D.530 – Le plan stratégique de Satan

Par Joseph Sakala

Dans 2 Corinthiens 11:3-4, Paul déclare à tous les convertis du premier siècle : « Mais je crains que, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ. Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien. » Si Paul fut inspiré dès le premier siècle à écrire cela, cette mise en garde devient encore davantage dramatique au siècle actuel, alors que Satan se déchaîne de plus en plus.

Le magnifique livre de la Genèse établit la fondation des Écritures, nous révélant les chiffres romains sur lesquels le reste du message biblique est construit. Sans la description des évènements réels de la semaine de la recréation, de la chute de nos premiers parents Adam et Ève, et de la future croissance horrifique du péché, suivie du jugement de Dieu par le Déluge, le message de l’Évangile n’aurait que peu de sens. L’avertissement de Paul nous dévoile l’importance de la stratégie de Satan qui consiste à maintenir l’humanité dans le même piège. Les tactiques de Satan se modifient avec le temps et selon la culture du moment, mais sa stratégie et son but visé demeurent toujours les mêmes. Et ce but est de détruire tous les humains.

D’abord, Satan essaie continuellement de nous faire douter de la Parole de Dieu. « Or, le serpent était le plus fin de tous les animaux des champs, que l’Éternel Dieu avait faits ; et il dit à la femme : Quoi ! Dieu aurait dit : Vous ne mangerez point de tout arbre du jardin ! Et la femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin ; mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point, et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Genèse 3:1-5). Le premier piège était tendu, et l’humanité n’a cessé de s’y faire prendre depuis lors.

Si nous nous mettons à douter de l’exactitude, de la véracité, de la véritable signification, de l’authenticité, de la dimension historique, ou de tout autre sens donné à l’Écriture, alors nous nous précipitons sur la pente savonneuse qui ne nous mènera seulement que vers la prochaine étape de séduction. L’apôtre Paul nous déclare que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Satan nous dit, par l’entremise de ses ministres, que la Bible peut se tromper parce qu’Elle fut écrite par des hommes, et la parole d’un homme ne vaut pas plus cher que la parole d’un autre homme. « Alors, » disent-ils, « ne croyez pas tout ce que vous lisez. La Bible ne doit pas être prise au pied de la lettre, nous devons faire la part des choses. Les traductions ont subi des modifications au fil du temps, etc. »

Satan affronte toujours celui qui doute par le biais du rejet de la Parole de Dieu. Regardons ce qu’il mentionne à Ève lorsqu’elle lui cite ce que Dieu avait dit. Dans Genèse 3:4-5 : « Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. » Dès qu’Ève s’est mise à douter de l’autorité, de la capacité ou de la volonté de Dieu d’exécuter Sa Parole, la glissade vers la phase finale est devenue inévitable. Et c’est pareil pour toute personne aujourd’hui qui doute de la Parole de Dieu.

Finalement, Satan se met à dénigrer la Personne de Dieu. Dans Genèse 3:5, Satan déclare : « Mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. » À la minute où quelqu’un embrasse l’idée que la Parole de Dieu n’est pas fiable et que Dieu ne veut pas, ou ne peut pas, faire ce qu’Il a déclaré, il s’en suit inévitablement que Dieu soit trouvé menteur, un hypocrite, ou simplement un être capricieux. Que Dieu nous protège continuellement de cette sorte de pensée et, comme dit si bien Paul, dans Éphésiens 6:11 : « Revêtez-vous de toute l’armure de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable. »

La meilleure façon de nous protéger contre les machinations de Satan, c’est de connaître vraiment Dieu en lisant la Bible. « Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est Lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle, » nous assure l’apôtre, dans 1 Jean 5:19-20. Jean utilise deux mots dans cette courte épître pour « connaître » Christ. Le premier est ginosko utilisé vingt-cinq fois dans cette épître, mettant l’emphase sur la connaissance au travers de notre expérience personnelle. L’autre mot est ei’do, utilisé dix-sept fois, mettant l’emphase sur une compréhension intellectuelle de Christ.

Nous savons par notre connaissance intellectuelle que Jésus S’est manifesté pour enlever nos péchés. L’apôtre nous dit, dans 1 Jean 3:5 : « Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en lui. » Dans 1 Jean 3:14, nous apprenons que : « Quand nous aimons nos frères, nous connaissons que nous sommes passés de la mort à la vie. Celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort. » Dans 1 Jean 5:13, l’apôtre nous atteste ceci : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. » Un grand nombre de chrétiens semblent assis entre deux chaises. En effet, ils disent croire en Dieu et en Jésus-Christ, mais hésitent à croire en la Parole de Dieu dans sa totalité.

« Or, nous savons que nous sommes de Dieu et que le monde entier est plongé dans le mal », nous déclare 1 Jean 5:19. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable, Jésus-Christ ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle (1 Jean 5:20). Toute cette connaissance intellectuelle nous vient directement de la Parole de Dieu. C’est ce qui a formé en nous la croyance et la foi en l’œuvre de Christ.

Maintenant, par notre expérience personnelle, notre connaissance de Jésus nous vient de 1 Jean 2:3-5, où : « par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. » « Petits enfants, c’est ici la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’antichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antichrists ; par où nous connaissons que c’est la dernière heure. Ils sont sortis d’entre nous, mais ils n’étaient pas des nôtres ; car s’ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous ; mais c’est afin qu’il fût manifesté que tous ne sont pas des nôtres. Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses, » nous déclare Jean, dans 1 Jean 2:18-20.

