D.437 – Un rappel au souvenir

Par Joseph Sakala

Dans la Bible, Dieu nous rappelle que : « ayant un grand Sacrificateur établi sur la maison de Dieu ; approchons-nous avec un cœur sincère, dans une pleine certitude de foi, ayant les cœurs purifiés des souillures d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure. Retenons sans fléchir la profession de notre espérance ; car celui qui a fait la promesse est fidèle » (Hébreux 10:21-23). « Or, souvenez-vous des premiers jours, où, après avoir été éclairés, vous avez soutenu un grand combat de souffrances ; quand, d’un côté, vous avez été exposés publiquement à des opprobres et des persécutions, et que, de l’autre, vous avez pris part aux maux de ceux qui étaient ainsi traités » (Hébreux 10:32-33).

Notre génération actuelle, tout comme les Hébreux chrétiens qui ont suivi la première génération après Jésus, semble en danger grave d’oublier les grands sacrifices qu’ont faits les générations antérieures pour nous donner la liberté que nous connaissons. Ce qui semble presque délibéré dans notre héritage chrétien est en train de prendre place au sein de nos écoles publiques ainsi que dans nos universités depuis que la Deuxième Guerre Mondiale s’est terminée. Le Jour du Souvenir ne devrait pas être seulement une occasion d’avoir du temps de repos et de plaisir, mais plutôt de rappeler le souvenir de ceux qui ont souffert et donné leur vie afin d’assurer notre liberté politique et religieuse. Particulièrement la liberté de croire et de proclamer l’Évangile du Salut de Christ qui motivait tant nos ancêtres.

Et encore plus important, nous rappeler chaque jour le sacrifice de Jésus-Christ qui est mort afin que nous ayons une paix éternelle produisant la vie éternelle pour tous ceux qui croient. Nous avons le témoignage d’un moment précis pour nous souvenir de cela, lorsque nous observons la Cène spéciale que Jésus a établie afin de nous souvenir de Son corps rompu et de Son sang versé. Dans 1 Corinthiens 11:23-26, Paul nous déclare : « Car pour moi, j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai aussi enseigné ; c’est que le Seigneur Jésus, la nuit qu’il fut livré, prit du pain ; et ayant rendu grâces, il le rompit, et dit : Prenez, mangez ; ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. De même aussi, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi, toutes les fois que vous en boirez. Car toutes les fois que vous mangez de ce pain, et que vous buvez de cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. » Et les véritables chrétiens se sont rappelé de Lui de cette façon, depuis que Jésus a rencontré Ses disciples le soir avant de mourir pour nos péchés.

Toutefois, nous avons également besoin de nous rappeler de Lui chaque jour, pas seulement pendant des jours cédulés pour l’adoration, mais chaque jour de l’année en reconnaissance de tout ce que Christ a accompli pour nous. Comme disait si bien Paul : « Je rends grâces à mon Dieu, toutes les fois que je me souviens de vous ; priant toujours pour vous tous avec joie, dans toutes mes prières, à cause de votre commun attachement à l’Évangile, depuis le premier jour jusqu’à maintenant ; étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour de Jésus-Christ » (Philippiens 1:3-6).

Dans Philippiens 4:4-7, Paul nous dit : « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le dis encore : Réjouissez-vous. Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. Ne vous inquiétez de rien, mais en toute occasion exposez vos demandes devant Dieu, par des prières et des supplications, avec des actions de grâces, et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. » Ce commandement encourageant fut utilisé à maintes occasions pendant de nombreux sermons pour stimuler les saints tout au long des siècles. Le simple fait d’avoir utilisé ce décret, dans Philippiens 4:4, résume sommairement tous les autres passages où le terme est employé.

Réjouissez-vous (un commandement impératif) dans le Seigneur (la manière de se réjouir) toujours (en chaque circonstance et sous toute condition). La joie est une condition divine. A cause de notre penchant vers le péché, nous ne pouvons pas facilement nous réjouir dans le Seigneur. Nous pouvons ressentir des moments de joie et des expériences qui peuvent remplir nos cœurs de délices et de plaisir, mais la véritable joie, la capacité de se réjouir, ne peut venir que de Dieu. Regardons quelques exemples dans l’Ancien Testament pour mieux saisir comment les justes se réjouissaient. David nous déclare, dans Psaume 32:11 : « Justes, réjouissez-vous en l’Éternel, et vous égayez ! Chantez de joie, vous tous qui avez le cœur droit ! » Et, dans Psaume 33:1, nous lisons : « Justes, réjouissez-vous en l’Éternel ! La louange convient aux hommes droits. »

« Que tous ceux qui te cherchent s’égaient et se réjouissent en toi ; que ceux qui aiment ta délivrance disent sans cesse : Magnifié soit l’Éternel ! » nous dit Psaume 40:17. Notez bien, dans Psaume 71:23, que : « Mes lèvres, et mon âme que tu as rachetée, chanteront de joie quand je te psalmodierai. » Et finalement, dans Psaume 97:12, nous pouvons lire : « Justes, réjouissez-vous en l’Éternel, et célébrez son saint nom ! » La joie et la réjouissance d’un chrétien sauvé produit des émotions, comme l’allégresse, des acclamations, des éloges, des chants et des remerciements. Mais l’objet de nos émotions doit toujours être la source de notre joie, Jésus notre Sauveur, notre Roi et notre Créateur.

Pour ce qui est de la modération pour ceux qui enseignent, Paul nous dit ceci : « Il faut donc que l’évêque soit irrépréhensible, mari d’une seule femme, sobre, prudent, rangé, hospitalier, capable d’instruire ; point adonné au vin, ni violent, ni porté au gain déshonnête, mais doux, éloigné des querelles, exempt d’avarice, gouvernant bien sa propre maison, tenant ses enfants dans la soumission, en toute honnêteté. Car si quelqu’un ne sait pas conduire sa propre maison, comment gouvernera-t-il l’Église de Dieu ? Qu’il ne soit point nouvellement converti, de peur que, enflé d’orgueil, il ne tombe dans la condamnation du diable. Il faut aussi qu’il ait bon témoignage de ceux du dehors, de peur qu’il ne tombe dans l’opprobre et dans le piège du diable » (1 Timothée 3:2-7). Notez que Paul insiste sur la douceur de celui qui doit enseigner, ainsi que sur sa fidélité.

