D.509 – La vie et l’immortalité

Par Joseph Sakala

Dans 2 Timothée 1:8-11, Paul instruit son jeune évangéliste ainsi : « N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu, Qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles, et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile, pour lequel j’ai été établi prédicateur, et apôtre, et docteur des Gentils. »

La plupart d’entre nous avons lu ou entendu le passage de 1 Corinthiens 15:54-57 où Paul déclare : « Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire. O mort ! où est ton aiguillon ? O enfer ! où est ta victoire ? Or, l’aiguillon de la mort, c’est le péché ; et la puissance du péché, c’est la loi. Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous a donné la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ. » Ce passage défit directement la mort et l’enfer, avec la vérité de la résurrection de Christ et la promesse de notre propre résurrection, lorsque Jésus reviendra. La mort n’aura plus d’emprise sur nous et aucune loi ne saura plus nous faire déroger de notre salut, parce que le Seigneur Jésus nous a déjà acquis la victoire.

Jadis, un grand homme a fait face à ses détracteurs avec confiance en déclarant : « Pour moi, je sais que mon Rédempteur est vivant, qu’à la fin il se lèvera sur la terre, et qu’après cette peau qui se détruit, et hors de ma chair, je verrai Dieu ; moi, je le verrai, à moi propice ; mes yeux le verront, et non un autre. Mes reins se consument en mon sein ! » (Job 19:25-27). Le prophète Osée, au milieu de temps difficiles et pendant une apostasie terrible, a entendu la promesse de Dieu à ceux qui Lui seraient fidèles : « Je les rachèterais de la puissance du Sépulcre ; je les garantirais de la mort. O mort ! je serais ta peste. O Sépulcre ! je serais ta destruction. Le repentir se cache à mes yeux ! Quoiqu’il ait fructifié parmi ses frères, le vent d’orient viendra, le vent de l’Éternel, montant du désert, viendra, desséchera ses sources et tarira ses fontaines. On pillera le trésor de tous ses objets précieux » (Osée 13:14-15).

La bonne nouvelle de l’implantation du plan éternel de Dieu a mis en lumière la vie éternelle et l’immortalité. Tout au long de l’Ancien Testament, l’accomplissement des actions de Dieu fut inspiré au travers des sacrifices sur l’autel et promis très souvent dans les déclarations des prophètes. Mais lorsque le Messie fut incarné : « la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14).

L’apôtre Jean, dont l’Évangile et les épîtres se couronnent de la magistrale déclaration de l’Apocalypse, pouvait facilement dire : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie ; (Car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue, et nous en rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père, et qui s’est manifestée à nous ;) ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils » (1 Jean 1:1-3).

Jésus, qui a déclaré : « Je suis la résurrection et la vie ; celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort. Et quiconque vit et croit en moi, ne mourra jamais » (Jean 11:25-26), a également promis : « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à Celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. En vérité, en vérité je vous le dis, le temps vient, et il est déjà venu, que les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et que ceux qui l’auront entendue vivront. Car, comme le Père a la vie en lui-même, il a aussi donné au Fils d’avoir la vie en lui-même » (Jean 5:24-26). Lorsque Jésus prononce « en vérité » deux fois, c’est que ce qui est annoncé par la suite devient très important.

Quant à Dieu, Sa voie est toujours parfaite. Le prophète Samuel nous le confirma, dans 2 Samuel 22:31-33, lorsqu’il a déclaré : « La voie de Dieu est parfaite, la parole de l’Éternel est éprouvée ; il est le bouclier de tous ceux qui se retirent vers lui. Car qui est Dieu, sinon l’Éternel ? Et qui est un rocher, sinon notre Dieu ? Le Dieu qui est ma forteresse assurée, et qui enseigne à l’homme intègre sa voie. » Une des excuses les plus souvent utilisées par les hommes qui rejettent le Dieu de la Bible, c’est qu’Il est injuste. Même certains chrétiens se plaignent de la façon dont Dieu agit avec eux. Mais le fait que nous ne comprenons pas la voie de Dieu ne nous donne pas le droit de passer un jugement sur Lui. Dieu nous rappelle souvent dans Sa Parole que Sa voie est parfaite et que Sa Parole fut éprouvée à maintes occasions.

« Car la parole de l’Éternel est droite, et toute son œuvre est faite avec fidélité. Il aime la justice et l’équité ; la terre est pleine de la bonté de l’Éternel, » nous déclare Psaume 33:4-5. Regardez maintenant ce merveilleux témoignage que Lui rend Psaume 19:8-11 : « La loi de l’Éternel est parfaite, elle restaure l’âme ; le témoignage de l’Éternel est sûr, il donne de la sagesse aux simples. Les ordonnances de l’Éternel sont droites, elles réjouissent le cœur ; le commandement de l’Éternel est pur, il éclaire les yeux. La crainte de l’Éternel est pure, elle subsiste à perpétuité ; les jugements de l’Éternel ne sont que vérité, ils sont tous également justes. Ils sont plus désirables que l’or, et que beaucoup d’or fin ; plus doux que le miel, que ce qui découle des rayons de miel. »

C’est un fait que nous devrions régler dans nos cœurs une fois pour toutes, que nous le comprenions ou pas. Les voies de Dieu sont toujours parfaites. Ce que Dieu fait est bon et ce que Dieu dit doit, par définition, être vrai aussi. Car Ses voies sont continuellement axées sur l’éternité, tandis que nous portons des jugements basés sur notre vision du présent. La voie parfaite de Dieu fut exposée pleinement en Jésus, et Sa vérité fut proclamée le plus clairement par Christ.

Lorsque Thomas Lui demanda : « Seigneur, nous ne savons où tu vas ; et comment pouvons-nous en savoir le chemin ? Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu. Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui demeure en moi, fait lui-même les œuvres que je fais » (Jean 14:5-10).

Pourtant, la voie de Christ se fit par la croix et Sa vérité fut contredite et contrefaite par le père des mensonges. À l’élite religieuse de son temps : « Jésus leur dit : Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, parce que c’est de Dieu que je suis issu, et que je viens ; car je ne suis pas venu de moi-même, mais c’est Lui qui m’a envoyé. Pourquoi ne comprenez-vous point mon langage ? C’est parce que vous ne pouvez écouter ma parole. Le père dont vous êtes issus, c’est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge » (Jean 8:42-44).

La voie de Dieu, pour nous, pourrait nous mener dans des souffrances où une grande opposition, mais Sa voie est toujours parfaite et Sa Parole est vérifiée et véritable. Si nous avons confiance en Lui au travers de tout, Dieu nous amènera la solution, comme Il l’a fait à maintes reprises pour David. « Toute la parole de Dieu est épurée ; il est un bouclier pour ceux qui ont en lui leur refuge. N’ajoute rien à Ses paroles, de peur qu’il ne te reprenne, et que tu ne sois trouvé menteur. Je t’ai demandé deux choses ; ne me les refuse pas avant que je meure. Éloigne de moi la vanité et la parole de mensonge. Ne me donne ni pauvreté ni richesses ; nourris-moi du pain de mon ordinaire ; de peur que dans l’abondance je ne te renie, et que je ne dise : Qui est l’Éternel ? De peur aussi que dans la pauvreté je ne dérobe, et que je ne prenne en vain le nom de mon Dieu » (Proverbes 30:5-9).

Il faut utiliser sa langue afin de prendre le nom de Dieu en vain. L’apôtre Jacques nous confirme que : « La langue aussi est un feu, un monde d’iniquité. Ainsi la langue est placée parmi nos membres, souillant tout le corps, et enflammant le cours de la vie, enflammée elle-même de la géhenne. Toute espèce de bêtes sauvages et d’oiseaux, de reptiles et d’animaux marins se domptent et ont été domptés par la nature humaine ; mais aucun homme ne peut dompter la langue ; c’est un mal qu’on ne peut réprimer ; elle est pleine d’un venin mortel. Par elle nous bénissons Dieu le Père, et par elle nous maudissons les hommes, faits à l’image de Dieu. De la même bouche sort la bénédiction et la malédiction. Il ne faut point, mes frères, que cela soit ainsi » (Jacques 3:6-10).

Puisque la langue peut être un monde d’iniquité lorsqu’elle est enflammée par la géhenne, ceci implique que la géhenne n’est pas simplement un étang de feu, mais essentiellement un monde d’iniquité où celui qui est injuste et celui qui est souillé demeureront injuste et souillé, jusqu’à leur destruction totale. C’est pourquoi, dans Apocalypse 22:11, nous lisons : « Que celui qui est injuste, soit encore injuste ; que celui qui est souillé, se souille encore ; que celui qui est juste, devienne plus juste encore ; et que celui qui est saint, se sanctifie encore davantage. » Les méchants seront séparés éternellement de la présence du Seigneur. Ils iront : « Dans un feu flamboyant, [préparé] pour exercer la vengeance contre ceux qui ne connaissent point Dieu, et qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ. Ils subiront leur peine, une perdition éternelle, par la présence du Seigneur, et par sa puissance glorieuse ; lorsqu’il viendra pour être glorifié en ce jour-là dans Ses saints, et admiré dans tous ceux qui auront cru ; (car vous avez cru à notre témoignage.) » (2 Thessaloniciens 1:8-10).

Leurs corps ressusciteront en chair et en os, ils recevront leur sentence et seront rapidement consumés. Apocalypse 21:8 nous confirme : « Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort. » Ce ne sera pas une simple souffrance physique, ils deviendront comme : « s’ils n’avaient jamais été » (Abdias 1:16). L’enfer décrit dans le Coran comme d’ailleurs dans le Talmud et la Kabbale juive, ainsi que dans le catéchisme catholique et un grand nombre d’écrits protestants est tout à fait différent. Il consiste en toutes sortes de tortures physiques, décrites souvent dans ces livres comme le destin de tous les « infidèles », c’est-à-dire, tous ceux qui refusent de devenir musulmans, talmudistes, kabbalistes, catholiques ou protestants et se soumettre à leur dieu appelé Allah et son prophète Mohammed, ou au Serpent sacré des Juifs, ou au Pape, ou au dieu des protestants.

Cependant, un paradis très sensuel est continuellement promis à tout fidèle musulman mâle, avec des douzaines de nymphes disponibles pour le servir, mais aucune récompense pour les dames fidèles. Tandis que les catholiques passent Go et vont directement au ciel où Saint Pierre les attend à la porte du Paradis pour leur assigner un nuage et une harpe qu’ils apprendront à manier pendant toute l’éternité. Les protestants suivent sensiblement les pas des catholiques. Quant aux Juifs, le Talmud et la Kabbale ne disent pas grand-chose d’une vie après la mort, sauf que leur âme transmigre dans un autre corps, car les Juifs croient à la réincarnation.

Les chrétiens et les musulmans ont quelques croyances en commun, bien sûr, mais en les comparant, la chose la plus importante à considérer est le fait que Christ seul a vaincu la mort et peut sauver tous ceux qui viennent vers Lui par la foi. Christ nous promet la vie éternelle dans Son Royaume, ici-bas sur la terre où : « Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et Celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines » (Apocalypse 21:4-5).

Mais en attendant ce précieux moment : « la grâce est donnée à chacun de nous, selon la mesure du don de Christ. C’est pourquoi, il est dit : Étant monté en haut, il a emmené captive une multitude de captifs, et il a distribué des dons aux hommes. Or, que signifie : Il est monté, si ce n’est qu’auparavant il était descendu dans les parties basses de la terre ? Celui qui est descendu, c’est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin qu’il remplît toutes choses » (Éphésiens 4:7-10). Nos dons deviennent alors notre style de vie. La grâce qui nous est donnée vient du grec charis, une distribution par le Saint-Esprit des dons à chaque croyant.

« Or, il y a diversité de dons, mais un même Esprit. Il y a aussi diversité de ministères, mais un même Seigneur ; il y a aussi diversité d’opérations, mais c’est le même Dieu, qui opère toutes choses en tous. Or, la manifestation de l’Esprit est donnée à chacun pour l’utilité commune. Car la parole de sagesse est donnée à l’un par l’Esprit ; la parole de science est donnée à l’autre par ce même Esprit ; un autre reçoit la foi par ce même Esprit ; un autre reçoit du même Esprit le don de guérir ; un autre, les opérations des miracles ; un autre, la prophétie ; un autre, le discernement des esprits ; un autre, la diversité des langues ; et un autre, le don d’interpréter les langues. Mais un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il lui plaît. Car, comme le corps est un, quoiqu’il ait plusieurs membres ; et que, de ce corps unique, tous les membres, quoiqu’ils soient plusieurs, ne forment qu’un corps, il en est de même de Christ, » nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 12:4-12.

Dix-sept dons différents sont cités dans trois passages du Nouveau Testament. Dans Romains 12:3-9, Paul nous en cite quelques uns : « Or, par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun d’entre vous, de n’avoir pas de lui-même une plus haute opinion qu’il ne doit, mais d’avoir des sentiments modestes, selon la mesure de la foi que Dieu a départie à chacun. Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n’ont pas une même fonction ; ainsi nous, qui sommes plusieurs, nous sommes un seul corps en Christ ; et nous sommes chacun en particulier les membres les uns des autres, ayant toutefois des dons différents, selon la grâce qui nous a été donnée ; soit la prophétie, pour l’exercer selon la mesure de la foi ; soit le ministère, pour s’attacher au ministère ; soit l’enseignement, pour s’appliquer à l’enseignement ; soit l’exhortation, pour exhorter. Celui qui distribue les aumônes, qu’il le fasse avec simplicité ; celui qui préside, qu’il préside avec soin ; celui qui exerce les œuvres de miséricorde, qu’il le fasse avec joie. Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur, attachez-vous fortement au bien. »

« C’est aussi Lui qui a établi les uns apôtres, les autres prophètes, les autres évangélistes, et les autres pasteurs et docteurs ; pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ ; jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ ; pour que nous ne soyons plus des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement ; mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ ; de qui tout le corps, bien coordonné et étroitement uni, par le concours de toutes les jointures, tire son accroissement, selon la force assignée à chaque membre, afin qu’il soit édifié lui-même dans la charité » (Éphésiens 4:11-16).

Le but de tous ces dons était le perfectionnement des saints. C’est le procédé qui fait de quelqu’un, qui n’est pas encore adéquat, quelque chose d’utile. Regardons comment Jésus S’y est pris pour appeler Ses disciples. Dans Matthieu 4:21-22, nous lisons : « De là étant allé plus avant, il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et Jean, son frère, dans une barque, avec Zébédée, leur père, qui raccommodaient leurs filets, et il les appela. Et eux, laissant aussitôt leur barque et leur père, le suivirent. » Et Paul priait. « Nous le prions, avec une ardeur excessive jour et nuit, que nous puissions voir votre visage et combler les lacunes de votre foi. Que Dieu lui-même, notre Père, et Jésus-Christ notre Seigneur, conduisent nos pas vers vous » (1 Thessaloniciens 3:10-11).