Il y a une erreur dans plusieurs versions de la Bible qui nous annoncent des antéchrists. Le mot « antéchrist » veut dire « qui précède » ou « qui vient avant », tandis que « antichrist » veut dire carrément « contre Christ ». Notre connaissance, avec l’onction que nous avons reçue du Saint-Esprit, a fait que nous devenons graduellement instruits en toutes choses. Finalement : « Nous connaissons en ceci que nous aimons les enfants de Dieu, c’est que nous aimons Dieu, et que nous gardons ses commandements. Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements ; or, ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jean 5:2-5).

Ainsi, nous faisons l’expérience de notre connaissance intellectuelle de la Parole de Dieu, alors que nous travaillons à notre salut. C’est ce que Paul nous dit dans Philippiens 2:12-13 : « Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ; car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son plaisir. » Être régénéré dans une nouvelle vie n’est que le début : « Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:18).

Par notre connaissance de Jésus, nous apprenons de Lui que : « Vous serez heureux, lorsque les hommes vous haïront, vous chasseront, vous diront des outrages et rejetteront votre nom comme mauvais, à cause du Fils de l’homme » (Luc 6:22). Ne trouvez-vous pas cela un peu invraisemblable d’être heureux lorsque les hommes nous persécutent ? La plupart des chrétiens sont extrêmement mal à l’aise de faire quoi que ce soit qui les ferait paraître moins populaires parmi leurs pairs, et encore moins si cela leur amenait de la souffrance physique. Pourtant, Jésus a dit que c’est ainsi que nous trouverons le véritable bonheur.

Jésus n’a cependant pas dit que la bénédiction venait au travers de la souffrance à cause du péché, ou de la négligence, ou à cause de quelque folie de notre part. Non ! Mais remarquez ce qu’Il a dit : « Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice ; car le royaume des cieux est à eux » (Matthieu 5:10). Ce principe est amplifié par Pierre : « Si l’on vous dit des injures pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux ; car l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Il est blasphémé par eux, mais il est glorifié par vous. Que nul de vous ne souffre comme meurtrier, ou larron, ou malfaiteur, ou comme s’ingérant dans les affaires d’autrui. Mais s’il souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, mais qu’il glorifie Dieu à cet égard » (1 Pierre 4:14-16).

Cela fait vraiment mal lorsque l’on se fait persécuter comme un méchant, alors que nous cherchons sincèrement à faire le bien en honorant Dieu. Ce fut le cas de l’homme aveugle à qui Jésus avait guéri la cécité qu’il endurait depuis sa naissance. Les autorités religieuses ont réagi ainsi à son témoignage : « Ils lui répondirent : Tu es né tout entier dans le péché, et tu nous enseignes ! Et ils le chassèrent. Jésus apprit qu’ils l’avaient chassé, et l’ayant rencontré, il lui dit : Crois-tu au Fils de Dieu ? Il répondit : Qui est-il, Seigneur, afin que je croie en lui ? Et Jésus lui dit : Tu l’as vu, et c’est lui-même qui te parle. Alors il dit : Je crois, Seigneur, et il se prosterna devant lui. Et Jésus dit : Je suis venu dans ce monde pour rendre un jugement ; afin que ceux qui ne voient point, voient ; et que ceux qui voient, deviennent aveugles » (Jean 9:34-39). Vous connaissez sans doute le dicton qui dit qu’il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir.

Malgré cela, maintenant, cet aveugle pouvait voir ! Pareillement, les leaders religieux se mirent à persécuter Paul et Barnabas en les contredisant et les injuriant. « Alors Paul et Barnabas leur dirent hardiment : C’était à vous d’abord qu’il fallait annoncer la parole de Dieu ; mais puisque vous la rejetez, et que vous vous jugez vous-mêmes indignes de la vie éternelle, voici, nous nous tournons vers les Gentils. Car le Seigneur nous a ainsi commandé : Je t’ai établi comme la lumière des Gentils, pour être leur salut jusqu’aux extrémités de la terre. Les Gentils, entendant cela, se réjouissaient, et donnaient gloire à la parole du Seigneur, et tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle, crurent. Et la parole du Seigneur se répandait dans tout le pays » (Actes 13:46-49).

« Mais les Juifs animèrent quelques femmes dévotes en qualité et les principaux de la ville, et ils excitèrent une persécution contre Paul et Barnabas, et ils les chassèrent de leur pays. Mais Paul et Barnabas, ayant secoué la poussière de leurs pieds contre eux, allèrent à Iconium. Et les disciples étaient remplis de joie et du Saint-Esprit » (Actes 13:50-52). Ce même genre de situation existe aujourd’hui dans plusieurs pays, et, qui sait, elle existera peut-être bientôt au Canada et aux États-Unis. Prions le Seigneur afin que nous puissions honorer Son nom en souffrant dans la joie et sans compromis. « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces » (1 Pierre 2:21).

L’apôtre Jean, dans le but que nous nous entraidions, nous déclare, dans 1 Jean 5:16 : « Si quelqu’un voit son frère pécher d’un péché qui ne mène point à la mort, il priera, et Dieu lui accordera la vie de ceux qui ne commettent pas un péché qui mène à la mort. Il est un péché qui mène à la mort ; je ne dis pas de prier pour ce péché-là. » C’est le péché contre le Saint-Esprit, car la personne s’attaque directement à Celui par qui elle a reçu le salut. C’est le seul péché que Dieu ne pardonnera pas.

Plusieurs pasteurs et autres leaders religieux ont été questionnés sur ce verset et on leur demanda de l’expliquer. Habituellement, la question est demandée dans une perspective personnelle : « Ai-je commis ce genre de péché ? » Et la référence ne semble jamais s’appliquer au péché impardonnable. Car, dans Matthieu 12:31-32, Jésus Lui-même a déclaré : « C’est pourquoi je vous dis que tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes ; mais le blasphème contre l’Esprit ne leur sera point pardonné. Et si quelqu’un a parlé contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné ; mais celui qui aura parlé contre le SaintEsprit n’en obtiendra le pardon, ni dans ce siècle, ni dans celui qui est à venir. » Savez-vous pourquoi ? Laissons la Bible nous répondre elle-même.