Dans Tite 3:2-7, Dieu l’a inspiré d’écrire au sujet de l’enseignant : « De ne médire de personne, de n’être point querelleurs, d’être modérés, et de montrer une parfaite douceur envers tous les hommes. Car nous aussi, nous étions autrefois insensés, désobéissants, égarés, assujettis à des passions et à des voluptés diverses, vivant dans la malice et dans l’envie, dignes de haine, et nous haïssant les uns les autres. Mais lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance. »

Lors d’une autre occasion, l’apôtre Jacques demande : « Y a-t-il parmi vous quelque homme sage et intelligent ? Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse ; mais si vous avez un zèle amer, et un esprit de contention dans votre cœur, ne vous glorifiez point et ne mentez point contre la vérité. Ce n’est point là la sagesse qui vient d’en haut, mais elle est terrestre, animale et diabolique. Car partout où sont la jalousie et la chicane, là il y a du trouble, et toute espèce de mal. Quant à la sagesse d’en haut, elle est d’abord pure, puis paisible, modérée, traitable, pleine de miséricorde et de bons fruits, impartiale et sans dissimulation. Or, le fruit de la justice se sème dans la paix, pour ceux qui s’adonnent à la paix » (Jacques 3:13-18).

Tite mentionne également qu’il faut montrer une parfaite douceur envers tous les hommes. Cela prendra encore plus d’efforts, car il est plus difficile d’appliquer l’équité envers tout le monde, plutôt que d’essayer d’être gentil dans tous nos rapports avec nos amis. Sûrement, le Saint-Esprit insistera pour que notre caractère intérieur soit modéré afin que Son comportement à Lui dégage Son véritable caractère. « Car il est évident que vous êtes une lettre de Christ, due à notre ministère, écrite non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant ; non sur des tables de pierre, mais sur les tables de chair, celles du cœur. Or, c’est par Christ que nous avons une telle confiance devant Dieu » (2 Corinthiens 3:3-4). Ce qui veut dire que la douceur mentionnée dans le texte s’appliquerait également à la réputation et à la gentillesse de tous les chrétiens.

La raison pour laquelle cette demande est si importante, c’est que David déclare, dans Psaume 139:1-5 : « Éternel, tu m’as sondé, et tu m’as connu. Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève ; tu découvres de loin ma pensée. Tu vois quand je marche et quand je me couche ; tu connais parfaitement toutes mes voies. Même avant que la parole soit sur ma langue, voici, ô Éternel, tu la connais tout entière. Tu me tiens serré par-derrière et par-devant, et tu as mis ta main sur moi. » Il est parfois facile d’oublier que Dieu vit en nous par le Saint-Esprit et que chaque action et chacune de nos  pensées sont connues de notre Créateur.

« Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées. Vous les avez aussi apprises, reçues et entendues de moi, et vous les avez vues en moi. Faites-les, et le Dieu de paix sera avec vous, » nous dit Paul, dans Philippiens 4:8-9. Nos vies sont littéralement entourées de pensées d’impiété qui viennent souvent brouiller nos autres pensées jusqu’à ce que nous soyons affaiblis. Mais réfléchissez quelques moments à ce répertoire de pensées puissantes afin de vous remonter le moral dans différents domaines.

Sur la vérité – ce qui n’est pas caché. Jésus, en parlant de Lui-même, a déclaré ceci : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu. Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui demeure en moi, fait lui-même les oeuvres que je fais » (Jean 14:6-10).

Sur la Parole de Dieu. Écoutez les Paroles même de Jésus qui a dit au Père « Sanctifie-les par Ta vérité ; Ta parole est la vérité » (Jean 17:17).

Sur l’honnêteté« Je recommande donc, avant toutes choses, qu’on fasse des requêtes, des prières, des supplications et des actions de grâces pour tous les hommes ; pour les rois, et pour tous ceux qui sont constitués en dignité, afin que nous puissions mener une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. Car cela est bon et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur, Qui veut que tous les hommes soient sauvés, et qu’ils parviennent à la connaissance de la vérité, » nous dit Paul, dans 1 Timothée 2:-4. Et : « Que les diacres, de même, soient graves, sans duplicité, point adonnés aux excès du vin, ni portés au gain déshonnête ; conservant le mystère de la foi avec une conscience pure. Et que ceux-ci soient aussi d’abord éprouvés : qu’ensuite ils exercent leur ministère, s’ils sont sans reproche » (1 Timothée 3:8-10).

Sur la Justice« Le juste ne sera jamais ébranlé ; mais les méchants n’habiteront point sur la terre. La bouche du juste produira la sagesse ; mais la langue perverse sera retranchée. Les lèvres du juste connaissent ce qui est agréable ; mais la bouche des méchants n’est que perversité » (Proverbes 10:30-32).

Sur la pureté – Moralement et sexuellement chaste. Associée de près avec la sainteté. Dans 1 Jean 3:2-3, l’apôtre nous dit : « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme Lui est pur. »

La beauté« Considérez comment les lis croissent ; ils ne travaillent ni ne filent ; cependant, je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a point été vêtu comme l’un d’eux. Que si Dieu revêt ainsi une herbe qui est aujourd’hui dans les champs, et qui demain sera jetée dans le four, combien plus vous revêtira-t-il, gens de petite foi ? » (Luc 12:27-28).

Sur les Bonnes Nouvelles – Ceci demande de la discipline, parce qu’il y a beaucoup plus de mauvaises nouvelles que de bonnes dans ce monde. L’on nous encourage à faire un inventaire et à se rappeler des bonnes nouvelles. « De bonnes nouvelles apportées d’un pays éloigné, sont comme de l’eau fraîche à une personne altérée et lasse » (Proverbes 25:25). De véritables bonnes nouvelles devraient dominer nos pensées. Si nous faisons cela, Dieu promet Sa Paix dans nos vies.

