D.483 – Doit-on obéir à Dieu pour être sauvés ?

Par Joseph Sakala

Après avoir accepté la grâce de Dieu, est-ce que Dieu demande autre chose ? Dieu nous dit qu’il faut se repentir et être baptisé. « Mais c’est le salut par les œuvres ! » prétendent quelques « chrétiens ». Donc, est-ce que l’obéissance contredit la grâce ? Qu’est-ce que la Bible enseigne vraiment au sujet de l’obéissance à Jésus-Christ ? Même s’ils trouvent cela un peu embarrassant de le dire, plusieurs chrétiens déclarent qu’ils n’ont rien à faire pour être sauvés. Venez comme vous êtes et acceptez Jésus. Quelques-uns vous diront que tout ce que vous avez à faire, c’est de croire et c’est tout, car faire autre chose serait chercher le salut par les œuvres. Mais est-ce vraiment ce que la Bible nous enseigne ?

À un certain moment dans votre vie, quelqu’un vous a probablement demandé la question : « Avez vous été sauvé ? » Qu’avez-vous répondu ? Nous savons que tous ceux qui répondent à l’appel de Dieu et qui se repentent vraiment et sont baptisés auront leurs péchés pardonnés, et ils recevront le don du Saint-Esprit, ce pouvoir spirituel qui leur permettra de vivre dans une nouvelle vie. Néanmoins, que veut vraiment dire répondre à l’appel de Dieu ? Le Jour de la Pentecôte, en l’an 31 apr. J.-C., dans la première exhortation inspirée à l’Église du Nouveau Testament, l’apôtre Pierre a prononcé un sermon à Jérusalem devant plusieurs milliers de personnes.

Au cours de ce sermon, dans Actes 2:36-39, Pierre leur dit : « Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié. Ayant entendu ces choses, ils furent touchés de componction en leur cœur, et dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes frères, que ferons-nous ? Et Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour la rémission de ses péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse a été faite à vous et à vos enfants, et à tous ceux qui sont éloignés, autant que le Seigneur notre Dieu en appellera » (Actes 2:38-39). Voilà une belle occasion pour Pierre de leur déclarer qu’ils n’avaient plus rien à faire.

Mais qu’est-ce que Pierre leur attesta ? Pierre leur dit : « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour la rémission de ses péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. » Pierre leur a plutôt annoncé de magnifiques nouvelles : qu’ils pouvaient d’abord recevoir le pardon de tous leurs péchés et, en plus, recevoir le don du Saint-Esprit. Mais il a insisté sur deux points : qu’ils se repentent et qu’ils soient baptisés. Si vous aviez été là, à entendre Pierre vous raconter votre part dans la mort de Christ et à vouloir changer votre vie afin de recevoir Son pardon, qu’auriez-vous faits ?

Vous seriez-vous obstiné avec Pierre en proclamant fièrement : « Non, je ne me repentirai pas ! Je ne serai pas baptisé ! Ce sont des œuvres et je ne veux pas gagner mon salut ! » ? Si vous l’aviez fait, vous vous seriez opposé à l’instruction directe de Dieu et à l’enseignement de base du Nouveau Testament. En vérité, personne ne peut gagner son salut. Mais désobéir volontairement à une instruction de Dieu, c’est un signe évident que vous ne vous êtes pas repenti, ni vraiment converti. Alors, en ce premier Jour de la Pentecôte dans l’Église du Nouveau Testament, comment cette foule a-t-elle réagi ? Les Écritures partagent ces magnifiques nouvelles. « Ceux donc qui reçurent de bon cœur sa parole, furent baptisés ; et ce jour-là environ trois mille âmes furent ajoutées aux disciples. Or, ils persévéraient dans la doctrine des apôtres, dans la communion, dans la fraction du pain et dans les prières » (Actes 2:41-42). Remarquez bien : « ils persévéraient dans la doctrine des apôtres… » Mais ce n’était pas un salut par les œuvres.

En ce même jour, environ trois mille personnes se sont converties et sont devenues de nouveaux chrétiens en obéissant à l’instruction de Dieu. Et ils ont fait tout ce que Jésus leur a commandé. « Or, après que Jean eut été mis en prison, Jésus s’en alla en Galilée, prêchant l’évangile du royaume de Dieu, et disant : Le temps est accompli, et le royaume de Dieu approche. Repentez-vous et croyez à l’Évangile » (Marc 1:14-15). Voilà ce que Jésus prêchait. D’abord, la repentance et, ensuite, que le Royaume de Dieu approchait. Ceux qui veulent être sauvés ne veulent pas nécessairement prêcher l’établissement du Royaume de Dieu sur la terre, car pour eux, ce sont des œuvres. Pourtant, c’est ce que Jésus a fait et a commandé à Ses disciples de faire.

Qu’est-ce que la repentance ? Le mot grec est metanoeo, qui veut dire « penser différemment ». Il faut donc se repentir du péché. Mais qu’est-ce qu’un péché ? Voici la définition biblique du péché. « Quiconque pèche, transgresse aussi la loi ; car le péché est une transgression de la loi » (1 Jean 3:4). Quelle loi ? Lorsqu’on transgresse un des Dix Commandements, nous avons péché. D’abord établissons que la Bible est divisée en deux Alliances, l’Ancienne et la Nouvelle. Soit que nous suivons l’Ancienne ou que nous suivons la Nouvelle, mais on ne peut avoir un pied dans une et l’autre pied dans l’autre. Notez bien ceci : « Mais maintenant Christ a obtenu un ministère d’autant plus excellent, qu’il est Médiateur d’une alliance plus excellente, et qui a été établie sur de meilleures promesses. En effet, si la première alliance avait été sans défaut, il n’y aurait pas eu lieu d’en établir une seconde » (Hébreux 8:6-7).

Christ est donc venu afin d’établir une alliance plus excellente qui a été établie sur de meilleures promesses. La première alliance fut faite avec Israël physique qui a rejeté le Messie ; alors, Jésus est venu pour établir une seconde alliance avec Israël de Dieu, un peuple spirituel. « Et pour tous ceux qui suivront cette règle, que la paix et la miséricorde soient sur eux, et sur l’Israël de Dieu ! » (Galates 6:16). Et les Dix Commandements ? Ont-ils été cloués sur la croix, comme certains « chrétiens » le prétendent ? Au contraire, vérifiez vous-mêmes dans Matthieu 5:1-48 pour voir comment Jésus en a fait la Loi de liberté. Je vous recommande de lire Matthieu 5 au complet.

La confusion des gens d’église provient justement de ce qu’ils n’arrivent pas à faire la différence entre la Loi de Moïse, qui a été abolie parce qu’elle n’amène pas le salut, et la Loi de Christ, celle de la Nouvelle Alliance et qui devient le résultat de notre salut. Comme l’apôtre Jacques l’a si bien déclaré : « Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d’adultère, mais que tu tues, tu es transgresseur de la loi. Ainsi, parlez et agissez comme devant être jugés par la loi de la liberté » (Jacques 2:10-12).

