T.024 – L’instant présent

Je suis allongée sur mon lit, réveillée depuis l’aurore. Mon esprit vagabonde, mes pensées se promènent dans le temps. Je pense au jour qui se lève, à tout ce que j’ai à faire, je pense à hier et à tout ce que j’ai fait. Je pense à avant, à l’année dernière, je pense à dans dix ans. Je pense à ma jeunesse, je pense à ma vieillesse. Je pense à tout à l’heure, je pense à dans quelques mois. Je pense à mon enfance, je pense à mes nombreuses vies, moi qui ai recommencé tant de fois à zéro.

Mon esprit n’a cesse de voyager dans le temps : c’est inconscient, et si Dieu ne m’avait rappelé à l’ordre, je ne m’en serais même pas rendue compte. Il suffit bien souvent d’un minime stimuli tel qu’une odeur, un visage dont les traits paraissent familiers, le goût de quelque chose, ou une simple sensation… Et rien que cela suffit pour partir en voyage dans sa tête, ayant milles époques comme destinations, et plus nous vieillissons, plus la croisière est longue ; qui sait combien de temps nous passons à sillonner dans les couloirs du temps, par le biais de notre mémoire et de notre imagination !

Mais soudain, quelque chose m’arrête : mes chats s’installent confortablement sur mon ventre et sur ma poitrine, je sens tout leur poids et leur chaleur se poser sur moi. Ils s’installent et ronronnent. Quelle douceur ! Quel agréable moment ! Le chat le plus âgé se met à lécher le chaton, comme le faisait sa mère autrefois. C’est incroyable, car depuis des mois que nous l’avons, cela ne s’est encore jamais produit : le gros chat d’ordinaire rejette le petit, il ne l’apprécie guère et ils se battent chaque jour, à mon grand désespoir. Mais là, j’assiste à une scène d’une grande tendresse et ce moment me réchauffe le cœur.

Cette scène improbable m’interpelle, bien sûr, et je me dis « vraiment, rien n’est impossible », mais surtout ce qui m’interpelle, c’est d’avoir été brusquement – où devrais-je dire en douceur – interrompue dans mon voyage intérieur : c’est comme une grosse main qui m’aurait saisie pour me sortir du vagabondage et me ramener dans le présent, là où je ne suis presque jamais. Je sens les sept kilos sur mon ventre, je sens le contact de la douce fourrure et la chaleur si agréable, j’entends et je sens la vibration des ronronnements, je les vois dans leur tendresse réciproque. Tout est là, si réel, si concret, qui me dit : « Arrête d’être ailleurs, soit ici, maintenant ! ».

Pourquoi les animaux ont-ils cette capacité innée de vivre dans le présent, et pas les humains ? Bien sûr, la norme, c’est de penser l’inverse : nous sommes plus évolués qu’eux, car nous pouvons nous projeter dans le temps, tandis qu’eux sont confinés dans le présent sans avoir conscience du temps qui passe. Mais je vois les choses autrement. Ceux qui sont confinés, emprisonnés, ce sont les hommes et non les animaux ! Car nous n’avons cesse de fuir la réalité qui nous entoure en passant notre temps à ressasser le passé et à nous inquiéter pour l’avenir. Même ceux qui ne s’inquiètent pas sont emprisonnés sans le savoir : ils forment des projets et pensent sans arrêt à tout ce qui les attend, mais ils ne sont maîtres de rien. Mais surtout, nous manquons tous l’immense chance de saisir l’instant qui nous est offert de vivre dans toute sa beauté et sa fraicheur : l’instant présent. Et c’est pourtant dans cet instant si précieux que Dieu nous appelle à Sa rencontre.

Les animaux sont capables de vivre dans le présent, et pour cela nous devrions prendre exemple sur eux. Ils savourent chaque moment de leur vie, sans en perdre une miette. Ils ne courent pas se réfugier dans les chimères du « peut-être », du « j’espère » ou du « j’avais ». Ils ne pensent pas à ce qu’ils ont perdu ou à ce qu’ils aimeraient avoir un jour. Ils vivent, simplement. Pourquoi nous, qui sommes si évolués, ne sommes-nous pas capables de vivre dans le présent, intensément, comme il est possible de le faire, sans fuir et sans rien gâcher ?

