D.426 – Je connais tes œuvres

Par Joseph Sakala

Dans Apocalypse 2:19, Jésus déclare à l’Église de THYATIRE : « Je connais tes œuvres, ta charité, ton ministère, ta foi, et ta patience ; et je sais que tes dernières œuvres surpassent les premières. » Sept fois dans les lettres aux sept Églises représentatives d’Apocalypse 2 et 3, Jésus leur dit : « je connais tes œuvres ». Tout ce que nous faisons ou ne faisons pas, Christ le sait. Parfois, une telle connaissance peut causer, ou pourrait nous causer, une grande consternation. Jésus connaît, par exemple, toutes nos hypocrisies : « Écris aussi à l’ange de l’Église de SARDES : Voici ce que dit celui qui a les sept esprits de Dieu, et les sept étoiles : Je connais tes œuvres ; tu as la réputation d’être vivant ; mais tu es mort » (Apocalypse 3:1).

Il sait également lorsque notre étalage extérieur d’activités religieuses masque un compromis seulement visible du cœur : « Je connais tes œuvres ; je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Oh ! si tu étais froid ou bouillant ! » (Apocalypse 3:15). Mais Christ sait aussi lorsque notre service est palpable, et notre témoignage glorifiant et fidèle envers Dieu. « Je connais tes œuvres, et ton travail, et ta patience ; et je sais que tu ne peux souffrir les méchants ; et tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres, et ne le sont point, et tu les a trouvés menteurs » (Apocalypse 2:2). Ou encore dans Apocalypse 2:13, lorsque Jésus déclare : « Je connais tes œuvres, et le lieu que tu habites, où Satan a son trône ; et tu retiens mon nom, et tu n’as point renié ma foi, même aux jours où Antipas, mon fidèle martyr, a été mis à mort au milieu de vous, où Satan habite. »

De ces sept témoignages sur Sa connaissance, l’important est que Jésus sait quand nous L’aimons, car la charité mentionnée n’est rien d’autre que « l’agape » ou l’amour inconditionnel. Dieu connaît nos œuvres, notre charité, notre ministère, notre foi et notre patience ; et Il sait lorsque nos dernières œuvres surpassent les premières (Apocalypse 2:19). Et Il sait quand notre foi en Sa Parole démontre notre patience dans l’espérance. Peut-être la plus précieuse de Ses assurances est celle de l’Église souffrante de Smyrne lorsque Jésus lui dit : « Je connais tes œuvres, et ta tribulation, et ta pauvreté, (quoique tu sois riche) et les calomnies de ceux qui se disent Juifs, et ne le sont point, mais qui sont une synagogue de Satan » (Apocalypse 2:9). Quand Jésus déclare qu’Il sait, c’est dans le sens qu’Il comprend parce qu’Il est passé par tout cela Lui-même. « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:15-16).

Car : « maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par le sang de Christ. Car c’est lui qui est notre paix, lui qui des deux peuples n’en a fait qu’un, en abattant le mur de séparation ; ayant détruit en sa chair l’inimitié, la loi des préceptes, laquelle consistait en ordonnances ; afin qu’il formât en lui-même des deux un seul homme nouveau, après avoir fait la paix ; et qu’en détruisant lui-même l’inimitié, il réconciliât avec Dieu, par la croix, les uns et les autres en un seul corps. Et il est venu annoncer la paix, à vous qui étiez loin, et à ceux qui étaient près ; car par lui nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père, dans un même Esprit. Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire » (Éphésiens 2:13-20).

Nous ne pouvons pas entendre le Saint-Esprit, mais Il est réel et, en vérité, la véritable vie du chrétien converti. Ce n’est que par Lui que nous avons accès par la prière au Père. Dans Son corps ressuscité, Christ est assis en autorité à la droite du Père au ciel, mais seul le Saint-Esprit glorifié a Son Temple dans nos corps. Il entend chaque prière prononcée et également chaque pensée de notre cœur. Du moment que nous recevons le Christ, nous vivons dans l’Esprit. Il est toujours avec nous pour guider nos pas, pour témoigner avec notre esprit que nous appartenons à Dieu. Il illumine notre entendement et, lorsque nécessaire, Il nous châtie quand nous sortons hors de Sa volonté.

Alors : « Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit » (Galates 5:25). Lorsque nous succombons à une tentation, c’est parce que nous avons ignoré cette réprimande à la promesse de Galates 5:16 : « Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, et n’accomplissez point les désirs de la chair. » La présence même du Saint-Esprit nous assure notre salut éternel. Alors : « ne contristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption » (Éphésiens 4:30). Nous parlons d’adorer Dieu dans l’Église, à la maison ou ailleurs, mais si nous L’adorons vraiment :  « c’est nous qui sommes la vraie circoncision, nous qui servons Dieu en esprit, qui nous glorifions en Jésus-Christ, et qui ne mettons point notre confiance en la chair » (Philippiens 3:3).

Nous prions en : « priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints » (Éphésiens 6:18). « Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui. Mais si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l’esprit est vivant à cause de la justice. Et si l’Esprit de Celui qui a ressuscité Jésus des morts, habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels, par son Esprit qui habite en vous. Ainsi donc, frères, nous ne sommes point redevables à la chair, pour vivre selon la chair. En effet, si vous vivez selon la chair, vous mourrez ; mais si, par l’Esprit, vous faites mourir les œuvres du corps, vous vivrez. Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu, sont enfants de Dieu, » déclare Paul, dans Romains 8:9-14.

Une jeune fille venait de mourir et Jésus S’est rendu la voir. « Et après qu’on eut fait sortir tout le monde, il entra, et prit par la main cette jeune fille, et elle se leva. Et le bruit s’en répandit par toute cette contrée. Comme Jésus partait de là, deux aveugles le suivirent, criant et disant : Fils de David ! aie pitié de nous. Et quand il fut arrivé à la maison, ces aveugles vinrent à lui, et Jésus leur dit : Croyez-vous que je puisse faire cela ? Ils lui répondirent : Oui, Seigneur ! Alors il leur toucha les yeux, en disant : Qu’il vous soit fait selon votre foi ! Et leurs yeux furent ouverts ; et Jésus les menaça fortement, en disant : Prenez garde que personne ne le sache. Mais, étant sortis, ils répandirent sa réputation dans toute cette contrée. Et comme ils sortaient, on lui présenta un homme muet, démoniaque. Et le démon ayant été chassé, le muet parla. Et le peuple, étant dans l’admiration, disait : Rien de semblable n’a jamais été vu en Israël » (Matthieu 9:25-33).

Durant Sa mission terrestre, Jésus était pleinement divin et pleinement humain aussi, à cette exception qu’Il n’a jamais péché. Il ressemblait à tout autre Judéen, mais Il a continuellement fait des guérisons et d’autres miracles qui étaient magistralement différents des œuvres fantastiques attribuées à plusieurs magiciens de Son temps. Alors, il vint à lui des gens qui Lui présentèrent un paralytique porté par quatre hommes. Mais ne pouvant pas approcher de Lui à cause de la foule, ils découvrirent le toit de la maison où Jésus était ; et l’ayant percé, ils descendirent le lit où le paralytique était couché. Alors Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique : « Mon fils, tes péchés te sont pardonnés. » Et quelques scribes, qui étaient assis là, raisonnaient ainsi en leurs cœurs : « Pourquoi cet homme prononce-t-il ainsi des blasphèmes ? Qui peut pardonner les péchés que Dieu seul ? » Et Jésus ayant connu aussitôt, par Son esprit, qu’ils raisonnaient ainsi en eux-mêmes, leur dit : « Pourquoi avez-vous ces pensées dans vos cœurs ? » (Marc 2:3-8).

Se tournant vers le paralytique, Jésus dit : « Lequel est le plus aisé, de dire à ce paralytique : Tes péchés te sont pardonnés, ou de lui dire : Lève-toi, et prends ton lit, et marche ? Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés, il dit au paralytique : Je te dis : Lève-toi, et prends ton lit, et t’en va en ta maison. Et aussitôt il se leva, et s’étant chargé de son lit, il sortit, en la présence de tout le monde, de sorte qu’ils furent tous dans l’étonnement, et qu’ils glorifièrent Dieu, disant : Nous ne vîmes jamais rien de pareil » (Marc 2:9-12). Nous n’avons aucun doute qu’un homme nommé Nicodème, l’un des principaux Juifs, vint de nuit, trouver Jésus, et Lui dit : « Maître, nous savons que tu es un docteur venu de la part de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui » (Jean 3:2).

C’était pareil avec Ses enseignements. Lorsque des officiers furent envoyés pour L’arrêter à cause de Ses enseignements, ils revinrent bredouilles. « Les sergents répondirent : Jamais homme n’a parlé comme cet homme ! » (Jean 7:46). Ses paroles et Ses actions venaient uniquement du Père et ceux qui Le voyaient ont certainement dû le savoir. Lorsqu’Il est venu pour accomplir la prophétie de Zacharie concernant le Roi d’Israël, il était donc approprié que Ses disciples trouvent un ânon là où Il leur avait dit d’aller en chercher un.

Jésus leur dit : « Allez à la bourgade qui est devant vous ; et aussitôt que vous y serez entrés, vous trouverez un ânon attaché, que personne n’a encore monté ; détachez-le, et amenez-le-moi. Et si quelqu’un vous dit : Pourquoi faites-vous cela ? dites que le Seigneur en a besoin, et aussitôt il l’enverra ici. Ils s’en allèrent donc, et ils trouvèrent l’ânon qui était attaché dehors devant la porte, entre les deux chemins ; et ils le détachèrent. Et quelques-uns de ceux qui étaient là leur dirent : Pourquoi détachez-vous cet ânon ? Ils leur répondirent comme Jésus avait commandé ; et on les laissa aller. Et ils amenèrent l’ânon à Jésus, et mirent leurs vêtements dessus, et Jésus monta sur l’ânon » (Marc 11:2-7).

D’autres sont venus dans la ville avant Lui, assis sur un ânon, mais jamais un ânon que personne n’avait encore monté. Et lorsque Jésus est mort : « Joseph d’Arimathée, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir ôter le corps de Jésus, et Pilate le lui permit. Il vint donc et ôta le corps de Jésus. Nicodème, qui au commencement était allé de nuit vers Jésus, vint aussi, apportant environ cent livres d’un mélange de myrrhe et d’aloès. Ils prirent donc le corps de Jésus, et l’enveloppèrent de bandes, avec les aromates, comme les Juifs ont coutume d’ensevelir. Or, il y avait un jardin dans le lieu où il avait été crucifié ; et dans le jardin un sépulcre neuf, où personne encore n’avait été mis » (Jean 19:38-41). Cette déclaration vient mettre fin au linceul de Turin avec lequel on a supposément enveloppé Jésus.

Sa naissance fut différente — tout comme Sa vie, Sa mort et Sa sépulture — de tout autre homme, car : « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). « C’est pourquoi, ayant ce ministère selon la miséricorde qui nous a été faite, nous ne perdons pas courage ; mais nous avons rejeté les choses honteuses qu’on cache, ne nous conduisant point avec artifice, et ne falsifiant point la parole de Dieu, mais nous recommandant nous-mêmes auprès de toute conscience d’homme devant Dieu, par la manifestation de la vérité. Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu. Car nous ne nous prêchons pas nous-mêmes, mais nous prêchons Jésus-Christ le Seigneur ; et pour nous, nous sommes vos serviteurs, à cause de Jésus, » nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 4:1-5.

Le dieu de ce siècle est nul autre que Satan, celui par qui : « vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres » (Éphésiens 2:1-3). Jésus l’appelle aussi celui par qui : « se fait le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors. Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi » (Jean 12:31-32). Et n’oubliez surtout pas : « le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, [et qui] fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:9).

Il est très révélateur que Satan et ses démons aient la puissance d’aveugler les esprits de tous les non croyants, les empêchant de comprendre les plus simples éléments de l’Évangile de Salut de notre Seigneur Jésus-Christ. Mais Christ est capable de faire voir les aveugles ! Par la prière : « Afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance ; qu’il éclaire les yeux de votre entendement ; afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints ; et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir. Et il a mis toutes choses sous ses pieds, et l’a donné pour chef suprême de l’Église, qui est son corps, et la plénitude de celui qui remplit tout en tous », nous dit Paul, dans Éphésiens 1:17-23.

Le désir de Dieu est que toutes les nations viennent à Christ. Alors, Dieu donne à Ses témoins les outils pour vaincre Satan et ouvrir les yeux des aveugles spirituels. Ces outils ne sont pas physiques, mais spirituels. « Revêtez-vous de toute l’armure de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable. Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes. C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes. Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix ; prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu ; priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints » (Éphésiens 6:11-18).

« En effet, nos armes de guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ ; et nous sommes prêts à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète, » nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 10:4-6. Même si, présentement, Satan est plus puissant et plus intelligent que nous ou ceux que nous tentons de convaincre, Dieu est capable de saisir les esprits de ces gens afin de les amener à Christ pendant que nous proclamons Sa vérité, en Son nom et par Sa grâce. Regardez l’approche de Paul dans sa prédication aux païens.

« Paul, serviteur de Jésus-Christ, appelé à être apôtre, mis à part pour annoncer l’Évangile de Dieu, qu’il avait promis auparavant par ses prophètes, dans les saintes Écritures, touchant son Fils, né de la race de David selon la chair, et, selon l’esprit de sainteté, déclaré Fils de Dieu avec puissance, par sa résurrection des morts, savoir, Jésus-Christ notre Seigneur, par qui nous avons reçu la grâce et l’apostolat, afin d’amener à l’obéissance de la foi en son nom toutes les nations ; du nombre desquels vous êtes aussi, vous qui avez été appelés par Jésus-Christ ; à tous les bien-aimés de Dieu, appelés et saints, qui sont à Rome ; la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ ! Avant toutes choses, je rends grâces au sujet de vous tous à mon Dieu, par Jésus-Christ, de ce que votre foi est célèbre par tout le monde, » leur dit Paul, dans Romains 1:1-8.

Paul s’identifie comme serviteur de Jésus-Christ, littéralement comme esclave, lorsqu’il débute ses épîtres ; et il était bien approprié qu’il le fasse de cette façon dans son identification aux Romains. Parce que l’esclave de l’empereur était communément son employé pour annoncer des édits du gouvernement du temps et les gens à Rome comprenaient très bien ce que Paul voulait leur dire. On devait obéir à l’empereur à Rome comme à un propriétaire d’esclave et à un roi, mais il devait être également adoré comme un dieu. Alors, Paul se proclamait esclave d’un propriétaire différent et sujet à adorer un autre Roi, étant adorateur d’un Dieu différent. Paul réalisait qu’il devait convaincre les gens que cette nouvelle doctrine qu’il prêchait viendrait remplacer l’impérialisme de Rome.

Mais il réalisait pleinement que ce challenge serait très vite reconnu et combattu par Rome. Paul lui-même, à peine quelques années auparavant, était debout devant l’empereur Néron, pas comme un esclave impérial, mais comme un esclave du Roi des rois. Longtemps avant que l’exécutant de Néron l’ait libéré pour le Seigneur : « Car l’esclave qui a été appelé par le Seigneur, est l’affranchi du Seigneur ; de même aussi, l’homme libre qui a été appelé, est l’esclave de Christ. Vous avez été achetés à un grand prix ; ne devenez point esclaves des hommes » (1 Corinthiens 7:22-23). Lors de sa conversion, et comme tous les autres croyants, Paul fut racheté à grand prix de l’esclavage du péché par le sang de Christ et remis en liberté. Nous devenons ainsi libres de toute culpabilité, de toute la puissance du péché et de toute pénalité qu’il encourt. Notre réponse volontaire serait de nous mettre sous l’esclavage à notre Rédempteur, faisant de nous simultanément un esclave et un homme libre à notre Roi.

Mais quelle belle bénédiction cet homme et cette femme se méritent en Jésus : « En vérité, en vérité je vous dis, que si quelqu’un garde ma parole, il ne verra jamais la mort » (Jean 8:51). Ce passage fut très difficile à expliquer aux commentateurs. La plupart disent que ce passage veut dire qu’un chrétien ne passera jamais par une mort spirituelle. Alors qu’il est vrai qu’un chrétien ayant passé à une nouvelle vie en Christ par la conversion ne verra jamais la deuxième mort spirituelle, dans ce passage, Jésus semble nous parler d’une mort physique. Cela est évident par le fait que les Juifs autour de Jésus L’ont appelé hérétique pour l’avoir prononcé. Car il était certain qu’Abraham et les autres prophètes sont tous morts d’une mort physique.

Christ ne les a pas corrigés en clarifiant Ses Paroles. En dépit du fait que le séjour des morts est plein de ceux qui sont morts en suivant Christ, Il persiste à enseigner que, si quelqu’un garde Sa parole, il ne verra jamais la mort. En réalité, le grec est très emphatique ici. La combinaison des mots pourraient être littéralement traduite « il ne verra jamais la mort physique ». Ce que Christ enseigne ici, c’est qu’un véritable croyant ne verra jamais une vraie mort puisque, pour celui-là, la mort n’est en réalité qu’un « sommeil ». Mais peut-être la clé vers la compréhension de cet enseignement se trouvent-elle dans le mot « voir ». Qu’est-ce que cela veut dire ? Plusieurs mots grecs sont traduits en français par « voir » mais celui-ci mérite une attention toute spéciale.

Un chrétien ne verra pas la mort avec le même intérêt, car son attention ne sera pas sur les terreurs de la mort, mais sur Celui qui, après avoir enduré tout ce que la mort pouvait offrir, l’a vaincue éternellement. Un chrétien peut regarder sa propre mort calmement avec un intérêt passif, car elle ne détient aucune influence sur lui. « Telle est aussi la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible, il ressuscite incorruptible ; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force ; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel ; il y a un corps animal, et il y a un corps spirituel, suivant qu’il est écrit : Le premier homme, Adam, a été fait une âme vivante ; mais le dernier Adam est un Esprit vivifiant ; or, ce n’est pas ce qui est spirituel, mais ce qui est animal, qui est le premier ; ce qui est spirituel vient après. Le premier homme, étant de la terre, est terrestre, et le second homme, le Seigneur, est du ciel. Tel qu’est le terrestre, tels aussi sont les terrestres ; et tel qu’est le céleste, tels aussi sont les célestes. Et comme nous portons l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste » (1 Corinthiens 15:42-49).

Nous ayant expliqué ce qui arrive à la résurrection en général, nous parvenons à ce qui va nous arriver en particulier lors de la résurrection, à chacun qui serons considérés comme Élus lors de l’avènement de notre Seigneur. « Or, je dis ceci, frères [et sœurs] ; c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite point l’incorruptibilité. Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire. O mort ! où est ton aiguillon ? O enfer ! où est ta victoire ? Or, l’aiguillon de la mort, c’est le péché ; et la puissance du péché, c’est la loi. Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous a donné la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ. C’est pourquoi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas vain dans le Seigneur » (1 Corinthiens 15:50-58).

Vous avez ici seulement le récit de la première résurrection des Élus, des gens immortels qui règneront pendant mille années avec Christ, sur la terre. Mais sur qui vont-ils régner ? Aucune mention ici. Pourtant, ce ne pourra être personne d’autres que sur des humains en chair et en os. Christ et Ses Élus qui règneront sur les rescapés de cette effrayante destruction. Donc, des rois immortels prêts à enseigner des personnes issus de la grande tribulation. Les pasteurs, les ministres et les imams n’ont pas de réponses, car, selon eux, il ne restera aucun survivant sur la terre. Tous les humains seront détruits, d’après eux. D’autres prêchent que les immortels s’en iront au ciel pour les mille années. Montrez-moi une seule place dans toute la Bible où les Élus seront au ciel alors que Jésus sera sur la terre dans le Royaume de Dieu ! Attendez la suite et vous saurez ce que ces éloquents messieurs n’ont pas appris au sujet du millénium, mais que vous pourrez savoir.

Vous allez apprendre comment le millénium fut créé par Dieu afin de faire partie de Son Grand Plan Divin.

À suivre…




D.407 – Une Église confortable

confort

Par Joseph Sakala

Dans Apocalypse 3:15-19, voici ce que Dieu déclare au sujet de Laodicée : « Je connais tes œuvres ; je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Oh ! si tu étais froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. Car tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien ; et tu ne connais pas que tu es malheureux, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nu. Je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, pour devenir riche ; et des vêtements blancs, pour être vêtu, et que la honte de ta nudité ne paraisse point, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. Je reprends et je châtie tous ceux que j’aime ; aie donc du zèle, et te repens. »

Laodicée était une Église de Dieu. Mais qu’est-ce qui l’avait rendue tellement différente de Philadelphie à qui Jésus ne fait aucune remontrance ? Au contraire, Il lui offre Sa protection personnelle. Laodicée est devenue tiède par sa richesse matérielle. Elle était bénie physiquement parlant avec sa grande Église et sa chorale qui chantait ses louanges à Dieu. Mais aux yeux de Jésus-Christ, elle était devenue tiède. Son cœur lui disait qu’elle était riche et, pourtant, pour Dieu, elle était pauvre, aveugle et nue. Dans Apocalypse 3:16-17, Christ lui dit : « Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. Car tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien ; et tu ne connais pas que tu es malheureux, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nu. »

Pourtant et malgré tout, son chandelier était toujours en place. Apocalypse 1:20 nous dévoile : « Le mystère des sept étoiles que tu as vues dans ma droite, et des sept chandeliers d’or, le voici : Les sept étoiles sont les anges des sept Églises ; et les sept chandeliers que tu as vus, sont les sept Églises. » « Souviens-toi donc d’où tu es déchu, repens-toi, et fais tes premières œuvres ; sinon je viendrai bientôt à toi, et si tu ne te repens, j’ôterai ton chandelier de sa place » (Apocalypse 2:5). Comment une congrégation peut-elle devenir neutre, ni chaude, ni froide ? La raison de sa chute, c’est qu’elle est devenue riche en biens matériels, très confortable dans sa culture et, pour maintenir son statut, elle faisait des concessions avec la vérité. Elle avait tendance à égaler prospérité matérielle et succès avec la faveur de Dieu.

Elle possédait de belles commodités, avait développé des programmes pour divertir ses disciples, avait attiré une variété de musiciens qui captivaient les spectateurs, des artistes pour monter de belles pièces et avait acquis une certaine mesure de puissance politique. Pourtant, Christ lui dit qu’elle est pauvre, aveugle et nue. Il y a toujours danger lorsqu’une congrégation devient trop populaire. Le désir d’attirer de grandes assemblées peut amener des compromis au sein même des standards bibliques et fausser ou tordre certaines doctrines divines pour ne pas perdre des « fidèles ». Amos 6:1 déclare : « Malheur à ceux qui vivent tranquilles dans Sion, et à ceux qui sont en sécurité sur la montagne de Samarie ! Aux principaux de la première des nations, et vers lesquels va la maison d’Israël ! »

Remarquez que le Seigneur a commencé Sa lettre à l’Église de Laodicée en S’identifiant ainsi : « Voici ce que dit l’Amen, le Témoin fidèle et véritable, le Principe de la création de Dieu » (Apocalypse 3:14). Cette identification suggère fortement que la raison majeure du développement d’un tel compromis au milieu d’une grande congrégation est le rejet de ces trois doctrines : La nécessité de croire en Christ, l’autorité de la Parole de Dieu, et la création de toute chose par Dieu. Pour satisfaire les disciples, on peut croire à un autre Jésus. On peut étirer la Parole de Dieu et accepter finalement la théorie de l’évolution.

La lettre à cette Église se termine avec la triste image de Christ, debout à sa porte, lui demandant accès d’entrée. Au verset 20, Jésus lui dit : « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe ; si quelqu’un entend ma voix et m’ouvre la porte, j’entrerai chez lui, et je souperai avec lui, et lui avec moi. » Christ est patient et Il frappe toujours, surtout au vingt-et-unième siècle à cause des compromis que les églises ont faits avec la vérité dans le but de conserver les brebis. Aux versets 21 et 22, Jésus lui déclare : « Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et suis assis avec mon Père sur son trône. Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Églises. » Avez-vous noté que Jésus est assis sur le trône de Son Père présentement et ce trône n’est accessible à personne ? Par contre, les Élus seront assis sur le trône de Christ, à Jérusalem, sur la terre, lorsqu’Il reviendra.

Mais l’Église de Laodicée devra se repentir et il paraît qu’un très grand nombre va écouter Jésus, car, après avoir passé par la tribulation, dans Apocalypse 7:13-15, nous voyons ceci : « Puis un des Anciens prit la parole, et me dit : Ceux qui sont vêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d’où sont-ils venus. Et je lui dis : Seigneur, tu le sais. Et il me dit : Ce sont ceux qui sont venus de la grande tribulation, et qui ont lavé leurs robes, et ont blanchi leurs robes dans le sang de l’Agneau. C’est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu, et ils le servent jour et nuit dans son temple ; et celui qui est assis sur le trône, étendra sur eux Son pavillon. » Ils vont finalement comprendre que le salut n’était pas au ciel, mais sur la terre à faire l’œuvre du Seigneur. Et à l’Église s’ajoutera d’autres personnes qui se convertiront durant la grande tribulation et la bonté du Seigneur sera parvenue à eux.

Dans Psaume 119:41-42, David déclare : « Que ta bonté vienne sur moi, ô Éternel ! et ton salut, selon ta parole ! Et j’aurai de quoi répondre à celui qui m’outrage ; car je me confie en ta parole. » Le mot hébreu pour « bonté » est hesed et a un sens très large. Sa connotation de base est « douceur » et il est le plus souvent employé avec la patience de Dieu envers la nation d’Israël devant son attitude souvent rebelle tout au long de l’histoire. Son utilisation la plus fréquente, c’est lorsque Dieu retient Son jugement pendant une période spécifique plutôt que d’exécuter Sa juste sentence requise face à la désobéissance d’Israël à Ses lois. C’est aussi dans ce sens que le Salut est souvent lié à Sa bonté. Dieu sauve une personne ou une nation des conséquences de ses actions rebelles parce que Dieu est miséricordieux. « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par Lui de la colère de Dieu » (Romains 5:8-9).

Cette section du Psaume 119 dénote clairement que cette bonté est selon la Parole de Dieu. Aucun événement ne peut diluer la sainteté de Dieu. Aucun jugement retenu ne viole la nature innée du Créateur trois fois Saint. Sa bonté et sa miséricorde peuvent retarder le jugement pour le pécheur et la justification au-travers de la rédemption peut éliminer le jugement pour le pécheur, mais Sa sainteté ne peut pas anéantir la Loi. La sentence est placée soit sur le pécheur, soit sur Jésus-Christ à la place du pécheur. Proverbes 11:20-21 nous déclare : « Ceux qui ont le cœur dépravé sont en abomination à l’Éternel ; mais ceux qui marchent en intégrité lui sont agréables. Tôt ou tard, le méchant ne demeurera point impuni ; mais la race des justes sera délivrée. »

C’est ce qui doit arriver avec Laodicée, car Dieu est patient, mais l’Église n’a pas écouté Ses instructions. David louait le fondement de la miséricorde de Dieu et parlait de la confiance qu’il avait dans les Écritures, puis donnait ensuite une série de promesses au Seigneur, marquée par son engagement pour l’obéissance. Voici ce qu’il déclare, dans Psaume 119:44-48 : « Et je garderai ta loi constamment, à toujours et à perpétuité. Je marcherai au large, parce que j’ai recherché tes commandements. Je parlerai de tes témoignages devant les rois, et je n’aurai point de honte. Je ferai mes délices de tes commandements que j’aime. J’élèverai mes mains vers tes commandements que j’aime, et je m’entretiendrai de tes statuts. Souviens-toi de la parole donnée à ton serviteur, en laquelle tu m’as fait espérer. »

Si seulement Laodicée avait des pasteurs qui lui auraient prêché la vérité des Écritures, au lieu d’un enlèvement inimaginable. Il ne faut pas mélanger « parousie » avec « enlèvement ». Une parousie est vraiment enseignée dans la Bible : le Retour de Christ. Le retour glorieux de Christ est la parousie. Tandis que l’enlèvement que certaines églises prêchent, c’est afin de se ramasser de grandes assemblées croyant pouvoir se cacher au ciel. David termine sa promesse en disant : « J’élèverai mes mains vers tes commandements que j’aime, et je m’entretiendrai de tes statuts. » Si seulement tous les enfants de Dieu de nos jours pouvaient avoir les mêmes sentiments que notre frère David.

Nous connaissons tous l’histoire de Jonas. Dieu lui demanda d’aller porter un avertissement à la ville de Ninive, une forteresse assyrienne. L’Assyrie était traditionnellement un ennemi fatal d’Israël. La parole de l’Éternel fut adressée à Jonas en ces mots : « Lève-toi, va à Ninive, la grande ville, et crie contre elle ; car leur méchanceté est montée jusqu’à moi. Mais Jonas se leva pour s’enfuir à Tarsis, de devant la face de l’Éternel. Il descendit à Japho, et il trouva un navire qui allait à Tarsis ; il paya son passage, et y entra pour aller avec eux à Tarsis, de devant la face de l’Éternel » (Jonas 1:2-3).

Pendant le voyage, une grande tempête menaça de briser le bateau. Les matelots terrifiés avait commencé à jeter la cargaison par-dessus bord en criant délivrance à leurs dieux. Pendant ce temps, Jonas dormait en paix. En plein désespoir : « le pilote s’approcha de lui, et lui dit : Pourquoi dors-tu ? Lève-toi, crie à ton Dieu. Peut-être pensera-t-il à nous, et nous ne périrons pas » (Jonas 1:6). Réalisant le sérieux de la situation, Jonas confessa son implication et fut jeté lui-même dans la mer. Certains individus ridiculisent ce qui est arrivé par la suite, mais par un miracle tout a fait spécial, la tempête s’est soudainement calmée et Dieu délivra Jonas en utilisant un gros poisson. Le cri du capitaine à Jonas de se réveiller et de crier à Son Dieu soulève un thème familier dans la Bible.

Trop de personnes s’endorment simplement devant un danger évident, ou face à des désastres futurs, plutôt que de faire face à la réalité brutale de leur situation. De nos jours, une tempête fait rage dans notre société alors que les standards continuent de décliner. Les lignes qui définissent ce qui est vrai de ce qui est faux, l’acceptable de l’inacceptable, sont devenues confondues et désorganisées. Ce qui jadis était considéré comme aberrant est maintenant accepté comme un droit civil. Pourtant, la majorité du monde dort, complètement ignorante des conséquences spirituelles néfastes et physiques. Plusieurs dénominations religieuses populaires ont abandonné les traditions de Lévitique 18:22 où Dieu dit : « Tu ne coucheras point avec un homme, comme on couche avec une femme ; c’est une abomination. » « Ah oui, mais c’est dans l’Ancien Testament, et ça n’existe point dans le Nouveau ! » diront certains.

Voyons Romains 1:27-28 qui nous déclare : « De même aussi, les hommes, laissant l’usage naturel de la femme, ont été embrasés dans leur convoitise les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes la récompense qui était due à leur égarement. Et, comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à un esprit dépravé, en sorte qu’ils commettent des choses indignes. » Certaines dénominations ont même ordonné des homosexuels pratiquants pour veiller sur le troupeau de Dieu, dans leur ministère. Plus de 70 % des prêtres catholiques sont homosexuels et pédérastes pratiquants. L’accès facile à l’avortement a été transformé dans notre société moderne, laissant plein droit aux femmes sur leurs corps. Alors on commet l’avortement sur des femmes enceintes jusqu’à huit mois, car l’enfant n’est pas officiellement vivant selon la loi des hommes, à ce moment.

Pourtant, bon nombre de personnes semblent oublieux, même complètement ignorants des implications spirituelles en ces conditions. Comment un vrai chrétien doit-il réagir ? La Bible nous donne des instructions claires. Dans son épître aux chrétiens à Corinthe, l’apôtre Paul leur déclare : « Ne vous abusez point : les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs. Sortez de votre ivresse, pour vivre justement, et ne péchez point ; car quelques-uns sont sans la connaissance de Dieu ; je le dis à votre honte. » Le message est clair, ceux qui veulent plaire à Dieu ne se laissent pas endormir par des ministres aux paroles mielleuses qui savent tordre les versets bibliques, mais qui le font à leur perte.

Les véritables convertis préparent déjà activement le retour de notre Messie en puissance et en gloire. Le message biblique est sensible au temps et à son urgence : « Et vous devez faire cela, vu le temps où nous sommes ; car c’est ici l’heure de nous réveiller enfin du sommeil, puisque le salut est maintenant plus près de nous, que lorsque nous avons cru. La nuit est avancée, et le jour approche ; dépouillons-nous donc des œuvres de ténèbres, et revêtons-nous des armes de lumière » (Romains 13:11-12). Alors que notre nation et le monde se dirigent vers l’anarchie et les problèmes qui en résultent, il sera essentiel d’être spirituellement éveillés et de poursuivre la voie de la vie offerte par la Bible, afin d’éviter un désastre personnel.

Ce thème familier doit continuellement résonner dans notre esprit : « Vous êtes tous des enfants de la lumière, et des enfants du jour ; nous n’appartenons point à la nuit, ni aux ténèbres. Ne dormons donc pas comme les autres, mais veillons et soyons sobres. Car ceux qui dorment, dorment la nuit ; et ceux qui s’enivrent, sont ivres la nuit. Mais nous qui sommes du jour, soyons sobres, étant revêtus de la cuirasse de la foi, et de la charité, et du casque de l’espérance du salut. Car Dieu ne nous a point destinés à la colère, mais à la possession du salut par notre Seigneur Jésus-Christ, Qui est mort pour nous, afin que, soit que nous veillions, soit que nous dormions, nous vivions ensemble avec Lui » (1 Thessaloniciens 5:5-10).

Vivons alors dans l’espérance de Sa Parole et non dans celle des faux ministres. Dans Psaume 119:49, nous lisons : « Souviens-toi de la parole donnée à ton serviteur, en laquelle tu m’as fait espérer. » Les saints de Dieu ont toujours envisagé un défi dans leur espérance. D’abord de vivre selon la volonté de Dieu et, à cause de cela, d’être persécutés. Paul nous le dis d’ailleurs : « Or, tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés » (2 Timothée 3:12). Et, en deuxième lieu, tout comme David : « Car j’ai porté envie aux insensés, voyant la prospérité des méchants. Car ils ne sont point liés jusqu’à leur mort, et leur force est en son entier. Quand les mortels sont en peine, ils n’y sont point ; ils ne sont point frappés avec les humains » (Psaume 73:3-5). La pression de faire la volonté de Dieu couplée à la perplexité dans laquelle nous plonge la persécution mettent souvent nos espoirs à l’épreuve.

Mais la Parole de Dieu nous fournit du réconfort dans nos afflictions. « C’est ici ma consolation dans mon affliction, que ta parole me rend la vie. Des orgueilleux me couvrent de railleries ; mais je ne m’écarte point de ta loi. Je me rappelle tes jugements d’autrefois, ô Éternel, et je me console » (Psaume 119:50-52). Le prophète Jérémie, appelé le prophète des lamentations, a découvert que : « Dès que j’ai trouvé tes paroles, je les ai dévorées ; et tes paroles sont la joie et l’allégresse de mon cœur. Car ton nom est invoqué sur moi, Éternel, Dieu des armées ! » (Jérémie 15:16). Et lorsque David se demandait, dans Psaume 42:6 : « Pourquoi t’abats-tu, mon âme, et frémis-tu en moi ? Attends-toi à Dieu, car je le louerai encore ; son regard est le salut ! »

Il savait que, de jour, l’Éternel enverrait sa grâce et, de nuit, son cantique serait dans sa bouche ; il priait le Dieu qui était sa vie ; il disait à Dieu, son rocher : « Pourquoi m’as-tu oublié ? Pourquoi marcherai-je en deuil, sous l’oppression de l’ennemi ? qui me disent chaque jour : Où est ton Dieu ? Pourquoi frémis-tu en moi ? Attends-toi à Dieu, car je le louerai encore ; il est mon salut et mon Dieu ! » (Psaume 42:10-12).

Parfois, l’indignation nous saisit lorsque les méchants abandonnent Sa loi, mais nous pouvons quand même vivre avec des chansons dans le cœur. Paul nous dit : « Entretenez-vous ensemble par des psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels, chantant et psalmodiant de votre cœur au Seigneur ; rendez grâces toujours pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ » (Éphésiens 5:19-20). Sachant fort bien que notre grand Créateur nous a préparé toute chose selon Son désir, car : « C’est en lui aussi que nous sommes devenus héritiers, ayant été prédestinés, d’après le décret de Celui qui opère toutes choses selon le dessein de sa volonté ; afin que nous servions à la louange de Sa gloire, nous qui avons les premiers espéré en Christ » (Éphésiens 1:11-12). Quand Tu Te lèves, ô Dieu, pour juger, pour délivrer tous les affligés de la terre, certes, la fureur de l’homme tourne à Ta louange, quand Tu Te revêts de tout Ton courroux.

Notre temps se fait court, car nous vivons à peine cent ans et nous nous vantons comme si nous avions toujours vécu. Mais pour Dieu : « Voilà, les nations sont comme une goutte qui tombe d’un seau, ou comme la poussière d’une balance ; voilà, les îles sont comme la poudre qui vole » (Esaïe 40:15). Nous devons donc continuellement changer notre vision du temporel à l’éternel : « Puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens 4:18). Car notre légère affliction du temps présent produit en nous le poids éternel d’une gloire souverainement excellente. Alors nous pouvons nous réjouir, comme David qui nous déclare, dans Psaume 119:55-57 : « La nuit, je me rappelle ton nom, ô Éternel ; et je garde ta loi. C’est ici mon partage, d’observer tes commandements. Ma portion, ô Éternel, je l’ai dit, c’est de garder tes paroles. »

Regardez continuellement les paroles de David, qui était roi, mais jamais épris de lui-même, comme les autres serviteurs de Dieu, d’ailleurs. Dans les derniers temps, Paul nous déclare, dans 2 Timothée 3:2 : « Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies. » Un des enseignements les plus dangereux du Nouvel Age, et qui s’est répandu dans le système d’éducation évangélique, c’est cette notion de s’aimer soi-même d’abord. Plusieurs psychologues, et même des conseillers professionnels chrétiens, attribuent nos problèmes sociaux, spécialement chez notre jeunesse, à l’absence d’estime de soi, de la part de ceux qui exhibent un comportement antisocial. Ce dont ces gens ont besoin, nous dit-on, c’est d’apprendre à s’aimer plus et à apprécier leur propre valeur.

Le problème avec cette idée, c’est qu’elle est d’abord anti-biblique et irréaliste. De manière naturelle, les gens ne se haïssent pas eux-mêmes. « Car personne n’a jamais haï sa propre chair » (Éphésiens 5:29). Au lieu de s’estimer soi-même, les Écritures nous commandent : « Ne faites rien par contestation, ni par vaine gloire ; mais que chacun de vous regarde les autres, par humilité, comme plus excellents que lui-même » (Philippiens 2:3). Même l’apôtre Paul, vers la fin de sa vie, a admis que : « Cette parole est certaine et digne de toute confiance ; c’est que Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier » (1 Timothée 1:15).

Certains leaders chrétiens nous prêchent à foison que la mesure de notre grande valeur aux yeux de Dieu est que Jésus ait payé un prix si élevé pour notre rédemption. Le fait demeure cependant, que Sa mort n’est pas une mesure de notre grande valeur à Ses yeux, mais plutôt que : « lorsque nous étions encore sans force, Christ est mort en son temps, pour des impies » (Romains 5:6). En effet, l’idée de s’estimer soi-même est en elle-même un signe des derniers temps où les hommes seront épris d’eux-mêmes. C’est la caractéristique humaniste du Nouvel Âge et de la Kabbale (d’où provient le Nouvel Age) qui sont fondés carrément sur le panthéisme révolutionnaire de l’ancienne Babylone. Christ est mort pour nos péchés parce qu’Il nous a aimés, et non parce qu’Il avait besoin de nous, ou que nous le méritions. Alors, vivons pour Lui avec des actions de grâce pour le salut que Notre-Sauveur et Créateur nous a si gentiment témoigné, avec un grand discernement.

