D.515 – Des serviteurs pour Dieu

Par Joseph Sakala

Dans Genèse 1:27-28 nous lisons : « Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. » Plusieurs passages bibliques parlent d’animaux, mais aucun d’eux n’a été créé à l’image où à la ressemblance de Dieu. Pourtant, il y a bon nombre de références qui insistent sur le fait que Dieu avait pour intention que l’homme prenne charge de Sa création, tout en agissant comme serviteur de Dieu.

Notez avec quelle autorité l’homme devait dominer sur tout animal, sur les poissons, sur les oiseaux du ciel et tout animal qui se meut sur la terre. Toute autorité est déléguée par Dieu et le Créateur demeure toujours le propriétaire de Sa création. Si nous voulons comprendre la puissance déléguée à l’être humain, nous devons d’abord saisir la signification de cette autorité. Dans Psaumes 8:4-10 nous lisons : « Quand je regarde tes cieux, l’ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu as formées, je dis : Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui ? le fils de l’homme, que tu prennes garde à lui ? Et tu l’as fait un peu inférieur aux anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur. Tu lui as donné l’empire sur les ouvrages de tes mains ; tu as mis toutes choses sous ses pieds ; les brebis et les bœufs, tous ensemble, et même les bêtes des champs ; les oiseaux des cieux et les poissons de la mer, tout ce qui parcourt les sentiers des mers. Éternel, notre Seigneur, que ton nom est magnifique sur toute la terre ! »

L’autorité divine est le fondement de notre propre autorité. Remarquez ce que Jésus nous dit, dans Matthieu 28:18-20 : « Et Jésus, s’approchant, leur parla et leur dit : Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre ; allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » Et, dans Daniel 7:13-14, nous lisons : « Je regardais, dans ces visions de la nuit, et je vis comme le Fils de l’homme qui venait sur les nuées des cieux, et il vint jusqu’à l’Ancien des jours, et on le fit approcher de lui. Et on lui donna la domination, la gloire et le règne, et tous les peuples, nations et langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera point détruit. »

Sa Parole demeure toujours la source de la vérité ultime. Dans Jean 14:6, Jésus déclare : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. » Et, dans Jean 17:17, Jésus demande au Père : « Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité. » L’homme, Son serviteur, est toujours responsable vis-à-vis de son Créateur, comme nous le déclare Esaïe 45:18-22 : « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte, mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! Je n’ai pas parlé en secret, ni dans quelque lieu ténébreux de la terre ; je n’ai pas dit à la postérité de Jacob : Cherchez-moi en vain. Je suis l’Éternel qui prononce ce qui est juste, et qui déclare ce qui est droit. Assemblez-vous et venez, approchez-vous ensemble, réchappés des nations ! Ils n’ont point de connaissance, ceux qui portent leur idole de bois, et qui adressent leur prière à un dieu qui ne sauve point. Annoncez-le, faites-les venir, et qu’ils consultent ensemble ! Qui a fait entendre ces choses dès l’origine, et les a déclarées dès longtemps ? N’est-ce pas moi, l’Éternel ? Et il n’y a point d’autre Dieu que moi. Il n’y a point de Dieu juste et sauveur, que moi. Regardez vers moi et soyez sauvés, vous tous les bouts de la terre ! Car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre. »

Au fur et à mesure que nous découvrons les transformations de la Terre, nous sommes supposés exercer l’autorité déléguée par Dieu de dominer ou de régner afin de remplir la planète que le Créateur a désignée : « A la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:6). Cela devrait se faire d’abord par la défense de l’Évangile proclamé par nul autre que Jésus-Christ, dont nous sommes les cohéritiers de la promesse.

Dans Philippiens 1:5-7, Paul nous écrit : « A cause de votre commun attachement à l’Évangile, depuis le premier jour jusqu’à maintenant ; étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour de Jésus-Christ. Et il est juste que tels soient mes sentiments pour vous tous, car, dans mes liens, et dans la défense et la confirmation de l’Évangile, je vous porte dans mon cœur, vous tous qui partagez avec moi la grâce qui m’est faite. » N’oublions jamais que c’est par l’Évangile que nous deviendrons héritiers de Christ et de tout ce que Christ a hérité.

Écrivant d’une prison à Rome, quelques dix ans après avoir aidé à fonder l’Église à Philippe, Paul ressentait toujours ce lien avec les croyants dans la défense et la confirmation de l’Évangile qu’il les portait dans son cœur, eux tous qui partageaient avec lui la grâce qui lui était faite. Les mots clés étant « défense », apologia en grec, et « confirmation », bebaiosis en grec. Les deux mots décrivent une attitude de mission qui doit être ancrée dans l’approche de notre ministère.

Apologia, sous ses formes variées, est le plus souvent traduit par « défendre ». L’apôtre Pierre l’avait utilisé dans un passage exhortant les chrétiens de : « sanctifie[r] dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs » (1 Pierre 3:15-16). Paul a utilisé apologia dans son épître aux Philippiens lorsqu’il leur déclara : « Les uns annoncent Christ dans un esprit de dispute, et non pas purement, croyant ajouter de l’affliction à mes liens ; mais les autres le font par affection, sachant que je suis établi pour la défense de l’Évangile. Qu’importe ? de quelque manière que ce soit, par un zèle apparent, ou avec sincérité, Christ est annoncé ; c’est ce dont je me réjouis, et je me réjouirai encore » (Philippiens 1:16-18).

Bebaiosis et ses termes associés nous indiquent un sens de fermeté ou ayant été confirmé. Paul encourage les Colossiens : « Ainsi, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez avec lui, enracinés et fondés en lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces » (Colossiens 2:6-7). Pierre nous déclare : « C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation [même mot, bebaiosis] et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée » (2 Pierre 1:10-11).

Par notre témoignage et notre déclaration, Paul nous confirme, dans Romains 1:15-16 : « Ainsi, autant qu’il dépend de moi, je suis prêt à vous annoncer aussi l’Évangile, à vous qui êtes à Rome. Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. » Mais cela doit être fait avec logique, afin de défendre (apologia) la vérité précieuse et garder à l’œil d’établir (bebaiosis) cette vérité dans l’esprit et dans le cœur des nouveaux convertis. L’Évangile nous déclare qui est Jésus, le Créateur, la Parole incarnée, le Roi à venir, et ce que Christ a accompli sur le Calvaire. Notre but, c’est de vivre en Christ.

Dans 2 Corinthiens 5:14-15, nous lisons : « Car la charité de Christ nous presse, étant persuadés que si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts ; et il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent, ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux. » Il y a plusieurs raisons motivantes pour servir le Seigneur. Une est sans doute celle de Ses bénédictions envers nous. Alors, dans Romains 12:1, nous pouvons lire : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. » Ensuite, nous attendons Ses promesses : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été » (Apocalypse 22:12).

Il y a également les promesses, même dans cette vie, pour les chrétiens dévoués au service de Dieu. « Car l’exercice corporel est utile à peu de chose ; mais la piété est utile à toutes choses, ayant la promesse de la vie présente et de celle qui est à venir. Cette parole est certaine et digne de toute confiance » (1 Timothée 4:8-9). La grande demande qui motive les perdus qui viennent à se convertir, c’est l’énorme espoir d’être au service de Christ. C’était le fardeau de Paul : « Car, quoique je sois libre à l’égard de tous, je me suis assujetti à tous, afin d’en gagner un plus grand nombre. J’ai été comme Juif avec les Juifs, afin de gagner les Juifs ; comme sous la loi avec ceux qui sont sous la loi, afin de gagner ceux qui sont sous la loi ; comme sans loi, avec ceux qui sont sans loi (quoique je ne sois point sans loi à l’égard de Dieu, puisque je suis sous la loi de Christ), afin de gagner ceux qui sont sans loi » (1 Corinthiens 9:19-21).

Mais la plus grande des motivations est sûrement notre amour pour Christ. En réalité, ce n’est pas notre amour pour Lui, comme Son amour pour nous. Voici l’aspiration qui nous motive à vivre, à aimer et à témoigner pour Lui. Parce qu’Il nous a tant aimé que nous ne vivons plus pour nous-mêmes, mais pour Lui, qui est mort pour nous. « Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens 6:20).

« Selon ma ferme attente, et mon espoir que je ne recevrai aucune confusion en rien, mais qu’en toute assurance, Christ, qui a toujours été glorifié dans mon corps, le sera encore à présent, soit par ma vie, soit par ma mort. Car pour moi Christ est ma vie, et la mort m’est un gain. Or, s’il est utile, pour mon œuvre, de vivre dans la chair, et ce que je dois souhaiter, je ne le sais. Car je suis pressé des deux côtés, ayant le désir de déloger et d’être avec Christ, ce qui me serait beaucoup meilleur ; mais il est plus nécessaire pour vous, que je demeure en la chair », nous a déclaré Paul, dans Philippiens 1:20-24. Nous devons donc croire et mettre tout notre espoir en Dieu.

Comme à cette occasion, dans Actes 27:23-28 où Paul nous confie : « Car un ange du Dieu, à qui je suis et que je sers, m’est apparu cette nuit, et m’a dit : Paul, ne crains point ; il faut que tu comparaisses devant César ; et voici, Dieu t’a donné tous ceux qui naviguent avec toi. C’est pourquoi, ô hommes, prenez courage ; car j’ai cette confiance en Dieu, qu’il en arrivera comme il m’a été dit ; mais il faut que nous échouions sur quelque île. Comme la quatorzième nuit était venue, et que nous étions portés çà et là dans l’Adriatique, les matelots, vers minuit, estimèrent qu’ils approchaient de quelque terre. Et ayant jeté la sonde, ils trouvèrent vingt brasses. A quelque distance de là, ayant jeté la sonde de nouveau, ils trouvèrent quinze brasses. »

La plupart des gens croient en Dieu, ou un dieu, en quelque sorte, mais c’est une chose bien différente de croire Dieu ! Notre texte dit clairement que croire en Dieu signifie carrément croire ce que Dieu dit. « Heureux l’homme à qui le Seigneur n’imputera point le péché ! Ce bonheur donc, n’est-il que pour les circoncis ? Ou est-il aussi pour les incirconcis ? car nous disons que la foi d’Abraham lui fut imputée à justice. Mais quand lui a-t-elle été imputée ? Est-ce lorsqu’il a été circoncis, ou lorsqu’il ne l’était pas ? Ce n’a point été après la circoncision, mais avant. Et il reçut le signe de la circoncision, comme un sceau de la justice de la foi qu’il avait eue, étant incirconcis ; afin d’être le père de tous ceux qui croient quoique incirconcis ; et que la justice leur fût aussi imputée ; et afin d’être aussi le père des circoncis, savoir, de ceux qui ne sont point seulement circoncis, mais encore qui suivent les traces de la foi, que notre père Abraham a eue avant d’être circoncis » (Romains 4:8-12).

Abraham : « Espérant contre tout sujet d’espérer, il a cru qu’il deviendrait le père de plusieurs nations, selon ce qui avait été dit : Telle sera ta postérité. Et comme il n’était pas faible dans la foi, il n’eut point d’égard à ce que son corps était déjà amorti, puisqu’il avait près de cent ans ; ni à ce que Sara n’était plus en âge d’avoir des enfants ; et il n’eut ni doute ni défiance à l’égard de la promesse de Dieu, mais il fut fortifié par la foi, et il donna gloire à Dieu, étant pleinement persuadé que ce qu’il promet, il peut aussi l’accomplir. C’est pourquoi cela lui fut imputé à justice. Or, ce n’est pas seulement pour lui qu’il est écrit que cela lui fut imputé ; mais c’est aussi pour nous, à qui cela sera aussi imputé, pour nous qui croyons en Celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur, Lequel a été livré pour nos offenses, et qui est ressuscité pour notre justification » (Romains 4:18-25).

Dieu ne nous parle pas de manière audible aujourd’hui comme Il l’a fait avec Abraham et avec Paul, mais Dieu nous parle d’une façon plus compréhensible par Sa parole écrite. Donc, nous avons encore moins d’excuses qu’eux pour ne pas croire. C’est une offense terrible contre notre Créateur que de mettre en question Sa Parole. Cela a, en effet, été le péché d’orgueil qui a conduit à la chute de Satan et à la chute d’Adam et Ève. 2 Timothée 3:16-17 nous déclare que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre. »

Alors, nous devons explicitement obéir à Sa Parole, car : « Celui qui croit au Fils de Dieu, a le témoignage de Dieu en lui-même ; celui qui ne croit point Dieu, le fait menteur, puisqu’il n’a pas cru au témoignage que Dieu a rendu de son Fils » (1 Jean 5:10). Qu’en est-il des Écritures que nos scientifiques modernes déclarent fausses ? « Quoi donc ? si quelques-uns n’ont pas cru, leur incrédulité anéantira-t-elle la fidélité de Dieu ? Nullement ! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge » nous dit Paul, dans Romains 3:3-4. « Car la parole de l’Éternel est droite, et toute son œuvre est faite avec fidélité », nous déclare Psaumes 33:4.

Jésus a-t-Il prêché la création ? La plus importante raison de croire en la création, c’est le fait que Jésus y croyait. On a enseigné à la majorité des gens, durant leurs années scolaires, que la vie, les animaux et l’homme étaient en processus de développement depuis des milliards d’années d’évolution naturelle sans l’aide d’un Être pensant, par pur hasard. Plusieurs ont même tenté de « baptiser » ce processus en l’appelant « évolution thétique », ou « création progressive », déclarant que Dieu Se serait servi de l’évolution dans Son processus de création. Par suite de cette endoctrinement, plusieurs chrétiens évangéliques ont consenti à se conformer à l’évolution mondiale, spécialement en relation avec le temps associé à l’évolutionnisme.

Un leader respecté du mouvement Intelligent Design a récemment écrit qu’il préférait croire en une jeune terre, mais que la science avait prouvé que la terre était très vieille et qu’il préférait demeurer avec la science. Un  autre leader dans le même mouvement a déclaré qu’il ne voulait même pas entendre parler d’une terre jeune, parce que cela l’empêcherait d’enseigner dans les collèges et les universités. Les deux messieurs ont mal interprété le verset où Dieu dit : « Or la terre était informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux » (Genèse 1:2).