« Car ceux qui ont été une fois illuminés, qui ont goûté le don céleste, qui sont devenus participants du Saint-Esprit, et qui ont goûté la bonne parole de Dieu, et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, il est impossible de les renouveler encore pour la repentance, puisqu’ils crucifient pour eux-mêmes le Fils de Dieu, et l’exposent à l’ignominie, » nous dit Paul, dans Hébreux 6:4-6. « Car si nous péchons volontairement, après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifices pour les péchés, mais une terrible attente du jugement et un feu ardent, qui doit dévorer les adversaires … De quel plus grand supplice pensez-vous que sera jugé digne celui qui foulera aux pieds le Fils de Dieu, et qui tiendra pour profane le sang de l’alliance, par lequel il avait été sanctifié, et qui outragera l’Esprit de la grâce ? » (Hébreux 10:26-27, 29).

Relisez ce passage lentement afin de bien le comprendre. Cet individu s’est converti et fut sauvé par l’Esprit, mais par la suite, il décide volontairement de le rejeter. Il recrucifie le Christ par le fait même et L’expose une autre fois à l’ignominie. Christ est mort une seule fois pour tous les humains, et cet individu, qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, n’a plus qu’à attendre le terrible jugement du feu ardent qui doit dévorer les adversaires de Jésus. Car il s’agit du rejet final de la vérité de Dieu transmise à l’humanité par Son Esprit. « En effet si, après avoir fui les souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition devient pire que la première. Car il leur eût mieux valu de n’avoir point connu la voie de la justice, que de se détourner, après l’avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné. Mais il leur est arrivé selon ce proverbe vrai : Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie, après avoir été lavée, s’est vautrée dans le bourbier » (2 Pierre 2:20-22).

Tout péché produit la mort, mais tout péché confessé à Dieu est effacé. Dans 1 Jean 2:1-2, l’apôtre nous dit : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. » Tandis que le péché impardonnable est commis volontairement sans aucune volonté de confession, après avoir tout reçu du Saint-Esprit qui permet pourtant d’aller chercher le pardon. Ce genre de personne recherche l’impiété ouvertement. Que Satan n’enracine jamais cette attitude en nous.

Mettons plutôt notre entière confiance en Dieu dans nos prières. « Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées », nous déclare l’apôtre, dans 1 Jean 5:14-15. Voilà la promesse conditionnelle classique. Notre confiance en priant est liée directement à Celui qui doit nous exaucer, si nous demandons quelque chose selon Sa volonté. Il est alors important de comprendre quelle est la volonté de Dieu. « C’est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur » (Éphésiens 5:17).

Plusieurs sondages ont été faits et ont démontré que la plupart du monde prient. Mais toutes ces études démontrent cependant que la majorité des prières sont dirigées vers une « grande puissance » inconnue. Les gens prient sans savoir qui ils prient ! Il est donc évident, que la première condition pour agir sous la volonté de Dieu, c’est : « que nous croyions au nom de son Fils Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, comme il nous l’a commandé » (1 Jean 3:23). On demanda un jour à Jésus quel était le plus grand commandement. Sa réponse fut : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée » (Matthieu 22:37).

L’amour intérieur et invisible du cœur est exprimé par l’obéissance aux commandements que Dieu nous a donnés. L’apôtre Jean nous l’explique de cette façon : « Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements ; or, ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jean 5:3-5).

Alors, la formule simple semble être, si nous obéissons à ce qu’Il nous a commandé, en commençant par la foi dans l’œuvre du salut par Christ, alors nous sommes assurés que Dieu nous entendra lorsque nous prierons. Une fois notre confiance établie, nous pouvons savoir que Dieu répondra à nos prières. Notez ce que David nous déclare, dans Psaume 37:3 : « Confie-toi en l’Éternel, et fais le bien ; habite la terre, et fais de la vérité ta pâture. Et prends ton plaisir en l’Éternel, et il t’accordera les demandes de ton cœur. »

Ne réagissons pas comme certains des disciples de Jésus, dans Marc 4:37-41, qui ont eu peur lorsque : « s’éleva un grand coup de vent, et les vagues entraient dans la barque, en sorte qu’elle commençait à s’emplir. Mais il était à la poupe, dormant sur un oreiller ; et ils le réveillèrent et lui dirent : Maître, ne te soucies-tu point de ce que nous périssons ? Mais lui, étant réveillé, parla avec autorité aux vents, et il dit à la mer : Tais-toi, sois tranquille. Et le vent cessa, et il se fit un grand calme. Puis il leur dit : Pourquoi avez-vous peur ? Comment n’avez-vous point de foi ? Et ils furent saisis d’une fort grande crainte, et ils se disaient l’un à l’autre : Mais qui est celui-ci, que le vent même et la mer lui obéissent ? »

Nous vivons présentement dans un monde rempli de toutes sortes de problèmes, et parfois nous doutons que Dieu pense toujours à nous. Il n’y a pas de quoi douter. Si pour quelque raison, Dieu ne répond pas à notre prière sur le champ, comme dans un cas où nous avons péché, alors c’est simplement, tel que dans le cas de Job, un test de notre patience. Lorsque Ses disciples se demandaient si Jésus ne pensait pas à eux, Il les a corrigés en leur disant : « Pourquoi avez-vous peur ? Comment n’avez-vous point de foi ? » (Marc 4:40).