Dans Hébreux 4:12-13, nous lisons : « Car la parole de Dieu est vivante, et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des mœlles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur ; et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant Lui, mais toutes choses sont nues et entièrement découvertes aux yeux de Celui auquel nous devons rendre compte. » La Parole de Dieu, soit écrite ou vivante, est efficace, comme une épée à deux tranchants capable de diviser les pensées et les intentions du cœur jusqu’à faire le discernement entre les deux. Ce discernement, par contre, est beaucoup plus que de simplement comprendre. Le mot grec pour « discerner » est kritikos et il est utilisé une seule fois dans la Bible. Le mot français « critiquer » en est un dérivé et a une importante dimension dans son sens. Son discernement est critique dans son jugement, car tout en accusant, il corrige et comprend.

Il est paradoxal que les hommes d’aujourd’hui présument être des critiques de la Bible quand, en réalité, c’est la Bible qui doit être la critique des hommes. Il y a les critiques textuels qui fouinent dans les manuscrits anciens de la Bible en tentant d’arriver aux textes originaux. Ensuite, vous avez les critiques érudits du vocabulaire qui tentent de prouver que les auteurs traditionnels n’ont pas vraiment écrits les livres qui leur sont attribués. Et, finalement, vous avez les critiques purement destructifs qui critiquent les miracles, la morale et tout le reste, en espérant justifier ainsi leur rébellion contre la Parole. Mais la Bible tient toujours ! Elle se tient en jugement face à nos vies et à nos motifs, et elle aura le dernier mot ! Car, lorsque ses livres seront ouverts, lors du jugement du trône blanc, toutes leurs vies seront étalées à nue en étant comparées à ce qui est inscrit dans ces livres.

Dans Apocalypse 20:12, Jean nous déclare : « Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient devant Dieu ; et les livres furent ouverts (la Bible). On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres. » Donc, il est fort mieux d’accepter la critique constructive de la Parole de la Bible maintenant que de l’entendre nous condamner plus tard. Dans Psaume 119:57-64, David déclare : « Ma portion, ô Éternel, je l’ai dit, c’est de garder tes paroles. Je t’ai supplié de tout mon cœur : aie pitié de moi selon ta promesse ! J’ai fait le compte de mes voies, et j’ai tourné mes pas vers tes témoignages. Je me hâte, je ne diffère point d’observer tes commandements. Les pièges des méchants m’ont environné ; je n’ai point oublié ta loi. Je me lève à minuit pour te louer, à cause des ordonnances de ta justice. Je suis le compagnon de tous ceux qui te craignent, et qui gardent tes ordonnances. Éternel, la terre est pleine de ta bonté ; enseigne-moi tes statuts ! »

Le cœur tout entier doit être impliqué à rechercher la faveur de Dieu. Car : « Éternel, tu as fait du bien à ton serviteur, selon ta parole » (v. 65). Le grand commandement cité au docteur de la loi qui demandait à Jésus : « Maître, quel est le grand commandement de la loi ? » lui fut révélé par  Jésus qui lui dit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée » (Matthieu 22:36-37). Tout repose sur le fait d’aimer Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme et de toute notre pensée. Si nous recherchons les bénédictions de Dieu dans notre vie terrestre ainsi que dans l’éternité, il faut Lui faire confiance de tout notre cœur. Comme le dit si bien Proverbes 3:5-8 : « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie point sur ta prudence. Considère-le dans toutes tes voies, et il dirigera tes sentiers. Ne sois point sage à tes propres yeux ; crains l’Éternel, et détourne-toi du mal. Ce sera la santé pour tes muscles et un rafraîchissement pour tes os. »

Un tel cœur pense et considère les voies de Dieu, et tourne ses pieds vers Ses témoignages, comme nous le dit Psaume 119:59 : « J’ai fait le compte de mes voies, et j’ai tourné mes pas vers tes témoignages. » Une vie avec Dieu ne peut jamais être planifiée, car elle essaie constamment de comprendre et obéir encore davantage à Sa Parole. Car : « Je me hâte, je ne diffère point d’observer tes commandements. Les pièges des méchants m’ont environné ; je n’ai point oublié ta loi. Je me lève à minuit pour te louer, à cause des ordonnances de ta justice. Je suis le compagnon de tous ceux qui te craignent, et qui gardent tes ordonnances, » nous déclare David, dans Psaume 119:60-63. Certaines circonstances pourraient vous causer des problèmes temporaires dans votre vie, mais vous n’oublierez jamais les lois de Dieu. Au contraire, vous vous lèverez à minuit, comme David, pour le remercier.

Celui qui veut garder Sa Parole est un compagnon de ceux qui craignent Dieu et qui gardent Ses ordonnances. « Ne le sais-tu pas, ne l’as-tu pas entendu, que l’Éternel est le Dieu d’éternité, qui a créé les extrémités de la terre ? Il ne se lasse point, il ne se fatigue point, et on ne peut sonder son intelligence. Il donne de la force à celui qui est lassé ; il accroît la vigueur de celui qui est affaibli. Les jeunes gens se fatiguent et se lassent, les jeunes hommes deviennent chancelants. Mais ceux qui s’attendent à l’Éternel reprennent de nouvelles forces. Les ailes leur reviennent comme aux aigles. Ils courront, et ne se fatigueront point ; ils marcheront, et ne se lasseront point, » nous dit Esaïe 40:28-31. « Oh ! s’ils avaient toujours ce même cœur pour me craindre et pour garder tous mes commandements, afin qu’ils fussent heureux, eux et leurs enfants, à jamais ! » nous dit Deutéronome 5:29.

Dans Proverbes 4:23-24, nous lisons : « Garde ton cœur plus que toute autre chose qu’on garde ; car c’est de lui que procèdent les sources de la vie. Éloigne de toi la perversité de la bouche, et la fausseté des lèvres. » Le mot « garder » porte ici avec lui une protection. Il est employé dix fois dans Psaume 119 pour insister sur le fait de protéger les instructions de Dieu sur : Ses témoignages, ses Statuts, Ses lois, Ses préceptes et Ses commandements. Tout ce qui est écrit par Dieu vaut la peine d’être protégé. Dieu l’utilise dans Proverbes pour mettre l’emphase sur la « source de vie ». Jésus Lui-même n’a-t-Il pas dit, dans Luc 6:45, que : « L’homme de bien tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur, et l’homme méchant tire de mauvaises choses du mauvais trésor de son cœur ; car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. »

Notre cœur est en effet la clé de ce qui se passe dans notre vie. Il est évident que le premier commandement soit aussi écrit de cette façon : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. C’est là le premier commandement » (Marc 12:30). Voici quelques principes pour nous aider à garder nos cœurs pour produire les bonnes choses de la vie. Deutéronome 4:29 nous dit : « Mais si de là tu cherches l’Éternel ton Dieu, tu le trouveras, quand tu le chercheras de tout ton cœur et de toute ton âme. » Et, dans Jérémie 29:13, nous voyons : « Vous me chercherez, et vous me trouverez ; car vous m’aurez recherché de tout votre cœur. »

Nous devons croire de tout notre cœur pour être sauvés. Regardons ce qui est écrit dans Romains 10:9 : « Elle dit que si tu confesses de ta bouche que Jésus est le Seigneur, et que tu croies dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car on croit du cœur, pour obtenir la justice, et l’on fait confession de la bouche pour le salut. » Dans Psaume 66:18, nous lisons : « Si j’eusse pensé quelque iniquité dans mon cœur, le Seigneur ne m’eût point écouté. Mais certainement Dieu m’a écouté ; il a prêté l’oreille à la voix de ma prière. » Et, dans 1 Jean 3:21, il est écrit : « Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne point, nous avons de l’assurance devant Dieu. Et quoi que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui lui est agréable. »

Et, finalement : « C’est celui qui marche dans l’intégrité, et qui pratique la justice ; qui dit la vérité telle qu’elle est en son cœur ; qui n’emploie pas sa langue à médire, qui ne fait point de mal à son prochain, et ne jette point l’opprobre sur son voisin ; qui regarde avec dédain l’homme méprisable, et honore ceux qui craignent l’Éternel ; et s’il a juré, fût-ce à son dommage, il n’y change rien. Il ne donne point son argent à usure et ne prend point de présent contre l’innocent. Celui qui fait ces choses ne sera jamais ébranlé » (Psaume 15:1-5).




D.349 – Quand sera la fin du monde

fin-du-monde

Par Joseph Sakala

Au départ, j’aimerais vous assurer qu’aucun homme et aucune femme ne connaît le jour ou l’heure de la fin du monde. Mais il est possible de savoir quand le moment sera proche. Une nouvelle à sensation a balayé la nation quand un prédicateur nommé Harold Camping a proclamé devant sa congrégation que l’enlèvement des vrais chrétiens (ses disciples) aurait lieu le 21 mai 2012. Cette date devait déclencher les évènements qui amèneraient la destruction totale du monde. Ses disciples ont abandonné leurs carrières et vendu toutes leurs possessions alors que ceux qui n’ont pas cru ont préparé une grande fête en dérision de cette « prophétie ». De toute façon, la « fin » est venue sans incident. Pourtant, selon M. Camping, la colère de Dieu devait débuter en Nouvelle Zélande pour se propager sur la terre entière en laissant des millions de cadavres précisément à 18h00, le 21 mai 2012.

Néanmoins, les cadrans du monde ont continué d’avancer et la Nouvelle Zélande a survécu à cette catastrophe, ainsi que tous les autres pays de la terre. La fin que ce monsieur avait prophétisée ne s’est pas réalisée, tout comme celle que ce même M. Camping avait prédite en 1994. Cependant, sa prophétie de 2012 reçut un meilleur « dérangement » médiatique que celle de 1994, puisque, cette fois, l’histoire a fait la UNE de plusieurs journaux du monde. Pourquoi ? Jetons un coup d’œil sur notre planète. Elle est présentement frappée de plusieurs guerres, sans oublier le potentiel de futures guerres en préparation. Le Moyen-Orient est continuellement bouleversé par des actes de terrorisme internes, ce qui a produit le renversement de quelques dictatures. Et nous en verrons sûrement d’autres bientôt. Les nations occidentales sont étouffées par des dettes massives et la terre entière vit des moments extrêmes où les catastrophes naturelles causent des destructions de villes entières, ainsi que la mort de plusieurs milliers de pauvres victimes.

Les désastres de 2012 à aujourd’hui paraissent arriver avec une intensité croissante jamais connue auparavant dans l’histoire. Dans ce système complètement bouleversé, l’idée d’en être arrivé à la fin du monde apparaît tout à fait logique. Les critiques de M. Camping citent néanmoins Matthieu 25:13 où Jésus a dit : « Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure où le Fils de l’homme viendra. » La Parole de Dieu nous dévoile que seul le Père connaît le moment précis de la fin de cette société, mais est-ce que cela veut dire d’ignorer les prophéties totalement afin de nous concentrer uniquement sur les principes d’une vie chrétienne, à cause d’une fausse prédiction de cet homme ? Pourtant, les disciples de Jésus Lui demandèrent aussi des signes indiquant la fin du monde. « Et s’étant assis sur la montagne des Oliviers, ses disciples vinrent à lui en particulier et lui dirent : Dis-nous quand ces choses arriveront, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde » (Matthieu 24:3).

Les disciples comprenaient que Jésus était près de retourner au ciel vers Son Père. Ils savaient également que Christ reviendrait pour mettre un terme à ce système pourri dirigé par Satan, où les hommes dominent sur les hommes en tentant de nous faire avaler un Nouvel Ordre Mondial dans l’aisance. Heureusement que la Bible nous annonce le retour de Jésus, afin d’établir le Royaume de Dieu sur cette terre. Ils se souvenaient du temps où Jésus leur a dit : « Et quand je serai parti [au ciel], et que je vous aurai préparé une place [dans le Royaume], je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi » (Jean 14:3). Et le quartier général de ce Royaume sous le Christ sera établi à Jérusalem.

Les disciples ne connaissaient toutefois pas les détails des évènements qui aboutiraient à Son retour. Alors, ils demandèrent à Jésus des signes. Notez que Jésus n’a pas ridiculisé Ses disciples pour avoir abordé ce sujet, comme bon nombre de théologiens le feraient aujourd’hui. Au contraire, Jésus leur a étalé les signes spécifiques précédant Son retour. D’abord, Jésus les mit en garde contre la séduction religieuse mondiale. Des prédicateurs viendraient en déclarant que Jésus est le Christ, mais, avec leur message faussé, ils en séduiraient plusieurs. « Alors si quelqu’un vous dit : Le Christ est ici ou Il est là ; ne le croyez point » (Matthieu 24:23). Mais pour quelle raison ?

Il existe déjà des groupes qui prêchent que Jésus est dès maintenant sur terre, et n’attend que le moment précis pour enlever Ses croyants dans les nuages ou au ciel avant le début de la grande tribulation. Là, ils se réjouiront pendant sept ans loin des souffrances atroces qui auront lieu sur la terre. Cette « vérité » comporte toutefois un petit problème. La Bible nous déclare que la tribulation doit durer trois ans et demi, ou 42 mois ou 1 260 jours, après quoi, Jésus viendra établir Son Royaume ici-bas sur la terre. Que feront ces « croyants » pendant les trois années et demi qui resteront, dans les nuées ou au ciel ? Imaginez, eux au ciel et Jésus sur la terre. Gros problème ! Et encore que Jésus Lui-même aurait dit : « Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13). Pourquoi ne citent-ils pas ce verset dans leur prédication ? Ont-ils peur de vider leurs congrégations ?

Jésus élabore sur ce qui se passera sur la terre durant la tribulation pour séduire beaucoup de gens. C’est un fait bien connu que les gens aiment voir des miracles et des prodiges pour les amuser. Les grands séducteurs charismatiques profiteront de cette situation pour se faire adorer par leurs fidèles. « Car de faux christs et de faux prophètes s’élèveront et feront de grands signes et des prodiges, pour séduire les élus mêmes, s’il était possible » (Matthieu 24:24). Notez que ces grands manipulateurs seront si habiles qu’ils pourraient séduire même les Élus, si cela était possible. Mais ce ne sera pas possible, car le véritable converti à Christ démasquera le faux en tout temps, puisque Jésus nous dit que nous les reconnaîtrons à leurs fruits. Ils prêcheront des erreurs au travers des vérités et tromperont la majorité du monde, mais le véritable converti est formé pour vérifier toute chose et à retenir seulement ce qui est vrai. Le véritable converti sera donc sans excuse, puisque Jésus nous dit, dans Matthieu 24:25 : « Voilà, je vous l’ai prédit. »

Par conséquent, il faut étudier les Saintes Écritures régulièrement, afin de reconnaître le faux du vrai. Observez les télévangélistes, toujours prêts à vous enseigner n’importe quoi, en autant que vous contribuiez religieusement à leur cagnotte et les rendiez millionnaires, pendant que leurs fidèles comptent leurs sous pour survivre. La déclaration de Jésus nous prévient contre une acceptation aveugle au sujet de l’endroit où Jésus serait dissimulé ou caché présentement. Somme toute, s’il était possible de séduire même les élus, comment ces élus pourraient-ils être sur la terre et dans les nuées en même temps ? Cette sorte de fausse prédication nous indique clairement la confusion qui existe parmi ces chefs religieux qui se camouflent derrière une façade de Christ, alors qu’ils font l’œuvre de Satan.

Et que dire de cette « prophétie » des Mayas qui nous annonçait la fin du monde pour le 21 décembre 2012 ! Les ministres de Satan ont déjà planifié la façon de sauver leurs « fidèles » pour un prix. Le paisible village de Sirince, dans l’ouest de la Turquie, situé près de l’antique site d’Éphèse, affichait déjà complet depuis des semaines, pour loger les gens qui voulaient sauver leur vie. Leurs pasteurs avaient promis que ce village paisible serait épargné de l’apocalypse redoutée par certains le 21 décembre. En passant, où sont ceux qui devaient être enlevés dans les nuées avant la tribulation ? Il ne leur restait plus grand temps pour tout vendre et partir. Et c’est de cette manière, mes chers amis, que les loups s’enrichissent pendant que les brebis payent.

Souvenez-vous toujours que ce qui importe, c’est ce que la Bible dit. Que Dieu seul soit reconnu véritable et tout homme menteur (Romains 3:4). Dans Matthieu 24:26, Jésus nous dit : « Si donc on vous dit : Le voici dans le désert [comme s’Il était déjà revenu] ; n’y allez point : Le voici dans des lieux retirés ; ne le croyez point. » Notez ce verset et, quand vous entendrez une telle déclaration, vous ne serez pas séduit. Surtout pas par un prophète comme M. Camping, les Mayas et d’autres qui prêchent un enlèvement secret alors que la majorité des humains seront laissés derrière sur cette terre pour endurer des souffrances et des plaies horribles dans la Grande Tribulation. Jésus nous dit de ne pas les croire.

Au sujet du retour de Jésus, Apocalypse 1:7 dit : « Voici, il vient sur les nuées, et tout œil le verra, ceux même qui l’ont percé ; et toutes les tribus de la terre se frapperont la poitrine devant lui. Oui, Amen. » Pas de retour en secret, tout œil verra Jésus. « Car, comme l’éclair sort de l’orient et se fait voir jusqu’à l’occident, il en sera aussi de même de l’avènement du Fils de l’homme » (Matthieu 24:27). Dans l’Évangile de Marc, nous recevons cette instruction : « Apprenez ceci par la comparaison tirée du figuier : Quand ses rameaux commencent à être tendres, et que ses feuilles poussent, vous connaissez que l’été est proche. Vous de même quand vous verrez arriver ces choses, sachez que le Fils de l’homme est proche et à la porte. Je vous dis en vérité, que cette génération ne passera point, que toutes ces choses n’arrivent » (Marc 13:28-30).

Jésus parlait-Il de la génération du premier siècle qui venait de recevoir cette prophétie ? Notez qu’à ce moment, Jésus n’avait pas encore été crucifié, ni n’était monté au ciel. La simple logique nous indique que Jésus parlait de la génération qui verrait la tribulation à la fin des temps ainsi que Son retour dans la gloire et en puissance. Il est de ce fait irréaliste pour qui que ce soit de deviner le moment exact du retour de Jésus. Mais la Bible est pleine de « signes » pour nous l’annoncer. Donc, nous saurons que le moment sera proche si nous surveillons les évènements mondiaux en relation avec les signes prophétiques.

Dans Marc 13:33-37, Jésus nous dit : « Prenez garde, veillez et priez ; car vous ne savez quand ce temps viendra. Il en est comme d’un homme qui, allant en voyage, laisse sa maison, et en donne la conduite à ses serviteurs, marquant à chacun sa tâche, et qui ordonne au portier d’être vigilant. Veillez donc, car vous ne savez pas quand le maître de la maison viendra ou le soir, ou à minuit, ou au chant du coq ou le matin ; de peur qu’arrivant tout à coup il ne vous trouve endormis. Or, ce que je vous dis, je le dis à tous : Veillez. » Complètement à l’inverse des « prophètes » qui disent : « Vu que nous ne savons ni l’heure ni le jour, à quoi bon veiller ? » Mais Dieu nous dit précisément de veillez, parce que nous ne savons pas ces choses. Alors, à nous d’être actifs et vigilants, afin de ne pas être surpris subitement.

Alors, comment le chrétien peut-il saisir les avertisseurs des évènements prophétiques ? Pourquoi Jésus nous a-t-Il donné autant de signes différents annonçant Son retour, s’Il n’avait eu aucune intention que nous nous en servions pour équilibrer notre connaissance des prophéties bibliques ? Le chrétien ne doit jamais être dans le doute au sujet de la chronologie des évènements des temps de la fin. C’est clairement expliqué pour ceux qui sont prêts à laisser la Bible s’interpréter elle-même. Dans 2 Pierre 1:19-21, l’apôtre nous dit que : « Nous avons aussi la parole des prophètes, qui est très ferme, à laquelle vous faites bien de vous attacher, comme à une lampe qui brillait dans un lieu sombre, jusqu’à ce que le jour resplendît et que l’étoile du matin se levât dans vos cœurs. Sachez tout d’abord ceci, que nulle prophétie de l’Écriture ne vient d’une interprétation particulière. Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé. »

Et qui est cette « étoile brillante du matin » ? Nous avons la réponse dans Apocalypse 22:16 : « Moi, Jésus, j’ai envoyé Mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. » Dieu n’a aucune intention de nous voir retenir les œuvres qu’Il a préparées d’avance pour nous, afin que nous tentions de fixer des dates. Mais Il ne veut pas non plus que nous ignorions les prophéties en disant dans nos cœurs : « Mon maître tarde à venir » (Matthieu 24:48). Les prophéties marchent inexorablement, sans retard ni rémission. L’expérience de l’humanité à vouloir s’autogouverner tire bientôt à sa fin. Comment le savons-nous ? Parce que les évènements que Jésus a Lui-même prophétisés comme étant des signes de la fin des temps, ainsi que Son retour sur la terre, font déjà partie des nouvelles courantes. Exactement comme Jésus l’avait prédit.

L’Apocalypse nous a été révélée par Jésus Lui-même. Au moment de Son avènement, après trois ans et demi de tribulations, Il établira Son Royaume de paix pendant 1 000 années avec Ses Élus. Cette époque sera suivie d’une deuxième résurrection, où le Livre de Vie sera ouvert pour recevoir les noms de tous ceux qui, tout au long des siècles, n’ont jamais eu l’occasion de connaître leur Sauveur, à cause de la frauduleuse séduction religieuse. Cette immense Évangélisation par les Élus de la vérité biblique convertira des milliards d’humains qui formeront la grande moisson d’enfants pour la Famille de Dieu, et ils seront également inscrits dans le Livre de Vie. Viendra ensuite une purification de la terre par le feu. Ce feu sera aussi utilisé pour détruire tous les rebelles qui refuseront, jusqu’à la toute fin, de se convertir à Christ. Mais le plus beau est à venir.

Le prophète Ésaïe fut inspiré par Dieu d’écrire ceci : « Car voici, je vais créer de nouveaux cieux et une nouvelle terre ; on ne se souviendra plus des choses passées, et elles ne reviendront plus en mémoire. Mais réjouissez-vous à jamais, et soyez dans l’allégresse, à cause de ce que je vais créer. Car voici, je vais créer Jérusalem pour l’allégresse, et son peuple pour la joie. Et je ferai de Jérusalem Mon allégresse, et de mon peuple ma joie ; et on n’y entendra plus le bruit des pleurs, ni le bruit des cris » (Ésaïe 65:17-19). Il y a un avenir glorieux qui attend les Élus de Dieu. Même si la création des cieux et de la terre sont éternels : « Ce n’est pas volontairement que la création est [présentement] assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui [Dieu] qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption [dans la famille divine], la rédemption de notre corps » (Romains 8:20-23).

Pour ceux qui supposent que Dieu n’est pas impliqué dans Sa création, détrompez-vous. « Toutefois, bien-aimés, n’ignorez pas une chose, c’est que pour le Seigneur un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance. Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée » (2 Pierre 3:8-10). C’est ainsi que tous les rebelles seront complètement brûlés comme s’ils n’avaient jamais existé et la terre sera purifiée par ce feu intense, afin de recevoir la Jérusalem céleste pour devenir le Quartier Général de l’univers entier.

La Bible nous donne quatre références explicites sur le renouvellement des cieux et la terre. En plus du merveilleux passage d’Ésaïe 65:17-19 sur la création de nouveaux cieux et une nouvelle terre, Dieu ajoute : « Car, comme les cieux nouveaux et la terre nouvelle que je vais créer, subsisteront devant moi, ainsi subsisteront votre race et votre nom. » Donc, dans cette deuxième référence, tout comme les cieux et la terre subsisteront éternellement, il en sera ainsi de tous ceux qui deviendront la Famille immortelle de Dieu. Puisque Dieu a créé l’univers pour le partager comme un Bon Père avec Ses enfants, nous aurons la tâche de renouveler les millions de galaxies, avec leurs milliards d’étoiles et leurs planètes, tout comme nos premiers parents avaient reçu le Jardin d’Éden pour en prendre soin et l’entretenir. Avez-vous une idée du travail phénoménal qui nous attend pendant l’éternité à embellir l’univers entier ?

La troisième référence se trouve dans le Nouveau Testament, alors que l’apôtre Pierre nous dit : « Or, nous attendons, selon Sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite. C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, efforcez-vous d’être trouvés sans tache et sans reproche devant Lui dans la paix. Et croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée » (2 Pierre 3:13-15). Pouvez-vous imaginer une nouvelle terre où la justice habitera ? Quelle différence entre la terre actuelle où l’injustice règne et où le désordre est partout, dans le domaine financier comme dans les domaines social et culturel.

Finalement, l’apôtre Jean nous raconte ce qu’il a vu dans sa vision sur l’île de Patmos. « Je vis ensuite un ciel nouveau et une terre nouvelle ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. Et moi Jean je vis la Sainte Cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront Son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines. » Il n’y a pas de spéculation possible ici, car c’est Christ Lui-même qui le confirme.

Aucun péché ne pénétrera dans cette Nouvelle Jérusalem, ni la malédiction qui en résultait auparavant. Puisque : « Pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort » (v. 8). Les religions de ce monde prêchent un enfer dans lequel les pécheurs décédés souffrent déjà éternellement dans un feu qui ne les consume pas. Avez-vous déjà vu un feu comme ça ? Montrez-moi un seul endroit dans la Parole de Dieu où une telle place existe. Montrez-moi une seule référence dans la Bible qui parle d’un Purgatoire ou des Limbes. Seul Satan a pu implanter une telle idée dans l’esprit de ceux qui lui obéissent.

Pourtant, la Bible nous dit avec simplicité et fermeté que, les menteurs aussi n’auront pas accès à ce Royaume. Si Jésus a déclaré que : personne n’est monté au ciel, sauf Lui-même, les prédicateurs qui prêchent un enlèvement au ciel auront sûrement un problème à expliquer cela lors de Son retour, parce qu’ils font de Jésus un menteur. Donc pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres et tous les menteurs non repentants, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre. Et Jésus ajoute que c’est la seconde mort, de laquelle il n’y aura aucune possibilité de résurrection.

« Seconde mort » veut dire « mort » et non une « vie » éternelle en enfer. Ces gens ont déjà vécu et sont morts. « Et comme il est réservé aux hommes de mourir une fois, après cela vient le jugement » (Hébreux 9:27). Pas de multiples réincarnations pour aboutir éventuellement dans le Nirvana, c’est à dire rien. La Bible nous parle d’une résurrection de ces individus qui n’ont jamais eu le bonheur et la joie de connaître le véritable Sauveur, à cause de la séduction sermonnée dans la majorité des dénominations religieuses. Ces gens auront enfin l’occasion de connaître Jésus, de se repentir et d’accepter le sacrifice de Jésus comme la rançon payée pour leurs péchés. Dans sa vision, Jean dit : « Puis, je vis un grand trône blanc, et Celui qui y était assis. La terre et le ciel s’enfuirent de devant sa face, et leur place ne se retrouva plus. Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient [ressuscités] devant Dieu ; et les livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres » (Apocalypse 20:11-12).

Le grand trône blanc symbolise le Trône de la Miséricorde sur lequel Jésus sera assis pour juger cette foule immense de ressuscités. Les livres de la Bible seront ouverts et la vérité divine sera finalement enseignée à tous ceux qui voudront suivre Christ. Ceux qui accepteront seront inscrits dans le Livre de Vie et formeront les nations qui seront dirigées par les Élus. Et que feront-ils dans cet état d’immortalité ? Ils travailleront tous pour Christ à embellir l’univers entier à la louange et la gloire de Dieu durant l’éternité. En parlant de la Jérusalem céleste, établie sur la terre, Jean nous dit : « Je n’y vis point de temple ; car le Seigneur Dieu Tout-Puissant et l’Agneau en sont le temple. Et la ville n’a pas besoin du soleil, ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau. Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois de la terre [les Élus] y apporteront leur gloire et leur honneur. Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit. On y apportera la gloire et l’honneur des nations [immortelles aussi]. Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui s’adonne à l’abomination et au mensonge, mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau. »

Voilà ce que la Bible nous enseigne et que je souhaite à chaque personne qui lit ce message. Que Dieu tout-puissant vous garde et vous bénisse tous dans votre cheminement personnel vers ce merveilleux Royaume !




D.070 – La résurrection dans l’Apocalypse

 

La Dernière Trompette

 

Apocalypse 20:1-6

Par Tim Warner

Tiré d’un article paru en anglais à l’adresse Internet suivante :

http://www.answersinrevelation.org/014.pdf

Traduction de Roch Richer

Dans Apocalypse 20, Jean fit la description des saints ressuscités à qui l’on avait donné des situations d’autorité dans le Royaume du Christ.

Apocalypse 20

4Et je vis des trônes sur lesquels s’assirent des personnes, et il leur fut donné de juger. Je vis aussi les âmes de ceux qui avaient été décapités pour le témoignage de Jésus, et pour la parole de Dieu, et ceux qui n’avaient point adoré la bête, ni son image, et qui n’avaient point pris sa marque sur leurs fronts, où à leurs mains. Et ils vécurent et régnèrent avec Christ mille ans.

5Mais le reste des morts ne ressuscita point, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis. C’est là la première résurrection.

6Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et régneront avec lui mille ans.

La Première Résurrection, qui comprend les martyrs de la tribulation, est l’unique « première résurrection » dans le livre de l’Apocalypse. Vous remarquerez que Jean n’a pas réellement vu la résurrection des saints avoir lieu, mais il décrit les saints ressuscités à qui l’on donne leurs places d’autorité dans le Royaume. Il est clair qu’ils furent préalablement ressuscités. Selon le verset 4, cette résurrection comprenait ceux qui avaient été assassinés par l’Antéchrist. Donc, ils ont dû passer par les tribulations, et non pas l’éviter. Cette résurrection, nettement post-tribulationiste, fut qualifiée par Jean de « première résurrection ». Il la met en contraste avec la résurrection des inconvertis après le Millenium. Il a dit de ceux qui vivront la Première Résurrection : « Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et régneront avec lui mille ans. » Cela sous-entend que tous ceux qui régneront avec Christ seront ressuscités à la Première Résurrection. Le fait qu’il la nomme la « première résurrection » exclut la possibilité qu’il y ait une résurrection avant celle-ci, au début des tribulations.

Bon nombre essaient d’échapper à cette conclusion évidente en affirmant qu’il y a deux étapes à la Première Résurrection des saints : la première étape avant les tribulations et la seconde après les tribulations, telle que décrite dans Apocalypse 20. Mais cette interprétation est extrêmement forcée et artificielle. Si Jean avait voulu signifier qu’il s’agissait de la seconde étape de la « première résurrection », il l’aurait spécifié, surtout qu’il n’y a pas d’autre résurrection des saints mentionnée dans l’Apocalypse. C’est pourquoi il n’y a aucune résurrection avant les tribulations, nulle part dans la Bible ! Les lecteurs originaux de cette épître n’auraient eu aucun fondement pour tirer pareille conclusion. L’interprétation naturelle et fluide d’Apocalypse 20 requiert une résurrection post-tribulationiste de l’Église de Jésus-Christ.

Cela s’accorde avec les commentaires de Paul aux Corinthiens.

1 Corinthiens 15

22Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ ;

23Mais chacun en son propre rang ; Christ est les prémices, ensuite ceux qui sont de Christ, à son avènement.

Paul semble dire qu’il n’y a qu’un seul avènement de Christ lorsque TOUS les saints seront ressuscités ! Aucun doute que Paul se référait à l’enseignement clair que tous ceux qui Lui appartiennent seront ressuscités le même jour.

Jean 6

39Or, c’est ici la volonté du Père qui m’a envoyé, que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour.

40C’est ici la volonté de celui qui m’a envoyé, que quiconque contemple le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour…

44Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour…

54Celui qui mange ma chair et boit mon sang, a la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour.

Jean 11

24Marthe lui répondit : Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour.

Certains pré-tribulationistes déclarent que cette résurrection ne peut survenir à l’enlèvement parce qu’elle suit le second avènement du chapitre 19. Or, cette objection est fondée sur une mauvaise compréhension des temps de verbe utilisés par Jean.

Jean n’était PAS en train de décrire la « première résurrection » ayant lieu à ce moment-là. La transcription française dans la plupart des traductions ne résulte pas d’un très bon travail dans le rendu des temps précis des verbes que l’on trouve dans le texte grec. Dans la plupart des cas, dans l’Apocalypse, Jean enregistra ce qu’il vit dans l’ordre qu’il l’a vu. Mais, dans le cas de la « première résurrection », le phrasé et le temps des verbes dans le texte grec suggèrent que la Première Résurrection était déjà passée et Jean voyait les saints régnant déjà sur les trônes. Ensuite, il explique qui étaient ces personnages.

Remarquez bien que Jean ne dit PAS qu’il a vu la résurrection. Il commence par dire qu’il voyait des TRÔNES et des gens assis dessus. Il décrivit une scène du Millenium. Ils sont déjà en train de régner avec Christ, et cela INCLUT les martyrs ressuscités de la tribulation. Ensuite, Jean explique qui sont ces gens. La deuxième occurrence des mots « et je vis » au verset 4 n’est PAS dans le texte grec; elle fut ajoutée par les traducteurs. Cela donne la fausse impression que les martyrs furent ressuscités après les autres. Ce n’est PAS DU TOUT ce que dit le texte grec.

Voici ce que le texte grec dit réellement : « Et je vis les trônes et (ils) s’assirent dessus, et le jugement leur a été donné et les âmes qui avaient été décapitées pour le témoignage de Jésus… »

Les mots « fut donné » (Ostervald) au verset 4 viennent du mot grec edothee (une forme de didomi #1325). Le temps de ce verbe indique une action qui est arrivée dans le passé, mais dont les résultats se perpétuent dans le présent. C’est précisément le verbe employé par Jésus dans Matthieu 28:18, où Il dit : « Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre. »

Également, le mot « vécurent » au verset 4 ne signifie PAS « ressuscitèrent » ou l’action d’être ressuscité. Il s’agit de ezesan, une forme de zao (vie). Dans ce temps de verbe-ci, cela signifie l’état où l’on est après avoir été ressuscité. Voici trois autres versets qui utilisent précisément le même verbe au même temps.

Luc 15

32Mais il fallait bien se réjouir et s’égayer, parce que ton frère, que voilà, était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu et il est retrouvé.

Apocalypse 2

8Voici ce que dit le Premier et le Dernier, qui a été mort, et qui a repris la vie.

Apocalypse 13

14Et elle séduisait les habitants de la terre, par les prodiges qu’il lui était donné d’opérer en présence de la bête, disant aux habitants de la terre de dresser une image à la bête, qui après avoir reçu le coup mortel de l’épée, était encore en vie.

Comme vous pouvez le constater, dans chaque cas, ce verbe signifie un état de vie POSTÉRIEUR à une résurrection, et non l’action d’être ressuscité. Maintenant, traduisons ce passage en laissant de côté les mots qui n’apparaissent pas dans le texte grec, et en utilisant les temps de verbe les plus précis. Les portions entre parenthèses sont celles où Jean fait un retour en arrière pour fournir des explications et qui ne faisaient pas partie de ce qui se déroulait alors devant ses yeux.

« Et je vis des trônes, et ils s’assirent dessus, (et le jugement leur avait été donné ET les âmes qui avaient été décapitées pour le témoignage de Jésus, et pour la parole de Dieu, et qui n’avaient pas adoré la bête, ni son image, ni n’avaient reçu sa marque sur leurs fronts, ou sur leurs mains); et ils étaient en vie et régnèrent avec Christ mille ans. (Mais le reste des morts ne ressuscitèrent pas avant que les mille ans ne fussent accomplis); (C’est la première résurrection). »

Notez le changement à partir du temps présent, où Jean racontait ce qu’il était en train de voir, vers son retour en arrière, afin d’expliquer qui étaient ces personnes, (les portions entre parenthèses). La raison pour laquelle il mentionna des « âmes » n’était PAS parce qu’il voyait des âmes, mais pour signifier que certains de ceux qui régnaient sur des trônes étaient les « âmes » qu’il avait vues auparavant sous l’autel, lors du 5e sceau.

Apocalypse 6

9Et quand l’Agneau eut ouvert le cinquième sceau, je vis sous l’autel les âmes de ceux qui avaient été mis à mort pour la parole de Dieu et pour le témoignage qu’ils avaient maintenu.

10Et elles criaient à grande voix, en disant : Jusqu’à quand, ô Souverain, le saint et le véritable, ne jugeras-tu point, et ne vengeras-tu point notre sang sur ceux qui habitent la terre ?

11Et on leur donna à chacun des robes blanches, et on leur dit d’attendre encore un peu de temps, jusqu’à ce que le nombre de leurs compagnons de service et de leurs frères, qui devaient être mis à mort comme eux, fut accompli.

Jean montrait les résultats finaux de « l’attente » des martyrs pour un peu de temps. Il décrivit un groupe nombreux qui était tous assis sur des trônes. Ensuite, il expliqua que certains d’entre eux étaient les « âmes » aperçues auparavant sous l’autel, à qui l’on avait donné autorité et qui, à ce moment-là, VIVAIENT et RÉGNAIENT avec Christ dans Son Royaume. Donc, dans la séquence des événements que Jean décrivait, la Première Résurrection avait déjà préalablement eu lieu (censément lors du second avènement). Il dépeignit les suites de la résurrection, pas la résurrection elle-même.




D.069 – L’enlèvement dans l’Apocalypse

 

La Dernière Trompette

 

Apocalypse 14:14-20

Par Tim Warner

Tiré d’un article paru en anglais à l’adresse Internet suivante :

http://www.answersinrevelation.org/013.pdf

Traduction de Roch Richer

Une des faiblesses les plus manifestes de la perspective pré-tribulationiste de l’enlèvement consiste en ce que le livre de l’Apocalypse ne situe aucun avènement de Jésus-Christ avant les tribulations. Le Discours du Mont des Oliviers nous a donné la séquence des événements conduisant à la fin des temps. Dans ce passage, aucun enlèvement avant les tribulations n’a été suggéré. Il n’y a que le rassemblement des élus « aussitôt après l’affliction de ces jours-là » (Matthieu 24:29). Les pré-tribulationistes sont forcés de spéculer à savoir où leur supposé « enlèvement » s’ajuste dans le schéma dans son entier. Le livre de l’Apocalypse présente pour eux des problèmes similaires, en partant des sept lettres aux Églises jusqu’aux scènes des tribulations, sans mentionner aucun avènement de Christ. De nombreux pré-tribulationistes utilisent une interprétation allégorique afin de fabriquer un enlèvement pré-tribulationiste en proclamant que le fait que Jean ait été enlevé au ciel pour voir le futur « représente » l’Église enlevée. Je ne traiterai pas de ce sujet précis dans cet article-ci. Nous en parlerons ultérieurement.

Ce ne sont pas tous les pré-tribulationistes qui croient que l’élévation au ciel de Jean en vision soit une préfigure de l’enlèvement de l’Église. Ils reconnaissent que ce genre d’interprétation à l’allégorie fantaisiste n’est pas valable. Toutefois, ils demeurent avec le problème flagrant d’absence d’enlèvement avant les tribulations. Certains formulent l’excuse que l’enlèvement n’est pas le point focal du livre. Mais l’Apocalypse s’adresse aux sept Églises d’Asie, et les exhorte à rester fidèles jusqu’à ce que Jésus vienne pour elles. Jésus parlait aux Églises dans tous les versets suivants. Dans chaque cas, Il parlait de Son avènement pour elles.

Apocalypse 2

25Mais tenez ferme seulement ce que vous avez, jusqu’à ce que je vienne.