Lorsque nous nous repentons d’un péché, nous sommes vraiment peinés d’avoir transgressé la loi de Dieu. Nous n’avons plus une attitude hostile envers Dieu et Sa loi de liberté. Nous n’avons plus une attitude charnelle. « Parce que l’affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu ; et en effet, elle ne le peut. Or, ceux qui sont dans la chair, ne peuvent plaire à Dieu » (Romains 8:7-8). Une fois que nous nous sommes repentis, nous voulons être en harmonie avec la loi d’amour de Dieu. La repentance amène un profond changement dans notre façon de penser, ainsi que notre manière de vivre par chaque Parole de Dieu. Comme Jésus l’a si bien dit, dans Luc 4:4 : « Il est écrit : L’homme ne vivra pas seulement de pain, mais de toute parole de Dieu. »

La repentance est beaucoup plus que la compréhension intellectuelle du péché. La véritable repentance produit un grand chagrin provoqué par nos péchés. Pensons à : « une femme de la ville, qui était de mauvaise vie, ayant su qu’il [Jésus] était à table dans la maison du pharisien, y apporta un vase d’albâtre, plein de parfum. Et se tenant derrière, aux pieds de Jésus en pleurant, elle se mit à lui arroser les pieds de ses larmes, et elle les essuyait avec les cheveux de sa tête ; elle lui baisait les pieds, et les oignait de parfum » (Luc 7:37-38). Ça, c’est de la repentance profonde. Mais il y a une tristesse du monde qui ne produit par une repentance sincère. Remarquez comment Paul a reconnu la repentance des Corinthiens lorsqu’il leur déclara : « Maintenant je me réjouis, non de ce que vous avez été attristés, mais de ce que votre tristesse vous a portés à la repentance ; car vous avez été attristés selon Dieu, en sorte que vous n’avez reçu aucun dommage de notre part. Car la tristesse qui est selon Dieu, produit une repentance à salut, et dont on ne se repent jamais ; au lieu que la tristesse du monde produit la mort » (2 Corinthiens 7:9-10).

Certains criminels manifestent une tristesse du monde, déclarant qu’ils sont peinés d’avoir commis leurs crimes quand, en réalité, ils pensent en eux-mêmes : « J’ai de la peine de m’être fait prendre » ou « Je suis peiné pour la culpabilité que je ressens, qui vient de ce que je devrai subir la pénalité pour mon crime. Mais dans le fond, si j’ai une autre chance de commettre un crime, je le ferai. » Ce ne sont pas que les criminels qui ressentent cette tristesse du monde. Plusieurs qui se lancent dans les crimes sexuels, la drogue, l’alcool à outrance, ou d’autres comportements malsains, peuvent aussi ressentir une tristesse du monde. Mais sans un véritable changement de cœur et de comportement, leurs transgressions continuelles pourraient les mener à la mort. Parce que la tristesse du monde produit la mort !

La tristesse selon Dieu rapporte de bien meilleurs fruits, car notez ses caractéristiques, telles que décrites dans les Écritures. « Car voici, cette même tristesse selon Dieu, quel empressement n’a-t-elle pas produit en vous ! Quelles excuses, quelle indignation, quelle crainte, quels désirs, quel zèle, quelle punition ! Vous avez montré à tous égards que vous êtes purs dans cette affaire. Ainsi, lorsque je vous ai écrit, ce n’a pas été à cause de celui qui a fait l’injure, ni à cause de celui à qui elle a été faite, mais pour vous faire connaître notre zèle pour vous devant Dieu » (2 Corinthiens 7:11-12). Ceux qui se repentent de cette façon pensent différemment et se comportent aussi différemment. Ils sont sérieux dans leurs engagements à vouloir vraiment changer leurs vies. Ces individus vont jusqu’à faire des modifications dramatiques.

Vous souvenez-vous de ce que Jean le Baptiste a déclaré aux pharisiens et aux sadducéens lorsqu’ils sont venus vers lui pour être baptisés ? « Alors Jérusalem, et toute la Judée, et tous les environs du Jourdain, venaient à lui ; et ils étaient baptisés par lui dans le Jourdain, en confessant leurs péchés. Mais quand il vit venir à son baptême plusieurs des pharisiens et des sadducéens, il leur dit : Race de vipères ! qui vous a appris à fuir la colère à venir ? Produisez donc des fruits convenables à la repentance. Et ne pensez pas à dire en vous-mêmes : Nous avons Abraham pour père ; car je vous dis que, de ces pierres, Dieu peut susciter des enfants à Abraham. Et la cognée est déjà mise à la racine des arbres ; tout arbre donc qui ne produit point de bon fruit est coupé et jeté au feu » (Matthieu 3:5-10).

Si nous continuons à pratiquer le péché sans aucun changement d’attitude dans notre vie, il n’y a pas de repentance réelle. Regardons l’attitude de David : « Lorsque Nathan le prophète vint à lui, après que David fut allé vers Bath-Shéba. O Dieu, aie pitié de moi, selon ta miséricorde ! Selon la grandeur de tes compassions, efface mes forfaits ! Lave-moi parfaitement de mon iniquité, et nettoie-moi de mon péché ! Car je connais mes transgressions, et mon péché est toujours devant moi. J’ai péché contre toi, contre toi seul, et j’ai fait ce qui est mal à tes yeux, de sorte que tu seras juste quand tu parleras, et sans reproche quand tu jugeras. Voilà, j’ai été formé dans l’iniquité, et ma mère m’a conçu dans le péché. Voilà, tu aimes la vérité dans le cœur, tu m’as fait connaître la sagesse au-dedans de moi. Purifie-moi de mon péché avec l’hysope, et je serai net; lave-moi et je serai plus blanc que la neige. Fais-moi entendre la joie et l’allégresse ; que les os que tu as brisés, se réjouissent ! Détourne ta face de mes péchés ; efface toutes mes iniquités ! O Dieu, crée en moi un cœur pur, et renouvelle en moi un esprit droit ! Ne me rejette pas loin de ta face, et ne m’ôte pas ton esprit saint ! Rends-moi la joie de ton salut, et que l’esprit de bonne volonté me soutienne ! J’enseignerai tes voies aux transgresseurs, et les pécheurs se convertiront à toi. Délivre-moi du sang versé, ô Dieu, Dieu de mon salut ! Ma langue chantera hautement ta justice. Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche publiera ta louange. Car tu ne prends pas plaisir aux sacrifices, autrement j’en donnerais ; l’holocauste ne t’est point agréable. Le sacrifice agréable à Dieu, c’est un esprit brisé ; ô Dieu, tu ne méprises pas le cœur contrit et brisé. Fais du bien à Sion dans ta bienveillance ; édifie les murs de Jérusalem. Alors tu prendras plaisir aux sacrifices de justice, à l’holocauste et à la victime entière ; alors on offrira de jeunes taureaux sur ton autel » (Psaume 51:2-21).

Notez que David n’a pas demandé que Dieu lui rende justice. Car lui rendre justice était de le faire mourir. « Car le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6:23). Alors, dans son attitude repentante, David a demandé de la miséricorde. Psaume 51:3 : « O Dieu, aie pitié de moi, selon ta miséricorde ! Selon la grandeur de tes compassions, efface mes forfaits ! » Après avoir reconnu son péché, il demande, dans Psaume 51:4 : « Lave-moi parfaitement de mon iniquité, et nettoie-moi de mon péché ! » Regardez maintenant ce que David déclare, dans Psaume 51:6 : « J’ai péché contre toi, contre toi seul, et j’ai fait ce qui est mal à tes yeux, de sorte que tu seras juste quand tu parleras, et sans reproche quand tu jugeras. »

Comment David a-t-il péché seulement contre Dieu ? David avait commis l’adultère avec Bath Shéba. Ensuite, pour cacher son péché, il envoya Urie, son mari, sur la ligne d’attaque pour se faire tuer. David a sûrement péché contre Urie et Bath Shéba. Mais Dieu lui a commandé : « Tu ne tueras point. Tu ne commettras point adultère » (Exode 20:13-14). David avait péché contre le Législateur et méritait la peine de mort. La repentance de David donne un exemple à tous les chrétiens, car nous avons tous besoin d’être humiliés pour avoir un cœur contrit. Alors, David Lui dit : « Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche publiera ta louange. Car tu ne prends pas plaisir aux sacrifices, autrement j’en donnerais ; l’holocauste ne t’est point agréable. Le sacrifice agréable à Dieu, c’est un esprit brisé ; ô Dieu, tu ne méprises pas le cœur contrit et brisé » (Psaume 51:17-19).