Mais est-ce que la terre fut créée « informe et vide » ou si un événement majeur l’a rendue ainsi ? Or, dans Esaïe 45:18, nous lisons : « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte, mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! » Notez que Dieu n’a pas créé la terre pour être déserte, informe et vide ! Dieu a formé la terre pour être habitée. Alors, qui fut responsable des ténèbres qui étaient à la surface de l’abîme ? C’est Satan et ses anges qui ont [manigancé] une rébellion pour détrôner Dieu.

Dans Esaïe 14:11-15, nous pouvons lire : « Ta magnificence est descendue au Sépulcre, avec le son de tes lyres. Tu es couché sur une couche de vers, et la corruption est ta couverture ! Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut. Mais tu es descendu dans le Sépulcre, dans les profondeurs du tombeau ! »

« Alors, il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui », nous confie Apocalypse 12:7-9. Voici l’événement majeur qui a rendu la terre informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme.

Mais l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux. Et Dieu a refait Sa création en sept jours en commençant par rétablir la lumière, dans Genèse 1:3-5 : « Et Dieu dit : Que la lumière soit ; et la lumière fut. Et Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres. Et Dieu nomma la lumière, jour ; et il nomma les ténèbres, nuit. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le premier jour », de la recréation de la terre. La Bible explique précisément comment et quand la recréation fut faite.

Bien que certains évangélistes aient tenté de déterminer le sens des « jours » de la création, ce type de manipulation des Écritures ne fut jamais justifié, car Christ Lui-même ne les a jamais interprétés comme de grandes périodes de temps. Au contraire, Dieu a utilisé le mot yom en hébreu pour identifier ce que Dieu a créé à chaque jour de cette semaine, en indiquant qu’il y eut un soir et un matin à chaque fois. Dans l’Ancien Testament yom signifie un jour spécifique de vingt-quatre heures.

La question fut réglée encore plus fermement lorsque Dieu déclara à Son peuple, dans Exode 20:8-11 : « Souviens-toi du jour du repos pour le sanctifier ; tu travailleras six jours, et tu feras toute ton œuvre ; mais le septième jour est le repos de l’Éternel ton Dieu ; tu ne feras aucune œuvre en ce jour-là, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes ; car l’Éternel a fait en six jours les cieux et la terre, la mer et tout ce qui est en eux, et il s’est reposé le septième jour ; c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié. »

Le mot hébreu pour « souvenir » veut dire « marquer » ou « mettre à part ». Les Israélites n’avaient pas besoin qu’on leur rappelle quand arrivait le sabbat, parce que toutes les nations gardaient le temps en semaines depuis la création. Dans Genèse 2:1-2, nous lisons : « Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. Et Dieu eut achevé au septième jour son œuvre qu’il avait faite ; et il se reposa au septième jour de toute son œuvre qu’il avait faite. »

Notez également les références au sabbat lorsque Dieu leur envoya la manne avant même de leur donner le commandement de l’observer. « Et il [Moïse]  leur répondit : C’est ce que l’Éternel a dit : Demain est le repos, le sabbat consacré à l’Éternel ; faites cuire ce que vous avez à cuire, et faites bouillir ce que vous avez à bouillir, et serrez tout le surplus, pour le garder jusqu’au matin. Ils le serrèrent donc jusqu’au matin, comme Moïse l’avait commandé, et il ne sentit point mauvais, et il n’y eut point de vers. Alors Moïse dit : Mangez-le aujourd’hui ; car c’est aujourd’hui le sabbat de l’Éternel ; aujourd’hui vous n’en trouverez point dans les champs. Pendant six jours vous le recueillerez, mais au septième jour, qui est le sabbat, il n’y en aura point. Et le septième jour, quelques-uns du peuple sortirent pour en recueillir ; mais ils n’en trouvèrent point. Alors l’Éternel dit à Moïse : Jusqu’à quand refuserez-vous de garder mes commandements et mes lois ? » (Exode 16:23-28).

Mais le peuple avait besoin de se souvenir de marquer le septième jour comme le repos, le sabbat consacré à l’Éternel. Tout comme Dieu Se reposa dans la première semaine de la recréation. Le mot hébreu pour « sabbat » ne veut pas dire « samedi » pas plus que « dimanche ». Il veut simplement dire « repos » ou « intermission ». Notez aussi que l’institution du sabbat, c’est-à-dire un jour parmi les sept, mis à part comme un jour de repos, d’adoration et le souvenir du Créateur, fut créé pour l’homme et la femme. « Le sabbat a été fait pour l’homme, non pas l’homme pour le sabbat. Ainsi le Fils de l’homme est maître même du sabbat » nous déclare Jésus, dans Marc 2:27-28.

Le sabbat devait profiter même aux animaux utilisés par l’homme. Car, dans Exode 20:10-11, nous lisons : « Mais le septième jour est le repos de l’Éternel ton Dieu ; tu ne feras aucune œuvre en ce jour-là, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes ; car l’Éternel a fait en six jours les cieux et la terre, la mer et tout ce qui est en eux, et il s’est reposé le septième jour ; c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié. » Cette ordonnance fut le modèle observé depuis les six jours que Dieu a pris pour recréer toutes choses et le sabbat est très adéquat même aujourd’hui. Car : « Il reste donc au peuple de Dieu un repos de sabbat. Car celui qui est entré dans son repos, se repose aussi de ses œuvres, comme Dieu des siennes » (Hébreux 4:9-10).

Si j’insiste tellement sur le jour (yom) où Dieu Se reposa, c’est pour planter un dernier clou dans le cercueil des évolutionnistes qui insistent sur une création de sept ères de temps, au lieu de sept jours. Si le sabbat a été créé pour l’homme et non pas l’homme pour le sabbat, comment aurait-il pu se reposer pendant une ère avant de reprendre son travail ? Vous savez comme moi que le sabbat a été fait pour l’Israël ancien et non pas pour l’Église de Christ. Paul a dit qu’il nous reste un repos de sabbat, c’est-à-dire, un repos de repos ! En fait, nous observons un sabbat spirituel sept jours sur sept. Aucune Écriture du Nouveau Testament ne nous commande d’observer le septième jour comme dans l’Ancienne Alliance. Dans Actes 15, les apôtres n’ont jamais commandé que l’on enseigne l’observance du sabbat aux Gentils convertis.

Tous les humains ont un profond besoin de se souvenir de leur Créateur et de Son œuvre de Création au moins une fois la semaine, ainsi que Son œuvre de Salut, spécialement de nos jours où ces deux œuvres complètes sont si mondialement rejetées ou ignorées. Parce que l’opinion courante est que le cosmos a évolué depuis 16 milliards d’années et la terre depuis environ 4.6 milliards d’années, avec la vie primitive depuis deux milliards d’années et la vie humaine depuis environ un million d’années. Le Seigneur Jésus, qui était là depuis le commencement, nous dit que la terre et tout ce qu’elle contient fut créée pour accommoder l’homme et la femme.

Dans Jean 1:1-3, nous lisons : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. » Si Dieu n’avait pas créé l’homme le sixième jour, à quoi aurait servi toute cette création ? « Mais au commencement de la création, Dieu ne fit qu’un homme et qu’une femme » (Marc 10:6). Et Son Plan s’est poursuivi depuis ce moment. « Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre » (Genèse 1:27-28).

Lors d’une autre occasion, en parlant spécifiquement d’Abel, le fils d’Adam, Jésus a déclaré, dans Luc 11:49-51 : « C’est pourquoi aussi la sagesse de Dieu a dit : Je leur enverrai des prophètes et des messagers ; et ils feront mourir les uns et persécuteront les autres ; afin que le sang de tous les prophètes, qui a été répandu dès la création du monde, soit redemandé à cette génération, depuis le sang d’Abel jusqu’au sang de Zacharie, qui fut tué entre l’autel et le temple ; oui, vous dis-je, il sera redemandé à cette génération. » Jésus dévoile ici qu’Abel fut le premier prophète, martyrisé dès la toute première génération, et non pas après un million d’années d’évolution.

Jésus a également dit que Satan, utilisant Caen pour tuer Abel : « a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge » (Jean 8:44). Donc, il n’y a aucune spéculation évolutionnaire possible. Ainsi, tel que bibliquement cité, il n’y a nulle part la plus petite suggestion que la création de l’homme et de la femme aurait eu lieu avant les 6 000 ans que Dieu lui aurait allouée depuis la recréation de la terre, et yom veut vraiment dire une période de vingt-quatre heures, et non des ères d’évolution.

Mais que sommes-nous obligés de faire lorsque la Bible est en désaccord avec la majorité des scientifiques ? Nous devrions croire la Bible. Lorsque les enseignements des hommes sont en conflit avec la Parole de Dieu, il serait sage de croire Dieu. Il y a maintenant des milliers de nouveaux scientifiques, pleinement gradués des universités accréditées, qui sont devenus  convaincus que l’homme n’existe que depuis la récente création. Ils sont sans aucun doute en minorité, mais une minorité quand même grandissante.

Des géologues créationnistes font l’accumulation abondante de preuves d’un catastrophisme global survenu dans l’histoire de la terre. Ils affirment ainsi le compte-rendu biblique du grand Déluge pour expliquer les roches contenant des fossiles dans la croûte terrestre, au lieu d’être obligés d’inventer de longues périodes imaginaires d’évolution pour les expliquer. Ils font l’accumulation du sel dans la mer qui assumerait des ères trop brèves pour l’évolution. Ainsi, sans même consulter la Bible, ces hommes peuvent établir une période de temps logique sur la création de l’univers. Mais l’étendue des cieux ne fut-elle pas créée au deuxième jour de la recréation ?

Personne ne peut déterminer l’âge exact de la terre au moyen de la science. Mais les chrétiens ont besoin de se rappeler que de tels calculs sont fondés sur des hypothèses non prouvables et contraires à la Bible. « Afin que vous vous souveniez des choses qui ont été prédites par les saints prophètes, et de notre commandement à nous, les apôtres du Seigneur et Sauveur. Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création. Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la Parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau. Or, les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies » (2 Pierre 3:2-7).

Cette déclaration n’impressionnera probablement pas les moqueurs dans les derniers temps et ils continueront de se conduire selon leurs convoitises, mais au moins, ils n’auront pas à s’inquiéter d’un autre Déluge, comme du temps de Noé. Malheureusement, ils ne s’inquièteront pas non plus du feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies. Mais les convertis reviendront à leur Bible pour voir ce qu’elle nous déclare.

Aux non-croyants, Jésus déclare : « Pourquoi donc m’appelez-vous Seigneur, Seigneur, tandis que vous ne faites pas ce que je dis ? Je vous montrerai à qui ressemble tout homme qui vient à moi et qui écoute mes paroles, et qui les met en pratique. Il est semblable à un homme qui bâtit une maison, et qui ayant foui et creusé profondément, en a posé le fondement sur le roc ; et l’inondation est venue, le torrent a donné avec violence contre cette maison, mais il n’a pu l’ébranler, parce qu’elle était fondée sur le roc. Mais celui qui écoute et qui ne met pas en pratique, est semblable à un homme qui a bâti sa maison sur la terre, sans fondement ; le torrent a donné avec violence contre elle, et aussitôt elle est tombée, et la ruine de cette maison-là a été grande » (Luc 6:46-49). Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Églises.




D.465 – Une création instantanée

Par Joseph Sakala

Dans Psaume 148:2-6, un commandement est ordonné : « Tous ses anges, louez-le ; toutes ses armées, louez-le ! Louez-le, soleil et lune ; louez-le toutes, étoiles brillantes ! Louez-le, cieux des cieux, et vous, eaux qui êtes au-dessus des cieux ! Qu’ils louent le nom de l’Éternel ; car il a commandé, et ils ont été créés. Il les a affermis pour toujours, à perpétuité ; il y a mis un ordre qui ne changera point. » Certains intellectuels chrétiens tentent, de nos jours, de promouvoir le concept de ce qu’ils appellent un processus de création, qui est simplement un euphémisme pour une évolution théiste. Mais c’est une contradiction flagrante, car la création, par définition, fut surnaturelle et instantanée. La Bible le rend très clairement.

Le texte plus haut vient du merveilleux Psaume dans lequel la création entière est exhortée à rendre gloire à Dieu. Le soleil, la lune et tous les cieux sont inclus. Et ensuite, le véritable témoignage est donné. Aussitôt que Dieu a commandé, ils furent tous créés, pas sur une longue époque, mais illico, instantanément ! Le Psaume 33 y met encore plus d’emphase : « Les cieux ont été faits par la parole de l’Éternel, et toute leur armée par le souffle de Sa bouche. Il amasse les eaux de la mer comme en un monceau ; il met les flots dans des réservoirs. Que toute la terre craigne l’Éternel ; que tous les habitants du monde le redoutent ! Car il parle, et la chose existe ; il commande, et elle paraît » (Psaumes 33:6-9).

Il y a également le témoignage du grand chapitre sur la foi. Le tout premier objet de la foi est présenté ainsi : « Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (Hébreux 11:3). C’est-à-dire que le soleil, la lune, les étoiles et les galaxies n’ont pas été faits avec des matériaux préexistants qu’on peut voir, mais par la parole qui est sortie de la bouche de Dieu. Il n’y a pas lieu de faire des compromis avec l’omnipotence de Dieu, ou avec Sa Parole puissante, pour prouver des inventions comme l’évolution théiste, la création progressive, car aucun processus naturel n’aurait pu générer la complexité et la beauté d’un système organisé comme la création.

Les évangélistes scientifiques, ainsi que les théologiens qui se sont laissé intimider par la philosophie impie de l’évolution, devraient être corrigés et non accommodés. Il n’y a pas de place pour le compromis dans la création divine. Et ceux qui sont prêts à croire cela font partie de la race élue. « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de Celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde. » nous dit le chef des apôtres, dans 1 Pierre 2:9-10.