Apocalypse 3

3Souviens-toi donc de ce que tu as reçu et entendu, garde-le, et te repens. Que si tu ne veilles pas, je viendrai vers toi comme un larron, et tu ne sauras point à quelle heure je viendrai vers toi.

Apocalypse 3

11Je viens bientôt ; tiens ferme ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne.

Apocalypse 22

7Voici, je viens bientôt ; heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre.

Apocalypse 22

12Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été.

Apocalypse 22

20Celui qui rend témoignage de ces choses, dit : Oui, je viens, bientôt. Amen ! Oui, Seigneur Jésus, viens !

Dans Ses exhortations aux Églises, Christ mentionne l’enlèvement au moins six fois dans les versets ci-haut. Selon moi, cela prouve que l’avènement de Christ pour Son Église est, en réalité, une question au cœur de l’Apocalypse. Les pré-tribulationistes ferment simplement les yeux devant l’évidence, savoir que l’enlèvement survient en conjoncture avec l’avènement de Christ lors de la bataille d’Armageddon. Et c’est exactement ce que dépeint l’Apocalypse. Elle ne donne qu’une description unique de l’enlèvement. Il y est décrit en terme de moisson. On voit Christ sur les nuées moissonnant la terre. Le symbolisme d’une moisson était une façon courante de décrire l’enlèvement que connaissaient les croyants du premier siècle. La parabole de Jésus du bon grain et de l’ivraie montre que les deux devaient pousser jusqu’à l’époque de la « moisson », alors que les anges sépareraient les deux au commandement de Christ. Jacques 5:7-8 décrit aussi l’enlèvement en terme de moisson, appliquant ainsi la parabole de Jésus à l’Église.

Jacques 5

7Frères, attendez donc patiemment jusqu’à l’avènement du Seigneur. Voici, le laboureur attend avec patience le précieux fruit de la terre, jusqu’à ce qu’il ait reçu la pluie de la première et de la dernière saison.

8Vous aussi, attendez patiemment, affermissez vos cœurs, car l’avènement du Seigneur est proche.

Ici, nous voyons le délai aboutissant à l’enlèvement comparé à un fermier attendant l’époque de la moisson. Lorsque vient la saison des pluies, il sait que le moment est venu de moissonner. De la même manière, Jacques nous exhorte à être patients et à attendre l’enlèvement.

Apocalypse 14:14-20 dépeint de façon saisissante cette moisson des élus suivie immédiatement de la bataille d’Armageddon.

Apocalypse 14

14Je regardai encore, et voici, il y avait une nuée blanche, et sur la nuée quelqu’un assis qui ressemblait au Fils de l’homme, ayant sur la tête une couronne d’or, et en sa main une faux tranchante.

15Et un autre ange sortit du temple, criant d’une voix forte à celui qui était assis sur la nuée : Jette ta faux et moissonne ; car le temps de moissonner est venu, parce que la moisson de la terre est mûre.

16Alors celui qui était assis sur la nuée, jeta sa faux sur la terre, et la terre fut moissonnée.

C’est l’enlèvement de l’Église que Jacques nous a donné instruction d’attendre avec patience. On retrouve la même scène dans Matthieu 24:29-31. C’est le Fils de l’homme venant sur une nuée, moissonnant Ses élus. Tout de suite après, les méchants sont moissonnés par l’ange et jetés dans la cuve où Christ les détruit. Apocalypse 14, comme Luc 17:24-37, relie ensemble l’enlèvement et la bataille d’Armageddon.

Apocalypse 14

18Et ils sortit de l’autel un autre ange, qui avait pouvoir sur le feu, et il cria, d’un grand cri, à celui qui avait la faux tranchante, et lui dit : Jette ta faux tranchante et vendange les grappes de la vigne de la terre, car les raisins en sont mûrs.

19Et l’ange jeta sa faux sur la terre, et vendangea la vigne de la terre, et jeta la vendange dans la grande cuve de la colère de Dieu.

20Et la cuve fut foulée hors de la ville ; et il sortit de la cuve du sang jusqu’aux mors des chevaux sur l’espace de mille six cents stades.

Comparer les Écritures aux Écritures constitue une technique fondamentale dans toute bonne étude biblique. Cela est spécialement évident dans l’Apocalypse où abondent les allusions faites aux prophéties de l’Ancien Testament. La comparaison avec des passages parallèles nous aide à accoler l’Apocalypse aux prophéties antérieures.

Apocalypse 14 est un important passage parce qu’il met ensemble plusieurs éléments d’autres passages parallèles. Je pense qu’il n’y a aucun doute quant au fait qu’Apocalypse 14:17-20 soit directement tiré de Joël 3:12-16. Comparez vous-mêmes ces deux passages. Joël ajoute quelque chose de très important à cet événement. Premièrement, il inclut les signes cosmiques, l’obscurcissement du soleil et de la lune. Et il appelle cela « le jour de l’Éternel ». La cuve en parallèle dans Apocalypse 19:15 certifie que chacun de ces passages se réfère à la bataille d’Armageddon. Or, les signes du soleil et de la lune se rattachent au Discours du Mont des Oliviers où Jésus annonça que ces événements allaient arriver « aussitôt après l’affliction de ces jours-là ». Jésus a également parlé du Fils de l’homme venant sur les nuées pour moissonner Ses élus, faisant encore le parallèle avec Apocalypse 14:14-16.

Le jour du Seigneur Soleil et lune obscurcis Armées rassemblées Cuve de la Colère Second Avènement Royaume qui suit
…dans Joël 3 Verset 15 Versets 9-11 Verset 13 Versets 12 et 16 Versets 7-21
…dans Apoc. 14 Verset 18 Verset 19
…dans Apoc. 19 Verset 19 Verset 15 Verset 11 Chapitre 20

La comparaison entre ces trois passages démontre clairement qu’ils parlent du même événement, le second avènement de Christ après les tribulations. Donc, l’emplacement de la première moisson du Fils de l’homme, sur les nuées, reflète de manière nette l’idée que l’enlèvement des saints arrive juste avant la bataille d’Armageddon.

L’enseignement uniforme de Jésus, Pierre et Paul, l’absence d’un enlèvement pré-tribulationiste dans l’Apocalypse et la description dans l’Apocalypse d’une double moisson, en font un cas irrésistible en faveur de la position post-tribulationiste. Ces passages en parallèle font également un bon cas favorable à l’idée que l’Apocalypse n’est pas entièrement séquentielle du début à la fin. Si l’on retrouve la bataille d’Armageddon aux chapitres 14 et 19, c’est donc que l’Apocalypse, comme le livre de Daniel, contient un certain nombre de récapitulations. Nous parlerons ultérieurement de la chronologie de l’Apocalypse.

 




D.028 – Ce n’est qu’un au revoir

 

Apocalypse 22:6-21

Par Joseph Sakala

Tout au long de ce livre d’Apocalypse, nous avons vu le plan de Dieu pour les temps de la fin dévoilé à Ses serviteurs. Nous avons aussi vu ce Dieu d’amour plaider à maintes reprises avec les habitants de la terre dans le but de les amener à la repentance, humains séduits par Satan à croire qu’ils n’avaient pas besoin de Dieu. Plus nous avançons vers les temps de la fin, plus il devient évident que, là où Dieu a Son Église, la chapelle du diable est tout près pour tenter de contrer l’œuvre de Dieu. Pourtant, jamais personne ne s’est perdu dans le droit chemin. Jésus aurait pu simplement faire périr tous ces individus, à cause de leur incrédulité, comme certains groupes se plaisent à prêcher pour mieux dominer sur leurs fidèles.

Mais Dieu n’est pas comme cela ! Il nous a créés libres, munis d’une intelligence et capables de prendre des décisions. Il revient donc à l’homme de décider de son sort, soit qu’il s’attache à son Créateur, soit qu’il Le rejette. Dieu ne rejette personne, mais si l’individu persiste à rejeter son Créateur jusqu’à la fin, sa décision s’avérera fatale pour lui, car cette personne sera éternellement coupée de la présence de Dieu. Mais nous attacher à Lui, cependant, nous ouvre l’accès à toute une abondance de bénédictions éternelles. Il est donc primordial pour les serviteurs de Jésus de demeurer dans la foi et dans l’espérance de toutes ces promesses que notre Seigneur nous a dévoilées.

La conclusion de ce livre est destinée entièrement à nous assurer que tout ce que notre Sauveur nous a déclaré est vrai. Dès le premier chapitre, au verset 5, Jésus, qui est le Révélateur de ce livre, S’identifie comme le Témoin fidèle, le Premier-né des morts et le Prince des rois de la terre. Il nous déclare trois choses, ici. D’abord qu’Il est le Témoin fidèle, c’est-à-dire que tout ce qu’Il dit est vrai. Pour Ses serviteurs, c’est extrêmement facile à croire, mais cette déclaration est aussi une pierre d’achoppement pour ceux qui refusent de croire en Jésus, pour ceux qui nient que Jésus est le seul nom qui ait été donné sous le soleil par lequel nous puissions être sauvés.

Tout ce que nous avons étudié dans cette révélation est directement relié à ce refus de croire en Jésus. Pourtant, Son but est d’amener l’humanité rebelle à la repentance et vers son Créateur. Alors, à cause de ce refus, Dieu permettra une série d’événements catastrophiques qui auraient pu être évités, car l’humanité séduite par Satan devra apprendre que, par ses propres moyens, elle n’a aucune solution possible pour régler ses problèmes. Elle est perdue ! Les guerres et la domination systématique sur les vaincus n’amèneront jamais la paix sur cette terre. Voilà pourquoi Dieu Lui-même devra intervenir et ajoutera tellement d’éléments à cette destruction que l’homme n’aura qu’une seule alternative : soit qu’il se tourne vers Dieu, ou il cessera d’exister à tout jamais.

Deuxièmement, Jésus S’identifie comme le Premier-né des morts. Sa résurrection égale salut. Dans Romains 5:10, nous pouvons lire : « …nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie. » Sa résurrection ! Paul s’adresse directement à des gens convertis ici en les identifiant comme « étant déjà réconciliés ». La résurrection de Jésus est donc le fondement principal et unique sur lequel repose notre espérance et notre assurance d’être aussi ressuscités un jour, immortels comme Jésus, le Capitaine de notre salut.

La troisième chose que Jésus nous déclare, c’est qu’Il est le Prince des rois de la terre. Nous savons que, dans le système du monde, un prince ne règne jamais sur le roi. C’est plutôt le contraire. Donc, le symbole utilisé ici par Jésus ne s’applique pas aux rois physiques qui dominent sur leurs sujets. Il est évident qu’Il fait référence à Ses serviteurs qu’Il a rachetés pour Dieu par Son sang. Des hommes et des femmes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple et de toute nation. Jésus fera de Ses serviteurs un Royaume et des sacrificateurs pour Dieu et ils régneront sur la terre, lors de Son avènement (Apocalypse 5:9-10). Jésus sera le Prince de tous ces rois immortels. Et le Roi qui règne sur le Prince des rois, c’est Dieu le Père à qui le Prince remettra éventuellement toutes choses !

Apocalypse 22:5 : « Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera… » Le symbolisme, ici, nous indique clairement que toute notre connaissance future nous viendra directement de Dieu. C’était d’ailleurs le but de l’arbre de vie qui était au milieu du jardin d’Éden et auquel Adam et Eve avaient accès avant de faire le mauvais choix. S’ils avaient choisi cet arbre dès les débuts, ils auraient été immédiatement instruits par Dieu sur la façon de vivre pour accéder à l’immortalité. Cette instruction aurait été transmise à leur progéniture de génération en génération et Satan aurait été banni pour l’éternité. Mais nous voyons qu’en bout de ligne le Plan de Dieu s’accomplira malgré les efforts futiles de Satan pour détruire la famille divine éventuelle. Donc, quand tout sera terminé et que la Famille immortelle de Dieu sera établie en permanence, c’est Lui qui va nous éclairer « …et nous régneront aux siècles des siècles ».  Éternellement !

Cela nous amène à la conclusion de ce livre, au verset 6. La première chose que l’ange nous dit, c’est que : « Ces paroles sont certaines et véritables. » Que le monde les croie ou non ne devrait pas nous troubler. Jésus nous assure que tout ce que nous avons étudié jusqu’ici est vrai. Il nous dit que toutes ces choses sont certaines d’arriver. Continuons : « …et le Seigneur, le Dieu des saints prophètes… » Quelle belle expression poétique pour nous déclarer qu’Il est le Dieu qui a inspiré les esprits de tous ceux qui ont prophétisé en Son nom. C’est ce Dieu Tout-Puissant qui « …a envoyé son ange, » comme on peut voir, « pour déclarer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt. »

Dès le début de cette conclusion, Jésus nous répète ce qu’Il a déclaré dans le tout premier verset du livre de l’Apocalypse : que ce livre est destiné à Ses serviteurs et non au monde entier. Regardons maintenant ce qu’Il nous dit au verset 7 : « Voici, je viens bientôt, heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre ! » Jésus utilise la même expression ici qu’Il a utilisée dans Son message à l’Église de Philadelphie. « Je viens bientôt » nous indique que, quand tous ces événements commenceront à arriver, nous serons plongés dans les derniers trois ans et demi de la prophétie sur la Grande Tribulation des temps de la fin. Il restera alors à peu près cette période de temps avant le retour de Jésus. C’est un signe pour Ses serviteurs qu’Il vient bientôt !

Il nous assure, cependant, au verset 10 d’Apocalypse 3, que, parce que nous aurons gardé la parole de la persévérance en Lui, Il nous gardera aussi à l’heure de cette tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver qui ? Regardez bien : les habitants de la terre, les rebelles ! Pas les serviteurs de Dieu. Jésus nous promet Sa protection. Allons voir dans Psaume 91:4-6, où David nous déclare que le Tout-Puissant « te couvrira de Ses plumes, et tu auras retraite sous Ses ailes ; Sa vérité sera ton bouclier et ton écu. Tu ne craindras pas les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole le jour, ni la mortalité qui marche dans les ténèbres, ni la destruction qui ravage en plein midi. » Il est question de guerre et de destruction épouvantable ici.

Dieu nous dit, au verset 7 : « Qu’il en tombe mille à ton côté et dix mille à ta droite, elle n’approchera point de toi. » Il n’est pas écrit « que tu as de bonnes chances de t’en sortir » ! Dieu est clair : « cette catastrophe n’approchera point de toi. » Tu ne seras pas atteint ! C’est une affirmation catégorique ! Verset 10 : « Aucun mal ne t’atteindra, aucune plaie n’approchera de ta tente. » Et Dieu va faire ça de quelle façon ? Verset 11 : « Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies. » Voilà en toute simplicité comment s’accomplira notre protection personnelle ! Regardez ce que Dieu nous dit au verset 14 : « Puisqu’il m’aime avec affection, dit le Seigneur, je le délivrerai ; je le mettrai en sûreté, car il connaît mon nom. » Qu’est ce que Dieu aurait pu ajouter pour être plus précis ?

Croyons-nous encore aux anges ? Ou bien croyons-nous simplement qu’ils ont été créés simplement pour parader devant le trône de Dieu ? Étudiez ce Psaume au complet. Il ne parle que de protection divine à l’égard de Ses enfants ! Voyons ce que Paul nous dit, dans Hébreux 1:14, au sujet des anges : « Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » Les anges accomplissent une fonction de serviteur de Dieu pour protéger les humains, mais surtout pour veiller sur ceux qui deviendront les héritiers du salut et de tout ce que ce salut apportera comme bénédiction.

 Ces héritiers, mes chers amis, ce sont Ses serviteurs, vous et moi. Il y a des millions de chrétiens qui ne croient plus à la puissance des anges pour nous protéger durant la tribulation. Il est infortuné de constater que Satan fait tellement bien son travail qu’il a réussi, dans ces derniers temps, à faire croire aux humains qu’il n’existe plus. Et c’est ainsi qu’il brouille leurs esprits pour mieux les séduire. Cela lui donne le champ libre pour tromper les gens en tordant les Saintes Écritures pour leur faire croire exactement ce qu’ils veulent bien entendre. Dieu nous exhorte à nous nourrir de Sa Parole pour une raison très spécifique. Nous sommes destinés, en tant qu’Élus, à devenir des enseignants ; il faut alors apprendre de la Parole de Dieu ce qu’Il nous prépare à enseigner aux autres.

Regardez les sondages : Satan passe pour un clown qui ne doit pas être pris au sérieux, tandis que Dieu est tenu responsable de tous les malheurs qui s’abattent sur le monde entier. Comme si Dieu prenait plaisir à nous envoyer des malheurs ! Pour le chrétien converti, l’étude de la Bible devrait être une nécessité primordiale et non un passe-temps. Il faut apprendre avant d’instruire. La simple logique devrait alors nous indiquer que celui qui ne persévère pas, ou qui refuse carrément d’apprendre, sera considéré indigne d’enseigner un jour. La clé du succès, cependant, c’est d’avoir assez d’humilité pour accepter que nous ne sachions pas tout. Voilà une pierre d’achoppement pour un grand nombre de pasteurs qui refusent catégoriquement d’admettre qu’ils ont encore des choses à apprendre.

Nous sommes tous ignorants sur certaines vérités bibliques. Mais être conscient de son ignorance, c’est tendre vers la connaissance réelle. On n’a qu’à observer les religions, toutes les religions. Plus elles possèdent de vérité, moins elles fonctionnent avec des traditions. Car la vérité est fondée sur la Parole de Dieu, tandis que la tradition est fondée sur la parole des hommes. Alors, nous sommes tous en face d’un choix ici : la vérité divine ou la vérité humaine. Pour le vrai converti, le choix devient extrêmement facile, car la Parole de Dieu nous dit clairement que dans une telle situation : « Que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur » (Romains 3:4). Donc, c’est l’ignorance de la vérité qui est devenue la mère des multiples traditions de toutes les religions au fil des siècles. Mais reconnaître cette ignorance est déjà un grand pas vers la recherche de la vérité divine.

Revenons à Apocalypse 22:8 : « Et moi, Jean, je suis celui qui ai vu et entendu ces choses. Et après les avoir entendues et vues, je me jetai aux pieds de l’ange qui me les montrait, pour l’adorer. » Son émotion est tellement grande que sa réaction est tout à fait compréhensible. Nous pouvons comprendre qu’il tombe à genoux aux pieds de l’ange. Jean est tellement ému qu’il est même prêt à l’adorer. Cependant, l’ange, en parfait contrôle de la situation, ne le permet pas. Verset 9 : « Mais il me dit : Garde-toi de le faire ; car je suis ton compagnon de service, et celui de tes frères les prophètes, et de ceux qui gardent les paroles de ce livre. Adore Dieu. »

Garder les paroles de ce livre veut simplement dire agir selon ce que ces paroles nous donnent comme instruction à suivre. Voilà pourquoi, au verset 7, Jésus nous dit : « heureux celui qui garde [ou agit selon] les paroles de la prophétie de ce livre. » Parce que, non seulement Jésus lui promet Sa protection, mais il y a aussi une multitude de bénédictions attachées à l’obéissance à Sa Parole. Nous recevons déjà en partie quelques-unes de ces bénédictions, mais elles ne constituent que l’ombre de la réalité qui nous attend dans le merveilleux Royaume à venir.

Avez-vous remarqué ce que l’ange dit à Jean au verset 9 ? Ce n’est qu’une confirmation de ce que nous avons vu dans Hébreux 1:14. L’ange est simplement le compagnon de service de Jean et n’a droit à aucune adoration. Il lui dit plutôt : « Adore Dieu. » Nulle part, dans les Saintes Écritures, verrez-vous un ange de Dieu se laisser adorer. Seul Dieu a ce droit et cet ange le sait très bien. Alors, quand vous entendrez parler de l’apparition de certaines saintes ou certains saints, ou d’anges qui se laissent adorer, écoutez l’apôtre Jean qui nous dit d’éprouver les esprits pour savoir s’ils sont de Dieu (1 Jean 4:1-3). Vérifiez toutes choses ! Vous verrez toutes sortes de prodiges et de miracles dans les années à venir. Assurez-vous simplement que cela vient de Dieu. Sinon, ignorez la situation. Ne vous laissez jamais emporter par les émotions. Jésus avait également des émotions, mais elles étaient continuellement contrôlées.

Jean continue au verset 10 : « Il me dit aussi : Ne scelle point les paroles de la prophétie de ce livre ; car le temps est proche. » Nous avons ici la preuve biblique que ce livre n’était pas destiné à être mystérieux. C’est un livre destiné plutôt à révéler aux serviteurs de Dieu ce qui doit arriver aux rebelles dans les derniers temps. Aux serviteurs, la grande bénédiction, c’est d’être sous la protection divine, en autant qu’ils mettent en pratique toutes les instructions que Jésus donne aux disciples de Ses Églises pour devenir Ses Élus et dirigeants lors de Son retour dans la gloire.

Allons voir Daniel 12:4. Ici, l’ange lui dit : « Et toi, Daniel, cache ces paroles et scelle ce livre jusqu’au temps de la fin. Plusieurs le parcourront et la connaissance [de ce que je viens de te donner] augmentera … 9Et il dit : Va, Daniel, car ces paroles sont cachées et scellées jusqu’au temps de la fin. 10Plusieurs seront purifiés, blanchis et éprouvés… » Remarquez maintenant ce que l’ange lui dit au sujet de ces temps de la fin : « …mais les méchants agiront avec méchanceté, et aucun des méchants ne comprendra… » Une personne qui refuse de servir Dieu ne pourra jamais comprendre les prophéties correctement, car c’est le Saint-Esprit qui sonde les profondeurs de Dieu, et Lui seul détermine à qui Il veut donner cette connaissance. Il est donc évident que, même dans les temps de la fin, les méchants ne comprendront pas.

Regardons cependant, la fin du verset 10 : « …mais les intelligents comprendront. » De quelle sorte d’intelligence est-il question, ici ? Proverbe 9:10 : « Le commencement de la sagesse est la crainte de l’Éternel… » Si vous avez un respect profond pour Dieu, vous possédez déjà un commencement de sagesse. « …et la science des saints c’est la prudence [ou intelligence, dans d’autres versions]. » Une intelligence toute spéciale réservée aux saints, les serviteurs de Jésus ! Allons voir Apocalypse 1:1 et regardons à qui cette révélation est destinée : « Révélation de Jésus-Christ, qu’il a reçue de Dieu, pour montrer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt… » Ce livre n’a jamais été destiné au monde entier ! Que ce soit clair ! Il est écrit exclusivement pour les serviteurs de Jésus-Christ ; les saints à qui une intelligence toute spéciale sera accordée pour mieux  comprendre cette prophétie dans les temps de la fin. Voilà pourquoi ce livre demeure toujours mystérieux et incompris par le monde en général. Car l’intelligence dont il est question ici n’est pas l’intelligence du monde mais celle qui vient directement de Dieu à Ses serviteurs.

Revenons dans Apocalypse 22:10. Nous voyons présentement plusieurs signes qui nous indiquent que nous sommes dans les temps de la fin. Alors, dans l’Apocalypse, non seulement Jésus nous a ouvert le livre de Daniel, afin de mieux le comprendre, mais l’ange dit à Jean : « Ne scelle point les paroles de la prophétie de ce livre ; car le temps est proche. » « Laisse-le ouvert ! C’est le temps de le bien comprendre » ! Verset 11 : « Que celui qui est injuste, soit encore injuste ; que celui qui est souillé, se souille encore ; que celui qui est juste, devienne plus juste encore ; et que celui qui est saint, se sanctifie encore davantage. » Jésus nous répète la même chose que nous avons vue dans Daniel 12, les méchants vont continuer à faire le mal et ne comprendront rien, mais ceux qui seront justes deviendront plus justes, et les saints qui continueront à se sanctifier par la Parole de Dieu, auront l’intelligence de comprendre davantage.

Jésus nous rappelle encore et encore de demeurer toujours près de Lui. Il n’y a que deux voies disponibles à l’homme : la voie de Dieu, ou celle du malin. Jésus nous encourage continuellement à demeurer sur la voie du salut. Tout autre chemin mène à la perdition, et Satan s’est très bien organisé pour garder son chemin bien large, afin d’y attirer le plus de personnes possible. C’est une voie qui ne demande aucun effort, où tout est permis, et où l’humain dirige sa propre destinée. Tandis que la voie du salut est un chemin étroit qui nous garde près de Dieu et qui nous pousse à faire des œuvres de la foi par reconnaissance de ce que nous avons déjà reçu.

Au verset 12, Jésus nous enjoint encore à persévérer en nous disant : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire [ou rétribution] avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été. » Nous avons parfois tendance à associer les mots « rétribution » et « salaire » à une sorte de récompense bien méritée de notre part. Une récompense, mes chers amis, c’est ce que nous méritons pour avoir accompli quelque chose. Ce n’est pas son sens, ici. Nous ne méritons rien ! Tout ce que Dieu nous a donné est un don gratuit, à cause de Son amour pour nous. Cela inclut aussi l’immortalité. Le mot rétribution est très bien choisi ici par Jésus parce qu’il veut dire de rendre à quelqu’un un salaire selon son œuvre, bonne ou mauvaise.

La rétribution, c’est la justice parfaite de Dieu en action. Nous savons quelle sera la rétribution des méchants parce qu’il est écrit que le salaire du péché, c’est la mort éternelle. Le salaire qui nous intéresse, nous, c’est celui qui sera destiné aux saints, aux élus. Au retour de Jésus, Il ne viendra pas nous récompenser selon notre œuvre. Ce sera abondamment plus grandiose que l’on ne pense. Le salaire de Jésus sera d’amplifier les dons qu’Il nous a donnés. Il viendra les multiplier par mille ou, qui sait, par un million, afin que nous puissions les utiliser au maximum durant l’éternité. Voilà ce que cette rétribution, ou salaire, veut dire.

Verset 13 : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin. » Qu’est-ce que Jésus pourrait ajouter ici pour nous faire comprendre que Lui et le Père sont un ? Dans sa première épître, Jean nous déclare ceci : « Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un » (1 Jean 5:7). Notez qu’il n’est pas écrit le Père, le Fils et le Saint-Esprit, comme s’il s’agissait de trois personnes distinctes, mais plutôt le Père, la Parole et le Saint-Esprit, trois manifestations du même Dieu. Et ces trois-là sont UN. C’est la Parole de Dieu qui est venue vivre dans la chair humaine.

Donc, Jésus n’est nul autre que la manifestation physique de la Parole même de Dieu, du Dieu Tout-Puissant, dans un corps qu’Il a Lui-même engendré par Son Esprit et qui est né d’une vierge appelée Marie ! Voilà pourquoi « Jésus est l’image [visible] du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures » (Colossiens 1:15). Jésus/l’homme ne disait que ce que le Père Lui dictait. C’est ce que nous voyons dans Jean 12:49. Jésus/l’homme ne parlait jamais de Son propre chef. Quant Il ouvrait la bouche, c’est Dieu le Père qui parlait. L’on voit cela dans Jean 14:10, 24. Imaginez un instant que Dieu, sur le plan humain, dans la chair humaine, Se faisait appeler « Fils de l’homme ». Tandis que sur le plan divin, Jésus et le Père étaient le même ! La Parole de Dieu, « en forme de Dieu, égal à Dieu » (Philippiens 2:6). Le Tout-Puissant dans une chair humaine !

Voulez-vous une preuve ? Allons voir Ésaïe 9, s’il vous plaît. Nous avons, ici, une prophétie nous annonçant la naissance future du Messie, Jésus. Ésaïe est aussi inspiré de nous donner les titres qu’Il détiendra, des titres précis pour identifier Qui Il sera. Verset 5 : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l’empire [ou gouvernement, si vous voulez] est mis sur son épaule… » Voici maintenant Ses multiples titres : « …on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de paix. » On parle de Jésus, ici ! Celui qui S’identifie dans l’Apocalypse 22:13 comme l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin. Trois titres qui veulent dire la même chose.

Avec la naissance de Jésus, il y a eu une transition, ou un transfert, si vous voulez, de la Parole de Dieu, existant auparavant à l’état d’Esprit, dans cet homme/Jésus, maintenant, qui a été engendré par l’Esprit même du Père. Dans Philippiens 2:6, Paul nous le confirme en nous expliquant que Jésus, « étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir [ou quelque chose à laquelle on s’accroche] d’être égal à Dieu. » La Parole de Dieu était égale à Dieu, car elle faisait partie de Lui ! Tout comme ma parole fait partie de moi et votre parole fait partie de vous. Et comme Dieu a toujours existé, Sa Parole a toujours existé aussi ! Nous voyons ceci si facilement développé dans Jean 1:1 et, pourtant, la majorité des enseignants refusent de croire, ou sont simplement voilés à cette compréhension.

Regardons ce qui est rédigé dans Jean 1:1 : « Au commencement était la Parole [de Dieu]… » Notez que la Parole est mentionnée premièrement, donnant quasiment l’impression d’exister avant Dieu. Mais cela n’est pas le cas. « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, » car elle faisait partie de Lui. Ce qui fait partie de Dieu est Dieu, donc « …et la Parole était Dieu. 2Elle [la Parole] était au commencement avec Dieu [l’évidence même.] 3Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. » Donc, vous avez ici une preuve qu’il n’y a pas d’autre Créateur que Dieu. L’évolution n’a aucune place dans la création de Dieu. C’est Dieu qui parlait et ce qu’Il commandait se faisait par la puissance de Son Esprit.

Dans Hébreux 11:3, on peut lire : « Par la foi, nous savons que le monde a été fait par [qui ?] la parole de Dieu… » Pas l’évolution ! « …de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles, » mais plutôt par la puissance invisible de l’Esprit de Dieu. Dans Psaume 33:6, nous pouvons lire : « Les cieux ont été faits par la parole de l’Éternel, et toute leur armée [i.e., les galaxies] par le souffle de sa bouche. » Regardons comment, au verset 9 : « Car il parle, et la chose existe ; il commande, et elle paraît. » Donc, l’Esprit invisible a créé des choses visibles. Ceci est confirmé dans Genèse 1:1 « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre ».

Mais lisez vous-mêmes le récit de la recréation de la terre, suite à la guerre où Lucifer voulait s’emparer du trône de Dieu dans le ciel, et qui était devenue informe et vide (v. 2). Prenez le temps d’étudiez vous-mêmes les versets 3 à 31 pour découvrir vous-même avec quelle simplicité Dieu peut renouveler ce qu’il avait déjà créé. Tout ce renouvellement de la terre est résumé dans un seul verset inspiré à David dans Psaume 104:30 : « Envoies-tu Ton Esprit ? Ils sont créés, et tu renouvelles la face de la terre ». Dans à peine six jours, Dieu a tout renouvelé ce qui était devenu vide et informe.

Revenons dans Jean 1. Ce n’est qu’au verset 14 que nous voyons cet extraordinaire miracle se produire où « la Parole de Dieu a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité. » Jean déclare que « nous, » en parlant de ceux qui ont eu un contact avec Jésus lors de Son passage sur la terre, « avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. » Alors, Jésus devient, non seulement le Fils unique engendré par Dieu Lui-même, mais aussi le Sauveur de la Nouvelle Alliance, car Jésus veut dire Sauveur. Jésus est le seul nom sous le soleil par lequel nous pouvons être sauvés. Tous les autres messies sont des imposteurs ! J’espère que je me fais clair !

Dans Sa dernière prière au Père, juste avant Son arrestation, Jésus Lui dit ceci : « Je t’ai glorifié sur la terre ; j’ai achevé l’ouvrage que tu m’avais donné à faire. 5Et maintenant, glorifie-moi, Père, auprès de toi, de la gloire que j’avais auprès de toi, avant que le monde fut » (Jean 17:4-5). Par une résurrection, la Parole de Dieu vivrait désormais dans un corps glorifié et retournerait au Père qui L’avait envoyée. C’est arrivé quand Jésus eut achevé l’ouvrage que le Père Lui avait donné à faire, en versant Son sang afin de réconcilier tous ceux qui accepteraient Son sacrifice avec le Père qui les avait tous créés.

Revenons maintenant dans Apocalypse 22. Ici, dans les années 90, Jésus, existant de nouveau en forme de Dieu dans un corps glorifié, à qui tout pouvoir fut donné par le Père au ciel et sur la terre, fait une déclaration pleine d’autorité, au verset 13. Jésus, Fils unique engendré par Dieu, étant aussi la Parole de Dieu, S’identifie comme le premier et le dernier, le commencement et la fin, et même le premier-né d’entre les morts, comme on peut lire dans Apocalypse 1:5, étant premier en toutes choses.

Verset 14, maintenant. Encore une fois, Jésus nous confirme qu’il n’y a que deux destinées possibles pour l’homme : « Heureux ceux qui observent ses commandements, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville ! » Jésus avait promis aux vainqueurs dans Son message à Éphèse de pouvoir manger de l’arbre de vie. Ici, au verset 14, ce privilège est accordé à tous ceux qui observent Ses commandements. Donc, les vainqueurs qui pourront entrer par les portes de le Nouvelle Jérusalem. Il y a ici une exhortation renouvelée par Jésus pour Ses serviteurs de ne jamais abandonner, mais, malgré les obstacles, de « persévérer jusqu’à la fin ».

Dans Son grand amour, Jésus nous rappelle que ce que nous croyons, jour après jour, est en train de façonner, non seulement notre vie, mais notre éternité aussi. Il nous exhorte à garder notre robe blanche, afin de pouvoir entrer éternellement par les portes de cette merveilleuse Jérusalem, car le comportement de ceux qui sont mentionnés au verset 15 ne pourra jamais leur donner accès à cette ville sainte.

Verset 15 : « Mais dehors seront les impudiques, les empoisonneurs, les fornicateurs, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge. » Notez que Jésus ne parle pas de quelqu’un qui pourrait mentir, mais qui s’en repent ; Il parle de ceux qui aiment et pratiquent le mensonge comme mode de vie. Ceux qui connaissent en partie les Saintes Écritures et qui préfèrent s’associer à des groupes qui rejettent la Parole de Dieu deviennent coupables d’une fornication spirituelle dont il faut se repentir.

Dieu aime tous les humains, mais n’affectionnera jamais la prostitution, le lesbianisme, la bestialité ou l’homosexualité. Dieu les appelle abominations. Il S’oppose aux pratiques des enchanteurs, comme la magie, les tarots, le ouija, les horoscopes, la nécromancie, la cartomancie ou toute autre méthode pour prédire l’avenir. Ce sont des pratiques qui empoisonnent l’esprit d’un humain. L’impudicité, c’est-à-dire, la fornication, soit physique ou spirituelle, n’est pas plus acceptée. L’idolâtrie, où l’on adore quelque chose d’autre que le vrai Dieu, non plus. Le dernier item mentionné par Jésus est le mensonge, car c’est l’outil principal utilisé par Satan depuis toujours pour tenter de contrer le Plan de Dieu. Satan est le père du mensonge. Le mensonge peut détruire en cinq minutes une réputation qui a pris une vie entière à bâtir.

Chacune de ces pratiques que nous venons de voir est fondée sur un manque flagrant d’amour pour son prochain. Ce sont des outils dont Satan s’est servi depuis le tout début de la création pour détruire les humains. Voilà pourquoi Jésus ne permettra jamais ces sortes d’activités dans Son gouvernement. Elles seront toujours une abomination à Ses yeux. Alors, dans cette ville sainte : « Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui s’adonne à l’abomination et au mensonge, mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau » (Apocalypse 21:27).

Apocalypse 22 :16 : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Églises. » Jésus nous confirme ici exactement ce qu’Il a déclaré aux tout premiers versets de ce livre, savoir que cette Apocalypse était destinée à Ses serviteurs dans Ses Églises, ou là où Ses enfants se réunissent, et non aux habitants de la terre qui refusent d’obéir à la Parole de Dieu. Jésus termine ce verset 16 en nous disant : « Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. » Il a utilisé cette même expression dans Apocalypse 2:28, dans Son évaluation de l’Église de Thyatire. L’étoile brillante du matin n’est nulle autre que le soleil qui se lève chaque matin pour remplacer l’obscurité de la nuit par sa lumière. Jésus S’identifie subséquemment comme la « Lumière du monde ».

Il y a une belle prophétie sur Jésus, dans Malachie 4:2, où le soleil est utilisé comme symbole. Allons voir ce passage où Dieu dit : « Mais pour vous, qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de justice, et la santé sera dans ses rayons, et vous sortirez et bondirez comme les veaux d’une étable. » Jésus va revenir, un jour, avec puissance et une grande gloire. Il sera comme le soleil qui apparaît dans la noirceur et viendra éclairer un monde qui, jusque là, était complètement dans les ténèbres. Notez aussi que la santé sera dans les rayons de ce soleil de justice. Nous avons ici une extraordinaire description poétique de l’immortalité dont jouiront les Élus de la Première Résurrection. Une santé éternelle !

Dans Apocalypse 22:16, Jésus nous dit : « Je suis l’étoile brillante du matin. » Tout comme le soleil qui nous fournit une multitude de choses, pour notre survie physique, Jésus est notre Soleil qui nous fournit tout ce dont nous avons besoin pour notre survie spirituelle aussi. Mais cette immortalité et cette santé éternelle seront également disponibles aux autres qui formeront les nations de ce magnifique Royaume. « Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur. Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit. On y apportera la gloire et l’honneur des nations » (Apocalypse 21:24-26).

Avez-vous remarqué, dans la conclusion de ce livre de l’Apocalypse, combien de fois Jésus nous promet qu’Il va venir bientôt ? Cette expression est une véritable clé destinée aux serviteurs de Jésus pour nous garder fermes dans la foi. Elle nous ouvre également la compréhension que les jugements sur le monde décrits dans ces pages couvrent une période d’environ trois ans et demi. Alors, dans ce contexte, le retour de Jésus est vraiment proche ! Les gens du monde disent : « Ça ne se peut pas ! Ces paroles ont été écrites vers la fin du premier siècle. Jean s’est sûrement trompé. Jésus doit venir bientôt et voilà, presque deux mille ans se sont écoulés et Jésus n’est toujours pas venu ! » Voilà une preuve évidente, selon eux, que ce livre contient des erreurs. C’est ainsi que les moqueurs ont toujours ridiculisé ce livre.

Il est intéressant de voir comme la Bible même nous met en garde contre ces moqueurs. Jésus a inspiré l’apôtre Pierre de l’écrire dans sa deuxième épître afin que Ses serviteurs soient bien avertis. « Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, 4Et diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » (2 Pierre 3:3-4). Pour ces gens, je suis convaincu que, lorsque Christ reviendra, Il viendra incontestablement comme un voleur, soudainement et à l’improviste.

Mais, si nous gardons en mémoire la période de temps que cette prophétie couvre, avant Sa réapparition, Jésus viendra sûrement bientôt ! Si nous sommes encore vivants, ayant appris à reconnaître les signes décrits dans ce livre, pour nous, Jésus ne viendra pas comme un voleur ! « Et alors ils verront venir le Fils de l’homme sur une nuée, avec une grande puissance et une grande gloire. Or quand ces choses commenceront d’arriver, regardez en haut, et levez la tête, parce que votre délivrance approche ». (Luc 21:27-28). Les Élus au contraire, l’attendrons plutôt à bras ouverts, debout, la tête levée vers le ciel, car notre délivrance sera non seulement proche, elle sera arrivée !

Pour ce qui est de ceux qui sont morts et qui appartiennent à Christ, entre le temps de leur décès et leur résurrection, ils auront l’impression qu’il s’est à peine écoulé une seconde ! Donc, pour chacun d’eux, Jésus viendra sûrement bientôt ! N’oublions surtout pas que ce livre fait le lien entre le temps alloué par Dieu au monde, séduit par Satan et dirigé par les habitants de la terre, et l’éternité qui sera dirigée par Dieu et les serviteurs de Jésus.