Alors, les dons du Saint-Esprit servaient à combler ce qui manquait aux saints. Le travail du ministère était un effort de service. « Puisque donc que nous travaillons avec Dieu, nous vous conjurons que ce ne soit pas en vain que vous ayez reçu la grâce de Dieu » (2 Corinthiens 6:1). « C’est pourquoi, ayant ce ministère selon la miséricorde qui nous a été faite, nous ne perdons pas courage ; mais nous avons rejeté les choses honteuses qu’on cache, ne nous conduisant point avec artifice, et ne falsifiant point la parole de Dieu, mais nous recommandant nous-mêmes auprès de toute conscience d’homme devant Dieu, par la manifestation de la vérité, » nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 4:1-2.

Dans 2 Corinthiens 6:3-7, Paul déclare : « Nous ne donnons aucun scandale en quoi que ce soit, afin que notre ministère ne soit point blâmé. Mais nous nous rendons recommandables en toutes choses, comme des ministres de Dieu, dans une grande patience, dans les afflictions, dans les tourments, dans les angoisses, dans les blessures, dans les prisons, dans les séditions, dans les travaux, dans les veilles, dans les jeûnes, dans la pureté, dans la connaissance, dans la longanimité, dans la douceur, dans le Saint-Esprit, dans une charité sincère, dans la parole de vérité, dans la puissance de Dieu, dans les armes de la justice, que l’on tient de la droite et de la gauche. » Dans 1 Corinthiens 14:5, Paul dit aux Corinthiens : « Je souhaite que vous parliez tous des langues, mais surtout que vous prophétisiez ; car celui qui prophétise, est plus grand que celui qui parle des langues, à moins qu’il ne les interprète, afin que l’Église en reçoive de l’édification. »

« Ainsi, puisque vous désirez avec ardeur les dons spirituels, cherchez à en avoir abondamment pour l’édification de l’Église. C’est pourquoi, que celui qui parle une langue, demande le don de l’interpréter. Car, si je prie dans une langue, mon esprit prie, mais mon intelligence est sans fruit. Qu’y a-t-il donc à faire ? Je prierai par l’esprit, mais je prierai aussi par l’intelligence. Je chanterai par l’esprit, mais je chanterai aussi par l’intelligence. Autrement, si tu bénis en esprit, comment celui qui tient la place d’un ignorant répondra-t-il l’Amen à ton action de grâces, puisqu’il ne sait pas ce que tu dis ? Il est vrai que tes actions de grâces sont excellentes ; mais les autres n’en sont pas édifiés. Je rends grâces à mon Dieu, de ce que je parle plus de langues que vous tous ; mais j’aime mieux prononcer dans l’Église cinq paroles par mon intelligence, afin d’instruire aussi les autres, que dix mille paroles dans une langue inconnue » (1 Corinthiens 14:12-19).

Le but était d’amener les saints vers un état doctrinal d’unité dans la foi, afin que notre maturité puisse être comparée à la plénitude de Christ. C’est ce que Paul nous dit, dans Éphésiens 4:13-16 : « Jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ ; pour que nous ne soyons plus des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement ; mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ ; de qui tout le corps, bien coordonné et étroitement uni, par le concours de toutes les jointures, tire son accroissement, selon la force assignée à chaque membre, afin qu’il soit édifié lui-même dans la charité. »

« Qu’ils sont beaux sur les montagnes, les pieds de celui qui apporte de bonnes nouvelles, qui publie la paix, qui apporte un bon message, qui publie le salut, qui dit à Sion : Ton Dieu règne ! » nous déclare Esaïe 52:7. C’est surprenant de voir qu’il y a plus de versets contenant le mot « paix » dans le livre d’Ésaïe que dans tout autre livre de la Bible. Celui qui proclame cet Évangile proclame également le salut, annonçant l’éminent et imminent règne de Dieu, le Sauveur de l’humanité entière. La première mention de paix dans Ésaïe nous parle de la venue du Roi dans Son règne, ainsi que la dernière mention. Dans Esaïe 9:5-6, nous lisons : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l’empire est mis sur son épaule : on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix ; pour accroître l’empire, pour donner une prospérité sans fin au trône de David et à son royaume ; pour l’établir et l’affermir dans l’équité et dans la justice, dès maintenant et à toujours. La jalousie de l’Éternel des armées fera cela. »

Ensuite, dans le dernier chapitre, Ésaïe nous déclare : « Car ainsi a dit l’Éternel : Voici, je vais faire couler vers elle la paix comme un fleuve, et la gloire des nations comme un torrent débordé ; et vous serez allaités, vous serez portés sur les bras, et caressés sur les genoux. Je vous consolerai comme une mère console son fils, et vous serez consolés dans Jérusalem » (Esaïe 66:12-13). Ce merveilleux Évangile de paix est mentionné seulement deux fois dans le Nouveau Testament.

La première fois dans Romains 10:14-17 où Paul nous déclare : « Comment donc invoqueront-ils celui auquel ils n’ont point cru ? Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Et comment en entendront-ils parler, s’il n’y a pas quelqu’un qui prêche ? Et comment prêchera-t-on, si l’on n’est pas envoyé ? selon ce qui est écrit : Qu’ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la paix, de ceux qui annoncent de bonnes choses ! Mais tous n’ont pas obéi à l’Évangile ; car Ésaïe dit : Seigneur, qui a cru à notre prédication ? La foi vient donc de ce qu’on entend ; et ce qu’on entend, vient de la parole de Dieu. »

La deuxième fois, c’est quand Paul nous parle des armes de Dieu. « C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes. Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix ; prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin » (Éphésiens 6:13-16). C’est donc notre grand privilège d’être parmi ceux dont les pieds sont beaux sur les montagnes, les pieds dans les plaines de celui qui apporte de bonnes nouvelles, qui publie la paix, qui apporte un bon message, qui publie le salut éternel, par Dieu notre Créateur.

Le temps approche, mes chers amis, où, comme Jean nous le dit, dans Apocalypse 19:11-13 : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDÈLE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. » Voilà la dernière référence de la Bible où les cieux de Dieu sont ouverts. Quelquefois, comme dans ce verset, le ciel s’ouvre pour le jugement, d’autres fois en bénédictions. Parfois, les cieux s’ouvrent pour faire voir le trône de Dieu.

La première mention fut dans Genèse 7:11-12, lors du grand déluge. « En l’an six cent de la vie de Noé, au second mois, au dix-septième jour du mois, en ce jour-là, toutes les sources du grand abîme éclatèrent, et les bondes des cieux s’ouvrirent. Et la pluie tomba sur la terre quarante jours et quarante nuits. » La deuxième mention, cependant, nous parle de bénédiction. Dans Psaume 78:23-25, nous lisons : « Alors il commanda aux nuées en haut, et ouvrit les portes des cieux. Il fit pleuvoir sur eux la manne pour nourriture, et leur donna le froment des cieux. Chacun mangea le pain des puissants ; il leur envoya des vivres à souhait. »

« Et quand Jésus eut été baptisé, il sortit aussitôt de l’eau ; et à l’instant les cieux s’ouvrirent à Lui, et il vit l’Esprit de Dieu descendant comme une colombe et venant sur lui. Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir » (Matthieu 3:16-17). À Nathanaël, Jésus lui avait promis : « En vérité, en vérité, je vous dis : Désormais vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l’homme » (Jean 1:51). Etienne a réellement vu le ciel ouvert, comme nous pouvons le constater dans Actes 7:55-56 : « Mais rempli du Saint-Esprit, et les yeux attachés au ciel, il vit la gloire de Dieu, et Jésus debout à la droite de Dieu ; et il dit : Voici, je vois les cieux ouverts, et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu. »

L’apôtre Pierre a également vu le ciel ouvert, mais dans des conditions tout à fait différentes, dans Actes 10:10-13 : « Et ayant faim, il voulut prendre son repas ; et comme on le lui apprêtait, il tomba en extase. Il vit le ciel ouvert, et un vase qui descendait sur lui semblable à une grande nappe retenue par les quatre coins, et qui s’abaissait vers la terre ; dans lequel il y avait tous les quadrupèdes de la terre, et les bêtes sauvages, et les reptiles, et les oiseaux du ciel. Et une voix lui dit : Pierre, lève-toi, tue, et mange. » Finalement, l’apôtre Jean nous fait part d’une porte ouverte dans le ciel, dans Apocalypse 4:1-2 : « Après cela je regardai, et voici une porte était ouverte dans le ciel ; et la première voix que j’avais entendue, comme celle d’une trompette, et qui parlait avec moi, dit : Monte ici, et je te ferai voir les choses qui doivent arriver après celles-ci. Et aussitôt je fus ravi en esprit ; et voici, un trône était dressé dans le ciel, et quelqu’un était assis sur ce trône. »

Avec toutes ces portes qui s’ouvrent dans le ciel, Jésus Lui-même nous a confirmé, dans Jean 3:13 : « Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. » Alors, si nous ne pouvons pas y monter, il nous faut une preuve de ce qui arrivera dans la suite des temps. Puisque la grande majorité des gens ont été enseignés par des faux ministres qui affirment qu’à la mort tout le monde s’en va au ciel.

Dans Apocalypse 17:12-14, nous lisons : « Et les dix cornes que tu as vues, sont dix rois qui n’ont pas encore reçu l’empire ; mais ils auront la puissance comme rois, avec la bête, pour une heure. Ils ont un même dessein, et donneront leur puissance et leur autorité à la bête. Ils combattront contre l’Agneau, mais l’Agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs, et le Roi des rois ; et ceux qui sont avec lui sont les appelés, les élus et les fidèles. »

Dans Daniel 2:44, nous voyons : « Et dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un Royaume qui ne sera jamais détruit ; et ce Royaume ne passera point à un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement. » Cette prophétie fut déposée sur papier presque 600 ans avant la naissance de Jésus qui viendra susciter un Royaume sur cette terre et non au ciel, qui anéantira tous les royaumes du monde et lui-même subsistera éternellement. Voilà ce que les véritables Élus et fidèles attendent. C’est alors que s’accomplira la promesse de Jésus, dans Matthieu 6:9-10 : « Notre Père qui es aux cieux, ton nom soit sanctifié ; ton règne vienne ; Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. »




D.453 – Connaissance de la vie éternelle

Par Joseph Sakala

L’apôtre Jean nous fait cette déclaration, dans 1 Jean 5:13-15 : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées. » Il est important que le croyant ait cette assurance qu’il possède la vie éternelle, car c’était le but principal pour lequel Jean a écrit son épître.

Il est cependant dangereux d’utiliser comme preuve ce verset, pris hors du contexte dans lequel Jean l’a écrit, pour nous donner l’assurance que tout le monde a la vie éternelle. Parce que la question doit être examinée à la lumière de ce qui constitue croire au nom du Fils de Dieu. Beaucoup de chrétiens ont une assurance superficielle du salut à cause d’une foi superficielle. Selon l’apôtre Jean, une véritable croyance dans le Fils de Dieu peut être éprouvée par les choses qu’il a rédigées. Nous allons n’en étudier que quelques unes, mais toutes sont importantes. Dans 1 Jean 2:5-6, l’apôtre déclare : « Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même. » Et, dans 1 Jean 2:29, nous lisons : « Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui. »

Nous savons que nous avons passé de la mort à la vie parce que nous aimons les frères et sœurs. « Quand nous aimons nos frères, nous connaissons que nous sommes passés de la mort à la vie. Celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort. Quiconque hait son frère est un meurtrier ; et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui » (1 Jean 3:14-15). « Celui qui garde ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné, » dit Jean, dans 1 Jean 3:24. Et finalement : « Nous savons que quiconque est né de Dieu, ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu, se conserve lui-même, et le malin ne le touche point » (1 Jean 5:18).

De telles paroles d’assurance ne requièrent pas que le croyant soit sans péché, car notez que, dans 1 Jean 1:8-10, l’apôtre dit : « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. [Par contre,] si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous. » Car, dans le grec, l’implication est que nous ne péchons pas habituellement. Mais quand nous péchons, nous confessons nos péchés, ce que les gens du monde ne font pas.

Cependant, les chrétiens qui sont confortables avec une déclaration collective de foi, sans aucune évidence extérieure de cette foi, feraient bien d’examiner leur foi à la lumière des tests présentés par Jean qui nous déclare que nous savons avec conviction que nous avons la vie éternelle. Dans Actes 20:27-30, Paul a déclaré : « Car je vous ai annoncé tout le dessein de Dieu, sans en rien cacher. Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour paître l’Église de Dieu, qu’il a acquise par son propre sang. Car je sais qu’après mon départ, il s’introduira parmi vous des loups ravissants, qui n’épargneront point le troupeau ; et qu’il s’élèvera parmi vous des hommes qui annonceront des doctrines pernicieuses, afin d’attirer les disciples après eux. »

Les églises évangéliques ont prêché un message sur l’Évangile en portant leur attention sur le retour de Christ et l’espoir d’aller au ciel. Cependant, quelques fois, il est bon de prendre un peu de recul pour voir le portrait élargi, la perspective fondamentale sur laquelle toute l’Écriture est fondée. Quatre passages du Nouveau Testament nous fournissent des piliers sur tout le conseil de Dieu.

Dans Jean 1:1-14, nous lisons : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue. Il y eut un homme, appelé Jean, qui fut envoyé de Dieu. Il vint pour être témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui. Il n’était pas la lumière, mais il était envoyé pour rendre témoignage à la lumière. La véritable lumière qui éclaire tout homme était venue dans le monde. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui le monde ne l’a pas connu. Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. »

Nous voyons clairement que la Parole, qui était Jésus, était et est Dieu. Pas une deuxième personne dans une trinité, mais Dieu Lui-même qui a pris une chair humaine pour vivre parmi les hommes. La Parole a tout créé ce qui existe par Son Esprit créateur. Ensuite, nous apprenons, dans Romains 11:36, que : « toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui : à lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen ! » Et, dans Colossiens 1:16-20 : « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui ; et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux. »

Nous comprenons par cela que, par Lui, toutes les puissances au ciel et sur la terre furent faites et, par Lui, toutes choses furent sauvées de la destruction et, par Lui, tout sera un jour réconcilié. Et, par le chef des apôtres, nous avons cette déclaration : « Bien-aimés, voici déjà la seconde épître que je vous écris. Dans l’une et dans l’autre je réveille par mes avertissements votre saine intelligence ; afin que vous vous souveniez des choses qui ont été prédites par les saints prophètes, et de notre commandement à nous, les apôtres du Seigneur et Sauveur. Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de Son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création. Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau. Or, les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies » (2 Pierre 3:1-7).

