D.538 – Qui a fait la lune ?

Par Joseph Sakala

En regardant la lune, un soir cet été, j’ai pensé à ce que la Bible nous recommande de faire, c’est-à-dire de vérifier toute chose. De ne jamais prendre pour acquis que quelque chose existe, mais de vérifier pourquoi elle existe. J’ai pensé immédiatement à Dieu qui nous demande : « A qui donc me feriez-vous ressembler ? Et à qui serai-je égalé, dit le Saint ? Levez les yeux en haut, et regardez : qui a créé ces choses ? C’est lui qui fait sortir en ordre leur armée, et qui les appelle toutes par leur nom ; telle est la grandeur de son pouvoir et de sa force puissante, que pas une ne manque à lui obéir. Pourquoi donc dirais-tu, Jacob, et pourquoi parlerais-tu ainsi, Israël : Mon état est caché à l’Éternel, et mon Dieu ne soutient plus mon droit ? Ne le sais-tu pas, ne l’as-tu pas entendu, que l’Éternel est le Dieu d’éternité, qui a créé les extrémités de la terre ? Il ne se lasse point, il ne se fatigue point, et on ne peut sonder son intelligence » (Esaïe 40:25-28).

Le texte ci-dessus nous déclare trois vérités majestueuses sur notre cosmos, chacune reflétant une véritable organisation scientifique ainsi qu’une œuvre divine de notre Créateur. L’omniprésence de Dieu a créé les extrémités de la terre. Il a également créé l’univers, a organisé les systèmes dans le cosmos, c’est-à-dire les galaxies, les étoiles, les planètes, les animaux et finalement les humains. Et tous Lui rendent hommage, car aucun procédé connu ne peut générer une organisation ou une complexité telle qu’une création spéciale par Dieu. Et l’explication biblique disant qu’Il a créé en ordre leur armée, et les appelle toutes par leur nom, est tout à fait justifiée et légitime.

La lune est justement une des créations spéciales de Dieu impliquant aussi la Terre. En effet, la présence et le but de la lune sont, parmi les créations, quelque chose qui ne peuvent pas être expliqués par la chance pure ou par un processus d’évolution. Seul le Créateur peut expliquer leur présence. Il existe des hommes qui essaient de tout expliquer sans l’intervention divine et qui, par la suite, ont élaboré une série incroyable de « vérités » que ces pseudo-scientistes nous ont inculquées depuis notre enfance. Je sais que cela vous apparaîtra fou, mais l’univers des livres de science n’a rien à voir avec la vérité biblique et la réalité physique. Ce qui importe, c’est la façon et la raison pour lesquelles tout fut créé. Et la raison, c’est le magnifique Plan de Dieu qui veut que tout humain se convertisse à Lui pour faire partie de la Famille divine avec laquelle Dieu pourra tout partager un jour. Et c’est cette vérité que nous prêchons.

Il existe des versets bibliques qui nous donnent nettement l’impression qu’il n’y a pas de « système solaire » ; que la terre n’est pas ronde et que le soleil et la lune sont de dimensions semblables et tournent en circuit au-dessus d’une vaste terre plate, etc. C’est ce que les prophètes de Dieu croyaient ainsi que tout le monde qui vérifiait les Écritures avant la venue de Copernic. Parce que, selon ces croyants, c’est ce que la Bible dit. Il serait trop long d’expliquer les détails de tout ceci dans ce message-ci, alors, je suis sûr que vous serez éventuellement ouvert(e) à comprendre que Satan a su étendre un vaste tissu de mensonges dans tous les domaines afin de discréditer la Parole de Dieu et faire croire qu’Elle n’a rien de scientifique. Ce sera le sujet d’un sermon futur que vous pourrez consulter et y croire ou pas, car vous êtes entièrement libres. C’est comme cela que Dieu vous a créés.

Après tout, les hommes de science nous disent que le matériel qui forme la lune est aussi vieux que le système solaire, soit 4,6 milliards d’années, selon eux. De plus la lune serait faite de matériel de la même origine que la Terre, ce qu’on essaie de prouver par les compositions d’oxygène isotopique distinctif des roches lunaires comme celles de la terre. Cependant, il faut croire aussi que l’homme est vraiment allé sur la lune pour avoir amené des échantillons de roche. Encore là, je peux accepter ou rejeter cette « vérité », mais quel serait le but de ceci, si je mettais mon salut en péril. J’aime mieux demeurer près de Dieu, car c’est Lui qui nous révèle toute chose.

On nous raconte aussi que notre lune, selon les « études » des hommes de science, serait la cinquième en grosseur dans notre « système solaire ». La lune mesurerait plus d’un quart de la grandeur de la terre. Cela entre pourtant en contradiction avec les plus élémentaires observations visuelles. L’on dit aussi qu’aucune autre planète n’a un satellite aussi colossal en proportion de sa grosseur. Notre lune maintiendrait la vie sur la terre, en provoquant les marées, qui empêchent les océans de devenir stagnants, tout en nettoyant les bords de la mer et des océans. Or, l’influence des marées par l’attraction lunaire est une absurdité que les scientifiques n’ont jamais été en mesure de prouver. Car, si la lune exerçait une telle attirance par une force d’attraction, il y a longtemps qu’elle se serait écrasée sur la terre… Donc, la lune a d’autres fonctions que Dieu explique dans Sa Parole.

Le quatrième jour de la recréation, Dieu dit : « Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue des cieux, pour séparer le jour d’avec la nuit, et qu’ils servent de signes, et pour les saisons, et pour les jours, et pour les années ; et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et cela fut ainsi. Et Dieu fit les deux grands luminaires ; le grand luminaire, pour dominer sur le jour, et le petit luminaire, pour dominer sur la nuit ; il fit aussi les étoiles. Et Dieu les mit dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et pour dominer sur le jour et sur la nuit, et pour séparer la lumière d’avec les ténèbres ; et Dieu vit que cela était bon » (Genèse 1:14-18). Ce passage nous déclare que les deux luminaires ne sont pas de la même dimension, car Dieu dit qu’un est grand et l’autre est petit. Mais cela ne veut pas dire que le soleil soit quatre cents fois plus gros que la lune et qu’il existe un système dit « solaire ».

La lune produit la lumière pendant la nuit, et devient ultimement notre lumière de nuit. Aucun autre astre ne possède une lumière aussi brillante que notre lune. Il est intéressant de remarquer que le rayonnement lumineux de la lune est différent de celui du soleil, car le sol lunaire contient des globules vitrés, selon les scientifiques, qu’on ne retrouve pas sur la terre. Dieu savait évidemment comment enluminer cet astre, afin qu’il puisse dominer sur la nuit avec juste assez de réflexion de sa lumière. Ce parfait synchronisme, devient très difficile à expliquer, sauf par une création divine.

Cette petite connaissance devrait nous équiper pour répondre à certaines questions qui pourraient nous être demandées. Comme le disait si bien Pierre : « Mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs » (1 Pierre 3:15-16). Dieu désire que nous utilisions les choses qui se voient, afin de leur révéler les choses qui ne se voient pas.

« Parce que ce qu’on peut connaître de Dieu est manifesté parmi eux, car Dieu le leur a manifesté. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans Ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres », nous déclare Paul, dans Romains 1:19-21. Donc, ceux qui croient mordicus à l’évolution sont devenus vains dans leurs raisonnements, et Dieu résiste aux orgueilleux.

« Mais toutes ces choses sont pour vous, afin que cette grâce se multipliant, abonde en actions de grâces d’un grand nombre pour la gloire de Dieu. C’est pourquoi nous ne perdons point courage, et si notre homme extérieur se détruit, l’intérieur se renouvelle de jour en jour ; car notre légère affliction du temps présent produit en nous le poids éternel d’une gloire souverainement excellente ; puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles », nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 4:15-18. Pour nous cependant, soyons assurés que Dieu a vraiment fait la lune pour éclairer la nuit.

Finalement, le Saint-Esprit est la puissance énergisante omnipotente qui active et fait agir chaque système créé pour une raison spécifique. La deuxième loi naturelle veut que l’énergie devienne moins disponible en s’atrophiant avec le temps. Il s’agit de la loi de l’entropie. Mais encore là, seul le Créateur peut fournir l’énergie nécessaire afin d’activer ce qu’Il avait originalement créé et reprogrammer l’univers comme au commencement. Alors, lorsque nous levons les yeux en haut et regardons, nous sommes obligés de voir Dieu, le véritable Créateur de tout ce qui existe. David était un de ces hommes qui voyaient la gloire de Dieu partout, et c’est pourquoi il était un homme selon le cœur de Dieu.

Regardons ensemble les origines de David. Dans Ruth 4:13-17, nous lisons : « Ainsi Booz prit Ruth et elle fut sa femme ; et il alla vers elle, et l’Éternel lui fit la grâce de concevoir, et elle enfanta un fils ; et les femmes dirent à Naomi : Béni soit l’Éternel, qui ne t’a pas laissée manquer aujourd’hui d’un homme qui eût droit de rachat ; puisse son nom être conservé en Israël ! Qu’il console ton âme, et qu’il soit le soutien de ta vieillesse ; car ta belle-fille, qui t’aime, a enfanté, et elle te vaut mieux que sept fils. Alors Naomi prit l’enfant, et le mit dans son sein, et elle lui tenait lieu de nourrice. Et les voisines lui donnèrent un nom, et dirent : Un fils est né à Naomi ; et elles l’appelèrent Obed ; ce fut le père d’Isaï, père de David. »

Lorsque David est devenu roi, il a sûrement été intrigué par les circonstances providentielles qui l’ont mené à son onction. On suppose qu’il avait lu Genèse 49:8-12 où on peut lire qu’un membre de la tribu de Juda serait roi sur Israël un jour. « Toi, Juda, tes frères te loueront ; ta main sera sur le cou de tes ennemis ; les fils de ton père se prosterneront devant toi. Juda est un jeune lion. Tu es revenu du butin, mon fils ! Il s’est courbé, il s’est couché comme un lion, comme un vieux lion ; qui le fera lever ? Le sceptre ne s’écartera point de Juda, ni le bâton de législateur d’entre ses pieds, jusqu’à ce que vienne le Silo (repos, pacificateur) ; à lui, l’obéissance des peuples ! Il attache à la vigne son ânon, et au cep choisi le petit de son ânesse ; il lavera son vêtement dans le vin, et son manteau dans le sang des raisins. Il a les yeux brillants de vin, et les dents blanches de lait. »

David a dû être étonné de la merveilleuse grâce de Dieu en Ruth, la Moabitesse, sur sa descendance, en dépit de ce qui est écrit dans  Deutéronome 23:3 : « L’Ammonite et le Moabite n’entreront point dans l’assemblée de l’Éternel. » Il a sans doute noté que Nahasshon, qui fut le grand-père de Booz, mari de Ruth, fut également le capitaine de la tribu de Juda, lorsque Moïse a mené les Israélites hors d’Égypte, dans Nombres 1:4-7. Et lorsque Moïse envoya douze espions pour évaluer la terre promise, il y eut avec eux un homme par tribu, le chef de la maison de ses pères. Et voici les noms des hommes qui les assistèrent : pour la tribu de Ruben, Elitsur, fils de Shedéur ; pour celle de Siméon, Shelumiel, fils de Tsurishaddaï ; pour celle de Juda, Nahasshon, fils d’Amminadab.

Or, Nahasshon avait donné un mauvais rapport sur les conditions concernant la terre promise et il a péri dans le désert avec les autres ; seuls Caleb et Josué, de cette génération, ont eu la permission d’entrer dans la terre promise. « Tous les hommes qui ont vu ma gloire et les signes que j’ai faits en Égypte et au désert, et qui m’ont déjà tenté dix fois, et qui n’ont point écouté ma voix, ne verront point le pays que j’ai promis par serment à leurs pères. Et tous ceux qui m’ont méprisé, ne le verront point. Mais parce que mon serviteur Caleb a été animé d’un autre esprit, et m’a pleinement suivi, je le ferai entrer au pays où il est allé, et sa postérité le possédera » (Nombres 14:22-24). Pourtant, c’est Nahasshon, plutôt que Caleb qui fut considéré comme l’ancêtre de David.

Cela nous prouve que David, comme Ruth, comme Nahasshon — et comme chacun de nous — furent amenés dans la grande Famille du Roi, pas à cause de leurs mérites, mais plutôt à cause de Sa merveilleuse grâce ! Nous allons naître de nouveau parce que nous l’avons reçu avec beaucoup d’humilité. « Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1:12-13). « Non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon Sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance », nous confirme Tite 3:5-7.

Tout au long des siècles, la Bible fut mal interprétée sous l’inspiration de Satan. Et cette confirmation nous vient du chef des apôtres lui-même, lorsqu’il nous déclare : « Et croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition. Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté » (2 Pierre 3:15-17).

Il est d’une importance vitale pour chaque chrétien qui se déclare converti, de sonder et d’étudier les Écritures, car elles constituent notre seule autorité. Voici des preuves : « Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli », déclare Jésus, dans Matthieu 5:18. Et aux Juifs de Son époque : « Jésus leur répondit : N’est-il pas écrit dans votre loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux. Que si elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu était adressée (et l’Écriture ne peut être rejetée), dites-vous que je blasphème, moi que le Père a sanctifié et qu’il a envoyé dans le monde, parce que j’ai dit : Je suis le Fils de Dieu ? » (Jean 10:34-36).