Apocalypse 22:17 : « L’Esprit et l’Épouse disent : Viens. Que celui qui l’entend, dise aussi : Viens. Que celui qui a soif, vienne ; et que celui qui voudra de l’eau vive, en reçoive gratuitement. » Quelle belle invocation lancée, cette fois par l’Esprit de Dieu Lui-même et par les Élus de Dieu, c’est-à-dire, l’Épouse, à Jésus de venir au plus vite. Mais regardons la deuxième partie de cette invocation, où Jésus lance un appel au salut à quiconque se laissera toucher par ce livre et qui désirera ardemment se tourner vers Christ. L’eau vive, ou le Saint-Esprit, lui est offerte gratuitement. Dieu veut que tout le monde se convertisse et parvienne au salut. C’était Son but dès la création de l’humanité de voir un jour chaque humain à Son image et à Sa ressemblance, et dans Son Royaume.

Avant de terminer, cependant, Jésus nous lance un dernier avertissement au verset 18 : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; 19Et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre. » « Ne changez absolument rien, » nous dit Jésus, « car ce livre contient la vérité de Dieu. »

Notez que Jésus S’adresse à ceux qui entendent les paroles de cette prophétie. Il est donc question de ceux qui prétendent avoir été vivement touchés au cœur par ce livre, et qui se mettent à tordre volontairement la Parole de Dieu. De quelle façon ? En ajoutant leurs idées personnelles et leurs doctrines, afin de changer le message réel que Dieu voulait nous passer. Ou bien en retranchant des passages pour leur propre gain ! Jésus parle de ceux qui voudraient agir avec mesquinerie envers la Parole de Dieu, pour satisfaire leur cupidité, en dominant sur les gens honnêtes qui ne cherchent qu’à vouloir plaire à Dieu.

Ces deux versets nous montrent que Jésus sera très sévère envers ces gens. « N’y ajoutez rien, » nous dit Jésus, « et ne retranchez rien, car ce sont les Paroles mêmes du Père. » Il est vrai que ce livre est écrit en symboles et requiert une certaine interprétation. Mais cette interprétation ne devrait jamais être celle d’un homme, « car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé » (2 Pierre 1:21). Nous avons découvert, tout au long de ce livre que chaque symbole avait son explication cachée en quelque part dans les Saintes Écritures. Et ceux que nous n’avons pas pu expliquer demeurent toujours cachés dans la Bible. C’est simplement que nous ne les avons pas encore trouvés. Un jour, poussés par le Saint-Esprit, nous les trouverons.

En attendant, toutefois, nous ne prétendons pas tout connaître au risque d’enlever certains passages clés, ou pire encore, d’ajouter notre propre interprétation et/ou ce que Dieu n’a pas voulu nous révéler. Cependant, il ne faudra jamais sacrifier un symbole au prix de son sens littéral seulement. Il ne faudrait pas, par ignorance, détruire ce que Dieu veut nous révéler, en n’acceptant que le côté littéral de ce livre, sans vouloir en comprendre les symboles spirituels. Il faut découvrir les deux, car c’est ainsi que Dieu nous a donné cette prophétie !

La compréhension nous est donnée par le Saint-Esprit. « Car il nous donne loi sur loi, règle sur règle, [vérité sur vérité], un peu ici, un peu là » (Ésaïe 28:10). Il serait alors prétentieux de notre part de vous déclarer que nous avons déjà toute la connaissance. Ce serait l’ultime manifestation de notre orgueil de tenir mordicus à seulement ce que nous possédons déjà, en fermant notre esprit à toute nouvelle compréhension, même si elle est appuyée par des versets appropriés. C’est ce qui arrive trop souvent de nos jours avec certains prédicateurs qui ne veulent absolument pas démordre de leur connaissance actuelle. Leur esprit semble complètement fermé à tout ce qui ne vient pas d’eux. Nous avons opté pour la révision et l’ajout d’une toute nouvelle compréhension venant de Dieu dans les 28 messages de cette série, afin que vous puissiez mieux saisir ce que Dieu veut nous offrir dans ces derniers temps.

Dieu n’est pas impressionné par ceux qui Lui disent : « Mon idée est faite, ne me mélange pas avec des preuves ! » Le vrai chrétien doit avoir soif de la vérité. Jésus aime ceux qui Lui disent : « Mon esprit, Seigneur, est ouvert à toi, instruis-moi par ta Parole. » Car la vraie liberté commence là où l’ignorance finit. La vérité nous rend libre, tandis que l’ignorance devient la mère de toutes les traditions. Aux pharisiens, extrêmement axés sur la multitude de traditions qu’ils imposaient au peuple : « Jésus leur répondit : Et vous pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu par votre tradition ? » (Matthieu 15:3). Leur reprochant leur manque d’amour flagrant au profit de leur cupidité dans les versets 4 et 5, Jésus leur confirme, au verset 6 : « Et ainsi vous avez anéanti le commandement de Dieu par votre tradition ». L’argent, pour eux, valait plus que l’amour envers leur prochain.

Cette attitude est de plus en plus répandue dans les églises aujourd’hui, où les pasteurs qui « prêchent l’amour », le font pour mieux s’approprier les dîmes de leurs fidèles. Ils mettent tellement d’emphase sur les dîmes, qu’on dirait que, dans leurs congrégations, le Salut passe par les dîmes. À ces pasteurs, Jésus déclare : « Hypocrites ! Ésaïe a bien prophétisé à votre sujet, lorsqu’il a dit : Ce peuple s’approche de moi de la bouche et m’honore des lèvres : mais leur cœur est bien éloigné de moi » (Matthieu 15:7-8). Dans leurs assemblées, tout est superficiel, plein de chants et de manifestations émotionnelles. Soyez sur vos gardes face à de tels pasteurs et surveillez leur comportement surtout après leur prédication, et comme nous dit Jésus, « vous les reconnaîtrez à leurs fruits ».

Les vrais serviteurs de Dieu veulent faire Sa volonté, se laissant guider par le Saint-Esprit, tout en se nourrissant de la Parole de Dieu. C’est seulement cette Parole de vérité qui peut réellement nous libérer de toutes ces traditions créées par des hommes sous l’inspiration de l’adversaire. Des traditions multiples qui plaisent à leur congrégation et que les religions modernes ont malheureusement adoptées comme doctrines. Un jour cependant, toute cette Babylone religieuse sera anéantie complètement, alors que la vérité de Dieu subsistera éternellement.

Ceux qui ont consacré leur vie à Jésus et qui possèdent cette honnêteté sainte, poussée par l’obéissance à Dieu, ne pourront jamais faire partie de ceux à qui Jésus S’adresse dans Apocalypse 22:18-19. Au contraire, ils auront éternellement accès à l’arbre de la vie, c’est-à-dire, à l’immortalité. Ils auront aussi la ville sainte comme résidence permanente.

À ceux-là, au verset 20, Jésus déclare : « Celui qui rend témoignage de ces choses, dit : Oui, je viens bientôt. » Ce à quoi nous répondons : « Amen ! Oui, Seigneur Jésus, viens ! » Et l’apôtre Jean ferme le livre en disant aux serviteurs de Jésus : « 21La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous ! Amen. »

Qu’il en soit ainsi !

Dans la vie de chaque chrétien, il y a trois choses qui devraient animer notre comportement : la spiritualité, la théologie et la religion. La spiritualité, c’est ce que nous croyons. La théologie, c’est ce que nous comprenons. Et la religion, c’est ce que nous faisons.

Lisez vous-mêmes Jacques 1:27, où il est écrit : « La religion pure et sans tache devant Dieu notre Père, c’est de visiter les orphelins et les veuves dans leur tribulation, et de se conserver pur de la souillure du monde. » L’ensemble de ces trois éléments devrait nous amener à reconnaître finalement que la seule marque qui nous identifie comme étant de véritables chrétiens, c’est l’amour que nous manifestons envers les autres ! Voilà ce que Jésus est venu nous apporter en vivant dans la chair et sur quoi Il a fondé Sa Nouvelle Alliance. Car, un jour, toutes ces prophéties prendront fin, les langues cesseront aussi, car nous parlerons tous une nouvelle langue unique basée sur la Parole de Dieu, où tout le monde se comprendra. Des lèvres pures, comme on peut voir dans Sophonie 3:9. La connaissance contemporaine disparaîtra aussi et sera entièrement remplacée par une nouvelle connaissance, venant directement de Jésus.

La seule chose qui ne cessera jamais, c’est l’amour que nous aurons les uns pour les autres. C’est la seule chose de tout ce que nous possédons que nous apporterons dans l’éternité ! L’amour que nous aurons développé durant notre cheminement vers le Royaume de Dieu. La Marque de Dieu !

…et c’est ce que je vous souhaite à tous !




D.027 – La Ville Glorieuse et Éternelle

 

Apocalypse 21:11-27 ; 22:1-5

Par Joseph Sakala

Dans le message précédent, nous avons vu les préparatifs d’un nouveau ciel et d’une nouvelle terre pour accueillir la magnifique Jérusalem céleste qui deviendra le Quartier Général de l’univers. Dans les versets 9 et 10 d’Apocalypse 21, Jean, dans une vision, voit cette ville sainte descendre du ciel. Du haut d’une grande montagne élevée, Jean commence maintenant à nous décrire cette ville éclatante.

Verset 11 d’Apocalypse 21 : « Et son éclat était semblable à celui d’une pierre très précieuse, telle qu’une pierre de jaspe cristallin. 12Elle avait une grande et haute muraille, avec douze portes, et aux douze portes douze anges et des noms écrits, c’étaient les noms des douze tribus des enfants d’Israël. 13À l’Orient, trois portes ; au Septentrion, trois portes ; au Midi, trois portes ; à l’Occident, trois portes. 14La muraille de la ville avait douze fondements, sur lesquels étaient les noms des douze apôtres de l’Agneau. » Cette description est-elle littérale ou symbolique ? À ce stade de notre étude de ce merveilleux livre, j’espère que nous réalisons tous que nous n’avons plus à faire un tel choix, car nous avons découvert que Dieu aime utiliser des symboles pour expliquer des choses littérales.

Quand nous regardons une croix, la croix elle-même est un objet littéral. Mais cette croix est aussi un symbole de la mort de Jésus par laquelle la Rédemption de l’humanité a été rendue possible. Donc, pour le chrétien, le symbole et l’objet littéral représentent la même chose. Tout au long de ce livre, nous avons vu un mélange harmonieux du littéral avec le symbolique. Personnellement, je crois sincèrement qu’à l’heure actuelle, il y a une ville merveilleuse, d’une beauté éclatante, située en quelque part au ciel. Et, comme nous venons de le voir, elle viendra un jour se poser en permanence sur cette terre.

Mais nous allons aussi découvrir que cette ville représente un harmonieux mélange d’activités dans une intimité parfaite au sein de la communauté des saints. Son éclat, semblable à un diamant — pas plusieurs, mais un diamant —  un diamant parfait et transparent, nous indique l’unité dans laquelle seront établies une stabilité, une symétrie et une coopération communautaire parfaite avec Jésus. Alors, le côté littéral est très évident, tandis que le côté symbolique va nécessiter un peu d’explications.

La grande et haute muraille est un symbole pour nous indiquer l’intimité qui va y régner. Avez-vous remarqué que, lorsque nous faisons une fête familiale durant l’été, nous ne nous installons pas sur la pelouse en devanture de la maison ? Au contraire, nous sommes beaucoup plus confortables dans la cour arrière, surtout quand elle est bien entourée d’une haute clôture. Cette muraille symbolise alors la fraternisation intime d’un groupe très spécial d’individus à l’abri de tout intrus. Les Saintes Écritures au complet se résument au fait que Dieu est en train de Se préparer un peuple qui Lui appartiendra en propre pour toujours.

Il est évident que tout, dans l’univers, appartient à Dieu. Tous les animaux et les autres créatures sont à Lui. Les milliards d’anges Lui appartiennent aussi. Mais les élus sont pour Dieu une possession toute particulière, car nous avons été créés à Son image et à Sa ressemblance. Il pourra donc partager avec nous les choses les plus profondes de Son cœur, réservées auparavant à Jésus seulement. Il pourra Se confier à nous, tout comme un époux aimant désire se confier à une épouse qu’il aime et avec qui il veut tout partager.

Les douze portes nous indiquent les seuls moyens d’accès et de sortie de la ville sainte. Il y a un merveilleux passage, dans Jean 10:9, où Jésus Lui-même nous explique ce symbolisme : « Je suis la porte ; si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et sortira, et trouvera de la pâture. » Jésus Lui-même nous décrit ici un portrait fantastique du ministère qui attend chacun de nous durant l’éternité. On ne pourrait jamais imaginer un plus grand pâturage que l’univers entier, avec ses milliards de galaxies, toutes plus grandes que notre Voie Lactée. Pourtant, notre galaxie contient des centaines de millions d’étoiles qui sont probablement toutes entourées de planètes !

Même nos plus puissants télescopes ne peuvent pas nous montrer où l’univers se termine. Les hommes de science ne font que spéculer sur la grandeur de l’univers, se contentant de calculer en millions et même en milliards d’années/lumière. Réfléchissez un instant à toutes ces planètes à découvrir, à développer et à embellir selon nos goûts ! Juste dans notre système solaire, nous en avons une dizaine de ces planètes. Faites ensuite votre propre projection pour l’univers… !

Chaque moment de l’éternité sera donc une aventure indescriptible d’une découverte différente et sans fin. Si vous vous ennuyez parfois, vous avez ici des sujets de méditation qui vous amèneront jusqu’à l’avènement de Jésus ou votre mort. Et si vous persévérez dans la foi de cette espérance, elle s’accomplira sûrement. « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé », nous dit Jésus dans Matthieu 24:13. Donc, avec cette persévérance viendra (futur) le salut, et avec le salut l’accomplissement de la promesse.

Dans Apocalypse 21:12, remarquez que les portes de la ville sont gardées par des anges ; et sur chacune des portes est écrit le nom de la tribu d’un fils d’Israël. Nous avons ici un rappel perpétuel de ce que Jésus a déclaré à la femme samaritaine dans Jean 4:22. Il lui a dit : « …car le salut vient des Juifs. » Il n’y a pas de treizième porte pour les païens, dans cette ville ! La seule façon pour un païen d’accéder à la ville sainte est d’être greffé, comme nous dit Paul dans Romains 11, à l’olivier franc qui symbolise la maison d’Israël. Mais à ce stade, on ne parle plus d’Israël physique. Il est question « d’Israël de Dieu » (Galates 6 :16), l’Église de Dieu, une nation spirituelle devenue immortelle.

Dans Apocalypse 21:13, nous voyons comment ces douze portes sont réparties. Allons voir Ézéchiel 48 pour plus de détails. Ézéchiel a aussi vu cette ville sainte dans une vision. Au verset 30, il dit : « Voici les sorties de la ville… » Verset 31 : « Les portes de la ville porteront le nom des tribus d’Israël : trois portes au Nord : la porte de Ruben, une ; la porte de Juda, une ; la porte de Lévi, une. 32Du côté oriental … trois portes : la porte de Joseph, une ; la porte de Benjamin, une ; la porte de Dan, une, » celui qui sembla avoir été oublié dans les 144 000, au chapitre 7 de l’Apocalypse ! Vous vous souvenez ? Et maintenant, verset 33 : « Du côté Sud … trois portes : la porte de Siméon, une ; la porte d’Issacar, une ; la porte de Zabulon, une. 34Du côté occidental … trois portes : la porte de Gad, une ; la porte d’Asser, une ; la porte de Nephtali, une. » Vous avez ici les noms des douze fils de Jacob, devenu Israël. Regardons maintenant la deuxième partie du verset 35 : « …et depuis ce jour le nom de la ville sera : Yahvé-Shammah, l’Éternel est ici. »

C’est exactement ce que nous avons vu dans Apocalypse 21:3 où il est écrit : « …Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple. » Et parce que Dieu Lui-même sera avec eux, la ville s’appellera « L’Éternel est ici ». Ce sont de très beaux passages que nous avons parfois de la difficulté à associer, mais ils sont là pour nous amener à comprendre, et même à vivre, des aventures que nous n’avons peut-être jamais rêvées, mais qui seront réalité un jour.

Revenons maintenant dans Apocalypse 21:14 : « La muraille de la ville avait douze fondements, sur lesquels étaient les noms des douze apôtres de l’Agneau. » Voici une autre belle déclaration littérale et simple. Les fondations, cependant, sont également un magnifique symbole de stabilité et de permanence dans la construction de cette ville, exactement comme dans la construction de n’importe quel bâtiment. Elles portent les noms des douze apôtres originaux. Nous savons que Judas avait été remplacé par Matthias. Sur ces fondements repose toute la vérité que Jésus est venu nous apporter et qu’Il a commandé à Ses disciples de transmettre au monde entier. Elle fait partie de la Nouvelle Alliance, une alliance fondée sur la foi, l’espérance et la charité, à cause du sacrifice de Jésus.

Mais de ces trois, la charité sera toujours la plus grande, car la charité, c’est l’amour de vouloir faire le bien, et elle demeurera éternellement. (1 Corinthiens 13 :13). Avez-vous déjà médité sur le fait que, de tout ce que nous avons reçu depuis notre naissance, ou que nous avons accumulé sur cette terre, la seule chose que nous pourrons apporter dans l’éternité, c’est l’amour que nous avons développé avec l’aide du Saint-Esprit ? Ce que Dieu recherche dans chacun de ses Élus, c’est le fruit de Son Esprit en eux. « Mais le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur et la tempérance » (Galates 5:22). Voilà les choses sur lesquelles chaque chrétien doit d’abord se concentrer. Pour un converti, à quoi bon se glorifier de sa connaissance des Saintes Écritures, si le fruit de l’Esprit n’est pas clairement manifesté au travers de toute cette connaissance dans son comportement envers son prochain ?

C’est exactement ce que Paul veut nous faire comprendre alors qu’il nous dit : « Quand je parlerais [toutes] les langues des hommes, même des anges ; si je n’ai point de charité, je suis comme l’airain qui résonne, ou comme une cymbale qui retentit [beaucoup de bruit, mais complètement absent du fruit de l’Esprit]. Et quand même j’aurais le don de prophétie, et que je connaîtrais tous les mystères et toute la science ; et quand même j’aurais toute la foi jusqu’à transporter les montagnes ; si je n’ai point de charité, je ne suis rien » (1 Corinthiens 13:1-2). La simple connaissance des Écritures et des prophéties est sûrement bonne en soi, mais ces choses risquent drôlement d’enfler l’orgueil de cette personne, si elles ne sont pas utilisées pour développer l’amour divin en elle.

Nous savons que Dieu nous bénit grandement par toutes sortes de biens matériels aussi. Jésus Lui-même a déclaré ceci, dans Jean 10:10 : « Le larron ne vient que pour dérober, tuer et détruire ; mais moi, je suis venu pour que mes brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. » Néanmoins, Son but précis est de nous enseigner à aimer et à utiliser Son Esprit pour partager ce qu’Il nous donne. Que ce soit physiquement envers ceux qui passent par des moments difficiles, ou spirituellement envers ceux qui ont besoin d’être consolés ou enseignés dans la vérité. Car en bout de ligne, rappelons-nous toujours que la seule chose que nous pourrons apporter dans l’éternité, c’est l’amour que nous aurons développé et partagé avec les autres.

Car le jour viendra où la foi et l’espérance seront accomplies, comme on peut voir dans 1 Corinthiens 13:13. Uniquement la charité ou l’amour de vouloir faire le bien demeurera éternellement. Et cet amour sera le principal facteur motivateur qui nous fera accomplir toute la volonté de Dieu. Nous sommes vraiment en manque d’expressions et de mots dignes pour décrire la beauté extraordinaire de ce que nous allons voir et vivre un jour.

Les nobles de ce monde transmettent leur noblesse à leur progéniture par la naissance. C’est une noblesse qui enorgueillit trop souvent ces individus, au point qu’ils méprisent ceux qu’ils considèrent leurs inférieurs. Parmi ces nobles, certains pratiquent une fausse modestie pour mieux camoufler leur sentiment de supériorité sur les autres. Cette fausse modestie n’est qu’un raffinement subtil de leur vanité. Quand ces gens se font dire comment ils agissent, leur réaction est souvent amère, sans réaliser que rien n’est plus amer pour quelqu’un que de se faire dire la vérité. Ceci devrait servir d’exemple au converti, destiné à devenir un Élu dans le Royaume de Dieu. Car, aux yeux de Dieu, la vraie noblesse s’acquiert en vivant selon la volonté de Dieu, et non en naissant.

Revenons cependant à notre récit. Nous recevons ensuite les dimensions de cette ville, au verset 15 d’Apocalypse 21 : « Et celui qui me parlait avait un roseau d’or pour mesurer la ville, et ses portes, et sa muraille. » Le symbolisme, ici, c’est que lorsque Dieu mesure quelque chose, c’est pour signaler, sans aucun doute, que cette chose Lui appartient. Donc, avec ce roseau d’or Il mesure tout : la ville, les portes et la muraille. Verset 16 : « La ville était quadrangulaire, et sa longueur était égale à sa largeur [simplicité et précision] ; il mesura la ville avec le roseau, douze mille stades de côté… » En mesure populaire, ceci nous donnerait environ 1 500 milles ou 2 400 kilomètres.

Continuons : « …sa longueur, sa largeur et sa hauteur étaient égales. 17Il mesura aussi la muraille, cent quarante-quatre coudées, mesure d’homme, qui était celle de l’ange. » Cent quarante-quatre coudées nous donneraient 234 pieds [72m]. Nous voyons partout dans les Écritures le chiffre douze associé au peuple de Dieu. Par exemple : les 12 espions qui avaient été envoyés en Canaan, les 12 pains de proposition qu’on devait placer chaque jour sur une table devant l’Éternel, les 12 tribus d’Israël, les 12 apôtres, et les 144 000 (12 x 12 x 1 000), pour n’en nommer que quelques-uns. Nous le voyons ici, encore une autre fois, associé au peuple de Dieu, dans les mesures de cette ville sainte. 12 000 stades dans sa longueur, 12 000 stades dans sa largeur, 12 000 stades dans sa hauteur et 144 coudées (12 x 12) pour l’épaisseur de sa muraille.

Cette Jérusalem symbolise aussi l’accomplissement de la prophétie d’Ésaïe au sujet de Jésus, quand il a déclaré que le gouvernement reposera sur Son épaule, « on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix » (Ésaïe 9:5). Avons-nous encore des doutes à savoir qui était vraiment Jésus, sinon la Parole de Dieu Lui-même dans la chair ? La symétrie dans ces mesures nous indique que la Jérusalem céleste aura probablement une forme pyramidale de proportions parfaites, symbolisant, par le fait même, un gouvernement parfait dans tous ses aspects.

Certains érudits de la Bible proposent que la Ville Sainte pourrait avoir la forme d’un cube. Nous n’avons aucune prétention de ce côté, sauf que vu l’immensité de cette ville, la forme pyramidale serait logiquement plus symétrique et harmonieuse. On peut raisonnablement faire le parallèle avec les pyramides d’Égypte que l’on dit avoir été conçues par Job pour le pharaon de l’époque.

Comme Satan est le maître de la contrefaçon, il est remarquable de noter que la pyramide est aussi un symbole très important apparaissant comme logotype dans tout ce qui touche la future émergence du Nouvel Ordre Mondial. La Franc-maçonnerie en a fait son symbole de base. Serait-ce par hasard une récupération de la part de Satan d’une forme symétrique appartenant à Dieu ? Mais la Ville Sainte aura une forme parfaite avec un gouvernement parfait. N’est-ce pas ce que l’humanité a toujours désiré : un gouvernement parfait ? Combien ont tenté de l’accomplir, que ce soit au niveau municipal, provincial ou national ? Un homme, dans les derniers temps, le tentera au niveau mondial ! Mais sans succès, ça, je vous l’assure. Jésus, toutefois, l’accomplira avec Son gouvernement, formé avec Ses dirigeants et ce, au niveau universel !

Dans notre étude de l’Apocalypse, nous avons vu deux villes utilisées pour identifier deux choses complètement opposées : Jérusalem et Babylone. Le bien et le mal. Quand le mal atteindra son apogée au niveau mondial, ce système formera dans son ensemble une ville prostituée, le symbole même de la méchanceté et de la confusion. Et ce système sera complètement détruit à tout jamais. Quand la connaissance de Dieu, par contraste, atteindra son apogée, dans une interrelation divine avec Ses enfants, l’amour atteindra son paroxysme aussi, pour former cette ville/épouse, la Jérusalem céleste, et celle-ci demeurera éternellement.

Jusqu’ici, non seulement avons-nous vu les dimensions et la forme de la ville, mais les matériaux dont elle est composée nous sont également dévoilés. Verset 18 : « La muraille était bâtie de jaspe, mais la ville était d’un or pur, semblable à un verre pur. 19Et les fondements de la muraille de la ville étaient ornés de toutes sortes de pierres précieuses. Le premier fondement était de jaspe ; le second, de saphir ; le troisième, de calcédoine ; le quatrième, d’émeraude ; 20Le cinquième, de sardonyx ; le sixième, de sarde [ou sardoine] ; le septième, de chrysolite ; le huitième de béryl ; le neuvième, de topaze ; le dixième, de chrysoprase ; le onzième, d’hyacinthe, et le douzième, d’améthyste. »

Prenez le temps de laisser courir votre imagination et essayez de vous faire une image de cette ville. La muraille, aussi vaste soit-elle, est formée d’un diamant brillant et la ville est pavée d’or pur transparent comme du cristal. Les fondements sur lesquels cette ville reposera seront ornés de douze pierres précieuses qui dégageront un kaléidoscope multicolore de lumière. On ne peut que rêver de la splendeur et de la magnificence qui se dégageront de toutes ces pierres précieuses, combinées ensemble, pour donner un joyau visible d’une beauté inimaginable.

Mais que symbolisent toutes ces pierres précieuses ? Allons voir 1 Pierre 2:4. En parlant de Jésus, Pierre nous dit : « En vous approchant de lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; 5Vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. » Les fondements qui portent les noms des douze apôtres, symbolisent clairement que la vérité prêchée par les douze apôtres est remplie de cette lumière glorieuse qui a éclairé les serviteurs de Dieu depuis les tout débuts de l’Église. Une vérité faisant de nous des pierres vivantes pour former ensemble cette maison spirituelle ainsi qu’un saint sacerdoce. Tout ceci selon le dessein du Père qui l’a mis à exécution par Jésus, la pierre angulaire de l’Église.

En parlant à l’Église, qui deviendra le gouvernement de Dieu, regardons ce que Dieu le Père nous dit au sujet de Jésus, au verset 6 de 1 Pierre 2 : « Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus. » Il est important de spécifier ici que croire en Jésus ne veut pas simplement dire croire qu’Il existe, mais croire plutôt ce qu’Il est venu nous enseigner. Pas du tout la même chose ! À ceux cependant, qui ont accepté volontairement de vivre selon Ses enseignements, regardez maintenant ce que Pierre ajoute au verset 7 : « Vous en recevrez donc de l’honneur, vous qui croyez, » en parlant de Ses Élus !  Écrivez votre nom ici, si vous avez donné votre vie à Christ !

Revenons à Apocalypse 21. Ces pierres précieuses sont alors un symbole identifiant les enfants de Dieu, une race d’élus, un sacerdoce royal et une nation sainte, un peuple qu’Il S’est acquis pour travailler dans une unité parfaite avec Jésus. C’est une démonstration et un reflet de la vérité qui a été transmise à l’Église et que Dieu nous a fait connaître par les apôtres. Cette vérité est symbolisée dans ces bijoux de grande valeur et formant le fondement de cette Jérusalem céleste. Une vérité fondée sur le Roc (Jésus), qui subsistera pour l’éternité et ne sera jamais ébranlée.

Regardons maintenant au verset 21 : « Les douze portes étaient douze perles ; chaque porte était d’une seule perle, et la place de la ville était d’un or pur semblable à de l’or transparent. » Chaque porte est formée d’une seule perle ! Dieu aurait-Il caché des huîtres géantes en quelque part dans l’univers pour produire ces perles énormes ? Mais encore plus pour nous, que représentent ces perles ? Dieu a tout créé et Il utilise certains objets de Sa création pour expliquer un phénomène réel par un symbole imagé. Nous savons tous comment une perle se forme. Elle est causée par un grain de sable qui vient se loger dans la chair de l’huître et qui provoque une irritation qui rend l’huître très inconfortable. Pour soulager sa douleur, l’huître recouvre ce grain de sable d’un nacre lustré secrété par son système immunitaire. Quand cette substance durcit, il en résulte une belle perle brillante. Donc, la perle symbolise la beauté au travers de la douleur et la souffrance.

Alors, nous avons ici une allusion parfaite à la beauté de la Rédemption des humains au travers de la souffrance atroce de Jésus. Vous n’aviez peut-être jamais pensé à cela. Dans la parabole de Matthieu 13:45-46, c’est Jésus Lui-même qui est le riche marchand à la recherche de belles perles. Il trouve une perle de grand prix et il vend tout ce qu’il avait pour l’acheter. La Parole de Dieu, en forme de Dieu, était extrêmement riche. Toute Sa création Lui appartenait. Mais Dieu a décidé de Se former une famille symbolisée par de belles perles. Alors, Sa Parole est venue vivre dans une chair humaine, sous le nom de Jésus (Sauveur), afin de fonder une Église, pour laquelle Il S’est dépouillé de toute Sa richesse au point de donner même Sa vie pour elle. De Sa souffrance, toutefois, est sortie Son Église, Sa famille, une perle d’une valeur énorme pour Lui.

Alors, durant l’éternité, nous allons nous souvenir de la manière dont nous avons été rachetés. Quand nous passerons par une de ces portes pour entrer dans la ville, nous nous souviendrons de deux choses : d’abord que la porte, c’est Jésus par qui il fallait passer, pour parvenir au salut. Et quand nous verrons la perle, nous nous souviendrons de Son sacrifice qui a rendu tout ceci possible. Donc, le symbolisme des portes et des perles contient un message d’une profondeur telle qu’on pourrait écrire plusieurs livres afin de l’expliquer. Pourtant, ce simple symbole nous le présente avec une clarté remplie de précision.

La lumière transcendante de la ville nous est ensuite décrite au verset 22 : « Je n’y vis point de temple ; car le Seigneur Dieu Tout-Puissant et l’Agneau en sont le temple. » À plusieurs endroits dans l’Apocalypse, nous avons vu des allusions à un temple dans le ciel. Mais dans la ville sainte, maintenant sur la terre, il n’y a pas de temple. Pourquoi ? Parce que Dieu Lui-même est Son Temple ainsi que l’Agneau ! Le temple au ciel, cependant, représente quelque chose pour nous, dès à présent. Allons voir 1 Corinthiens 6:19 où Paul nous dit : « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes point à vous-mêmes ? » Alors si Dieu demeure en nous, par Son Saint-Esprit, nous sommes déjà citoyens de ce temple céleste ! Nous partageons déjà l’honneur d’être la demeure de Dieu, même dans cette chair. Donc, Sa présence en nous devrait dégager une lumière que même le monde devrait voir au travers de notre comportement.

Imaginez maintenant comment ce sera quand, au lieu de vivre en nous, par Son Esprit seulement, Dieu va vivre avec nous, alors que nous vivrons dans un corps glorifié. Il va nous côtoyer comme un bon Père de famille, alors que nous serons semblables à Lui : Ses fils et Ses filles, immortels, enfants de Dieu ! « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons [futur], n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons, que quand il sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2). Les mots nous manquent pour décrire la sensation que nous ressentirons, alors que nous allons vivre cet évènement si magnifique de voir Dieu tel qu’Il est. Mais je peux vous assurer une chose : j’ai très hâte de vivre cette réalité !

Verset 23 d’Apocalypse 21 : « Et la ville n’a pas besoin du soleil, ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau. » Ce n’est pas que le soleil et la lune n’existeront plus. C’est plutôt que leur lumière ne sera plus nécessaire, avec la présence même de Dieu et de l’Agneau. Notez bien les mots utilisés pour décrire la source de la lumière. C’est la gloire de Dieu qui l’éclaire, et c’est l’Agneau qui est son flambeau. Le nom de Jésus n’est pas utilisé ici, afin de ne pas donner l’impression qu’on parle de deux personnes distinctes. Le mot Agneau est utilisé pour représenter Jésus en tant que l’homme dans lequel la Parole de Dieu vivait. Quand Christ est mort, c’est l’Agneau de Dieu qui est mort et non Dieu. Dieu ne peut pas mourir, car Dieu est éternel ! Voilà la pierre d’achoppement pour plusieurs. Ou bien ils n’acceptent pas Jésus comme étant 100 % homme et 100 % Dieu en même temps. Ou pire encore, ils acceptent Jésus en tant que prophète seulement, et rejettent complètement Sa divinité.

Jésus, cependant, avait l’Esprit sans limite : « Car Celui que Dieu a envoyé, dit les Paroles de Dieu, parce que Dieu ne Lui donne pas l’Esprit par mesure » (Jean 3:34). « Mais Dieu l’a ressuscité, ayant rompu les liens de la mort, parce qu’il n’était pas possible qu’il [Jésus], fût retenu par elle [la mort] » (Actes 2:24). Si Dieu était vraiment mort pendant trois jours, comment aurait-Il pu Se ressusciter ? En utilisant les mots Dieu et l’Agneau, nous voyons clairement la manifestation du même et unique Dieu de deux façons différentes, en tant que Père et Fils en même temps. Notez aussi que le Saint-Esprit n’est pas mentionné ici comme étant une personne, mais plutôt comme la Puissance de Dieu. Car Dieu est Esprit (Jean 4:24), et Dieu est Saint (Lévitique 19:2). Alors, si Dieu est Saint et qu’Il est Esprit, Dieu est aussi le Saint-Esprit, une troisième manifestation du même et unique Dieu. Donc, la doctrine de la trinité, appliquée à Dieu, est diabolique et sans fondement !

Allons voir quelques versets pour prouver notre point. Aux Colossiens, Paul leur parle de Jésus : « En qui nous avons la rédemption par Son sang, la rémission des péchés. C’est Lui [Jésus], qui est l’image [visible] du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures » (Colossiens 1:14-15). La Parole de Dieu vivant en chair humaine était donc devenue l’image visible de Dieu, qui en tant qu’Esprit est invisible. Dans Jean 14:8-9, nous lisons : « Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? »

Regardons un autre passage où Paul nous décrit le Père et Jésus-Christ comme étant une seule et même personne. « Or lui-même Jésus-Christ, notre Seigneur, et notre Dieu et Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné une consolation éternelle, et une bonne espérance par sa grâce, veuille consoler vos cœurs, et vous affermir en toute bonne parole, et en toute bonne œuvre » (2 Thessaloniciens 2:16-17, version Martin).

Remarquez comme les verbes de ces deux versets sont au singulier (une seule personne), et de quelle manière la présentation de Paul est formulée. Il ne nous dit pas que Jésus et Dieu nous ont aimés et nous ont donné une consolation éternelle. Paul identifie Jésus comme notre Dieu et Père, exactement de la même façon que le prophète Ésaïe en annonçant la naissance future de Jésus : « Car un enfant nous est né, un Fils nous est donné, et l’empire est sur Son épaule ; on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix » (Ésaïe 9:5). Ce verset s’applique uniquement à Jésus !

Dans la version Louis Segond de 2 Thessaloniciens 2:16-17, avec les  commentaires de Scofield (manuscrits corrompus), les verbes consolent et affermissent sont mis au pluriel, mais avec un renvoi qui se lit comme suit : « Litt. console… et affermisse ». Ce qui importe et qui saute aux yeux, c’est que dans le grec original du Texte Reçu, les verbes sont au singulier et que Scofield a refusé de les traduire au singulier, sachant fort bien que cela contrevenait à la doctrine de la trinité. Et c’est ainsi pour tous ceux qui ont traduit une version où une autre de ces versets avec une trinité en tête. Pourtant, dans le Texte Reçu, nous voyons sans l’ombre d’un doute que, lorsque Paul parlait du Père et de Jésus-Christ, il parlait de la même personne. Pour une étude plus approfondie sur la doctrine de la trinité, je vous invite à lire mon document intitulé Dieu est-Il une trinité ?

J’aimerais aussi profiter de cette occasion pour éclaircir ici un autre point. Pour ceux qui se sont toujours demandé quelle est la différence entre la Première et la Deuxième Résurrection, cette différence est énorme ! Dans Hébreux 11, nous voyons une définition détaillée de la foi. Ce chapitre nous donne les noms de quelques-uns de ceux qui sont morts dans la foi de cette Première Résurrection. Dans la deuxième partie du verset 35, nous voyons que certains chrétiens ont dû subir le martyre pour Jésus. Cependant, quelle fut leur réaction face à ce martyre ? « …d’autres furent torturés, n’ayant point accepté de délivrance [au plus fort de leurs tortures, ils ont refusé de renier Jésus, même si on leur offrait de s’en sortir] pour obtenir une meilleure résurrection. » Inscrivez-le dans vos notes ! Une meilleure résurrection !

Revenons dans Apocalypse 20:6 : « Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection ! » D’abord, ils sont assurés d’être immortels. « La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux. » Beaucoup mieux que le fameux clonage qu’on essaie de nous vendre aujourd’hui pour assurer l’immortalité aux plus riches ! Mais il y a davantage : « …mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et régneront avec lui mille ans. » Donc, des rois et des sacrificateurs qui vont régner sur la terre, comme on peut voir dans Apocalypse 5:10.

La Deuxième Résurrection n’aura lieu que mille ans plus tard. Cette Première Résurrection est destinée aux rois, les prémices du Royaume ! Il est alors question de ceux qui dirigeront les nations qui seront formées d’abord durant le Millénium par les survivants de la Grande Tribulation des temps de la fin. A ces nations viendront s’ajouter tous ceux qui se convertiront lors de la Deuxième Résurrection. Des nations d’immortels pour éventuellement administrer l’univers entier sous la charge de ces rois.

Dans Apocalypse 21:24, il est écrit : « Et les nations qui auront été sauvées, [durant le Millénium ainsi que ceux qui se convertiront lors de la Deuxième Résurrection] marcheront à Sa lumière, et les rois de la terre [les Élus] y apporteront leur gloire et leur honneur. » Il y aura donc une hiérarchie dans le Gouvernement de Dieu, des rois dirigeant des nations. Une hiérarchie, toutefois, dans laquelle tous les participants de cette Famille divine seront immortels et interminablement bienheureux, car leurs responsabilités seront tellement diversifiées qu’il n’y aura aucune place pour l’ennui !

Allons voir Jean 14:2, où Jésus Lui-même nous dit ici : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père… » Plusieurs postes différents dans cette maison de Dieu. « …si cela n’était pas, » continue Jésus, « je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. » Si toutes les places étaient pareilles, pourquoi prendrait-Il le temps de les préparer ? Mais quand Jésus Lui-même aura déterminé la position de chacun de Ses Élus, Il nous déclare, dans la deuxième partie du verset 3 : « Je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai [i.e., à ce moment-là, lors de Son retour] vous y soyez aussi. » Lors de Son retour, nous serons toujours avec Lui ! Cela fait référence au seul et unique enlèvement de Ses Élus lors de Son retour à la fin de la grande tribulation, et non avant.

Revenons dans Apocalypse 21:24 : « Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur. » Il ne fera jamais nuit, dans cette nouvelle Jérusalem, car c’est la gloire de Dieu qui va l’éclairer. Il y a un merveilleux symbolisme ici. Ces nations d’immortels qui auront été sauvées, issus du Millenium ainsi que de la Deuxième Résurrection, se convertiront grâce à la lumière de la vérité venant de l’Esprit de Dieu. Elles pourront alors marcher éternellement à Sa lumière. Et celui qui porte le flambeau pour tout diriger, c’est l’Agneau, qui a versé Son sang pour rendre le salut possible. Qui donc est mieux qualifié pour porter ce flambeau ? Car Lui seul était digne d’ouvrir les sceaux, et Il demeure toujours digne.