Lorsque nous arrivons au point de la repentance, comme David, et que nous obéissons aux instructions de Christ d’être baptisés, Dieu nous pardonne tous nos péchés passés et nous commençons à marcher en nouveauté de vie. Maintenant que tous nos péchés passés sont pardonnés, pourrions-nous maintenant continuer à pécher parce que nous sommes sous la grâce ? Notez bien ce que Paul nous dit : « Que dirons-nous donc ? Demeurerons-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Nullement ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore en lui ? Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, nous avons été baptisés en sa mort ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle » (Romains 6:1-4).

Un nouveau converti à Christ, à qui Dieu a accordé la grâce du pardon non mérité, pourrait-il recommencer à transgresser les lois de Dieu et Lui désobéir ? Certainement pas ! Nous ne pouvons pas désobéir à Dieu et recevoir le don du salut. Paul s’adressait à de faux chrétiens qui tentaient de prêcher, comme plusieurs ministres de nos jours, « qu’une fois pardonnés toujours pardonnés », c’est-à-dire que les péchés que nous n’avons même pas encore commis sont déjà pardonnés d’avance ! L’apôtre Jude avait déjà confronté ce problème dès le premier siècle : « Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur » (Jude 1:4).

Combien d’impies prêchent ouvertement de nos jours qu’ils sont libres de transgresser les Dix Commandements parce qu’ils ont été cloués sur la croix et que nous n’avons plus à les observer ? C’est de la rébellion et de l’ignorance incitées par un esprit charnel non converti. « Parce que l’affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu ; et en effet, elle ne le peut [même pas du tout]. Or, ceux qui sont dans la chair, ne peuvent plaire à Dieu », nous déclare Paul, dans Romains 8:7-8. La vérité demeure qu’il faut garder La loi de Christ qui est une expression ouverte d’amour envers Lui.

Comme l’apôtre Jean a si bien témoigné dans 1 Jean 5:3-4 : « Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions Ses commandements ; or, ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. » La Loi de Christ n’est pas pénible comme le fut la Loi de Moïse que le peuple n’arrivait pas à observer. Voilà pourquoi Jean a fortement déclaré qu’il était impossible de vivre sous la grâce et de pratiquer le péché en même temps. Aucun véritable chrétien ne voudrait pratiquer le péché alors qu’il réclame la grâce de Dieu.

Paul aussi nous confirme : « Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, nous avons été baptisés en sa mort ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle. Car si, lui devenant semblables dans sa mort, nous avons été faits une même plante avec lui, nous le serons aussi à sa résurrection ; sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché. Car celui qui est mort, est affranchi du péché » (Romains 6:3-7).

Votre Bible vous révèle l’impressionnant Plan de Salut divin. Le salut est un don gratuit de Dieu qu’on ne peut jamais se mériter par les œuvres. « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:8-9). Par contre, une fois sauvés nous Lui appartenons : « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (v.10). Donc, nous devrions produire de bonnes œuvres, les fruits permanents, dignes de notre conversion. Nous ne pourrions pas grandir spirituellement sans l’Esprit de Dieu. Et remarquez comment les premiers apôtres s’y prenaient pour passer le Saint-Esprit. « Alors les apôtres leur imposèrent les mains, et ils reçurent le Saint-Esprit » (Actes 8:17). Mais pourquoi ?

Parce que, dès les débuts de l’Église, Satan inspirait déjà ses ministres à s’infiltrer parmi les véritables chrétiens. Alors, dans Actes 8:18-23, nous lisons : « Mais Simon voyant que le Saint-Esprit était donné par l’imposition des mains des apôtres, leur offrit de l’argent, en disant : Donnez-moi aussi ce pouvoir, afin que tous ceux à qui j’imposerai les mains reçoivent le Saint-Esprit. Mais Pierre lui dit : Que ton argent périsse avec toi, puisque tu as cru que le don de Dieu s’acquérait avec de l’argent. Il n’y a pour toi ni part, ni lot en cette affaire ; car ton cœur n’est pas droit devant Dieu. Repens-toi donc de ta méchanceté, et prie Dieu, que, s’il est possible, la pensée de ton cœur te soit pardonnée. Car je vois que tu es dans un fiel amer et dans les liens de l’iniquité. »

Le Saint-Esprit est la puissance spirituelle de Dieu par laquelle Il Se crée des enfants et les fait grandir spirituellement vers Son Royaume. Lorsque nous avons besoin du Saint-Esprit pour vaincre l’attrait de notre nature humaine, Paul nous déclare : « Je rends grâces à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! Je suis donc assujetti moi-même, par l’esprit, à la loi de Dieu, mais par la chair, à la loi du péché » (Romains 7:25). Vous remarquerez l’attitude obéissante de Paul. Dieu donnera-t-Il Son Saint-Esprit à quelqu’un qui aurait une attitude de désobéissance ? Jamais, car Pierre nous dit clairement, dans Actes 5:32 : « nous Lui sommes témoins de ces choses, aussi bien que le Saint-Esprit, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent. »

Pierre et les apôtres démontraient continuellement une attitude d’obéissance envers Dieu. Notez la fermeté de Pierre lorsqu’il s’adressait au sanhédrin. Ce Conseil juif avait commandé aux apôtres de ne pas prêcher au nom de Jésus. Quelle fut leur réponse ? « Mais Pierre et les apôtres répondirent : Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (Actes 5:29). Un des thèmes de la Bible, de la Genèse à l’Apocalypse, est que l’obéissance à Dieu apporte des bénédictions, tandis que la désobéissance à Dieu apporte des malédictions. Vous pouvez recevoir de magnifiques bénédictions de Dieu, ainsi que Son don de vie éternelle au travers de Jésus-Christ notre Seigneur. Mais Dieu donne ces bénédictions seulement à ceux qui sont prêts à se repentir, à croire en Lui, et à Lui obéir.

Comme le disait si bien Pierre : « Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison de Dieu ; et s’il commence par nous, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ? Et si c’est à grand-peine que le juste est sauvé, que deviendront l’impie et le pécheur ? Que ceux donc qui souffrent par la volonté de Dieu, lui recommandent leurs âmes, comme à un Créateur fidèle, en faisant le bien » (1 Pierre 4:17-19). Jésus est notre Sauveur vivant et nous serons sauvés par Sa vie. « Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par Sa vie ? » (Romains 5:10). Je prie que, vous aussi, vous participiez au merveilleux plan de salut de Dieu.




D.469 – Jésus-christ, notre seul espoir

Par Joseph Sakala

Dans 1 Timothée 1:18-20, nous lisons : « Mon fils Timothée, ce que je te recommande, c’est que, conformément aux prophéties qui ont été faites précédemment sur toi, tu combattes suivant elles le bon combat, en gardant la foi et une bonne conscience ; quelques-uns ayant perdu celle-ci, ont fait naufrage quant à la foi ; de ce nombre sont Hyménée et Alexandre, que j’ai livrés à Satan, afin qu’ils apprennent à ne point blasphémer. » Paul avait comme tâche première d’être le gardien de l’Évangile de Jésus. Et il le fut par le Christ Lui-même.

Regardons comment il adresse la première épître à son jeune évangéliste : « Paul, apôtre de Jésus-Christ, par le commandement de Dieu, notre Sauveur, et du Seigneur Jésus-Christ, notre espérance … Et je rends grâces à celui qui m’a fortifié, à Jésus-Christ notre Seigneur, de ce qu’il m’a jugé fidèle, en m’établissant dans le ministère, moi qui étais auparavant un blasphémateur, un persécuteur, un homme violent ; mais j’ai obtenu miséricorde, parce que j’agissais par ignorance, étant dans l’incrédulité. Et la grâce de notre Seigneur a surabondé en moi, avec la foi et la charité qui est en Jésus-Christ. Cette parole est certaine et digne de toute confiance ; c’est que Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. Mais c’est pour cela que j’ai obtenu miséricorde, afin que Jésus-Christ fît voir, en moi le premier, une parfaite clémence, pour servir d’exemple à ceux qui croiront en lui, pour la vie éternelle » (1 Timothée 1:1, 12-16).