Dans Jean 14:25-26, Jésus a déclaré : « Je vous dis ces choses, tandis que je demeure avec vous. Mais le Consolateur, le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites. » Remarquez bien ce que Paul dit maintenant à son jeune évangéliste, dans 2 Timothée 3:14-17 : « Pour toi, demeure ferme dans les choses que tu as apprises, et dont tu as été assuré, sachant de qui tu les as apprises, et que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ. Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre. »

L’apôtre Pierre abonde dans le même sens lorsqu’il nous dit, dans 2 Pierre 1:19-21 : « Nous avons aussi la parole des prophètes, qui est très ferme, à laquelle vous faites bien de vous attacher, comme à une lampe qui brillait dans un lieu sombre, jusqu’à ce que le jour resplendît et que l’étoile du matin se levât dans vos cœurs ; sachez tout d’abord ceci, que nulle prophétie de l’Écriture ne vient d’une interprétation particulière. Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé. » En nous fiant aux Écritures, il est très important de ne pas les utiliser selon notre interprétation particulière, car ceci serait aussi dangereux que de les ignorer totalement.

Plusieurs prédicateurs ont tordu et tordent encore les Écritures en voulant leur faire refléter leurs propres sentiments, espérant ainsi se donner une autorité pseudo-biblique, selon leurs préjugés, au lieu de laisser le Seigneur dire ce qu’Il veut bien nous dire. Une telle distorsion des Écritures a généré une multitude de cultes et d’hérésies dans le passé, comme au présent. C’est essentiellement ce que Jésus voulait déclarer aux pharisiens, lorsqu’il leur dit, dans Matthieu 15:8-9 : « Ce peuple s’approche de moi de la bouche et m’honore des lèvres ; mais leur cœur est bien éloigné de moi. Mais ils m’honorent en vain, en enseignant des doctrines qui sont des commandements d’hommes. »

Mais encore pire sont ceux qui enseignent avoir reçu une nouvelle prophétie directement de Dieu, alors qu’ils marchaient dans la forêt un matin, en affirmant ensuite avoir l’autorité de changer une prophétie déjà existante. « Vous n’ajouterez rien à la parole que je vous prescris, et vous n’en diminuerez rien ; afin d’observer les commandements de l’Éternel, votre Dieu, que je vous prescris », confirme Dieu, dans Deutéronome 4:2. « Toute la parole de Dieu est épurée ; il est un bouclier pour ceux qui ont en Lui leur refuge. N’ajoute rien à ses paroles, de peur qu’il ne te reprenne, et que tu ne sois trouvé menteur » (Proverbes 30:5-6).

Les différents cultes du monde sont remplis d’hérétiques qui s’amusent à ajouter des passages bibliques selon leur volonté, afin de créer de la distorsion dans les Écritures. Mais ce qui est encore plus meurtrier, ce sont les libéraux qui tentent d’expliquer que certains éléments bibliques, comme la séparation de la Mer Rouge, ou le Déluge qui a réduit la totalité des humains à huit personnes seulement, ne sont que des mythes historiques. Apocalypse 22:18-19 nous dit pourtant : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre. »

Cet acte de distorsion, qui renie la Parole de Dieu, fut l’équivalent du mensonge de Satan à nos premiers parents, lorsqu’il leur dit, dans Genèse 3:4-5 : « Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. » C’est ainsi que le péché entra dans la vie des humains. Et la seule chose qu’ils on découvert par cette bizarrerie, c’est qu’ils étaient nus. Il ne faut pas être surpris que la Bible nous avertisse contre la sévérité de changer quelque chose dans la Parole de Dieu.

Ensuite, certains libéraux évolutionnistes ne croient pas que Dieu existe et se sont persuadés que la Bible est un livre rempli de mythes. Alors, voici un autre « mythe » sur la création par Dieu. Dans Job 38:2-7, nous lisons : « Qui est celui-ci qui obscurcit mes plans par des discours sans science ? Ceins donc tes reins comme un vaillant homme, je t’interrogerai, et tu m’instruiras. Où étais-tu quand je jetais les fondations de la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence. Qui en a réglé les mesures, si tu le sais, ou qui a étendu le niveau sur elle ? Sur quoi en a-t-on fait plonger les bases, ou qui en a posé la pierre angulaire, quand les étoiles du matin poussaient ensemble des cris de joie, et les fils de Dieu, des acclamations ? », déclare Dieu à Job. Dieu aurait pu tout aussi bien poser ces mêmes questions aux athées d’aujourd’hui.

L’expression « poussaient ensemble des cris de joie » fut traduite de l’hébreu ruwa et peut signifier plusieurs choses. Il est traduit simplement par le mot « crier », comme dans Josué 6:20, lorsqu’il prit la ville de Jérico : « Le peuple poussa donc des cris, et l’on sonna des cors. Dès que le peuple entendit le son des cors, il jeta de grands cris, et la muraille s’écroula ; et le peuple monta dans la ville, chacun devant soi, et ils prirent la ville. » Dans Psaume 100:1-2, qui est un : « Psaume de louange. Vous, toute la terre, jetez des cris de réjouissance à l’Éternel ! Servez l’Éternel avec joie ; venez devant sa face avec des cris d’allégresse. » C’est un cri qui pourrait sûrement faire éclater une vitre, ou même des tympans d’oreilles.

Le contexte de Job 38 nous indique l’événement de la création de la terre par Dieu. Lorsque la terre, qui est destinée à recevoir un jour le trône de Dieu dans les âges éternels à venir, fut établie sur des fondations solides, le bruit colossal du chant des anges fut entendu dans l’univers entier. « Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges, de l’assemblée et de l’Église des premiers-nés, inscrits dans les cieux, d’un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, et de Jésus, Médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d’Abel » (Hébreux 12:22-24).

Nous allons, un jour, entendre ces anges chanter leurs louanges à Christ lorsque Jésus reviendra sur la terre. « Car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles » (1 Thessaloniciens 4:16-18).

« Et quand les animaux rendaient gloire et honneur et grâce à Celui qui était assis sur le trône, à Celui qui vit aux siècles des siècles, les vingt-quatre Anciens se prosternaient devant Celui qui était assis sur le trône, et ils adoraient Celui qui vit aux siècles des siècles et jetaient leurs couronnes devant le trône, en disant : Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent, et ont été créées » (Apocalypse 4:9-11).

« Puis je regardai, et j’entendis la voix de plusieurs anges autour du trône et des animaux et des Anciens ; et leur nombre était de plusieurs millions. Ils disaient à haute voix : L’Agneau qui a été immolé, est digne de recevoir puissance, et richesse, et sagesse, et force, et honneur, et gloire, et louange. J’entendis aussi toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, et sous la terre, et dans la mer, et toutes les choses qui y sont, qui disaient : A celui qui est assis sur le trône, et à l’Agneau soient la louange, et l’honneur, et la gloire, et la force aux siècles des siècles. Et les quatre animaux disaient : Amen. Et les vingt-quatre Anciens se prosternèrent et adorèrent celui qui vit aux siècles des siècles » (Apocalypse 5:11-14).

« Louez l’Éternel ! Louez l’Éternel dans les cieux ; louez-le dans les plus hauts lieux ! Tous ses anges, louez-le ; toutes ses armées, louez-le ! Louez-le, soleil et lune ; louez-le toutes, étoiles brillantes ! Louez-le, cieux des cieux, et vous, eaux qui êtes au-dessus des cieux ! Qu’ils louent le nom de l’Éternel ; car il a commandé, et ils ont été créés. Il les a affermis pour toujours, à perpétuité ; il y a mis un ordre qui ne changera point » (Psaume 148:1-6). Un jour, nous allons nous joindre aux anges dans cette merveilleuse louange à notre Seigneur Jésus.

Quelle joie nous ressentirons lorsque Jésus reviendra, et c’est sur cela que nous devrions tous nous concentrer. « C’est pourquoi, laissant les premiers principes de la doctrine de Christ, tendons à la perfection, ne posant pas de nouveau le fondement du renoncement aux œuvres mortes, et de la foi en Dieu, de la doctrine des baptêmes, de l’imposition des mains, de la résurrection des morts, et du jugement éternel, et c’est ce que nous ferons, si Dieu le permet » (Hébreux 6:1-3). L’expression les « œuvres mortes » paraît seulement deux fois dans le Nouveau Testament. La première fois dans le texte plus haut où il y a une référence aux œuvres dont le converti doit se détourner afin d’être sauvé.

La deuxième fois, c’est dans la même épître, dans Hébreux 9:14-15, où nous pouvons lire : « Combien plus le sang de Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert à Dieu, lui-même, sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! C’est pourquoi il est Médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort intervenant pour l’expiation des péchés commis sous la première alliance, ceux qui sont appelés, reçoivent la promesse de l’héritage éternel. » Ici, il est question des œuvres non profitables accomplies par le converti, mais qu’il doit cesser de faire.

Les œuvres mortes ne sont pas de bonnes œuvres, mais elles ne sont pas nécessairement mauvaises. Elles sont plutôt inefficaces, inutiles et ne comptent pour rien dans la vie du converti. Paul nous en cite quelques-unes dans 1 Corinthiens 13:1-3, lorsqu’il dit : « Quand je parlerais les langues des hommes, même des anges ; si je n’ai point la charité, je suis comme l’airain qui résonne, ou comme une cymbale qui retentit. Et quand même j’aurais le don de prophétie, et que je connaîtrais tous les mystères et toute la science ; et quand même j’aurais toute la foi jusqu’à transporter les montagnes ; si je n’ai point la charité, je ne suis rien. Et quand même je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, et quand même je livrerais mon corps pour être brûlé ; si je n’ai point la charité, cela ne me sert de rien. »

Le non converti pourrait même s’enorgueillir de toutes ses qualités, mais il devra s’en repentir lorsque le salut lui sera offert. Cependant, le converti devra remplacer ses œuvres mortes par de bonnes œuvres, par la puissance de l’Esprit du Dieu vivant. Dans Hébreux 9:14, nous lisons : « Combien plus le sang de Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert à Dieu, lui-même, sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! » Puissions-nous Lui soumettre perpétuellement tous nos efforts en reconnaissance de ce que Lui, le Dieu vivant, ne prend pas plaisir dans nos œuvres mortes, mais dans celles que nous faisons dans la charité ou dans l’amour.

Dieu prend plaisir à la prédication de l’Évangile du salut éternel, comme le fit remarquer l’apôtre Paul, lorsque Jean le Baptiste achevait sa course et disait : « Qui pensez-vous que je sois ? Je ne suis pas le Christ ; mais après moi, vient celui des pieds duquel je ne suis pas digne de délier les souliers. C’est à vous, hommes frères, enfants de la race d’Abraham, et à vous qui craignez Dieu, que cette parole de salut est adressée. Car les habitants de Jérusalem et leurs magistrats, l’ayant méconnu, ont accompli, en le condamnant, les paroles des prophètes, qui se lisent chaque jour de sabbat. Et sans avoir aucun motif de le mettre à mort, ils demandèrent à Pilate de le faire mourir. Puis quand ils eurent accompli tout ce qui a été écrit de lui, on l’ôta du bois, et on le mit dans un sépulcre » (Actes 13:25-29).

« Mais Dieu l’a ressuscité des morts ; et il a été vu, pendant plusieurs jours, de ceux qui étaient montés avec lui de Galilée à Jérusalem, lesquels sont ses témoins devant le peuple. Et nous aussi, nous vous annonçons la bonne nouvelle que la promesse qui avait été faite à nos pères, Dieu l’a accomplie pour nous leurs enfants, lorsqu’il a suscité Jésus ; comme il est écrit dans le psaume second : Tu es mon fils, je t’ai engendré aujourd’hui. Mais qu’il l’ait ressuscité des morts, de telle sorte qu’il ne retourne plus à la corruption, il en a parlé ainsi : Je vous tiendrai fidèlement les promesses sacrées faites à David. C’est pourquoi il dit aussi dans un autre psaume : Tu ne permettras point que ton Saint voie la corruption » (Actes 13:30-35).

Voici une occasion évidente où l’Évangile fut prêché même dans l’Ancien Testament. Le Saint-Esprit, au travers de David, avait promis qu’un jour le Fils de Dieu ressusciterait des morts. « Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1:18). Le Seigneur Jésus a effectivement utilisé certains Psaumes pour prouver qu’Il était vraiment Dieu. En voici seulement deux exemples.

Regardons d’abord le Psaume 110:1 : « L’Éternel a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds. » Cité également par Jésus, dans Matthieu 22:43-46 : « Et il leur dit : Comment donc David l’appelle-t-il par l’Esprit son Seigneur, en disant : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Si donc David l’appelle son Seigneur, comment est-il son fils ? Et personne ne put lui répondre un mot ; et depuis ce jour-là personne n’osa plus l’interroger. »

Voici le deuxième exemple, dans Psaume 82:6, où nous lisons : « J’ai dit : Vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils du Très-Haut. » Jésus l’a cité dans Jean 10:34-36 : « N’est-il pas écrit dans votre loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux. Que si elle a appelé dieux ceux à qui la Parole de Dieu était adressée (et l’Écriture ne peut être rejetée), dites-vous que je blasphème, moi que le Père a sanctifié et qu’il a envoyé dans le monde, parce que j’ai dit : Je suis le Fils de Dieu ? »

Ce passage unique dans le Livre des Actes nous offre un autre élément tout à fait fascinant comme information, qui est souvent négligé. En identifiant le Psaume second en tant que tel, l’auteur, guidé par l’Esprit, nous déclare, en effet, que le Livre des Psaumes est là par ordonnance divine dès le début. Néanmoins, puisque chaque Psaume est un poème, avec chaque verset clairement identifié, ce Livre, le plus long de la Parole de Dieu, fut évidemment subdivisé en chapitres et en versets, aussi par inspiration divine. Il n’est donc pas surprenant que nous trouvions des exemples remarquables de similitude de style dans la structure de chaque Livre des Psaumes. Par exemple, les vingt-deux subdivisions de huit versets chacune dans le Psaume 119.