« Toutefois, bien-aimés, n’ignorez pas une chose, c’est que pour le Seigneur un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance. Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée. Puis donc que toutes ces choses doivent se dissoudre, quels ne devez-vous pas être par la sainteté de votre conduite et votre piété, attendant, et hâtant la venue du jour de Dieu, dans lequel les cieux enflammés seront dissous, et les éléments embrasés se fondront ? Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite, » nous déclare Pierre, dans 2 Pierre 3:8-13.

Dieu avait détruit le premier monde à cause de sa méchanceté et Il détruira le présent monde par le feu, et Dieu créera de nouveaux cieux et une nouvelle terre. Nous pouvons perdre la réalité de la forêt parce que nous nous concentrons seulement sur un arbre. Parfois, il est bon de prendre un peu de recul des aspects techniques de la théologie et regarder le conseil entier concernant la raison pour laquelle Dieu le Créateur a tout créé. Dans Ésaïe 46:9-10, Dieu nous dit : « Rappelez-vous les premières choses, celles des temps anciens ; car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre ; je suis Dieu, et il n’y en a point comme moi ; J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas fait encore ; je dis : Mon dessein tiendra, et j’exécuterai toute ma volonté. » Notez le singulier que Dieu utilise pour nous convaincre que Lui seul a tout créé.

Mais les humains ont toujours voulu se buter à leur Créateur, alors : « Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades pour exercer un jugement contre tous, et convaincre tous les impies, de toutes les œuvres d’impiété qu’ils ont commises, et de toutes les choses injurieuses que les pécheurs impies ont proférées contre Lui. Ce sont des gens qui murmurent, qui se plaignent toujours, qui marchent suivant leurs convoitises, dont la bouche profère des paroles d’orgueil, et qui, par intérêt, admirent les personnes d’apparence » (Jude 1:15-16). Cette description des impies est une traduction du grec huperonkos qui veut littéralement dire « enflés de vanité », à cause du contexte utilisé.

Cette locution n’est utilisée seulement qu’une autre fois dans le Nouveau Testament dans un passage parallèle cité par Pierre lorsqu’il a dit : « Ce sont des fontaines sans eau, des nuées agitées par un tourbillon ; et l’obscurité des ténèbres leur est réservée pour l’éternité. Car en tenant des discours enflés de vanité, ils amorcent, par les convoitises de la chair et les impudicités, les personnes qui s’étaient véritablement éloignées de ceux qui vivent dans l’égarement ; leur promettant la liberté, quoiqu’ils soient eux-mêmes esclaves de la corruption ; car on devient esclave de celui par lequel on est vaincu » (2 Pierre 2:17-19).

Les deux apôtres nous mettent en garde contre les faux enseignants qui, après avoir obtenu des positions d’autorité parmi un groupe de croyants spirituellement immatures, les mèneraient à agir et à penser selon le monde. Dans 2 Pierre 2:22, l’apôtre nous affirme : « Mais il leur est arrivé selon ce proverbe vrai : Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie, après avoir été lavée, s’est vautrée dans le bourbier. » De tels enseignants peuvent paraître intellectuels et charismatiques avec leurs paroles soyeuses : « Et par cupidité ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses ; mais depuis longtemps leur condamnation ne s’arrête point, et leur perdition ne sommeille point » (2 Pierre 2:3). Ils vous font des promesses de liberté : « Comme étant libres, non pour vous servir de la liberté comme d’un voile pour la malice ; mais comme des serviteurs de Dieu, » nous affirme Pierre, dans 1 Pierre 2:16.

Mais c’est une erreur mortelle de suivre ces hommes. Pierre, comme Jude, nous donne les différentes façons de les reconnaître. « Or, comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une perdition soudaine » (2 Pierre 2:1). Ils vont renier la valeur rédemptrice de Christ, nous dit Pierre, et pourtant plusieurs suivront leurs doctrines de perdition et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d’eux. Mais : « Le Seigneur saura délivrer de l’épreuve ceux qui l’honorent, et garder les injustes pour être punis au jour du jugement ; principalement ceux qui suivent la chair, dans la convoitise de l’impureté, et qui méprisent la domination, audacieux, arrogants, et qui ne craignent point d’injurier les dignités » (2 Pierre 2:9-10).

Ces gens : « ont les yeux pleins d’adultère, et qui ne cessent de pécher ; ils amorcent les âmes mal affermies ; ils ont le cœur exercé à l’avarice ; ce sont des enfants de malédiction » (2 Pierre 2:14). Jude nous certifie : « Malheur à eux ! car ils ont suivi la voie de Caïn ; en effet, ils se sont jetés dans l’égarement de Balaam, l’amour du gain ; ils ont péri de la rébellion de Coré » (Jude 1:11). Et, dans Jude 1:4, l’apôtre nous confirme : « Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur. » Il y a d’autres caractéristiques qui identifient ces enseignants décevants, alors nous avertissons les nouveaux convertis d’être alertes face à ce danger et de demeurer proches de l’œuvre de Dieu, et obéissants à Sa volonté.

« Ne détruis point l’œuvre de Dieu pour un aliment. Il est vrai que toutes choses sont pures, mais il y a du péché pour celui qui donne du scandale en mangeant. Il est convenable de ne point manger de chair, de ne point boire de vin, et de s’abstenir de tout ce qui peut faire broncher ton frère, ou le scandaliser, ou l’affaiblir » (Romains 14:20-21). Voilà un principe biblique donné aux chrétiens pour les aider à évaluer s’ils doivent s’engager dans certaines pratiques qui ne sont pas endossées ni prohibées par les Écritures. La question n’est pas de savoir si la pratique ferait du tort à un chrétien fort qui sait qu’il peut manger de tout, mais plutôt si sa façon d’agir pourrait offenser ou décourager un nouveau frère encore faible dans la foi.

Dieu prend cette sorte d’offense au sérieux. Dans 1 Corinthiens 10:30-33, Paul nous dit : « Et si je mange avec actions de grâces, pourquoi serais-je blâmé pour une chose dont je rends grâces. Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, ou que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. Ne donnez aucun scandale, ni aux Juifs, ni aux Grecs, ni à l’Église de Dieu ; comme moi aussi, je m’efforce de plaire à tous en toutes choses, ne cherchant point mon intérêt, mais celui de plusieurs, afin qu’ils soient sauvés. » Ce problème de manger de la viande achetée dans les marchés du temple, après qu’elle fut offerte en sacrifice aux idoles, n’est plus un problème pour les chrétiens d’aujourd’hui, mais ce fut un véritable problème pour les nouveaux convertis du premier siècle.

Or, ce principe proposé par Paul pour décider est encore valide de nos jours, sur le modèle d’habillement, les jeux en groupes, fumer, etc. Voici comment Paul explique ce problème, dans 1 Corinthiens 8:9-13 : « Mais prenez garde que cette liberté que vous avez, ne soit en scandale aux faibles. Car, si quelqu’un te voit, toi qui as la science, assis à table dans le temple des idoles, la conscience de celui qui est faible, ne sera-t-elle pas déterminée à manger de ce qui est sacrifié aux idoles ? Et le frère faible, pour lequel Christ est mort, périra par ta science. Ainsi en péchant contre les frères, et en blessant leur conscience faible, vous péchez contre Christ. C’est pourquoi, si ce que je mange scandalise mon frère, je ne mangerai jamais de viande, pour ne pas scandaliser mon frère. »

Cependant, le chrétien fort doit faire attention de ne pas être offensé lui-même par quelque chose qu’un autre converti peut faire. Comme le dit si bien Psaumes 119:165 : « Il y a une grande paix pour ceux qui aiment ta loi, et rien ne peut les renverser. » La loi à suivre pour le chrétien mature et soucieux est de chercher avec diligence à ne pas offenser ni à être offensé par quoi que ce soit, par la grâce de Dieu. Car : « si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7).

Il y a une hérésie commune qui circule à l’effet que le sang de Christ n’a aucun pouvoir de purification. Jean a écrit ces mots longtemps après que le sang de Christ fut versé sur la croix. Mais Son sang a miraculeusement purifié les pécheurs dans Son temps, aussi bien qu’aujourd’hui. Il est vrai que le sang de Christ servait à supporter Sa vie physique, comme on peut lire dans Lévitique 17:11 : « Car l’âme de la chair est dans le sang. » Malgré cela, son sang n’était pas comme le sang des autres hommes. « Mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu » (1 Pierre 1:19-21).

Quand le sang de Christ fut versé, il n’est pas simplement disparu dans la terre pour devenir poussière, pas plus que Son corps dans la tombe, car ce fut une partie intégrante de Son Plan que Son Corps parfait soit ressuscité et glorifié. En tant que notre Grand-Prêtre, Jésus a pris Son sang rédempteur pour le placer dans le Saint Tabernacle dans les cieux. Dans le tabernacle terrestre, le grand-prêtre entra une fois par année, non sans porter du sang qu’il offrait pour lui-même et pour les péchés du peuple. « Mais Christ, étant venu comme Souverain Sacrificateur des biens à venir, ayant passé par un tabernacle plus grand et plus parfait, qui n’a point été fait de main d’homme, c’est-à-dire, qui n’est point de cette création, est entré une seule fois dans le saint des saints, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle » (Hébreux 9:11-12).

Dans Hébreux 9:19-21, nous lisons : « En effet, après que Moïse eut déclaré à tout le peuple tous les commandements de la loi, il prit le sang des veaux et des boucs, avec de l’eau et de la laine écarlate, et de l’hysope, et en fit aspersion sur le livre lui-même et sur tout le peuple, disant : C’est ici le sang de l’alliance que Dieu a ordonnée en votre faveur. Il fit aussi aspersion du sang sur le tabernacle et sur tous les vases du culte. » Cependant, dans Hébreux 12:22-24, nous lisons : « Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges, de l’assemblée et de l’Église des premiers-nés, inscrits dans les cieux, d’un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, et de Jésus, Médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d’Abel. »

Nous sommes des : « Élus selon la prescience de Dieu le Père, pour être sanctifiés par l’Esprit, pour obéir à Jésus-Christ, et pour avoir part à l’aspersion de son sang. Que la grâce et la paix vous soient multipliées ! » nous confirme le chef des apôtres, dans 1 Pierre 1:2. Ainsi, Son sang peut littéralement continuer à nettoyer ceux qui se convertissent de tous leurs péchés, dans tous les siècles. Dieu veille sur Ses élus. « Car les yeux du Seigneur sont sur les justes, et Ses oreilles sont attentives à leur prière ; mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal. Et qui est-ce qui vous fera du mal, si vous vous conformez au bien ? » (1 Pierre 3:12-13).

Voilà pourquoi il faut que l’Évangile soit prêché comme témoignage dans le monde entier. C’est ce que Paul dit à son jeune évangéliste, dans 1 Timothée 1:5-7 : « Le but du commandement, c’est la charité, qui procède d’un cœur pur, et d’une bonne conscience, et d’une foi sincère. Quelques-uns s’en étant détournés, se sont égarés dans de vains discours ; prétendant être docteurs de la loi, quoiqu’ils n’entendent ni ce qu’ils disent, ni ce qu’ils donnent comme certain. » Le nom grec parangelia et son verbe correspondant  paranello paraissent six fois dans 1 Timothée et sont traduits comme « charge » ou « commandement ». Paul était très préoccupé envers son jeune disciple Timothée et a manifesté beaucoup d’efforts afin de lui rappeler la vérité et le charger de bien la répandre dans la vie de ceux qu’il devait enseigner.

Premièrement, Paul voulait que Timothée soit fort dans sa foi personnelle. Alors, Paul lui déclare : « Mon fils Timothée, ce que je te recommande, c’est que, conformément aux prophéties qui ont été faites précédemment sur toi, tu combattes suivant elles le bon combat, en gardant la foi et une bonne conscience ; quelques-uns ayant perdu celle-ci, ont fait naufrage quant à la foi ; de ce nombre sont Hyménée et Alexandre, que j’ai livrés à Satan, afin qu’ils apprennent à ne point blasphémer » (1 Timothée 1:18-20). Ensuite, Paul lui dit : « Je te recommande devant Dieu, qui donne la vie à toutes choses, et devant Jésus-Christ, qui fit une belle confession devant Ponce-Pilate, de garder le commandement, sans tache et sans reproche, jusqu’à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ » (1 Timothée 6:13-14).

Dans la même veine, Paul connaissait les dangers des fausses doctrines. Alors, Paul lui confirme : « Comme je t’exhortai, lorsque je partis pour la Macédoine, à demeurer à Éphèse, pour recommander à certaines personnes de ne pas enseigner une doctrine étrangère » (1 Timothée 1:3). Car : « L’Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons ; par l’hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée, défendant de se marier, commandant de s’abstenir d’aliments que Dieu a créés, afin que les fidèles et ceux qui ont connu la vérité, en usent avec actions de grâces. Car tout ce que Dieu a créé, est bon, et rien n’est à rejeter, quand on en use avec actions de grâces ; parce que cela est sanctifié par la parole de Dieu et la prière. Si tu représentes ces choses aux frères, tu seras un bon ministre de Jésus-Christ, nourri des paroles de la foi et de la bonne doctrine que tu as exactement suivie. Mais rejette les fables profanes et extravagantes, et exerce-toi à la piété. Car l’exercice corporel est utile à peu de chose ; mais la piété est utile à toutes choses, ayant la promesse de la vie présente et de celle qui est à venir. Cette parole est certaine et digne de toute confiance » (1 Timothée 4:1-9).

Paul conclut en lui disant : « Annonce et enseigne ces choses. Que personne ne méprise ta jeunesse ; mais sois le modèle des fidèles par la parole, par la conduite, par la charité, par l’esprit, par la foi, par la pureté. Applique-toi à la lecture, à l’exhortation, à l’instruction, jusqu’à ce que je vienne. Ne néglige point le don qui est en toi, qui t’a été donné par prophétie, par l’imposition des mains du conseil des anciens. Médite ces choses, sois-en toujours occupé, afin que tes progrès soient évidents en toutes choses » (1 Timothée 4:11-15). Enseigne aux croyants que : « ceux qui veulent devenir riches, tombent dans la tentation et le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs » (1 Timothée 6:9-10).