Une personne qui ne se concentre seulement que sur des choses positives aura la Paix de Dieu dans sa vie, peu importe ce qui arrive, car : « mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ » (Philippiens 4:19). La clé de cette promesse se situe dans nos besoins selon Ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ, comme nous Lui rendons aussi notre service en vue de Son Royaume. Dans Matthieu 5:1-11 : « Jésus, voyant la multitude, monta sur une montagne ; et lorsqu’il fut assis, ses disciples s’approchèrent de lui. Et ouvrant sa bouche, il les enseignait, en disant : Heureux les pauvres en esprit ; car le royaume des cieux est à eux. Heureux ceux qui sont dans l’affliction ; car ils seront consolés. Heureux les débonnaires ; car ils hériteront de la terre. Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice ; car ils seront rassasiés. Heureux les miséricordieux ; car ils obtiendront miséricorde. Heureux ceux qui ont le cœur pur ; car ils verront Dieu. Heureux les pacifiques ; car ils seront appelés enfants de Dieu. Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice ; car le royaume des cieux est à eux. Vous serez heureux lorsqu’à cause de moi on vous dira des injures, qu’on vous persécutera, et qu’on dira faussement contre vous toute sorte de mal. » Mais jusqu’où ces besoins peuvent-ils être évidents selon les circonstances ?

Des millions d’Israélites avaient besoin de nourriture dans le désert et la manne leur est venue du ciel, chaque jour, pendant quarante ans. « Et les enfants d’Israël mangèrent la manne quarante ans, jusqu’à ce qu’ils fussent venus dans un pays habité ; ils mangèrent la manne, jusqu’à ce qu’ils fussent venus à la frontière du pays de Canaan » (Exode 16:35). Gédéon avait besoin d’une victoire sur les innombrables Madianites. « Gédéon, et les cent hommes qui étaient avec lui, vinrent à l’extrémité du camp, au commencement de la veille de minuit, comme on venait de poser les gardes. Ils sonnèrent des trompettes et cassèrent les cruches qu’ils avaient en leurs mains. Alors les trois bandes sonnèrent des trompettes, et cassèrent les cruches. Ils saisirent de leur main gauche les flambeaux, et de leur main droite les trompettes pour sonner ; et ils crièrent : L’épée pour l’Éternel et pour Gédéon ! Et ils se tinrent, chacun à sa place, autour du camp ; et tout le camp se mit à courir, à pousser des cris, et à fuir. Les trois cents hommes sonnèrent encore des trompettes, et par tout le camp l’Éternel tourna l’épée de chacun contre son compagnon. Et le camp s’enfuit jusqu’à Beth-Shitta, vers Tseréra, jusqu’au bord d’Abel-Mehola, vers Tabbath. Et les hommes d’Israël, ceux de Nephtali, et d’Asser, et de tout Manassé, s’assemblèrent et poursuivirent les Madianites » (Juges 7:19-23).

Élie avait besoin d’une puissante démonstration de l’autorité de Dieu. « Et, au temps où l’on offre l’oblation, le prophète Élie s’approcha et dit : Éternel, Dieu d’Abraham, d’Isaac et d’Israël ! qu’on connaisse aujourd’hui que tu es Dieu en Israël, et que je suis ton serviteur, et que c’est par ta parole que j’ai fait toutes ces choses. Exauce-moi, Éternel, exauce-moi ; et que ce peuple connaisse que c’est toi, Éternel, qui es Dieu, et que c’est toi qui ramènes leur cœur ! Alors le feu de l’Éternel tomba, et il consuma l’holocauste, et le bois, les pierres, et la poussière, et absorba l’eau qui était dans le canal. Et tout le peuple, voyant cela, tomba sur son visage et dit : C’est l’Éternel qui est Dieu ; c’est l’Éternel qui est Dieu ! » (1 Rois 18:36-39).

Dans le Nouveau Testament : « Jésus entra une autre fois dans la synagogue, et il y avait là un homme qui avait une main sèche. Et ils l’observaient, pour voir s’il le guérirait le jour du sabbat, afin de l’accuser. Alors il dit à l’homme qui avait la main sèche : Tiens-toi là au milieu. Puis il leur dit : Est-il permis de faire du bien dans les jours de sabbat, ou de faire du mal ? de sauver une personne, ou de la laisser périr ? Et ils se turent. Alors, les regardant avec indignation, et étant affligé de l’endurcissement de leur cœur, il dit à cet homme : Étends ta main. Et il l’étendit, et sa main devint saine comme l’autre. Et les pharisiens étant sortis, tinrent aussitôt conseil avec les hérodiens contre lui, pour le faire périr » (Marc 3:1-5). D’après les pharisiens, Jésus n’avait pas le droit de guérir une main sèche, mais eux pouvaient comploter pour faire mourir le Sauveur du monde !

« Comme Jésus passait, il vit un homme aveugle dès sa naissance. Et ses disciples lui demandèrent : Maître, qui a péché, celui-ci ou ses parents, qu’il soit né aveugle ? Jésus répondit : Ce n’est pas que celui-ci ou ses parents aient péché ; mais c’est afin que les oeuvres de Dieu soient manifestées en lui. Pendant qu’il est jour, il faut que je fasse les oeuvres de celui qui m’a envoyé ; la nuit vient, dans laquelle personne ne peut travailler. Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. Ayant dit cela, il cracha à terre, et fit de la boue avec sa salive, et il oignit de cette boue les yeux de l’aveugle, et il lui dit : Va, et te lave au réservoir de Siloé (ce qui signifie Envoyé). Il y alla donc et se lava, et il s’en alla voyant clair. Or, les voisins et ceux qui avaient vu auparavant qu’il était aveugle, disaient : N’est-ce pas là celui qui se tenait assis, et qui demandait l’aumône ? Les uns disaient : C’est lui ; d’autres : Il lui ressemble ; lui disait : C’est moi-même. Ils lui dirent donc : Comment tes yeux ont-ils été ouverts ? Il répondit : Un homme qu’on appelle Jésus a fait de la boue, et en a oint mes yeux, et m’a dit : Va au réservoir de Siloé, et t’y lave. Je suis donc allé, et me suis lavé, et je vois » (Jean 9:1-11). « Alors quelques-uns des pharisiens disaient : Cet homme n’est point de Dieu, puisqu’il ne garde pas le sabbat » (v. 16).