Marie et Marthe Lui envoyèrent un mot disant que Lazare était mourant : « Néanmoins, quand il eut appris qu’il était malade, il demeura deux jours dans ce lieu où il était » (Jean 11:6). Mais rendu à l’endroit où Lazare fut enseveli : « Jésus dit : Ôtez la pierre. Marthe, sœur du mort, lui dit : Seigneur, il sent déjà mauvais, car il est là depuis quatre jours. Jésus lui répondit : Ne t’ai-je pas dit, que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? Ils ôtèrent donc la pierre du lieu où le mort était couché. Et Jésus, élevant les yeux au ciel, dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Je savais que tu m’exauces toujours, mais je l’ai dit à cause de ce peuple, qui est autour de moi, afin qu’il croie que tu m’as envoyé. Quand il eut dit cela, il cria à haute voix : Lazare, viens dehors ! Et le mort sortit, les mains et les pieds liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et le laissez aller » (Jean 11:39-44).

 « Un jour, une femme cananéenne, qui venait de ces quartiers, s’écria, et lui dit : Seigneur, fils de David ! aie pitié de moi ! ma fille est misérablement tourmentée par le démon. Mais il ne lui répondit rien. Et ses disciples, s’étant approchés, le prièrent, en disant : Renvoie-la, car elle crie après nous. Et il répondit : Je ne suis envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. Mais elle vint, et se prosterna, en disant : Seigneur ! aide-moi. Il lui répondit : Il n’est pas juste de prendre le pain des enfants pour le jeter aux petits chiens. Mais elle dit : Il est vrai, Seigneur ! cependant les petits chiens mangent des miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. Alors Jésus, répondant, lui dit : O femme ! ta foi est grande ; qu’il te soit fait comme tu le désires. Et à cette heure même sa fille fut guérie » (Matthieu 15:22-28).

Les disciples, les sœurs de Lazare, ainsi que la femme cananéenne se posaient la question à savoir si Jésus Se souciait d’eux. Mais Jésus a calmé la tempête, a ressuscité Lazare et a guéri la fille de la femme. Son délai avait pour but de tester la force de leur foi. Ne pourrait-t-Il pas également vous tester : « afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ », nous déclare le chef des apôtres, dans 1 Pierre 1:7 ?

Dieu nous teste avant de nous bénir. En voici une preuve. « Ainsi Josaphat et son peuple vinrent pour piller leur butin, et ils trouvèrent parmi eux, au milieu des cadavres, des biens en abondance, et des objets précieux ; et ils en enlevèrent tant, qu’ils ne le pouvaient porter ; et ils pillèrent le butin pendant trois jours, car il était considérable. Et, le quatrième jour, ils s’assemblèrent dans la vallée de Bénédiction ; car ils bénirent là l’Éternel ; c’est pourquoi, on a appelé ce lieu, jusqu’à ce jour, la vallée de Bénédiction. Puis tous les hommes de Juda et de Jérusalem, et Josaphat, à leur tête, reprirent joyeusement le chemin de Jérusalem ; car l’Éternel leur avait donné de la joie au sujet de leurs ennemis » (2 Chroniques 20:25-27).

Le peuple de Juda avait sûrement raison de bénir le Seigneur. Les armées des Moabites, des Ammonites et de plusieurs autres avaient envahi leur territoire, et le roi Josaphat n’avait plus les soldats nécessaires pour les affronter. Mais Josaphat avait déjà ramené son peuple vers le Seigneur, et maintenant, il priait pour leur délivrance. Dans 2 Chroniques 20:6-7 : « il dit : Éternel, Dieu de nos pères ! n’es-tu pas Dieu dans les cieux, et n’est-ce pas toi qui domines sur tous les royaumes des nations ? Et n’as-tu pas en ta main la force et la puissance, en sorte que nul ne peut te résister ? N’est-ce pas toi, ô notre Dieu ! qui as dépossédé les habitants de ce pays devant ton peuple d’Israël, et qui l’as donné pour toujours à la postérité d’Abraham, qui t’aimait? »

Ensuite, Jachaziel, un lévite d’entre les enfants d’Asaph, déclara : « Vous, tout Juda, et habitants de Jérusalem, et toi, roi Josaphat, soyez attentifs ! Ainsi vous dit l’Éternel : Ne craignez point, et ne soyez point effrayés à cause de cette grande multitude ; car ce ne sera pas à vous de combattre, mais à Dieu. Descendez demain contre eux ; les voici qui montent par la montée de Tsits, et vous les trouverez à l’extrémité de la vallée, en face du désert de Jéruël. Ce ne sera point à vous de combattre en cette bataille ; présentez-vous, tenez-vous là, et voyez la délivrance que l’Éternel va vous donner. Juda et Jérusalem, ne craignez point, et ne soyez point effrayés ! Demain, sortez au-devant d’eux, et l’Éternel sera avec vous. Alors Josaphat s’inclina le visage contre terre, et tout Juda et les habitants de Jérusalem se jetèrent devant l’Éternel, se prosternant devant l’Éternel » (2 Chroniques 20:15-18).

« Puis, ayant délibéré avec le peuple, il établit des chantres de l’Éternel, qui célébraient sa sainte magnificence ; et, marchant devant l’armée, ils disaient : Louez l’Éternel, car sa miséricorde demeure à toujours ! Et au moment où ils commencèrent le chant et la louange, l’Éternel mit des embuscades contre les enfants d’Ammon, et de Moab, et ceux de la montagne de Séir, qui venaient contre Juda, et ils furent battus. Les enfants d’Ammon et de Moab se levèrent contre les habitants de la montagne de Séir, pour les vouer à l’interdit et les exterminer ; et quand ils en eurent fini avec les habitants de Séir, ils s’aidèrent l’un l’autre à se détruire. Et quand Juda arriva sur la hauteur d’où l’on voit le désert, ils regardèrent vers cette multitude, et voici, c’étaient des cadavres gisant à terre, sans qu’il en fût échappé un seul » (2 Chroniques 20:21-24).