L’instant présent est un cadeau que Dieu nous offre et qu’Il renouvelle, comme un calendrier de l’avent où l’on ouvre chaque jour une fenêtre, sauf qu’avec Dieu, c’est chaque minute qu’Il en ouvre une : et chaque minute est un cadeau du Ciel. Oui, le Ciel est pour nous un immense calendrier de l’avent avec des millions de fenêtres, et Dieu les ouvre une à une et déverse sur nous des joies et des bénédictions dont nous n’avons même pas conscience…

Quand je réalise à quel point j’ignore cela dans ma vie quotidienne, à quel point j’ignore les petits cadeaux de Dieu, je me mets à pleurer, car j’ai honte. Honte de ne pas être capable de les voir, ni de les ouvrir. Honte de préférer vagabonder dans le temps, à la recherche de je ne sais quoi, qui ne me procure aucune satisfaction véritable. Et le temps passe, et la vie passe, et l’être humain fuit le temps et la vie.

Oui, il suffit d’un instant, d’une scène à priori ordinaire dans l’intimité de ma chambre, pour prendre conscience de tout cela et répondre à la voix qui me dit : « Viens dans le présent, viens me rejoindre là où tu es sensée vivre ! ». Oui, je veux rejoindre mon Dieu dans la dimension merveilleuse qu’Il a créée pour moi, là où il m’est donné de vivre, de percevoir, de comprendre, de réagir, d’aimer, de contempler et de ressentir le bonheur.

Souvent, nous avons besoin de l’autre pour saisir l’instant présent : l’interaction nous offre l’occasion d’être là et non ailleurs. Si je suis seule, même mes chats constituent pour moi cet autre qui est capable de me sortir de la solitude de cette errance permanente dans le passé ou le futur. Parfois, la beauté d’un paysage grandiose qui m’entoure constitue aussi quelque chose de bien vivant qui me saisit et m’arrache aux turpitudes du temps.

Jésus Lui-même nous le dit : « Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain prendra soin de ce qui le regarde ; à chaque jour suffit sa peine » (Mathieu 6:34).

Plus le temps passe et plus l’humanité devient incapable de suivre cette directive. La société moderne, qui a inventé le four micro-ondes, les trains à grande vitesse et l’internet, n’a cesse de vouloir réduire le temps afin de mieux le contrôler. Mais on ne peut pas contrôler le temps et à force de vouloir le réduire, on passe à côté de la vie. Souvent, pour gagner du temps, on finit par en perdre : on invente tout un tas de stratagèmes pour soi-disant économiser du temps, mais au final, si on comptait toutes les heures qui s’accumulent à se perdre dans ces stratagèmes et nouvelles techniques, on est forcé de constater l’ampleur de l’absurdité humaine.

Qui peut prétendre vivre vraiment, sans se soucier du temps qui passe ? Qui peut prétendre être capable de vivre le moment présent comme il faudrait le vivre : intensément et consciemment, avec la sagesse qu’apporte le passé et le regard dirigé vers l’avenir, mais sans se perdre ni dans l’un, ni dans l’autre ? Qui parvient réellement à remettre tout – passé et futur – entre les mains de Dieu, qui a créé le temps, et à jouir parfaitement du présent comme d’un cadeau qui lui est offert ?

« Mes temps sont en ta main » (Psaume 31:16).

« Tous sont assujettis au temps et aux circonstances. Car l’homme ne connaît pas même son temps » (Ecclésiaste 9:11-12).

« Mais Dieu est mon Roi de tout temps, lui qui opère des délivrances au milieu de la terre » (Psaume 74:12).

Ainsi, je vous invite, mes frères et mes sœurs, à prendre conscience de l’offre qui nous est donnée, et de sortir de notre prison et de nos errances intérieures pour nous ouvrir à la réalité du moment avec lequel Dieu, dans Son immense bonté, souhaite nous enrichir et nous rencontrer. Pour ceux qui voient le temps qui passe comme un fardeau, parce qu’ils sont soumis à de longues épreuves, que Dieu vous offre de changer de perspective : qu’il vous montre toutes les petites fenêtres du grand calendrier céleste !