Il y a plusieurs choses merveilleuses qui nous attendent dans le royaume, si nous avons vraiment fait confiance à Jésus pour notre salut. Dans 1 Corinthiens 2:6-10, Paul nous confirme : « Or, nous prêchons la sagesse parmi les parfaits, une sagesse, non de ce monde, ni des princes de ce monde, qui sont impuissants ; mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire, et qu’aucun des princes de ce monde n’a connue ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire. Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu. »

Nous avons le salut éternel : « Puisque donc que nous travaillons avec Dieu, nous vous conjurons que ce ne soit pas en vain que vous ayez reçu la grâce de Dieu. Car il dit : Je t’ai exaucé au temps favorable, et je t’ai secouru au jour du salut. Voici maintenant le temps favorable ; voici maintenant le jour du salut. Nous ne donnons aucun scandale en quoi que ce soit, afin que notre ministère ne soit point blâmé » (2 Corinthiens 6:1-3). Cela veut dire que nous sommes libres de toute condamnation au jour du jugement. « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit ; parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort, » nous déclare Paul, dans Romains 8:1-2.

Nous avons déjà été justifiés par la mort de Jésus. Parce que : « Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu » (Romains 5:8-9). « Mais maintenant, la justice de Dieu a été manifestée sans la loi, la loi et les prophètes lui rendant témoignage ; la justice de Dieu, dis-je, par la foi en Jésus-Christ, pour tous ceux et sur tous ceux qui croient, » nous certifie Paul, dans Romains 3:21-22. « Vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde » (1 Pierre 2:10).

L’apôtre Jean nous garantit de cette glorieuse vérité dans un merveilleux passage. « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme lui est pur » (1 Jean 3:2-3). Finalement, nous avons la formidable assurance que Jésus est en train de prier pour nous. « Car Christ n’est point entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, image du véritable, mais dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu » (Hébreux 9:24). « C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel Souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux, » nous atteste Paul, dans Hébreux 7:25-26.

Jésus a fait cela pour tous ceux qui ont mis leur foi en Lui comme Sauveur et Seigneur. « Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est Celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ. Or, nous avons ce trésor dans des vases de terre, afin que l’excellence de la puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous » (2 Corinthiens 4:6-7). Même une lecture superficielle de la création nous indique que tout a été créé d’une manière instantanée. Dieu a simplement créé l’univers à partir de rien, pour ensuite former rapidement sur la terre les éléments capables d’entretenir la vie pour l’homme, la créature que Dieu a voulu créer pour partager Son univers.

Tous les autres éléments, soit créatifs ou formatifs, semblent avoir été créés sur une courte période de temps, comme la formation des plants et les animaux. « Et Dieu fit les deux grands luminaires ; le grand luminaire, pour dominer sur le jour, et le petit luminaire, pour dominer sur la nuit ; il fit aussi les étoiles. Et Dieu les mit dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et pour dominer sur le jour et sur la nuit, et pour séparer la lumière d’avec les ténèbres ; et Dieu vit que cela était bon » (Genèse 1:16-18). Tout fut mis en place pour la création de l’homme, à l’image de Dieu, dans le but de partager Sa création. Même la création qui fut incontestablement formée, comme les continents et les océans, et surtout les humains qui, selon toute apparence, furent formés dans une seule journée de vingt-quatre heures. « Et l’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, et souffla dans ses narines une respiration de vie ; et l’homme devint une âme vivante … Et l’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise d’Adam, et la fit venir vers Adam. Et Adam dit : Celle-ci enfin est os de mes os, et chair de ma chair. Celle-ci sera nommée femme (en hébreu Isha), car elle a été prise de l’homme (en hébreu Ish) » (Genèse 2:7, 22-23).

La création spontanée est particulièrement vraie lors de la création de la lumière. « Et Dieu dit : Que la lumière soit ; et la lumière fut » (Genèse 1:3). Aucune création lente et sporadique de la lumière venant des étoiles n’est mentionnée, ni un réchauffement graduel du soleil. Certains évangélistes qui prêchent le concept d’une vieille terre prétendent que Dieu avait lentement éclairé l’atmosphère de la poussière interstellaire, ce qui aurait permis à la lumière du soleil et des étoiles de pénétrer jusqu’à la terre. Mais si l’Écriture est notre autorité, tout s’est passé soudainement et surnaturellement, tout comme une nouvelle créature est créée à partir d’une créature morte spirituellement, lorsqu’une personne reçoit le salut.

La sanctification peut prendre une vie entière, mais : « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec Lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation » (2 Corinthiens 5:17-19). Tout s’est fait instantanément, sans aucune transformation des ténèbres pour devenir lumière, au commandement de notre Créateur. Il faut être vraiment soumis à notre Créateur pour croire ces choses.

C’est ce que Pierre nous enseigne en commençant par les plus jeunes : « De même, jeunes gens, soyez soumis aux anciens, et vous soumettant tous les uns aux autres, revêtez-vous d’humilité ; car Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève quand il en sera temps ; vous déchargeant sur lui de tous vos soucis, parce qu’il a soin de vous. Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions » (1 Pierre 5:5-9).

Malgré que ce livre ait été écrit aux chrétiens pendant un temps de persécution horrible, vous noterez que la plus grande partie concerne la soumission. Les croyants devaient être soumis aux gouvernements de ce monde aussi. Alors, dans 1 Pierre 2:13-17, l’apôtre déclare : « Soyez donc soumis à toute institution humaine, à cause du Seigneur ; soit au roi, comme à celui qui est au-dessus des autres ; soit aux gouverneurs, comme à des personnes envoyées de sa part, pour punir ceux qui font mal et approuver ceux qui font bien. Car ceci est la volonté de Dieu, qu’en faisant bien vous fermiez la bouche à l’ignorance des hommes dépourvus de sens ; comme étant libres, non pour vous servir de la liberté comme d’un voile pour la malice ; mais comme des serviteurs de Dieu. Rendez honneur à tous ; aimez tous les frères ; craignez Dieu ; honorez le roi. »

Aux esclaves, Pierre dit : « Domestiques, soyez soumis à vos maîtres en toute crainte, non seulement à ceux qui sont bons et indulgents, mais aussi à ceux qui sont difficiles. Car c’est une chose agréable à Dieu, que quelqu’un, par un motif de conscience, endure des afflictions en souffrant injustement. Quelle gloire, en effet, vous reviendrait-il, si vous supportez patiemment d’être battus pour avoir mal fait ? Mais si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir » (1 Pierre 2:18-20).

Aux épouses, Pierre leur dit : « Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que s’il y en a qui n’obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans la parole, par la conduite de leurs femmes ; lorsqu’ils verront votre conduite chaste et respectueuse. Que votre parure ne soit point celle du dehors, l’entrelacement des cheveux, les ornements d’or ou l’ajustement des habits, mais l’homme caché dans le cœur, l’incorruptibilité d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu. Car ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, étant soumises à leurs maris ; comme Sara qui obéissait à Abraham, et l’appelait son seigneur. C’est d’elle que vous êtes les filles en faisant le bien, et en ne vous laissant troubler par aucune crainte » (1 Pierre 3:1-6).

Regardez maintenant ce que le chef des apôtres déclare aux époux, dans 1 Pierre 3:7-9 : « Maris, de même, conduisez-vous avec sagesse envers vos femmes, comme envers un être plus faible, en lui rendant honneur, puisqu’elles hériteront avec vous de la grâce de la vie ; afin que vos prières ne soient point entravées. Enfin, soyez tous d’un même sentiment, compatissants, fraternels, miséricordieux, bienveillants ; ne rendant point le mal pour le mal, ni l’injure pour l’injure ; bénissant, au contraire, sachant que c’est à cela que vous êtes appelés, afin que vous héritiez la bénédiction. »

Remarquez pour quelle raison Pierre exige ce respect : « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à Celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:21-25).

Nous pouvons trouver un résumé de cette instruction dans 1 Pierre 3:8-12 : « Enfin, soyez tous d’un même sentiment, compatissants, fraternels, miséricordieux, bienveillants ; ne rendant point le mal pour le mal, ni l’injure pour l’injure ; bénissant, au contraire, sachant que c’est à cela que vous êtes appelés, afin que vous héritiez la bénédiction. En effet, que celui qui veut aimer la vie et voir des jours heureux, garde sa langue du mal, et ses lèvres de paroles trompeuses ; qu’il se détourne du mal, et fasse le bien ; qu’il cherche la paix, et la poursuive. Car les yeux du Seigneur sont sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leur prière ; mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal. »

Paul prêchait également dans ce même sens, lorsqu’il disait aux chrétiens à Rome : « Ne rendez à personne le mal pour le mal ; attachez-vous à ce qui est bien devant tous les hommes. S’il se peut faire, et autant qu’il dépend de vous, ayez la paix avec tous les hommes. Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez faire la colère divine ; car il est écrit : A moi la vengeance ; c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. Si donc ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en faisant cela, tu lui amasseras des charbons de feu sur la tête. Ne te laisse point surmonter par le mal ; mais surmonte le mal par le bien » (Romains 12:17-21).

Il y a cependant des exceptions à cette règle ; ce sont les doctrines primaires des Écritures. Le chrétien converti doit normalement rechercher la paix en toutes choses. Il devrait faire tout, sauf accepter le compromis, afin de vivre en harmonie. « Ne rendant point le mal pour le mal, ni l’injure pour l’injure ; bénissant, au contraire, sachant que c’est à cela que vous êtes appelés, afin que vous héritiez la bénédiction. En effet, que celui qui veut aimer la vie et voir des jours heureux, garde sa langue du mal, et ses lèvres de paroles trompeuses ; qu’il se détourne du mal, et fasse le bien ; qu’il cherche la paix, et la poursuive. Car les yeux du Seigneur sont sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leur prière ; mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal » (1 Pierre 3:9-12).

Un de ceux qui poursuivait la paix, et dont les oreilles du Seigneur étaient attentives aux prières, fut Jean le Baptiste. Car : « Jean baptisait dans le désert, et prêchait le baptême de repentance, pour la rémission des péchés. Et toute la Judée et les habitants de Jérusalem allaient à lui, et ils étaient tous baptisés par lui dans le fleuve du Jourdain, en confessant leurs péchés. Jean était vêtu de poils de chameau, il avait une ceinture de cuir autour de ses reins, et il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage. Et il prêchait en disant : Il en vient un après moi, qui est plus puissant que moi, et dont je ne suis pas digne, en me baissant, de délier la courroie des souliers. Pour moi je vous ai baptisés d’eau, mais Lui vous baptisera du Saint-Esprit » (Marc 1:4-8).

Parfois, nous avons tendance à croire que Jean le Baptiste était un homme sauvage qui offensait ceux qu’il essayait d’atteindre. Mais en réalité, le contraire était vrai, il était grandement respecté et très croyant. Certains se demandaient s’il devait être adoré. « C’est ici le témoignage de Jean, lorsque les Juifs envoyèrent de Jérusalem des sacrificateurs et des lévites pour lui demander : Qui es-tu ? Il le confessa, et ne le désavoua point ; il le confessa en disant : Je ne suis point le Christ. Qu’es-tu donc, lui demandèrent-ils ? Es-tu Élie ? Et il dit : Je ne le suis point. Es-tu le prophète ? Et il répondit : Non. Ils lui dirent donc : Qui es-tu ? afin que nous rendions réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu de toi-même ? Il dit : Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Aplanissez le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Ésaïe » (Jean 1:19-23).

Sa prédication sur le baptême de repentance pour la rémission des péchés était si efficace que tous venaient vers lui. « Alors le peuple lui demanda : Que ferons-nous donc ? Il leur répondit : Que celui qui a deux habits en donne à celui qui n’en a point ; et que celui qui a de la nourriture en fasse de même. Il vint aussi des péagers pour être baptisés ; et ils lui dirent : Maître, que ferons-nous ? Et il leur dit : N’exigez rien au-delà de ce qui vous a été ordonné. Les gens de guerre lui demandèrent aussi : Et nous, que ferons-nous ? Il leur dit : N’usez point de violence ni de tromperie envers personne, mais contentez vous de votre paye. » (Luc 3:10-14). Il adressait encore plusieurs autres exhortations au peuple en lui annonçant l’Évangile de paix. Plusieurs de ceux qui venaient vers lui se repentirent et furent baptisés.

Loin de manquer de crédibilité, le style oratoire de Jean était ce qu’on s’attendait d’un prophète. En effet, son ministère et son message était l’accomplissement de Malachie 4:5-6 où le prophète nous déclare, de la part de Dieu : « Voici, je vais vous envoyer Élie, le prophète, avant que le jour grand et redoutable de l’Éternel vienne. Il ramènera le cœur des pères vers les enfants, et le cœur des enfants vers leurs pères, de peur que je ne vienne et que je ne frappe la terre d’interdit. » Malachie nous parle d’Élie, dans 2 Rois 1:7-8, de qui le roi s’est informé : « Comment est cet homme qui est monté au-devant de vous et qui vous a dit ces paroles ? Et ils lui dirent : C’est un homme vêtu de poil, et ayant autour de ses reins une ceinture de cuir. Et il dit : C’est Élie, le Thishbite. »

Même les faux prophètes ont tenté d’imiter le style d’Élie et de Jean pour se gagner de la crédibilité. « Et il arrivera que si quelqu’un prophétise encore, son père et sa mère qui l’auront engendré lui diront : Tu ne vivras plus, car tu dis des mensonges au nom de l’Éternel ! Et son père et sa mère qui l’auront engendré, le transperceront quand il prophétisera. En ce jour-là, les prophètes seront confus, chacun de sa vision, quand ils prophétiseront ; et ils ne se revêtiront plus du manteau de poil pour mentir » (Zacharie 13:3-4). Le point étant que nous devrions passer notre message éternel de l’Évangile de Christ de manière à attirer le plus grand nombre de véritables convertis. Ce qui ne veut pas dire que nous devrions nous habiller comme Jean et Élie, car cela serait vraiment bizarre dans le monde d’aujourd’hui. Ni se pavaner avec nos richesses, comme certains faux prophètes, car les deux styles auraient pour conséquence de nous éloigner du véritable message de l’Évangile.