Un ami de Jésus nommé Lazare était mort. « Et Jésus pleura. Sur cela les Juifs disaient : Voyez comme il l’aimait. Mais quelques-uns d’entre eux disaient : Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas faire aussi que cet homme ne mourût pas ? Alors Jésus, frémissant de nouveau en lui-même, vint au sépulcre ; c’était une grotte, et on avait mis une pierre dessus. Jésus dit : Ôtez la pierre. Marthe, sœur du mort, lui dit : Seigneur, il sent déjà mauvais, car il est là depuis quatre jours. Jésus lui répondit : Ne t’ai-je pas dit, que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? Ils ôtèrent donc la pierre du lieu où le mort était couché. Et Jésus, élevant les yeux au ciel, dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Je savais que tu m’exauces toujours, mais je l’ai dit à cause de ce peuple, qui est autour de moi, afin qu’il croie que tu m’as envoyé. Quand il eut dit cela, il cria à haute voix : Lazare, viens dehors ! Et le mort sortit, les mains et les pieds liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et le laissez aller » (Jean 11:35-44).

Jésus a fait le meilleur vin jamais bu par qui que ce soit, lorsque, à la noce de Cana, on en eut besoin. Dans Jean 2:9-11, on peut lire : « Quand le chef du festin eut goûté l’eau changée en vin (or, il ne savait pas d’où venait ce vin, mais les serviteurs qui avaient puisé l’eau le savaient), il appela l’époux, et lui dit : Tout homme sert d’abord le bon vin, et ensuite le moins bon, après qu’on a beaucoup bu ; mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent. Jésus fit ce premier miracle à Cana de Galilée, et il manifesta sa gloire ; et ses disciples crurent en lui. » Que les églises qui défendent de boire du vin relisent ce passage au lieu de prêcher que Jésus a bu du « jus de raisins » avec Ses disciples !

Jésus a calmé la mer lorsque Ses disciples ont eu besoin de liberté dans leur crainte. « Mais il [Jésus] était à la poupe, dormant sur un oreiller ; et ils le réveillèrent et lui dirent : Maître, ne te soucies-tu point de ce que nous périssons ? Mais lui, étant réveillé, parla avec autorité aux vents, et il dit à la mer : Tais-toi, sois tranquille. Et le vent cessa, et il se fit un grand calme. Puis il leur dit : Pourquoi avez-vous peur ? Comment n’avez-vous point de foi ? Et ils furent saisis d’une fort grande crainte, et ils se disaient l’un à l’autre : Mais qui est celui-ci, que le vent même et la mer lui obéissent ? » (Marc 4:38-41).

Jésus n’a-t-Il pas tiré Pierre de la mer ? « Et Ses disciples, le voyant marcher sur la mer, furent troublés, et dirent : C’est un fantôme ; et de la frayeur qu’ils eurent, ils crièrent. Mais aussitôt Jésus leur parla, et leur dit : Rassurez-vous ;  c’est moi, n’ayez point de peur. Et Pierre, répondant, lui dit : Seigneur ! si c’est toi, ordonne que j’aille vers toi sur les eaux. Jésus lui dit : Viens. Et Pierre, étant descendu de la barque, marcha sur les eaux pour aller à Jésus. Mais, voyant que le vent était fort, il eut peur ; et comme il commençait à enfoncer, il s’écria, et dit : Seigneur ! Sauve-moi. Et aussitôt Jésus étendit la main, et le prit, lui disant : Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? Et quand ils furent entrés dans la barque, le vent cessa. Alors ceux qui étaient dans la barque vinrent, et l’adorèrent, en disant : Tu es véritablement le Fils de Dieu » (Matthieu 14:26-33).

Peu importe le besoin, la ressource en Jésus est plus que suffisante. Mais plus souvent, le besoin est spirituel, car nous avons tous besoin du pardon de la maladie du péché. Lorsque : « les scribes et les pharisiens, voyant qu’il mangeait avec les péagers et les gens de mauvaise vie, disaient à ses disciples : Pourquoi mange-t-il et boit-il avec les péagers et les gens de mauvaise vie ? Et Jésus ayant entendu cela, leur dit : Ce ne sont pas ceux qui sont en santé qui ont besoin de médecin, mais ceux qui se portent mal ; je suis venu appeler à la repentance non les justes, mais les pécheurs » (Marc 2:16-17).

Quand nous nous approchons du Royaume de Dieu, nous avons besoin du « lait » de la Parole de Dieu. « En effet, tandis que vous devriez être maîtres depuis longtemps, vous avez encore besoin d’apprendre les premiers éléments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal » (Hébreux 5:12-14). Nous avons tous besoin de sagesse afin de marcher honnêtement vers ceux qui n’en ont pas. « Afin que vous vous conduisiez honnêtement envers ceux de dehors, et que vous n’ayez besoin de rien, » déclare Paul, dans 1 Thessaloniciens 4:12. Et notre Grand Dieu a toutes les ressources nécessaires afin de nous fournir tous les outils dont nous avons besoin.




D.043 – Le temps est au réveil

 

Par Joseph Sakala

Nous vivons présentement dans un monde rempli d’immoralité, de malhonnêteté, d’injustice, et de crimes de plus en plus crapuleux. Qu’on le veuille ou non, ce monde nous influence parce que nous ne pouvons pas nous exclure de ce qui se passe dans notre entourage. Alors, quel devrait être le comportement du chrétien face à toute cette influence ambiante ? L’apôtre Paul a vécu dans un tel monde et, pourtant, il prêchait d’aimer son prochain comme soi-même. L’amour, disait-il, est l’accomplissement de cette loi que Christ est venu établir pour encadrer Ses disciples.

Avant Son départ pour le ciel, Jésus leur dit d’enseigner cette loi d’amour à toutes les nations de la terre, afin d’encadrer de nouveaux disciples, pour les diriger, à leur tour, vers le Royaume. Il s’est passé au-delà de 1 950 années depuis le départ de Christ, mais Son instruction tient toujours.

