D.417 – Une confiance absolue

Par Joseph Sakala

Job avait une confiance absolue en Dieu et, dans Job 13:15-16, nous le voyons déclarer : « Voici, il me tuera ; je n’ai plus d’espoir. Du moins, je défendrai ma conduite devant lui. Et cela me tournera à salut ; car un impie ne viendrait pas devant Lui. » Le patriarche Job était, selon le témoignage de Dieu, l’homme le plus droit et le plus parfait de la terre. Dans Job 1:8 : « l’Éternel dit à Satan : As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y en a pas comme lui sur la terre, intègre, droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. » Pourtant, Job fut assujetti à endurer des épreuves extrêmement sévères. Il perdit toutes ses grandes possessions et sa grande famille dans une seule journée.

Et comme si ce n’était pas assez, pendant des mois, il fut affligé de plaies sur le corps tout entier. Il a perdu le respect de tous ceux qui l’honoraient et fut même accusé par ses plus proches amis d’être un pécheur et un hypocrite. Mais le pire, dans toute sa souffrance, c’est que le Dieu qu’il aimait et servait fidèlement avait apparemment ignoré ses prières de délivrance ou même de comprendre ce qui lui arrivait. Finalement, un jeune religieux lui dit faussement qu’il avait reçu de Dieu un message accusant Job de péché et d’hypocrisie. Pourtant, malgré tout cela, Job n’a jamais perdu la foi. Il déclara, dans Job 19:25-27 : « Pour moi, je sais que mon Rédempteur est vivant, qu’à la fin il se lèvera sur la terre, et qu’après cette peau qui se détruit, et hors de ma chair, je verrai Dieu ; moi, je le verrai, à moi propice ; mes yeux le verront, et non un autre. Mes reins se consument en mon sein ! »

Quel bel exemple qui fut fourni par cet ancien patriarche dont la connaissance de la Parole de Dieu, de Son amour et du salut par la foi en Christ n’était qu’une petite fraction de ce qui nous est disponible par la révélation complète de Son merveilleux plan pour nous. L’apôtre Jacques nous parle de la patience de Job, lorsqu’il nous dit : « Mes frères, prenez pour modèle de souffrance et de patience les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur. Voici, nous regardons comme heureux ceux qui ont souffert avec constance ; vous avez entendu parler de la constance de Job, et vous connaissez la fin que le Seigneur lui accorda ; car le Seigneur est plein de miséricorde et de compassion » (Jacques 5:10-11). Nous pouvons, tout comme Job, savoir que Celui qui nous a tous créés mérite notre confiance absolue.

Un autre patriarche qui avait une foi absolue en Dieu fut Abraham. Dieu lui avait demandé de sacrifier son fils unique. « Et ils vinrent au lieu que Dieu lui avait dit, et Abraham y bâtit l’autel, et rangea le bois ; et il lia Isaac son fils, et le mit sur l’autel, par-dessus le bois. Puis Abraham étendit la main, et prit le couteau pour égorger son fils. Mais l’ange de l’Éternel lui cria des cieux, et dit : Abraham, Abraham ! Et il répondit : Me voici. Et il dit : Ne porte pas ta main sur l’enfant, et ne lui fais rien. Car maintenant je sais que tu crains Dieu, puisque tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique » (Genèse 22:9-12).

« Et Abraham leva les yeux et regarda, et voici derrière lui un bélier, retenu dans un buisson par les cornes. Alors Abraham alla prendre le bélier, et l’offrit en holocauste à la place de son fils. Et Abraham appela ce lieu-là, Jéhova-jiré (l’Éternel y pourvoira). De sorte qu’on dit aujourd’hui : Sur la montagne de l’Éternel il y sera pourvu. Et l’ange de l’Éternel cria des cieux à Abraham pour la seconde fois, et dit : Je jure par moi-même, dit l’Éternel, que, puisque tu as fait cela, et que tu n’as point refusé ton fils, ton unique, Je te bénirai certainement, et je multiplierai ta postérité comme les étoiles des cieux, et comme le sable qui est sur le bord de la mer ; et ta postérité possédera la porte de ses ennemis. Et toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité, parce que tu as obéi à ma voix » (Genèse 22:13-18). Mais il y avait un salut attaché à cette action d’Abraham.

Notez que, malgré que le Saint-Esprit ait été offert aux Élus de Dieu, Il n’était pas accessible à la majorité des humains. Dieu retenait le Saint-Esprit et donna seulement le sacrifice des animaux aux descendants d’Abraham pour couvrir leurs péchés jusqu’au moment où le mystère de Dieu serait accompli et que Jésus paraîtrait sur la terre pour offrir le salut à l’humanité entière. Abraham venait de passer le test le plus sévère de sa vie. Il avait consenti à offrir son fils bien-aimé, Isaac, comme sacrifice au Seigneur. Abraham a certainement dû se poser des questions à savoir pourquoi Dieu lui demandait de tuer son fils de la promesse par qui une énorme postérité devait naître, et il n’a même pas questionné Dieu. « Ayant pensé en lui-même, que Dieu pouvait même le ressusciter des morts ; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection » (Hébreux 11:19).

Abraham devait être très soulagé lorsque Dieu lui dit de na pas tuer son fils, et pleinement reconnaissant que Dieu ait déjà pourvu derrière lui d’un bélier retenu dans un buisson par les cornes. Alors, Abraham alla prendre le bélier, et l’offrit en holocauste à la place de son fils (Genèse 22:13). « Alors qu’ils voyageaient vers l’endroit du sacrifice, Isaac parla à Abraham son père, et dit : Mon père ! Abraham répondit : Me voici, mon fils. Et il dit : Voici le feu et le bois ; mais où est l’agneau pour l’holocauste ? Et Abraham répondit : Mon fils, Dieu se pourvoira lui-même de l’agneau pour l’holocauste. Et ils marchèrent tous deux ensemble » (Genèse 22:7-8). Combien de fois, quand nous recevons une réponse à notre prière, réalisons-nous que Dieu avait déjà mis en place une réponse bienveillante à notre prière, même avant que nous l’ayons formulée ?

Nous devrions toujours remercier Dieu d’avance, par anticipation pour nos besoins, car : « il arrivera qu’avant qu’ils crient, Je les exaucerai ; quand ils parleront encore, Je les aurai déjà entendus » (Esaïe 65:24). C’est avec cette confiance absolue que nous devrions servir Dieu et enseigner Sa Parole au monde dans ces moments de la fin des temps. C’est ainsi que Paul a aussi enseigné Timothée : « de ne pas s’attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui engendrent des disputes, plutôt que l’édification en Dieu, par la foi, je t’y exhorte encore. Le but du commandement, c’est la charité, qui procède d’un cœur pur, et d’une bonne conscience, et d’une foi sincère » (1 Timothée 1:4-5).