Remarquez, maintenant, que les rois, ceux de la Première Résurrection, y apportent leur gloire aussi. Donc, tout vient de Dieu, et l’Agneau, le Flambeau, dirigera toutes les opérations. Le bonheur dans une unité parfaite ! Verset 25 : « Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit. 26On y apportera la gloire et l’honneur des nations. » Quelle belle façon de nous déclarer que, pour ceux qui ont droit d’accès à la ville, les portes ne seront jamais fermées, car ils seront citoyens à part entière pour l’éternité ! Dans le monde actuel, nous fermons habituellement les portes de nos maisons la nuit, car nous voulons nous protéger du danger venant de l’extérieur. Mais ici, le danger n’existera plus ! Car tout ce qui aurait pu être souillé a été détruit dans le feu de la géhenne.

Verset 27 : « Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui s’adonne à l’abomination et au mensonge, [or, voici ceux qui entreront] mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau. » Alors, pourquoi fermer les portes ?

Nous arrivons maintenant au chapitre 22 qui nous donne une description de certaines activités dans la ville. Verset 1 : « Après cela, l’ange me fit voir un fleuve d’eau vive, clair comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’Agneau. 2Et au milieu de la place de la ville, et sur les deux bords du fleuve, était un arbre de vie, portant douze fruits, rendant son fruit chaque mois : et les feuilles de l’arbre étaient pour la guérison des Gentils. » Quel portrait glorieux de l’immortalité ! Vous avez ici le « fleuve d’eau vive » et « l’arbre de vie » dans une ambiance où les serviteurs de Dieu sont maintenant impliqués dans une myriade de projets sans fin. Nous avons deux magnifiques symboles, ici. Il y a ce fleuve d’eau vive. Les fils de Coré nous en parlent environ mille ans avant même la naissance de Jésus.

Allons voir le Psaume 46. Ce cantique est dirigé vers les serviteurs de Dieu et nous décrit la protection divine durant la grande tribulation. Tout ceci nous est clairement décrit dans les versets 2 à 4 et 7 à 12. Mais en plein milieu de ce cantique, nous sommes projetés vers la nouvelle Jérusalem et ce magnifique fleuve. Regardons le verset 5 : « Le fleuve et ses canaux réjouissent la cité de Dieu, le lieu saint des demeures du Très-Haut. » Notez le pluriel à demeures. Donc, cette cité de Dieu est la demeure des saints, le refuge éternel de l’Église. C’est un espace sacré et inviolable où sont situées les demeures du Très-Haut. Cela nous confirme ce que Jésus avait déclaré dans Jean 14:2 où Il nous a dit : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. »

Psaumes 46:6 : « Dieu est au milieu d’elle ; elle ne sera point ébranlée. Dieu lui donne secours dès le retour du matin. » La présence de Dieu sera toujours là. Allons voir maintenant Ézéchiel 47:12 où le prophète nous parle aussi de ce fleuve : « Et près de ce torrent, sur ses bords, des deux côtés, croîtront des arbres fruitiers de toute espèce, dont le feuillage ne se flétrira point, et dont les fruits ne cesseront point ; chaque mois, ils en produiront de nouveaux, parce que les eaux sortiront du sanctuaire ; leur fruit sera bon à manger, et leur feuillage servira de remède. »

Revenons maintenant à Apocalypse 22:2. Ici nous voyons, au milieu de la place de la ville, et notez-le bien, sur les deux bords du fleuve, il y avait un arbre de vie. Cet arbre symbolise donc tous ces arbres fruitiers dont parle Ézéchiel. Nous avons vu l’arbre de la vie pour la première fois dans le livre de la Genèse. Son fruit était disponible à nos premiers parents. Mais ils ont été séduits par Satan à croire que la connaissance du bien et du mal était déjà en eux. Tout ce qu’ils avaient à faire, c’était de manger de l’autre arbre, celui de la rébellion contre Dieu. En mangeant de cet arbre ils ont cru qu’ils étaient déjà divins. Cela ne vous fait-il pas penser à l’enseignement de plusieurs groupes religieux d’aujourd’hui ?

Quelle fut la réaction de Dieu face à Adam et Ève ? Dans Genèse 3:22, Dieu nous dit : « Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. » Il se prend déjà pour Dieu, car il a décidé de déterminer lui-même ce qui est bien et ce qui est mal ! « Et maintenant prenons garde qu’il n’avance sa main, et ne prenne aussi de l’arbre de vie, et qu’il n’en mange, et ne vive à toujours. » Dans cette condition, sous l’inspiration de Satan, il se prenait pour Dieu ! Sachez, chers amis, que le Nouvel Âge et les religions orientales n’ont absolument rien inventé. Satan a séduit l’humanité entière avec ce mensonge depuis la création des êtres humains ! L’humanité entière, privée du Saint-Esprit, en a souffert les conséquences.

Mais ce Dieu d’amour, dans Sa bonté infinie, a permis que chaque humain puisse apprendre que la vraie connaissance du bien et du mal devait absolument venir de Lui. Pour le comprendre, cependant, chaque individu devait accepter le sacrifice de Jésus comme étant le seul qui pouvait corriger tous les ravages causés par Satan, donc une guérison spirituelle. Un sacrifice merveilleux qui redonnait accès au Royaume en guérissant spirituellement celui qui l’accepterait. Avec cet accès ouvert de nouveau à l’arbre de Vie, le converti doit s’engager à être instruit par Dieu maintenant, tout en rejetant tous les enseignements du « dieu de ce siècle ». Voilà le genre de personnes avec qui Dieu peut travailler pour former Ses Élus.

Au chapitre 22 de l’Apocalypse, nous voyons ce même arbre de vie dans la Jérusalem nouvelle où tous sont maintenant immortels. Ces fruits à tous les mois symbolisent alors de nouvelles connaissances venant de Christ, à Ses serviteurs d’une façon régulière et continuelle. C’est pourquoi les feuilles, dans le contexte du verset 2, servaient, ou étaient disponibles, dans le passé, pour la guérison spirituelle des non croyants, afin de les amener à Dieu. Il y a donc une dualité prophétique dans ce verset. Dans le passé les feuilles étaient pour la guérison spirituelle de l’humanité. Pour l’avenir le fruit devient une source de nouvelle connaissance sans fin, symbolisé par ces fruits douze fois par année. Notez encore le chiffre douze associé au peuple de Dieu.

Suite à ce miracle, nous voyons, au verset 3 : « Il n’y aura plus aucun anathème… » Fini les malédictions ! Que du bonheur ! « …et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. 4Ils verront sa face… » Nous le verrons enfin tel qu’Il est, dans toute Sa splendeur, Sa gloire et Sa majesté ! « …et son nom sera sur leurs fronts, » Enfants de Dieu, inscrit sur nos fronts !

Verset 5 : « Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera… » Donc, symboliquement parlant, toute notre connaissance future nous viendra directement de Dieu. C’est Lui qui va nous éclairer. « …et ils régneront aux siècles des siècles. » C’était d’ailleurs le plan original lors de la création de nos premiers parents. L’arbre de vie ne leur était pas défendu. Au contraire, Dieu voulait qu’ils s’alimentent de son fruit. Le seul qui était défendu était l’arbre de la connaissance du bien et mal, selon eux, et qui avait la mort comme conséquence.

Regardons ce que Jésus a déclaré le Dernier ou Grand Jour, lors d’une fête des Tabernacles, dans Jean 7:38 : « Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. 39 Or, il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui. » Dans Apocalypse 22, ce fleuve symbolise le Saint-Esprit qui émanera d’une collectivité composant ce Royaume de serviteurs qui régneront aux siècles des siècles. Et l’arbre de vie, comme nous avons vu, est un symbole de Jésus Lui-même qui a dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ! » (Jean 14:6).

Dans Jean 10:9, Jésus a dit : « Je suis la porte ; si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et sortira, et trouvera de la pâture. » Donc, Jésus est aussi la porte, symbolisée par ces énormes perles qui ornent les douze portes de la ville sainte ; des portes par lesquelles seuls les Enfants de Dieu pourront entrer et sortir. Les pâtures sont l’univers entier. Alors, nous voyons fleurir de cette magnifique scène un ministère merveilleux ! D’abord, nous allons former collectivement une puissance surnaturelle au service de Jésus, travaillant avec Lui, dans une joie indescriptible. Nous porterons toujours Son nom, tout comme l’épouse porte le nom de son époux, et en est fière. Nous aurons cette intimité fraternelle avec Jésus, car nous le verrons face à face, nous le verrons tel qu’Il est, maintenant, dans toute Sa gloire ! Finalement, nous régnerons avec Lui aux siècles des siècles à transformer l’univers entier.

Nous allons voir la fin de cette révélation de Jésus dans le prochain message. En attendant, prenez, s’il vous plaît, le temps de méditer sur ce que nous avons déjà étudié. Posez-vous seulement une question : dans le contexte de ce que nous avons couvert jusqu’ici, croyez-vous qu’il sera possible de nous ennuyer ? Jamais ! Adam et Eve avaient reçu l’ordre d’entretenir le jardin d’Éden afin de le garder toujours beau. Dans ce même esprit, nous allons sans cesse découvrir des choses nouvelles, anticiper des changements, et continuellement modifier et embellir ce qui a déjà été fait. Et nous le ferons au niveau universel, avec une gratitude constante envers Jésus, et avec une louange éternelle à la Toute Puissance de Dieu.

Comment ne pas désirer Son avènement, sachant fort bien que Son avènement sera synonyme d’accomplissement éventuel et certain de tout ce qu’Il nous a promis ?




D.026 – Nouveaux cieux et nouvelle terre

 

Apocalypse 21:1-10

Par Joseph Sakala

Nous avons vu, lors du message précédent, la patience exercée par Dieu, et surtout jusqu’où Il est prêt à étendre Sa grâce, en voulant que tous les humains arrivent à la repentance. Mais Dieu nous a également créés libres de choisir, soit de Lui obéir volontairement et d’hériter de la vie éternelle, remplie d’innombrables promesses dans le bonheur, ou bien de refuser tout cela en Lui demeurant rebelle, ce qui entraînera une mort éternelle. Et ce choix appartient toujours à l’individu. Nous ne croyons pas qu’il soit biblique de parler d’un salut inconditionnel préétabli par Dieu pour chacun de nous sans aucune participation quelconque de la part de l’individu impliqué. Il est incompatible avec l’amour de Dieu (avec quoi tous les chrétiens se disent d’accord) que ce Dieu d’amour puisse décider d’avance qui sera sauvé et qui sera irrémédiablement perdu, comme le prône le calvinisme.

Où serait alors la liberté que Dieu a donnée à chaque individu de choisir ? À quoi donc servirait la conversion de celui qui serait déjà prédestiné par Dieu à être perdu avant même de naître ? Dieu ferait-Il acception de personnes dans Son choix de salut ? Il serait bon de souligner ici qu’une importante fausse doctrine circule parmi les Juifs talmudistes qui prônent que tous les Juifs sont déjà sauvés dès leur naissance, simplement parce qu’ils sont Juifs. Donc, un salut par la race. Cette doctrine fut reprise dans certains cercles « chrétiens » aussi par quelques télévangélistes, dont Billy Graham qui l’a déjà mentionnée dans une interview. Pas besoin de préciser que ces Juifs talmudistes ne croient absolument pas au salut par le sacrifice de Jésus-Christ sur la croix. Sa mort et Son sang versé n’ont aucune valeur à leurs yeux. Ils attendent toujours leur Messie !

Même dans les débuts de l’Église, certains premiers chrétiens (tous des Juifs convertis) crûrent que le salut n’était destiné qu’aux Juifs. Pourtant, Pierre fut poussé par l’Esprit de Dieu d’aller rencontrer Corneille, un militaire païen et centurion romain. Voyant le cœur repentant de cet homme et de sa famille : « Pierre, prenant la parole, dit : En vérité, je reconnais que Dieu n’a point égard à l’apparence des personnes ; mais qu’en toute nation, celui qui Le craint et qui s’adonne à la justice, lui est agréable » (Actes 10:34-35). Donc, pour être agréable à Dieu, il faut avoir cette crainte ou respect profond pour Lui, ce qui pousse cet individu à vouloir faire Sa volonté. La race n’a aucun rapport ici, car Dieu regarde au cœur d’une personne.

Paul a aussi dû intervenir auprès de certains chrétiens qui, après leur conversion, se mirent à refuser d’obéir à leurs patrons sous prétexte qu’ils répondaient à Dieu seulement. Alors, en donnant des instructions à ces Éphésiens sur la façon de servir leurs maîtres, Paul ne s’est pas gêné pour corriger aussi ceux-ci, en leur disant comment traiter leurs employés. « Et vous, maîtres, agissez de même envers eux [vos serviteurs], et laissez [de côté] les menaces, sachant que vous avez, comme eux, un Maître dans le ciel, et que, devant lui, il n’y a point d’acception de personnes » (Éphésiens 6:9). Cette attitude de rébellion contre l’autorité qui existait au premier siècle fait partie de la nature humaine, qui de nos jours demeure exactement la même qu’au tout début de la création. Donc l’humain, créé libre, a sûrement un rôle à jouer dans ce salut que Dieu offre gratuitement à ceux qui veulent faire Sa volonté, librement et volontairement.

Même si Dieu veut sauver tout le monde, certains rebelles Lui résisteront jusqu’à la fin. Donc, au verset 15 du chapitre 20 de l’Apocalypse, nous voyons que leur nom ne sera pas trouvé écrit dans le Livre de vie. Par conséquent, ils seront détruits dans cet étang de feu appelé « la géhenne » ou la seconde mort. Pas une vie éternelle dans la souffrance, mais bien une seconde mort de laquelle aucune résurrection n’est possible. Cette mort, dont il est question ici, est littérale et vise la destruction du corps à l’état physique. Elle constituera la séparation finale entre ceux qui sont inscrits dans le Livre de Vie et ceux dont le nom n’est pas inscrit.

Nous arrivons maintenant au chapitre 21, au verset 1, qui commence par les paroles suivantes : « Je vis ensuite un ciel nouveau et une terre nouvelle ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. » En lisant ceci, nous avons nettement l’impression qu’entre le verset 15 du chapitre 20 et ce premier verset du chapitre 21, il manque plusieurs détails très importants pour nous dévoiler comment la terre et l’hémisphère qui l’entoure, appelée le ciel, sont disparus pour faire place à un ciel et une terre complètement renouvelés. Le livre de l’Apocalypse ne nous fournit  pas ces détails. Il faut donc aller ailleurs dans les Écritures pour découvrir ce qui doit se passer sur cette terre un jour.

D’abord, Jésus Lui-même nous a déclaré, dans Matthieu 10:28 : « Et ne craignez point ceux qui ôtent la vie du corps, et qui ne peuvent faire mourir l’âme ; mais craignez plutôt celui qui peut faire périr et l’âme et le corps dans la géhenne. » Ceux qui croient toujours dans l’immortalité de l’âme, doivent sûrement se poser la question à savoir comment Dieu pourra faire cela. Pourtant, ce que Jésus a déclaré ici est très simple à comprendre. Il faisait allusion à une personne qui en tue une autre. Alors, elle enlève la vie de son corps. Mais Dieu a le pouvoir de ressusciter ce mort, redonnant ainsi la vie à cet individu (âme). Mais quand Dieu anéantira les méchants dans ce feu de la géhenne, Il fera périr le corps et fera aussi disparaître l’individu. C’est une seconde mort, de laquelle il ne sera jamais ressuscité. Nous en avons vu l’accomplissement dans Apocalypse 20:15.

Mais l’apôtre Pierre fut inspiré de nous parler d’un jour où la terre sera purifiée et les cieux passeront avec fracas. Allons dans 2 Pierre 3:10, s’il vous plaît, et regardons ensemble ce que Pierre nous déclare : « Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit… » Il n’est pas question de l’avènement de Jésus, ici. Nous sommes rendus bien au-delà de Son retour. Nous avons vu Son avènement à la septième trompette, si vous vous souvenez, ainsi que la Première Résurrection des morts. Et les Élus qui étaient vivants, lors de cette résurrection, furent changés en un clin d’œil et tous sont montés à Sa rencontre dans les nuages. Nous avons ensuite vu le système babylonien mondial détruit complètement par les sept derniers fléaux de la colère de Dieu. Nous avons vu le Royaume de Jésus établi ici-bas pendant mille ans, où ceux de la Première Résurrection ont régné sur les survivants de la grande tribulation afin de les instruire dans la voie divine vers leur salut.

Nous avons vu aussi la Deuxième Résurrection où tous ceux qui ne furent pas de la Première Résurrection ont enfin eu leur chance de parvenir au salut par l’instruction reçue des Élus. Et, finalement, nous avons vu la destruction des rebelles dans le feu de la géhenne, ou seconde mort. Nous sommes maintenant rendus au moment où la Jérusalem céleste doit descendre sur cette terre, et où Dieu le Père Lui-même viendra vivre parmi les Siens. Mais avant de venir, la terre devra être purifiée afin de Le recevoir. Nous sommes donc rendus à ce « jour du Seigneur ». Le fait que ce jour viendra comme un voleur est un symbolisme nous dévoilant que les événements prophétisés vont se précipiter brusquement et avec une rapidité ahurissante. Exactement comme un voleur qui entre subitement par effraction sans donner d’avertissement.

Revenons maintenant à ce verset 10 de 2 Pierre 3. Subséquemment, le jour du Seigneur viendra comme un voleur, sans avertissement et qu’est-ce qui va arriver ? « …en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée. » La terre sera purifiée par le feu ! Verset 11 : « Puis donc que toutes ces choses doivent se dissoudre, quels ne devez-vous pas être par la sainteté de votre conduite et votre piété, 12Attendant, et hâtant la venue [de quoi ?] du jour de Dieu [le Père], dans lequel les cieux enflammés seront dissous, et les éléments embrasés se fondront ? » Notez qu’il n’est pas question ici du jour de l’avènement du Seigneur Jésus, mais bien du jour préparant l’avènement de Dieu le Père sur cette terre !

Nous sommes rendus à une époque unique dans l’histoire de l’univers, une période prophétisée par Jean le Baptiste. Jean invitait les gens au baptême en leur disant : « Produisez donc des fruits convenables à la repentance » (Matthieu 3:8). Il annonçait ainsi l’apparition du Messie qui aurait le pouvoir de baptiser de deux manières. Dans Matthieu 3:11, Jean déclare : « Pour moi, je vous baptise d’eau, en vue de la repentance, mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de lui porter les souliers ; c’est Lui qui vous baptisera du Saint-Esprit et de feu ». Il est donc question de deux sortes de baptême. Le baptême d’eau en vue de la repentance où le Saint-Esprit est gratuitement donné au converti. Mais Jésus a aussi le pouvoir de baptiser avec le feu. Ce baptême, le feu par opposition à l’eau, est réservé exclusivement aux rebelles, qui demeureront non repentants jusqu’à la toute fin.

En parlant de Jésus, Jean a dit ceci, au verset 12 : « Il a son van dans les mains, et il nettoiera parfaitement son aire, et amassera son froment dans le grenier ; mais il brûlera la paille au feu qui ne s’éteint point ». Le langage utilisé ici est tellement simple qu’un enfant de dix ans pourrait facilement le comprendre, mais ce symbolisme, si clair soit-il, semble pourtant complètement échapper à plusieurs érudits bibliques. Tous les érudits sont d’accord pour dire que le froment amassé dans le grenier représente tous ceux qui feront partie du Royaume de Dieu. Mais brûler une paille au feu qui ne s’éteint point devient tout un problème, car si le feu se s’éteint point, donc la paille devra alors brûler éternellement. Voyons, vous allez me dire, tout le monde sait qu’une paille ne peut pas brûler sans jamais se consumer ; elle devient de la cendre.

C’est curieux, mais c’est exactement ce que Dieu nous dit au sujet de tous les rebelles qui seront jetés dans le feu de la géhenne ! « Car voici le jour vient, ardent comme un four ; tous les orgueilleux et tous ceux qui commettent la méchanceté, seront comme du chaume [paille], et ce jour qui vient les embrasera, a dit l’Éternel des armées, et ne leur laissera ni racine ni rameau 3Et vous foulerez les méchants, car ils seront comme de la cendre sous la plante de vos pieds, au jour que JE prépare, a dit l’Éternel des armées » (Malachie 4:1, 3). Avez-vous déjà remarqué que ceux qui prêchent une souffrance et une torture éternelle dans un feu qui brûle, mais ne consume pas, n’utilisent jamais ces versets et d’autres aussi, qui nous dévoilent clairement le sort des incorrigibles ?

La pierre d’achoppement demeure toujours cette fameuse expression « un feu qui ne s’éteint point ». Ce feu allumé par Dieu sera comme un feu ardent d’une chaleur épouvantable. Mais encore plus, aucune puissance physique ne pourra l’éteindre. Seul Dieu possède ce pouvoir ! Donc, ce sera un feu qui ne s’éteint point, ou « que personne ne pourra éteindre ». Mais ce feu est-il destiné par Dieu à brûler éternellement ? J’espère que non, car alors la Jérusalem céleste viendrait s’installer sur une terre en flammes et dans un état de combustion continuelle. Pourtant ce n’est pas ce que l’Apocalypse va nous révéler. Donc, cette purification de la terre doit se faire avant d’accueillir Dieu le Père Lui-même !

Avez-vous remarqué les expressions utilisées par Pierre, comme fracas, les « éléments qui se dissoudront », « les cieux enflammés », et les « éléments embrasés » qui se fondront, tellement la chaleur sera élevée ? Et, finalement, comment la terre avec les œuvres des hommes qu’elle renferme sera consumée, ou brûlée ? Tout ce que les hommes ont touché et souillé durant l’histoire de l’humanité sera purifié par le feu, même l’air pollué qui entoure cette planète sera purifié par ce feu que Dieu va Lui-même allumer et que personne ne pourra éteindre. Avez-vous déjà songé à savoir comment Dieu pourrait s’y prendre pour allumer un tel feu ? Pourtant, les ingrédients existent déjà, car c’est Dieu qui les a créés et ils sont toujours en place. Tout ce que cela prendra, c’est un petit miracle de la part de Dieu.

Laissez-moi vous proposer un scénario. Remarquez que je n’en fais pas un absolu ni une doctrine, parce que je n’ai pas d’autres versets bibliques pour le prouver. Je ne fais que le proposer en me basant sur les termes utilisés par Pierre dans ces quelques versets que nous avons lu. Quand Dieu a créé la vie sur cette terre, Il a aussi créé l’eau, car la vie ne peut pas exister sans l’eau. Jusqu’ici, je ne vous apprends rien. Mais saviez-vous qu’au fil des siècles, les hommes de science ont découvert, en 1985, qu’il existait 109 éléments à l’état naturel qui sont à l’origine de tout ce qui existe dans l’univers ? Il est fort possible que ces hommes de science aient découvert d’autres éléments depuis 1985, car nous sommes constamment épatés par de nouvelles découvertes scientifiques. Dieu les avait déjà créés depuis longtemps, mais les hommes les découvrent de plus en plus.

Tout ce qui compose l’univers est formé de ces éléments de base, soit à l’état naturel simple, ou soit par une combinaison de deux ou plusieurs de ces éléments. Vous pouvez même les trouver dans votre dictionnaire sous la rubrique Eléments. Vous avez, par exemple l’hydrogène, le carbone, l’azote, l’hélium et l’oxygène, pour n’en nommer que quelques-uns. Mais l’eau n’est pas parmi ces 109 éléments. Pour créer l’eau, Dieu a combiné deux éléments de base. Vous avez d’abord l’hydrogène, identifié par un H, qui est un gaz très inflammable et qui, à l’état naturel, dégage une flamme bleue pâle, donc très chaude quand elle est allumée. Ensuite, vous avez l’oxygène, identifié par un O, et que nous respirons pour vivre.

Subséquemment, Dieu a soudé deux molécules d’hydrogène avec une molécule d’oxygène et cela vous donne de l’eau (H2O). Vous voyez comme c’est facile pour Dieu. Et cette eau recouvre 7/10de la surface du globe terrestre. Il y en a partout, sous forme d’océans, de glaciers, de mers, de lacs, de rivières, de ruisseaux et d’immenses nappes souterraines (nappes aquifères ou phréatiques).

Revenons maintenant au feu. Pour faire un feu, il vous faut trois ingrédients : une matière combustible, de l’oxygène et une étincelle pour allumer cette matière combustible. Poursuivons. Imaginons que le moment précis du « Jour du Seigneur » pour purifier la terre est maintenant arrivé. L’atmosphère est tendue et on sent que quelque chose d’épouvantable va se produire. La Parole de Dieu se fait entendre et commande aux deux éléments qui composent l’eau, sur toute la terre, de se dissoudre. L’oxygène et l’hydrogène sont maintenant séparés. Soudainement, il y a des claquements dans le ciel, comme lorsque deux fronts atmosphériques se rencontrent l’été pour provoquer des orages électriques.

Au même moment, les éclairs se déchaînent avec fracas et allument tout cet hydrogène en suspension. L’immense quantité d’oxygène, également en suspension, alimente simultanément ce feu devenu tellement intense qu’il dégage une flamme bleu clair et une chaleur insoutenable. Ce qui était auparavant un énorme bassin d’eau est subitement devenu une terre entièrement en flammes. Un étang de feu ! Vous avez ici le feu de la géhenne, si souvent mentionné dans les Saintes Écritures, qui dévorera les rebelles dans cette seconde mort, de laquelle il n’y aura pas de résurrection possible.

La chaleur sera si intense que tous les métaux fondront, les rochers se liquéfieront et toutes les œuvres des hommes seront consumées. Et il n’y aura personne pour éteindre le feu. Dieu le laissera brûler tant qu’il y aura de quoi à consumer. Lorsque tout sera brûlé, le feu s’éteindra tout seul, faute de matière combustible, et la terre entière sera purifiée ainsi que l’atmosphère qui l’entoure. À ce stade nous avons le droit de nous poser des questions sur un évènement expliqué auparavant, où Satan et ses démons furent précipités, à la fin du Millenium, dans le même feu qui avait été allumé pour la Bête et le Faux Prophète lors de l’avènement de Christ, mille années auparavant.

Notez comment cet incident est bien placé dans l’Apocalypse, juste avant la Deuxième Résurrection et le jugement du Grand Trône Blanc. Donc, à ce stade, le règne de Satan est fini à tout jamais pour l’éternité. Ce feu demeurera cependant allumé pendant toute cette période de jugement du Grand Trône Blanc, et servira de témoignage évident de la futilité de l’œuvre de Satan durant toute l’histoire humaine jusqu’à cette période de temps. Ce feu deviendra aussi un témoignage à tous les ressuscités sur le châtiment qui sera réservé aux rebelles qui résisteront à Dieu jusqu’à la fin. C’est alors que le feu communément appelé « feu de la géhenne » engloutira la terre entière, et en plus de causer « la seconde mort » aux rebelles toujours à l’état physique et combustible, aura comme fonction de purifier la terre aussi, en « consumant toutes les œuvres des hommes » (2 Pierre 3:10). Et quand tout sera consumé, le feu s’éteindra tout seul, faute de matériaux combustibles.

Si le feu de la géhenne finit par s’éteindre, où seront donc tourmentés pour l’éternité le diable et ses démons ? Allons voir de nouveau Apocalypse 20:10. « Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète ; et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles ». Nous avons déjà établi dans le message précédent que le « ils » dans « ils seront tourmentés », s’applique à Satan et ses démons et non à la Bête et au Faux Prophète. Ces deux-là seront entièrement brûlés et réduits en cendre depuis mille ans. Certains sont cependant portés à croire que ce verset dit que ce feu va brûler « aux siècles des siècles ». On peut tourner ce verset dans tous les sens qu’on veut, mais il ne dit pas que le feu va brûler « aux siècles des siècles ». Le tourment de Satan et ses démons OUI, mais pas le feu. Le feu de la géhenne ne viendra que s’ajouter à ce feu, et toute la terre deviendra alors un immense brasier. Quand tout sera consumé, le feu que Dieu n’éteindra pas, s’éteindra tout seul faute de combustible, et la terre entière sera purifiée et préparée pour recevoir la Jérusalem céleste.

Mais où seront alors « tourmentés aux siècles des siècles » le diable et sa cohorte, les véritables instigateurs de tous les malheurs que la terre a connus ? Sûrement pas sur cette terre purifiée, qui recevra la Cité Sainte qui descendra du ciel ! Nous ne pouvons pas citer un grand nombre de versets ici pour identifier cet « endroit de tourment » avec précision. C’est comme si Dieu se réservait le privilège de nous annoncer cette vérité en détail quand cette connaissance nous sera vraiment utile. Il est une chose certaine, cependant, que Dieu ne viendra pas établir Son Quartier Général de l’univers sur une terre purifiée, avec Satan et ses démons toujours dans les parages. Ceci nous pouvons l’affirmer avec certitude.

« Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui s’adonne à l’abomination et au mensonge » (Apocalypse 21:27). Nous avons ici une description claire et précise de Satan et de ses démons. D’abord ils sont tous souillés. La plus grande abomination que Satan ait pu faire, ce fut de s’attaquer au trône même de Dieu afin de tenter de s’élever au-dessus de Dieu (Ésaïe 14:12-14). Pour ce qui est du mensonge, Jésus l’attribue directement à Satan comme le qualificatif par lequel il est reconnaissable. « Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge » (Jean 8:44). Alors, Apocalypse 21:27 décrit, non seulement ceux qui ne pourront jamais entrer dans la Cité Sainte, mais ce verset décrit surtout Satan et ses démons, les grands responsables de cette tragédie humaine épouvantable. Ils devront donc endurer leur « tourment aux siècles des siècles » ailleurs.

Néanmoins, il y a un petit passage qui pourrait nous suggérer un début de réponse. Il se trouve dans l’Épître de Jude, un des frères de Jésus. Jude donne des avertissements aux chrétiens au sujet des faux docteurs, leurs caractères, ainsi que le jugement que Dieu leur réserve. En parlant de ces faux docteurs, Jude est inspiré d’écrire : « Ce sont des vagues furieuses de la mer, rejetant l’écume de leurs impuretés ; des astres errants auxquels l’obscurité des ténèbres est réservée pour l’éternité » (Jude 13). Tout en parlant des faux docteurs, Jude, dans ce verset, semble étrangement nous décrire l’œuvre du diable lui-même et ses démons, comme une mer rejetant l’écume de leurs impuretés. « Et que Dieu retient par des chaînes éternelles dans les ténèbres, pour le jugement du grand jour, les anges qui n’ont pas gardé leur puissance, mais qui ont quitté leur propre demeure » (verset 6).

Suivre Lucifer dans cette tentative de conquête du ciel fit de ces anges des démons, et scella par le fait même leur jugement éternel. Mais encore plus, Jude nous indique le châtiment éternel qui leur est réservé dans l’obscurité des ténèbres, où ils seront « tourmentés aux siècles des siècles », n’ayant plus personne à séduire durant l’éternité. Est-ce possible qu’il serait question ici de cet endroit si intriguant dans l’univers que les hommes de science appellent « le trou noir », et dont la densité est telle qu’aucune lumière, même un laser, ne peut y pénétrer ? Sans en avoir la certitude biblique, c’est quand même une possibilité sur laquelle on peut se permettre de méditer.

Revenons maintenant à cette terre renouvelée qui doit accueillir la Ville Sainte et Dieu le Père Lui-même. Dans 2 Pierre 3:13, l’apôtre nous dit : « Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite. » C’est exactement ici que nous sommes rendus, dans Apocalypse 21:1. Tous les jugements de Dieu sont passés ; les rebelles sont détruits ; et la terre est maintenant purifiée pour témoigner d’un spectacle merveilleux.

Revenons dans Apocalypse 21:1 : « Je vis ensuite un ciel nouveau [entièrement dépollué] et une terre nouvelle [complètement purifiée] ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, [et remarquez bien, maintenant] et la mer n’était plus. » Complètement consumée ! Ce qui reste est une nouvelle terre sur laquelle des êtres immortels seulement attendent avec anticipation l’arrivée de la nouvelle Jérusalem ! Voilà enfin le précieux moment de l’accomplissement de ce que tous les chrétiens ont demandé à Dieu durant tous les siècles : « Que Ta volonté soit faite sur la terre, comme elle se fait au ciel ! » Et le quartier général d’où nous allons travailler avec Jésus, s’en vient s’installer sur cette terre, qui deviendra le centre de Son univers !

Verset 2 : « Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. » Jean compare la beauté de cette ville à une épouse qui, le jour de ses noces, s’organise pour être extrêmement belle pour son mari. J’aimerais spécifier ici que cette Jérusalem céleste qui descend du ciel n’est pas l’Église ! Les pré-tribulationistes prêchent que cette Jérusalem céleste représente l’Église, enlevée au ciel avant la grande tribulation et qui redescend maintenant au-delà de mille années plus tard. D’abord et avant tout, établissons une chose très clairement. L’Église n’est jamais montée au ciel ! Le plus haut qu’elle doit monter, c’est dans les nuées à la rencontre de Jésus, pour L’accueillir lors de Son avènement. Elle a par la suite régné sur la terre avec Christ pendant les mille ans de paix (Apocalypse 20:6).

Revenons à cette vision fantastique que Jean commence à nous décrire. Apocalypse 21:3 : « Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. » Il y a trois choses très intéressantes signalées dans ce verset. Premièrement, notez que le tabernacle de Dieu sera avec les hommes. Alors que nous sommes encore physiques, nous sommes déjà considérés comme étant des citoyens de cette Jérusalem, mais en esprit seulement, grâce au Saint-Esprit qui vit en nous. Parce que, pour le moment, la ville sainte est encore au ciel et nous sommes ici-bas. Tandis qu’ici, nous voyons cette nouvelle Jérusalem venir s’installer littéralement sur la terre avec nous. Donc, ce ne sont pas les humains qui montent au ciel, c’est Dieu Lui-même qui descend et qui vient faire Sa demeure sur la terre ! Essayez d’expliquer cela à certains groupes religieux… !!!

Deuxièmement, Dieu habitera avec nous, et nous serons Son peuple. Encore une fois, dans notre état actuel, Dieu vit en nous, par Son Esprit. Mais dans ce verset, nous voyons l’accomplissement d’une prophétie donnée par l’apôtre Jean : « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons [futur] n’a pas encore été manifesté » (1 Jean 3:2). Il parle ici de notre condition physique actuelle. Malgré cela, cependant, nous sommes déjà considérés comme étant des enfants de Dieu. Regardons maintenant la deuxième partie du verset : « …mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. »

Donc, lorsque nous serons immortels, nous serons semblables à Lui, tout comme Jésus lorsqu’Il est ressuscité glorieux et immortel. Alors, Dieu ne vivra pas en nous seulement, par Son Esprit, Il vivra avec nous, tout comme un bon Père qui côtoie Ses enfants. À l’état immortel, nous pourrons alors voir Dieu tel qu’Il est, ce qui est impossible à l’état physique dans lequel nous sommes présentement. Essayez d’imaginer un instant cette intimité fantastique que nous partagerons avec Lui !

Finalement, nous voyons pourquoi Dieu Lui-même sera avec nous, car nous serons littéralement Son peuple et, par conséquent, nous pourrons Le voir exactement tel qu’Il est. Le fait que Dieu vienne habiter sur la terre nous indique aussi que la terre deviendra le Quartier Général de l’univers. Le Règne de Jésus ne se limitera plus à la terre seulement, mais s’étendra pour couvrir l’univers entier. Et la nouvelle Jérusalem que Jean nous décrit sera la ville capitale de ce vaste univers — univers que nous allons changer et améliorer durant l’éternité avec Jésus.

Les Élus de la Première Résurrection seront établis comme rois sur ceux qui formeront les nations et qui viendront s’ajouter à la famille de Dieu, d’abord durant le Millenium et lors de la Deuxième Résurrection. Voilà pourquoi Paul appelle cette Première Résurrection « une meilleure résurrection », dans Hébreux 11:35. Jésus Lui-même fait des promesses extraordinaires à ceux de cette Première Résurrection. Apocalypse 3:12 : « Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu. » Une colonne, comme on peut voir dans 1 Rois 7:21, symbolise la force et la permanence, « …et il n’en sortira plus, » nous dit Jésus. Nous ne serons jamais exclus de ce temple. « …j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu… » C’est un signe d’appartenance nous identifiant comme étant Ses propres enfants. « …et le nom de la cité de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem, qui descend du ciel, d’auprès de mon Dieu… » Voilà où nous en sommes rendus au chapitre 21 de l’Apocalypse.

Mais regardez la toute fin du verset 12, ici : « …et mon nom nouveau. » Non seulement Jésus écrira sur nous le nom de la cité de notre Dieu, de la nouvelle Jérusalem, mais aussi le nom nouveau de Jésus. Dans l’Ancien Testament, nous voyons Dieu S’attribuer plusieurs noms pour nous expliquer ce qu’Il est et ce qu’Il fait. Par exemple, vous avez Yahwe-Yireh, le Dieu qui pourvoit à tous nos besoins, ou Yahwe-Rophekah, le Dieu qui guérit, ou El-Shadaï, le Dieu Tout-Puissant, pour n’en nommer que trois.

Dans Apocalypse 3:12, Jésus nous parle de Son nom nouveau, un nom que nous ne connaissons pas encore. Mais le fait que ce nom Lui sera attribué plus tard, au moment où cette Jérusalem viendra s’établir ici-bas, semblerait nous indiquer que ce nom sera directement lié à une nouvelle fonction, fort possiblement à l’administration de l’univers entier. Avoir ce nom nouveau écrit sur nous, nous assure de faire partie de Son équipe régnante. Pour implanter cette vérité dans notre esprit, Il nous la confirme en nous déclarant, au verset 21 du chapitre 3 : « Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et suis assis avec mon Père sur son trône. »

Quand Dieu a créé l’homme « l’Éternel Dieu prit l’homme et le plaça dans le jardin d’Éden, pour le cultiver et pour le garder » (Genèse 2:15). Donc, l’homme devait prendre soin de ce que Dieu lui confiait. Mais, suite à sa rébellion contre son Créateur, non seulement a-t-il été chassé du jardin, mais Dieu dit à Adam : « tu mangeras le pain à la sueur de ton visage ; jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris » (Genèse 3:19). Inspirés maintenant par Satan, nos premiers parents ont négligé de faire tout ce que Dieu leur avait commandé, et nous voyons aujourd’hui les conséquences de toute leur connaissance dans ce qui est bien et mal.

Nous pouvons alors constater le bousillage sur la terre et le ciel immédiat qui l’entoure. Mais pour ce qui est du reste de l’univers, même les hommes de science, avec leurs magnifiques télescopes, ne peuvent que spéculer sur la condition exacte de l’univers. Je ne peux pas l’affirmer avec certitude, n’ayant pas les versets pour le prouver, mais les Saintes Écritures nous disent cependant, que la terre entière deviendra comme un jardin d’Éden un jour pour accueillir ceux de la Deuxième Résurrection. Car : « Ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Au jour où je vous purifierai de toutes vos iniquités, je ferai que vos villes soient habitées, et les lieux ruinés rebâtis. La terre désolée sera cultivée, tandis qu’elle était déserte aux yeux de tous les passants. Et ils diront : Cette terre désolée est devenue comme un jardin d’Éden ; ces villes désolées, désertes et ruinées, sont fortifiées et habitées » (Ezéchiel 36:33-35).

Notre travail éternel pourrait donc se situer au niveau du maintien de la beauté originelle de ce que Dieu avait créé pour Ses enfants au tout début de Sa création de l’univers. L’utilisation par Dieu de l’expression « Je vais créer de nouveaux cieux », pourrait alors signifier que Dieu nous confiera la responsabilité, sous les dispositions de Jésus, d’améliorer progressivement toutes ces galaxies avec leurs étoiles et les planètes qui les entourent. Dieu a créé l’univers une fois, lorsque Son but initial était de Se former une Famille, avec qui Il partagerait cette création. Nous ne chômerons pas dans cette Famille divine en nous prélassant sur des nuages jouant de la harpe, comme certains semblent le croire. Notre travail, en effet, sera d’entretenir ce que Dieu a créé dans une beauté inimaginable durant l’éternité.