Car plus nous approchons des temps de la fin, plus nous comprenons que cette instruction est encore plus pertinente de nos jours. Dans Romains 13:10, Paul réitère que : « La charité ne fait point de mal au Prochain : l’accomplissement donc de la Loi, c’est la charité. »

Mais regardons autour de nous. Observons ce qui se passe dans les pays du monde entier. Est-ce que l’humanité, par ses agissements, est en train de vivre ce verset ? Au contraire, elle s’en éloigne de plus en plus, en faisant exactement l’opposé. Au verset 11, Paul insiste sur l’importance du chrétien de pratiquer l’amour : « Et vous devez faire cela, vu le temps où nous sommes. ». Il avait certainement en tête l’avertissement de Jésus qui avait déclaré qu’un des signes des temps de la fin serait : « Et parce que l’iniquité sera multipliée, la charité [où l’amour] de plusieurs se refroidira » (Matthieu 24:12).

Un temps où chacun ne penserait qu’à soi. Quand le monde rejette Dieu, il devient facile d’endormir sa conscience. Voilà pourquoi, dans la 2e partie de Romains 13:11, Paul nous pousse un cri d’alarme, quand il dit : « Car c’est ici l’heure de nous réveiller enfin du sommeil… » Mais pour quelle raison ? « …puisque le salut est maintenant plus près de nous, que lorsque nous avons cru. » Mes chers amis, il devient encore plus évident que le salut est maintenant plus près de nous que jamais auparavant. Certainement plus près qu’au moment où nous avons connu Jésus et cru en Lui.

Christ nous a appelés pour travailler dans SON champ, qu’Il voit déjà prêt pour la grande moisson. Nous avons tous un ministère à accomplir dans ce champ. Luc nous parle de ceux qui ont été témoins de ce que Jésus avait accompli et qui se sont engagés à faire leur part. Dans Luc 1:2, il nous parle de ces œuvres : « Selon que nous les ont transmises ceux qui, dès le commencement, les ont vues eux-mêmes, et qui ont été les MINISTRES de la Parole. » Donc, tout converti, à qui la Parole a été révélée, doit devenir ministre de cette Parole.

Alors, le temps n’est pas au sommeil, mais au travail. Il est vrai que notre espérance demeure toujours dans la résurrection, lors de l’avènement de Jésus. Mais dans l’attente de ce moment merveilleux, nous savons aussi qu’il y a un danger qui guette chaque chrétien. Car les problèmes et les tracas du monde nous envahissent subtilement, et pourraient détourner notre attention de ce grand appel à vivre selon les instructions de Christ.

Le chrétien qui cesse de se motiver dans cette direction, risque de tomber dans une léthargie qui pourrait le pousser à s’éloigner de plus en plus des choses de Dieu. Avec le résultat néfaste que, lentement, il ou elle consacre moins de temps à l’étude biblique, à la méditation et à la prière. Éventuellement, on s’expose à perdre ce contact précieux avec Dieu. Même le Royaume à venir pourrait perdre de l’importance et devenir une valeur secondaire dans notre vie. C’est que le zèle et la flamme du début sont partis.

Comment expliquer un tel comportement ? Pourquoi certains chrétiens qui semblaient être des piliers dans leur entourage, changent soudainement leur façon d’agir, au point de semer le doute sur leur véritable conversion ? C’est comme si le Saint-Esprit ne travaillait plus, ou très peu, en eux. Si on pouvait mettre le doigt sur un problème en particulier, il serait assez facile à régler. Malheureusement la solution n’est pas si simple, car plusieurs éléments pourraient être en cause.

Nous sommes tous différents. Nous venons de familles différentes, ayant chacun notre propre personnalité. Les expériences que chacun a vécues ne sont pas pareilles, même si elles se ressemblent. Simplement parce qu’elles n’ont pas eu lieu dans les mêmes circonstances. Ce qui est important pour une personne, ne l’est pas du tout ou beaucoup moins pour une autre.

Ce qui importe cependant, c’est que chaque chrétien soit branché sur le même Esprit afin de vouloir accomplir la volonté de Dieu. Mais aucun de nous ne peut affirmer avec certitude qu’il ne pourrait pas lui arriver une période de découragement, au point de tout abandonner. Sinon, Paul n’aurait pas été inspiré de dire : « C’est pourquoi, que celui qui croit être debout, prenne garde qu’il ne tombe » (1 Corinthiens 10:12).

Qu’on établisse une chose immédiatement, une fois pour toutes. Peu importe la profondeur de sa conversion et sa connaissance des Saintes Écritures, un chrétien qui laisse tomber sa garde s’expose à la possibilité de devenir une proie de Satan et de dévier du chemin sur lequel le Saint-Esprit le conduisait. Aucun de nous, s’il ne persévère jusqu’à la fin de sa vie, ne possède la certitude de parvenir automatiquement au Royaume. Jésus Lui-même a déclaré, dans Matthieu 24:13 : « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin SERA sauvé. » Futur !

Méfiez-vous de ceux qui vous prêchent que « une fois sauvé toujours sauvé, peu importe ce que vous faites. » Le salut n’est pas une vente à rabais qu’on peut acheter sous le coup de l’émotion, en donnant son petit cœur à Jésus dans un stade de baseball. Remarquez que ça pourrait arriver, pour certains, car rien n’est impossible à Dieu. Le salut, cependant, est très sérieux pour Dieu et ne peut pas être pris à la légère. Car Dieu Se prépare depuis longtemps des prémices qui dirigeront le Royaume sous la direction de Christ lors de Son avènement.

Regardez ce cantique nouveau, chanté par les anges à Jésus, dans Apocalypse 5:9 : « Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons SUR LA TERRE. » Pas au ciel ! Notez que ce cantique est une réponse aux prières des Saints, comme on peut voir au v. 8. Soyons donc alertes et réveillés. Car Satan aime beaucoup s’attaquer à ceux qui croient qu’ils sont trop solides pour broncher ou abandonner Dieu. Ces gens sont ses proies favorites.