Le deuxième Psaume est le premier Psaume messianique. Mais, en réalité, le Seigneur Jésus-Christ et Son glorieux Évangile du salut sont clairement présents dans chacun des cent cinquante Psaumes. Alors : « Servez l’Éternel avec crainte, et réjouissez-vous avec tremblement. Rendez hommage au Fils, de peur qu’il ne s’irrite, et que vous ne périssiez dans votre voie, quand sa colère s’enflammera tout à coup. Heureux tous ceux qui se confient en lui ! » (Psaume 2:11-12). Mais n’oublions jamais que Dieu a également fait la lune, la terre, les galaxies et l’univers entier qu’Il partagera un jour avec tous ceux qui se convertiront à Lui.

 




D.418 – Une terre unique

Par Joseph Sakala

Dans Psaume 115:15-16, Dieu nous dit : « Vous êtes bénis de l’Éternel, qui a fait les cieux et la terre. Quant aux cieux, les cieux sont à l’Éternel ; mais il [Dieu] a donné la terre aux enfants des hommes. » Les laïcisés aiment bien considérer la terre simplement comme une planète parmi plusieurs millions, qui occupe un endroit obscur dans une galaxie insignifiante dans une mer de néant. La Bible nous affiche, cependant, que la terre est très spéciale aux yeux du Créateur et qu’elle a une implication cruciale dans l’univers aujourd’hui, en jouant un rôle infini dans le cosmos. La terre est le seul endroit dans lequel la vie existe, c’est Dieu qui le confirme clairement.

Les autres planètes sont, soit des boules de gaz, soit couvertes de sol et sans vie, ou encore des produits chimiques congelés. Du haut de l’atmosphère jusqu’au fond des océans, de la partie la plus froide des pôles jusqu’à la partie la plus chaude de l’équateur, la vie y existe. Jusqu’à ce jour, aucune preuve de vie ne fut trouvée sur aucune autre planète. Si sa distance d’avec le soleil était altérée et qu’elle se retrouvait soit plus proche ou plus loin, toute vie cesserait d’exister. Les données démontrant que notre terre soit juste de la bonne grosseur et à la bonne distance des étoiles sont extrêmement précises. Les possibilités mathématiques voulant que toutes les conditions essentielles puissent exister par chance sont astronomiquement nulles. Or, Dieu nous déclare : « J’ai fait la terre, les hommes et les bêtes qui sont sur la terre, par ma grande force et par mon bras étendu ; et je les donne à qui bon me semble » (Jérémie 27:5).

Tout a été fait avec une précision historique. Dans Actes 17:24-29, Paul déclare que : « Le Dieu qui a fait le monde et toutes les choses qui y sont, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n’habite point dans les temples bâtis de mains d’hommes. Il n’est point servi par les mains des hommes, comme s’il avait besoin de quelque chose, Lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses. Et il a fait d’un seul sang toutes les races des hommes, pour habiter sur toute la face de la terre, ayant déterminé la durée précise et les bornes de leur habitation ; pour chercher le Seigneur, pour voir si en le cherchant à tâtons, ils le trouveraient, quoiqu’il ne soit pas loin de chacun de nous. Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être ; comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : Car de Lui nous sommes aussi la race. Étant donc de la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l’or, ou à de l’argent, ou à de la pierre taillée par l’art et l’industrie des hommes. »

Le récit biblique est plein d’éléments historiques vérifiables et de renseignements archéologiques que nous ne retrouvons pas dans les textes sacrés des autres religions. Partout où l’information historique est citée, elle est trouvée précise et observable. Elle fut assujettie à l’analyse scientifique et textuelle afin que l’humanité puisse en prouver l’authenticité dans tout ses détails. La Bible a toujours été une source d’archéologie servant à identifier des sources anciennes, comme Sargon. « L’année où Tharthan vint à Asdod, envoyé par Sargon, roi d’Assyrie, assiégea Asdod et la prit ; en ce temps-là, l’Éternel parla par le ministère d’Ésaïe, fils d’Amots, et lui dit : Va, détache le sac de tes reins, et ôte tes souliers de tes pieds ; ce qu’il fit, allant nu et déchaussé. Alors l’Éternel dit : Comme Ésaïe, mon serviteur, a marché nu et déchaussé, ce qui est un signe et un présage contre l’Égypte et contre l’Éthiopie pour trois années ; ainsi le roi d’Assyrie emmènera les captifs de l’Égypte et les exilés de l’Éthiopie, jeunes hommes et vieillards, nus et déchaussés, le dos découvert, à la honte de l’Égypte. Alors ils seront consternés et confus au sujet de l’Éthiopie, leur espérance, et de l’Égypte, leur gloire. Et l’habitant de ce rivage dira, en ce jour-là : Voilà ce qu’est devenu le peuple en qui nous espérions, vers qui nous courions chercher du secours, pour être délivrés du roi d’Assyrie ! Et nous, comment échapperons-nous ? » (Esaïe 20:1-6).

Et que dire de la destruction de l’armée assyrienne, dans Esaïe 37:36-38 : « Or un ange de l’Éternel sortit et frappa dans le camp des Assyriens cent quatre-vingt-cinq mille hommes ; et quand on se leva le matin, voilà, c’étaient tous des corps morts. Et Sanchérib, roi des Assyriens, leva son camp, partit et s’en retourna, et il resta à Ninive. Et comme il était prosterné dans la maison de Nisroc son dieu, Adrammélec et Sharétser, ses fils, le frappèrent avec l’épée, puis ils se sauvèrent au pays d’Ararat. Et Esarhaddon, son fils, régna en sa place. » Tout est défini, jusqu’au menu détail. « En ce jour-là, l’Éternel traita alliance avec Abram, en disant : Je donne ce pays à ta postérité, depuis le fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, au fleuve d’Euphrate ; les Kéniens, les Kéniziens, les Kadmoniens, les Héthiens, les Phéréziens, les Rephaïms, les Amoréens, les Cananéens, les Guirgasiens et les Jébusiens » (Genèse 15:18-21).

Le document biblique, contrairement aux autres « écritures », est établi historiquement, s’ouvrant ainsi à toute vérification. Les critiques du 19éme siècle remettaient en question l’historicité des Hittites, des Horites, des Édomites et de plusieurs autres peuples, nations et villes mentionnés dans la Bible jusqu’au moment où ils ont découvert l’emplacement géographique et ethnologique décrit sur de vieilles cartes de la Bible. Les noms des rois d’au-delà de quarante pays de la Bible furent tous trouvés dans les documents contemporains et sur des inscriptions hors de l’Ancien Testament, et correspondent au temps et aux places associés avec eux dans la Bible. Rien n’existe dans la littérature ancienne qui n’ait été confirmé dans histoire biblique. Comme le dit si bien Proverbes 30:5-6 : « Toute la Parole de Dieu est épurée ; il est un bouclier pour ceux qui ont en lui leur refuge. N’ajoute rien à Ses paroles, de peur qu’il ne te reprenne, et que tu ne sois trouvé menteur. »

Et que dire de Sa précision prophétique trouvée sur cette terre unique ? « Nous avons aussi la parole des prophètes, qui est très ferme, à laquelle vous faites bien de vous attacher, comme à une lampe qui brillait dans un lieu sombre, jusqu’à ce que le jour resplendît et que l’étoile du matin se levât dans vos cœurs ; sachez tout d’abord ceci, que nulle prophétie de l’Écriture ne vient d’une interprétation particulière. Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé » (2 Pierre 1:19-21). La Bible contient d’innombrables prédictions prophétiques très détaillées. Lorsqu’une prédiction est précise, on pourrait appeler cela coïncidence. Mais lorsque des centaines s’avèrent précises, c’est astronomique.

La Bible contient des centaines de prophéties reliées à la naissance, à la mort et à la résurrection de Jésus-Christ. Par exemple, Michée 5:2 avait prédit l’endroit exact de la naissance de Christ : « Mais toi, Bethlehem Éphrata, qui est petite entre les milliers de Juda, de toi sortira celui qui doit être dominateur en Israël. Ses origines sont d’ancienneté, dès les jours éternels. » Imaginez que, sept cents ans avant Sa naissance, Esaïe 53:9 avait prédit : « On lui avait assigné sa sépulture avec les méchants, et dans Sa mort il a été avec le riche ; car il n’a point fait d’injustice, et il n’y a point eu de fraude en Sa bouche. »

Dans le Livre d’Ézéchiel, le prophète avait prédit que les murs de la forteresse sur l’île de Tyr seraient détruits et nettoyés afin de devenir un endroit pour sécher les filets des pêcheurs. Du vivant d’Ézéchiel la forteresse de Tyr n’avait pas encore été construite ! Mais deux cents années plus tard, en 332 av. J.-C., Alexandre le Grand a conquis Tyr en érigeant une digue levée à partir de la terre ferme. Il est vrai que plusieurs prophéties doivent être accomplies dans l’avenir. Prenons comme exemple la merveilleuse prophétie au sujet des deux témoins à Jérusalem durant la grande tribulation.

Dans Apocalypse 11:7-10, nous découvrons : « Et quand ils auront accompli leur témoignage, la bête qui monte de l’abîme, leur fera la guerre, et les vaincra, et les tuera. Et leurs cadavres seront sur la place de la grande cité, qui est appelée spirituellement Sodome et Égypte, où notre Seigneur a été crucifié. Et les gens de divers peuples, et de diverses tribus, langues et nations, verront leurs cadavres pendant trois jours et demi, et ne permettront pas que leurs cadavres soient mis dans des sépulcres. Et les habitants de la terre se réjouiront à leur sujet, et s’abandonneront à la joie, et s’enverront des présents les uns aux autres, parce que ces deux prophètes auront torturé les habitants de la terre. » Lorsque cette prophétie fut enregistrée, il y a presque 2 000 ans, les communications et le transport au-travers de l’Empire romain prenaient des mois. Aujourd’hui, des milliards de personnes autour du monde regardent simultanément le même événement à la télévision.

« Rappelez-vous les premières choses, celles des temps anciens ; car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre ; Je Suis Dieu, et il n’y en a point comme moi ; J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas fait encore ; je dis : Mon dessein tiendra, et j’exécuterai toute ma volonté, » nous déclare Dieu, dans Esaïe 46:9-10. La clairvoyance biblique n’a pas son pareil. Mais afin de la comprendre, il faut chercher la sagesse divine. Dans Psaume 111:10, nous lisons clairement : « Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Éternel. Tous ceux qui pratiquent Ses commandements sont vraiment sages. Sa louange demeure à toujours. »

La Bible insiste sur le fait que le Dieu de la Bible est le seul et unique Dieu. « Ainsi dit l’Éternel, le roi d’Israël et son Rédempteur, l’Éternel des armées : Je suis le premier et je suis le dernier, et il n’y a point d’autre Dieu que moi, » nous confirme Dieu, dans Esaïe 44:6. Et, dans Esaïe 45:5-7, ce même Dieu déclare : « Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; il n’y a pas d’autre Dieu que moi. Je t’ai ceint, quand tu ne me connaissais pas ; afin qu’on sache, du soleil levant au soleil couchant, qu’il n’y en a point d’autre que moi. Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; qui forme la lumière et qui crée les ténèbres, qui fais la prospérité et qui crée l’adversité ; c’est Moi, l’Éternel, qui fais toutes ces choses. » Comment peut-on lire cela et continuer de croire qu’il y a encore deux Dieu ? Et pire encore, qu’il puisse y avoir une trinité avec le Saint-Esprit ajouté ?

Le monde s’est tellement fait bourrer le crâne par les faux prophètes qu’ils préfèrent croire que trois dieux peuvent former un Dieu, mais qu’un seul et unique Dieu ne peut pas accomplir trois fonctions différentes. Débutons par le commencement où Jésus nous fait connaître Son Père. Et c’est curieux qu’Il ne L’a pas fait connaître aux Juifs, mais à une païenne. À la Samaritaine, Jésus déclare simplement : « Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité » (Jean 4:24). Notez, s’il vous plaît, qu’il n’est pas écrit : Dieu est un Esprit. Dieu existait depuis le tout début, en Esprit, depuis toujours. Il peut donc en toute assurance déclarer : « Je suis le premier et je suis le dernier, et il n’y a point d’autre Dieu que moi. »

Celui qui tentera de vous prêcher que Dieu est UN esprit est un menteur, car un esprit peut être créé, comme les anges et Satan. Mais Dieu est Esprit et, par conséquent, a créé tout les autres esprits. Ensuite Dieu déclare : « Ainsi dit l’Éternel, le roi d’Israël et son Rédempteur. » Nous, dans la Nouvelle Alliance, nous savons que Jésus est notre Rédempteur, mais depuis quand ? Dieu, qui existait depuis toujours, nous dit qu’Il est également notre Rédempteur. Alors, il existe deux rédempteurs, ou il y a quelque chose que les ministres du monde ne comprennent pas dans les Écritures ? Ou se pouvait-il que Dieu (qui est Esprit) ait décidé, il y a 2 000 ans, de Se faire homme et de venir sur terre afin de nous montrer ce qu’un Rédempteur pouvait faire à la vue de tous les hommes ? Donc, Dieu Lui-même serait venu vivre avec nous ?