Le principe divin serait de s’habiller et d’agir comme des porte-paroles crédibles qui transmettent la vérité de la Parole en toute honnêteté. « A ne rien détourner, mais à montrer une entière fidélité, afin de faire honorer en toutes choses la doctrine de Dieu notre Sauveur » (Tite 2:10). Faire notre part dans cette création instantanée afin d’en être les héritiers avec Jésus dans le plan majestueux de Dieu. Un des arguments bibliques favoris utilisés par certains chrétiens qui insistent au sujet d’une « vieille » terre nous vient de leur interprétation du verset qui va suivre. Malgré que l’enseignement biblique nous indique une création spontanée, eux interprètent ce verset comme nécessitant une période de temps indéfinie, au moins assez longtemps pour que les semences deviennent des plants portant leur propre semence. « Les plants diffèrent grandement et doivent avoir évolué durant l’histoire de la terre. » Voilà leur argument.

Pourtant, dans Genèse 1:11-13, nous lisons : « Puis Dieu dit : Que la terre pousse de la végétation, des herbes portant semence, des arbres fruitiers portant du fruit selon leur espèce, qui aient leur semence en eux-mêmes sur la terre ; et cela fut ainsi. Et la terre produisit de la végétation, des herbes portant semence selon leur espèce, et des arbres portant du fruit, qui avaient leur semence en eux-mêmes, selon leur espèce ; et Dieu vit que cela était bon. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le troisième jour. » Donc, nous rencontrons plusieurs problèmes bibliques avec l’argument de ces gens. En voici quelques-uns. Les Écritures nous enseignent, dans Exode 20:11 : « Car l’Éternel a fait en six jours les cieux et la terre, la mer et tout ce qui est en eux, et il s’est reposé le septième jour ; c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié. »

Seule une journée solaire de vingt quatre heures est bibliquement défendable.

Dans Genèse 1:11 : « Dieu dit : Que la terre pousse de la végétation, des herbes portant semence, des arbres fruitiers portant du fruit selon leur espèce, qui aient leur semence en eux-mêmes sur la terre ; et cela fut ainsi. » Et dans Genèse 1:24 : « Dieu dit : Que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce, bétail, reptiles et animaux de la terre selon leur espèce ; et cela fut ainsi. » Il n’y a aucune référence à faire pousser une semence dans la terre jusqu’à sa maturité, mais plutôt une création spontanée de plants et d’animaux en abondance. De tels compromis bibliques sont impossibles et sûrement pas nécessaires. Il n’y a aucun fait dans la science qui soit incompatible avec une création instantanée de tout ce qui existe, et nous pouvons en être certains dans l’instruction biblique que nous recevons.

Et Dieu prend bien soin de Sa création. Dans Psaume 65:10-14, nous lisons : « Tu visites la terre, tu l’arroses, tu l’enrichis abondamment ; les ruisseaux de Dieu sont pleins d’eau ; tu prépares leur froment, après que tu as ainsi préparé la terre. Tu abreuves ses sillons ; tu aplanis ses mottes ; tu l’amollis par la pluie menue ; tu bénis son germe. Tu couronnes l’année de tes biens, et les roues de ton char distillent l’abondance. Elles la répandent sur les pâturages du désert, et les coteaux sont parés de joie. Les campagnes sont revêtues de troupeaux, et les vallées sont couvertes de froment ; elles en triomphent, et elles en chantent. » Quels beaux témoignages au sujet de la providence divine sur Sa création. Cette figure poétique serait encore mieux appréciée dans certains pays comme la Nouvelle-Zélande où les troupeaux de moutons sont tellement abondants qu’ils semblent couvrir littéralement les pâturages de laine. Les troupeaux fournissent premièrement un vêtement sur les pâturages et ensuite des habits pour les hommes et les femmes.

Les vallées fertiles sont partout couvertes de blé doré qui, plus tard, fournit la nourriture pour les animaux ainsi que pour les humains. Les bruits de la terre sont comme une chanson dont la musique exprime tout avec éloquence. Pour ceux qui ont des yeux pour voir et des oreilles pour entendre, la gloire est attribuée à notre grand Créateur et fidèle Souteneur de tout. Jésus a aussi parlé des beaux vêtements de la création. « Et pour ce qui est du vêtement, pourquoi en êtes-vous en souci ? Observez comment les lis des champs croissent ; ils ne travaillent, ni ne filent. Cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a point été vêtu comme l’un d’eux. Si donc Dieu revêt ainsi l’herbe des champs, qui est aujourd’hui, et qui demain sera jetée dans le four, ne vous revêtira-t-il pas beaucoup plutôt, ô gens de petite foi ? » (Matthieu 6:28-30).

Alors : « Chantez la gloire de son nom ; louez-le, et lui rendez gloire ! Dites à Dieu : Que tes œuvres sont redoutables ! A cause de la grandeur de ta force, tes ennemis viendront se soumettre à toi. Toute la terre se prosternera devant toi ; elle chantera en ton honneur, elle chantera ton nom. (Sélah.) Venez, et voyez les œuvres de Dieu ; il est redoutable dans ce qu’il fait envers les fils des hommes. Il a changé la mer en terre sèche ; on passait à pied dans le fleuve ; là nous nous sommes réjouis en lui » (Psaume 66:2-6). Voilà la raison principale de la création soudaine de l’univers entier, afin de donner aux humains un endroit ayant comme but de créer le caractère nécessaire pour en prendre soin, selon Sa volonté.




D.418 – Une terre unique

Par Joseph Sakala

Dans Psaume 115:15-16, Dieu nous dit : « Vous êtes bénis de l’Éternel, qui a fait les cieux et la terre. Quant aux cieux, les cieux sont à l’Éternel ; mais il [Dieu] a donné la terre aux enfants des hommes. » Les laïcisés aiment bien considérer la terre simplement comme une planète parmi plusieurs millions, qui occupe un endroit obscur dans une galaxie insignifiante dans une mer de néant. La Bible nous affiche, cependant, que la terre est très spéciale aux yeux du Créateur et qu’elle a une implication cruciale dans l’univers aujourd’hui, en jouant un rôle infini dans le cosmos. La terre est le seul endroit dans lequel la vie existe, c’est Dieu qui le confirme clairement.

Les autres planètes sont, soit des boules de gaz, soit couvertes de sol et sans vie, ou encore des produits chimiques congelés. Du haut de l’atmosphère jusqu’au fond des océans, de la partie la plus froide des pôles jusqu’à la partie la plus chaude de l’équateur, la vie y existe. Jusqu’à ce jour, aucune preuve de vie ne fut trouvée sur aucune autre planète. Si sa distance d’avec le soleil était altérée et qu’elle se retrouvait soit plus proche ou plus loin, toute vie cesserait d’exister. Les données démontrant que notre terre soit juste de la bonne grosseur et à la bonne distance des étoiles sont extrêmement précises. Les possibilités mathématiques voulant que toutes les conditions essentielles puissent exister par chance sont astronomiquement nulles. Or, Dieu nous déclare : « J’ai fait la terre, les hommes et les bêtes qui sont sur la terre, par ma grande force et par mon bras étendu ; et je les donne à qui bon me semble » (Jérémie 27:5).

Tout a été fait avec une précision historique. Dans Actes 17:24-29, Paul déclare que : « Le Dieu qui a fait le monde et toutes les choses qui y sont, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n’habite point dans les temples bâtis de mains d’hommes. Il n’est point servi par les mains des hommes, comme s’il avait besoin de quelque chose, Lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses. Et il a fait d’un seul sang toutes les races des hommes, pour habiter sur toute la face de la terre, ayant déterminé la durée précise et les bornes de leur habitation ; pour chercher le Seigneur, pour voir si en le cherchant à tâtons, ils le trouveraient, quoiqu’il ne soit pas loin de chacun de nous. Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être ; comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : Car de Lui nous sommes aussi la race. Étant donc de la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l’or, ou à de l’argent, ou à de la pierre taillée par l’art et l’industrie des hommes. »

Le récit biblique est plein d’éléments historiques vérifiables et de renseignements archéologiques que nous ne retrouvons pas dans les textes sacrés des autres religions. Partout où l’information historique est citée, elle est trouvée précise et observable. Elle fut assujettie à l’analyse scientifique et textuelle afin que l’humanité puisse en prouver l’authenticité dans tout ses détails. La Bible a toujours été une source d’archéologie servant à identifier des sources anciennes, comme Sargon. « L’année où Tharthan vint à Asdod, envoyé par Sargon, roi d’Assyrie, assiégea Asdod et la prit ; en ce temps-là, l’Éternel parla par le ministère d’Ésaïe, fils d’Amots, et lui dit : Va, détache le sac de tes reins, et ôte tes souliers de tes pieds ; ce qu’il fit, allant nu et déchaussé. Alors l’Éternel dit : Comme Ésaïe, mon serviteur, a marché nu et déchaussé, ce qui est un signe et un présage contre l’Égypte et contre l’Éthiopie pour trois années ; ainsi le roi d’Assyrie emmènera les captifs de l’Égypte et les exilés de l’Éthiopie, jeunes hommes et vieillards, nus et déchaussés, le dos découvert, à la honte de l’Égypte. Alors ils seront consternés et confus au sujet de l’Éthiopie, leur espérance, et de l’Égypte, leur gloire. Et l’habitant de ce rivage dira, en ce jour-là : Voilà ce qu’est devenu le peuple en qui nous espérions, vers qui nous courions chercher du secours, pour être délivrés du roi d’Assyrie ! Et nous, comment échapperons-nous ? » (Esaïe 20:1-6).

Et que dire de la destruction de l’armée assyrienne, dans Esaïe 37:36-38 : « Or un ange de l’Éternel sortit et frappa dans le camp des Assyriens cent quatre-vingt-cinq mille hommes ; et quand on se leva le matin, voilà, c’étaient tous des corps morts. Et Sanchérib, roi des Assyriens, leva son camp, partit et s’en retourna, et il resta à Ninive. Et comme il était prosterné dans la maison de Nisroc son dieu, Adrammélec et Sharétser, ses fils, le frappèrent avec l’épée, puis ils se sauvèrent au pays d’Ararat. Et Esarhaddon, son fils, régna en sa place. » Tout est défini, jusqu’au menu détail. « En ce jour-là, l’Éternel traita alliance avec Abram, en disant : Je donne ce pays à ta postérité, depuis le fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, au fleuve d’Euphrate ; les Kéniens, les Kéniziens, les Kadmoniens, les Héthiens, les Phéréziens, les Rephaïms, les Amoréens, les Cananéens, les Guirgasiens et les Jébusiens » (Genèse 15:18-21).

Le document biblique, contrairement aux autres « écritures », est établi historiquement, s’ouvrant ainsi à toute vérification. Les critiques du 19éme siècle remettaient en question l’historicité des Hittites, des Horites, des Édomites et de plusieurs autres peuples, nations et villes mentionnés dans la Bible jusqu’au moment où ils ont découvert l’emplacement géographique et ethnologique décrit sur de vieilles cartes de la Bible. Les noms des rois d’au-delà de quarante pays de la Bible furent tous trouvés dans les documents contemporains et sur des inscriptions hors de l’Ancien Testament, et correspondent au temps et aux places associés avec eux dans la Bible. Rien n’existe dans la littérature ancienne qui n’ait été confirmé dans histoire biblique. Comme le dit si bien Proverbes 30:5-6 : « Toute la Parole de Dieu est épurée ; il est un bouclier pour ceux qui ont en lui leur refuge. N’ajoute rien à Ses paroles, de peur qu’il ne te reprenne, et que tu ne sois trouvé menteur. »

Et que dire de Sa précision prophétique trouvée sur cette terre unique ? « Nous avons aussi la parole des prophètes, qui est très ferme, à laquelle vous faites bien de vous attacher, comme à une lampe qui brillait dans un lieu sombre, jusqu’à ce que le jour resplendît et que l’étoile du matin se levât dans vos cœurs ; sachez tout d’abord ceci, que nulle prophétie de l’Écriture ne vient d’une interprétation particulière. Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé » (2 Pierre 1:19-21). La Bible contient d’innombrables prédictions prophétiques très détaillées. Lorsqu’une prédiction est précise, on pourrait appeler cela coïncidence. Mais lorsque des centaines s’avèrent précises, c’est astronomique.

La Bible contient des centaines de prophéties reliées à la naissance, à la mort et à la résurrection de Jésus-Christ. Par exemple, Michée 5:2 avait prédit l’endroit exact de la naissance de Christ : « Mais toi, Bethlehem Éphrata, qui est petite entre les milliers de Juda, de toi sortira celui qui doit être dominateur en Israël. Ses origines sont d’ancienneté, dès les jours éternels. » Imaginez que, sept cents ans avant Sa naissance, Esaïe 53:9 avait prédit : « On lui avait assigné sa sépulture avec les méchants, et dans Sa mort il a été avec le riche ; car il n’a point fait d’injustice, et il n’y a point eu de fraude en Sa bouche. »

Dans le Livre d’Ézéchiel, le prophète avait prédit que les murs de la forteresse sur l’île de Tyr seraient détruits et nettoyés afin de devenir un endroit pour sécher les filets des pêcheurs. Du vivant d’Ézéchiel la forteresse de Tyr n’avait pas encore été construite ! Mais deux cents années plus tard, en 332 av. J.-C., Alexandre le Grand a conquis Tyr en érigeant une digue levée à partir de la terre ferme. Il est vrai que plusieurs prophéties doivent être accomplies dans l’avenir. Prenons comme exemple la merveilleuse prophétie au sujet des deux témoins à Jérusalem durant la grande tribulation.

Dans Apocalypse 11:7-10, nous découvrons : « Et quand ils auront accompli leur témoignage, la bête qui monte de l’abîme, leur fera la guerre, et les vaincra, et les tuera. Et leurs cadavres seront sur la place de la grande cité, qui est appelée spirituellement Sodome et Égypte, où notre Seigneur a été crucifié. Et les gens de divers peuples, et de diverses tribus, langues et nations, verront leurs cadavres pendant trois jours et demi, et ne permettront pas que leurs cadavres soient mis dans des sépulcres. Et les habitants de la terre se réjouiront à leur sujet, et s’abandonneront à la joie, et s’enverront des présents les uns aux autres, parce que ces deux prophètes auront torturé les habitants de la terre. » Lorsque cette prophétie fut enregistrée, il y a presque 2 000 ans, les communications et le transport au-travers de l’Empire romain prenaient des mois. Aujourd’hui, des milliards de personnes autour du monde regardent simultanément le même événement à la télévision.