Donc, la dépendance totale à la puissance de Jésus est toujours nécessaire et essentielle. Il ne faudrait jamais oublier ceci. Alors, qu’est-ce qui pourrait pousser un chrétien à s’éloigner de l’Église ? Avant de poursuivre, je voudrais me faire très clair ici. Quand je parle de l’Église, je fais toujours référence au Corps du Christ, cette Église que Jésus a bâtie sur Son sacrifice à la croix.

Il y a des chrétiens qui préfèrent demeurer à la maison pour toutes sortes de raisons, tout en demeurant très près de Dieu. Ils prient régulièrement, étudient la Parole de Dieu, et demeurent constamment en contact avec d’autres chrétiens. D’autres préfèrent se réunir en petits groupes, soit pour entendre un message préparé, ou simplement sous forme d’une étude biblique. D’autres préfèrent écouter des cassettes en privé, afin de mieux méditer sur le contenu du message.

Peu importe la préférence de chacun, ce qui devrait toujours primer, c’est d’être en contact avec Dieu et de désirer faire Sa volonté. Et c’est avec ce désir que chaque chrétien doit persévérer dans la foi jusqu’à la fin de sa vie. Personne n’a le droit de juger qui que ce soit, car le salut est un contrat personnel entre le chrétien et son Dieu.

De nos jours, de plus en plus de chrétiens quittent les congrégations auxquelles ils sont demeurés fidèles pendant plusieurs années. Ils le font à cause des erreurs qui sont ouvertement enseignées par certains ministres qui refusent carrément de rectifier les égarements qu’ils propagent.

Quand les gens les approchent, même avec les preuves bibliques en main, ces ministres se permettent d’accuser ces membres d’avoir une mauvaise attitude envers l’autorité. A ces ministres, je déclare que, quand un enseignement quelconque est fondé sur une erreur, la vérité devient alors leur plus grande menace, et leur plus grand ennemi. N’ayez jamais peur de questionner ce qui ne se prouve pas dans les Saintes Écritures.

J’applaudis les gens qui ont le courage de prendre une telle décision. Une erreur prêchée avec force et conviction ne devient PAS une vérité. Voilà pourquoi je répète continuellement de vérifier toutes choses. Nous ne sommes pas des valises. Ne vous laissez pas séduire par un beau parleur.

Ne croyez surtout pas que tous ceux qui se déclarent ministres sont tous convertis à Dieu. Dans notre société actuelle, pour quelques dollars, n’importe qui peut légalement s’ouvrir une église, et se déclarer révérend, docteur, ministre ou pasteur. Mais, vous allez me dire, ce pasteur prêche avec tellement de conviction. Mes chers amis, conviction n’égale PAS CONVERSION. Et sincérité n’égale pas VÉRITÉ.

Saviez-vous que ce problème existait déjà au 1er siècle, et Paul a été obligé de mettre les chrétiens en garde contre ces faux ministres ? Dans 2 Corinthiens 10:12, Paul nous parle de ceux « qui se recommandent eux-mêmes ; mais en se mesurant eux-mêmes par eux-mêmes, et en se comparant eux-mêmes avec eux-mêmes, ils se montrent sans intelligence. »

Dans 2 Corinthiens 11:13, Paul les dénonce ouvertement : « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, qui se DÉGUISENT en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas surprenant que SES ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres. » Satan a DES ministres, alors soyez sur vos gardes.

Cependant, on ne devrait jamais quitter une congrégation le cœur plein d’amertume, pour ensuite s’attaquer ouvertement à ce groupe. Je peux vous assurer qu’une personne avec une telle attitude ne pourrait pas demeurer longtemps dans aucune congrégation. L’amertume est un cancer qui fait des ravages tels qu’elle peut détruire spirituellement la personne qui en est victime. De grâce ne vous laissez jamais emporter par l’amertume.

Nous voulons tous plaire à Dieu, en vivant selon les hauts standards que Christ a établis pour les siens. Mais la réalité quotidienne nous place souvent dans la possibilité d’être offensés par quelqu’un. Jésus Lui-même nous a mis en garde contre une telle possibilité. Et Il l’avait tellement à cœur, qu’Il a jugé bon de l’inclure dans le modèle sur la façon de prier qu’Il avait donné à Ses disciples.

Dans Matthieu 6:12, Jésus déclare : « Pardonne-nous NOS péchés, COMME aussi NOUS pardonnons à ceux qui nous ont offensés. » Vous avez ici la solution parfaite pour vaincre l’amertume qui vient des situations où d’autres pourraient nous offenser. Le secret est de PARDONNER.

Au verset 14, le format de la prière est terminé, mais Jésus revient sur ce sujet du pardon. Jésus ajoute à Sa déclaration précédente, en disant : « Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi. Mais si vous ne pardonnez PAS aux hommes leurs offenses, votre Père ne pardonnera PAS non plus les VÔTRES. » Voyez-vous comment Jésus veut absolument éviter les ravages causés par l’amertume ?

Donc, aucune excuse ne pourrait être considérée comme valable pour nous éloigner de Dieu, simplement parce que nous avons été offensés par d’autres chrétiens. Car ce serait délaisser le Dieu parfait qui les a appelés, eux aussi, en Le dévaluant, suite à des actions commises par des humains encore IMPARFAITS. C’est comme si on accusait Dieu de ne pas pouvoir rectifier la situation. Ceux qui ont la patience de persévérer, réaliseront un jour que ça valait la peine, car notre joie sera d’autant plus grande dans le Royaume.

Dès ses débuts, l’Église avait une structure établie, et qui nous est citée par Paul : « Car Dieu n’est point pour la confusion, mais pour la paix » (1 Corinthiens 14:33.). Dans 1 Corinthiens 12:27, Paul déclare : « Or, vous êtes le corps de Christ, et vous êtes ses membres, chacun en particulier. Et Dieu a établi dans l’Église, premièrement les apôtres, secondement les prophètes, en troisième lieu les docteurs. » Ensuite, Paul poursuit avec les dons différents. Il y a donc une structure établie par Dieu afin que SON peuple soit bien encadré et enseigné.