Allons voir ce qui est écrit dans la Bible, avec un esprit ouvert. Marie était vierge et elle fut soudainement enceinte, alors que Joseph n’avait pas encore couché avec elle. Joseph voulait rompre avec Marie pour ne pas la déshonorer. « Mais comme il y pensait, voici, un ange du Seigneur lui apparut en songe, et lui dit : Joseph, fils de David, ne crains point de prendre Marie pour ta femme ; car ce qui a été conçu en elle est du Saint-Esprit ; et elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de JÉSUS (Sauveur) ; car c’est Lui qui sauvera son peuple de leurs péchés. Or, tout cela arriva, afin que s’accomplît ce que le Seigneur avait dit en ces termes par le prophète : Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS » (Matthieu 1:20-23).

Résumons : Dieu décida, il y a 2 000 ans, de venir vivre parmi les hommes, afin que, de Son vivant, Il vienne accomplir toute la loi à la place des hommes et ensuite mourir pour eux pour leur offrir le salut gratuitement. Mais ce salut avait une exigence, il fallait accepter le sacrifice de Christ comme l’acte rédempteur pour le Salut. Dans Jean 14:6-10, Jésus dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par Moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu. Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui demeure en moi, fait lui-même les œuvres que je fais. » Jésus est donc le seul chemin qui existe pour venir au Père.

Savez-vous pourquoi ? Nous avons vu au début que Dieu est Esprit, dévoilé par nul autre que Jésus à la Samaritaine. Et, puisque Dieu est Saint, Il est également le Saint-Esprit, cet Esprit par qui Il a engendré Marie, la vierge. Et comment Joseph devait-il nommer l’enfant qui a été conçu en elle du Saint-Esprit ? L’ange dit : « Tu Lui donnera le nom de JÉSUS (Sauveur); car c’est lui qui sauvera son peuple. » Mais qui sauvait Son Peuple dans l’Ancien Testament ? Dieu, l’Esprit Saint qui était une manifestation de Sa force et pouvait tuer jusqu’à 180 000 Assyriens dans une seule nuit. Doutez-vous encore que le Père, qui est Esprit et qui S’est manifesté en chair, est, en réalité trois manifestations de la même Personne, qui a déclaré à : « Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père » ?

Si quelqu’un prétend pouvoir venir au Père par un autre chemin, comme par Allah, Mahomet, Bouddha, Hare Krishna et tant d’autres, c’est qu’il a cru des mensonges et il devra un jour apprendre la vérité ! Toutes les autres religions, cultes et sectes sont obligés de passer par JÉSUS. Le compte-rendu biblique est très précis : Le péché d’Adam a introduis la mort dans le monde. « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; de même la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché » (Romains 5:12). Et, par Adam, une malédiction fut prononcée sur la terre entière.

« Alors l’Éternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre toutes les bêtes et entre tous les animaux des champs ; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie. Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon. Il dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi. Et il dit à Adam : Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie. Et il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras l’herbe des champs. Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière » (Genèse 3:14-19).

C’est assez simple. Adam et Ève refusèrent de croire que Dieu leur disait la vérité et ils sont morts à cause de leur rébellion. Mais Dieu les aimait, ainsi que tous les peuples qui naîtraient dans le monde par eux ; alors Dieu leur fournit la seule solution possible du salut : Il S’est donné Lui-même pour solutionner le problème. Dieu a donc dû S’humilier, comme nous dit si bien Paul. « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé Lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et Lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:5-11).

Alors, tout homme qui prêche qu’on puisse être sauvé par un autre nom que Jésus est un menteur inspiré par Satan lui-même. « Ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la principale pierre de l’angle. Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:11-12). Jésus fut tenté de toutes les manières humaines possibles. « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché » (Hébreux 4:15). « Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris » (1 Pierre 2:24).

Jésus nous a prouvé qu’Il était vraiment Dieu dans la chair : « Parce qu’il a fixé un jour, où il doit juger le monde avec justice, par l’Homme qu’il a établi, ce dont il a donné à tous une preuve certaine, en le ressuscitant des morts » (Actes 17:31). « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur, » nous rappelle Paul, dans Romains 6:23. Maintenant, Jésus agit comme notre avocat au ciel, en tant que Grand-Prêtre, nous préparant une place dans Son Royaume à venir. Un jour, ce même Jésus, qui est mort pour nous et qui fut ressuscité, reviendra sur la terre en tant que Roi des rois et Seigneur des seigneurs pour terminer le règne ennemi, et Satan sait très bien que son temps achève. « Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite, » nous dit 2 Pierre 3:13.

Mais pendant ce temps, Jésus nous dirige vers le salut, tout comme le révéla la servante qui avait un esprit de Python et qui procurait un grand profit à ses maîtres en devinant, lorsqu’elle est venue rencontrer Paul : « Ayant suivi Paul et nous, elle s’écria en disant : Ces hommes sont des serviteurs du Dieu très haut, qui vous annoncent la voie du salut. Elle fit cela pendant plusieurs jours ; mais Paul, en étant importuné, se retourna, et dit à l’esprit : Je te commande au nom de Jésus-Christ, de sortir de cette fille. Et il en sortit au même instant. Mais ses maîtres, voyant qu’ils avaient perdu l’espérance de leur gain, se saisirent de Paul et de Silas, et les traînèrent sur la place publique, devant les magistrats. Et les ayant menés aux préteurs, ils leur dirent : Ces hommes troublent notre ville ; ce sont des Juifs, et ils enseignent une manière de vivre qu’il ne nous est pas permis de recevoir, ni de suivre, à nous qui sommes Romains » ( Actes 16:17-21).

Paul et Luc avaient témoigné aux non convertis européens à Philippe et les ont trouvés bien convertis. Sauf ceux qui voyaient disparaître leur source de gain et qui se saisirent de Paul et de Silas en les traînant sur la place publique, devant les magistrats. « Alors la foule se souleva contre eux, et les préteurs, ayant fait déchirer leurs vêtements, ordonnèrent qu’ils fussent battus de verges. Et après leur avoir infligé plusieurs coups, ils les jetèrent en prison et ordonnèrent au geôlier de les garder sûrement. Ayant reçu cet ordre, celui-ci les jeta dans la prison intérieure, et serra leurs pieds dans des entraves. Sur le minuit, Paul et Silas étant en prières, chantaient les louanges de Dieu, et les prisonniers les entendaient. Et tout d’un coup il se fit un grand tremblement de terre, en sorte que les fondements de la prison furent ébranlés, et en même temps toutes les portes furent ouvertes, et les liens de tous furent rompus. Alors le geôlier, s’étant réveillé, et voyant les portes de la prison ouvertes, tira son épée, et allait se tuer, croyant que les prisonniers s’étaient sauvés » (Actes 16:22-27).

Mais Dieu avait d’autres plans pour Ses fidèles serviteurs. Dans Actes 16:28-36, nous pouvons lire : « Mais Paul d’une voix forte s’écria : Ne te fais point de mal ; car nous sommes tous ici. Alors le geôlier, ayant demandé de la lumière, entra promptement, et tout tremblant se jeta aux pieds de Paul et de Silas. Puis les menant dehors, il leur dit : Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé ? Ils lui dirent : Crois au Seigneur Jésus-Christ, et tu seras sauvé, toi et ta famille. Et ils lui annoncèrent la parole du Seigneur, et à tous ceux qui étaient dans sa maison. Et les ayant pris avec lui à cette heure même de la nuit, il lava leurs plaies ; et il fut aussitôt baptisé, lui et tous les siens. Et les conduisant dans son logement, il leur servit à manger ; et il se réjouit de ce qu’il avait cru en Dieu, avec toute sa famille. Le jour étant venu, les préteurs lui envoyèrent dire par les licteurs : Relâche ces hommes-là. Aussitôt le geôlier rapporta ces paroles à Paul, et lui dit : Les préteurs ont envoyé pour vous faire relâcher ; sortez donc maintenant, et allez en paix. »

Mais qu’est-ce qui pourrait causer qu’un officiel romain, dans une culture païenne qui a à peine entendu parler de la vérité, se tournerait soudainement vers Dieu pour le salut de son âme ? Le tremblement de terre avait sûrement saisi son attention, tout comme le comportement de Paul au-travers de son épreuve et de l’abus fait à son endroit. Mais qu’est-ce qui lui fit croire que Paul avait la vérité ? Pourquoi demanda-t-il le salut par l’intermédiaire d’un prisonnier incarcéré ? Peut-être que, durant son procès, il aurait entendu le témoignage de la servante sorcière qui disait : « Ces hommes sont des serviteurs du Dieu tout puissant, qui nous ouvrent le chemin vers le salut. » Ce témoignage vibrant fut donné en dérision, mais entendu quand même. Nous ne pouvons pas savoir avec certitude, mais nous savons que ce fut l’introduction de l’Évangile en Europe.

Sûrement, le Plan ultime de Dieu peut s’apercevoir dans les évènements que nous venons de voir se produire à Philippe, ce jour admirable. Les chrétiens ne devraient jamais hésiter à déclarer la vérité de l’Évangile, car : « Ainsi en est-il de Ma Parole, qui sort de ma bouche ; elle ne retourne pas à Moi sans effet, sans avoir fait ce que j’ai voulu, et accompli l’œuvre pour laquelle je l’ai envoyée » (Esaïe 55:11). Donc, cette terre unique sert présentement comme lieu idéal où tout le travail de Dieu s’accomplit afin de préparer Ses Élus et Ses Nations à une œuvre future extraordinaire.

Aux pharisiens qui Le harcelaient sans cesse, Jésus leur dit :  « Le père dont vous êtes issus, c’est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge » (Jean 8:44). Ce verset met le centre d’intérêt sur la fin de Satan. Malgré que ce monde soit infesté de démons voulant nous détruire, nous ne craindrons pas. Car Dieu a décidé que Sa vérité triomphera au-travers de nous. Nous ne tremblerons pas devant le Prince des ténèbres, parce que, sa rage, nous pouvons l’endurer, car sa fin est proche. Et une seule Parole de Sa bouche le fera tomber.

Lorsque Satan fut banni du ciel, un tiers des anges furent bannis avec lui. « Et sa queue entraînait la troisième partie des étoiles du ciel, et elle les jeta sur la terre » (Apocalypse 12:4). C’est tellement vrai qu’une Légion pouvait facilement habiter un seul individu. « Et il dit, criant à haute voix : Qu’y a-t-il entre toi et moi, Jésus, Fils du Dieu très-haut ? Je te conjure par le nom de Dieu de ne point me tourmenter. Car Jésus lui disait : Esprit immonde, sors de cet homme. Et Jésus lui demanda : Comment t’appelles-tu ? Et il répondit : Je m’appelle Légion ; car nous sommes plusieurs » (Marc 5:7-9). Mais Dieu avait d’autres plans pour Ses Enfants.

À Paul, Dieu dit : « lève-toi, et te tiens sur tes pieds, car je te suis apparu pour t’établir ministre et témoin, tant des choses que tu as vues, que de celles pour lesquelles je t’apparaîtrai encore. Je t’ai choisi d’entre le peuple et les Gentils, et je t’envoie vers eux maintenant, pour leur ouvrir les yeux, et les faire passer des ténèbres à la lumière, et de l’empire de Satan à Dieu, afin que par la foi en moi, ils reçoivent la rémission des péchés, et qu’ils aient part à l’héritage des saints » (Actes 26:16-18). « Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous. Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. Pécheurs, nettoyez vos mains ; et vous qui avez le cœur partagé, purifiez vos cœurs ; sentez vos misères, et soyez dans le deuil, et pleurez ; que votre rire se change en pleurs, et votre joie en tristesse. Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera, » nous déclare Jacques 4:7-10. Et ne donnez point accès au diable.

Néanmoins, Dieu a également des plans pour Satan : « qu’il retient par des chaînes éternelles dans les ténèbres, pour le jugement du grand jour, [et] les anges qui n’ont pas gardé leur puissance, mais qui ont quitté leur propre demeure » (Jude 1:6). Dieu lui réserve un : « feu éternel, préparé au diable et à ses anges » (Matthieu 25:41). Une seule Parole de la bouche de Dieu : « Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète ; et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles, » nous dit Apocalypse 20:10. Jésus, anticipant Son exécution, parlait de cet événement avec triomphe. Car cela fut le but de Dieu, dès la présence de Jésus sur la terre.

Dans Jean 12:25-32, Jésus a déclaré ceci : « Celui qui aime sa vie la perdra ; et celui qui hait sa vie en ce monde la conservera pour la vie éternelle. Si quelqu’un me sert, qu’il me suive ; et où je serai, là sera aussi mon serviteur ; et si quelqu’un me sert, le Père l’honorera. Maintenant mon âme est troublée; et que dirai-je ? Père, délivre-moi de cette heure ! mais c’est pour cela que je suis venu à cette heure. Père, glorifie ton nom. Alors il vint une voix du ciel, qui dit : Et je l’ai glorifié, et Je le glorifierai encore. Et la foule qui était là, et qui avait entendu, disait que c’était le tonnerre ; d’autres disaient : Un ange lui a parlé. Jésus prit la parole et dit : Cette voix n’est pas pour moi, mais pour vous. Maintenant se fait le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors. Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi. »

Et c’est exactement ce que Dieu a fait, selon Paul, alors qu’il a déclaré : « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés ;) et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par Sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:4-7). La Bible identifie clairement la résurrection de Christ comme le point central du message chrétien, tout comme Sa mort sur la croix : « Et si Christ n’est point ressuscité, votre foi est vaine, et vous êtes encore dans vos péchés. Ceux donc qui sont morts en Christ, sont aussi perdus. Si nous n’avons d’espérance en Christ que pour cette vie seulement, nous sommes de tous les hommes les plus misérables » (1 Corinthiens 15:17-19).