Le mot hébreu berachah ou « bénédiction » est utilisé quelque soixante-huit fois dans l’Ancien Testament. Nous le voyons la première fois lorsque Dieu avait promis à Abraham, dans Genèse 12:2-3 : « Et je te ferai devenir une grande nation, et je te bénirai, et je rendrai ton nom grand, et tu seras une bénédiction. Et je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi. » La promesse à Abraham fut parfaitement gardée, mais il y a encore plus.

Comme le peuple dans la vallée des bénédictions, nous avons reçu beaucoup pour louer le Seigneur, car nous avons vu le salut de Dieu. « Puis je regardai, et j’entendis la voix de plusieurs anges autour du trône et des animaux et des Anciens ; et leur nombre était de plusieurs millions. Ils disaient à haute voix : L’Agneau qui a été immolé, est digne de recevoir puissance, et richesse, et sagesse, et force, et honneur, et gloire, et louange. J’entendis aussi toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, et sous la terre, et dans la mer, et toutes les choses qui y sont, qui disaient : A celui qui est assis sur le trône, et à l’Agneau soient la louange, et l’honneur, et la gloire, et la force aux siècles des siècles » (Apocalypse 5:11-13).

À toutes ces louanges, le roi David ajoute également la sienne, dans Psaume 103:1-6 : « Mon âme, bénis l’Éternel, et que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom ! Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits ! C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités ; qui guérit toutes tes infirmités ; qui retire ta vie de la fosse ; qui te couronne de bonté et de compassion ; qui rassasie ta bouche de biens, tellement que ta jeunesse est renouvelée comme celle de l’aigle. L’Éternel fait justice et droit à tous ceux qui sont opprimés. » Et ce merveilleux Dieu, qui ne change point, nous couronne pareillement de bonté et de compassion, en attendant Son retour sur terre, afin d’établir le Royaume de Dieu avec Ses Élus.




D.416 – Concitoyens de Christ

Par Joseph Sakala

ans Éphésiens 2:18-22, nous lisons : « Car par lui nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père, dans un même Esprit. Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit. » Avant notre conversion, nous étions appelés « des gens du dehors », c’est-à-dire, étrangers aux promesses de l’alliance éternelle, n’ayant aucun espoir et sans Dieu dans le monde. Mais maintenant nous sommes devenus chacun un homme nouveau et une femme nouvelle en Christ.

Comme Paul nous le dit si bien dans Éphésiens 2:12-16 : « Vous étiez en ce temps-là sans Christ, séparés de la république d’Israël, étrangers par rapport aux alliances de la promesse, n’ayant point d’espérance, et sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par le sang de Christ. Car c’est lui qui est notre paix, lui qui des deux peuples n’en a fait qu’un, en abattant le mur de séparation ; ayant détruit en sa chair l’inimitié, la loi des préceptes, laquelle consistait en ordonnances ; afin qu’il formât en lui-même des deux un seul homme nouveau, après avoir fait la paix ; et qu’en détruisant lui-même l’inimitié, il réconciliât avec Dieu, par la croix, les uns et les autres en un seul corps. »

Et, dans les versets 19 à 22, Paul ajoute : « Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit. »

« Par Jésus, nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père dans un même Esprit. C’est à cause de cela que moi, Paul, je suis le prisonnier de Jésus-Christ pour vous, les Gentils ; si en effet vous avez appris quelle est la dispensation de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée pour vous ; c’est par révélation qu’Il m’a fait connaître ce mystère, comme je viens de l’écrire en peu de mots. Par où vous pouvez comprendre en lisant, quelle est l’intelligence que j’ai du mystère de Christ, mystère qui n’a pas été manifesté aux enfants des hommes dans les générations passées, comme il a été révélé maintenant, par l’Esprit, à ses saints apôtres et aux prophètes ; savoir, que les Gentils sont cohéritiers, et qu’ils font un même corps, et qu’ils participent à sa promesse en Christ par l’Évangile ; duquel j’ai été fait ministre, par un don de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée par l’efficace de sa puissance, » déclare Paul, dans Éphésiens 3:1-7.

« Mais l’Écriture a tout renfermé sous le péché, afin que la promesse fût donnée, par la foi en Jésus-Christ, à ceux qui croient. Or, avant que la foi vînt, nous étions renfermés sous la garde de la loi, pour la foi qui devait être révélée. De sorte que la loi a été notre conducteur pour nous mener à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi. Or, la foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce conducteur. Car vous êtes tous enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ. Car vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Il n’y a plus ni Juif ni Grec ; il n’y a plus ni esclave ni libre ; il n’y a plus ni homme ni femme ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ. Et si vous êtes de Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, et les héritiers selon la promesse » (Galates 3:22-29).

« Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions. C’est pourquoi, souvenez-vous que vous, qui étiez autrefois Gentils en la chair, et qui étiez appelés incirconcis par ceux qu’on appelle circoncis dans la chair par la main de l’homme… » (Éphésiens 2:8-11). Dieu nous a formulé Son salut de façon que nous ne puissions pas rater la réalisation de Son plan pour nous. Nous devrions Le remercier humblement pour ce que Dieu a accompli en nous au travers de Jésus.