Ne tombons pas non plus dans une mentalité propre au monde, qui est celle de consommer la vie comme on consomme des produits industriels, car ce n’est pas à cela que Dieu nous appelle. Il ne faut pas confondre « vivre dans le présent » et « consommer le présent ». La vie n’est pas consommation, elle est surtout contemplation, méditation, amour et action.

Et pour ce qui est de notre inquiétude, pensons que Dieu est hors du temps. Il en est le Maître et rien ne Lui échappe. Il opère et accomplit chaque dessein au bon moment, et Lui seul en est le Juge puisqu’Il connaît toutes choses. Remettons-Lui simplement nos attentes et le temps paraîtra moins long. Demandons-Lui surtout la faculté, comme l’ont tous les animaux qu’Il a créés, de vivre… dans le présent.

« A toute chose sa saison, et à toute affaire sous les cieux, son temps. Il y a un temps pour naître, et un temps pour mourir ; un temps pour planter, et un temps pour arracher ce qui est planté ; un temps pour tuer, et un temps pour guérir ; un temps pour démolir, et un temps pour bâtir ; un temps pour pleurer, et un temps pour rire ; un temps pour se lamenter, et un temps pour sauter de joie. Un temps pour jeter des pierres, et un temps pour les ramasser ; un temps pour embrasser, et un temps pour s’éloigner des embrassements ; un temps pour chercher, et un temps pour laisser perdre ; un temps pour conserver, et un temps pour jeter ; un temps pour déchirer, et un temps pour coudre ; un temps pour se taire, et un temps pour parler ; un temps pour aimer, et un temps pour haïr ; un temps pour la guerre, et un temps pour la paix » (Ecclésiaste 3:1-8).

Soyez bénis,

Anne-Gaëlle




D.347 – Rachetez le temps

rachetez-le-temps

Par Joseph Sakala

Dans Colossiens 4:5-6, Paul nous dit : « Conduisez-vous avec sagesse envers ceux du dehors, en rachetant le temps. Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, et assaisonnée de sel, de manière que vous sachiez répondre à chacun comme il faut. » Le temps est la ressource naturelle la plus précieuse qui nous soit disponible. Évidemment, nous ne pouvons disposer du temps que d’un moment après l’autre et il nous est impossible de reprendre ce qui est déjà passé. David a écrit, dans Psaume 90:12 : « Enseigne-nous à compter nos jours, tellement que nous puissions avoir un cœur sage. » Notre comportement dans la vie doit être reconnaissable par la sagesse qui vient de notre crainte de Dieu, car : « Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Éternel. Tous ceux qui pratiquent ses commandements sont vraiment sages. Sa louange demeure à toujours » (Psaume 111:10).

C’est tellement vrai que notre conversation quotidienne ne doit pas être : « avec les discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne le Saint-Esprit, expliquant les choses spirituelles aux spirituels » (1 Corinthiens 2:13). Car, dans Matthieu 12:36-37, Jésus nous déclare : « que les hommes rendront compte, au jour du jugement, de toute parole vaine qu’ils auront dite ; car tu seras justifié par tes paroles, et par tes paroles tu seras condamné. » Il devient donc évident que : « Dieu fera venir toute œuvre en jugement, avec tout ce qui est caché, soit bien, soit mal » (Ecclésiaste 12:16). Voilà pourquoi la Bible dit que nous devons racheter le temps. L’expression que Paul utilise est exagoradzo qui veut dire « racheter » ou « faire mieux de notre temps », car les jours sont mauvais. Nos conversations doivent être planifiées de façon à répondre à chaque personne avec grâce, tout en étant assaisonnées d’un peu de sel.

Comme le dit si bien Proverbes 16:24 : « Les paroles agréables sont des rayons de miel, une douceur à l’âme, et la santé aux os. » C’est une bonne chose que le sel ; mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on ? Ayez du sel en vous-mêmes et soyez en paix entre vous, déclare Jésus, dans Marc 9:50-51. C’est le pouvoir de notre parole qui est important. « Mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs » (1 Pierre 3:15-16).