« Rappelez-vous les premières choses, celles des temps anciens ; car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre ; Je Suis Dieu, et il n’y en a point comme moi ; J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas fait encore ; je dis : Mon dessein tiendra, et j’exécuterai toute ma volonté, » nous déclare Dieu, dans Esaïe 46:9-10. La clairvoyance biblique n’a pas son pareil. Mais afin de la comprendre, il faut chercher la sagesse divine. Dans Psaume 111:10, nous lisons clairement : « Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Éternel. Tous ceux qui pratiquent Ses commandements sont vraiment sages. Sa louange demeure à toujours. »

La Bible insiste sur le fait que le Dieu de la Bible est le seul et unique Dieu. « Ainsi dit l’Éternel, le roi d’Israël et son Rédempteur, l’Éternel des armées : Je suis le premier et je suis le dernier, et il n’y a point d’autre Dieu que moi, » nous confirme Dieu, dans Esaïe 44:6. Et, dans Esaïe 45:5-7, ce même Dieu déclare : « Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; il n’y a pas d’autre Dieu que moi. Je t’ai ceint, quand tu ne me connaissais pas ; afin qu’on sache, du soleil levant au soleil couchant, qu’il n’y en a point d’autre que moi. Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; qui forme la lumière et qui crée les ténèbres, qui fais la prospérité et qui crée l’adversité ; c’est Moi, l’Éternel, qui fais toutes ces choses. » Comment peut-on lire cela et continuer de croire qu’il y a encore deux Dieu ? Et pire encore, qu’il puisse y avoir une trinité avec le Saint-Esprit ajouté ?

Le monde s’est tellement fait bourrer le crâne par les faux prophètes qu’ils préfèrent croire que trois dieux peuvent former un Dieu, mais qu’un seul et unique Dieu ne peut pas accomplir trois fonctions différentes. Débutons par le commencement où Jésus nous fait connaître Son Père. Et c’est curieux qu’Il ne L’a pas fait connaître aux Juifs, mais à une païenne. À la Samaritaine, Jésus déclare simplement : « Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité » (Jean 4:24). Notez, s’il vous plaît, qu’il n’est pas écrit : Dieu est un Esprit. Dieu existait depuis le tout début, en Esprit, depuis toujours. Il peut donc en toute assurance déclarer : « Je suis le premier et je suis le dernier, et il n’y a point d’autre Dieu que moi. »

Celui qui tentera de vous prêcher que Dieu est UN esprit est un menteur, car un esprit peut être créé, comme les anges et Satan. Mais Dieu est Esprit et, par conséquent, a créé tout les autres esprits. Ensuite Dieu déclare : « Ainsi dit l’Éternel, le roi d’Israël et son Rédempteur. » Nous, dans la Nouvelle Alliance, nous savons que Jésus est notre Rédempteur, mais depuis quand ? Dieu, qui existait depuis toujours, nous dit qu’Il est également notre Rédempteur. Alors, il existe deux rédempteurs, ou il y a quelque chose que les ministres du monde ne comprennent pas dans les Écritures ? Ou se pouvait-il que Dieu (qui est Esprit) ait décidé, il y a 2 000 ans, de Se faire homme et de venir sur terre afin de nous montrer ce qu’un Rédempteur pouvait faire à la vue de tous les hommes ? Donc, Dieu Lui-même serait venu vivre avec nous ?

Allons voir ce qui est écrit dans la Bible, avec un esprit ouvert. Marie était vierge et elle fut soudainement enceinte, alors que Joseph n’avait pas encore couché avec elle. Joseph voulait rompre avec Marie pour ne pas la déshonorer. « Mais comme il y pensait, voici, un ange du Seigneur lui apparut en songe, et lui dit : Joseph, fils de David, ne crains point de prendre Marie pour ta femme ; car ce qui a été conçu en elle est du Saint-Esprit ; et elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de JÉSUS (Sauveur) ; car c’est Lui qui sauvera son peuple de leurs péchés. Or, tout cela arriva, afin que s’accomplît ce que le Seigneur avait dit en ces termes par le prophète : Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS » (Matthieu 1:20-23).

Résumons : Dieu décida, il y a 2 000 ans, de venir vivre parmi les hommes, afin que, de Son vivant, Il vienne accomplir toute la loi à la place des hommes et ensuite mourir pour eux pour leur offrir le salut gratuitement. Mais ce salut avait une exigence, il fallait accepter le sacrifice de Christ comme l’acte rédempteur pour le Salut. Dans Jean 14:6-10, Jésus dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par Moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu. Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui demeure en moi, fait lui-même les œuvres que je fais. » Jésus est donc le seul chemin qui existe pour venir au Père.

Savez-vous pourquoi ? Nous avons vu au début que Dieu est Esprit, dévoilé par nul autre que Jésus à la Samaritaine. Et, puisque Dieu est Saint, Il est également le Saint-Esprit, cet Esprit par qui Il a engendré Marie, la vierge. Et comment Joseph devait-il nommer l’enfant qui a été conçu en elle du Saint-Esprit ? L’ange dit : « Tu Lui donnera le nom de JÉSUS (Sauveur); car c’est lui qui sauvera son peuple. » Mais qui sauvait Son Peuple dans l’Ancien Testament ? Dieu, l’Esprit Saint qui était une manifestation de Sa force et pouvait tuer jusqu’à 180 000 Assyriens dans une seule nuit. Doutez-vous encore que le Père, qui est Esprit et qui S’est manifesté en chair, est, en réalité trois manifestations de la même Personne, qui a déclaré à : « Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père » ?

Si quelqu’un prétend pouvoir venir au Père par un autre chemin, comme par Allah, Mahomet, Bouddha, Hare Krishna et tant d’autres, c’est qu’il a cru des mensonges et il devra un jour apprendre la vérité ! Toutes les autres religions, cultes et sectes sont obligés de passer par JÉSUS. Le compte-rendu biblique est très précis : Le péché d’Adam a introduis la mort dans le monde. « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; de même la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché » (Romains 5:12). Et, par Adam, une malédiction fut prononcée sur la terre entière.

« Alors l’Éternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre toutes les bêtes et entre tous les animaux des champs ; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie. Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon. Il dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi. Et il dit à Adam : Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie. Et il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras l’herbe des champs. Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière » (Genèse 3:14-19).

C’est assez simple. Adam et Ève refusèrent de croire que Dieu leur disait la vérité et ils sont morts à cause de leur rébellion. Mais Dieu les aimait, ainsi que tous les peuples qui naîtraient dans le monde par eux ; alors Dieu leur fournit la seule solution possible du salut : Il S’est donné Lui-même pour solutionner le problème. Dieu a donc dû S’humilier, comme nous dit si bien Paul. « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé Lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et Lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:5-11).

Alors, tout homme qui prêche qu’on puisse être sauvé par un autre nom que Jésus est un menteur inspiré par Satan lui-même. « Ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la principale pierre de l’angle. Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:11-12). Jésus fut tenté de toutes les manières humaines possibles. « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché » (Hébreux 4:15). « Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris » (1 Pierre 2:24).

Jésus nous a prouvé qu’Il était vraiment Dieu dans la chair : « Parce qu’il a fixé un jour, où il doit juger le monde avec justice, par l’Homme qu’il a établi, ce dont il a donné à tous une preuve certaine, en le ressuscitant des morts » (Actes 17:31). « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur, » nous rappelle Paul, dans Romains 6:23. Maintenant, Jésus agit comme notre avocat au ciel, en tant que Grand-Prêtre, nous préparant une place dans Son Royaume à venir. Un jour, ce même Jésus, qui est mort pour nous et qui fut ressuscité, reviendra sur la terre en tant que Roi des rois et Seigneur des seigneurs pour terminer le règne ennemi, et Satan sait très bien que son temps achève. « Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite, » nous dit 2 Pierre 3:13.

Mais pendant ce temps, Jésus nous dirige vers le salut, tout comme le révéla la servante qui avait un esprit de Python et qui procurait un grand profit à ses maîtres en devinant, lorsqu’elle est venue rencontrer Paul : « Ayant suivi Paul et nous, elle s’écria en disant : Ces hommes sont des serviteurs du Dieu très haut, qui vous annoncent la voie du salut. Elle fit cela pendant plusieurs jours ; mais Paul, en étant importuné, se retourna, et dit à l’esprit : Je te commande au nom de Jésus-Christ, de sortir de cette fille. Et il en sortit au même instant. Mais ses maîtres, voyant qu’ils avaient perdu l’espérance de leur gain, se saisirent de Paul et de Silas, et les traînèrent sur la place publique, devant les magistrats. Et les ayant menés aux préteurs, ils leur dirent : Ces hommes troublent notre ville ; ce sont des Juifs, et ils enseignent une manière de vivre qu’il ne nous est pas permis de recevoir, ni de suivre, à nous qui sommes Romains » ( Actes 16:17-21).

Paul et Luc avaient témoigné aux non convertis européens à Philippe et les ont trouvés bien convertis. Sauf ceux qui voyaient disparaître leur source de gain et qui se saisirent de Paul et de Silas en les traînant sur la place publique, devant les magistrats. « Alors la foule se souleva contre eux, et les préteurs, ayant fait déchirer leurs vêtements, ordonnèrent qu’ils fussent battus de verges. Et après leur avoir infligé plusieurs coups, ils les jetèrent en prison et ordonnèrent au geôlier de les garder sûrement. Ayant reçu cet ordre, celui-ci les jeta dans la prison intérieure, et serra leurs pieds dans des entraves. Sur le minuit, Paul et Silas étant en prières, chantaient les louanges de Dieu, et les prisonniers les entendaient. Et tout d’un coup il se fit un grand tremblement de terre, en sorte que les fondements de la prison furent ébranlés, et en même temps toutes les portes furent ouvertes, et les liens de tous furent rompus. Alors le geôlier, s’étant réveillé, et voyant les portes de la prison ouvertes, tira son épée, et allait se tuer, croyant que les prisonniers s’étaient sauvés » (Actes 16:22-27).

Mais Dieu avait d’autres plans pour Ses fidèles serviteurs. Dans Actes 16:28-36, nous pouvons lire : « Mais Paul d’une voix forte s’écria : Ne te fais point de mal ; car nous sommes tous ici. Alors le geôlier, ayant demandé de la lumière, entra promptement, et tout tremblant se jeta aux pieds de Paul et de Silas. Puis les menant dehors, il leur dit : Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé ? Ils lui dirent : Crois au Seigneur Jésus-Christ, et tu seras sauvé, toi et ta famille. Et ils lui annoncèrent la parole du Seigneur, et à tous ceux qui étaient dans sa maison. Et les ayant pris avec lui à cette heure même de la nuit, il lava leurs plaies ; et il fut aussitôt baptisé, lui et tous les siens. Et les conduisant dans son logement, il leur servit à manger ; et il se réjouit de ce qu’il avait cru en Dieu, avec toute sa famille. Le jour étant venu, les préteurs lui envoyèrent dire par les licteurs : Relâche ces hommes-là. Aussitôt le geôlier rapporta ces paroles à Paul, et lui dit : Les préteurs ont envoyé pour vous faire relâcher ; sortez donc maintenant, et allez en paix. »

Mais qu’est-ce qui pourrait causer qu’un officiel romain, dans une culture païenne qui a à peine entendu parler de la vérité, se tournerait soudainement vers Dieu pour le salut de son âme ? Le tremblement de terre avait sûrement saisi son attention, tout comme le comportement de Paul au-travers de son épreuve et de l’abus fait à son endroit. Mais qu’est-ce qui lui fit croire que Paul avait la vérité ? Pourquoi demanda-t-il le salut par l’intermédiaire d’un prisonnier incarcéré ? Peut-être que, durant son procès, il aurait entendu le témoignage de la servante sorcière qui disait : « Ces hommes sont des serviteurs du Dieu tout puissant, qui nous ouvrent le chemin vers le salut. » Ce témoignage vibrant fut donné en dérision, mais entendu quand même. Nous ne pouvons pas savoir avec certitude, mais nous savons que ce fut l’introduction de l’Évangile en Europe.

Sûrement, le Plan ultime de Dieu peut s’apercevoir dans les évènements que nous venons de voir se produire à Philippe, ce jour admirable. Les chrétiens ne devraient jamais hésiter à déclarer la vérité de l’Évangile, car : « Ainsi en est-il de Ma Parole, qui sort de ma bouche ; elle ne retourne pas à Moi sans effet, sans avoir fait ce que j’ai voulu, et accompli l’œuvre pour laquelle je l’ai envoyée » (Esaïe 55:11). Donc, cette terre unique sert présentement comme lieu idéal où tout le travail de Dieu s’accomplit afin de préparer Ses Élus et Ses Nations à une œuvre future extraordinaire.

Aux pharisiens qui Le harcelaient sans cesse, Jésus leur dit :  « Le père dont vous êtes issus, c’est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge » (Jean 8:44). Ce verset met le centre d’intérêt sur la fin de Satan. Malgré que ce monde soit infesté de démons voulant nous détruire, nous ne craindrons pas. Car Dieu a décidé que Sa vérité triomphera au-travers de nous. Nous ne tremblerons pas devant le Prince des ténèbres, parce que, sa rage, nous pouvons l’endurer, car sa fin est proche. Et une seule Parole de Sa bouche le fera tomber.

Lorsque Satan fut banni du ciel, un tiers des anges furent bannis avec lui. « Et sa queue entraînait la troisième partie des étoiles du ciel, et elle les jeta sur la terre » (Apocalypse 12:4). C’est tellement vrai qu’une Légion pouvait facilement habiter un seul individu. « Et il dit, criant à haute voix : Qu’y a-t-il entre toi et moi, Jésus, Fils du Dieu très-haut ? Je te conjure par le nom de Dieu de ne point me tourmenter. Car Jésus lui disait : Esprit immonde, sors de cet homme. Et Jésus lui demanda : Comment t’appelles-tu ? Et il répondit : Je m’appelle Légion ; car nous sommes plusieurs » (Marc 5:7-9). Mais Dieu avait d’autres plans pour Ses Enfants.