Paul n’a pas considéré cette responsabilité à la légère, lorsqu’est venu le temps d’agir comme gardien ou propagateur de la vérité aux autres. Nous voyons, dans le texte plus haut, qu’après avoir rendu grâce à Dieu de lui avoir donné cette fonction, Paul exhorte maintenant Timothée à suivre ses pas. Timothée devait continuer à enseigner cette vérité de l’Évangile qui changerait littéralement des vies dans l’amour, de par le monde entier. Dans 1 Timothée 1:5, Paul insiste à dire que : « Le but du commandement, c’est la charité, qui procède d’un cœur pur, et d’une bonne conscience, et d’une foi sincère. » « Comme je t’exhortai, lorsque je partis pour la Macédoine, à demeurer à Éphèse, pour recommander à certaines personnes de ne pas enseigner une doctrine étrangère, et de ne pas s’attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui engendrent des disputes, plutôt que l’édification en Dieu, par la foi, je t’y exhorte encore, » confirme Paul dans 1 Timothée 1:3-4.

Paul n’avait pas trouvé une telle responsabilité facile. Il rappelle ce fait à Timothée en l’encourageant à combattre le bon combat, en utilisant comme outils de guerre la foi en Christ et une bonne conscience. Sa vie dans le ministère devait être libérée du péché et de la culpabilité qui vient du péché. Une telle conscience vient de la soumission à la Parole de Dieu. « En effet, nos armes de guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu, pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ ; et nous sommes prêts à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète », déclare Paul, dans 2 Corinthiens 10:4-6.

Dans Hébreux 7:18-19, on peut lire : « Ainsi, la première ordonnance a été abolie à cause de sa faiblesse et de son inutilité ; (car la loi n’a rien amené à la perfection ;) mais une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu, a été mise à sa place. » Les humains ont beaucoup de faux espoirs dans ce monde, dont celui de pouvoir gagner son ciel par de bonnes œuvres. Au départ, cela constitue déjà une fausse espérance, car Jésus Lui-même a dit ceci : « Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. » (Jean 3:13). Le but primordial du chrétien est d’entrer dans le Royaume que Dieu viendra établir ici-bas, lors du deuxième avènement de Jésus dans la gloire.

La loi de Dieu est parfaite, mais elle ne pourra jamais permettre à qui que ce soit d’entrer dans le Royaume par ses bonnes œuvres. La raison étant que personne ne peut garder la loi de Dieu parfaitement. Cependant, il y a une meilleure espérance disponible et c’est celle du salut, car Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les Gentils ; savoir : Christ en vous, l’espérance de la gloire. Les hommes et les femmes dans le monde ont beaucoup de faux espoirs, dont un est, comme je l’ai déjà mentionné, de pouvoir gagner son ciel par les bonnes œuvres. Même si la loi de Dieu est parfaite, elle ne peut jamais rendre un humain parfait pour le ciel parce que personne ne peut l’observer parfaitement. Il y a cependant une meilleure espérance : « étant revêtus de la cuirasse de la foi, et de la charité, et du casque de l’espérance du salut » (1 Thessaloniciens 5:8).

« A qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les Gentils ; savoir : Christ en vous, l’espérance de la gloire. C’est Lui que nous annonçons, exhortant tout homme et enseignant tout homme en toute sagesse, afin de rendre tout homme parfait en Jésus-Christ, » nous confirme Paul, dans Colossiens 1:27-28. « Mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs », nous dit Pierre, dans 1 Pierre 3:15-16.

D’abord, elle est appelée une « bonne espérance ». Car Dieu : « vous a appelés à cela par notre Évangile, pour que vous possédiez la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ. C’est pourquoi, frères, demeurez fermes et retenez les enseignements que nous vous avons donnés, soit de vive voix, soit par notre lettre. Or, que notre Seigneur Jésus-Christ lui-même, et Dieu notre Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné dans sa grâce une consolation éternelle, et une bonne espérance, console vos cœurs, et vous affermisse en toute bonne doctrine et en toute bonne œuvre » (2 Thessaloniciens 2:14-17).

Ensuite, elle est appelée « bienheureuse espérance ». « Car la grâce de Dieu, pour le salut de tous les hommes, a été manifestée ; et elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre, en ce présent siècle, dans la tempérance, dans la justice, et dans la piété ; en attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ, Qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres. Enseigne ces choses, exhorte, et reprends avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise », déclare Paul à Tite, dans Tite 2:11-15.

Finalement, elle est appelée une « espérance vivante » par : « Pierre, apôtre de Jésus-Christ, aux élus étrangers dispersés dans le Pont, la Galatie, la Cappadoce, l’Asie et la Bithynie, élus selon la prescience de Dieu le Père, pour être sanctifiés par l’Esprit, pour obéir à Jésus-Christ, et pour avoir part à l’aspersion de son sang. Que la grâce et la paix vous soient multipliées ! Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:1-5).

Il est vrai, cependant, que notre foi est centrée sur notre avenir éternel, car : « Si nous n’avons d’espérance en Christ que pour cette vie seulement, nous sommes de tous les hommes les plus misérables. Mais maintenant, Christ est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts », nous confirme Paul, dans 1 Corinthiens 15:19-20. Néanmoins, la résurrection prouvée de Christ en fait une bonne espérance, une bienheureuse espérance et une espérance vivante.

Deux attitudes doivent être immédiatement identifiées dans le style de vie du chrétien. La première est directement reliée à l’attention du comportement entre croyants ; tandis que la deuxième, c’est la vérification du Saint-Esprit sur le comportement du converti. Car, par le baptême, le converti reçoit le Saint-Esprit qui nous distribue des dons que nous devons utiliser et non cacher. « Or, la manifestation de l’Esprit est donnée à chacun pour l’utilité commune. Car la parole de sagesse est donnée à l’un par l’Esprit ; la parole de science est donnée à l’autre par ce même Esprit ; un autre reçoit la foi par ce même Esprit ; un autre reçoit du même Esprit le don de guérir ; un autre, les opérations des miracles ; un autre, la prophétie ; un autre, le discernement des esprits ; un autre, la diversité des langues ; et un autre, le don d’interpréter les langues. Mais un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il lui plaît. Car, comme le corps est un, quoiqu’il ait plusieurs membres ; et que, de ce corps unique, tous les membres, quoiqu’ils soient plusieurs, ne forment qu’un corps, il en est de même de Christ. Car nous avons tous été baptisés par un même Esprit, pour être un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres ; et nous avons tous été abreuvés d’un même Esprit. Car le corps n’est pas formé d’un seul membre, mais de plusieurs », nous assure Paul dans 1 Corinthiens 12:7-14.

Même si tous sont baptisés, tous ne reçoivent pas les mêmes dons. C’est à l’individu, guidé par le Saint-Esprit, de reconnaître son ou ses dons pour former un corps uni en Christ. La Bible nous parle de diversité de langues, que certains pasteurs ont interprétée comme le parler en langue. Depuis la Tour de Babel, où Dieu Lui-même a formé une multitude de langues, Dieu a aussi envoyé plusieurs prophètes, ministres, pasteurs pour convertir ces gens ; alors il a fallu que Ses ministres apprennent à parler une diversité de langues. Donc, certains ministres ont reçu, en plus de leur langue maternelle, le don d’interpréter les langues. Vous noterez que Jean le Baptiste et Jésus n’ont jamais parlé en langue, mais ils se sont fait comprendre.

Lors de l’ascension de Jésus, Il déclara à Ses disciples : « Mais vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1:8). Pour accomplir cela, il a fallu que les premiers apôtres apprennent à parler plusieurs langues rapidement. « Car notre Évangile n’a pas consisté pour vous en paroles seulement, mais il a été accompagné de puissance, et de l’Esprit Saint, et d’une abondante efficacité, selon ce que nous avons été parmi vous et pour vous, comme vous le savez », déclare Paul, dans 1 Thessaloniciens 1:5.