Voilà le genre de sagesse que Dieu nous donne. Demandez à n’importe quel individu ce qu’est la sagesse. Tout le monde aura une réponse à vous offrir. Pour quelques-uns, ce sont les cheveux blancs qui annoncent la sagesse. Pour d’autres, ce sont des remarques citées à point, lorsqu’on nous demande une opinion. Demandez à cent personnes et vous aurez cent réponses diverses. Mais la véritable réponse se trouve dans Psaume 111:10 qui déclare : « Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Éternel. Tous ceux qui pratiquent Ses commandements sont vraiment sages. Sa louange demeure à toujours. » L’époque dans laquelle nous vivons est appelée « l’ère de l’information ». Mais information n’est pas sagesse. Avec la multitude de livres et de revues dans tous les domaines possibles, avec des milliards de dollars investis dans toutes sortes de recherches individuelles et, maintenant, avec l’autoroute informatique de l’Internet, il semblerait que tout le monde et plusieurs organisations nous offrent des tonnes d’informations. Nous sommes noyés dans l’information.

« Mais la sagesse, où la trouvera-t-on ? Où donc est le lieu de l’intelligence ? » demandait Job, dans Job 28:12. « L’homme ne connaît pas son prix et elle ne se trouve pas dans la terre des vivants » (v. 13) La question de Job ne peut pas  trouver sa réponse sur un ordi, mais seulement dans l’ancien Livre. Job 28:28 déclare : « Puis il [Dieu] dit à l’homme : Voici, la crainte du Seigneur, c’est la sagesse, et se détourner du mal, c’est l’intelligence. » La vérité spirituelle se trouve souvent dans ce Livre. Le roi Salomon, à qui Dieu accorda une sagesse toute spéciale, a écrit ces mots inspirés : « La crainte de l’Éternel est le principal point de la science ; mais les fous méprisent la sagesse et l’instruction » (Proverbes 1:7). Et, dans Proverbes 9:10 : « Le commencement de la sagesse est la crainte de l’Éternel ; et la science des saints c’est la prudence. »

S’il manque quelque chose dans notre ère informatique, c’est bien la crainte de l’Éternel chez la plupart des gens et même dans le monde religieux. Dans notre perspective du Nouveau Testament, nous savons qu’en Christ : « sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science. Je dis ceci, afin que personne ne vous abuse par des discours séduisants » déclare Paul, dans Colossiens 2:3-4. « Et c’est ici son commandement : que nous croyions au nom de son Fils Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, comme il nous l’a commandé. Celui qui garde ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné » (1 Jean 3:23-24). Voilà la véritable connaissance, compréhension et sagesse.

« Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende » (Matthieu 11:15). Le Seigneur Jésus a dû considérer cette exhortation de grande importance, parce qu’elle paraît au moins huit fois dans les quatre Évangiles et sept fois dans le livre d’Apocalypse, cité par Christ Lui-même, et une fois par l’apôtre Jean, dans Apocalypse 13:9. Il est donc urgent que les gens entendent véritablement avec des cœurs croyants, des esprits de discernement et durant des vies obéissantes. Il est très important, d’abord pour les hommes et les femmes non convertis, de réagir à l’Évangile de cette façon. Jésus a déclaré, dans  Jean 5:24 : « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. » Entendre la Parole de Dieu avec un cœur croyant fait toute la différence.

Mais ce n’est juste que le commencement, car Jésus a aussi dit, dans Jean 10:27-30 : « Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le Père, nous sommes un. » Il nous a non seulement promis la vie éternelle lorsque nous avons entendu Sa voix, mais Il nous assure que cette vie ne pourra jamais nous être enlevée tant et aussi longtemps que nous entendrons continuellement Sa voix. Or, Il nous promet également la résurrection, dans Jean 5:28-29 : « Ne soyez pas surpris de cela ; car l’heure vient que tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront Sa voix, et sortiront : savoir, ceux qui auront bien fait, en résurrection de vie ; et ceux qui auront mal fait, en résurrection de condamnation. »

Mais nous, Ses élus, nous n’avons pas à nous inquiéter : « Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:15-17). Alors, que celui qui a des oreilles entende !

Parce que : « vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres. Mais Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés ;) et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:1-7).

Il y a trois descriptions de ce que nous étions avant l’œuvre de Dieu en nous, tel que décrit dans Éphésiens 2. Nous étions morts dans nos fautes, dans nos activités et dans nos péchés, notre caractère, notre attitude et notre condition générale. Le résultat fut que nous n’étions pas capables de comprendre ou de chercher Dieu de nous-mêmes. Romains 3:10-12 nous dit : « Selon qu’il est écrit : Il n’y a point de juste, non pas même un seul. Il n’y a personne qui ait de l’intelligence ; il n’y en a point qui cherche Dieu. Tous se sont égarés, et se sont tous ensemble corrompus ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul. » Nous n’étions pas capables de connaître les choses de Dieu, car : « l’homme animal ne comprend point les choses de l’Esprit de Dieu ; car elles lui semblent folie, et il ne les peut connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge » (1 Corinthiens 2:14).

Éphésiens 2:2 nous dit : « Dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion. » « Nous aussi de même, lorsque nous étions enfants, nous étions sous l’esclavage des rudiments du monde » (Galates 4:3). « Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:3-4). Nous étions parmi ceux qui vivions tous autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres.

Jean 3:36 déclare : « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais celui qui désobéit au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. » « Mais par ton endurcissement et ton cœur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu, qui rendra à chacun selon ses œuvres, savoir, la vie éternelle à ceux qui, persévérant dans les bonnes œuvres, cherchent la gloire, l’honneur et l’immortalité ; mais l’indignation et la colère aux contentieux et à ceux qui sont rebelles à la vérité, et qui obéissent à l’injustice ; l’affliction et l’angoisse à tout homme qui fait le mal ; au Juif d’abord, puis au Grec ; mais la gloire, l’honneur et la paix à tout homme qui fait le bien ; au Juif d’abord, ensuite au Grec ; car Dieu n’a point égard à l’apparence des personnes » (Romains 2:5-11).