Regardons comment Paul s’identifie comme apôtre de Jésus-Christ, par le commandement de Dieu, notre Sauveur, et du Seigneur Jésus-Christ, notre espérance. Et après il s’adresse : « A Timothée, mon vrai fils en la foi. Grâce, miséricorde, paix de la part de Dieu notre Père, et de Jésus-Christ notre Seigneur. Comme je t’exhortai, lorsque je partis pour la Macédoine, à demeurer à Éphèse, pour recommander à certaines personnes de ne pas enseigner une doctrine étrangère » (1 Timothée 1:2-3). Il établit le contraste entre la véritable doctrine et les fausses doctrines dont il devait se détourner. Car : « Le but du commandement, c’est la charité, qui procède d’un cœur pur, et d’une bonne conscience, et d’une foi sincère. Quelques-uns s’en étant détournés, se sont égarés dans de vains discours ; prétendant être docteurs de la loi, quoiqu’ils n’entendent ni ce qu’ils disent, ni ce qu’ils donnent comme certain » (1 Timothée 1:5-7).

Paul voulait en premier lieu que son ministère produise la charité (agape), venant d’un cœur pur. C’est un amour venant de Dieu et introduit en nous alors que nous ne le méritions pas. Une fois notre cœur purifié, le Saint-Esprit y prend résidence et nous pouvons ensuite aimer d’un tel amour. En deuxième lieu, un enseignement adéquat devrait nous conduire vers une bonne conscience. Nos vies devraient être libérées de tout péché non repenti. Il ne faut pas que l’enseignant s’attache à des fables et à des généalogies sans fin, qui engendrent des disputes, plutôt que l’édification en Dieu, par la foi. Et finalement, en troisième lieu, en : « gardant le souvenir de la foi sincère qui est en toi, et qui a été d’abord dans ton aïeule Loïs, puis dans ta mère Eunice, et qui, j’en suis persuadé, est aussi en toi » (2 Timothée 1:5).

La prochaine étape est d’aller enseigner, et : « Ne dites-vous pas qu’il y a encore quatre mois jusqu’à la moisson ? Voici, je vous le dis : Levez vos yeux, et regardez les campagnes qui blanchissent déjà pour la moisson. Celui qui moissonne reçoit un salaire et recueille du fruit pour la vie éternelle, afin que celui qui sème se réjouisse aussi avec celui qui moissonne. Car en ceci, cette parole est vraie : Autre est le semeur, et autre le moissonneur. Je vous ai envoyés moissonner où vous n’avez pas travaillé ; d’autres ont travaillé, et vous êtes entrés dans leur travail » (Jean 4:35-38).

À force d’instruire avec conviction, appuyé sur l’évidence et la logique, l’enseignement selon la Bible devrait confirmer et affermir la vérité. Que Dieu continue à donner à Son Église des ministres comme Timothée : « Pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ ; jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ » (Éphésiens 4:12-13). Il faut également prêcher le Consolateur, comme Jésus l’a fait, dans Jean 14:26-27 : « Mais le Consolateur, le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites. Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne craigne point. » Le Consolateur devient également notre enseignant.

La paix de Christ n’est pas la paix du monde. Si l’histoire en est un critère, la recherche de la paix dans le monde s’est toujours avérée une futilité, car il y a toujours eu une guerre quelque part sur la terre depuis le début de son histoire. Alors, où est la paix trimballée par les hommes ? Ma paix, dit Jésus, n’est pas comme celle que le monde donne. La véritable paix de Dieu est interne, et non externe. « D’où viennent parmi vous les dissensions et les querelles ? N’est-ce pas de vos passions, qui combattent dans vos membres ? Vous convoitez, et vous n’obtenez pas ; vous êtes meurtriers et jaloux, et vous ne pouvez être satisfaits ; vous luttez, et vous faites la guerre, et vous n’obtenez pas, parce que vous ne demandez pas. Vous demandez, et vous ne recevez point, parce que vous demandez mal, et dans la vue de satisfaire à vos plaisirs. Hommes et femmes adultères, ne savez-vous pas que l’amour du monde est une inimitié contre Dieu ? Qui voudra donc être ami du monde, se rendra ennemi de Dieu. Pensez-vous que l’Écriture parle en vain ? L’Esprit qui habite en nous, a-t-il des désirs qui portent à l’envie ? Au contraire, il accorde une grâce plus grande. C’est pourquoi, l’Écriture dit : Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles, » nous dit Jacques 4:1-6.

Le véritable chrétien ne sera jamais laissé en paix dans le monde, même lorsqu’il y a de courtes trêves entre deux guerres. Mais en Christ, il y a une véritable paix : « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi ; vous aurez des afflictions dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde, » nous déclare Jésus, dans Jean 16:33. Seul Christ peut nous donner cette paix : « Car c’est Lui qui est notre paix, Lui qui des deux peuples n’en a fait qu’un, en abattant le mur de séparation » (Éphésiens 2:14). C’est Lui qui fut capable : « de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:20). Avant qu’il puisse y avoir une vraie paix, entre l’homme et l’homme sur la terre, il faudra d’abord trouver le moyen d’avoir la paix, entre l’homme sur la terre et Dieu dans le ciel.

Ce n’est qu’une fois justifié par la foi que l’homme connaîtra la véritable paix. « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ » (Romains 5:1). « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le dis encore : Réjouissez-vous. Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. Ne vous inquiétez de rien, mais en toute occasion exposez vos demandes devant Dieu, par des prières et des supplications, avec des actions de grâces, et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ » (Philippiens 4:4-7). Mais attendez-vous, tout comme Ses disciples, à voir quelques affligés dans votre ministère pour Dieu. Car : « Jésus, prenant la parole, leur dit : Ce ne sont pas ceux qui sont en santé qui ont besoin de médecin ; mais ceux qui se portent mal. Je suis venu appeler à la repentance, non les justes, mais les pécheurs » (Luc 5:31-32).