Aux Colossiens, Paul a dit : « Ainsi que vous en avez été instruits par Épaphras, notre cher compagnon de service, qui est pour vous un fidèle ministre de Christ, et qui nous a fait connaître votre charité selon l’Esprit. C’est pourquoi depuis le jour où nous l’avons appris, nous n’avons cessé de prier pour vous, et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle ; de telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu ; fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés » (Colossiens 1:7-14).

Regardez maintenant comment Paul s’adresse aux Philippiens : « Dieu m’est témoin, en effet, que je vous chéris tous d’une affection cordiale en Jésus-Christ. Et ce que je demande, c’est que votre charité augmente de plus en plus en connaissance et en toute intelligence ; pour discerner la différence des choses, afin que vous soyez purs et irréprochables pour le jour de Christ, étant remplis par Jésus-Christ des fruits de la justice, à la gloire et à la louange de Dieu » (Philippiens 1:8-11).

Aux Colossiens, selon le besoin, Paul les exhorte en disant : « Revêtez-vous donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience ; vous supportant les uns les autres, et vous pardonnant les uns aux autres, si l’un a quelque sujet de plainte contre l’autre. Comme Christ vous a pardonné, vous aussi, faites de même. Mais par-dessus toutes choses revêtez-vous de la charité, qui est le lien de la perfection. Et que la paix de Christ, à laquelle vous avez été appelés en un seul corps, règne dans vos cœurs ; et soyez reconnaissants. Que la parole de Christ habite abondamment en vous, en toute sagesse. Instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres, par des psaumes, et des hymnes et des cantiques spirituels, chantant dans vos cœurs au Seigneur, avec reconnaissance. Et quoi que vous fassiez, en paroles, ou en œuvres, faites tout au nom du Seigneur Jésus, rendant grâces par lui à Dieu le Père » (Colossiens 3:12-17).

Le contexte immédiat nous indique quatre preuves de l’implication du Saint-Esprit comme nous pouvons le constater dans Éphésiens 5:19-21 : « Entretenez-vous ensemble par des psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels, chantant et psalmodiant de votre cœur au Seigneur ; rendez grâces toujours pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ. Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Dieu. » Puisque c’est le Saint-Esprit qui distribue les dons, il doit en avoir la responsabilité : « Pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ ; jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ ; pour que nous ne soyons plus des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement ; mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ ; de qui tout le corps, bien coordonné et étroitement uni, par le concours de toutes les jointures, tire son accroissement, selon la force assignée à chaque membre, afin qu’il soit édifié lui-même dans la charité » (Éphésiens 4:12-16).

Il est donc tout à fait raisonnable de penser que le contrôle du Saint-Esprit est désigné pour augmenter et stimuler le ministère des croyants dans la crainte de Dieu. Voilà pourquoi Paul exhorte Timothée en lui déclarant : « Toi donc, mon fils, fortifie-toi, dans la grâce qui est en Jésus-Christ. Et les choses que tu as entendues de moi, en présence de plusieurs témoins, confie-les à des hommes fidèles, qui soient capables aussi d’enseigner les autres » (2 Timothée 2:1-2). Dans l’Ancien Testament, « la grâce », utilisée 69 fois, est souvent appliquée à des faveurs personnelles ou des bénédictions physiques. « Car un jour dans tes parvis vaut mieux que mille ailleurs. J’aime mieux me tenir sur le seuil, dans la maison de mon Dieu, que d’habiter dans les tentes des méchants. Car l’Éternel Dieu est un soleil et un bouclier ; l’Éternel donne la grâce et la gloire ; il ne refuse aucun bien à ceux qui marchent dans l’intégrité. Éternel des armées, heureux l’homme qui se confie en toi ! » (Psaume 84:11-13).

Dans le Nouveau Testament, néanmoins, le terme « grâce » est utilisé 156 fois et met l’emphase sur la puissance de Dieu ou sur Sa faveur spirituelle, comme nous pouvons le constater dans Éphésiens 2:8-9 : « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » Une fois la grâce accordée, le croyant doit utiliser cette grâce avec confiance vers la victoire dans sa vie spirituelle. « Au reste, mes frères, fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute puissante. Revêtez-vous de toute l’armure de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable. Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes. C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes » (Éphésiens 6:10-13).

Alors que nous luttons contre les puissances des ténèbres, nous pouvons tout par Christ qui nous fortifie. Il faut cependant nous souvenir que même les plus grands héros dans la foi ont dû endurer une opposition intense, allant jusqu’au martyr : « Qui, par la foi, vainquirent des royaumes, exercèrent la justice, obtinrent les biens promis, fermèrent la gueule des lions, éteignirent la force du feu, échappèrent au tranchant des épées, guérirent de leurs maladies, furent vaillants à la guerre, mirent en fuite des armées étrangères. Des femmes recouvrèrent leurs morts par la résurrection ; d’autres furent torturés, n’ayant point accepté de délivrance pour obtenir une meilleure résurrection ; d’autres passèrent par l’épreuve des moqueries et des verges ; et même des liens et de la prison : ils furent lapidés, ils furent sciés, ils furent tentés, ils moururent par le tranchant de l’épée, ils errèrent çà et là, vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités ; (eux dont le monde n’était pas digne ;) errants dans les déserts et sur les montagnes, dans les cavernes et les antres de la terre. Et tous ceux-là, ayant obtenu un bon témoignage par leur foi, n’ont point remporté les biens promis ; Dieu ayant pourvu à quelque chose de meilleur pour nous, afin qu’ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection » (Hébreux 11:33-40).

La grâce puissante de Dieu leur était suffisante. « C’est pourquoi je me complais dans les infirmités, dans les opprobres, dans les misères, dans les persécutions, dans les angoisses pour le Christ ; car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort », nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 12:10. Dans Hébreux 10:36-39, nous lisons : « Car vous avez besoin de patience, afin qu’après avoir fait la volonté de Dieu, vous remportiez l’effet de la promesse. Car encore un peu, bien peu de temps, et celui qui vient, arrivera, et il ne tardera point. Or, le juste vivra par la foi ; mais, si quelqu’un se retire, mon âme ne prend point de plaisir en lui. Pour nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui croient pour le salut de leur âme. »

Les chrétiens ont certaines possessions qui viennent du ciel et cette connaissance nous guide pour placer nos propres attributs terrestres en perspective. Évidemment, quelques-uns à qui cela fut écrit étaient emprisonnés, d’autres appauvris physiquement pour leur foi. « Quand, d’un côté, vous avez été exposés publiquement à des opprobres et des persécutions, et que, de l’autre, vous avez pris part aux maux de ceux qui étaient ainsi traités. Car vous avez aussi compati à mes liens, et vous avez accueilli avec joie l’enlèvement de vos biens, sachant que vous avez pour vous dans les cieux des biens plus excellents, et qui sont permanents », nous dit Paul, dans Hébreux 10:33-34.

Pierre les a appelés : « un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:4-5). Ces possessions sont atteignables, elles ne sont pas remises en question, elles nous appartiennent, nous ayant été données par Celui dont le nom est Vérité, Jésus, qui dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6). Nous connaissons sans aucun doute Hébreux 10:34 où Paul nous déclare : « Car vous avez aussi compati à mes liens, et vous avez accueilli avec joie l’enlèvement de vos biens, sachant que vous avez pour vous dans les cieux des biens plus excellents, et qui sont permanents. »

« N’abandonnez donc pas votre confiance, qui aura une grande rémunération. Car vous avez besoin de patience, afin qu’après avoir fait la volonté de Dieu, vous remportiez l’effet de la promesse. Car encore un peu, bien peu de temps, et celui qui vient, arrivera, et il ne tardera point, » nous rassure Paul, dans Hébreux 10:35-37. Avec cette assurance, nous devrions être capables d’endurer toute souffrance ou persécution qui pourrait se présenter. « Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous. En effet, la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés, car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu » (Romains 8:18-21).