À Paul, Dieu dit : « lève-toi, et te tiens sur tes pieds, car je te suis apparu pour t’établir ministre et témoin, tant des choses que tu as vues, que de celles pour lesquelles je t’apparaîtrai encore. Je t’ai choisi d’entre le peuple et les Gentils, et je t’envoie vers eux maintenant, pour leur ouvrir les yeux, et les faire passer des ténèbres à la lumière, et de l’empire de Satan à Dieu, afin que par la foi en moi, ils reçoivent la rémission des péchés, et qu’ils aient part à l’héritage des saints » (Actes 26:16-18). « Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous. Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. Pécheurs, nettoyez vos mains ; et vous qui avez le cœur partagé, purifiez vos cœurs ; sentez vos misères, et soyez dans le deuil, et pleurez ; que votre rire se change en pleurs, et votre joie en tristesse. Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera, » nous déclare Jacques 4:7-10. Et ne donnez point accès au diable.

Néanmoins, Dieu a également des plans pour Satan : « qu’il retient par des chaînes éternelles dans les ténèbres, pour le jugement du grand jour, [et] les anges qui n’ont pas gardé leur puissance, mais qui ont quitté leur propre demeure » (Jude 1:6). Dieu lui réserve un : « feu éternel, préparé au diable et à ses anges » (Matthieu 25:41). Une seule Parole de la bouche de Dieu : « Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète ; et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles, » nous dit Apocalypse 20:10. Jésus, anticipant Son exécution, parlait de cet événement avec triomphe. Car cela fut le but de Dieu, dès la présence de Jésus sur la terre.

Dans Jean 12:25-32, Jésus a déclaré ceci : « Celui qui aime sa vie la perdra ; et celui qui hait sa vie en ce monde la conservera pour la vie éternelle. Si quelqu’un me sert, qu’il me suive ; et où je serai, là sera aussi mon serviteur ; et si quelqu’un me sert, le Père l’honorera. Maintenant mon âme est troublée; et que dirai-je ? Père, délivre-moi de cette heure ! mais c’est pour cela que je suis venu à cette heure. Père, glorifie ton nom. Alors il vint une voix du ciel, qui dit : Et je l’ai glorifié, et Je le glorifierai encore. Et la foule qui était là, et qui avait entendu, disait que c’était le tonnerre ; d’autres disaient : Un ange lui a parlé. Jésus prit la parole et dit : Cette voix n’est pas pour moi, mais pour vous. Maintenant se fait le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors. Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi. »

Et c’est exactement ce que Dieu a fait, selon Paul, alors qu’il a déclaré : « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés ;) et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par Sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:4-7). La Bible identifie clairement la résurrection de Christ comme le point central du message chrétien, tout comme Sa mort sur la croix : « Et si Christ n’est point ressuscité, votre foi est vaine, et vous êtes encore dans vos péchés. Ceux donc qui sont morts en Christ, sont aussi perdus. Si nous n’avons d’espérance en Christ que pour cette vie seulement, nous sommes de tous les hommes les plus misérables » (1 Corinthiens 15:17-19).

Évidemment, et aussi certain que Christ est ressuscité, nous, qui avions revêtu notre foi en Lui, ressusciterons également. Mais avec quelle sorte de corps ? « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2). Dans Son corps glorieux, Jésus pouvait apparaître et disparaître comme Il voulait. Dans Jean 20:19, nous apprenons que : « Le soir de ce jour, qui était le premier de la semaine, les portes du lieu où les disciples étaient assemblés étant fermées, par crainte des Juifs, Jésus vint, et se présenta au milieu d’eux et leur dit : La paix soit avec vous ! »

Cette fois-là, Thomas était absent, mais : « Huit jours après, ses disciples étaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vint, les portes étant fermées, et se tint au milieu d’eux et dit : La paix soit avec vous ! Puis il dit à Thomas : Mets ici ton doigt, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et la mets dans mon côté, et ne sois pas incrédule, mais croyant. Thomas répondit et lui dit : Mon Seigneur et mon Dieu ! Jésus lui dit : Parce que tu m’as vu, Thomas, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru ! » (Jean 20:26-29). Jésus pouvait être touché par les autres. Dans Matthieu 28:9 : « Mais, comme elles allaient pour le leur annoncer, voilà Jésus qui vint au-devant d’elles, en leur disant : Je vous salue. Et elles s’approchèrent, et lui embrassèrent les pieds, et l’adorèrent. »

Jésus pouvait manger de la nourriture. « Mais comme, dans leur joie, ils ne le croyaient point encore, et qu’ils étaient étonnés, il leur dit : Avez-vous ici quelque chose à manger ? Et ils lui présentèrent un morceau de poisson rôti et du miel en rayon. Et l’ayant pris il en mangea en leur présence » (Luc 24:41-43). Et après les avoir côtoyé pendant quarante jours, Jésus leur promit : « vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. Et après qu’il eut dit ces paroles, il fut élevé pendant qu’ils le regardaient, et une nuée le déroba à leurs yeux » (Actes 1:8-9).

Paul, qui est déjà mort depuis presque 2 000 ans, a affirmé, dans Philippiens 3:20-21 : « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses. » Comment une personne morte depuis si longtemps, dont l’esprit est en présence de Dieu, peut-elle recevoir un nouveau corps glorifié ? C’est un miracle que seul Dieu pourra accomplir. Mais il y a un beau passage que Dieu nous a bien caché dans Ecclésiaste 12:9, qui déclare : « Avant que la poussière retourne dans la terre, comme elle y avait été, et que l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné… » Les éléments physiques qui composaient le corps de Paul ont depuis longtemps changé de forme et c’est bien, car Paul souffrait d’un malaise que Dieu lui demanda d’endurer de son vivant parce que, lorsqu’il était faible, c’est là que Dieu le rendait fort puissant.

Non, Dieu ne rétablira pas notre corps d’origine lorsque nous ressusciterons à la Première Résurrection, mais Il nous donnera un corps parfait, glorieux, digne de l’environnement éternel dans lequel nous allons enseigner, d’abord aux rescapés de la grande tribulation. Paul ne pouvait faire une analogie de ce corps en le comparant à d’autres choses vivantes. Dans 1 Corinthiens 15:38, il déclare : « Mais Dieu lui donne un corps comme il veut, et à chaque semence le corps qui lui est propre. » Et, dans 1 Corinthiens 15:42-44, Paul nous dit : « Telle est aussi la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible, il ressuscite incorruptible ; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force ; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel ; il y a un corps animal, et il y a un corps spirituel. »

Toutes ces choses nous sont expliquées ainsi, sur cette terre unique, afin de nous préparer pour la grande aventure vers l’éternité où nous vivrons en parfaite santé pour faire la volonté de Dieu. Dans Apocalypse 21:22-26 : « Je n’y vis point de temple ; car le Seigneur Dieu Tout Puissant et l’Agneau en sont le temple. Et la ville n’a pas besoin du soleil, ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau. Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois de la terre [les elus], y apporteront leur gloire et leur honneur. Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit. On y apportera la gloire et l’honneur des nations. »




D.042 – Comment Dieu Se révèle à nous

 

Luc 5:37

Par Joseph Sakala

Imaginez un instant que vous êtes Dieu. Vous avez tout créé et, pour couronner cette création, vous créez des êtres humains à votre image, c’est-à-dire, capables d’avoir un contact intime et spécial avec vous en leur donnant une intelligence. Ceci étant accompli, ne serait-il pas tout à fait logique et normal que vous leur fassiez part de qui vous êtes et leur expliquiez aussi pourquoi vous les avez créés ? Ne serait-il pas normal de vouloir entamer une relation dans laquelle vous pourriez partager avec eux ? Plusieurs de ceux qui prétendent qu’on ne peut pas connaître Dieu admettent quand même que Dieu est Créateur, mais qu’Il Se cache, maintenant, laissant les humains se débrouiller seuls, sans aucune orientation. Mais Dieu est-Il comme cela ? Pas du tout !

Depuis Adam jusqu’au Déluge, Dieu a communiqué directement avec Sa création à plusieurs reprises. Il a travaillé directement avec ceux qu’Il a bien voulu utiliser pour tracer le cours de l’Histoire. Par Moïse, Il a commencé à mettre Ses instructions par écrit aux humains. Après Moïse, Il en a utilisé plusieurs autres en les inspirant à écrire les autres livres de ce que nous appelons « la Sainte Bible ». Une quarantaine de personnes ont ainsi été inspirées à différentes périodes dans l’Histoire. Plusieurs ne se connaissaient même pas. Pourtant, ils ont écrit des livres qui, rassemblés sous forme des Saintes Écritures, parlent tous, d’une façon générale, de la même chose sans se contredire.

Il y a cependant des gens qui se sont donné comme mission de prouver, non que la Bible dit vrai, mais plutôt qu’elle se contredit et qu’elle est pleine de mensonges ! Ces gens sont toujours prêts à mettre en doute une vérité, mais rarement les erreurs qu’ils véhiculent eux-mêmes. Je ne parle pas, ici, des gens arrogants qui n’ont rien d’autre à faire que de tout critiquer. Je parle de personnes instruites, possédant un doctorat en théologie, et qui tentent de prouver que Dieu est menteur ! Plus nous approchons des temps de la fin, plus ces gens deviennent nombreux.

Comprenez-moi bien. Plusieurs théologiens sont sincères et honnêtes, et je ne parle pas du tout de ceux-là. Je parle de ce groupe d’incrédules ! Hébreux 6:18 nous déclare qu’il est impossible que Dieu mente. Dans Tite, chapitre 1, verset 2, nous voyons que Dieu ne peut pas mentir. Ces gens disent : « Oui, Il peut mentir ! » Pourtant, le père du mensonge, c’est Satan. La Bible nous enseigne que Dieu est amour. Eux tentent de nous prouver que Dieu est une espèce d’Être sanguinaire qui Se plaît à combattre et massacrer Sa création. Mais qui a créé la guerre ? Est-ce Dieu ? Si les êtres humains, dès la création, avaient voulu écouter les instructions de leur Créateur, aurait-on eu une seule guerre sur cette terre ?

Quand l’on nous parle de contradictions, vous remarquerez que ce n’est jamais quelque chose de majeur que l’on nous propose, mais plutôt une peccadille quasi insignifiante qui aurait pu se glisser au fil des siècles dans la retranscription des textes par les scribes, et là on fonde toute une théorie voulant que si cette petite erreur a pu se faufiler, d’autres erreurs plus importantes le pourraient aussi. Au lieu d’étudier la Parole de Dieu pour mieux l’enseigner, ces chers théologiens tentent de la détruire au nom de la science et de l’évolution.

Mais Dieu n’est pas inquiet. Il n’y a pas de problème pour Lui. Des solutions, oui ! Et Sa plus grande solution fut d’avoir engendré Lui-même, par Son Esprit, dans le sein d’une vierge, Jésus dans Lequel Il a mis Sa Parole pour annoncer Sa Bonne Nouvelle. Laquelle ? L’établissement de Son Royaume sur cette terre un jour. Jésus est venu pour nous faire connaître le Père et pour proclamer Son amour pour l’humanité. En donnant Sa vie et Son sang pour effacer les péchés de ces humains, Il leur a aussi ouvert l’accès à ce Royaume par le salut. Pour croire ceci, il faut d’abord croire en Celui qui nous l’a annoncé. Pour mieux Le connaître, il faut chercher à comprendre ce que Dieu veut nous dévoiler, sur Lui-même en premier, en regardant et en étudiant ce qu’Il nous montre par Ses actes révélateurs.

Par exemple, est-il possible de regarder l’univers dans un télescope et oser croire que tout ceci s’est créé tout bonnement, comme ça, tout seul ? Même nos scientifiques athées utilisent des termes comme « rien ne se crée et rien ne se perd ». Alors, si rien ne se crée tout seul, la simple logique humaine nous indiquerait qu’une chose inférieure ne peut pas créer une chose supérieure. Laissez-moi vous donner un exemple. Un oiseau ne peut pas construire un Jumbo Jet, même si lui peut voler. Un homme, par contre, peut en bâtir un parce qu’il a l’intelligence pour le faire. Imaginez maintenant la grandeur de l’intelligence de Celui qui a créé l’univers et tout ce qui s’y trouve. Comment ne pas reconnaître l’existence de ce Créateur qui maintient aussi toutes ces choses dans un ordre et une harmonie parfaite ?

Il n’est donc pas étonnant qu’au verset 18 de Romains 1, Paul nous dise : « Car la colère de Dieu se déclare du ciel contre toute l’impiété et l’injustice des hommes, qui retiennent la vérité dans l’injustice… » Ils le font en prêchant la théorie de l’évolution. Leur théorie n’a aucun sens, nous dit Paul, au verset 19, « parce que ce qu’on peut connaître de Dieu est manifesté parmi eux, car Dieu le leur a manifesté. 20En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, 21Parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. 22Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; 23Et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles. »

Voilà, mes chers amis, le résultat de leur folie. En rejetant le vrai Dieu, ils en ont créés d’autres. Vous n’avez qu’à regarder ce qui orne les grandes cathédrales du monde pour voir dans quelle sorte de Dieu ils ont cru et croient même aujourd’hui. Paul nous décrit les conséquences d’un tel comportement, au verset 24 : « C’est pourquoi aussi, Dieu les a livrés, dans les convoitises de leurs cœurs, à une impureté telle qu’ils ont déshonoré eux-mêmes leurs propres corps ; 25Eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! » Les résultats sont faciles à constater. Regardez le verset 26 : « C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions honteuses ; car les femmes parmi eux ont changé l’usage naturel en un autre qui est contre nature. » Le lesbianisme !

Verset 27 : « De même aussi, les hommes, laissant l’usage naturel de la femme, ont été embrasés dans leur convoitise les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes [remarquez bien] la récompense qui était due à leur égarement. » Croyez-vous toujours que le sida vient des singes ? Et que les autres MTS sont de pures coïncidences ? Non, c’est la récompense, nous dit le verset 27, due à l’égarement des humains. Ces maladies sexuelles sont le résultat direct de la dégradation morale de ces humains qui agissent trop souvent « comme des singes » ! Je ne voudrais pas, cependant, inclure ici les pauvres victimes innocentes qui ont contracté le sida par une transfusion sanguine. Ces cas sont de véritables tragédies humaines infligées aux innocents par des individus sans scrupules.