Dans un des plus importants passages du Nouveau Testament, en ce qui concerne la repentance, Paul utilise essentiellement la même expression pour exprimer ce qu’il veut dire par repentance. « Maintenant je me réjouis, non de ce que vous avez été attristés, mais de ce que votre tristesse vous a portés à la repentance ; car vous avez été attristés selon Dieu, en sorte que vous n’avez reçu aucun dommage de notre part. Car la tristesse qui est selon Dieu, produit une repentance à salut, et dont on ne se repent jamais ; au lieu que la tristesse du monde produit la mort. Car voici, cette même tristesse selon Dieu, quel empressement n’a-t-elle pas produit en vous ! Quelles excuses, quelle indignation, quelle crainte, quels désirs, quel zèle, quelle punition ! Vous avez montré à tous égards que vous êtes purs dans cette affaire » déclare Paul, dans 2 Corinthiens 7:9-11.

Tout comme la tristesse de Dieu produit une repentance à Salut, ainsi les bénédictions de Dieu produisent la joie. « Ou méprises-tu les richesses de Sa bonté, de Sa patience et de Son long support, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te convie à la repentance ? » (Romains 2:4). Dieu désire voir la repentance chez le pécheur et Il est libre d’utiliser le moyen qui Lui plaît pour y arriver. La véritable repentance implique la reconnaissance du péché comme un crime contre Dieu et la violation de Sa nature sainte. Alors : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:9). Christ a enseigné que confesser ses péchés apporte une grande joie, ailleurs dans l’univers : « Je vous dis qu’il y a de même de la joie, devant les anges de Dieu, pour un seul pécheur qui se repent » (Luc 15:10).

Mais gardons toujours à l’esprit que, dans Galates 2:16, Paul nous confirme : « Sachant que l’homme est justifié non par les œuvres de la loi, mais par la foi en Jésus-Christ, nous avons nous-mêmes cru en Jésus-Christ, afin d’être justifiés par la foi en Christ, et non par les œuvres de la loi, parce que nulle chair ne sera justifiée par les œuvres de la loi. » Quelques-uns ont contredit Paul sur ce point, puisque Jacques nous déclare qu’Abraham et Rahab, parmi d’autres, furent justifiés par les œuvres. Dans Jacques 2:21 nous lisons : « Abraham notre père, ne fut-il pas justifié par les œuvres, lorsqu’il offrit Isaac, son fils, sur l’autel ? » et dans Jacques 2:25 : « De même aussi Rahab la courtisane, ne fut-elle pas justifiée par les œuvres, lorsqu’elle reçut les messagers, et les fit sortir par un autre chemin ? » En effet, ce supposé conflit entre Paul et Jacques fut souvent cité par les experts, comme une des contradictions de la Bible.

Il n’y a cependant aucune contradiction. Ni Abraham, ni Rahab ne pouvaient être justifiés par les œuvres de la loi et Jacques n’a jamais déclaré qu’ils le furent. Abraham a vécu avant que Dieu ait donné la loi à Moïse et Rahab a vécu dans une culture païenne qui ne connaissait rien de la loi de Dieu. De plus, Jacques savait très bien que personne n’était sauvé par les œuvres de la loi, car il a lui-même déclaré : « quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous » (Jacques 2:10). « Et ainsi ce que dit l’Écriture, s’accomplit : Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice, et il fut appelé ami de Dieu. Vous voyez donc que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement. De même aussi Rahab la courtisane, ne fut-elle pas justifiée par les œuvres, lorsqu’elle reçut les messagers, et les fit sortir par un autre chemin ? Car comme le corps sans âme est mort, de même, la foi sans les œuvres est morte » (Jacques 2:23-26).

Il y a donc une distinction à faire entre les œuvres de la loi et les œuvres de la foi. Ce sont deux types différents d’œuvres. Les œuvres d’Abraham et de Rahab étaient des actes de foi et non pas des observances de la loi. Ils avaient foi en Dieu et agirent en conséquence.

« Car que dit l’Écriture ? Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice. Or, le salaire de celui qui travaille, est regardé, non comme une grâce, mais comme une dette. Mais pour celui qui ne travaille point, mais qui croit en Celui qui justifie le pécheur, sa foi lui est imputée à justice. C’est ainsi que David exprime le bonheur de l’homme à qui Dieu impute la justice sans les œuvres : Heureux ceux dont les iniquités sont pardonnées, et les péchés couverts ! Heureux l’homme à qui le Seigneur n’imputera point le péché ! » nous déclare Paul, dans Romains 4:3-8. Les autres hommes ne peuvent voir notre foi, alors nous devons être justifiés, à leurs yeux, par nos œuvres, c’est-à-dire, nos actes de foi. Mais Éphésiens 2:8-10 nous confirme clairement : « vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions. »

C’est avec ceci en mémoire que Paul écrit : « A Tite, mon vrai fils dans notre commune foi : Grâce, miséricorde et paix de la part de Dieu le Père, et du Seigneur Jésus-Christ notre Sauveur ! » (Tite 1:4). En surface, ce verset pourrait être considéré comme infime et pourrait facilement nous échapper, mais il fait partie d’une longue salutation à Tite au début de ce livre pratique. Car il contient plusieurs petit bijoux qu’il serait bons d’étudier. Tite était un des compagnons très fidèles de Paul qu’il avait accompagné dans plusieurs de ses voyages. Tard dans la vie de Paul, il demanda à Tite de bien continuer le travail qu’il avait commencé à Crète, une petite île reconnue pour son état moral déplorable.

Paul a dû être impliqué dans la conversion originale de Tite, parce qu’il l’appelle mon vrai fils dans notre commune foi, ce qui leur donnait un même but, dans la même foi que nous partageons aujourd’hui avec de véritable chrétiens. Paul le salue avec grâce, miséricorde et paix de la part de Dieu le Père, envers les non convertis : « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu » (Romains 3:23-25).

La miséricorde est une attitude de Dieu envers ceux qui sont en détresse. Voilà pourquoi Dieu nous dit, dans Hébreux 4:16 : « Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable. » La paix vient en nous lorsqu’il y a restauration de l’harmonie entre Dieu et le pardonné. Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ. Une bénédiction qui nous vient du Père et de Son Fils Jésus-Christ. Quel réconfort que de reconnaître le Père ainsi dans le Fils, impliqués dans tous les aspects de notre salut. Maintenant, à notre tour d’avertir le monde sur ce qui s’en vient.

Regardez autour de vous, désastre après désastre, misère par-dessus misère, sécheresses, feux de forêts, inondations, tremblements de terre, guerres, maladies morbides dans les endroits ravagés que nous voyons partout dans le monde. Mais nous avons toujours subi ces catastrophes, me direz-vous. Oui, mais avec autant de répétitions et autant de dommages, en même temps dans les nouvelles quotidiennes ? Ne croyez-vous pas que ces choses sont ce qu’elles sont : plus intenses ou mieux formulées ? Est-ce l’Apocalypse ou les affaires, comme d’habitude ?