La connaissance de ces possessions est fantastique parce qu’elle nous aide à endurer nos problèmes persistants. Nous venons de voir que nous avons besoin de patience pour passer au travers et accomplir l’œuvre de Dieu. « Frères, attendez donc patiemment jusqu’à l’avènement du Seigneur. Voici, le laboureur attend avec patience le précieux fruit de la terre, jusqu’à ce qu’il ait reçu la pluie de la première et de la dernière saison. Vous aussi, attendez patiemment, affermissez vos cœurs, car l’avènement du Seigneur est proche. Frères, ne vous plaignez point les uns des autres, de peur que vous ne soyez condamnés. Voici, le juge est à la porte » (Jacques 5:7-9).

Finalement, la réalisation de ces possessions est imminente. « Car encore un peu, bien peu de temps, et celui qui vient, arrivera, et il ne tardera point. Or, le juste vivra par la foi ; mais, si quelqu’un se retire, mon âme ne prend point de plaisir en lui. Pour nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui croient pour le salut de leur âme » (Hébreux 10:37-39). Et Jésus : « Celui qui rend témoignage de toutes ces choses, dit : Oui, je viens, bientôt. Amen ! [Et les élus lui répondent :] Oui, Seigneur Jésus, viens ! » (Apocalypse 22:20).




D.312 – L’origine de notre appel

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appel-de-dieu

Par Joseph Sakala

Regardons ensemble la gracieuse déclaration de Paul à son jeune évangéliste, dans 2 Timothée 1:7-10 : « Car Dieu ne nous a point donné un esprit de timidité, mais de force, de charité et de prudence. N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu, Qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon Son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles, et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile. » La précision de cette déclaration de Paul nous indique clairement que notre appel à suivre Christ ne fut pas une simple décision humaine. Elle ne fut certainement pas fondée sur nos œuvres physiques, car ce fut un saint appel en Jésus-Christ avant tous les siècles, avant même que nous soyons créés.

Dans Son Plan divin, impénétrable par notre intelligence limitée, nous étions dans le Plan éternel de Dieu et ce fut entièrement par Sa grâce. Nous étions choisis : « Selon qu’il nous a élus en Lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté » (Éphésiens 1:4-5). Notre appel est donc saint, consacré exclusivement à Dieu. « C’est pourquoi, frères saints, qui avez pris part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain Sacrificateur de la foi que nous professons, Jésus-Christ, » nous affirme Hébreux 3:1.

Armés de cette précieuse connaissance, nous devrions nous joindre à Paul, dans Philippiens 3:14, et dire : « Mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. » Ce grand appel vient directement du ciel et comporte un prix éternel. Un prix qui nous qualifiera pour le moment où : « nous serons enlevés avec les autres morts en Christ, sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:17). Ayant déjà été prédestinés, Dieu nous demande de marcher avec Lui chaque jour de notre vie jusqu’à l’accomplissement de Son magnifique Plan.

Dans Éphésiens 3:14-19, Paul témoigne : « C’est pour ce sujet que je fléchis les genoux devant le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, de qui toute famille, dans les cieux et sur la terre, tire son nom ; afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être puissamment fortifiés par son Esprit, dans l’homme intérieur, afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu. » Le thème de ce passage biblique est destiné à nous faire comprendre l’amour infini de Christ à notre égard, par Sa vie gracieuse, Son sacrifice sur la croix, Sa résurrection glorieuse et Son ministère continuel dans notre vie.

Jésus veille constamment sur les Siens, puisqu’Il est mort afin que nous Lui appartenions. Jésus nous surveille et intercède pour nous auprès du Père du haut de Son trône au ciel. Son amour ne peut être gagné, il nous fut donné gratuitement. Plus que cela, dans Romains 5:8, Paul nous affirme que : « Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. » Son amour pour nous ne change pas : « Jésus-Christ est le même, hier et aujourd’hui, et pour l’éternité » (Hébreux 13:8). Il était prêt à mourir, afin de payer la rançon de nos péchés et, par le fait même, nous adopter dans Sa Famille.

Même à l’heure actuelle, Il Se réjouit. « L’Éternel ton Dieu est au milieu de toi, un héros qui sauve. Il se réjouira à cause de toi d’une grande joie ; il se taira dans son amour ; Il se réjouira à ton sujet avec chant de triomphe » (Sophonie 3:17). Jésus nous surveille de Sa place à la droite du Père, faisant intercession pour nous. « C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux ; qui n’eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, puis pour ceux du peuple ; car il a fait cela une fois, en s’offrant lui-même » (Hébreux 7:25-27).

Dans Éphésiens 3:13-17, Paul exhorte les convertis, disant : « C’est pourquoi je vous demande de ne pas vous décourager à cause des afflictions que j’endure pour vous ; elles sont votre gloire. C’est pour ce sujet que je fléchis les genoux devant le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, de qui toute famille, dans les cieux et sur la terre, tire son nom ; afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être puissamment fortifiés par son Esprit, dans l’homme intérieur, afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi. » La profondeur de Son amour surpasse toute notre connaissance et devance tout amour que nous pourrions avoir pour Lui. Car Dieu est amour. « Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier » (1 Jean 4:19).

Dans Romains 8, nous découvrons plusieurs aspects de Son œuvre d’amour pour nous. Nous sommes complètement entourés de Son amour. « Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce l’affliction, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? Selon qu’il est écrit : Nous sommes livrés à la mort tous les jours à cause de toi, et nous sommes regardés comme des brebis destinées à la tuerie. Au contraire, dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs, par celui qui nous a aimés. Car je suis assuré que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les puissances, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 8:35-39).

Dans l’Ancienne Alliance, personne n’a jamais vu Dieu de face et a vécu.  Moïse a vu Sa gloire passer devant lui et cela devait le satisfaire. Abraham l’a rencontré juste avant la destruction de Sodome, mais manifesté en Ange de l’Éternel. Jacob s’est également battu avec Lui, mais manifesté en Ange de l’Éternel. Cependant, l’amour de Dieu pour nous a fait en sorte que Dieu S’est manifesté à nous dans la personne de Jésus. Et, en plus, Christ est venu S’abaisser en Se dépouillant Lui-même de Sa toute puissance en Se faisant homme, afin d’offrir Son sang en rémission de nos péchés. Ça, mes chers amis, c’est l’amour et la grâce du Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu et la communication du Saint-Esprit. Combien de personnes ont compris cela ? Très peu de gens parce qu’ils se comportent toujours comme si Jésus n’était pas important dans leur vie. Mais ceux qui l’ont compris sont devenus de véritables disciples et futurs Élus de Christ.

Dans Sa prédication aux Juifs, Jésus leur dit : « Celui qui m’a envoyé est avec moi. Et le Père ne m’a point laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. Comme Jésus disait ces choses, plusieurs crurent en lui. Jésus dit donc aux Juifs qui avaient cru en lui : Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes véritablement mes disciples. Et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » (Jean 8:29-32). Un individu peut accepter mentalement certains faits au sujet de Dieu et demeurer séduit dans la croyance ou conviction qu’il croit en Christ. Mais la véracité de cette foi doit passer le test avant d’être jugée réelle. L’apôtre Jacques a osé déclarer ceci : « Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien ; les démons le croient aussi, et ils en tremblent. Mais, ô homme vain ! veux-tu savoir que la foi sans les œuvres, est morte ? » Aujourd’hui, plusieurs croient que Dieu est une trinité. Donc, ils ne croient pas en un seul Dieu et l’Écriture ne peut être détruite.