Le temps est la commodité que le monde recherche le plus dans une société comme la nôtre où tout se fait de plus en plus rapidement. Le temps est un atout de grande valeur, en danger d’être perdu pour toujours à moins de trouver un moyen de le racheter. Pourtant, dans Éphésiens 5:15-17, Paul nous dit : « Prenez donc garde à vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des personnes sages. Rachetez le temps ; car les jours sont mauvais. C’est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur. » Cette expression incisive, « rachetez le temps », se trouve également dans Colossiens 4:5-6, où Paul déclare : « Conduisez-vous avec sagesse envers ceux du dehors, en rachetant le temps. Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, et assaisonnée de sel, de manière que vous sachiez répondre à chacun comme il faut. »

Dans le grec, « racheter » a le sens de « secourir » ou de « payer la rançon ». Le temps est un avoir de très grande valeur qui, de nos jours, risque de se perdre pour toujours à moins de pouvoir le secourir en le rendant plus utile. En réalité, le temps est le meilleur actif que nous possédions. Si nous gaspillons notre argent, il y a toujours une possibilité de gagner plus d’argent pour reprendre l’abondance que l’argent pouvait procurer. Mais le temps perdu est perdu pour l’éternité. Néanmoins, nous voyons, dans les deux passages de Paul cités plus haut, que les sages peuvent racheter le temps, alors que les insensés, même s’ils pouvaient le racheter, le gaspilleraient une seconde fois. Alors, Paul dit aux sages de se conduire avec circonspection qui est traduit ailleurs dans la Bible par « avec diligence » ou « soigneusement », comme lorsque, dans Matthieu 2:7, nous lisons que : « Hérode ayant appelé en secret les Sages, s’informa d’eux soigneusement du temps que l’étoile [annonçant la naissance du Messie] leur était apparue » (version David Martin).

Donc, le texte de Paul nous indique que les sages qui rachètent le temps agissent avec diligence, comme dans Colossiens 4:5 où Paul a clairement dit : « Conduisez-vous avec sagesse envers ceux du dehors, en rachetant le temps. » Alors, le temps que Dieu nous accorde doit être utilisé sagement avec beaucoup de diligence. Allons voir le merveilleux Psaume 139 où le roi David déclare ceci à son Créateur : « Je te loue de ce que j’ai été fait d’une étrange et merveilleuse manière ; tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien. Mes os ne t’étaient point cachés, lorsque j’étais formé dans le secret, œuvré comme un tissu dans les lieux bas de la terre. Tes yeux m’ont vu, lorsque j’étais comme une masse informe, et sur Ton livre étaient inscrits tous les jours qui m’étaient réservés, quand aucun d’eux n’existait » (Psaume 139:14-16). Ainsi, ce passage nous indique clairement que tous les jours de notre vie étaient inscrits dans le livre de Dieu même avant notre conception. Donc, chaque jour de notre vie est d’une importance vitale dans le Plan de Dieu.

Regardons ensemble une partie de la belle : « Prière de Moïse, homme de Dieu. Seigneur, tu as été pour nous une retraite d’âge en âge. Avant que les montagnes fussent nées et que tu eusses formé la terre et le monde, d’éternité en éternité, tu es Dieu. Tu fais retourner l’homme à la poussière ; et tu dis : Fils des hommes, retournez ! Car mille ans à tes yeux sont comme le jour d’hier quand il est passé, et comme une veille dans la nuit » (Psaumes 90:1-4). Dans les versets 11 à 13, Moïse continue, disant : « Qui connaît la force de ton courroux et ton indignation, selon la crainte qui t’est due ? Enseigne-nous à compter nos jours, tellement que nous puissions avoir un cœur sage. Reviens, Éternel, jusques à quand ? Aie compassion de tes serviteurs ! »

Analysons certains évènements qui nous entourent afin de racheter du temps en observant les signes que Dieu nous a prédits avant le retour de Jésus pour établir Son Royaume merveilleux sur cette terre. Premièrement, surveillons les nombreuses guerres, la violence et la rébellion qui iront en escaladant un peu partout dans le monde. Ces activités très violentes, en augmentant progressivement, ne nous amèneront pas la paix, mais nous dirigeront sûrement vers la Troisième Guerre Mondiale. Nous savons ces choses, alors que les grands de ce monde, dans leur « grande » sagesse, croient vraiment que toutes ces petites guerres nous amèneront éventuellement vers une paix mondiale. Ces gens parlent du Nouvel Ordre Mondial comme étant le seul moyen d’amener un paix mondiale. Pourtant, nombreux sont ceux qui croient que les États-Unis sont une menace à la paix mondiale, 48 % ayant nommé les É-U comme le principal instigateur de la guerre et le désordre au niveau mondial, par la vente d’armements.