C’est le vieux débat qui recommence de plus bel entre les positivistes et les fatalistes, mais le langage prophétique apparaît de plus en plus à la une des journaux. Ouvrez votre télé et qu’est ce qui domine dans les nouvelles ? Un gros tremblement de terre au Japon suivi d’un tsunami avec des vagues de trente pieds [dix mètres]. Un virus étrange au Brésil et ailleurs qui affecte la vie des bébés naissants et dont on n’a pas trouvé le remède. Des inondations massives en Chine et ailleurs dans le sud-est de l’Asie, nous annonçant presque les avertissements de Jésus lorsqu’Il prophétisa, dans Matthieu 24:7-8 : « Car une nation s’élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un autre royaume ; et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux. Mais tout cela ne sera qu’un commencement de douleurs. »

C’est notre tendance humaine d’être attiré par les évènements intenses d’une calamité majeure et sensationnelle. Mais nous passons par-dessus les résultats de ces évènements alors que nous sautons d’un désastre à un autre. Jésus a également prophétisé qu’à cause de ces évènements déplorables et tristes : « Et parce que l’iniquité sera multipliée, la charité de plusieurs se refroidira » (Matthieu 24:12). On peut voir une démonstration de cela dans les guerres continuelles au Moyen-Orient, en Afrique, en Ukraine, alors que les gouvernements militaires détruisent les vies et les propriétés des citoyens, les rebelles et les soldats, alors que l’aide, s’il en est, est souvent confisquée ou gaspillée en tombant dans les mauvaises mains. Et c’est ainsi qu’on se crée de nouveaux ennemis, des familles sans foyers et des foyers sans famille chaque jour.

Pendant ce temps, aux États-Unis, des actes terroristes se poursuivent avec des fusillades, des tensions raciales, des désastres « naturels », comme des ouragans provoqués sur les côtes sud-est, la violence des gangs de rues et la violence causée par l’immigration. Ensuite, ajoutez à tout cela une élection où on se traite de tous les noms inimaginables et où on promet la lune, tout en donnant des politiques. Les feux en Californie, les vagues de chaleur en Australie, les ouragans dans l’Atlantique, les tremblements de terre en Asie, les inondations en Chine, les guerres civiles, les guerres religieuses, les guerres politiques un peu partout, à différents endroits et en même temps. Est-ce de cela que Jésus parlait lorsqu’Il a prophétisé que tout cela ne sera qu’un commencement de douleurs ?

Savez-vous quelle sera la nouvelle la plus importante du siècle ? Quel événement secouera la terre entière, du vivant de plusieurs d’entre vous ? C’est le deuxième Avènement de Jésus-Christ. Oui, Christ revient ! Mais pas avant d’envoyer le commencement des douleurs, suivi d’un crescendo mondial de chaos. Des évènements épouvantables, comme du jamais vu, devront arriver pour réveiller soudainement les habitants de la terre de leur torpeur. Rien dans le passé ne pourra se comparer à la destruction qui suivra la colère divine. Mais un petit groupe d’élus a reçu la promesse d’une protection spéciale de Jésus durant cette période.

 À Ses fidèles serviteurs, Jésus a déclaré : « Je connais tes œuvres ; voici, j’ai ouvert une porte devant toi, et personne ne peut la fermer ; parce que tu as peu de force, que tu as gardé ma parole, et que tu n’as point renié mon nom. Voici, je t’en donnerai de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs, et qui ne le sont point, mais qui mentent ; voici, je les ferai venir, afin qu’ils se prosternent à tes pieds, et qu’ils connaissent que je t’ai aimée. Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre » (Apocalypse 3:8-10). Dans l’Apocalypse, Dieu identifie deux sortes de personnes : Ses Élus et les habitants de la terre.

Jésus revient pour préparer d’abord Ses Élus pour régner. Mais sur quoi ? Selon les derniers estimés, il y aurait environ deux trillions de galaxies dans l’univers observable. En moyenne, chacune contiendrait environ 40 milliards d’étoiles avec plusieurs planètes variées. Et tout cela va servir à quoi au juste ? À part de ce qui nous est révélé par Dieu, comment pourrions-nous répondre à cette question ? Les futuristes et auteurs de science-fiction nous disent que : « L’univers sera ce que nous voudrons bien en faire. » Mais nous sommes mortels, fragiles et limités, sujets aux lois physiques, incluant les lois qui gouvernent la propulsion dans l’espace, et nous vivons dans un univers d’une grandeur inimaginable !

Même si nous pouvions voyager à la vitesse de la lumière, cela nous prendrait 1 600 jours pour nous rendre à la prochaine accumulation d’un système solaire comme le nôtre. À cette même vitesse, cela nous prendrait au moins 100 ans pour traverser la Voie Lactée et presque 2 500 années pour arriver à Andromède, la galaxie la plus proche. Et presque 47 millions d’années pour nous rendre au bord de l’univers visible. Clairement, l’univers n’est pas fait pour l’homme et la femme dans leur état présent. Pourtant, nous ne pouvons pas nous empêcher de nous demander pourquoi Dieu a-t-Il créé tant de grandeur. C’est une question tout-à-fait naturelle. Selon toute évidence physique, nous devinons que l’univers n’a pas toujours existé et ne s’est pas créé tout seul.

Cela implique que l’univers a eu un Créateur et, si l’univers fut créé, il doit l’avoir été pour une raison. Nous pourrions prétendre que ce n’est pas vrai, mais les preuves nous mènent dans cette direction. Et nier cette évidence pourrait amener des conséquences dans notre vie quotidienne. « Car la colère de Dieu se déclare du ciel contre toute l’impiété et l’injustice des hommes, qui retiennent la vérité dans l’injustice, parce que ce qu’on peut connaître de Dieu est manifesté parmi eux, car Dieu le leur a manifesté. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous » (Romains 1:18-22).

Dans Psaume 14:1-5, nous pouvons lire : « L’insensé a dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. Ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables, il n’y a personne qui fasse le bien. L’Éternel abaisse des cieux son regard sur les fils des hommes, pour voir s’il y a quelqu’un qui soit intelligent, qui recherche Dieu. Ils se sont tous égarés, ils se sont corrompus tous ensemble ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul. Ont-ils perdu le sens, tous ces ouvriers d’iniquité ? Ils dévorent mon peuple comme s’ils mangeaient du pain ; ils n’invoquent point l’Éternel. C’est là qu’ils trembleront d’épouvante ; car Dieu est au milieu de la race juste. » Il est bien plus simple de croire que l’univers ne nous ment pas et que nous pourrions accepter le témoignage de Son Créateur sur la vérité.

