ces choses, afin que votre joie soit parfaite. »

La Bible est vraiment la Parole de Dieu, écrite et disponible à tous ceux qui veulent découvrir la façon de faire partie de la Famille divine que notre Créateur prépare depuis le début de la création. Le livre commence par nous annoncer qu’au commencement Dieu a créé les cieux et la terre. Il se termine par les paroles suivantes de Celui qui accomplira sûrement ce qu’Il a débuté : « Celui qui rend témoignage de ces choses, dit : Oui, je viens, bientôt. Amen ! Oui, Seigneur Jésus, viens ! » (Apocalypse 22:20). Et Jean ajoute, au verset 21 : « La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous ! Amen. » Ce sont les tout derniers versets de la Bible et contiennent la dernière promesse de ce merveilleux livre.

La promesse finale est qu’Il va revenir encore sur terre « bientôt ». Mais il y a au-delà de 2 000 ans que Jésus a fait cette promesse et Il n’est toujours pas revenu. Il est évident que « bientôt » ne veut absolument pas dire « immédiatement ». En effet, Sa promesse paraît au moins six fois dans le livre de la Révélation. À l’Église d’Éphèse, Jésus dit : « Souviens-toi donc d’où tu es déchu, repens-toi, et fais tes premières œuvres ; sinon je viendrai bientôt à toi, et si tu ne te repens, j’ôterai ton chandelier de sa place » (Apocalypse 2:5). À l’Église de Pergame, Il dit, dans Apocalypse 2:16 : « Repens-toi donc ; sinon je viendrai bientôt à toi, et je les combattrai avec l’épée de ma bouche. » À l’Église de Philadelphie, Il déclare ceci, dans Apocalypse 3:11 : « Je viens bientôt ; tiens ferme ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne. »

Et, dans Apocalypse 22:7, Jésus déclare : « Voici, je viens bientôt ; heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre ! » Au verset 12, Il dit : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été. » Et finalement, au verset 20 : « Celui qui rend témoignage de ces choses, dit : Oui, je viens, bientôt. Amen ! Oui, Seigneur Jésus, viens ! » Vous noterez que les trois premières promesses s’adressent aux Églises d’Éphèse, de Pergame et de Philadelphie, tandis que les trois dernières s’adressent à toutes les Églises, tel que confirmé dans Apocalypse 22:16, où Il déclare : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. »

Le Seigneur Jésus n’a pas oublié Ses promesses : « Car autant il y a de promesses en Dieu, toutes sont oui en lui, et Amen en lui, à la gloire de Dieu par nous » (2 Corinthiens 1:20). C’est pourquoi plusieurs croyants de toutes les générations attendaient Son retour « bientôt », tel que promis, mais ils sont tous morts sans avoir vu Son accomplissement. Il devient alors de plus en plus évident que « bientôt » doit être pris comme « soudainement ». Dans Matthieu 24:44, Jésus nous dit : « C’est pourquoi vous aussi tenez-vous prêts ; car le Fils de l’homme viendra à l’heure que vous ne pensez pas. » Cela arrivera : « En un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés » (1 Corinthiens 15:52). Soudainement, en un clin d’œil.

Il ne semble pas que tous les signes soient en place pour nous annoncer Son retour soudain, excepté un : « Mais il faut que l’Évangile soit auparavant prêché à toutes les nations » (Marc 13:10). « Et cet évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera » (Matthieu 24:14). Présentement, la Parole se prêche comme témoignage, alors les nations seront sans excuses. Pour ce qui est de Ses enfants : « l’onction que vous avez reçue de lui, demeure en vous ; et vous n’avez pas besoin que personne vous enseigne ; mais comme cette même onction vous enseigne toutes choses, et qu’elle est véritable, et qu’elle n’est point un mensonge, demeurez en lui, selon qu’elle vous a enseignés. Maintenant donc, petits enfants, demeurez en lui, afin que, quand il paraîtra, nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant lui à son avènement. »