Les œuvres, en effet, ne peuvent pas sauver, mais la foi qui porte au salut est celle qui produit les bonnes œuvres déjà préparées d’avance par Dieu pour nous, afin que nous y marchions. Lors d’une autre occasion : « Pendant qu’il était à Jérusalem, à la fête de Pâque, plusieurs crurent en son nom, voyant les miracles qu’il faisait. Mais Jésus ne se fiait point à eux, parce qu’il les connaissait tous, et qu’il n’avait pas besoin qu’on lui rendît témoignage d’aucun homme, car il savait de lui-même ce qui était dans l’homme » (Jean 2:23-25). Il devient alors évident qu’il est essentiel que nous croyions en Lui, mais encore plus important, que Jésus croie en nous, car Il sait ce qui existe dans notre cœur. Donc, pour Dieu le test est simple. Si nous marchons selon Sa Parole, nous sommes alors de vrais disciples.

Notre engagement envers Jésus se mesure par notre obéissance à Sa Parole. Si nous questionnons Ses instructions, ou nous nous opposons à Sa Parole, ou tentons de désobéir à Sa Parole en changeant certains passages de la Bible afin de les faire correspondre à notre interprétation de Sa Parole, alors il serait grand temps d’examiner la profondeur de notre croyance en Christ. Par contre, si nous sommes Ses disciples en demeurant dans Sa Parole, Jésus nous fait la promesse que nous connaîtrons la vérité et cette vérité nous libérera de toute erreur. En tant que véritables disciples (étudiants), nous avons Son assurance qu’avec nos études continuelles de Sa Parole, nous moissonnerons une croissance dans notre compréhension de la vérité divine. Cela nous libérera de toute erreur répandue dans les autres dénominations « chrétiennes », en comprenant comment obéir à la parfaite volonté de Dieu.

Regardons ensemble l’exhortation que Paul adresse à Timothée, son jeune évangéliste : « Toi donc, mon fils, fortifie-toi, dans la grâce qui est en Jésus-Christ. Et les choses que tu as entendues de moi, en présence de plusieurs témoins, confie-les à des hommes fidèles, qui soient capables aussi d’enseigner les autres » (2 Timothée 2:1-2). Ce verset a donné l’impression à trop d’individus que chaque converti devrait se mettre à prêcher. L’apôtre Jacques fut cependant inspiré d’écrire ceci : « Mes frères, qu’il n’y en ait pas parmi vous beaucoup qui enseignent, car nous encourrons un jugement plus sévère » (Jacques 3:1). Il est vrai qu’à la réception du Saint-Esprit, chaque converti à Christ reçoit au moins un don et un ministère, mais pas nécessairement celui de prêcher.

Dans 1 Corinthiens 12:4-11, Paul déclare : « Or, il y a diversité de dons, mais un même Esprit. Il y a aussi diversité de ministères, mais un même Seigneur, il y a aussi diversité d’opérations, mais c’est le même Dieu, qui opère toutes choses en tous. Or, la manifestation de l’Esprit est donnée à chacun pour l’utilité commune. Car la parole de sagesse est donnée à l’un par l’Esprit ; la parole de science est donnée à l’autre par ce même Esprit. Un autre reçoit la foi par ce même Esprit ; un autre reçoit du même Esprit le don de guérir. Un autre, les opérations des miracles ; un autre, la prophétie ; un autre, le discernement des esprits ; un autre, la diversité des langues ; et un autre, le don d’interpréter les langues [traduire d’une langue à une autre]. Mais un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il lui plaît. »

Si une personne se met à prêcher alors que son don serait de guérir ou d’avoir le discernement des esprits, elle risque de tomber dans le même égarement que ceux qui prêchent leur propre évangile. Car : « La plupart des hommes vantent leur bonté ; mais qui trouvera un homme véritable ? » (Proverbes 20:6). Le véritable, selon Dieu, est celui qui utilise le don que le Saint-Esprit lui a alloué au service de Dieu, et non pour s’enrichir. « Car de telles gens ne servent point notre Seigneur Jésus-Christ, mais leur propre ventre ; et par des paroles douces et flatteuses ils séduisent le cœur des simples » (Romains 16:18). Le serviteur fidèle doit être alerte et dirigé vers le Plan de Dieu. Il doit agir avec patience en manifestant son don pour accomplir les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance pour lui, afin d’y marcher avec fidélité.

L’apôtre Pierre nous l’explique clairement lorsqu’il dit : « Toutefois, bien-aimés, n’ignorez pas une chose, c’est que pour le Seigneur un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3:8-9). Ceci ne donne pas le droit de prêcher que, si quelqu’un ne se convertit pas immédiatement, il est perdu. Il ne faut surtout pas ignorer qu’avant de monter au ciel, Jésus a dit aux premiers disciples : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:19-20).

Et au long des siècles, beaucoup de disciples se sont ajoutés, selon le don qu’ils ont acquis du Saint-Esprit afin de continuer ce commandement du Seigneur. Ils ont fidèlement mis en œuvre l’instruction de Jésus lorsqu’Il a dit : « Veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur viendra. Or, considérez ceci, que si un père de famille était averti à quelle veille de la nuit le larron viendra, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. C’est pourquoi vous aussi tenez-vous prêts ; car le Fils de l’homme viendra à l’heure que vous ne pensez pas. Quel est donc le serviteur fidèle et prudent que son maître a établi sur ses domestiques, pour leur donner la nourriture au temps marqué ? Heureux ce serviteur que son maître trouvera faisant ainsi, quand il arrivera. Je vous dis en vérité, qu’il l’établira sur tous ses biens » (Matthieu 24:42-47). Il sera héritier, sous Christ, de l’univers entier.

Le véritable serviteur de Christ est un individu totalement engagé envers Dieu, capable de faire fructifier ses dons au maximum et entièrement conscient de l’évaluation spirituelle attachée à ce qu’il a reçu. Il sait que Christ est monté au ciel, mais qu’Il doit également revenir pour donner à Ses Élus le salaire promis. « Car Jésus en est comme d’un homme qui, s’en allant en voyage, appela ses serviteurs et leur remit ses biens. Et à l’un il donna cinq talents, à l’autre deux, et à l’autre un ; à chacun selon ses forces ; et il partit aussitôt. Or, celui qui avait reçu cinq talents s’en alla et en trafiqua ; et il gagna cinq autres talents. De même, celui qui en avait reçu deux en gagna aussi deux autres. Mais celui qui n’en avait reçu qu’un s’en alla et creusa dans la terre, et y cacha l’argent de son maître » (Matthieu 25:14-18).

Mais l’histoire ne se termine pas là. Dans les versets 19 à 23, il est écrit que : « Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint, et il leur fit rendre compte. Alors celui qui avait reçu cinq talents, vint et présenta cinq autres talents, et dit : Seigneur, tu m’as remis cinq talents ; en voici cinq autres que j’ai gagnés de plus. Et son maître lui dit : Cela est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur. Et celui qui avait reçu deux talents, vint et dit : Seigneur, tu m’as remis deux talents ; en voici deux autres que j’ai gagnés de plus. Et son maître lui dit : Cela est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur. »

Le fidèle serviteur doit, par son comportement, être une lumière parmi les gens qu’il fréquente. Jésus l’avait déclaré, dans Matthieu 5:16-19 : « Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. Ne pensez pas que je sois venu abolir la loi ou les prophètes ; je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli. Celui donc qui aura violé l’un de ces plus petits commandements, et qui aura ainsi enseigné les hommes, sera estimé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura observés et enseignés, celui-là sera estimé grand dans le Royaume des cieux. » L’important pour Dieu est que nous soyons fidèles, même dans les petites choses.

Une éminente qualité chez le serviteur consciencieux, c’est la fidélité. « Que chacun donc nous regarde comme des serviteurs de Christ et des dispensateurs des mystères de Dieu ! Mais au reste, ce qu’on demande des dispensateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle » (1 Corinthiens 4:1-2). Que chacun emploie le don selon qu’il l’a reçu, au service des autres, comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu. Si quelqu’un parle, qu’il parle selon les oracles de Dieu ; si quelqu’un exerce un ministère, qu’il l’exerce selon la force que Dieu lui communique, afin qu’en toutes choses, Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen, nous dit Pierre, dans 1 Pierre 4:10-11.