Le deuxième signe à surveiller, c’est la sécheresse et la famine. Le manque de pluie provoque la réduction des récoltes et augmente conséquemment le prix de la nourriture. Avec la sécheresse viennent les feux de forêt qui provoquent souvent des inondations à cause du manque de végétation pour absorber le surplus d’eau. Ces catastrophes de sécheresse, famine, feux et inondations semblent aller ensemble. Dans Matthieu 24:7-8, Jésus a déclaré : « Car une nation s’élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un autre royaume ; et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux. Mais tout cela ne sera qu’un commencement des douleurs. »

Notez comment ces malheurs semblent toujours venir en groupe également, et pourtant ce ne sera que le commencement des douleurs. Nous qui sommes habitués à vivre dans les pays développés avons toujours cru que cela se produirait en Inde, au Bangladesh ou en Afrique, pour ne nommer que quelques endroits. Il est impensable pour nous de croire que les tablettes des super marchés de nourriture soient vides et que la majorité des restaurants ferment leur portes par manque de nourriture. La majorité du monde ne semble pas comprendre que c’est Dieu qui contrôle la température et peut facilement S’en servir pour punir les nations en rébellion à Ses lois.

Le roi Salomon le savait et, lors de la cérémonie de dédicace du temple, Salomon rendit hommage à Dieu en déclarant : « Toi, exauce-les des cieux, et pardonne le péché de ton peuple d’Israël, et ramène-les dans la terre que tu as donnée à leurs pères. Quand les cieux seront fermés et qu’il n’y aura point de pluie, parce qu’ils auront péché contre toi ; s’ils prient en ce lieu, s’ils donnent gloire à ton nom, et s’ils se détournent de leurs péchés, parce que tu les auras affligés ; Toi, exauce-les des cieux, et pardonne le péché de tes serviteurs et de ton peuple d’Israël, après que tu leur auras enseigné le bon chemin par lequel ils doivent marcher ; et envoie de la pluie sur la terre que tu as donnée en héritage à ton peuple » (1 Rois 8:34-36).

Dieu pourrait-Il punir une nation entière parce qu’elle se moque ou ignore Ses standards spirituels ? Sûrement ! « Car nous connaissons celui qui a dit : A moi appartient la vengeance ; je rendrai la pareille, dit le Seigneur. Et ailleurs : Le Seigneur jugera son peuple. C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hébreux 10:30-31). Nous voyons la confirmation de cette grande famine dans Apocalypse 6:5-6 : « Et quand l’Agneau eut ouvert le troisième sceau, j’entendis le troisième animal, qui disait : Viens, et vois. Et je regardai, et voici un cheval noir, et celui qui était monté dessus avait une balance à la main. Et j’entendis une voix au milieu des quatre animaux, qui disait : Une mesure de froment pour un denier, et trois mesures d’orge pour un denier ; mais ne gâte point l’huile ni le vin. » Un denier ici représente le salaire d’une journée de travail. Il est essentiel pour nous tous de reconnaître que c’est Dieu qui contrôle la température. Vous remarquerez qu’il est écrit que le froment, ou blé, coûtera une journée de travail, et non pas qu’il n’y aura pas de blé dans les étagères. Donc, ce n’est pas que la nourriture manquera autant que l’argent pour l’acheter. Le système économique est bâti de manière à ce que les devises perdent tous les jours de leur valeur et que la majorité des gens s’appauvrit sans cesse. Les salaires n’augmentent pas aussi vite que le coût des aliments.

Le troisième signe sera les tremblements de terre et autres catastrophes naturelles. Dieu avait prédit une augmentation des tremblements de terre et des catastrophes naturelles à mesure que nous approchons de la fin de notre ère. Hollywood est perçu par les médias comme la capitale mondiale du cinéma. Elle est aussi reconnue comme la capitale des films pornos, des films de meurtre, de sexe perverti, plus que partout dans le monde. La Californie est depuis longtemps reconnue comme un des endroits les plus pervertis.