Alors, nous pourrions admettre qu’ : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre » (Genèse 1:1), et nous pourrions humblement admettre aussi : « comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2:9-10).

Ces choses nous sont révélées par son Esprit, au-travers de toute la Bible. Dans Jean 3:16, nous lisons que : « Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses, » déclare Paul, dans Philippiens 3:20-21.

Mais quelqu’un questionnera : « Comment les morts ressuscitent-ils et avec quel corps reviennent-ils ? » Voici : « Telle est aussi la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible, il ressuscite incorruptible ; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force ; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel ; il y a un corps animal, et il y a un corps spirituel, suivant qu’il est écrit : Le premier homme, Adam, a été fait une âme vivante ; mais le dernier Adam est un Esprit vivifiant ; or, ce n’est pas ce qui est spirituel, mais ce qui est animal, qui est le premier ; ce qui est spirituel vient après. Le premier homme, étant de la terre, est terrestre, et le second homme, le Seigneur, est du ciel. Tel qu’est le terrestre, tels aussi sont les terrestres ; et tel qu’est le céleste, tels aussi sont les célestes. Et comme nous portons l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste » (1 Corinthiens 15:42-49).

Nous pourrons nous déplacer partout dans l’univers à la vitesse de la pensée, comme Jésus après Sa résurrection. Nous régnerons avec Jésus pendant mille années. « Que dirons-nous donc sur cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ? » (Romains 8:31-32). « Toutes choses » veut dire toutes les galaxies, toutes les étoiles, toutes les planètes. « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui » (Colossiens 1:16).

Alors, nous voyons que l’intention de Dieu d’avoir tout créé était de le partager avec les humains lorsqu’ils seraient prêts à régner avec Jésus. « Car il n’a point soumis aux anges le monde à venir dont nous parlons. Mais quelqu’un a rendu ce témoignage quelque part, en disant : Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui, ou le fils de l’homme, que tu jettes les yeux sur lui ? Tu l’as fait un peu inférieur aux anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur, et tu l’as établi sur les ouvrages de tes mains ; tu as mis toutes choses sous ses pieds. Car Dieu lui ayant assujetti toutes choses, n’a rien laissé qui ne lui soit assujetti ; or, nous ne voyons point encore maintenant que toutes choses lui soient assujetties » (Hébreux 2:5-8). Il y aura du travail pour tous les enfants nés de Dieu pour améliorer Sa création.

La raison d’être de Son univers dépasse de très loin les conceptions avancées par les religions, les mythologies et les œuvres mortelles des humains. Nous verrons un jour, lorsque Dieu nous donnera l’immortalité, la raison véritable pour laquelle la terre fut créée, c’est-à-dire, pour entraîner Ses Élus et les Nations immortelles à embellir l’univers progressivement. Et, par la suite, nous verrons pourquoi l’univers le fut aussi pour Ses Enfants, qui pourront se déplacer à la vitesse de la pensée afin de créer des endroits, comme la terre le fut pour les humains, afin de les visiter gratuitement durant l’éternité.




D.268 – Mettre notre confiance en Dieu

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Par Joseph Sakala

Si vous passez par une période de découragement, peu importe la raison, la Bible nous dit d’invoquer Dieu : « Car l’Éternel, qui est haut élevé, voit celui qui est abaissé, et il aperçoit de loin celui qui s’élève. Si je marche au milieu de l’adversité, tu me rendras la vie ; tu étendras ta main contre la colère de mes ennemis, et ta droite me délivrera. L’Éternel achèvera ce qui me concerne. Éternel, ta bonté demeure à toujours. N’abandonne pas l’œuvre de tes mains ! » déclare le roi David dans Psaume 138:6-8. David dévoile trois simples repères à suivre, pour ceux qui ont encore des problèmes à placer toute leur confiance entre les mains de Dieu et de Son amour sans fin pour Ses Saints. D’abord, nous savons que Dieu aime Ses saints et aperçoit de loin l’ennemi qui s’élève contre Ses enfants. Cependant, c’est l’humilité du converti qui constitue le fondement même de cette doctrine chrétienne.

À l’autre extrême, c’est l’orgueil qui prime sur la liste des choses que Dieu hait, comme nous dévoile si bien Proverbes 6:16-19 : « Il y a six choses que hait l’Éternel, même sept qui lui sont en abomination : Les yeux hautains, la langue fausse, les mains qui répandent le sang innocent, le cœur qui forme de mauvais desseins, les pieds qui se hâtent pour courir au mal, le faux témoin qui prononce des mensonges, et celui qui sème des querelles entre les frères. » Dieu répond plutôt aux désirs de l’humble, comme nous voyons dans Psaume 10:17-18 : « Éternel, tu entends le souhait des affligés ; affermis leurs cœurs, prête-leur une oreille attentive, pour faire droit à l’orphelin et à l’opprimé ; afin que sur la terre l’homme ne continue plus à répandre l’effroi. » Dieu demeure toujours près de ceux qui ont le cœur brisé, car : « Quand les justes crient, l’Éternel les exauce, et il les délivre de toutes leurs détresses. L’Éternel est près de ceux qui ont le cœur brisé, et il délivre ceux qui ont l’esprit froissé. Le juste a des maux en grand nombre ; mais l’Éternel le délivre de tous » (Psaume 34:18-20).

En deuxième lieu, Dieu est toujours prêt à revigorer le moral de celui ou de celle qui aurait l’esprit abattu et qui souffre d’une douleur persistante depuis des années. Dieu veut nous sauver et parfois, au lieu de nous guérir, il nous donne la force, par Sa grâce, d’endurer une affliction comme dans le cas de Paul qui nous déclare : « de peur que je ne m’élevasse trop, à cause de l’excellence de mes révélations, il m’a été mis dans la chair une écharde, un ange de Satan, pour me souffleter, afin que je ne m’élève point » (2 Corinthiens 12:7). Parfois, nous recevons l’habilité et la robustesse de vaincre l’opposition qui harcèle notre avancement vers le Royaume. Car Dieu nous ouvre une grande porte, avec espérance de succès, même s’il y a beaucoup d’adversaires. Au lieu de nous délivrer immédiatement de notre présente tribulation par un ennemi quelconque, Dieu développe notre patience par notre souffrance.

Dans Romains 8:28-30, Paul affirme que : « nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon Son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. » Une chose est certaine, Dieu finit par faire le miracle nécessaire pour délivrer Ses enfants de toute tribulation, peu importe les circonstances, si nous mettons continuellement notre confiance en Lui dans l’espérance que Dieu réagira en notre faveur pour notre bien.