Avant la venue du Père sur cette terre, Jésus devra amener toute chose en soumission à Lui-même. « Et après que toutes choses Lui auront été assujetties, alors aussi le Fils sera assujetti à Celui qui lui a assujetti toutes choses, afin que Dieu soit TOUT en TOUS » (1 Corinthiens 15:28). Alors, quand Dieu S’exprime au futur et dit : « JE », ce je inclut toute Sa Famille. Donc, nous aurons un travail continuel qui durera éternellement et dont on ne se lassera jamais ! Si vous avez, à l’occasion, un moment d’ennui, laissez courir votre imagination pour découvrir les moyens que vous utiliserez un jour pour développer un équilibre et une beauté jamais connue dans tout ce que vous toucherez. Oui ! Rêvez à ces choses ! Vous ne vous ennuierez plus jamais.

La ville sainte est comparée à une épouse. Nous avons deux symboles, ici. La ville est un symbole de communauté, tandis que l’épouse symbolise l’intimité. Même en tant qu’humains, notre ville est la communauté où nous sommes en sécurité, malgré que, de nos jours, cette sécurité se soit beaucoup effritée. Pour ce qui est de notre épouse, elle devrait toujours représenter ce qui est le plus intime dans notre vie. De ce fait, nous avons ici un magnifique portrait illustrant les Enfants de Dieu, immortels, et vivant en communauté avec Dieu. Une communauté remplie d’énergie sans limites, prête à répondre à chaque opportunité pour améliorer, changer et embellir tout ce qui se présentera sur notre chemin. Et tout cela dans une intimité parfaite avec Jésus, ainsi que les uns avec les autres.

Revenons dans Apocalypse 21:4 : « Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. » Le symbolisme utilisé ici par Dieu est simplement fantastique ! Ce sera un temps de « plus jamais » ! Plus jamais de mort, car tous seront immortels ! Plus jamais de peine, car tous oeuvreront ensemble dans l’amour ! Plus jamais d’adieu, car la famille de Dieu ne sera jamais divisée ! Plus jamais de souffrance, car nous aurons un corps glorifié comme celui de Jésus, qui ne connaîtra plus jamais la souffrance physique ! Plus jamais de larmes, car les Enfants de Dieu travailleront ensemble dans la joie et en harmonie ! Finalement plus jamais de méchanceté, car il ne nous viendra même plus à l’esprit de faire du mal !

Étant immortels, toutes ces choses, faisant partie de notre passé sous la séduction de Satan,disparaîtront maintenant à tout jamais ! Quand on y pense, c’est tellement magnifique qu’on a peine à y croire. Mais Jean nous rassure au verset 5, en nous déclarant : « Et celui qui est assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines. 6Il me dit aussi : C’en est fait. » Donc, il est impossible que cela ne se produise pas ! « C’est fait » est un absolu ! Puisque Dieu en a résolu ainsi, c’est aussi vrai que le soleil se lève chaque matin, même si nous ne le voyons pas à l’occasion à cause des nuages.

Verset 6 : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin. » C’est comme si Dieu mettait une parenthèse sur tout ce que nous appelons « temps ». « Je suis le commencement et la fin, avec un sous-entendu que tout ce qui se trouve entre les deux vient de moi aussi. » Ce sont de telles paroles de vérité qui nous garantissent que, tant et aussi longtemps que nous demeurerons près de Dieu, nous n’avons à nous préoccuper de rien. Dieu est en charge ; Il est toujours là pour nous, surtout pendant que nous sommes encore dans ce corps fragile et sans puissance aucune.

Regardons maintenant la deuxième partie du verset 6 : « Je donnerai gratuitement de la source d’eau vive à celui qui a soif. 7Celui qui vaincra, héritera toutes choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils. » Après nous avoir donné cette extraordinaire nouvelle de Sa venue sur terre dans cette merveilleuse Jérusalem céleste, Dieu nous rappelle encore une fois, comment Il est toujours prêt à accueillir celui qui a soif de Son Esprit au point de vouloir devenir littéralement un Fils immortel de Dieu. Ne trouvez-vous pas merveilleux de vous faire dire pareille chose ? Cette ville sainte sera la demeure éternelle des enfants de Son Royaume. La seule chose requise par Dieu pour y parvenir, nous rappelle Jésus, c’est d’avoir soif de la vérité. Et cette vérité nous est offerte gratuitement en plus !

Vous savez, ni la richesse, ni la gloire, ni la renommée, ni les plaisirs du monde, rien sur cette terre ne peut étancher notre soif comme cette source d’eau vive. Les autres choses ne sont que temporaires, dans un monde axé sur le gain, la compétition, la cupidité et le pouvoir. Voilà pourquoi les gens riches, le jet-set, et ceux qui ne sont branchés que sur le matériel, recherchent toujours quelque chose de plus. Ils ne sont ni comblés, ni satisfaits, même s’ils semblent vraiment posséder tout ce qu’il faut pour être heureux. S’ils sont vraiment comblés, pourquoi sont-ils alors malheureux, aux prises avec tant de divorces, de problèmes de drogue, d’alcoolisme et même de suicide ? Simplement parce que leur vie n’a aucune profondeur. Tout n’est que façade pour impressionner les autres.

À la télévision, on a posé la question suivante à une dame du jet-set : « Quelle fut la raison principale de votre divorce ? » Sa réponse amusante fut spontanée : « C’est que, dans notre couple, nous étions tous les deux en amour avec lui ! » Un couple fondé sur une attitude égoïste ne peut pas fonctionner. Jésus nous dit qu’il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. Pourtant, Dieu leur offre gratuitement de satisfaire cette soif de bonheur, en se tournant vers Sa Parole, car cette vérité est arrosée d’une multitude de bénédictions. Mais ces bénédictions sont destinées aux vainqueurs qui hériteront toutes ces choses.

L’apôtre Pierre aussi nous parle de cet « héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous » (1 Pierre 1:4). Cependant, cet héritage n’est destiné seulement qu’à nous qui serons changés par Sa grâce et qui « sommes gardés par la foi, pour le salut. » Nous faisons partie de Ses fils et de Ses filles que le Prince de notre salut a bien voulu conduire à la gloire, comme Il nous dit dans Hébreux 2:10. Et comme si Jésus voulait implanter un dernier avertissement dans notre esprit, Il nous rappelle, au verset 8 d’Apocalypse 21, quel genre de personne ne sera jamais admis dans Son Royaume.

Regardez bien ce qui est écrit : « Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort. » Tout au long de ce livre, nous avons vu que c’est précisément ce que Jésus veut nous éviter. Il veut que tous se repentent de leurs péchés et parviennent au salut. Jésus n’éprouve aucun plaisir à voir quelqu’un condamné à cette seconde mort de laquelle il n’y aura aucune résurrection possible.

Alors, ces choses qu’Il énumère sont des activités dont les gens refuseront de se repentir et par lesquelles ces individus se jugeront eux-mêmes. Vous noterez qu’elles reflètent trois attitudes d’un cœur d’homme complètement déchaîné dans le mal. D’abord, il y a les lâches. N’oublions pas que nous parlons ici de personnes complètement tordues. Ce sont des gens qui, à cause de leur manque de courage et de compassion, se permettent de commettre des actes de cruauté envers leurs semblables sans ressentir le moindre scrupule. Dans leur for intérieur, ce sont des gens peureux et des poltrons, mais ils font ces actes de bassesse dans l’espoir de ne pas se faire prendre ou d’être punis. Et même quand ils se font ramasser, ils ne manifestent aucun remord ni aucun repentir. Leur méchanceté devient le centre de leur univers.

Le côté spirituel associé à cette lâcheté est connu sous le nom de « péché impardonnable ». C’est un processus qui s’installe chez celui qui décide de lâcher volontairement cet engagement envers Christ qu’il avait pourtant si désiré à un certain moment dans sa vie. Mais, après un certain temps, pour des raisons que seul Dieu et cette personne connaissent, plusieurs attitudes commencent à se manifester et qui pourraient finir par amener un individu à commettre le seul péché que Dieu ne peut pas pardonner. Voici quelques-unes de ces attitudes :

  • Rejeter la définition biblique et divine de ce qui est bien et ce qui est mal. Il commet ainsi le même péché de rejet d’une vérité divine qu’Adam et Eve, mais cette fois après avoir reçu le Saint-Esprit. Donc, après avoir mangé de l’arbre de Vie, il préfère retourner librement à l’arbre de sa propre connaissance du bien et du mal. Avec le temps, cette attitude amène l’individu à rejeter volontairement le sacrifice de Christ, le seul offert par Dieu, par lequel ses péchés ont été pardonnés et effacés, et qui lui avait ouvert l’accès à l’arbre de Vie et l’immortalité.
  • Refuser systématiquement de pardonner aux autres, car le cœur commence à s’endurcir face à la miséricorde démontrée envers tous ceux qu’il aimait auparavant.
  • Refuser de demander pardon, sous prétexte qu’il a toujours raison et que ce sont les autres qui ont toujours tort.
  • Refuser d’admettre qu’il a péché et, par le fait même, refuser de s’en repentir. S’approcher du Trône de Dieu pour recevoir Sa miséricorde n’est plus nécessaire pour lui.
  • S’opposer d’une manière obstinée à Dieu Lui-même, n’ayant plus besoin de Dieu dans sa vie pour être sauvé. Il devient ainsi son propre dieu.
  • Tous ces éléments finissent éventuellement par convaincre l’individu qu’il n’a plus besoin du Saint-Esprit, donc il décide de le rejeter volontairement.

Rappelons-nous toujours que ce qui est mentionné plus haut est devenu le comportement de quelqu’un qui s’est déjà converti à Dieu et qui, lentement et progressivement, commence à agir de cette façon contre son Créateur. Donc, le péché impardonnable se résume à un endurcissement systématique et délibéré du cœur, avec le refus d’écouter tout ce que Dieu dit. Ce processus de rébellion sera aussi présent dans l’attitude de ces individus dans plusieurs autres comportements.

Prenons comme exemple les incrédules. Ce sont des gens qui ont déjà connu la vérité et qui reconnaissaient la véracité des promesses de Dieu. Mais, suite à des circonstances que seuls Dieu et eux-mêmes connaissent, au lieu de se tourner vers Dieu pour obtenir de l’aide, ils se mettent à accuser Dieu pour tous leurs malheurs ! L’amertume s’installe lentement dans leur cœur et ils décident de devenir maîtres de leur vie à 100 %. Non seulement rejettent-ils Dieu, mais ils n’acceptent plus aucune autorité sur leurs agissements. Ils mettent même en doute la véracité de la Parole de Dieu. En devenant sceptiques, non seulement refusent-ils de croire, mais ils vont jusqu’à traiter Dieu de menteur.

La troisième attitude est celle des abominables, des empoisonneurs de l’esprit des gens, qui se plaisent à provoquer l’aversion contre Dieu dans leur entourage, par des comportements détestables et exécrables. Ils sont tellement vaniteux qu’ils s’élèvent au-dessus de Dieu, étant capables d’actes d’une répulsion inimaginable. Sans aucun remord, ils peuvent commettre des choses d’une répugnance extrême, défiant Dieu de les en empêcher. Ces gens sont souvent doués d’un charisme extraordinaire, mais cela ne les empêchera pas d’être cruels, meurtriers, fornicateurs, manipulateurs, empoisonneurs d’esprits, idolâtres et surtout menteurs par excellence.

Les gens qui possèdent ces trois attitudes sont rendus tellement loin dans leur méchanceté qu’ils n’ont plus aucune intention de se repentir de leurs actes. Ils sont rendus à un point où il est impossible de les convaincre qu’il y a un Dieu toujours prêt à leur pardonner, si seulement ils voulaient se repentir de leurs péchés en revenant à lui. Pourtant, pendant un certain temps ils avaient beaucoup de facilité à venir vers Dieu pour implorer Sa miséricorde. Mais le cœur, avec les années, est devenu désespérément tordu au point de rejeter Dieu complètement. Vous remarquerez le point commun à tous ces gens qui rejettent Dieu. Leur orgueil. Il est devenu démesuré au point qu’ils ne tolèrent plus de devoir se plier aux instructions simples et salutaires de Dieu. Ils veulent plutôt tout décider dans leur vie et que tout ce qui les concerne vienne d’eux-mêmes et de personne d’autre, fût-Il Dieu.

Dieu avait vraiment raison quand Il a déclaré que, laissé à lui-même, « le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin » (Jérémie 17:9). Seul Dieu pourrait changer le comportement de ces individus. Mais ils refusent ! Alors, ces gens renient complètement Jésus, ainsi que la rançon qu’Il a payée pour eux. Ils rejettent, par le fait même, le Saint-Esprit aussi qui aurait pu les guider pour les amener à la repentance. En reniant Jésus devant les hommes, Jésus n’a plus le choix que de les renier devant Son Père. En rejetant carrément le Saint-Esprit, ces individus commettent aussi le seul péché que Dieu ne peut pas pardonner, car, sans le Saint-Esprit, il serait impossible de travailler avec une telle personne durant l’éternité.

J’aimerais apporter une clarification ici sur le péché contre le Saint-Esprit, aussi appelé le péché impardonnable. Rappelons-nous toujours que le Royaume de Dieu sera composé d’Élus et de Nations dirigées par les Élus. Précisons que les Élus sont ceux de la Première Résurrection seulement. Ce sont les prémices, appelés par Dieu, alors que Satan était toujours « le dieu de ce siècle » qui séduisait le monde entier. Malgré cette séduction, plusieurs gens ont consenti à donner leur vie à Dieu. À ceux-là, Dieu a donné Son Esprit et leur nom fut inscrit dans le Livre de Vie. Si après avoir reçu le Saint-Esprit cette personne commet volontairement le péché impardonnable, tel qu’expliqué plus haut, Dieu efface son nom du Livre de Vie et cette personne est réservée pour le feu de la géhenne.

Ceux qui formeront les Nations sont ceux qui se convertiront soit durant le Millénium, ou soit lors de la Deuxième Résurrection, alors que Satan et ses démons n’y seront plus pour les séduire. Ce sera un temps où le Saint-Esprit sera avec chaque individu sans être en eux. Chacun aura donc un choix libre à faire ; suivre Dieu ou refuser. Oui ou non ! Et il n’y aura plus des milliers de religions différentes pour semer la confusion dans leur choix. Ceux qui se convertiront recevront le Saint-Esprit et seront alors inscrits dans le Livre de Vie. Par contre, ceux qui refuseront le Saint-Esprit en défiant Dieu jusqu’à la fin ne seront tout simplement pas inscrits dans le Livre de Vie. Leur rébellion continuelle les empêchera d’y être inscrits, et leur décision sera l’équivalent de pécher contre le Saint-Esprit. La Bible est extrêmement claire pour identifier ceux qui seront destinés au feu de la géhenne. « Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le Livre de Vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:15). Qu’ils soient effacés ou simplement pas inscrits, ils ne seront donc pas écrits dans le Livre de Vie.

Pour ceux-là, Jésus nous dit, dans Apocalypse 21:8 : « leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort. » Pas brûlés vivants pendant l’éternité ! Non, ils meurent pour l’éternité ! Seconde mort ne veut pas dire seconde vie ! Comment Dieu pourrait-il être plus clair ? Les trois attitudes énumérées par Jésus et qui peuvent amener un individu à commettre le péché impardonnable ne sont pas placées ici par pur hasard. N’oublions jamais que ce livre est adressé aux serviteurs de Dieu et non au monde ! Alors, Jésus les a écrites expressément pour nous indiquer, jusqu’à la toute fin de ce livre, qu’il faut demeurer branchés sur Lui et sur personne d’autre. Il faut également persévérer jusqu’à la fin. Malheur à celui qui rejette la grâce de Dieu, car rien d’impur ne sera associé à Dieu dans cette ville sainte.

Donc, ces huit versets nous ont dévoilé la raison d’être de cette nouvelle Jérusalem. À partir du verset 9, Jean reçoit une autre vision. « Alors l’un des sept anges, qui avaient eu les sept coupes pleines des sept dernières plaies, vint à moi, et me parla en disant : Viens, je te montrerai la nouvelle mariée ; l’épouse de l’Agneau. 10Et il me transporta en esprit [donc, dans une vision] sur une grande et haute montagne, et il me montra la grande cité, la sainte Jérusalem qui descendait du ciel venant de Dieu, 11Avec la gloire de Dieu. » Jean va maintenant voir cette nouvelle Jérusalem décrite dans un langage symbolique de toute beauté dans cette merveilleuse vision.

C’est ce que nous allons étudier ensemble dans le prochain message. Nous verrons aussi l’accomplissement de cette prophétie de Paul, dans 1 Corinthiens 15:26. Jésus ayant détruit tous les ennemis, « l’ennemi qui sera détruit le dernier, c’est la mort 28Et après que toutes choses lui auront été assujetties, [Jésus remettra alors le Royaume à Dieu le Père, comme on peut voir au verset 24] alors aussi le Fils même sera assujetti à celui qui lui aura assujetti toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous. » Voilà une description simplifiée de la Famille Divine : Dieu en tous éternellement.




D.025 – Le jugement du grand Trône blanc


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Apocalypse 20:10-15

Par Joseph Sakala

Dans le message précédent, nous avons vu comment les Élus de la Première Résurrection seront utilisés pour instruire les survivants de la crise des temps de la fin. Ils règneront aussi sur ceux qui naîtront durant cette ère merveilleuse de mille années de paix. Mais à la fin de ce Millénium, nous avons vu une chose curieuse se produire. Satan, qui était enfermé pendant tout ce temps dans l’abîme, est soudainement relâché par Jésus. Il est alors tout à fait logique de se demander : Si Dieu avait si bien enfermé Satan pour annuler sa maîtrise sur les humains pendant mille années, pourquoi Jésus voudra-t-Il faire une chose pareille ?

Dans Apocalypse 20, nous sommes à la fin du Millénium et voilà que certains individus de cette dernière génération résistent toujours et refusent de se convertir. Même avec Satan lié, nous avons ici une preuve évidente que la possibilité de pécher sera toujours présente dans la nature humaine. Il devient alors évident que la chair et le sang ne peuvent pas hériter du Royaume. Subséquemment la simple nature humaine, sans le Saint-Esprit, sera toujours prédisposée à se rebeller contre Dieu. Au verset 7, Satan sera donc relâché de sa prison. Verset 8 : « Et il sortira pour séduire les nations qui sont aux quatre coins de la terre, Gog et Magog, et il les assemblera pour combattre ; et leur nombre est comme le sable de la mer. 9Et ils montèrent sur la surface de la terre, et ils environnèrent le camp des saints, et la cité bien-aimée… »

Imaginez un instant ces gens qui n’avaient jamais connu la guerre depuis leur naissance, et voilà qu’en très peu de temps, Satan réussit à leur implanter dans l’esprit le désir d’attaquer le camp des Saints à Jérusalem. Ils ont pourtant eu toutes les chances de leur côté. Seule leur nature humaine les fait résister à Dieu. Avons-nous encore des doutes à savoir si l’homme, dans son état naturel, est essentiellement bon ou méchant ? Si son cœur est juste ou tortueux ? Le fait que ces gens soient aux quatre coins de la terre, comme nous venons de le voir, semble aussi nous indiquer que, par un libre choix, ils se sont retirés le plus loin possible de l’endroit principal d’où leur venaient les bonnes instructions.

Il y a un vieux dicton qui dit : « Loin des yeux, loin du cœur. » Ces individus rebelles à Dieu préféreront demeurer le plus loin possible du trône de Jésus à Jérusalem. Ils sont identifiés comme Gog et Magog, car ils démontrent exactement la même attitude antagoniste que ces ennemis d’Israël tels que décrits par Ézéchiel dans les chapitres 38 et 39. Ce sont des individus qui refuseront de se convertir à Jésus en dépit du fait qu’ils auront compris qu’Il sera leur seule source de salut, et en dépit de l’atmosphère merveilleux d’un monde quasi parfait dans lequel ils vivront. Une époque où la terre entière sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent.

Mais Satan à peine relâché, ils réagiront immédiatement à sa séduction. C’est un témoignage évident de l’héritage que chaque humain a reçu de nos premiers parents. Ceci nous démontre également que, tant et aussi longtemps qu’on ne naît pas dans une nouveauté de vie par la conversion, notre nature demeure inchangée. « Parce que l’affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle [la chair] ne se soumet pas à la loi de Dieu ; et en effet, elle ne le peut [même pas] » (Romains 8:7). Nous en avons la preuve ici, car ces gens non convertis se tourneront immédiatement vers Satan et sa séduction. Ils se formeront une armée pour attaquer les saints.

Quelle erreur stupide ! On peut lire, à la fin du verset 9, qu’ils ne seront pas encore rendus à destination que : « un feu venant de Dieu descendit du ciel et les dévora. » Pauvres humains, croyant toujours qu’ils pourront se buter perpétuellement à leur Créateur sans en payer le prix, alors que leur salut était pourtant toujours disponible. Ayant réglé le cas de ces rebelles, Dieu va maintenant passer Sa sentence sur l’instigateur de toute cette misère humaine depuis la création du monde.

Verset 10 : « Et le diable qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète ; et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles. » Cet événement aura donc lieu mille ans après que la bête et le faux prophète y auront d’abord été précipités. Plusieurs prédicateurs utilisent ce verset pour tenter de prouver que les méchants vont brûler, sans jamais mourir, dans un feu éternel. Pourtant, sauf le diable, les démons et nos deux énergumènes, aucun humain ne se trouve encore dans ce feu. Toute la controverse, dans ce verset 10, provient du verbe être que l’on emploie en français : « …où sont la bête et le faux prophète… » Dans les manuscrits grecs originaux, il n’y a pas de verbe à cet endroit ! On aurait donc dû traduire plus justement par « …où furent la bête et le faux prophète… », ou encore « …où étaient la bête et le faux prophète… ». Cela aurait été plus conforme avec la saine doctrine. On ne peut donc pas se baser sur ce verset pour avancer que la bête et le faux prophète seront toujours vivants dans ce feu et brûleront éternellement !

Mes chers amis, il est impensable qu’un individu puisse se proclamer ministre de Dieu et prêcher une pareille absurdité ! Comme si un Dieu d’amour pouvait Se réjouir à voir brûler des humains, créés à Son image, pendant l’éternité ! Une telle « vérité » ne peut venir que de Satan, très bien introduite dans l’esprit de ses prédicateurs, mais ne provenant certainement pas de Dieu, ni de Ses élus ! Il y a sans aucun doute quelque chose qu’ils ne comprennent pas, ici. D’abord, ce verset 10 couvre une période de mille années. Nous avons vu la Bête et le faux Prophète jetés dans ce feu, allumé par Dieu avant le début du Millénium. Jésus n’aura aucun intérêt à les garder en vie. Le feu va simplement les consumer, car c’est ce que le feu fait normalement : il consume !

Regardez au verset 9 ce qui arrive à Gog et Magog qui veulent attaquer Jérusalem : un feu descend du ciel pour les dévorer ! Le mot utilisé par Dieu est extrêmement bien choisi. Dévorer ne veut pas dire « garder en vie » ! Regardez les documentaires sur les animaux sauvages qui dévorent leurs proies. Je vous garantis que la proie ne souffre pas éternellement. « Ah oui, » vous allez me dire, « mais nous voyons un buisson qui a brûlé devant Moïse sans se consumer ! Et ne voyons-nous pas les amis de Daniel marcher dans une fournaise qui ne les consume pas ? » Bien sûr ! Dans ces deux cas, nous voyons également des miracles où il y a une manifestation divine en faveur de Ses serviteurs ! Vous noterez aussi que les trois amis de Daniel n’ont pas souffert du tout, dans ce feu. « Les satrapes, les préfets, les gouverneurs et les conseillers du roi s’assemblèrent ; ils virent que le feu [de la fournaise ardente], n’avait eu aucun pouvoir sur le corps de ces hommes, de sorte qu’aucun cheveu de leur tête n’était brûlé, que leurs tuniques n’avaient point changé, et que l’odeur du feu n’avait point passé sur eux » (Daniel 3:27).

Sachez que la Bête, le faux Prophète ainsi que Gog et Magog ne sont pas des serviteurs de Dieu ! Quand Dieu détruit, Il détruit ! Le feu brûle et consume. Malachie nous dit : « Et vous foulerez les méchants, car ils seront comme de la cendre sous la plante de vos pieds… » (Malachie 4:3). Avez-vous déjà vu de la cendre vivante et immortelle ? Abdias, au verset 16 nous dit : « …elles seront comme si elles n’avaient jamais été. » Dieu ne peut pas être plus clair ! Cendres, brûlés,consumés, disparus comme s’ils n’avaient jamais été. Donc, la Bête et le faux Prophète seront réduits en cendres, comme s’ils n’avaient jamais existé. Mais le feu dans lequel Jésus les précipitera sera maintenu allumé comme un témoignage contre les actions de ces deux antichrists afin de servir d’exemples aux gens qui vivront durant ce Millénium. Ce sera pour eux un rappel continuel de ce que la rébellion contre Dieu produit !

Comment peut-on savoir que ce feu sera maintenu actif ? Simplement parce que, après le Millénium, quand Satan aura fait ses derniers ravages et que le feu du ciel aura dévoré Gog et Magog, Satan sera précipité dans ce même feu où furent jetés la Bête et le faux Prophète, mille années auparavant. Dieu n’allumera pas un autre feu. Ce qui semble mélanger ces érudits, c’est la fin du verset 10 où il est écrit : « et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles. » Mais de qui est-il question, ici ? Qui sont les « ils » ? Ce verset ne nous le dit pas d’une manière claire et sans ambiguïté. Jésus a caché cette vérité ailleurs.

Regardons, dans Matthieu 25:41, les paroles utilisées par Jésus Lui-même pour décrire le sort des maudits : « Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits, et allez au feu éternel, préparé [pour qui ?] au diable et à ses anges. » Donc, les humains passeront par la seconde mort de laquelle il n’y aura aucune résurrection possible, tandis que le diable et ses anges déchus seront tourmentés jour et nuit durant l’éternité ! Notez, s’il vous plaît, dans Apocalypse 20:10 l’utilisation du mot  « tourmentés » par Dieu, et non « brûlés » pendant l’éternité. Un esprit ne peut pas brûler, mais il peut être tourmenté aux siècles des siècles !

Alors, pourquoi jeter Satan et ses démons dans le feu ? Le but sera de lui faire voir ce qui restera de toute son œuvre de séduction : absolument rien ! De la cendre ! Quelle futilité d’avoir déployé autant d’efforts pendant tous ces siècles pour aboutir finalement avec ses démons dans un feu où il n’y aura plus personne à séduire pendant l’éternité. Pour eux, ce tourment sera intolérable. Le diable et ses démons sont destinés à vivre dans une confusion totale pendant l’éternité. Je suis convaincu que, s’ils avaient le choix, à ce moment-là, Satan et ses démons préféreraient ne plus exister, plutôt que de vivre continuellement dans un tel tourment. À la seule pensée d’un tel jugement les démons doivent sûrement trembler (Jacques 2:19).

Nous arrivons maintenant à un événement majestueux et d’une importance capitale pour des milliards d’individus : la Deuxième Résurrection !

Apocalypse 20:11 « Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui y était assis. La terre et le ciel s’enfuirent de devant sa face, et leur place ne se retrouva plus. » Le temps est venu pour Jésus de S’asseoir sur ce grand Trône blanc. Le fait qu’il soit blanc nous indique que c’est un trône de miséricorde, comme le vêtement blanc dans les Écritures, qui symbolise la Rédemption disponible seulement par la grande miséricorde divine. Dans cette scène majestueuse, Jésus est prêt à juger tous les humains, depuis Adam et Ève, et qui n’étaient pas de la Première Résurrection, mille ans auparavant.

La terre et le ciel qui s’enfuient devant Sa face nous indiquent que Son jugement n’est pas dirigé vers la terre, ni vers les puissances célestes, dans les hauts lieux. Le symbolisme utilisé par Dieu ici, nous indique que le cas de la terre et du ciel était déjà réglé. D’abord nous avons vu le jugement contre la terre et ses rebelles par les sept derniers fléaux de la « colère de Dieu ». Nous venons aussi de voir le jugement de Satan et de ses démons, ces puissances célestes, dans les hauts lieux. Donc, seuls les humains sont impliqués dans ce jugement. Le symbolisme utilisé ici devrait nous faire comprendre qu’à ce moment-là, la terre ne peut pas disparaître immédiatement de manière littérale pour faire place à une nouvelle terre et de nouveaux cieux. Cet évènement unique est cédulé, comme nous allons le découvrir, après la destruction de ceux qui doivent passer par la seconde mort, n’ayant pas été inscrits dans le Livre de Vie.

Pendant le Millénium, la terre sera préparée soigneusement pour devenir un véritable « Jardin d’Éden » dans le but d’accueillir tous ceux de cette Deuxième Résurrection, possiblement quelques 40 milliards de gens, qui seront ressuscités en chair et en os dans un nouveau corps physique en parfaite santé, mais périssable. Ils seront mortels et seront soumis à une période de jugement, car, au moment de leur résurrection, leur sort éternel ne sera pas encore scellé. Il leur faudra donc un habitat physique et fonctionnel afin de poursuivre cette période de jugement. Il sera question de déterminer quelle sera l’éternité réservée à tous ces gens qui, durant l’histoire, n’ont, soit jamais connu Jésus, ou soit qu’ils ne se sont tout simplement pas convertis pour toutes sortes de raisons que Dieu seul connaît.

À entendre prêcher certains télévangélistes, se convertir à Jésus serait la chose la plus facile au monde. Pourtant, Jésus Lui-même a déclaré ceci : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire » (Jean 6:44). Or, même si le salut est disponible à tous, il est humainement impossible de l’obtenir sans l’intervention préalable de Dieu le Père qui Se réserve le droit exclusif d’attirer la personne ainsi appelée. La conversion n’est donc pas simplement un sentiment ressenti sous le coup de l’émotion, lors d’une réunion religieuse quelconque et qui disparaît quelques jours plus tard quand la personne a eu le temps de se calmer. La véritable conversion est un engagement dans lequel une personne consent à servir volontairement Dieu au point de Lui donner sa vie. Dans un tel contrat, Dieu Lui-même prend la vie de cet individu en main. Il lui pardonne tous ses péchés antérieurs, met Son Esprit en lui et le donne à Christ comme un futur Élu dans Son Royaume. Je dis bien « futur », car, à partir du moment de sa conversion, le chrétien doit persévérer dans la foi jusqu’à sa mort.

Il ne peut pas se permettre d’abandonner Jésus, de rejeter l’Esprit Saint qui lui a été accordé et de retourner là où il était avant sa conversion. « En effet si, après avoir fui les souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition devient pire que la première. Car il leur eût mieux valu de n’avoir point connu la voie de la justice, que de se détourner, après l’avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné. Mais il leur est arrivé selon ce proverbe vrai : Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie, après avoir été lavée, s’est vautrée dans le bourbier » (2 Pierre 2:20-22).

Donc, recevoir le Saint-Esprit ne sauve pas la personne automatiquement. « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera [futur] sauvé » (Matthieu 24:13). Il est donc question des prémices, ou la petite récolte, que Dieu, au fil des siècles, S’est soigneusement choisies, une par une, et qu’Il a prédestinées à devenir les futurs Élus de Son Royaume. Dès lors, le cheminement de leur vie a changé complètement, sachant : « que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon Son dessein » (Romains 8:28). Notez que c’est Dieu Lui-même qui décide du moment parfait pour appeler Ses prémices selon Son dessein. « Car ceux que Dieu a connus d’avance, Il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de Son Fils, afin que celui-ci [Jésus] soit le premier-né de plusieurs frères : et ceux qu’il a prédestinés, Il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, Il les a aussi glorifiés » (Romains 8:29-30). Nous apercevons clairement le processus par lequel Dieu Lui-même fait passer un futur Élu de Son Royaume.

Tandis que, dans cette Deuxième Résurrection, il est nettement question de personnes qui n’ont jamais reçu le Saint-Esprit et à qui le Saint-Esprit sera maintenant disponible, pendant une période de jugement déterminée par Jésus. Nous sommes rendus à l’époque dont a parlé Jésus quand Il a déclaré : « La moisson est grande : mais il y a peu d’ouvriers ; priez donc le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans la moisson » (Luc 10:2). Au moment de ce jugement du Grand Trône Blanc, les ouvriers (Élus) seront déjà choisis et prêts pour récolter cette « grande moisson ». Vous noterez aussi que le Juge, ici, c’est Jésus et non le Père. Jésus Lui-même nous a déclaré que « le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement » (Jean 5:22).

Retournons dans Apocalypse 20:12 : « Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient devant Dieu… » Les grands et les petits incluent des individus venant de toutes les sphères de la société. On parle ici des chefs de pays, des présidents de pays, des présidents d’entreprises, des chefs influents de la société et tous ceux pour qui les honneurs, le pouvoir et le prestige étaient leurs seules motivations. Il y a aussi les petits, c’est-à-dire, le commun des mortels, les opprimés, les esclaves, les enfants avortés, ainsi que ceux qui étaient désirés, mais qui sont mort-nés d’une fausse-couche, ou en bas âge. Tous ces morts ressusciteront soudainement et seront devant ce Trône de miséricorde, accueillis par Jésus.

Verset 12 : « …et les livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. » Le but de Jésus, ici, est vraiment unique. Ce sera d’offrir le salut à tous ces individus qui ne l’ont pas reçu ou qui ne savaient même pas qu’il était disponible, ni comment. La façon dont Jésus va S’y prendre sera en leur ouvrant des livres  pour les instruire. Dans le verset cité, le mot grec traduit est biblion, qui a le sens de « livre », « parchemin », « rouleau ». Quels livres ? Les 66 livres de la Bible qui leur seront rendus accessibles ! L’expression « des livres furent ouverts » signifie donc que le Saint-Esprit va ouvrir leur esprit pour commencer à comprendre les enseignements des Saintes Écritures. L’instruction initiale sera très simple et directe. On leur dira : « Vous êtes tous coupables, car vous avez tous péché, et le salaire du péché, c’est la mort. Et c’est ce que vous méritez tous ! Car aucun de vous n’est juste, pas même un seul ! » Mais il leur sera clairement expliqué que Quelqu’un est venu pour payer la rançon de tous leurs péchés. Et ce Quelqu’un n’est nul autre que Celui qui est assis sur le Trône devant eux, et qui a le droit, maintenant, de les juger !

Les livres qui leur seront ouverts seront utilisés pour les instruire dans la voie divine pendant cette période de jugement. Et qui va les instruire ? Les Élus de la Première Résurrection ! Les prémices de Dieu qui avaient été données à Jésus, qui ont persévéré dans la Parole de Dieu, et avec qui Il S’est formé un Royaume et des sacrificateurs pour Dieu et qui régneront sur la terre, comme vous pouvez le voir dans Apocalypse 5:10. Avez-vous noté que pas un seul de tous ces ressuscités de la Seconde Résurrection n’est au ciel ? Tout ce jugement se passe sur la Terre ! Aucun n’a une âme immortelle ! Chacun doit passer par une période de jugement afin de déterminer s’il deviendra immortel éventuellement, comme ceux de la Première Résurrection.

Mais nous avons vu qu’un autre livre fut ouvert, celui qui est le Livre de vie. Saviez-vous que bon nombre de prédicateurs croient sincèrement que ce jugement servira uniquement à condamner les pécheurs ? Et que les livres qui seront ouverts seront des livres étalant tous leurs péchés, pour ensuite les jeter dans l’étang de feu afin de mourir une deuxième fois ? Ce serait pour Dieu un exercice de futilité, « Car le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6:23). Un seul péché suffit pour mériter cette mort ! Alors, pourquoi garder des registres pour tous les autres ? En effet, on enseigne habituellement dans les églises que les Livres sont des espèces de registres où sont inscrits tous les péchés de chaque individu et qu’ils seront jugés d’après ces péchés.

Pour le véritable chrétien, cela ne devrait avoir aucun sens, car nous comprenons que nous ne sommes pas sauvés par les œuvres de la Loi. Si tel était le cas, pourquoi ouvrir le Livre de vie ? Avez-vous déjà pensé à cela ? Jésus connaît très bien ceux qui y seront déjà inscrits, lors de Son avènement, parce que nous serons enlevés vers Lui, dans les nuées, à Sa rencontre. Les Saintes Écritures nous indiquent également que nous allons par la suite régner avec Lui durant le Millénium. S’il est complet, le Livre de Vie devrait demeurer fermé ! Ouvrir ce Livre durant le jugement de cette Deuxième Résurrection nous indique formellement que Jésus a l’intention d’y ajouter des noms ! Beaucoup de noms !

Sachez que Jésus ne détruira jamais un individu à qui Il n’a pas offert Son Saint-Esprit ! Durant le Millénium, alors que Satan sera lié, le Saint-Esprit sera offert à tous les survivants dans le but merveilleux de les amener au salut. Gardons toujours en mémoire que ce sera une époque où seule la Parole de Dieu sera enseignée par Ses Élus. Une période dans l’histoire de l’humanité très différente de ce que nous voyons présentement, avec des milliers de religions « chrétiennes » toutes en contradictions les unes avec les autres, utilisant pourtant les mêmes Saintes Écritures. Si nous ajoutons à cela toutes les autres sortes de religions invoquant différents dieux, sans oublier celles vouées directement à Satan, nous avons à l’heure actuelle une confusion religieuse entière, intégrale et absolue.

Le Millénium sera complètement différent ! Un seul enseignement sera donné, nous dit Dieu : « Alors, je changerai les lèvres des peuples en des lèvres pures, afin qu’ils invoquent tous le nom de l’Éternel, pour qu’ils le servent d’un commun accord » (Sophonie 3:9). Cela sous-entend que même les rebelles identifiés comme Gog et Magog à la fin du Millénium auront eu accès au Saint-Esprit avant de se rebeller. Ceci nous indique également d’une manière éclatante que l’orgueil, toujours présent dans la nature humaine, les incitera à repousser, non seulement le sacrifice de Jésus, mais aussi le Saint-Esprit, gratuitement offert, par lequel leur salut était assuré. Il n’est donc pas surprenant de voir Jacques, le frère de Jésus nous déclarer : « Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles » (Jacques 4:6). Seul l’orgueil poussera ces gens à rejeter Dieu d’un commun accord. C’est sur cette faiblesse de caractère que Satan va se concentrer.

Cette partie de la dernière génération du Millénium refusera le Saint-Esprit, malgré l’exhortation de Jésus Lui-même. Nous savons que Dieu ne forcera jamais une personne à recevoir Son Saint-Esprit si elle n’en veut pas. Dieu est miséricordieux, prêt à tout pardonner, incluant l’orgueil, si l’individu veut en toute liberté s’approcher de Son Trône avec un cœur repenti. Jésus Lui-même a dit : « tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes ; mais le blasphème contre l’Esprit ne leur sera point pardonné » (Matthieu 12:31). Le péché impardonnable dont Jésus parle, c’est de rejeter Sa vie divine en nous qui est notre seule assurance de ressusciter un jour, afin de faire partie du Royaume de Dieu. Car : « si l’Esprit de Celui [Dieu] qui a ressuscité Jésus des morts, habite en vous, Celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels, par Son Esprit qui habite en vous » (Romains 8:11).