Évidemment, et aussi certain que Christ est ressuscité, nous, qui avions revêtu notre foi en Lui, ressusciterons également. Mais avec quelle sorte de corps ? « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2). Dans Son corps glorieux, Jésus pouvait apparaître et disparaître comme Il voulait. Dans Jean 20:19, nous apprenons que : « Le soir de ce jour, qui était le premier de la semaine, les portes du lieu où les disciples étaient assemblés étant fermées, par crainte des Juifs, Jésus vint, et se présenta au milieu d’eux et leur dit : La paix soit avec vous ! »

Cette fois-là, Thomas était absent, mais : « Huit jours après, ses disciples étaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vint, les portes étant fermées, et se tint au milieu d’eux et dit : La paix soit avec vous ! Puis il dit à Thomas : Mets ici ton doigt, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et la mets dans mon côté, et ne sois pas incrédule, mais croyant. Thomas répondit et lui dit : Mon Seigneur et mon Dieu ! Jésus lui dit : Parce que tu m’as vu, Thomas, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru ! » (Jean 20:26-29). Jésus pouvait être touché par les autres. Dans Matthieu 28:9 : « Mais, comme elles allaient pour le leur annoncer, voilà Jésus qui vint au-devant d’elles, en leur disant : Je vous salue. Et elles s’approchèrent, et lui embrassèrent les pieds, et l’adorèrent. »

Jésus pouvait manger de la nourriture. « Mais comme, dans leur joie, ils ne le croyaient point encore, et qu’ils étaient étonnés, il leur dit : Avez-vous ici quelque chose à manger ? Et ils lui présentèrent un morceau de poisson rôti et du miel en rayon. Et l’ayant pris il en mangea en leur présence » (Luc 24:41-43). Et après les avoir côtoyé pendant quarante jours, Jésus leur promit : « vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. Et après qu’il eut dit ces paroles, il fut élevé pendant qu’ils le regardaient, et une nuée le déroba à leurs yeux » (Actes 1:8-9).

Paul, qui est déjà mort depuis presque 2 000 ans, a affirmé, dans Philippiens 3:20-21 : « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses. » Comment une personne morte depuis si longtemps, dont l’esprit est en présence de Dieu, peut-elle recevoir un nouveau corps glorifié ? C’est un miracle que seul Dieu pourra accomplir. Mais il y a un beau passage que Dieu nous a bien caché dans Ecclésiaste 12:9, qui déclare : « Avant que la poussière retourne dans la terre, comme elle y avait été, et que l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné… » Les éléments physiques qui composaient le corps de Paul ont depuis longtemps changé de forme et c’est bien, car Paul souffrait d’un malaise que Dieu lui demanda d’endurer de son vivant parce que, lorsqu’il était faible, c’est là que Dieu le rendait fort puissant.

Non, Dieu ne rétablira pas notre corps d’origine lorsque nous ressusciterons à la Première Résurrection, mais Il nous donnera un corps parfait, glorieux, digne de l’environnement éternel dans lequel nous allons enseigner, d’abord aux rescapés de la grande tribulation. Paul ne pouvait faire une analogie de ce corps en le comparant à d’autres choses vivantes. Dans 1 Corinthiens 15:38, il déclare : « Mais Dieu lui donne un corps comme il veut, et à chaque semence le corps qui lui est propre. » Et, dans 1 Corinthiens 15:42-44, Paul nous dit : « Telle est aussi la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible, il ressuscite incorruptible ; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force ; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel ; il y a un corps animal, et il y a un corps spirituel. »

Toutes ces choses nous sont expliquées ainsi, sur cette terre unique, afin de nous préparer pour la grande aventure vers l’éternité où nous vivrons en parfaite santé pour faire la volonté de Dieu. Dans Apocalypse 21:22-26 : « Je n’y vis point de temple ; car le Seigneur Dieu Tout Puissant et l’Agneau en sont le temple. Et la ville n’a pas besoin du soleil, ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau. Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois de la terre [les elus], y apporteront leur gloire et leur honneur. Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit. On y apportera la gloire et l’honneur des nations. »




T.022 – Brouillard céleste

Existe-il quelque chose de plus beau sur terre qu’un paysage à l’heure du soir, plongé dans une divine brume ? Connaît-on exhalaison plus douce que celle du brouillard ? Comme un noble manteau brun recouvrant la terre, il la pare d’une beauté élégante et mystérieuse. Alors, les endroits ordinaires deviennent magnifiques ; on ne les reconnaît plus. C’est le prodige de Dieu de revêtir ainsi villes et campagnes d’une parfaite splendeur. L’épaisse brume envoûte tous les sens et l’on se croirait dans un autre univers.

J’avance dans le brouillard, chaque pas est serein. J’écoute la vapeur silencieuse qui m’entoure. Je savoure cette profonde quiétude. Je frisonne de toute cette beauté. L’étang, qui habituellement n’est qu’une mare insignifiante et perdue derrière le village morne que j’habite, devient somptueux. L’étincelante clarté des luminaires au loin est transportée avec douceur par la brume, jusqu’à mes yeux admiratifs. La lune aussi s’auréole timidement. Tout est voilé et limpide : c’est le miracle du brouillard de réunir en lui-même ce merveilleux paradoxe.

Des rayons de lumière apparaissent sur l’eau : tel un miroir trouble, elle reflète de manière imprécise l’éclat du paysage. En avançant, des silhouettes se dessinent peu à peu, des arbres nus aux branches entrelacées, peints à l’encre de chine sur une toile de fond cendrée. Tout ne se découvre que pas après pas ; chaque pas est un instant surnaturel. L’épaisse substance vaporeuse, omniprésente, étrange, forme un rideau impalpable. On ne peut le soulever, ni le traverser. Il est partout, splendide et étourdissant.

Dans l’arène brumeuse, le temps est comme figé. Il n’y a ni avenir, il n’y a ni passé. L’épais nuage gris aux nuances rosées a le pouvoir de me soustraire aux vicissitudes de la vie. Plongée dans cette vapeur enivrante, le présent me saisit, il me serre fort et rien de ce qu’il renferme ne m’échappe. Je sens la brise humide pénétrer dans mes poumons. Même l’oxygène devient pur ; je ne savais pas que l’air pouvait être si savoureux. Le brouillard que j’aime tant est une caresse. Je voudrais demeurer des heures entières dans ses bras invisibles.

La journée, il est plus pâle, mais il ne perd en rien de son étrangeté. J’aime conduire dans le brouillard, j’aime ne voir que quelques mètres devant moi. Je suis la ligne blanche sur le bord de la route. J’avance dans cette délicieuse extase, découvrant chaque fois un paysage plus éblouissant. La brume se désépaissit par endroit, tout devient net, puis tout redevient trouble. L’espace boisé de chaque côté de la route ressemble à ceux des contes ; la singulière omniprésence du brouillard lui donne des attraits féériques. Tout ce qui est caché derrière la nuée mystérieuse n’attire pas ma curiosité. La nébulosité est si belle avec ses jeux de lumière, elle rend mon cœur captif et me remplit de joie.

Quelle chose abstraite que le brouillard ! Je voudrais le peindre, mais je ne peux pas. Je voudrais le décrire, mais c’est impossible. Je voudrais expliquer ce qu’il produit en moi, mais les mots sont trop faibles. Pourtant, il faut que je parvienne à capter l’œuvre divine pour conserver et transmettre la perfection de cette œuvre. Le brouillard dans lequel j’aime marcher longuement, celui que la plupart des gens méprise, est semblable au souffle de Dieu. Mais moi, je l’aime intimement, telle l’haleine du Créateur que je vénère.

Quand je me tiens au milieu de la brume, sans voir ce qui se trouve autour de moi, c’est dans les bras de Dieu que je me trouve. Je Le découvre comme Peintre, tandis qu’Il dessine une à une les silhouettes à l’encre de chine. Je Le découvre comme Poète, tandis qu’Il me décrit la lumière dans sa sublime douceur, cette lumière exquise qui ne m’aveugle pas. Je le découvre dans Son omniprésence à travers la brume. Et plus rien n’a d’importance, sinon le seul plaisir de demeurer dans Ses bras.

Dans cette étrange masse nébuleuse, je ressens Sa Présence. Elle m’enveloppe et capte toute mon attention. Je suis éprise du paysage transformé dont la beauté remplit mon cœur. C’est Lui qui le transforme. C’est Lui qui change la réalité. Le brouillard translucide me transporte dans une autre dimension, au plus proche du Créateur, au plus profond de Sa Révélation. Il est là, Il m’entoure et je n’ai plus besoin de voir ce qui est devant moi.

La divine brume, dont Il est le Maître, pénètre mes sens et me rend capable de saisir la grandeur de Dieu. Il est capable en un tour de main d’assujettir la terre à une métamorphose. Il est capable de Se révéler dans la beauté la plus parfaite, celle d’un étang illuminé par un doux rayon que la lune dépose sur la trouble étendue. Il expose Sa Majesté dans une éclatante simplicité : la vision fantastique d’un jardin royal, qui n’étant que le pâle reflet de Sa céleste demeure, n’en reste pas moins un avant-goût du Paradis.

Eprise par toute cette beauté surnaturelle, les choses terrestres perdent de leur attrait. L’agréable vapeur que je respire semble épurer mes pensées. Je ne pense ni à demain, ni à hier. Je me réjouis d’être ici, au milieu du brouillard, plongée dans la Présence de mon Dieu. Peu m’importe de ne pas voir le chemin devant moi. Je sais me tenir debout, je sais faire un pas après l’autre, je n’ai pas besoin d’avoir un grand champ de vision pour cela. Le rideau nébuleux s’ouvre au fur et à mesure que j’avance. Il s’ouvre assez pour que je marche tranquillement, en toute sécurité.

Parfois, la nuée se retire et tout semble soudain si triste. Mes yeux cherchent alors au loin la prochaine vague de brume. Car j’aime me sentir enveloppée, j’aime la sensation de Lui faire confiance. J’aime la paix extraordinaire à l’intérieur de la nuée. J’aime la splendeur des paysages embrumés. Voilà pourquoi je marche pendant des heures au milieu de la campagne les soirs d’hiver. Là où les rues sont désertes, où l’on ne croise que des arbres et des oiseaux. Là où la solitude n’existe plus, mais seulement la douce haleine du Maître.

« Or il arriva, comme les sacrificateurs sortaient du lieu saint, que la nuée remplit la maison de l’Éternel ; et les sacrificateurs ne purent s’y tenir pour faire le service, à cause de la nuée ; car la gloire de l’Éternel remplissait la maison de l’Éternel » (1 Rois 8:10-11).

« Et la nuée couvrit le tabernacle d’assignation, et la gloire de l’Éternel remplit la Demeure ; de sorte que Moïse ne put entrer dans le tabernacle d’assignation, car la nuée se tenait dessus, et la gloire de l’Éternel remplissait la Demeure » (Exode 40:34-35).

 « Il étend le septentrion sur le vide, il suspend la terre sur le néant. Il renferme les eaux dans ses nuages, et la nuée n’éclate pas sous leur poids. Il couvre la face de son trône, il déploie au-dessus sa nuée. Il décrit un cercle sur les eaux, au point où la lumière confine avec les ténèbres. Les colonnes des cieux sont ébranlées, et s’étonnent à sa menace. Par sa force, il soulève la mer ; et par son habileté, il écrase les plus puissants rebelles. Son souffle rend le ciel pur ; sa main perce le dragon fugitif. Ce ne sont là que les bords de ses voies ; qu’il est faible le bruit qu’en saisit notre oreille ! Et qui pourra entendre le tonnerre de sa puissance ? » (Job 26:7-14).

« Comme il parlait encore, voici une nuée resplendissante les couvrit ; et voici il vint de la nuée une voix qui dit : C’est ici mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir ; écoutez-le. Les disciples, entendant cela, tombèrent le visage contre terre, et furent saisis d’une très grande crainte. Mais Jésus, s’approchant, les toucha, et leur dit : Levez-vous, et n’ayez point de peur » (Matthieu 17:5-7).

Que le Seigneur qui a créé la brume vous enveloppe de Sa Présence.

Qu’Il vous offre de contempler Son œuvre dans toute sa dimension divine, comme seuls peuvent le faire Ses enfants.