La transformation produite par Dieu en nous ne peut s’expliquer aisément : « Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10). Mais Dieu est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont Il nous a aimés. « Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, de même aussi le Fils donne la vie à ceux qu’il veut. Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement. Afin que tous honorent le Fils, comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé. En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à Celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5:21-24).

Nous avons donc été ensevelis avec Lui par le baptême en Sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle. Car si, Lui devenant semblables dans Sa mort, nous avons été faits une même plante avec lui, nous le serons aussi à Sa résurrection ; sachant que notre vieil homme a été crucifié avec Lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché. Car celui qui est mort est affranchi du péché. « Sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus, et que la mort n’a plus de pouvoir sur lui. Car en mourant, il est mort une seule fois pour le péché ; mais en vivant, il vit pour Dieu. Vous aussi, considérez-vous comme morts au péché, mais vivants à Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:9-11).

Cette puissance est efficace par la foi qui ne vient pas de vous. « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:8-9). Quoiqu’impliquent toutes ces promesses, elles nous rassurent sur notre statut permanent en tant qu’élus, les saints de Dieu. « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. Que dirons-nous donc sur cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ? » (Romains 8:29-32).

« Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie. Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous. Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce l’affliction, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? Selon qu’il est écrit : Nous sommes livrés à la mort tous les jours à cause de toi, et nous sommes regardés comme des brebis destinées à la tuerie. Au contraire, dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs, par celui qui nous a aimés » (Romains 8:29-39).

Dieu a fait tout cela : « Afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par Sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:7). « Et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force » (Éphésiens 1:19). La puissance du Créateur, telle que démontrée dans la résurrection de Christ, est dirigée vers nous ! Nous pouvons être sûrs que, malgré le fait que nous ne comprendrons jamais tout cela, les Écritures nous fournissent plusieurs évidences claires afin que vous puissiez saisir :

  1. Que : « vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1:8). « Que l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous [avant votre conversion], et qu’il sera en vous [après votre conversion]» (Jean 14:17). « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes point à vous-mêmes ? » (1 Corinthiens 6:19).
  2. Vous ne devriez jamais avoir honte de prêcher l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. « Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est la puissance de Dieu » (1 Corinthiens 1:18), qu’elle soit prêchée à une personne ou bien à mille.
  3. « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de Celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:3-4). En effet, ces promesses impliquent toutes choses qui regardent la vie éternelle.
  4. Nous voyons les résultats de la puissance de Dieu dans nos vies lorsque nos caractères sont : « Fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé » (Colossiens 1:11-13).

Dieu désire vous voir : « connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:19). Et que vous soyez affermis afin que, selon les richesses de Sa gloire, Il vous donne d’être puissamment fortifiés par Son Esprit, dans l’homme intérieur, afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi. Dieu veut également vous voir enracinés et fondés en Lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces. Or, à Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons ; à Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles !

« Afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans Sa connaissance ; qu’il éclaire les yeux de votre entendement ; afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints » (Éphésiens1:17-18). L’esprit de sagesse est appliqué dans une grande variété de circonstances, surtout dans le leadership, comme nous pouvons le voir dans Deutéronome 34:9 : « Et Josué, fils de Nun, fut rempli de l’esprit de sagesse ; car Moïse lui avait imposé les mains ; et les enfants d’Israël lui obéirent, et se conformèrent à ce que l’Éternel avait commandé à Moïse. »

Mais l’esprit de sagesse est aussi identifié à la capacité de faire du beau linge, comme lorsque Dieu dit à Moïse : « Et tu feras à Aaron, ton frère, des vêtements sacrés, pour sa gloire et pour son ornement. Et tu parleras à tous ceux qui sont intelligents, que j’ai remplis d’un esprit de sagesse, et ils feront les vêtements d’Aaron pour le consacrer, pour qu’il exerce la sacrificature devant moi » (Exode 28:2). Daniel était connu pour avoir un esprit excellent : « Parce qu’on trouva en lui, Daniel, que le roi avait nommé Beltshatsar, un esprit extraordinaire, et de la connaissance, et de l’intelligence pour interpréter les songes, expliquer les énigmes et résoudre les questions difficiles. Que Daniel soit donc appelé, et il donnera l’interprétation » (Daniel 5:12).

À nous aussi Jésus a déclaré : « Mettez-vous donc dans l’esprit de ne point préméditer votre défense. Car je vous donnerai une bouche et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront contredire, ni résister » (Luc 21:14-15). Nous avons également reçu un esprit de révélation : « Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2:9-10).

Et au sujet du Saint-Esprit, Jésus ne nous a-t-Il pas promis, dans Jean 16:13-15 : « Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir. C’est Lui qui me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. Tout ce que le Père a, est à moi ; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. » « Que le Dieu d’espérance vous remplisse donc de toute sorte de joie et de paix, dans la foi, afin que vous abondiez en espérance, par la puissance du Saint-Esprit. Pour moi, frères, j’ai la persuasion que vous êtes pleins de bonté, remplis de toute connaissance, et capables de vous exhorter les uns les autres, » nous dit Paul, dans Romains 15:13-14.

« Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la rébellion, pour faire miséricorde à tous. O profondeur de la richesse, et de la sagesse, et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont impénétrables, et que ses voies sont incompréhensibles ! Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou, qui a été son conseiller ? Ou, qui lui a donné le premier, et en sera payé de retour ? Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui : A lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen ! » déclare Paul, dans Romains 11:32-36. Chaque louange est spécifiquement désignée par Dieu pour soutenir notre foi et fortifier notre confiance, même si nous ne sommes qu’étrangers et voyageurs sur la terre.