Comment quelqu’un pourrait-il pécher contre le Saint-Esprit s’il ne l’a jamais reçu, ou si l’Esprit ne lui a jamais été offert par Dieu ? Nous savons, par les Écritures, que le Saint-Esprit est donné à une personne seulement au moment de sa conversion. C’est une initiative spirituelle qui requiert une compréhension profonde de l’engagement dans lequel cet individu veut cheminer avec son Sauveur. C’est un contrat personnel entre Jésus et ce chrétien et qui est scellé par le Saint-Esprit. Un contrat éternel avec Dieu Lui-même et qui n’a que deux conséquences possibles. Soit que le converti « persévère jusqu’à la fin » de sa vie dans la foi, et il sera sauvé, ou bien il rejette la seule puissance qui pourra le ressusciter à l’immortalité. En rejetant ainsi le sacrifice de Jésus, par lequel le Saint-Esprit lui fut donné, cette personne commet le seul péché que Dieu ne pardonnera jamais. C’est comme si cet individu crucifiait Jésus une seconde fois. Jésus est mort une seule fois pour tous les péchés du monde. Malheur à celui qui voudrait Le crucifier une seconde fois pour les siens !

Combien de personnes, durant l’histoire humaine, ont vraiment compris cela ? Très peu ! Ceux du Millénium le comprendront sûrement : « car la terre [entière] sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent » (Ésaïe 11:9). Alors, ces gens seront sans excuse. Vous savez, le poil me dresse sur la nuque quand je vois certains prédicateurs faire peur aux gens avec leur histoire à savoir que si l’on ne se convertit pas aujourd’hui, tout est perdu ! À quel moment ces ministres comprendront-ils que c’est le Père qui appelle quelqu’un au salut et non un homme ? L’homme doit prêcher la Parole de Dieu et laisser la conversion au Créateur. Qu’on prêche plutôt un évangile d’amour. Cessons d’implanter cette crainte épouvantable de l’enfer dans l’esprit de certaines personnes qui se « convertissent » sur le champ sans réaliser la véritable conséquence de leur geste précipité.

Une conversion sous le coup de l’émotion, pour sauver sa peau, n’a aucune profondeur. En quelle sorte de Dieu ces gens croient-ils ? Comme si Dieu prenait plaisir à donner Son Saint-Esprit à n’importe qui, pour ensuite Se voir dans l’obligation de le retirer et détruire cet individu quand les émotions se calment, et qu’il décide de demeurer comme avant sa « conversion » ! Satan aimerait abondamment cela et ses ministres aussi. Alors, au risque de déplaire à certains ministres, Dieu ne donne pas Son Saint-Esprit à quelqu’un simplement parce qu’il décide de se faire plonger dans un lac ou une piscine. Le baptême est, bibliquement parlant, un acte requis par Dieu pour sonder la sincérité du cœur de cet individu. Mais la décision finale de mettre Son Esprit dans une personne revient toujours à Dieu, qui ne veut pas perdre une seule de Ses créatures. Il est bien écrit, en parlant des membres convertis du Corps de Christ : « Vous les reconnaîtrez à leurs fruits » (Matthieu 7:16), et non à leur baptême dans une église en particulier.

Dieu est amour ! Par le sacrifice de Jésus sur la croix, Dieu a ainsi promis le salut à tous ceux qui voudraient se convertir. Mais Dieu est aussi extrêmement patient. Alors : « Le Seigneur ne retarde point l’exécution de Sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais Il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3:9). C’est par amour qu’Il décide du meilleur moment pour appeler quelqu’un au salut. La grande majorité des humains qui formeront les nations sous le règne des Élus se convertiront durant cette Deuxième Résurrection. Alors, le Livre de Vie sera ouvert pour accueillir tous ceux qui se laisseront librement et volontairement toucher par Sa Parole et qui se convertiront par la suite. Dieu n’attend que cela pour pardonner leurs péchés et leur offrir l’immortalité.

Regardons maintenant la dernière partie du verset 12 d’Apocalypse 20 : « Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres. » Il est évident, selon cette déclaration, qu’avant l’ouverture de ces livres, l’esprit de ces gens n’était pas familier avec ce que ces livres contenaient comme instruction. Alors, il est tout à fait logique qu’une période de jugement sera décrétée pour donner à chacun l’opportunité de connaître son Sauveur, et ensuite de décider librement de vouloir Le suivre et Le servir. C’est ça, l’amour de Dieu ! Ceux qui accepteront cette offre extraordinaire seront à leur tour inscrits dans le Livre de vie. Je suis convaincu que la grande majorité voudra certainement se convertir, tout comme nous l’avons fait quand nous avons découvert Jésus. Dans une telle ambiance où les gens ne seront pas bombardés par des centaines de doctrines d’hommes influencées par les ondes négatives de Satan qui sera alors dans son abîme de feu, il me semble qu’il leur sera beaucoup plus facile de prendre une décision pour suivre Christ.

Aujourd’hui, il est désolant de voir des gens religieux répliquer à cela en disant que ce sera un salut trop facile offert aux gens de cette Deuxième Résurrection. Nous avons vu jusqu’ici que les prémices de la Première Résurrection seront les Élus de Dieu qui régneront éternellement sur les nations qui seront formées par tous les convertis du Millénium et de la Deuxième Résurrection. Donc, tous ceux qui formeront les nations ne pourront jamais porter leur candidature pour faire partie des Élus. Ceux-ci seront déjà en place éternellement depuis la Première Résurrection. Jésus S’est fait très clair là-dessus quand il a déclaré, dans Matthieu 22:14 : « Car il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus ». Voilà pourquoi Dieu a inspiré l’auteur du livre aux Hébreux d’appeler la Première Résurrection « une meilleure résurrection » (Hébreux 11:35).

Ceux qui prétendent que les gens de la Deuxième Résurrection méritent un châtiment éternel alors qu’eux ont mérité leur salut par la foi et leurs œuvres, ne comprennent vraiment pas la bonté et la miséricorde de Dieu. Ils ne comprennent pas non plus la parabole de Jésus qui se trouve dans Matthieu 20:1-16. Il est impossible de mériter notre salut, car le salut est un don gratuit de Dieu, sinon on pourrait aisément se glorifier. D’abord, en tant qu’humains, nous méritons tous la mort. « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3:23). C’est comme si ces gens se sentent frustrés dans leur propre justice en voyant Jésus infiniment plus miséricordieux et généreux qu’eux l’auraient été. Ces gens « parfaits » préféreraient se réjouir à voir la grande majorité de la population de l’histoire souffrir atrocement et éternellement dans un feu qui ne les consumerait pas, même si ce feu incluait de leurs propres parents, des frères, des sœurs, des oncles, des tantes, des amis etc. ! C’est vraiment mettre en doute la raison primordiale pour laquelle Dieu a créé les êtres humains.

Dieu voulait Se créer une famille très nombreuse, avec qui Il partagerait Son univers. Cependant, les deux premiers de cette famille, Adam et Eve, avaient décidé de se détourner de leur Créateur pour suivre Satan, et tous leurs descendants ont fait la même chose. Malgré l’entêtement de Ses enfants, Dieu a résolu de les sauver en venant vivre parmi eux dans le corps d’un homme nommé Jésus, qui veut dire Sauveur. Ce Messie : « Que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi en Son sang, afin de manifester Sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu » (Romains 3:25). Heureusement que le Salut des humains n’est pas fondé sur la vision de certains groupes religieux myopes, mais plutôt sur la vision miséricordieuse du Dieu Tout-Puissant.

Revenons maintenant à la Deuxième Résurrection. Les humains en général veulent faire le bien, et Jésus leur donnera l’occasion idéale pour le prouver en enlevant Satan, l’obstacle principal qui les en empêchait antérieurement. Ce sera une expérience étonnante pour chacun d’eux. Combien de temps durera cette période de jugement ? Amplement de temps pour comprendre et apprendre à assumer les responsabilités que Dieu aura préparées aussi pour eux. Il y a un merveilleux passage, dans Ésaïe, sur les temps de la fin et qui semble… je dis bien semble, répondre à cette question. Allons voir Ésaïe 65:17 où Dieu nous dit : « Car voici, je vais créer de nouveaux cieux et une nouvelle terre. » Nous voyons cette même expression employée dans Apocalypse 21:1, tout juste avant la magistrale descente de la nouvelle Jérusalem céleste sur la terre.

Mais avant cet événement, Dieu nous explique par Ésaïe au verset 19 : « Et je ferai de Jérusalem mon allégresse, et de mon peuple ma joie ; et on n’y entendra plus le bruit des pleurs, ni le bruit des cris. » Un temps de paix, libéré totalement de toute influence néfaste de Satan ! Considérons maintenant le verset 20 d’Ésaïe 65 : « Il n’y aura plus là d’enfant né pour peu de jours, ni de vieillard qui n’accomplisse ses jours… » Peu importe l’âge qu’ils auront lors de la Deuxième Résurrection, qu’ils ressuscitent enfant ou vieillard, il sera alloué à chacun le temps nécessaire pour accomplir ce que Jésus leur proposera afin de se convertir.

Examinons la deuxième partie de ce verset 20, celle qui nous intéresse le plus : « …car celui qui mourra à cent ans, sera jeune, et le pécheur âgé de cent ans, sera maudit. » Vous avez ici une description de deux sortes de personnes qui se rendent tous les deux à cent ans. Chacun reçoit le même nombre d’années pour se convertir et pour développer le caractère divin en lui, selon ce qui est écrit dans les livres ouverts de la Bible ! Aucun accident mortel ou maladie ne viendra raccourcir leur vie. Tous auront cent ans. Le juste qui mourra à cent ans sera jeune. Pourquoi ? Parce que son nom sera inscrit dans le Livre de vie ! Il est juste ! Il sera donc transformé en être immortel et vivra éternellement. Donc, à cent ans, il sera vraiment jeune !

Vous souvenez-vous, à la fin du Millénium, comment certains continuaient de résister à Dieu, même s’ils n’avaient jamais connu autre chose qu’un temps de paix ? Faire partie de la Famille divine ne les intéressait pas. La même chose se produit ici. Connaissant la nature humaine, il est donc fort envisageable que certains refuseront de se convertir durant cette période de cent ans aussi. Pour quelle raison ? Peut-être parce que pour eux, tout se résume finalement au cœur de l’homme qui refusera de se soumettre à Christ. Le cœur révèle l’attitude d’une personne et son attitude agit sur ses œuvres. Jésus nous dit que chacun recevra une rétribution selon ses œuvres. Alors, la récompense de ceux-ci sera de ne pas être inscrits dans le Livre de vie ! Donc, le pécheur âgé de cent ans sera maudit ! Notez qu’il est toujours vivant, mais il est maudit. Cela nous prouve que le péché sera toujours là jusqu’à la fin.

Nous voici maintenant parvenus au moment crucial où Jésus décide de détruire la rébellion à tout jamais. Apocalypse 20:13 : « Et la mer rendit les morts qu’elle contenait ; la mort et l’enfer [séjour des morts] rendirent aussi les morts qui y étaient… » Et remarquez ce qui suit : « …et chacun fut jugé selon ses œuvres. » Il n’est plus question d’ouvrir des livres afin de les instruire et que leurs œuvres soient encore jugées d’après ces livres. Le sort de ceux-ci est scellé. Même le Livre de Vie est fermé, parce qu’il est désormais complet. Les individus qui viennent de ressusciter, ici, ont déjà eu accès à ces livres et avaient même décidé de se convertir, et Dieu leur avait donné Son Saint-Esprit ! Tout ce qui leur restait à faire, c’était de persévérer dans la foi jusqu’à la fin de leur vie.

C’est ce qu’ils ont volontairement refusé de faire ! Le contrat entre Jésus et nous est aussi simple que ça. On accepte Son sacrifice sur la croix comme la rançon pour nos péchés, et Jésus S’occupe du reste. Mais n’oublions jamais que ce contrat est scellé avec le sang de notre Sauveur. Malheur à celui qui rejette ce sang précieux comme n’ayant plus aucune valeur pour lui ! Lisez attentivement ce qui est écrit dans Hébreux 6:4 : « Car ceux qui ont été une fois illuminés, qui ont goûté le don céleste, qui sont devenus participants du Saint-Esprit, 5Et qui ont goûté la bonne parole de Dieu, et les puissances du siècle à venir, 6Et qui [malgré tout cela] sont tombés [pour retourner là où ils étaient avant leur conversion], il est impossible de les renouveler encore une fois pour la repentance, puisqu’ils crucifient pour eux-mêmes le Fils de Dieu, et l’exposent [encore une fois] à l’ignominie. » On ne peut pas exposer Christ à l’ignominie une deuxième fois ! Jésus est mort une fois pour tous les péchés du monde.

Paul ne parle pas ici de gens qui se sont convertis sous le coup de l’émotion parce qu’un évangéliste avait affirmé que s’ils ne donnaient pas leur cœur à Jésus tout de suite, ils seraient brûlés éternellement ! Cela n’est pas une véritable conversion. On peut appeler cela « vouloir sauver sa peau ». Cette sorte d’émotion s’éteint habituellement assez rapidement et la personne retourne simplement à sa vie normale, comme avant. On ne parle pas non plus de ceux qui entendent (ou subissent) le témoignage pressant des chrétiens zélés d’églises et qui n’y réagissent pas de la manière que voudraient ces chrétiens se croyant doués de la mission de convertir tout leur entourage. La vraie conversion vient après qu’une personne soit attirée par Dieu, pas par les hommes. Et ceci peut arriver de plusieurs manières. Vous avez tous votre propre histoire sur la façon dont vous avez été appelés par le Père pour être donnés à Jésus.

Mais ce n’est pas tout, nous dit Paul. Cette personne doit goûter aux dons célestes, se sentir appelée par Dieu le Père Lui-même. Quand elle accepte cet appel, elle reçoit le don du Saint-Esprit en elle (c’est ce que signifie ici être « participants du Saint-Esprit »), et devient maintenant disciple de Jésus, réconciliée avec Dieu par Son sang. La personne reçoit la Bonne Parole de Dieu par son étude personnelle de la Bible. Elle reçoit aussi des instructions pratiques dans les sermons, afin de les utiliser dans son évangélisation personnelle à l’extérieur vers des non convertis. On ne peut pas évangéliser des convertis, car ils le sont déjà. On doit toutefois continuer d’instruire les convertis durant leur propre cheminement divin vers le Royaume. Nonobstant, ce sont néanmoins les non convertis qui ont besoin d’être évangélisés.

Donc, notre évangélisation doit se faire à l’extérieur, dans le monde, en apposant en pratique ce que nous avons appris. « Allez donc, » nous dit Jésus, « et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que Je vous ai commandé ; et voici, Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:19-20). Notez la forme du présent utilisée par Jésus pour nous assurer Sa présence continuelle durant notre évangélisation. C’est là que notre lumière doit briller, et elle doit surtout briller entre frères et sœurs en Christ. C’est ainsi que le chrétien découvre, au travers de son évangélisation, toute la puissance qui lui est réservée par son Créateur pour les siècles à venir.

Quand une personne convertie a goûté à tout ceci, comment pourrait-elle ultérieurement décider de rejeter Jésus ? C’est pratiquement inconcevable ! Mais la possibilité est toujours là, puisque Paul nous en parle. Lorsqu’une personne décide volontairement de saisir toute cette bénédiction qu’elle a reçue et de la rejeter sous prétexte qu’elle n’a plus besoin de Jésus pour être sauvée, elle rejette aussi Son Saint-Esprit. Aucune comparaison avec les gens du monde qui rejettent Jésus simplement parce qu’ils ne sont pas  convertis et ne réalisent même pas ce qu’ils font. C’est exactement à ces individus que Jésus faisait référence quand Il a déclaré : « Tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l’Esprit ne leur sera point pardonné. » (Matthieu 12:31). Dans Luc 12:10, il est inscrit : « Et quiconque [non converti] aura parlé contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné ; mais à celui qui aura blasphémé contre le Saint-Esprit, il ne sera point pardonné. » Paul admoneste également les Gentils convertis de Rome de la manière suivante : « Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu ; sa sévérité à l’égard de ceux qui sont tombés, mais sa bonté envers toi, si tu persévères dans cette bonté ; autrement, toi aussi tu seras retranché. » (Romains 11:22).

N’oublions jamais que pour rejeter le Saint-Esprit, il faut le posséder ! Alors, il est fortement déconseillé de se former une opinion personnelle sur quiconque a commis le péché impardonnable. Seul Dieu connaît le cœur de chaque humain. Ne jouons jamais au petit jeu de décider qui va passer par la seconde mort. Dieu n’est pas impressionné par les ministres qui s’amusent à prêcher cela ! Paul ne juge personne non plus, mais ceci ne l’empêche pas de nous mettre en garde au sujet du péché contre le Saint-Esprit, comme on peut voir dans Hébreux 10:26 : « Car si nous péchons volontairement… » La personne qui pèche et demande pardon à Dieu ne peut pas commettre le péché impardonnable ! Car, peu importe le nombre de fois que nous péchons, Dieu est toujours fidèle pour nous pardonner si nous nous approchons de Son trône de gloire pour confesser nos péchés. Parce que Jésus, notre Avocat, intercède pour nous, comme on peut le voir clairement dans 1 Jean 2:1. Tandis que la personne qui pèche volontairement ne veut plus rien savoir du pardon, parce qu’elle a rejeté le sacrifice de Jésus ! Pourtant, Jésus demeure toujours le seul nom par lequel nous pouvons être sauvé.

C’est comme si cet individu crucifiait Jésus de nouveau pour l’exposer à l’ignominie. Alors, si cette personne pèche volontairement, « …après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifices pour les péchés, 27Mais une terrible attente du jugement et un feu ardent, qui doit dévorer les adversaires. » Au verset 29, nous voyons que ce châtiment est jugé digne de celui « qui foulera aux pieds le Fils de Dieu, et qui tiendra pour profane le sang de l’alliance, par lequel il avait été sanctifié, et [par le fait même] qui outragera l’Esprit de la grâce. » Le verset 31 nous dit : « C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant. »

Revenons, s’il vous plaît, dans Apocalypse 20. Nous venons donc de voir une description détaillée à savoir jusqu’où la méchanceté du cœur humain peut se déchaîner. Dans cette condition, Dieu ne peut plus travailler avec cette personne, car, ayant volontairement commis le péché impardonnable, elle devient complètement inutile dans le merveilleux Plan de Jésus dans Son Royaume. Ayant rejeté Jésus, elle serait malheureuse pour l’éternité, et Dieu ne permettra pas une telle chose. Son nom sera tout simplement effacé du Livre de vie. Son accès à l’immortalité lui sera retiré et cet individu, comme nous dit Hébreux 10:27 se verra devant : « Une terrible attente du jugement et un feu ardent qui doit dévorer les adversaires ». Le mot « dévorer » dans ce verset est exactement le même que celui utilisé par Dieu dans Apocalypse 20:9 où : « Un feu venant de Dieu descendit du ciel pour dévorer » ceux que Satan séduira pendant le peu de temps qu’il sera relâché après le Millénium. Si on considère le nombre de personnes qui ont vécu sur cette terre depuis Adam et Ève, je crois personnellement qu’avec les bonnes instructions reçues, relativement peu de gens seront du groupe à passer par le feu de la géhenne.

Au verset 14, Dieu commence à détruire tout ce qui ne fait plus partie de Son Plan éternel. Rappelons-nous qu’à ce stade, les Élus de la Première Résurrection, tous ceux qui se sont convertis durant le Millénium, et tous ceux de la Deuxième Résurrection qui se sont convertis parce qu’il ont vivement désiré participer au Plan de Dieu sont maintenant immortels. Les seuls qui demeurent encore dans des corps physiques et mortels, ce sont seulement ceux qui sont demeurés rebelles jusqu’à la fin. « Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la seconde mort. » Notez que la première chose que Dieu détruit, c’est la mort et le séjour des morts (l’enfer), car, dans l’éternité, ces deux pestes n’auront plus aucun pouvoir sur les êtres immortels. Jésus les jette dans l’étang de feu qu’Il appelle la seconde mort. Le symbolisme est très puissant ici, car Dieu va détruire la mort de façon à ce que Ses Enfants n’aient plus jamais à s’en soucier.

L’apôtre Pierre aussi nous décrit un temps où les méchants périront dans l’étang de feu, au moment où la terre entière deviendra complètement embrasée et purifiée, afin de devenir une nouvelle terre. « Or, les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et la perdition des hommes impies » (2 Pierre 3:7). Dieu a décrété de ne pas purifier cette terre jusqu’au jour où Son plan pour l’humanité sera terminé. Au verset 10, Pierre poursuit ainsi son explication sur la destruction des méchants : « Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; et en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée ».

Continuons dans Apocalypse 20 :15 : « Et quiconque ne fut pas trouvé dans le Livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu. » Nous voyons ici le sort des rebelles. Ce sera leur seconde mort, comme on peut voir aussi dans Apocalypse 21:8. Si seulement ces gens avaient voulu écouter les Paroles de Jésus Lui-même quand Il a déclaré : « Et ne craignez point ceux qui ôtent la vie du corps, et qui ne peuvent faire mourir l’âme ; mais craignez plutôt celui qui peut faire périr et l’âme et le corps dans la géhenne » (Matthieu 10:28). Quand Dieu tue, il n’y a pas de résurrection possible ! Ni de « réincarnation » ! Dieu fait périr et l’âme et le corps dans la géhenne ! C’est fini, comme si cette personne n’avait jamais existé !

De grâce, ne laissez personne vous séduire en vous faisant croire que ces humains rebelles vont brûler éternellement. Le feu consume tout ce qui est physique (et ils seront physiques), exactement comme les crématoriums dans les complexes funéraires. Dieu est amour. Dieu ne pourrait jamais Se réjouir de voir quelqu’un brûler continuellement sans jamais se consumer. Seuls les humains inspirés par Satan peuvent inventer de telles atrocités ! C’est aussi intelligent que de prêcher une réincarnation du pécheur dans un autre corps, le nombre de fois qui sera nécessaire, jusqu’à ce qu’il parvienne finalement à la perfection. Et pour toute récompense, il récolte quoi ? Le nirvana. Il s’éteint pour disparaître dans l’univers pour l’éternité. Quel bonheur ! Non merci ! Je préfère la promesse d’une résurrection dans laquelle je serai membre de la Famille de Dieu pour travailler à embellir et maintenir cet univers que le Père a créé pour Ses Enfants.

Dans Malachie 4:3, Dieu nous dit que les méchants « seront comme de la cendre sous la plante de vos pieds. » Dans Psaume 37:20, David est inspiré d’écrire : « Car les méchants périront, et les ennemis de l’Éternel seront consumés comme la graisse des agneaux ; ils périront, ils s’en iront en fumée. » Car c’est tout ce qui restera d’eux : de la fumée ! Même le prophète Abdias, au verset 16, nous déclare que ces personnes « seront comme si elles n’avaient jamais été. » Voilà donc le sort de tous les rebelles qui disparaîtront comme s’ils n’avaient jamais existé.

Mais quel sera le sort éventuel de Satan qui est le grand responsable de cette catastrophe épouvantable ? Est-ce que Satan est immortel ? Oui ! Peut-il être détruit ? Je vais peut-être vous surprendre en déclarant que OUI ! Ma réplique est néanmoins simple à comprendre avec quelques explications. Je prends pour acquis que je m’adresse à des convertis, donc je vais m’en tenir strictement à ce que la Parole de Dieu nous révèle sans entrer dans les petits détails. Dans le tout premier verset de la Bible, Dieu nous révèle qu’Il a créé les cieux et la terre. Donc, selon Son propre aveu, tout ce qui existe fut créé par Dieu. En citant les Paroles mêmes de Dieu, je viens également de démanteler toute possibilité pour un chrétien de croire dans une évolution quelconque échelonnée sur des millions ou des milliards d’années, même si bon nombre d’intellectuels veulent croire à cette théorie qui n’a pourtant jamais été prouvée.

Dans Psaume 33:6, nous lisons : « Les cieux ont été faits par la Parole de l’Éternel, et toute leur armée par le souffle de sa bouche. » Et, dans Psaume 148:5, nous lisons : « Qu’ils louent le nom de l’Éternel ; car il a commandé, et ils ont été créés. » Dans Hébreux 1:3, Paul nous parle de Jésus « …qui, étant la splendeur de Sa gloire [celle du Père] et l’empreinte [l’image] de Sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante… » Donc, tout ce qui existe présentement dans l’univers est soutenu dans son existence par la toute puissante Parole de Dieu. Ceci comprend les anges, les humains, les galaxies, tout et tout.

Lucifer, qui veut dire « porteur de lumière », fut un ange parfait que Dieu voulait utiliser comme une lumière pour instruire dans la vérité les humains qu’Il avait décidé de créer afin qu’ils deviennent les héritiers de Son Royaume, et non Lucifer. « Car auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit : Tu es mon Fils, je t’ai engendré aujourd’hui ? Et encore : Je serai son Père, et il sera mon Fils ? » (Hébreux 1:5). Au contraire, les anges : « Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » (v. 14). Alors, suite à sa rébellion contre Dieu, Lucifer est devenu Satan (adversaire) et ses anges des démons. À ce stade, Dieu aurait pu facilement mettre fin à l’immortalité de Satan et de ses démons en arrêtant tout simplement de les soutenir en vie par SA PAROLE PUISSANTE.

Sans vouloir insulter qui que ce soit, Dieu amoindrit le diable depuis sa rébellion pour prouver à Sa création qu’au travers de tous les efforts de Satan à vouloir détruire tous les humains, Dieu va amener la grande majorité dans Son Royaume par une conversion à Jésus, grâce à Son sacrifice sur la croix. Un jour, après le jugement du Grand Trône Blanc, quand la grande majorité de l’humanité sera sauvée et que la terre sera purifiée par le feu, Satan ne servira plus à rien. Donc, autant les bons anges seront maintenus immortels par la Parole puissante de Dieu, autant tous Ses enfants convertis seront soutenus immortels par cette même puissance.

Par contre, pour ce qui est de Satan et de ses démons, est-ce possible qu’ils disparaissent simplement de la surface de la terre purifiée dans un endroit réservé par Dieu pour eux, à quelque part dans l’univers où ils seront tourmentés aux siècles des siècles ? Jude, le frère de Jésus semble nous indiquer cela dans Jude 1:6 : « Et qu’il [Dieu] retient par des chaînes éternelles dans les ténèbres, pour le jugement du grand jour, les anges qui n’ont pas gardé leur puissance, mais qui ont quitté leur propre demeure ». Et, au verset 13, nous lisons que ce sont : « des astres errants auxquels l’obscurité des ténèbres est réservée pour l’éternité ». Il y a un endroit bien connu des physiciens appelé « le trou noir ». C’est un lieu si opaque dans l’univers qu’aucune lumière ne peut y pénétrer. Est-ce dans cet emplacement que Satan, le prince des ténèbres, et ses démons sont destinés ? Nous le saurons sûrement un jour.

Juste avant la Deuxième Résurrection et le jugement du Grand Trône Blanc, nous lisons ceci, dans Apocalypse 20:10 « Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète ; et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles ». Ce passage nous indique que le feu créé pour la Bête et le Faux Prophète sera maintenu comme un témoignage aux ressuscités du sort qui attend Satan et ses démons. Nous savons que les humains seront consumés par le feu, mais Satan et ses démons seront des astres errants dans l’obscurité des ténèbres, tourmentés aux siècles des siècles pour l’éternité. Dieu aurait pu décider de cesser de les soutenir en vie, mais, vu la magnitude de leur méchanceté, ces impies sont réservé pour l’obscurité des ténèbres où ils ne pourront plus faire aucun mal.

Il n’y aura plus de place sur une terre purifiée par le feu, avec la Ville Sainte installée ici bas comme quartier général de l’univers, pour entretenir en vie pendant l’éternité la personnification même de l’impureté, de la méchanceté et de la malédiction dans cette bande de Satan et ses démons. La Bible nous dévoile ce qui suit au sujet de ceux qui n’auront aucune place sur cette terre purifiée par ce feu : « Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort » (Apocalypse 21:8). Lisez tous ces qualificatifs et dites-moi si elles ne s’appliquent pas parfaitement à Satan et sa cohorte aussi.

D’ailleurs, je vous pose la question suivante : « À quoi serviraient-ils dans le Royaume de Dieu durant l’éternité ? » Gloire soit rendue à Dieu d’avoir décidé de les envoyer simplement à quelque part dans un abîme d’obscurité, sans aucune puissance, vivant éternellement dans une confusion absolue à méditer sur la futilité de leur travail depuis Adam et Ève. Les Écritures ne peuvent pas être plus claires que cela ! L’éternité dans la joie et la coopération est réservée aux Enfants de Dieu, pour accomplir des projets merveilleux que Dieu nous a préparés d’avance, et non pour se réjouir à regarder brûler des rebelles ! Place alors aux enfants de Dieu !

Notre éternité ne sera bâtie que sur du positif seulement, au cœur d’un bonheur sans fin. Vous souvenez-vous, dans Luc 10, quand Jésus a envoyé soixante-dix de Ses disciples, deux par deux, pour prêcher dans toutes les villes où Jésus devait Lui-même aller ? Après avoir accompli ce que Jésus leur eut donné comme instructions, ils sont revenus tout joyeux, disant : « Seigneur, les démons mêmes nous sont assujettis en ton nom. » (v. 17). Mais Jésus leur a dit : « Toutefois ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont assujettis ; mais réjouissez-vous plutôt de ce que vos noms sont écrits dans les cieux » (v. 20). Voilà où devait se situer leur joie : avoir leur nom inscrit dans le Livre de vie ! En tant que disciples de Christ, cela devrait être notre but principal aussi. Rien d’autre n’est plus important que cela ! Jésus connaît nos cœurs et Il nous guide dans notre cheminement jour après jour, afin de garder notre nom bien inscrit dans ce Livre de vie. Le plus grand chagrin pour Dieu serait de Se voir dans l’obligation d’effacer un nom déjà inscrit dans Son Livre.

Alors, à quel moment Dieu inscrit-Il un nom dans le Livre de Vie ? Un indice nous est clairement donné par Paul, qui nous parle de certains de ses compagnons d’évangélisation : « Je te prie aussi, toi mon vrai compagnon, aide-leur, comme à celles qui ont combattu avec moi dans l’Évangile, avec Clément, et mes autres compagnons d’œuvre, dont les noms sont écrits au Livre de vie » (Philippiens 4:3). Ce verset nous porte à croire que Dieu inscrit le nom d’une personne dans le Livre de Vie lors de sa conversion, ce qui fait pousser des cris de joie par les anges. Jésus a également dit que : « celui qui vaincra, sera vêtu de vêtements blancs, et je n’effacerai point son nom du Livre de Vie » (Apocalypse 3:5). Cette déclaration par Jésus nous amène à voir une autre preuve qu’il serait possible à celui qui se convertit de perdre son salut. C’est qu’en cours de route, une personne convertie pourrait rejeter le Saint-Esprit, et ayant ainsi commis ce péché impardonnable, Jésus n’aurait pas d’autre choix que d’effacer son nom du Livre de Vie.

Je ressens le besoin ici de vous mettre en garde contre certains groupes qui prêchent que le nom de tout le monde est déjà inscrit dans le Livre de Vie. Et il faut absolument accepter le sacrifice de Jésus-Christ maintenant, sinon notre nom sera effacé du Livre de vie par Dieu. La crainte générée chez plusieurs par la prédication d’une telle doctrine semble assez efficace pour certains pasteurs, surtout avec des brebis qui ne vérifient pas dans les Saintes Écritures. Je répète, le nom d’une personne est inscrit dans le Livre de Vie lors de sa conversion, au moment où Dieu met Son Esprit en lui. C’est ce que nous avons vu lorsque ce Livre de Vie fut ouvert lors de la Deuxième Résurrection pour inscrire les noms de tous ceux qui se convertiraient librement à Christ. Sans le Saint-Esprit il est impossible d’être inscrit dans ce précieux Livre. Il faut aussi, par conséquent, commettre le péché impardonnable avant que le nom soit effacé du Livre de Vie.

Voilà pourquoi, lors de la Troisième Résurrection, le Livre de Vie ne sera pas ouvert, puisqu’il sera complet. Cette résurrection est donc destinée exclusivement à la destruction de ceux qui, malgré tous les efforts de Dieu pour les sauver, ont persisté jusqu’à la fin à rejeter et Jésus et le seul Esprit par lequel l’immortalité leur était disponible. Des individus qui ne veulent plus ou qui n’ont jamais voulu accepter que Jésus soit le seul nom par lequel nous puissions être sauvés. Donc, je suis désolé pour eux, car : « Il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Lors de notre conversion, le salut nous a été présenté gratuitement. Rejeter Christ, c’est rejeter la vie éternelle.

1 Jean 5:11 : « Et voici le témoignage, c’est que Dieu nous a donné la vie éternelle ; et cette vie est dans son Fils. » Jésus avait raison de dire « Je suis le chemin, la vérité et la vie » (Jean 14:6). Au verset 12 de 1 Jean 5 : « Qui a le Fils, a la vie ; qui n’a point le Fils de Dieu, n’a point la vie. » Regardez maintenant cette assurance qu’Il nous donne au verset 13 : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. » Donc, si notre nom demeure dans le Livre de vie, nous entrerons dans l’éternité ! C’est aussi vrai que le soleil s’est levé ce matin !

Pour ceux qui refuseront que Christ vive en eux, leur sort ultime sera la destruction par le feu. La décision finale, mes amis, appartient toujours à l’individu et non à Dieu, car Dieu « use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun ne périsse, mais que tous viennent à la repentance. » (2 Pierre 3:9). Jésus veut que tous les humains fassent partie de Sa famille pour voir l’accomplissement de Ses promesses dans ces nouveaux cieux et cette nouvelle terre purifiée qui sera notre demeure éternelle. Voilà le sujet de notre prochain article : ceux qui sont inscrits dans le Livre de vie de l’Agneau. « Or, à celui qui peut vous préserver de toute chute, et vous faire comparaître sans tache et dans la joie en sa glorieuse présence, à Dieu, seul sage, notre Sauveur, soient gloire et magnificence, force et puissance, et maintenant et dans tous les siècles ! Amen » (Jude 1:24-25).




D.024 – Mille années de paix

 

Apocalypse 20:1-9

Par Joseph Sakala

Il y a plus de cent ans, Victor Hugo a déclaré ceci : « À la fin du vingtième siècle, la guerre ne sera plus, l’échafaud non plus ; la haine entre les hommes cessera, les frontières entre les pays disparaîtront et les dogmes religieux mourront, mais l’homme vivra, car il possédera quelque chose au-delà de tout ça : un grand pays qui s’étendra sur la terre entière et un espoir qui englobera l’univers ». Ce rêve de Victor Hugo ne s’est pas accompli à la fin du vingtième siècle. Mais selon sa déclaration, nous avons l’impression que M. Hugo croyait au Millenium. En réalité, Victor Hugo ne rêvait pas du Millenium de Dieu. Hugo était reconnu comme franc-maçon, car son nom apparaît sur la liste des membres célèbres de la plupart des sites maçonniques de cette société secrète, au même titre qu’Alexandre Dumas et Honoré de Balzac. Ce dont rêvait Hugo, c’était l’établissement d’un règne de mille années par les hommes, sous le Nouvel Ordre Mondial.

C’est un espoir qui brûle dans le cœur des hommes depuis bon nombre de siècles ; un rêve que ce jour viendra établir un âge d’or, une utopie sur cette terre. Une époque de paix ininterrompue remplie d’une prospérité extrêmement abondante et sans fin. Au cours de toute l’histoire, ce temps a souvent été promis par les politiciens à leurs électeurs, mais sans qu’ils ne soient jamais capables de leur livrer la marchandise. Un temps qui, même avec la technologie d’aujourd’hui, est irréalisable par les hommes, mais qui sera certainement réalité un jour. Pas par les hommes, toutefois, mais plutôt par le Témoin fidèle qui nous a prophétisé que Lui le réalisera. Plus nous étudions ce livre de l’Apocalypse, plus nous ressentons cette assurance que ce merveilleux rêve est probablement à quelques années à peine de nos portes.

Dans le message précédent, nous avons vu l’arrivée triomphale de Jésus venant réclamer le royaume de la terre entière de l’emprise du diable, et mettre ainsi fin au règne de Satan et ses démons sur la race humaine. Jésus viendra pour établir le Royaume de Dieu pour l’éternité. Il accomplira ainsi les promesses faites par Dieu à Abraham et à David : d’abord que toutes les nations seront bénies au travers d’Abraham et que David sera roi sur Israël. Cette magnifique promesse commencera à se réaliser dès le début du Millénium, où les Élus de Dieu (immortels) régneront sur les nations que formeront les survivants (mortels) de la grande tribulation.

Avant de poursuivre notre étude, il faut comprendre qu’il n’y a pas de période d’intervalle entre le chapitre 19 et le chapitre 20, dans l’Apocalypse. Quand Jésus détruit les armées, au chapitre 19, l’action se poursuit sans interruption au chapitre 20.

Allons voir Apocalypse 20:1 : « Après cela, je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clé de l’abîme, et une grande chaîne en sa main ; 2Et il saisit le dragon, l’ancien serpent, qui est le diable et Satan, et le lia pour mille ans. 3Et il le jeta dans l’abîme, il l’y enferma, et mit un sceau sur lui, afin qu’il ne séduisit plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis. » Nous voyons l’expression « mille ans » utilisée deux fois dans ce seul passage, et cette expression est utilisée pas moins de six fois dans ce chapitre. Il est littéralement question d’une période de mille années de paix qui sera assurée par Jésus et durant laquelle une multitude de prophéties de l’Ancien Testament s’accompliront.

Saviez-vous qu’il y a des groupes religieux qui, à l’heure actuelle, croient et prêchent que Jésus est déjà revenu sur terre, et que nous sommes présentement dans le Millenium depuis un bon bout de temps ? Ces gens prétendent que Satan est déjà attaché et impuissant depuis le sacrifice de la croix. Laissez-moi vous déclarer que si Satan est déjà attaché, il a une fichue de longue chaîne, parce qu’il n’a jamais cessé de faire des ravages partout ! Si Satan a été attaché lors de la crucifixion de Jésus (l’an 33 selon l’Église catholique), il aurait donc été détaché autour de l’an 1033, et la Deuxième Résurrection aurait eu lieu peu après. Historiquement parlant, puisque nous sommes déjà en 2009, tous ces événements auraient sûrement été longuement documentés dans les comptes-rendus de toutes les Églises chrétiennes.

Pourtant, rien de tel ne fut rédigé, sauf dans les bouquins de ces vendeurs de « vérité ». La théorie de ces faux prophètes est donc non seulement illogique, mais complètement satanique. Ce qui est malheureux, c’est que Satan a tellement bien réussi sa déception, qu’il a fait croire au monde occidental qu’il n’existait pas. Alors tous les malheurs qui arrivent aux gens sont automatiquement attribués à Dieu, comme si Dieu pouvait prendre plaisir à faire souffrir Sa création. Pourtant cette folie persiste dans l’esprit de plusieurs nations qui s’entretuent continuellement au nom de Dieu ! Ces nations sont tellement aveuglées par le « dieu de ce siècle », que leurs soldats assistent à des cérémonies religieuses afin que Dieu bénisse le massacre qu’ils veulent infliger à leurs adversaires.

Dans 2 Corinthiens 4:4, Paul nous dit que Satan est présentement le dieu de ce siècle qui aveugle l’intelligence des incrédules afin de les empêcher de voir briller la splendeur de l’évangile de la gloire de Christ, qui est l’image de Dieu Lui-même. Voilà la vérité face à laquelle ces incrédules ont l’intelligence vraiment aveuglée. Par Son sacrifice sur la croix, Jésus n’a pas lié Satan. Il a vaincu le monde sous l’influence du diable et par le fait même Il a aussi vaincu Satan complètement. Jésus a aussi dépouillé les dominations et les autorités, c’est-à-dire, toute la hiérarchie démoniaque, et les a livrés publiquement en spectacle, en triomphant également sur elles à la croix (Colossiens 2:15).