Ceux qui désirent un rôle de leadership dans les églises doivent alors donner l’exemple. « Gouvernant bien sa propre maison, tenant ses enfants dans la soumission, en toute honnêteté. Car si quelqu’un ne sait pas conduire sa propre maison, comment gouvernera-t-il l’Église de Dieu ? » nous déclare Paul, dans 1 Timothée 3:4-5. Qu’il ne soit point nouvellement converti, de peur que, enflé d’orgueil, il ne tombe dans la condamnation du diable. Il faut aussi qu’il ait bon témoignage de ceux du dehors, de peur qu’il ne tombe dans l’opprobre et dans le piège du diable. Prenons exemple sur Moïse qui a été fidèle dans toute sa maison, comme serviteur, pour témoigner de ce qui devait être annoncé. Dieu nous cite aussi en exemple  Abraham : « Car je l’ai connu, afin qu’il commande à ses enfants, et à sa maison après lui, de garder la voie de l’Éternel, pour faire ce qui est juste et droit ; afin que l’Éternel fasse venir sur Abraham ce qu’il a dit de lui » (Genèse 18:19).

Finalement, les hommes fidèles doivent être capables d’enseigner à d’autres. Car il faut que l’évêque soit irrépréhensible, comme économe de Dieu ; qu’il ne soit ni présomptueux, ni coléreux, ni adonné au vin, ni violent, ni porté au gain déshonnête ; mais, au contraire, hospitalier, aimant les gens de bien, prudent, juste, saint, tempérant, attaché à la véritable doctrine qui doit être enseignée, afin qu’il soit capable, tant d’exhorter, selon la saine doctrine, que de convaincre ceux qui s’y opposent, nous dit Paul, dans Tite 1:7-9. Mais le don d’enseigner implique une profonde étude de la Bible et surtout l’aide du Saint-Esprit, car nous encourrons un jugement plus sévère.

Qu’en est-il cependant des disciples qui veulent agir selon la volonté de Dieu ? Ils ont également pour travail de donner l’exemple. Prenons le cas du don d’aumônes. Dans Matthieu 6:1-4, Jésus nous dit : « Prenez garde de ne pas faire votre aumône devant les hommes, afin d’en être vus ; autrement vous n’en aurez point de récompense de votre Père qui est aux cieux. Quand donc tu feras l’aumône, ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues, afin qu’ils en soient honorés des hommes. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent leur récompense. Mais quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite ; afin que ton aumône se fasse en secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra publiquement. » De toute évidence, il semblerait que, du temps de Jésus, il y avait des individus qui faisaient des aumônes à grande pompe et se donnaient en spectacle, faisant marcher devant eux un trompettiste pour annoncer leurs initiatives.

Ils faisaient la même chose lorsqu’ils priaient debout dans la synagogue et sur les coins des rues. Aujourd’hui, l’on se rend à un mur de lamentations… c’est tout comme. Alors, Jésus dit au peuple : « Et quand tu prieras, ne fais pas comme les hypocrites ; car ils aiment à prier en se tenant debout dans les synagogues et aux coins des rues, afin d’être vus des hommes. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent leur récompense. Mais toi, quand tu pries, entre dans ton cabinet, et ayant fermé ta porte, prie ton Père qui est dans ce lieu secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra publiquement. Or, quand vous priez, n’usez pas de vaines redites, comme les païens ; car ils croient qu’ils seront exaucés en parlant beaucoup. Ne leur ressemblez donc pas ; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous lui demandiez » (Matthieu 6:5-8).

Dans le grec, le mot « hypocrite » était utilisé en parlant des acteurs au théâtre, car ils personnifiaient une autre personne, se maquillant abondamment pour cacher leur propre identité. Ceux que Jésus démasquait étaient des hypocrites qui se faisaient passer pour généreux ou pieux, qui ne se souciaient ni des pauvres ni de Dieu, mais paradaient dans le seul but de se faire glorifier. Il est possible que les gens applaudissaient à leur spectacle, alors Jésus a dit : « Ils reçoivent leur récompense. » Le mot « recevoir » utilisé par Jésus veut réellement dire « payé au complet », sans aucun besoin d’ajouter quoi que ce soit à la transaction. Il y a une grande leçon ici pour les chrétiens qui font des œuvres pour être glorifiés des hommes au lieu de les accomplir pour glorifier Dieu. Ce que nous accomplissons demeure là, sans la nécessité d’aucune autre récompense. Par contre les œuvres que nous accomplissons pour glorifier Dieu seront récompensées. Car le Père qui voit dans le secret nous le rendra publiquement.

Dans toute sa conduite, le chrétien doit se comporter en soldat du Christ. Voici ce que Paul dit à Timothée : « Toi donc, endure les souffrances comme un bon soldat de Jésus-Christ. Aucun homme faisant la guerre, ne s’embarrasse des affaires de la vie, afin de plaire à celui qui l’a enrôlé. Et si quelqu’un combat dans la lice, il n’est couronné que s’il a combattu suivant les règles » (2 Timothée 2:3-5). Selon la perspective du Royaume, un bon soldat a plusieurs responsabilités. Initialement, nous devons nous attendre à souffrir jusqu’à être lié comme un malfaiteur, mais la Parole de Dieu n’est point liée. Ensuite, endurez des afflictions, mais soyez vigilants en toutes choses ; endurez les afflictions et faites l’œuvre d’un chrétien ; remplissez complètement votre ministère.

Cependant, le soldat n’a qu’un but, plaire à celui qui l’a embauché en tant que soldat. Comme disait si bien Paul : « Car, est-ce les hommes que je prêche, ou Dieu ? ou est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je plaisais aux hommes, je ne serais pas un serviteur de Christ. Je vous le déclare donc, frères : l’Évangile que j’ai annoncé n’est pas de l’homme ; car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ » (Galates 1:10-13). Les soldats sont appelés habituellement hors d’une vie normale, dans une nation pour servir un roi, un président, un premier ministre. Pareillement, le soldat dans l’Église qui voudra être ami du monde se rendra ennemi de Dieu. Parce que l’affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu ; et en effet, elle ne le peut même pas. Or, ceux qui sont uniquement dans la chair ne peuvent plaire à Dieu.

Nous devons cependant combattre suivant le bon combat, en gardant la foi et une bonne conscience. « Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes » (Éphésiens 6:12). C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes.

Regardons ensemble un exemple : « Or, il arriva, comme Josué était près de Jéricho, qu’il leva les yeux et regarda, et voici, un homme se tenait debout, vis-à-vis de lui, son épée nue à la main. Et Josué alla vers lui, et lui dit : Es-tu des nôtres, ou de nos ennemis ? Et il répondit : Non, mais je suis le Chef de l’armée de l’Éternel ; j’arrive maintenant. Et Josué tomba la face contre terre, se prosterna, et lui dit : Qu’est-ce que mon Seigneur dit à son serviteur ? Et le chef de l’armée de l’Éternel dit à Josué : Ôte tes souliers de tes pieds ; car le lieu où tu te tiens est saint. Et Josué fit ainsi » (Josué 5:13-15). Ensuite, Dieu a combattu pour Josué  et il a eu la victoire.

A force de combattre pour Son peuple, Dieu finira ces combats à tout jamais, car, dans le dernier combat : « Il détruira la mort pour jamais ; le Seigneur, l’Éternel, essuiera les larmes de tous les visages, et fera disparaître de toute la terre l’opprobre de son peuple ; car l’Éternel a parlé. Et l’on dira, en ce jour-là : Voici, il est notre Dieu ; nous avons espéré en lui, et il nous sauve. C’est l’Éternel ; nous avons espéré en lui : égayons-nous, et nous réjouissons de son salut ! » (Esaïe 25:8-9). Voilà la nature de notre appel et ce vers quoi nous nous dirigeons, si nous obéissons à Sa volonté.