Cette confiance en Dieu doit continuellement être soutenue par la prière, à tout moment, comme David le faisait dans Psaume 143:8 : « Fais-moi entendre dès le matin ta bonté, car je me suis confié en toi ; fais-moi connaître le chemin où je dois marcher, car j’ai élevé mon âme à toi. » C’est une très belle prière par laquelle nous pourrions commencer un journée de travail et à laquelle Dieu doit Se réjouir de répondre. Elle est simple, avec deux demandes spécifiques qui devraient toucher le cœur de Dieu. Parce que nous Lui faisons confiance implicitement, nous L’entendons nous parler par cette même Parole, au début de chaque journée. Et comme Dieu nous parle, nous nous réjouissons dans Son amour, spécialement pour Son Salut et de nous guider dans Ses voies.

David Lui demande également, dans Psaume 143:10-13 : « Enseigne-moi à faire ta volonté, car tu es mon Dieu. Que ton bon Esprit me conduise dans le droit chemin ! Éternel, rends-moi la vie pour l’amour de ton nom ; dans ta justice, retire mon âme de la détresse ! Et dans ta bonté, retranche mes ennemis, et détruis tous ceux qui persécutent mon âme, car je suis ton serviteur. » Et Dieu nous indiquera la voie que nous devons suivre, car David nous déclare, dans Psaume 119:105 : « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier. »

Lorsque Dieu recevra toute priorité dans nos vies et lorsque nous l’aimerons, étudierons et obéirons à Sa Parole ; et lorsque nous l’appellerons afin de nous guider, Dieu répondra sûrement. « Considère-le dans toutes tes voies, et il dirigera tes sentiers. Ne sois point sage à tes propres yeux ; crains l’Éternel, et détourne-toi du mal, » nous dit Proverbes 3:6-7. « Et la confiance que nous avons en Lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées, » nous confirme l’apôtre Jean, dans 1 Jean 5:14-15. Nous avons tous reçu ces confirmations de la part de ceux qui sont morts avant nous, car « Tous ceux-là sont morts dans la foi, sans avoir reçu les choses promises, mais les ayant vues de loin, crues, et embrassées, et ayant fait profession d’être étrangers et voyageurs sur la terre » (Hébreux 11:13).

Quelques-uns ont eu des problèmes avec le mot « foi », désirant une définition succincte de ce mot, car nulle part dans les Écritures nous voyons une définition claire de la foi. Dans Hébreux 11:1-2, nous voyons : « Or, la foi est une ferme attente des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit point. Car par elle les anciens ont obtenu un bon témoignage. » À certains endroits, la Bible nous donne une définition indirecte de la « foi ». Gardez à l’esprit que les mots « croyance », « confiance » et « foi » sont traduits du même mot grec. Regardons quelques exemples :

Élisabeth, la mère de Jean-Baptiste, a dit de Marie : « heureuse est celle qui a cru [foi] ; car les choses qui lui ont été dites de la part du Seigneur auront leur accomplissement » (Luc 1:45).

Paul savait que Dieu avait l’intention de l’amener vers César et il encouragea les matelots alors qu’ils voyaient venir le naufrage, en leur disant, dans Actes 27:25-26 : « C’est pourquoi, ô hommes, prenez courage ; car j’ai cette confiance [foi] en Dieu, qu’il en arrivera comme il m’a été dit ; mais il faut que nous échouions sur quelque île. »

En parlant de la foi d’Abraham en ce que Dieu lui donnerait un fils, Paul a déclaré dans Romains 4:20-21 : « Et il n’eut ni doute ni défiance à l’égard de la promesse de Dieu, mais il fut fortifié par la foi, et il donna gloire à Dieu, étant pleinement persuadé que ce qu’il promet, il peut aussi l’accomplir. »

De Sara, l’épouse d’Abraham, il est dit, dans Hébreux 11:11 : « Par la foi aussi, Sara reçut la vertu de concevoir et, malgré son âge, elle enfanta, parce qu’elle crut [la foi] à la fidélité de celui qui avait fait la promesse. »

Ces versets nous donnent cependant une bonne explication de la foi. Elle est une ferme croyance, une conviction, un jugement que Dieu est doublement capable et confiant d’accomplir ce qu’Il a promis. Cette sorte de foi amène l’avenir à la réalité présente. « Et Jésus, ayant fait venir un enfant, le mit au milieu d’eux, Et dit : Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez, et si vous ne devenez comme des enfants, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux » (Matthieu 18:2-3). Plusieurs adultes chrétiens ont cette notion erronée que les petits enfants sont trop jeunes pour comprendre l’Évangile et que Jésus ne devrait leur permettre de participer que lorsqu’ils seront plus vieux.

Le problème, ce n’est pas ici les enfants, mais plutôt les adultes qui trouvent cela difficile à comprendre. C’est qu’ils doivent vraiment devenir comme des petits enfants avant de comprendre vraiment le chemin du salut et de la conversion. « Mais Jésus les appelant à lui, dit : Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez point ; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. Je vous dis en vérité que quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant, n’y entrera point » (Luc 18:16-17). C’est avec une grande humilité que nous devrions recevoir Christ, comme un enfant innocent. Après tout, qu’y a-t-il à comprendre ? Un petit enfant instruit dans les Écritures peut facilement comprendre par Dieu, comme Timothée : « Et que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ » (2 Timothée 3:15).

Un enfant peut comprendre que le Dieu, vers qui ses parents prient, leur a donné vie et qu’il ne faut pas Le contrarier. Que Dieu avait envoyé Son Fils afin de mourir pour ses péchés, si mignons soient-ils, et lui accorder le salut. Un adulte peut parfois se poser des questions, mais pas un enfant, il croit simplement, et c’est tout ! Les petits enfants qui s’intéressent aux Écritures devraient être enseignés dans la Bible, à leur rythme, afin que, quand ils seront plus vieux, ils puissent venir à Jésus avec des cœurs purs.