Troisièmement, Dieu nous amènera éventuellement vers Sa perfection, car : « L’Éternel achèvera ce qui nous concerne. Éternel, ta bonté demeure à toujours. N’abandonne pas l’œuvre de tes mains ! » (Psaume 138:8). Cette expression, « l’œuvre de tes mains », a un rapport direct, dans les deux Testaments, avec le but que Dieu S’est fixé. Dans ce passage biblique, cela concerne les saints de Dieu. Le Seigneur souverain verra à ce que Ses Élus se rendent jusqu’au Royaume, puisque : « vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de Celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière. Vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde » (1 Pierre 2:9-10).

Donc, il ne devrait pas y avoir de doute dans notre esprit là-dessus, puisque la miséricorde de Dieu est en renouvellement continuel et il n’y a pas de limite à Son pardon. C’est exactement ce que Paul nous dit : « Car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon Son plaisir. Faites toutes choses sans murmures et sans disputes ; afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde , y portant la parole de vie. » Rien ne pourra malmener le Plan que Dieu avait préparé depuis longtemps pour nous.

Ce que très peu de chrétiens réalisent, c’est que nous avons de l’aide pour accomplir les œuvres que Dieu a préparées pour nous. Des milliards d’anges, toujours disponibles pour nous secourir et nous protéger dans les moments de détresses. Car : « Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » (Hébreux 1:14). Malgré que la plupart des chrétiens affirment connaître la doctrine biblique sur les anges, très peu paraissent apprécier la ressource extraordinaire que tous ces anges représentent. Même s’ils sont invisibles, les anges existent et sont beaucoup plus impliqués dans nos vies personnelles que nous le réalisons.

La raison principale de leur création, c’est d’être au service des héritiers du salut. Ce sont des êtres d’une grande sagesse et ces anges de Dieu savent tout ce qui se passe dans le monde entier. David les exhorte en leur disant : « Bénissez l’Éternel, vous Ses anges puissants en force, qui exécutez Son commandement en obéissant à la voix de Sa parole ! », dans Psaume 103:20. Ils peuvent se déplacer très rapidement, comme l’affirme le prophète dans Daniel 9:21, alors qu’il déclare : « Je parlais encore dans ma prière, quand cet homme, Gabriel, que j’avais vu en vision auparavant, vint à moi d’un vol rapide, vers le temps de l’oblation du soir. »

Ils sont très nombreux, déclare l’auteur du livre aux Hébreux, disant aux chrétiens : « Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges, de l’assemblée et de l’Église des premiers-nés, inscrits dans les cieux, d’un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, et de Jésus, Médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d’Abel » (Hébreux 12:22-24).

Donc, Dieu peut facilement déplacer le nombre qu’il faut de Ses anges pour accomplir Ses commandements au profit de Son peuple. Puisque leur existence est reliée directement aux héritiers du Royaume, ils sont intéressés dans le Plan de Dieu pour nous, ainsi que dans notre rôle au sein de ce plan. « Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards, » nous confirme le chef des apôtres, dans 1 Pierre 1:12. Ils secourent, en tant qu’anges gardiens, les futurs enfants de Dieu avant que ceux-ci ne reçoivent leur immortalité. Car : « L’ange de l’Éternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les délivre » (Psaumes 34:8).

Il faut cesser de penser que ce sont simplement de belles paroles pleines de poésie pour nous calmer. Les anges sont des êtres très puissants, capables de tuer, s’il faut, pour protéger un enfant de Dieu. Un très bel exemple de leur capacité de nous protéger se trouve dans Psaume 34:7 : « Cet affligé a crié, et l’Éternel l’a exaucé, et l’a délivré de toutes ses détresses. » Lorsque Dieu vous affirme : « Aucun mal ne t’atteindra, aucune plaie n’approchera de ta tente. Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies. Ils te porteront dans leurs mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre », dans Psaume 91:10-12, le croyez-vous vraiment ? Croyez-vous que Jésus plaisantait, dans Matthieu 18:10, lorsqu’Il a déclaré : « Prenez garde de ne mépriser aucun de ces petits ; car je vous dis que dans les cieux leurs anges voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux. » Dieu n’a qu’à faire un geste et ces anges seront immédiatement près de vous pour vous défendre.

Les anges veillent sur toutes les églises du monde et rapportent tout ce qui se passe dans ces églises à Dieu. Donc, Dieu est parfaitement au courant de tout ce qui se prêche dans toutes les congrégations du monde et le pasteur de chacune de ces églises aura un jour des comptes à rendre à Christ sur sa façon de diriger le groupe qui lui a été confié. Alors que les anges veillent sur ces congrégations, eux aussi apprennent : « Afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur » (Éphésiens 3:10-11). Les anges sont directement impliqués dans l’accomplissement de beaucoup de miracles, tels que celui de Daniel dans la fosse aux lions, où Daniel nous dit : « Mon Dieu a envoyé Son ange, il a fermé la gueule des lions, et ils ne m’ont fait aucun mal, parce que j’ai été trouvé innocent devant lui : et devant toi aussi, ô roi, je n’ai commis aucun mal », dans Daniel 6:22.

Finalement, les anges accompagnent chaque converti jusqu’à sa mort, comme nous le voyons dans Luc 16:22 : « Or, il arriva que le pauvre mourut, et il fut porté par les anges dans le sein d’Abraham. » Une belle métaphore pour expliquer qu’il sera de la première résurrection et héritier du Royaume de Christ avec Abraham. En conséquence, dans 2 Corinthiens 5:8-10, Paul nous confirme : « Mais nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps, et demeurer auprès du Seigneur. C’est pourquoi, nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous délogions. Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps. » C’est alors que nous rencontrerons le ou les anges que Dieu a particulièrement assignés pour nous guider et nous protéger, afin que nous puissions les remercier adéquatement pour leur merveilleux travail.

Il est toutefois primordial pour nous, alors que nous avançons vers le Royaume, de reconnaître également les anges déchus qui voudraient nous empêcher d’être vainqueurs dans notre cheminement vers le salut. Ce sont ceux qui ont suivi Lucifer pour tenter de détrôner Dieu dans une rébellion : « Et qu’il retient par des chaînes éternelles dans les ténèbres, pour le jugement du grand jour, les anges qui n’ont pas gardé leur puissance, mais qui ont quitté leur propre demeure » (Jude 1:6). Ce passage fait référence aux anges qui ont abusé de leur pouvoir d’une manière unique. L’apôtre Pierre parle de cette même situation lorsqu’il déclare : « Car si Dieu n’a pas épargné les anges qui avaient péché, mais si, les ayant précipités dans l’abîme, liés avec des chaînes d’obscurité, il les a livrés pour y être gardés en vue du jugement… » (2 Pierre 2:4).