Mais des découvertes récentes démontrent que la ville de Jérusalem dépasse depuis longtemps la perversion de tout autre endroit dans le monde. Elle est officiellement la capitale mondiale de l’homosexualité. Alors, le Grand Dieu qui guide les affaires des hommes a tous les droits de punir une telle rébellion et dégénérescence contre Ses lois et les peuples qu’il a tant bénis. Et le peuple en Californie a eu plusieurs chances d’apprendre la vérité sur son sort. Mais pourquoi Hollywood, demandent les grands journalistes locaux ? Une meilleure question serait de demander pourquoi pas ? Peut-être qu’un bon tremblement va saisir leur attention. Sachez que les grands producteurs de films d’Hollywood sont tous Juifs ! Un hasard ?

Les tremblements de terre affectent les nations du monde entier, pas seulement le sud de la Californie. C’est pourquoi les Écritures nous disent qu’avant le retour de Jésus, il y aura des tremblements de terre en divers lieux. Et, dans Matthieu 24:7-8, nous lisons : « Car une nation s’élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un autre royaume ; et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux. Mais tout cela ne sera qu’un commencement de douleurs. » Depuis quelques années, vous avez sûrement constaté une augmentation des tremblements de terre, parfois dans des endroits inconnus. Cette tendance va se poursuivre parce que la Bible l’a prédit. Et Jésus aussi a prophétisé sur eux. Alors, ne soyez pas surpris, attendez-les. Notez également la magnitude des tremblements, car ils deviendront extrêmement dévastateurs.

Il y avait aussi des tremblements de terre dans l’ancien temps, selon les historiens bien connus comme Josèphe [Antiquités livre 15, chap. 5, sec. 2]. La Bible a enregistré des tremblements spécifiques du passé pour en prédire d’autres, comme dans Zacharie 14:3-5 : « Et l’Éternel sortira, et combattra contre ces nations, comme lorsqu’il combattit au jour de la bataille. Ses pieds se poseront, en ce jour-là, sur la montagne des Oliviers qui est en face de Jérusalem, à l’orient ; et la montagne des Oliviers se fendra par le milieu, à l’orient et à l’occident, et il s’y fera une très grande vallée ; et la moitié de la montagne se retirera vers l’Aquilon et l’autre moitié vers le midi. Et vous fuirez dans la vallée de mes montagnes ; car la vallée des montagnes atteindra jusqu’à Atsal ; vous fuirez, comme vous vous enfuîtes devant le tremblement de terre, aux jours d’Ozias, roi de Juda. Alors l’Éternel, mon Dieu, viendra, et tous les saints seront avec toi. »

Ces catastrophes arrivent à cause des déplacements indéterminés des plaques tectoniques souterraines. Le journaliste William Broad a noté qu’au moins un million de personnes ont perdu la vie durant le 20e siècle. Les hommes de science estiment que nous verrons au moins dix fois plus de morts dans le 21e siècle et un million dans une seule attaque. Les savants surveillent depuis longtemps la Faille de San Andreas où un énorme tremblement doit avoir lieu. Cependant, ce ne sont pas tous les tremblements qui seront causés par des désastres naturels. Certains seront provoqués par Dieu Lui-même afin de démontrer Sa puissance, pour inciter le monde à se réveiller. Et d’autres encore seront provoqués par les hommes eux-mêmes, avec leur science destructrice, par le moyen d’instruments qui sont déjà en fonction depuis des années, comme par exemple le Projet HAARP.

Dieu va littéralement prendre en charge les affaires des hommes. Pourquoi ? Ceux qui craignent Dieu le savent. Jésus nous avait annoncé : « Car une nation s’élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un autre royaume ; et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux » (Matthieu 24:7). Mais n’y a-t-il pas toujours eu des tremblements de terre ? Bien sûr ! Donc, Jésus devait sûrement prédire des tremblements d’une puissance inouïe, comme jamais auparavant. « Tu seras châtiée par l’Éternel des armées, avec des tonnerres, des tremblements de terre et un grand bruit, avec la tempête, le tourbillon et la flamme d’un feu dévorant, » nous annonce Esaïe 29:6. Dieu nous déclare : « Je ne change pas ». Dans l’Apocalypse, l’humanité est divisée en deux camps seulement : 1) l’Église et 2) les habitants de la terre. Donc Il va commencer par punir les habitants de la terre de la même façon qu’Il a puni les populations des temps anciens qui n’avaient pas voulu écouter les prophètes de Dieu.