Soyez bénis,

Anne-Gaëlle




D.327 – Créés pour Sa gloire

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Joseph Sakala

Dans Esaïe 43:7, Dieu nous dit : « Tous ceux qui sont appelés de Mon nom, que j’ai créés pour Ma gloire, que j’ai formés et que j’ai faits ! » Il y a trois verbes différents en hébreu pour décrire l’ouvrage de la création dans la Genèse. Il y a d’abord « créer » (bara), puis « faire » (asah), et « former » (yatsar). Ces trois mots sont semblables, mais avec une nuance légèrement différente. Aucun cependant ne veut dire évoluer ou changer de son propre accord ou de par lui-même. Tous les trois sont utilisés dans la Genèse avec une référence à l’homme. Dans Genèse 1:26-27, Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance … Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. » Et, dans Genèse 2:7 : « l’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, et souffla dans ses narines une respiration de vie ; et l’homme devint une âme vivante. »

Même si le sujet de la création est associé à la Genèse, la création est mentionnée beaucoup plus fréquemment par le grand prophète Ésaïe dans son livre. Les mots bara et yatsar sont utilisés deux fois plus souvent dans Ésaïe que dans tout autre livre de l’Ancien Testament, et sont appliqués uniquement aux travaux de Dieu. Les trois verbes sont utilisés dans Esaïe 45:18, où nous lisons : « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte, mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! »

Dieu a créé, formé, fait et établi la terre afin qu’elle soit habitée par les hommes et les femmes. Mais dans quel but spécifique Dieu l’a-t-Il créée pour les êtres humains ? Ésaïe 43:7 répond à cette question en utilisant les mêmes trois verbes avec un ajout : « Tous ceux qui sont appelés de Mon nom, que j’ai créés pour ma gloire, que j’ai formés et que j’ai faits. » Cette perspective biblique nous fournit en elle-même la plus grande raison possible de décider de vivre selon Sa volonté. Car la raison principale pour laquelle nous avons été créés fut pour la gloire de Dieu. Et connaître l’amour de Christ suit de très près. Dans Éphésiens 3:18-19, Paul nous déclare : « Et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu. »

Un chrétien devrait habituellement oublier son passé et se concentrer sur son nouveau but. Comme disait si bien notre cher ami Paul : « Frères, pour moi, je ne me persuade pas d’avoir saisi le prix ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ » (Philippiens 3:13-14). Tout guerrier fidèle devrait toujours garder en mémoire qu’il combat pour le Roi. Voilà pourquoi Paul dit à Timothée : « Toi donc, endure les souffrances comme un bon soldat de Jésus-Christ. Aucun homme faisant la guerre, ne s’embarrasse des affaires de la vie, afin de plaire à celui qui l’a enrôlé. Et si quelqu’un combat dans la lice, il n’est couronné que s’il a combattu suivant les règles » (2 Timothée 2:3-5).

Plusieurs soldats de l’armée de notre Seigneur gagnent régulièrement de nouvelles victoires chaque jour, malgré que, dans l’ensemble de la guerre, ces victoires ne sont pas toujours reconnues par les autres convertis. Mais ces efforts seront récompensés un jour par Celui pour qui nous combattons. Nos efforts devraient toutefois être entourés de prières, alors que nous cherchons à gagner Sa faveur. Notre supplication devrait être : « Seigneur accorde-moi la victoire sur tout péché qui me talonne. Accorde-moi Ta faveur aujourd’hui, alors que je continue dans Ton service. Donne-moi l’opportunité d’enseigner Ta Parole à tous ceux qui en ont besoin. Et donne-moi le fruit qui durera pendant l’éternité. » Une telle prière pourrait toucher le cœur de Dieu et faire en sorte que votre prière porte beaucoup de fruits.

Dieu pourrait même ajouter à votre connaissance certaines choses personnelles que vous pourriez aussi partager en instruisant ceux avec qui vous entrez régulièrement en contact. Dans 1 Timothée 6:10-12, Paul annonce à son jeune évangéliste : « Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs. Mais toi, ô homme de Dieu ! fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur. Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence de plusieurs témoins. » Un chrétien ne devrait plus avoir le désir de retourner à son passé. Nous devrions plutôt fuir ces choses et saisir la vie éternelle à laquelle nous avons été appelés ; mettre de côté le vieux et nous concentrer sur le nouveau.

Une des plus précieuses promesses du christianisme se trouve dans 2 Corinthiens 5:17-18 où Paul nous dit : « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. » Nous n’avons plus à nous inquiéter du péché, parce que nous pouvons vivre dans la victoire sur lui. Même nos doutes et nos craintes peuvent être bannis. Car, dans Esaïe 41:10, Dieu nous dit : « Ne crains point, car je suis avec toi ; ne sois point éperdu, car je suis ton Dieu ! Je te fortifie, je t’aide, et je te maintiens par la droite de ma justice, »

Nous n’avons pas à chercher à être ailleurs, car notre prière est de marcher là où Dieu nous guide, et d’être là où Il veut que nous soyons. Car c’est seulement là que nous somme assurés de Lui plaire. « C’est pourquoi, nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous délogions. Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps. Sachant donc la crainte qu’on doit au Seigneur, nous persuadons les hommes ; et Dieu nous connaît, et j’espère que dans vos consciences vous nous connaissez aussi » (2 Corinthiens 5:9-11). La plus grande ambition de Paul était de plaire à Dieu.

Puisque cela devrait aussi être le désir de tout chrétien, allons voir d’autres passages où notre Seigneur nous déclare carrément comment Lui plaire. Par exemple, considérez Hébreux 13:16-19, où Paul dit : « Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité ; car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices. Obéissez à vos conducteurs et soyez-leur soumis, car ils veillent sur vos âmes, comme devant en rendre compte, afin qu’ils le fassent avec joie et non en gémissant ; car cela vous serait préjudiciable. Priez pour nous, car nous sommes persuadés d’avoir une bonne conscience, désirant de nous bien conduire en toutes choses. Et je vous prie d’autant plus vivement de le faire, afin que je vous sois plus tôt rendu. »

Et, dans Philippiens 4:18-19, Paul admet : « Or, j’ai tout reçu, et je suis dans l’abondance ; j’ai été comblé de biens, en recevant par Épaphrodite ce que vous m’avez envoyé, comme un parfum d’agréable odeur, un sacrifice accepté, et agréable à Dieu. Et mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ. » Paul rendait gloire à Dieu pour les dons qu’il avait reçus afin de les partager avec d’autres chrétiens. Dans un autre ordre d’idée, Paul exhorte également les enfants en disant, dans Colossiens 3:20 : « Enfants, obéissez à vos parents en toutes choses ; car cela est agréable au Seigneur. » Mais, au verset 21, il dit aussi aux pères : « Pères, n’irritez point vos enfants, de peur qu’ils ne perdent courage. »

Pour ce qui concerne les adultes, Paul exhorte Timothée : « Et les choses que tu as entendues de moi, en présence de plusieurs témoins, confie-les à des hommes fidèles, qui soient capables aussi d’enseigner les autres. Toi donc, endure les souffrances comme un bon soldat de Jésus-Christ. Aucun homme faisant la guerre, ne s’embarrasse des affaires de la vie, afin de plaire à celui qui l’a enrôlé. Et si quelqu’un combat dans la lice, il n’est couronné que s’il a combattu suivant les règles. Il faut que le laboureur travaille, avant de recueillir les fruits » (2 Timothée 2:2-6). Enseigner la Parole de Dieu est très sérieux. Je me demande parfois, en écoutant certains télévangélistes, s’ils ont lu ce passage avant d’enseigner les fables qu’ils essaient de faire avaler aux brebis qui les écoutent.

À ces ministres, Paul dit : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. Or, par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun d’entre vous, de n’avoir pas de lui-même une plus haute opinion qu’il ne doit, mais d’avoir des sentiments modestes, selon la mesure de la foi que Dieu a départie à chacun » (Romains 12:1-3). Le fait commun à tous ces passages, c’est d’être plaisant à Dieu. Nous devrions être de bons serviteurs utilisant toutes nos acquisitions, pendant tous les jours de notre vie, en Le servant totalement. « Celui qui sert Christ de cette manière, est agréable à Dieu, et approuvé des hommes » (Romains 14:18).

Nous devrions tous avoir à cœur une seule récompense, celle où : « son maître lui dit : Cela est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur » (Matthieu 25:21). Car : « Le Père aime le Fils et a mis toutes choses en sa main. Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais celui qui désobéit au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3:35-36). Ceux qui prêchent des doctrines anti-bibliques désobéissent à Dieu en faisant de Jésus un menteur et, à moins qu’ils ne s’en repentent, ils ne verront point la vie éternelle. Ce ne sont pas ceux qui crient « Seigneur, Seigneur ! », mais ceux qui font la volonté du Père qui entreront dans Son Royaume.

Dans l’Évangile de Jean, nous voyons l’amour du Père pour Son Fils unique. Les mots « amour », « Père » et « Fils » paraissent plus souvent dans ce livre que dans tout autre Livre de la Bible et il y a au moins huit références à Son amour dans l’Évangile de Jean. Le premier se trouve dans le texte cité plus haut nous révélant que le Père a tant aimé le Fils qu’Il a confié toute chose entre ses mains. Et, dans Jean 5:20-22 : « Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu’il fait. Et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l’admiration. Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, de même aussi le Fils donne la vie à ceux qu’il veut. Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement. »

Le Père a également aimé le Fils à cause de Son désir de mourir pour les pécheurs perdus. Aux Juifs de Son époque, Jésus a déclaré : « Comme mon Père me connaît, et que je connais mon Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. Et j’ai d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie ; il faut aussi que je les amène ; et elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau et un seul berger. Voici pourquoi mon Père m’aime ; c’est que je donne ma vie, pour la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la quitter, et le pouvoir de la reprendre ; j’ai reçu cet ordre de mon Père » (Jean 10:15-18).

Lorsque Christ était dans la chambre haute, et qu’Il priait à Son Père, Il Lui fut révélé que cet amour divin existait dans l’éternité et devenait la mesure de toutes les formes d’amour véritable depuis ce temps. Dans Sa prière, Jésus dit : « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a point connu ; mais moi, je t’ai connu, et ceux-ci ont connu que c’est toi qui m’as envoyé. Et je leur ai fait connaître Ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi-même je sois en eux » (Jean 17:24-26). L’amour parental, l’amour marital, l’amour fraternel, l’amour de son pays et toutes les sortes d’amour dérivent finalement de cet amour éternel du Père envers le Fils.

C’est ce même amour qui peut vivre en nous, si nous le désirons vraiment, car Jésus nous affirme : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples. Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans Son amour. Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie. Mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés » (Jean 15:7-12).

C’est ainsi que Jésus a prié et prie toujours pour nous. « Afin que tous soient un, comme toi, ô Père, tu es en moi, et moi en toi ; afin qu’ils soient aussi un en nous ; pour que le monde croie que c’est toi qui m’as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un, comme nous sommes un, (Moi en eux, et toi en moi), afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé, et que tu les aimes, comme tu m’as aimé. Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde, » nous déclare Jésus dans Jean 17:21-24.

Paul aussi abonde dans le même sens lorsque, dans Colossiens 1:21-23, il nous confirme : « Vous aussi, qui étiez autrefois éloignés, et ennemis par vos pensées et vos mauvaises œuvres, Il vous a maintenant réconciliés, dans le corps de sa chair, par sa mort, pour vous présenter devant lui saints, sans tache et irrépréhensibles ; pourvu que vous demeuriez fondés dans la foi et inébranlables, n’abandonnant point l’espérance de l’Évangile que vous avez entendu, qui a été prêché à toute créature sous le ciel, et dont moi, Paul, j’ai été fait ministre. » Si on pouvait Lui offrir l’univers en cadeau pour Son amour envers nous, ce ne serait pas suffisant : « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui, » nous dit Paul, dans Colossiens 1:16-17.

« Toutefois, nous n’avons qu’un seul Dieu, le Père, duquel procèdent toutes choses, et nous sommes pour lui ; et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par lequel sont toutes choses, et nous sommes par lui » (1 Corinthiens 8:6). Il est le Seigneur de tout ! Il nous connaît mieux que nous nous connaissons et, pourtant, Il nous aime. Dieu est notre grand Créateur et Il nous a fait connaître certains aspects de Son éternité en nous faisant à Son image afin de mourir pour nous. Il est notre Roi éternel et toute notre concentration doit être fixée sur la croix, cette majestueuse croix.

À Ses disciples, Jésus disait : « Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne craigne point. Vous avez entendu que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens à vous. Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que j’ai dit : Je vais au Père ; car mon Père est plus grand que moi. Et je vous l’ai dit maintenant, avant que la chose arrive, afin que, quand elle sera arrivée, vous croyiez » (Jean 14:27-29). Face à tout cet amour venant de la part de notre Seigneur, nous ne pouvons faire autrement que de déclarer : « Au roi des siècles, immortel, invisible, à Dieu, seul sage, soient honneur et gloire aux siècles des siècles ! Amen » (1 Timothée 1:17). Car nous avons nos noms écrits dans le ciel.

Jésus envoya soixante-dix disciples pour prêcher la Bonne Nouvelle du Royaume. Il leur dit : « Qui vous écoute, m’écoute ; et qui vous rejette, me rejette ; et qui me rejette, rejette Celui qui m’a envoyé. Or, les soixante et dix disciples revinrent avec joie, disant : Seigneur, les démons mêmes nous sont assujettis en ton nom. Et il leur dit : Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair. Voici, je vous donne le pouvoir de marcher sur les serpents, sur les scorpions, et sur toutes les forces de l’ennemi ; et rien ne pourra vous nuire. Toutefois ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont assujettis ; mais réjouissez-vous plutôt de ce que vos noms sont écrits dans les cieux » (Luc 10:16-20).

Comme c’est bon d’expérimenter des victoires dans la guerre spirituelle dans laquelle nous sommes engagés et de voir triompher les valeurs de Dieu tout en voyant des embûches dans le plan de l’adversaire ! Et nous nous réjouissons encore davantage quand nous participons directement au processus. Le prophète Élie fut témoin de grandes victoires contre les forces du mal, comme la défaite des centaines de prophètes de Baal. Mais regardons ce qui lui arriva après sa confrontation avec Achab et Jézabel. Pour passer au test les prophètes de Baal, lisez 1 Rois 18 et 19. Dieu travaille dans les victoires spirituelles, mais Il travaille aussi dans ce qui semble les petits problèmes.