Un soir, en regardant la fabuleuse beauté du ciel, le roi David était tout étonné que Dieu ait pris le temps de nous remarquer tellement nous sommes insignifiants devant Sa grandeur. Dans Psaume 8:4-5, il Lui dit : « Quand je regarde tes cieux, l’ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu as formées, 5Je dis : Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui ? le fils de l’homme, que tu prennes garde à lui ? » Job aussi, à un moment donné, s’est mis à questionner Dieu. Pour lui répondre, Dieu lui a décrit les merveilles de Sa création. Il lui a fait connaître Son autorité sur tout, ainsi que Sa sagesse qui est sans limites. Je vous demanderais de faire une étude biblique sur les chapitres 38 à 41 du livre de Job, cela vaut vraiment la peine ! Alors, face à toute cette grandeur, Job, humilié, a finalement compris. Au chapitre 42, au verset 2, il déclare à l’Éternel : « Je sais que tu peux tout, et qu’on ne saurait t’empêcher d’accomplir un dessein. » Dans la deuxième partie du verset 3, Job continue : « J’ai parlé et je ne comprenais pas ; ce sont des choses trop merveilleuses pour moi, et je ne les connais point. » Au verset 5, Job, complètement humilié, déclare : « Mes oreilles avaient entendu parler de toi ; mais, maintenant, mon œil t’a vu. 6C’est pourquoi je me condamne et je me repens, sur la poussière et sur la cendre. » Vous avez ici le repentir et la conversion de Job. Lisez vous-mêmes les versets 7 à 17 inclusivement, pour constater comment Dieu peut bénir un véritable serviteur.

Par Sa création, nous découvrons, non seulement que Dieu existe, mais encore plus : comment Il est ! Dans la façon dont l’univers a été dessiné, nous voyons l’œuvre d’un architecte par excellence. Dans les lois naturelles, comme la gravité, par exemple, nous voyons le Législateur par excellence. Y a-t-il un législateur humain qui aurait pu créer la Loi de la Gravité ? Une loi si puissante que ceux qui la défient en paient le prix. Si quelqu’un conteste cette loi, en sautant du haut d’un pont, je vous garantie qu’il perdra sa contestation ! Par la manière dont Dieu soutient toutes choses, tout ce qui existe, nous avons le Souteneur par excellence. Le fait qu’il existe une vie physique ici-bas, nous prouve aussi qu’Il soutient et donne cette vie. Mais quel était le but de Dieu en faisant toutes ces choses et en nous donnant la vie ?

Paul a expliqué cela aux Athéniens, dans Actes 17:26-28. Au verset 26, Paul déclare : « Et il [Dieu] a fait d’un seul sang toutes les races des hommes, pour habiter sur toute la face de la terre, ayant déterminé la durée précise et les bornes de leur habitation… » Ceci veut dire que personne n’est venu vivre en Amérique sans la permission de Dieu. Verset 27, mais chacun devait : « …chercher le Seigneur, pour voir si en le cherchant à tâtons, ils le trouveraient, quoiqu’il ne soit pas loin de chacun de nous. » Regardons ce que Paul nous dit au verset 28 : « Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être… » Sans Dieu, nous n’existerions même pas ! Notez maintenant la fin du verset 28 : « …Car de Lui nous sommes aussi la race. » Nous sommes de la race divine ! Destinés à devenir Ses enfants !

Quel amour de Dieu pour Sa création ! Si nous aimons, c’est que Dieu nous a aimés d’abord. Nous n’avons pas inventé l’amour ! Même l’amour vient de Dieu ! Car Dieu est amour ! Cela nous amène à ceux qui voudraient bien prouver que Dieu n’existe pas. « Si Dieu est réellement là, » disent-ils, « pourquoi hésite-t-Il à Se montrer au monde ? » Ou bien : « Si Dieu est en charge de tout, pourquoi permet-Il l’existence du mal ? » Très bonnes questions. La première question porte à croire que Dieu ne S’est jamais montré à l’humanité. La deuxième semble L’accuser de ne pas Se soucier du monde ou de ne pas être capable d’arrêter le mal qui cause nos problèmes. Nous n’avons qu’à consulter le côté historique de la Bible pour découvrir que, dès la création d’Adam et Ève, Dieu S’est souvent placé en communication directe avec les humains. Mais la plupart n’ont rien voulu savoir de Lui. Pourtant, Il a donné de bonnes instructions à nos premiers parents. Qui ont-ils préféré écouter ? Satan, le menteur par excellence.

Le prophète Ésaïe, dans Ésaïe 45, au verset 15, a dit : « Certainement tu es un Dieu qui te caches… » Il est vrai que, souvent, Dieu Se retire d’une situation, parce que les gens impliqués Lui démontrent, par leurs pensées et leurs actions, qu’ils ne veulent rien savoir de Dieu, ni de Ses conseils sur la façon d’agir. Mais ce même Ésaïe a aussi déclaré, au chapitre 59, dans les versets 1 et 2 : « Voici, la main de l’Éternel n’est pas trop courte pour délivrer ; ni son oreille trop pesante pour entendre [non, Dieu n’est pas sourd] ; 2Mais ce sont vos iniquités qui ont fait la séparation entre vous et votre Dieu, et ce sont vos péchés qui lui font cacher sa face, pour ne plus vous entendre. » Voilà le nœud du problème !

Tout a commencé avec Adam et Ève. Ils étaient dans un jardin magnifique ; ils ne manquaient de rien. Dieu leur parlait directement et ils savaient qu’Il était avec eux. Dieu leur avait expliqué comment avoir une communication enrichissante avec Lui. Dieu désirait cette relation et Il ne les a pas laissés tout bonnement se débrouiller seuls. Toutefois, ils devaient faire un choix : ou bien obéir à Dieu en s’alimentant du fruit de l’arbre de vie, ou de Le rejeter en mangeant du fruit de l’arbre défendu, le seul dans tout le jardin. Nous connaissons leur choix. Il ne faut pas oublier une chose, cependant. Nos premiers parents savaient qu’ils avaient désobéi et ils se sentaient coupables ! Dès que Dieu S’est approché d’eux pour leur parler, ils se sont cachés parmi les arbres du jardin.

Qui s’est caché ? Pas Dieu ! Eux se sont cachés. Car ils ressentaient le besoin d’avoir une distance, une séparation entre eux et Lui. L’Histoire nous révèle la même chose depuis ce temps. La Bible est pleine d’exemples où Dieu a tendu la main aux êtres humains qui L’ont continuellement rejeté. Noé avait prêché pendant près de cent ans, avertissant le monde de son époque que le jugement de Dieu allait s’abattre sur leurs méchancetés. Ont-ils voulu écouter ? Sont-ils devenus meilleurs ? Pas du tout. Toutes les pensées de leur cœur, nous dit Dieu, se portaient uniquement vers le mal (Genèse 6:5). Sauf Noé et sa famille, tous périrent dans le Déluge. Ils étaient presque rendus au point de non retour. Afin de les sauver, dans une résurrection future, dans une ambiance sûrement meilleure, Dieu a simplement mis fin temporairement à leur existence. Ça, mes chers amis, c’est de l’amour !

Nous, les humains, nous avons beaucoup de cheminement à faire pour comprendre cet amour, parce que nous n’avons pas les solutions disponibles à Dieu. Notre puissance est extrêmement limitée. Dieu, toutefois, n’aura aucun problème à ressusciter tous ces individus dans un monde où Satan ne sera plus ! Croyez-moi, la conversion, pour eux, sera d’autant plus facile.

Plusieurs années plus tard, Dieu a été obligé de détruire Sodome et Gomorrhe par une pluie de feu et de soufre. Encore une fois, il a fallu détruire ces deux villes avec tous leurs habitants pour pouvoir les sauver plus tard. Les gens des alentours, qui ont été témoins de cet événement, ont-ils décidé de changer leur façon de vivre ? Pendant quelques semaines, peut-être, et après, comme on dit en anglais, « business as usual » !

Une bonne partie de l’Ancien Testament nous montre comment Dieu a désiré travailler avec Israël, Sa nation choisie. Ont-ils voulu L’écouter ? Ils venaient tout juste de recevoir les Dix Commandements qu’ils dirent à Moïse : « Parle-nous toi-même et nous t’écouterons ; mais que Dieu ne nous parle point ! » Ont-ils écouté Moïse ? Il était parti depuis à peine quarante jours sur la montagne qu’ils se sont fait un veau d’or pour l’adorer. Eh oui, « parle-nous toi-même et nous t’écouterons » !

Dieu est intervenu dans les affaires des grandes puissances, comme l’Égypte, Ninive, Babylone et la Perse. Il a souvent parlé directement à leurs rois. Est-ce que cela a changé quelque chose ? L’Histoire nous démontre qu’il n’y a pas eu de grandes démonstrations d’émotion pour s’améliorer. Même Ninive, qui s’est temporairement convertie, a été détruite quelques années plus tard. On avait tout oublié ! Non seulement ne voulait-on rien savoir de Dieu, on a même tué de mort atroce les serviteurs, c’est-à-dire, les prophètes que Dieu avait envoyés pour leur apporter Son message.

Finalement, dans Hébreux 1:1-2, nous pouvons lire : « Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, 2Nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde. » Imaginez un instant : ce Dieu, qui a tout créé par Sa Parole, décide maintenant de mettre cette même Parole dans un homme qu’Il a Lui-même engendré par Son Esprit. Cet homme naît d’une vierge et devient Son Fils unique, Son Oint, c’est-à-dire, Son Christ. Par ce Fils unique, Il nous apporte la Bonne Nouvelle du salut et l’établissement futur du Royaume de Dieu sur cette terre. Son nom ? Jésus, qui veut simplement dire salut ou Sauveur.

Enfin ! Cette fois, Son peuple va L’écouter !

Jean 1:10 : « Elle [la Parole de Dieu] était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui [Jésus, cette Parole de Dieu dans la chair] le monde ne l’a pas connu. 11Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu. » Les incrédules disent : « Pourquoi Dieu ne Se montre-t-Il pas ? » Jésus, Dieu dans la chair, S’est montré !!  Il a voulu établir un contact avec Son monde ! Et on l’a tué…

Jésus est venu exprimer Son amour pour ces humains qu’Il avait créés, quand Il a déclaré, dans Matthieu 23:37 : « Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes, et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois [moi qui vous aime] ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes ; et vous ne l’avez pas voulu ! » Non, Dieu ne S’est pas caché. Il S’est révélé clairement tout au long de l’Histoire, mais les êtres humains n’ont pas voulu Le voir. Il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir ! Voilà pourquoi Jésus leur dit, au verset 39 : « Car je vous dis que désormais vous ne me verrez plus jusqu’à ce que vous disiez : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. » Ce moment approche à grande vitesse !

Tout au long de la Bible, Dieu Lui-même nous déclare qui Il est. Il a dévoilé Son nom à Moïse, dans Exode 3:14, quand Il lui a dit : « JE SUIS CELUI QUI SUIS. » Moïse a vu un buisson qui brûlait, mais ne se consumait pas. Un tel feu à l’état naturel n’existe pas ! Nous avons lu ce passage tellement souvent que nous n’avons jamais réalisé la grandeur du miracle que Moïse voyait s’étaler devant ses yeux. Dieu voulait lui montrer qu’Il est vivant, toujours existant et toujours présent d’une façon active, tellement que lorsqu’Il était dans le feu, ce feu ne pouvait pas consumer ce buisson. Ce feu n’avait aucun pouvoir sur ce bois pendant que Dieu S’y trouvait, car à l’état naturel, le feu consume toujours le bois, ou toute autre matière combustible. Depuis bon nombre d’années, Satan inspire ses ministres de prêcher sur un feu de la géhenne qui ne consume pas ! Un feu qui ne fait qu’infliger une souffrance atroce durant l’éternité ! Le but de Satan est de prêcher un feu dans lequel Dieu serait toujours présent afin que des corps physiques, destinés à une deuxième mort, puisse demeurer vivants et ne pas se consumer, comme ce buisson que Moïse a vu à cause de la présence de Dieu.

Plus tordu que cela, on s’appelle Satan ! La simple logique devrait nous indiquer que mort ne peut pas vouloir dire vie ! Le feu de la géhenne a pour but de détruire complètement les rebelles sans laisser de trace ! Regardons ce que Dieu nous dit dans Malachie 4:3. Aux élus, Dieu dit : « Et vous foulerez les méchants, car ils seront comme de la cendre sous la plante de vos pieds, au jour que je prépare, a dit l’Éternel des armées. » Avez-vous déjà vu de la cendre vivante qui souffre ? Abdias nous dit, au verset 16 : « …et elles seront comme si elles n’avaient jamais été. » Pas immortelles ! Anéanties ! Disparues comme si elles n’avaient jamais existé !

Mes chers amis, sondez les esprits, comme nous le dit Jean, pour voir quel esprit anime celui qui vous prêche (1 Jean 4:1). Vérifiez toutes choses afin de découvrir si ce ministre dit vrai. Une deuxième mort où les gens continuent de vivre est une doctrine de démon ! Dieu n’éprouve aucun plaisir à vouloir brûler quelqu’un éternellement ni de le voir brûler. L’amour de Dieu sera de les détruire afin de ne plus les voir souffrir.

Jésus était la Parole de Dieu dans la chair. Dans Jean 8:12, Il déclare : « Je suis la lumière du monde. » À ceux qu’Il a éclairé, Il demande aussi d’être, à leur tour, la lumière du monde. Pour nous prouver qu’Il était vraiment la Parole de Dieu dans la chair, Il a déclaré, au verset 58 : « Avant qu’Abraham fût [passé], je suis [présent]. » C’est ce même « JE SUIS » que Moïse a entendu parler dans le buisson ! Donc, la Parole de Dieu a toujours existé, parce que Dieu a toujours existé. Si on pouvait reculer dans le temps, à n’importe quel moment de l’Histoire, on découvrirait que Dieu est là, autant qu’Il est aussi ici, aujourd’hui ! Il n’est pas limité par le temps, car tout est présent, pour Lui, à n’importe quel moment de l’Histoire.