Selon les dons que chacun a reçus, l’Église, dans son ensemble, est bien tissée, et chaque disciple est continuellement redevable à Christ, dans sa façon d’utiliser ses dons. Et nous devons appuyer ceux que Dieu utilise pour instruire SON peuple. Paul nous donne une instruction là-dessus, dans Hébreux 13:17 : « Obéissez à vos conducteurs et soyez-leur soumis, car ils veillent sur vos âmes, comme devant en rendre compte [à Dieu]. » Si chaque pasteur prenait vraiment ce verset à cœur, je me demande s’il ne prendrait pas un peu plus de temps pour vérifier ce qu’il prêche.

Il est très important d’avoir une bonne attitude envers ceux qui instruisent selon la Parole de Dieu : « …afin qu’ils le fassent avec joie et non en gémissant ; car cela vous serait préjudiciable » (fin du verset 17). Ceux qui font ce travail ont besoin d’être encouragés. Quand nous comprenons ceci, nous réalisons aussi que la vraie liberté pour nous, c’est de faire la volonté de Dieu. Ceci nous procure un encadrement parfait. Car faire la volonté de Dieu nous donne une paix qu’aucune liberté mondaine ne peut procurer.

Rappelons-nous cependant que, même avec le Saint-Esprit en nous, et à cause de notre nature humaine, nous sommes encore imparfaits. Et nous luttons, engagés dans une bataille continuelle, contre cette même nature humaine. Et, à la longue, ceci peut devenir très épuisant, même décourageant.

Certains seraient portés à se demander pourquoi continuer ? « La vie devient de plus en plus difficile, et j’en ai assez de souffrir ainsi ! » C’est à ce moment qu’on a souvent tendance à cesser de combattre, et à sombrer lentement dans le laisser-aller. C’est exactement ce que Satan désire : nous voir si vulnérables et faciles à influencer.

Ce qui serait encore plus terrifiant pour le chrétien, c’est d’oublier complètement les dégâts que le péché avait antérieurement causés dans sa vie, sans oublier la douleur psychologique qui en résultait. Aux temps que nous vivons, l’instruction de Paul de nous réveiller devient encore plus réelle.

Ce qui prime ici, c’est de ne jamais sous-estimer la puissance du Saint-Esprit, toujours disponible pour nous guider, afin de nous libérer de nos problèmes. Il ne faudrait jamais placer notre avion spirituel sur le pilotage automatique pendant qu’on s’amuse avec les passagers. Car éventuellement, on risquerait de piquer du nez et s’écraser.

Nous vivons dans le monde, mais nous ne devons pas sombrer dans les standards du monde. La vie du chrétien doit avoir beaucoup plus de profondeur que ça, car Dieu a déjà établi les règles et les standards pour Son peuple. N’oublions surtout pas que Jésus travaille présentement avec Ses prémices, dans Son Église dont Il est la Tête. « Car le temps vient, » nous dit Pierre, « où le jugement doit commencer par la maison de Dieu » (1 Pierre 4:17). Donc, l’Église est jugée maintenant. Le jugement du monde viendra plus tard. N’ayez crainte, Jésus sait exactement où Il veut nous amener.

Paul nous met cependant en garde contre une situation qui existe déjà dans le monde et qui nous indique clairement où nous en sommes rendus dans l’histoire de l’humanité. Dans 2 Timothée 4:3-4, Paul déclare ceci : « Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs selon leurs convoitises. »

On est rendu vraiment loin, ici. Notez que les gens se donneront des docteurs pour satisfaire leurs propres convoitises. Il n’est même plus question d’aucune doctrine. « Si tu veux recevoir mes offrandes, enseigne-moi seulement ce que je veux entendre. » Sachez qu’il y aura un très grand nombre de « ministres » disponibles un peu partout pour les accommoder.

Ce qui est malheureux, nous dit Pierre, au sujet de ces faux docteurs, c’est que « plusieurs suivront leurs doctrines de perdition, et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d’eux. Et par CUPIDITÉ ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses » (2 Pierre 2:2-3). L’amour de l’argent pousse plusieurs ministres à avoir une conduite corrompue.

Le disciple que Christ recherche doit avoir un cœur « enseignable » qu’Il peut éduquer en profondeur dans la compréhension de SON plan. Sommes-nous toujours convaincus que Dieu est pour la vérité et contre le mensonge ? Sommes-nous prêts à défendre les critères établis par Dieu afin de nous qualifier un jour pour les enseigner au monde entier ? Voyons-nous toujours Jésus comme la Tête de SON Église ? Notre foi demeure-t-elle ancrée sur la fondation établie par Christ ?

Regardons ensemble la mission que Jésus avait Lui-même confiée à Paul, dans Actes 26:17-18 : « Je t’ai choisi, » lui dit Jésus, « d’entre le peuple et les Gentils, et je t’envoie vers eux maintenant, pour leur ouvrir les yeux, et les faire passer des ténèbres à la lumière, et de l’empire de Satan à Dieu, afin que par la foi en moi, ils reçoivent la rémission des péchés, et qu’ils aient part à l’héritage des saints. »

Cette même mission nous est confiée aujourd’hui, car nous sommes ces saints que Jésus appelle « la lumière du monde ». Notre monde a énormément besoin de lumière, car en s’éloignant de Dieu, il sombre dans les ténèbres. La mission de chaque chrétien est justement d’être un exemple vivant qu’il y a encore de l’espoir.

Notre comportement devrait dégager cette lumière, avec une pleine liberté qu’on ne peut pas ressentir, sauf si, NOUS aussi, sommes libérés spirituellement. Nous savons que l’Esprit de Christ vit en nous parce que nous Lui appartenons. « Or, le Seigneur est l’Esprit ; et où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté » (2 Corinthiens 3:17).

Fini le temps où nous pouvions pleurer sur notre sort, en rendant les autres responsables de notre condition malheureuse. Mes chers amis, vivre dans le passé est une perte de temps, car nous n’y pouvons rien faire, sauf peut-être profiter de ces mauvaises expériences pour ne pas les répéter. D’autres rêvent sur ce que l’avenir pourrait leur réserver, tout en se privant des bonnes choses qu’on peut faire dès aujourd’hui.