« Recommande aux riches du présent siècle de n’être point orgueilleux ; de ne point mettre leur confiance dans l’incertitude des richesses, mais dans le Dieu vivant, qui nous donne toutes choses abondamment pour en jouir ; de faire le bien, d’être riches en bonnes œuvres, prompts à donner, faisant part de leurs biens ; s’amassant ainsi pour l’avenir un trésor placé sur un bon fonds, afin d’obtenir la vie éternelle, » déclare Paul, dans 1 Timothée 6:17-19. Vivre selon ces charges ou commandements nous apporte de grands bienfaits dans cette vie comme dans l’éternité. Car un cœur pur plein d’amour (agape), une conscience claire de péché et de fausse doctrine, une foi forte non affaiblie par l’hypocrisie, si nous sommes disciples, voilà ce que suivre Jésus nous accorde, avec la vie éternelle lors de l’avènement du Christ.




D.439 – La vie éternelle

Par Joseph Sakala

L’apôtre Jean a déclaré ceci : « Et voici ce témoignage, c’est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans Son Fils. Celui qui a le Fils a la vie ; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie. Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. Nous avons auprès de lui cette assurance, que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. Et si nous savons qu’il nous écoute, quelque chose que nous demandions, nous savons que nous possédons la chose que nous lui avons demandée » (1 Jean 5:11-15). Cette déclaration puissante de la part de Jean est pleine de vision pour les convertis et, pourtant, Jean nous l’adresse comme à des enfants.

Dans 1 Jean 5:20-21, Jean déclare : « Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu’il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes dans le Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est Lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. Petits enfants, gardez-vous des idoles. » Il nous parle ainsi afin que nous sachions que la vie éternelle est pleine de majesté merveilleuse. Mais pour y participer, nous devons nous débarrasser des idoles et adorer Dieu seulement.

Jean commence son épître en nous rappelant que : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie, car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue et nous lui rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père et qui nous a été manifestée, ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, à vous aussi, afin que vous aussi vous soyez en communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ. Et nous écrivons ces choses, afin que notre joie soit parfaite » (1 Jean 1:1-4).

Jean fut témoin oculaire de la résurrection de Jésus, ce qui s’avère une preuve herculéenne appuyant les déclarations et les promesses du Seigneur. Dans Actes 17:30-31, Paul déclare que : « Dieu, sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils aient à se repentir, parce qu’il a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice, par l’Homme qu’il a désigné, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts. » Dans son épître, une bonne partie du témoignage de Jean est fondée sur les instructions précises de Jésus Lui-même, entendues et enregistrées dans l’Évangile de Jean sous l’inspiration du Saint-Esprit, comme nous lisons dans Jean 20:31, où l’apôtre nous dit :  « Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie en son nom. »

Ceux qui croiront ne périront pas. « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:14-16). À la femme samaritaine, Jésus a dit : « Celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura plus jamais soif, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle » (Jean 4:14), « …afin que tous honorent le Fils, comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé. En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5:23-24). Celui qui vient à Christ n’aura jamais faim. « Jésus leur répondit : Je suis le pain de vie ; celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif » (Jean 6:35).

Dans Jean 10:28-30, Jésus a dit : « Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le Père, nous sommes un. » Jean nous confirme ici que le Père et le Fils est un et travaille en unité parfaite. À Marthe, lors du décès de Lazare : « Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie ; celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort. Et quiconque vit et croit en moi, ne mourra jamais. Crois-tu cela ? Elle lui dit : Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui devait venir dans le monde » (Jean 11:25-27).

Fondé sur la Parole de Dieu, Jean nous donne des indices par lesquels nous pouvons savoir que nous « vivons » :

Le premier indice est que nous aimons et gardons Ses commandements. Dans 1 Jean 2:3-5, l’apôtre nous dit : « par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. »

Ensuite, nous connaissons et aimons la vérité. Dans 1 Jean 2:20, nous avons la confirmation que : « Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses. » Nous nous laissons guider par le Saint-Esprit.

Nous aimons les frères et les sœurs. Dans 1 Jean 3:13-15, Jean nous déclare : « Frères, ne vous étonnez point si le monde vous hait. Quand nous aimons nos frères [et nos sœurs], nous connaissons que nous sommes passés de la mort à la vie. Celui qui n’aime pas son frère [ou sa sœur] demeure dans la mort. Quiconque hait son frère [ou sa sœur] est un meurtrier ; et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui. »

Nous savons que le Saint-Esprit vit en nous parce que, dans 1 Jean 4:12-15, nous apprenons que : « Personne n’a jamais vu Dieu : si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour est accompli en nous. En ceci nous connaissons que nous demeurons en lui et lui en nous, c’est qu’il nous a donné de son Esprit. Et nous avons vu, et nous rendons témoignage que le Père a envoyé le Fils, le Sauveur du monde. Quiconque confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu. »

Mais qui était Jésus ? Un simple homme ayant beaucoup de Saint-Esprit ? Ou était-Il plus que cela ? L’apôtre Jean nous donne un portrait condensé que nous avons lu tant de fois et que très peu semblent comprendre tellement le message est fort et puissant. Jean débute en disant : « Au commencement était la Parole, [et] la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes » (Jean 1:1-4). Une multitude de biochimistes ont tenté depuis plus d’un siècle de déterminer comment la vie a pu évoluer à partir d’un objet sans vie. Une telle recherche est impossible et absurde, car le système de reproduction le plus simple serait infiniment plus complexe que la machine la plus élaborée créé par l’homme. La vie ne peut venir que de la vie. La première apparition d’une vie humaine, ou autre, ne pouvait entrer en existence que par une création du Dieu vivant.

Le roi David fut inspiré d’écrire cet hommage pour nous à son Créateur,  dans Psaume 139:14-16 : « Je te loue de ce que j’ai été fait d’une étrange et merveilleuse manière ; tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien. Mes os ne t’étaient point cachés, lorsque j’étais formé dans le secret, oeuvré comme un tissu dans les lieux bas de la terre. Tes yeux m’ont vu, lorsque j’étais comme une masse informe, et sur ton livre étaient inscrits tous les jours qui m’étaient réservés, quand aucun d’eux n’existait. » Plus tard, Paul a rendu hommage à ce même Dieu : « Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être ; comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : Car de Lui nous sommes aussi la race. Étant donc de la race de Dieu » (Actes 17:28-29).

Paul s’adressait à des Athéniens pour leur faire connaître le véritable Dieu : « Car en passant, et en regardant vos divinités, j’ai trouvé même un autel sur lequel il y a cette inscription : AU DIEU INCONNU. Celui donc que vous honorez, sans le connaître, c’est celui que je vous annonce. Le Dieu qui a fait le monde et toutes les choses qui y sont, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n’habite point dans les temples bâtis de mains d’hommes. Il n’est point servi par les mains des hommes, comme s’il avait besoin de quelque chose, lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses. Et il a fait d’un seul sang toutes les races des hommes, pour habiter sur toute la face de la terre, ayant déterminé la durée précise et les bornes de leur habitation ; pour chercher le Seigneur, pour voir si en le cherchant à tâtons, ils le trouveraient, quoiqu’il ne soit pas loin de chacun de nous » (Actes 17:23-27).

Paul ajoute maintenant ceci, dans Hébreux 1:2-4, au sujet de Dieu qui : « Nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de Sa gloire et l’empreinte de Sa personne, et soutenant toutes choses par Sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur. » Jésus était la personnification même de Dieu dans une chaire humaine. Emmanuel, Dieu parmi nous. Nos battements de cœur, la respiration de nos poumons, les atomes qui composent notre corps, tout est continuellement maintenu en vie pas la puissance de Sa parole.

Si Dieu décidait de retirer Sa puissance pour un seul moment, toute vie cesserait sur la terre et la lumière cesserait aussi, laissant une noirceur totale. Même les athées qui rejettent Dieu et blasphèment Son nom doivent leur existence à Sa puissance et à Sa grâce. Donc, quand on voit que « en Lui était la vie », cela ne voulait pas simplement dire qu’Il était vivant, mais plutôt que toute vie venait de Lui. Cela veut carrément dire avoir le pouvoir de donner la vie par une naissance, mais aussi de redonner la vie éternelle par une résurrection. Regardons ensemble les paroles de Jésus dans Jean 5:25-27 : « En vérité, en vérité je vous le dis, le temps vient, et il est déjà venu, que les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et que ceux qui l’auront entendue vivront. Car, comme le Père a la vie en lui-même, il a aussi donné au Fils d’avoir la vie en lui-même. Et il lui a donné le pouvoir d’exercer le jugement, parce qu’il est le Fils de l’homme. »

La vie est en Jésus. Lui seul a vaincu la mort en ressuscitant des morts. « Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, de même aussi le Fils donne la vie à ceux qu’il veut » (Jean 5:21). L’apôtre Paul nous l’explique ainsi dans 1 Corinthiens 15:45-46 : « Suivant qu’il est écrit : Le premier homme, Adam, a été fait une âme vivante ; mais le dernier Adam [Jésus] est un Esprit vivifiant ; or, ce n’est pas ce qui est spirituel, mais ce qui est animal, qui est le premier ; ce qui est spirituel vient après. » Ainsi : « Qui a le Fils, a la vie ; qui n’a point le Fils de Dieu, n’a point la vie » (1 Jean 5:12). « Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles de la terre ; car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ;   mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire, » nous dit Paul, dans Colossiens 3:2-4.

Pour indiquer à Ses disciples de ne pas sommeiller en attendant Son retour, Jésus leur donna cette parabole. Dans Luc 19:12-13 : « Il dit donc : Un homme de grande naissance s’en alla dans un pays éloigné pour prendre possession d’un royaume, et s’en revenir ensuite. Et ayant appelé dix de ses serviteurs, il leur donna dix marcs d’argent, et leur dit : Faites-les valoir jusqu’à ce que je revienne. » Jésus leur proposa cette parabole parce qu’Il était près de Jérusalem et qu’ils croyaient que le Royaume de Dieu allait paraître bientôt. Jésus voulait les voir plutôt occupés à utiliser leurs talents et les opportunités qui se présenteraient d’être au service de leur Maître jusqu’à Son retour.

Le mot traduit « valoir » utilisé par Jésus vient du grec pragmatenomai d’où nous tirons le mot pragmatique qui veut dire « d’une façon pratique », et ce mot paraît cette seule fois dans le Nouveau Testament. Un autre mot qui lui ressemble et qui paraît également une seule fois dans la Nouvelle Alliance se trouve dans 2 Timothée 2:4, où Paul dit : « Aucun homme faisant la guerre, ne s’embarrasse des affaires de la vie, afin de plaire à celui qui l’a enrôlé. » Ici, le mot « affaires » vient du grec pragmateia. Paul met en garde ceux qui souhaiteraient devenir des bons soldats pour Christ de ne pas trop s’engager dans les affaires du monde, s’ils veulent être appréciés par leur Officier commandant.

Au début, il semblerait y avoir une contradiction, ici. Jésus dit de demeurer occupé afin de faire valoir nos talents dans le monde jusqu’à Son retour, alors que Paul dit de ne pas trop s’engager dans les choses du monde. Il n’y a aucune contradiction ici si nous prenons en considération la motivation qui est impliquée dans ces deux passages bibliques. Quelle que soit notre vocation dans la vie, nous devrions faire ce travail et toutes les autres responsabilités qui s’y rattachent avec diligence et fidélité, par amour pour Jésus. Si, toutefois, nous permettons à notre vocation de devenir le but ultime de notre carrière au lieu d’être employés au service de Jésus, nous devenons alors mêlés dans les affaires de ce monde, et cela Lui déplaît.

Christ désire que nous soyons toujours diligents dans ce qu’Il nous a appelés à accomplir jusqu’à Son retour. Il faut cependant être certain que nous le faisons pour Lui et non pour nous-mêmes. Dans Jean 1:9-13, nous lisons : « La véritable lumière qui éclaire tout homme était venue dans le monde. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui le monde ne l’a pas connu. Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. » La Bible nous enseigne clairement que la Foi en la Personne et dans le travail de salut de Jésus-Christ est essentiel au dit salut. Jésus Lui-même a dit, dans Jean 14:6-7 : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu. »

En prononçant ces paroles à Ses disciples, Jésus Se déclarait l’image visible du Père. Pas une autre personne, mais la même que le Père et que les disciples voyaient devant eux. C’est pourquoi : « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Cela veut dire qu’il n’y a pas de salut dans l’islam, dans le bouddhisme, dans le communisme et certainement pas dans l’humanisme évolutionnaire, ou toute autre foi sauf qu’en Christ ! Mais qu’en est il des millions et des milliards de gens, tout au long des siècles, qui sont nés et qui sont morts sans jamais avoir entendu le nom de Jésus-Christ ?

L’apôtre Paul nous dit, dans Romains 10:17-21 : « La foi vient donc de ce qu’on entend ; et ce qu’on entend, vient de la parole de Dieu. Mais je demande, ne l’ont-ils point entendue ? Au contraire, leur voix est allée par toute la terre, et leurs paroles jusqu’aux extrémités du monde. Je demande encore : Israël n’en a-t-il point eu connaissance ? Moïse dit le premier : Je vous provoquerai à la jalousie par ce qui n’est pas un peuple ; je vous exciterai à l’indignation par une nation privée d’intelligence. Et Ésaïe ose dire : J’ai été trouvé par ceux qui ne me cherchaient point, j’ai été connu par ceux qui ne s’informaient point de moi. Mais à l’égard d’Israël, il dit : J’ai tout le jour étendu mes mains vers un peuple rebelle et contredisant. »

C’est-à-dire qu’ils ont tous entendu, mais se sont-ils tous converti ? Regardez autour de vous et répondez ! Jésus était la lumière du monde envoyée à chaque personne. Dans Psaume 19:2-7, il est écrit : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue fait connaître l’œuvre de ses mains. Le jour parle au jour, et la nuit enseigne la nuit. Ce n’est pas un langage, ce ne sont pas des paroles dont la voix ne s’entende pas. Leur voix se répand par toute la terre, et leurs paroles jusqu’aux extrémités du monde. Là, il a dressé un pavillon pour le soleil. Et lui, il est comme un époux sortant de sa chambre nuptiale ; il se réjouit, comme un héros, de parcourir la carrière. Il part de l’un des bouts des cieux, et son tour s’achève à l’autre bout ; et rien ne se dérobe à sa chaleur. » C’est à cela que Paul faisait allusion.

Paul a également insisté : « Car en lui [Jésus] la justice de Dieu est révélée de foi en foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi. Car la colère de Dieu se déclare du ciel contre toute l’impiété et l’injustice des hommes, qui retiennent la vérité dans l’injustice, parce que ce qu’on peut connaître de Dieu est manifesté parmi eux, car Dieu le leur a manifesté. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous » (Romains 1:17-22).