Il est évident que ces deux passages bibliques parlent du même événement et nous indiquent des choses d’une grande importance. D’abord, que même les anges ne sont pas exclus du jugement de Dieu. Ensuite, nous découvrons que Lucifer, Gabriel et Michael sont trois archanges nommés dans les Écritures, ayant sous leur autorité des anges plus puissants que les humains. Mais ces anges, quoique plus grands en force et en puissance, ne portent point entre eux de jugements injurieux devant le Seigneur. Ces anges ne peuvent pas se reproduire, étant des esprits. Ils peuvent temporairement prendre une forme physique pour accomplir ce que Dieu leur donne comme mission. Donc, le péché de certains anges, dont parle Pierre et Jude, nous indique clairement l’usurpation de leur responsabilité en tant que serviteurs envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut.

Voilà pourquoi ces démons sont retenus dans un état de restriction, afin de les empêcher de fomenter une autre rébellion contre le trône de Dieu, en attendant leur jugement. Cela devrait servir d’avertissement à tous ceux qui spéculent sur la possibilité de se révolter contre le Créateur, croyant pouvoir échapper à Son puissant jugement. C’est dans ce sens que Jude avait hâte de mettre les saints en garde en déclarant : « Bien-aimés, plein de zèle pour vous écrire touchant notre salut commun, j’ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur » (Jude 1:3-4).

Jude abordait un problème de son temps qui, toutefois, est très réel de nos jours aussi parmi les chrétiens. Car il est plus facile et plus confortable pour un ministre de prêcher et d’enseigner au sujet du salut que de vivre selon ce qu’il prêche, ce qui est pourtant plus important. Nous devons protéger cette foi qui est le corps de la vérité chrétienne, partout où elle est attaquée. Ceci s’applique également lorsqu’on attaque la doctrine de la création qui est la fondation de toutes les autres et qui est le plus souvent dénigrée par les adversaires de Dieu. Il est absolument essentiel de le faire et d’exhorter les autres à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints, car elle nous a été confiée pour la sauvegarder. Christ nous a légué Sa Parole entière afin de la conserver intacte de génération en génération, jusqu’à Son retour. Tout converti a donc l’obligation d’enseigner la Parole, d’abord à sa famille, ensuite dans son entourage et, finalement, à toute personne qui a le cœur disposé à l’entendre et la mettre en pratique.

Ceci veut simplement dire que la sauvegarde de la vérité n’a pas été confiée uniquement aux théologiens ou aux enseignants, mais « aux saints ». Il est alors commandé à chaque croyant de combattre fermement pour la foi. Dans un récent sondage chez les jeunes concernant leurs espoirs, leurs rêves et leurs buts, la plupart voulaient devenir des vedettes. Peu importe si ces aspirations s’avéraient bonnes ou mauvaises, en autant que la célébrité aboutissait comme résultat. C’est malheureux, mais les médias encouragent ce genre de comportement en leur donnant énormément de couverture à la télé, dans les journaux et dans les revues mensuelles. Et les folies bizarres perpétrées par ces individus, gâtés par la richesse instantanée, ne font qu’augmenter leur popularité chez leur auditoire.

Les vertus telles que le travail, le contrôle de soi, les études et la pratique pour améliorer leurs talents n’attirent pas les médias autant que leur comportement qui épate le monde instantanément. Pourtant, beaucoup de jeunes observent les lois, étudient avec diligence et travaillent dans l’anonymat. Ils font de grandes contributions dans la société, mais n’atteindront jamais le statut de vedettes qui s’avère si important pour d’autres. Qu’est-ce que la Bible nous enseigne à ce sujet ? Vous serez surpris par le conseil de l’apôtre Pierre, qui dit : « Que votre parure ne soit point celle du dehors, l’entrelacement des cheveux, les ornements d’or ou l’ajustement des habits, mais l’homme caché dans le cœur, l’incorruptibilité d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu » (1 Pierre 3:3-4). Voilà ce qui a une grande valeur aux yeux de Dieu.

Concernant ce même sujet, Paul a écrit ceci : « C’est aussi ce que vous faites à l’égard de tous les frères qui sont dans toute la Macédoine ; mais nous vous exhortons, frères, à y exceller de plus en plus, et à vous étudier à vivre paisiblement, à vous occuper de vos propres affaires, et à travailler de vos propres mains, comme nous vous l’avons recommandé ; afin que vous vous conduisiez honnêtement envers ceux de dehors, et que vous n’ayez besoin de rien » (1 Thessaloniciens 4:10-12). Il devient donc évident qu’il n’est pas nécessaire que nous soyons toujours le centre d’attraction dans nos activités quotidiennes. Salomon fut inspiré d’écrire ceci, dans Proverbes 17:27-28 : « L’homme retenu dans ses paroles connaît la prudence, et celui qui est d’un esprit froid, est un homme entendu. L’insensé même passe pour sage quand il se tait, et celui qui ferme ses lèvres est un homme intelligent. »

Le fait d’avoir continuellement le dernier mot dans chaque discussion peut parfois causer de grands embarras. La Bible est pleine de conseils sur la façon de se comprendre entre hommes et femmes. Nous n’avons qu’à suivre ces instructions pour avoir une vie paisible et prospère avec les bénédictions dont Dieu nous comble. Qu’en est-il de vous ? Cherchez-vous la popularité ou le Royaume de Dieu ? L’instruction de Jésus est simple, mais efficace, lorsqu’Il nous dit : « Cherchez premièrement le Royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6:33-34).

Avec l’assistance de Christ, vous pourriez établir les bonnes priorités tout en évitant le vedettariat dans votre poursuite personnelle des valeurs divines qui vous apporteront des bénédictions dans cette vie, mais encore de plus grandes dans le monde à venir. Ce qui est primordial, c’est de suivre les instructions de Dieu afin de devenir un meilleur chrétien(ne). Vous serez grandement bénis de l’avoir fait. Dieu prend soin de Ses futurs Élus et Jésus nous assure que personne ne les arrachera de Sa main puissante. Néanmoins, ce qui est important pour le chrétien, c’est de mettre continuellement sa confiance en Celui qui peut tout faire pour nous. Dieu est fidèle à Lui-même, et ne pourrait jamais nous abandonner si nous persévérons dans Sa volonté. « Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » nous dit Paul, dans Éphésiens 2:10.