Rappelons-nous toujours que le passé, c’est de l’HISTOIRE. L’avenir est un MYSTÈRE. Mais notre plus beau cadeau, ce sont les 24 heures que Dieu nous donne chaque jour. Voici pourquoi on l’appelle PRÉSENT, car c’est vraiment un présent de Dieu. Si seulement le monde prenait le temps de profiter pleinement de ce beau PRÉSENT quotidien.

Voilà où le chrétien devrait utiliser ses énergies, même si le monde semble s’écrouler autour de nous. Nous pouvons avoir cette paix d’esprit, sachant que nous ne sommes pas seuls. Jésus est LÀ. Il est notre vie, notre force, notre sécurité et notre salut. Nous devons donc servir d’exemple, en utilisant les dons que nous avons reçus, afin de devenir une lumière qui brille pour Christ. Nous devons vivre selon la Parole de Dieu, que les temps soient favorables ou non.

L’apôtre Paul nous dit pourquoi. Car : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour ENSEIGNER, pour CONVAINCRE, pour CORRIGER, pour FORMER à la justice ; afin que l’homme [et la femme] de Dieu soit ACCOMPLI, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17).

Sachez qu’il n’y a rien de ce qui nous arrive dans la vie qui se perde. Toutes ces expériences nous servent, un jour. D’abord pour nous instruire, et ensuite afin de pouvoir les utiliser pour en aider d’autres, s’ils ont l’esprit disposé à écouter.

Ce qui demeure primordial pour le chrétien, c’est de se fier à Dieu. Car le chrétien qui ne peut pas se fier à Dieu ne peut véritablement se fier à personne. Pour nous, le chemin est clair. Le travail de Jésus tourne autour du Salut, par la conversion et n’est fondé seulement que sur SES enseignements.

Dans Galates 5:1, Paul nous déclare : « Tenez-vous donc fermes dans la liberté, dont CHRIST vous a rendus libres, et ne vous remettez pas de NOUVEAU sous le joug de la servitude. » Nous sommes libres d’appartenir à Christ, ou de retourner sous le joug de la servitude à Satan. Il n’y a PAS de 3e choix en quelque part entre les deux. Ça n’a aucun sens d’abandonner cette liberté que Christ nous donne pour retourner volontairement dans l’ignorance et l’esclavage du péché où nous étions quand Dieu nous en a sortis pour nous donner à Jésus.

Oui, nous vivons dans un monde rempli d’immoralité, de malhonnêteté, d’injustice, et de crimes de plus en plus crapuleux. Mais le chrétien, tout en vivant dans ce monde, doit porter son regard au-delà de ces choses, vers le Royaume à venir. « Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où le laboureur suivra de près le moissonneur ; et celui qui foule les raisins, celui qui répand la semence ; et les montagnes seront découlantes de moût, et toutes les collines en ruisselleront » (Amos 9:13).

Un temps où Christ établira SON Gouvernement sur la terre entière. « Il jugera entre les nations, et sera l’arbitre de plusieurs peuples. Alors ils forgeront de leurs épées des hoyaux, et de leurs lances, des serpes ; une nation ne lèvera plus l’épée contre l’autre, et on n’apprendra plus la guerre » (Esaie 2:4). Une PAIX MONDIALE, chose impensable dans le monde actuel où nous vivons.

Voici la réalité qui nous attend, avec l’avènement de Jésus et Son Royaume. Nous avons la responsabilité de partager cette merveilleuse Bonne Nouvelle avec ceux qui ont le cœur disposé à l’entendre et la soif d’y participer. Nous avons tous hâte de voir le jour où le lion se couchera doucement près de l’agneau sans le dévorer.

J’ai hâte de voir la victime d’un meurtre, une fois ressuscitée, s’approcher de son assassin et lui donner une accolade en signe de pardon. Et de voir l’assassin repentant, les larmes aux yeux, prendre la victime dans ses bras, et lui demander pardon pour son geste stupide.

Un moment fantastique où chacun comprendra enfin la raison et le but de notre création, et notre séjour sur cette terre. C’était la mission de Jésus, de nous apporter cette Bonne Nouvelle du salut et d’une paix mondiale. Jésus est venu guérir ceux qui ont le cœur brisé. Il est venu nous annoncer notre délivrance du péché, et ouvrir nos yeux de l’aveuglement que Satan avait réussi à nous infliger par sa séduction du monde entier.

Nous devons poursuivre ce travail commencé par Jésus, jusqu’au rétablissement de tout ce que Dieu nous a annoncé par la bouche des Ses saints prophètes. Dans les chapitres 21 et 22 de l’Apocalypse, nous voyons le couronnement de l’Évangile. Prenez le temps d’en faire une étude biblique personnelle.

En termes visionnaires, nous pouvons y voir la Bonne Nouvelle de la direction vers laquelle l’humanité se dirige, dans un accomplissement universel tel que toute la souffrance endurée par les humains, depuis Adam et Ève, aura valu la peine. Ce que nous endurons maintenant n’est rien comparé à l’avenir magnifique que Dieu a planifié pour nous.

La création entière attend avec anticipation, afin de contempler la manifestation des fils et filles de Dieu, dans notre mission éternelle, pour servir avec puissance. Voici notre espérance et notre raison d’être. La promesse du Royaume devrait continuellement nous stimuler à être des témoins fidèles dans cette grande mission destinée au Corps de Christ.

Nous devrions être l’expression visible de la présence de Dieu sur cette terre. Un travail que nous devons poursuivre, comme Jésus nous l’a commandé, jusqu’à la fin des temps. Car nous savons que notre fidélité sera récompensée par notre participation à la noce de l’Agneau, dans l’immortalité et un bonheur parfait.

Il existe un vieux proverbe roumain qui dit : « Là où Dieu nous a semés, là il faut fleurir. » Ce proverbe résume parfaitement le ministère de chaque chrétien. Donc, à NOUS, maintenant, de RELEVER ce défi.