Donc, selon Pierre : « En vérité, je reconnais que Dieu n’a point égard à l’apparence des personnes ; mais qu’en toute nation, celui qui le craint et qui s’adonne à la justice, lui est agréable. Telle est la parole qu’il a donnée aux enfants d’Israël, en leur annonçant la bonne nouvelle de la paix par Jésus-Christ, qui est le Seigneur de tous » (Actes 10:34-36). « Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par Lui. Celui qui croit en Lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises » (Jean 3:17-19).

Ancien païen, Corneille cherchait Dieu et il a reçu Pierre avec l’Évangile. Dans Actes 10:1-5, nous lisons : « Il y avait à Césarée un homme, nommé Corneille, centurion de la cohorte appelée Italique. Il était religieux et craignant Dieu, lui et toute sa famille, faisant aussi beaucoup d’aumônes au peuple, et priant Dieu continuellement. Il vit clairement dans une vision, environ la neuvième heure du jour, un ange de Dieu qui entra chez lui, et lui dit : Corneille ! Et ayant les yeux attachés sur l’ange et tout effrayé, il dit : Qu’y a-t-il, Seigneur ? Et l’ange lui dit : Tes prières et tes aumônes sont montées en mémoire devant Dieu. Envoie donc présentement des gens à Joppe, et fais venir Simon, qui est surnommé Pierre. »

Le lendemain, comme les serviteurs étaient en chemin et qu’ils approchaient de la ville, Pierre monta sur le haut de la maison, à la sixième heure, environ, pour prier. « Et ayant faim, il voulut prendre son repas ; et comme on le lui apprêtait, il tomba en extase. Il vit le ciel ouvert, et un vase qui descendait sur lui semblable à une grande nappe retenue par les quatre coins, et qui s’abaissait vers la terre ; dans lequel il y avait tous les quadrupèdes de la terre, et les bêtes sauvages, et les reptiles, et les oiseaux du ciel. Et une voix lui dit : Pierre, lève-toi, tue, et mange. Mais Pierre répondit : Non, Seigneur ; car je n’ai jamais rien mangé d’impur ou de souillé. La voix lui dit encore pour la seconde fois : Ne regarde pas comme souillé ce que Dieu a purifié. Et cela arriva par trois fois ; après quoi le vase fut retiré dans le ciel » (Actes 10 :10-16).

« Or comme Pierre hésitait en lui-même sur le sens de la vision qu’il avait eue, les hommes envoyés de la part de Corneille, s’étant informés de la maison de Simon, arrivèrent à la porte. Et ayant appelé, ils demandèrent si Simon, surnommé Pierre, était logé là. Et comme Pierre pensait à la vision, l’Esprit lui dit : Voilà trois hommes qui te demandent. Allons, lève-toi, descends, et t’en va avec eux, sans faire aucune difficulté ; car c’est moi qui les ai envoyés. Pierre étant donc descendu vers ces hommes qui lui étaient envoyés de la part de Corneille, leur dit : Me voici, je suis celui que vous cherchez ; pour quel sujet êtes-vous venus ? Ils dirent : Corneille, centurion, homme juste et craignant Dieu, et à qui toute la nation des Juifs rend témoignage, a été averti par un saint ange, de te faire venir dans sa maison, pour entendre ce que tu lui diras. Pierre les ayant donc fait entrer, les logea ;  et le lendemain il s’en alla avec eux, et quelques-uns des frères de Joppe l’accompagnèrent » (Actes 10:17-23).

« Le jour suivant, ils entrèrent à Césarée. Or, Corneille les attendait avec ses parents et ses plus intimes amis qu’il avait réunis. Et comme Pierre entrait, Corneille alla au-devant de lui, et se jetant à ses pieds, l’adora. Mais Pierre le releva, en disant : Lève-toi ; moi-même aussi je suis un homme. Et s’entretenant avec lui, il entra, et trouva plusieurs personnes assemblées. Et il leur dit : Vous savez qu’il est défendu à un Juif de se lier avec un étranger, ou d’aller chez lui ; mais Dieu m’a appris à ne dire aucun homme souillé ou impur. C’est pourquoi, ayant été appelé, je suis venu sans aucune difficulté. Je vous demande donc pour quel sujet vous m’avez fait venir. Alors Corneille dit : Il y a quatre jours, à cette heure, que j’étais en jeûne et en prières dans ma maison à la neuvième heure, et tout d’un coup un homme, couvert d’un vêtement resplendissant, se présenta devant moi, et dit : Corneille, ta prière est exaucée, et Dieu s’est souvenu de tes aumônes. Envoie donc à Joppe, et fais venir Simon, surnommé Pierre ; il est logé dans la maison de Simon, corroyeur, près de la mer ; quand il sera venu, il te parlera » (Actes 10:24-32).

« C’est pourquoi j’ai aussitôt envoyé vers toi, et tu as bien fait de venir. Nous voici donc tous maintenant présents devant Dieu, pour entendre tout ce que Dieu t’a commandé. Alors Pierre, prenant la parole, dit : En vérité, je reconnais que Dieu n’a point égard à l’apparence des personnes ; mais qu’en toute nation, celui qui le craint et qui s’adonne à la justice, lui est agréable. Telle est la parole qu’il a donnée aux enfants d’Israël, en leur annonçant la bonne nouvelle de la paix par Jésus-Christ, qui est le Seigneur de tous. Vous savez ce qui est arrivé dans toute la Judée, après avoir commencé en Galilée, après le baptême que Jean a prêché ; comment Dieu a oint du Saint-Esprit et de puissance Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient opprimés par le diable ; parce que Dieu était avec lui. Et nous, nous sommes témoins de toutes les choses qu’il a faites, tant au pays des Juifs qu’à Jérusalem. Ils l’ont fait mourir, le pendant au bois ; mais Dieu l’a ressuscité le troisième jour, et lui a donné de se faire voir, non à tout le peuple, mais à des témoins que Dieu avait choisis d’avance ; à nous qui avons mangé et bu avec lui, après qu’il a été ressuscité des morts » (Actes 10:33-41).

Dans Actes 10:42-48, nous découvrons comment les premiers Gentils furent baptisés dans l’Église, car Pierre nous déclare : « Et il [Jésus], nous a commandé de prêcher au peuple, et d’attester que c’est lui que Dieu a établi juge des vivants et des morts. Tous les prophètes rendent de lui ce témoignage, que quiconque croit en lui, reçoit la rémission des péchés par son nom. Comme Pierre tenait encore ce discours, le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient ce qu’il disait. Et tous les fidèles circoncis, qui étaient venus avec Pierre, furent étonnés de ce que le don du Saint-Esprit était aussi répandu sur les Gentils ; car ils les entendaient parler diverses langues, et glorifier Dieu. Alors Pierre reprit : Quelqu’un peut-il refuser l’eau du baptême à ceux qui ont reçu le Saint-Esprit, aussi bien que nous ? Et il commanda qu’on les baptisât au nom du Seigneur. Alors ils le prièrent de demeurer quelques jours avec eux. »

Et notez bien que Pierre commanda qu’on les baptise au nom du Seigneur, et non pas au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, car Pierre avait compris que ces trois ne formaient qu’un seul Dieu. C’est ainsi que Dieu envoya encore plus de lumière afin que : « celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu » (Jean 3:21). Et c’est ainsi que les Gentils ont eu accès à la vie éternelle.




D.406 – Paresseux, va vers la fourmi

fourmis

Par Joseph Sakala

Dans Proverbes 6:6-8, nous lisons : « Paresseux, va vers la fourmi, regarde ses voies, et deviens sage. Elle n’a ni chef, ni surveillant, ni maître, elle prépare sa nourriture en été, et amasse durant la moisson de quoi manger. » Dès le commencement : « Dieu [a] dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre » (Genèse 1:26). Mais nous savons que le péché est entré dans le monde et tout a changé. D’abord, le comportement des humains s’est détérioré au point que Dieu a amené le Déluge pour tout détruire, sauf Noé, sa famille et les animaux qu’Il voulait sauver, et Dieu a mis la crainte de l’homme dans les animaux. « Et vous serez craints et redoutés de tous les animaux de la terre, et de tous les oiseaux des cieux ; avec tout ce qui se meut sur le sol et tous les poissons de la mer, ils sont remis entre vos mains » (Genèse 9:2). Et la fraternité entre l’homme et ses amis les animaux fut brisée.

Mais encore plus sérieux, la fraternité avec Dieu fut également brisée et, bientôt dans leur autonomie, la source de la véritable sagesse fut également oubliée par l’homme. « Parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles » (Romains 1:21-23).

Ironiquement, Dieu conduit actuellement ces gens insensés vers les animaux qu’ils recherchent pour trouver la sagesse qu’ils auraient dû apprendre de Dieu. « Va chez la fourmi, » leur déclare Dieu pour leur enseigner l’industrie et la prudence. « Il y a quatre choses, des plus petites de la terre, qui, toutefois, sont sages et avisées : Les fourmis qui sont un peuple faible, et qui néanmoins préparent leur nourriture pendant l’été. Les lapins, qui sont un peuple qui n’est pas puissant, et, cependant, ils font leurs maisons dans les rochers ; les sauterelles qui n’ont point de roi, et, cependant, elles vont toutes par bandes ; le lézard qui se tient avec ses mains, et qui est dans les palais des rois » (Proverbes 30:24-28).

Ensuite, Dieu dit à Son peuple d’Israël : « Le bœuf connaît son possesseur, et l’âne la crèche de son maître : Israël n’a point de connaissance, mon peuple n’a point d’intelligence » (Esaïe 1:3). « Mais interroge donc les bêtes, et elles t’instruiront ; ou les oiseaux des cieux, et ils te l’annonceront ; ou parle à la terre, et elle t’instruira ; et les poissons de la mer te le raconteront. Qui ne sait, parmi tous ces êtres, que la main de Dieu a fait cet univers ? » nous raconte Job 12:7-9. Le design intriguant du plus petit animal est un témoignage éloquent de la sagesse de Son Créateur et de la folie pour tous ceux qui Le renient.

Est-ce que votre conscience vous dérange parfois ? Si non, peut-être qu’elle le devrait. L’amour de Dieu est défini par les valeurs morales qui sont établies dans la Bible. Nous n’entendons plus parler du mot « scrupule ». Peut-être que trop de personnes ont littéralement perdu les scrupules qui affectaient jadis leur comportement. Avez-vous des scrupules et, si oui, d’où viennent-ils ? Un scrupule est défini comme un sentiment de doute ou d’hésitation eu égard à la moralité de nos actions. Les scrupules sont des réserves, de la gêne, des pressentiments, des malaises et même des inquiétudes avant de faire quelque chose. Un autre mot pour « scrupules » est « conscience », qui est comme une petite voix intérieure qui nous guide dans ce qui est bien ou mal. Elle détermine si l’action que nous considérons est bonne ou non.

Notre conscience produit la honte et la culpabilité lorsque nous violons la loi ou quelque autre valeur. Mais d’où vient notre conscience ? Lorsque Dieu a créé les humains, ils devaient venir vers Lui pour savoir s’ils faisaient le bien. Mais lorsqu’ils ont mangé de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, ils ont décidé par eux-mêmes de ce qui devenait mal. Pourtant, ils n’étaient pas encore équipés spirituellement pour décider par eux-mêmes. Cette connaissance additionnelle devait leur venir de l’arbre de vie, également au milieu du jardin. Puisqu’ils n’ont pas voulu écouter Dieu, Satan s’est chargé de les « instruire » et nous avons les conséquences de toute cette « sagesse » venant de lui.

Alors, Dieu leur a inculqué une conscience afin de les guider jusqu’au moment où Jésus devait venir pour payer la rançon pour tous les péchés commis par l’humanité. Mais même après le sacrifice de Jésus, tous les gens n’ont pas accepté Son sacrifice de rédemption, alors nous savons que la conscience était toujours nécessaire, sinon ce serait l’anarchie complète. Jésus est venu et, par Son comportement, Il nous a ouvert la voie à suivre pour recevoir le pardon de nos péchés et revêtir une nouvelle personne, à l’image de Christ, pour nous montrer comment vivre selon Sa volonté. La seule façon de le faire était de donner sa vie librement et volontairement à Dieu et de se laisser guider par Son Esprit. Et pour ceux qui refusent, ils doivent espérer que quelqu’un leur insuffle des valeurs profondes dans l’amplification de leur conscience vers une bonne conduite.

Dès notre jeune âge, nous apprenons à ne pas prendre ce qui n’est pas à nous, à contrôler notre colère, à ne pas se venger, et à ne pas blesser les autres par des paroles blessantes. Malheureusement, certains ne reçoivent pas ce guide moral dans leurs années de formation et il en résulte de faibles scrupules, une faible conscience et un faible caractère. Encore plus triste, quelques-uns abandonnent leur formation morale, reçue de leurs parents, pour se laisser influencer par la société qui les précipite vers une trajectoire désespérante. Alors, qui détermine ce qui est bien et ce qui est mal ? S’il n’y a pas une grande autorité pour établir les standards de notre comportement humain, alors le désordre s’établit, et très vite !

Le monde s’est aliéné au fil du temps et ce qui jadis était bien est rendu mal. Les anciennes valeurs ont été abandonnées. Il est devenu évident que l’humanité n’a pas conservé l’intelligence et le jugement afin d’inspirer une norme de valeurs qui pouvait l’amener au véritable bonheur, sans les conséquences néfastes. Seul un Dieu suprême a cette capacité. Le Créateur Dieu avait, dès le début, établi une façon de vivre avec des règlements établis qui, lorsqu’ils seraient suivis, amèneraient la joie, le bonheur, la santé et la prospérité. Avec les annonces de produits disponibles chaque jour, nous sommes incrédules devant des produits qui sont trop bons pour être vrais. Grâce aux défenseurs du peuple, nous savons qu’il existe plusieurs compagnies qui ont admis en cour que leur produit avait des effets secondaires, mais ils étaient cachés dans l’écriture minuscule inscrite sur chaque contenant.

Néanmoins, les règlements du Créateur sont simples et directs, et sans effets sous-jacents dommageables. Suivre ces règlements nous procure le vrai bonheur, la santé et la prospérité, sans conséquences néfastes. Et il n’y a rien de mieux pour développer nos scrupules et notre conscience vers les bonnes valeurs. Jésus nous informe que l’homme vivra selon : « toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4:4). Dieu nous a donné les paroles de Ses Commandements, comme des principes à suivre pour avoir une bonne relation entre humains et envers Dieu Lui-même.