En parlant des Élus de Dieu, Paul déclare ceci, dans Romains 8:29-34 : « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que Celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. Que dirons-nous donc sur cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec Lui ? Qui accusera les Élus de Dieu ? Dieu est Celui qui les justifie. Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous. »

Une des glorieuses vérités, dans la vie d’un chrétien, c’est la connaissance que notre Seigneur Jésus, qui est mort pour nos péchés et qui ressuscita pour notre justification, vit maintenant en tant que notre Avocat afin d’intercéder pour nous devant Dieu. Le plus bel exemple de cette prière d’intercession, dans la Bible, se trouve dans Jean 17, lorsque Jésus déverse l’amour en Son cœur pour Ses disciples. « Je prie pour eux ; je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont à toi. Et tout ce qui est à moi, est à toi, et ce qui est à toi, est à moi, et je suis glorifié en eux » (Jean 17:9-10). Ensuite, aux versets 19 et 20, Jésus ajoute : « Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité. Or, je ne prie pas seulement pour eux ; mais aussi pour ceux qui croiront en moi par leur parole. » Cela nous inclue tous et toutes !

Que contient Sa prière pour nous ? D’abord, Jésus prie pour notre sécurité. Dans Jean 17:11, Jésus dit : « Je ne suis plus dans le monde, mais ceux-ci sont dans le monde, et je vais à toi. Père saint, garde en ton nom ceux que tu m’as donnés, afin qu’ils soient un, comme nous. » Ensuite, Il prie pour que nous soyons vainqueurs sur le péché et sur celui qui en est le grand responsable. Dans Jean 17:14-15, Jésus déclare : « Je leur ai donné ta parole, et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du malin. » Ensuite, au verset 17, Christ demande au Père : « Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité. » Cela nous confirme que notre sanctification ne vient pas par nos expériences, si spéciales soient-elles, mais par la Parole de Dieu, car Sa Parole est la vérité. Regardons ensemble maintenant ce que Jésus demande au Père pour ceux que le Père Lui a donnés, au verset 21 : « Afin que tous soient un, comme toi, ô Père, tu es en moi, et moi en toi ; afin qu’ils soient aussi un en nous ; pour que le monde croie que c’est Toi qui m’as envoyé. »

Finalement, Jésus prie pour notre glorification, en disant : « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a point connu ; mais moi, je t’ai connu, et ceux-ci ont connu que c’est toi qui m’as envoyé. Et je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi-même je sois en eux » (Jean 17:24-26). Nous pouvons être entièrement assurés que le Père accordera ces demandes à Son Fils Bien-Aimé.

Et si nous rencontrons des problèmes, pourquoi s’inquiéter outre mesure ? « L’Éternel sera le refuge de l’opprimé, son refuge au temps de la détresse. Et ceux qui connaissent ton nom se confieront en toi ; car tu n’abandonnes pas ceux qui te cherchent, ô Éternel ! » (Psaume 9:10-11). Si quelqu’un connaît vraiment le nom de Dieu, ayant la facilité d’invoquer ce merveilleux nom en toute circonstance, cette personne viendra à mettre toute sa confiance et sa foi en Lui. Dans cet état, comment ce chrétien pourrait-il douter de ce que Dieu lui promet dans Sa Parole, sachant fort bien qu’il est le Créateur Tout Puissant, le Je Suis Éternel, et le Maître de l’univers ? Et lorsque ce même chrétien(ne) découvre que ce Dieu a consenti à S’humilier au point de vivre dans une chair humaine afin de verser Son sang pur et sans tache pour effacer les péchés de ceux qu’Il a créés, comment ne pas adorer ce Jésus.

Nous savons fort bien qu’avant de connaître Jésus, nous étions des Gentils (païens), entraînés vers des idoles muettes, selon qu’on nous menait. C’est pourquoi je vous déclare qu’aucune personne qui parle par l’Esprit de Dieu ne dit que Jésus est anathème et que personne ne peut dire que Jésus est le Seigneur, si ce n’est par le Saint-Esprit. Voilà ce que le Saint-Esprit accomplit chez celui et chez celle qui met toute sa confiance en Christ. Avoir confiance veut dire que Christ devient notre refuge en n’importe quelle détresse. Il est là lorsque nous souffrons, lors d’une insécurité, quand nous avons besoin de la nourriture pour soutenir notre vie et notre santé, mais surtout pour nous protéger contre les attaques de Satan et de ses démons.

Cette espérance est bien placée, parce que le Seigneur n’abandonne jamais ceux qui se confient perpétuellement en Lui. Sa Parole le confirme : « Parce que l’Éternel ton Dieu est un Dieu miséricordieux, il ne t’abandonnera point et ne te détruira point ; et il n’oubliera point l’alliance de tes pères, qu’il leur a jurée » (Deutéronome 4:31). Est-ce qu’il vous est déjà arrivé de penser que vous êtes rendu au découragement parce que la nourriture manquait pour nourrir votre famille ? Consolez-vous par ces paroles de David, dans Psaume 37:23-25 : « Les pas de l’homme de bien sont affermis par l’Éternel, et il prend plaisir à sa voie. S’il tombe, il ne sera pas entièrement abattu, car l’Éternel lui soutient la main. J’ai été jeune, et je suis devenu vieux ; mais je n’ai point vu le juste abandonné, ni sa postérité mendiant son pain. » Et aux versets 27-28, David ajoute : « Détourne-toi du mal et fais le bien, et tu demeureras à toujours. Car l’Éternel aime la justice, et il n’abandonne pas Ses bien-aimés ; ils sont gardés à jamais, mais la postérité des méchants est retranchée. »

Ce sont des promesses glorieuses, toujours exaucées, sauf à une seule exception. Le seul homme qui avait une confiance totale en Dieu, qui marchait dans une droiture parfaite et qui a parfaitement extériorisé le nom de Son Père à Ses disciples et au monde entier, Jésus, vers la neuvième heure, S’écria d’une voix forte : Éli, Éli, lama sabachthani ? c’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? C’était parce qu’Il était consentant à prendre tous les péchés du monde sur Ses épaules en devenant péché à notre place. Puisque le salaire du péché est la mort, Son Père devait l’abandonner le temps qu’il fallait pour payer cette rançon pour nos péchés. Mais même la mort ne pouvait le retenir et Dieu L’a ressuscité afin de garder Sa promesse de ne jamais abandonner quiconque invoquera le nom du Seigneur et mettra sa confiance entière en Jésus, notre Sauveur.