Dans Luc 12:22-31, Jésus dit à Ses disciples : « C’est pourquoi, je vous dis, ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie est plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement. Considérez les corbeaux ; ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’ont point de cellier ni de grenier, et Dieu les nourrit ; combien ne valez-vous pas plus que des oiseaux ! Et qui de vous peut, par ses inquiétudes, ajouter une coudée à sa taille ? Si donc vous ne pouvez pas même les plus petites choses, pourquoi vous inquiétez-vous du reste ? Considérez comment les lis croissent ; ils ne travaillent ni ne filent ; cependant, je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a point été vêtu comme l’un d’eux. Que si Dieu revêt ainsi une herbe qui est aujourd’hui dans les champs, et qui demain sera jetée dans le four, combien plus vous revêtira-t-il, gens de petite foi ? Et ne vous mettez point en peine de ce que vous mangerez, ou de ce que vous boirez, et n’ayez point l’esprit inquiet. Car ce sont les nations du monde qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père sait que vous en avez besoin ; cherchez plutôt le royaume de Dieu, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. »

Pourtant, notre besoin premier fut d’être créé, et notre plus gros problème fut le péché. Car les deux impliquaient l’apport d’une solution par Christ. Il est notre Créateur, car, en tant que la Parole : « Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle » (Jean 1:3). Et Christ est notre Rédempteur : « Afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3:15-17). Donc, être en Christ est notre cause première de réjouissance. Notre victoire tient à Jésus seul et non aux changements de circonstances dans le monde.

Analysons, si vous voulez, les problèmes dans le monde et plaçons-les en perspective. Réjouissons-nous quand la victoire est gagnée et remercions Dieu. Mais mettez l’emphase sur Christ et grâces soient rendues à Dieu qui nous a donné la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ. C’est pourquoi, mes frères et sœurs bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas en vain dans le Seigneur. Rappelons-nous que nous avons une vocation céleste devant Dieu. Dans Philippiens 3:13-14, nous lisons : « Frères, pour moi, je ne me persuade pas d’avoir saisi le prix ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. »

Plusieurs chrétiens vivent sur un plateau d’argent, se réjouissant de la vie paisible qui les entoure, mais, intérieurement, ils recherchent quelque chose de plus profond afin de pouvoir faire une différence dans la vie de leurs amis non convertis. Ils voudraient ressentir avec eux une victoire sur le péché. Ils voudraient que leur témoignage porte plus de fruits. Ils aimeraient les voir marcher avec Dieu, vivre par la foi d’une manière qui plaise à Dieu. Les voir étudier la Bible et faire le ministère de Christ. Connaître Dieu comme Paul : « Afin que je connaisse Christ, et l’efficace de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts. Non que j’aie déjà atteint le but, ou que je sois déjà parvenu à la perfection, mais je cours avec ardeur pour saisir le prix ; c’est pour cela aussi que j’ai été saisi par Jésus-Christ » (Philippiens 3:10-12).

Nous voulons, non seulement connaître Dieu, mais pouvoir Le servir avec efficacité comme chrétien. Nous sommes encouragés de l’épauler pour être éternellement dans l’abondance avec Christ. La meilleure façon d’accomplir cela, c’est d’avoir Dieu comme conseiller. David avait reconnu cela et a voulu partager cette connaissance avec nous, alors que, dans Psaume 1:1-6, il nous dit : « Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, et qui ne se tient pas dans la voie des pécheurs, et qui ne s’assied pas au banc des moqueurs ; mais qui prend son plaisir dans la loi de l’Éternel, et médite sa loi jour et nuit. Il sera comme un arbre planté près des eaux courantes, qui rend son fruit dans sa saison et dont le feuillage ne se flétrit point ; et dans tout ce qu’il fait, il réussira. Il n’en sera pas ainsi des méchants ; mais ils seront comme la paille que le vent chasse au loin. C’est pourquoi les méchants ne subsisteront pas dans le jugement, ni les pécheurs dans l’assemblée des justes. Car l’Éternel connaît la voie des justes, mais la voie des méchants périra. »

Donc, convertis à Christ, l’apôtre Pierre déclare : « Vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus » (1 Pierre 2:5-6). Dans l’Ancien Testament, c’était la responsabilité des Lévites de couvrir le péché par des sacrifices d’animaux, et ceci fut continué jusqu’à l’avènement de Christ. « De plus, tout sacrificateur se présente chaque jour, faisant le service, et offrant plusieurs fois les mêmes sacrifices, qui ne peuvent jamais ôter les péchés ; mais Lui, ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu, attendant désormais que ses ennemis deviennent le marchepied de ses pieds. Car, par une seule oblation il a rendu parfaits pour toujours ceux qui sont sanctifiés » (Hébreux 10:11-14).

La vieille prêtrise est maintenant mise de côté. Seul le sacrifice de Christ et notre identification à Lui, par la foi, sont acceptables pour notre salut. Néanmoins, il y a une nouvelle prêtrise, une spirituelle offrant des sacrifices spirituels, et il est vital que nous, Ses prêtres, offrions des sacrifices qui sont acceptables et qui plaisent à Dieu. Et le sacrifice de base nous est indiqué par Romains 12:1-2, où Paul nous dit : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. »

Trois autres sacrifices sont acceptables, selon Hébreux 13:15-17 : « Offrons donc sans cesse à Dieu par Jésus un sacrifice de louange, c’est-à-dire, le fruit de lèvres qui confessent son nom. Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité ; car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices. Obéissez à vos conducteurs et soyez-leur soumis, car ils veillent sur vos âmes, comme devant en rendre compte, afin qu’ils le fassent avec joie et non en gémissant ; car cela vous serait préjudiciable. » Par notre louange continuelle à Dieu, en toutes circonstances, reconnaissant Sa sagesse et Sa bonté, nous rendons grâce à Celui qui nous a créés pour Sa gloire.

Par la communication, en partageant ce que nous possédons avec les autres. Par les sacrifices et les souffrances de Christ, Dieu est glorifié par nous et nous accorde le privilège d’exercer notre Prêtrise afin d’offrir Sa vérité, et la communiquer au monde entier.




D.280 – Une création planifiée

creation

Par Joseph Sakala

Dans Psaume 94:1-11, l’auteur proclame : « Dieu des vengeances, Éternel, Dieu des vengeances, fais briller ta splendeur ! Élève-toi, juge de la terre, rends la récompense aux orgueilleux ! Jusques à quand les méchants, ô Éternel, jusques à quand les méchants triompheront-ils ? Jusques à quand tous les ouvriers d’iniquité se répandront-ils en discours insolents et se glorifieront-ils ? Éternel, ils écrasent ton peuple, et ils oppriment ton héritage. Ils tuent la veuve et l’étranger, et mettent à mort les orphelins. Et ils disent : L’Éternel ne le voit pas, le Dieu de Jacob n’y prend pas garde. Prenez garde, vous les plus stupides du peuple ! Insensés, quand serez-vous intelligents ? Celui qui plante l’oreille n’entendra-t-il pas ? Celui qui forme l’œil ne verra-t-il pas ? Celui qui châtie les nations, ne punira-t-il pas, lui qui enseigne aux hommes la science ? L’Éternel connaît que les pensées de l’homme ne sont que vanité. »

Le concept de l’évolution, selon ce passage biblique, n’est qu’un discours insolent émanant de gens qui se glorifient, les gens les plus stupides du peuple, sans intelligence, qui ne croient pas qu’il y ait un Créateur. Mais Dieu leur affirme : « Celui qui plante l’oreille n’entendra-t-il pas ? Celui qui forme l’œil ne verra-t-il pas ? Celui qui châtie les nations, ne punira-t-il pas, lui qui enseigne aux hommes la science ? Dieu connaît que les pensées de l’homme ne sont que vanité. » Si une auto présuppose un fabricant d’autos et qu’une horloge présuppose un horloger, alors, sûrement les choses infiniment plus complexes, comme des oreilles et des yeux sur des créatures vivantes, doivent présupposer un créateur d’oreilles et d’yeux. « L’oreille qui entend, et l’œil qui voit, sont deux choses que l’Éternel a faites, » dit Proverbes 20:12.

Le principe le plus fondamental de toute loi physique, celui de cause à effet, devient insensé si le cosmos est le produit du chaos et que l’univers a évolué par pure chance. Même le roi David nous confirme, dans Psaume 14:1, que : « L’insensé a dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. Ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables, il n’y a personne qui fasse le bien. » Chaque créature, de l’amibe unicellulaire jusqu’au magnifique corps humain, porte l’empreinte d’une planification et d’une construction surnaturelle. La notion que de telles structures complexes aient pu évoluer au hasard par une série de mutations naturelles est carrément une mesure audacieuse de la rébellion humaine et l’absurdité d’un raisonnement faussement érudit. Car une telle chose n’arrive jamais dans le monde réel et il n’existe aucune preuve, du côté scientifique, de l’évolution « verticale » d’une espèce simple vers une espèce supérieure.

L’unique « évidence » de l’évolution se situe dans l’esprit des intellectuels qui y croient, et la seule raison qu’ils y croient, c’est parce qu’ils refusent de croire en un Dieu Créateur pour expliquer tout ce qui existe. Comme disait si bien Paul, dans Romains 1:22 : « Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous. » L’oreille n’a pas évolué, elle fut plantée par Son Créateur au bon endroit. L’œil n’a pas évolué non plus, il fut formé par le même Créateur pour accomplir une fonction spécifique. Réjouissons-nous plutôt avec le roi David qui, dans Psaume 139:14, déclare : « Je te loue de ce que j’ai été fait d’une étrange et merveilleuse manière ; tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien. »

Les Saintes Écritures nous rassurent quant au fait que Dieu est, non seulement le Créateur de tout, mais Il est miséricordieux, compatissant, lent à la colère et grand en bonté. Le Créateur est bon envers tous et Ses compassions sont sur toutes Ses œuvres. O Éternel, toutes Tes œuvres Te célébreront et Tes bien-aimés Te béniront ! Aucun de nous ne méritons la miséricorde de Dieu, parce que nous étions tous errants comme des brebis, suivant chacun son propre chemin et, malgré cela, Dieu a fait venir sur Jésus l’iniquité que nous méritions tous. Et il n’y a point de distinction, car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. Ce que nous méritions était la mort et une séparation éternelle du Dieu compatissant qui nous a créés. C’est grâce aux bontés de l’Éternel que nous n’avons pas été consumés et que Ses compassions n’ont point défailli.

Pourtant, Dieu ne nous a pas punis selon nos péchés et ne nous a pas rendu selon nos iniquités. Au contraire, Il a éloigné de nous nos iniquités, tant Sa bonté est grande sur ceux qui Lui obéissent. Tout comme un père est touché de compassion envers ses enfants obéissants, l’Éternel est également ému de compassion envers ceux qui Le craignent. Car Dieu connaît très bien de quoi nous sommes faits et Se souvient que nous ne sommes que poussière. C’est par Sa miséricorde et non par nos œuvres que nous sommes sauvés. Tite 3:5-7 nous confirme que c’est : « Non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon Sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par Sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance. »

Dieu aurait pu nous abandonner lorsque nous marchions selon le prince de la puissance de l’air, cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion. Mais Dieu est riche en miséricorde, à cause de la grande charité dont Il nous a aimés et, lorsque nous étions morts dans nos fautes, Dieu nous a rendus à la vie ensemble en Christ, car c’est par la grâce que nous sommes sauvés. Et Il nous a ressuscités ensemble et nous fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ. Non que nous soyons déjà au ciel selon plusieurs prédicateurs, mais plutôt afin de dévoiler dans tous les siècles les immenses richesses de Sa grâce ; et également par Sa grande bonté envers nous en Jésus-Christ.

Souvenons-nous continuellement que nous sommes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient même pas de nous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par nos œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance afin que nous y marchions. Alors : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:3-5).

Rappelons-nous constamment qu’un des titres de Dieu est le « Père des miséricordes ». C’est ce que Paul nous déclare dans 2 Corinthiens 1:3-4, lorsqu’il dit : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes, et le Dieu de toute consolation, qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés de Dieu, nous puissions consoler tous ceux qui sont dans quelque affliction. » À maintes occasions, les Écritures nous assurent que l’Éternel est bon, car Sa miséricorde demeure à toujours ! Au moins 26 fois, juste dans les Psaumes. Et Sa miséricorde est éternelle ! Comment peut-on censément rejeter Sa miséricorde et Sa Bonté ?

Paul se posait la même question, dans Romains 2:3-5, quand il a écrit : « Et penses-tu, ô homme, qui juges ceux qui commettent de telles choses, et qui les commets, que tu échapperas au jugement de Dieu ? Ou méprises-tu les richesses de Sa bonté, de Sa patience et de Son long support, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te convie à la repentance ? Mais par ton endurcissement et ton cœur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu. » Malheureusement, la majorité le fait. Malgré cela, dans Romains 12:1-2,  Paul pousse sa prédication en disant : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. »

Voilà quelle devrait être notre interaction avec la grande miséricorde de Dieu. Dans 2 Timothée 1:8-10, Paul exhorte son jeune évangéliste en lui disant : « N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu, qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles, et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile. »

Il semble toutefois y avoir un conflit apparent entre le salut divin prédestiné avant la fondation du monde et l’exhortation de Paul de persuader le monde à croire à l’Évangile. « Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps. Sachant donc, la crainte que nous devons au Seigneur, nous persuadons les hommes ; et Dieu nous connaît, et j’espère que dans vos consciences vous nous connaissez aussi, car nous ne nous recommandons pas de nouveau auprès de vous, mais nous vous donnons occasion de vous glorifier à notre sujet, afin que vous puissiez répondre à ceux qui se glorifient du dehors, et non du cœur » (2 Corinthiens 5:10-12).