Le quatrième signe sera des épidémies par les virus. Des épidémies commencent à inquiéter les officiels de la santé dans le monde entier. Le sida, le virus d’ébola, la « maladie de la vache folle » et plusieurs autres maladies qui, il y a à peine cent ans, n’existaient pas, commencent à causer du souci aux experts en santé du globe. Plusieurs vieilles épidémies comme la malaria et la tuberculose, pour n’en nommer que deux, reviennent, ayant développé une résistance à la pénicilline et autres drogues qui furent jadis capables de combattre ces épidémies. En effet, des maladies dégénératives comme le cancer et les crises cardiaques, continuent leur escalade, tuant encore plus de population, aidées par la pollution des eaux et de l’air, ainsi que d’autres polluants de notre ère technologique.

La Bible semble nous indiquer que les futures épidémies seront transmises par des bêtes sauvages. « Et je regardai, et voici un cheval de couleur livide ; et celui qui était monté dessus, se nommait la Mort, et l’Enfer marchait à sa suite ; et le pouvoir leur fut donné sur la quatrième partie de la terre, pour faire mourir les hommes par l’épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre » (Apocalypse 6:8). Quelques-unes des pires épidémies de l’histoire furent transmises par le manque d’hygiène parmi les peuples, comme l’énorme plaie bubonique, dans les régions où l’hygiène publique manquait chez plusieurs groupes de la civilisation. Notez que le verset ne parle pas spécifiquement de transmission de maladies par les bêtes sauvages, mais d’attaques directes par ces mêmes bêtes, pour se nourrir.

Là où il y a des guerres, il y a toujours une grande menace d’épidémie. Le terme grec pour « livide » est chloros, qui signifie « d’un vert pâle », couleur d’une épidémie sévère. Jésus avait prédit des famines et des pestes en différents lieux, dans Mathieu 24:7. Il ne plaît pas à Dieu d’envoyer des maladies ; au contraire, dans Deutéronome 28:1, Dieu dit à Israël : « Or, il arrivera, si tu obéis à la voix de l’Éternel ton Dieu, pour prendre garde à pratiquer tous ses commandements que je te prescris aujourd’hui, que l’Éternel ton Dieu te donnera la prééminence sur toutes les nations de la terre. » Dieu, en parlant par la bouche de Moïse, est en train de dire que, si Son peuple Lui obéissait dès maintenant et observait tous Ses commandements avec diligence, Dieu le placerait au-dessus de toutes les nations de la terre.

C’est exactement ce que Dieu a fait pour l’ancien royaume d’Israël du temps du roi David. Lorsque David s’est tourné vers Dieu de tout son cœur, Dieu a fait prospérer Israël avec générosité et faste. Mais qu’est-ce qui arriva lorsque la colère de Dieu se souleva contre Israël, parce que le peuple désobéissait ? « L’Éternel envoya donc la mortalité en Israël, depuis le matin jusqu’au temps assigné ; et il mourut dans le peuple, depuis Dan jusqu’à Béer-Shéba, soixante et dix mille hommes. Mais quand l’ange étendit sa main sur Jérusalem pour la ravager, l’Éternel se repentit de ce mal, et dit à l’ange qui ravageait le peuple : Assez ! retire maintenant ta main. Or l’ange de l’Éternel était auprès de l’aire d’Arauna, le Jébuséen. Et David, voyant l’ange qui frappait le peuple, parla à l’Éternel et dit : Voici, c’est moi qui ai péché, c’est moi qui ai commis l’iniquité ; mais ces brebis qu’ont-elles fait ? Que ta main soit sur moi, je te prie, et sur la maison de mon père ! » (2 Samuel 24:15-17).