Ce passage, cependant, fait appel à la foi des convertis. Satan en effet, est vraiment dépouillé de sa puissance, mais seulement pour ceux qui mettent leur foi entièrement en Jésus. L’apôtre Jacques nous le confirme quand il déclare : « Soumettez-vous donc à Dieu, résistez au diable, et il s’enfuira loin de vous » (Jacques 4:7). Jacques nous dit que si nous agissons ainsi, la puissance de Satan ne pourra plus nous contrôler, car c’est le Saint-Esprit qui combattra pour nous. Alors, cela ne s’applique qu’à ceux qui ont le Saint-Esprit ! Par sa seule nature humaine, une personne ne peut pas résister à Satan. Elle ne peut même pas obéir à Dieu. « Parce que l’affection de la chair est inimitié [en rébellion] contre Dieu ; car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu ; et en effet, elle ne le peut [pas] » (Romains 8:7). Ce miracle consistant à obéir à Dieu ne peut s’accomplir que par le Saint-Esprit en nous. « Car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon Son plaisir » (Philippiens 2:13).

Donc, pour le moment, ce dépouillement de Satan et de ses démons par le sacrifice de la croix n’aide pas ceux qui ne veulent pas croire en Jésus. Pour ces incrédules, le dieu de ce siècle (Satan), continue d’aveugler leur intelligence, les empêchant de voir briller la splendeur de l’Évangile de la gloire de Christ. Et Satan emploie cette puissance d’aveuglement avec beaucoup d’efficacité par la manipulation. Il a toujours utilisé des hommes cupides en les inspirant à tordre la Parole de Dieu pour leurs propres gains. Et, au long des siècles, ces hommes déguisés en ministres de Jésus ont causé des dommages épouvantables dans l’esprit des humains.

Cela n’a rien de nouveau, il existait déjà de ces hommes au premier siècle qui faisaient beaucoup de ravages dans l’Église. Allons voir comment Paul dénonce ces « tordeurs de versets » qui ravageaient l’Église de Corinthe : « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, qui se déguisent en apôtres de Christ. 14Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. 15Il n’est donc pas surprenant que ces ministres se déguisent aussi en ministres de justice » (2 Corinthiens 11:13-15). Vous savez, l’habit ne fait pas le moine, il ne fait que le couvrir. De grâce, ne prenez pas pour argent comptant tout ce qui est enseigné par ces ouvriers charismatiques. « Gardez-vous des faux prophètes [ministres], qui viennent à vous en habits de brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravissants » (Matthieu 7:15). Vérifiez toutes choses afin de vous assurer que ce qui vous est enseigné correspond vraiment aux Saintes Écritures. Sinon, jetez tout cela à la poubelle !

Ne craignez surtout pas ces ministres, qui n’ont aucune autorité venant de Dieu. Ils peuvent peut-être vous faire des menaces vides, qui demeureront toujours sans suites, car les véritables ministres de Dieu ne menacent personne ! Ils prêchent la Parole de Dieu et vous laissent libres, sachant que c’est Dieu qui ouvre l’esprit à la compréhension de la vérité, et qui dirige l’individu à faire Sa volonté. Même les Éphésiens, qui avaient perdu leur premier amour, ont continué à éprouver ces faux prêcheurs qui se disaient apôtres et les ont trouvés menteurs ! Jésus les félicite pour leur travail, dans Apocalypse 2:2. Paul nous déclare : « …mais leur fin [de ces trompeurs] sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:15).

Voilà pourquoi l’apôtre Pierre, dans 1 Pierre 5:8, nous dit : « …veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. 9Résistez-lui, étant fermes dans la foi… » Pierre ressent le besoin de nous mettre en garde contre la puissance toujours présente de Satan et ses ministres. Mais c’est une puissance à laquelle nous pouvons résister par la foi en Jésus. Cette sorte de foi n’existe pas dans le monde. Donc, Satan se promène pour le moment, de succès en succès, dans son plan diabolique de destruction. Un plan qu’il poursuivra sans relâche même si son temps se fait court, et que Jésus Lui-même viendra mettre un terme à ses activités.

Revenons maintenant dans Apocalypse 20:1-3 où nous voyons Satan qui sera lié par cet ange puissant. Regardons la différence, ici, avec ceux qui voudraient nous faire conjecturer que le Millenium est déjà commencé et en marche. Premièrement, cet événement n’arrive pas à la croix, mais suit le retour de Jésus et la destruction des armées à Armageddon. Il est donc directement lié à Son avènement, car il n’y a pas de rupture dans le déroulement de l’histoire entre les chapitres 19 et 20. L’histoire continue !

Deuxièmement, vous remarquerez que Satan n’est pas lié par Jésus. Il utilise un ange avec une grande chaîne. Même si le nom de cet ange n’est pas écrit, il est fort possible que ce sera l’archange Michael, le guerrier de Dieu. Son nom même est rempli de puissance, car Michael veut dire « un comme Dieu ». C’est cet archange que Dieu a utilisé : « Alors qu’il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges [démons, maintenant], furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:7-9). Qui de mieux qualifié que Michel pour venir lier Satan et le dépouiller de tout son pouvoir.

Troisièmement, l’ange ne fait pas que lier Satan, il le jette également dans l’abîme et il ferme et scelle l’entrée au-dessus de lui. Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais Jésus emploie quatre symboles ici pour nous décrire exactement ce qui va se passer. Le premier symbole, « la chaîne qui lie Satan », nous dévoile une restriction totale dans toutes ses activités. Ce n’est pas une vraie chaîne ! Ce qui importe, c’est ce qu’elle symbolise. Satan est un esprit et il n’est pas possible d’attacher un esprit avec une chaîne. Elle nous décrit toutefois une restriction absolue qui éliminera son pouvoir de séduction sur qui que ce soit durant le Millenium.

Le deuxième symbole : Satan n’est pas seulement attaché, mais il est jeté dans l’abîme contre sa volonté. Cela représente l’éradication totale de sa présence sur la terre pendant ces mille années. Nous voyons ici que durant cette période de mille années, les humains ne seront pas séduits par Satan et ses démons. Ils auront à contrecarrer leur nature humaine, ce qui rendra l’enseignement de la Parole de Dieu plus aisé, si l’on considère que toutes les fausses religions n’existeront plus. Tandis que les Élus de la Première Résurrection furent appelés alors qu’ils devaient combattre et contre Satan et leur nature humaine. Voilà pourquoi les Prémices feront partie d’une meilleure résurrection. Ils auront été jugés lorsque Satan séduisait tout le monde, et Dieu les a trouvés justes à cause de leur persévérance jusqu’à la fin. « Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et régneront avec lui mille ans » (Apocalypse 20:6).

Vous souvenez-vous, au chapitre 9, où nous avons vu cet ange qui avait la clé de l’abîme ? Il l’ouvrit et il en sortit toute une horde de démons qui se sont mis à tourmenter les habitants de la terre pendant cinq mois. Donc, l’abîme nous est présenté comme un endroit de restriction, complètement séparé de la lumière de la vérité. « Car Dieu n’a pas épargné les anges qui avaient péché, mais les ayant précipités dans l’abîme, liés avec des chaînes d’obscurité, il les a livrés pour y être gardés en vue du jugement » (2 Pierre 2:4). Avez-vous noté avec quelles sortes de chaînes ces démons sont liés ? Des chaînes d’obscurité où la lumière de la vérité ne subsiste pas pour eux. Alors, il ne leur reste plus qu’à attendre leur jugement, et ils tremblent ! (Jacques 2:19). Imaginez pendant un instant avec quel déchaînement ils feront leurs ravages, alors qu’ils se verront octroyer cinq mois de liberté durant la grande tribulation !

Revenons cependant au moment où Satan sera lié et totalement séparé de toutes les activités humaines pendant le Millenium. Regardons ce que nous indique le troisième symbole. L’ange ferme la porte de cet abîme au-dessus de Satan, ce qui fait qu’il sera impossible de l’ouvrir du dedans. C’est exactement le même principe qu’une cellule de prison où le prisonnier ne peut pas sortir de lui-même. Ainsi, sans l’aide de quelqu’un, Satan, de lui-même, ne pourrait jamais sortir de cet abîme.

Le quatrième symbole : l’ange scelle l’entrée de l’abîme. Ceci veut dire qu’il sera impossible d’ouvrir cet abîme de l’extérieur aussi sans briser le sceau ! La réalité de ce symbolisme nous indique qu’aucun pouvoir, sauf Dieu, ne pourra briser ce sceau pour relâcher Satan. Donc, il sera enlevé complètement de son observatoire de séducteur des nations, et n’aura aucun accès à ce qui se passera sur cette terre pendant le Millenium.

Mais qu’arrivera-t-il à ses démons ? Où seront ces « dominations », ces « autorités » et ces « princes » de ce monde de ténèbres pendant cette période ? Ce passage d’Apocalypse 20 ne nous le dit pas. Dieu nous a caché cette vérité ailleurs. Mais nous voyons ici qu’il y a une hiérarchie, même dans le monde démoniaque. Alors, que va-t-il leur arriver pendant les mille années ? Dieu nous donne la réponse dans Ésaïe 24:21 : « En ce jour-là, l’Éternel châtiera, en haut, l’armée d’en haut… » Il est question ici des esprits démoniaques, ce monde de ténèbres, dans les lieux célestes. C’est à eux que Paul fait référence dans Éphésiens 6:12 où il nous donne les armes de Dieu pour tenir ferme contre les ruses du diable.

Dans la deuxième partie du verset 21 d’Ésaïe 24, le prophète nous déclare que Dieu châtiera : « …sur la terre, les rois de la terre. » Nous avons vu comment Jésus va régler le compte de ces rois ligués contre Lui avec leurs armées, au chapitre 19 de l’Apocalypse. Ils seront tous tués par l’épée qui sort de la bouche de Jésus. Il n’aura qu’à prononcer la sentence et ils pourriront sur place, comme nous l’avons vu dans Zacharie 14:12. Mais revenons à ces esprits méchants et regardons ce qui leur arrive dans Ésaïe 24, au verset 22 : « Et ils seront rassemblés captifs dans un cachot, et enfermés dans la prison ; et après un grand nombre de jours [ou mille années, si vous voulez], ils seront châtiés. » Nous verrons plus tard de quelle façon.

Donc, Satan ne sera pas tout seul dans cet abîme ou cette prison. Il sera accompagné de toute « sa bande d’amis ». Alors, ni Satan, ni ses démons n’auront la possibilité de séduire les humains pendant mille ans ! Ésaïe complète ici ce qui ne nous a pas été donné ou dévoilé dans Apocalypse 20:2-3. Regardons maintenant le verset 23 d’Ésaïe 24 où il est écrit : « La lune rougira, et le soleil sera honteux, quand l’Éternel des armées régnera sur la montagne de Sion, à Jérusalem ; et devant ses anciens resplendira la gloire. » Jésus S’en vient pour régner sur la montagne de Sion, d’où il dirigera toutes les nations de la terre.

Si vous vous souvenez, le roi David s’empara de Sion avec son armée après en avoir chassé les Gébusiens. La citadelle qui s’y trouvait devint la cité de David et l’arche de l’alliance y fut amenée. Dès lors, cette colline fut regardée comme sainte ! Cette montagne, nous dit Ésaïe, resplendira de gloire en présence de Ses anciens. Il est question des rois que Jésus mettra en place, dans Son Royaume, lors de Son retour. Nous avons vu ailleurs le soleil utilisé comme un symbole pour identifier des hommes ayant une grande autorité. Un exemple frappant demeure toujours celui de Louis XIV qui se faisait appeler le « Roi soleil ». La lune, par contre, est utilisée pour symboliser des chefs subordonnés à ces rois. En voyant qui Jésus établira comme rois et comme sacrificateurs, toute cette hiérarchie humaine sera, par le fait même, couverte de honte et de confusion, nous déclare Ésaïe. Les rois (soleil) seront « honteux » et les subordonnés (lune) « rougiront » de honte. Ce merveilleux passage est souvent appelé la « petite Apocalypse », car dans trois petits versets, ce passage résume tout ce qui se passera dans les chapitres 4 à 22 de l’Apocalypse.

Revenons maintenant dans Apocalypse 20:3. Satan sera complètement enlevé, afin qu’il ne puisse plus séduire les nations pendant toute cette période de mille années. Parce que c’est exactement ce qu’il fait à présent et ce qu’il a toujours fait depuis la création d’Adam et Ève. Au fil des siècles, il a utilisé la violence, la drogue et la mauvaise utilisation de la sexualité pour briser les familles. Il a séduit les humains par la cupidité, la convoitise et le désir du pouvoir. Il séduit en enseignant des choses qui détruisent les vraies valeurs dans la vie des individus. Ses mensonges ont été déversés dans les oreilles des humains par ces puissances invisibles depuis des siècles. Satan est réellement le « prince de la puissance de l’air » (Éphésiens 2:2). Il séduit en injectant des idées tordues dans la pensée des humains, afin de semer le doute sur la véracité de la Parole de Dieu.

Par conséquent, l’histoire entière de l’humanité est un témoignage évident des ravages néfastes suite aux déceptions initiées par Satan. Alors, à un moment donné, Dieu dira : « C’est assez, il faut que ça cesse, ça ne peut plus durer ainsi ! » C’est alors que la source de toute cette méchanceté sera complètement anéantie pour faire place à mille années de paix. Je voudrais vous mettre en garde ici au sujet d’une idée qui circule dans les cercles chrétiens préconisant que l’expression « mille ans » n’est pas littérale, mais seulement symbolique et que cette période ne durera, en réalité, que peu de temps. Nous aimerions savoir sur quoi l’on se base pour affirmer une telle interprétation. Il est vrai que le Livre de l’Apocalypse contient des déclarations symboliques. Dieu Se permet ainsi de cacher certaines vérités de cette façon, pour les dévoiler à Ses serviteurs selon Son bon plaisir.

Mais ce livre contient aussi des déclarations littérales. De nombreuses prophéties de l’Ancien Testament parlent d’une longue période de paix suivant le Retour de Jésus-Christ. Il y aura d’énormes projets à accomplir avant la Deuxième Résurrection. « Ainsi a dit le Seigneur l’Éternel : Au jour où je vous purifierai de toutes vos iniquités, je ferai que vos villes soient habitées, et les lieux ruinés rebâtis. La terre désolée sera cultivée, tandis qu’elle était déserte aux yeux de tous les passants. Et ils diront : Cette terre désolée est devenue comme un jardin d’Éden ; ces villes désolées, désertes et ruinées, sont fortifiées et habitées » (Ézéchiel 36:33-35). De plus comme nous allons voir, à la fin du Millenium, la population aura eu le temps de grossir assez pour qu’une foule immense de rebelles, séduite par Satan, veuille monter contre Jérusalem pour combattre une dernière fois contre le Dieu/Roi et Ses serviteurs.

Regardons la dernière partie de ce verset 3 d’Apocalypse 20 : « …après quoi [i.e., les mille ans] il faut qu’il [Satan] soit délié pour un peu de temps. » À ce stade, on pourrait se demander : « Si Dieu a fait un si bon travail pour régler le cas du diable… pourquoi voudra-t-Il le délier pour un peu de temps à la fin des mille ans » ? C’est quoi le buzz ? Les humains agissent parfois de cette façon. Notre système pénal libère des meurtriers pour leur donner une autre occasion de tuer. Mais pourquoi Dieu ferait-Il une chose pareille avec Satan ? Nous allons le voir plus loin, car tout ce que Dieu fait a un but spécifique.

Pour l’instant, continuons avec notre histoire au verset 4 où nous recevons de l’information additionnelle sur ce règne tant attendu de Jésus avec Ses saints : « Et je vis des trônes [notez le pluriel, s.v.p.], sur lesquels s’assirent des personnes, et il leur fut donné de juger. » Le fait qu’il y aura des trônes et des rois avec le pouvoir de juger nous indique clairement qu’il y aura des survivants nombreux de cet holocauste épouvantable. Qui seront ces rois ? Continuons : « Je vis aussi les âmes de ceux qui avaient été décapités pour le témoignage de Jésus, et pour la parole de Dieu… » On voit ici tous les martyrs depuis le début de l’Église. Continuons : « …et ceux qui n’avaient point adoré la bête, ni son image, et qui n’avaient point pris sa marque sur leur front, ou leur main. » On parle ici de tous les martyrs qui se sont convertis durant la grande tribulation grâce à l’évangélisation des 144 000 qui, eux aussi, avaient rejeté la bête, son image et sa marque. « Et ils vécurent et régnèrent avec Christ mille ans. »

Alors qui sont-ils ? La fin du verset 5 nous le confirme : « C’est là la première résurrection ! » Une multitude de vainqueurs qui régneront avec Jésus parce qu’ils ont persévéré jusqu’à la fin. Allons voir de qui ce groupe sera en partie composé, dans Matthieu 19:28. Ici, Jésus S’adressant à Ses disciples, leur dit : « Je vous dis en vérité, à vous qui m’avez suivi, que lorsque le Fils de l’homme sera assis sur le trône de sa gloire, dans le renouvellement qui doit arriver, vous aussi serez assis sur douze trônes, jugeant les douze tribus d’Israël. » Nous voyons clairement ici que les douze apôtres recevront le pouvoir de juger la nation d’Israël après qu’elle sera restaurée en permanence en Palestine.

Mais le verset 4, dans Apocalypse 20, inclut plus que les douze apôtres, car il décrit tous les vainqueurs avec Christ, tout au long des siècles. Quand nous avons étudié l’Église de Thyatire, Jésus avait dit : « Car à celui qui aura vaincu, et qui pratiquera mes œuvres jusqu’à la fin, je lui donnerai puissance sur les nations 28Et je lui donnerai l’étoile du matin » (Apocalypse 2:26, 28). Nous voyons nettement ici une allusion aux Élus comme régnant sur des nations. Cette étoile du matin est nulle autre qu’un symbole de Jésus Lui-même, puisqu’Il S’identifie ainsi dans Apocalypse 22:16 : « Je suis … l’étoile brillante du matin. » Cette promesse appartient alors à tous les vainqueurs avec Christ !

Dans 1 Corinthiens 6:2, regardons ce que Paul nous dit : « Ne savez-vous pas que les Saints jugeront le monde ? » Les Élus dirigeront des nations physiques durant le Millenium, leur enseignant le chemin à suivre vers la conversion et l’immortalité. Les douze apôtres feront ce même travail avec les survivants des douze tribus d’Israël, qui à leur tour devront aussi se convertir au même Christ qu’ils ont rejeté lors de Son premier avènement. Au verset 3, Paul va encore plus loin : « Ne savez-vous pas que nous jugerons les anges ? » Wow ! C’est tout un pouvoir ! Nos grands juges des cours supérieures et suprêmes, dans toutes les nations, sont de la petite soupe, comparés aux juges que vous serez un jour !

Mais avant de nous enfler la tête au point de nous engloutir complètement dans notre perfection, regardons ce que Paul ajoute à la fin du verset 3 : « …Et à plus forte raison les choses de cette vie ! » Son argument se résume à ceci : si nous sommes vraiment destinés à exécuter tous ces jugements, un jour, sur le monde et sur les anges, sommes-nous en train de nous pratiquer maintenant, pour découvrir ce merveilleux talent spécial consistant à bien juger ? Si oui, pourquoi avons-nous tant de difficultés à régler nos petites disputes entre frères et sœurs, ou entre maris et femmes ? Si nous devons enseigner aux autres comment pardonner, pourquoi avons-nous autant de difficultés présentement à pardonner aux autres ? Pourquoi sommes-nous si habiles à juger sur les apparences au lieu de pénétrer au fond du problème pour voir les deux côtés de la médaille ?

Pour inciter Eve à manger du fruit de l’arbre de la « connaissance du bien et du mal », Satan lui a simplement suggéré : « Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Genèse 3:4-5). Il y a tout un pouvoir caché dans cette déclaration, pour ceux qui continuent à se laisser séduire par cette promesse de Satan d’être comme un dieu dans la connaissance de ce qui est bien et mal. C’est que, sans s’en apercevoir, nous avons trop souvent cette tendance, non seulement à décider pour nous-mêmes, mais malheureusement pour les autres aussi. Nos premiers parents ont transmis ce pouvoir à chacun de leurs descendants par le biais de la nature humaine.

Voilà pourquoi la nature humaine d’elle-même « est inimitié contre Dieu ; car [étant en rébellion] elle ne se soumet pas à la loi de Dieu ; et en effet, elle ne le peut [même pas] » (Romains 8:7). Alors cette séduction de Satan est une force majeure à combattre, par chaque converti dès sa conversion. N’allez surtout pas vous imaginer que c’est facile, car ce pouvoir est subtil, bien encastré et beaucoup plus puissant que l’on puisse croire. La nature humaine pousse l’individu à s’imposer afin d’être supérieur aux autres. Le monde appelle cette « qualité » avoir de l’ambition ou être compétitif. Avoir de l’ambition est un sentiment noble, en autant qu’il n’est pas utilisé pour détruire tous ceux qui pourraient se trouver sur le chemin de l’ambitieux.

Selon la chair, chaque humain, étant libre, établit ses propres standards sur ce qui est acceptable pour lui-même, comme étant bien ou mal, et ce qui doit être dénoncé. Jusqu’ici ça va. Le problème cependant, remonte en surface quand chacun se permet ensuite de donner des « conseils » aux autres, à savoir comment agir, mais selon ses standards. Alors, nous voyons les gens dire subtilement aux autres : « Tu devrais faire ceci ou tu devrais faire cela ». Mais par quelle autorité ? La sienne, de toute évidence. Avec les enfants en bas âge, ça va, car ils ont besoin d’être guidés. Mais qu’arrive-t-il quand c’est un adulte qui « suggère fortement » la conduite à adopter par autre adulte ? C’est qu’ayant établi ce qui est bien ou mal selon ses propres standards, cet individu devient alors un petit « dieu » qui s’élève au point de vouloir diriger le comportement de l’autre.

Dans le monde, les gens agissent ainsi sans même se poser de questions, car le « voile » est complet. Chez le converti, qui ne se contente pas de crier simplement crier « Seigneur, Seigneur, mais qui veut plutôt faire la volonté de Dieu » (Matthieu 7:21), cette tendance est à combattre. Car le Saint-Esprit travaille avec chaque Enfant de Dieu individuellement, selon ses capacités,  que Dieu seul connaît. Et Dieu ne juge jamais aux apparences, mais au cœur. N’oublions surtout pas que Dieu est en train de juger Son peuple maintenant et non le monde ; cela viendra plus tard. Le monde est plein de petits « dieux », mais ceci n’est pas acceptable dans la maison de Dieu où Lui seul juge avec justice et équité.

Proverbes 18:17 : « Celui qui plaide le premier, paraît juste ; mais sa partie vient et l’examine. » Même les juges de ce monde font cela, parce que lors d’un conflit, vous aurez toujours deux versions différentes d’un même évènement, censément vraies toutes les deux. Mais saviez-vous qu’il y a toujours « trois côtés » à une histoire ? Vous avez d’abord le côté de l’accusateur qui raconte sa version, selon lui la plus juste et véridique. Ensuite, vient la version de l’accusé, qui est aussi juste et aussi véridique que l’autre, mais souvent complètement différente. Finalement, vous avez la troisième version, la vraie, telle que vue par les yeux de Dieu ! Un jour, toutes choses seront jugées selon les yeux de Dieu, d’après la Parole de Dieu.

Pourquoi sommes-nous facilement offensés et débordés par tant de petites peccadilles ? Parce que nous n’avons pas encore débuté à maîtriser cette troisième version, celle que Dieu veut pourtant nous inculquer. Il faut de l’humilité pour pouvoir se placer dans les souliers de l’autre personne, au lieu de toujours tirer la couverture de notre côté. Si nous étions nommés juges, actuellement, quelle sorte de juges serions-nous ? Combien plus devrions-nous méditer devant notre miroir spirituel, afin de bien nous observer et être prêt à dire : « Seigneur, montre-moi, s’il te plaît, ce que je dois changer… Pas le voisin, mais bien moi, afin d’être disposé à pouvoir bien assumer un jour ce poste de juge pour lequel Tu me prépares. » Voilà le travail vers lequel Jésus nous dirige actuellement en vue de cette Première Résurrection.

Revenons à Apocalypse 20:6 : « Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection ! » Regardez bien ce qui suit : « La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux. » Voilà pourquoi nous serons heureux ! Nous serons immortels ! Pas transférés d’un corps humain à un autre corps humain dans une multitude de réincarnations ! La parole de Dieu déclare ceci : « Il est réservé aux hommes de mourir UNE FOIS, et après cela vient le jugement » (Hébreux 9:27). C’est ce que nous verrons dans la Deuxième Résurrection. La réincarnation est une invention humaine ! Elle n’est pas et n’a jamais été biblique ! Par contre, la résurrection, oui ! Absolument ! Ce verset nous dit que nous serons immortels, impossible de mourir une seconde fois. Donc, nous vivrons éternellement !

Mais il y a plus. Regardons la troisième partie du verset 6 : « …mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et régneront avec lui mille ans. » Mais à faire quoi ? À faire ce que les humains auraient dû faire, s’ils avaient écouté Dieu, au lieu de Satan. Nous allons enseigner aux gens comment transformer l’économie mondiale selon le Plan divin avec une distribution équitable et honnête de l’abondance. Allons voir Ésaïe 65:21 : « Ils bâtiront des maisons, et ils les habiteront, » chacun aura sa maison, « ils planteront des vignes, et ils en mangeront le fruit, » une profusion de nourriture. Finies les famines et la souffrance. Verset 23 : « Ils ne se fatigueront plus en vain ; ils n’enfanteront plus des enfants pour l’épouvante, » que ce soit par la guerre, la drogue ou la violence, « car ils seront la race des bénis de l’Éternel, et leurs rejetons avec eux. » Et s’ils avaient besoin d’une faveur toute spéciale, regardons le verset 24 : « Et il arrivera qu’avant qu’ils crient, je les exaucerai ; quand ils parleront encore, je les aurai déjà entendu. » Nous allons aider à transformer complètement le système de santé. Ésaïe 33:24 : « Aucun de ceux qui y demeurent ne dira : Je suis malade ! »

Ésaïe 35:5 : « Alors les yeux des aveugles seront ouverts, et les oreilles des sourds seront débouchées. 6Alors le boiteux sautera comme un cerf, et la langue du muet chantera de joie. » Imaginez l’ensemble des maladies guéries ! Finies les longues heures d’attente dans les urgences débordées des hôpitaux ! Les gens deviendront gentils les uns avec les autres dans leurs relations humaines, Ésaïe 11:9 : « On ne fera point de mal, et on ne détruira point, sur toute ma montagne sainte… » Le mot « montagne », dans les Écritures, représente un gouvernement. Alors, il ne se fera pas de tort entre les humains dans ce merveilleux gouvernement ! « …car la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent. »

Voilà le travail que nous ferons ! Les gens apprendront à connaître Dieu, pas uniquement entendre parler de Dieu ! Les prophéties sont pleines de choses fantastiques qui attendent l’humanité sous la gouverne divine. Le Millenium servira manifestement de point de comparaison pour toute l’humanité, entre la façon démoniaque de vivre qui aura lamentablement échoué, et la manière divine de vivre, qui sera un baume sur les plaies du monde. Subséquemment, lors de la Deuxième Résurrection, les humains seront pleinement en mesure de comparer et de choisir librement entre la vie éternelle ou la mort éternelle, de laquelle il n’y aura aucune possibilité de ressusciter. Les gens seront instruits de façon à voir clairement entre la voie de Dieu et celle de Satan, en constatant les résultats de chacun des deux modes de vie totalement opposés.

Mais qu’est-ce qui arrivera à ceux qui sont morts, au fil des siècles, sans se convertir, et qui ne seront pas de cette première résurrection ? Selon certains groupes, leur solution est extrêmement simple. Peu importe les conditions dans lesquelles ces personnes ont vécu, si elles ne se sont pas converties, c’est le « feu de la géhenne ». C’est ainsi que le « ciel » ne sera habité que par les membres de leurs congrégations. Selon certains experts, depuis la création d’Adam et Eve la terre aurait vu naître quelques 40 milliards d’humains. Combien de ces humains pensez-vous ont vraiment connu Jésus ou Son Évangile ? Quelques millions ? Et les autres ? Bons pour la destruction seulement ? Voilà leur interprétation de « Dieu est amour ». N’ayez crainte cependant, car la Parole de Dieu est rassurante.

Apocalypse 20:5 nous dit : « Mais le reste des morts ne ressuscita point, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis. » Le fait que les autres morts ne reviendront pas à la vie avant que les mille ans soient passés, nous confirme qu’il y aura une deuxième résurrection. Il me semble qu’il ne nécessite pas dix années d’études en théologie pour comprendre cela ! Alors, que penser de ces groupes religieux qui admonestent qu’il n’y aura qu’une seule résurrection ? Il me paraît tout à fait logique qu’il ne peut pas y avoir deux « premières résurrections », à mille années d’intervalle ! Pourtant, il y a des gens, très instruits, qui croient ceci dur comme fer et prêchent qu’il n’y aura qu’une seule résurrection, où tout le monde sera jugé en même temps.

D’autres gens, très instruits aussi, parlent d’une résurrection des morts avant la tribulation. Pourtant, Paul est très clair dans 1 Corinthiens 15:51-52, quand il nous déclare que les vivants seront changés en un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette — à la septième ! — quand Jésus viendra prendre possession des royaumes du monde entier. Paul nous dit tout simplement, qu’alors que la dernière trompette sonnera, les morts ressusciteront incorruptibles, immortels, et nous, si nous sommes vivants, nous serons changés, immortels aussi. Est-ce si difficile à comprendre ? Il semblerait que oui pour ceux qui cherchent leur « vérité » ailleurs que dans la Bible.

D’autres sont convaincus que Jésus est déjà revenu et que nous vivons actuellement dans le Millenium ! Méchantes mille années de paix, vous ne trouvez pas, dans cette société où une guerre n’attend pas l’autre ? Quel monde à l’envers ! Vous êtes-vous déjà posé la question à savoir pourquoi la nécessité d’un Millenium, après la venue de Jésus ? Pour nous donner une leçon incontestable sur l’incapacité de la nature humaine de produire, à elle seule, le vrai bonheur pour l’humanité ! Le fait d’avoir mille années de paix et de bénédictions de la part de Dieu sera pour nous prouver, sans aucun doute, une réalité que personne ne semble capable d’accepter. C’est qu’à l’état naturel, nous n’avons rien de bon en nous ! Essayez d’enseigner cette vérité et notez la réaction d’indignation sur le visage des gens. Ils vont vous dire que vous êtes fous. Pourtant cela ne devrait pas nous surprendre, parce que notre système d’enseignement est fondé sur les prémices que la nature humaine est foncièrement bonne, mais ne possède seulement que le « potentiel »de faire le mal.

Ah oui ? Dans Jérémie 17:9, Dieu nous dit que : « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin ; qui le connaîtra ? » Dans Proverbes 14:12, on peut lire : « Il y a telle voie qui semble droite à l’homme, mais dont l’issue est la voie de la mort ». (Répété en Proverbes 16:25). La Parole de Dieu nous enseigne que, laissé à lui-même, le cœur de l’homme est tortueux et il est méchant ! Paul nous le confirme et nous déclare : « Selon qu’il est écrit : Il n’y a point de juste, non pas même un seul. 11Il n’y a personne qui ait de l’intelligence ; il n’y en a point qui cherche Dieu. 12Tous se sont égarés, et se sont tous ensemble corrompus ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul.13Leur gosier est un sépulcre ouvert ; ils se sont servis de leurs langues pour tromper ; il y a un venin d’aspic sous leurs lèvres. 14Leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume. » (Romains 3:10-14). Voilà l’évaluation de Dieu sur notre nature humaine qui serait foncièrement bonne.

Mais l’homme refuse de croire à cela. Avez-vous déjà médité sur le fait que, si nous étions bons, nous n’aurions jamais eu besoin d’un Sauveur ? Ceux qui minimisent la valeur suprême du sacrifice de Christ sur la croix sont fort possiblement les mêmes qui nous prêchent que l’homme, à l’état naturel, est aussi essentiellement bon avec seulement le « potentiel » de faire le mal. Mais un potentiel qu’il peut facilement contrôler lui-même. Voilà une autre doctrine de démons ! La vérité est toute autre ! Ce n’est qu’au moment où nous avons réalisé et surtout compris que nous n’étions pas justes ni bons, que nous avons aussi réalisé jusqu’à quel point nous avions désespérément besoin d’un Sauveur.

C’est ce que les survivants de cette tribulation devront découvrir. Et c’est ce que nous allons leur enseigner, que sans le sacrifice de Jésus, il n’existe aucun espoir pour personne, puisque nous serons un exemple vivant et immortel que cet espoir peut devenir une réalité pour eux aussi. Nous allons leur faire comprendre comment Dieu, dès le départ, a mis en nous le désir de l’éternité, comme on peut voir dans Ecclésiaste 3:11 ; comment Il a ouvert l’accès à l’arbre de vie afin que l’homme puisse s’alimenter à cette source pour développer le caractère de son Créateur. Mais surtout que, même si la nature humaine n’est pas bonne, le sacrifice de Jésus est venu pour régler ce problème, en lui ouvrant le chemin de la guérison.

Ce que tout humain doit faire, c’est d’accepter le sacrifice de Jésus comme la rançon de ses péchés, et laisser ensuite le Saint-Esprit le guider dans la persévérance et la foi, vers cette Rédemption dans une vie renouvelée. Lorsque nous réunissons tous ces éléments, en persévérant jusqu’à la fin de notre vie, nous devenons réellement Ses enfants, créés à Son image et à Sa ressemblance dans l’immortalité ! Mais, dans son état naturel, il est impossible pour l’homme d’atteindre cet objectif.

Et le Millenium va nous le prouver sans aucun doute possible !

Imaginez dans votre esprit que, pendant mille ans, toutes les tentations venant du diable vont cesser. Satan sera littéralement enlevé de la société et n’aura aucune possibilité de séduire les gens à faire le mal. Le travail des saints aura pour conséquence de voir les gens se convertir librement et en très grand nombre pour devenir, à leur tour, immortels. Tout ceci dans une ambiance de paix où la terre entière sera progressivement transformée en véritable Jardin d’Éden ! Dieu nous dit : « Au jour où je vous purifierai de toutes vos iniquités, je ferai que vos villes soient habitées, et les lieux ruinés rebâtis. 34La terre désolée sera cultivée, tandis qu’elle était déserte aux yeux de tous les passants. 35Et ils diront : Cette terre désolée est devenue comme un jardin d’Éden ; ces villes désolées, désertes et ruinées, sont fortifiées et habitées. » (Ézéchiel 36:33-35).

Mais nous arrivons, maintenant, à la fin du Millenium et, croyez-le ou non, tous les individus de cette dernière génération ne sont pas convertis ! Cette dernière génération, imaginez, qui n’a connu ni guerre, ni drogue, ni violence sous aucune forme, compte encore parmi elle des rebelles qui ont de la difficulté à se brancher sur Dieu ! Incroyable ! Le moment de la Deuxième Résurrection approche et Dieu veut absolument voir ces gens prendre une décision, soit pour Jésus, soit contre. Il n’y aura pas un troisième choix ! Mais Dieu ne les forcera pas à se convertir, car la conversion est un acte purement libre et volontaire de la part de chaque humain. La rébellion aussi. Alors, Dieu va les placer devant un choix. Comment ?

Regardons la fin d’Apocalypse 20:3 : « …après quoi [après les mille ans] il faut qu’il [Satan] soit délié pour un peu de temps. » Allons maintenant au verset 7, pour voir ce que la nature humaine, sans Dieu, va décider après mille ans de paix : « Et quand les mille ans seront accomplis, Satan sera délivré de sa prison. 8Et il sortira pour séduire les nations qui sont aux quatre coins de la terre, Gog et Magog, et il les rassemblera pour combattre ; et leur nombre est comme le sable de la mer. » Le choix lamentable de beaucoup d’entre eux, en si peu de temps, nous montre que le cœur inconverti de l’homme ne s’est pas amélioré, même après mille années de prospérité et de paix. C’est presque incroyable ce que nous voyons, ici, mais manifestement vrai !

N’oublions JAMAIS que Satan connaît les Écritures et il sait qu’au bout de mille ans il sera relâché pour un peu de temps. Alors, durant sa période de réclusion il n’aura qu’une idée en tête : terminer son travail visant à détruire les êtres humains, travail auquel Jésus avait coupé court lors de Son avènement. Ce sera une véritable obsession pour Satan ! Mais nous verrons aussi une autre preuve indéniable que la nature humaine est facilement influençable par le mal. Que pourra inventer Satan pour soulever les foules contre Jésus-Christ et Ses saints ? Absolument rien de nouveau ; il utilisera la convoitise du butin pour : « les assembler pour combattre » (Apocalypse 20:8). La guerre et le pillage du vaincu comme toujours !

Nous pouvons imaginer bien des choses. Au fil des siècles, Satan a trouvé toutes sortes de moyens de faire croire aux humains que Dieu était injuste envers Ses créatures. Sans aucun doute, Satan croit toujours que Dieu a été injuste envers lui, alors il a transmis ce sentiment de frustration aux hommes. On n’a qu’à écouter les hommes impies accuser Dieu de tous les maux de la terre, jusque durant les tribulations, pour constater que Satan leur a fait croire à leur propre justice, supérieure à celle de leur Créateur. Il en fut ainsi pendant toute l’histoire, donc il y a de bonnes raisons de croire que cette même tactique sera utilisée lors de la dernière grande révolte de l’humanité à la fin du Millenium.

Apocalypse 20 :9. À peine les hommes viennent-ils d’être séduits par Satan, qu’ « ils montèrent sur la surface de la terre, et ils environnèrent le camp des saints et la cité bien-aimée [Jérusalem] » Mauvaise décision… très mauvaise décision ! Pourtant Satan sait très bien que Dieu avait déjà déclaré : « Tu monteras contre Mon peuple d’Israël, pareil à une nuée qui couvre le pays. Ce sera dans les derniers jours ; je te ferai marcher contre Mon pays, afin que les nations me connaissent, quand je serai sanctifié par toi sous leurs yeux, ô Gog ! … Et j’entrerai en jugement avec lui par la peste et par le sang ; je ferai pleuvoir sur lui, sur ses troupes, et sur les grands peuples qui l’accompagnent, une pluie violente, des grêlons, du feu et du souffre » (Ézéchiel 38:16, 22).

Ici, tenter de convertir ces gens deviendrait un acte de futilité. Donc, à la fin du verset 9, Dieu règle leur cas très rapidement : « …mais un feu venant de Dieu descendit du ciel et les dévora. » Ils sont brûlés en très peu de temps, ce qui met subitement fin à cette dernière guerre dans l’histoire de l’humanité. Quelle erreur stupide de la part de ces gens de gaspiller leur éternité en refusant de se soumettre à l’autorité d’un Dieu qui, pourtant, ne voulait que leur bien.

Nous allons débuter dans Apocalypse 20 au verset 10 dans le prochain message, où nous verrons le cas de Satan réglé une fois pour toutes et pour l’éternité. La beauté, dans toute cette histoire, c’est que la grande majorité des gens se convertiront et la voie de Dieu s’avérera pour eux la voie de la victoire qui sera remplie de bénédictions durant l’éternité. Il y aura un univers à découvrir pour les enfants de Dieu qui demeureront fidèles à leur Sauveur. Nous verrons cette Deuxième Résurrection ainsi que la manifestation de la grande bonté de Dieu qui va se révéler sur ce grand Trône blanc. Tous ceux qui, depuis Adam et Ève, n’ont jamais vraiment connu Dieu, auront enfin leur chance de connaître Jésus ainsi que de découvrir ce qu’Il est venu préparer pour eux aussi.

Ceci n’est pas une deuxième chance, comme certains prétendent. Pour eux, ce sera leur première chance de vraiment connaître Jésus. Et eux aussi, connaissant la vérité pour la première fois, se convertiront en très grand nombre, et formeront beaucoup de nations sur lesquelles les Élus régneront. N’ayez crainte, le partage des tâches dans la direction de l’univers contiendra amplement de place pour tout le monde.