Remarquez que Jésus dit que le plus grand commandement est d’aimer Dieu et le deuxième est d’aimer son prochain. Or, cela ne fait pas partie des Dix Commandements, mais les englobe. Les commandements à suivre sont ceux de Christ, ceux de la Nouvelle Alliance, beaucoup plus grands et complets que les Dix Commandements qui ne sont qu’une base pour les gens du monde, les personnes sans l’Esprit de Dieu. N’oubliez pas ce qu’a dit Paul des Dix Commandements et des règles de l’Ancienne Alliance : « comment retournez-vous encore à ces faibles et misérables rudiments, auxquels vous voulez vous assujettir de nouveau ? » (Galates 4:9).

Donc, on demanda à Jésus lequel de ces commandements était le plus grand. Et Jésus répondit qu’aimer Son Dieu était le plus grand, mais aimer son prochain lui était semblable. Alors, sur ces deux commandements était formée la base de tous les principes de communications. Ce sont ces principes qu’il faut inculquer aux enfants dès leur naissance afin de les instruire dans les bonnes valeurs à suivre.

Voici la sorte de paternité divine que Dieu veut que nous ayons tous, afin de Lui ressembler. « Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être ; comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : Car de Lui nous sommes aussi la race. Étant donc de la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l’or, ou à de l’argent, ou à de la pierre taillée par l’art et l’industrie des hommes. Mais Dieu, ayant laissé passer ces temps d’ignorance, annonce maintenant aux hommes, que tous, en tous lieux, se convertissent ; parce qu’il a fixé un jour, où il doit juger le monde avec justice, par l’Homme qu’il a établi, ce dont il a donné à tous une preuve certaine, en le ressuscitant des morts » (Actes 17:28-31).

La Paternité de Dieu et la fraternité des hommes furent un cliché religieux utilisé pendant plusieurs années, spécialement par les libéraux religieux durant la période entre les deux guerres mondiales. Cependant, les hostilités meurtrières internes parmi la plupart des nations ont fait presqu’une farce de l’idée de la fraternité universelle dans le monde présent. Le fait demeure quand même que Dieu est vraiment le Père de tous les hommes, parce qu’ils ont tous été créés par Lui. « N’avons-nous pas tous un même père ? Un même Dieu ne nous a-t-il pas créés ? Pourquoi donc sommes-nous perfides l’un envers l’autre, en profanant l’alliance de nos pères ? » (Malachie 2:10). C’était la question rhétorique posée par Dieu à Israël dans le dernier livre de l’Ancien Testament.

Dans le Nouveau Testament, l’apôtre Paul confirme cette même grande vérité aux Gentils. « Et Dieu a fait d’un seul sang toutes les races des hommes, pour habiter sur toute la face de la terre, ayant déterminé la durée précise et les bornes de leur habitation ; pour chercher le Seigneur, pour voir si en le cherchant à tâtons, ils le trouveraient, quoiqu’il ne soit pas loin de chacun de nous. Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être ; comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : Car de Lui nous sommes aussi la race. Étant donc de la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l’or, ou à de l’argent, ou à de la pierre taillée par l’art et l’industrie des hommes » (Actes 17:26-29).

« Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu, » nous déclare Jean 1:12-13. Maintenant, nous, les croyants, nous pouvons nous réjouir dans la merveilleuse vérité que nous avons le même Père céleste. « Et ayant revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de celui qui l’a créé. Ici il n’y a ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni Barbare ni Scythe, ni esclave ni libre ; mais Christ est tout en tous. Revêtez-vous donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience ; vous supportant les uns les autres, et vous pardonnant les uns aux autres, si l’un a quelque sujet de plainte contre l’autre. Comme Christ vous a pardonné, vous aussi, faites de même » (Colossiens 3:10-13).

Dans Philippiens 4:3-5, Paul déclare : « Je te prie aussi, fidèle collègue : Sois-leur en aide ; elles ont combattu avec moi pour l’Évangile, aussi bien que Clément et mes autres compagnons de travaux, desquels les noms sont dans le livre de vie. Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le dis encore : Réjouissez-vous. Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. » Paul exhorte les frères et sœurs à travailler ensemble dans la joie, pour augmenter le pouvoir dans le travail qu’ils ont à faire. Cette façon d’opérer leur est venue de Jésus Lui-même qui leur a dit : « Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger » (Matthieu 11:29-30).

D’une perspective spirituelle, nous travaillons sous le joug du Seigneur Jésus lorsque, parmi nous, nous dispensons l’Évangile. Il est bienfaisant de noter que Dieu voit le lien du mariage avec le joug sous lequel nous sommes joint ensemble avec Jésus. « Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Ce que Dieu a joint, que l’homme ne le sépare donc pas, » déclare Jésus, dans Matthieu 19:6. Il est intéressant de noter que, lorsque Paul parle des femmes qui oeuvraient avec lui, il utilise deux concepts différents pour reconnaître leurs contributions. D’abord, Paul les identifie comme sunathleo, ou « engagées dans le concours » avec lui, comme dans 2 Timothée 2:5 où il déclare : « Et si quelqu’un combat dans la lice, il n’est couronné que s’il a combattu suivant les règles. »

Ensuite, Paul utilise le mot sunergos pour décrire celles qui ont accompli une œuvre distincte auprès de lui. Comme dans 2 Corinthiens 8:23 où Paul parle de Tite : « Ainsi, pour ce qui est de Tite, il est mon compagnon, et il travaille avec moi pour vous ; et pour ce qui est de nos frères, ils sont les envoyés des Églises, et la gloire de Christ. » Ces chères femmes avaient évidemment gagné le respect de Paul pour leur engagement dans le travail en vue du Royaume. Malgré que leur engagement repose sur l’aspect travail, il y a sûrement un lien entre ceux qui sont sous un même joug ensemble et qui anticipent le même but commun.

« Regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. C’est pourquoi, considérez celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes » (Hébreux 12:2-3). Et nous qui oeuvrons pour le Royaume parce que nos noms sont également inscrits dans le Livre de Vie.

Au sujet de Jésus : « Jean lui rendit témoignage, lorsqu’il s’écria en disant : C’est ici celui dont je disais : Celui qui vient après moi est au-dessus de moi, parce qu’il était avant moi. Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce sur grâce » (Jean 1:15-16). Nous ne pourrions jamais épuiser les richesses de la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ. Quand nous L’avons  reçu comme Sauveur personnel, nous avons également reçu grâce sur grâce, c’est-à-dire, grâce par-dessus grâce. D’abord nous avons reçu le salut : « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu » (Éphésiens 2:8). Nous sommes présentement justifiés par Sa grâce : « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu » (Romains 3:23-25).

C’est cette puissante grâce qui nous donne la force de demeurer fermes : « Qui, par la foi, nous a aussi fait avoir accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu » (Romains 5:2). Cette grâce sans limites agit en nous. Comme disait Paul, dans 1 Corinthiens 15:10-11 : « Mais c’est par la grâce de Dieu que je suis ce que je suis ; et sa grâce envers moi n’a pas été vaine ; au contraire, j’ai travaillé beaucoup plus qu’eux tous ; non pas moi pourtant, mais la grâce de Dieu qui est avec moi. Soit donc moi, soit eux, nous prêchons ainsi, et vous avez cru ainsi. » Étant donc participants dans toutes ces bontés venant de Dieu : « C’est pourquoi, saisissant le royaume inébranlable, conservons la grâce, afin que par elle nous rendions notre culte à Dieu d’une manière qui lui soit agréable, avec respect et crainte ; car notre Dieu est aussi un feu dévorant » (Hébreux 12:28-29).

Mais il y a encore plus, car nous avons besoin de la grâce lors des moments d’opposition et pour servir. Lorsque ces moments arrivent, Jacques nous dit : « Au contraire, il accorde une grâce plus grande. C’est pourquoi, l’Écriture dit : Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles » (Jacques 4:6). Paul aussi a connu un tel moment de faiblesse et il s’est confié à Dieu pour le régler. « Mais il m’a dit : Ma grâce te suffit ; car ma force s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc plus volontiers dans mes infirmités, afin que la force de Christ habite en moi. C’est pourquoi je me complais dans les infirmités, dans les opprobres, dans les misères, dans les persécutions, dans les angoisses pour le Christ ; car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort » (2 Corinthiens 12:9-10). Donc, nous voyons que Dieu nous accorde la grâce suffisante pour chaque besoin.

La grâce de Christ est une grâce très abondante, car : « Dieu est puissant pour vous combler de toutes sortes de grâces, afin qu’ayant toujours tout ce qui vous est nécessaire, vous abondiez en toutes sortes de bonnes œuvres, selon qu’il est écrit : Il a répandu, il a donné aux pauvres ; sa justice demeure éternellement » (2 Corinthiens 9:8-9). C’est une grâce qui nous apprend également à donner. « C’est pourquoi, comme vous abondez en toutes choses, en foi, en parole, en connaissance, en zèle de toute sorte, et en amour pour nous, abondez aussi dans cette œuvre de charité » (2 Corinthiens 8:7). Alors, nous devrions toujours grandir en grâce. Ceci nous est confirmé par l’apôtre Pierre qui nous déclare : « Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:18).

Nous avons été renouvelés en connaissance, d’après l’image de Celui qui a tout créé. « Et ayant revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de celui qui l’a créé. Ici il n’y a ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni Barbare ni Scythe, ni esclave ni libre ; mais Christ est tout en tous. Revêtez-vous donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience ; vous supportant les uns les autres, et vous pardonnant les uns aux autres, si l’un a quelque sujet de plainte contre l’autre. Comme Christ vous a pardonné, vous aussi, faites de même. Mais par-dessus toutes choses revêtez-vous de la charité, qui est le lien de la perfection » (Colossiens 3:10-14).

Que Dieu vienne en aide à ceux qui sont – ou deviendront un jour– des pères sur la terre aux enfants de notre Père au ciel, devenant ainsi des modèles de notre Père au ciel, pour nos enfants humains ici sur la terre. Dans Amos 6:1, Dieu dit : « Malheur à ceux qui vivent tranquilles dans Sion, et à ceux qui sont en sécurité sur la montagne de Samarie ! Aux principaux de la première des nations, et vers lesquels va la maison d’Israël ! » Sion ou Jérusalem était la capitale de Juda, le royaume du sud, et Samarie était la capitale du royaume du nord, Israël. En dépit de l’impiété rampante dans les deux nations, en plus de la souffrance à cause de la sécheresse et autres jugements envoyés par Dieu, les leaders de Sion et de Samarie vivaient encore dans la luxure décadente et la plupart du monde suivait leur exemple. Le prophète Amos fut appelé par Dieu à prononcer des jugements sur les deux nations et surtout leurs leaders.

La nature de Dieu et de Ses principes ne change pas. « Car je suis l’Éternel, je ne change pas ; et vous, enfants de Jacob, vous n’avez pas été consumés » (Malachie 3:6). Si Dieu était en colère contre Son peuple ancien qui vivait dans l’affluence, indifférent aux péchés qu’il commettait au sein de la nation et dans la vie de chacun, Dieu doit l’être également contre les chrétiens modernes qui vivent dans le monde. Les évangélistes chrétiens d’aujourd’hui sont devenus : « Traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force » (2 Timothée 3:4-5). Oui, traîtres à leur Seigneur, emportés dans leur version de l’évangile, enflés d’orgueil et ne voulant pas changer leur doctrine d’aller au ciel après la mort, par peur de perdre leurs brebis. Oh, ils ont une certaine apparence de piété, mais en ont renié la force.

On devrait au moins se poser la question devant leurs églises devenues de véritables cathédrales et leurs maisons privées bâties dans le gros luxe, alors que leurs disciples crèvent de faim. Leur musique remue les émotions de la congrégation, mais pas leurs âmes, alors que ces pasteurs passent plus de temps dans le repos et la recréation qu’avec le Seigneur et Sa Parole pour instruire le peuple. Ces pasteurs sont devenus les dispensateurs d’un faux évangile, « Et celui qui a reçu la semence parmi les épines, c’est celui qui entend la parole ; mais les soucis de ce monde et la séduction des richesses étouffent la parole, et elle devient infructueuse » (Matthieu 13:22).

Néanmoins, Dieu a toujours été patient avec ces ministres, mais le jugement est finalement venu vers eux. Peut-être que Dieu les appelait au-travers des tremblements de terre, des ouragans, des sécheresses et des inondations, mais la famine et la peste s’en viennent leur disant que le jugement arrive bientôt. Et ces pasteurs sont à l’aise à Sion disant : « Puis je dirai à mon âme : Mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour plusieurs années ; repose-toi, mange, bois et te réjouis » (Luc 12:19). Si tel est le cas, que le Seigneur les touche d’une repentance sincère et d’un renouvellement dans la dispensation du véritable  Évangile de Dieu.

Dans Philippiens 3:20-21, Paul déclare à la congrégation : « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses. » Deux contrastes marquants nous sont dévoilés dans ce texte : Nous avons présentement un corps méprisable, mais qui sera changé en un corps glorieux, comme celui de Jésus qui va nous façonner sur le prototype de Son propre corps.

Il est amplement évident dans les Écritures et dans notre propre expérience que nos corps physiques sont vils. Le mot français est beaucoup plus intense que le grec, qui veut simplement dire « bas ou humble ». Dans Philippiens 2:8, nous lisons que Jésus : « revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. » Dans Luc 1:48, l’expression est « bassesse » : « Parce qu’il a regardé la bassesse de sa servante. Et voici désormais tous les âges me diront bienheureuse. » Mais au jour glorieux, le Seigneur changera nos corps humiliés en des corps qui refléteront Sa gloire. Jean nous déclare : « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2).

Quelle merveilleuse pensée ! Job fut inspiré de dire : « Et qu’après cette peau qui se détruit, et hors de ma chair, je verrai Dieu ; moi, je le verrai, à moi propice ; mes yeux le verront, et non un autre. Mes reins se consument en mon sein ! » (Job 19:26-27). Cette description fantastique est résumée dans 1 Corinthiens 15:43-49 : « Il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force ; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel ; il y a un corps animal, et il y a un corps spirituel, suivant qu’il est écrit : Le premier homme, Adam, a été fait une âme vivante ; mais le dernier Adam est un Esprit vivifiant ; or, ce n’est pas ce qui est spirituel, mais ce qui est animal, qui est le premier ; ce qui est spirituel vient après. Le premier homme, étant de la terre, est terrestre, et le second homme, le Seigneur, est du ciel. Tel qu’est le terrestre, tels aussi sont les terrestres ; et tel qu’est le céleste, tels aussi sont les célestes. Et comme nous portons l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste. »

Mais voici ce qui vient après : « Or, je dis ceci, frères ; c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite point l’incorruptibilité. Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire. O mort ! où est ton aiguillon ? O enfer ! où est ta victoire ? Or, l’aiguillon de la mort, c’est le péché ; et la puissance du péché, c’est la loi. Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous a donné la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ. C’est pourquoi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas vain dans le Seigneur » (1 Corinthiens 15:50-58).