Peu importe notre ethnicité, nous ne sommes pas mieux que ces anciens Israélites. Les Israélites de l’Ancien Testament, qui avaient accepté d’avoir un rapport avec Dieu, avaient promis de vivre selon Sa Parole. Ils louaient Son nom de leur bouche et se croyaient le peuple de Dieu. Mais le grand Dieu de l’univers n’était pas du tout impressionné par leur hypocrisie et par de simples paroles de louanges ; Il voulait voir leurs paroles appuyées par des actions vraiment honnêtes. « Mes frères, que servira-t-il à quelqu’un de dire qu’il a la foi, s’il n’a point les œuvres ? Cette foi le peut-elle sauver ? Et si un frère ou une sœur sont nus, et qu’ils manquent de la nourriture de chaque jour, et que quelqu’un de vous leur dise : Allez en paix, chauffez-vous et vous rassasiez, et que vous ne leur donniez point ce qui leur est nécessaire pour le corps, à quoi cela sert-il ? Il en est de même de la foi, si elle n’a pas les œuvres, elle est morte en elle-même » (Jacques 2:14-17).

Car, comme le corps sans âme est mort, de même, la foi sans les œuvres est morte. Nous devrions agir comme étant pleinement fidèles et entièrement engagés dans notre reconnaissance à Dieu. Nous devrions accomplir, ou au moins faire de sérieux efforts pour accomplir ce que Dieu demande de nous dans notre famille et dans nos affaires avec ceux de l’extérieur, ainsi que dans toute autre activité de notre vie. Pourquoi ? Remarquez ce que Dieu a inspiré Moïse d’écrire, dans Deutéronome 28:22-27 : « LÉternel te frappera de langueur, de fièvre, d’inflammation, de chaleur brûlante, de l’épée, de sécheresse et de nielle, qui te poursuivront jusqu’à ce que tu périsses. Les cieux qui sont sur ta tête, seront d’airain, et la terre qui est sous toi sera de fer. L’Éternel te donnera, au lieu de la pluie qu’il faut à ta terre, de la poussière et de la poudre, qui descendra sur toi des cieux, jusqu’à ce que tu sois détruit. L’Éternel fera que tu seras battu devant tes ennemis ; tu sortiras par un chemin contre eux, et par sept chemins tu t’enfuiras devant eux ; et tu seras vagabond par tous les royaumes de la terre ; et tes cadavres seront la nourriture de tous les oiseaux des cieux, et des bêtes de la terre, et il n’y aura personne qui les chasse. L’Éternel te frappera de l’ulcère d’Égypte, d’hémorroïdes, de gale et de grattelle, dont tu ne pourras guérir. » Nous ne voudrions sûrement pas faire partie de ceux-là.

Oui, les temps sont mauvais et nous devons racheter le temps en faisant tous les efforts possibles pour réaliser la volonté de Dieu et recevoir Sa protection divine alors que ceux qui refusent passeront par la grande tribulation ainsi que les sept dernières coupes de la colère de Dieu. Il va falloir que la population de la terre entière reconnaisse que ce n’est pas l’homme avec son Nouvel Ordre Mondial qui mène sur cette terre, mais Dieu, le Créateur Tout-Puissant. Dieu n’aura pas de plaisir à faire ces choses, mais Il sera obligé d’agir ainsi avec une population qu’Il tentera de sauver par la seule manière que l’homme, inspiré par Satan, a tentée, c’est-à-dire, créer la guerre et la confusion, puis rebâtir ensuite en faisant travailler les masses pour reconstruire ce qu’ils ont détruit.

Mais cette destruction ne durera que trois ans et demi, et sera remplacée par un Gouvernement de Paix sous Jésus avec Ses Élus, qui amènera une paix de 1 000 années sur cette terre, dans la joie, dans la coopération et la prospérité. C’est d’ailleurs ce que le Seigneur nous a promis dans Matthieu 24:21 : « Car alors il y aura une grande affliction ; telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et telle qu’il n’y en aura jamais. Que si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé [vivante] ; mais à cause des élus ils seront abrégés. » C’est ce Gouvernement que nous attendons avec énormément d’anticipation, en surveillant les signes révélateurs que Dieu nous a donnés, et pour lesquels nous Lui rendons toujours grâces et honneur.