Alors, qu’en est-il de la prédestination avant la fondation du monde ? Nous donne-t-elle automatiquement accès au Royaume, comme certains groupes « chrétiens » qui prêchent que nous sommes automatiquement prédestinés par Dieu avant de naître, soit au salut, soit à la géhenne ? Donc, peu importe la méchanceté que le « sauvé » fait durant sa vie, il est sauvé. Par contre, peu importe les efforts de quelqu’un pour vouloir obéir à Dieu, s’il est prédestiné à la géhenne, aucun salut possible pour cette personne ! Et dire que tous les adeptes de ces églises croient ferme à ce mensonge et vivent leur vie entière, soit dans le doute ou dans l’espoir d’être du bon côté.

Pourtant, Paul déclare ceci, dans Romains 8:28-30 : « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères. Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. » Où est le conflit apparent ici ? Il n’y a aucun conflit. Dieu juge au cœur et c’est Lui qui décide du moment précis pour accorder Son Esprit à quelqu’un. Jésus Lui-même a dit ceci, dans Jean 6:44 : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour. » Subséquemment, d’où vient cette doctrine que celui qui ne se convertit pas immédiatement est destiné au feu de la Géhenne ? Elle ne vient sûrement pas de la Bible.

C’est Dieu qui appelle et celui qui est appelé doit accepter l’appel. Ayant passé par le processus du repentir et du baptême, alors Dieu lui donne Son Esprit et le confie à Jésus qui Se charge de l’amener au Royaume. À ces convertis, Jésus dit : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai. Chargez-vous de Mon joug, et apprenez de Moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger » (Matthieu 11:28-30). À ceux qui sont prêts à faire cela dans la persévérance jusqu’à la fin de leur vie, Jésus dit que personne ne les arrachera de Sa main puissante. Mais ceux qui refusent l’appel de Dieu devront se débrouiller seuls sans le Saint-Esprit pour les guider.

À Ses propres disciples, Jésus a déclaré : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent. Et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres » (Jean 15:16-17). Notez que même Ses disciples ne sont pas venus d’eux-mêmes vers Jésus, c’est le Père qui les a appelés ; ils ont accepté et Dieu les a  donnés à Christ. Dans Éphésiens 2:8-9, Paul nous dit : « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » Donc, même la foi est un don de Dieu.

Quelques-uns prétendent que le salut est une espèce d’association entre Dieu et l’homme, puisque notre salut n’est pas le résultat de nos efforts. Plusieurs passages bibliques sont utilisés pour étayer cet enseignement. Cependant, la Bible insiste sur le fait que notre salut est venu de Dieu selon Son propre Plan et Sa grâce. Donc, le salut doit rencontrer les exigences établies selon les standards de Dieu. Et qu’est-ce que cela requiert ? Simplement que Dieu doit demeurer Juste et Saint pendant qu’Il justifie ceux qui ne le sont pas. « Afin, dis-je, de faire paraître Sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus, » nous dit Paul, dans Romains 3:26. La sainteté de Dieu ne peut pas être compromise.

Ainsi, notre Rédempteur incarné et sans péché devait être sacrifié afin de réconcilier l’homme pécheur avec un Dieu Saint. « Car Celui qui n’a point connu le péché, Dieu l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui » (2 Corinthiens 5:21). C’est ainsi que le processus de rédemption par la grâce fut déterminé pour les : « Élus selon la prescience de Dieu le Père, pour être sanctifiés par l’Esprit, pour obéir à Jésus-Christ, et pour avoir part à l’aspersion de son sang, » déclare le chef des apôtres, dans 1 Pierre 1:2. L’apôtre Paul abonde dans le même sens lorsqu’il déclare : « Car ceux qu’il a connus d’avance, il [Dieu] les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que Celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:29-30).

Le résultat de ce merveilleux sacrifice et sa conséquence devait être fixé de façon à ce que les prédestinés par Dieu soient aussi conformes à l’image de son Fils. « Or, grâces soient rendues à Dieu de son don ineffable ! » dit Paul, dans 2 Corinthiens 9:15. Car un si beau trésor ne peut venir que de la bonté du Dieu Tout-Puissant qui nous a créés afin de nous voir dans Son Royaume pour l’éternité. Nous avons beau naître dans une famille prospère, il n’est pas possible d’hériter d’un don par pure généalogie. Tout don vient de Dieu et Dieu ne fait pas acception de personne. Laissez-moi vous citer un exemple pour mieux établir mon point.

Lors d’une vente de « garage », un homme avait trouvé un beau vieux violon parmi les vieilleries étalées sur les tables. Il l’a acheté immédiatement, croyant qu’avec un peu de raccommodage, il pourrait apprendre à jouer de cet instrument qu’il avait toujours voulu maîtriser. Il apporta le violon chez un monsieur qui l’a assuré pouvoir le restaurer. L’expert a fait un travail incroyable de récupération et notre monsieur était enfin prêt à produire une musique au-delà de toutes ses espérances. Cependant, à sa grande surprise, il a découvert qu’il lui manquait un élément de grande importance. Il n’avait pas le don de vraiment comprendre la musique. À bien y penser, beaucoup de gens découvrent ce même phénomène en cheminant dans leur carrière de vie. Ils travaillent jour après jour à accomplir leur besogne machinalement, à moins que leur activité soit inspirée d’un don particulier.

De tous les dons disponibles, aucun n’est plus précieux que le don du Saint-Esprit qui attribue aux humains la force spéciale d’agir différemment de ceux dont la vie n’est motivée uniquement que par leur nature humaine. Car le Saint-Esprit bien utilisé porte des fruits en nous, et : « le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance » (Galates 5:22). Mais plusieurs non chrétiens vous répondront qu’ils possèdent déjà ces attributs. Alors, qu’y a-t-il de si spécial avec cet « Esprit » ? Ce qu’il faut réaliser, c’est que le fruit de l’Esprit n’est pas simplement d’accomplir ces merveilleuses qualités machinalement. Ce n’est pas uniquement une sensation émotionnelle extérieure ; il s’agit plutôt d’une paix intérieure inexplicable qui surpasse toute compréhension humaine.

Paul l’explique ainsi, dans Philippiens 4:7 : « Et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. » C’est la paix qui est le don, et tout le reste découle de ce don sous forme de fruit. Le Jour de la Pentecôte, cinquante jours après la résurrection de Jésus, les apôtres prêchaient à Jérusalem et, les ayant entendus, plusieurs furent touchés de contrition en leur cœur ; et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres : « Hommes frères, que ferons-nous ? » Alors, dans Actes 2:38 : « Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour la rémission de ses péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. » Donc, ce don nous est octroyé par Dieu après le repentir.

Le véritable repentir n’est pas simplement le fait de s’excuser ou avoir de la peine. Cette sorte de peine dans le monde vient du fait de s’être fait prendre, tandis que la véritable repentance implique un changement complet chez l’individu qui décide de se détourner de son comportement antérieur, pour vivre selon les instructions de Dieu. En apprenant à vivre selon la volonté de Dieu par l’étude de Sa Parole, par la prière et la méditation, nous apprenons comment faire les ajustements requis dans nos vies. Nous n’agissons plus machinalement, nous planifions notre comportement selon les instructions bibliques. Nous commençons à produire ce merveilleux fruit du Saint-Esprit dans notre conduite habituelle. Seul Dieu peut créer un arbre, alors seul Dieu peut nous accorder ce don qui nous place à part des autres.

Dans nos études bibliques, nous découvrons également qu’il y a une diversité de dons, mais toujours le même Esprit (1 Corinthiens 12:4). Donc, tous ne reçoivent pas les mêmes dons. « Or, la manifestation de l’Esprit est donnée à chacun pour l’utilité commune. Car la parole de sagesse est donnée à l’un par l’Esprit ; la parole de science est donnée à l’autre par ce même Esprit ; un autre reçoit la foi par ce même Esprit ; un autre reçoit du même Esprit le don de guérir ; un autre, les opérations des miracles ; un autre, la prophétie ; un autre, le discernement des esprits ; un autre, la diversité des langues ; et un autre, le don d’interpréter les langues. Mais un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il lui plaît » (1 Corinthiens 12:7-11). Avec Dieu, tout est planifié et bien organisé.

La capacité de répondre aux besoins des autres avec amour et douceur est également un don. Quand tous ces dons sont exprimés avec patience et humilité, pour l’utilité commune, vous disposez d’une Église extrêmement bien organisée, remplie de trésors pour Dieu. L’important, pour chacun des convertis, est de réagir positivement lorsque la situation se présente de mettre son don en évidence. C’est ainsi que chaque converti devient un beau trésor pour Dieu dans son propre cheminement vers le Royaume. En mettant Dieu au premier rang dans toutes nos activités, nous nous dirigeons aussi vers l’ultime destin que Dieu a déjà préparé pour nous dans Sa Famille divine dans l’immortalité durant l’éternité.

Si vous vous souvenez, la sagesse fut la première chose que Dieu a créée avant tout. En parlant de la sagesse, dans Proverbes 3:18, nous lisons : « Elle est l’arbre de vie pour ceux qui l’embrassent, et tous ceux qui la conservent sont rendus bienheureux. » L’arbre de vie, dans le Jardin d’Éden, était un arbre littéral dont le fruit merveilleux contenait la capacité d’éliminer le processus de vieillissement indéfiniment chez les hommes et les femmes. Malgré cela, nous savons que nos premiers parents ont péché en choisissant l’arbre de la connaissance du bien et du mal proposé par Satan. Cependant, même sous la malédiction divine, nous découvrons, dans Genèse 3:22-24, que l’Éternel Dieu avait dit : « Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Et maintenant prenons garde qu’il n’avance sa main, et ne prenne aussi de l’arbre de vie, et qu’il n’en mange, et ne vive à toujours. Et l’Éternel Dieu le fit sortir du jardin d’Éden, pour cultiver la terre d’où il avait été pris. Il chassa donc l’homme ; et il plaça à l’orient du jardin d’Éden les chérubins et la lame d’épée flamboyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie. »

Il était impensable pour Dieu de garder Adam et Ève en vie éternellement dans le péché, suite à leur désobéissance consistant à avoir choisi Satan pour se faire instruire. Donc, Dieu chassa l’homme du jardin et plaça des chérubins pour garder le chemin de l’arbre de vie. Mais Dieu n’avait pas créé l’arbre de vie pour qu’il demeure éternellement hors de la portée des humains pour lesquels il avait été originalement créé.

Ainsi, nous revoyons cet arbre formidable dans Apocalypse 22:1-4, où Jean, dans sa vision, dit : « Après cela, l’ange me fit voir un fleuve d’eau vive, clair comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’Agneau. Et au milieu de la place de la ville, et sur les deux bords du fleuve, était un arbre de vie, portant douze fruits, rendant son fruit chaque mois : et les feuilles de l’arbre étaient pour la guérison des Gentils. Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront Sa face, et Son nom sera sur leurs fronts. »

Notez bien comment ce passage biblique est remarquablement formulé, en parlant de la Nouvelle Jérusalem maintenant sur la terre. Remarquez surtout qu’il y a un seul trône, et Dieu et l’Agneau assis dessus. Ses serviteurs verront Sa face et Son nom sera sur leurs fronts. Pas deux faces et deux noms, mais Dieu et l’Agneau, combinés en une seule personne. Revenons cependant à l’arbre de vie avec sa qualité de guérison. L’auteur du livre des Proverbes a utilisé l’arbre de vie et ses qualités comme un symbole de quatre attributs d’une vie spirituelle centrée sur Dieu, capable de bénir abondamment tous ceux qui pouvaient y toucher. Mais comment y parvenir ?

En passant absolument par le Prince de notre salut, Jésus, parce que : « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). D’abord, la véritable sagesse est comme un arbre de vie, fournissant le vrai bonheur à tous ceux qui participent aux fruits qu’elle procure. Cependant : « si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reproche, et elle lui sera donnée, » nous dit Jacques 1:5. Ensuite, Proverbes 11:30 nous révèle que : « Le fruit du juste est un arbre de vie, et le sage gagne les cœurs, » en exhibant une véritable justice dans sa vie personnelle, tout comme la véritable sagesse produit une plénitude de fruits spirituels chez ceux qui la possèdent.

Le troisième attribut nous est révélé dans Proverbes 13:12, où nous lisons : « L’espérance différée fait languir le cœur ; mais le souhait accompli est comme l’arbre de vie, » et celui qui respecte le commandement en aura la récompense. Il n’y a rien qui réjouisse plus l’esprit du converti qu’un souhait qui devient soudainement réalité après une longue attente dans l’espérance. Finalement, Proverbes 15:4 nous dévoile ceci : « Une langue qui corrige est comme l’arbre de vie ; mais une langue perverse est comme un vent qui brise tout. » Le véritable converti peut devenir un arbre de vie pour Dieu, en utilisant la parole que Dieu lui accorde sans se plaindre ni critiquer, mais plutôt pour aider, encourager, instruire et soulager les autres.

Que le Dieu Tout-Puissant et Créateur nous inspire à devenir un arbre de vie en grandissant dans Sa sagesse, en démontrant cette sagesse en vivant une vie juste et en maintenant toujours une attitude de confiance, et en évoquant des mots pour édifier seulement. Comme disait si bien Paul, dans Éphésiens 4:29-30 : « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune mauvaise parole ; mais que vos paroles soient propres à édifier utilement, et qu’elles fassent du bien à ceux qui les entendent. Et ne contristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. »