Nos corps sont mortels maintenant, mais ils seront immortels lors de la venue de Jésus. Il n’y a pas de gloire dans nos corps présentement, mais un jour nous serons glorieux. La faiblesse est notre harnachement maintenant, mais durant l’éternité nous serons entourés de puissance. Merci Père au ciel, pour cette majestueuse promesse !




D.278 – Le cœur est malin

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Par Joseph Sakala

Quand nous percevons les agissements de certaines personnes, nous avons tendance à exprimer qu’il ou elle a un bon cœur. Par contre, Dieu, notre Créateur, nous voit sous un angle entièrement différent en déclarant : « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin ; qui le connaîtra ? Moi, l’Éternel, je sonde le cœur, et j’éprouve les reins ; et cela pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses actions » (Jérémie 17:9-10). Tout comme les langues modernes, l’hébreu ancien utilise le mot « cœur » pour exposer les motivations internes qui contrôlent les paroles et les actions d’une personne. Selon Dieu, le penchant naturel est tellement méchant que même l’homme ne peut pas comprendre la séduction qui peut sortir de son propre cœur. Mais Dieu le connaît ! Alors, dans un sens, nous avons tous besoin d’un nouveau cœur.

Et c’est précisément ce que Dieu nous promet. Dans Ézéchiel 36:26-28, Dieu nous dit : « Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j’ôterai de votre corps le cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai en vous mon Esprit, et je ferai que vous marchiez dans mes statuts, et que vous gardiez mes ordonnances pour les pratiquer. Et vous habiterez dans le pays que j’ai donné à vos pères ; vous serez mon peuple, et je serai votre Dieu. » Dieu parle à l’ensemble d’Israël ici et, si cette promesse s’applique à Israël, elle s’appliquera également aux Gentils, car Jésus est venu pour sauver le monde entier.

Dans le Nouveau Testament, Dieu confirme Sa promesse en disant : « Voici l’alliance que je traiterai avec eux après ces jours-là, dit le Seigneur : je mettrai Mes lois dans leurs cœurs, et je les écrirai dans leurs entendements ; il ajoute : Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités » (Hébreux 10:16-17). Le problème se résume alors à l’attitude du cœur. Dans le troisième chapitre d’Hébreux, cette attitude nous est illustrée dans leur comportement durant leur séjour au désert. D’abord, leurs cœurs se sont endurcis par leur manque de gratitude envers Dieu.

Dans Hébreux 3:8-11, Dieu dit : « N’endurcissez point vos cœurs, comme il arriva lors de la contestation, au jour de la tentation au désert, où vos pères me tentèrent et m’éprouvèrent, et où ils virent mes œuvres pendant quarante ans. C’est pourquoi je fus irrité contre cette génération, et je dis : Leur cœur s’égare toujours, et ils n’ont point connu mes voies. Aussi j’ai juré dans ma colère, qu’ils n’entreront point dans Mon repos ! ». Et, au verset 15 : « Pendant qu’il est dit : Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez point vos cœurs, comme il arriva lors de la contestation. »

Regardons maintenant ce qui est dévoilé dans Hébreux 4:6-10 : « Puis donc qu’il ne laissera pas d’y en entrer quelques-uns, et que ceux à qui l’heureuse promesse a été premièrement faite, n’y sont point entrés, à cause de leur incrédulité, Dieu détermine de nouveau un certain jour, par ce mot : Aujourd’hui, disant par David, si longtemps après, comme il est dit plus haut : Aujourd’hui si vous entendez sa voix, n’endurcissez point vos cœurs. Car si Josué les eût introduits dans le repos, Dieu ne parlerait pas après cela d’un autre jour. Il reste donc au peuple de Dieu un repos de sabbat. Car celui qui est entré dans son repos, se repose aussi de ses œuvres, comme Dieu des siennes. » Ce sabbat ne dure pas vingt-quatre heures, le septième jour de la semaine, mais éternellement avec Dieu qui l’a créé et sanctifié. « Efforçons-nous donc d’entrer dans ce repos » (Hébreux 4:11).

À cause de leur comportement et de leur cœur endurci, Dieu nous dit ceci de cette génération qui a tourné en rond pendant quarante ans dans le désert : « C’est pourquoi je fus irrité contre cette génération, et je dis : Leur cœur s’égare toujours, et ils n’ont point connu mes voies. Aussi j’ai juré dans ma colère, qu’ils n’entreront point dans Mon repos ! » (Hébreux 3:10-11). Finalement, nous apprenons que leurs cœurs étaient devenus trompeurs par-dessus tout, et désespérément malin. Pourquoi ? Parce qu’Adam et Ève avaient choisi le malin pour les instruire au lieu d’écouter leur Créateur. Paul se sert de cet exemple pour exhorter le peuple de Dieu, les futurs Élus du Royaume, en disant : « Frères, prenez garde que quelqu’un de vous n’ait un cœur mauvais et incrédule, en se détournant du Dieu vivant » (Hébreux 3:12).

Dans la Nouvelle Alliance, ces Élus sont appelés « Israël de Dieu » par Paul, dans Galates 6:16. Alors, exhortons-nous les uns les autres chaque jour, de peur que quelqu’un parmi nous ne s’endurcisse par la séduction du péché. Car nous sommes devenus par l’Esprit participants de Christ, pourvu que nous conservions ferme jusqu’à la fin, notre première assurance. Laquelle ? Celle où Dieu nous prépare à être : « faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:10). Un cœur endurci est bien défini comme étant un cœur incrédule. Subséquemment, le cœur qui refuse carrément de recevoir la Parole de Dieu est un cœur malin qui génère un comportement malin et des œuvres méchantes.

Mais Christ reviendra pour créer un cœur nouveau chez les incrédules qui, en grande majorité, discerneront finalement la Parole de Dieu. « Que dit-elle donc ? La parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur. Voilà la parole de la foi que nous prêchons [dit Paul]. Elle dit que si tu confesses de ta bouche que Jésus est le Seigneur, et que tu croies dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car on croit du cœur, pour obtenir la justice, et l’on fait confession de la bouche pour le salut » (Romains 10:8-10). Cependant, malgré cette connaissance sur l’obéissance à Dieu, les chefs religieux rejetaient les instructions divines pour s’attacher à leurs préceptes venant du Talmud avec leurs 613 lois. Lorsque Jésus est venu apporter une Nouvelle Alliance au peuple, Il a profité de cette occasion pour corriger sévèrement les scribes et les pharisiens sur leur façon d’instruire le peuple.

Dans Matthieu 23:14, Jésus leur dit : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous dévorez les maisons des veuves, tout en affectant de faire de longues prières ; aussi vous en recevrez une plus grande condamnation. » Parmi les huit malheurs décrits dans Matthieu 23 se trouve cette correction contre ces leaders religieux qui utilisaient leur position d’autorité pour séduire les veuves. Ce que ces scribes et pharisiens faisaient était déjà mal, mais l’emphase de Jésus était sur l’impact négatif que leur mauvaise conduite produisait sur les victimes, séduites par leurs longues prières. L’apôtre Jacques fut également inspiré de dire ceci : « Mes frères, qu’il n’y en ait pas parmi vous beaucoup qui enseignent, car nous encourrons un jugement plus sévère » (Jacques 3:1). Le ministre de Dieu est jugé par Christ sur l’ensemble de son comportement.

Dans la deuxième lettre de Paul à Timothée, l’apôtre énumère une liste d’attitudes méchantes qui devait caractériser les chefs religieux dans les derniers jours, nous prévenant de ce que leur hypocrisie produirait : « Ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là. De ce nombre sont ceux qui s’introduisent dans les maisons, et qui captivent de pauvres femmes chargées de péchés, entraînées par diverses passions ; qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité » (2 Timothée 3:5-7). Jésus Lui-même a déclaré ceci, dans Luc 12:47-48 : « Le serviteur qui a connu la volonté de son maître, et qui ne s’est pas tenu prêt et n’a pas fait cette volonté, sera battu de plusieurs coups. Mais celui qui ne l’a point connue, et qui a fait des choses dignes de châtiment, sera battu de peu de coups. Et il sera beaucoup redemandé à quiconque il aura été beaucoup donné ; et on exigera plus de celui à qui on aura beaucoup confié. »

Notez que Jésus corrige sévèrement les pharisiens et les saducéens qui connaissaient très bien les Écritures. Alors, leur comportement hypocrite et destructeur méritait bien ce jugement sévère de la part de Christ. « Car ils aimèrent plus la gloire qui vient des hommes, que la gloire de Dieu » (Jean 12:43). Que ce soit dans leur ministère religieux ou dans leurs positions de pouvoir politique, ces individus sont prêts à juger les autres avec une grande facilité sans se regarder eux-même dans le miroir. Alors, dans Romains 2:3-6, Paul ne se gêne pas pour leur dire : « Et penses-tu, ô homme, qui juges ceux qui commettent de telles choses, et qui les commets [aussi], que tu échapperas au jugement de Dieu ? Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de son long support, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te convie à la repentance ? Mais par ton endurcissement et ton cœur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu, qui rendra à chacun selon ses œuvres. »

Il y avait une forte concentration de Juifs à Rome et l’opposition que rencontrait l’Église y était féroce, d’où les martyres de nombreux chrétiens dans cette capitale. C’est aux chefs de ces Juifs que s’adresse cette partie de l’Épître de Paul aux Romains : « Voici, tu portes le nom de Juif, tu te reposes entièrement sur la Loi, et tu te glorifies en Dieu ; tu connais sa volonté, et tu sais discerner ce qui est contraire, étant instruit par la Loi ; et tu te crois être le conducteur des aveugles, la lumière de ceux qui sont dans les ténèbres ; le docteur des ignorants, le maître des idiots, ayant le modèle de la connaissance et de la vérité dans la Loi. Toi donc qui enseignes les autres, ne t’enseignes-tu point toi-même ? toi qui prêches qu’on ne doit point dérober, tu dérobes. Toi qui dis qu’on ne doit point commettre adultère, tu commets adultère ? toi qui as en abomination les idoles, tu commets des sacrilèges. Toi qui te glorifies en la Loi, tu déshonores Dieu par la transgression de la Loi [fonction même du Talmud]. Car le nom de Dieu est blasphémé à cause de vous parmi les Gentils comme il est écrit » (Romains 2:17-24).

C’est d’eux dont Paul parle lorsqu’il dit : « Car la colère de Dieu se révèle pleinement du Ciel sur toute impiété et injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive. Parce que ce qui se peut connaître de Dieu est manifesté en eux ; car Dieu le leur a manifesté » (Romains 1:18-19). Par conséquent, ce sont eux qui sont inexcusables, comme Paul le dit plus loin : « ils sont inexcusables. Parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu » (vs 20-21). Ces versets ne condamnent pas le monde entier qui n’a pas été évangélisé ; ils condamnent ceux qui ont reçu la Torah et qui l’ont cachée aux autres et ne la suivent pas : les scribes et les pharisiens.

Que le Seigneur nous donne le discernement pour éviter ceux qui causent la division parmi le peuple de Dieu avec leur prédication polluée de fausses doctrines personnelles. C’est ce que Paul nous dit dans Romains 16:17-18 : « Cependant, je vous exhorte, frères, à prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales contre la doctrine que vous avez apprise, et à vous éloigner d’eux. Car de telles gens ne servent point notre Seigneur Jésus-Christ, mais leur propre ventre ; et par des paroles douces et flatteuses ils séduisent le cœur des simples. » Ces ministres dominent sur les brebis en séduisant leurs cœurs honnêtes qui ne demandent pas mieux que d’entendre la vérité.

Dans Matthieu 23:15, Jésus a dit : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous courez la mer et la terre pour faire un prosélyte ; et quand il l’est devenu, vous le rendez enfant de la géhenne deux fois plus que vous. » Parmi les huit malheurs prononcés par Jésus, dans Matthieu 23, se trouve cette possibilité exécrable qu’une fausse prédication pourrait forger une méchanceté sournoise qui produirait des conséquences terribles. Dans Jean 8:44, Jésus leur avait aussi déclaré : « Le père dont vous êtes issus, c’est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge. »

Ces pharisiens étaient tellement décidés à résister à la vérité, qu’ils étaient prêts à tuer pour étouffer le message de liberté apporté par Christ. Paul et Barnabas avaient également rencontré ce même problème avec Élymas le magicien, dans Actes 13:8-11 : « Mais Élymas, le magicien, car c’est ainsi que se traduit son nom, leur résistait, tâchant de détourner le proconsul de la foi. Mais Saul, qui est aussi appelé Paul, rempli du Saint Esprit, et ayant les yeux fixés sur lui, dit : O toi, qui es plein de toute fraude et de toute méchanceté, fils du diable, ennemi de toute justice, ne cesseras-tu point de pervertir les voies droites du Seigneur ? Et voici, dès maintenant la main du Seigneur est sur toi, et tu seras aveugle, et tu ne verras point le soleil, pour un temps. Et à l’instant, l’obscurité et les ténèbres tombèrent sur lui ; et tournant çà et là, il cherchait un guide. »

Durant une éminente évangélisation : « Il arriva à Iconium que Paul et Barnabas entrèrent ensemble dans la synagogue des Juifs, et parlèrent de telle sorte, qu’il y eut une grande multitude de Juifs et de Grecs qui crurent. Mais les Juifs incrédules excitèrent et irritèrent les esprits des Gentils contre les frères » (Actes 14:1-2). Alors, Paul et ses compagnons allèrent à Lystra : « Et ils y annoncèrent l’Évangile. Or, il y avait à Lystra un homme impotent de ses jambes, qui était assis ; il était perclus dès le sein de sa mère, et n’avait jamais marché. Il écoutait parler Paul, qui, ayant arrêté les yeux sur lui, et voyant qu’il avait la foi pour être guéri, dit d’une voix forte : Lève-toi droit sur tes pieds. Aussitôt il sauta, et marcha. Et le peuple, ayant vu ce que Paul avait fait, s’écria, et dit en langue lycaonienne : Des dieux, sous une forme humaine, sont descendus vers nous. »

Que firent les Juifs ? « Alors, des Juifs survinrent d’Antioche et d’Iconium, qui gagnèrent le peuple, et qui, ayant lapidé Paul, le traînèrent hors de la ville, croyant qu’il était mort. Mais les disciples s’étant assemblés autour de lui, il se leva, et rentra dans la ville. Et le lendemain Paul s’en alla avec Barnabas à Derbe » (Actes 14:19-20). Ne faites pas l’erreur de croire que tout le monde vous aimera pour vos bonnes œuvres. Ceux qui détestent Dieu et la vérité tourneront leur colère contre le peuple de Dieu. Dans Jean 15:18-19, Jésus nous affirme : « Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, mais que je vous ai choisis dans le monde, c’est pour cela que le monde vous hait. »

Puis dans les versets 20-21, Jésus a ajouté : « Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont observé ma parole, ils observeront aussi la vôtre. Mais ils vous feront tout cela à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent point Celui qui m’a envoyé. » Nous pouvons encore exprimer notre foi en toute liberté, et Paul aussi priait Dieu ainsi, dans Actes 4:28-29 : « Pour faire toutes les choses que Ta main et Ton conseil avaient décidé d’avance devoir être faites. Et maintenant, Seigneur, considère leurs menaces, et donne à tes serviteurs d’annoncer ta parole avec une pleine hardiesse. » Cependant, dans 1 Corinthiens 16:9, Paul a déclaré : « Car une grande porte m’y est ouverte, avec espérance de succès ; mais il y a beaucoup d’adversaires. » Ce ne sera pas toujours facile.