Dans Jean 10:9, Jésus déclare : « Je suis la porte. » Pour être sauvé, il faut absolument entrer par Lui, « car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Au verset 11 de Jean 10, Il nous dit : « Je suis le bon berger… » Autant le bon berger est prêt à sacrifier sa vie pour protéger ses brebis, autant Jésus a donné Sa vie, non seulement pour nous protéger, mais pour nous donner l’immortalité aussi. Dans Jean 14:6, Il nous dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. » Il devient donc inutile de chercher un autre chemin !

Jésus était la Parole de Dieu dans la chair et Sa Parole est la vérité. Il a aussi dit qu’Il ressusciterait au dernier jour ceux que le Père Lui avait donnés. Alors, Il est aussi la vie ! Imaginez qu’après toutes ces fois que Jésus S’attribue le titre de « JE SUIS », le pauvre Philippe Lui demande, dans Jean 14:8 : « Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. » Au verset 9, Jésus lui répond simplement : « Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. » Réalisez-vous ce que Jésus vient de déclarer, ici ? Il dit que celui qui ne croit pas que Jésus, qu’on pouvait voir, était Dieu dans la chair, ne croit pas non plus que Dieu, qu’on ne peut pas voir, puisse exister !

Sans le réaliser, ces gens s’accusent eux-mêmes par leur incrédulité. Ils ne sont pas convertis ! Ce que nous faisons en révèle beaucoup sur ce que nous sommes. De la même manière, Dieu Se révèle à nous par les choses qu’Il fait. Dans Ésaïe 45, Il nous décrit quelques-uns de Ses exploits. À la fin du verset 7, Il déclare : « C’est moi, l’Éternel, qui fais toutes ces choses. » Il a tout fait ! Et Il domine sur Sa création ! Les empires ont existé parce qu’Il l’a permis. Au verset 5, Il dit : « Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; il n’y a pas d’autre Dieu que moi. » Notez le singulier. Bonne chance à ceux qui pensent qu’Il est trois ! Il peuvent bien baigner dans le mystère complet !

Dieu nous déclare aussi ce qu’Il fera dans l’avenir. Dans Ésaïe 46:9, Il dit : « car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre ; je suis Dieu, et il n’y en a point comme moi. » Quelle déclaration ! Verset 10 : « J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas fait encore ; je dis : Mon dessein tiendra, et j’exécuterai toute ma volonté. » Entre vous et moi, qui osera L’empêcher ?

Dieu aime le monde. Il a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait plutôt la vie éternelle (Jean 3:16). Au travers de Jésus, Il est en train d’amener des enfants dans Sa famille. Il veut que nous soyons héritiers de cet univers qu’Il a créé pour nous. Pour ce qui est de votre avenir, ou notre avenir, Jésus nous dit : « voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été » (Apocalypse 22:12). Il S’en vient pour récompenser ceux avec qui Il partagera Son Royaume. Dieu a toujours agi par l’interaction de ceux qu’Il a choisis pour accomplir Sa volonté. Et Ses serviteurs inspirés nous ont laissé des déclarations pour identifier ce que Dieu est.

Dans Deutéronome 6:4, Moïse déclare ouvertement : « L’Éternel notre Dieu est le seul Éternel. » Pas une trinité ! Le mot « trinité » n’est même pas biblique ! Un seul Dieu : qui est Esprit et qui est Saint. Un Dieu qui Se révèle à nous de trois façons différentes : soit comme le Père éternel ; soit comme l’homme/Jésus engendré par l’Esprit de Dieu, son Fils unique, Sa Parole dans la chair ; ou soit en tant que Consolateur, ou Saint-Esprit. Jésus ne parlait jamais de Son propre chef. Il disait ce que le Père Lui disait de dire. Et saviez-vous que le Saint-Esprit non plus ? Lisez ce qui est écrit dans Jean 16:13 : « Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car [remarquez bien] il ne parlera point par lui-même [tout comme Jésus], mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir. » Aucune trinité, ici ! Un seul Dieu qui parle, soit par Jésus ou par Son Saint-Esprit (ou Esprit-Saint, appelez-le comme vous voulez).

Une des plus belles déclarations sur ce que Dieu est, vient de Jean quand il dit que Dieu est amour. Pierre fait une déclaration vitale sur la profondeur de Son amour quand il nous dit : « Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3:9). Voilà Son plus grand désir pour Sa création : que tous soient sauvés ! Certains humains, dans les Écritures, ont décrit ce que Dieu a fait et continue de faire. Dans Job 26:7, Job nous dit que Dieu : « suspend la terre sur le néant. » Il nous dit ici que Dieu contrôle les forces mêmes qui font que la terre demeure suspendue sur rien ! Le vide !

David nous dit que, dans Sa main, Dieu tient la vie et la mort des habitants de la terre, dans Psaume 104:29-30 : « Caches-tu ta face ? ils sont éperdus ; retires-tu leur souffle ? ils expirent, et retournent en leur poussière. 30Envoies-tu ton esprit ? ils sont créés, et tu renouvelles la face de la terre. » Vous avez ici un compte-rendu de Genèse 1, des versets 2 à 26. La vie sur cette terre n’est pas une coïncidence, c’est un acte de Dieu !

Les savants ont trouvé des traces de ce qui pourrait être de l’eau sur certaines planètes. Et, tout de suite, l’on saute aux conclusions. Eau = vie ? Faux ! Il est vrai que, pour entretenir la vie, ça prend de l’eau. Nos corps sont composés ainsi et ceux des animaux aussi. Mais la vie ne se crée pas toute seule, elle vient de Dieu. Il nous dit que la terre a été donnée aux humains parce que c’est que Dieu nous a créés ! Vous lirez cela dans Psaume 115:16. Mais aussi puissant soit-Il, ce Dieu d’amour nous a créés libres, nous donnant autorité sur la terre, sur ses animaux, ses oiseaux et ses poissons. Il nous a aussi créés à Son image, voulant produire en nous cette complicité par laquelle nous aurions le goût de le rechercher volontairement pour apprendre de Lui afin de mieux Le servir.

Malheureusement, ce n’est pas ce qui est arrivé, et les êtres humains, ne voulant faire que leur volonté, en ont payé le prix. Dès les débuts, la méchanceté s’est vite répandue sur la terre, au point que Dieu a dû mettre fin à l’humanité afin de lui offrir le salut durant une période future, à la Deuxième Résurrection. Seuls Noé et sa famille avaient trouvé grâce aux yeux de Dieu et furent sauvés du Déluge pour recommencer le processus. Plusieurs années plus tard, Dieu a choisi Abraham avec qui Il a fait une alliance par laquelle toutes les familles ou nations de la terre seraient bénies en lui. Ceci était une référence directe à Jésus-Christ, un descendant d’Abraham par Qui tout ceci serait rendu possible.

Plus tard, quand Il a formé la nation d’Israël par Jacob, Il a sorti cette nation d’une façon surnaturelle des griffes de Pharaon en la faisant passer au travers de la Mer Rouge, vers le désert. Dans Exode 15:1, on voit : « Je chanterai à l’Éternel, car il s’est hautement élevé. [Comment ?] Il a jeté dans la mer le cheval et son cavalier. » Ce tout petit verset contient toute une déclaration ! Ce qu’il veut, c’est que, par un seul geste de manifestation de Sa puissance, Dieu a complètement écrasé et anéanti l’armée égyptienne. Mes chers amis, nous savons tous que « pas d’armée… plus de pouvoir » ! Il a ainsi entièrement brisé les reins de cette puissance mondiale du temps.

Israël a complètement brisé son alliance avec Dieu en se livrant à la violence et à l’injustice. Il a donc permis que cette nation soit attaquée par des puissances étrangères pour être finalement amenée en captivité. Mais, au travers de tout cela, ce Dieu de miséricorde leur dit, dans Ésaïe 59:20 : « Le Rédempteur viendra pour Sion, pour ceux de Jacob qui se convertiront de leur péché… » Il leur promet un Rédempteur qui viendrait établir une alliance éternelle dans la justice. Notez cependant avec qui : ceux qui se convertiront de leur péché ! Ce Rédempteur, Jésus, est venu pour leur dévoiler qu’Il était bel et bien Celui que le Père leur avait promis. Dans Jean 6:40, Il leur confirme cette promesse de Rédemption quand Il leur déclare : « C’est ici la volonté de celui qui m’a envoyé, que quiconque contemple le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. » Assez clair, merci !

Est-ce qu’ils L’ont reconnu ? Ont-ils cru en Lui ? Non, ils L’ont tué. Mais un petit groupe a cru parce qu’ils ont compris qu’Il était ce Rédempteur. À ceux-là qui se sont convertis de leurs péchés, Jésus a donné comme mission de prêcher cette Bonne Nouvelle du salut et du Royaume. Le jour de la Pentecôte, Dieu a envoyé Son Saint-Esprit pour unir cette Église, pour en former le Corps de Christ, afin de proclamer cette merveilleuse promesse. La Bible est le Livre qui nous instruit et qui nous décrit la relation de Dieu avec les êtres humains. La richesse de Son message nous invite d’en faire une étude tout au long de notre vie afin de mieux Le connaître : comment Il est, ce qu’Il a fait, ce qu’Il fait aujourd’hui et ce qu’Il projette de faire dans l’avenir.

Ce Livre nous montre que Dieu est éternel, sans commencement ni fin, absolument pas limité par le temps ni par l’espace. Il ne Se déplace pas : Il est toujours là, partout ! Il n’est pas limité dans la puissance, car Il est tout-puissant. Il est tout-connaissant. Laissez-moi vous donner un exemple : prenons une pomme ; n’importe qui pourrait vous dire combien il y a de pépins dans une pomme. Mais saviez-vous que seul Dieu sait combien il y a de pommes dans un seul pépin ?

Toute la connaissance qui existe dans le monde vient de Lui. Il peut vivre dans l’univers comme à l’extérieur, puisque l’univers n’est qu’une de Ses créations. Mais Il nous montre qu’Il S’implique dans cet univers. Il nous a dévoilé des choses sur Lui par Ses interventions durant l’Histoire. Il est Esprit, mais, à l’occasion, Il S’est manifesté sous différentes formes comme, par exemple, le vent, le feu, une nuée, une colonne de feu, un buisson ardent, ou sous une forme humaine. Tout ceci pour nous montrer qu’il est impossible pour nous de L’étiqueter en disant : « Voici comment Dieu est ou à quoi Il ressemble. » Mais il y a une chose qui demeure certaine ; Il nous a appelés afin d’entretenir une relation familiale avec nous en tant que Ses enfants. Il a utilisé ces différentes formes pour faciliter notre compréhension, à cause de notre limitation intellectuelle.

C’est une forme de condescendance pour nous aider à mieux comprendre qu’étant Esprit, Il n’est limité d’aucune façon. Mais la joie et la gloire ultime qu’Il nous réserve va au-delà de ce que les simples paroles peuvent exprimer. Dans 1 Jean 3:2, Jean nous dit : « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. » À la résurrection, quand la plénitude du salut et du Royaume seront établis sur la terre, nous pourrons enfin connaître Dieu pleinement, comme Il est. Tandis que, pour le moment, nous ne le voyons qu’en partie, grâce à Jésus, et nous Le connaissons en partie seulement.

La plus belle marque de condescendance de la part de Dieu fut de Se révéler à l’humanité en devenant un humain. Il est devenu comme nous, pour servir et pour enseigner, dans la personne de Jésus ! La Parole de Dieu est devenue chair et elle a habité parmi nous ! Cette Parole devenue Fils de Dieu S’est temporairement dépouillée de tous les avantages attachés à Sa divinité, afin de venir sur cette terre comme homme pour mourir pour nos péchés et ressusciter pour vaincre l’empire de la mort et pour nous offrir cette même résurrection.

Allons voir ce récit dans Philippiens 2:5 ; regardons comment Paul nous exhorte en nous disant : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, 6Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir [ou quelque chose à laquelle on s’accroche] d’être égal à Dieu ; 7Mais il [i.e., la Parole de Dieu devenue Jésus] s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; 8Et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. 9C’est pourquoi aussi, Dieu [L’ayant ressuscité] l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom. » Jésus est venu fonder Son Église pour enseigner cette vérité à l’humanité. Il a complètement bouleversé la communauté juive de Son temps. Savez-vous pourquoi ? Parce que Jésus n’était pas le genre de Rédempteur qu’on attendait. Pas assez puissant ! On attendait quelqu’un de très puissant pour renverser l’empire romain ! Et les Juifs attendent toujours ce Messie, ce Rédempteur tout-puissant.

Jésus a dit à Ses disciples : « …celui qui m’a vu, a vu le Père. » Le Père vivait en Lui ! Et Jésus était la manifestation physique et visuelle de Dieu ! Après Sa résurrection, Jésus, la Parole de Dieu dans un corps glorifié, maintenant, a repris toute la puissance de laquelle Il S’était temporairement dépouillée « afin qu’au Nom de Jésus tout genou se ploie, tant de ceux qui sont aux cieux, que de ceux qui sont en la terre, et au-dessous de la terre, 11Et que toute Langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. » (Philippiens 2:10-11). Avant de monter au ciel, Jésus a assuré Ses disciples que toute puissance Lui a été donnée dans le ciel et sur la terre. Sachant ceci, nous pouvons, en toute confiance, enseigner aux autres ce que Jésus nous a commandé. Car nous avons l’assurance aussi qu’Il est avec nous tous les jours jusqu’à la fin du monde (Matthieu 28:18-20).

Nous savons que Dieu est tout-puissant, tout-connaissant, tout-sagesse et tout en tout. Nous savons qu’un jour nous Le verrons tel qu’Il est, mais nous savons aussi que, dans Son grand amour pour nous, Dieu S’est révélé à nous comme Jésus, le Christ, notre Sauveur. Notre travail, pour le moment, est de grandir en grâce et de continuer à croître dans cette connaissance de Jésus. Plus nous connaîtrons Jésus, plus nous connaîtrons le Père ; et plus nous connaîtrons Dieu, et plus nous réaliserons comment nous sommes petits et comment Il est grand.