Dans Matthieu 23:16-17, Jésus S’adresse encore une fois aux pharisiens en leur disant : « Malheur à vous, conducteurs aveugles, qui dites : Si quelqu’un jure par le temple, cela n’est rien ; mais celui qui aura juré par l’or du temple, est lié ! Insensés et aveugles ! lequel est le plus grand, ou l’or, ou le temple qui rend cet or sacré ? » Ce 23ème chapitre de Matthieu contient de nombreuses dénonciations sévères contre les pharisiens, faux enseignants de Son temps. Pouvez-vous imaginer une telle série de malheurs lancés en plein front de ces manipulateurs de la vérité ? Malheur à vous scribes et pharisiens ! Ils devaient tous ressentir des frissons dans le dos. L’aveuglement dont Jésus les condamnait avait pourtant un impact pratique et spirituel.

Il est évident que si quelqu’un ne comprend pas une simple vérité, se faire dire une chose pareille aurait pour résultat, soit l’embarras ou l’affliction. C’est pourquoi, dans Matthieu 15:14, Jésus déclare : « Laissez-les ; ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles ; que si un aveugle conduit un autre aveugle, ils tomberont tous deux dans la fosse. » Le Grand Créateur de l’univers sait très bien comment guider Sa création et Dieu a confié une grande responsabilité aux humains dès la création. Dans Genèse 1:28, nous lisons que : « Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. »

Si nous, à qui Dieu a confié tant de responsabilités, ne comprenons pas les instructions du Créateur, alors nous sommes destinés à nous ramasser en eau boueuse et le peuple hérite de : « Conducteurs aveugles, qui coulez le moucheron, et qui avalez le chameau ! » (Matthieu 23:24). Cet aveuglement est cependant spirituel et l’apôtre Pierre nous a donné plusieurs attributs pour grandir dans la foi et dans l’assurance. Néanmoins, dans 2 Pierre 1:9-11, il nous met également en garde, disant : « Mais celui en qui ces choses ne se trouvent point, est aveugle, sa vue est courte, et il a oublié la purification de ses péchés passés. C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée. »

Dans Ses messages aux sept Églises, Jésus a exprimé ceci à Laodicée : « Car tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien ; et tu ne connais pas que tu es malheureux, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nu » (Apocalypse 3:17). Par contre, Sa solution se trouve aux versets 18-19 : « Je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, pour devenir riche ; et des vêtements blancs, pour être vêtu, et que la honte de ta nudité ne paraisse point, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. Je reprends et je châtie tous ceux que j’aime ; aie donc du zèle, et te repens. » Donc, la correction par Jésus n’est pas négative. Elle a pour but de faire changer les attitudes de ceux qu’Il aime et veut diriger dans la bonne direction.

Alors, dans Matthieu 23:23, Jésus poursuit Sa correction des chefs religieux en disant : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous payez la dîme de la menthe, de l’aneth et du cumin, et vous négligez les choses les plus importantes de la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité. Il fallait faire ces choses-ci et ne pas omettre celles-là. » Sous l’Ancienne Alliance, la dîme était payée aux Lévites pour des raisons bien expliquées dans d’autres messages. Cependant, les pharisiens, qui connaissaient cette pratique légale, la faisait avec tellement de fanfare et de précision qu’ils négligeaient les choses spirituelles beaucoup plus importantes, comme la justice, la miséricorde et la fidélité. Alors, dans Matthieu 6:2, Jésus leur dit : « Quand donc tu feras l’aumône, ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues, afin qu’ils en soient honorés des hommes. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent leur récompense. » Ceci s’applique également à ceux qui payent la dîme avec fanfare et précision.

La condamnation par Dieu de cette sorte d’hypocrisie nous indique que ces gens recherchent la gloire, leur nom dans un bulletin, une plaque en bronze au mur, une brique sur la façade d’un bâtiment, une aile dans un hôpital ou un musée, étant complètement indifférents envers le travail spirituel accompli par les véritables serviteurs de Dieu. Néanmoins, Jésus mesure le cœur des justes ainsi, dans Matthieu 25:35-36 : « Car J’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger ; J’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire ; J’étais étranger, et vous m’avez recueilli ; J’étais nu, et vous m’avez vêtu ; J’étais malade, et vous m’avez visité ; J’étais en prison, et vous êtes venus me voir. » Au verset 40, Jésus ajoute : « Je vous le dis en vérité, en tant que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de Mes frères, vous me les avez faites à Moi-même. » Jésus est heureux quand nous faisons Sa volonté en toute humilité.

Dans Matthieu 23:25-26, Jésus continue en disant : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat, tandis qu’au-dedans vous êtes pleins de rapines et d’intempérance. Pharisien aveugle, nettoie premièrement le dedans de la coupe et du plat, afin que le dehors en devienne aussi net. » Cet aspect de la correction est dirigé vers la propreté spirituelle autant que la propreté physique. L’emphase se porte néanmoins vers le cœur. Le principe biblique est très clair. Si notre cœur n’est pas droit, notre vie ne sera pas dirigée dans la droiture. Si ce qui est au-dedans n’est pas propre, la netteté extérieure ne changera rien aux mauvais fruits que nous porterons. Quelques références bibliques nous aideront sûrement dans notre cheminement personnel.

Proverbes 4:23 nous exhorte ainsi : « Garde ton cœur plus que toute autre chose qu’on garde ; car c’est de lui que procèdent les sources de la vie. »

En s’adressant aux enseignants, Jésus leur dit ceci, dans Matthieu 12:34-37 : « Race de vipères ! comment pourriez-vous dire de bonnes choses, étant méchants ? car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. L’homme de bien tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur ; mais le méchant tire de mauvaises choses du mauvais trésor de son cœur. Or, je vous dis que les hommes rendront compte au jour du jugement, de toute parole vaine qu’ils auront dite ; car tu seras justifié par tes paroles, et par tes paroles tu seras condamné. » La vanité n’aura aucune place dans le Royaume.

Regardons ensemble cette très éminente vérité exprimée par Paul dans Romains 2:29 : « Mais celui-là est Juif qui l’est au-dedans, et la circoncision est celle du cœur, selon l’esprit, et non selon la lettre ; et la louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu. »

Finalement, réjouissons-nous dans ce merveilleux témoignage de Paul aux véritables convertis à Christ : « Car il est évident que vous êtes une lettre de Christ, due à notre ministère, écrite non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant ; non sur des tables de pierre, mais sur les tables de chair, celles du cœur. Or, c’est par Christ que nous avons une telle confiance devant Dieu » (2 Corinthiens 3:4).

Que notre coupe et notre plat soient aussi propres que la sainteté de Dieu puisse les rendre, et : « Que votre parure ne soit point celle du dehors, l’entrelacement des cheveux, les ornements d’or ou l’ajustement des habits, mais l’homme caché dans le cœur, l’incorruptibilité d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu » (1 Pierre 3:3-4). La beauté est superficielle et semble être visée dans ce malheur par Jésus. Son équivalent dans l’Ancien Testament serait le Proverbes 11:22 : « Une belle femme, qui se détourne de la raison, est comme une bague d’or au groin d’un pourceau. »

Ce principe a duré pendant des siècles simplement parce qu’il est facilement observable dans toutes les cultures. Son application aux scribes et aux pharisiens était particulièrement calculée par Jésus, lorsqu’il leur dit : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux par dehors, mais qui au-dedans sont pleins d’ossements de morts et de toute sorte de pourriture. Vous de même, au-dehors vous paraissez justes aux hommes, mais au-dedans vous êtes remplis d’hypocrisie et d’injustice » (Matthieu 23:27-28). Si Jésus était sur la terre, Il dirait exactement la même chose à ceux qui changent Sa Parole pour prêcher leurs interprétations de la vérité. Examinez les télévangélistes dans leurs habits haute-couture, les mains pleines de bagues en or massif. Ils respirent l’opulence et demandent sans cesse plus d’argent pour s’enrichir davantage. Cependant, leurs enseignements sont truffés de contradictions et ne s’harmonisent pas avec les Écritures. Leurs doctrines sont fausses et mènent à la perdition. Jésus leur aurait adressé les mêmes paroles qu’aux scribes et aux pharisiens de Son époque.

Dieu n’est pas du tout impressionné par les apparences extérieures, mais Il  recherche ce qui se trouve au fond du cœur. Dans le choix d’un roi pour Israël : « l’Éternel dit à Samuel : Ne prends point garde à son visage, ni à la grandeur de sa taille ; car je l’ai rejeté. L’Éternel ne regarde point à ce que l’homme regarde ; l’homme regarde à ce qui paraît aux yeux ; mais l’Éternel regarde au cœur » (1 Samuël 16:7). Alors : « Isaï fit passer ainsi ses sept fils devant Samuel ; et Samuel dit à Isaï : L’Éternel n’a point choisi ceux-ci. Puis Samuel dit à Isaï : Sont-ce là tous tes enfants ? Et il répondit : Il reste encore le plus jeune ; mais, voici, il paît les brebis. Alors Samuel dit à Isaï : Envoie-le chercher ; car nous ne nous mettrons point à table jusqu’à ce qu’il soit venu ici. Il envoya donc et le fit venir. Or, il était blond, avec de beaux yeux et un beau visage ; et l’Éternel dit à Samuel : Lève toi et oins-le ; car c’est celui-là » (1 Samuël 16:10-12). C’est ainsi que David devint roi sur Israël.

L’hypocrisie et l’iniquité sont deux attributs de malpropreté spirituelle identifiés par Christ. Le but de l’hypocrisie est de séduire les autres, soit en action ou par des paroles. Et la souche de l’enseignement biblique sur la séduction, c’est le faux prophète ou ministre enseignant qui ressemble et parle comme un ministre de Christ, mais ne l’est pas du tout. Dans Matthieu 7:15, Jésus nous déclare : « Gardez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous en habits de brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravissants. » « Iniquité », par contre, est le terme biblique pour « sans loi ». Un tel individu n’a aucun désir de se soumettre à l’autorité et il est même prêt à faire le mal pour appuyer sa cause. Il devient donc un enseignant très dangereux à suivre. « Ne faisons point comme Caïn, qui était du malin, et qui tua son frère. Et pourquoi le tua-t-il ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises, et que celles de son frère étaient justes, » nous dit l’apôtre, dans 1 Jean 3:12.

Une telle condition ne devrait jamais se trouver en nous. Ayons toujours à cœur Jésus : « Qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres » (Tite 2:14). Alors, dans Matthieu 23:29-30, Jésus dit : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous bâtissez des tombeaux aux prophètes, et vous ornez les sépulcres des justes ; et vous dites : Si nous eussions été au temps de nos pères, nous n’aurions pas été leurs complices pour répandre le sang des prophètes. » Cette dernière condamnation de Jésus est la pire des huit. Parce que la conclusion nous démontre clairement le résultat d’un comportement malin et hypocrite. Il mène vers une séparation éternelle de notre Créateur Dieu et de Sa sainteté.

Regardons ensemble les paroles sévères de Jésus envers ces pharisiens et scribes hypocrites, dans Matthieu 23:31-33 : « Ainsi vous êtes témoins contre vous-mêmes, que vous êtes les enfants de ceux qui ont tué les prophètes. Et vous comblez la mesure de vos pères. Serpents, race de vipères, comment éviterez-vous le châtiment de la géhenne ? » Le principe est très simple : « Car tu seras justifié par tes paroles, et par tes paroles tu seras condamné, » dit Jésus, dans Matthieu 12:37. C’est une chose qu’il ne faut jamais négliger, car nos paroles sont le reflet direct de ce qui prime pour nous. C’est tellement vrai que, dans Matthieu 12:36, Jésus le confirme en disant : « Or, je vous dis que les hommes rendront compte, au jour du jugement, de toute parole vaine qu’ils auront dite. »

Ces passages devraient nous porter à méditer. Quels sont nos sujets de conversation durant une journée ? Est-ce le théâtre, le magasinage, les sports, le commérage, les ragots, ou semer la discorde entre voisins ? Dieu n’aime pas : « Le faux témoin qui prononce des mensonges, et celui qui sème des querelles entre les frères, » dit Proverbes 6:19. Par contre : « toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées, » nous déclare Paul, dans Philippiens 4:8.

Dans Matthieu 15:18-20, Jésus nous dit : « Mais ce qui sort de la bouche vient du cœur ; c’est là ce qui souille l’homme. Car c’est du cœur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les fornications, les larcins, les faux témoignages, les blasphèmes. Ce sont ces choses-là qui souillent l’homme ; mais de manger sans s’être lavé les mains, cela ne souille point l’homme. » Notre bouche est directement reliée à notre cœur, et nos sujets de conversation sont un indicateur définitif où se situe notre cœur. Si nous nous écoutions parler, nous pourrions changer beaucoup de situations dans notre cheminement vers le Royaume.

La solution de l’apôtre Jacques est simple, mais très efficace lorsqu’il nous dit : « Frères, attendez donc patiemment jusqu’à l’avènement du Seigneur. Voici, le laboureur attend avec patience le précieux fruit de la terre, jusqu’à ce qu’il ait reçu la pluie de la première et de la dernière saison. Vous aussi, attendez patiemment, affermissez vos cœurs, car l’avènement du Seigneur est proche » (Jacques 5:7-8). Que nous puissions tous avoir cette belle attitude dans notre comportement quotidien.